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exposition inédite des planches originales écrites et dessinées par Alejandro Jodorowsky entre 1967 et 1973 FÁBULAS PÁNICAS. fábulas pánicas, 9 juin 1968 © Alejandro Jodorowsky GALERIE FORÊT VERTE Alejandro Jodorowsky Dossier de Presse Francine Grünwald exposition du 23 septembre au 21 octobre 2017 en présence d’Alejandro Jodorowsky vendredi 22 septembre 2017 à partir de 18h30 Vernissage présente GALERIE FORÊT VERTE 19, rue Guénégaud 75006 T. + 33 1 43 25 67 74 M. + 33 6 07 60 31 00 [email protected] www.galerieforetverte.com

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exposition inédite des planches originales écrites et dessinées par Alejandro Jodorowskyentre 1967 et 1973

fábulas pánicas.

fábulas pánicas, 9 juin 1968 © Alejandro Jodorowsky

GALERIE FORÊT VERTE

Alejandro Jodorowsky

Dossier de Presse

Francine Grünwald

exposition

du 23 septembre au 21 octobre 2017

en présence d’Alejandro Jodorowsky

vendredi 22 septembre 2017

à partir de 18h30

Vernissage

présente

GALERIE FORÊT VERTE19, rue Guénégaud 75006T. + 33 1 43 25 67 74M. + 33 6 07 60 31 [email protected]

un vrai Ovni graphique, surréaliste et ésOtérique, dans l’esprit des très riches heures psychédéliques et existentielles des années 70.

Les Fábulas Pánicas doivent leur titre à l’anti mouve-ment panique (en hommage au dieu Pan, dieu dé-bridé de la fertilité puis incarnation du Tout) dont Jodorowsky fut avec Arrabal, Sternberg et Topor le co-fondateur. Il s’étaient rencontrés en 1960 à Paris, se réunissaient avec Olivier O. Olivier, Christian Zei-mert et Abel Ogier, au café de La Paix du quartier de l’Opéra. Ils adoptèrent entre eux le nom de Burlesque. Puis, ils optèrent pour Panique en 1962, c’est ainsi que parurent Cinq récits paniques dans la revue La Brèche que dirigeait André Breton.

Entre 1967 et 1973, furent publiées dans “El Heraldo de México” plus de trois cents Fábulas Pánicas. Le premier recueil fut édité en 1977 au Mexique par Editorial Novaro.Et enfin ! la version française éditée par Actes Sud - l’An 2, parution en septembre 2017.

fábulas pánicas19 novembre 1967© Alejandro Jodorowsky

j’ai toujours cherché dans l’expression artistique tout ce qui peut me surprendre,

tout ce qui n’est pas normal et tout ce qui dégage une certaine poésie.

A.J

Les Fábulas Pánicas ont été publiées en un seul volume pour la première fois en 2003, par l’édi-teur Daniel González Dueñas pour les éditions Grijalbo / Random House Mondadori à Mexico. Initialement, les Fábulas Pánicas avaient été pro-posées en feuilleton, grâce à l’intervention ami-cale de Luis Spota, dans le supplément culturel du dimanche du journal el heraldo de México, de 1967 à 1973.

Au début des années 1960, Alejandro Jodorows-ky, après un séjour en France, se retrouve à Mexi-co qui vit une période de censure brutale pour les avant-gardes, notamment dans le théâtre. C’est pourtant dans ce contexte de difficultés créatives et politiques que les Fábulas Pánicas virent le jour ou plutôt la nuit : après l’heure des représentations et jusqu’à quatre heures du ma-tin, sur un coin de table du Cabaret la vendimia, entre le maquillage, les plats du dîner, les divers accessoires tels que de faux seins en caout-chouc et autres éventails à plumes, Jodorows-ky dessine sa première fable. Armé d’un crayon et d’une gomme, il mit lentement une semaine pour la réaliser. Suivirent alors de nombreuses planches inspirées par la littérature Kafkaïenne, représentant des anti-héros trempés dans l’hu-meur névrotique de leur créateur, dixit l’auteur lui-même.

Mais, très vite l’enseignement Zen – dû à sa ren-contre avec Ejo Takata, moine Zen dont il fut le disciple - releva la température spirituelle des fables. Les thèmes initiatiques et la symbolique sacrée intégrèrent peu à peu les « historiettes ». Un syncrétisme salvateur initié avec les fábulas pánicas qui nourrira les réalisations et scénarii ultérieurs.

complètement inédite en france, cette série de fables philosophiques originellement en n&b, constitue un journal intime créé pendant une période où le travail artistique de Jodorowski fut considéré comme subversif, dangereux et délétère. après avoir monté les pièces de strindberg et ionesco ou ses propres œuvres telle La ópera del orden, pièce panique par excellence, il suscita un énorme scandale pour avoir attaqué les ins-titutions nationales. il joua alors pour d’autres metteurs en scène, sous le pseudonyme de Martín arenas.

fábulas pánicas25 juin 1967© Alejandro Jodorowsky

Tout ce que je ne peux faire dans les films, je le fais avec la bande dessinée et l’écriture. Je fais des

bandes dessinées car je pense qu’il s’agit d’une forme d’art aussi importante que le cinéma, la peinture ou la poésie. Le roman graphique est fantastique pour cela.

Pendant quatre à cinq ans, j’ai dessiné une planche avec une histoire complète pour être publiée le di-

manche. Cependant, cela restait très simple. Lorsque j’ai vu Moebius en train de dessiné, j’ai tout stoppé. Je n’en ai jamais plus fait par la suite. Moebius, François

Boucq, Georges Bess, Juan Gimenez ou Fred Beltran – ce sont des génies. Comme arrivent-ils à dessiner

ainsi ? c’est un miracle. Lorsque vous voyez les œuvres de Travis Charest… il est incroyable ! c’est dingue !

Conversation avec Jay Babcock / LAWeekly janvier, 2004

El comico es el arte del futuro ! parce qu’il entretient et concentre

toutes les pratiques artistiques et littéraires, et surtout, il ne peut se réaliser

sans imagination. A.J

fábulas pánicas19 décembre 1971© Alejandro Jodorowsky

fábulas pánicas7 décembre 1969© Alejandro Jodorowsky

Suivra el topo, en 1970, version mystique déjan-tée et détournée du western spaghetti. Il publie-ra la suite dans la BD Les Fils d’El Topo. En 1973, il réalise la Montagne sacrée, vision psychédélique et transgressive autant qu’élabo-rée de la recherche de l’immortalité.L’élan donné par ses deux premiers film le conduit à développer à partir de 1974 un pro-jet devenu mythique, l’adaptation de Dune, dont le documentaire de Frank Pavich Jodorowsky’s Dune, restitue toute l’ampleur. Michel Seydoux qui avait distribué en France El Topo et La Mon-tagne sacrée, fut de la partie.

En effet, dans la même période où il conçut les Fábulas Pánicas, Jodorowsky crée sa boîte de production poursuivant ainsi la philosophie créa-trice panique et réalise son premier long mé-trage fando et lis en 1967 à Mexico. Il s’agit d’une adaptation libre de la pièce d’Arrabal, qu’il avait monté au théâtre peu auparavant. Un tournage quasi improvisé dans des décombres et des terrains vagues. Décrit comme une pé-pite, ce film en noir & blanc, poétique et surréa-liste est influencé par les thèmes d’un cinéma de genre mélant séxualité, croyances, corruption, violence à un ésotérisme singulier. Le film fera scandale lors de sa projection en 1968 au Festi-val d’Acapulco.

programme associé :

21 septembre 2017 à 18hLe Monte-en-l’air 2, rue de la Mare 75020rencontre avec Alejandro Jodorowsky

22 septembre 2017 jusqu’à 21h30librairie « Les Originaux » - Actes Sud27, rue Saint_André des Arts 75006 Parisvernissage, présentation des planches originales (sélection)du 22 septembre au 13 octobre 2017.

Chapelle du MéjeanPlace Nina Berberova 13200 ArlesExposition en novembre 2017

fábulas pánicas10 décembre 1967© Alejandro Jodorowsky

fábulas pánicas1972© Alejandro Jodorowsky

expositiondu 23 septembre au 21 octobre 2017

Vernissage eptembreen présence d’Alejandro Jodorowsky

vendredi 22 septembre 2017

à partir de 18h30

Galerie Forêt Verte

ACTES SUD / l’An 2publication en version françaiseAlejandro JodorowskyFables Paniquestraduit de l’espagnol par Benoît Mitaine

304 pages couleurcartonnéformat 19 x 26 cmPVP : 29,50 €À partir de 14 ans

parution le 20 septembre 2017

fábulas pánicas1er décembre 1967© Alejandro Jodorowsky

fábulas pánicas26 novembre 1967© Alejandro Jodorowsky

Alejandro Jodorowsky

pOete, ecrivain, psychOMage, praticien du tarOt, auteur de bande dessinee, scenariste, cineaste culte ....

L’homme de théâtre, issu d’une famille russe immi-grée au Chili, né en 1929, fait le voyage en France après avoir été proche de Mandrágora, groupe du sur-réalisme chilien fondé en 1938. Il débarque alors à Paris pour revenir au jeu surréaliste comme art pur. En 1960, il rencontre Roland Topor et Fernando Arrabal, ils créent ensemble Panique, qui donnera le cadre à des performances mémorables dans lesquelles se cô-toient humour et pornographie. Il fut mime aux côtés de Marcel Marceau pendant cinq ans, pour qui il écri-ra en 1962, le concept de la Cage. C’est à l’occasion d’une tournée en Amérique centrale qu’il s’installe à Mexico en 1965 pour une dizaine d’années. Il crée le Théâtre d’avant-garde, dessinera les Fábulas Pánicas, tourne et produit ses premiers films Fando et Lis, El Topo (dont John Lennon et Andy Wharol sont fan) et La Montagne Sacrée, librement inspirée du Mont Ana-logue de René Daumal et produit avec l’aide d’Allen Klein, manager des Beatles. En 1975, de retour en France, il rencontre Moebius qui vient de fonder Métal Hurlant et deviendra l’un des scénaristes les plus ori-ginaux de la bande dessinée. C’est avec Moebius que débute le projet de Dune, adaptation déjantée du ro-man SF de Franck Herbert, qui ne verra jamais le jour. Ils prolongent leur duo en créant l’Incal, pour les Hu-manoïdes Associés, dont les premières planches pa-raissent dès 1980, puis Les Yeux du chat, les aventures de John Difool, La Folle du Sacré Cœur, Griffes d’ange…Il collabore également avec les dessinateurs Gime-nez (la caste des Méta-Barons), Arno (Alef-thau, série prolongée en 2004 avec Marco Nizzoli), Zoran Janje-tov (John Diffol avant l’Incal), François Boucq (Face de Lune, Bouncer), Jean-Claude Gal (La passion de Diosa-mante), ou encore Milo Manara (Borgia), Nicolas Fruc-tus (Showman killer), Fred Beltran (Magalex), Dongzi Liu (Sang Royal), Silvio Cadelo, Jean-Jacques Chau-bin, Kent Hutchinson, Victor de la Fuente, Durandur…Il reçoit le prix Alph’Art en 1996 à Angoulême pour sa série Juan Solo dessinée par Georges Bess, avec qui il fit Le Lama Blanc (dont le dernier volume est paru en 2017) et le cyberg délirant Anibal 5, remake du per-sonnage créé en 1965 pour Manuel Moro.Après Dune et Tusk et d’autres projets avortés tels

L’œuvre facétieuse et underground d’Alejandro Jodorowsky est radicale, iconoclaste, dionysiaque, profane, critique et expérimentale.

que Les Fils del Topo, Triptych, ou King Shot, son retour au cinéma est marqué en 1992 par Santa Sangre, puis par deux films autobiographiques mais non moins fantasmagoriques et tumultueusement vision-naires, la Danza de la realidad en 2013 adapté de son livre paru en 2001, puis de Poesia sin fin en 2016.Il revient au Théâtre en 2001 come auteur, acteur, metteur en scène. Il écrit pour la Compagnie Point Zero et son fils Brontis, ou encore pour la danseuse Carolyn Carlson.

Par ailleurs, depuis 2006, dessins et tableaux sont à nouveau sous le pinceau. En tandem avec son épouse Pascale Montandon-Jodorowsky, ils signent des œuvres sous le nom de pascalejandro.

Expositions

2017 - L’Androgyne Alchimie pascALEjandro, Pascale Montandon + Alejandro Jodorowsky, Galerie Alaïa, Paris - Desire, exposition conçue par Diana Widmaier Picasso, Jeffrey Deitch, Group Show, Galerie Gagosian, Art Basel Miami

2015- Alejandro Jodorowsky, Rétrospective conçue par Maria Inés Rodriguez et François Poisay, CAPC de Bordeaux

2014- pascALEjandro, Pascale Montandon + Alejandro Jodorwsky, Galerie Forêt Verte, Paris

2012- Resisting the Present, exposition de groupe, MAM, Ville de Paris, Paris

2010- pascALEjandro, Pascale Montandon + Alejandro Jodorowsky, Galerie Forêt Verte, Paris