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Décembre 2014 Du bonheur plein votre assiette .............. 2 Mode de vie sain ........................................ 11 Quand popularité rime avec indécence .... 3 L’Halloween au fil du temps ....................... 12 On a parlé de toi sur spotted .................. 4 Protégeons l’environnement ....................... 13 Pas bête de faire appel aux animaux ! .......5 2013, en dix événements ............................. 14 Tous en action contre l’intimidation .......... 6 La mode vestimentaire ................................ 16 L’itinéraire ............................................... 7 Le club Soda et se hommages musicaux ..... 17 Pourquoi fais-tu ça, Miley ?..................... 8 À la découverte du Pérou ........................... 18 Full Circle ............................................... 9 Le gala des finissants .................................. 19 Le suicide, plus qu’une mort .................. 10

Full Circle 9 Le gala des finissants 19 - École Sophie-Barat...Barat”. Dans ses premiers moments, la page était un sujet plutôt contro-versée. Elle pouvait, par moment, être

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Page 1: Full Circle 9 Le gala des finissants 19 - École Sophie-Barat...Barat”. Dans ses premiers moments, la page était un sujet plutôt contro-versée. Elle pouvait, par moment, être

Décembre 2014

Du bonheur plein votre assiette .............. 2 Mode de vie sain ........................................ 11 Quand popularité rime avec indécence .... 3 L’Halloweenaufildutemps.......................12 On a parlé de toi sur spotted .................. 4 Protégeons l’environnement ....................... 13 Pas bête de faire appel aux animaux ! .......5 2013, en dix événements ............................. 14

Tous en action contre l’intimidation .......... 6 La mode vestimentaire ................................ 16

L’itinéraire ............................................... 7 Le club Soda et se hommages musicaux ..... 17

Pourquoi fais-tu ça, Miley ?..................... 8 À la découverte du Pérou ........................... 18

FullCircle...............................................9Legaladesfinissants..................................19

Le suicide, plus qu’une mort .................. 10

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Du bonheur plein votre assiette

L es vacances estivales termi- nées, le retour à l’école s’im- pose! Malheureusement, le vent froid s’installe peu à peu. Mais au fond, nous voulons tous continuer à profiter des petits plaisirs d’été, inévitablement finis. Pour faire face à ces tristes vérités et aux obligations du quotidien, de petites gâteries ré-confortantes s’imposent! Et pour ce faire, nous vous proposons, chers lec-teurs, trois PALACES DE SAVEURS qui sauront éveiller vos papilles gus-tatives et vous rappeler les vacan-ces!

La savoureuse crèmerie •«YEH» sise au 3804, boule-vard Saint-Laurent;

La confiserie «Jolee Noix»,•située au 925, rue Fleury Est;

Le restaurant «2L Lounge» •au 71A, rue de la Gauchietière Ouest.

« Yeh ! », c’est ce que vous vous di-rez la prochaine fois que vous franchi-rez la porte d’une de ces délicieuses crèmeries de yogourt glacé. Il n’y a aucune excuse pour ne pas rentrer dans ce royaume du yogourt, puisque son design moderne, son personnel attachant et son vaste choix de petits délices réconfortants sauront vous séduire au premier abord.La franchise montréalaise s’est déjà implantée un peu partout dans le Ca-nada et les États-Unis depuis 2008 et distribue des yogourts glacés de qua-lité.

Pour ce qui est du prix, tout dépend de vous, puisque le concept de Yeh ! est de payer au poids. Grâce à son comptoir à libre-service, servez vous vous-même le yogourt de votre choix (autant que vous le voulez !), mettez autant de bonbons que votre ventre vous permet d’emmagasiner, ainsi que votre sirop préféré. Petit plus pour les personnes qui surveillent leur ligne : les yogourts de Yeh sont sains et équi-librés, ne contiennent presque pas de sucre et AUCUNE trace de gras!!! De plus, les saveurs sont renouvelées ré-gulièrement. Et si un yogourt ne vous fait pas envie Yeh ! offre aussi des gaufres belges, de smoothies, des ca-fés et le spécial de l’hiver des s’mores maison.Maintenant, si vous êtes, tout comme nous, de nature très gourmandes, alors ne passez surtout pas à côté de la bonbonnerie «JoleeNoix» ! La spé-cialisation de cet endroit est d’abord et avant tout les bonbons. Le choix de saveurs est gigantesque ; il y en a vraiment pour tous les goûts. Certai-nes sortes sont des classiques, comme les smarties et les bonbons serpents, tandis que d’autres sont des bonbons originaux que l’on retrouve assez ra-rement, tels que des bonbons en for-me de legos ou encore des amandes enrobées de pâte au thé vert. En plus de tous ces bonbons alléchants, on y retrouve également une grande va-riété de noix, entre autres au sel de mer, au citron, au barbecue, au tama-ri, au chocolat et beaucoup d’autres.

En plus de tout cela, vous pouvez même trouver des chips et du pop corn qui sortent de l’ordinaire, des brisu-res de chocolat pour faire vos biscuits préférés, de même que du café, du thé, du jus et des slushs pour vous ra-fraîchir une fois l’été revenu. Et toutes ces gâteries succulentes sont offertes à un très bon rapport qualité/prix.

Continuons avec un petit restaurant situé au cœur du quartier chinois montréalais, le 2L Lounge. À pre-mière vue, ce petit restaurant, situé au deuxième étage d’un magasin, a l’air bien miteux, mais une fois à l’in-térieur, ce petit bijou nous montre son vrai visage. Les lumières légè-rement tamisées, les banquettes de cuir, le bar à bubble teas… tout est en place pour vous faire oublier vos pe-tits tracas quotidiens. L’endroit est ré-puté pour ses succulents bubble teas, aussi appelés «Thé aux perles». Cette boisson d’origine taïwanaise est un mélange de thé froid, parfumé de di-verses saveurs, des boules de tapioca ou des jujubes à saveur exotique peu-vent être ajoutés. Le 2L Lounge offre aussi des petits plats (pour la plupart des plats frits) ainsi que des desserts tous aussi délicieux les uns que les autres. Le restaurant compte aussi un coin Internet et des tables munies de petites arcades à écrans tactiles pour que vous et vos amis puissiez vous di-vertir en attendant vos commandes.

Bref, voici nos petits chouchous culi-naires montréalais du moment. Nous espérons vous avoir donné le goût de les découvrir ainsi que, éventuelle-ment, de les adopter. Sur ce, bonne dégustation !

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Par Camille Patoine-Foley et Claire St-Germain

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Obscénités et vulgarités présen-tées en petites capsulesDeuxièmement, que dire des obs-cénités présentes dans les vidéo-clips accompagnant ces chansons.Par exemple, notre bouc émissaire de l’heure, Miley Cyrus, suscite la controverse d’un hit à l’autre. C’est une artiste dont le public a changé du jour au lendemain, alors qu’el-le avait l’entière admiration d’une grande majorité des jeunes filles.On pourrait décrire ce comportement de révolte face à Disney comme une mauvaise passe liée à une indigna-tion ou encore par le fait qu’elle vou-lait couper les ponts d’une façon di-recte avec son ancien représentant (Voir l’article de Frédérique Lemay). De surcroît, avec toute la publicité qui nous entoure au quotidien, on ne peut faire autrement que de s’y accrocher. Qu’on le veuille ou non, les femmes de ce monde ne peuvent qu’éprouver un sentiment de compa-raison face à toutes ces images de la femme typique et parfaite qu’on aper-çoit un peu partout; dans la publicité, dans les vidéoclips et un peu partout. Les femmes et jeunes filles ont tou-tes les raisons de croire qu’elles n’ad-hèrent en aucun point aux exigences masculines, car par l’intermédiaire du marketing, leur image se voit ternie à maintes reprises. Cela est peut-être dù au fait que leurs pensées sont axées vers la gloire, l’argent et le pouvoir.

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Quand popularité rime avec indécence

Par Sara Levert et Noémi Breton Tétreault

P rêtez l’oreille et vous dé- couvrirez que la musique est omniprésente dans nos vies. Les jeunes d’aujourd’hui, pour la plupart, en sont certes des accros. Elle évoque de beaux souvenirs, elle comble des moments de solitude, elle agrémente du bon temps entre amis. Dieu sait que l’existence du Ipod a permis à ses utilisateurs d’être directement liés à leur musique en tout temps. Comme Biz de Loco Lo-cass le dit si bien: «Nos écouteurs sont les cordons ombilicaux qui nous relient à la matrice de nos Ipods». Malheureusement, de nos jours, la musique diffusée à la radio provo-que des saignements d’oreilles et le message livré se révèle vulgaire et violent tout comme les fameux vidéoclips qui accompagnent un «hit». Devant de tels faits, la musi-que commerciale influence-t-elle les jeunes? De façon indéniable, deux grandes problématiques subsistent : les paroles et l’image qu’elle envoie aux jeunes adolescentes de 10 à 17 ans suscitent une grande controver-se.

Premièrement, selon nous, écouter un nouveau hit, c’est entendre des grossièretés et des paroles plutôt in-décentes et vulgaires. Les jeunes, par contre, indolâtrent les célébrités qui divulguent ces paroles choquantes et envient leur vie. Cette admiration se réflète par leur choix vestimentaire ou au sein de leurs habitudes de vie. Prenons le chanteur Wiz Kalifa par exemple, il est connu pour son ouver-ture face à la marijuana. Il prône l’usage du cannabis et ne s’en cache pas pour le moins du monde. Résul-tat? Il en va de même pour ses fans.

Un concert de Wiz Kalifa rime avec nuage de fumée ambiant et une foule de gens plus ou moins lucides ! Dé-cortiquons une chanson bien connue pour notre simple plaisir ! Elle est bien connue par la majorité des jeunes de cette génération et a envahi tout endroit susceptible de dif-fuser ce qui passe aux chaines com-merciales : «Blurried lines» de Robin Thicke. «You the hottest b*tch in this place «I’ll give you something big enough to take your ass in too» sont des phrases totalement grotesques, non? Non seulement elles sont aussi immensément dégradantes pour la femme, et selon nous, encore plus pour les jeunes adolescentes encore influençables. Ce sont des chansons comme celles-ci qui atteignent une cote de popularité auprès de jeu-nes filles, lesquelles fredonnent tout bonnement «Wistle» de «Flo-rida» en se baignant. Sont-elles vraiment conscientes de l’ampleur des mots qu’elles répètent? Si on porte attention aux paroles, on se rend compte que ce n’est rien de moins qu’une «méga» allusion à la fellation. Comment peut-on considérer ce hit une chanson alors qu’il déshonore la population? Selon une étude publiée lundi dans la revue Pediatrics, les adolescents qui écoutent des chansons à conte-nu sexuel explicite ont des relations sexuelles à un âge plus précoce que ceux qui choisissent d’autres titres.

Suite : page 4

Où mène l’idôlatrie ?

Le compositeur Bach

La chanteuse Lady Gaga

Le chanteur Wiz Kalifa

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On a parlé de toi sur spotted

Suite de la page 3

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Par Charlotte Rivest et Kevin Franco

Nous n’avons qu’une seule chose à ajouter: Nous trouvons dommage qu’on ait délaissé, au fil des années, la musique naturellement douce et mélodieuse et dont les paroles aspiraient à un monde meilleur. Le «bon vieux temps» où les ar-tistes s’impliquaient corps et âme pour le simple plaisir de se dé-lecter du monde de la musique. Maintenant, ce sont tous les hits dépourvus de sens qui envahissent nos radios et font éclater les cotes d’écoute ! toujours à l’affut de nou-velles vagues de popularité à suivre. Le temps où les gens se souciaient vraiment de ce qu’ils mettaient sur papier nous manque. Ce bon vieux temps où John Lennon, le philoso-phe, nous faisait rêver d’un monde meilleur avec des chansons telles «Imagine» ou encore l’époque à laquelle Edith Piaff nous chantait «la vie en rose». Finalement, les propos tenus dans certains vidéos peuvent avoir une certaine influen-ce sur l’estime et les comporte-ments des adolescents. Où va la musique? De quoi aura l’air la future musique populaire ???

Quand popularité rime avec indécence

A vez vous déjà été victime d’intimidation, que ce soit cyber ou physique ? Plu-sieurs personnes hésiteront à répon-dre honnêtement. En réalité, la ma-jorité des adolescents de notre âge subissent de la cyberintimidation quotidiennement et certains en sont victimes sans le savoir. Une page Fa-cebook dédiée aux élèves de l’école secondaire aurait aidé, temporaire-ment, cette propagande de cyberin-timidation.

Nous savons que la cyberintimida-tion est plus présente que jamais grâce aux nombreux réseaux sociaux auxquels les jeunes ont accès. Nous avons eu un bref exemple de cyber- intimidation sur une page Facebook dédiée à notre école. Vers le milieu de l’année scolaire précédente, une ou un élève a créé une page nommée “Spotted Sophie-Barat”. Dans ses premiers moments, la page était un sujet plutôt contro-versée. Elle pouvait, par moment, être comique, mais également vi-ser particulièrement certains élèves, d’une manière plus ou moins sym-pathique.

La page fonctionne selon un procé-dé simple : les élèves envoient des messages à l’administrateur de la page, qui en assurant l’anonymat, publiera par la suite les messages reçus sur la page publique. Cet “Anonymat garanti” invite les gens à s’exprimer négativement à l’égard de certains élèves, sans avoir peur d’être découverts. Ces publi-cations, causant plusieurs conflits, ont rapidement cessé après que de nombreuses plaintes au sujet de cette page qui encourageait l’intimi-dation ont été faites. Dorénavant, aucune publication blessante envers des élèves, une ethnie ou une reli-gion n’est publiée sur la page.

Maintenant, la page est un endroit où les élèves partagent leurs opinions sur certains aspects de l’école, que ce soit la nourriture de la cafétéria, les nouveaux couples, des questions sur les devoirs et pour partager des «High light » ou moments drôles de la journée. Cette page est une gran-de source de divertissement et nous trouvons que, quand la page ne se concentre pas sur des élèves en particulier, c’est une belle manière à tous de donner notre point de vue, sans avoir peur d’être jugés, car personne ne connaît notre identité !

Le chanteur Justin Bieber

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Par Camylle Leclair

Quand popularité rime avec indécence

Pas bête de faire appel aux animaux !

Autrefois, les chiens ne ser-

vaient qu’à protéger la mai-

son et les chats des chasseurs de souris des récoltes. Plusieurs ani-maux ont longuement été maltraités. Plusieurs se faisaient frapper par les êtres humains. Par contre, un groupe de citoyens très en vue a fondé la SPCA (la Société Canadienne pour la Prévention de la Cruauté envers les Animaux) en 1869. Ils ont construit plusieurs refuges pour ces animaux malmenés. De nos jours, les animaux de compagnies sont perçus comme des membres de la famille et des confidents. Ils sont câlinés, gâtés et bien soignés. Bref, ils sont aimés. Tou-tefois, ceux-ci n’apportent pas seule-ment du bonheur, ils peuvent même soigner l’humain et c’est en 1953 que le psychiatre Boris Levinson a décou-vert qu’un animal pouvait être utile à titre thérapeutique. Ce premier fait a été constaté alors que son propre chien était présent. De nos jours, la zoothérapie calme bien des gens.

Mais qu’est-ce que la zoothérapie ?C’est une thérapie où l’animal sert de thérapeute pour soigner une per-sonne souffrant de problèmes men-taux, physiques ou sociaux tels que l’anxiété, la dépression, l’autisme, la dépréciation de soi, l’isolement et la solitude. Elle est utile tant pour les per-sonnes que pour les jeunes enfants. Les principaux animaux utilisés dans cette thérapie sont le chat, le chien, le cheval, le lapin et même le dauphin.

La zoothérapie est présente à plusieurs reprises dans notre quotidien. La fon-dation Mira est une forme de zoothé-rapie. Elle est aussi très présente dans les maisons de retraite et dans les hôpitaux comme réconfort et comme soutien aux gens moralement. Seul, la présence d’un animal peut redonner le sourire à certaines personnes. En plus, le ronronnement d’un chat est apai-sant et le caresser relaxe et diminue le stress.

Elle est donc avantageuse pour tout le monde. Peu importe le problème de la personne. Par exemple, je peux citer une bonne amie qui souffrait d’anxié-té grave. Elle faisait de nombreuses crises et pleurait énormément. Elle ne voulait plus aller à l’école. Elle était stressée de voir son entourage. Elle aimait beaucoup les animaux. Alors, elle a séjourné à l’hôpital de Rivière des Prairies. Cela l’a beaucoup aidée. Dans cet hôpital, il y avait un pavillon où les animaux étaient présents. Elle s’est liée à certains et grâce à leur présence apaisante, elle a pu alléger ses crises. Depuis, elle a deux ani-maux domestiques chez elle: un chat et un chien qu’elle aime dorloter. Elle a encore quelques crises d’anxiété, mais elles sont de bien moindre durée et fort moins intenses.

Finalement, au Québec, actuellement, il ya plus de 2,5 millions de chats et de chiens. 45% de la population a choisi d’avoir un animal domestique. Les chats sont présents à 32% tandis que les chiens le sont à 24%.

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Par Stessy Lebrun et Cassandra Tétreault

Tous en action contre l’intimidation

À mesure que les techno- logies, et notamment In- ternet gagnent en popula-rité tout comme en accessibilité, les réseaux sociaux des jeunes ont pris une expansion et ont connu une évolution que les générations moins branchées commencent à peine à saisir. Les ados évoluent tout natu-rellement dans cet univers virtuel qui, malgré ses nombreuses simili-tudes avec le monde réel, repose sur des règles et des comportements qui lui sont propres. Cela peut com-porter des avantages comme des inconvénients. L’apparition de la cyberintimidation en est justement l’un des inconvénients. Plusieurs manières d’affecter quelqu’un sur le Net sont possibles. Nous nommons, par exemple, le fait de préten-dre être quelqu’un d’autre, injurier quelqu’un, répandre des rumeurs, menacer quelqu’un et envoyer des photos personnelles de quelqu’un à d’autres personnes.

D’innombrables jeunes adolescents de nos jours utilisent un site qui, se-lon moi, ne devrait même pas exis-ter, Facebook. C’est fou ce qu’une telle invention peut causer. Pour certaines personnes, Facebook est un moyen superbe pour faire la ren-contre de nouvelles personnes ou simplement pour des retrouvailles avec des amis perdus de vue, pour d’autres, ce n’est qu’une place où leurs pires cauchemars se réalisent. Prenons par exemple les comptes créés. Personne ne sait qui se ca-che derrière l’écran et le réalisa-teur peut gâcher, pourrir et même abuser de quelqu’un simplement en ayant qu’à bouger ses doigts sur un clavier. Nous sitons les « Spotted ».

Quelle belle manière de foirer la répu-tation de quelqu’un ! Les « Spotted » sont des comptes Facebook qui sont gérés par un ou des nous ne savons qui, qui écrivent absolument tout ce qu’ils veulent sur qui ils veulent. Pour-quoi avoir inventé une telle horreur, dites-moi ? Pourquoi avoir osé racon-ter des salades à propos d’une vie qui nous est totalement inconnue ? Qui sait, peut-être qu’un jour tout cela sera aboli, dans un monde parfait… Tellement de gens ne sont pas au courant des conséquences de leurs actes. 3 suicides par jour au Qué-bec, c’est trop. Une personne parmi les 3 pourrait malheureusement être un de vos êtres chers. Réfléchissez à vos actes. La cyberintimidation sur les sites tel que Facebook sont des moyens employés pour régres-ser un utilisateur et faire en sorte qu’il n’ait plus aucune estime de lui. Ses victimes sont généralement trop blessées ou elles ont majoritai-rement trop honte pour en parler.Pourtant, des fondations contre ce genre de problèmes sont mises en place pour venir en aide au souffre-douleur des offenseurs.

Jeunesse j’écoute, dont tout le monde connait l’existence, est une excellente référence. Tel jeunes aussi est un organisme d’aide re-commandable.

Pour conclure, l’intimidation fait de plus en plus partie des problèmes de la génération actuelle et elle a aussi de nombreux impacts sur la vie des jeunes. Il existe différents moyens pour contrer cela et soulager la vie de ces jeunes qui font face à ce que l’on peut qualifier d’enfer. Dans le cas où vous êtes victime ou même témoin, il ne faut pas hésiter à signaler les agresseurs, car cela peut aller très loin. C’est vrai que ce n’est pas facile, mais prenons notre courage à deux mains et dénonçons. car cela peut sauver notre vie ou la vie d’autrui.

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Par Kim Lo-Hoang et Débora Rivera-Mejia

Par la suite, les employés du ma-gazine l’itinéraire encouragent les itinérants à sortir de la misère. Ce groupe communautaire les aide à régler leurs problèmes de toxico-manie et d’alcoolisme et à faire progresser leur autonomie et leur créativité en leur fournissant les moyens nécessaires. L’itinéraire a établi certaines sta-tistiques : 25 % des personnes aidées sont des femmes et 75% sont des hommes. Sur 10 per-sonnes, toutes ont une détresse psychologique, 8 personnes sur 10 ont des dépendances et des problèmes de toxicomanie, 6 per-sonnes sur 10 ont des troubles mentaux sévères et persistants et 4 personnes sur 10 ont une ma-ladie chronique physique. Tous les jours, en vendant ce magazine à trois dollars, ils gagnent un petit profit de 1,50$, ce qui les aide à subvenir à leurs besoins.

Enfin, pour terminer, lire des arti-cles réalistes et poignants, colla-borer à leur sortie de la misère-sont des gestes très simples mais fort humains. En ferez-vous tout autant?

D epuis toujours, des in- justices et des inéga- lités règnent. C’est une des raisons pour laquelle à Montréal, un magazine créé par la commu-nauté et vendu par certains itiné-rants a été conçu. Si vous voyiez quelqu’un le vendre, l’achèteriez vous ? Si une simple action peut aider quelqu’un dans le besoin alors, c’est un oui assuré !

Pour commencer, certains iti-nérants écrivent des articles en faisant appel à des journalistes professionnels. Ils se nomment les camelots. Ils deviennent des chroniqueurs ou des journalistes de rue. Leurs expériences mal-heureuses et leurs témoignages donnent lieu à des articles poi-gnants et remarquablement bien écrits. L’écriture prend générale-ment une forme thérapeutique pour eux. En juillet dernier, j’avais acheté lemensuel. Il y avait à l’intérieur, l’article d’un homme, la même personne qui m’avait vendu le magazine. En résumant son article, je peux dire qu’il n’a pas vu le temps passé et que sa vie était pleine d’obstacles. Il dé-crivait sa perception du monde et combien il aimait la vie. Cet ar-ticle m’a complètement marquée, car j’avais pris une pause dans ma vie pour lui parler en personne et cela m’a fait découvrir que c’est une personne comme les autres et que parfois les préjugés sur eux sont faux. Donc, chers lec-teurs, c’est un plaisir de lire des articles écrits par des personnes aussi humaines.

L’itinéraire

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Pourquoi fais-tu ça, Miley ?

Par Frédérique Lemay

I l y a de cela 7 ans, nous dé- couvrions une jeune actrice dénommée Miley Cyrus. Plu-sieurs jeunes filles se sont alors mi-ses à idolâtrer une certaine Hannah Montana. Elles allaient la voir en spectacle, riaient en regardant ses émissions de télé…Et voilà qu’aujourd’hui, no-tre petite Miley fait la une des jour-naux parce qu’elle se dénude pour qui le veut bien.

C’est un choc, avouons-le. C’est pourquoi je vais observer avec vous son cheminement, pour qu’on puisse essayer de mieux comprendre ses agissements et juger de la situation en connaissance de cause.

Miley est née de l’union d’un popu-laire père chanteur country (Billy Ray Cyrus) et de Laetitia Jean « Tish ». Née Destiny Hope Cyrus, la jeu-ne fille, selon ses parents, souriait constamment. Son surnom aurait alors été Smiley, d’où est né Miley.Miley s’est fait d’abord connaître dans le personnage de Miley Stewart qui était une adolescente qui vivait une vie de vedette secrètement sous le nom d’Hannah Montana. La réaction fut unanime, Miley est dès lors devenue une idole pour les jeunes filles qui écoutaient reli-gieusement cette émission. Puis, la chanteuse sort son deuxième al-bum solo, The Time of Our Lives. Déjà à cette époque, on ressentait une approche un peu plus sexy de la part de la chanteuse. Miley ressent alors un besoin criant de se départir des jeunes fans qui la suivent depuis plusieurs années et décide de chan-ger complètement d’approche.

C’est à ce moment qu’arrive le tour-nage de La Dernière Chanson. Selon elle, ce film l’a beaucoup aidé à se défaire de son image de jeune fille qu’elle avait acquise quelques an-nées plus tôt. Vient ensuite la sor-tie de son troisième album Can’t Be Tamed.

Lors du tournage du vidéoclip de la chanson du même titre, certaines rumeurs circulaient sur le fait que Billy Ray n’était point d’accord sur la manière dont Miley s’y prenait.

Semblerait-il qu’elle aurait demandé de faire, à partir d’un corset avec un col roulé, un décolleté. Il est donc compréhensible que son père ne soit pas d’accord avec ces décisions.

C’est alors qu’on en arrive à la polémi-que majeure concernant Miley Cyrus.

Après quelques années d’absence sur la scène musicale (elle était tou-tefois en tournage pour les films LOL USA et So Undercover), Mi-ley refait apparition avec son pre-mier vidéoclip de son plus récent album Bangerz, We Can’t Stop.

Suite à la sortie de cette vidéo, les réactions sont partagées. Pour se défaire de sa réputation enfantine, Miley n’y va pas de demi-mesure et « twerk » à qui mieux-mieux, se dé-nude…

Au Video Music Awards 2013, elle est invitée à chanter We Cant’ Stop, puis Blurred Lines avec Robin Thic-ke. Dans ce numéro, Miley n’est vê-tue que d’un bikini de couleur peau et reproduit plusieurs mouvements osés et suggestifs. Sa prestation est controversée. Elle bat alors un record de tweets pour un même su-jet et fait couler de l’encre plus que jamais.

Alors que la poussière recommence à tomber, elle lance sa deuxième vidéo Wrecking Ball, dans lequel elle se balance nue sur un bou-let, qui sème une fois de plus la pagaille sur les réseaux sociaux.

C’est ici que nous en sommes à nous demander si elle a bien fait, si sa tactique médiatique était efficace et à nous questionner par rapport à son avenir.

D’après moi, la manière dont elle s’y est prise n’est certes pas la meilleu-re ou encore la plus gracieuse. Mais je me dois d’admettre qu’à quelque part c’était nécessaire et que son ta-lent est indéniable.

Les gens demandent de la nudité constamment. Regardez autour de vous, vous ne verrez que ça.Selon moi, Miley ne faisait que ré-pondre à la demande du public. Pu-blic qui, alors qu’on lui donne ce qu’il désire, se révolte soudainement et n’assume plus ses désirs.

Et vous, que désirez-vous, en tant que consommateurs ?

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C hacun d’entre nous a vécu des évènements difficiles comme des peines d’amour ou la mort d’un proche.Le chagrin habite chaque individutôt ou tard mais la peine rassemble,rapproche. Parfois, on y découvreun ami très précieux. C’est le casde Cezar et moi l’année passée.Nous avons chacun vécu, l’an der-nier, des moments plus rock n’ rollet nous cherchions quelqu’un à quiparler. Et voilà que débutait une belleet franche amitié. Nous croyons quela musique fait le même effet : ellerapproche les gens et démontre lessentiments.

Nous avons alors sélectionné unechanson qui, selon notre jugement,reflète bien certaines situations de lavie des adolescents qui, pourraient être rassembleuses. Il s’agitde «Full Circle» du groupe indie-rockmontréalais Half Moon Run.Full Circle est une mélodie parlantd’amour brisé et d’épreuves parfoisdifficilement surmontables. Elle com-mence par rapporter les moments oùla réalité est difficile à affronter, à unpoint que l’émotion nous affecte et letemps s’arrête.Extrait tiré de la chanson :

« Cap off kneeling at the back of the-church,Feeling water on your brow, if it’shealing it hurtsAt first a sharpish pain that returnsas a thoughtThat the needle in your skin willbring you closer to God»Dans cette histoire d’amour, le chan-teur raconte comment il est prisdans un dilemme entre rester etattendre ou alors partir et faire autre chose de sa vie. Mais l’amour semble le retenir. Dans cette situation où sacopine est gravement malade, sonsort n’est pas entre ses mains. Ilexprime le sentiment de désespoir et d’impuissance que chacun peutressentir devant un tel problème. Pour lui, sa seule source de réconfort sont la musique et Dieu.Un deuxième extrait : ‘‘Our hope was with a coffee and a medical text. It’s too easy knowin’ nothing blowing off the rest. And the riddles in the pages leave at too much to guess.And the worry cracks a fracturefrom your hip to your chest’’Vis-à-vis la réalité, ces paroles ne sont toutefois pas vides de sens. Nombre de gens trouvent matières à distractions à leurs problèmes quoti-diens, c’est-à-dire à ne plus penser et la musique est une bonne façon de se défouler.Ce que nous apprécions surtout dans cette chanson est de un, les parolessi vraisemblables mais surtout les instruments et le rythme si envoû-tant propre au groupe Half Moon Run. Tant qu’à être dans le sujet, et si nous parlions de l’album dans sonensemble. Dark eyes est un CD rem-pli d’émotions mais surtout d’ins-truments envoûtants qui ne laissent pas au dépourvu! Les garçons de Half Moon Run ont dépassé les at-tentes du public avec une oeuvre musicale tout simplement savoureu-se (miam).Si vous avez la chance de les voir sur scène, vous comprendrez que leur talent est naturel et vrai !

Sur scène, ils en mettent plein la vue;ils ont compris l’essence même duindie-rock et l’ont amélioré! De plus,chaque chanson porte un messagebien précis qui viendra vous chercherjusqu’au plus profond de vous -même!Malgré toute cette beauté, Half MoonRun a du pain sur la planche pourson prochain album puisque, enconnaissance de cause, les critiquesseront sévères à leur sujet. Maisils savent tout de même bien sedébrouiller puisque, même en étantloin de leurs fans, ils sont actifs surles réseaux sociaux afin de donnerdes nouvelles régulièrement à leursadmirateurs, merci HMR!Pour finir, ce groupe inouï esttout simplement surprenant et fa-buleux !

Full Circle

Par Charlène Allaire-Martimbeau et César Iliescu

Le groupe Half Moon Run

Leur CD Dark Eyes

Le groupe Half Moon Run

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«L a vie ne vaut pas la peine d’être vécue», «Je suis inutile», «Je serais bien mieux mort» ne sont que quelques cris du coeur parmi tant d’autres qui sont trop souvent igno-rés ou considérés comme des sotti-ses sans aucune importance.

Selon les statistiques menées au Québec, environ trois personnes s’enlèvent la vie de leur plein gré, ce qui entraînerait au moins dix pro- ches dans le deuil et ce, chaque jour! Les jeunes âgés entre 15 et 19 ans constituent presque la moitié de ce nombre dévastateur. D’autres re-cherches faites par Tel jeunes ou bien Jeunes en détresse révèlent que près de la moitié des adoles-cents ont également admis avoir déjà eu des idées suicidaires et même songé à avoir recours à cette mort volontaire. Cela dit, le taux de mortalité dû aux suicides est plus élevé que le taux de mortalité causé par des accidents sur les routes.

Les raisons de cet acte irréversi-ble sont multiples: les problèmes familiaux, la perte d’un proche, le désespoir profond envers la vie, la perte de tout espoir en l’avenir, la dépression, la solitude et même l’in-timidation. Comment est-ce possible qu’un adolescent qui commence tout juste à peine sa vie puisse déjà ne pas croire à l’avenir et au bonheur? Comment est-ce possible qu’il ait le mal de vivre collé à la peau? Si l’on prend un cas parmi des milliers, tout le monde se souvient encore de ce tragique suicide survenu en 2011 de Marjorie Raymond âgée seulement de 15ans. Après de longues années de souffrance dûe à l’intimidation, non seulement à l’école, mais aussi sur les réseaux sociaux, Marjorie a mis fin à ses jours par pendaison, la méthode la plus couramment utilisée par les jeunes selon l’Asso-ciation médicale canadienne. Elle a laissé derrière elle d’innombrables personnes attristées. Malheureu-sement, beaucoup de cas sembla-bles sont laissés dans le silence...

Comment reconnaître une per-sonne suicidaire? La négligence d’elle-même, la perte d’estime de soi, la perte du plaisir, l’ennui pour tout, le retrait vis-à-vis des autres, l’intérêt marqué pour les médicaments, la drogue ou l’alco-ol peuvent amener à conclure que cette personne ne va pas aussi bien qu’elle prétend. Cette même personne peut être complète-ment déconnectée de la réalité.

Comment s’imaginer qu’une tel-le rage de vivre peut conduire à ce non-retour? Pour plusieurs, le suicide est une option des plus banales. Seulement, le suicide est une solution PERMANENTE à des problèmes qui sont majori-tairement temporaires. Donc, il n’est PAS une option. A-t-on vrai-ment envie de se dire qu’une fois de plus la mort a vaincu la vie?

Si l’on se trouve dans ce genre de situation, il ne faut JAMAIS rester seul.

Quelques ressources :Tel Jeunes : 1-800-263-2266Jeunesse, j’écoute : 1-800-668-6868

Le suicide, plus qu’une mort

Par Véronique Nelson-Tremblay

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V ous avez décidé d’entrepren- dre un mode de vie sain qui ne demande pas beaucoup d’ef-fort physique et qui se révèle efficace très vite ? Alors voici quelques conseils sim-ples qui peuvent vous convenir.

À vos bouteilles !

Buvez beaucoup et souvent de l’eau, du thé vert, des tisanes et des sodas light.

Oubliez les transports

Lorsque vous devez vous rendre à un endroit près de chez vous par exemple le dépanneur, le parc, la bibliothèque, optez pour la marche ou bien la bicyclette. Oubliez les transports en commun.

En cas… de petites fringales en après midi ...

Le dîner est un vrai mini-repas, contrairement au grignotage surtout lorsqu’il est pris régulièrement et motivé par une faim physiologique. Sachez que le dîner vous permet de mieux répartir les apports caloriques dans la journée, de mieux résister aux grignotages et de dîner plus lé-ger. La seule condition : le dîner doit être équilibré, par exemple composé d’un produit céréalier, d’un produit laitier, d’un fruit et d’une boisson.

Grimpez !

Lorsque vous rentrez dans le métro ou dans un autre endroit comportant des escaliers et des ascenseurs; op-tez pour les escaliers.

Changez vos habitudes alimen-taires

Vous devez apprendre à vous rééqui-librez jour après jour. Par exemple, tenez un journal alimentaire. Passez du temps à préparer vos repas. Vous pouvez manger ce que vous aimez…simplement pas n’importe comment et n’importe quand.

Soigner votre mental

Pour réussir un mode de vie sain, il ne faut absolument pas broyer du noir. Si vous n’êtes pas de bonne hu-meur, vous ne devez pas manger du chocolat et autres tentations. Faites-vous du bien : massage, lecture, ba-lade, tout est permis !

Admirez-vous dans vos vête-ments !

Quel plaisir de se sentir de plus en plus à l’aise dans son jean ou même d’y rentrer à nouveau ! Deux ou trois fois dans la semaine, faites-vous une séance d’essayage et constatez que vos efforts paient. C’est tout de même fou comme cela motive, non ?

Mode de vie sain

Par Shahida Mahamane Anou

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L ‘Halloween au fil du temps

T out au cours de l’année , il y a plusieurs fêtes connues qui agrémentent notre quo-tidien. L’une d’elles, qui est mal-heureusement en déclin, est l’Hal-loween, maintenant devenue une fête commerciale. Retraçons le pas-sé de la fête de la mort.L’origine de l’Halloween reste floue, certains associent sa création à la Toussaint et d’autres à certains cultes celtes. La fête est sans doute arrivée en Amérique grâce aux nombreux immigrants irlandais qui ont créé la légende de Jack-o-lantern, un emblè-me de l’Halloween toujours mécon-nu. L’histoire est celle d’un homme, Jake, n’étant pas apte à rentrer au paradis ou en enfer. Le diable ayant eu pitié de lui , lui donna un morceau de charbon ardent que Jack mit dans un navet pour éclairer son chemin jusqu’au jour du jugement dernier. (Anciens fans de « Chaire de poule », celà ne vous rappelle rien?). Ce-pendant, nous ne savons toujours pas d’où vient la chasse aux bon-bons...

De nos jours, le mot « Halloween » signifie seulement des bonbons, des films d’horreur, des déguisements et tout le tralala. L’Halloween n’a plus de signification religieuse, mainte-nant ce n’est qu’une fête commer-ciale où les enfants et les adultes qui refusent de grandir se costu-ment pour faire la collecte de bon-bons le soir de cette fameuse fête. Dans le temps, il n’y avait que les déguisements de « base », du gen-re sorcière, zombie, fantôme, vam-pire, etc. Eh bien maintenant nous avons droit à un clown, une vache, une pointe de pizza, et j’en passe !La fête des morts est supposée être terrifiante, contrairement à son in-terprétation d’aujourd’hui. De plus, la chasse aux friandises est deve-nue une activité dangereuse. Il y a un nombre grandissant de personnes atteintes mentalement qui profitent de cette soirée pour kidnapper les enfants, et certains encore plus ap-tes à gâcher la vie des petits, empoi-sonnent les bonbons ou vont même jusqu’à mettre des lames de rasoir dans ces délices sucrés.

C’est scandaleux ! Contrairement à notre jeune temps, le nombre de maisons décorées est en dégrada-tion, car il y a de moins en moins de gens prêts à faire un investissement. Voici à quoi ressemble la fête d’Hal-loween depuis quelques années.

Dans quelques années , l’Halloween disparaîtra probablement de la rue et nos enfants ne connaîtront jamais cette fête. Gardons en mémoire ces joyeux souvenirs et tentons de leu-faire parvenir cet héritage.

Par Giuliana Côté et Ariane Ménard

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B eaucoup de gens ne se rendent pas compte à quel point la pollution prend de grandes proportions, ainsi que les conséquences de cet accroisse-ment. La situation est-t-elle sans espoir? Nous ne pensons pas, mais nous devons commencer à ouvrir les yeux et prendre conscience de l’ampleur du phénomène. Dans ce texte, Alexandre et moi-même al-lons aborder cela.

Tout d’abord, notre école ressem-ble parfois à un énorme dépotoir que ce soit à l’intérieur où à l’ex-térieur. Nous consommons toutes sortes d’aliments et nous les jetons là ou cela nous arrange. Prenons comme exemple, l’agora. L’agora est l’endroit où tout le monde vient squatter à l’heure du midi et/ou aux pauses. C’est aussi un des endroits le plus sale de l’école. Gomme, res-te de diner, jus, tout y est. Il suf-fit d’ouvrir un casier pour voir qu’il est devenu une poubelle et non pas ce à quoi il devrait servir. Prenons un autre exemple, les toilettes de l’agora.

Un peu de civilisation, s’il vous plait! Quand nous entrons dans les toilet-tes, bien qu’il n’y ait pas toujours de papier brun et de poubelle, jeter par terre n’est pas la solution. Ou quand nous entrons dans une toilette et qu’il y a encore des excréments, cela est quelque peu répugnant. Je ne pense pas que cela soit difficile de tirer une chasse d’eau.

Donc, si chacun faisait attention à tous ces petits détails, nous aurions peut-être des toilettes plus pro-pres. S’agissant de l’agora, nous pensons qu’il serait bon d’y réduire la quantité de déchets. Nous avons juste à regarder l’intérieur d’un casier brisé (sans porte) pour voir qu’il sert de poubelle, alors que la poubelle est à 500 mètres. Paresse ! Nous ne savons pas ?… Prenons un autre exemple, l’année passée un ou une élève a mis un chandail rempli de merde dans l’agora! Cela est quand même vraiment dégueu-lasse et très immature! En second lieu, l’extérieur ressem-ble parfois à un très gros dépotoir. Les élèves y passsent plus de la moitié de leur journée. Surtout le midi, en été, ils vont sur le bord de la rivière des Prairies pour diner.

Ils y jettent leur déchets sans pen-ser aux conséquences. Nous de-vrions mettre plus de poubelles à la disposition de nos camarades. De plus, nous devrions créer une zone ‘‘fumeurs’’ avec des tables et autres, sur le terrain de l’école, pour que les fumeurs aient un es-pace à eux. Nous possédons un extraordinaire terrain vert, pourquoi ne pas en profiter et en prendre soin?

Aussi, en plus d’avoir un très grand gymnase, nous possédons un grand terrain qui nous permet de faire nos cours d’éducation physique, de sport collectif, d’option éduc et de plein air à l’extérieur. Nous profi-tons aussi de la rivière des Prairies, qui nous permet de faire du canot-kayak, une expérience que tout le monde n’a pas la chance de vivre.

Bref, si tout le monde commence à faire attention à la propreté de l’école, notre école serait sans dou-te un environnement plus agréable. Un environnement plus propre dépend de chacun de nous !

Sauvons notre école; Protégeons l’environnement

Par Alexandre Serres et Joséphine Faye

Entrée des élèves

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L a dernière année a été très mouvementée, ce qui ne nous a pas laissé indifféren-tes du tout. Depuis le début de l’an-née toujours en cours, plusieurs évè-nements, positifs ou négatifs, majeurs ou minimes, ont pris la province fran-çaise du Canada d’assaut. Nous avons donc pensé vous mettre au parfum des moments qui ont touché de plein fouet le Québec, qui ont alarmé la popula-tion ou qui ont rassemblé un grand nombre de personnes ou qui sont toujours en cours. Alors, sans plus de cérémonie, voici les «trendings» qui ont fait bouge et qui continueront de faire bouger la belle province en 2013.

1-Montréal en lumière (du 21 fé-vrier au 3 mars 2013)Il s’agit d’un festival qui a lieu durant l’hiver, chaque année. Le festival a vu le jour en 2000 et a un thème diffé-rent annuellement. Montréal en lumiè-re met en valeur la lumière, les arts et la gastronomie. C’est de toute beauté, toutes ces couleurs qui se mélangent devant nos yeux! Ne manquez pas l’événement l’année prochaine !

2-Musée Grévin ( le 17 avril 2013)L’ouverture du musée Grévin Mon-tréal est un événement qui nous a vraiment intéressées. Il s’agit du deuxième musée du groupe Grévin, le premier étant celui de Paris. Si vous rêvez de rencontrer votre cé-lébrité préférée, alors vos souhaits seront partiellement réalisés avec les reproductions en cire du musée.

Des reproductions pour certaines franchement réussies et d’autres beaucoup moins, le Musée Grévin est une activité qui ne coûte pas cher, mais qui en vaut vraiment la peine, compte tenu des nombreuses vedet-tes qu’on peut y rencontrer, en cire et en peinture!

3-Grand prix du Canada, F1 ( les 7, 8 et 9 juin)Le grand prix est un événement spectaculaire: Montréal est en mou-vement et reçoit de la visite de par-tout dans le monde. Des coureurs automobiles reconnus s’approprient la piste Gilles Villeneuve. Cette an-née, ces jours d’ordinaire heureux se sont conclus avec tristesse suite au décès d’un travailleur de piste de 38 ans, dont l’identité n’a jamais été ré-vélée. Le malheureux a été bêtement écrasé par une grue en trébuchant…

4- Mosaïcultures Internationales de Montréal (du 22 juin au 29 sep-tembre)

L’évènement qui a pris place au Jar-din Botanique accueillait des artistes de partout dans le monde qui aiment travailler la verdure. À la conclusion des Mosaïcultures, un jury vient évaluer les œuvres et des gagnants sont choisis parmi 150 participants pour remporter plusieurs prix. Il faut vraiment y aller: les mo-saïques sont vraiment magnifiques et regorgent de couleurs. C’est très impressionnant de voir la technique de ces talentueux artistes.

5-Montréal complètement cirque(du 3 au 14 juillet)Comme son nom l’indique, avec cet évènement, Montréal devient litté-ralement complètement cirque! Ce sont des spectacles de cirque uni-ques, provenant de partout, qui se déroulent en pleine rue, au-dessus de têtes émerveillées. L’année pro-chaine, ne manquez surtout pas ce spectacle dans les airs !

6-L’accident ferroviaire au Lac Mégantic (le 6 juillet)L’accident ferroviaire de Lac-Mégan-tic s’est produit le 6 juillet 2013 à Lac-Mégantic, une municipalité de la région de l’Estrie, au Québec.Le déraillement d’un convoi à la dé-rive de 72 wagons-citernes conte-nant du pétrole brut léger a provo-qué des explosions et un incendie qui ont détruit, dans le centre-ville, une quarantaine d’édifices et ont fait 47 victimes. Personnellement, nous trouvons que la Montréal Maine & Atlantic Railway (MM&A) a mal géré cette catastrophe. Comment se fait-il que la sécurité n’était pas plus ren-forcée alors qu’une grande quantité de pétrole traversait un endroit où vivent des gens ?

2013, en dix événements

Par Larissa Dembélé et Manal Kadi

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7-Osheaga (du 3 au 4 août 2013)Osheaga est un festival qui nous fait découvrir des artistes dont on igno-rait l’existence et qui nous fait appré-cier davantage ceux qu’on connaissait déjà. Il est toujours intéressant de re-découvrir les artistes que nous aimons et d’en découvrir de nouveaux. Le festival est annuel alors rendez-vous l’année prochaine!

8- Semaine de la mode de Mon-tréal (du 3 au 6 septembre)À cette date, Montréal a été pris d’as-saut par des milliers de professionnels de l’industrie de la mode afin de cé-lébrer la 25e édition de la SMM, une production haute en couleurs. Cette occasion offre une chance inédite aux fashionistas de découvrir de pre-mière main les tendances de l’heure. C’est lors de ce genre d’évènements que nous pouvons vraiment apprécier le talent qui habite Montréal, on voit pourquoi elle porte l’appellation de métropole et pourquoi elle est recon-nue mondialement.

10- La marche des zombies de Montréal (19 octobre)Une marche de zombies est une mani-festation publique de type flash-mob. Le public est invité à se déguiser en zombie et à joindre le rassemblement qui déambule dans les rues. Le 19 oc-tobre, vous avez peut être vu des gens déguisés dans le métro? L’année pro-chaine, nous nous attendons à vous voir déguisés dans le métro! Allez, c’est gratuit et ouvert à tous!

9- L’annonce d’une «Charte des valeurs québécoise» (les compo-santes de la charte sont sorties le 10 septembre)La charte des valeurs québécoises est un projet de charte visant à établir des valeurs faisant consensus au Québec. Le projet est présenté comme une ré-ponse du gouvernement de Pauline Marois à la controverse québécoise en matière d’accommodements raison-nables. Premièrement, l’expression «valeurs québécoises» est offensante quand on vient d’ailleurs, comme nous deux et deuxièmement, la Charte est inutile et ne répond à aucun besoin vu que les droits qu’elle cherche à pro-téger son déjà protégés par la Charte québécoise des droits et libertés. En plus, la Charte des valeurs va à l’en-contre de certains articles de la Charte des droits.

Suite de la page 14

2013, en dix événements

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La mode vestimentaire

Par Radja Djadoudi et Najlae Bouazaa

D e nos jours, la mode vestimentaire est un enjeu d’une grande im-portance. En effet, la manière de se vêtir reflète la personnalité de l’individu . Elle ne sera pas la même chez un adolescent appar-tenant à la classe aisée qu’à celui de classe populaire malheureuse-ment. Elle permet à tous de se dis-tinguer, de se sentir différents et originaux. De plus, elle répond aux besoins de changements des ado-lescents qui se cherchent et qui découvrent différentes facettes de leur personnalité. Pour cette rai-son, il existe des choix multiples.

Premièrement, les jeunes sont une ci-ble privilégiée des stars. En effet, plu-sieurs d’entre eux sont très influencés par la publicité, les styles d’actualité et des célébrités. Par exemple, il y a des filles qui feuillettent des magazi-nes populaires, dès qu’elles trouvent quelque chose qui leur plait et qui at-tire leur attention, que cela soit des vêtements, des souliers ou des coiffu-res, elles sont directement influencées et veulent imiter celles qui se trouvent devant leurs yeux, peu importe que cela leur convienne ou non.

Prenant l’exemple de Miley Cyrus qui a fait le buzz cette année , à cause de sa nouvelle coiffure et de sa façon de s’habiller dans ses fameuses vidéos clips « We can’t Stop » et « Wrecking Ball », qui ont influencé de nombreuses jeu-nes filles. Plusieurs d’entre elles croient que pour être à la mode, il faut adopter un style vestimentai-re assez particulier qui est la nudité ou autre alors que cela ne l’est pas.

De plus, il y a des jeunes qui croient que pour être belles, il fau-drait qu’elles aient le même poids que celui des mannequins qui se trouvent dans les magazines,. C’est pour cette raison que, très jeunes, elles se regardent dans le miroir et se croient grosses alors qu’elles sont minces. Donc, ce phé-nomène amène un problème pré-maturé chez ces jeunes qui est de trop se soucier de leur apparence. Il ne faut pas être surpris si, très jeunes, elles deviennent anorexi-ques et que leur santé soit en jeu.

Deuxièmement, malgré le fait que certains jeunes ont un budget li-mité pour leur achats, ils peu-vent cependant être eux aussi à la mode. En effet, il y a certaines façons de s’habiller sans trop dé-penser. Par exemple, modifier ou décorer ses habits, chercher des magasins qui font des bons rabais ou encore aller dans une friperie. La plupart d’entre eux diront « oh non ! Moi allez dans une friperie ? Yark ! » mais pourtant il y a de belles choses, même neuves. Si-non ils ont toujours le choix d’aller chercher dans les entrepôts. De beaux souliers Adidas qui coûtent 200$ dans un magasin, se ven-dront 70$ dans une vente d’en-trepôt pour cette marque.

Finalement, la société dans laquelle nous vivons influence énormément les jeunes, que ce soit pour les sty-les vestimentaires ou autres. Les jeunes de nos jours vont toujours vouloir ressembler aux stars qu’ils aiment et ils vont essayer plusieurs moyens possibles pour y parvenir.

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Le club Soda et ses hommages musicaux

Par Audrey Ferron et Marie-Ange Pesant

L a ville de Montréal est re- connue pour être une des villes les plus diver-tissantes du Québec, entre autres pour ses nombreux clubs et ses salles de spectacles. L’un des clubs qui a retenu notre attention est le club Soda. Endroit, polyvalent, il a été créé au cours des années 80 par trois hommes: Guy Gosselin, André Gagnon et Martin Després.Il s’agit d’une salle de spectacleoffrant une très grande variétéde prestations.

Dans cet article, nous vous pré-senterons trois groupes qui ont témoigné de leur talent en inter-prétant les succès des groupes ‘’Pink Foyd’’, ‘’The Doors’’ et‘’Nir vana’’ sur les planches de cette scène à l’infrastructure cente-naire.

Pink Floyd est un groupe Anglaiscomposé de Syd Barrett, DavidGilmour, Nick Mason, Roger Wa-ters et Richard Wright. Le grou-pe fut créé en 1964 par la ren-contre de tous les members. Leur genre de musique est psy-chedelique/progressif rock. Ils sont connus pour leur chan-sons ‘’Wish You Were Here’’ et ‘’Another Brick In The Wall’’.

Echoes fut fondé en 2005 sur les scènes québécoises. Ils sont com-posés de 7 musiciens et ils sont capables de couvrir toutes les époques de Pink Floyd. Il s’agitdu premier hommage que noussommes aller voir au Club Sodaet sincèrement, nous avons ététrès impressionnées par leur ta-lent. Chaque note, chaque accordfut reproduit avec une aisance surprenante.

The Doors est un groupe Amé-ricain composé de Jim Morrison, Ray Manzarek, John Densmore et Rorry Krieger. Créé en 1965 à Los Angeles, ils font un Mélange de Blues/Psychedelic Hard/Acid rock. Leurs plus grands titres fu-rent ‘’Light My Fire’’ et ‘’Break On Through’’.

Soft Parade fut créé en 2007 par des jeunes qui se sont ren-contrés au collège de Jolietteavec tous la même passion eni-vrante pour le groupe The Doors. Depuis 2007, Ils fontleur reprises dans les bars etles salles de spectacle.

Nirvana est un groupe Amé-ricain formé en 1987 Par KurtCobain et Krist Novoselic.Plus tard d’autres membersce rajouteront et d’autres quitte-ront. Ils ont un style Grunge/Al-ternatif rock. Leur titre à success furent ‘’Smells Like Teen Spirit’’ et ‘’Come As You Are’’.

April Hate qui fut formé en2007 et composé de Chris-tian Poirier, Martin Dubé etFrancis Vigeant. Ils ont consa-cré des heures et des heuresà interpréter un groupe qu’ ilschérissent plus que tout.

Pour conclure, le club Soda est un lieu fabuleux où la musique a réellement sa place, et ce pour tous les goûts. Les hommages qui y sont présentés sont réalisés par de vrais artistes au talent inoui. Y tenteriez- vous l’expérience?

Le groupe Echoes

Le groupe Soft Parade

Le groupe April Hate

Le club Soda

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À la découverte du Pérou

Par Brian De la Cruz-Barboza et Renaud Deraps

L e Pérou est un pays que vous connaissez sûrement, mais l’avez-vous déjà visité ? Il est situé en Amérique du Sud et a des frontières avec le Chili et la Bolivie. Si vous songez à partir en vacances et que vous cherchez où aller, je vous conseille de visiter le Pérou. Dans ce qui suit, nous essayerons de vous en convaincre. Voici notre top 3 des rai-sons pour visiter ce beau pays.

1-Les Citoyens :

Premièrement, la population péru-vienne est très différente de celle d’ici, nous nous expliquons. Là-bas on ne s’ennuie jamais, on est toujours entouré d’amis et de la famille pour s’occuper, jouer au soccer et au bas-ket, aller au marché où l’on trouve de tout. Au Pérou, comparativement à ici, l’électronique n’est pas très pré-sente, pas de jeux vidéo et la télé est rarement allumée. Les Péruviens sont très positifs et ont toujours le sourire aux lèvres. De plus, la population est jeune, cela donne un air dynamique au pays. Aujourd’hui, on vit dans une société où l’apparence physique passe en premier. Pour bien paraître, on doit porter des vêtements de marque et tous les accessoires. En Amérique du sud, certes l’apparence compte, mais pas tant que cela. Les citoyens sont vêtus d’une façon décontractée, avec des tee-shirts et des shorts tout sim-plement. Vous retrouverez là- bas une belle ambiance accompagnée d’une musique typiquement péruvienne, et la danse omniprésente vient pimen-ter le tout.

2-La nourriture péruvienne :

Avez-vous déjà dégusté un plat pé-ruvien? Non !? Vous avez manqué quelque chose. La gastronomie péru-vienne est l’une des plus diversifiées au monde. Voici de quoi vous mettre l’eau à la bouche :-Ceviche : poisson cru coupé en pe-tits dés et marinés dans du jus de citron, du piment et de l’oignon.-Anticucho : brochette de cœur de bœuf grillé avec une sauce aigre-douce.

-Pomme de terre à la péruvienne (Papa a la huacaina) : Une salade pé-ruvienne de pommes de terre jaunes bouillies dans une sauce épicée et cré-meuse. La sauce est faite à partir de fromage blanc, d’huile végétale, de pi-ment jaune et de lait concentré.En termes de desserts, voici nos pré-férés :-Picarones : C’est un beignet à base de courge et de patate douce. Il se mange avec du miel de chancaca.-Churro : Ce sont des pâtisseries. El-les se présentent sous la forme d’une pâte frite et sucrée en forme de gros spaghetti ou d’un beignet allongé. Ils sont fourrés de confiture et enrobés de cannelle.

-Il existe plusieurs autres recettes mais nous avons choisi celles qui plaisent à notre estomac ! Essayez donc ces nouveaux mets. N’ayez pas peur du nouveau !

3-Les activités :

Il y a beaucoup de choses à faire au Pérou, on ne s’ennuie jamais. En Amérique latine, il y a les plages, les vraies plages. Les vagues sont présentes, identiques à ce que vous voyez dans les parcs aquatiques. Vous pouvez aussi faire la visite d’une des 7 merveilles du monde. Le Machu Pichu, une ancienne cité d’Incas. Mettez les pieds au Cuzco, une ville située au sud-est du Pérou, et vi-sitez les musées des Incas et les musées précolombiens. Allez au nombreux festivals qui y sont pré-sentés, ou montez sur un bateau et faites la visite des plages. Prenez en photos les phoques et autres ani-maux marins que vous allez croiser. Tout est différent là-bas, vous n’al-lez pas vous ennuyer !. La musique, l’ambiance…vous n’êtes pas prêts d’oublier avant très longtemps. Vous découvrirez une toute nouvelle culture et un autre mode de vie. Voilà! Nous vous avons donné trois bonnes raisons pour mettre les pieds dans ce beau pays. Soyez curieux et sortez du Québec !

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Une tradition Québécoise : le gala des finissants !

Par Saskia Paul et Lina Alejandra Guadamuz-Franco

C e gala se révèle être la consécration d’un premier diplôme remis de façon solennelle. Mais ce diplôme que cache-t-il?

Sur le plan de l’amitié, des liens ines-pérés se sont formés lors des toutes premières semaines de ce long par-cours de cinq ans. Même les plus intimidé(e)s parvenaient à socialiser, à créer des premiers liens dans ce milieu qui était encore mystérieux à leurs yeux. Des amitiés se sont soli-difiées à travers une foule de petites expériences telles les réussites ou les échecs scolaires, les problèmes fa-miliaux, les mésententes, les peurs, les changements soudains de com-portements, les souvenirs d’une vie, les mésaventures, les rigolades et les larmes. Certaines autres qui dataient du primaire ont survécu consolidant les liens alors que d’autres se sont malheureusement éteintes suite à de nouveaux comportements parfois inacceptables. Certes, l’adolescence symbolise la métamorphose et ou une renaissance. Somme toute, il y a eu d’énormes joies et des boulever-sements qui nous ont permis d’évo-luer, de choisir, de mieux aimer.

Sur le plan des changements, il en existe plusieurs qui se sont produits au cours de ces cinq années mou-vementées. Deux se sont distingués plus que les autres : les changements physiques et psychologiques. Les insécurités physiques ne datent pas d’hier et ont commencé, pour certains, à l’école élémentaire qui, contrairement à l’opinion publique, n’était guère teintée de gentillesse, d’insouciance et de naïveté, mais plu-töt de cruauté et d’inlassables criti-ques. Ces fléaux ont été poursuivis au secondaire et auront eu un immense impact, c’est-à-dire une influence né-faste sur leur état d’esprit. Certaines personnes ont opté pour l’anorexie et ou la boulimie, la dépression, et, pire encore, le suicide. Pour une majorité d’adultes, les meilleures années d’études sont au secondaire. La plupart du temps, l’acceptation de soi devrait avoir lieu, dans cet établissement, entouré de personnes qui sont là pour les jeu-nes, qui ne jugent pas, à qui on peut se confier en toute coquetterie et ne posent pas de problèmes et, avec les-quelles bien sûr, il nous est permis de vivre des aventures amusantes qui nous lègueront d’heureux souvenirs.

Toutes ces bonnes aventures mène-ront les jeunes vers l’officialisation de ce qui sera à la fois une fin et un nou-veau départ. Il y aura une cérémonie de remise des diplômes, connue aussi sous le nom de Gala. Elle réveillera un sentiment d’accomplissement et de fierté dans une atmosphère fé-brile. Cet évènement sera, pour eux, un clin d’œil aux films américains à la Sophie-Barat, mais avec un retour aux sources puisque originalement c’est une tradition française. Bien qu’ils ne seront pas officiellement diplômés, ils seront entassés, dans une salle à at-tendre l’appel de leur nom. La tension sera palpable. Les papillons dans leur ventre se feront, de plus en plus, res-sentir et leur cœur battra la chamade lorsqu’ils devront finalement se lever pour aller chercher leur diplôme bien mérité. Les acclamations tambouri-neront dans leurs oreilles. L’embarras prendra le dessus sur la peur, le stress et la nervosité devant la présence des membres de leur famille. Après ce mo-ment d’humiliation, il n’y aurait rien de tel, pour terminer la journée en beau-té, que de recréer le légendaire lancer du mortier.Ces élèves auront un sentiment aigre-doux en vivant cette journée festive avec leur entourage et en repensant à ces cinq dernières années au se-condaire, c’est peut-être à ce mo-ment précis que certains d’entre eux réaliseront qu’ils quitteront le terrain connu pour celui inconnu. Heureuse-ment que ce ne sera qu’un au revoir... Ils ‘‘reviendront’’ dans 10 ans!

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