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ELLE .FR 93 00 XXXXXXX 2O16 LOOKS GAGNANTS, MODE D’EMPLOI ELLE . FR 93 EN SOI SE REGARDER AVEC BIENVEILLANCE,ARRÊTER DE S’AUTODÉNIGRER ET ADOPTER LES ASTUCES QUI RENDENT PLUS FORTE, C’EST BIEN PLUS FACILE QU’ON NE PENSE. À VOUS DE JOUER ! PAR CLARENCE EDGARD-ROSA S’aimer soi-même demande souvent un long travail d’apprentissage, abreuvées que nous sommes d’impératifs de perfection. Les psys s’accordent pourtant sur le fait qu’il s’agit de l’un des ingrédients de la réussite, comme l’explique la psychologue Amélia Lobbé, auteure d’un guide sur le sujet (1) : « Une estime de soi stable et solide confère une force tranquille et une liberté d’être soi-même qui influent sur tous les domaines de la vie, de l’apparence physique aux capacités intellec- tuelles, en passant par la vie sociale. Il est toujours plus facile de prendre la parole en public ou de se lancer dans un nouveau pro- jet si l’on n’est pas paralysé par la peur, les complexes et la certitude que l’on va échouer. » Les chercheurs en psychologie Françoise Bariaud et Claude Bourcet ont, les premiers, révélé la particularité de cette pro- blématique chez les femmes (2) : alors que l’estime de soi a tendance à augmenter chez les garçons entre 14 et 23 ans, l’inverse se produit chez les filles. Leur estime de soi baisse au cours de cette période, plus forte- ment encore entre 18 et 23 ans. Selon eux, la prise de conscience des difficultés sociales qu’elles devront affronter en devenant des femmes en serait l’une des explications. Mercedes Erra, présidente exécutive de Havas Worldwide et fondatrice de l’agence de pub BETC, confirme : « La question de l’estime de soi n’est pas un petit sujet, c’est la moitié de l’humanité qu’on a conditionnée à n’être ni ambitieuse ni forte. Ces stéréotypes qui modèlent notre culture depuis des milliers d’années sont d’autant plus dangereux quand ils sont dans la tête des filles. On res- treint leur univers en appelant féminin le fait d’être sage, de ne pas prendre trop de place, de ne pas se rebeller, et ensuite on s’étonne qu’elles aient moins d’ambition et qu’elles osent moins négocier leur salaire. » Depuis quelques années, les marques comme Dove ou Nike emboîtent le pas des féministes, invitant les femmes à se rebeller contre les diktats de la beauté et à déboulon- ner tout ce qui fait obstacle à leur confiance en elles. Mercedes Erra s’en réjouit, mais trouve que ça ne suffit pas : On pourrait attendre de l’État et des institutions de vastes communications dans ce sens. Si ça ne tenait qu’à moi, je lancerais une campagne qui durerait toute l’année ! J’ai d’ailleurs toujours proposé de le faire gratuitement. » CROIRE ÇA S’APPREND 2. TROUVER LA BONNE COULEUR 3. AVOIR DE L’AUDACE LE POUVOIR DU VÊTEMENT Par Julie de Libran, directrice artistique de la maison Sonia Rykiel : « Les vêtements ont le pouvoir de compenser le manque de confiance, un jour, ou d’atténuer un excès d’assurance, le lendemain. Ils sont comme un régulateur du visage que l’on offre au monde. J’aime l’idée que l’on puisse porter une minijupe un jour et se cacher dans un grand pantalon le lendemain. Ainsi sont les femmes... Pour moi, j’ai remarqué que je me sens souvent plus en confiance quand je porte des talons. » PROPOS RECUEILLIS PAR SOPHIE GACHET 1. MISER SUR LES BASIQUES T. GHIORZO (?) ; A. LUCIONI, D. OBERRAUCH/IMAXTREE.

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par CLArenCe eDGArD-roSA

S’aimer soi-même demande souvent un long travail d’apprentissage, abreuvées que nous sommes d’impératifs de perfection. Les psys s’accordent pourtant sur le fait qu’il s’agit de l’un des ingrédients de la réussite, comme l’explique la psychologue Amélia Lobbé, auteure d’un guide sur le sujet (1) : « Une estime de soi stable et solide confère une force tranquille et une liberté d’être soi-même qui influent sur tous les domaines de la vie, de l’apparence physique aux capacités intellec-tuelles, en passant par la vie sociale. Il est toujours plus facile de prendre la parole en public ou de se lancer dans un nouveau pro-jet si l’on n’est pas paralysé par la peur, les complexes et la certitude que l’on va échouer. » Les chercheurs en psychologie Françoise Bariaud et Claude Bourcet ont, les premiers, révélé la particularité de cette pro-blématique chez les femmes (2) : alors que l’estime de soi a tendance à augmenter chez les garçons entre 14 et 23 ans, l’inverse se produit chez les filles. Leur estime de soi baisse au cours de cette période, plus forte-ment encore entre 18 et 23 ans. Selon eux, la prise de conscience des difficultés sociales qu’elles devront affronter en devenant des

femmes en serait l’une des explications. Mercedes Erra, présidente exécutive de Havas Worldwide et fondatrice de l’agence de pub BETC, confirme : « La question de l’estime de soi n’est pas un petit sujet, c’est la moitié de l’humanité qu’on a conditionnée à n’être ni ambitieuse ni forte. Ces stéréotypes qui modèlent notre culture depuis des milliers d’années sont d’autant plus dangereux quand ils sont dans la tête des filles. On res-treint leur univers en appelant féminin le fait d’être sage, de ne pas prendre trop de place, de ne pas se rebeller, et ensuite on s’étonne qu’elles aient moins d’ambition et qu’elles osent moins négocier leur salaire. » Depuis quelques années, les marques comme Dove ou Nike emboîtent le pas des féministes, invitant les femmes à se rebeller contre les diktats de la beauté et à déboulon-ner tout ce qui fait obstacle à leur confiance en elles. Mercedes Erra s’en réjouit, mais trouve que ça ne suffit pas : On pourrait attendre de l’État et des institutions de vastes communications dans ce sens. Si ça ne tenait qu’à moi, je lancerais une campagne qui durerait toute l’année ! J’ai d’ailleurs toujours proposé de le faire gratuitement. »

CROIReÇA S’APPrenD 2.

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3. avoiR De L’AUDAce

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Par Julie de Libran, directrice artistique de la maison

Sonia rykiel : « Les vêtements ont le pouvoir de

compenser le manque de confiance, un jour, ou d’atténuer un

excès d’assurance, le lendemain. Ils sont comme un régulateur du visage que l’on offre au monde.

J’aime l’idée que l’on puisse porter une minijupe un jour et se cacher

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Lena dunHam, LiBRe De cORPS eT D’eSPRiTImpossible de parler d’estime de soi sans parler de Lena Dunham. Son nom est devenu synonyme de pied de nez aux standards de Hollywood, et son travail, une source d’inspi-ration pour une génération qui cherche dans ses idoles bien plus qu’un joli minois. À 29 ans, elle en est à la cinquième saison de la série « Girls » (dont elle assure l’écriture, la réalisation et le rôle principal), qui raconte les aventures de quatre filles ordinaires, com-plexes et névrosées. Une fiction qui participe de sa croisade pour décomplexer et libérer la féminité. « J’adore les personnages fémi-nins imparfaits qui assurent », confiait-elle lors du lancement de la série. Les imperfections, elle y tient plus que tout, comme elle l’a prouvé de nombreuses fois en protestant lorsque ses photos étaient photoshopées. « Une grande partie de ma mission consiste à normaliser la réalité du corps féminin », expliquait-elle l’an dernier. En 2014, elle racontait son propre cheminement vers l’ac-ceptation de soi dans un livre intime (« Not That Kind of Girl », éd. Belfond). La vérité toute nue – comme son corps qu’on a pris l’habi-tude de voir sans complexe à l’écran. Et alors qu’elle lançait « Lenny », une newsletter fémi-niste dont l’une des marottes est le rapport des femmes à leur corps, HBO lui comman-dait le pilote de sa prochaine série. Le pro-gramme s’appelle « Max » : il se déroule dans les années 60 et promet à nouveau de traiter d’affirmation de soi. Dunham y racontera la quête d’indépendance d’une jeune journa-liste, entre ambition et découverte du fémi-nisme. On n’a pas fini d’être inspirées par cette forte tête qui se donne les moyens de ses engagements. C.e.-r.

Il est temps, car, en plus de corres-pondre à un idéal de beauté qui nous culpa-bilise autant qu’il nous met à l’amende, « Il faut avoir “un bon travail”, “un bon salaire”, “un couple qui dure”, “de beaux enfants” », énu-mère Laura Cherfi, coach en “empowerment” qui intervient spécifiquement auprès des femmes (3). Nous donnons tant d’importance à ce qu’on croit que les autres attendent de nous, qu’on en oublie la seule vraie question : “Et moi, selon mon propre système de valeurs, selon mon histoire, mes rêves, mes ambitions, qui est-ce que j’ai envie d’être ?” »La bonne nouvelle, c’est que l’estime de soi, ça s’apprend. « On a la main sur la valeur que l’on s’accorde tout au long de notre vie, pour-suit la coach. C’est comme un curseur qui bouge en permanence en fonction de ce qu’on vit : nos expériences positives et auda-cieuses vont la renforcer, les expériences que l’on vit comme des échecs la diminuer. » Pour elle il n’y a pas de secret : « Il faut oser sortir de sa zone de confort, faire un premier pas quelque part et être bienveillante vis-à-vis de soi ! » Et ne pas être trop pressée, conclut Laura Cherfi : « De la même manière qu’on apprend à marcher en marchant, on apprend à avoir du courage en agissant avec cou-rage. » Amélia Lobbé nous donne quelques conseils, à se répéter et à mettre en applica-tion aussi souvent que possible : « Avant tout, bannir l’autodénigrement systématique, notamment à travers des tics de langage dévalorisants. Il est aussi important de valider et de valoriser chacune de ses petites actions positives, par exemple, en notant ses petites satisfactions ou ses grandes victoires noir sur blanc. Celles-ci deviennent des actes grati-fiants sur lesquels on peut s’appuyer afin de prendre confiance en soi et en ses compé-tences. » Et puis, ne pas se mettre trop de pression : plutôt que de se fixer une multitude de buts à atteindre au même moment, tout mettre en œuvre pour réaliser un ou deux objectifs raisonnables est bien plus satisfai-sant. « Les objectifs impossibles à atteindre peuvent mener au contraire à une conduite d’échec », précise la psychologue. Un der-nier conseil ? « Apprécier tout simplement les compliments lorsqu’ils se présentent », répond Amélia Lobbé. Finissons-en avec cette mauaise habitude – bien féminine – de repousser les compliments et, au passage, de se dénigrer ! ■1. « L’eSTiMe De Soi, C’eST MALin » d’Amélia Lobbé (Leduc.s Èditions). 2. « Le SenTiMenT De LA VALeUr De Soi À L’ADoLeSCenCe », in « L’orientation scolaire et professionnelle » (1994).3. Au sein de l’association Les chahuteuses.

ROMY, 27 AnS, PHOTOGRAPHe eT MODÈLe : « Je ne suis pas dans la norme, mais je suis en phase avec mon corps. »« Quand j’étais petite, je pensais que les vraies filles étaient blondes. J’ai aussi passé mon adolescence à me rêver plus mince. Ma morphologie est un peu “old school” : un “corps de peinture”, me dit-on… Sauf que je

vis dans une époque dont les normes de beauté ne me ressemblent pas. Je me suis long-temps empêchée de m’affirmer. À 20 ans, j’ai commencé à poser pour des photographes. Ma deuxième expérience en tant que modèle a tourné au cauchemar : le photographe m’a agressée sexuellement. Tout le monde me disait qu’il ne fallait plus jamais le faire et, bien au contraire, je l’ai refait. D’abord parce qu’il n’y avait rien de mal à poser nue, ensuite parce qu’il était hors de question de donner raison à cet agresseur. J’ai bien fait. Aujourd’hui, je suis totalement en phase avec mon corps. »

KiYeMiS, 23 AnS, ÉTUDiAnTe : « internet m’a donné accès à d’autres images de femmes. »

« Je ne suis pas encore au bout du chemin, j’apprends à m’aimer tous les jours. Ne ressemblant pas aux canons de beauté traditionnels occidentaux, aimer son corps, le trouver beau et sensuel, se regar-der nue sans éprouver des sentiments négatifs, c’est une conquête de tous les jours. À partir de l’adolescence, j’ai res-senti le besoin de m’entourer d’images qui me faisaient du bien. Je ne voyais nulle part des filles qui me ressemblaient. Inter-net m’a donné accès à des milliers d’images de femmes noires de toutes les formes, affirmées et sûres d’elles. Ce qui m’a permis de m’accepter, c’est surtout de ne pas me sentir seule : des Stéphanie Zwicky, Ashley Graham ou Gaëlle Vanessa Prudencio m’y ont aidée. Tous les jours, entourée de ces images, je construis cet amour de soi qui m’est indis-pensable pour pouvoir avancer la tête haute. Maintenant que je me trouve belle dans des petites robes, mon défi est de me sentir bien dans un pantalon. Là, j’au-rai réussi ! » ProPoS reCUeiLLiS PAr CLArenCe eDGArD-roSA

téMOIGNaGEscLAiRe, 30 AnS, ASSiSTAnTe SOciALe : « il faut oser être soi-même, tout bêtement. »« C’est le travail de toute une vie d’apprendre à aimer son corps. J’ai toujours eu un regard doux à son égard. Ces dernières années, m’affir-mer professionnellement mais aussi sexuellement m’a permis de m’accep-

ter totalement. Je me suis laissé vivre librement, avec mes désirs, ma sensualité, mes imper-fections et, surtout, mes atouts. Si je pouvais donner un conseil à la Claire de 20 ans, je lui dirais de se libérer sans attendre des carcans moralistes et d’oser être elle-même, tout bêtement. Mais c’est un équilibre fragile. Aujourd’hui, bien que j’aie beaucoup de mal à l’admettre, j’aimerais perdre quelques kilos. Pas pour me conformer à un modèle esthé-tique, mais pour continuer à me sentir bien. Il est merveilleux ce corps, mais c’est aussi un travail permanent d’accepter qu’il chan ge et que notre regard sur lui évolue. »

GiGantesque oBstacLe à L’estime de soi, La dictatuRe du coRps paRFait s’intensiFie cHaque année à L’oRée de L’été. Le teRme « BiKini BodY », de pLus en pLus utiLisé, des maGazines peopLe aux Réseaux sociaux, en est un exempLe intéRessant et paRticuLiÈRement inHiBant : iL nous dit qu’iL existe un seuL tYpe de coRps conFoRme aux exiGences du maiLLot deux piÈces. que cet aRticLe soit L’occasion de RappeLeR une Bonne Fois pouR toutes qu’iL n’Y a qu’une Recette inFaiLLiBLe pouR oBteniR un BiKini BodY : étape 1, Foin des RéGimes et des exeRcices de spoRt, mettez votRe coRps dans un BiKini. et c’est tout ! C.e.-r.

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KiYeMiS, 23 AnS,

internet m’a donné

images de femmes. »« Je ne suis pas encore au bout du chemin, j’apprends à m’aimer tous les jours. Ne ressemblant pas aux canons de beauté traditionnels occidentaux, aimer son corps, le trouver beau et sensuel, se regar-der nue sans éprouver des sentiments négatifs, c’est une conquête de tous les jours. À partir de l’adolescence, j’ai res-senti le besoin de m’entourer d’images qui me faisaient du bien. Je ne voyais nulle part des filles qui me ressemblaient. Inter-net m’a donné accès à des milliers d’images de femmes noires de toutes les formes, affirmées et sûres d’elles. Ce qui m’a permis de m’accepter, c’est surtout de ne pas me sentir seule : des Stéphanie Zwicky, Ashley Graham ou Gaëlle Vanessa Prudencio m’y ont aidée. Tous les jours, entourée de ces images, je construis cet amour de soi qui m’est indis-pensable pour pouvoir avancer la tête haute. Maintenant que je me trouve belle dans des petites robes, mon défi est de me sentir bien dans un pantalon. Là, j’au-

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Moins de 9 points : recalée. Vous avez la confiance en vous d’un moucheron, mais il n’est jamais trop tard. Faites-vous aider par tous les moyens possibles.De 10 à 12 points : mention passable. C’est un peu peu. Excès de modestie, manque d’ambition ? Votre marge de progression est fantastique. Au boulot !De 13 à 15 points : mention assez bien. C’est bien si vous êtes encore un bébé mais, après 30 ans, il faut apprendre à foncer. Relisez tout Madonna !De 16 à 18 points : mention bien. Ni trop ni trop peu. C’est parfait. Il y a du Sharon Stone en vous.Plus de 19 points : reçue, mention très bien. Bravo, vous êtes mieux que très bien, vous êtes trop bien. Comme qui ? Comme Beyoncé, pardi !

1. À chaque fois que vous entrez dans un bar, tout le monde vous regarde. Pourquoi ?a. Les gens me trouvent grosse et mal habil-lée, j’imagine…b. On ne me trouve pas trop mal, j’imagine…c. Je n’imagine pas que tout le monde me regarde quand j’entre quelque part.

2. Pourquoi avez-vous acheté ces chaussures de 14 cm de haut (que vous ne mettrez jamais) ?a. Parce que j’ai un problème de nanisme.b. Parce que j’ai eu peur de la vendeuse.c. Parce qu’elles sont géniales.

3. Quel est le minimum pour vous sentir en confiance ?a. Un bon soutien-gorge.b. Un bon gin tonic.c. Un bon Lexomil.

4. Votre dernière prise de parole, ça c’est passé comment ?a. J’avais bien préparé et, du coup, j’ai assuré.b. J’avais peur mais ça s’est pas mal passé.c. Je ne me souviens pas (je crois que je me suis évanouie).

5. Laquelle vous bluffe le plus ?a. Beyoncé.b. Carla Bruni.c. Charlotte Gainsbourg.

6. Quelqu’un interrompt votre speech, com-ment réagissez-vous ?a. « Oh pardon, j’ai bientôt fini. »b. « Pouvez vous avoir la courtoisie de me laisser finir ? »c. « Eh, oh, là, c’est fini de m’interrompre ? »

7. Le texto de drague le plus osé que vous avez envoyé ?a. Salut, tu te souviens de moi ?b. Salut, tu te souviens de mes seins ?c. Salut, je me souviens de ton sexe…

8. Quel surnom vos collègues pourraient-ils vous donner ?a. La lionne de la compta.b. Le mulot des RH.c. Le renard de la com.

9. La dernière fois que vous avez rougi, c’était pourquoi ?a. Un coup de soleil en terrasse.b.Un coup de stress avant une présentation clients.c. Un coup de chaud avant de prendre le 06 d’un beau gars.

10. Le truc dont vous seriez absolument incapable :a. Monter ma boîte.b. Monter ma chantilly à la main.c. Monter me coucher avec un inconnu.

TesTAVez-VOUS cOnfiAnce en VOUS ?L’estime de soi, ça se tRavaiLLe ? Répondez à ces 10 questions pouR voiR tout ce qui vous Reste à RéviseR. par ALix GiroD De L’Ain

Résultats : 1. a1, b3, c2. 2. a2, b1, c3. 3. a3, b2, c0. 4. a2, b1, c0. 5. a2, b1, c2. 6. a1, b2, c3. 7. a1, b2, c3. 8. a2, b0, c1. 9. a3, b1, c1. 10. a0, b3, c2.

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