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13A RTE Magaz ine24 mars > 30 mars 2001
G i a c o m e t t iThemamardi 27 mars
Enrico Macias samedi
Harry Potter dimanche
Joseph Staline jeudi
06.15 > 19.00 Programmes de La Cinquième sur le réseau hertzien, le câble et le satellite
14.00 > 19.00 Rediffusion de programmes d’ARTE en numérique sur CanalSatellite et TPS
19.00 > 03.00 Programmes d’ARTE sur le réseau hertzien, le câble et le satellite en numérique sur CanalSatellite et TPS
13Semaine du 24 au 30 mars 2001
Samedi 24 Dimanche 2 5 Lundi 26 Mardi 27 Mercredi 28 Jeudi 29 Vendredi 30
14.00Lola
14.30À la recherchedes origines de l’homme
15.15Les taxis
16.25Metallica
17.25Court-circuit(le magazine)
19.00Histoireparallèle
19.45Météo
19.50ARTE Info
20.00Le dessous des cartes
20.15Architectures
20.45L’aventurehumaineVasco de Gama(3)
21.40Metropolis
22.40FictionLes allumettessuédoises (1)
00.30Music PlanetEnricol’Andalou
01.25Drôle de paroissien
14.00Voilà l’Europe
14.30Voyages, voyagesLe Bénin
15.15Sur les tracesde Bourvil
16.45Shéhérazade
17.05Les allumettessuédoises (1)
19.00MaestroLes stars de demain (4)
19.45Météo
19.50ARTE Info
20.15CartoonFactory
20.45-00.30ThemaLes recettes du best-seller
20.45 La diable
22.20Les recettes du best-seller
23.55Le phénomèneHarry Potter
00.25Biblio
00.30La nouvelleÈve
02.00Les orangs-outansvictimes du feu
14.00Cuisines des terroirsL’Andalousie
14.30Archimède
15.15Metropolis
16.15La fin de l’éternité
17.15Raspad
19.00NatureL’énergie de la biomasse
19.45Météo
19.50ARTE Info
20.15ReportageL’école des eurocrates
20.45CinémaHors jeu
22.15Court-circuit (1)Les oiseaux en cage ne peuvent pasvoler
22.20CinémaL’éternité et un jour
00.30Court-circuit (2)La maîtressede Szamota
Les trois vœux
01.05Le bel Antonio
14.00Hippocrate
14.30Les parcsnationaux
15.15Colombie, une guérilla sans fin
16.25La moustache
16.55Mr. and Mrs. Bridge
19.00Archimède
19.45Météo
19.50ARTE Info
20.15ReportageSein, cancer et génétique
20.45La vie en faceVivre parmi les lions
22.05-00.55Thema Giacometti
22.05AlbertoGiacometti,qu’est-cequ’une tête ?
23.10L’écrivain, le peintreet le funambule
00.00AlbertoGiacometti, un hommep a rmi les autres
00.55Meurtrières
02.25Les filles du 12
14.00CartoonFactory
14.30La Bolivie
15.15Les rats
16.45Les trois vœux
17.05Un ange en danger
19.00ConnaissanceLes pharaonsnoirs
19.45Météo
19.50ARTE Info
20.15ReportageLa machineinfernale
20.45Les mercredisde l’histoireLe procès du silence
21.45MusicaLe lac des cygnes
00.25La lucarneSomnia ou le voyage enHypnopompia
00.50Mr. and Mrs. Bridge
14.00Satolas-TGV,un monument à la campagne
14.30L’énergie de la biomasse
15.15Dans la nuit
16.30Les filles du 12
17.00Le bébé tigre
19.00Voyages, voyages Sri Lanka
19.45Météo
19.50ARTE Info
20.15ReportageUne vie de muscles
20.45-01.30Thema Les heuresnoires du stalinisme
20.45“Abattez-lescomme des chiens…”
22.15“Staline nous a brisé le cœur”
23.10H e r b e rt We h n e r,une histoireinédite
01.00Les fantômesdu passé
01.30Ne réveillezpas le chat qui dort…
14.00Le bâtimentadministratifJohnson
14.30BiographiesHans A. Pestalozzi
15.15Le procès du silence
16.15Le lac des cygnes
19.00Tracks
19.45Météo
19.50ARTE Info
20.15ReportageUn rêve en blanc
20.45FictionLettres piégées
22.25Grand formatVoyage en terre perdue
23.50CinémaFrom the Edgeof the City
01.20Le dessous des cartes
01.30Les otages de Jolo
Les grands rendez-vous P. 5 Le monde à la carte Le Dessous des cartes, qui est la seuleémission au monde à n’utiliser que des cartespour visuel, souffle ses dix bougies. Bon anniversaire ! Le dessous des cartes
Samedi 24 mars à 20.00
P. 11 Tout dans la poche Comment se fabrique un best-seller ? Desromans de Ken Follett au succès phénoménalde Harry Potter, enquête dans l’univers sonnantet trébuchant du showbiz littéraire. Thema
Les recettes du best-seller
Dimanche 25 mars à 20.45
P. 19 Tout dans la têteSculptures géantes, figurines minuscules,crânes, portraits inachevés : un parcourspassionnant dans l’œuvre de Giacometti,l’homme qui a passé sa vie à essayer de voir“comment la tête se tient dans l’espace”. Thema
Giacometti
Mardi 27 mars à 22.05
Les films de la semaine
La diable de Susan SeidelmanDimanche 25 mars à 20.45
La nouvelle Ève de Catherine Corsini Dimanche 25 mars à 00.30
Raspad de Mikhaïl BelikovLundi 26 mars à 17.15
Hors jeu de Karim DridiLundi 26 mars à 20.45
L’éternité et un jour de Théo AngelopoulosLundi 26 mars à 22.20
Le bel Antonio de Mauro Bolognini Lundi 26 mars à 01.05
Mr. and Mrs. Bridge de James IvoryMardi 27 mars à 16.55 et mercredi 28 mars à 00.50
Dans la nuit de Charles Vanel Jeudi 29 mars à 15.15
From the Edge of the City de Constantinos GiannarisVendredi 30 mars à 23.50
L’Éternité et un jour, de Théo Angelopoulos,
Palme d’or à Cannes en 1998.
Avec sa tignasse hirsute et ses lunettes rafistolées,
Harry Potter a déjà conquis des millions de lecteurs.
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14.00
LolaLe magazine au féminin (Rediffusion du 6 mars 2001)
14.30
À la recherche des origines de l’homme(Rediffusion du 21 mars2001)
15.15
Les taxis(Rediffusion du 23 mars 2001)
16.25
Metallica(Rediffusion du 10 mars 2001)
17.25
Court-circuit(le magazine)
19.00
Histoire parallèleSemaine du 24 mars 1951
Marc Ferro reçoit André Kaspi
19.45
Météo
19.50
ARTE Info
20.00
Le dessous des cartes Magazine géopolitique de Jean-Christophe Victor Spécial 10e anniversaire
20.15
ArchitecturesL’École des beaux-arts de ParisDocumentaire de Catherine Adda
20.45
L’aventure humaineVasco de Gama (3)
Documentaire de Luc Cuyvers3. La route des Indes
21.40
MetropolisMagazine culturel européen
22.40
FictionLes allumettes suédoises (1)
Téléfilm de Jacques Ertaud
00.30
Music PlanetEnrico l’Andalou Documentaire d’Anaïs ProsaïcÉcrit par Nidam Abdi
01.25 (PDC : 01.30)
Drôle de paroissien (Rediffusion du 6 mars 2001)
4 - A RTE MAGAZINE n° 13 - 24 mars > 30 mars 2001
17.25 Câble et satellite.
Court-circuit (le magazine)Rédaction en chef : Luc LagierRéalisation : Philippe Truffault(France, 2001-1h30mn)Coproduction : ARTE France, MK2TVARTE FRANCE
Chaque samedi, le magazine du courtmétrage. ● La situation du court métrage en Espagnea u j o u rd’hui et des extraits de films court s(El secdleto de la tlompeta de JavierF e s s e r, 1993, Back Room de GuillemMorales, 1999, et En Malas Companias d eAntonio Hens, 2000).● E n t retien avec Pascale Breton, la réalisa-trice de la Huitième Nuit, la Réserve et l e sFilles du 12, grand prix du Festival de Bre s t2000, diffusé dans ce numéro de C o u rt - c i r-cuit (le magazine).
● M i n e rv a, moyen métrage du FinlandaisSimo Halinen.
19.00Histoire parallèleSemaine du 24 mars 1951
1951 : qui succèdera à Harry Truman ?
Marc Ferro reçoit André Kaspi
Une émission proposée par Louisette NeilRéalisée par Didier Deleskiewicz (2001-43mn)ARTE FRANCE
En partenariat avec
N° 607
Au moment où Truman doit empêcherM a c A rthur de porter la guerre de Corée enChine, le sénateur Kefauver dénonce lescandale des rapports entre les syndicatsdu crime et les partis politiques aux États-
Unis. Comme Truman, Kefauver estdémocrate. Or Truman ne se représente pasaux élections : une guerre de successions’engage… Qui l’emport e r a ?
Actualités de la semaineParamount News n° 60-61 : Spécial “Aff a i reKefauver” : débat à la Cour de justice sur lavie politique et ses relations avec le syndi-cat du crime.En parallèle : – Convention démocrate àChicago (1952, Image Bank). – Truman nese représente pas ; Stevenson candidat(1952, Image Bank). – La campagne publi-c i t a i re d’Eisenhower (dessin animé, 1952).
André Kaspi
Historien. Publications :la Civilisationa m é r i c a i n e (en coll.avec J. Heffer et C.-J.B e rtrand, PUF, 1979,rééd. 1988) ; la Vi equotidienne aux États-
Unis au temps de la pro s p é r i t é ( H a c h e t t eL i t t é r a t u re, 1980) ; 1972-1974, le Wa t e rg a t e ,la démocratie américaine à l’épre u v e(Complexe, 1983) ; les Américains, les États-Unis de 1607 à nos jours (Seuil, 1986, coll.“Points Histoire”) ; la Deuxième Guerrem o n d i a l e ( P e rrin, 1990) ; les États-Unisd ’ a u j o u rd ’ h u i (Plon, 1999) ; H i s t o i re desrelations intern a t i o n a l e s (avec J.-B.D u roselle, Dalloz, 2001).
20.00Le dessous des cartes Magazine géopolitique de Jean-Christophe VictorRéalisation : Frédéric Ramade (2001-10mn)ARTE FRANCE
Spécial 10e anniversaire
Depuis dix ans, le Dessous des cart e sd é c rypte les rapports de force et les enjeuxi n t e rnationaux de notre monde contempo-rain avec les cartes pour seul élément visuel.En plus de 500 émissions et 40 000 cart e s ,une centaine de pays et plus de 80 thèmestransversaux ont été abordés. Jean-Christophe Victor revient sur la démarc h eintellectuelle de l’émission. Lire page suivante
En partenariat avec
s a m e d i 24 mars
Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.
Minerva
Le Dessous des cart e s est né, il y a dix
ans, en une période charn i è re des re l a t i o n s
i n t e rnationales : chute du mur de Berlin,
réunification de l’Allemagne, désintégration
de l’Union soviétique. Autant de secousses
m a j e u res et exceptionnelles dans le champ
de la géographie politique.
Ce monde de la fin des années 80 semble
alors avancer sans références connues, après
quelque quarante ans de statu quo b i p o l a i re .
L’ E u rope se remet à tracer ses fro n t i è res,
la révolution de Timisoara manipule avec
succès les journalistes, tout comme d’ailleurs
le Pentagone lors de la guerre du Golfe.
Dans ce contexte, le Dessous des cart e s s e
p ropose de décrypter les nouveaux rapport s
de force. Le magazine se veut “géopolitique”,
pour bien saisir la fluidité des nouvelles
relations entre États, que permet la fin du gel
Est-Ouest. Il s’agira non de faire savoir,
mais de faire compre n d re.
Dès sa naissance, le Dessous des cart e s
a privilégié analyse et pédagogie, s’appuyant
sur trois idées précises :
■ R e p é rer les tendances lourdes, écono-
miques, environnementales, stratégiques,
politiques. Elles se dessinent souvent à notre
insu, tant l’information off e rte chaque jour
se veut, justement, quotidienne. Ce qui
se sait vite n’indique pas pour autant
que l’événement aura de la durée, ni même
p a rfois de l’importance.
■ L’ h i s t o i re précède toujours – et explique
s o u v e n t – les événements que nous vivons.
Il s’agit de re s t a u rer sa dimension,
ou en tout cas sa présence, pour aider
à la compréhension des attitudes
et des décisions politiques.
■ Enfin, tout événement se déroule quelque
p a rt ! Le quelque part, c’est la géographie,
et elle exerce une contrainte souvent forte sur
ces décisions. Il s’agit de la re n d re évidente
grâce aux cartes. Qui en plus sont belles !
À partir de ces postulats, il fallait constru i re
une approche croisant les disciplines et tenter
de développer une méthode pour que
cette restitution soit réutilisable. Selon le vieux
dicton : “Non pas offrir un poisson,
mais appre n d re à pêcher. ”
Le plaisir d’appre n d re
Respecter celui dont on parle, respecter
celui à qui l’on parle ; mesurer la difficulté
de la décision politique ; tenter de saisir
l ’ h i s t o i re au moment où elle se fait ; face
à l’orgueilleuse envie de mettre de l’ord re
dans le monde, au moins essayer de mettre
de l’ord re dans la perception que l’on en a…
Si la démarche du Dessous des cart e s t e n t e
d ’ ê t re complète, elle n’est en rien
encyclopédique. C’est une démarche
qui questionne. Car le savoir n’est pas stable.
Voilà pourquoi les nouveaux instruments –
notamment les sites Internet – apparus
au cours de ces dix dern i è res années,
p e rmettent de diffuser non plus larg e m e n t ,
mais diff é remment, un savoir certes historique
et géographique, mais aussi politique.
R e s t a u rer le plaisir d’appre n d re, et ce par
la télévision ? On ne peut rêver mieux comme
a u t re façon de faire de la politique.
Jean-Christophe Victor
Productrice déléguée
Laurène L’Allinec Production
Pascal Sottovia, Claire Aubret, Isabelle Brahiti,Philippe De BeukelaerRéalisateurs co-auteurs
Alain Jomier, Natacha Nisic,Frédéric RamadeGraphistes
Frédéric Lernoud, Anne Criou
Apprendre, une nouvelle idée politique
Par Jean-Christophe Victor, directeur du Laboratoire
d’études politiques et d’analyses cartographiques (LEPAC)
Deux
nouvelles cassettes
sont éditées
par ARTE Vidéo :
“Les Chines” et
“l’Amérique latine”.
Le Dessous des cartes sur Internet : www.arte-tv.com
Le Dessous des cartesa 10 ans
Jean-Christophe Victor
A RTE MAGAZINE n° 13 - 24 mars > 30 mars 2001 - 5
6 - A RTE MAGAZINE n° 13 - 24 mars > 30 mars 2001
20.15ArchitecturesL’École des beaux-arts de ParisDocumentaire de Catherine Adda(France, 2000-28mn)Une collection proposée par Richard Copans et Stan NeumannCoproduction : ARTE France, Les Films d’Ici, Le musée d’OrsayARTE FRANCEInédit
La cité idéale des beaux-arts, aucœur de Paris, livre ses secrets.Un documentaire précis et ludiquesur le temple de l’art.Située en face du musée duL o u v re, l’École des beaux-arts deParis est l’une des plus ancienneset prestigieuses écoles art i s t i q u e s .Félix Duban (1797-1870) endevient l’architecte à la faveur dela révolution de 1830. Il va faire dece haut lieu de la créativité unevéritable palette d’arc h i t e c t u re s .Du portique d’Octavie à Rome aux
palais florentins, des loges du Vatican auxf resques polychromes de Pompéi, tout iciest citation, souvenir – du voyage d’étudede Duban en Italie par exemple –, maisaussi ode au passé qui reste exemplairepour les élèves. Tout est créé pour éduquerl’œil de ces futurs artistes. Duban org a n i s eainsi la composition générale de l’espaceautour de fragments authentiques de
monuments de la Renaissancefrançaise, faisantcohabiter harm o-nieusement destraditions et desstyles diff é re n t s .C’est une visionromantique del ’ a rc h i t e c t u re –en rébellion con-t re l’académismed’alors –, unhommage à l’arttout entier dont lap é rennité s’ex-plique par sadiversité même.
A rchives, maquettes : une fascinante décou-v e rte d’un site à part, palais des arts intem-p o rel, en plein Paris.
samedi 24 mars
20.45 Vasco de Gama Documentaire de Luc Cuyvers(États-Unis/Allemagne/Portugal, 1998-51mn)NDR(Rediffusion du 7 novembre 1998)
Vasco de Gama (1469-1524) a 28 anslorsqu’il quitte Lisbonne avec quatre navire s ,le 9 juillet 1497. Il est chargé par le ro iManuel du Portugal de trouver enfin la ro u t edes Indes par l’est. Car si le périple deChristophe Colomb pour la couro n n eespagnole a permis, cinq ans auparavant,de découvrir l’Amérique, personne n’este n c o re sûr que l’Extrême-Orient puisse êtreatteint par l’ouest. L’ e n t reprise de Gama semble suicidaire .P o u rtant, dès novembre, il atteint le cap deBonne-Espérance. Le 20 mai 1498, il pose lepied sur le sous-continent indien, à Calicut(de nos jours Kozhikode), sur la côte deM a l a b a r. Il re n t re à Lisbonne un an plus tardet reçoit un accueil triomphal ; il a couvertdans l’intervalle 27 000 milles marins, dont lap l u p a rt sur des mers inconnues jusqu’alors.Et perdu deux bateaux et les deux tiers deson équipage. En 1502, il re p a rt – avec une flotte de guer-re cette fois – pour jeter les bases de ladomination portugaise en Afrique(Mozambique) et sur la côte occidentale de
“Ouvrage des siècles…
sans nom d’auteur…
dont le temps
est l’architecte
et le peuple le maçon.”
(Victor Hugo)
Une vision romantique
de l’architecture.
A RTE MAGAZINE n° 13 - 24 mars > 30 mars 2001 - 7
l’Inde. Ses méthodes de colonisation sontpour le moins brutales. En 1524, nommév i c e - roi des Indes, il entre p rend son tro i s i è-me voyage et meurt peu après son arrivée àK o c h i .
3. La route des Indes
L’étape de ce soir nous mène de la côteorientale de l’Afrique – où Vasco de Gamat rouve un pilote qui connaît cette partie del’océan – au sous-continent indien. Le pointf o rt de cette troisième partie est la re n c o n t ree n t re les civilisations européenne, orientaleet asiatique. Mais la curiosité des Port u g a i spour les autres cultures est dictée avant toutpar des motifs économiques : les Port u g a i scommencent à coloniser les contréesd é c o u v e rtes et entrent en concurrence avecles Arabes pour le commerce des épices.Ce documentaire s’attache également à éta-blir leur lien avec l’Inde d’aujourd ’ h u i .
Vasco de Gama (3)
Le 9 juillet 1497, Vasco de Gama quitte Lisbonne
avec quatre navires. Sa mission : trouver la route
des Indes par l’est. Ce documentaire en quatre parties
retrace la vie tumultueuse de l’explorateur, ses nombreux
voyages – à l’origine de l’empire colonial portugais –,
croisant aventures du passé et réalités du présent entre
Lisbonne et la côte occidentale de l’Inde.
21.40MetropolisMagazine culturel européen coordonné par Pierre-André Boutang et Peter Wien(Allemagne, 2001-1h)ZDF
● Sur les traces de la reine de Saba
Si la belle souveraine reste un personnageemblématique de l’Orient et si sa re n c o n t reexplosive avec Salomon est racontée parl’Ancien Testament, son existence eff e c t i v en’a pas encore pu être prouvée. Desa rchéologues allemands ont entrepris desre c h e rches sur le site de Ma’rib au Yemen etpensent pouvoir parvenir jusqu’à desvestiges du Xe siècle avant J.-C.
● Portrait
d’Ilia Venjaminovitch Weisfeld
Il parle allemand et adore Heine. Cep rofesseur de dramaturgie, qui a longtempstravaillé à Berlin-Est, fut autrefois lui-mêmel’élève du génial Eisenstein. À partir de1946, Weisfeld a donné des cours deréalisation à l’École supérieure de cinéma deMoscou où il officie encore aujourd ’ h u i .M é m o i re vivante du cinéma soviétique, il vapublier prochainement un livre de souvenirs.M e t ro p o l i s l’a rencontré.
● L’événement :
l’exposition
Caravage à Rome
Le président duSénat italien a dûquitter pro v i s o i re-ment ses locauxpour céder la placeà une expositionconsacrée au peintre Caravage et à la famil-le de mécènes Giustiniani, qui habitait autre-fois dans ce même palais. Au XVIe s i è c l e ,ces patriciens romains éclairés avaientacheté de très nombreuses toiles du maître .Les œuvres seront présentées de mi-juin àfin septembre au Altes Museum de Berlin.
Depuis Vasco de Gama,
le commerce des épices continue
à Cochin, sur la côte de Malabar.
8 - A RTE MAGAZINE n° 13 - 24 mars > 30 mars 2001
22.40 Fiction.
Les allumettes suédoises (1)Téléfilm de Jacques ErtaudD’après l’œuvre de Robert Sabatier(France, 1995-1h48mn) Scénario et dialogues : Bernard Revon,François VelleAvec : Naël Marandin (Olivier Châteauneuf),Anne Jacquemin (Virginie), Dora Doll (madameHaque), Martine Guillaud (Elodie), IsabelleLeprince (Mado), Régina Bianchi (la mémé),Philippe Clay (l’Araignée), Paul Crauchet (le pépé), Jean-François Garreaud (Privat)Image : Jean-Claude HugonSon : Harald MauryCoproduction : ARTE France, France 2, Beta Taurus, Rai, HamsterARTE FRANCE(Rediffusion du 5 septembre 1997)
Diffusion en 16/9
Les Allumettes suédoises, Trois sucettes à
la menthe, les Noisettes sauvages, David et
Olivier : quatre romans de Robert Sabatiervendus à 6 millions d’exemplaires et traduitsen quatorze langues. Des escaliers deMontmartre aux prés de l’Auvergne, l’enfan-ce d’Olivier, pour toutes les enfances…
Première partie : David et Oliver
Dans les années 30, à Montmart re. OlivierChâteauneuf, 10 ans, vagabonde sur lespentes avec son ami David, tentant de
samedi 24 mars
déjouer les pièges de leurs ennemis jurés,les “gougnafiers”. Olivier vit avec sa mère ,Vi rginie, une passion absolue. Or, les joursde cette jeune et ravissante veuve sontcomptés. Quel est cet inconnu qui rôdeauprès d’elle et semble la connaître ? Bru n ,manchot et décoré, ce Privat séduit Olivieren lui offrant un louis d’or et des allumettessuédoises. À la mort brutale de Vi rg i n i e ,Olivier est confié “pro v i s o i rement” à descousins, Jean et Élodie. La rue devient sonrefuge, ses nouveaux compagnons, desadultes plus ou moins marginaux : Mado,Bougras, l’Araignée et Privat. Auprès d’eux,Olivier fait l’apprentissage de la vie, del’amour et de l’amitié.
Petits et grands
L’ œ u v re de Robert Sabatier a charmé desgénérations de lecteurs. Chacun re t ro u v edans ces souvenirs d’un gamin des années30 l’écho de sa pro p re enfance. Les amitiésé t e rnelles, les rivalités entre bandes, l’admi-ration portée à certaines “grandes per-sonnes”, les premiers élans amoure u x …Grâce à une distribution étonnante de jus-tesse et aux re m a rquables décors d’AlainP a routaud, entièrement réalisés à Pontoise,ce téléfilm prestigieux est une vraie sagap o p u l a i re. Mais une autre émotion traverseles Allumettes suédoises : Jacques Ert a u d ,le réalisateur, a signé ici son dernier film.
Documentaire d’Anaïs ProsaïcÉcrit par Nidam Abdi(France, 2000-52mn)Coproduction : ARTE France, La Compagnie PanoptiqueARTE FRANCE
00.30 Enrico l’Andalo
Après les “Laï, laï, laï”
qui ont fait sa re n o m m é e
i n t e rnationale, Enrico
re t o u rne à ses pre m i e r s
amours : la musique
traditionnelle
arabo-andalouse.
Un come-back
avec l’Ensemble Foundok
de Taoufik Bestandji,
en souvenir de son pays.
“Dans le film, j’ai reconnu non seulement les personnages de mes romans, mais également les vrais,
ceux de mon enfance !” (Robert Sabatier)
Les s a g a sd’ARTE Lire également page 25.
A RTE MAGAZINE n° 13 - 24 mars > 30 mars 2001 - 9
Star de la chanson française, Enrico Maciasreste avant tout un amoureux deConstantine. Il revient aujourd’hui à sesracines musicales : le répert o i re “malouf”,arabo-andalou, auquel il fut initié près dequarante ans auparavant par CheikhRaymond Leyris ; une musique traditionnel-le au rythme de laquelle il a grandi, unemusique métissée qui fait fi des diversitésreligieuses. Depuis le Printemps de Bourg e sen 1999, Enrico partage ainsi la scène avecl’Ensemble Foundok de Taoufik Bestandji eté l a rgit son public. Ce documentaire dévoileles nouvelles intentions du chanteur etm o n t re diff é rents concerts où voix, oud, vio-lon et flûte se mêlent aux rythmes des tam-bourins et des perc u s s i o n s .
Le prince de Constantine
“Malouf”, qui signifie “fidèle à la tradition”,caractérise une tradition musicale enrichiedans les cours et les jardins de Grenade, deSéville ou de Cordoue, villes phares de la culture arabo-musulmane du VIIIe a uX Ve siècle. Cette musique citadine se déve-loppe en Afrique du Nord lors de l’arr i v é edes juifs et des Arabes chassés d’Espagne.Alors qu’il s’appelait encore GastonG h renassia, Enrico Macias re n c o n t re letenant de la tradition malouf, CheikhRaymond Leyris. Il est introduit dans son
Enrico l’Andalou
g roupe comme guitariste et devient sonélève… puis son gendre. À la mort de“ Tonton Raymond” (assassiné en juin 1961à la veille de l’indépendance en Algérie), lemalouf reste orphelin. Enrico attendra plusde vingt ans avant de revenir à cette tradi-tion de chants arabes. Anaïs Prosaïc et Nidam Abdi mélangentavec brio des archives de concert (notam-ment Enrico à l’Olympia en 1985), dese n t retiens avec Taourik Bestandji (dont leg r a n d - p è re fut le maître de CheikhRaymond) et des images de leur tourn é eavec l’Ensemble Foundok. L’ i n t e rview duchanteur constantinois dans sa maison tro-pézienne, moment intime et délicieux,devient le fil narratif du documentaire .Enrico, élégant et décontracté, raconte,avec sa chaleur généreuse et légendaire ,ses souvenirs d’adolescent, d’exil, sesdébuts dans la chanson populaire françai-se. Il explique l’étonnant pouvoir de ras-semblement de la musique “malouf” qui, àla fois savante et populaire, transcende lareligion et les nationalités. À travers desmoments exceptionnels pris sur le vif – telsles duos chantés avec guitare et luth, entreEnrico et Taoufik Bestandji –, le chanteur,é n e rgique et rayonnant, apparaît commeun messager du triomphe de la tolérancepar la musique. Un vrai bonheur.
Soleil, soleil
de mon pays perdu,
De Constantine
que j’aimais,
Des filles
que j’ai jadis connues.
(“Adieu mon pays”)
Enrico Macias et Taoufik Bestandji
avec l’Ensemble Foundok,
au Café de la danse.
14.00
Voilà l’Europe ! (Rediffusion du 3 mars 2001)
14.30
Voyages, voyagesLe Bénin(Rediffusion du 22 mars 2001)
15.15
Sur les traces de Bourvil(Rediffusion du 6 mars 2001)
16.45
Shéhérazade(Rediffusion du 11 mars 2001)
17.05
Les allumettes suédoises (1)
(Rediffusion du 24 mars 2001)
19.00
MaestroLes stars de demain (4)
Réalisation : Elisabeth Malzer
19.45
Météo
19.50
ARTE Info
20.15
Cartoon Factory
20.45-00.30
ThemaLes recettes du best-seller
20.45
La diableFilm de Susan Seidelman
22.20
Les recettes du best-sellerDocumentaire de Siegfried Aust
23.55 (PDC : 23.50)
Le phénomène Harry PotterDocumentaire de RazvanGeorgescu
00.25 (PDC : 00.20)
Biblio
00.30
La nouvelle Ève(Rediffusion du 12 mars 2001)
02.00
Les orangs-outans victimes du feu(Rediffusion du 19 mars 2001)
Film
10 - A RTE MAGAZINE n° 13 - 24 mars > 30 mars 2001
19.00 Maestro.
Monserrat Caballé présente
Les stars de demain (4)Réalisation : Elisabeth Malzer (Allemagne, 2000-4x43mn)Avec : Nomeda Kazlaus, Alexandre Doisy,Tina Schlenker, Tanja Becker-BenderZDF
Pendant tout le mois de mars, ARTE fête lesstars de demain dans “Maestro” ! Avec plu-sieurs jeunes virtuoses présentés par ladiva Monserrat Caballé.Ce soir, Monserrat Caballé présente la jeunemezzo-soprano Nomeda Kazlaus dans “Odon fatale” extrait de Don Carlos (G. Ve rd i ) .Ensuite, le saxophoniste français AlexandreDoisy interprète le troisième mouvement duC o n c e rtino da camera de Jacques Ibert et“ C z a rd a s ” d’Alessio Monti. Par ailleurs, lasoprano colorature allemande Tina Schlenkerchante l’air de la reine de la nuit de la Flûtee n c h a n t é e de Mozart tandis que la violonis-te allemande Tanja Becker-Bender jouel ’I n t roduction et la Rondo Capriccioso op. 28de Camille Saint-Saëns. Ces jeunes artistes sont accompagnés parl ’ O rc h e s t re de jeunes RAIS de Berlin, placésous la direction de Roberto Patern o s t ro, quiinterprète également la danse de La vidab reve (M. de Falla) et Ragtime (bien tempé-r é ) ( P. Hindemith).
20.15Cartoon FactorySérie de dessins animés (2000-26mn) ARTE G.E.I.E.
Dix-sept épisodes inédits de dessins ani-més américains des années 30.
Felix Follows and Swallows
(1925, “Felix the Cat”) - Teinté
L’hiver est arrivé. Ne supportant pas le fro i d ,Félix décide de suivre les hirondelles dansleur migration vers l’Afrique.
Hold Anything
(1930, “Looney Tunes”) - Noir et blancMaçon, Bosko va faire la cour à sa belle duhaut d’un building en constru c t i o n .
Happy You and Merry Me
(1936, “Betty Boop”) - Noir et blancUn jeune chat qui poursuivait une mouchea t t e rrit chez Betty. Ayant découvert uneboîte de bonbons, il se gave à en devenirmalade. Betty va devoir jouer les infir-mières.
Superman in Eleventh Hour
(1942, “Superman”) - CouleurDans la ville de Yokohama, Superman détru i tl’intégralité de la flotte japonaise en une nuit.
d i m a n c h e 25 mars
Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.
Tina Schlenker
En partenariat avec
A RTE MAGAZINE n° 13 - 24 mars > 30 mars 2001 - 11
ZDF
20.45 La diable(She-Devil)Film de Susan Seidelman(États-Unis, 1989-1h39mn) - VFScénario : Barry Strugatz, Mark R. BurnsD’après The Lifes and Loves of a She-Devil
de Fay WeldonAvec : Meryl Streep (Mary Fisher),Ed Begley Jr. (Bob Patchett), Roseanne Barr (Ruth), Linda Hunt, Sylvia MilesImage : Oliver StapeltonMusique : Howard ShoreProduction : Orion Pictures
Peut-on atteindre des ventes records avecdes histoires de mère au foyer, de marmotset de lessives ? Meryl Streep tente de rele-ver le défi dans une comédie enlevée aupays du showbiz littéraire.M a ry Fisher est auteur de best-sellers. Dansson palais rose bonbon en bord de mer, elleécrit au kilomètre sur son ordinateur port a b l e– aussi rose que le reste du décor – desa v e n t u res érotiques qui passionnent seslecteurs. Le jour où Bob Patchett délaissesubitement sa femme Ruth pour devenir toutà la fois l’amant, le manager et le conseillerfinancier de la ro m a n c i è re, les choses
Film
commencent à mal tourn e r. Bientôt, MaryFisher se met à écrire des romans du genre“ L’amour et la machine à laver” qui neplaisent pas du tout à son agent littéraire, ete n c o re moins aux lecteurs. Ceux-ciattendent d’elle du “sexe paillettes”, pas desl a rmoiements de femme au foyer…
20.45-00.30 Les recettes du best-sellerQu’est-ce qui rend un auteur célèbre du jour au lendemain et qui fait vendre
son livre par millions dans le monde entier ? Qu’est-ce qui fait d’un banal roman
un best-seller ? Le succès est-il imprévisible ou existe-t-il des re c e t t e s ?
A RTE enquête au pays du showbiz littéraire . . .
Rien ne va plus au royaume
du glamour : Bob (Ed Begley Jr.)
quitte sa femme (Roseanne Barr)
et Mary (Meryl Streep) se met
à écrire des romans domestiques !
Ruth dépose
ses enfants
chez Mary…
12 - A RTE MAGAZINE n° 13 - 24 mars > 30 mars 2001
22.20Les recettes du best-sellerDocumentaire de Siegfried Aust(Allemagne, 2001-1h30mn)Avec : Michael Crichton (Jurassic Park), David Baldacci (la Simple Vérité), Ken Follett,Tom Wolfe (le Bûcher des vanités)
Bénéficier de critiques élogieuses dans lesmédias, recevoir des prix littéraires presti-gieux, c’est très bien. Mais aujourd’hui, cesont les chiffres qui comptent (tirages,ventes, bénéfices). Des auteurs à succès etdes professionnels de l’édition témoignent.Qu’est-ce qui fait d’un roman un best-seller ?D’après Al Zuckerman, puissant agentlittéraire, ce n’est nullement une questionde génie. Sa recette : énergie, volonté,
courage, patience, entraînement et, quandmême, une histoire passionnante. Pouraffiner la réponse, l’auteur du documentairea analysé le succès de livres à forts tirageset interviewé leurs auteurs : MichaelCrichton, l’auteur de Jurassic Park, DavidBaldacci, dont le président Bill Clinton asalué en 1999 le roman la Simple Véritécomme le “meilleur livre de l’année”, KenFollett, dont les productions re n c o n t re n tdavantage de succès aux États-Unis ou enAllemagne que dans son propre pays, laGrande-Bretagne, Tom Wolfe et son Bûcherdes vanités. À l’évidence, le marc h ééditorial actuel se joue sans les éditeurs etles écrivains passionnés de littérature. Àcôté de John Le Carré et de Christian Jacq,qui révèlent eux aussi les dessous dumonde désormais impitoyable de l’édition,Paolo Coelho et Leon de Winter montrentqu’il existe tout de même des exceptions àla règle : le premier a accédé au statut de“global player” alors qu’il n’écrit ni enanglais ni en espagnol, et le second,écrivain et producteur de films, est biendécidé à ne pas laisser le marché du best-seller aux seuls Américains.
d i m a n c h e 25 mars
Harry Potter et la coupe du feu, le quatrième tome de la série,
est sorti avec un premier tirage de 500 000 exemplaires.
Un événement sans précédent !
Les recettes du best-seller
David Baldacci,
auteur de la Simple Vérité,
qualifié de meilleur roman
de l’année 1999…
par Bill Clinton.
A RTE MAGAZINE n° 13 - 24 mars > 30 mars 2001 - 13
23.55Le phénomène Harry PotterDocumentaire de Razvan Georgescu(Allemagne, 2001-30mn)
Les aventures de Harry Potter sont actuel-lement le plus grand succès de librairie enFrance et dans le monde. L’ a u t e u r, uneAnglaise de 34 ans, est indéniablementdevenu la star du business éditorial interna-tional. Est-ce de la sorcellerie ?Joanne K. Rowling a déjà vendu de par lemonde plus de 66 millions d’exemplairesde ses histoires de “Harry Potter”. Lesjeunes lecteurs français disposent desquatre premiers tomes des aventures dujeune magicien, qui en compteront six etqui ont re m p o rté dès leur parution unimmense succès tant en Angleterre qu’àl ’ é t r a n g e r. Comment expliquer un telengouement pour le personnage de HarryPotter ? Ni l’éditeur ni ses hommes demarketing ou ceux des relations publiquesne peuvent vraiment donner les clefs deson fabuleux succès. Peut-être les jeuneslecteurs – et les moins jeunes – sont-ils toutsimplement ravis de pouvoir s’échapperd’un monde dominé par la technologie etde retrouver le royaume enchanté de lamagie ? Pour Stephen King, la recette estvieille comme le monde : “Harry est le typed’enfant auquel tous les autres peuvents’identifier, perdu dans un monde pleind’adultes incompréhensifs.”
Harry Potter bat tous les records ● 66 millions
d’exemplaires vendus
dans le monde
● 1 500 000 des trois
premiers tomes vendus
en France en deux ans,
dont 300 000 pour
le seul mois d’octobre
● traduit en 40 langues,
il est lu dans 140 pays,
a reçu 42 prix littéraires
et vient d’entrer
dans le Livre Guiness
des records 2001
FaxARTE au palmarèsdes Césars 2001
Ressources humaines
de Laurent CantetCoproduction ARTE France, Haut et CourtÉdité en vidéo et DVD par ARTE VidéoCésar de la première
œuvre de fiction et meilleur
jeune espoir masculin
pour Jalil Lespert
■ Stand by
de Roch StephanikCoproduction Studio Canal +,ARTE France Cinéma, Havas Images, DiaphanaCésar
de la meilleure actrice
pour Dominique Blanc
■ Vengo
de Tony GatlifCoproduction Princes Films, ARTE France CinémaCésar
de la meilleure musique
■ Saint-Cyr
de Patricia MazuyCoproduction Archipel 35,Lichtblick Filmproduction, ARTE France Cinéma, WDRCésar
des meilleurs costumes
■ Beau travail
de Claire DenisCoproduction Pathé Télévision, SM Films, ARTE France César de la meilleure photo
■ Salam
de Souad El-BouhatiCésar du meilleur court
métrage. Sera diffusé sur
ARTE dans l’année 2001
Contact presse
Françoise LandesqueTél. 01 55 00 70 42
Daniel Radcliffe dans le film
Harry Potter and the Sorcerer ’s Stone
de Chris Columbus (2001).
14.00
Cuisines des terroirsL’Andalousie (Rediffusion du 4 mars 2001)
14.30
Archimède(Rediffusion du 20 mars 2001)
15.15
Metropolis(Rediffusion du 24 mars 2001)
16.15
La fin de l’éternitéDocumentaire d’Alexandros Lambridis
17.15
Raspad(Rediffusion du 23 mars 2001)
19.00
NatureL’énergie de la biomasseDocumentaire de Carl-A. Fechner
19.45
Météo
19.50
ARTE Info
20.15
ReportageL’école des eurocratesRéalisation : Michel Dumont et Nicolas Moscara
20.45
CinémaHors jeuFilm de Karim Dridi
22.15Court-circuit – 1re partie
Les oiseaux en cagene peuvent pas volerFilm d’animation de Luis Briceno
22.20
CinémaL’éternité et un jour Film de Théo Angelopoulos
00.30Court-circuit – 2e partie
La maîtresse de SzamotaCourt métrage de Holger Mandel
Les trois vœuxCourt métrage de Rudolph Jula(Rediffusion du 17 juillet 2000)
01.05
Le bel Antonio(Rediffusion du 8 mars 2001)
14 - A RTE MAGAZINE n° 13 - 24 mars > 30 mars 2001
16.15 Câble et satellite.
La fin de l’éternitéDocumentaire d’Alexandros Lambridis(Grèce, 1997-52mn)Production : Periplus LTDARTE FRANCE
Le making-of de la séquence finale del’Éternité et un jour, le chef-d’œuvre deThéo Angelopoulos, Palme d’or à Cannesen 1998. Un documentaire fascinant quirévèle la magie du septième art, la person-nalité et le travail d’un grand cinéaste enplein accouchement.C’est Théo Angelopoulos en action quii n t é resse ici Alexandros Lambridis :comment il a conçu le dispositif de la scènefinale, comment il installe ses comédiens,discute avec eux, et comment, saisi par ledoute, il renonce à ses pre m i è re shypothèses, se montre tour à tour patern e lou tyrannique avec le petit Achille, esquisseun pas de danse, hurle des ord res... Leréalisateur dresse ainsi le portrait d’uncinéaste qui bâtit, non sans une cert a i n ed o u l e u r, un univers principalement destiné àrecevoir un personnage (merveilleux Bru n oGanz !) largement inspiré par sa pro p reimage. Le jeu de miroir est fascinant... L’Éternité et un jour est diffusé à 22.20.
19.00 Nature.
L’énergie de la biomasseDocumentaire de Carl-A. Fechner(Allemagne, 1999-43mn)NDR(Rediffusion du 23 août 1999)
L’Europe dispose d’énormes possibilitéspour développer une énergie plus respec-tueuse de l’environnement.L’utilisation des potentiels de la biomasse apris une place importante au sein desé n e rgies renouvelables. En Suède, à Växjö,le chauffage de toute la ville est assurégrâce à une décharge de bois avoisinante.Au Danemark, les débris de paille d’unchamp de blé d’un hectare fournissent en
é n e rgie une famille pour toute une année. EnFrance, des agriculteurs proposent déjà degrandes quantités d’alcool de blé àl’industrie pétrochimique. En Allemagne, uningénieur saxon travaille au prototype d’uneinstallation qui permettrait d’élaborer del’essence bio à partir du bois.
20.15 Reportage.
L’école des eurocratesRéalisation : Michel Dumont et Nicolas Moscara(2001-26mn)ARTE G.E.I.E.
Depuis cinquante ans, le collège européende Bruges forme l’élite des décideurs del’Union européenne.Ils ont entre 20 et 30 ans et viennent de plusde trente pays diff é rents. Ils ont choisi dev i v re, une année durant, dans l’univers trèsp a rticulier du collège européen de Bru g e s ,en Flandre belge. Un collège qui, depuiscinquante ans, forme une sorte d’“énarc h i ee u ropéenne”. N’entre pas au collège quiveut. La sélection est sévère : bac + 4,maîtrise de l’anglais et du français exigée,présélection opérée par les ministères desA ff a i res étrangères. Au sortir du collège : undiplôme qui vaut sésame dans les payse u ropéens et un esprit (“l’esprit de Bru g e s ” )qui cimente un vaste réseau. À Bruxelles, onparle de la “mafia de Bruges” : sur les 6 000étudiants passés par le collège depuis undemi-siècle, un millier travaille dans lacapitale de l’Europe. Les anciens du collègese re t rouvent aussi bien dans les institutionse u ropéennes (conseil, commission,parlement) que dans le secteur privé(cabinets d’avocats, de lobbying, grandese n t re p r i s e s ) .
l u n d i 26 mars
Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.
Théo
Angelopoulos
A RTE MAGAZINE n° 13 - 24 mars > 30 mars 2001 - 15
Film de Karim Dridi(France, 1998-1h31mn)Scénario et dialogues : Karim DridiAvec : Rossy de Palma (Concepción), Philippe Ambrosini (Ange), Patrick Bruel(Patrick), Clothilde Courau (Clothilde), Arielle Dombasle (Arielle), Michel Galabru(Michel), Miou-Miou (Miou-Miou)Image : Patrick BlossierDécors : Pierre-François LimboschCostumes : Emmanuelle PertusSon : Michel Brethez, Jean Garçonne,Dominique HennequinMontage : Lise BeaulieuCoproduction : ARTE France Cinéma, ADR Productions, Le Studio Canal+, ARTE FRANCEPrix d’interprétation féminine
pour Rossy de Palma, Locarno 1998
Diffusion en 16/9
Ange et Concepción, deux comédiens auchômage, se re n c o n t rent au cours d’uncasting pour une publicité. Ils s’apprécientet tombent peu à peu amoureux. Ange re ç o i talors le scénario d’un film mettant en scèneun gangster violent. Il est persuadé que lerôle est pour lui. Mais en le voyant jouer, lad i rectrice de casting éclate de rire. Ange,e ffondré et blessé, est incapable de révélerson échec à ses amis. En voulant re t ro u v e rConcepción, il découvre qu’elle travaillecomme domestique chez Arielle Dombasle.O r, ce soir-là, la comédienne a invitéquelques amis : Michel Galabru, PatrickB ruel, Miou-Miou et Clothilde Courau. Angedécide de pre n d re sa revanche, entraînantConcepción avec lui…
Panique chez les stars
E n t re humour grinçant et vision onirique,Karim Dridi (B y e - b y e) raconte l’histoire d’uncouple en pleine crise de nerfs. Le filmcommence comme une comédie légère : ilfait beau, Ange et Concepción sere n c o n t rent. Elle (Rossy de Palma, pimpante
et sculpturale) chante en espagnol. Lui(Philippe Ambrosini) fait du foot avec sescopains. Deux vies simples qui se sourientavec bonne humeur. Puis, tout dérape. Angeest humilié lors du casting ; en plus,Concepción lui a caché qu’elle travaillaitcomme domestique en attendant ded é c rocher “le” rôle. Or, quand ArielleDombasle, après lui avoir ouvert la port e ,met Ange dehors, le vase déborde. Et touts’enchaîne : Ange sort un pistolet qu’il ae m p runté à son ami Papi et peut enfin jouer– catharsis clownesque – le rôle qu’on lui arefusé. La vengeance des comédiensmalchanceux est en marche ! Sous couvertd’une comédie dramatique, Karim Dridisouligne les dérapages de ces antihéro sdans une société qui exclut vite. Les starsfrançaises, dans leur pro p re rôle, off re n td’exquises prestations : Michel Galabru râle,Arielle Dombasle – re m a rquable – donnedes conseils, Patrick Bruel croit à uneblague, Clothilde Courau pleure et Miou-Miou s’énerve. Fiction ou réalité ? Vi o l e n c ev i rtuelle ou réelle ? Mise en abîme surtout dela célébrité, de la télé, et de l’angoisse deréussir quand on est mis sur le banc detouche par le système. Muy bien…
“En simplifiant,
la technique du ‘hors-jeu’
consiste à pousser
l’autre dans une position
où il s’exclut lui-même
du jeu. Celui qui se fait
mettre hors jeu est
toujours très près du
but, à la frontière de la
réussite et de l’échec.”
(Karim Dridi)
20.45 Hors jeuArielle Dombasle, Patrick Bruel et Miou-Miou sont pris
en otages par deux comédiens en galère. Humour amer
et grincements de dents dans le monde sans pitié
du show-biz… Personne ne bouge !En partenariat avec
Actrice fétiche d’Almodovar,
Rossy de Palma fait
une entrée remarquée
dans le cinéma français.
16 - A RTE MAGAZINE n° 13 - 24 mars > 30 mars 2001
22.15Court-circuit – 1 re partie
Les oiseaux en cage ne peuvent pas volerFilm d’animation de Luis Briceno(France, 2000-3mn)Décors : Daniel KleinSon : Patrick Volve, Olivier MortierProduction : Luis Briceno, Jeremy RochigneuxARTE FRANCEPrix du meilleur film d’animation
à Santiago, Kiev, Strasbourg
Question du jour : que font les oiseaux encage ?L’un d’eux fait des grimaces et des imitationspour se défouler sur son congénère. D’autre ssont serrés comme des sardines et jouent àl’horloge qui fait “coucou”. Bref, les oiseauxen cage s’occupent et ça fait bien rire…
Bonne pâte
R é f é rences très nettes à Wallace et Gro m i tou au plus récent Chicken Run, un film àl’humour grinçant et à la symboliquedécapante. La pâte à modeler peut faire desm e rveilles !
22.20L’éternité et un jour (Mia eoniotita ke mia mera )Film de Théo Angelopoulos(Grèce, 1998-2h10mn) - VOSTF Scénario : Théo Angelopoulos, avec ToninoGuerra, Petros Markaris, Giorgio SilvagniAvec : Bruno Ganz (Alexandre), IsabelleRenauld (Anna), Achileas Skevis (l’enfant),Despina Bebedeli (la mère d’Alexandre), Iris Chatziantoniou (la fille d’Alexandre), Hélène Girasimildiou (Ouranie), FabrizioBentivoglio (le poète), Vassilis Seimenis (le gendre d’Alexandre)Image : Yorgos Arvanitis, Andreas SinanisSon : Bernard Leroux, Nikos PapadimitriouDécor : Giorgios Patsas, Giorgios ZiakasMontage : Yannis TsitsopoulosMusique : Eleni KaraindrouCoproduction : Paradis Films, Intermédias, ARTE France Cinéma, Classic SRL, Théo AngelopoulosWDR/ARTE FRANCEPalme d’or, Cannes 1998
Un écrivain vit son dernier jour de liberté.Une errance bouleversante entre Saloniqueet la frontière albanaise, entre un présentamer et un passé truffé de regrets. Palmed’or à Cannes en 1998.Un dimanche, à Salonique, en Grèce.A l e x a n d re, écrivain célèbre, souff re d’unemaladie incurable. Il n’a plus qu’un jourdevant lui avant d’entrer à l’hôpital et d’ya ff ronter la mort. S’apprêtant à quitterdéfinitivement la maison où il a toujoursvécu, il re t rouve une lettre de sa femmedéfunte, Anna. Elle lui parle d’un jour d’été, ily a trente ans, et de sa difficulté à lui dire sona m o u r. A-t-il, en traquant les mots de sesromans, laissé échapper les instants debonheur de sa vie ? Commence alors pourA l e x a n d re un étrange voyage où passé etprésent s’entremêlent. Il croise un jeuneclandestin albanais qu’il sauve de la policeet de bandes mafieuses. L’homme en sursiset l’enfant s’attachent l’un à l’autre . . .
Vivre ou écrire ?
“Je me suis demandé : si quelqu’un devaitv i v re un jour de plus, que ferait-il ? ” , c o n f i eThéo Angelopoulos. Talonné par la mort ,A l e x a n d re prend congé des siens et entameune errance hantée par les re g rets et port é epar la détresse de l’enfant comme par une
lundi 26 mars
L’Éternite et un jour
est édité par ARTE Vidéo
en DVD. Avec en bonus
un entretien inédit
de Dominique Rabourdin
avec Théo Angelopoulos,
des fiches filmographiques
du réalisateur,
des comédiens
et du compositeur
de la bande originale
du film, et un livret
de 24 pages.
A RTE MAGAZINE n° 13 - 24 mars > 30 mars 2001 - 17
bouée. C’est une Grèce de neige et de bouequ’il traverse avec ce gamin perdu, despaysages dans le bro u i l l a rd jusqu’à laf ro n t i è re albanaise. Ce sont des souvenirsc ruellement ensoleillés qu’il se re m é m o re .“ P o u rquoi ai-je vécu ma vie en exil ?”,s ’ i n t e rroge Alexandre. L’écrivain est-il passéà côté de l’essentiel ? Il croise sur sonchemin un homme de lettres d’autre f o i s ,Dionysios Solomos – le poète national gre cdu XIXe s i è c l e – à qui les mots ont manquépour achever ses œuvres. “Il peut arr i v e rque cette re c h e rche des mots devienne uneobsession, a ff i rme le réalisateur. Tout le re s t edevient alors anodin, secondaire. Ce conflit
e n t re écrire et vivre existe chez tous lesa rtistes. Une question se pose alors : peut-on tout sacrifier à ce but ultime ? Cela envaut-il la peine ? Cette absence physique oumentale est très douloureuse pour lesp roches. Mais c’est le prix à payer. Vi v re oué c r i re ? Cette question est au cœur de monf i l m . ” L’ É t e rnité et un jour boucle la trilogie deThéo Angelopoulos sur la thématique desf ro n t i è res, amorcée avec le Pas suspendude la cigogne, puis poursuivie avec l eR e g a rd d’Ulysse. Fro n t i è res géographiques,mais aussi fro n t i è res dans la communicatione n t re les êtres, dans l’amour, dans lepassage de la vie à la mort. Magnifié par lethème musical d’Eleni Karaindrou, cebouleversant poème cinématographiquedoit beaucoup à l’interprétation de Bru n oGanz et à la qualité de la mise en scène duréalisateur grec. Son sens aigu de l’espacep e rmet à la caméra de longs mouvementsqui laissent l’émotion s’installer. Ce onzièmelong métrage d’un cinéaste bardé dedistinctions – notamment le Lion d’argent àVenise en 1988 et le Grand Prix du jury àCannes en 1995 – a été couronné lors de la5 1e édition du Festival de Cannes par larécompense suprême : la Palme d’or. Justeconsécration pour un chef-d’œuvre.
00.30Court-circuit – 2e partie
La maîtresse de SzamotaCourt métrage de Holger Mandel D’après un récit de Stefan Grabinski(Allemagne, 1999-16mn) - VOSTFAvec : Holger Mandel (Szamota), Katrin Horschig (Jadwiga Kalergis), Silva Finger(la jeune femme), Falko Freitag (le syndic)Montage : Bärbel Lehmann, Peter KlumMusique : Herrmann Beesten Jr.Production : Mandel FilmproduktionSFB
Une histoire d’amour à l’atmosphère surréa-liste, qui n’est pas sans évoquer les his-toires d’Edgar Allan Poe.S’installant dans un nouvel appartement, unjeune couple y découvre des lettres laisséeslà par le locataire précédent, un cert a i nSzamota. Il y est question de la passiondévorante et muette de ce dernier pour labelle Jadwiga Kalergis. Jusqu’au soir où ellele convie chez elle.
L’errance d’un écrivain
(Bruno Ganz) qui vit
son dernier jour de liberté.
Une superbe méditation
sur le thème des frontières,
par l’auteur du Regard d’Ulysse.
14.00
Hippocrate(Rediffusion du 5 mars 2001)
14.30
Les parcs nationaux(Rediffusion du 27 décembre 1999)
15.15
Colombie, une guérilla sans fin(Rediffusion du 21 mars 2001)
16.25
La moustache(Rediffusion du 8 mars 2001)
16.55
Mr. and Mrs. Bridge(Rediffusion du 19 mars 2001)
19.00
Archimède
19.45
Météo
19.50
ARTE Info
20.15
ReportageSein, cancer et génétique
20.45
La vie en faceVivre parmi les lions Documentaire de Sigve Endresen
22.05-00.55
Thema Giacometti
22.05
Alberto Giacometti, qu’est-ce qu’une tête ?Documentaire de Michel Van Zele
23.10
L’écrivain, le peintreet le funambuleTéléfilm de Claude Mouriéras
00.00
Alberto Giacometti, un homme parmi les autres Documentaire de Jean-Marie Drot
00.55
Meurtrières(Rediffusion du 16 mars 2001)
02.25
Les filles du 12(Rediffusion du 19 mars 2001)
18 - A RTE MAGAZINE n° 13 - 24 mars > 30 mars 2001
19.00ArchimèdeMagazine scientifique européen (Allemagne, 2001-43mn)ZDF
● La lumière, outil-miracle
Qu’il s’agisse de fabriquer des circuits infor-matiques, des puces, des carrosseries oudes têtes d’impression à jet d’encre, lal u m i è re est devenue un outil incontournable. ● D’où vient la syphilis ?
Gino Forn a c i a ro, chercheur de l’université dePise, spécialisé dans l’histoire des virus etdes bactéries, traque le développement desmaladies au cours des siècles en analysantsquelettes et momies.● Trop de bruit nuit
Le professeur Hellbrück, seul médecin alle-mand à étudier les effets psychologiques del ’ e n v i ronnement sur la santé, apporte desé c l a i rcissements sur les effets du bru i t .● Portrait de Ludwig Bölkow
Ludwig Bölkow a été partie prenante durantplus de 50 ans dans l’histoire des pro g r è stechniques outre-Rhin.
20.15 Reportage.
Sein, cancer et génétiqueRéalisation : Marie-Paule Vettes et Céline Remlinger (20001-26mn)Coproduction : ARTE G.E.I.E., DreamwayProductionsARTE G.E.I.E.
Grâce aux progrès de la génétique, ledépistage du cancer du sein est désormaisplus ciblé et plus efficace.Chaque année, en France, 30 000 femmessont atteintes d’un cancer du sein. Cinq àdix pour cent d’entre elles développentcette maladie dans un contexte héréditaire .C’est le cas de We n d y, qui a ainsi perd uneuf femmes de sa famille. C’est pour cetteraison qu’aujourd’hui, à 38 ans, alors qu’ellen’est pas du tout malade, elle demande àsubir une mammectomie – c’est-à-direl’ablation chiru rgicale des deux seins – àt i t re préventif. Mais ce type d’acte,d é s o rmais fréquent aux États-Unis, pose den o m b reux problèmes éthiques. La seulea l t e rnative aux mammectomies reste ledépistage et la prévention.
20.45 La vie en face.
Vivre parmi les lions Documentaire de Sigve Endresen(Norvège, 1997-1h18mn)Production : Motlys, Epidem, Bohusfilm, NRK SFB(Rediffusion du 27 août 1999)Prix Amanda
(équivalent norvégien de l’Oscar)
Ingunn, Lars et Kristin, trois jeunes gensatteints d’un cancer et qui se battent poursurvivre. Le documentariste norvégienSigve Endresen les a accompagnés pen-dant dix-huit mois.Lorsque l’on se sait atteint d’une maladie quipeut être rapidement fatale, tous les gesteset les expériences du quotidien pre n n e n tune autre dimension. Chaque minutedevient précieuse, exceptionnelle. Ensuivant les protagonistes dans des situationsa priori banales – discussions, sorties entreamis, etc. –, le réalisateur s’associe à leurssentiments les plus intimes.
Vit libre qui peut mourir
Le titre, Vivre parmi les lions, se réfère à unchapitre de la Ferme africaine de KarenBlixen. Elle y décrit un épisode où desbœufs ont été tués par des lions. Soncontremaître lui propose d’empoisonner lescarcasses des bœufs afin de faire mourirles lions quand ils reviendront dévorer leursproies. Karen Blixen lui répond : on ne tuepas les lions ainsi, il faut les tuer avec unearme. “Vit libre qui peut mourir”, dit-ellealors en partant à la chasse. Le réalisateurtire de cette histoire la morale suivante : enrefoulant la mort, nous refoulons égalementla vie.
m a rd i 27 mars
“Quand tu vois
la mort en face,
tu apprends
à vivre plus.”
(Karen Blixen)
A RTE MAGAZINE n° 13 - 24 mars > 30 mars 2001 - 19
ARTE FRANCE
22.05Alberto Giacometti, qu’est-ce qu’une tête ?Documentaire de Michel Van Zele(France, 2000-1h04mn)Avec la participation de : Balthus, Ernest PignonErnest, Jacques Dupin, Sabine Weiss, Jean Leymarie, Jean Starobinski, Roger Montandon, Ernst Scheidegger Coproduction : ARTE France, Les Films d’IciDiffusé en 16/9
D e s s i n e r, peindre, sculpter une tête ou unvisage : une gageure à laquelle A l b e r t oGiacometti a consacré sa vie. À travers letémoignage de ceux qui furent ses amis ouses modèles, Michel Van Zele explore l’uni-vers de l’artiste et particulièrement l’art dudessin, source chez lui de toute inspiration. “Une tête, tout le monde sait ce que c’est” :à cette affirmation d’André Breton, AlbertoGiacometti répondit un jour : “Moi pas”.C’est à partir de cette question centrale dela “tête” – sa signification, sa représentationet sa symbolique dans l’art – que leréalisateur dévoile l’originalité du parcoursartistique de Giacometti. L’étude de sesœ u v res est illustrée tout au long dudocumentaire par les propos de Giacomettilui-même, mais aussi par ceux de JeanLeymarie, Sabine Weiss, Balthus, JacquesDupin, Roger Montandon, Jean Starobinskiet Ernest Pignon Ernest… De son voyageen Italie avec son père à sesémerveillements du Louvre, ils retracent lagenèse et l’évolution de l’art de Giacometti.Tous interrogent “l’ouverture vers l’infini”qu’il voulait lui donner.
“Toute la force qu’il y a
dans une tête…”
“Jamais je n’arriverai à mettre dans un por-trait toute la force qu’il y a dans une tête.Le seul fait de vivre, ça exige déjà une tellevolonté et une telle énerg i e … ” Cet aveuque fait Giacometti à Jean Genet, qui futson modèle entre 1954 et 1957, sous-tendl’ensemble du film. Dans sa re c h e rc h eanxieuse de saisir la réalité telle qu’il la per-çoit, Giacometti va tenter indéfiniment dereprésenter une tête, que ce soit par lemoyen de la sculpture, de la peinture ou dudessin. Une obsession qui le conduit à lais-ser inachevés nombre de port r a i t s .R e p renant des images rares de 1965, le
“Tout d’abord,
je voulais faire
tout le crâne, cela
me dépassait,
j’étais réduit à peu
près à faire la partie
inférieure,
c’est-à-dire
la bouche,
tout au plus le nez,
les orbites,
et pas au-delà.
Et encore aujourd’hui
je regrette de ne pas
être allé au bout…”
●●●Alberto Giacometti
(1901-1966)
L’ œ u v re d’Albert o
Giacometti
est l’une des plus
s i n g u l i è res
du XXe siècle.
À l’occasion
du centenaire
de sa naissance,
A RTE nous intro d u i t
dans l’atelier
du sculpteur
v i s i o n n a i re de
la Femme debout
et de l’Homme
qui chavire.
22.05-00.55 Giacometti
Le Chariot (1950), d’Alberto Giacometti.
20 - A RTE MAGAZINE n° 13 - 24 mars > 30 mars 2001
documentaire présente Giacometti en pleinacte de création, se concentrant sur l’œil etl’intensité du regard qui semblent comman-der la vérité de toute la tête : une expérien-ce fascinante à voir. Enrichi d’entre t i e n sradiophoniques effectués du vivant deGiacometti, il éclaire sous ce jour part i c u-lier quelques-unes des œuvres les plusc é l è b res de l’artiste. Certaines, “inache-vées” à l’époque de leur conception,paraissent aujourd’hui dans toute leursplendeur… A l b e rto Giacometti, qu’est-ce qu’une tête ?
est édité en cassette par ARTE Vidéo.
23.10L’écrivain, le peintreet le funambuleTéléfilm de Claude Mouriéras(France, 1988-55mn)Avec : André Marcon (Jean Genet), Hammou Graia (le funambule) Et la voix de Teco Celio (Alberto Giacometti) Coproduction : ARTE France, CDN ProductionsARTE FRANCE(Rediffusion du 19 mars 1993)
Quand un écrivain célèbre pose devant unartiste célèbre qui réalise son portrait, quese racontent-ils ? Dialogues imaginairesentre Jean Genet et Alberto Giacometti. Face à la caméra, Jean Genet (André
M a rcon), assis dans un coin de l’atelier.Devant lui, Giacometti (hors champ), dont ondevine l’eff o rt créateur. Au fil du dialogue,Jean Genet se souvient de son premier livreécrit en prison, de son amour pour unfunambule…
L’origine de la beauté
“Ce qui a fait naître le désir de ce film, c’esttout d’abord cette phrase de Genet : ‘Il n’estpas à la beauté d’autre origine que lab l e s s u re, cachée ou visible, que tout hommeg a rde en soi et où il se re t i re quand il veutquitter le monde…’ Il me semble que cetteb l e s s u re est, malgré tout ce qui peut less é p a re r, le lien profond entre l’œuvre deGiacometti et celle de Genet. Quellesc o rrespondances, quels glissements, y a-t-ile n t re l’œuvre du peintre et celle de l’écrivain ?C’est ce que je cherche de façoni m p ressionniste, comme dans un rêve, àre n d re visible. La scénographie du film,
●●●
Giacometti
m a rdi 27 mars
“Peu à peu, de voir
un crâne devant moi
ou un personnage vivant,
la différence
devient minime.”
L’une des dernières
apparitions de Balthus,
qui évoque son amitié
avec Giacometti.
Ci-dessus, Giacometti
dessiné par
Ernest Pignon Ernest.
De l’atelier du peintre
à la piste de cirque
en passant par la prison.
A RTE MAGAZINE n° 13 - 24 mars > 30 mars 2001 - 21
comme dans les pièces de Genet, se nourr i tde faux-semblants, de transparences et deparavents. Les lieux s’interpénètre n t .L’atelier du peintre, lieu du dialogue, basculedans la prison où Genet, pendant la guerrede 40, écrit N o t re-Dame des Fleurs. Laprison s’efface pour découvrir la chambred’hôtel dans laquelle il écrit le journal de sesséances de pose avec Alberto. Dess c u l p t u res de Giacometti répondent auxviolences physiques du prisonnier ousemblent se lamenter des angoisses del’écrivain. Quelques paillettes tombent sursa table de travail, ce sont celles dufunambule qui, face à la mort, parc o u rt lec i e l . ” (Claude Mouriéras)
00.00Alberto Giacometti, un homme parmi les autres Documentaire de Jean-Marie Drot (France, 1963-52mn) - Noir et blanc Dans la série “Les heures chaudes de Montparnasse” Production : Antenne 2, INA
Entre son atelier de Montparnasse et lemusée de Zurich, Giacometti parle de sontravail (une manie), de son œuvre (unéchec), de la sculpture (un tâtonnement), dela figure humaine (insaisissable), de sesdébuts parisiens (surréalistes)... Une voixmodeste, des images somptueuses, undocument de référence. Quand la nuit re c o u v re Montparnasse, dansle silence d’un atelier, un homme travaille.Depuis plus de trente ans, il re c o m m e n c e ,chaque jour, chaque nuit, une patiente eti n t e rminable re c h e rche. Cet homme, c’estA l b e rto Giacometti : “Je travaille tout let e m p s. . . Ce n’est pas par volonté, maisp a rce que je n’arrive pas à décro c h e r.” S eprêtant avec courtoisie au jeu de l’interv i e wet de la mise en scène (“C’est moi qui pro f i t ele plus de la séance”, dit-il en re p renant faceà la caméra un travail vieux de vingt ans),Giacometti trouve les mots qui caractérisentle mieux sa démarche : “Ma peinture et mas c u l p t u re ne peuvent jamais être qu’unéchec. Mais le fait de réussir ou de rater n’aplus aucun sens. (…) Si je fais de las c u l p t u re, c’est pour m’en défaire… D’une
c e rtaine manière, je n’ai jamais commencé.”Avec un amour véritable pour la paro l e(toujours hésitante mais toujours précise), ilexplique ses gestes, ses tentatives, savision : “Donner de la permanence à ce quip a s s e . ” Une vision qu’il oppose à celle del’illusion photographique, considérant queles choses ne sont pas telles qu’ellesapparaissent. Et quoi de plus frappant, ence sens, que le récit de son expérience dup o rtrait, où “chacun devient tout le monde,tout en restant part i c u l i e r ”, mais où soudainle part i c u l i e r, devant vous, “devient uninconnu” ?
Dans l’atelier de Giacometti
Tout en “tripotant” la terre, Giacomettirépond aux questions du réalisateur. “Ça n’ajamais commencé” est la phrase qui re v i e n tcomme une ritournelle tout au long de l’en-t retien. Signe d’humilité, elle est l’expre s s i o nd’un homme convaincude l’impossibilité de satâche : “Je ne suis peut-ê t re pas sculpteur”, dit-ile n t re humour et pessi-misme… Autour deGiacometti, dans unfabuleux désord re, lesoutils et les œuvres encours s’amoncellent. Lacaméra s’attarde enlongs plans somptueuxsur les toiles et less c u l p t u res, saisies dansleur moment d’anony-mat, entre vie et mort .Cadrées et éclairées avec soin, elles déga-gent une énergie extraord i n a i re. En contre -point de cette intimité de l’atelier, il faut voirces images où Giacometti contemplecomme à re g ret son exposition de Zurich…Tout l’homme, tout l’artiste est là, dans ceté c a rt jamais comblé, dans ce “malgré moi”qui est la marque de l’authenticité. To u rn éau début des années 60, ce documentairefait la part belle à la pédagogie, dans lam e i l l e u re acception du terme : donner à voiret à compre n d re, ouvrir l’accès à une œuvreunique qui tente de saisir cette “ b l e s s u resecrète de l’être ” dont parlait Jean Genet.
“Il faudrait arriver
à construire le plus
possible l’œil,
et si j’avais ça,
si j’avais la racine
du nez, le départ
des yeux, la courbe
même de l’œil, tout
découlerait de là.”
(Alberto Giacometti)
Jusqu’au 16 avril 2001, le Centre
Georges-Pompidou à Paris consacre
une rétrospective à l’œuvre dessinée
de Giacometti. Au Kunsthaus de Zurich,
une exposition aura lieu du 18 mai au
2 septembre et, au MoMA de New York,
du 10 octobre au 8 janvier 2002.
14.00
Cartoon Factory(Rediffusion du 11 mars 2001)
14.30
Voyages, voyagesLa Bolivie(Rediffusion du 15 mars 2001)
15.15
Les rats(Rediffusion du 6 octobre 2000)
16.45
Les trois vœux(Rediffusion du 26 mars 2001)
17.05
Un ange en danger(Rediffusion du 23 mars 2001)
19.00
ConnaissanceLes pharaons noirsDocumentaire de Gisela Kraichenet Peter Prestel
19.45
Météo
19.50
ARTE Info
20.15
ReportageLa machine infernaleRéalisation : Michael Schulz et Marcel Schmitz
20.45
Les mercredis de l’histoireLe procès du silence L’affaire Enrico Mattei Documentaire de Claus Bredenbrock et Bernhard Pfletschinger
21.45
MusicaLe lac des cygnesBallet en deux actes de Piotr Tchaïkovski
00.25
La lucarneSomnia ou le voyageen HypnopompiaTéléfilm d’Hélène Guétary
00.50
Mr. and Mrs. Bridge(Rediffusion du 19 mars 2001)
22 - A RTE MAGAZINE n° 13 - 24 mars > 30 mars 2001
19.00 Connaissance.
Les pharaons noirsDocumentaire de Gisela Kraichen et Peter Prestel (Allemagne, 2000-44mn)Dans la série les Aventuriers
de l’archéologie moderne
ZDF
Découvrez le royaume de Meroe et lesmagnifiques vestiges de cette civilisationnubienne surgissant des sables.À partir de la fin du VIe siècle avant J.-C., despharaons et souverains noirs du pays deKouch (longtemps colonie égyptienne) fontdissidence et créent le royaume de Mero e .En près de mille ans, cette lignée nubiennefait ériger des temples, des palais et despyramides où se mêlent tour à tour lesinfluences égyptiennes, gréco-romaines etafricaines (culture Nok). L’ a rc h é o l o g u eallemand Lepsius fut l’un des premiers, il y acent cinquante ans, à entre p re n d re desre c h e rches sur les pyramides de Meroe et àf a i re re v i v re cette civilisation ensevelie dansles sables. De nos jours, les équipes defouilles se concentrent sur les sites de Naga(capitale antérieure à Meroe) et deMoussawwarat-es-Soufra, ancienne citésacrée où était vénéré Sébioumeker, le dieuc r é a t e u r.
20.15 Reportage.
La machine infernaleRéalisation : Michael Schulz et Marcel Schmitz(2001-26mn)Coproduction : ARTE, Produktionsbüro L’ImageARTE G.E.I.E.
Le déplacement d’une gigantesque excava-trice en Allemagne : un exploit technolo-gique qui fait aussi des victimes.C’est l’histoire d’un ogre d’acier. Un monstrede 240 mètres de long, 96 mètres de haut etpesant 13 000 tonnes. Une gigantesqueexcavatrice qui, depuis des années, extrait700 tonnes de lignite par jour sur le site deG a rz w e i l e r, en Allemagne. Mais le minerais’épuise… Alors, en février 2001, la machinei n f e rnale s’est mise en route. Dire c t i o nG a rzweiler 2, un nouveau site d’exploitation,situé à 22 kilomètres du pre m i e r. Maisdéplacer une telle masse relève de l’exploittechnologique. Il faut bâtir des pontsspéciaux pour franchir les rivières, élargir lesa u t o routes, couper des arbres. Tro i ssemaines seront nécessaires pourt r a n s p o rter le monstre. Un déménagementqui coûtera 40 millions de francs. Mais l’ogrene dévore pas que la terre. Il a besoind’espace et fait fuir la population. Déjà pourG a rzweiler 15 000 personnes avaient du êtredéplacées. Pour Garzweiler 2, ce sont onzecommunes qui seront rasées et leurs 10 000habitants relogés plus loin. Les plaintes dessinistrés ont été classées sans suite :l ’ e n t reprise qui gère le monstre a promis 10 000 nouveaux emplois dans la région…
m e rc re d i 28 mars
Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.
Les ruines de Naga, ancienne capitale du royaume de Meroe.
A RTE MAGAZINE n° 13 - 24 mars > 30 mars 2001 - 23
Documentaire de Claus Bredenbrock et Bernhard Pfletschinger(Allemagne, 2000-59mn)WDR
À l’issue de la Deuxième Guerre mondiale,l’Italie est contrainte d’accepter la tutellepolitique et économique des Alliés.Cependant, Enrico Mattei, ancien fascisteet membre très influent du parti chrétiendémocrate, lance en 1948 l’idée de faireg é rer l’approvisionnement en énergie parl’État, en créant l’ENI. L’Italie étant trèspauvre en pétrole, Mattei, homme d’affairesredoutable, conclut des marchés avecl’Union soviétique. La guerre froide battantson plein, il s’attire les foudres des grandsp a t rons et des hommes politiques, auxÉtats-Unis et en Grande-Bretagne. Quand,en 1962, le jet privé de l’ENI s’écrase ena b o rdant l’aéro p o rt de Milan avec à sonb o rd Enrico Mattei, le pilote, Irn e r i oB e rtuzzi, et un correspondant du Ti m e,William Mc Hale, le monde est mobilisé parla crise de Cuba. Mattei choquait par sesprises de position anticapitalistes et comp-tait de plus en plus d’ennemis. D’où lathèse d’un attentat. Mais les preuves ten-dant à l’étayer sont systématiquement cen-surées et l’enquête tourne court. La loi dusilence règne : officiellement, il s’agit d’unsimple accident. Aff a i re classée. En 1994,les investigations relatives à cet “accident”re p rennent en Italie, en Allemagne, enG r a n d e - B retagne et aux États-Unis. En1999, c’est la réouvert u re du procès dansla ville italienne de Pavie, avec les descen-dants des trois victimes…
Mise à jour des archives censurées
Le documentaire de Claus Bre d e n b rock etB e rn h a rd Pfletschinger fait le point sur lar é o u v e rt u re du dossier en y versant desa rchives jusque-là censurées. Les deuxj o u rnalistes ont également recueilli desconfidences faites par des personnagesimportants de la vie politique italienne et ontanalysé soigneusement les diff é rents rap-p o rts d’enquêtes. Ils retracent, en conclu-sion, les circonstances dans lesquelles unebombe avec un mécanisme très sophisti-qué – pour accréditer la thèse de l’accident– avait pu être posée dans l’avion transpor-tant l’homme qui était alors le plus puissantet le mieux protégé d’Italie.
Qui a tué Mattei ?
Quarante ans après,
les archives parlent…
20.45 Le procès du silenceL’affaire Enrico Mattei
La presse internationale voyait en lui “l’Italien le plus puissant depuis l’empere u r
A u g u s t e ”, les étudiants gauchistes un héros exemplaire dans la lutte contre
l’impérialisme américain, les trusts pétroliers anglo-américains l’homme à abattre …
Enrico Mattei, immortalisé au cinéma en 1970 par le film de Francesco Rosi
(l ’ A ff a i re Mattei), continue de susciter bien des interrogations près de quarante
ans après sa mort.
Présenté
par Alexandre Adler
24 - A RTE MAGAZINE n° 13 - 24 mars > 30 mars 2001
Ballet en deux actes de Piotr TchaïkovskiChorégraphie et mise en scène : Patrice BartD’après Marius Petipa et IvanowDirection musicale :Daniel BarenboïmAvec : Steffi Scherzer(Odette/Odile), Oliver Matz (Siegfried), Bettina Thiel (Königin), Torsten Haendler(Rotbart), Jens Weber (Benno)Le Corps de Ballet du Staatsoper Unter den Linden, BerlinL’Orchestre du Deutsche Staatsoper Berlin Décors et costumes : Luisa SpinatelliRéalisation : Alexandre Tarta (France, 1998-2h37mn)Coproduction : Bel Air Media, Muzzik, VTHR, ANF-Munich, ARTE/ZDFZDF(Rediffusion du 23 décembre 1998)Enregistré au Staatsoper
Unter den Linden en janvier 1998
Le prince Siegfriedre n c o n t re Odette,t r a n s f o rmée encygne par le magi-cien Barbero u s s e .C’est le coup def o u d re. Mais la mèredu prince, qui veillesur les intérêts deson fils, cherche à led é t o u rner d’elle. Elledonne un bal où,parmi les belles prin-cesses qu’elle p r é-sente à Siegfried, s et rouve Odile, la fillede Barberousse...
Retour aux sources
Patrice Bart, maître de ballet de l’Opéranational de Paris associé à la direction dela danse, s’est largement inspiré de la cho-régraphie de Marius Petipa (créée en 1895au Théâtre Mariinki de Saint-Pétersbourg )en réglant cette nouvelle production d’ungrand classique. Sa chorégraphie re n o u eavec la magnificence d’une traditionancrée dans le XIXe siècle, dans une suitede tableaux plus somptueux les uns que lesa u t res. La partition, parmi les plus popu-l a i res du répert o i re, est habilement serv ipar Daniel Barenboïm et l’Orc h e s t re duStaatsoper de Berlin.
m e rc redi 28 mars
21.45 Le lac des cygnesLe Lac des cygnes comme on l’a toujours rêvé,
dans une production somptueusement
romantique sous la direction de Daniel Barenboïm.
Des cygnes et des princes.
En partenariat
avec
A RTE MAGAZINE n° 13 - 24 mars > 30 mars 2001 - 25
00.25 La lucarne.
Somnia ou le voyage en HypnopompiaTéléfilm d’Hélène Guétary(France, 1995-26mn)Avec : Émilie Woitchik (Pearl), Georges Guétary(Dzarathous), Andréa Ferréol (la reine Noire),Trinidad Iglesias (la reine Blanche), Eric Martin(l’homme au cerceau), Laurent Grevill (Apollon)Image : Pascal MartiDécors : Joseph BenettCostumes : Lorraine MathieuMusique : Jean-Marie SalaunCoproduction : ARTE France, Les Films des Tournelles, Les Films de l’Étang,Planète Spots, Le Club d’investissements Media et Les Films en HiverARTE FRANCE(Rediffusion du 30 août 2000)
Une nouvelle Alice au pays des songes doitvaincre sa peur du cauchemar. Un voyageinitiatique à travers l’univers coloré du rêve,avec Andréa Ferréol et Georges Guétary.Pearl dort. Elle va faire aujourd’hui sonp remier voyage en Hypnopompia,l ’ a n t i c h a m b re du monde des rêves.Dzarathous, le grand accompagnateurpasse-muraille, vient chercher la petite fille.Pearl va re n c o n t rer une reine de lagourmandise qui pleure des larmes desucre, un papillon-pilote, un don Juan encage qui fait renaître les roses...
La clef des songes
Dans un décor recréant le labyrinthe desrêves, chaque porte ouvre sur unepréoccupation enfantine : la gourmandise,le jeu, la chambre des parents ou... la peurdu dentiste ! Jouant sur le symbolisme desrêves, qui transforme craintes et désirs enimages oniriques, la réalisatrice dépeintavec beaucoup d’imagination un monde enperpétuelle métamorphose, pleind’inventions, de personnages insolites etd’effets spéciaux.
FaxLes sagas d’ARTE
En attendant
l’Algérie des chimères
de François Luciani
(programmé en octobre
2001), ARTE rediffuse quatre
de ses grandes sagas.
À suivre jusqu’en juillet.
■ Les Allumettes suédoises
de Jacques Ertaud (3x90mn)Les samedis 24, 31 mars et 7 avril à 20.45
■ Les Alsaciens
ou les deux Mathilde
de Michel Favart (4x90mn)Les vendredi 4, samedi 5 et dimanche 6 mai (2 épisodes)
■ La boutique
de Jo Baier (3x90mn)Les samedis 26 mai, 2 et 9 juin à 20.45
■ Terre violente
de Michael Offer (3x90mn)Les samedis 7, 14 et 21 juillet à 20.45
Contact presse
Virginie Doré / Grégoire MaubanTél. : 01 55 00 70 46 / 70 48
Les fameux moutons réalisés
pour ARTE par Hélène Guétary
sont disponibles en cassette
ARTE Vidéo.
“Les rêves à sens unique ne mènent nulle part !”
14.00
ArchitecturesSatolas-TGV, un monumentà la campagne(Rediffusion du 10 mars 2001)
14.30
L’énergie de la biomasse(Rediffusion du 26 mars 2001)
15.15
Dans la nuit(Rediffusion du 15 mars 2001)
16.30
Les filles du 12(Rediffusion du 19 mars 2001)
17.00
Le bébé tigre(Rediffusion du 16 mars 2001)
19.00
Voyages, voyagesSri Lanka
19.45
Météo
19.50
ARTE Info
20.15
ReportageUne vie de musclesRéalisation : Dominique Fumanal
20.45-01.30
ThemaLes heures noires du stalinisme
20.45
“Abattez-les comme des chiens…”Les procès de Moscou1936-1938Documentaire de Heinrich Billstein
22.15
“Staline nous a brisé le cœur”Documentaire de Minka Pradelskiet Eduard Erne
23.10
Herbert Wehner,une histoire inéditeDocumentaire de Heinrich Breloer
01.00
Les fantômes du passéDocumentaire d’Eduard Erne
01.30
Ne réveillez pas le chat qui dort…(Rediffusion du 16 mars 2001)
26 - A RTE MAGAZINE n° 13 - 24 mars > 30 mars 2001
19.00 Voyages, voyages.
Sri Lanka Sur les traces de Bouddha Documentaire d’Antje Christ(Allemagne, 2001-45mn)ZDF
En partenariat avec
Un voyage qui nous mène dans lesanciennes villes royales du Sri Lanka, à lare n c o n t re de moines bouddhistes dans untemple près de Kandy, vers le légendaireA d a m ’s Peak et dans une bibliothèque re n-f e rmant les doctrines de Bouddha…
20.15 Reportage.
Une vie de musclesRéalisation : Dominique Fumanal(2001-26mn)ARTE G.E.I.E.
Pour quelles raisons se lance-t-on dans lebodybuilding ? Dominique Fumanal arecueilli quelques réponses inattendues…Corps huilés, poses extravagantes, musclessaillants : le bodybuilding est un sport spec-t a c u l a i re qui déclenche les passions autantchez les spectateurs que chez les prati-quants. Si le grand public n’y voit qu’une x e rcice de gonflette, les athlètes qui trans-p i rent depuis des années dans les gym-nases savent quels eff o rts ils ont dû consen-t i r. Or, bien souvent, on s’aperçoit quedevenir musclé, c’est aussi devenir “gro s ” .Du coup, impossible de passer inaperçu !Au delà de la caricature, on se rend comptequ’il y a toujours, à l’origine de la volonté ded é f o rmer son corps, une réflexion “intellec-tuelle” plus ou moins consciente. Car si ladouleur est évidemment d’abord musculai-re, elle est aussi très souvent psycholo-gique. Souvenirs de la petite enfance, défipersonnel à l’adolescence, rivalité familiale,conquête sociale ou traumatisme physique :les raisons de se lancer dans l’enfer dumuscle sont souvent assez inattendues…
j e u d i 29 mars
Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.
19.50ARTE InfoL’émission d’actualité de la rédaction d’ARTE(2001-25mn)ARTE G.E.I.E.
Tous les jours de la semaine, de 19.50 à20.15, l’information est à l’honneur avecA RTE Info. En pre m i è re partie, l’actualitéi n t e rnationale du jour tout en images. Enseconde partie, l’information se décline aufutur : il ne s’agit pas tant d’expliquer lesévénements d’hier que de compre n d re lesenjeux de demain.
A RTE MAGAZINE n° 13 - 24 mars > 30 mars 2001 - 27
NDR
20.45“Abattez-les comme des chiens…”Les procès de Moscou 1936-1938Documentaire de Heinrich Billstein(Allemagne, 1998-1h29mn)
Témoignages, documents et dossierssecrets tirés des archives du KGB tententde répondre à la question : comment unhomme seul a-t-il pu terroriser et éliminertant de ses concitoyens ?D’août 1936 à mars 1938 se déroulent àMoscou les plus grands procès des purgesstaliniennes qui, entre 1934 et 1939, aurontéliminé la quasi-totalité de l’élite politiqueet militaire du pays. Si le maréchalToukhatchevski et sept généraux de hautrang sont jugés à huis clos, les trois autresprocès sont des procès publics qui se don-nent toutes les apparences de la légalité.Les observateurs occidentaux qui y sontadmis sont impressionnés par la mise enscène des audiences et admettent sanss o u rciller les accusations absurdes del’avocat général autant que les confessionsg rotesques et les auto-accusations déli-rantes des accusés. Pour Staline, il nes’agit pas seulement de tuer les anciens
h é ros de la révolution, il faut d’abord lesd é t ru i re systématiquement aux yeux del’opinion publique, moralement, politique-ment et idéologiquement. Les événementsdécisifs ne se déroulent pas dans la salled’audience, mais dans les caves où la poli-ce secrète torture les prévenus. À travers les déclarations – souventinédites – de témoins choisis dans les deuxcamps, le documentaire souligne le carac-t è re systématique de la répre s s i o n .D’anciens officiers du NKVD (commissariatdu peuple aux aff a i res intérieures) parlentde leur “travail” dans les cellules d’interro-g a t o i res, des journalistes expliquent dequelle “petite musique” de propagande ilsaccompagnaient les comptes-rendus desprocès, les enfants et les proches des per-sonnalités exécutées racontent les souf-frances des victimes de Staline et fontrevivre l’une des périodes les plus sombresdu XXe siècle.
Retour sur les procès
de Moscou organisés
par Staline
dans les années 30.
20.45-01.30 Les heures noires du stalinisme
Le régime stalinien est l’un des plus meurtriers qu’ait connu l’humanité.
A RTE dévoile ce soir des documents inédits et effrayants sur l’ampleur
de ce terrorisme d’État, lequel sévît non seulement en ex-URSS, mais
également dans les anciens pays satellites, notamment dans l’ex-RDA.
28 - A RTE MAGAZINE n° 13 - 24 mars > 30 mars 2001
22.15“Staline nous a brisé le cœur”Documentaire de Minka Pradelski et Eduard Erne(Allemagne, 2000-52mn)
En quatre portraits – ceux de Helga Ehlert,Bruno Goldhammer, Hans Schrecker etIbolya Steinberger –, histoire d’un chapitreméconnu de l’histoire allemande.Ils avaient fui Hitler et l’extermination nazie.Ces jeunes communistes d’origine juive ontp o u rtant choisi de revenir en Allemagne etde s’installer dans ce qui s’appelait alors lazone d’occupation soviétique. Leur objectif: faire naître des ruines un pays meilleur,l’Allemagne démocratique, antifasciste etsocialiste. Le rêve commença à pre n d ref o rme. Jusqu’à ce qu’ils fussent eux aussientraînés dans le tourbillon des purges sta-
liniennes. Soudain, ils étaient suspects.Suspects d’avoir vécu en exil dans les paysoccidentaux et, après le procès Slansky àPrague, suspects d’être juifs. Exclus dup a rti, évincés des hauts postes de l’État,poursuivis, arrêtés. Dénoncés commet r a î t res, espions et cosmopolites. Car leSED, le parti socialiste unifié d’Allemagne,avait opté pour l’épuration, comme ses par-tis frères de Hongrie et de Tchécoslovaquieet sur le modèle des procès de Moscou.
jeudi 29 mars
Les heures noires du stalinisme
Arrestations d’Alexis Rykov, ancien ministre, et de Nicolas Boukarine, théoricien
du parti, en février 1938 au Kremlin. (“Abattez-les comme des chiens”, à 20.45)
“Staline était
devenu notre destin.”
(Helga Ehlert,
dont le mari fut victime
du régime stalinien)
Helga Ehlert
A RTE MAGAZINE n° 13 - 24 mars > 30 mars 2001 - 29
23.10Herbert Wehner,une histoire inéditeDocumentaire de Heinrich Breloer(Allemagne, 1993-1h47mn)
Autour de la figure de Herbert We h n e r,l’histoire de ces communistes allemandspris au piège de leur exil suicidaire enUnion soviétique.Dans les années d’après-guerre, HerbertWehner (1906-1990) fut une des grandesfigures de la politique ouest-allemande auxcôtés de Konrad Adenauer, LudwigE rh a rdt, Willy Brandt, Helmut Schmidt etHelmut Kohl. Wehner savait pourtant qu’ilne pourrait jamais être chancelier : leso m b res de son passé, comme membre ducomité central du parti communiste, et lesrumeurs sur sa participation aux purg e sstaliniennes l’en empêchaient.En 1991, Heinrich Breloer fut le premier àobtenir l’autorisation de consulter les dos-siers secrets des cadres communistes àMoscou, ainsi que les archives centrales duparti à Berlin-Est. Il en discuta ensuite aveccelles et ceux qui ont vécu et souffert avecH e r b e rt Wehner à l’époque de la terre u rstalinienne, notamment ses deux premièrescompagnes Lotte Loebinger et LotteTre u b e r. Ruth von Mayenburg fit découvrirau réalisateur les labyrinthes cachés del’hôtel du Komintern “Lux” et ceux de lacélèbre prison de Lubianka. Ces conversa-tions et ces documents ont servi de baseau téléfilm Hôtel Lux, dans lequel l’acteurUlrich Tukur tient le rôle du jeune HerbertWehner, pris d’un côté dans l’engrenage dela machine infernale du parti communisteallemand et essayant par ailleurs de sur-v i v re aux luttes de clan de ces années-là.Un homme à qui les nuits de l’hôtel Lux,lorsque le NKVD venait chercher ses cama-rades jusque dans leurs chambres, ontbien vite effacé les grandes espérances desa jeunesse.
01.00Les fantômes du passéDocumentaire d’Eduard Erne(Allemagne, 2000-29mn)
L’Allemagne est-elle en train de passer àcôté du nécessaire travail de mémoireconcernant les victimes du régime de l’an-cienne RDA ?Pendant les quatre décennies d’existencede la RDA, les citoyens victimes de l’État àdes titres divers ont souvent fait la une desj o u rnaux de la République fédérale, toujoursp rompts à dénoncer la répression du régi-me est-allemand. Or voici dix ans que laRDA a cessé d’exister et avec elle, semble-t-il, ces citoyens dont plus personne ne veute n t e n d re l’histoire. Nombre d’entre eux sesentent exclus de la nouvelle société danslaquelle ils vivent tout en portant le fard e a udu passé. Hantés par le souvenir de la pri-son ou des persécutions de la Stasi, ils doi-vent encore se battre avec l’administrationpour obtenir réparation des préjudicessubis. Et re g a rd e r, impuissants, les ancienscriminels, piliers de l’ancienne RDA, re v e n i rsur le devant de la scène appare m m e n td é b a rrassés de leur encombrant passé.
Les sbires de Staline
épuisaient leurs victimes
dans des interrogatoires
qui duraient des heures.
14.00
ArchitecturesLe bâtiment administratifJohnson(Rediffusion du 17 mars 2001)
14.30
BiographiesHans A. Pestalozzi(Rediffusion du 8 mars 2001)
15.15
Le procès du silence L’affaire Enrico Mattei (Rediffusion du 28 mars 2001)
16.15
Le lac des cygnes(Rediffusion du 28 mars 2001)
19.00
TracksMagazine musical
19.45
Météo
19.50
ARTE Info
20.15
ReportageUn rêve en blancRéalisation : Claus Bienfait
20.45
FictionLettres piégées Téléfilm de Torsten C. Fischer
22.25
Grand formatVoyage en terre perd u eTourisme palestinien en Israël Documentaire de Ra’anan Alexandrowicz
23.50
CinémaFrom the Edge of the CityFilm de Constantinos Giannaris
01.20 (PDC : 01.35)
Le dessous des cartes(Rediffusion du 24 mars 2001)
01.30 (PDC : 01.45)
Les otages de Jolo(Rediffusion du 18 mars 2001)
30 - A RTE MAGAZINE n° 13 - 24 mars > 30 mars 2001
19.00TracksMagazine musicalRédacteurs en chef : Jean-Marc Barbieux et David Combe(France, 2001-45mn)Coproduction : ARTE France, Program 33ARTE FRANCE
● Tribal : caddie club
Voulant tourner en dérision la vogue dessports de glisse, de jeunes étudiants spor-tifs lyonnais utilisent de très banals caddiesde superm a rché pour réaliser des figure sde freestyle et des compétitions de vitesse.A u j o u rd’hui, c’est devenu pour eux un vraimode de vie. Une concurrence à la tro t t i-nette ?
● Dream : Wyclef Jean
S u rnommé “le Mozart du hip hop”, Wy c l e fJean a écrit pour Whitney Houston ouDestiny Child et réalisé le plus grand tubede l’année 2000 avec Santana. Depuis l’ex-plosion Fugees, sa carr i è re solo l’a mené aupinacle de la pop internationale.
● Backstage : Touaregs électriques
Ils ont échangé leurs kalachnikovs contredes guitares. Bienvenue chez les To u a re g sélectriques !
● Live : Lina
On l’appelle la Billie Holliday du hip-hop.Avec Lina, le jazz revient au R’N’B.R e n c o n t re au Café de la danse pour sonp remier concert parisien.
20.15 Reportage.
Un rêve en blancRéalisation : Claus Bienfait(2001-26mn)Coproduction : ARTE, ZDF, Video VisionARTE G.E.I.E.
1 600 kilomètres à travers les forêts, les lacsgelés, les montagnes : la Yukon Quest estl’une des plus belles courses de chiens detraîneaux.À l’extrême ouest du Canada, le Yukon estun terr i t o i re grand comme la France maisquasiment inhabité – à peine 35 000 per-sonnes, mais une multitude d’ours et de cari-bous. Une terre mythique célébrée par JackLondon et qui a coûté la vie à plus d’un cher-cheur d’or. Chaque année, en février, le ter-r i t o i re revit son passé à l’occasion d’unegrande course de chiens de traîneaux : laYukon Quest. Une course contre la montre ,c o n t re soi-même, contre le froid. Les tempé-r a t u res peuvent descendre jusqu’à moins 70 degrés. Parmi la trentaine de m u s h e r s a ud é p a rt cette année, une seule femme :l’Allemande Silvia Furt w ä n g l e r. Depuis quin-ze ans, elle s’entraîne sur les pistes glacées,des Alpes au cercle polaire. Une vie dédiéeà ses deux passions : le Grand Nord et seschiens de traîneaux – elle en possèdentv i n g t - q u a t re ! Pendant l’année, elle est ser-veuse dans un bar chic en Bavière. Ce sontnotamment ses pourboires qui lui perm e t-tent de financer ses expéditions.
v e n d re d i 30 mars
Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.
A RTE MAGAZINE n° 13 - 24 mars > 30 mars 2001 - 31
(Der Briefbomber)Téléfilm de Torsten C. Fischer (Allemagne, 2000-1h38mn) - VF Scénario : Holger Karsten SchmidtAvec : Sylvester Groth (Frank Meyer), Bibiana Beglau (Irina Zehender), Harald Krassnitzer (Thomas Retzbach), Karl Fischer (Martin Fechter), Wolfgang Böck(Kramer), Matthias Fuchs (Bennat), Karlheinz Hackl (Matthäi), Andreas Guenther(Jungfleisch), Edita Malovcic (Bahr), Gregor Seberg (Sutter) Image : Rainer Klausmann Photographie : Wolf Seesselberg Montage : Inge Behrens Musique : Jochen Schmidt-Hambrock Coproduction : Multimedia en coopération avec SATEL, ZDF, ORF et ARTE ZDF
Un tueur mystérieux envoie desl e t t res piégées qui font régner la ter-reur en Autriche. Malgré desre c h e rches acharnées, cet hommereste insaisissable. Ses bombes sontde véritables chefs-d’œuvre d’élec-t ronique et de chimie, ses lettre sd’accompagnement sont confuses etpleines de harangues nationalistes.L’unité spéciale de la police viennoi-se ne néglige aucune trace mais letueur reste infaillible. Pour les enquê-teurs, il est difficilement imaginable qu’uneseule personne puisse avoir des connais-sances aussi spécialisées à la fois dans lesmécanismes d’allumage, dans la fabrica-tion des explosifs et dans les techniques decamouflage. C’est pourquoi, sous la pre s-sion des milieux politiques, les re c h e rc h e sse sont longtemps concentrées sur ungroupement d’extrême droite…
L’arme psychologique
Au centre du film, les personnages d’IrinaZ e h e n d e r, chef de l’unité spéciale, et deFrank Meyer, psychologue criminel. Meyer,qui a été formé par le FBI, n’est pas vraiment
pris au sérieux par ses collègues deVienne. Plus pragmatiques que psy-chologues, ils critiquent et tournent endérision son analyse des lettres dut u e u r. Meyer croit pourtant arriver àrévéler la personnalité du fabricant debombes grâce à ses particularités lin-guistiques et à ses idées moralesa b s u rdes. Il est d’ailleurs sûr que lecriminel agit seul. Un événement led é m o n t re : quand la police indiquequ’elle suit une piste du côté d’un
g roupuscule politique, le véritable auteurdes lettres piégées se manifeste enenvoyant aussitôt une bombe avec des bat-teries déchargées, simplement pour attire rl’attention sur lui. C’est cette vanité qui lerend si dangereux. L’attentat suivant, qui meten jeu des explosifs encore plus puissants,tuera d’ailleurs quatre jeunes tziganes et enblessera beaucoup d’autres, dont l’experten explosifs de l’unité spéciale. Le psycho-logue essaie d’entamer malgré tout unes o rte de “dialogue” avec le criminel, ce quimet déjà un terme aux attentats. Le tueur estalors exposé à une guerre des nerfs qui lefait sortir de son isolement…
20.45 Lettres piégéesPendant quatre ans, la police viennoise traque un serial killer qui envoie des lettre s
piégées. Seule l’analyse d’un psychologue de la brigade criminelle permettra de cern e r
l’identité du tueur… Basée sur une histoire vraie, une fiction qui fait froid dans le dos.
Le véritable constructeur d’explosifs s’est fait exploser les mains lors d’un contrôle de police
et s’est pendu dans sa cellule après son arrestation...
Irina Zehender (Bibiana Beglau)
et Frank Meyer (Sylvester Groth)
unissent leurs cœurs et leurs efforts.
32 - A RTE MAGAZINE n° 13 - 24 mars > 30 mars 2001
Documentaire de Ra’anan Alexandrowicz(Israël/Palestine, 2001-1h25mn)Production : Raed-Andoni Dar Productions,Liran Atzmor-BelfilmsZDF
Point de départ, Ramallah. Des Palestiniensde tous âges et de toutes conditions ont puobtenir un visa de voyage collectif pour serendre en bus en Israël. Un tel documentn’est que rarement accordé en général, lesIsraéliens ne délivrent que des laissez-passer aux Palestiniens habitués à travaillerdans l’État hébreu ou des visas pour desraisons familiales et humanitaires. Bienqu’Israël soit si proche à vol d’oiseau deleur domicile actuel, les plus âgés desvoyageurs revoient pour la première fois
une patrie qu’ils ont dû quitter en 1948.D ’ a u t res découvrent la mer qui n’estp o u rtant qu’à une heure de voiture deRamallah. Le vieux Abou Mohammed Yehiaconstate que le village de sa jeunesse a étérasé mais réussit à retrouver la tombe deson père. Un pélerinage qu’il s’était juré defaire avant de mourir... Au fur et à mesuredu périple, le réalisateur capte avecdélicatesse les émotions et les sentimentsqui se reflètent dans les yeux de sescompagnons : s’y mêlent la haine, la révolteet la rage, avec parfois des lueurs d’espoir.Certains passagers du car recherchent ledialogue avec les Israéliens. D’autre ss u g g è rent de se re n d re au monumentcommémoratif érigé en hommage à Rabin,apôtre de la paix. En cet été 2000, toutsemblait effectivement encore possible.
v e n d redi 30 mars
22.25 Voyage en terre perdueTourisme palestinien en Israël Quelques mois avant que des aff rontements violents et durables ne re p rennent
e n t re Israéliens et Palestiniens, à l’automne dern i e r, le jeune réalisateur israélien
A l e x a n d rowicz avait suivi un groupe de touristes inhabituels…
Ce documentaire
est une coproduction
exemplaire entre
deux sociétés
palestinienne (Ramallah)
et israélienne (Tel-Aviv).
A RTE MAGAZINE n° 13 - 24 mars > 30 mars 2001 - 33
23.50 Cinéma.
From the Edge of the CityFilm de Constantinos Giannaris(Grèce, 1998-1h30mn) - VOSTFScénario : Constantinos GiannarisAvec : Stathis Papadopoulos (Sasha), Dimitris Papoulidis (Giorgos), Costas Cotsianidis(Cotsian), Panagiotis Chartomatsidis(Panagiotis), Anestis Polychronidis (Anestis),Nicos Camondos (Philippos), Stelios Tsemboglidis (Stelios), George Mavridis(Chorny), Panagiota Vlachosotirou (Elenitsa),Theodora Tzimou (Natasha).Image : George ArgiroiliopoulosSon : Dinos KittouMontage : Ioanna SpiliopoulouMusique : Akis DaoutisProduction : Mythos, Hot Shot Productions, Greek Film CenterARTE FRANCEPrix du meilleur réalisateur
au Festival du film de Thessalonique
Réalisme trash dans une Athènes de l’an2000. Fougue, désillusion de la jeunesseémigrée de l’ex-URSS. Un drame urbain,noir, poétique, aliéné. À déguster comme unecsta !Sasha et sa bande ont entre 15 et 20 ans.En voiture ou en rollers, ils sillonnentAthènes. Certains se prostituent pour s’of-frir des femmes et payer leurs drogues. Cesont des marginaux, des enfants d’immi-grés, des Grecs du Pont-Euxin – ou tout dumoins la nouvelle génération, beaucoupplus dure. Sasha quitte son emploi dans lebâtiment. Il vit de petits larcins puis accep-te de travailler avec un proxénète qu’ilconnaît. Il re n c o n t re Natasha, une pro s t i-tuée. Est-il amoureux ? Pris dans un tour-billon de drogue et de sexe, dans une vie à100 à l’heure, il ne le sait pas lui-même…
Sasha in the Sky
F rom the Edge of the City était conçu à l’ori-gine comme un documentaire d’une demi-h e u re. Constantinos Giannaris voulait explo-rer la vie des jeunes du quartier de Menidi,une banlieue contrôlée par les Grecs d’ori-gine russe et qui surplombe Athènes. Il adonc suivi ces adolescents pour com-p re n d re quelle était leur vie, leur détre s s e .Cette re c h e rche constitue la base de sonfilm. Cette trame est d’ailleurs encore appa-rente : l’interview de Stathis Papadopoulos
par le réalisateur est réutilisée par flashestout au long du film. De plus, les jeunes misen scène sont pour la plupart ceux queGiannaris a croisés à Menidi. Il en re s s o rtune force et une tonicité incroyables. Mêmes’ils consomment de la drogue, Sasha etses amis évoquent une jeunesse sport i v e ,p resque invincible – en tout cas physique-ment. Mais cette fougue n’est qu’appare n t eface à leur déchéance morale, leur aban-don spirituel. Pour surv i v re, ils se pro s t i t u e n tà de riches Grecs. L’ a rgent gagné leur per-met de s’offrir à leur tour des femmes,comme pour aff i rmer leur virilité. Dro g u e s ,sexe et house accroissent le fossé déjàexistant entre les générations. D’un côté, lep è re de Sasha, travailleur acharné, à lamorale irr é p rochable. De l’autre, la nouvellegénération, totalement déracinée, utilisantune sorte de dialec-te mêlant le russe etle grec. Ce langagecodé, qui est leurseule richesse, re f l è-te surtout le videi d e n t i t a i re engendrépar la marg i n a l i s a-tion dans uneAthènes melting-potde racines, declasses sociales etde langues… Cesjeunes sont desétoiles filantes pour-suivies par la fatalité. Le film évoque parf o i sun certain lyrisme mythologique : le pugilate n t re Sasha et Giorgos, la scène de ban-quet dans les champ de blé et surtout lep rofil d’éphèbe de Sasha, dont le re g a rd àla fois fier et traqué fascine. Le temps d’unfilm, Sasha et ses amis sont les nouveauxdieux de l’Olympe.
Sasha (Stathis Papadopoulos,
à gauche) et sa bande sillonnent
Athènes à tombeau ouvert.
Parfois, Sasha se prend à rêver
d’une vie simple avec Elenitsa
(Panagiota Vlachosotirou).
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des photos sans autorisation est interd i t e .
© Couvert u re : Homme qui chavire (1951),
d ’ A l b e rto Giacometti. ADAGP, 2001 - Coll. part i c u l i è re
D i recteur de la publication : Jérôme Clément
E x e m p l a i re n° 13 jeudi 1e r mars 2001
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A RTE Info, Reportage, Reportage GEOLe dessous des cart e sCécile Braun 01 55 00 70 44(a s s i s t a n t e) c - b r a u n @ p a r i s . a rt e . f r
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S e rvice photoElisabetta Zampa 01 55 00 70 50
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A RTE Éditions, ARTE Vidéo Henriette Souk 01 55 00 70 83
h - s o u k @ p a r i s . a rt e . f r
La semaine prochaine (14)(Attention, ces programmes et ces horaires peuvent être soumis à des modifications)
Samedi 31 mars19.00 Histoire parallèle
19.45 ARTE Info
20.00 Le dessous des cartes
20.15 Architectures : La villa dall’ava
20.45 L’aventure humaine :
Vasco de Gama (4), documentaire
21.35 Metropolis
22.35 Fiction : Les allumettes suédoises (2)
00.20 Music Planet : Quatre jours
avec Sam Rivers et Tony Hymas
02.20 Cartoon Factory (r)
Dimanche 1er avril19.00 Maestro : Le quatuor
19.45 ARTE Info
20.15 Cartoon Factory, dessins animés
20.45 Thema : Le hockey sur glace,
avec le film Net Worth
de Jerry Ciccoritti
00.15 Metropolis (r)
01.15 Victor…
pendant qu’il est trop tard (r)
Lundi 2 avril19.00 Nature
19.45 ARTE Info
20.15 Reportage
20.45 Fiction : Les rêveurs,
téléfilm de Tom Tykwer
22.40 Court-circuit (1)
22.55 Cinéma : La diagonale du fou,
film de Richard Dembo
00.40 Court-circuit (2)
01.05 Jacob le menteur (r)
Mardi 3 avril19.00 Archimède
19.45 ARTE Info
20.15 Reportage
20.45 La vie en face :
Le profit et rien d’autre !
21.40 Thema : Rousseau avec le film
l’Enfant sauvage de François Truffaut
00.35 Les rêveurs (r)
Mercredi 4 avril19.00 Connaissance
19.45 ARTE Info
20.15 Reportage
20.45 Les mercredis de l’histoire
21.40 Musica : Chants de sable et d’étoiles,
documentaire
23.10 Profil : Ce tant bizarre monsieur Rops,
documentaire
00.10 La lucarne : Tom Tykwer
00.45 Corpus Christi : Crucifixion
01.40 Dans la nuit (r)
Jeudi 5 avril19.00 Voyages, voyages : Île Maurice
19.45 ARTE Info
20.15 Reportage
20.45 Thema : Afrique du Sud :
sur la voie de la réconciliation,
avec le film Cry Freedom
de Richard Attenborough
01.05 Corpus Christi : Procès
02.00 Les taxis
Vendredi 6 avril19.00 Tracks
19.45 ARTE Info
20.15 Reportage
20.45 Fiction : Maria la maléfique,
téléfilm de Tom Tykwer
22.30 Grand format : Love Inventory,
documentaire de David Fisher
00.00 Cinéma : Gaston’s War,
film de Robbe De Hert
01.55 Corpus Christi : Roi des juifs
La diagonaledu fouDeux champions
des échecs s’affrontent
pour le titre mondial…
Un triller vif, diabolique,
à couper le souffle,
avec Michel Piccoli
et Alexandre Arbatt.
Lundi 2 avril à 22.55.
13
ARTE G.E.I.E. 2a, rue de la Fonderie
67080 Strasbourg cedexTél. 03 88 14 22 22
ARTE France8, rue Marceau
92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9
Tél. 01 55 00 77 77
ARTE Deutschland(Allemagne)
Schützenstraße 176530 Baden-Baden
Tél. 00 49 7221 9369-0
RTBF (Belgique)
52, Boulevard Reyers1044 Bruxelles
Tél. 00 32 2 737 25 57
TVE (Espagne)
TorrespañaAlcade Sainz de Baranda, 92
28007 MadridTél. 00 34 1 346 88 45
SRG SSR idée suisse(Suisse)
Giacomettistrasse 3case postale 26
3000 BerneTél. 00 41 31 350 91 11
TVP (Pologne)
17, J. P. Woronicza St00-999 Warszawa
Tél. 00 48 22 547 85 01
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Tél. 00 43 1 87878-0
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