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u 10862. EDITION UNIQUE Lundi 9 Juillet 1917, L* Ann ec ' ~ -, . ■■>tr-y , _ . ^,351-10.37 JOURNAL RÉGIONAL QUOTIDIEN Directeur : René MERCIER tiPSZ^' ^T^MFNTS TROIS MOIS SIX MO!S UN AN "If" "] " ÎT" I] A BONNE 4 so s" » J8 " » | Ne Direction et Administration | Bureaux da Paria ç PUBLICITÉ A*r- M " •• * 10 » 20 » *%, Faubourg Saint-Tcan et Boulevard Msa&rna 1 Pawaee des Prince», *% ! friP^ '* M Ç " * rAgî ° e< i W A '.ft£ À. h i ,r^' 1 rA ^J*" F : fc* il«irlbe-«t'^ ............ 6 > 12 » 24 fc B j -«» jvm w " , « mma^* w * La j Si «a, faabotu-g Monlmartra, m bureau» de I £i/ Tiipublkain, pusuge Prmcts, à ÏVifc ^ jip* tt * e " l " 9 » IS > 36 » fU? ' NANCY S KBO Kichclieo. et 5 ib. Boulevard faiSea I f^jP dut toatw le» Ageacet, et » l'Est TtipublUain, à Nancy. lvtPt c1 " " Q n peut »'abonnir «ans fralt dans tous les bureaux on poste > U I H S g bombardiers nos chasseurs îles airs; |I w Do tabtoujô^^îx jours 33 avions beches descendus par nos pilotes i, nériode du 21 au 30 juin dix-1 Dans la P" i " mis t on ballon ont ete ,euf avion» av iation de chaise. En ^ uûs P ,amrze appareils allemands, sé- Pn»n! touché?, sont tombés dans > urs Ug ,?S' des opérations de bombarde- Au , C S*«? dans-la même-période, es c£û „; io îuvhicourt et d'Avricourt, les f? ulLrr ennemies de la région de Bei- tollation.« ^ ^ Su i p pe, ete., ont re- "- d H S a P nmf°des avions ennemis ont jeté Wtte •? honibes sur la région d'Eper- sur la région au sud de Nancy. Laïques détails sur nos raMs de représaillss parie, 8 juillet, 0 h. fi*. Communiqué, officiel français du 7 juil- L ■■>■>. heures, sur l'aviation : Au cours du bombardement effectué L- oar des avions ennemis sur la région 5P Nancy plusieurs bornées sont tombées mr vi hôpital. Trois personnes ont été fcées ' du-u-t un enfant, et quatre ont été I On si'-nale également plusieurs blessés Notre 1 aviation de bombardement a réa- lisé le 6 juillet, dans des conditioas par- licu'.ièrement brillante-, une série d'expé- Ou'atrevii^t-quat're appareils, dont les fcoipages <** rlv&lrd endurance et d'ha- Reté, ont pris l'air an cours de ces opéra- teur Trois raids de représailles Trêves, En» et Lydwigshafen bombardées Quelques-uns de ces raids avaient pour objectifs des villes situées très avant dans l'intérieur du territoire ennemi, en repré- sailles des bombardements exécutés par les Allemands sur nos villes ouvertes Voici des détails : De minuit quinze à une heure dix, onze de nos aviens ont sur- volé la ville de Trêves, sur laquelle ils ont fait pleuvoir deux mille six cent cin- quante kilo* d'obus. Sept incendies se sont déclarés en ville, dont un d'une grande violence dans la gare centrale. Vers la même heure, six appareils bom- bardaient Ludwigshafen (Bavière) et fai- saient des dégâts considérables. Entre au- tres bâtiments, les importantes usines Ba- rische et Anilin ont été la proie des flam- mes. Un autre de nos avions, piloté par le maréchal des logis Gallois, poussant jus- qu'à Essen, a jeté ses projectiles sur les bâtiments de l'usine Krupp. Parti à vingt et une heure vingt, le maréchal des logis Gallois était de retour à quatre heures quinze, ayant réalisé un voyage de sept cents kilomètres. Des installations militaires des environs de Coblentz, la gare de Hirson, la voie ferrée à l'ouest de Phalsbourg, la gare da Thunville ont été également bombardées. Une autre séries d'opérations a eu lieu au- dessus des lignes ennemies et a donné d'excellents résultats. Un incendie m éclaté à la gare de Dun-sur-Meuse. Un dépôt de munitions a explosé à Bantheville. La gare de Machauls et des établissements à Cauroy ont été incendiés. Au total, nos bombardiers ont jeté treize mille quatre cent cinquante-cinq kilos de projectiles. Deux de nos avions ne sont pas rentrés. I N •QXSÏ-^— . i. L'ENTRACTE CONTINUE Echecs de coups de mm ennemis! vers lassigss et en Alsace 1" COMMUNIQUÉ OFFICIEL Paris, 7 juillet, 15 heures. Assez grande activité de F ar- tillerie mr le front La Royèrcs- fanthéon et en Champagne dans la région au sud de Moronvil-* \ iiers. ! \ Un coup de main ennemi, vers I S « Main de Massignes, a été re- Nuit calme partout ailleurs. * COMMUNIQUÉ OFFICIEL. Pari», 8 juillet, 0 h. 22. j^j^uaiqué officiel du 7 juillet, 23 Notre artillerie s'est montrée PQrisulièrsment active au cours «c la journée, dans le secteur de la cote 3044e Mort-Homme et au md < { e MvranvMiers, rm du canal da Rhône au N EF «M Ws de Ccrspach, plu- sears tentatives sur nos petits P ° Stes cn < coûté des pertes à l'en- T'J a ? s a °c«n résultat, onrnee relativement calme * r Jereste du front. SUR LE FRONT BELGE AX^, 1 * 1 du 7 juillet : M mm : îri U * lE nuit ' l'artillerie ennemie ^es-Wtest i active dans la irégion do k ^ û Paru B u' N un de n lemaT) d a tenté de surpren- l a Ppelle u P 0 .^ 08 . v o r s Saint-Jacques- C S ' 'aissatit 0 ' êlé ro poussé avec des per- pins. nt un prisonnier entre nos L durant i r? !ns cai)elv, 3Q " rnée ' lutte d'artiUerie vers Wriioe+ P suisi q' ue dans la région de , -K^lb-^a, _ j L ^ S00.000^d#nianche Ï5'£»'PS»>: èttl6 iSjî 8 j uill «t sera le cent mil- dato $ & chrétienne. C'est jenibr© de r v ■' Uuilla ™c Bigourdan, des w u innie fies sciences et du , ,[Observa» r glt i ldes ' astronome Utuîaire l U 8 Paris - a d6claré a ce ! ! uJ 6 fe^ 4 d « 1>an 1 «t tom- •E? le «Wml'nl dima nche 8 juillet 1917 *m<S8 '' a n 1 U i me o ; ? ar ' te 2 J^" E^ 0 *n £ M j J U1 1 1917, 11 y a r«w-'Jatf semaines. » , r DYRE PIRATES DES MERS j-K les et d^ W ^ âaire des entrées, des ;,B&tré<s s 9i7 ? Ul llet, à minuit K^rcc f4r,;,1 0rties ' ; navires de ES' 4 - *u-& coulés.de plus de 1.600 ■Mî x >z de nêl a V ttac ! 5 vainement, 3 ; fis. ^«che frauça^ coulés, «éro. ~ Nouveaux progrès britanniques. - lin échec ennemi vers Loss Paris, 7 juillet, 16 heures. Communiqué britannique du 7 juillet, après-midi : Nous avons fait de nouveaux j progrès è l'est de Wytschaete. Un coup de main tenté par l'en- j .nemi sur noire front Ypres-Asse- ville a été repoussé. Aucun évé* nement important à signaler sur le reste da front. Parie, 8 jv.illet, 0 h. 42. Communiqué britannique du 7 juillet, 23 heures : Une tentative de coup de main effectuée à la suite d'un violent bombardement, contre nos tran- chées à Vest de Laos, a échoué avec des pertes pour Vennemi. U appareils allemands descendus De nombreux combats aériens se sont engagés hier, notamment j sur le front entre Lens et Ypres, I Nos Pilotes ont rencontré dans ce secteur un grand nombre d'appa- reils allemands. Une seule for- mation comprenait jusqu'à tren- te aéroplanes. Malgré cette activité marquée de l'adversaire, nous avons jeté an cours de la journée, sur se» aérodromes des bombes gui ont occasionné des dégâts et nous avons exécuté d'excellent travail en liaison avec l'artillerie et pris des vues photographiques. Le bombardement par avions s'est poursuivi pendant la nuit, au cours de laquelle les Allemands j ont montré plus d'activité qu'ils ne l'avaient fait jusqu'ici. Ils ont jeté cent quarante-quatre bombes à Vintérieur de nos lignes, pen* . dard que nos aviateurs en fê- taient près de trois fois autant I dans les leurs. 1 Au cours des combats de la I journée, huît appareils ennemis I ont été abattus et six antres con- traints à atterrir désemparés. Cinq des nôtres ne sont, pas rentrés. Havas. i... < Sur !s front da Macédoins Communiqué français d'Orient, du 6 juillet : Rencontres de patrouilles sur rive gauche de la Struma. Activité moyenne de l'artillerie sur "«a *PHnh.!« du front Uavaa. LA SCISSION CHINOISS C'est la guerre civile entre monarchistes et républicains Paris, 7 juillet, 19 h. 13. PÉKIN. La situation devient sérieuse. '■ ) Les trains ont été bondés ces jours der- 1 niers de Chinois fuyant vers i'ien-Tsin. s L'interruption des communications causa . < une panique et les hôtels sont remplis d'&- j trangers et de réfugiés. Un petit renfort composé d'Américains ! 1 et de Japonais essaie de venir à Tien-Tsin, ; ( mais son arrivée peut être retardée à Lang- ( Fang se trouvent 5.000 hommes du gêné- ' raJ Cliang-Usun et probablemnt d'autres < troupes impériales, cherchant à arrêter ] 20.000 hommes de l'avant-garde républi- 1 came. Un millier d'hommes des troupes du gé- néral Chang-Hsun et trois mille hommes de troupes impérialistes ont pris position 1 sur la ligne de PAkin à Hankou à environ '■ \ six kilomètres et demi de Pékin ; les trou- pes sont prêtes faire face aux 10.000 hommes commandés par T&an-Khun, gou- \ vôraeur du Petchili, qui est parvenu ù : Liu-Lu-Ho, à quarante kilomètres de Pé- kin. CHANGAI. La ligne de Pcjin à Tien- Tsdn a été détruite ce matin à Lang-Fang par les troupes du général Chang-Hsuh. Des forces militaires étrangères "ouï en- p voyé promptement un détachement pour j rétablir les communications. Le comman- | ' dant de la huitième division Tuan-Tchi- Joui se trouve maintenant a Machang, si- j 1 tué à 65 kilomètres au sud de Tien-Tsin. 'Tuan-Tchi-Joui se préparc a marcher pour ta cause républicaine. ! Toutes les provinces aont calmes. Le : général Chang-Hsun est seul. U aurait été abandonné par ses anciens militaires. , LONDRES. Le îlïorning Post publie la j dépèche suivante : « Tien-Tsin, 5 juillet. Touan-Tchi- ! Joui, piemier ministre, a réuni 20.000 hom- me eentre Pékin et Tien-Tsin Ces forces importantes avancent du Sud le long du chemin de fer de Hankow. Environ 50.000 hommes marchent sur PéTcin Chang- j Hsun ne posséderait que 3.0C0 hommes environ. Touan-Tchi-Joui a envoyé un ultimatum 1 aux troupes de Chansr-Hsun leur promet- tant la clémence si efles mettent bas les armes. Les. représentants du Nord dans le parti militaire ne croient pas à un conflit ar- | : ils estiment que les troupes de Chang- Hsun lâcheront. Des forces rcpublcaines importantes se- raient réunies. Quinze provinces appuyé- raient Touan-Tchi-Joui. Changhaï devient capitale de la Réqu!>liqu e ''■ CHANGHAÏ Une conférence comprenant : le ministre de la marine Tchenoikoven, ! l'amiral Sah-Tchen-Ping et le3 principaux chefs militaires, ainsi que Tomg-Tchao et Sun Yat-Sen, Soun-Goun Gyi et autres personnages importants, ont décidé de transférer le gouvernement central répu- j blicain à Changhaï. Les républicains ont demandé à Li- Yuans-Hung, toujours réfugié à la légation du Japon, de venir immédiatement à Chan- |. ghaï. Si Li-Yunn-Hung se rend à cette va- 1 vitation, la situation prendra aussitôt une ' tournure beaucoup plus grave. Une restauration monarchiste compromise LONDRES. On mande de Tien-Tsin « Daily Mail u : « Le général Chang-Hsun, comprenant l'erreur fatale qu'il a commise en essayant de restaurer 1 enfant-empereur sous une monarchie constitutionnelle, menace do mettre à sac Pékin et de brûler le palais mandchou, et d'amener ensuite' l'empereur en Mongolie. d Les expéditions de punition contre Pé- ! ! kin se préparent avec une extraordinaire rapidité. «< Tuan-Clii-Jui, l'ex-pwnier ministre, est acclamé comme lo sauveur du pays et a été nommé généralissime des années du. Nord, dont le quartier gmnéral est dans cette ville La marine a promis de coopé- rer au mouvement. « En attendant Chang-Hsun a fait exécu- ter ou Incarcérer un certain nombre de notables à Pékin. » Havas. , .i i ii u '"iffi» in 11 M' Sur !s frtnt ItaHan Paris, 8 Juillet, 0 h. 10. ROME (officiel). Dans le secteur de Pa- eubio, sur les pontes du petit Lagazici, dans la région du Vodil-Tolraino, nous ) avons repoussé des groupes (Tôclaireurs i ennemi* qui (essayaient d'atteindre no» lignes. r Sur la Carao, l'activité de nos patrouilles I de reconnaissance a pu se développer d'une I façon profitable, tien que contrariée par le Wr des Autrichiens et par les groupes en- nemis. N' tîc artillerie a dispersé des colonnes i ejinernie'» en marche vers Montsaluggio, ainsi que des transports dans la vallée de j Galmara Noire tir a atteint des groupe* de tra- | vailleur* et des troupes dans les haute» vallées de la Fella-Seebach et a fait cesser une viojente concentration de feux enne- mis sur le? positions du Vodice. Il a main- | tenu à plusieurs reprises sous des tirs efficaces lea lignes ennemies à l'est de Fai- ti et à l'ouest de Selo. M. THOMAS AU PRINCE tYOI» M. Albert Thomas a adressé au prince Lvof. premier ministre russe, la dépêche suivante : » Je suis heureux de pouvoir vous féli- citer pour le brillant succès qui marque le début de l'offensive russe. « Je suis témoin de la joie qu'il a fait naître en France. i « Après avoir vécu pendant deux mois de votre vie, je prends une part de cette I grande joie. Vous savez que j'ai toujours ! gardé une inébranlable confiance dans la force de la Bus aie délivrée. » Havas. Li dernière offensive devant Sa Chambre ' Réconfortant discours du ministre de la guerre La séance de samedi, à la Chambre, que préside M. Deschanel, est ouverte à trois heures un quart, au milieu des conver- sations animées. Le public est nombreux dan les tribunes et dans les galeries. Plusieurs ministres, notamment MM. Painlevée, amiral Lac&ze, Maginot, Malvy prennent place auprès président du conseil. Dès l'ouverture de la séance, M. Des- chanel donne lecture d'un télégramme de sympathie adressé à la Chambre {fran- çaise oar le président de la Chambre bré- ; siliemra Les députés applaudissent. QUATORZE ORDRES DU JOUR M. Deschanel donne lecture des ordrej du jour relatifs aux interpellations sur les opérations militaires. Quatorze ordres du jour sont déposés par MM. Abel Ferry, Jeun Heniiessy, Jc-ijert, Lafforre, Ernijj Constant, René Rcnoult, Albert Favre, Bo- nazet, Pretiemane, Josse, Deiyris, Turine!. Renaudel et Accambray L'ORDRE DU JOUR DCS CKOUPES DE GAUCHE D'autre part, lea délégués de la gauche 'ont présenté un ordre du jour disant : c< La Chambre, approuvant los déclara- tions du gouvernement, résolue à exercer le plein exercice de contrôle sur tous los services de l'armée, sans l'ingérence dans les opérations militaires ; « Confiance dans gouvernement pour carder en main la direction et la politique artméralo de la guerro : faire prévaloir, à tous les degrés do la hiérarchie, las Idées de disciplina et de justice égales pour tous ; proportionnant équitablement les sanctions à la gravité des fautes indivi- duelles, pour réaliser l'accord avec les al- liés, iti, répartition des forces communes permettant de concilier notre effort mili- taire et les besoins économiques pour amé- liorer les conditions matérielles do la vie des soldats et prendre des mesures de na- ture à hâter la victoire des démocraties sur les Emj.ires du Centre. « Salue l'arrivée en France et adresse aux vaillante= troupes de la République et du Royaume-Uni et aux officiers et soldats alliés, un nouveau témoignage de recon- naissancei de la Nation ; j « Passe à l'ordre du jo.ir. » L'ORDRE DU JOUR IRRECEVABLE i Au moment M. Augagneur monte à la tribun» pour expliquer son vote, MM. Brizon. Blanc et Rafin-Dugens réclament la lecture, d'un ordre du jour qu'ils ont dé- posé et que M. Deschanel déclare irrece- | vable. au milieu des applaudissements de la Chambre, môme sur les bancs socia- : listes. | En dtuit de lMn^lstance des tro^a dépu- tés, qui protestent violemment, et de quel- oucs-uns de leurs collègues, la président, avec l'apprcbation presque unanime de la Chambre, maintient la parole à M. Auga- j pmeur. Les interpellateurs Celui-ci insiste pour l'exécution d'un ! programme précis et net, car, dit-il, ce sont les institutions plutJt que les hommes qu'il faut changer. U ajoute que l'insuccès de la dernière offensive tient à l'insuffisance de l'autorité du gouvernement, qui manque de contrôle sur le haut commandement. Il demande que la justice soit appliquée à tous les de- srés de la hiérarchie, et, comme consé- quence, que le gouvernement présente un : projet lui permettant de prendre des sanc- tions contre les chefs, lorsque cela sera nécessaire. L'orateur réclame aussi une meilleure répartition des permissions et I uno surveillance du bien-être du soldat. M. Ferry rend hommage h la loyauté j de l'Angleterre, mais il désirerait qu'on : lui demandât une répartition plus équita- ble des forces alliées sur le front. M. Dalblez aborde la question des res- ponsabilités dans la dernière offensive. H réclame une politique effective. M. Jobert explique son ordre du jour blâmant le gouvernement qui n'a pas frappé les chefs coupables. M. de Baudry-d'Asson di| que les ré- sultats de la dernière offensive peuvent être considérés comme assez appréciables. H dénonce ceux qui, exagérant mti er- reurs commises, cherchent à ébranler le moral national. (L'extrême gauche inter- rompt violemment.) INCIDENT ACCAMBRAY-V1VIAN1 M. Accambray explique son ordre du jour. Il critique le gouvernement, mais il rend hommage à M. Painlevô. Il attaque j M. Viviani auquel il reproche d'être allé chercher de la notoriété aux Etats-Unis, r Un violent tumulte éclate. M. ViviajnJ ' demande & répondre. H dit qu'il n'a pas cherché la notoriété dans cette mission. Il est justifié par son long passé, mais ayant compris que l'heure actueUe était 1 heure de la liberté des peuples, il & cru à son re- I tour d'Amérique qu'il devait dire ce qu'il . avai tressenti. U plaint M. Accambray s'il | n'a pas compris. (Applaudissements.) M. Accambray dit qu'on s'est mépris I sur ses paroles. M. Paul Meunier examine les mesures prises par le gouvernement et les engage- ments contractés concernant la justice ! militaire II critique le décret suspendant les recours en révision, pour les condam- nés en conseil de guerre. M. * * Après intervention de M. Lemery et de M. Sembat, la Chambre s'ajourne à neuf heures. Il est 7 heures 40. La séance reprend à 9 heures 10. A ce moment, il n'y a qu'une vingtaine de dé- putés dans la salle. M. L. Dubois réclame la création d'un or- ganisme pour assurer, auprès du gouver- nement, la direction et le contrôla des j opérations militaires. M. Deyris explique , son ordre du jour, qui fait confiance au I gouvernement. | M. Honnesy retire son ordre du jour, i car il fait confiance au ministre, j M. Renaudel explique son ordre du jour, qui demandait au gouvernement d'assurer 1 | plus complètement la direction de la guerre et de réaliser un choix meilleur des chefs. j Il demande au ministre un respect égal des règles de la justice pour tous et s'é- lève contre certaines mesures de répres- ' sion. < La réponse de II Painlevé M. Painlevé, ministre de la guerre, monte à la trivune. 11 voudrait, déclare- t-il, que la passion qui a animé le débat, au cours du long comité secret, apparut dans sa plénitude. C'est la passion du bien de l'ant>ée. Un fait doit dominai' tous les détonts. De puis quatre mois, nous avions franchi vic- torieusement lo tournant le plus» dange- reux de la guerre. Quand le gouvernement a pris le pou- voir, la Russie, par des troubles, était at- teinte d'une paralysie que la trahison me- naçait d'aggraver, mais la révolution rus- se a déjoué les louches intrigues. (Vifs ap- plaudissements. ) Une longue période de tâtonnements était inévitatle. Pendant ce temps, l'Al- lemagne avait les mains libres. Regardez la ligne de feu. Nous n'avons reculé sur aucun point, mais c'est l'enne- mi qui a reculée (Vifs applaudissements.) Puisque un tel péril a été surmonté, puisque l'heuna dangereuse est derrièite nous, comment douterions-nous de l'ave- nir ? Puisque la jeune armés russo répond aux mâles appels de Keremsky (vifs ap- plaudissements) et qu'actuellement elle re- double ses coups ; à l'heure vient de débarquer dans nos ports, sans perdre un homme, la première légion américaine, dont Paris acclame les nères soldats (ap- plaudissements unanimes) ; que nctre joie et notre, confiance se mesurent à l'inquié- tude, à la stupeur de nos ennemis, * '%''• .iv .y» "-• / ." " Sera-ce sur place que nous écraserons l'armée allemande ? Celle-ci reculera-t- elle encore ? Je ne sais. Mais c'est de la fermeté de nos âmes que dépend notro destinée (Applaudissements). Ce n'est pas parce que nous sommes certains de l'ave- nir que noue n'avons rien à redouter, que nous pouvons regarder la vérité en face. Oui, des fautes graves ont été commises au cours de la dernière offensive, de lourdes perte s ont été subies, pertes trop cruelles sans doute, parce qu'elles doivent être évitées. Les chefs auxquels incomba la responsabilité de ces fautes, le général en chef le premier, ont été relevés. La loi ne permet aucune sanction avant l'enquête qui s'ouvrira dans quelques jours et délimitera les responsabilités et permettra au gouvernement de prendre en pleine connaissance de cause ses réso- lutions. Le ministre indique qu'il faudra, pour l'armée de terre, la même juridiction que pour la marine, dont les officiers passent devant des conseils de guerre, même pour être félicités. Il faut que toute faute lour- de soit punie, que la même justice égale pour tous frappe les coupables. Il ne faut plus de plans ambitieun dont les proportions grandioses dissimulent mal le vide, li faut une politique de guerre ration- nelle et positive, dont la prudence égale l'énergie, qui ne demande pas l'impossible, mais qui tire de la machine de guerre son maximum d'effet. C'est celle-là qui est la nôtre. Cete méïhodie, fructueuse en résultats, économe en vies humaines, est celle qui inspirera nos années. Le ministre indique les mesures prises pour industrialiser la guerre. Toute armée doit faire bloc et être animée d'un même esprit. C est à ces conditions que l'armée frtuiçaise pèsera de toutes ses forces sur l'adversaire jusqu'à la, complète victoire. M. Painlevé rappelle que le gouverne- ment se préoccupe de maintenir la vie économique du pays. Il va remettre à la disposition de l'agriculture les hommes des vieilles classes. D'autres mesures vont suivre, grâce au concours des alliés. Nos alliés savent que rien ne saurait fléchir la volonté de la France,. Quoi qu'il arrive, elle ne faillira, pas à sa tâche, mais ils savent aussi que notre armée est la couverture de la civilisation, que eon sang coule à flots. Cette pensée plus que toute autre a déterminé les Etats-Unis h entrer dans la lutte. Us n'ont pas voulu que la France ressemblât à un bûcher qui éclaire le monde en se êonsumant. Le gouverne- ment peut donner l'assurance que la France sera en état de concilior son ef- fort, militaire et son effort économique. Oui, la victoire est certaine, à la seule condition que le moral reste intact à l'in- térieur. M. Painlevé continue en disant que nos soldats doivent se battre, résister et mou- rir sur place. L'histoire dira qu'ils ont atteint les limites du courage humain. L'armée républicaine doit savoir pourquoi elle se bat. Vaincre ou se soumettre, a dit M. Wii- son. Voilà l'alternative. Il n'y en a pas d'autre, et se soumettre au plus odieux, au plus dégradant des servages. (Longs applaudissements). Que demain notre vo- lonté semble fléchir qu'une lézarde sem- ble se manifester dans le bloc militaire des alliés et vous verriez succéder aux SOIJU rires engageant de Scheidemann, l'atroce grimace du pangermanisme. (Longs ap- plaudissements). Pendant trois années la France a résisté à la plus formidable agression. Nos popu- lations des régions envahies, un peuple entier en Orient auraient été livrés aux bourreaux pour que le pangermanisme triomphe ! non, messieurs ! C'est impos- sible. (Vifs applaudissements). Nous ne ! laisserons pas le militarisme prussien nous poser le talon sur la nuque. Jus- qu'ici la France a soutenu victoriei ment l'épreuve dans une union profonde et a résisté à l'attentat le plus monstrueux. Aucune nation n'a présenté d'ordre plus parfait. Il faut que cela dure jusqu'à l'heure suprême de la victoire. Il faut qu'aucune impatience, qu'aucune majiœi> vre ne vienne défaire l'union. Si quelque chose doit soutenir notre courage à travers les heures les plus cruelles, c'est la certi- tude que dans lea souffrances, dans'le sang de nos enfants, naît une humanité nouvelle, qui sera meilleure, et plus juste. (Applaudissements.) Il s'agit de se battre. Quiconque actuellement donne le conseil de déposer les armes se fait le complice de nos ennemis. (Vifs applaudissements.) Le jour invraisemblable nos soldats déposeraient les armes, les fusils alle- mands auraient la tâche facile pour sasiner la France. La jaune révolution russe a pu recons- tituer l'armée parce que^ pendant quatre mois, les soldats français et anglais ont monté victorieusement une garde san- glante. (Applaudissements.) M. Painlevé ajoute qu'il s'opposera à toute propagande qui risquerait d'agaiblir la force morale de l'année. Si quelques faibles cœurs qu'a flétris M. Kerensky de- mandent jusqu'où nous voulons aller, je . répondrai, comme M. W'ilson ; nous au- [ rons atteint notre but et nous cesserons de cobattre, le jour lo démocratie sera en suprême sûreté. Toute la Chambre, debout, à l'exception [ de quelques socialistes, fait une longue ! ovation à M. P.iinlevé, qui, en rejoignant I son banc, est vivement félicité. Le vols fe l'ordre du jour de confiance Paris, 8 juillet, 1 h. 20. A la reprise, après plusieurs discours, on passe au vote des ordres du jour. La Chambre adopte par 375 voix contre 23 l'ordre du jour de confiance dans la gouvernement, Havas. j L* " Orléans " coulé Paris, 8 juillet, 0 h. 10. ! WASHINGTON. Le navire américala i « Orléans » a coulé. Il y a eu quatre noyés L' « Orléans » est le premier bâtiment américak qui arriva en France après la déclaration de guerre sous-inarine a ou- tranca Havas. 1 -S>®^»^„„ u I LES ASSASSINS DES AIRS sur l'Angleterre lis sont, celte fois, uns vingtaine Paris, 7 juillet, 18 h. 50. LONDRES. ~ Une vingtaine d'avions en- nemis ont survolé l'Angleterre, en jetant des bombes. Les batteries antiaériennes ont agi. j Auctui résultat n'est encore signalé. | Havas. I C'est sur Londres qu'ils sont venus | LONDRES. Une importante escadrilia I d'avions ennemis a survolé Londres ce i matin. Il est probable que leur nombre dé- passe vingt, mais il était difficile de les | compter, car on ne pouvait distinguer net- ! tement les avions allemands des appareils britanniques qui les poursuivaient dans la brume légère du matin d'été. Un peu après dix heures, la population fut avertie du raid par les premiers coups i de canon, bientôt suivis de l'explosion des ! bombes. I Des combats aériens s'engagèrent au» I dessus de la ville. L'escadrille ennemie, serré© de près, se débarrassa rapidement des bombas avant de s'enfuir dans la di- rection du sud-est. Un grand nombre de bombes furent lancéesi. Il est à craindre que le nombre des victimes soit importante. La population s'est conformée générale- ment aux recommandations faites à la suite du» raid du 16 juin. Elle s'est abritée pendant le bombardement aérien. Dans un grand nombro de cas cepen- dant, les curieux se pressaient clans lea rues et sur les toits, ne cherchant un abri que lorsque les bombes tombaient aux abords. Les avions ennemis volaient à une altitude apparemment assez peu élevée. Lorsqu'ils arrivèrent sur le quartier Nord la feu des canons devint pics préci3. La formation se rompit. Les avions disper- sés furent alors attaqués à coups de mi- trailleuses par les appareils britanni- ques. Havas. il i m i "■ ........ . M^fr- tjfr . ■- ... w .i n,.p» Suspensif et remise d'fmpeti EUX propriétaires Le « Journal officiel » du 30 juin con- tient, cachée dans une loi portant ouver- ture et annulation de crédits, une- disposi- tion fiscale des plus intéressantes pour les propriétaires. L'article 5, en effet, de cette loi, stipule : Que le propriétaire temporairement Drivé tout ou partie des revenus de son immeuble par l'effet des décrets moratoi- res aura droit à uno suspension de paye- ment de ses impôts (contribution foncière, nortes et fenêtres, taxes municipales) pro- portionnelle à la perte temporaire de son revenu : Que le propriétaire qui aura consenti des réductions ou exonérations amiables ; de lover bénéficiera d'une remise d'impôt j dans Ja même limite. | Les demandes on suspension et en re- | mise, d'impôts seront présentées comme lea I demandes en remise pour vacance de moi- : son. c'est-à-dire qu'à Paris elles devront ! être adressées au préfet de la Seine, sur une feuille de papier tinjbré. A l'appui de sa demande, proprlétalrt | doit fournir : | a) Pour une demande en mispension, )ea ! « justifications nécessaires » j i bl Pour une demande en remise, nfle dé> claration signée et certifiée sincère tanl par lui que par son locataire, de la réduc tion de loyer qu'il a consentie et la pé- riode à laquelle elle s'applique. Toute fausse déclaration rendrait le dé. linauant passible d'une peine d'un à cinq ans de prison et d'une amende de 50 3.000 francs. Ces dispositions sont dès à présent m , vitrueur. i *

g bombardiers eî nos chasseurs îles LA SCISSION … · vôraeur du Petchili, qui est parvenu ... « Daily Mail u : « Le général Chang-Hsun, comprenant l'erreur fatale qu'il a

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u N° 10862. EDITION UNIQUE Lundi 9 Juillet 1917, L* Annec' ~ -, ■ . —■■>tr-y , _ .

^,351-10.37 JOURNAL RÉGIONAL QUOTIDIEN Directeur : René MERCIER

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n peut »'abonnir «ans fralt dans tous les bureaux on poste > U I

HSg bombardiers eî nos chasseurs îles airs; |I w —

Do tabtoujô^^îx jours 33 avions beches descendus

par nos pilotes i, nériode du 21 au 30 juin dix-1

Dans la P"i"mis €t on ballon ont ete ,euf avion» t« aviation de chaise. En ^uûs P,amrze appareils allemands, sé-Pn»n! touché?, sont tombés dans

>urs Ug,?S' des opérations de bombarde-Au ,CS*«? dans-la même-période, es

c£û„; io îuvhicourt et d'Avricourt, les f? ulLrr ennemies de la région de Bei-tollation.« ^ ^ Suippe, ete., ont re-

"-d

HSa

Pnmf°des avions ennemis ont jeté Wtte •? honibes sur la région d'Eper-

sur la région au sud de Nancy.

Laïques détails sur nos raMs de représaillss

parie, 8 juillet, 0 h. fi*. Communiqué, officiel français du 7 juil-

L ■■>■>. heures, sur l'aviation : Au cours du bombardement effectué

LPÎ- oar des avions ennemis sur la région 5P Nancy plusieurs bornées sont tombées mr vi hôpital. Trois personnes ont été fcées ' du-u-t un enfant, et quatre ont été

I On si'-nale également plusieurs blessés

Notre1 aviation de bombardement a réa-lisé le 6 juillet, dans des conditioas par-licu'.ièrement brillante-, une série d'expé-

■ Ou'atrevii^t-quat're appareils, dont les fcoipages <** rlv&lr-é d endurance et d'ha-Reté, ont pris l'air an cours de ces opéra-teur

Trois raids de représailles Trêves, En» et Lydwigshafen

bombardées

Quelques-uns de ces raids avaient pour objectifs des villes situées très avant dans l'intérieur du territoire ennemi, en repré-sailles des bombardements exécutés par les Allemands sur nos villes ouvertes

Voici des détails : De minuit quinze à une heure dix, onze de nos aviens ont sur-volé la ville de Trêves, sur laquelle ils ont fait pleuvoir deux mille six cent cin-quante kilo* d'obus. Sept incendies se sont déclarés en ville, dont un d'une grande violence dans la gare centrale.

Vers la même heure, six appareils bom-bardaient Ludwigshafen (Bavière) et fai-saient des dégâts considérables. Entre au-tres bâtiments, les importantes usines Ba-rische et Anilin ont été la proie des flam-mes. •

Un autre de nos avions, piloté par le maréchal des logis Gallois, poussant jus-qu'à Essen, a jeté ses projectiles sur les bâtiments de l'usine Krupp. Parti à vingt et une heure vingt, le maréchal des logis Gallois était de retour à quatre heures quinze, ayant réalisé un voyage de sept cents kilomètres.

Des installations militaires des environs de Coblentz, la gare de Hirson, la voie ferrée à l'ouest de Phalsbourg, la gare da Thunville ont été également bombardées. Une autre séries d'opérations a eu lieu au-dessus des lignes ennemies et a donné d'excellents résultats. Un incendie m éclaté à la gare de Dun-sur-Meuse. Un dépôt de munitions a explosé à Bantheville. La gare de Machauls et des établissements à Cauroy ont été incendiés.

Au total, nos bombardiers ont jeté treize mille quatre cent cinquante-cinq kilos de projectiles. Deux de nos avions ne sont pas rentrés.

I N

•QXSÏ-^— ■ . ■ i.

L'ENTRACTE CONTINUE

Echecs de coups de mm ennemis! vers lassigss et en Alsace 1" COMMUNIQUÉ OFFICIEL

Paris, 7 juillet, 15 heures. Assez grande activité de F ar-

tillerie mr le front La Royèrcs-fanthéon et en Champagne dans la région au sud de Moronvil-*

\ iiers. ! \ Un coup de main ennemi, vers I S « Main de Massignes, a été re-

Nuit calme partout ailleurs. * COMMUNIQUÉ OFFICIEL.

Pari», 8 juillet, 0 h. 22. j^j^uaiqué officiel du 7 juillet, 23

Notre artillerie s'est montrée PQrisulièrsment active au cours «c la journée, dans le secteur de la cote 3044e Mort-Homme et au md <{e MvranvMiers,

rm du canal da Rhône au N EF «M Ws de Ccrspach, plu-

sears tentatives sur nos petits P°Stes cn< coûté des pertes à l'en-

T'Ja?s a°c«n résultat, onrnee relativement calme

*rJereste du front.

SUR LE FRONT BELGE

AX^,1*1*» du 7 juillet : M mm:îriU* lE nuit' l'artillerie ennemie ^es-Wtest i active dans la irégion do k ^û Paru B u' N un de n

lemaT)d a tenté de surpren-laPpelle u P0.^08. vors Saint-Jacques-CS' 'aissatit0' êlé ropoussé avec des per-pins. nt un prisonnier entre nos L durant i • r?!nscai)elv,3Q"rnée' lutte d'artiUerie vers Wriioe+ P suisi q'ue dans la région de

, -K^lb-^a, _ j

L^ S00.000^d#nianche Ï5'£»'PS»>:

èttl6 iSjî 8 juill«t sera le cent mil-dato $& rè™ chrétienne. C'est

jenibr© de r v ■' Uuilla™c Bigourdan, des w u innie fies sciences et du

, ,[Observa» rgltildes' astronome Utuîaire l U 8 Paris-a d6claré a ce !

! uJ6 fe^4 d« 1>an 1 «t tom-

•E? le «Wml'nl dimanche 8 juillet 1917 *m<S8 ''an 1 U imeo; ?ar' te 2 J^" E^0*n £ M jJU11 1917, 11 y a r—«w-'Jatf semaines. »

, rDYRE PIRATES DES MERS j-Kles et d^W^âaire des entrées, des ;,B&tré<ss 9i7?Ulllet, à minuit •

K^rcc f4r,;,10rties' ; navires de ES' 4- *u-& coulés.de plus de 1.600

■Mîx>z de nêlaVttac!ué5 vainement, 3 ; fis. ^«che frauça^ coulés, «éro. ~

Nouveaux progrès britanniques. - lin échec ennemi vers Loss

Paris, 7 juillet, 16 heures. Communiqué britannique du 7 juillet,

après-midi : Nous avons fait de nouveaux j

progrès è l'est de Wytschaete. Un coup de main tenté par l'en- j .nemi sur noire front Ypres-Asse-ville a été repoussé. Aucun évé* nement important à signaler sur le reste da front.

Parie, 8 jv.illet, 0 h. 42. Communiqué britannique du 7 juillet,

23 heures : Une tentative de coup de main

effectuée à la suite d'un violent bombardement, contre nos tran-chées à Vest de Laos, a échoué avec des pertes pour Vennemi.

U appareils allemands descendus De nombreux combats aériens

se sont engagés hier, notamment j sur le front entre Lens et Ypres, I Nos Pilotes ont rencontré dans ce secteur un grand nombre d'appa-reils allemands. Une seule for-mation comprenait jusqu'à tren-te aéroplanes.

Malgré cette activité marquée de l'adversaire, nous avons jeté an cours de la journée, sur se» aérodromes des bombes gui ont occasionné des dégâts et nous avons exécuté d'excellent travail en liaison avec l'artillerie et pris des vues photographiques.

Le bombardement par avions s'est poursuivi pendant la nuit, au cours de laquelle les Allemands j ont montré plus d'activité qu'ils ne l'avaient fait jusqu'ici. Ils ont jeté cent quarante-quatre bombes à Vintérieur de nos lignes, pen*

. dard que nos aviateurs en fê-taient près de trois fois autant

I dans les leurs. 1 Au cours des combats de la I journée, huît appareils ennemis I ont été abattus et six antres con-traints à atterrir désemparés.

Cinq des nôtres ne sont, pas rentrés. — Havas.

„ — i... ——<

Sur !s front da Macédoins Communiqué français d'Orient, du 6

juillet : Rencontres de patrouilles sur 1» rive

gauche de la Struma. Activité moyenne de l'artillerie sur "«a

*PHnh.!« du front — Uavaa.

LA SCISSION CHINOISS C'est la guerre civile

entre monarchistes et républicains Paris, 7 juillet, 19 h. 13.

PÉKIN. — La situation devient sérieuse. '■ ) Les trains ont été bondés ces jours der- 1 niers de Chinois fuyant vers i'ien-Tsin. s L'interruption des communications causa . < une panique et les hôtels sont remplis d'&- j trangers et de réfugiés.

Un petit renfort composé d'Américains ! 1

et de Japonais essaie de venir à Tien-Tsin, ; (

mais son arrivée peut être retardée à Lang- ( Fang où se trouvent 5.000 hommes du gêné- ' raJ Cliang-Usun et probablemnt d'autres < troupes impériales, cherchant à arrêter ] 20.000 hommes de l'avant-garde républi- 1

came. Un millier d'hommes des troupes du gé-

néral Chang-Hsun et trois mille hommes de troupes impérialistes ont pris position 1

sur la ligne de PAkin à Hankou à environ '■ \ six kilomètres et demi de Pékin ; les trou-pes sont prêtes *à faire face aux 10.000 hommes commandés par T&an-Khun, gou- \ vôraeur du Petchili, qui est parvenu ù :

Liu-Lu-Ho, à quarante kilomètres de Pé-kin.

CHANGAI. — La ligne de Pcjin à Tien-Tsdn a été détruite ce matin à Lang-Fang par les troupes du général Chang-Hsuh. Des forces militaires étrangères "ouï en- p voyé promptement un détachement pour j rétablir les communications. Le comman- | ' dant de la huitième division Tuan-Tchi-Joui se trouve maintenant a Machang, si- j1

tué à 65 kilomètres au sud de Tien-Tsin. '■■ Tuan-Tchi-Joui se préparc a marcher pour ta cause républicaine. ! ■

Toutes les provinces aont calmes. Le :

général Chang-Hsun est seul. U aurait été abandonné par ses anciens militaires. ,

LONDRES. — Le îlïorning Post publie la j dépèche suivante : •

« Tien-Tsin, 5 juillet. — Touan-Tchi- ! Joui, piemier ministre, a réuni 20.000 hom-me eentre Pékin et Tien-Tsin Ces forces importantes avancent du Sud le long du chemin de fer de Hankow. Environ 50.000 hommes marchent sur PéTcin où Chang- j Hsun ne posséderait que 3.0C0 hommes environ.

Touan-Tchi-Joui a envoyé un ultimatum 1

aux troupes de Chansr-Hsun leur promet-tant la clémence si efles mettent bas les armes.

Les. représentants du Nord dans le parti militaire ne croient pas à un conflit ar- | mé : ils estiment que les troupes de Chang-Hsun lâcheront.

Des forces rcpublcaines importantes se- ■ raient réunies. Quinze provinces appuyé-raient Touan-Tchi-Joui. Changhaï devient capitale

de la Réqu!>lique ''■ CHANGHAÏ — Une conférence comprenant :

le ministre de la marine Tchenoikoven, ! l'amiral Sah-Tchen-Ping et le3 principaux chefs militaires, ainsi que Tomg-Tchao et Sun Yat-Sen, Soun-Goun Gyi et autres personnages importants, ont décidé de transférer le gouvernement central répu- j blicain à Changhaï.

Les républicains ont demandé à Li-Yuans-Hung, toujours réfugié à la légation du Japon, de venir immédiatement à Chan- |. ghaï. Si Li-Yunn-Hung se rend à cette va- 1 vitation, la situation prendra aussitôt une ' tournure beaucoup plus grave.

Une restauration monarchiste compromise

LONDRES. — On mande de Tien-Tsin a» « Daily Mail u :

« Le général Chang-Hsun, comprenant l'erreur fatale qu'il a commise en essayant de restaurer 1 enfant-empereur sous une monarchie constitutionnelle, menace do mettre à sac Pékin et de brûler le palais mandchou, et d'amener ensuite' l'empereur en Mongolie.

d Les expéditions de punition contre Pé- ! ! kin se préparent avec une extraordinaire rapidité.

«< Tuan-Clii-Jui, l'ex-pwnier ministre, est acclamé comme lo sauveur du pays et a été nommé généralissime des années du. Nord, dont le quartier gmnéral est dans cette ville La marine a promis de coopé-rer au mouvement.

« En attendant Chang-Hsun a fait exécu-ter ou Incarcérer un certain nombre de notables à Pékin. » — Havas.

, .— i i ii u '"iffi» in 11 ■ M'

Sur !s frtnt ItaHan Paris, 8 Juillet, 0 h. 10.

ROME (officiel). — Dans le secteur de Pa-eubio, sur les pontes du petit Lagazici, dans la région du Vodil-Tolraino, nous

) avons repoussé des groupes (Tôclaireurs i ennemi* qui (essayaient d'atteindre no» lignes. r

Sur la Carao, l'activité de nos patrouilles I de reconnaissance a pu se développer d'une

I façon profitable, tien que contrariée par le Wr des Autrichiens et par les groupes en-nemis.

N' tîc artillerie a dispersé des colonnes i ejinernie'» en marche vers Montsaluggio, ainsi que des transports dans la vallée de j Galmara

Noire tir a atteint des groupe* de tra- | vailleur* et des troupes dans les haute» vallées de la Fella-Seebach et a fait cesser une viojente concentration de feux enne-mis sur le? positions du Vodice. Il a main- | tenu à plusieurs reprises sous des tirs efficaces lea lignes ennemies à l'est de Fai-ti et à l'ouest de Selo.

M. THOMAS AU PRINCE tYOI»

M. Albert Thomas a adressé au prince Lvof. premier ministre russe, la dépêche suivante :

» Je suis heureux de pouvoir vous féli-citer pour le brillant succès qui marque le début de l'offensive russe.

« Je suis témoin de la joie qu'il a fait naître en France. i

« Après avoir vécu pendant deux mois de votre vie, je prends une part de cette I grande joie. Vous savez que j'ai toujours ! gardé une inébranlable confiance dans la force de la Bus aie délivrée. » — Havas.

Li dernière offensive devant Sa Chambre ' Réconfortant discours du ministre de la guerre

La séance de samedi, à la Chambre, que préside M. Deschanel, est ouverte à trois heures un quart, au milieu des conver-sations animées. Le public est nombreux dan les tribunes et dans les galeries.

Plusieurs ministres, notamment MM. Painlevée, amiral Lac&ze, Maginot, Malvy prennent place auprès dù président du conseil.

Dès l'ouverture de la séance, M. Des-chanel donne lecture d'un télégramme de sympathie adressé à la Chambre {fran-çaise oar le président de la Chambre bré- ; siliemra Les députés applaudissent.

QUATORZE ORDRES DU JOUR

M. Deschanel donne lecture des ordrej du jour relatifs aux interpellations sur les opérations militaires. Quatorze ordres du jour sont déposés par MM. Abel Ferry, Jeun Heniiessy, Jc-ijert, Lafforre, Ernijj Constant, René Rcnoult, Albert Favre, Bo-nazet, Pretiemane, Josse, Deiyris, Turine!. Renaudel et Accambray

L'ORDRE DU JOUR DCS CKOUPES DE GAUCHE

D'autre part, lea délégués de la gauche 'ont présenté un ordre du jour disant :

c< La Chambre, approuvant los déclara-tions du gouvernement, résolue à exercer le plein exercice de contrôle sur tous los services de l'armée, sans l'ingérence dans les opérations militaires ;

« Confiance dans là gouvernement pour carder en main la direction et la politique artméralo de la guerro : faire prévaloir, à tous les degrés do la hiérarchie, las Idées de disciplina et de justice égales pour tous ; proportionnant équitablement les sanctions à la gravité des fautes indivi-duelles, pour réaliser l'accord avec les al-liés, iti, répartition des forces communes permettant de concilier notre effort mili-taire et les besoins économiques pour amé-liorer les conditions matérielles do la vie des soldats et prendre des mesures de na-ture à hâter la victoire des démocraties sur les Emj.ires du Centre.

« Salue l'arrivée en France et adresse aux vaillante= troupes de la République et du Royaume-Uni et aux officiers et soldats alliés, un nouveau témoignage de recon-naissancei de la Nation ;

j « Passe à l'ordre du jo.ir. » L'ORDRE DU JOUR IRRECEVABLE

i Au moment où M. Augagneur monte à la tribun» pour expliquer son vote, MM. Brizon. Blanc et Rafin-Dugens réclament la lecture, d'un ordre du jour qu'ils ont dé-posé et que M. Deschanel déclare irrece-

| vable. au milieu des applaudissements de la Chambre, môme sur les bancs socia-

: listes. | En dtuit de lMn^lstance des tro^a dépu-tés, qui protestent violemment, et de quel-oucs-uns de leurs collègues, la président, avec l'apprcbation presque unanime de la Chambre, maintient la parole à M. Auga-

j pmeur.

Les interpellateurs Celui-ci insiste pour l'exécution d'un

! programme précis et net, car, dit-il, ce sont les institutions plutJt que les hommes qu'il faut changer.

U ajoute que l'insuccès de la dernière offensive tient à l'insuffisance de l'autorité du gouvernement, qui manque de contrôle sur le haut commandement. Il demande que la justice soit appliquée à tous les de-srés de la hiérarchie, et, comme consé-quence, que le gouvernement présente un

: projet lui permettant de prendre des sanc-tions contre les chefs, lorsque cela sera nécessaire. L'orateur réclame aussi une meilleure répartition des permissions et

I uno surveillance du bien-être du soldat. M. Ferry rend hommage h la loyauté

j de l'Angleterre, mais il désirerait qu'on : lui demandât une répartition plus équita-

ble des forces alliées sur le front. M. Dalblez aborde la question des res-

ponsabilités dans la dernière offensive. H réclame une politique effective. M. Jobert explique son ordre du jour

blâmant le gouvernement qui n'a pas frappé les chefs coupables.

M. de Baudry-d'Asson di| que les ré-sultats de la dernière offensive peuvent être considérés comme assez appréciables. H dénonce ceux qui, exagérant mti er-reurs commises, cherchent à ébranler le moral national. (L'extrême gauche inter-rompt violemment.)

INCIDENT ACCAMBRAY-V1VIAN1

M. Accambray explique son ordre du jour. Il critique le gouvernement, mais il rend hommage à M. Painlevô. Il attaque

j M. Viviani auquel il reproche d'être allé chercher de la notoriété aux Etats-Unis,

r Un violent tumulte éclate. M. ViviajnJ ' demande & répondre. H dit qu'il n'a pas

cherché la notoriété dans cette mission. Il est justifié par son long passé, mais ayant compris que l'heure actueUe était 1 heure de la liberté des peuples, il & cru à son re-

I tour d'Amérique qu'il devait dire ce qu'il . avai tressenti. U plaint M. Accambray s'il | n'a pas compris. (Applaudissements.)

M. Accambray dit qu'on s'est mépris I sur ses paroles.

M. Paul Meunier examine les mesures prises par le gouvernement et les engage-ments contractés concernant la justice

! militaire II critique le décret suspendant les recours en révision, pour les condam-nés en conseil de guerre.

M. * *

Après intervention de M. Lemery et de M. Sembat, la Chambre s'ajourne à neuf heures. Il est 7 heures 40.

La séance reprend à 9 heures 10. A ce moment, il n'y a qu'une vingtaine de dé-putés dans la salle.

M. L. Dubois réclame la création d'un or-ganisme pour assurer, auprès du gouver-nement, la direction et le contrôla des j opérations militaires. M. Deyris explique

, son ordre du jour, qui fait confiance au I gouvernement. | M. Honnesy retire son ordre du jour, i car il fait confiance au ministre, j M. Renaudel explique son ordre du jour,

qui demandait au gouvernement d'assurer

—1

■ |

plus complètement la direction de la guerre et de réaliser un choix meilleur des chefs. j

Il demande au ministre un respect égal des règles de la justice pour tous et s'é-lève contre certaines mesures de répres-

' sion. <

La réponse de II Painlevé M. Painlevé, ministre de la guerre,

monte à la trivune. 11 voudrait, déclare-t-il, que la passion qui a animé le débat, au cours du long comité secret, apparut dans sa plénitude. C'est la passion du bien de l'ant>ée.

Un fait doit dominai' tous les détonts. De puis quatre mois, nous avions franchi vic-torieusement lo tournant le plus» dange-reux de la guerre.

Quand le gouvernement a pris le pou-voir, la Russie, par des troubles, était at-teinte d'une paralysie que la trahison me-naçait d'aggraver, mais la révolution rus-se a déjoué les louches intrigues. (Vifs ap-plaudissements. )

Une longue période de tâtonnements était inévitatle. Pendant ce temps, l'Al-lemagne avait les mains libres.

Regardez la ligne de feu. Nous n'avons reculé sur aucun point, mais c'est l'enne-mi qui a reculée (Vifs applaudissements.)

Puisque un tel péril a été surmonté, puisque l'heuna dangereuse est derrièite nous, comment douterions-nous de l'ave-nir ?

Puisque la jeune armés russo répond aux mâles appels de Keremsky (vifs ap-plaudissements) et qu'actuellement elle re-double ses coups ; à l'heure où vient de débarquer dans nos ports, sans perdre un homme, la première légion américaine, dont Paris acclame les nères soldats (ap-plaudissements unanimes) ; que nctre joie et notre, confiance se mesurent à l'inquié-tude, à la stupeur de nos ennemis, * '%''• .iv .y» "-• • / ." "

Sera-ce sur place que nous écraserons l'armée allemande ? Celle-ci reculera-t-elle encore ? Je ne sais. Mais c'est de la fermeté de nos âmes que dépend notro destinée (Applaudissements). Ce n'est pas parce que nous sommes certains de l'ave-nir que noue n'avons rien à redouter, que nous pouvons regarder la vérité en face.

Oui, des fautes graves ont été commises au cours de la dernière offensive, où de lourdes pertes ont été subies, pertes trop cruelles sans doute, parce qu'elles doivent être évitées. Les chefs auxquels incomba la responsabilité de ces fautes, le général en chef le premier, ont été relevés.

La loi ne permet aucune sanction avant l'enquête qui s'ouvrira dans quelques jours et délimitera les responsabilités et permettra au gouvernement de prendre en pleine connaissance de cause ses réso-lutions.

Le ministre indique qu'il faudra, pour l'armée de terre, la même juridiction que pour la marine, dont les officiers passent devant des conseils de guerre, même pour être félicités. Il faut que toute faute lour-de soit punie, que la même justice égale pour tous frappe les coupables.

Il ne faut plus de plans ambitieun dont les proportions grandioses dissimulent mal le vide,

li faut une politique de guerre ration-nelle et positive, dont la prudence égale l'énergie, qui ne demande pas l'impossible, mais qui tire de la machine de guerre son maximum d'effet. C'est celle-là qui est la nôtre.

Cete méïhodie, fructueuse en résultats, économe en vies humaines, est celle qui inspirera nos années.

Le ministre indique les mesures prises pour industrialiser la guerre. Toute armée doit faire bloc et être animée d'un même esprit. C est à ces conditions que l'armée frtuiçaise pèsera de toutes ses forces sur l'adversaire jusqu'à la, complète victoire.

M. Painlevé rappelle que le gouverne-ment se préoccupe de maintenir la vie économique du pays. Il va remettre à la disposition de l'agriculture les hommes des vieilles classes. D'autres mesures vont suivre, grâce au concours des alliés.

Nos alliés savent que rien ne saurait fléchir la volonté de la France,. Quoi qu'il arrive, elle ne faillira, pas à sa tâche, mais ils savent aussi que notre armée est la couverture de la civilisation, que eon sang coule à flots. Cette pensée plus que toute autre a déterminé les Etats-Unis h entrer dans la lutte. Us n'ont pas voulu que la France ressemblât à un bûcher qui éclaire le monde en se êonsumant. Le gouverne-ment peut donner l'assurance que la France sera en état de concilior son ef-fort, militaire et son effort économique.

Oui, la victoire est certaine, à la seule condition que le moral reste intact à l'in-térieur.

M. Painlevé continue en disant que nos soldats doivent se battre, résister et mou-rir sur place. L'histoire dira qu'ils ont atteint les limites du courage humain. L'armée républicaine doit savoir pourquoi elle se bat.

Vaincre ou se soumettre, a dit M. Wii-son. Voilà l'alternative. Il n'y en a pas d'autre, et se soumettre au plus odieux, au plus dégradant des servages. (Longs applaudissements). Que demain notre vo-lonté semble fléchir qu'une lézarde sem-ble se manifester dans le bloc militaire des alliés et vous verriez succéder aux SOIJU rires engageant de Scheidemann, l'atroce grimace du pangermanisme. (Longs ap-plaudissements).

Pendant trois années la France a résisté à la plus formidable agression. Nos popu-lations des régions envahies, un peuple entier en Orient auraient été livrés aux bourreaux pour que le pangermanisme triomphe ! non, messieurs ! C'est impos-

■ sible. (Vifs applaudissements). Nous ne ! laisserons pas le militarisme prussien

nous poser le talon sur la nuque. Jus-qu'ici la France a soutenu victoriei ■ ment l'épreuve dans une union profonde et a résisté à l'attentat le plus monstrueux.

Aucune nation n'a présenté d'ordre plus parfait. Il faut que cela dure jusqu'à l'heure suprême de la victoire. Il faut

qu'aucune impatience, qu'aucune majiœi> vre ne vienne défaire l'union. Si quelque chose doit soutenir notre courage à travers les heures les plus cruelles, c'est la certi-tude que dans lea souffrances, dans'le sang de nos enfants, naît une humanité nouvelle, qui sera meilleure, et plus juste. (Applaudissements.) Il s'agit de se battre. Quiconque actuellement donne le conseil de déposer les armes se fait le complice de nos ennemis. (Vifs applaudissements.) Le jour invraisemblable où nos soldats déposeraient les armes, les fusils alle-mands auraient la tâche facile pour a» sasiner la France.

La jaune révolution russe a pu recons-tituer l'armée parce que^ pendant quatre mois, les soldats français et anglais ont monté victorieusement une garde san-glante. (Applaudissements.)

M. Painlevé ajoute qu'il s'opposera à toute propagande qui risquerait d'agaiblir la force morale de l'année. Si quelques faibles cœurs qu'a flétris M. Kerensky de-mandent jusqu'où nous voulons aller, je

. répondrai, comme M. W'ilson ; nous au-[ rons atteint notre but et nous cesserons de cobattre, le jour où lo démocratie sera en suprême sûreté.

Toute la Chambre, debout, à l'exception [ de quelques socialistes, fait une longue ! ovation à M. P.iinlevé, qui, en rejoignant I son banc, est vivement félicité.

Le vols fe l'ordre du jour de confiance

Paris, 8 juillet, 1 h. 20. A la reprise, après plusieurs discours,

on passe au vote des ordres du jour. La Chambre adopte par 375 voix contre

23 l'ordre du jour de confiance dans la gouvernement, — Havas.

j L* " Orléans " coulé Paris, 8 juillet, 0 h. 10.

! WASHINGTON. — Le navire américala i « Orléans » a coulé. Il y a eu quatre

noyés L' « Orléans » est le premier bâtiment

américak qui arriva en France après la déclaration de guerre sous-inarine a ou-tranca — Havas.

■ 1 -S>®^»^„„ u I

LES ASSASSINS DES AIRS sur l'Angleterre

lis sont, celte fois, uns vingtaine Paris, 7 juillet, 18 h. 50.

LONDRES. ~ Une vingtaine d'avions en-nemis ont survolé l'Angleterre, en jetant des bombes.

Les batteries antiaériennes ont agi. j Auctui résultat n'est encore signalé. — | Havas.

I C'est sur Londres qu'ils sont venus | LONDRES. — Une importante escadrilia I d'avions ennemis a survolé Londres ce i matin. Il est probable que leur nombre dé-

passe vingt, mais il était difficile de les | compter, car on ne pouvait distinguer net-! tement les avions allemands des appareils

britanniques qui les poursuivaient dans la brume légère du matin d'été.

Un peu après dix heures, la population fut avertie du raid par les premiers coups

i de canon, bientôt suivis de l'explosion des ! bombes. I Des combats aériens s'engagèrent au» I dessus de la ville. L'escadrille ennemie,

serré© de près, se débarrassa rapidement des bombas avant de s'enfuir dans la di-rection du sud-est.

Un grand nombre de bombes furent lancéesi. Il est à craindre que le nombre des victimes soit importante.

La population s'est conformée générale-ment aux recommandations faites à la suite du» raid du 16 juin. Elle s'est abritée pendant le bombardement aérien.

Dans un grand nombro de cas cepen-dant, les curieux se pressaient clans lea rues et sur les toits, ne cherchant un abri que lorsque les bombes tombaient aux abords. Les avions ennemis volaient à une altitude apparemment assez peu élevée. Lorsqu'ils arrivèrent sur le quartier Nord la feu des canons devint pics préci3. La formation se rompit. Les avions disper-sés furent alors attaqués à coups de mi-trailleuses par les appareils britanni-ques. — Havas.

—il i m ■ i "■ ........ . M^fr- tjfr . ■- ... w .i n,.p»

Suspensif et remise d'fmpeti EUX propriétaires

Le « Journal officiel » du 30 juin con-tient, cachée dans une loi portant ouver-ture et annulation de crédits, une- disposi-tion fiscale des plus intéressantes pour les propriétaires.

L'article 5, en effet, de cette loi, stipule : 1° Que le propriétaire temporairement

Drivé d« tout ou partie des revenus de son immeuble par l'effet des décrets moratoi-res aura droit à uno suspension de paye-ment de ses impôts (contribution foncière, nortes et fenêtres, taxes municipales) pro-portionnelle à la perte temporaire de son revenu :

2° Que le propriétaire qui aura consenti des réductions ou exonérations amiables

; de lover bénéficiera d'une remise d'impôt j dans Ja même limite. | Les demandes on suspension et en re-| mise, d'impôts seront présentées comme lea I demandes en remise pour vacance de moi-: son. c'est-à-dire qu'à Paris elles devront ! être adressées au préfet de la Seine, sur une feuille de papier tinjbré.

A l'appui de sa demande, i« proprlétalrt | doit fournir : | a) Pour une demande en mispension, )ea ! « justifications nécessaires » j i bl Pour une demande en remise, nfle dé> claration signée et certifiée sincère tanl par lui que par son locataire, de la réduc tion de loyer qu'il a consentie et d» la pé-riode à laquelle elle s'applique.

Toute fausse déclaration rendrait le dé. linauant passible d'une peine d'un à cinq ans de prison et d'une amende de 50 • 3.000 francs.

Ces dispositions sont dès à présent m , vitrueur. i ■ *

La question d'Àlsace-Lorraine ] ; L'attitude du gouvernement allemand j [

bu K Joui nul de Genève » : Un Alsacien-Lorrain envoie aux « Basler j J

Nachrichten » du <& juin un*: curieuse j lettie qu'il y a lieu de signaler : . I

On se rappelle les rîéela rations de loya-lisme envers l'Allemagne que les présidents j des deux Chambres, pour obéir à son mot ( d'ordre, avaient cru devoir taire, lors de ( la dernière session du Parlement alsacien- j lorrain. L'oiilcieuse « Gazette de l'Aliema- i ffaé du Nord », suivie de l'ensemble de la ; Dresse allemande, n'avait pas manqué ue , relever ces déclarations et d aflirmer que, dteorin:; • un ne pourrait plus prétendre auo l'fi j-Lorraine désirait revenir à la Franc. le correspondant des « Bask-r Naiclu. .i » remet, aujourd'hui, les > choses ^..ns leui' vrai jour et dénonce la manœuvra du gouvernement allemand. En réalité, le chancelier d'empire s'est rendu à Strasbourg le 4 juin, la veille de l'ou-verture do la session, pour faire pression I sur lo Landtag et obtenir de lui un vote ] • favorable à l'Allemagne. Mais il n'a guère trouvé que les présidents des deux Chain- i lu es, MM. Rlcklin et HreffeU Les journaux i ont prétendlu que leurs déclarations avaient été accueillies par des bravos nourris. Or, on aurait pu compter sur ses doigta les députés qui ont applaudi. Le plus grand nombre d'entre eux avaient ciuitté la salles en manière de protestation et aucune des doux assemblées ne consen-tit à émettre un vote dans le sens désiré.

Un incident signilicailf a eu lieu d'ail-leurs à la première Chambre. L'évêque de Metz et l'évêque de Strasbourg ont pris la parole 'Pour déclarer que» leur conscience leur interdisait de demander, au nom^ du peuple, le rattachement ' de l'Alsace-Lor-raine à l'Allemagne.

Rn même temps que le chancelier le so cialiste Sudekun arrivait à Strasbourg, pensant recueillir, parmi les députés de la seconde Chambre, une soixantaine de Si- | enatures au bas d'un document qui au-rait attesté les sentiments germanophiles de l'Alsace-Lorraine. U devait ensuite em-porter co document à Stockholm et l'exhi-ber à la oenférence internationale. Mais, en fait, il no recueillit rien du tout et dut se contenter des discours des deux prési-dents. Cela n'a pas empêclié, d'ailleurs, le socialiste majoritaire allemand de pré-tondre, à Stockholm, que l'Alsace-Lorra.i'.ie désirait rester allemande.

Le correspondant des « Basler Nachrich-ten » affirme que lo gou\ emement aile manri sait parfaitement à quoi s'en tenir fur les véritables sentiments du peuple alsacien-lorrain. Depuis la guerre., le ré-gime militaire prussien, qui a été appli-oué à rAlf ace-Lorraine, a fait de ce pays u-re seconde Belgique. Le gouvernement allemand a néanmoins, pour servir les in-térêts de sa politique, tenté de tromper l'univers par une suprême manœuvre mais l'épreuve d'un plébiscite, si elle etnit tentée honnêtement, c'est-à-dire en dehors du. contrôle militaire, serait, sans aucun doue, désastreuse pour l'Allemagne.

L extension éventuelle d? ia gare ,

L'amélioration des voies d'acco^ A la suite de l'incendio qui a détruit

l'important édifice des Magasins Retiuia, la municipalité a institué une commission extra-rnurncipale pour étudier s'il n'y avait pfls heu d'acheter ie vaste emplacement rendu libre par le sinistre du 16 janvier 1916, et qui comprend une superficie de 3.62s; mètres carrés, dont 2.972 pour tes. Ma-gasins Réunis.

Cette commission a déjà tenu de nom-breuses séances. Elle a successivement examiné divers avant-projets comportant : 1° l'acquisition par la ville de l'îlot seul des Magasins Réunis ;

2" L'acquisition de cet Slot complétée par «elle des immeubles situés à gauche de la rue Morey et du sud de la place Tbers, où se trouve'l'Hôtel des Deux-Hémisphères ;

3" La démolition des îlots sud et nord (Hôtel Thiers) de la place.

Enfin le quatrième avant-projet n'appor-tait aucun changement à Ja place Thiers, mais il apportait une modification complète au faubourg Saint-Jean, dont la largeur était portée à 75 mètres, depuis l'origine de cette rue (angle de la rue de l'Equitation) jusqu'à celle de la rue de la Commanderie. La longueur de cette artère serait de 400 mètres.

Une sous-commission fut. créée pour étu-dier cet avanVprojet. Deux de ses mem-bres, MM. Donders et Cayotte, présentè-rent deux études qui furent rejetées,

IJO service municipal de la voirie ayant examiné tous ces projets, M. Toussaint, di-recteur des travaux municipaux, résume le fruit de ses études dans un important et très intéressant rapport soumis à la com-mission extra-municipale.

Celle-ci s'est réunie jeudi, è quatre h«r> res de l'après-midi, dans la salle des séan-ces du conseil municipal, sous la présiden-ce de M. Mengln.

Après lecture du procès^verbal, du tra-vail minutieux de M. Nicolas, rapporteur de la sous-commission, M. Toussaint a don-né connaissance de son rapport où il étudie avec la plus grande minutie les avantages et les inconvénients des divers avant-pro-jets. Sans s'arrêter beaucoup à la question financière, il établît que les trois premiers avant-projets ne constitueraient pas à pro-prement parler d'amélioration

Si la place Thiers se trouvait agrandie par l'achat des divers îlots, elle se présen-terait fort mal, à cause de la gare et de la salle Poirel, dont les axes ne coïncident pas, ou bien ces projets présenteraient une série de places irrégulières, à des niveaux variables, avec des voies en diagonales, peu esthétiques.

La démolition des îlots nord et sud au-rait pour conséquence la disparition des hôtels dont l'on regretterait les belles fa-çades.

U faudrait masquer la différence des ni-veaux et les nouvelles faces de la place par la création de squares coûteux.

+ * Le dernier projet (création d'un large

boulevard) est à examiner par la Compa-gnie de l'Est, qui étudie l'agrandissement de la gare des voyageurs, se propose de construire une gare supérieure, au niveau du faubourg Saint-Jean, pour l'arrivée des vofaéeurs. Il faut donc étudier les déga-gements nécessaires vers la vilFe, d'où la nécessité d'une grande artère qui permette la création de deux voies : l'une descen-dante, l'autre montante, de quinze mètres de largeur, séparée par des squares. Les trottoirs ayant une largeur de sept mè-tres.

Cette artère aurait l'avantage de facili-ter l'ouverture des boulevards d'Alsace-Lorraine et de Mazagran, déjà en cours d'exécution, et de parachever l'agrandisse-ment de la gare.

M. Toussaint, avec juste raison, fait re-marquer que la création de nouveau bou-levard serait le moins coûteux, un seul im-

I meuble important, l'hôtel de l'Est Réjrn- i Wjcajnî se tfouvant sur. son futur empla- .

i nient. j l I Le rapport do M. Toussaint fut écouté I t

attentivement. La discussion a aussitôt 1 i .. i commencé.

' De nombreuse» observations furent pré-j sontées, notamment en ce qui regarde l'é- j

way. M. Vilgrain, avec une grande logique,

lit remarquer que la Chambre de Com-merce, pendant l'exposition de la Cité Mo-derne,' avait patronné le pian d'agrandis- 1 sèment de Nancy, fait par M. Fayolle, in- ' géniaux. De plus on ne connaît pas les in- i tentions de la Compagnie de l'Est pour j ' l'agrandissement de la gare.

11 demande si la commission ne pourrait pas s'adjoindre un représentant de la Com-pagnie et M. Fayolle, qui mettrait à sa dis-position ses plans et ses devis de l'agran- ; dissement de Nancy. |

La discussion continua encore quelque : temps, puis l'avant-projet de la création du i boulevard fut voté a l'unanimité.

La commission a résolu également de i s'adjoindre M. FavoIIc et de demander à la

Compagnie de l'Est un de ses ingénieurs | j>our la représenter. ! ,

La séance a pris tin à six heures.

Conseil d'arrondissement Par décret ministériel, les conseils d'ar-

rondissement se réuniront le 6 août pro-chain pour la première partie de leur session.

La deuxième partie s'ouvrira le 17 sep-tembre pour la Meuse et les Vosges, et 11 octobre pour Meurthe-et-Moselle.

Faculté des Lettres Ont été admis : Baccalauréat latin sciences. — MM.

Bentz, Merklen, Guyot, Alba, Barail, Du-lour, Dalsace, Varrêt, Vinot, de Vauge- !

. let, Curicque, Vogt, Bourdeillette, La far-j re, Daum, Lambert, Hellé, Bouchy, Gou-1 Ion, François.

Baccalauréat philosophie. — M. Pari- i sot, Mlles Fayon, BaiÛy, Florentin, Ma->".rouf, MM. Demuix, Thou venin, Gasse, Mlle Morel, MM. Coson, Cupet, Collin, llacit, Mlle Lambolez, M. Rasquin.

Nos Braves Le général commandant la armée

cite à l'ordre de l'armée : Le soldat Gérard Louis, du 346* régi-

ment d'infanterie : « Volontaire pour tou-tes les missions dangereuses. Belle alti-tnde au feu. Lors drt coup de main exé-cuté le 8 mars 1817, est descendu seul dans un abri et a fait deux prisonniers. A déià été cité et blessé deux fois. »

Bœhm Charles, adjudant à la C. M., 4" bataillon de chasseurs à pied : « Sous-officier chef de section do mitrailleuses, |

épreuve. A eu, au cours de l'attaque du .") mai 1917, une attitude extrêmement bril-lante. Est tombé bravement après avoir donné à tous le pli'i bel exemple de mé-pris du danger et d'abnégation. »

J ournal roumain On annonce l'apparition prochaine à

Paris du journal « Komânul », hebdoma-daire, rédigé en langues roumaine et fran-çaise. Ce journal aura pour tâche de dé-velopper «ans cesse les relations franco-

' roumaines.

Les sauf'Cor.duits parisiens On nous écrit :

\ |( Ma fillette se rétablissait très pénible-I ment d'une pneumonie et avait besoin des i

splne incessants et attentifs pendant sa 1 eonvaiescence. ' Tenue par mon poste dans un hospice 1 des environs de Nancy, où j'assure le ser-• vice médical, je ne pouvais pas m'occuner " de ma fillette et ai écrit à ma mère (Nan-[ eéiénne et résidant momentanément à Pa-; ris) de venir immédiatement auprès de sa " petite-fille.

La demande de sauf-conduit a été for-" aaulee par ma mère dès réception de ma 1 lettre, c'est-à-dire le 25 mai dernier, et j voilà bientôt sept semaines qu'elle attend 1 les pièces nécessaires. Combien attendra-

t-elle encore ? Je l'ignore. r Ne croyez-vous pas que le délai néeea-1 saire pour la confection d'un sauf-conduit 1 est un peu long ? Ne pourrait-on pa3 vo-

ter des crédits nécessaires pour augmgn-1 ter lo personnel parisien d'une doueaine

d'employés qui joindraient leurs efforts et - attaqueraient hardiment la lourde tache , de confection... d'un pauvre sauf-conduit? 3 Mme L. J., r Docteur en médecine. »

) Les haricots jetés aux gadones ) Dans un de nos précédents numéros nous

avons inséré en « Tribune publique » une - lettre d'un de nos lecteurs qui se plaignait - d'avoir vu jeter sur un dépôt de gadoue - plusieurs paniers de haricots. On en con-

cluait que « les maraîchers aiment mieux t jeter au fumier leurs légumes que de lès . vendre au rabais ».

s Nous devons à la vérité de dire que notre t correspondant a été induit en erneur. Il y - a bien eu des haricots jetés aux gadoues,

mais ils provenaient non point d'un ma-r. raîcher nancéien, mais d'un négociant qui - les avaient reçus gâtés, en raison du temps . qu'ils avaient mis à venir du lieu d'expé-

dition jusqu'à Nancy. Ils avaient été saisis . par l'inspecteur des haltes et rendus im-r propres à la consommation, par arrosage . de pétrole

e Un autre négociant qui était allé pren-s dre livraison de haricots en gare constatait - aussi qu'ils étaient entièrement pourris et i il allait aussitôt les jeter aux gadoues. s Nous ferons remarquer également à ce . sujet que, mardi dernier, les prix des ha-

ricots étaient sensiblement en hausse, à la e fin du marché, sur la place Mengin. Les . ménagères étaient venues en grand nombre e lorsqu'elles avaient appris par leurs voi- 1

t sines, plus matinales, que les légumes e étaient à des prix abordables sur Je marché s et l'affluenco subito de clientes avait fait it aussitôt hausser les prix.

■i —■ ■ —-O *'> *'*- =^ r ^ \Cm

s Spectacles et Concerte CINÊMA-THÉATRE. Salle Déglin. — j

'■- La réputation de co cinéma n'est plus à ] r faire, il est absolument notoire que les

plus beaux programmes «ont l'apanage de ce grand établissement et le rendez-vous

e des amateurs de jolis spectacles. Dimanche 8 juillet en matinée, de 2 heu-

t res à 7 heures, on applaudira L'arrivée en e France, le débarquement et le défilé des u premiers contingents américains armés, s Sports d'hiver dans la haute Engadine. v Aux mains du Singe, grand drame émou-a vant, interprété par un chimpanzé. Les e actualités les plus sensationnelles et les :- plus récentes, etc., etc.

s GRANDE TAVERNE. — Dimanche 8 i- juillet, matinées de 2 heures à 7 heures.

La GRANDE TAVERNE, indépendam-i- ment d'un programme hors p'air, sur son s- écran enchanté, donnera cette semaine en 8 core une merveille ! ' Kctinaur d'Artiste

aura le succès d'une teuvre bien mise en relief-pur ^interprétation du célèbre artiste HEM:V-HRALSS, de la Comédie Frai:

i- çaise. '.'u'on souvienne de son succès i- , dans « Le Chemineau ».

?.«iai«»MMrouiuaiu^

] Au CINÉ-PALACE, matinées de 2 heu-1 i j res à 7 heures. -• Ravetigar (8° épisode) ; : 1 I Les Loupe co dévorer.* cr.;: o eux ; Chariot I peintre ; Le .cœur do Nom, drame sensa-I tionnel, etc., etc. I 1

— -<^o^> " J ■ ETAT CIVIL.

I ■ du 6 juillet VM7. i

' {•Ja.i3sr.noes.

Jean-Edmond T filasse, boulevard de Scar- , ponne, li. — Marcelle-Yvonne Lehmaim, , rue de la Hache, 63. — Marcelle-Henriette

j Grandjcan, rue des Quutre-Eguscs, 56. — j j Albert-Lucien-Léon Portail, rue du Cardi- I

nal-Mathieu, 10. — Pierre-Edmond Chato- | lain, Grande-Rue, 47.

Uéccs. Clément Crémel, 1G ans, cultivateur, Mai-

zières-les-Toul fM.-et-M.). — Joseph Pei-gnier, 78 ans, sans profession, rue de Strasbourg, lit). — Marie-Barbe Sturm, 83 ans, veuve Jeanfer, Dombasie-sur-Meurthe.

IIHIIII ni ii M i m i m, i i n mi i, iiiiiiiimwiii in ■ ■IIWIII imwiii»

AVIS MORTUAIRE ' •*»»

Monsieur E. ARNOUX et Madame, née j MASSON ; Monsieur V. ARNOUX et Ma-I dame, née CHA.PPB ; Monsieur Pierre J ARNOUX, au 8» génie, en campagne ;

Monsieur Maurice ARNOUX, médecin auxi-liaire au 413* d'infanterie, en campagne ; Monsieur George ARNOUX, au 1?06 d'in-fanterie, prisonnier de guerre, décoré de la croix de guerre ; Mademoiselle Odette ARNOUX ; Mademoiselle Marguerite AR-NOUX ; Monsieur Henry PISTON, sergent au 37« d'infanterie, disparu ; tes familles ARNOUX. ANDRE. HUMEERT, PICARD, BARTHOLY et. HOUGET,

Ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne do

Ssto Vguve Emile mmt Kée Eugénie ANDRE

i ÎGrrr lEtTr*, balle-mère, grand'mère, belle-sœur, tante et cousine.

Décédée à Messcin, le 6 juillet 1917, dans sa 76" année, munis des Sacrements de l'Eglise,

lit vous prient d'assister aux convoi fu-nèbre et service, qui auront lieu le lundi

. y courant, à 'J heures du matin, en l'église de Messcin.

î-c corps sera transporté à Raon-l'Etape, • où une absoute sera donnée le mardi 10 I

courant, à 5 heures du' soir, et de là au • cimetière, où se fera l'inhumation. ! Priez Dieu pour elle.

Maison mortuaire - : Messein, Grande-Rue, 22 : à Raon-l'Etape.réunion à l'église;

: Nancv, 24, rue SaintDizier ; Epinal, 10, rue I . LécpoidBourg. - ■ ! » L* itres^nt avla ):enî ;>r.u ce fnîro-parî, i . r ■ 1

■ Tribune pour Tous .O-- ■

Conservée ds haricots et confitures de groseilles l

Mirecourt, 6 juillet. '

-, Par ces temps de « restrictions », vos - Lcteurs seront peut-être bien aise de 'C< :i-- naître une bonne recette pour conserver - des harico'.s verts. La voici telle que l'on

vient de me la donner, avec toutes les ga-ranties de réussite.

Nettoyer les naricots, eu remplir les | bouteilles, y mettre de 1,'eau trois jours de suite, jeter l'eau .'es deu'c premiers

- jours et conserver là troislemej mettre une i J couche d'huile d'olives, b .iucH.er sans ca-i ch-éter ni lier les bouteilles. Les tenir de-

bout à la cave. 5 Pour la cuisson, au moment de li», epn- | - sommation, vider l'eau, cuire les haricots r

à l'eau bouillante. Eviter de les faire trem- | • per à l'eau froide.

• , , c™ ' Confiture de groseilles à fréta. — .errez i les groseilles dans un linge, recueillez le jus dans un saladier, versez-y un poids cg.il de sucre eu poudre, lentement, tout en tournant le mélange avec une cuiller, tou-jours dans le même sens #t sans interrup-tion jsèndant vingt minu|ea.

'Mettez en pois, laisse;: jeposer. Quelques heures plus tard, la gelée sera prise et te conservera à merveille. Elle aura un goût de fruit crû que n'a pas 14 gelée de gr> sei'Ues ordinaire. — P. E.

— O1»

Meurthe-et-Moselle i

FROUARO A (l'occasion de la naissance de son

petit-tils, M. Munier, ingénieur-construc-leur à Frou.ard, a fait don d'une somme de 20U irancs en faveur du bureau de bienfaisance de la localité.

A ce sujet, nous ajoutons que ce géné-reux donateur a toujours contribue large-ment au soulagement des malheureux de | la ville de Frouard, toutes les fois que l'occasion s'en est présentée, surtout au sujet du bombardement du 15 au 16 juin.

VEZELISK Fam.ille do Sravcs. — M. Thirion, le

sympathique fonctionnaire en retraite de l'administration des tabacs, et Madame, j viennent d'ètie informés do décès de leur fils René, mort pour la France, ie 11 mai 1917.

({notas fils, trois gendres sont mobilisée depuis le premier jour. Paul, grièvement blessé dès Je début de la campagse, a reçu la médaille militaire et la croix de guerre; Gaston, blessé dans la Somme, est en ins- i tance de réforme ; René vient de mourir ! en brave.

Quatre fils, encore trop jeunes pour être mobilisés, attendent impatiemment l'occa-sion de venger leurs aînés.

M- Thirion père fit la campagne de 1870; prisonnier, il's'évada. Il n'a jamais cessé : de donner à sa nombreus'e famille — seize j enfants, quinze encore vivants — l'exem- I plo du devoir et de la probité. <

Nous prenons une large part au deuil j qui vient de frapper la famille Thirion et I Ja prions d'agréer nos bien sincères con- j "doléances.

MACBACHE : j ilournéo des troupes coloniales. — La i

quête a été fructueuse. Nos sincères re- I merçienientà aux charmantes qu'Teuses, Mlles Lucie Vaillant, Irène Canard, Hen-riette Lacombc, Jc-anr.e Thômas.

TOUL Au Gsrcîe du £o!d?.t. ■— Devant une sal- i

ie archi-comblo, où se pressaient offi- ! ciers et soldats, parmi lesquels on remar-quait de nombreux blessés, s'ést donné, mardi 3 juillet, le deuxième grand con-J cci-t organisé par l'Union des Femmes de France.

j Le comité, encouragé par le fronç suc-cès remporté par le premier de ces con-certs, n'a\c;it pas hésité à solliciter encore

I cette fois une artiste parisienne, Carmen I Paz, de i'Opéra Comique, l'une de nos | i meilleure* hiterprète^ de « Carmen ».

Cette SùperbC artiste fît montre, dans le quatrième acte cte l'Opéra de Bizet inscrit au programmé, d'un style excellent, d'une

i technique profondément intelligente. M. Sergés, du Conservatoire de Paris,

avait bien vouhï accepter de tenir le rôle d'Escnmillo. Il y donna la haute mesure de ses moyens.

Le rôle de don José permit, à notre ca-marade Raoul Torrent, de l'Opéra de Lon-

l drçs, de se montrer une foi* de plus l'ar-tiste complet et nettement supérieur que chacun sait. U voulut, ^n outre, nous faire l'heureuse surprise de l'audition de deux' exquises mélodies, de sa composi-tion, intitulée « Cœur en peine » et « Dou-ceur », mises on relief par Mlle Suzanne

| Curtyl, jeune artiste du Conservatoire de Nancy, înezzo d'un^ riche qualité de ton,

et que l'êorchestre accompagna délicieu- | 1 sèment. I ■

Dans « Printemps notweau », de P. yi- | i dal « Ivresses d'oiseaux » et « La chan- ( son de Marinette », Mlle Y. Potier recueil; i lit des applaudissements nourris, comme j i aussi Mlle Jane Roussel, dans « Les chan- 1 sons de .Miarka », d'Alex. Georges. _ '

M. Desisle s:; tailla un succès auprès | j des poilus en interprétant d'une façon ori- i i ginale et puissante « Les grognards pas- i sent. » et « Les fumées ».

Une jeune violoncelliste de l'Opéra, M. Jamet, exécuta avec virtuosité « Romance i sans paroles » et « Chants russes », de Lato. , ;

lù.eritendiv, avec le plnisir accoutumé, ■ le camarade Canasse dans un air d'Ilé-rodiade, et M. Dernangc, de l'Odéon, qui nous fit apprécier le souverain prestige

-de la diction, dans les meilleurs extraits de « Chantecler ».

L'orchestré symphonique, composté de 25 musiciens éprouvés, avec Mme Robert comme accompagnatrice, fit merveille.

Sou.s la baguette prestigieuse de M. G. Spork, compositeur, la partition de « Car-men » et deux fantaisies de « Mireille » I

j turent exécutées avec toute l'allure et l'as-svirance désirables.

Il n'est |pas exagéré de dire que le « Cercle du Soldat » fait grand et bien. Nous nous én réjouissons et nous l'en

I complimentons, atin qu'il persévère. — ! E. B. j Le Livre d'or de i'armée. — Ces jours I i derniers nous reproduisions la citation de I notre compatriote, le tils du docteur Bou- | clion, pilote sur le front depuis le début dé la camt tigne. Le frère aîné, aide-major

I de 1™ classe, vient d'être l'objet d'une troi-sième citation dans les termes suivants :

Docteur Jean-Paul Bouchon, aide-major do 1" classe,

l « Jointes des connaissances profession-nelles éminentes une conception remar-auable de la chirurgie: du champ de ba-taille.

(( Pendant la période du 10 mai au 15 iuin 1U17, a assuré avec une compétence,

I un zèle et une énergie au-dessus de tout i élose la service chirurgical d'une forma-I tion dont les abords immédiats étaient soumis à de fréquents bombardements. »

Champagne, le 21 juin 1917.

] Le général commandant la ..me armée. | Ajoutons que ce brave aide-major de ln' I classe est actuellement chirurgien-chef de j l'hôpital militaire du camp de Châlons. Au | nom de nos compatriotes, nous lui adres-I sons nos félicitations les plus chaleureu-. j ses. — G L \ Etat civil (du 28 juin au 5 juillet 1917). j Naissances. — Bauditi Roger, place du l Marché, i, section Sud. — Odent Ray-j monde-Andrée, hospice Saint-Charles. —

Pothier Denise-Marie, hosyi.ee St-Charles. — Kirch Suzanne-Françoise-Margnerite, rue Benoit-Picard, section Sud. — Remy-Pierre, rue Benoit-Picard, 10, section Sud.

Publication» de mariage. — Entre M. Maubeck Lucien-Georges, sous-chef de dé-pôt à la Compagnie des chemins de fer de l'Est, 33 ans, domicilié à Chalindrey, et Mlle Miouel Mnrcelle-Angelina, sans profesison. 25 ans, domiciliée à Troyes.

Mariages. — M. Jollain Charles-Geor-ges, garçon de culture, 23 ans, domicilié à. Toul, et Mie Aubry Pauline, repasseu-se, 26 ans, domiciliée à Toul.

Décès. — Verdier lArthur, journalier, hospice Saint-Charles, rue Docteur-Denis. - Rubin Joseph, 69 ans, hospice Saint-Charles, rue Docteur-Denis. — Mercier Augustine-Jeanne, 9 ans, hospice Saint-Charles.

•^^^■^^ i ..... —

VOSGES

REMIREtëONT| Etat civil du 28 juin ao 5 juillet. —

Naissances. — Heckmann Marie-Made-leine, lille de Auguste, chef de train à la Cie des tramways des Vosges, et de Venck

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! lu- de Albert.-p;uii, emnU S^rleS*! «••'. niobiKsé, et de X??6

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i b'H?:', et de Collet Martd? Jo»eprT 5 vners de filatnre, feim?',^ ft^

I BotI

,vur Marcel-Ma„nC

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Publications. — pnfra ' ^ jj berl Constant, mécanicfLM" Ja%« "

otte Yvonne-Henriette X' rr Ml> > ture. domiciliée à Rouvrov tllfi ««r — Entre M. Genêt Asthe'r r nt-V4,

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