Franois, 7 novembre 2013 - Doubs...• 27 mars 2013 : lancement du Comité élus pesticides > une centaine d’élus s’engagent - • 25 juin 2013 : 39 espaces verts on reçu le

Florysage Franche-Comté 1

Ecophyto 2018

Méthodes alternatives à l’utilisation des pesticides

Franois, 7 novembre 2013


Déroulement du sujet• 1 - Préambule

> Petit historique

> Les pesticides en France : pour quelles cultures ?> Transfert et devenir des herbicides dans

l’environnement> Les organismes d’aide et de contrôle

• 2 - Ecophyto 2018 : où en est-on ?

> Les actions réalisées

> les chiffres du marché des pesticides> Les actions en cours : des formations, des

concours, des labels, des récompenses


Déroulement du sujet - suite

• 3 - La démarche vers le zéro phyto> Projet zéro pesticide avec ASCOMADE

> La santé mise en avant : les plans NSE, la pollution de l’eau

> Vers le risque zéro pour la santé de tous

• 4 - Les méthodes et techniques alternatives aux produits phytosanitaires

> Les notions de biodiversité et de gestion différenciée

> Réalisation d’aménagement permettant la végétation spontanée ou/et la limitant

> Conjugaison de méthodes préventives et curatives


1 - Préambule > petit historique• 1943 : début des pesticides - commercialisation du DDT

• 1950 : début utilisation en espaces verts

• 1962 : la biologiste américaine Rachel Carlson publie « Le printemps silencieux »

• 1974 : Dosatron (meilleur dosage)... > utilisation plus courante : années 80/90

• 1975 : mise sur le marché du Glyphosate – Roundup

• dans les années 2000 : début de la prise de conscience écologique

• depuis les années 2000 : diminution progressive des consommations

• Grenelle de l’environnement fin 2007 > Ecophyto 2008/2018

• Depuis 2010 : prise de conscience progressive des incidences sur la santé


1 - Préambule > les pesticides en France,

pour quelles cultures


1 - Préambule > transfert et devenir dans l’environnement des herbicides

Source : http://TPE-pesticides.over-blog.com./


Préambule > Les organismes d’aide et de contrôle

• SRPV, Service Régional de la Protection des Végétaux - Immeuble Orion, 191

rue de Belfort, 25 043 BESANCON CEDEX, Tél : 03 81 47 75 00 Fax : 03 81 47 75 [email protected]

• FREDON Fédération Régionale de Défense contre les Organismes Nuisibles - www.fredonfc.com

Espace Valentin Est, Valparc—Bât F, 25048 BESANCON Cedex

Animation filière Zone non agricole :

Laurent REBILLARD

03 81 47 79 23

[email protected]


2 - Ecophyto 2018• Un plan national issu du Grenelle de l’environnement• - 50% de pesticides utilisés à l’horizon 2018• Réduire les risques et conséquences de l’utilisation des

pesticides - en maintenant un niveau de production agricole élevé

• 9 axes de travail – l’axe N°7 concerne les zones non agricoles (ZNA)

1 – Suivre l’usage des produits phytosanitaires

2 – Diffuser les pratiques économes

3 – Coordonner la recherche pour accélérer l’innovation

4 – Former et professionnaliser

5 – Surveiller les bio-agresseurs > bulletins de santé du végétal

6 – Spécifités des DOM

7 – Agir en zones non agricoles

8 – Organiser la gouvernance et communiquer

9 – Protection de l’utilisateur > santé de l’utilisateur

•Vise à réduire de 50% l’usage des produits phyto. sur une durée de 10 ans

•Le slogan : moins, c’est mieux

•Vers le risque zéro pour l’environnement et la santé de tous


2 - Ecophyto 2018

• Les principaux utilisateurs en Z.N.A. :

� Les collectivités

� Les particuliers

� Les gestionnaires de terrain de sports, de loisirs et de zones d’activités

� Les gestionnaires de voies de transports

� Les prestataires d’entretien E.V.


2 - Ecophyto 2018 : où en est-on ?> Les actions réalisées avant 2007

� Les emballages considérés comme dangereux – Décret du 18/04/2002

� Une nouvelle classification des produits qui évalue le danger et non plus le risque – Arrêté du 9/11/2004

� Un nouvel étiquetage explicitant les dangers et les précautions à prendre

� Le plan opérationnel glyphosate – 2004 – De 4320g/ha/an à, selon les usages, de 1800 à 2880g/ha/an

� Les substances les plus préoccupantes ont été retirées du marché avec un nouveau système d’évaluation des produits – Evaluation scientifique des risques et bénéfices par l’ANSES - Décret du 21/09/2006 –


� Les maladies et ravageurs des cultures sont surveillés en temps réel : édition régionale de Bulletins de santé du végétal

� Le certiphyto obligatoire en 2013 pour les conseillers et vendeurs, en 2014 pour les applicateurs et utilisateurs

� Une législation restrictive dans les lieux publics – 27/06/2011

� La mise en œuvre d’actions spécifiques pour réduire et sécuriser l’usage de ces produits dans les espaces non agricoles

> Les actions réalisées après 2007


2 - Ecophyto 2018 : où en est-on ?> Les chiffres du marché des pesticides

• 53 des substances les plus dangereuses ont été retirées du circuit par l’UE

• La France, 4ème consommateur mondial devant les Etats Unis, l’Inde et le Brésil et 1er consommateur européen

• Les ventes continuent d’augmenter (2.6% entre 2008 et 2011) : les prix augmentent ainsi que la concentration des matières actives

• En 2011, en France, 1.9 milliards d’euros

• Le tonnage diminue avec une variation selon la météo d’une année à l’autre

Source : planétoscope.com


Source UIPP

BASF, Monsanto, BAYER, Syngenta, Dow Agro Sciences, …


La mise en œuvre d’actions spécifiques pour réduire et sécuriser l’usage de ces produits

dans les espaces non agricoles

2 - EcoEcoEcoEcophytophytophytophyto2018201820182018 > > > > les actions en coursles actions en coursles actions en coursles actions en cours

Des formations, des Des formations, des Des formations, des Des formations, des accords, des chartes, des accords, des chartes, des accords, des chartes, des accords, des chartes, des

concoursconcoursconcoursconcours


2 - EcoEcoEcoEcophytophytophytophyto2018201820182018> > > > les actions en coursles actions en coursles actions en coursles actions en cours

Les changements qui ont eu des effets importants depuis les années 90 :• La formation – CNFPT ou réalisée par les firmes distributrices : réglementation,

opérations d’application, spécialités commercialisées• Du personnel chargé spécifiquement des applications• L’évolution du matériel, de son entretien, des doses à utiliser

> Une sensibilisation notable des utilisateurs

Ce qui ne semble pas encore probant :• La gestion des déchets : récupération des emballages vides et des stocks de

produits non utilisables• Une stratégie raisonnée de l’emploi des produits phyto en fonction des risques

environnementaux• Des pesticides restent sur le marché alors que selon l’ANSES, ils devraient être

interdits


2 2 2 2 ---- EcoEcoEcoEcophytophytophytophyto2018201820182018> > > > les actions en coursles actions en coursles actions en coursles actions en cours

• 27 mars 2013 : lancement du Comité élus pesticides > une centaine d’élus s’engagent - www.comiteeluspesticides.fr

• 25 juin 2013 : 39 espaces verts on reçu le Label Ecojardin, projet coordonné par Plante et cité, créé en 2012. Inscription toute l’année, prochaine session le 29/11/2013 - www.label-ecojardin.fr

- www.plante-et-cite.fr

• Le prix « zéro Phyto » en Bretagne concerne les municipalités, les jardineries et la grande distribution – Début en 2009, 10, 22, 35 , 88communes en 2012, 269/513 jardineries ont signé la charte

• Niort, capitale française de la biodiversité, concours organisé par Natureparif - http://www.natureparif.fr

• …/…


Projet zéro pesticide

59 communesfranc-comtoises

ont signé

http://www.entretien-espaces-publics.fr

3 3 3 3 –––– La démarche vers le zéro phytoLa démarche vers le zéro phytoLa démarche vers le zéro phytoLa démarche vers le zéro phyto


- Pour les collectivités –


ASCOMADE - Créée en 1987 –

Association des Collectivités Comtoises pour la

Maîtrise des Déchets et de l’Environnement

Domaines d’intervention :- Déchets, - Eau / Assainissement, - Energie - Transports / Air - Haute Qualité Environnementale - Autres


ASCOMADE : appel à projetswww.ascomade.org

• But : action globale d’accompagnement pour réduire et à terme supprimer l’usage des phytosanitaires pour un plus grand nombre de collectivités en Franche-Comté.

• Privilégier les communes de – de 10000 habitants

• La priorité est donnée aux dossiers à l’échelle intercommunale

• 30 à 60 communes seront retenues selon le porteur de projet et la taille du territoire

• Date limite de dépôt des candidatures : 15 décembre 2012


ASCOMADE : pour les collectivités lauréates

• Signature de la Charte : 1 – traiter mieux, 2 – traiter moins, 3 – ne plus traiter du tout chimiquement

• Informations et sensibilisation des habitants sur leur territoire : collaboration avec la FREDON

• Appui technique : mise à disposition d’un cahier des charges, formation des agents, aide au montage des dossiers d’aides

• Appui financier : jusqu’à 80% pour la réalisation du diagnostic et jusqu’à 50% pour l’investissement en équipements alternatifs


• Les candidats retenus pour l'Appel à Projets sont :

- Communauté de Communes des Trois Cantons

- Communauté de Communes Entre Dessoubre et Barbeche

- Mairie de Bannans- Mairie de Charmoille- Mairie de Dompierre les Tilleuls- Mairie de La Rivière Drugeon- Mairie de Morvillars- Mairie La Neuvelle-les-Scey- Mairie Lure- Mairie Peseux (39)- Mairie Poligny- Mairie Serre les Sapins

- Syndicat Mixte de la Loue


3 3 3 3 –––– La démarche vers le zéro phyto La démarche vers le zéro phyto La démarche vers le zéro phyto La démarche vers le zéro phyto > l> l> l> la santé mise en avanta santé mise en avanta santé mise en avanta santé mise en avant

• Les pesticides : un risque avéré pour la santé de tous

• On suppose que le lobby des firmes phyto pharmaceutiques joue un rôle majeur pour la mise sur le marché de nouveaux produits répondant aux nouvelles normes d’utilisation.

• UIPP est le syndicat professionnel des industries de la protection des plantes par la recherche et le développement de produits phytopharmaceutiques qui regroupe 20 professionnels.


3 3 3 3 –––– La démarche vers le zéro phyto La démarche vers le zéro phyto La démarche vers le zéro phyto La démarche vers le zéro phyto > > > > la santé mise en avantla santé mise en avantla santé mise en avantla santé mise en avant

• Le bilan du plan national Santé Environnement 2 (2009-2013)qui se termine est satisfaisant quant à l’amélioration de la qualité de l’eau du robinet sur un panel large de nitrates, de pesticides et de métaux

• Concernant les niveaux d’exposition de la population, les conclusions varient selon

� les milieux (air extérieur, air intérieur, eaux, etc.),

� les polluants (particules, pesticides, métaux, etc.),

� les nuisances analysées (habitat indigne, bruit, etc.)


• Préparation du 3ème plan NSE : 2013 -2018

� Une large ouverture au public visant à enrichir les bases de données

� L’alimentation, un domaine qui sera désormais pris en compte

� Le domaine santé – le travail sera renforcé

� Le HCSP (Haut Conseil de la Santé Publique) appelle à plus de connaissances des risques émergeants et des conséquences de cumuls d’exposition aux pesticides (recherches et actions)


3 – La démarche vers le zéro phyto> > > > la santé mise en avantla santé mise en avantla santé mise en avantla santé mise en avant

La pollution de l’eau par les pesticides : des molécules tenaces

• Le désherbage en milieu urbain et en ZNA participe à la pollution des rivières

• L’Atrazine (herbicide, interdit en France depuis 2003) toujours en tête des molécules trouvées dans les cours d’eau et les eaux souterraines

• L’AMPA (acide aminométhylphosphonique, issu de dégradation du glyphosate) plus dangereux pour l’environnement que la molécule mère

• Cette molécule, AMPA, est présente dans :

� 85 % des points de surveillance en cours d’eau

� 16 % des points de surveillance en plans d’eau

• De nouvelles pratiques sont indispensables pour préserver la qualité de l’eau


Les effets des produits phytosanitaires sur la santé humaine

• Effets immédiats• Dans un délai de quelques jours• Toxicité aigüe• Par absorption le plus souvent

d’une dose massive• Troubles :- Généraux- Oculaires- Respiratoires- Parfois décès- Cutanés- Digestifs- nerveux

• Effets à long terme

• Par administration répétée de petites doses pouvant entrainer l’accumulation dans l’organisme

• Toxicité chronique

• Dans un délai de quelques semaines à 40 années

• Risque de :

- Cancers

- Maladies neurologiques

- Troubles de la reproduction

- Autres…


3 - La démarche vers le zéro phyto > vers le risque zéro pour la santé de tous

Dans ces cas-là, ça ne fonctionne pas :

• Le souci de finir les réserves même si le produit est interdit

• Le manque de main d’œuvre pour désherber manuellement (prétexte ?)

• Un déni encore présent

• Des élus et des habitants peu sensibilisés


• Les espaces verts sont utiles et récréatifs

• Une fonction biologique contre les nuisances : joue un rôle contre les pollutions

• Une fonction importante sur l’équilibre physique et biologique de l’homme : mieux-être, détente

• Une fonction d’échanges et de rencontres sociales

• Une fonction esthétique


4 – Les méthodes et techniques alternatives aux produits phytosanitaires

> Les notions de biodiversité et de gestion différenciée

• La question fondamentale : faut-il désherber ?

• 2ème question : comment désherber ?

• Point de départ de cette pratique qu’est la gestion différenciée

• Gérer tous les espaces recensés avec une intensité de soin différente : plan de désherbage communal


• Apprendre à entretenir différemment

• « L’idée étant de travailler avec la nature plutôt que contre elle » Ville de Lille, Mission gestion différenciée

• Accepter la végétation spontanée

• Végétation spontanée ne signifie pas abandon et saleté

• Implique de modifier la perception de la nature en agglomération

• Travail important de sensibilisation

• Faire connaître les nouvelles pratiques d’entretien


> Les notions de biodiversité et de gestion différenciée :Création de niveau de tolérance de la végétation spontanée

• Niveau A : colonisation par l’herbe recherchée

• Niveau B : tolérance d’un enherbement limité, contrôlé

• Niveau C : pas de tolérance des herbes spontanées

Techniques adoptées

� Par l’usager (piétinement)

� Fauche, tonte espacée ou partielle

� Débroussailleuse, désherbeur thermique, balayeuse

� Désherbage manuel, mécanique ou chimique - décision de toléré ou pas sauf à proximité des points d’eau -


> Les notions de biodiversité et de gestion différenciée :classement des zones /

conditions de choix des techniques de désherbage

• Espace de prestige –Mairie, église

• Espace dit traditionnel –rues principales, lotissements,…

• Espaces nature : parcs de loisirs, étangs, chemins,…

� Désherbage sélectif régulier – si possible sans produit chimique

� Tonte : coupe rase une fois/semaine

� Désherbage sélectif ponctuel – si possible sans produits chimiques

� Tonte haute une fois tous les 15 jours

� Pas de désherbage� Choix de tondre partiellement en créant des

allées


� Mesures et mises en œuvre d’aménagement permettant la végétation spontanée ou/et la limitant

Classement tiré du plan de gestion différenciée de la ville de Rennes

en fonction du fleurissement des massifs, parcs et jardins

• Jardins structurés très fleuris – Sites historiques, massifs du centre ville,…

Faisant appel à toute la palette horticole dans le cadre de massifs structurés, composés


• Jardins d’accompagnement – Espaces d’accompagnement des habitations, trame verte, jardins de proximité,…

Dessinés pour répondre à des besoins fonctionnels dont la palette végétale horticole peut s’associer ou pas à une végétation spontanée ou une végétation pérenne installée

Parc des Hautes Ormes


• Jardins structurés – Parcs, squares, ronds-points,…

Jardins permettant de nombreux usages avec un fleurissement faisant appel à toute la palette horticole dans un cadre fleuri majoritairement par des arbustes

Parc du Thabor


• Jardins champêtres – Boisements, prairies, haies bocagères, chemins creux, mares, étangs,…

Espaces représentant des scènes champêtres, structures paysagères tirées de l’espace local rural

• Jardins de nature – Boisements, prairies, zones humides,…

Grandes structures paysagères naturelles

Parc de BrequignyParc de Landry

Parc des Gayeulles


• Chacune de ces fiches « jardins » spécifie :

� les caractéristiques principales de ces lieux – fleurissement limité aux rosiers, arbustes, absence de massifs fleuris, végétaux peu exigeants en arrosage, majorité de végétaux indigènes. Pour les clôtures, privilégier le bois, végétaux architecturés, …

� l’entretien - gazon, arbustes, rosiers horticoles, massifs floraux,…

Ex : les gazons sont tondus 1 fois toutes les 3 semaines (hauteur après la coupe 5.5cm, tondeuses rotatives) avec découpage en bordure 1 fois/an, ramassage occasionnel du gazon et systématique des feuilles à la saison

� les moyens humains : poste nécessaire en fonction de la surface

Ex : 1 poste pour 0.3 à 0.3 ha

� les lieux concernés – liste de tous les lieux concernés par chacun des types de « jardin »


• Mesures et mises en œuvre d’aménagements permettant la végétation spontanée ou/et la limitant

� L’herbe bonne ou mauvaise• C’est le fait de notre culture occidentale

• D’autres cultures différentes

• L’irrépressible désir de propreté conduit à utiliser le plus rapide des moyens de propreté : la chimie

• Selon l’acte jardinier, le désherbage s’opère dans le but de libérer un espace pour favoriser la venue d’une espèce désirée

• Il s’agit de jardinage où la notion de propreté n’intervient pas

• Ex : éliminer les pâturins et pissenlits aux pieds des arbres pour favoriser la venue de camomilles – On crée un jardin

• Qui s’appelle aujourd’hui : « amélioration du cadre de vie ou un contrat idéal entre la nature et le citoyen devenu jardinier, pour d’autres, un manque d’entretien »


• « Je suis de la mauvaise herbe

Braves gens, braves gens

je pousse en liberté dans les jardins mal fréquentés »

• Plantes bio-indicatrices

Niort en 2013

� L’herbe bonne ou mauvaise


�Mesures et mises en œuvre d’aménagements permettant la végétation spontanée ou/et la limitant> La gestion des plantes envahissantes

• Bonne connaissance des facteurs liés à la plante – capacité de germination, vitesse de croissance,…

• Liées aux milieux colonisés ou potentiellemnt colonisables

• La limitation « naturelle » : compétition avec d’autres plantes, la nature et la texture du sol, la température, le gel, l’eau, les nutriments,…

• Mise en place d’une veille de terrain : privilégier les moyens légers


> Les plantes aquatiques et les plantes de berge

• Plantes autochtones envahissantes / plantes allochtones invasives

• Une plantation en paniers ou en contenants dans le cas d’aménagement

• Une connaissance de ces plantes : reproduction par boutures, par division,…

• Une organisation en conséquence lors de travaux sur berges


4 - Les méthodes et techniques alternatives au produits phytosanitaires

> Conjugaison de méthodes préventives et curatives

• Désherbage thermique - C

• Mousse chaude - C

• Vapeur - C

• Débroussailleuse - C

• Balayeuse - C

• Paillage- P

• Plantes couvre-sol - P

• Désherbage manuel - C

• Les pratiques de protection biologique intégrée – P et C

• …/…


� Conjugaison de méthodes préventives et curativesQui permettent de limiter le développement de plantes indésirables

ainsi que les nuisibles

• la protection biologique intégrée – PBI – P et C

• Consiste à introduire dans les cultures des auxiliaires qui vont dévorer ou détruire les parasites.

• En général, ce sont des insectes adultes ou larvaires, prédateurs ou parasites

• Demande de l’observation pour une identification de la population de l’intrus

• Peut-être pratiquée de façon préventive


Auxiliaire biologique Efficace contre

Chrysope verte Pucerons, thrips

Syrphe Pucerons

Nématodes (Heterorhabditis) Ottiorynques

Guêpe, Encarsia Formosa Aleurodes

Guêpe, Leptomastix dactylopii Cochenilles farineuses

Acarien, Amblyseius cucumerus Thrips

Bactérie, Bacillus thuringiensis Chenilles


Par une couverture du sol - P -

• Végétation aux pieds des arbres

• Pennisetum alopecuroïdes

• Lierre : feuillages variés

• Végétaux : � Attrait esthétique : couleurs des feuilles, possible floraison, variable avec les saisons

� Finition naturelle

� Plantation adaptée : choix en fonction de la situation

� Un entretien minimum requis


• Végétalisation de terrains pentus

• Minéral et végétal se font la part belle

• Plus besoin de désherber les escaliers


• Plantes couvre-sol de soleil ou de terrain sec

• Sedums (sarmentosa)

• Rosiers couvre-sol

• Lysimachia nummularia


• plantes couvre-sol d’ombre

• Cyclamen de Naples

• Epimedium

• Ligulaire Osiris

• Pervenche

• Lamium


• couvre-sol persistants

• Lonicera acuminata

• Cotoneaster Humifusa

• Prunus laurocerasus ‘Mount Vernon’

• Rubus ‘Betty’


Par une couverture du sol - P -

• Des utilisations selon les situations :

� Ils sont nombreux

� Le caractère esthétique influe souvent sur le choix du paillage

� D’origine organique, minérale, végétale

� Les paillis plastiques ou textiles

Le paillage utilise un matériau protecteur posé sur le sol


• Avantages :� Protection thermique

� Maintenir l’humidité du sol en réduisant l’évaporation

� Si le matériau est biodégradable, enrichir le sol en matières organiques

� Evite l’érosion du sol

� Limite les blessures des arbres en éloignant les engins de fauche

� Maîtriser les adventices en privant le sol de lumière

� Un attrait esthétique

• Un inconvénient majeur : la faim d’azote

• Le paillis, quel qu'il soit se dégrade, plus ou moins rapidement en humus

• Les bactéries qui interviennent lors de cette transformation (dégradation des molécules carbonées) utilisent l’azote du sol

• L’azote est alors indisponible pour les plantes

• Les plantes ont un aspect malade : jaunissement des feuilles

• Pour remédier, un apport de compost de 1 à 2 cm avant la pose du paillis


• Les paillages organiques disponibles au jardin

• Les paillages organiques commercialisés

• Paillettes de chanvre, de lin, coques de cacao, cosses de Sarrazin, chips de coco, paillettes de miscanthus,…

Plus adaptés pour les plantes ayant un cycle de vie court


• Paillages organiques à longue durée de vie – d’origine bois

• Destinés aux plantes pérennes, notamment les arbres et arbustes

•Le BRF - Bois raméal fragmenté

•Ne convient pas forcément sur un sol trop argileux

•Eviter les essences de résineux

•Bien adapté pour les arbres et les arbustes

•Favorable pour les vergers et les vivaces

•Signalement en certains cas de développement de parasites > contamination des arbres

•Bilan énergétique :

� Les broyeurs nécessaires à la production du BRF consomment de l’énergie

� Mais production locale, diminution des intrants fossiles, …


• Les paillages d’origine minérale

• Longue durée de vie• Contribue au réchauffement du sol• Conseillés pour les plantes qui

aiment la chaleur : plantes de rocaille, plantes méditerranéennes

• Eléments de décoration• Phénomène de mode

•Galets et graviers d’origines et de grosseurs différentes et variées

•Pouzzolane

•Coquilles d’huitres

•Ardoise concassée

•Débris de poteries


• Les paillages plastiques ou textiles• S’appliquent en toile tendue sur la surface à planter• S’utilisent sur des grandes surfaces à planter• Sont plus ou moins biodégradables• Inesthétiques• Les jutes et autres matières textiles tissées retiennent la terre >

talus et berges


• Particularités des feutres végétaux

� Durée de vie selon les qualités entre 18 à 36 mois

� Enrichit le sol, sa composition minérale et organique est restituée lors de sa dégradation

� Limite l'entretien sous le rang� Evite le travail du sol et les

dégradations accidentelles des jeunes plantes

� Protège contre l'érosion du sol tout en lui permettant de s'aérer

� Économise l'eau en ralentissant l'évaporation, en absorbant et diffusant l'humidité

� Particulièrement utilisé en viticulture

Prix à titre indicatif :• Toiles tissées et bâches plastiques

0.5 à 1€ HT au m2 (pris suivant l’épaisseur et la quantité commandée)

• Feutres végétauxMoins de 1€ à 4€ au m2 (voire plus suivant la composition, l’épaisseur et la quantité commandée)


La biodégradabilité des paillages : des subtilités

• Biodégradable /mais stock minerais non renouvelable� Ces paillis plastiques biodégradables peuvent utiliser des additifs métalliques pour se

dégrader tels que le fer, le cobalt > Stock de minerais non renouvelable

• Produits biodégradables et fragmentables� Certains plastiques dit biodégradables se fragmentent dans le temps par ajout d’un

additif.

� L’impact de ces micro fragments dans le sol est mal connu (risques potentiels)

• Biodégradable et compostable� Certains paillis biodégradables sont en fait compostables

� Ils se dégradent à une température suffisamment élevée.

� Ils nécessitent d’être retirés au bout de 3 ans et évacués vers des composteurs industriels > filière de récupération appropriée


Le désherbage par des moyens mécaniques - C

• Les différentes techniques

� Le désherbage thermique par eau chaude et vapeur ou eau chaude et mousse ou par flamme

� Consiste à chauffer les plantes

� Les appareils utilisent du gaz ou du fuel

� Plusieurs passages sont nécessaires

� Les plantes à racines importantes – chiendent, pissenlit – sont plus résistantes

� Sacrifie micro-organismes et vers de terre qui passent par là


�Balayeuse à brosses rotatives

� Version aspirante

�Brosses métalliques ou plastiques

� Sur des surfaces dures

� Par temps humide pour éviter la poussière

�Une dizaine de passages/an pour une efficacité

� Enlève les graines et la terre où se développent les plantules


�Balayeur à sabot rotatif

� 4 à 5 passages par an

� Cylindre maillé qui permet de déraciner les mauvaises herbes

� S’utilise sur les surfaces perméables : graviers, zones sablées,…

�Balayeuses = investissement

�Nuisance sonore


• Le réciprocateur

� Système de lames réciproques qui, au contact des obstacles, évite les projections et le recul

� Le long des bordures, autour des rond-points, au bord des vitrines, le long des parkings,…

� 3 ou 4 passages/an� Conso. d’essence 2 temps : 1l/h de travail� Rendement : 450m2 / heure� Poids : 6.7kg� Coût d’achat : de 400 à 600 €

•Avantages :

�Investissement modéré

�Maniabilité et simplicité d’utilisation

�Possible par tout temps

•Inconvénients

�Nombre de passages pouvant être important

�Consommation d’énergie fossile

�Limité à de petites et moyennes surfaces


Les outils manuels

La serfouetteBinettes hollandaises

Binettes à pousser

Binette à tirer

Nouvelle binette et grattoir


Le pic bine

Sarcloir désherbeuroscillant

Couteaux

Désherbeur crochet

Le paroir à roue à Villandry

une fois par mois


Désherbage manuel du lin en Flandre. Tableau de Emile Klaus (1887)


L’âme du jardinier (selon Gilles Clément )

• La notion d’alternative

L’alternative chimique ou autres méthodes� porte sur le choix de désherber chimiquement ou de

préférer une autre méthode plus respectueuse de l’environnement

L’alternative désherbage ou non� l’autre choix est de décider de désherber ou non

Décider de désherber ou non est un acte « Jardinier »


« L’urgence n’est pas à la révolution esthétique de l’aménité urbaine mais à la cohabitation possible des êtres soumis à partager le même écosystème .

Dans ce cas là, oublions l’alternative désherbage chimique à une autre méthode et opposons désherbage et jardinage. »

Salut les jardiniers !

Documents

Franois, 7 novembre 2013 - Doubs...• 27 mars 2013 : lancement du Comité élus pesticides > une centaine d’élus s’engagent - • 25 juin 2013 : 39 espaces verts on reçu le