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Commission Calendrier/Parcours JM MONTEAN TEL. 06 16 86 04 79 François KUNTZ TEL. 06 81 18 25 26 R G G G GOËLE R R RANDO - La commission Calendrier et Parcours vous propose une nouvelle balade Parisienne: PARC DE LA VILLETTE Date : Mardi 22 Août 2017 Rendez-Vous : 9h00 en gare de Mitry-Claye, avec les billets A/R Paris intra-muros Retour prévu : 17h30 à Mitry-Claye Repas du midi : Pique nique sortie du sac Pas d’inscription au préalable Le rendez-vous à Paris : vers 9h50 au Métro Pte de la Villette en face sur le parvis du musée des Sciences et de lIndustrie. Objet de la balade : De parc en parc et au fil de leau. De la cité des sciences et de lindustrie, nous traverserons le parc et monterons aux Buttes Chaumont pour redescendre vers le canal St. Martin et le longer vers le bassin de la villette. Nous vous conseillons de prévoir de bonne chaussure. Nous vous attendons pour effectuer cette balade avec vous. NB. IL sera toujours possible d’abréger la balade en cours de chemin.

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Commission Calendrier/Parcours JM MONTEAN TEL. 06 16 86 04 79

François KUNTZ TEL. 06 81 18 25 26

R

G G G G OËLE

R R R ANDO

-

La commission Calendrier et Parcours vous propose une

nouvelle balade Parisienne:

PARC DE LA VILLETTE

Date : Mardi 22 Août 2017

Rendez-Vous : 9h00 en gare de Mitry-Claye, avec les billets A/R

Paris intra-muros

Retour prévu : 17h30 à Mitry-Claye

Repas du midi : Pique nique sortie du sac

Pas d’inscription au préalable

Le rendez-vous à Paris : vers 9h50 au Métro Pte de la Villette en face sur le

parvis du musée des Sciences et de l’Industrie.

Objet de la balade : De parc en parc et au fil de l’eau.

De la cité des sciences et de l’industrie, nous traverserons le parc et monterons

aux Buttes Chaumont pour redescendre vers le canal St. Martin et le longer

vers le bassin de la villette.

Nous vous conseillons de prévoir de bonne chaussure.

Nous vous attendons pour effectuer cette balade avec vous.

NB. IL sera toujours possible d’abréger la balade en cours de chemin.

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Commission Calendrier/Parcours JM MONTEAN TEL. 06 16 86 04 79

François KUNTZ TEL. 06 81 18 25 26

Photos de la Géode au parc de la Villette, du bassin de la Villette et du parc

des Buttes Chaumont.

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2h52m

Paris parc de la Villette 11 kmTitre :

Durée : Distance : 11kmDéniv. + : Déniv. - :164m 157m

GOELERANDO2Auteur :

pby: GOELERANDO2

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(c) IGN FRANCE 2017

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PARC DE LA VILLETTE

Le parc de la Villette, (quartier du Pont-de-Flandre), est l'un des plus grands parcs de la capitale, établi sur le site des abattoirs de la

Villette, qui furent construits en 1867 sur décision de Napoléon III et le Préfet Haussmann et détruits en 1974. Il s'étend sur

55 hectares dont 33 d'espaces verts, ce qui en fait le plus grand espace vert de la capitale devant le jardin des Tuileries (25,5 ha)1, le

parc des Buttes-Chaumont (25 ha)2 et le jardin du Luxembourg (23 ha)3.

Projet

De la Porte de la Villette au nord à la Porte de Pantin au sud, le canal de l'Ourcq le traverse en son milieu. Deux passerelles piétonnes enjambent le canal et font la liaison entre le nord et le sud. Depuis 2008, un pont flottant mobile est installé en été, à mi-chemin entre ces deux passerelles, et facilite le passage des promeneurs, des cyclistes et des personnes à mobilité réduite.

La réalisation architecturale du parc a été confiée en 1983 à Bernard Tschumi, architecte français d'origine suisse, à la suite du concours international pour la conception architecturale du parc lancé en 1982. La particularité essentielle du parc est de ne pas rompre la perspective du nord au sud. Une promenade cinématique fait apparaître des jardins à thème qui sont autant d'aires de jeux, de théâtres où la nature est mise en scène. Une « galerie » rectiligne couverte d'un toit en forme d'onde fait la liaison entre le nord et le sud. Le parc est fortement ponctué par une trame systématique d'édifices rouges appelés « Folies ».

Programmation

La Villette est un des premiers établissements culturels à proposer une programmation pluridisciplinaire. En effet, depuis plus de vingt ans, La Villette offre tout au long de l'année de nombreuses occasions de divertissements : concerts (jazz, musiques du monde, électroniques, classique, contemporaine, pop et rock), cirque contemporain, expositions, théâtre, danse, cinéma en plein air…

Festivals : Villette Sonique est un festival de musique se tenant au parc de la Villette et la Grande Halle depuis juin 2006. Jazz à la Villette est un festival de musique coproduit par la Villette et la Philharmonie de Paris depuis 2002. Cinéma en Plein Air est un festival de cinéma qui depuis 1990 projette des films les soirs d'été sur un écran en plein air sur la prairie du Triangle entre le zénith de paris et la grande halle. Le SMMMILE - vegan pop festival est un événement autour de la musique et de la culture végane. La première édition a réuni 10 000 personnes et eu lieu du 16 au 18 septembre 2016 au Parc de la Villette.

Le parc de la Villette sur 55 hectares, dont : 16 hectares de surfaces « vertes » sur 35 hectares non-bâtis, 8 hectares de pelouses accessibles au public, 3 hectares de jardins.

Histoire

Le 25 octobre 1973, le gouvernement Messmer annonce la fin des activités de la Villette et de ses abattoirs, précisant seulement l'imminence d'une « opération d'urbanisme de grande envergure »; il n'est pas encore question de parc, plutôt

de logements, d'équipements sociaux et collectifs4. Les abattoirs et le marché aux bestiaux sont mis hors service

le 15 mars 1974. Pendant la période de transition qui suit cette fermeture, la Société d'Économie Mixte d'aménagement et

de gestion du marché d'Intérêt National de Paris la Villette (SEMVI) veut montrer que les halles peuvent être réutilisées. Elle ouvre peu à peu l’espace au public et organise de nombreux concerts dans l’ancienne Halle aux moutons. La Villette accueille notamment David Bowie, les Rolling Stones et Miles Davis.

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En 1975, Jean Sérignan, directeur de la SEMVI, rédige une proposition d’aménagement du secteur de La Villette, dans

laquelle il suggère que le site des abattoirs soit converti en parc urbain. Cette idée lui est venue après avoir observé, durant l’année d’expérimentation, les citadins s’emparant et transformant cette friche industrielle en un lieu de promenade. Il envisage de donner une dimension culturelle à ce parc en observant les pratiques spontanées qui s’y développent. Des expositions photos sont notamment organisées dans des baraques de chantiers et un skate Park est construit par un industriel lors de tests de construction à partir de parois légères en béton.

L'État lance en 1976 un concours d'idées organisé par l'APUR (Atelier parisien d'urbanisme) concernant le réaménagement de la Villette non abouti faute de crédits.

Le 13 juillet 1979, un décret crée l'Établissement public du parc de la Villette (EPPV), dirigé par l'ex-préfet de la région

parisienne Paul Delouvrier.

La Grande halle de La Villette, qui abritait les abattoirs.

Le projet de création d'un musée et d'un parc est alors adopté sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing puis continué après l'élection présidentielle de 1981 portant la gauche, et François Mitterrand, au pouvoir4. Une Cité de la

musique s'ajoute alors au projet d'un Musée des sciences et des techniques4. Selon l'historienne Danièle Voldman :

« la marque socialiste s'exprime dans la volonté plus nette de rééquilibrer Paris vers l'Est avec des équipements culturels de haut niveau; en ce sens, La Villette ne se comprend pas sans l'Opéra de la Bastille. »

Le canal de l'Ourcq, au fond les Grands Moulins de Pantin et à droite le toit gonflable du Zénith, une salle de concerts, deux Folies (en rouge).

Le concours est officiellement lancé le 8 avril 1982 à l'initiative de Jack Lang, alors ministre de la Culture. Les élus ne veulent « ni d'un square, ni d'un bois aux portes de la ville, ni de logements sociaux ou de prestige au milieu de pelouses

et de bosquets. L'idée du zoning des années cinquante et soixante est révolue ». Le parc de la Villette se distingue par son absence d'enclos, étant ouvert jour et nuit. La plaquette de présentation du concours commence par une citation de Hegel, « la nature se trouvant ainsi transformée en une vaste demeure sous le ciel ouvert... , ce qui fait dire à D.

Nordmann que « le futur parc est moins conçu comme un équipement urbain que comme une réflexion théorique et

conceptuelle sur la place de la nature dans une ville de l'âge post-industriel. » La plaquette cite aussi la devise de Rabelais et de l'abbaye de Thélème, « Fay ce que voudras ».

Le jury rassemble des architectes , des paysagistes , des politiques ainsi que des historiens et des théoriciens un sculpteur, des sociologues, un peintre et un biologiste . N'arrivant pas à désigner un seul lauréat, le jury propose à neuf finalistes de participer à une seconde phase du concours pour les départager. Bernard Tschumi, jusqu'alors connu

davantage comme théoricien que comme constructeur, est finalement désigné maître d'œuvre général du projet

le 25 mars 1983 . À noter que Bernard Tschumi n'est pas le seul à avoir inclus dans son projet le concept des folies

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Les principes de conception de Bernard Tschumi

L’architecte Bernard Tschumi a conçu le Parc de la Villette à partir d’un système de points, de lignes et de surfaces.

Des lignes : la galerie de l’Ourcq et la galerie de la Villette

Deux grands axes traversent le parc : l’un nord-sud, la galerie de la Villette, caractérisée par sa couverture en forme de vague. L’autre est-ouest, la galerie de l’Ourcq, qui borde le canal du même nom. Une piste cyclable longeant le canal permet notamment de se rendre à La Villette depuis la place Stalingrad. La promenade cinématique, chemin sinueux de 3 km, est bordée d’aires de jeux, de jardins paysagers, et d’espaces intimistes aux ambiances aquatiques et agrémentés d'œuvres d’art, comme le jardin des bambous qui accueille le “Cylindre Sonore” et la “Diagonale pour des Bambous”.

Des surfaces : les prairies et les espaces

Les huit hectares de pelouse du parc sont divisées en surfaces délimitées, dont l’une est circulaire -

Enfin, l’espace Chapiteaux réservé à l’accueil des spectacles de cirque et le Magic Mirror éphémère devenu le Cabaret sauvage.

Des points : les 26 folies

Au 18e siècle, on nommait « folie » les petits pavillons disposés dans les jardins français qui servaient de lieux de

plaisance. C’est le nom que Bernard Tschumi a donné aux 26 bâtiments rouges de formes variées, mais tous construits sur la base d’un cube de 10,80 mètres de côté, qui quadrillent le parc selon un espacement de 120 mètres. Beaucoup de ces bâtiments remplissent des fonctions très variées liées à leur situation sur le parc.

Les jardins passagers

Créés en 2001, les jardins passagers ont été inspirés par l’exposition « Le Jardin planétaire », présentée en 1999 dans la Grande halle par le paysagiste Gilles Clément. À l’emplacement de l’ancienne halle aux moutons, cet îlot écologique de 3 000 m2 abrite des écosystèmes variés : bosquet, friche, mare, et mur en pierres sèches. Jardins écologiques à

vocation pédagogique et solidaire, les jardins passagers servent de supports à des ateliers pédagogiques de sensibilisation à la biodiversité.

C’est un espace de culture et de pédagogie autour des thèmes de l’écologie. En 2010, les jardins passagers ont reçu le label « Espaces verts écologiques » EVE®, certifié par Ecocert et maintenue depuis. L’agrandissement en 2011 et la mise en accessibilité des jardins passagers en 2012 répondent à un besoin en termes d’accueil des publics en situation de handicap mais aussi d’éco-conception : le mobilier et les circulations ont été adaptés de façon à privilégier la biodiversité.

Les différentes structures sur le parc

La Grande halle de la Villette : bâtiment inauguré en 1985, composée de la nef (9 000 m2), de l’espace Charlie Parker

(4 000 m2), de 4 studios et 8 balcons, de la salle Boris Vian

La Cité des sciences et de l'industrie , ouverte en 1986

La Géode, cinéma implanté dans un bâtiment de type dôme géodésique en 1985

La Cité de la musique, (salle de concert inaugurée en 1995 et musée de la musique en 1996) intégrée en 2015 à la Philharmonie de Paris Le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (inauguré en 1990) Little Villette, anciennement pavillon Paul-Delouvrier Le Zénith de Paris : installation de 1984 initialement provisoire, pérennisée finalement à la suite de son succès La Philharmonie de Paris, crée en 2015 L’espace Chapiteaux avec le Chapithôtel (inauguré en 2013) pour héberger les artistes Un sous-marin : l'Argonaute Le Trabendo : salle de spectacle ouvert au début de 1994 Le Cabaret Sauvage, Magic Mirror devenu salle de spectacle permanente en 1997

Le théâtre Paris-Villette, installé en 1986 dans l'ancien Pavillon de la Bourse aux cuirs

La Hall de la chanson, installé dans le pavillon du Charolais, derrière la Grande halle;

Le WIP Villette (inauguré en 1987 sous le nom de La Maison de La Villette) La Halle aux Cuirs : lieu de résidences d’artistes L’espace Périphérique : lieu de résidences d’artistes Le Cinaxe : cinéma ouvert en 1991 et fermé en 2011

Un centre équestre Le Pavillon Janvier La Cité Administrative Les jardins thématiques : jardins passagers, jardin des bambous, jardin des frayeurs enfantines, jardin de la treille, jardin des équilibres, jardin des îles, jardin des miroirs, jardin des dunes et des vents, jardin des voltiges, jardin du dragon, jar-din des ombres, jardin des dessins

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Recensement

Il y a 3 000 arbres, 70 espèces et variétés différentes. Un verger de 23 arbres fruitiers, 3 hectares de massifs arbustifs, 3 000 m2 de jardin labellisé « espace végétal écologique », 4 ruches (40 000 à 50 000 abeilles dans chaque

ruche), et 4 moutons noirs du Velay en éco-pâturage.

Le parc de la Villette accueille 10 millions de visiteurs par an. En 2014, 603 000 personnes ont assisté aux spectacles et aux expositions organisées par La Villette et 50 000 enfants et adultes ont participé à plus de 1 500 Ateliers Villette et à 400 actions de médiation. Plus de 1 500 artistes ont été programmés, et 121 projets ont été accueillis en résidence.

LA GEODE

La Géode est un bâtiment de type dôme géodésique, proche d'une sphère, C'est également une salle de cinéma et une société de distribution de film, adhérent au Syndicat des distributeurs indépendants.

Elle fut inaugurée le 6 mai 1985 par le président de la République François Mitterrand. Bien que La Géode ait ouvert ses portes une année avant la Cité des sciences et de l'industrie, elle lui est aujourd'hui rattachée.

Victime de la banalisation des nouvelles technologies de l'image, la fréquentation de la Géode, qui s'élevait à 1 000 000 de personnes dans les années 85, chuta de moitié dans les années 2000, pour tomber finalement à moins de 300 000 en 2016. Un appel à projet est lancé en 2017 pour lui trouver une nouvelle destination.

Bâtiment

Le modèle de La Géode est une géode par triangularisation, à partir d'un icosaèdre dont chaque arête est divisée en 10

Sa structure est constituée d'un certain nombre de couches, un peu à la manière d'un oignon. La couche externe et visible est une géode par triangularisation de 36 m de diamètre, composée de 6 433 triangles sphériques équilatéraux en acier poli qui réfléchissent la lumière, un peu à la manière d'un miroir. Ces triangles d'un mètre vingt de côté sont fixés sur une fine ossature métallique reprenant la même structure géodésique en triangle, constituée de 2 580 barres en tubes d’acier. Les triangles en acier ne sont pas jointifs, pour ne pas compromettre l'effet "miroir" et pour permettre aux triangles de se dilater sous l'effet de la chaleur. L'eau s'infiltrant entre eux est recueillie dans le bassin entourant la géode.

Armature métallique principale, reprenant la structure géodésique des triangles de surface.

En dessous de cette couche externe se situe l'armature métallique principale, reprenant toujours la même structure géodésique, sur laquelle reposent plusieurs couches assurant respectivement l'isolation incendie, thermique et

phonique, ainsi que l'étanchéité3.

Encore plus à l'intérieur, et tout à fait indépendamment de la structure externe, se situe la structure abritant la salle de cinéma. Il s'agit d'une construction sphérique en béton armé de 6 000 tonnes, soutenue par un pilier central de 17 m de

haut.

Sa construction et son aménagement ont coûté 130 millions de francs.

Avant de choisir le nom de "Géode", plusieurs noms avaient été imaginés pour nommer l'édifice, tels que "Bouboule", "Irma", "Minouchette", "Double Zéro" ou même "Zézette ".

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Clepsydre

Dans le bassin où semble flotter la géode, 12 plots dotés de haut-parleurs sont disposés autour de la Géode en forme de cadran d'horloge. Des sons émis par ces plots marquent les heures, minutes et secondes, exploitant les réflexions sur l'eau et sur les parois de la Géode pour créer des sons indirects. Ce système a été mis en place en 1990

Salle de cinéma

Des films y sont projetés au format IMAX sur un écran hémisphérique géant de 26 mètres de diamètre et de 1 000 m2 de

superficie. Elle fut sonorisée par douze points de diffusion du son, plus quatre haut-parleurs d'infra-graves (subwoofer) de 55 cm et le tout pour un total de 21 000 watts de puissance.

Les films diffusés durent environ une heure.

Philharmonie de Paris La Philharmonie de Paris est un établissement culturel principalement consacré à la musique symphonique, bénéficiant d'un équipement acoustique de haute qualité, mais aussi à la musique de chambre, au jazz ou aux musiques du monde. Elle comprend la « Philharmonie 1 », inaugurée le 14 janvier 2015, composée d'une salle de concert de 2 400 places, dite « Pierre Boulez », d'espaces d'exposition, d'ateliers pédagogiques et de salles de répétitions et la Cité de la musique, ouverte en 1995 et renommée « Philharmonie 2 », constituée de deux autres salles de concert de respectivement 900 et 250 places, du musée de la musique et d'une médiathèque. Ses formations résidentes sont l'Orchestre de Paris et l'Ensemble intercontemporain.

L'emplacement

Situé dans la partie sud-est du parc de la Villette, face à la Grande Halle de la Villette et à côté de la Cité de la musique, le

site s’étend sur une surface de 19 800 m². Il est délimité à l’est par le boulevard Sérurier et au sud par l’avenue Jean Jaurès.

La démarche de haute qualité environnementale

Le projet s’inscrit dans la politique en matière de qualité environnementale pour le secteur du bâtiment. Un ensemble de repères, la démarche HQE guide la réalisation du site, depuis sa conception jusqu’à son usage quotidien. Une

certification environnementale est également visée. Pour cela, plusieurs cibles sont retenues en priorité : l’énergie, l’acoustique intérieure et extérieure, la gestion de l’eau, l’entretien et la maintenance.

L’architecte : Jean Nouvel

L’intérieur du bâtiment

La grande salle de la Philharmonie de Paris, peu avant l'inauguration de l'orgue dont on voit la console sur scène.

En plus d’une salle de concert de 2 400 places, le site comprend un espace d’exposition de plus de 1 100 m2, un pôle

éducatif de 1 750 m2, des locaux pour les résidences d’orchestres, des salles de répétition, des studios et un restaurant.

La grande visibilité permet une exploitation simplifiée de la location et un tarif unique sur l'ensemble des places.

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La Grande salle Pierre Boulez

L’auditorium est principalement consacré à la musique symphonique, l’excellence acoustique étant recherchée en pre-mier lieu. Sur le plan acoustique, la salle de concert se démarque des modèles strictement frontaux en forme de « boîte à chaussure » et privilégie un enveloppement de la scène par le public sur le modèle de la Philharmonie de Berlin afin de renforcer le sentiment d’intimité entre l'interprète et son auditoire.

Avec cette structure enveloppante, la distance entre le chef d’orchestre et l’auditeur le plus éloigné est de maximum 32 mètres. Pour assurer de bonnes performances acoustiques, le volume total de la salle ne dépasse pas les 30 000 m3..

Le grand orgue symphonique de la Philharmonie, est inauguré le 6 février 2016. Comptant 6 055 tuyaux, il est fait

de 25 tonnes de bois et de métal. L’orgue de la Philharmonie possède 91 jeux, soit autant de sonorités possibles (flûte, violon, trompette…). Chaque jeu est composé de 61 notes, donc de 61 tuyaux. Le plus grand, qui correspond au fa gra-ve de la contrebasse, mesure 7,23 mètres et pèse plus de 350 kg. Le plus petit, 7,5 millimètres et quelques dizaines de grammes, donne le fa aigu du piccolo. »

Les autres salles

Deux grandes salles de répétition et six salles de répétitions ou de formations complètent ce dispositif. Des petits studios de travail sont dédiés aux répétitions de solistes et de chambristes (deux à quatre musiciens) et à l’accueil d’interprètes ou de compositeurs en résidence.

Les ensembles et orchestres

La Philharmonie de Paris accueille cinq orchestres : deux formations résidentes (Orchestre de Paris, orchestre résident, et l'Ensemble intercontemporain, ensemble résident), et trois formations associées (Orchestre de chambre de Paris, Les Arts Florissants, et l'Orchestre national d'Île-de-France).

Les Abattoirs de la Villette

Les abattoirs de la Villette

vers 1900

Le marché aux bestiaux de la Villette

en 1867

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Trains de bestiaux dans la gare de Paris-

Bestiaux vers 1900

Création et prospérité

En 1859, est décidé la création des abattoirs et du marché à bestiaux de la Villette destinés à remplacer cinq grands

abattoirs (Montmartre, Ménilmontant, Roule sur la rive droite ; Grenelle et Villejuif sur la rive gauche), eux-mêmes créés par le décret impérial du 9 février 1810, et d'autres plus petits. Le marché aux bestiaux doit prendre le relais de ceux de Poissy et de Sceaux.

Le marché aux bestiaux est établi entre le canal de l'Ourcq, la route d'Allemagne (actuelle avenue Jean-Jaurès) et

les fortifications de Paris. Les abattoirs sont construits de l'autre côté du canal entre les fortifications, le canal Saint-

Denis et la rue de Flandre (actuellement avenue Corentin-Cariou).

Ce choix permet d'éloigner ces nouveaux abattoirs du centre ville.

Les travaux commencent en 1860 et s'achèvent en 1867. La plupart des bâtiments sont l'œuvre de l'architecte élève

de Victor Baltard,.

L'ensemble occupe 39 hectares.

En 1900, le Concours général agricole est organisé à la Villette.

À cette occasion est organisée la Promenade du Bœuf Gras, qui n'était plus sorti depuis 1897 et qui est aussi la Fête

des bouchers parisiens.

Le 16 mars 1902, le Bœuf Gras défile à nouveau au départ et dans le quartier des abattoirs de la Villette.

À l'époque, les abattoirs de Vaugirard sont les autres grands abattoirs parisiens, moins importants que ceux de la

Villette6.

En 1949, les abattoirs de la Villette sont jugés vétustes. Leur reconstruction est décidée.

Les 27 mai 1951 et 20 avril 1952, la Promenade du Bœuf Gras a lieu au départ et dans le quartier des abattoirs de la

Villette.

Ce sont ses dernières sorties avant le début de la renaissance du Carnaval de Paris en 1993 et le défilé du Bœuf Gras de

septembre 1998.

La suppression

La reconstruction des abattoirs de la Villette s'avère excessivement coûteuse et interminable. Elle s'interrompt finalement faute de crédits en 1967. C'est un scandale financier dénoncé dans un rapport du Sénat et baptisé par la

presse « le scandale de la Villette ».

L'ensemble des activités du site est supprimé à compter du 15 mars 1974.

Excepté la Grande halle de la Villette (ancienne « Halle aux Bœufs ») et quelques autres éléments comme la fontaine aux Lions de Nubie (qui servait d'abreuvoir pour le bétail ), une grande partie des bâtiments est démolie. La structure en béton armé du projet inachevé de la grande salle des ventes des abattoirs a été partiellement conservée par l'architecte , pour construire la Cité des sciences et de l'industrie qui ouvre en 1986 et en occupe trois travées sur quatre. La quatrième travée est finalement attribuée au centre commercial Vill'up qui ouvre en 2016.

À l'époque, l'ensemble des abattoirs de la Villette occupait une superficie de 54 hectares.

À la place des abattoirs de la Villette on trouve aujourd'hui des lieux d'études, loisirs et distractions : Parc de la Villette, Cité de la musique, Cité des sciences et de l'industrie, Zénith de Paris, le Cabaret sauvage, etc.

Les abattoirs de la Villette, également appelé marché aux bestiaux de la Villette, étaient de célèbres abattoirs parisiens et un haut lieu de la culture alimentaire parisienne au même titre que les Halles de Paris.

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Bâtiments conservés des anciens abattoirs

Rien ne subsiste des abattoirs proprement dit. Ont été conservés en revanche dans le parc de la Villette divers vestiges de l'ancien marché aux bestiaux, inscrits pour partie, ou en totalité, aux monuments historiques :

La grande halle de la Villette, ancienne « halle aux bœufs ». Elle est la plus grande des trois halles de vente aux bestiaux

et la seule à avoir conservé son emplacement initial.

Le pavillon de la Bourse (à gauche de la Grande halle), ancienne bourse aux bestiaux abritant une criée et actuel Théâtre Paris-Villette,

Le pavillon Janvier (à droite de la Grande halle), ancien bâtiment administratif (services de police et poste) et actuel siège de l'EPPGHV,

Le pavillon du Charolais (derrière la Grande halle), ancienne buvette du marché aux bestiaux, et actuel TARMAC de la Villette,

Le pavillon des Maquettes (derrière la Grande halle) abrite désormais l'Association de prévention du site de la Villette (APSV),

La fontaine aux Lions de Nubie (face à la Grande halle), construite en 1811 par Pierre-Simon Girard pour la place du

Château-d'Eau (actuelle place de la République), et installée en 1867 vers la cour du marché aux bestiaux où elle servait

d'abreuvoir,

La Maison de la Villette (entrée côté Porte de la Villette), ou rotonde des vétérinaires, ancien fondoir à suif, est devenue le

WIP Villette,

L'ancienne horloge (entrée côté Porte de la Villette), construite en 1877 et actuelle « folie horloge ».

Quartier de la Mouzaïa Le quartier de la Mouzaïa est un ensemble spécifique composé essentiellement de maisons de ville et de petites habitations situé dans le quartier administratif d'Amérique . Il date du début du XXe siècle.

Description Le quartier de la Mouzaïa, est constitué de petites maisons pleines de charme, construites en brique. En 1901, un lotisseur ouvrit de petits passages entre les rues existantes et entreprit de lotir les terrains. Mais la Municipalité, interdit d'y construire des maisons de plus d'un étage, en raison de la fragilité du sous-sol miné par la présence de carrières de gypse. Aujourd'hui, ces petites maisons sont bordées de jardin fleuris. On trouve ainsi sur le côté sud de la rue de Mouzaïa, les villas d'Alsace, Eugène-Leblanc, Émile-Loubet, de Bellevue, des Lilas, Sadi-Carnot et Félix-Faure, et sur son côté nord, celles du Progrès et de la Renaissance. Le nom de Mouzaïa est emprunté à un lieu-dit algérien près duquel eut lieu en 1839 une bataille durant la colonisation française.

Villa d'Alsace

Villa Eugène-Leblanc

Hameau du Danube

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PARC DES BUTTES-CHAUMONT

Vue des Buttes-Chaumont depuis les hauteurs du parc, en regardant vers le nord-ouest. À gauche, l'île du parc, surmontée du temple de la Sibylle, construit en 1869. Le lac est visible dans la partie droite inférieure de l'image. Derrière l'île, la moitié de la façade de la mairie du 19e.

Le parc des Buttes-Chaumont est un jardin public Avec près de 25 ha, le parc est l'un des plus grands espaces verts de Paris. Inauguré en 1867 pendant les dernières années du règne de Napoléon III, Ce jardin à l'anglaise imite un paysage de montagne : rochers, falaises, torrents, cascades, grotte, alpages, belvédères.

Avec une superficie de 24,73 hectares, le parc des Buttes-Chaumont est le cinquième plus grand espace vert de Paris, après le bois de Vincennes, le bois de Boulogne, le parc de la Villette et le jardin des Tuileries. Il s'agit également d'un des espaces verts parisiens présentant le plus grand dénivelé (plus de 40 m), héritage des carrières sur lesquelles il a été construit.

Le parc a une forme concave, son seul côté rectiligne se trouvant au nord-est (le long de la rue de Crimée). Les rues

Manin (au nord) et Botzaris (au sud) l'entourent et se rejoignent au sud en formant une pointe. Dans sa plus grande longueur, entre les pointes nord et sud, le parc mesure 820 m de long ; dans sa plus grande largeur, le long de

l'extrémité est, il mesure 450 m. Au total, sa périphérie mesure 2 475 m.

Sa partie basse comporte un lac de 1,5 ha, au centre duquel s'élève une île escarpée de 30 m de haut. Au total, le parc

comprend 12 ha de pelouses, 6 ha de massifs de plantation, 1 ha d'enrochements et 4,5 ha réservés à la circulation

(5,5 km de voies et 2,2 km de chemins).

Les plâtrières dites « Carrières d'Amérique », à Paris, photographie en 1852. Elles étaient situées à l'emplacement de l'actuel parc des Buttes-Chaumont.

Le sous-sol des Buttes-Chaumont est exploité après la Révolution française, avec le creusement de carrières d'extraction de gypse et de pierres meulières, pour la construction des immeubles parisiens (dans les arrondissements centraux). L'endroit sert également de bassin d'épuration et de décharge. Les carrières, qui se trouvaient à ce moment-là sur le territoire de l'ancienne commune de Belleville, sont exploitées jusqu'en 1860, année même de l'annexion de cette commune à la ville de Paris.

Dans le cadre des réalisations urbaines du Second Empire, l'Empereur Napoléon III décide de transformer la butte Chaumont en parc

L'État achète le terrain en 1863, les travaux sont entrepris en 1864 et le parc est inauguré le 1er avril 1867.

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Hydrologie

La partie basse, au centre du parc, est occupée par un lac de 1,5 ha de forme grossièrement circulaire et d'environ 150 m de diamètre.

Ce lac est alimenté par 3 ruisseaux qui descendent les pentes du parc, le premier à l'ouest, le deuxième à l'est et le dernier au sud. Ce dernier ruisseau, alimenté par le bassin de la Villette, pénètre dans la grotte du parc sous la forme d'une cascade artificielle de 32 m de hauteur.

Île du Belvédère Vue sur le temple de la Sibylle, sur l'île.

Le centre du lac est occupé par une île. Correspondant à une ancienne carrière à ciel ouvert, elle prend la forme d'une falaise de 30 m de hauteur, grossièrement

triangulaire.

Elle est surmontée d'un kiosque, dit « temple de la Sibylle », construit en 1869 en s'inspirant du temple de Vesta à Tivoli, en Italie. Une construction similaire, se retrouve dans le bois de Vincennes sur l'île de Reuilly.

L'île peut être atteinte par deux ponts :

À l'ouest, une passerelle suspendue d'une portée de 65 m ;

Au sud, le pont des Suicidés, une passerelle en maçonnerie de 12 m de portée et de 22 m de hauteur.

Par ailleurs, un escalier de 173 marches pratiqué à l'intérieur du rocher permet de descendre jusqu'au lac. Il est fermé

au public .

La Grotte Vue de l'intérieur de la grotte

Sur le flanc sud du lac est construite une grotte (une ancienne entrée d'une carrière souterraine).

Elle mesure 14 m de large pour 20 m de haut et est décorée de

fausses stalactites en ciment armé dont les plus grandes

atteignent 8 m.

Bâtiments

Chacune des six entrées principales du parc possède un pavillon.

Le parc comporte également trois restaurants (dont le Rosa Bonheur, et deux théâtres de Guignol : le théâtre guignol Anatole et le Guignol de Paris.

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Ponts Passerelle suspendue

Le parc compte plusieurs ponts :

Pont suspendu, dû à Gustave Eiffel (1867), de 65 m de long au-dessus du

lac et rejoignant la rive à l'île du Belvédère ;

Pont dit « des Suicidés » qui s'élève à 22 m de hauteur. Pont en pierre

composé d'une seule arche, en plein-cintre. Il relie le parc à l'île du Belvédère en traversant le lac ;

Pont qui traverse la petite ceinture, près de la rue de Crimée ;

Pont donnant accès à la rue Fessart.

Gestion écologique

Depuis quelques années, à l'instigation des élus écologistes (Verts) parisiens, la gestion du parc a été modifiée. C'est ainsi que certaines parties des pelouses ne sont plus tondues aussi régulièrement ni avec les mêmes matériels, mais fauchées afin de permettre à une flore plus diversifiée de s'installer. Les jardiniers ont acquis un petit tracteur de montagne qui leur permet de faire ces opérations sur les pentes fortes du parc.

Ligne de Petite Ceinture

Vue de la tranchée de la Petite Ceinture dans le parc des Buttes-Chaumont.

La partie orientale du parc est traversée par la ligne de Petite Ceinture.

La partie sud est en tunnel, mais la partie nord est en tranchée.

La ligne de Petite Ceinture de Paris est une ancienne ligne de chemin de fer à double voie de 32 kilomètres de longueur (hors raccordements) qui faisait le tour de Paris à l'intérieur des boulevards des Maréchaux. Ouverte par tronçons de 1852 à 1869, elle est d'abord exclusivement consacrée au trafic de marchandises avant d'être ouverte à celui des voyageurs,. Désertée par les Parisiens en raison de la concurrence croissante du métropolitain, la ligne est, pour l'essentiel de son parcours, fermée au trafic des voyageurs depuis le 23 juillet 1934. Toutefois la ligne d'Auteuil est restée ouverte jusqu'en 1985. Le trafic des marchandises a également disparu depuis le début des années 1990. La ligne est aujourd'hui en grande partie abandonnée et amputée d'une partie de sa longueur, mais pas déclassée. Une section de la ligne d'Auteuil a toutefois été intégrée en 1988 à la ligne C du RER.

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Édicule Guimard

Entourage conçu par Hector Guimard à la station Rome

Les édicules Guimard sont des édicules d'accès aux stations du métro de Paris,. Ils ont été conçus au début du XXe siècle, par Hector Guimard, dans un style Art nouveau.

Historique

Lors de la création des premières lignes du métro, un concours pour la réalisation d'édicules d'accès aux stations est lancé en 1899 Ceux-ci doivent être vitrés « sur la plus grande hauteur possible, à partir de un mètre environ du sol ». Ils doivent également être « ornés d'une frise pouvant recevoir des caractères très apparents, éclairés par transparence pendant la nuit, portant l'indication : Chemin de fer métropolitain . Celui de Jean Camille Formigé est, en revanche, approuvé par la compagnie mais est rejeté par la ville de Paris, dont il était pourtant l'architecte. Il se charge en revanche de l'architecture des stations aériennes.

C'est le président de la CMP, qui propose un architecte de l'Art nouveau : Hector Guimard. Bien que n'ayant pas concouru, il dessine deux types d'entrées, des édicules et de simples entourages. Composés de fonte moulurée, les éléments sont modulables et permettent de réaliser des édicules de dimensions variables. On compte jusque 167 ouvrages de Guimard en 1913, les derniers ayant été installés sur la boucle d'Auteuil

Dès 1904, pour l'accès aux grandes stations situées devant des monuments comme l'Opéra ou la Madeleine, la CMP fait réaliser des entourages plus classiques en pierre de taille. La création de Guimard, représentative de l'Art nouveau, passe de mode dès l'avènement de l'Art déco dans les années 1920, et plusieurs architectes sont ensuite chargés de

réaliser des balustrades en fer forgé d'une esthétique plus dépouillée. Ces nouveaux entourages portent un plan du réseau, qui est également ajouté aux anciens entourages Guimard.

Environ la moitié des édicules Guimard ont été démolis, jusqu'à leur protection dans les années 1960-1970. Il n'en existe

plus aujourd'hui que 863, répartis sur 66 stations.

Grands édicules

Marquise de la station Porte Dauphine.

Les grands édicules d'accès ne sont que treize, les entourages simples étant très majoritaires. Les plus imposants étaient situés à Étoile et à Bastille, sous la forme de sortes de « pavillon chinois » ou « pagode » de grandes dimensions, symbolisant la première ligne du métropolitain. Victimes du courant moderniste alors en vogue en architecture, tous deux ont disparu, celui de la Bastille ayant été détruit en 1962. Des trois qui subsistent encore, seul celui de la Porte Dauphine est d'origine. Celui d'Abbesses , était originellement situé à Hôtel de Ville et a été remonté à cet emplacement

en 1974. Celui de Châtelet (place Sainte-Opportune) a été reconstitué en 2000 pour le

centenaire du métro1. Les édicules vitrés plus modestes furent surnommés « libellules ».

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Gros plan de l'édicule de la station Bastille

Entourages

Les entourages classiques font largement appel à la symbolique florale, et font apparaître la lettre « M » sur les cartouches des principaux accès.

Sur une plaque de lave émaillée, dans une typographie de style Art nouveau créée par Guimard6, le mot

« Métropolitain » est porté par deux longues tiges, dites « brins de muguet ». D'une forme évoquant la lentille du physicien Augustin Fresnel, les globes lumineux oranges, dits « holophanes » (du nom de leur fabricant, la société

Holophane, aux Andelys), sont ajoutés à partir de 1930. Le verre original a été remplacé par des globes

en polycarbonate

Autres édicules

À Paris, outre ceux protégés qui servent d'accès à une station, un autre édicule Guimard marque l'entrée de la Maison de la RATP, siège social de l'entreprise à

côté de la gare de Lyon.

De plus, des reproductions de certains édicules, caractéristiques du métro

parisien, ont été offerts à d'autres villes.

Chicago : édicule offert en 2001 et installé sur la station Van Buren Street du Metra.

La RATP reçoit en retour en 2008 l'œuvre Night and Day de Judy Ledgerwood,

qu'elle installe sur la station Bir-Hakeim.

Lisbonne : édicule offert en 1995 et installé sur la station Picoas du métro. La RATP reçoit en retour Azulejo géométrique de Manuel Cargaleiro, installée dans la station Champs-Élysées - Clemenceau.

Mexico : édicule offert en 1998 et installé sur la station Bellas Artès du métro. La RATP reçoit en retour l'œuvre La Pensée et l'Âme huicholes de Santos de la Torre Santiago, qu'elle installe dans la station Palais Royal - Musée du Louvre.

Montréal : l'ancien édicule de la station Étoile est offert au métro de Montréal en 1967, à la suite de son démantèlement à

Paris ; il est installé Square-Victoria–OACI, une station de la ligne orange. Il s'agit du seul édicule Guimard original installé

dans une autre ville, tous les autres étant des copies. La RATP reçoit en retour l'œuvre La Voix lactée de Geneviève Cadieux, installée dans la station Saint-Lazare.

Moscou : édicule offert en 2007 et installé sur la station Kievskaïa du métro. La RATP reçoit en retour l'œuvre Ryaba la

Poule d'Ivan Loubennikov, qu'elle installe dans la station Madeleine.

Washington : édicule exposé dans le jardin de sculptures de la National Gallery of Art. Il s'agit de l'un des édicules qui ne

sert pas d'accès à une station de métro,.

Las Vegas : bien qu'étant des reproductions à l'échelle 1, le casino Paris Las Vegas en possède plusieurs dans son décor

intérieur.

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La Rotonde de la Villette

La rotonde de la Villette, ou barrière Saint-Martin, est l'une

des barrières d'octroi du mur des Fermiers généraux. Construite juste avant

la Révolution comme élément du mur des Fermiers généraux, la rotonde en

constituait le bâtiment le plus imposant. Depuis 2009, le monument est occupé par un restaurant et une galerie d'art contemporain

Paris Plage La Villette Du 8 juillet au 3 septembre 2017, Paris Plages fait son grand retour. Direction le bassin de la Villette pour participer aux nombreuses animations culturelles et sportives.; Pédalo, tyrolienne, aviron, kayak, paddle danse, pétanque et baby-foot ,bac à sable sont au programme.

Possibilité de faire une promenade en bateau mouches, plusieurs circuits sont proposés.

Gare de Paris-Nord La gare de Paris-Nord, dite aussi gare du Nord, constitue la tête de ligne parisienne du réseau ferroviaire desservant le nord de la France, ainsi que les pays limitrophes.

Du fait de la proximité de la Belgique, des Pays-Bas, de la Grande-Bretagne et de l'Allemagne, elle a toujours possédé une vocation internationale marquée, avant de voir son trafic régional se développer fortement.

C'est, hors Japon, la première gare du monde en termes de trafic2 ; elle a accueilli 262 millions de voyageurs en 2015.

Ouverte en 1846 par la Compagnie des chemins de fer du Nord en tant qu'embarcadère de la ligne de Paris-Nord à Lille, la gare constitue un « carrefour intermodal » majeur de la capitale, où coexistent trains à grande vitesse (desserte nationale — avec TGV — et internationale — avec Eurostar et Thalys —), trains de grandes lignes (Intercités) et TER Picardie, Transilien, RER, métro, bus, taxi et Vélib'.

La gare du Nord fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 15 janvier 1975.

Situation ferroviaire

La gare de Paris-Nord est établie, dans un environnement urbain très dense. Elle est voisine de la gare de Paris-Est, distante de moins de deux cents mètres. La gare constitue la tête de ligne du réseau ferré issu de la Compagnie des chemins de fer du Nord, desservant le nord de la France ainsi que les pays limitrophes. Elle dessert par ailleurs une vaste zone de la banlieue nord de Paris, s'étendant de Pontoise à l'ouest, à Mitry-Mory à l'est, par le biais de plusieurs lignes formant un éventail, et lui assurant un trafic de voyageurs particulièrement élevé.

Avec une dotation de trente-deux voies à quai depuis 1993, dont quatre souterraines, la gare du Nord occupe, en France, la première place. et sous ces dernières une gare souterraine composée de quatre voies utilisées par le trafic des lignes B et D du RER. La tranchée s'étendant au nord de l'établissement compte quatorze voies, dont quatre à l'est destinées au seul trafic de banlieue. S'y ajoutent quatre voies souterraines

La vaste zone d'avant-gare s'étale sur plus de quatre kilomètres ; elle est, de loin, la plus complexe du réseau ferré français, avec la présence de nombreux sauts-de-mouton permettant le reclassement des voies.

La zone d'avant-garde dispose de plusieurs faisceaux de garage et d'ateliers de maintenance du matériel roulant. On trouve successivement en quittant la gare : le site de La Chapelle du technicentre Paris-Nord, à l'ouest, puis le site de remisage banlieue à proximité de La Chapelle-International à l'est, puis au-delà du boulevard périphérique, le site du Landy à l'ouest, avec l'atelier de maintenance du parc TGV et un vaste complexe de remisage grandes lignes.

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En 2009, la gare a géré 1500 circulations par jour, ce qui constitue de loin le record de France.. Sur ce total, 970 trains se dirigent vers Saint-Denis et au-delà, et 530 se dirigent vers Aulnay-sous-Bois. Deux sens confondus, ce sont quotidiennement 800 trains qui entrent en gare souterraine, dont 510 pour la ligne B du RER, et 290 pour la ligne D. En surface, la gare accueille 700 trains, dont 396 trains vers la gare banlieue, 360 trains pour la ligne H, ainsi que 36 pour la ligne K, un peu plus de 200 TGV et 100 Intercités (IC).

La gare souterraine

À la fin des années 1970, une gare banlieue est construite à l'est afin d'accueillir l'interconnexion nord-sud du réseau express régional en souterrain, et les autres lignes de banlieue en surface. Ce déplacement des voies banlieue de la halle principale permet de dégager cet espace en prévision de l'arrivée du TGV Nord, et de l'extension des dessertes de la grande couronne parisienne.

Elle permet en outre d'édifier une gare routière pour les nombreuses lignes de bus desservant la gare, au-dessus des nouvelles voies de surface de banlieue, les points d'arrêt étant jusque-là disséminés dans les rues adjacentes. Les correspondances plus aisées peuvent se réaliser grâce à des volées d'escaliers mécaniques reliant la gare routière et les voies banlieue, de surface et souterraines. En effet, à cette époque, la gare du Nord connaît une hausse importante de son trafic, avec un taux de progression le plus élevé des gares parisiennes qui fait doubler son trafic en quinze ans.

Le TGV Nord Voies grandes lignes au premier plan, de nuit, vues depuis le pont St-Ange.

Les quais dédiés aux Eurostar et Thalys.

En 1993, l'arrivée du TGV Nord puis en 1994 des trains Eurostar impose une nouvelle campagne de travaux. Ceux-ci

portent sur une réorganisation des voies, avec allongement à 405 mètres des quais de treize voies situées sous la

grande verrière, le courant banlieue subsistant, vers Montsoult, étant déplacé vers les voies affectées à la banlieue en gare annexe. Un choix est donc fait de segmenter l'offre en quatre secteurs bien déterminés et indépendants : les réseaux internationaux Thalys et Eurostar ; les réseaux de grandes lignes nationales Intercités et TGV ; le réseau TER ; le réseau francilien RER et Transilien.

La création du RER E Gare de Magenta

Lors de la conception du projet EOLE, destiné à relier la banlieue est à la banlieue Saint-Lazare par une nouvelle traversée souterraine est-ouest de la capitale, une vaste gare souterraine à quatre voies est prévue afin de relier la nouvelle ligne au pôle multimodal constitué par les gares de Paris-Nord et Paris-Est. Contrairement aux gares souterraines de Paris-Austerlitz, Paris-Lyon et Paris-Nord, cette gare n'est pas réalisée directement sous les voies de surface de la gare de l'Est, à l'origine des lignes de banlieue intégrées à la nouvelle desserte. Elle prend place dans une situation très profonde, en tréfonds d'immeubles, à proximité immédiate à l'est de la gare souterraine de Paris-Nord afin de faciliter les correspondances. La nouvelle gare est inaugurée avec la ligne E du RER ; elle porte le nom de Magenta, du nom du boulevard situé à proximité.

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Buffet de gare

Le Buffet de la gare est le restaurant renommé d'une grande gare, à ne pas confondre avec la Buvette ou le café de la g a r e . L'hôtel Terminus-Nord, face à la gare, et son restaurant 1925 de style Art déco ont été rénovés pour l'arrivée de l'Eurostar.

En 2015, selon la SNCF grandes lignes et RER D, la fréquentation annuelle est de 214 220 327 voyageurs. et pour le RER B, la fréquentation annuelle est de 47 759 711 voyageurs.

Dans le cadre de nuit blanche 2015, en amont de la cop 21, l'installation de "la maison fond", œuvre de Leandro Erlich, commande de la ville de paris, a pris place sur le parvis de la gare du nord.

L' ours rouge (Angel Bear) en bronze de plus de 7 mètres de haut, se dresse gueule ouverte sur le parvis de paris-nord. Avec cette sculpture monumentale, l’artiste richard texier lance un message d’alerte au monde. de la Cop 21, en 2015