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GENERALITES
I) Introduction sur la thermodynamique :
- Elle est naît à partir des machines thermique (= combustion donnant de l’énergie utile)
- Thermodynamique : lient entre propriétés thermiques et propriétés mécaniques
(Ex : machine à vapeur)
- Elle considère seulement la matière macroscopique en lui donnant le statue de continue.
- Basé sur 3 principes :
1° Principe (Mayer : 1850) : L’énergie totale, dite mécanique, pour un système est
conservative Energie totale : ε
2° Principe (Carnot, Clausius, Thomson) : Il existe une grandeur physique non-conservative
lié au sens d’évolution des systèmes cette grandeur : Entropie (S)
3° Principe : A O°K : le système à une entropie nul
II) Définition :
1) Système :
- C’est une portion d’univers suffisamment grande pour y définir des propriétés macroscopiques
(= masse, volume …)
- Il existe plusieurs types de systèmes :
Système isolé : n’échange aucune matière ni aucune énergie avec l’environnement, il n’est soumis à
aucun champ (m = cste ; ε = cste)
Système fermé : échange énergétique mais n’échange pas de matière (m = cste ; ε varie)
Système ouvert : tous les échanges sont possibles
Système homogène : Le système = qu’une seule phase (parmi : solide, liquide, gazeux, plasma)
Système hétérogène : Opposé du système homogène
2) Variable d’état d’un système :
Variables d’états : Masse, volume, pression, température … etc.
Variable extensive : Variable intensive :
Variable dont la valeur dépend de la quantité de
matière.
Ex :
Masse
Volume (!) la pression peut aussi le faire varier
Nombre de mole
Variable dont la valeur ne dépend pas de la quantité
de matière.
Ex :
Température
Pression (!) Les pressions partielles st additives
Remarques :
Les variables extensifs ramenées à l’unité de volume ou de quantité de matière deviennent
intensives :
Extensive :
- Masse :
- Volume :
- Volume :
Formules :
𝜌 =𝑚
𝑉
𝑣 =𝑉
𝑚
𝑉𝑚 =𝑉
𝑛
Intensive :
- Masse volumique (𝑘𝑔. 𝑚−3)
- Volume massique (𝑚3. 𝑘𝑔−1)
- Volume molaire (𝑚3. 𝑚𝑜𝑙−1)
Variation d’une grandeur extensive :
Si une grandeur extensive varie 2 origines à cette variation possible :
Ex : Pour augmenter un volume : on peut augmenter la température ou ajouter de la matière.
Soit X : une grandeur extensive 𝑑𝑥 = 𝛿𝑋𝑟 + 𝛿𝑋𝑝
En physique classique si X = m alors 𝛿𝑋𝑝= 0
3) Etats particuliers d’un système :
Etat stationnaire :
Etat dont les variations d’état
n’évolue pas au cours du temps
Etat en équilibre :
Etat qui en l’absence d’échange avec
l’ext. ou entre partie de ce système,
est stationnaire. Les variables
intensives y sont constantes en tout
point.
Equilibre locale :
4) Equation d’état :
Lorsqu’un système est en équilibre, les variables d’état qui le déf. « Équilibre », ne sont pas
indépendantes.
Elles sont reliées par une équation d’état.
Ex : Loi des gaz parfaits : 𝑃. 𝑉 = 𝑛. 𝑅. 𝑇 ici 4 variables d’états et 3 sont indépendantes
III) Pression :
1) Milieu continue :
- Milieu continu : un milieu dont les propriétés physique sont définies en tout point elles varient de
manières continues d’un pts à un autre. Il contient donc un très grand nbre de particules.
(= échelle macroscopique)
Il peut être le siège de ≠ forces :
Force de volume (= force de champ) :
Exemple : Pesanteur :
𝑑𝑃 = 𝑑𝑚. 𝑔 ⇔ 𝑑𝑃
𝑑𝑉=
𝑑𝑚
𝑑𝑉× 𝑔 avec
𝑑𝑚
𝑑𝑉= 𝜌 : masse volumique
Densité volumique de force : 𝑑𝑃
𝑑𝑉= 𝜌. 𝑔
Force de surface (= contact) :
𝑑𝐹 = 𝑘 × 𝑑𝑆 𝑘 : vecteur de densité de force
Petite
Variation Contribution de l’extérieur
à la variation de X
Contribution du
Système lui-même
Four Barre de
Cu 𝑇1 𝑇2 𝑇3 t°
tps
Régime
transitoire
Régime
permanent
Etat
stationnaire
Etat en
équilibre
Fuite :
Pas d’équilibre car
échange vers l’ext.
Chambre à air :
P° et t° sont
constantes
Equilibre locale si la
fuite est faible et que la
localité est loin de la
perturbation
Pour un fluide : 𝑘 : vecteur normal à la surface
Fluide au repos
𝑘 = −𝑝. 𝑛 p : pression agissant sur l’élément de surface dS (en Pa)
Si p est uniforme
Si surface plane 𝐹 = 𝑝. 𝑆
Fluide pressé normale à la surface pressante
Attention : 1 bar = 105 Pa
2) Propriétés :
a) Pression en un point d’un fluide au repos :
Soit un axe (A’A’’) et un cylindre centré en A :
Ainsi : 𝑑𝐹′ = −𝑝𝐴′ × 𝑛′ × 𝑑𝑆′ et 𝑑𝐹′′ = −𝑝𝐴′′ × 𝑛′′ × 𝑑𝑆′′
Condition d’équilibre suivant (A’A’’) : 𝑑𝐹′ . cos 𝛼 = 𝑑𝐹′′ ⇔ 𝑝𝐴′ . 𝑑𝑆′ . cos 𝛼 = 𝑝𝐴′′ . 𝑑𝑆′′
Et 𝑑𝑆′′ = 𝑑𝑆′ . cos(𝛼)
Par suite : 𝑝𝐴′ = 𝑝𝐴′′ = 𝑝𝐴 , donc la pression est indépendante de l’orienta° de la surface qui la subit.
b) Condition d’équilibre du volume de fluide cylindrique au sein du fluide global au repos dans un
champ de pesanteur :
- Equilibre suivant l’axe (Oz) :
𝑛
𝑘
dS
S
[= Projection de 𝑑𝐹′ sur (A’A’’)]
Volume du cylindre élémentaire : 𝑑𝑉 = 𝑑𝑆. 𝑑𝑧
𝐹𝑜𝑟𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 = 𝑑𝑚. 𝑔 = 𝜌. 𝑑𝑉. 𝑔 = −𝜌. 𝑑𝑆. 𝑑𝑧. 𝑔. 𝑘
𝐹𝑜𝑟𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑠𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 = −𝑝 𝑧 . 𝑛 . 𝑑𝑆 − 𝑝 𝑧 + 𝑑𝑧 . 𝑛′ . 𝑑𝑆
Condition d’équilibre :
𝐹𝑜𝑟𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 + 𝐹𝑜𝑟𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑠𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 = 0
⇔ 𝑝 𝑧 + 𝑑𝑧 − 𝑝 𝑧 = −𝜌. 𝑔. 𝑑𝑧 ⇒ 𝑑𝑝 = −𝜌. 𝑔. 𝑑𝑧
Or si 𝑥 et 𝑦 sont constants, 𝑑𝑝 = 𝛿𝑝
𝛿𝑧 𝑥𝑦
. 𝑑𝑧
Donc 𝛿𝑝
𝛿𝑧 𝑥𝑦
= −𝜌. 𝑔 Norme du vecteur de
force à densité
surfacique
- Equilibre suivant l’axe (Ox) : 𝛿𝑝
𝛿𝑥 𝑧𝑦
= 0
- Equilibre suivant l’axe (Oy) : 𝛿𝑝
𝛿𝑦 𝑧𝑥
= 0
Conclusion :
−𝜌. 𝑔
- Conséquence des deux premières égalités :
Les surfaces d’égale pression sont
orthogonales au vecteur 𝑔
- Conséquence de la troisième égalité :
La pression est indépendante des variables d’espaces 𝑥 et 𝑦 : 𝑑𝑝 = −𝜌. 𝑔. 𝑑𝑧
ρ et g sont constants sur = 𝑑𝑧 donc 𝑑𝑝𝑝𝐴
𝑝𝐵= −𝜌. 𝑔. 𝑑𝑧
𝑧𝐴
𝑧𝐵 ⇔ 𝑝𝐴 − 𝑝𝐵 = 𝜌. 𝑔.
- Les surfaces de séparation de fluides non-miscibles au repos sont planes et horizontales dans le
champ de pesanteur. Et les liquides s’étagent par ordre de masse volumique décroissante.
IV) Température :
1) Définition :
- Propriété d’un objet ou d’un système qui permet de déterminer dans quel sens à lieu le transfert
d’énergie sous forme de chaleur lorsque cet objet ou ce système se trouve en contact avec un autre
objet.
- La température est une grandeur qui illustre la possibilité de transfère de chaleur entre deux
systèmes.
- Si ils n’y a pas d’échange thermique entre les 2 systèmes alors on dit qu’ils sont dans un état
d’équilibre thermique (𝑇𝐴 = 𝑇𝐵)
- S’il n’y a pas d’équilibre thermique : les chaleurs mise en jeu sont opposées
- Soit 𝑄𝐴 𝑒𝑡 𝑄𝐵 les variations de température de A et de B :
2) Grandeur thermométrique :
- Une grandeur thermométrique est un paramètre d’état qui dans certaines conditions ne dépend que
de sa température et satisfait à la même relation d’ordre.
Si 𝑄𝐴 < 0 et 𝑄𝐵 > 0 , alors 𝑇𝐴 > 𝑇𝐵 , avec ( 𝑄𝐴 = 𝑄𝐵 = 𝑄)
−𝜌. 𝑔
0
0
→
𝛿𝑝
𝛿𝑥 𝑧𝑦
= 0
𝛿𝑝
𝛿𝑦 𝑧𝑥
= 0
𝛿𝑝
𝛿𝑧 𝑥𝑦
= −𝜌. 𝑔
3) Propriétés des gaz à faible pression :
- Loi de Boyle Mariotte :
La pression et le volume d’une masse donnée de gaz maintenue à une température constante sont des
grandeurs inversement proportionnelles l’une de l’autre.
𝑝𝑉 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 à t° cste
- Loi de Gay-Lussac, Charles :
La loi de variation du produit 𝑝𝑉 avec la température est la même pour tous les gaz.
Gaz Température 𝒕𝟏 Température 𝒕𝟐
G 𝑝1𝑉1 𝑝2𝑉2
G’ 𝑝′1𝑉′1 𝑝′2𝑉′2
Le rapport des produits 𝒑𝑽 d’un gaz pris à deux températures différentes ne dépend pas de la nature
du gaz utilisé mais seulement des températures.
- Loi Avogadro, Ampère :
Le produit 𝒑𝑽 d’un gaz à une température donnée est proportionnel au nombre de môle de ce gaz et
indépendant de sa nature.
4) Gaz parfaits :
- Par définition, c’est un gaz qui suit rigoureusement les lois limites énoncées précédemment. Il a
aussi la particularité de ne contenir aucune interaction entre ses molécules de gaz en mvt,
contrairement au gaz réel.
- Un gaz réel tend vers un gaz parfait. Si sa pression tend vers 0 (= pression évanouissante)
On obtient une échelle de température centésimale en divisant (𝑉0 − 𝑉100 ) en 100 parties
égales, chaque division représentant 1 degré centigrade (ou Celsius).
𝑡
100=
𝑉−𝑉0
𝑉100 −𝑉0 ⇔ 𝑉 = 𝑉0 +
𝑉100 −𝑉0
100× 𝑡
⇔ 𝑉 = 𝑉0 1 +𝑉100 −𝑉0
100.𝑉0× 𝑡
⇔ 𝑉 = 𝑉0(1 + 𝛼. 𝑡) ; Avec 𝛼 =𝑉100 −𝑉0
100.𝑉0 coefficient thermométrique
𝑝1𝑉1
𝑝2𝑉2=
𝑝′1𝑉 ′
1
𝑝′2𝑉 ′
2
5) Echelle de t° des gaz parfaits ou t° absolue :
Soit 𝑝𝑉 une grandeur thermométrique :
- Loi de définition de t° absolue : 𝑝1𝑉1
𝑝2𝑉2=
𝑇1
𝑇2 ; Avec T en Kelvin (K)
- Repère thermométrique :
6) Thermomètre à gaz réel :
- Nouvelle échelle centésimale en fonction de la pression : 𝑡
100=
𝑝−𝑝0
𝑝100 −𝑝0 ⇔ 𝑝 = 𝑝0(1 − 𝛽. 𝑡)
Avec 𝛽 : coef. Thermométrique du gaz réel utilisé =𝑝100 −𝑝0
100𝑝0
Pour un gaz réel : 𝛽 ≈1
𝑇
Si 𝑝 → 0 alors 𝛽 →1
𝑇0=
1
273,15
Conséquences :
Pour un gaz parfait hypothétique :
𝑝 = 𝑝0 1 + 𝛽0 × 𝑡 = 𝑝0 1 +𝑡
𝑇0 = 𝑝0
𝑇0+𝑡
𝑇0
⇔ 𝑝
𝑝0=
𝑇0+𝑡
𝑇0
Or le volume étant maintenue constant tel que 𝑉 = 𝑉0 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 :
On obtient : 𝑝 .𝑉0
𝑝0𝑉0=
𝑇0+𝑡
𝑇0 Or on sait que :
𝑝.𝑉0
𝑝0𝑉0=
𝑇
𝑇0
Donc 𝑇 = 𝑇0 + 𝑡 = 273,15 + 𝑡
Ainsi, on appelle échelle Celsius, une échelle dont la t° se déduit de la t° absolue, par cette relation.
(= 𝑝 → 0)
𝑇0 : point triple de
l’eau = 273,15 K
𝑝𝑉 ≠ 𝑐𝑠𝑡𝑒
t° donnée par échelle
centésimale (en °C)