FÊTE DE LA FUSION

Quelques petits récits sur les villages que

vous allez traverser… Bon voyage !

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Rossins jusqu’au 17e siècle, et enfin Rossens. Vingt fermes, de bois et de pierres, rassemblées autour d’une chapelle. Un peuple simple dans un décor de prairies et de forêts. Les gens heureux n’ont pas d’histoire, cela explique sans doute le peu d’échos de la vie locale dans les annales historiques.

… sur Illens …

Illens est d’abord une forteresse médiévale érigée sur les falaises de la Sarine. Les communs sont situés à l'endroit où se trouvent actuellement les bâtiments de la ferme d’Illens. Sur les ruines de la forteresse, théâtre de nombreux combats, Guillaume de la Baume, chambellan de Charles le Téméraire, érige un superbe manoir de molasse dont nous pouvons encore actuellement admirer les vestiges. Dans le cadre du conflit entre le Duc de Bourgogne et les Confédérés, le château est investi en 1475 par les Fribourgeois et les Bernois qui le considéraient comme une menace.

Après avoir appartenu ensuite à de multiples propriétaires - les derniers furent, au début du 20e siècle, les Pères trappistes de Laval et la Société de fromagerie d’Illens - le château est abandonné et tombe en ruine en raison du manque d’entretien et du prélèvement des éléments de construction.

En 1914, le domaine d’Illens, incluant le site du château, est acheté par la commune de Rossens pour le prix de CHF 225’000.00.

Commune autonome jusqu’en 1885, Illens a ensuite été administrée par la commune de Rossens. Connue comme la plus petite de Suisse (entre 7 et 17 habitants selon les années), la commune d’Illens est fusionnée avec la commune de Rossens le 17 décembre 1971.

Le site du château d’Illens fait actuellement l’objet d’un ambitieux projet de conservation placé sous la conduite de l’Association Château d’Illens. Le projet est soutenu par la confédération, le canton et la commune. Aujourd’hui, des visites guidées sont organisées sur ce site.

… et sur la paroisse de Rossens

Ne disposant longtemps que d’une chapelle dédiée à Saint Guérin construite en 1696 sur le site actuel de l’arrêt de bus près de l’école, Rossens est une paroisse catholique depuis 1874, date de la construction de l’église. Ce remarquable sanctuaire a fait l’objet d’importants travaux de rénovation durant l’année 2017.

Au 20e siècle - le décollage démographique et économique

Deux réalisations vont mettre en lumière et transformer la vie du petit village perdu au bout de la route.

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La construction du barrage de Rossens

Le cours encaissé de la Sarine et la topographie de la région intéressent ceux qui croient à l’essor de l’énergie électrique. La première étude date de 1913. Le projet définitif d’un grand lac artificiel sur le cours de la Sarine est élaboré durant la 2e guerre mondiale. Décidé en 1943, la construction du barrage de Rossens, mur de béton de 83 m de hauteur, est mise en chantier en 1944 et se termine par son inauguration officielle le 14 octobre 1948. Le Lac de la Gruyère est né. La retenue hydroélectrique de 200 millions de m3 est une richesse économique (production de 230 GWh d’électricité par année) et le magnifique plan d’eau dans son écrin naturel préservé est devenu une attraction touristique. Le barrage est aussi un pont jeté sur la Sarine. Rossens n’est désormais plus le petit village au bout de la route.

La construction de l’autoroute A12

Le chantier régional de l’A12 s’est déroulé du milieu à la fin des années 1970. Grâce à la sortie « Rossens » obtenue de haute lutte par les autorités de l'époque, la commune et la région sont reliées à une voie de communication rapide. Rossens intéresse désormais les citadins qui souhaitent s’établir à la campagne et les entreprises qui souhaitent s’installer au calme à proximité des centres urbains. C’est l’élan décisif du développement démographique et économique du village et par conséquent de ses infrastructures.

Rossens était une commune d’Europe depuis le refus de l’EEE en 1992, appartenance marquée par le jumelage en 2000 avec la commune française de St-Rémy, département des Deux-Sèvres, région Nouvelle-Aquitaine.

Rossens en quelques chiffres

Altitude : 706 m (min. 592 m, max. 760 m)

Superficie : au total 509 ha dont environ la moitié est propriété de la commune, 177 ha de forêts, 7 ha de lac et cours d’eau, près de 240 ha de terres agricoles, 63 ha en zone d’habitation et 22 ha en zone d’activités.

Population : 1300 habitants (autour de 400 habitants de 1860 à 1970).

Rossens est, depuis le 1er janvier 2016, un des douze villages qui composent la nouvelle commune de Gibloux. Jacques Crausaz Références : Rossens et Illens à travers les âges, Robert Ayer – 2008, Annuaire statistique du canton de Fribourg 2016,

Dictionnaire historique et statistique des paroisses du canton de Fribourg

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Corpataux, c’est mon village, mes copains, mon enfance ! J’ai 9 ans, je suis né à Corpataux, j’y habite depuis toujours et j’y suis très attaché. Chaque année, c’est le même cortège désorganisé qui se dessine dans les rues de mon village. Autour du 28 août, se faufilent, d’ici ou de là, d’un quartier et d’un autre, de la route des Chênes à l’impasse du Pré Fleuri, sur-Carro ou de la route du Centre, les enfants impatients de se réunir dans la cour d’école. Se retrouver, évoquer ses vacances, c’est la joie de la rentrée. L’amitié est au cœur de cette fin d’été. Etre un enfant à Corpataux, c’est aussi profiter de l’espace public. C’est vadrouiller à vélo devant le café de l’Etoile, c’est jouer à cache-cache dans la forêt du Chanez, c’est organiser un tournoi de foot, de basket ou lancer quelques balles de tennis devant la salle de « La Tuffière ».

A Corpataux, nous n’avons pas l’occasion de remplir nos poches de bonbons, mais nous serons toujours bien accueillis chez notre ami Jean-Marc, le restaurateur, qui, dès 16h00, nous propose glaces et friandises. Nous profitons également des bonnes pizzas du petit Grillon.

Ce que j’aime enfin à Corpataux, ce sont les vastes champs qui coulent de la Sarine au château d’Illens. Ses collines qui nous permettent de glisser en hiver ou de prendre la poudre d’escampette en été. Du pont de la Tuffière jusqu’à l’étang de Magnedens, mon village, commune d’Europe, ce lieu qui m’offre de grandir, de m’ouvrir au monde, serein et heureux. Arthur

Aujourd’hui à Corpataux, vous pouvez découvrir un monde imaginaire et fantastique, les cors des alpes et beaucoup d’autres surprises !

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Farvagny était déjà une entité fusionnée depuis le 1er janvier 1996 avec Farvagny-le-

Grand, Farvagny-le-Petit, Grenilles et Posat. Les quatre villages n’ont toujours formé

qu’une paroisse. Vuisternens-en-Ogoz et Rossens faisaient partie de cette même

paroisse. Vuisternens-en-Ogoz l’a quittée en 1671 alléguant qu’il n’y avait pas de

chemin convenable entre les deux villages. Rossens s’en détacha en 1874.

Les Romains ont séjourné dans notre région. Une ancienne route passait par les hauts du village (secteur du CO vers Kaisaz). Il faut penser qu’à l’époque le secteur entre Farvagny et Rossens était un marécage qui a été assaini au début du 20ème siècle. Farvagny-le-Grand, Farvagny-le-Petit et Grenilles ne formaient qu’un cercle scolaire. Posat vint rejoindre le cercle en 1968 par manque d’élèves (8). La Chapelle de Posat Un trésor retrouvé. Sa restauration dura 24 ans pour se terminer en 2004. La première construction date du 12ème siècle. Le Seigneur de Pont-en-Ogoz donna, aux moines prémontrés d’Humilimont, des terres à Posat avec mission de construire une grange et une chapelle. Le tout fut repris par les Jésuites qui arrivèrent à Fribourg vers 1580 (contre-réforme, Pierre Canisius et le Collège St-Michel). La chapelle actuelle a été construite par les Jésuites et fut consacrée le 5 août 1680. C’est actuellement un petit bijou. Allez à l’intérieur pour en admirer la beauté et la qualité de la restauration. La Chapelle de Farvagny-le-Petit En passant, admirez la Chapelle de St-Claude qui fut rebâtie en 1671 puis remplacée par un nouvel édifice en 1709. Cette chapelle possède un retable baroque de 1683. La chapelle est ouverte, profitez de votre passage pour la visiter. L’Eglise de Farvagny La décision de construction de cette église date du 6 décembre 1874. L’ancienne église romane du 12ème siècle devenait trop petite et se trouvait dans un état lamentable. La première pierre fut scellée le 17 juin 1888 et l’église fut consacrée en mai 1892. Son coût CHF 150'000.-. L’architecte n’était autre que le curé de la paroisse, l’Abbé Villard. La construction fut attribuée à l’entreprise Baï à Fribourg. Le coq pivote à 54 m au-dessus du sol.

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Le garage du trolleybus

En 1911, on construisit une ligne électrique entre Fribourg et Posieux. Le convoi du trolleybus était formé de trois voitures qui venaient de Vienne avec un mode de locomotion électrique. La prolongation de la route jusqu’à Farvagny fut aménagée par les forçats de Bellechasse et fut achevée en 1916. Vitesse de croisière : 18 km/h. L’histoire du trolleybus dura de 1906 à 1932. Le bâtiment, sis au centre du village, est le seul rescapé de l’époque : le garage du trolleybus.

La Château de Farvagny Le complexe du château comprend le château, une ferme avec granges et écuries et un four. L’ensemble des bâtiments était propriété des seigneurs de Pont. Le tout a été racheté par la ville de Fribourg en 1483 (entrée de Fribourg dans la Confédération : 1481). Dès 1617, Farvagny devient le chef-lieu de bailliage de Pont-Farvagny et la résidence du bailli fut transformée en Château. De 1803 à 1848, ce château abrita huit préfets et fut le chef-lieu du district de Romont qui groupait 19 communes (de Illens à Massonnens et de Posat à Avry-dt-Pont). En 1848, le district de Romont est supprimé et les communes réparties dans trois districts (la Glâne, la Gruyère et la Sarine). Le château, la ferme et le four sont actuellement propriétés privées. Le nouveau complexe communal L’ancienne ferme Gachoud devient le nouveau centre administratif de la commune de Gibloux. A visiter aujourd’hui !

Maurice Reynaud

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Le territoire de Vuisternens-en-Ogoz s’échelonne entre les altitudes de 729 m. au Moulin et de 1170 m. au sommet du Gibloux. A cet endroit, l’œil embrasse le pays fribourgeois, une partie des cantons de Vaud, Neuchâtel et Berne. Les origines et le moyen-âge Du fait de l’existence, dans la commune, de noms locaux d’origine latine tels que : Areina (arena=sable), Faye (fagus=hêtre), Kaisa (casala=ferme), on peut en déduire la présence d’habitants à l’époque romaine. Une route romaine secondaire devait traverser le haut du village, les noms de Chaussia et Etruaz en témoignent. De toute façon, la découverte, en 1893, d’un cimetière datant, semble-t-il, de l’époque mérovingienne, tendrait à prouver que la région était habitée vers le Vème siècle. Au moyen-âge, jusqu’en 1250, Vuisternens faisait partie de la Baronnie de Pont. A cette date, Jocelin de Pont, seigneur de Vivy et châtelain de Morat, abandonna ses droits sur Vuisternens à Guillaume, coseigneur de Pont. En 1482, l’Etat de Fribourg acquit les droitures féodales qu’exerçaient les seigneurs de Pont et, en 1483, il racheta les droits qu’avaient à Vuisternens, Jean de Preux, Girard de Vuippens, le sire d’Aigremont, Pierre de Billens et le couvent de Marsens. La Baronnie de Pont, rachetée par l’Etat de Fribourg, comprenait quatre paroisses : Farvagny avec Vuisternens, Estavayer, Orsonnens et enfin Avry. L’ensemble forma le district de Farvagny. Juridiquement, les habitants étaient soumis au « coutumier de Vaud », confirmé en 1551, qui demeura le code général jusqu’en 1665. A cette date, le bailliage de Pont adopta le régime de la « Municipale de Fribourg ». L’Eglise de Vuisternens

En 1485, par souci d’autonomie, la Chapelle St-Jean-Baptiste est remplacée par une église, qui fut rebâtie vers 1646, soit quelques années avant la séparation définitive d’avec Farvagny. En 1833, autorisation est donnée de reconstruire la nef de l’église. Celle-ci a bénéficié, à notre époque, de nombreuses restaurations affectant le clocher, le porche, l’intérieur, le chauffage, le toit, l’électrification des cloches.

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L’orgue : joyau de l’église de Vuisternens-en-Ogoz Anciennement sur la tribune occidentale de la Collégiale de Neuchâtel, il est l’œuvre de Jean Conrad Speisegger (1699-1781), de Schaffhouse, et fut achevé par son fils Alexandre (1727-1782), organiste à Neuchâtel. Le célèbre facteur d’orgues, Aloys Mooser y travailla en 1837. Trente-cinq ans plus tard, l’ouvrage fut vendu à la commune de Vuisternens pour le prix de CHF 800.-. De 1974 à 1976, M. Dumas, facteur d’orgues à Romont, est chargé de restaurer l’orgue dans l’état où l’avait laissé Mooser en 1837. Tout le matériel d’origine est scrupuleusement conservé et restauré. Les parties manquantes sont reconstruites. L’orgue de Vuisternens constitue un témoignage extrêmement précieux de la facture d’orgues du 18ème et 19ème siècle. Nombreux sont les musiciens de l’extérieur qui viennent essayer leur talent sur ce bel instrument qui se prête parfaitement à l’interprétation de la musique ancienne. L’orgue de Vuisternens est classé « Monument historique » et celui-ci a représenté notre canton lors d’un film à l’Exposition nationale de Lausanne en 1964. Aujourd’hui, vous pouvez découvrir de près ce magnifique instrument.

Extrait de la brochure de présentation de Vuisternens-en-Ogoz éditée par la Société de Développement en 1998 (2ème édition)

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Villarlod a constitué, avec Rueyres-St Laurent, Villarsel-le-Gibloux et Estavayer-le

Gibloux, de 2003 à 2015, la commune du Glèbe.

Située sur le flanc Nord-Ouest du Gibloux, Villarlod s'appelait d'abord Vilar Aloz et

comptait 117 habitants en 1811 et 256 habitants en 2000. On y a trouvé une signature

burgonde (boucle de ceinture).

L'abbaye d'Hauterive hérita de nombreux biens et droits à Villarlod de seigneurs

médiévaux. La localité fut liée à la seigneurie de Pont, puis Pont-Farvagny dès 1482,

du district de Romont dès 1798, de celui de Farvagny de 1803 à 1848.

Au spirituel, Villarlod se sépara d'Estavayer-le-Gibloux pour devenir paroisse en 1910.

La Chapelle de Saint-Michel, construite en 1645, fut remplacée par une église

paroissiale consacrée en 1913. La paroisse peut compter sur un chœur mixte d'environ

25 chanteurs et chanteuses pour apporter quelques fleurs aux offices religieux.

Villarlod fait à nouveau, actuellement, partie de la paroisse du Glèbe.

Au-dessus du village, la croix du Sault (1765, reconstruite après 1954) rappelle une

célèbre histoire de Marc-Pierre Barras confronté aux diablotins et sorcières.

La Carrière de molasse (Villarlod SA) est en

exploitation dès les années 1880. Aujourd’hui

vous avez la possibilité de visiter cette

carrière.

Une cinquantaine d'internés polonais (1940-1945)

furent occupés dans l'agriculture ou au drainage

des marais. Un pièce commémorative se trouve

devant l’église de Villarlod.

Depuis 1974 et en conditions de neige, " La Montagne" est le paradis des skieurs

débutants.

C'est aussi à Villarlod qu'est né le chœur d'enfants " La Voix du Gibloux » qui a fêté

ses quarante ans il y a un mois.

Hubert Carrel

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Rueyres-St-Laurent a constitué, avec Villarlod, Villarsel-le-Gibloux et Estavayer-le Gibloux, de 2003 à 2015, la commune du Glèbe. Rueyres-St-Laurent est située sur le versant occidental du Gibloux. En 1175, apud Rivoriam, ancien nom allemand Rueyres-St. Lorenz. comptait 184 habitants en 1811 et 262 habitants en 2000. Au b-âge, Rueyres-St-Laurent forma une seigneurie. Fribourg obtint la souveraineté sur Rueyres-St-Laurent en 1482. Le village fit alors partie du bailliage de Pont-Farvagny (1482-1798), puis des districts de Romont (1798-1803), de Farvagny (1803-1848) et de la Sarine (dès 1848). Rueyres-St-Laurent releva de tout temps de la paroisse d'Estavayer-le-Gibloux.

La chapelle, dédiée à Saint Laurent, et dont on peut trouver une réplique sur l'Ile Marguerite à Budapest, remonte aux XIIe et XIIIe siècles. Un incendie détruisit une partie du village en 1900. Au centre du village, on peut trouver une fontaine dédiée à la rencontre des quatre Rueyres en 1984 (Rueyres-St-Laurent, Rueyres-Les-Prés, Rueyres-Treyfayes et Rueyres VD).

Hubert Carrel

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Sobriquet : Les ours

Ancienne commune du district de la Sarine, Villarsel-le-Gibloux a formé la commune du Glèbe avec Estavayer-le-Gibloux, Rueyres-Saint-Laurent et Villarlod de 2003 à 2015.

En 1278, on trouve Villarsel subtus Giblour, ancien nom allemand Villarsel am Gibel. On dénombre 111 habitants en 1811 et 244 habitants en 2000. Quelques vestiges romains et burgondes y sont découverts. Les ruines du château construit par l’évêque de Lausanne vers 1212-1220 sont situées derrière l’ancien café du Chasseur (1901) au centre du village. Il est assailli et incendié une première fois par une troupe de 600 Fribourgeois en décembre 1447. Ils mettent à sac les lieux et brûlent les bâtiments, capturant le châtelain et 35 autres prisonniers. Fribourg voyait le château de Villarsel comme une menace savoyarde. Reconstruit, il est à nouveau attaqué à la suite de la bataille de Morat, le 22 juin 1476. En effet, le seigneur de Villarsel et ses gens en arme s’étaient malheureusement ralliés aux troupes de Charles le Téméraire, ami et protecteur de la Savoie Le versant Nord du Gibloux a appartenu à la seigneurie de Pont, mais a relevé en partie de la suzeraineté de l'évêque de Lausanne. La petite seigneurie passa aux mains des Corbières qui vendirent en 1346 leur château à Jocerius d'Oron. Propriété de Rodolphe de Langin en 1375, sa fille en fit bénéficier Amédée de Challant, son mari, allié des comtes de Gruyères. Cette dernière la conserve jusqu'en 1579. Christophe de Reyff en devient le nouveau propriétaire puis Simon Alex en 1606. La suzeraineté sur Villarsel fut reconnue à Fribourg en 1536, définitivement accordée en 1584 après avoir été disputée par Berne. Depuis cette date, Villarsel est fribourgeois. Cette petite seigneurie fit partie du bailliage de Pont-Farvagny, des districts de Romont en 1798, de Farvagny de 1803 à 1848. Elle dépendit de tout temps de la paroisse d'Estavayer-le-Gibloux (St-Clément). En 1948, la commune se dota d’armoirie officielle en choisissant une variante de celle de ses seigneurs du XIVème siècle, la famille de Challant (Château de Fénis, val d’Aoste) dont la désignation est la suivante : D’argent, au chef de gueules à la bande de sable entourée d’une bague d’or brochant sur le tout.

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L’histoire du coin…ou le coin de l’Histoire Le site de la carrière dite de « Villarlod » se trouve en réalité sur le territoire de la commune de Villarsel. L’exploitation de cette richesse naturelle débuta à la fin du XIXème siècle. A cet époque, le propriétaire des lieux, eu égard au succès de cette nouvelle entreprise fit construire sa propre maison au pied de la falaise artificielle ainsi que deux ou trois ateliers. Afin de moderniser et de faciliter l’exploitation et le transport de cette roche, il se dota même d’une grue sur rails pour le transport des imposants blocs de molasse. Voulant marquer certainement d’une pierre blanche la modernisation de son entreprise, il invita les édiles locaux à une visite-inauguration de ses installations. Le syndic de l’époque, Joseph Gobet, apprécia peu semble-t-il les inscriptions (bâches publicitaires de l’époque) inscrites au fronton de la maison du propriétaire…Carrière de molasse du Gibloux et fit une remarque de l’inexactitude de cette annonce selon lui. Le propriétaire des lieux lui répondit que les travaux exécutés par une entreprise de peinture de Romont lui avaient couté un montant non négligeable et qu’il n’était donc pas disposé à débourser une somme supplémentaire pour répondre aux doléances du Conseil communal de Villarsel. Ce dernier lui répondit qu’il était disposé lui, à offrir les perches en bois pour les échafaudages afin d’atténuer le coût de la modification ainsi que la peinture qu’il faudrait…Après un échange de courrier des plus coloré, le « litige » se termina devant le très honorable Préfet de la Sarine. Un terrain d’entente fut, semble-t-il, trouvé et la carrière de Villarsel, pour quelques coups de pinceaux demeurera, pour longtemps encore, la…molasse de Villarlod. La laiterie de Villarsel…ou la naissance du Moléson La laiterie villageoise exploitée par M. Odon Grossrieder depuis 1926, Maître fromager, verra les premiers pas de la Société Moléson SA située actuellement à Orsonnens. Ses deux fils, Pascal et Gérard, accompagnés de leur sœur, Berthe, développeront inlassablement diverses fabrications et transformations du lait. En 1965, la société anonyme que nous connaissons tous voit le jour et ne cesse de s’agrandir. En 1982, des caves d’affinages sont construites à Orsonnens ; ce sera une grande entreprise avec une technologie de pointe. Pour Villarsel et sa sympathique laiterie, lieu de rencontre quotidien au cœur du village, l’aventure se termine là. Rationalisation oblige, le site glânois prend son élan avec les successeurs des pionniers : Michel et Jean Grossrieder. Un maître mot pour cette entreprise familiale : la qualité des produits dans le respect de la tradition.

Claude Chassot Références : Archives cantonales de Fribourg et communales de Villarsel Documents de Mme A.-M. Perritaz-Michel et M. Clément Raboud Archives de l’Evêché de Lausanne, Genève et Fribourg Archives de la ville d’Aoste ( Italie ) Archivio di Stato di Torino ( Archives de l’Etat de Turin ) www.moléson-sa.ch

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Estavayer - la - Romaine… Ave

Mon village occupe une grande terrasse qui domine,

au Nord, le vallon de la Glâne et, à l’Est le ravin du

Glèbe, cours d’eau auquel la nouvelle localité issue

de la fusion de 2003 doit son nom, tout simplement.

Rattrapé par son passé dans les années 2000, on y

a découvert une immense villa romaine avec de

nombreux bâtiments et notamment un complexe

thermal extraordinaire.

A cela s’ajoute un temple de l’époque dont les vestiges ne demandent qu’à être mis

en valeur. Ces derniers se trouvent en effet sur un terrain communal situé à quelques

mètres de la salle polyvalente actuelle.

Celles et ceux qui veulent en savoir plus peuvent consulter les Cahiers d’Archéologie

fribourgeois no. 6 de 2004….En attendant vous avez le bonjour de Marc-Aurèle et

d’Antonin…

Mon village c’était plusieurs bistrots : Le Chamois, les Trois Rois qui a brûlé en 1956

au bord du Glèbe, à côté du pont.

Mon village c’était la boulangerie de Maurice avec les pâtisseries du samedi, surtout

les mille-feuilles que je dévorais sans oublier les cuchaules et les tresses.

Mon village c’était la première équipe du FC Stavia en 1945 et un meeting d’aviation

organisé sur les terrains plats du bas du village.

Mon village c’était une petite laiterie où l’on se rencontrait souvent.

Mon village c’est une grande église avec de moins en moins de monde….et un clocher

qui mesurerait 58 mètres. Pas étonnant que la foudre soit tombée dessus. St-Clément

est le boss de la paroisse. Ma maman m’a dit que l’abbé Bovet (vous connaissez

sûrement) a composé un cantique à son intention, chanté en novembre à sa fête. Un

tube qui fait vibrer tous ceux d’Estavayer.

de gauche à droite, une monnaie de l'empereur

romain Marc-Aurèle et l'autre d'Antonin

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Mon village c’est tout d’abord une grande école en

molasse construite dans les années 1900. Il y avait

même des sœurs qui s’occupaient aussi des malades

de la région…le Samu de l’époque.

C’est aussi une grande salle avec plein de

manifestations. Il y a même un bar du Far-West au sous-

sol, si si. Les nouvelles classes…yes. On a même envie

d’étudier, c’est super.

Mon village, c’est le château à Léonard qui a été refait à neuf, tip-top.

Mon village, c’est la gravière et le béton qui construit les maisons.

Mon village, c’est des anciennes fermes que l’on a bien conservées.

Mon village, c’est Maurice, un autre celui-là, qui nous promène avec son vieux tracteur,

un Vevey tout refait.

Mon village, c’est la fanfare qui défile à la Fête-Dieu dans ses beaux costumes bleus.

Mon village, c’est les jeunes qui viennent chanter le premier mai.

Mon village, c’est des nouvelles maisons où les gens apprécient la tranquillité

d’Estavayer.

Mon village c’est l’endroit où je vis, où je rencontre mes amis, alors soyez les

bienvenus.

Un écolier du temps qui s’en va…

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Banque Cantonale de Fribourg, Farvagny Banque Raiffeisen Cousimbert, Rossens Boissons Papaux, Vuisternens-en-Ogoz Boucherie Gremaud, Farvagny Boucherie Yerly, Rossens Boulangerie Gobet, Rossens Copar Finance Holding SA, Farvagny Fournitech SA, Villarsel-le-Gibloux Fromagerie d'Ogoz, Vuisternens-en-Ogoz Fromagerie Moléson SA, Orsonnens Groupe E Celsius, Granges-Paccot JPF Construction SA, Bulle Laiterie Fromagerie Claude Kolly, Rossens Laiterie Fromagerie Marc Muller, Farvagny Maxwell Technologies SA, Rossens Meubles Kolly, Rossens Progin entretien et déneigement SA, Vuisternens-en-Ogoz sd ingénierie fribourg sa, Fribourg Taxis Romontois.ch, Vuisternens-dt-Romont Tubax SA, Rossens Z Construction SA, Farvagny