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Generalisation du theoreme de Weierstrass et application
Generalisation du theoreme de Weierstrass etapplication
DJEDDI Kamel*, Department of Mathematics
Universite de Oum El Bouaghi
*E-mail : [email protected]
B.P. 873 Tebessa 12002
Mai 2013
Resume. Dans ce travail, on cherche alors une approximation du operateur de Hilbert-
Schmidt, c’est-a-dire developpement de operateur de Hilbert-Schmidt a operateur po-
lynomial a partir de certaines entrees et des sorties correspondantes et represente un
application.
Mots cles. Operateur, Theoreme de Weierstrass, Developpement, Approximation. 1.In-
troduction. D’un point de vue physique un systeme peut grossierement etre considere
comme un mecanisme faisant correspondre a une action (on dira une entree) une reaction
( une sortie ). D’un point de vue mathematique, un systeme peut etre represente par
un operateur, celui-ci faisant correspondre a une fonction ( la fonction entree), une autre
fonction ( la fonction sortie).La connaissance d’un systeme revient a celle des lois qui
regissent son comportement. L’etude du comportement a partir des lois elementaires est
theoriquement possible, mais en pratique elle est souvent impossible si le systeme est
complexe, si les phenome nes presents ne sont pas, ou sont mal connus etc...
On cherche alors une approximation du comportement du systeme (Generalisation du
theoreme de Weierstrass), c’est-a-dire une approximation de l’operateur qui le represente,
a partir de certaines entrees et des sorties correspondantes.
2.Theoreme classique de Weierstrass
Theoreme.1. Toute fonction continue sur un intervalle ferme et borne I de R , a valeurs
reelles, peut etre approchee uniformement sur I a ε pres, pour tout ε > 0, par une fonction
polynomiale.
En d’autres termes :
Theoreme.2. Le sous-espace vectoriel P (I, R) de l’espace vectoriel C (I, R) est dense
par rapport a C (I, R) dans E = B∞ (I, R)
Operateur de Hilbert-Schmidt
Definition.1. Soient H1 et H2 deux espaces de Hilbert ; un op erateur A de H1 dans
H2 est Hilbert Schmidt si et seulement si il admet la representation :
page : 1 DJEDDI Kamel
Generalisation du theoreme de Weierstrass et application
Af =∞∑
n=1
λn 〈f, en〉hn
ou (en) et (hn) sont des ensembles orthonormes dans H1 et H2 respectivement. f ∈ H1
λn > 0 et tel que la serie∑∞
1 λ2n converge.
Operateurs polynomes
Definition.2. Soient X et Y deux espaces vectoriels complexes. Une application y = P (x)
de X dans Y definie pour tous les x est un operateur polynome de degre m si :
P (x1 + αx2) =m∑
n=0
Pn(x1, x2)αn ∀x1, x2 ∈ X, α complexe
Pn(x1, x2) etant independants de α.
Operateur integral Hilbert-Schmidt
Definition.3. Soit T un intervalle reel, k ∈ L2 (T n+1)
un operateur integral Hilbert-Schmidt, A : L2 (T n) → L2 (T ) , s’ecrit :
(Ax) (t) =
∫T n
k (t, s) x (s) ds, t ∈ T, s = (s1, ..., sn) ∈ T n
Operateurs polynomes Hilbert-Schmidt
Definition.4. Un operateur polynome Hilbert-Schmidt de degre N est une combinaison
lineaire d’operateurs Hilbert-Schmidt avec x (s) = x (s1) ...x (sn) s’ecrira :
(Hx) (t) =N∑
n=0
∫T n
kn (t, s1, ..., sn) x (s1) ...x (sn) ds1...dsn
2.Generalisation du theoreme de Weierstrass
Theoreme de Weierstrass dans espace de Hilbert Theoreme.2. Soit H un espace
de Hilbert separable, K une partie compacte de H et C (K, H) l’espace vectoriel norme
des applications continues de K dans H.
Alors la famille des operateurs polynomes definies et continus dans le compact K est
dense dans C (K, H) .
Theoreme de Weierstrass dans espace de Hilbert
En d’autres termes :
Theoreme.3. Si A : K → H est une application continue, alors ∀ε > 0, existe un
operateur polynome P(ε)N tel que∥∥∥A− P
(ε)N
∥∥∥ = supx∈K
∥∥∥Ax− P(ε)N x
∥∥∥ < ε
P(ε)N = L0 + L1x + ... + LNxN
page : 2 DJEDDI Kamel
Generalisation du theoreme de Weierstrass et application
L0 = application constante Ln = application n−lineaire Hn → H, Lnxn = Ln (x, ..., x) .
Theoreme de Weierstrass dans les espaces L2.
Soit T un intervalle reel, t ∈ T, X un compact de L2 (T ) et C[X, L2 (T )] l’espace vectoriel
norme des applications continues de X dans L2 (T ) (muni de la norme des sup).
Notons =n l’ensemble des polynomes Hilbert-Schmidt de degre ≤ n, definis sur X :
H ∈ =n ⇔ (Hx) (t) =n∑
j=0
∫T j
kj (t; s1, ..., sj) x (s1) ...x (sj) ds1...dsj.
ou x ∈ X. En supposant les kj symetriques par rapport s1, ..., sj .Par definition des
operateurs Hilbert-Schmidt =n ⊂ C[X, L2 (T )].
Theoreme de Weierstrass dans les espaces L2
Theoreme.4. Soit k ⊂ C[X, L2 (T )] relativement compact (k compact) Alors ∀ε > 0,
∃N = N (ε) tel que ∀F ∈ k, il existe un polynome Hilbert-Schmidt : H ∈ =n satisfaisant
la relation
‖F −H‖C[X,L2(T )] = supx∈X
‖Fx−Hx‖L2(T ) < ε
Proposition. Soit F une fonctionnelle sur X compact, F : X ⊂ L2 (T ) → R. Alors
il existe une suite d’elements de = , c’est-a-dire des fonctionnelles Hilbert-Schmidt, qui
converge uniformement vers F.
Preuve
- = est manifestement une algebre.
- = separe les point de X car si x1 = x2, il existe un noyau k1 tel que∫T
k1(s)x1(s)ds 6=∫
T
k1(s)x2(s)ds
- toute fonctionnelle appartenant a = est evidement continue. D’apres le theoreme de
Stone-Weierstrass, ∀ε > 0, il existe un entier N(ε) = N tel que pour toute fonctionnelle
F continue sur X on dit
|F (x)− k(x)| =
∣∣∣∣∣F (x)−n∑
j=0
∫T j
kj(s1, ..., sj)x(s1)...x(sj)ds1...dsj
∣∣∣∣∣ < ε, ∀x ∈ X.
Aussi, la classe = des fonctionnelles Hilbert-Schmidt est partait dense dans c [X, R] .
Le passage a un operateur dans L2(T ) utilisera le fait qui k(x) est pre compact et peut
etre recouvert ∀ε > 0 par un nombre fini de boules de diametre k. Ou simulera aussi un
operateur A a une famille de fonctionnelles At definies par
At(x) = (Ax)(t), x ∈ L2(T ), t ∈ T.
3.Application.
page : 3 DJEDDI Kamel
Generalisation du theoreme de Weierstrass et application
On va decrire la determination d’un systeme non lineaire en l’approximant par un operateur
Hilbert-Schmidt d’ordre 2.
Calcul formel d’identification.
Le systeme est approxime par un polynome Hilbert-Schmidt d’ordre 2.{Φi (t)} etant une
base de L2 (T ), la sortie du systeme y(t) correspondant a l’entree x (z) est donnee par :
y(t) =
∫T
k1 (t− z) x (z) dz +
∫∫T 2
k2(t− z1, t− z2)x(z1)x(z2)dz1dz2
avec
k1 (t) =N∑
i=1
αiΦi(t)
k2 (t1, t2) =N∑
i,j=1
βijΦi (t1) Φj (t2)
avec les donnees
entrees mesurees : vecteur x (tk) , k = 1, ..., p
sorties mesurees : vecteur y′(tk), k = 1, ..., p
Probleme. Trouver les N coefficients αi et les N2 coefficients βij.
Calculs :
y(tk) = y1(tk) + y2(tk)
avec
y1(tk) =
∫T
k1 (tk − z) x (z) dz
y2(tk) =
∫∫T 2
k2(tk − z1, tk − z2)x(z1)x(z2)dz1dz2
Expression de y1(tk) :
y1(tk) =N∑
i=1
∫T
Φi (tk − z) x (z) dz
On applique la methode des trapezes pour calculer∫T
Φi (tk − z) x (z) dz pour cela, on
divise l’intervalle [0, T ] en D sous intervalles d’amplitude TD
= h cette integrale devient :
y1(tk) =N∑
i=1
hαi
[D∑
l=1
Φi (tk − zl) x (zl)
]
page : 4 DJEDDI Kamel
Generalisation du theoreme de Weierstrass et application
avec zl ∈ [(l − 1) h, lh]
Expression de y2(tk) :
y2(tk) =N∑
i,j=1
βij
(
∫T
Φi (tk − z1) x (z1) dz1)(
∫T
Φj (tk − z2) x (z2) dz2)
En appliquant la methode des trapezes on obtient :∫
T
Φi (tk − z1) x (z1) dz1 = hD∑
l=1
Φi (tk − zl) x (zl)
∫T
Φj (tk − z2) x (z2) dz2 = hD∑
l=1
Φj (tk − zl) x (zl)
donc
y2(tk) =N∑
i,j=1
h2βij
{(
D∑l=1
Φi (tk − zl) x (z1)).(D∑
l=1
Φj (tk − zl) x (zl))
}
Expression de y(tk) :
y(tk) = y1(tk) + y2(tk)
alors
y(tk) = h
{N∑
i=1
αi
(D∑
l=1
Φi (tk − zl) x (zl)
)}
+2h2
{N∑
i6=j=1
βij
[(
D∑l=1
Φi (tk − zl) x (zl)).(D∑
l=1
Φj (tk − zl) x (zl))
]}
+h2
N∑
i=1
βii
[D∑
l=1
Φi (tk − zl) x (zl)
]2
En appliquant la methode de Moindres carres : y et y′ etant respectivement les sorties
calculee et mesuree :
Sp = (y (tp)− y′ (tp))
S =P∑
p=1
(y (tp)− y′ (tp))2
=P∑
p=1
(Sp)2
page : 5 DJEDDI Kamel
Generalisation du theoreme de Weierstrass et application
On a un systeme de(N + N + N2−N
2
)equations. On pose : F (n1, n2, n3) = Φn1 (tn2 − zn3) x (zn2)
∂Sp
∂αi
= h
[D∑
l=1
F (i, p, l)
]∂Sp
∂βii
= h2
[D∑
l=1
F (i, p, l)
]2
∂Sp
∂βij
= 2h2
[D∑
l=1
F (i, p, l)
].
[D∑
l=1
F (j, p, l)
]
Sp = h
{N∑
i=1
αi
[D∑
l=1
F (i, p, l)
]}+ h2
N∑
i=1
βii
[D∑
l=1
F (i, p, l)
]2
+2h2
N∑1
i6=j
βij
[(D∑
l=1
F (i, p, l)
).
(D∑
l=1
F (i, p, l)
)]− y′ (tp)
Formation du vecteur V des inconnues de dimension 2N + N2−N2
αi = V (i) avec i = 1, ..., N
βii = V (N + i) avec i = 1, ..., N
βij = V (2N + k) avec i = 1, ..., N et j > i, k = (i− 1)
(N − i
2
)+ j − i
On pose G (i, j) =∑D
l=1 F (i, j, l) avec F (i, j, l) = Φi (ti − zl) x (zl)
donc :
Sp = hN∑
i=1
αiG (i, p) + h2
N∑i=1
βii (G (i, p))2
+2h2
N−1∑i=1j>i
βijG (i, p) G (j, p)− y′ (tp)
1
2
∂S
∂αi
=P∑
p=1
Sp∂Sp
∂αi
= 0
1
2
∂S
∂βii
=P∑
p=1
Sp∂Sp
∂βii
= 0
1
2
∂S
∂βij
=P∑
p=1
Sp∂Sp
∂βij
= 0
page : 6 DJEDDI Kamel
Generalisation du theoreme de Weierstrass et application
avec
∂Sp
∂αi
= hG (i, p)
∂Sp
∂βii
= h2 [G (i, p)]2
∂Sp
∂βij
= 2h2G (i, p) G (j, p)
Pour completer les algorithmes, on determine les coefficients de la matrice des moindres
carres, on droit distinguer, pour l’application informatique, les differents cas :
Par exemple
cas 1 : r ≤ N s ≤ N
B (r, s) =P∑
p=1
{hG (r, p) hG (s, p)}
H (r) =P∑
p=1
{hG (r, p) y′ (tp)}
cas 2 : r ≤ N , N < s ≤ 2N , s−N = i
B (r, s) =P∑
p=1
{hG (r, p) h2 [G (s, p)]2
}
4.Conclusion.
Dans ce travail relatif a la recherche du modele, etudie les proprietes des operateurs
polynomes et speciallement ceux du type Hilbert Schmidt. Elle etude leur utilisation
pour approximer des operateurs non lineaire. On montrera tout operateur non lineaire
defini et continu sur un compact X de L2(T ) (T intervalle reel) peut etre represente
par un polynome Hilbert Schmidt est (donc par des integrales a noyaux) ; autrement dit
l’ensemble des polynomes Hilbert Schmidt est dense dans C[X, L2(T )]. Si au lieu de L2(T ),
l’operateur est defini sur un Hilbert separable, on verra qu’il peut etre represente par un
operateur polynome.
page : 7 DJEDDI Kamel
Bibliographie
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[7] Yves SONNTAG. Topologie et analyse fonctionnelle. ellipses 1997.
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