Frances

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INDICE1 Julien Sorel2 Monsieur de Rnal3 Louise de Rnal (Mme de Rnal)4 Marqus de La Mole5 Mathilde la mole

Julien Sorel

Jeune homme intelligent, beau et ambitieux, il nat Verrires, petite ville imaginaire du Doubs, mais ces indications gographiques n'ont aucun caractre raliste. Fils dun charpentier, mpris par son pre et ses frres pour sa faiblesse physique et son got des livres, il se passionne pour Napolon. Le cur du village, l'abb Chlan, lui enseigne le latin, ce qui lui permet de devenir prcepteur des enfants du maire de Verrires, M. de Rnal.Il entreprend ainsi son ascension sociale en sortant de sa condition d'enfant du peuple mais en tant confront aux classes dominantes de la province au moment de la Restauration. Il est la fois domestique, comme le Rousseau des Confessions, et en ascension vers un statut de clerc, rvant plus tard d'accder au pouvoir social par le Rouge de l'uniforme militaire ou par le Noir du clerg.Ce personnage de roman de formation fait un autre apprentissage : celui de la sduction, qui renvoie aussi au jeune Rousseau et sa rencontre avec Mme de Warens, sensiblement plus ge que lui. Julien rejette les avances de la servante et choisit le dfi social de la conqute de la douce et fragile Mme de Rnal. Sa fougue romantique le mnera au succs sans que Stendhal approfondisse exactement ses sentiments pour Mme de Rnal dont l'amour pour le jeune homme est plus clair. Cependant la scne, au dbut du roman, o Julien s'impose l'enjeu de saisir la main de Mme de Rnal la faveur du soir, montre trs clairement la psychologie du jeune homme. La scne de sduction est dcrite, au travers de l'ironie stendhalienne, comme une scne de combat : "Au moment prcis o dix heures sonneront, j'excuterai ce que, pendant toute la journe, je me suis promis de faire ce soir, ou je monterai chez moi me brler la cervelle". Chez Julien, grand admirateur de Napolon, aucune dcision ne se justifie sans l'ide de combat. Sa fiert s'explique par l'idal guerrier qui transparat ici : tout le roman se justifie d'aprs ce choix initial.Contraint par la morale sociale, il quitte sans grand tourment Verrires et Mme de Rnal effondre. Il passe par le sminaire de Besanon et dcouvre les conflits de pouvoir dans le clerg avant de trouver une voie prometteuse en devenant, Paris, le secrtaire du Marquis de La Mole. Son intelligence et sa mmoire prodigieuse le mnent de grands succs, tant dans les salons aristocratiques de Paris qu'en mission diplomatique l'tranger. Mais peu peu se noue un amour conflictuel avec l'orgueilleuse fille du marquis, Mathilde de La Mole qui est trs amoureuse de Julien. Pour Julien, Mathilde est dsirable parce que les autres la dsirent. C'est le rang social de Mathilde qui pousse le jeune homme accepter cette liaison. Mais celle-ci tombe enceinte : pour viter le dshonneur, le marquis lgue une somme importante Julien, qu'il fait lieutenant des hussards et fait anoblir sous le nom de Julien Sorel de La Vernaye. Mais le nouvel officier laisse basculer sa vie quand il tente de tuer, dans l'glise de Verrires, Mme de Rnal que son confesseur a contrainte dnoncer l'immoralisme du jeune homme au marquis.Mme de Rnal rend visite Julien la prison de Besanon. Cette entrevue rveille leur passion commune au dtriment de Mathilde. Julien se proccupe galement de dnoncer la justice de classes de ses juges, et se drape dans une attitude (assez surprenante vrai dire) de Rvolutionnaire condamn pour son audace sociale, et non pour sa tentative d'assassinat. Il refuse de demander sa grce et meurt dignement sur l'chafaud. Mme au dernier instant, il dfinit sa mort comme la consquence de son combat - comme s'il matrisait sa vie jusqu'au bout. Mathilde, imitant son anctre, fait de sa tte coupe l'objet d'un culte romantique et Mme de Rnal meurt trois jours plus tard.

Mme. De rnal

Sorel a commenc son sjour la maison quelques Rnal. Ds le premier moment de Sorel et Mme. Dinsuffisance rnale sentir l'attraction mutuelle.En donnant un, hors de votre chambre calme et faire en sorte que le propritaire endormi, paru dans Madame. De Rnal. Ce temps a t plus heureux ct de son ami, tait moins raide que le rle qu'elle devrait jouer. Il avait des yeux pour voir et des oreilles pour entendre. Ce qu'il a dit Mme. De la dficience de leur ge ont contribu donner l'assurance.- J'ai dix ans de plus que vous! Comment est-il possible que vous pouvez m'aimer? -Je rpte sans rflchir et juste parce que cette ide l'obsdait.Julien ne pouvait concevoir que la proccupation, mais de voir que c'tait un fait, perdu la plupart de sa crainte de paratre ridicule.galement disparu de son esprit l'ide absurde d'tre considrs comme un amoureux juniors cause de sa naissance obscure. Comme Julian panchements ont t rassurants son amie timide, cela dpassait leur bonheur et la capacit de poursuivre son amant.Heureusement, ce jour-l il n'a pas pris l'attitude force qui a fait le premier rendez-vous d'une victoire plus qu'un plaisir. Si elle avait ralis l'effort qu'il a mis en jouer un rle, si triste dcouverte aurait priv, probablement pour toujours, la capacit d'tre heureux. Et ce qui avait t vu dans plus d'une consquence dsastreuse de la disproportion entre les deux ges.Bien que Mme. de Rnal n'avait jamais pens aux thories de l'amour, il est connu que la diffrence d'ge est, aprs celle de fortune, un des plus grands raisons de ridicule dans les provinces, chaque fois que nous parlons de l'amour.Quelques jours plus tard, Julien, domin par la fougue de sa jeunesse, tait perdument amoureux.

Mathilde La Mole

Mathilde,fille du marquis, ilcommence se sentirattirs parJulien,car ilvoit en luiun hros fortrvolutionnaire quipeutl'enlever del'apathieet l'ennui quidominela vie desa famillearistocratique,contraire aux valeurslibraleset rvolutionnaires:

Lafille d'un hommede talent quipourrait revenir leur ministredes forts etdu clerg, mademoiselle. De La Mole avaittsoumiseau Sacr-Cur,l'adulationplus excessives. Ce n'est malheureusement pascompenspour toujours.Ils taient venus pourla convaincre que,avec les avantages quelui donna sanaissance, la fortune, etc., Devrait treplus heureux quen'importe quel autre.Ceci estla cause del'ennuides princeset de toutes sesfolies.

Mathildea t incapabled'chapper l'influence funestede ces ides.Comme beaucoup de bon sensque vous avez,dix ans estimpossible de rsister l'adulationd'uncouvent tout entier,surtout si elles ontquelque fondement.

Du moment o iltait convaincu queJulianaimne pluss'ennuyer nouveaucomme avant.Chaque jour, ila salu la dcisionprise l'abandonner entirement une passion.

Marquis de La Mole

De La Mole, marquis : la fin du livre premier devient sur les conseils aviss de l'abb Pirard futur patron de Julien qu'il vient de dcider d'embaucher comme secrtaire. Pour l'instant on n'en sait pas plus, mais moi si