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Après être passé par les arts plastiques, la taille des pierres et l'étude du saxophone, ce bricoleur de génie commença à créer des automates sonores pour remplacer les musiciens qu'il ne trouvait pas à ses débuts. Depuis, il en a rencontré, et non des moindres (entre autre Pierre Berthet, Pierre Bastien, Marc Pichelin, Ana Ban, Rudi Trouvé...), en compagnie desquels il habite de son corps, de sa voix et de son énergie des dispositifs constituant un véritable théâtre bruitiste. Lorsqu'on le rencontre pour la première fois, il est impossible de rester indifférent à l'univers sonore bricolé et sauvage de Frédéric Le Junter. Là où certains inventeurs mettent en avant une certaine perfection technologique ou plastique, lui va droit au son, là où ça parle, ça grince, ça crie, là où excusez du peu "ça roule, ça brûle, ça croule, ça file, ça moule, ça frite, ça boule et ça critte". À partir d'objets trouvés (bois flottés, canettes de bière, pots de plastique, ferraille...), qui seront ensuite triés, assemblés et animés grâce à de vieux moteurs électriques, il construit d'étranges machines musicales, fragiles et miraculeuses. Esthétiquement, ces dernières présentent une parenté évidente avec le monde visuel de certains artistes bruts, tels André Robillard ou Pierre Petit. Sans chercher à tout prix à prolonger cette parenté, les rythmes bruitistes et primitifs émis par les machines de Le Junter semblent néanmoins assez bien correspondre à la notion de "musique chauve" définie par André Dubuffet au début des années 60. En parralèle à ses travaux de défrichage pictural, Dubuffet s'était essayé à diverses expériences musicales, avec la complicité de son ami, le peintre Asger Jorn. Cette musique sans racines, ce dernier la définissait ainsi : "La musique de l'ébranlement du monde, la mise en résonance du mouvement de la matière, l'écho du rythme du cosmos en folie." [...] Quand Frédéric Le Junter se produit en public, tel un DJ primitif mettant en branle samples répétitifs et boucles aléatoires, ses machines bringuebalantes offrent un contrepoint parfait tant visuel que musical, à une prestation scénique qui se trouve à mi-chemin entre exposition, concert et performance. Pendant qu'il joue du saxophone, des trompes ou qu'il chante, ses engins sonores battent inlassablement les mêmes rythmes hypnotiques et envoûtants. Cette mécanique de précision (mais qui se répète de manière aléatoire, ce qui fait d'ailleurs une partie de son charme) crée un paysage sonore propice à des improvisations inspirées, physiques, dans lesquelles le musicien se transforme en une sorte de chaman des mots et des sons. [...] extraits de Frédéric Le Junter "L'homme-machine" par Gérard nicollet et Vincent Brunot ("Les chercheurs de sons", ed. Alternatives) Forum Régional des Musiques Nouvelles mars 2014 / gratuit n°3 Frédéric Le Junter : chercheur de sons Après le collectif Ouïe/Dire et la phonographie, Marc Namblard et l'audio-naturalisme, le Forum Régional des Musique Nouvelles poursuit son défrichage sur la thématique des paysages sonores consacrant ce troisième numéro à Frédéric Le Junter, et une occasion pour vous rappeler la programmation musicale aventureuse des partenaires de cette région. Artiste atypique travaillant au croisement de la musique, des arts plastiques et du spectacle vivant, Le Junter est invité cette année en résidence pour la trentième édition du festival Musique Action. Profitant de cette belle occasion, le Forum vous propose de le rencontrer jeudi 22 mai à 20:30 à l'issue du spectacle-installation MAsses et d'échanger avec lui autour de sa pratique musicale.

Frédéric Le Junter : chercheur de sons

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Page 1: Frédéric Le Junter : chercheur de sons

Après être passé par les arts plastiques, la taille des pierres et l'étude du saxophone, ce bricoleur de génie commença à créer des automates sonores pour remplacer les musiciens qu'il ne trouvait pas à ses débuts. Depuis, il en a rencontré, et non des moindres (entre autre Pierre Berthet, Pierre Bastien, Marc Pichelin, Ana Ban, Rudi Trouvé...), en compagnie desquels il habite de son corps, de sa voix et de son énergie des dispositifs constituant un véritable théâtre bruitiste.

Lorsqu'on le rencontre pour la première fois, il est impossible de rester indifférent à l'univers sonore bricolé et sauvage de Frédéric Le Junter. Là où certains inventeurs mettent en avant une certaine perfection technologique ou plastique, lui va droit au son, là où ça parle, ça grince, ça crie, là où excusez du peu "ça roule, ça brûle, ça croule, ça file, ça moule, ça frite, ça boule et ça critte".

À partir d'objets trouvés (bois flottés, canettes de bière, pots de plastique, ferraille...), qui seront

ensuite triés, assemblés et animés grâce à de vieux moteurs électriques, il construit d'étranges machines musicales, fragiles et miraculeuses. Esthétiquement, ces dernières présentent une parenté évidente avec le monde visuel de certains artistes bruts, tels André Robillard ou Pierre Petit. Sans chercher à tout prix à prolonger cette parenté, les rythmes bruitistes et primitifs émis par les machines de Le Junter semblent néanmoins assez bien correspondre à la notion de "musique chauve" définie par André Dubuffet au début des années 60. En parralèle à ses travaux de défrichage pictural, Dubuffet s'était essayé à diverses expériences musicales, avec la complicité de son ami, le peintre Asger Jorn. Cette musique sans racines, ce dernier la définissait ainsi : "La musique de l'ébranlement du monde, la mise en résonance du mouvement de la matière, l'écho du rythme du cosmos en folie." [...]

Quand Frédéric Le Junter se produit en public, tel un DJ primitif mettant en branle samples répétitifs et boucles aléatoires, ses machines

bringuebalantes offrent un contrepoint parfait tant visuel que musical, à une prestation scénique qui se trouve à mi-chemin entre exposition, concert et performance. Pendant qu'il joue du saxophone, des trompes ou qu'il chante, ses engins sonores battent inlassablement les mêmes rythmes hypnotiques et envoûtants. Cette mécanique de précision (mais qui se répète de manière aléatoire, ce qui fait d'ailleurs une partie de son charme) crée unpaysage sonore propice à des improvisations inspirées, physiques, dans lesquelles le musicien se transforme en une sorte de chaman des mots et des sons. [...]

extraits de Frédéric Le Junter "L'homme-machine"

par Gérard nicollet et Vincent Brunot

("Les chercheurs de sons", ed. Alternatives)

Forum Régional des Musiques Nouvelles mars 2014 / gratuit n°3

Frédéric Le Junter : chercheur de sonsAprès le collectif Ouïe/Dire et la phonographie, Marc Namblard et l'audio-naturalisme, le Forum Régional des Musique Nouvelles poursuit son défrichage sur la thématique des paysages sonores consacrant ce troisième numéro à Frédéric Le Junter, et une occasion pour vous rappeler la programmation musicale aventureuse des partenaires de cette région. Artiste atypique travaillant au croisement de la musique, des arts plastiques et du spectacle vivant, Le Junter est invité cette année en résidence pour la trentième édition du festival Musique Action. Profitant de cette belle occasion, le Forum vous propose de le rencontrer jeudi 22 mai à 20:30 à l'issue du spectacle-installation MAsses et d'échanger avec lui autour de sa pratique musicale.

Page 2: Frédéric Le Junter : chercheur de sons

MASSESPerformance-installation (durée 1:30)

mardi 20 mai \ 20:30mercredi 21 mai \ 15:00jeudi 22 mai \ 19:00

Je suis à mon établi (à ma cuisine)j'ai ouvert le couvercle des sons communsje prends ce qu'il faut, pas plus pas moinsça grouille, ça frétille sur les tablesc'est mixé devant vous, c'est du son frais.

MAsses est une performance-installation solo sur 3 tables pleines d'instruments amplifiés et de machines mécaniques de petites dimensions (bricolées à la maison).Les choses sont laissées au hasard ; les machines génèrent des formes d'hésitation sur les instruments que j'organise aussitôt par le mixage en matières sonores ; les masses sonores évoluent sans cesse par les manipulations que j'effectue ; le public circule, tourne autour des tables et me pose des questions.

RENCONTRE avec LE JUNTER

jeudi 22 mai

A l'issue de la représentation du jeudi 22 mai, une rencontre avec l'artiste est proposée au bar du CCAM. Cette rencontre est proposée en partenariat avec le Forum Régional des Musiques Nouvelles dont les préoccupations sont liées à l'écoute et aux pratiques partagées (écriture, improvisation...), à la connaissance des techniques, mais aussi aux interactions générées par la pluri-disciplinarité.

À la suite des précédents forums, les membres de son comité de pilotage avaient proposé un programme de rencontres dont la thématique première était celle du Paysage sonore (étendue ici avec Le Junter aux machines sonores et musicales.) Cette thématique se précise selon les lieux et les événements apportés par la programmation de chacun. Rendez-vous le 04 juillet 2014 à l'Abbaye de Senones pour la prochaine rencontre autour du projet SENO. (voir détails p. 4)

LES BRUITS DE COULOIR (création)Spectacle photo-phonographique

lundi 26 mai \ 20:30mardi 27 + mercredi 28 mai \ 18:00jeudi 29 mai \ 14:30vendredi 30 mai \ 19:00samedi 31 mai \ 15:00

phonographe  Marc Pichelin / photographe  Kristof Guez / plasticien, musicien  Frédéric Le Junter

"Quand il m’a été proposé de venir travailler dans l’hôpital psychiatrique de Fleury-les-Aubrais, j’ai tout de suite demandé d’être accompagné par le photographe Kristof Guez. Dans ce lieu où l’anonymat des personnes et le secret médical sont des règles sacrées, venir faire des photos peu paraître comme un non sens. Le projet a été clair dès le départ  : il ne s’agissait pas de photographier les personnes, mais les lieux ; vides, désertés, abandonnés où la présence des malades comme celle du personnel soignant devaient être suggérées. J’ai pour ma part tenté d’habiter les images de ces lieux avec le son." (M. Pichelin)

Les bruits de couloir est un objet double mais unique. Les photographies et les phonographies s’accompagnent, se complètent et se soutiennent comme les deux artistes se sont tous deux soutenus pour trouver un chemin dans cet univers riche et complexe. Après avoir réalisé une carte postale sonore 1 et une première performance au sein de l’hôpital dans le cadre du festival Excentrique, Marc Pichelin et Kristof Guez font ici appel à Frédéric Le Junter pour réinterroger les matières sonores et photographiques qu’ils ont alors captées et nous immergent après eux dans l'ambiance de ce monde mal connu et souvent stigmatisé.

Résidence au Centre Hospitalier Départemental Georges

Daumézon (Fleury-lès-Bains) organisée par : Culture

O Centre (dans le cadre du festival Excentrique 2012) /

soutien : Conseil Régional du Centre, DRAC Centre, Agence

Régionale d'Hospitalisation du Centre.

1 Les bruits de couloir (ouiedire.com 2012)

JARDIN COMPOSITEInstallations sonores (galerie du CCAM)

lundi 19 mai > dimanche 01 juinvernissage : 19 mai \ 19:00

Je cherche à rassembler les activités éparses que je pratique , à les lier ; le bricolage sonore, cordes et vents : les orgues éoliens que je fabrique et dont je joue depuis 1984 que j'ai finalement mis en machines , les guitares jouées avec hésita-tions par des agitateurs. Mes instruments sont parfois difficiles à mettre en machines. Je les ai enregistrés et ils sortent des haut-parleurs plats, je n'ai plus le temps de faire des quantités de ma-chines comme avant, et mon hangar est plein.Il y a aussi les expériences d'objets translucides que j'ai photographiés ; et puis les objets trouvés en marchant la tête vers le sol, des rondelles de métal, des tas de petits trucs ; et toujours un en-droit pour s'asseoir, ne rien faire...

Des machines sonores de Frédéric La Junter se-ront également exposées à :· L'ESPE (Maxéville - vernissage 15 mai à 18:00)· La Galerie Lillebonne (Nancy)· L'Espace ICAR, Collège St Léon (Nancy)· Lycée Callot (Vandœuvre-lès-Nancy)

AUTOUR DE MASSESAteliers pédagogiques

lundi 19 + jeudi 22 + vendredi 23 mai

"J'ai fabriqué des outils qui permettent de jouer sur des instruments en évitant le problème de la virtuosité, des outils qui provoquent du hasard, parfois qui interdisent tout savoir faire. Avec An-tonin Carette nous allons diriger en demandant au groupe de nous imiter. Cela permet de jouer tout de suite et d'amener les participants à un détachement face à un résultat personnel et de se concentrer sur le « jouer ensemble »."

programme résidence

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Page 3: Frédéric Le Junter : chercheur de sons

Peux-tu évoquer ta première rencontre avec la scène des musiques nouvelles, lors de Musique Action 90 ? En quoi la musique expérimentale a-t-elle modifié ta démarche artistique ?

Je suis arrivé dans un festival de mondes sonores plein de surprises, de liberté de formes, avec un public aux oreilles ouvertes. Je me suis senti chez moi, tout à fait à l'aise. J'ai eu le sentiment enfin d'être normal, de sortir de l'isolement du genre animal curieux, j'avais trouvé un pays. Voir ces formes musicales contrastées dans le festival Musique Action m'a permis d'accepter beau-coup plus rapidement les idées que j'avais et pour lesquelles j'avais le doute, ça m'a dit vas y !

Comment ton art a-t-il évolué au cours de ces trente années d'activité ?

Mon attitude est devenue plus simple pour se résumer à une simple contemplation de la com-plexité du monde environnant, je veux dire tout ce que je peux sentir, voir, entendre. Je suis un figuratif, j'imite des complexités que j'observe, j'apprivoise le chaos. En commençant en 1984, mon premier but a été la musique, mais j'ai les mains assez désynchronisées, et je ne pouvais pas prétendre à une virtuosité quelconque, aussi j'ai travaillé principalement sur le plan de la lutherie et du geste sonore aléatoire. Ma pro-gression dans l'écoute s'est faite en travaillant ré-gulièrement avec Pierre Berthet puis avec Xavier Charles.Aujourd'hui j'intègre de plus en plus toutes les idées qui me viennent, souvent hors du champ sonore, comme les machines à lumières, la per-formance de l'homme voilier, les petits bateaux qui partent à l'horizon.

La part de la chanson dans ton activité ? S’agit-il d'une action poétique nécessairement com-plémentaire du travail plastique ?

J'ai toujours eu envie d'écrire mes chansons, après avoir chanté celles des Doors, Dylan et Neil Young dans ma chambre d'ado, mais j'étais sec, pas d'idée de longue phrase genre chanson fran-çaise, alors comment raconter ce chaos ; ce n'est qu'en appliquant ma méthode de ramassage-assemblage d'objets aux mots que j'ai pu enfin commencer à faire des chansons en 91, c'est donc le même algorithme derrière cette pra-tique  ! Je passerais volontiers plus de temps à la chanson, mais ce sont environ que 5 concerts par an, et les installations me prennent tout mon temps. Je n'ai pas le temps de faire de disques.

Te définirais-tu comme plasticien sonore, sculpteur musicien ou simplement musicien improvisateur ?

Un sculpteur musicien, mais c'est moche ; je fab-rique, je mâche la matière sonore et la matière lumineuse.

On apparente souvent ton travail à celui de l’art brut ou de l’art primitif. Qu’en penses-tu ?

Je m'arrête après avoir fait la maquette bricolée de ce que je sens devoir faire pour avoir la paix à l'intérieur 2 minutes. Pas d'emballage et de de-sign savant, pas d'exécution par un personnel spécialisé, parce qu'il faudrait être malin et avoir un plan de carrière, un producteur  ; avec cette attitude et les résultats que ça produit ça suffit pour se mettre en rupture avec l'époque, avec l'art contemporain, pour aller dans la catégorie sauvage-malpropre. Ça ne devrait plus exister, là je parle des années 80.

À propos de MAsses, pourrais-tu définir l’instrumentarium qui compose les trois ta-bles ?

Il s'agit d'instruments acoustiques amplifiés et motorisés que je mixe en direct, cordes parfois saturées, élastiques soufflés, roulements à bille usés, coquillages vibrés, machines à percussions irrégulières, lame de scie.

Comment construis-tu tes machines sonores ? Y a-t-il une part d’aléatoire dans leur concep-tion ?

Construire ces machines est éprouvant, c'est long, fatigant  ; une fois l'expérimentation pas-sée, le moment exaltant, pour pouvoir montrer la chose au public, il faut faire la machine démonta-ble, prête à ranger dans une caisse, réglable, sta-ble dans l'usure, dans l'aléatoire. Rien de plus dur que de faire un hasard stable. Je travaille ça vite

et mal, sans plan ni mesure, les idées suivantes poussent derrière, c'est urgent, le résultat n'est pas bien fini ni abouti. Une partie de l'aléatoire est dans le choix des matériaux trouvés que j'utilise pour la réalisation de l'instrument et la machine. Je sens assez vite dès que j'entends l'instrument que j'ai fabriqué, quel genre de jeu aléatoire il me faut, quel genre de flux. Je trouve aussi des choses que je ne cherche pas, on ap-pelle ça sérendipité, c'est le résultat d'une atti-tude intuitive.

Marc Pichelin et Kristof Guez t’ont invité à participer à Bruits de couloir, quelle place as-tu face au phonographe et au photographe ?

je n'accepte pas facilement les collaborations. Bien que ce projet fasse suite à une résidence antérieure de Marc et Kristof et l'édition d'un dvd, ici je me sens libre et dans une attitude de distance tranquille quant à ce que j'écoute des phonographies, pleines de gens, rt d'étrangeté face à ce vide des photographies: elles sont sans visages.Je me sens proche par l'intérieur de ce flux chao-tique de ces moments de couloir d'hopital; notre relation de travail est économe en paroles, nous ne sommes pas dans une attitude intellectuelle, il n'y a pas de justification à produire pour es-sayer quelque chose, c'est simple de trouver ma place.

Berthet - Le Junter (Vand'Œuvre, vdo 9407)

Berthet - Le Junter : L'enclume des jours (InPolySons, IPS 0411)

Frédéric Le Junter : Chansons impopulaires (InPolySons, IPS 1205)

D. Répécaud F. Le Junter : Les Massifs de fleurs (KhôKhôt, épuisé)

Silent Block #1 (KhôKhôt, épuisé)

Compilation : We all believe in utopia (InPolySons, IPS 0509)

compilation : Pechno Hits (InPolySons, IPS 0103)

compilation : Musique Action #2 (Vand'Œuvre, vdo 9509)

compilation : Chansons jamais entendues... (Les Zutopistes, GA 8630)

(distribution : Metamkine, Musea)

discographie

Frédéric Le Junter... ça roule à quoi ?

Page 4: Frédéric Le Junter : chercheur de sons

CIM - BAR-LE-DUC (55)cimbarleduc.over-blog.com

21.03 \ 20:30 (Théâtre, Bar-le-Duc)Wilem Latchoumia, Jean Geoffroy, Pierre Jodlovski

22.03 \ 14:30 (Auditorium Cim, Bar-le-Duc)Concert des élèves et ensemble du Cim

CÉSARÉ, CENTRE NATIONAL DE CRÉATION MUSICALE (51) www.cesare-cncm.com

03.04 \ 20:00 (Centre culturel numérique Saint-Exupéry, Reims)Ensemble ]h[iatus : Assassins & wash me whiter than snow

09.04 > 11.04 (Césaré / Conservatoire, Reims)Opus baby #2 : festival de la jeune création musicale rémoise

L'ARSENAL - METZ (57)www.arsenal-metz.fr

04.04 \ 20:00 (Grande salle)Ensemble Links : Music for 18 musicians de Steve Reich

08.04 \ 20:00 (Salle de l'Esplanade)Ensemble Resonanz : La nuit transfigurée de Schœnberg

FRAGMENT - METZ (57)www.fragment-asso.com

27.03 \ 20:00 (Centre Pompidou, Metz)Les patries imaginaires : Les régles de l'art, Résister à la chaîne

09.04 \ 20:30 (Les Trinitaires, Metz)Jean-François Laporte Xavier Charles, Lee Patterson, Tetsuya Umeda : Atmosphérique (version concert - dans le cadre de Sonic Protest)

10.04 \ 11:00 (Centre Pompidou, Metz)Xavier Charles, Lee Patterson, Tetsuya Umeda : Atmosphérique (version installation)

13.05 \ 12:12 (Bibliothèque universitaire, Metz)Quatuor Brac (Martine Altenburger, Tiziana Bertoncini, Benoit Cancoin, Vincent Royer)

SCÈNE NATIONALE, VANDŒUVRE (54)www.centremalraux.com

15.04 \ 20:30Loris Binot : ExplorateurIsabelle Duthoit, Martin Tétreault, Franz Hautzinger, Dieb13

FESTIVAL MUSIQUE ACTION (54)www.musiqueaction.com

Daunik Lazro, KKRoll, L'SKBL, Lionel Marchetti, Jérôme Noetinger, Michel Chion, Ana Ban, Ensemble K, Hunting Maelström, Kim Gordon, G.W. Sok, Dedalus, Muzzix, Inouï, Filiamotsa, Jean-Paul Delore, Albert Marcœur, Phil Minton, Sophie Agnel, Aude Romary, Marco Marini, Hugues Reinert, Tania Pividori, Double Nelson, Tony Buck, Egyptian female experimental, Catherine Jauniaux et bien d'autres...

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SCÈNE 2 - SENONES (88)www.scene2.org

En partenariat avec le Forum Régional des musiques Nouvelles, Le projet "SENO" (sinus, cœur, creux) propose par le biais de worshops d'investir l'Abbaye de Senones comme espace et centre d'expérimentations utopiques. Situé dans les Vosges, ce lieu devient l'objet et le moyen de développer des formes, des idées ou des situations dans lesquelles les étudiants se confrontent à leur propre perception du lieu. Comme immergés dans la carte des océans de la Chasse au Snark, les participants traversent un lieu sans bornes qui serait ré-imaginé perpétuellement. Ce workshop permet d'explorer plusieurs pistes concernant la perception d'un espace et de construire des réflexions et recherches sur la question des représentations des espaces sonores.

vernissage de l'exposition à l'Abbaye de Senones vendredi 04 juillet \ 18:30concerts à l'Abbaye de Senonesvendredi 04 juillet \ 20:30 exposition ensuite ouverte au public 05 juillet au 21 septembre \ 14:00 > 18:00 (les mercredis, jeudis, vendredis et samedis)

À l'occasion de cette manifestation, l'Ensemble XXI.n proposera un concert le samedi 06 juillet à 17:30 dans l'aile Sud de l'Abbaye de Moyen-moutier. Dans le droit fil de ses travaux pré-cédents (projet Chansons, Vincent Bouchot, Musique Action 2012 ; projet Sur le Fil, Ghérasim Luca / Claude Georgel, Musique Action 2013), cherchant à croiser le format de la chanson et le champ sonore grand ouvert de la création contemporaine, l'ensemble a choisi comme au-teur de référence Boris Vian pour cette résidence.

Auteur éminemment populaire et néanmoins exigeant dans son écriture, dans les thèmes qu’il a développés ou les supports qu’il a utilisés pour son expression, la très grande production de Boris Vian offre encore de nombreuses œuvres méconnues, à découvrir, à côté d’un répertoire à l’inverse fort diffusé, mais susceptible d’être entendu à nouveau, dans des versions nouvelles, spécifiques à l'Ensemble XXI.n et à son caractère, et permettant peut-être un contact plus facile, plus direct, un partage plus naturel avec un public non spécialiste des procédés de création musicale qui y seront appliqués.

renseignements :Scène2, Abbaye de Senones16 Place Don Calmet 88 210 Senones (0)3 29 50 24 68 / [email protected]

création BrunoF

agenda mars - juil. 14