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ELECTIONS AU CONSEIL NATIONAL DE L’ORDRE DES VETERINAIRES 21 NOVEMBRE 2019 D.V. Pascal FANUEL N° Ordinal 3545 Alfort 1980, Saint Mars du Désert, Loire Atlantique Chères Consœurs, chers Confrères, Au moment de réfléchir au bilan et aux perspectives de mon mandat au Conseil national, je souhaite, en premier lieu, souligner l’excellente cohésion de l’équipe actuelle emmenée par notre Président Jacques Guérin ainsi que de l’équipe précédente sous la présidence de Michel Baussier, cette dernière ayant eu la lourde charge de réformer l’Ordre et de finaliser le nouveau code de déontologie, actions abouties en 2015. M’intégrer dans de telles équipes a beaucoup enrichi mon parcours professionnel. Ce parcours professionnel s’est organisé autour de plusieurs métiers de vétérinaire : vingt trois ans comme praticien mixte (rurale, équine, canine) puis quatre ans comme vétérinaire de coopérative et quatre ans comme vétérinaire salarié de l’industrie pharmaceutique avant de devenir en 2011 consultant pour les industries agro-alimentaires et pharmaceutiques. Fort de la diversité de ce parcours, je me suis engagé à défendre la qualité de notre exercice ainsi que l’unité de notre profession. Mes activités au sein de structures associatives professionnelles comme la SNGTV, puis mon élection au Conseil régional des Pays de la Loire en 2005 et celles qui ont suivi au Conseil national témoignent de cet engagement. Parce qu’une profession de foi doit mettre en avant les faits marquants au service des engagements pris, j’ai choisi d’insister sur les axes importants de mon travail ordinal à travers notamment les activités de la commission santé publique vétérinaire dont j’ai eu la responsabilité ces trois dernières années. Nous n’étions pas trop de six élus nationaux et régionaux pour faire face à toutes les activités de notre commission : l’exercice professionnel et son périmètre. A titre d’exemples, la biologie vétérinaire a fait l’objet de réunions de consensus sur les modèles professionnels envisageables et il nous faut aboutir dans les deux années à venir. Pour la physiothérapie et la rééducation fonctionnelle vétérinaire, j’avais proposé en 2013 qu’un diplôme d’école soit créé pour ancrer cette discipline dans nos activités vétérinaires. C’est maintenant acté. L’inclusion dans les textes de la télémédecine vétérinaire et la réflexion sur la délégation d’actes sont des sujets majeurs en cours. Pour tous les travaux de la commission, nous avons tenu à impliquer dans la réflexion nos conseils régionaux et les organisations professionnelles vétérinaires. Nul doute que la prochaine équipe devra impliquer encore plus les conseillers régionaux dans les commissions pour que chacun participe à la réflexion et s’approprie les décisions prises. Une partie de mon activité a consisté à mettre en place les dispositifs d’encadrement des para- professionnels à travers les dispositifs réglementaires (épreuves d’aptitude) pour les personnes réalisant des actes d’ostéopathie animale, l’élaboration des conventionnements pour les techniciens dentaires équins et les techniciens sanitaires apicoles. Avec les organisations professionnelles vétérinaires nous avons abordé le dossier maillage de la profession qui nous conduit à négocier avec nos partenaires agricoles, sans faiblesse, des sujets tels que la contractualisation en production animale, l’accès aux données d’élevage, qui vont de pair avec la permanence et la continuité des soins en sachant que le coût de l’astreinte devra être abordé et pris en compte. Nous avons échangé avec notre administration sur l’élaboration des règlements européens concernant le médicament vétérinaire et l’aliment médicamenteux et participé aux échanges avec les confrères européens à travers la FVE. A ce sujet je suis convaincu que l’évolution et l’exercice de notre profession doivent se raisonner à l’échelle européenne. Dans une Europe où les diplômes circulent librement, où l’antibio-résistance devient un problème majeur, ne pas communiquer et échanger avec nos confrères européens, ne pas unir nos forces pour défendre nos compétences pharmaceutiques dans un objectif de qualité et de santé publique serait une erreur grave. C’est la raison pour laquelle je me suis investi depuis 2008 dans les travaux de nos institutions vétérinaires européennes, Fédération Vétérinaire Européenne

(FVE), Union Européenne des Vétérinaire Praticiens · Pays de la Loire en 2005 et celles qui ont suivi au Conseil national témoignent de cet engagement. Parce qu’une profession

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ELECTIONS AU CONSEIL NATIONAL DE L’ORDRE DES VETERINAIRES 21 NOVEMBRE 2019

D.V. Pascal FANUEL N° Ordinal 3545 Alfort 1980, Saint Mars du Désert, Loire Atlantique Chères Consœurs, chers Confrères, Au moment de réfléchir au bilan et aux perspectives de mon mandat au Conseil national, je souhaite, en premier lieu, souligner l’excellente cohésion de l’équipe actuelle emmenée par notre Président Jacques Guérin ainsi que de l’équipe précédente sous la présidence de Michel Baussier, cette dernière ayant eu la lourde charge de réformer l’Ordre et de finaliser le nouveau code de déontologie, actions abouties en 2015. M’intégrer dans de telles équipes a beaucoup enrichi mon parcours professionnel. Ce parcours professionnel s’est organisé autour de plusieurs métiers de vétérinaire : vingt trois ans comme praticien mixte (rurale, équine, canine) puis quatre ans comme vétérinaire de coopérative et quatre ans comme vétérinaire salarié de l’industrie pharmaceutique avant de devenir en 2011 consultant pour les industries agro-alimentaires et pharmaceutiques. Fort de la diversité de ce parcours, je me suis engagé à défendre la qualité de notre exercice ainsi que l’unité de notre profession. Mes activités au sein de structures associatives professionnelles comme la SNGTV, puis mon élection au Conseil régional des Pays de la Loire en 2005 et celles qui ont suivi au Conseil national témoignent de cet engagement. Parce qu’une profession de foi doit mettre en avant les faits marquants au service des engagements pris, j’ai choisi d’insister sur les axes importants de mon travail ordinal à travers notamment les activités de la commission santé publique vétérinaire dont j’ai eu la responsabilité ces trois dernières années.

Nous n’étions pas trop de six élus nationaux et régionaux pour faire face à toutes les activités de notre commission : l’exercice professionnel et son périmètre. A titre d’exemples, la biologie vétérinaire a fait l’objet de réunions de consensus sur les modèles professionnels envisageables et il nous faut aboutir dans les deux années à venir. Pour la physiothérapie et la rééducation fonctionnelle vétérinaire, j’avais proposé en 2013 qu’un diplôme d’école soit créé pour ancrer cette discipline dans nos activités vétérinaires. C’est maintenant acté. L’inclusion dans les textes de la télémédecine vétérinaire et la réflexion sur la délégation d’actes sont des sujets majeurs en cours. Pour tous les travaux de la commission, nous avons tenu à impliquer dans la réflexion nos conseils régionaux et les organisations professionnelles vétérinaires. Nul doute que la prochaine équipe devra impliquer encore plus les conseillers régionaux dans les commissions pour que chacun participe à la réflexion et s’approprie les décisions prises. Une partie de mon activité a consisté à mettre en place les dispositifs d’encadrement des para-professionnels à travers les dispositifs réglementaires (épreuves d’aptitude) pour les personnes réalisant des actes d’ostéopathie animale, l’élaboration des conventionnements pour les techniciens dentaires équins et les techniciens sanitaires apicoles. Avec les organisations professionnelles vétérinaires nous avons abordé le dossier maillage de la profession qui nous conduit à négocier avec nos partenaires agricoles, sans faiblesse, des sujets tels que la contractualisation en production animale, l’accès aux données d’élevage, qui vont de pair avec la permanence et la continuité des soins en sachant que le coût de l’astreinte devra être abordé et pris en compte. Nous avons échangé avec notre administration sur l’élaboration des règlements européens concernant le médicament vétérinaire et l’aliment médicamenteux et participé aux échanges avec les confrères européens à travers la FVE. A ce sujet je suis convaincu que l’évolution et l’exercice de notre profession doivent se raisonner à l’échelle européenne. Dans une Europe où les diplômes circulent librement, où l’antibio-résistance devient un problème majeur, ne pas communiquer et échanger avec nos confrères européens, ne pas unir nos forces pour défendre nos compétences pharmaceutiques dans un objectif de qualité et de santé publique serait une erreur grave. C’est la raison pour laquelle je me suis investi depuis 2008 dans les travaux de nos institutions vétérinaires européennes, Fédération Vétérinaire Européenne

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ELECTIONS AU CONSEIL NATIONAL DE L’ORDRE DES VETERINAIRES 21 NOVEMBRE 2019

(FVE), Union Européenne des Vétérinaire Praticiens (UEVP). L’antibio-résistance continue d’être un sujet de préoccupation pour notre commission. J’ai à ce sujet organisé dans le cadre de la Journée nationale vétérinaire la 1ère table ronde sur Le Vétérinaire, acteur des trois santés. De la recherche à l’usage raisonné des médicaments : focus sur les antibiotiques. On ne peut parler de la profession sans parler de son futur. J’ai eu la responsabilité de diriger le groupe de travail formation initiale-insertion professionnelle dans le cadre de Vetfutur. Cela a donné naissance à des recommandations pour les décideurs politiques et notre ministère de tutelle dans le cadre d’un livre blanc sorti cet automne. La formation ordinale et la formation à la déontologie dans les ENV constituent aussi un sujet qui me tient à cœur pour que chacun, futur vétérinaire ou conseiller ordinal se sente à l’aise avec les textes et la matière ordinale. Il est, de plus, important que l’Ordre soit présent dans les Écoles et montre une image d’ouverture. Je m’y emploie régulièrement par des enseignements dans les Écoles.

Une totale implication, une grande solidarité, une forte cohésion entre les conseils régionaux et le conseil national et une grande énergie devront habiter la nouvelle équipe ordinale pour inscrire notre profession comme profession de santé publique environnementale et de protection animale. Cet engagement, cette disponibilité et cette solidarité d’équipe, je me propose, chères Consœurs, chers Confrères, de continuer de les mettre au service de notre profession et de notre Ordre. Huit postes de conseiller national sont à pourvoir lors de ces élections, dont un pour un demi-mandat. Je me propose si je suis élu d’être volontaire pour ce demi-mandat de 3 ans. En vous demandant de bien vouloir me renouveler votre confiance, je vous adresse mes chères Consœurs, mes chers Confrères, mes sentiments confraternels, amicaux et dévoués. Pascal Fanuel