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Professionnelle, j'ai été conquise par l'efficacité de certains services de l'irma, tels que la base de données, les offres d'emplois ou les stages dans lesquels j'avais eu l’occasion d’intervenir. Présidente, je découvre un outil incontournable pour notre profession avec cette particularité, rare, trop rare, de croiser tous les métiers de la filière musicale : la scène, le disque, l'édition, les médias… De même, j’apprécie particulièrement cette capacité à s'adapter aux évolutions du secteur ; on le constate à travers les publications qui proposent des nouveaux contenus tels que "je monte mon label" ou le premier guide-annuaire pour le hip hop ; mais c’est également vrai pour la for- mation, dont les stages s'ajustent constamment aux nouvelles préoccupations de la profession, ou pour le site Internet en développement permanent. Je ne sais pas si c’est lié, mais je pense que l’irma préserve cette capacité en restant un lieu de vie où amateurs, stagiaires et professionnels se croisent, tant pour travailler à la documentation que fouiller à la librairie (un piège !), demander conseil, présenter leurs projets ou simplement discuter dans les couloirs. En tant qu’entrepreneur privé, je crois que cela découle aussi de son mode de financement qui dépend à 50 % de ses ressources propres ; cela participe à cette attitude dynamique, entrepre- nariale et réactive qui impulse cette politique d'actions en phase avec la réalité du terrain. Pour autant, il est évident que pour un organisme d’intérêt général répondant à des besoins aussi larges, la reconnaissance des sociétés civiles est essentielle, tout comme la convention triennale définie avec le ministère de la Culture ; j’ai pu noter comment celle-ci a apporté une certaine sérénité, permettant peut-être d’envisager des projets à long terme, mais surtout de viabiliser le quotidien pour que ce ne soit plus un fragile enchaînement d’exploits. Fondamentalement, je pense que les musiques actuelles méritaient un irma ! On peut en être fier. Geneviève Girard Gérante d’Azimuth productions Présidente de l’irma

Geneviève Girard · 2019. 3. 8. · Bruno Louis Séguin-système d’information • Thomas Lemaître-base de données Manuel Reismann-web Xavier Bonnot-éditions Vincent Renoir-distribution/librairie

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Professionnelle, j'ai été conquise par l'efficacité de certains services de l'irma, tels que la basede données, les offres d'emplois ou les stages dans lesquels j'avais eu l’occasion d’intervenir.Présidente, je découvre un outil incontournable pour notre profession avec cette particularité,rare, trop rare, de croiser tous les métiers de la filière musicale : la scène, le disque, l'édition,les médias…

De même, j’apprécie particulièrement cette capacité à s'adapter aux évolutions du secteur ; onle constate à travers les publications qui proposent des nouveaux contenus tels que "je montemon label" ou le premier guide-annuaire pour le hip hop ; mais c’est également vrai pour la for-mation, dont les stages s'ajustent constamment aux nouvelles préoccupations de la profession,ou pour le site Internet en développement permanent.

Je ne sais pas si c’est lié, mais je pense que l’irma préserve cette capacité en restant un lieu devie où amateurs, stagiaires et professionnels se croisent, tant pour travailler à la documentationque fouiller à la librairie (un piège !), demander conseil, présenter leurs projets ou simplementdiscuter dans les couloirs.

En tant qu’entrepreneur privé, je crois que cela découle aussi de son mode de financement quidépend à 50 % de ses ressources propres ; cela participe à cette attitude dynamique, entrepre-nariale et réactive qui impulse cette politique d'actions en phase avec la réalité du terrain.

Pour autant, il est évident que pour un organisme d’intérêt général répondant à des besoinsaussi larges, la reconnaissance des sociétés civiles est essentielle, tout comme la conventiontriennale définie avec le ministère de la Culture ; j’ai pu noter comment celle-ci a apporté unecertaine sérénité, permettant peut-être d’envisager des projets à long terme, mais surtout deviabiliser le quotidien pour que ce ne soit plus un fragile enchaînement d’exploits.

Fondamentalement, je pense que les musiques actuelles méritaient un irma ! On peut en être fier.

Geneviève GirardGérante d’Azimuth productions • Présidente de l’irma

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depuis 10 ansune pyramide d’ouvrages

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l’irma , c’est aussi des équipes

1994

de bas en haut de gauche à droite

Bruno Boutleux • Nadine Courrèges • Charles Hurbier (ca) • Fatiha Beddi • Gilles Castagnac •Thierry Caucino • Nicolas Bénéteau • Olivier Aillery • Marie-José Sallaber • Patrick Delamarre(ca) • Marie-Laure Charmet • Jean-François Dutertre • Bertrand Mougin • Marine Lemaire •Stéphane Davet • Pascal Anquetil • Isabel Rubin • Frédéric Drewniak •Jérome Reijasse

2004

Geneviève Girard-présidence • Gilles Castagnac-directionVéronique Ambert-secrétariat général • Fatiha Beddi-comptabilité

Pascal Anquetil-cij • François Bensignor-cimt • Frédéric Drewniak-cir

Jean-Noël Bigotti-crd • Julien Pion-crd • Yann Perrin-crd

Bertrand Mougin-formation • Marie-Laure Charmet-formation

Bruno Louis Séguin-système d’information • Thomas Lemaître-base de donnéesManuel Reismann-web

Xavier Bonnot-éditions

Vincent Renoir-distribution/librairie • Céline Poirier-distribution/librairieArnoux Garoux-distribution

Magali de St Mathurin-communication/presse • Corinne Bret-communication/presse

Isabelle Menessier-accueil • Alexandra Simon- saisie

Jean-Marie Pottier-régie • Rémi Vinet-photographie

phot

o : A

xel D

.Tilc

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l’irma a bénéficié (ou bénéficie encore) deleur professionnalisme, leur savoir,

leur compétence, leur temps, leur sourire...(formateurs, auteurs, stagiaires, permanents, chargés de mission,

opérateurs de saisie, objecteurs de conscience...)

Linda Abdoune . Fabrice Absil . Laurent Agnoux . Mélanie Aigle . Véronique Ambert . Laurence Amigues . DouchkaAnderson-Pejovic . Sylvie Anneste . Virginie Annetta . Pascal Anquetil . Jean-Christophe Applincourt . Philippe Astor .Bertrand Aubonnet . Marie Audigier . Philippe Audubert . Louis-Marie Audubert . Cécile Balladino . Olivier Banes . Eri Baron. Sandra Bartmann . Stacy Bas . Olivier Bas . Joël Bastenaire . Mitsuo Bavay . Fatiha Beddi . Arnaud Belbeoc'h . OlivierBellery . Jean-François Bellino . Marc Benaïche . Nicolas Beneteau . Rémi Benoiton . Frédérique Berni . Maryse Bessaguet. François Bensignor . Samuel Benzakin . Isabelle Béranger . Jean-François Bert . Philippe Berthelot . Jean-Louis Berthet. Julien Bescon . Louis-Cécil Bewa . Samia Bidi . Jean Noël Bigotti . Stéphanie Binet . Gaby Bizien . Laurent Bizot .Emmanuel Blevarque . Delphine Bocquet . Valérie Bois . Eric Boistard . François Boitard . Céline Bonnarde . Jean-Christophe Bonneau . Fabien Bonnin . Philipppe Bonnin . Marie-Pierre Bonniol . Xavier Bonnot . Cécile Bonthonneau .Christian Bordarier . Virginie Borgeaud . Michel Bosseau . Lambert Boudier . Yannick Bourgault . Evelyne Bourgeois .Muriel Bousquet . Bruno Boutleux . Rémi Bouton . Pierre-Marie Bouvery . Emmanuel Braconnier . Latifa Brahmi . DjemilaBrahmi . Jamila Brahmi . Dominique Brami . Guillaume Bregeras . Corinne Bret . Tamsin Briggs . Anne-France Brisset .Jean-Michel Bronsin . Alain Brosseau . Olivier Brun . Pascal Bussy . Sonia Cabrita . Stéphane Cagnot . Karine Cardona .Fabrice Carlier . Amandine Carrière . Laure Carthillier . Magali Cassou de Saint Mathurin . Gilles Castagnac . Silvy Castel .André Cayot . Julien Chabot . Jacques Chabrillat . Chandre . Colette Chardon . Martin Chardon . Thierry Chassagne . MarieLaure Charmet . Annick Charpillon . Amélie de Chassey . Sabine Châtel . Dominique Chatelain . Olivier Chaudenson .Bertrand Cheruet . François Chesnais . Chester . Stéphane Chevalier . Pascal Chevereau . Vanara Chou . Laurent Chouraqui. François Clavel . Cyril Clérentin . Alain Cloatre . Laurent Colley . Xavier Collin . Antoine Comont . Elisabeth Cornaton . DidierCourant . Nadine Courrèges . Johanna Couvreur . Denis Crépin . Louis Crestin . Nicolas Cuinier . Jean-Michel Da Silva . LucDaniel . Michel Dartiguelongue . Charles-Henri Daubenton . Eric Daugu . Stéphane Davet . Patricia Davis . Marina De Giorgi. Julie De Muer . Christine Delaitre . Patrick Delamarre . François Delaunay . Thierry Demougin . Jean Desessard . AntoineDesplanques . Julie Desvaux . Noëlle Devis . Florence Diffre . Samia Djitli . Emmanuelle Donati . Ronan Doré . Jean-ClaudeDos Santos . Liliane Dos Santos . Julien Doyen . Pierre Draber . Alexandre Drewniak . Frédéric Drewniak . Alain Driesner .Patrice Dufaud . Nicolas Dufournet . Corinne Dupont . Jean-François Dutertre . Vincent Duval . Myriam Eddaïra . El Barto .Emmanuel Eine . Elie El Achcar . Stéphane Eslault . Olivier Esprit . Frédéric Fauchet . Aline Fernandes . Emmanuel Fille .Xavier Filliol . Ciaran Flynn . Gwenaëlle Forest . Alain Foulon . Elodie Fourche . Thomas Fourche . Bruno Fradin . EmilieFrigolas-Salelles . Choukri Gabteni . Alan Gac . Gaël . François Galuppi . Arnaud Garoux . Emmanuel Gaugain . MaryseGauthier . Jérémy Georget . Nabil Ghamri . Geneviève Girard . Anaïs Gladieux . David Godevais . Frédéric Goldsmith . LudovicGombert . Gomé . Emmanuel Gomila . Patricia Goncalves . Dominique Gravic . Arnauld Gruselle . Alexandre Gsell . CatherineGuerre . Gérôme Guibert . Gérald Guignot . Karine Guillotot . Guru . Jérôme Guyon . Stephan Haéri . Vincent Hamain .Clothilde Hanoteau . Géraldine Hanss . Jean-Christophe Harrel . Véronique Hassid . Marie-José Hauser . ChristineHautcoeur . Ingrid-Méry Haziot . Jean-Pierre Heintz . Marc Hermouet . Elisabeth Higel . Laurent Hô . Catherine . Huberty .Daniel Huck . Jacky Huet . Hervé-Paul Huguet . Leila Jabnouni . Thomas Jamois . Jessx . Caroline Jeune . Benoît Jourdain. Anne-Sophie Juan . Christophe Karcher . Claude Kargès . Jean-Claude Karsenti . Erwan Keravec . Benoît Kirchhoff .Joanna Kirk . Dimitri Kogan . Krs . Patrick Labesse . Muriel Lacroix . Géraldine Lamamy . Alain Laurenson . Paul Lavergne. Gwenola Le Bris . Stéphan Le Sagère . Hugues Le Tanneur . Sandrine Lebars . Loïc Lecomte . Bertrand Ledoux . GildasLefeuvre . Emmanuel Legrand . Marine Lemaire . Thomas Lemaître . Isabelle Lemann . Nadja Leriche . Claire Lextray .Maurice Lidou . Matthieu Lizot . Franck Lormant . Christiane Louis . Emmanuel Louison . Y-Lan Lucas . Jean-Michel Lucas. Béatrice Macé . Mael . Christophe Magny . Nathalie Manguy . Youra Marcus . Alexia Marron . Denis Martin . Valérie Martino. Julien Matsushita . Eric Matthieu . Julie Mauclert . Aby M'Baye . Fatoumata M'Binte . Alain Meilland . Emilie Mendes .Isabelle Menessier . Yann Métayer . Paule Micallef-Thonon . Benjamin Michaut . Jérôme Michaut . Xavier Migeot . MathiasMilliard . Jean-Yves Mirski . Dominique Mitaux . Mo/CDM. Vincent Monnier . Alain Monségu . Thierry Moriceau . BertrandMougin . Nedim Nalbantoglu . Clarisse-Léonora Ndondoki Ngalle-Miano . Abel Nivault . Luigi Nocera . Thierry Nossin .Karine Noulette . Monique Osei Asibey . Myriam Palisson . Patrice Papelard . Julie Passegue . Jean-Louis Patheiron . PeterHeinz Patzak . Jérôme Paul-Hazard . Anne-Marie Pecoraro . Jacques Pellet . Alexis Penot . Yann Perrin . Guy Peudupin .Arnaud Peyroles . Sylvie Pflieger . Aymeric Pichevin . Julien Pion . Frédéric Pithois . Gaëlle Plasseraud . Céline Poirier .Nicolas Poitelon . Stanislas Potié . Amélie Potier . Jean-Marie Potier . Pascale Potrel . Manolo Prolo . Marc Prudhomme .Ludovic Pucci . David Queinnec . Alexandre Rabozzi . Gérald Raffier . Abdel Rahman Salama . Nicolas Ramaget . JulienRavel . Emmanuelle Raynaud . Manu Reismann . Natacha Renault . Vincent Renoir . Thomas Restiau . Gilles Rettel . MarionRicheux . Stéphane Ridard . Caroline Rietmann . Charles Robillard . Cendryne Roé . Hervé Rony . Nathalie Rouby . FrançoisRouet . Isabel Rubin . Run / Semper Fi . Marie-José Sallaber-Lizotte . Stéphanie Sanchez . Jean-Louis Sautreau . PatriceSchwartz . Bruno Seguin . Tôma Sikart . Alexandra Simon . Nadine Simoni . Anne-Sylvie Siodos . Sylvie Siodos-Grégoire .Christophe Soulard . Adriana Spinella . Delphine Talbouret . Charles Taupin . Patricia Téglia . Philippe Teillet . DidierTerrason . Didier Thibault . Benoît Thiebergien . Isabelle Thierry . Marc Thonon . Laetitia Thoréton . Virginie Toussaint . AgnèsVair . Didier Varrod . Jean-Claude Vayssière . Laurent Vergneau . Jérôme Vergneau . Jean-Charles Versari . Marie-HélèneVignes . Julie Vigneu . Philippe Vincent . Bruno Vouillon . Emmanuel Wallon . Alain Weber . Sébastien Zamora . PascalZanello . Amel Zanoun . Sonia Zukanovich...

et toutes celles et ceux que mon ordino a zappé...là cela fait déjà 383 personnes

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ils accompagnent son action

Depuis 10 ans l’irma a reçu le soutien,régulièrement (en fonctionnement) :

des ministères :• de la Culture et de la Communication (DMDTS) • de la Jeunesse et des Sports (DJEPVA),

et des organismes professionnels :• Adami • FCM • Sacem • SPPF.

ou, plus ponctuellement :• Bureau export de la musique française • Conseil régional d’Ile-de-France • DRDJS Paris-Ile deFrance • Fidip • Fonds de soutien aux variétés • ministère de l’Aménagement du Territoire et del’Environnement • ministère de la Culture et de la Communication (DDF, DAI et DEP) • SCPP.

L’irma a également développé de nombreux partenariats, notamment avec des structures pro-fessionnelles, médias, salons, festivals, entreprises :

38e rugissants . 666 . 491 . 360 communications . abus dangereux . adiam 91 . adcjc . afaa . afiavi . afijma . africafête . agison .allumés du jazz . ambassade du canada . année du disque . anpe spectacle . apple france . arts attack ! . arverne . aucard de tours. auvergne musiques danses . aux arts . avant mardi . bam . balcony . ballade . bass magazine . batteur magazine . bazart . beaubfm . best . beton . bts . c’rock . calif . canal b . cart'com . centre national du théâtre . cep nanterre . chantier des francofolies . cirauvergne . cité de la musique . clubs et concerts . cmj . cnar culture . cnd . cocazine . coda magazine . coloriage . coteaux . cult-zine . cyberfête . cyber press publishing . cybird . détours et des nuits . dio . dixit . domaines musiques . dufaud . écouter voir .écran total . espace vital . fair . famdt . fanzyo . fédurock . fête de la musique . ferarock . fiesta des suds . fip . ffmjc . fmr . fnac(action culturelle) . fneij/ma . fondation cma . forum des musiques actuelles à toulon . fowar . france info . france inter . franco-folies . francophonie diffusion . fréquence mutine . furia sound festival . fsjmi . générations 88.2 . goliath . graf’hit . gresivaudan .groove . guide professionnel de la radio . guide provence alpes-côte d'azur . guitar part . guitarist magazine . hard & heavy . hardforce . hard rock . holiday inn . home studio . hors les murs . house nation book . iastar . inirep . injep . ixo publishing . jardinmoderne . jagazzine . jazz magazine . jazzman . jet fm . keyboards . la griffe . la laiterie . la lettre du disque . la lettre du specta-cle . la scène . label bleu . l'actualité de la scénographie . l'affiche . le book . le botanique . le bulletin . le cap . le magazine de ladiscothèque . le mouv’ . legipresse . l'éko des garrigues . les inrockuptibles . let's motiv . l'indic . lylo . macao . magazine mp3 .netzik . magic ! . master press . mcm . mediteria . megazic . mélanie seteun . micro et musique . midem . milia . mission musi-ques actuelles en basse-normandie . mix . mix move . mmff . modern city records . mondomix . musica falsa . musicampus .music message . musiciens magazine . musicora . musicrun . musique bretonne . musique info hebdo . musiques traditionnellesen rhône alpes . nouvelle vague . objectif emploi . observatoire national de la musique . onj . opale . open mag . oscar billetterie. ouï fm . pastel . pc fun . petit bulletin grenoble . petit bulletin lyon . pfm . pil . platine . power . presto . primitive . printemps debourges . prma . promusic . pub l.i.c . punk rawk . radikal . radio en construction . radio néo . radio nova . rage . ragga . rap . rapus . rcv . recording musicien . relais culture europe . remdt . rencontres transmusicales de rennes . remix . réseau printemps .rer . revue du spectacle . ricard sa . rock & folk . rock mag . rock sound . rolling stone . salon de la musique . sauvagine . serviceculturel de mayotte . siel . société nationale de l’acadie . sol fm . sonis . sorties de secours . soul bag . spootnick . standimage .studio des variétés . sgae . sopref . strictly mondial . sur la même longueur d’ondes . sur les rails . sxsw . tak tik magazine . tech-nikart . technopol . tempo . trad magazine . trax . trempolino . tribeca magazine . tsf . ty zicos . vallée fm . ventilo . vibrations . villede romans / elel ejem . vitaminic . world . wmb . zone francheet tous ceux...

Pour la réalisation de l’opération « 10 ans », l’irma a été soutenu par le ministère de laCulture et de la Communication, la Sacem, l’Adami et le FCM.

A l'occasion des rencontres professionnelles organisées à cette occasion, l'irma a présenté l'ex-position photo “Scènes de rock en france” réalisée par François Poulain et Max Well et a éditéune BD ; "Musiques sous cloche" : un cocktail composé par 14 auteurs, subtil mélange de des-sins, graffs, calques, coups de crayons et coups de gueules. Musiques sous cloche, où commentlaisser carte blanche à quatorze passionnés du 9e art et de la musique pour bûcher à partir dumême thème imposé : coucher sur papier un événement marquant des dix dernières années dusecteur des musiques actuelles. Souvenirs, impressions, rêves et cauchemars tout est passésous leurs doigts habiles. Rock et BD même combat, la preuve en image….

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le cirPapa was a rolling stone

Il y a dix ans, nous laissions le Parc de La Villette, ses préfabriqués à la moquette trouée et souillée parde trop tardives « réunions de travail », ses matches de foot improvisés avec les kids chambreurs du quar-tier ou les roadies « aux 3 poumons » d’Iron Maiden et pour certains quelques illusions.Le rock et les variétés étaient devenus musiques actuelles « Today’s musics » comme nous traduisîmesmaladroitement ce concept dans une plaquette de présentation de nos activités, preuve que nous n’étionspas encore familiarisés avec celui-ci.On pouvait s’interroger, de savoir comment l’irma s’appuyant sur le socle de ces trois centres d’informa-tion (cij, cimt, cir) aux cultures, pratiques et personnalités si différentes, allait réussir à faire cohabiterdes blasters hurlant du Prince Buster, du Fugazi voire quelques rejetons suédois de doom metal avec lesdouces mélopées de Mélusine ou les improvisations et digressions de Michel Petrucciani. Elle y parvint,au-delà même de ses propres espérances, c’est ce que l’on appellera la mutualisation de l’écoute, préa-lable nécessaire pour réussir celle des moyens.Pour conclure ce billet, je ne voudrais pas oublier que pour faire prendre cette « sauce », il a fallu, tout aulong de ces dix ans, la passion, le savoir-faire et la patience de bon nombre d’objecteurs de conscience,de stagiaires, de CDD et d’emplois jeunes.Sans eux et sans elles rien n’aurait pu se faire, qu’ils et elles en soient remerciés.

Le centre d’information rock, chanson, hip-hop et musiques électroniques (cir) a été créé en 1986à l’initiative du « Réseau rock », collectif national d’associations régionales qui souhaitaient met-tre en place une plaque tournante de l’information au service des « 25 000 groupes rock enFrance » et de tous les acteurs du secteur.

A l’origine de la création de l’irma, auquel il a fourni son infrastructure, le cir dispose d’un fichierde 15 000 contacts qui recense l’ensemble des acteurs et partenaires du secteur en France.

Le cir fédère un réseau d’une trentaine de correspondants en métropole et dans les Dom-Tom.Ce réseau d’experts et d’acteurs incontournables des régions a mis en place un groupe de tra-vail permanent. Force d’analyses, de réflexions et d’actions concertées, il entend développer ladynamique créée par le cir et son réseau au bénéfice de la structuration du secteur associatif etprofessionnel.

Le cir participe à la réalisation de l’Officiel de la musique et de différents guides thématiques. Ilest à l’initiative du premier guide-annuaire de la culture hip hop, Le réseau. Le cir offre un ser-vice d’orientation et de conseil sur les questions ayant trait à l’artistique, au cadre légal, au mar-ché, aux pratiques, aux nouvelles technologies, etc.

Le cir fournit une expertise dans les domaines du rock, de la chanson, du hip hop et des musi-ques électroniques. Il participe à des actions de promotion et d’intérêt général (salons, colloques,opérations ponctuelles, études, évaluations...).

Le cir abrite en son sein le cir Ile-de-France gérant une base de données de plus de 5 000contacts en Ile-de-France dans les domaines du rock, de la chanson, du hip hop et des musiquesélectroniques, à l’écoute des acteurs locaux des musiques actuelles il participe à la structurationdu secteur francilien.

Doté d’un point accueil intégré au centre de ressources de l’irma, le cir Ile-de-France met éga-lement à disposition des programmes de différents lieux musicaux en Ile-de-France, des pan-neaux de petites annonces, dispense des conseils personnalisés pour les artistes, les organisa-teurs et les porteurs de projets, etc.

Frédéric Drewniak • responsable cir

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an 1994, son directeur disait :(texte extrait de la plaquette de présentation de l’irma)

La professionnalisationC’est d’abord savoir pourquoi on fait ce qu’on fait

Et quand on en est sûrDe le faire du mieux possible.

L’irma est un puzzle. Son histoire s’est construite petit à petit, pièce par pièce. A l’instar de l’im-brication des trois centres (jazz, rock et musiques traditionnelles) qui constituent désormais lathématique première, et des différents services (édition, formation…) qui en exploitent les capa-cités d’expertise, le Centre d’information et de ressources pour les musiques actuelles ne s’estpas bâti en un jour ; c’est fort d’un passé riche d’années de maturations progressives qu’il seprésente à vous aujourd’hui.

Bien sûr, l’irma c’est avant tout une base de données de près de 50 000 contacts en France et àtravers le monde, un énorme résumé humain, artistique et économique de tout un secteur d’ac-tivité aux multiples facettes qu’on nomme les musiques actuelles. Mais l’irma c’est aussi unaccompagnateur de premier ordre de la mise en relation de toutes ces passions qui, mises boutà bout, constituent ce que d’aucuns désignent comme l’âme d’un peuple.

L’enjeu est d’importance et ceux qui nous soutiennent l’ont bien compris. Formidable interfaceaux ramifications nombreuses, l’irma focalise un grand écart permanent et quotidien en tissantun lien iremplaçable entre le jeune trompettiste de Carpentras et le directeur du produit disquede telle grande enseigne en passant par tel ou tel régisseur…

Concepteur d’outils, support d’information et de circulation d’idées, témoin des pratiques, médiaimmatériel, démythificateur et caisse de résonance pour l’émotion et la magie, l’irma anime unsecteur aux contradictions profondes. Impliqué, sollicité, exigé, dénigré, courtisé… le Centred’information et de ressources pour les musiques actuelles est le reflet d’une musique vivantequi bouge et se recrée à chaque instant.

Mais on parle rarement de tout ceci de cette manière, car, au quotidien, il s’agit avant tout d’unegrande force de travail.

Bruno Boutleux . directeur de l’irma • 1994-1995 maintenant directeur des Jeunesses Musicales de France

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an 2004, son directeur précise :

Parce que nous sommes convaincus...

qque la circulation de l’information est une ressource première de la démocratie, qu’il fautconnaître et savoir pour pouvoir juger et agir,qqu’assumer cette responsabilité d’informer c’est aussi faire en sorte que l’information soit juste,opérationnelle et atteigne ses destinataires,qque, même si les repères se multiplient, l’organisation de la filière musicale devient chaque jourplus complexe,qque le respect des réglementations et la reconnaissance des droits de chacun exigent une qua-lification continue de la compétence des acteurs,qque le respect de la création suppose qu’elle soit reconnue dans toute la diversité de ses contri-butions, tant artistiques qu’entreprenariales,qque les musiques populaires sont porteuses de sens, qu’elles sont pleines et entières au sein dela Cité et que leurs acteurs méritent son respect,qqu’ils sont les premiers à savoir quoi faire et comment il faut le faire,qque la cohésion de cette structuration implique une identification réciproque de toutes ses com-posantes, y compris “extérieures” (publics et consommateurs, médias, collectivités territoriales,industriels...),qque les formations propres à l’organisation du secteur musical ont besoin de l'implication detous pour devenir un réflexe naturel et crédible,qque ce développement s’inscrit dans une logique d’aménagement du territoire qui se construittant dans les régions qu'au niveau international,qque l’intérêt général mérite un investissement constant, tant pour la valorisation des actions quepour l’assurance qu’il puisse concerner et atteindre le plus grand nombre,qque ces missions exigent un savoir-faire spécifique, un métier, qui doit pouvoir se développerdans une transparence dégagée des intérêts particuliers ou catégoriels.

... depuis 10 ans, l’irma apporte sa contribution à l’édificeen tant que pôle de référence national

pour la mise à disposition de ressources expertisées.

Gilles Castagnac • directeur de l’irma depuis 1995

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plus d’information sur les 10 ans de l’irma

Magali de St Mathurin . 01 43 15 11 [email protected]

Corinne Bret : 01 43 15 11 [email protected]

Retrouvez toutes les informations sur cette journée deconférences-débats (synthèses des conférences, docu-

mentation pédagogique, galerie de portraits...) sur www.10ans.irma.asso.fr

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Le Centre de Ressources et de Documentation de l’irmaPour tout savoir de la scène au disque

Le CRD existe depuis le début de l'irma. Cependant les actions de ressources étaient réparties à l'ensem-ble des personnes de la structure (information, organisation de rencontres thématiques, création d'unfonds documentaire). Il s'est concrétisé en mai 2000, rue de Paradis, avec une personne dédiée à ces missions.Depuis 2001, rue Soleillet, le CRD s’est vu dôté d’un agréable espace d’accueil du public et a renforcé seséquipes ; il compte désormais 3 personnes ressources.

Au cœur de l’activité de conseil, d’orientation et d’accompagnement des porteurs de projet, leCRD appuie les autres départements de l’irma et développe des activités propres. Le CRD conçoitet met à la disposition des utilisateurs des outils d'aide à la compréhension et à l’évolution pro-fessionnelle dans le secteur de la musique, du spectacle vivant, de l’audiovisuel, et des domai-nes tels que l’emploi, la création d’entreprise, le mécénat, etc.

Quelques chiffres :Environ 1 800 rapports, mémoires, revues, ouvrages… disponibles • 1 500 visiteurs par an

Des ressources en ligne :Mise à disposition d’offres d’emplois et de stages dans le secteur du spectacle vivant • Suivi del’actualité du secteur et alimentation du fil de l’information professionnelle via le site de l’irma •Réalisation et réactualisation de fiches pratiques disponibles sur le site de l’irma (statut de l’ar-tiste, fiscalité des associations, aides au disque et au spectacle vivant, droits des auteurs et desartistes, etc.).

Un accueil spécialisé :Accueil des porteurs de projet du lundi au mercredi (14h•18h) sans rendez-vous.Renseignements téléphoniques, mails, courriers, etc. Accompagnement d’étudiants sur desmémoires sélectionnés pour leur intérêt vis à vis des problématiques du secteur.

Des rencontres thématiques :Organisation de journées d’information et de colloques : « information autour des musiques élec-troniques » ; et de rencontres transdisciplinaires : « circulation internationale du spectaclevivant », « amateurs et bénévoles dans le spectacle vivant » (avec le CNT, HLM, CND), etc.

Le CRD, c’est aussi :Fonds documentaire consultable sur demande : livres, mémoires, revues professionnelles •Réactualisation d’ouvrages (Autoproduire son disque, Tout savoir, etc.) • Création de guides thé-matiques (Je monte mon label) • Collaboration avec les lieux de ressources en musiques actuel-les, sur les thématiques d’accueil du public et de gestion de l’information au cœur des question-nements du secteur • Offre d’outils pour animer un réseau d’information et un lieu d’accueiladapté aux publics.

Jean-Noël Bigotti • responsable du Centre de Ressources et de Documentation de l’irmaYann Perrin • accueil et orientation

Julien Pion • accueil et documentation

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La librairie spécialisée

Depuis février 2001, date de l'arrivée dans ses nouveaux locaux, l'irma possède un nouvel espace pouraccueillir son public. Sa librairie spécialisée, lieu de découverte, permet d'acquérir les produits édito-riaux du Centre et propose à travers plus de 400 ouvrages, un large choix de références d'éditeurs spé-cialisés dans le secteur du spectacle vivant et des musiques actuelles.

Que vous soyez déjà professionnel ou en voie de le devenir, musicien, amateur, chercheur, étu-diant ou simple passionné, vous trouverez les réponses à vos questions parmi les centaines d'ou-vrages exposés.

À deux pas du Père-Lachaise, la librairie spécialisée de l'irma, dédiée aux musiques actuelles etau spectacle vivant, est devenue un lieu incontournable où l'on peut retrouver, outre nos propreséditions, un large éventail d'ouvrages spécialisés autour de thèmes tels que :

• la législation et la fiscalité des métiers de la musique• l'ingénierie et le management culturels• la gestion et la fiscalité des associations• la musicologie, la sociologie• la socio-économie de la musique• la gestion et la ficalité des activités culturelles

Vous trouverez aussi :

• des annuaires professionnels• des dictionnaires thématiques• des guides techniques et pratiques sur le son et la MAO• des guides liés aux esthétiques musicales• des revues spécialisées

La librairie spécialisée de l'irma est ouverte du lundi au vendredi de 10h•13h et de 14h•18h.

Vincent Renoir • responsable distribution et librairieCéline Poirier • distribution et librairie

Arnaud Garoux • distribution

la boutique en ligne de l'irma : www.boutique.irma.asso.fr

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le cimt

Le centre d’information des musiques traditionnelles et du monde (cimt) est au service de tousceux qui pratiquent, enseignent, diffusent ou se passionnent pour les musiques et danses tradi-tionnelles.

Il a été fondé par Jean-François Dutertre en 1992, à l’initiative d’un collectif d’artistes. « En 1994,suite à la dissolution du Cenam, le cimt fait partie, avec le cij, des organismes qui vont constituerl’Irma, écrit-il. L’événement est loin d’être anodin, car l’irma est bâti à partir de l’ossature du cir,c’est-à-dire d’une des mouvances militantes du rock français. »« Faire cohabiter rock, jazz et musiques traditionnelles est une gageure que l’irma va relever. Lagreffe va prendre et fera figure de modèle. Avec la création de l’irma, les musiques traditionnel-les se revendiquent “ actuelles ” et côtoient dès lors les réseaux du jazz, du rock, du hip-hop etdes musiques électroniques : ils vont apprendre à se connaître et même à s’apprécier. »

Après dix années de conduite par son initiateur, la responsabilité du cimt a été reprise en novem-bre 2002 par François Bensignor, expert et journaliste spécialisé. Sa principale mission consisteà gérer une base de données de plus de 9000 références et son action se décline en trois volets :information, conseil, action professionnelle.

InformationLe cimt collecte, traite et centralise au niveau national les informations concernant les musiqueset les danses traditionnelles et, d’une manière plus générale, les musiques du monde.

Ces informations sont accessibles en permanence sur demande faite directement au cimt (parcourrier, téléphone, fax ou courriel) pour des recherches et des extraits de la base de données,et sur le répertoire en ligne du site internet de l’irma.

Le cimt publie Planètes musiques, guide annuaire des musiques traditionnelles et du monde, quipropose des articles de fond, des points de vues et des documents pratiques, ainsi qu’un réper-toire actualisé et sélectionné de 5 000 contacts détaillés.

Un réseau de 30 correspondants, présents dans les 22 régions métropolitaines, les 4 départe-ments d’Outre-mer, plus la Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie assure la collecte etl’expertise de l’information en région. Il est constitué de structures spécialisées possédant lescapacités de recueillir de l’information.

Le site internet du cimt propose :• les listes de ses experts, des centres en régions, des membres de la FAMDT, du Réseau euro-péen des musiques et danses traditionnelles, des membres de l’ EFWMF• un glossaire des instruments du monde• un lexique des genres et termes musicaux• une série d'articles sur le secteur, parus dans les différentes publications de l'irma

ConseilUn service gratuit de conseil, s'appuyant sur un fonds documentaire spécialisé et une veille per-manente, traite les problèmes d'insertion professionnelle, de formation, de productions artisti-ques, de programmation artistique, etc.Service par téléphone, fax, e-mail ou par courrier. Consultations sur rendez-vous.

Action professionnelleLe cimt coopère activement à la structuration du secteur professionnel. Membre de la Fédérationdes associations de musiques et danses traditionnelles (FAMDT), il travaille en synergie avec leréseau des Centres de musiques traditionnelles en région.

Il intervient fréquemment comme conseiller ou comme coordinateur, notamment pour des opé-rations de promotion du secteur. Il est notamment partenaire de l’organisation du FestivalPlanètes Musiques et du forum des musiques du monde Babel Med Music (2005). Il participe auxprincipaux rendez-vous professionnels internationaux : Womex, Stricktly Mundial, Midem.

Le cimt reçoit le soutien du ministère de la Culture et de la Communication, du FCM, de la Sacemet de l'Adami.

François Bensignor • responsable cimt

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Le réseau des correspondants

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le site www.irma.asso.fr

Le site web de l’irma est en ligne depuis 1998. Avec plus de 5 millions de pages vues en 2003, ilaccueille aujourd’hui plus de 85 000 visiteurs chaque mois. Extension virtuelle du rôle de plaquetournante de l’information professionnelle, il propose avant tout des outils pour ceux qui veulents’orienter dans ce secteur d’activité.Ainsi, la base de données de l’irma y est en permanence accessible en ligne via le « Répertoire »qui permet non seulement de retrouver les coordonnées exactes de plusieurs dizaines de mil-liers d’interlocuteurs (maisons de disques, artistes, médias, organismes, salles, tourneurs...),mais également de “naviguer” à travers le secteur. Il permet, entre autres, d’accéder à plus de11 000 sites web et 16 000 emails.Mais, au-delà de cette accroche évidente pour les utilisateurs habituels de l’irma, ce sont lesoffres de la rubrique « Emplois & Stages » qui suscitent le plus d’intérêt. En pôle position dessites d’offres d’emplois spécialisés, avec plus de 25 nouvelles annonces pertinentes parsemaine, elle permet une mise en relation rapide entre employeurs et chercheurs d’emplois oude stages.Sur un plan documentaire, sa « bibliothèque » propose de nombreuses ressources en ligne où,outre de nombreux documents réglementaires propres aux activités musicales, on retrouve laplupart des rapports ou enquêtes spécifiques généralement peu ou mal diffusés. De même,outre une série de « FAQ », les questions les plus posées à l’irma, une collection d’une trentainede « fiches pratiques » permet de mieux s’y retrouver dans l’encadrement des pratiques (du sta-tut de l’artiste-interprète aux aides aux disques en passant par la fiscalité associative), celles-cifaisant écho aux différents guides édités par l’irma (Les Contrats de la Musique, ProfessionManager, Autoproduire son Disque...).L’ensemble des publications éditées ou distribuées par l’irma peuvent être directement com-mandées dans une « boutique en ligne » qui étend le champ éditorial vers des contenus à l’ap-proche plus sociologique et artistique (Bruyante techno, Les nouveaux courants musicaux,...).Enfin, le suivi de « l’actualité professionnelle » permet de relayer les annonces de colloques, ini-tiatives, prises de position d’organismes, salons, sorties d’études, opérations d’intérêt général,…L’ensemble bénéficie d’une présentation sobre et pratique qui correspond à sa logique d’orien-tation et en fait un site d’objet professionnel susceptible de concerner un public élargi.Vitrine sectorielle, ce site fédère les acteurs du secteur autour de ressources communes, crédi-bles et mises à jour. À l’instar de son imago physique, le site web de l’irma suscite, réceptionneet répond quotidiennement à une multitude de questions individuelles, du plus précis au plusspontané.

Bruno Louis Séguin Manuel ReismannResponsable des systèmes d’information Webmestre

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Formation10 ans d’ajustements constants pour une approche pédagogique en phase avec les réalités dusecteur. Un travail d’analyse, de répétition et d’accompagnement des pratiques apportant à unlarge public les outils nécessaires à la construction de leurs projets.

L’irma intervient dans le domaine de la formation professionnelle depuis 1989 à travers différentes actionspour lesquelles la dimension de la conception et du contenu pédagogique constitue le travail essentiel.

A l’intérieur de l’irma, la formation vient renforcer la cohérence de l’ensemble en proposant un autre vec-teur de distribution de l’information. Inversement, les autres composantes de l’irma apportent, pour lesparticipants, d’autres sources d’information (livres, dossiers thématiques, revues, réseaux, conseil,etc.) quiviennent consolider les acquis de la formation. L’approche de l’irma consiste donc à proposer un ensembled’outils (dont la formation) pour mieux appréhender les questions liées à l’administration et à la gestion dudomaine musical. A partir de ce travail, l’irma va diffuser son savoir-faire à travers une série de partenariats, provenant sou-vent de son réseau de correspondants, avec qui elle va construire d’autres expériences. Cette dimensiond’organisme partenaire reste fondamentale dans la nature de son activité.

Son fonctionnement comporte donc plusieurs types d’actions parmi lesquelles on peut distinguer quatrepôles principaux d’interventions :

1. L’offre : l’irma construit et propose une offre de formation pour laquelle elle se positionne en opérateur.Essentielle, cette fonction garde toute sa pertinence pour rencontrer le public et pour créer, ajuster oudévelopper du contenu. Le cycle modulaireCe cycle représente l’essentiel de l’offre de formation de l’irma. Depuis maintenant plusieurs années, cecycle organisé en modules de un à cinq jours, constitue une formation complète de moyenne durée (29 joursou 203 heures), régulièrement mise en place à raison de 3 sessions par an. Cette régularité et cette modu-larité, qui sont, sous cette forme, assez récentes, donnent au public un outil souple et constamment actua-lisé pour aborder les fonctionnements du secteur.Hors cycleL’irma se donne ici les moyens de tester de nouveaux contenus et de compléter son offre initiale. Deux nou-veaux modules ont été mis en place en 2004 ne rentrant pas dans l’organisation cyclique proposée.(Production exécutive et réalisation artistique - Fiscalité des auteurs et des artistes)

2. Les partenariats : l’irma entretient une relation dans la durée avec un partenaire pour qui elle effectueun travail de conseil et d’ingénierie de formation souvent associé à la fourniture d’une prestation pédagogi-que. Cet aspect de la politique de l’irma en matière de formation est extrêmement important car il montresa volonté de tisser des liens avec un ensemble d’opérateurs sur le territoire pour aider à construire uneoffre multiple correspondant aux besoins recensés localement. A travers ces différentes relations, le dépar-tement formation développe ses capacités de conseil et d’ingénierie de formation et se nourrit des nom-breuses expériences rencontrées. La diversité des situations et l’exigence des contraintes permettentd’exercer une réelle créativité en matière de formation en s’associant à des initiatives toujours renouvelées.Parmi ses partenaires on trouve : Trempolino (Nantes), Domaine Musiques (Lille), Avant-Mardi (Toulouse),Paris X Nanterre avec un DU d'"Economie et de gestion de projets musicaux", MMFF, Fair, Iddac (Bordeaux),Technopol, Adiam 91, Prma (La Réunion), Ville de Romans/38ème Rugissants, etc …

33.. LLeess pprreessttaattiioonnss :: l’irma répond à un appel d’offre et fournit une prestation pour laquelle elle ne s’engagepas dans la durée. Amenée quelquefois à participer à la construction du stage et à l’élaboration du contenuson rôle se limite au service fait dans le cadre de la commande.Les Associations Départementales ou Régionales (Adiam 95, Adiam 94, Addim Drôme, Adiam 24, Addim 70,Arcade Paca, Musique et Danse en Limousin, Musique et Danse en Rhône-Alpes, …), les institutions et lesfédérations (Anpe, Cnfpt, Fédération des MJC en Ile de France, Actes If, Le Cry, PTF Ile-de-France,Cnsmd...), les Ecoles de musique associatives (type Fneij), des organismes pilotant des formations demoyennes durées (Objectif Emploi, Créativ, Musique Expérience avec un Beatep, Association Fowar), etc.

44.. LLee ccoonnsseeiill eett ll’’aaccccoommppaaggnneemmeenntt :: l’irma apporte son expertise dans le domaine de l’orientation profes-sionnelle, mais peut aussi répondre au cahier des charges d’un organisme tiers comme elle le fait depuis2003 avec l’Anpe dans le cadre des dispositifs d’accompagnement (oei – opi).

Bertrand Mougin • responsableMarie-Laure Charmet • assistante

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Une base au coeur du métier

La base de données de l’irma est au cœur de toutes ses activités (orientation, édition, analyse,mise en relation, valorisation,…). C’est un outil de travail expertisé, mis à disposition des acteurset de leurs partenaires.

DarwinismeConçue au temps du minitel, elle n’a cessé de se développer, tant en écho aux évolutions des pra-tiques (contenus) qu’à celles des techniques d’organisation de l’information (méthode).L’irma s’est ainsi dotée d’un savoir-faire pragmatique qui lui permet d’entretenir un bien com-mun à l’ensemble de la filière.Lors de la création de l’irma, la réunion des bases des 3 centres d’information a été particuliè-rement complexe, obligeant une part de ressaisie.Depuis, l’irma a conçu un extranet, partagé avec les 70 correspondants de ses 3 réseaux.Aujourd’hui, elle développe une plateforme d’échanges permettant l’interopérabilité et la syn-chronisation des données, y compris pour le son et l’image.

Justifiée par la demandeCette base est un outil de travail au service des acteurs afin qu’ils puissent élaborer, au mieux,leurs relations entre eux.Comme le dit “L’Officiel” : « [elle] recense l’ensemble des acteurs intervenant dans son quotidienet son développement [...], mais ne se contente pas de compiler les adresses. Détaillant chaquefiche, [elle] présente les acteurs en situation, de façon à rendre leur contact directement opéra-tionnel ».Cet outil n’a pas de volonté d’exhaustivité quantitative. Il s’est construit pour l’aval (la demande)dans une logique de redistribution et de partage de l’information.

Organisée en fonction des besoinsPour répondre à cette exigence qualitative, les fiches disposent d’une localisation géographiqueet croisent structures et contacts en fonction d’activités classées en plus de 100 rubriques.Cette nomenclature, aujourd’hui évidente, a été inventée par le cir dès sa conception.Elle bénéficie de différentes indexations qualificatives (genres musicaux, instruments, etc.) ouorganisationnelles (suivi des mises à jour, exploitation des données, statistiques, etc). Ces fonc-tionnalités correspondent à des besoins quotidiens d’organisation, de renseignement, d’analyseet de conseil.60% des activités présentées disposent d’une adresse électronique, 40% d’un site web qui sontaccessibles d’un clic lors d’une consultation en ligne.

Et à accès multiplesPermettant une orientation des publics (aussi bien au national qu’au plan régional), cette basepermet l’édition régulière d’annuaires en phase avec les domaines d’activités ainsi valorisés.Elle est également mise à disposition, en continu, via le « Répertoire » du site de l’irma (entre 10et 15 000 visiteurs par mois).L’irma propose également des extractions à la demande (listings, planches d’étiquettes, etc).Mais le challenge en cours est d’élargir cette offre à de nouveaux modes d’utilisations.

Bruno Louis Séguin Thomas Lemaîtreresponsable des systèmes d’information administrateur de la base de données

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les éditions

L’irma développe depuis près de vingt ans (depuis la naissance du cir) une politique éditoriale, en directiondes différents acteurs tant professionnels qu’amateurs.

C’est un jeu interactif, dans lequel auteurs et lecteurs collaborent à la structuration du secteur. Les règlesdu jeu en sont simples. L’ensemble des acteurs, dont font partie nos auteurs, identifient un certain nombrede sujets sur lesquels l’information qualifiée manque.

Au travers d’outils, didactiques, riches de ressources, nos publications proposent aux acteurs, tant par lefond que par la forme, les meilleures clefs de compréhension et d’appropriation d’un environnement pro-fessionnel particulier, où les textes ne doivent pas sacrifier la passion, et où les savoirs servent l’initiative.Ce sont des cheminements qui permettent : d’appréhender un secteur professionnel ; de connaître lesdroits et les devoirs ; d’entrevoir les embûches à éviter ; d’identifier les interlocuteurs au regard des pro-jets, et les relations qui peuvent se nouer ; de trouver une dynamique de recherche, de réflexion, d’expé-rience, de transformation ; d’élaborer et de donner vie à des créations ; de vivre et d’écrire des histoires…

1999944Officiel de la musique 1995 . Annuaire des lieux de jazz en France

1999955Officiel de la musique 1996 . Euro-Pop Book 1995 . Volumes . Formations aux musiques actuelles . Profession organisateur .Annuaire des lieux de diffusion des musiques et danses trad . Annuaire des musiciens, agents, tourneurs de jazz en France

1999966Officiel de la musique 1997 . Trad 97 . Paris formations musiques . Annuaire des lieux de jazz en FranceEurojazz 96 . Questions pour la chanson

1999977Officiel de la musique 1998 . Profession Artiste (m) . Euro-Pop Book 1997 . Annuaire des lieux de jazz en France . Officiel de la radio

1999988Officiel de la musique 1999 . Autoproduire son disque . Eurojazz 98 . Profession manager

1999999Officiel de la musique 2000 . Jazz 2000 . Autoproduire son disque (m) . Annuaire des lieux musiques traditionnelles

22000000Officiel de la musique 2001 . Profession entrepreneur de spectacle . Profession manager (r)Les contrats de la musique . Maquis Techno. Les mots distordus

22000011Profession Entrepreneur de Spectacles (m) . Officiel de la musique 2002 . Bruyante techno

22000022Les contrats de la musique (r). Jazz 2002 . Officiel de la musique 2003 . Agenda 2003

22000033Planètes Musiques 2003 .Les contrats de la musique (m) . L'édition musicale . Tout Savoir de la scène au disque1 .Officiel de la musique 2004 . Agenda 2004 . Autoproduire son disque (m) . Hard rock, heavy metal, metalLe réseau - le guide de la culture hip hop

22000044Tout Savoir de la scène au disque 2 . Profession entrepreneur de spectacles (m) . L'édition musicale (r)Jazz 2004 . Maquis Techno (r). Officiel de la musique 2005 . Hard rock, heavy metal, metal (m)Les nouveaux courants musicaux (r) . BD Musiques sous cloche.

(m) nouvelle édition, mise à jour(r) retirage)

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an 1994, son premier président disait :(texte extrait de l’Officiel de la musique 1995)

Ce 8ème Officiel est placé sous l’égide des musiques actuelles. Je m’associe donc à toute l’équipe de l’irma pour sou-haiter que les professionnels du jazz et des musiques traditionnelles (qui avaient déjà commencé à nous rejoindre au fildes éditions précédentes) trouvent dans cet annuaire l’outil indispensable que ceux du rock et de la variété plébiscitentdepuis plusieurs années; complet et rigoureux dans ses contenus, ce sont avant tout ses chiffres de vente qui ont prouvéson utilité et son efficacité. L’Officiel a un public, un impact et, comme l’irma, il participe activement à la vie de nos pro-fessions. Plus encore que n’importe quel argumentaire quantitatif, c’est là la meilleure démonstration que l’on puissefaire de son intérêt.

Jean Davoust • président de l’irma • 1994-1995

an 2004, son deuxième président raconte :

Président de l’irma ?Belle aventure, vécue avec une belle équipe également. C’est une aventure collective sur 6 ans et la satisfaction d’avoirréussi à avancer dans la reconnaissance de l’irma en tant qu’outil indispensable à la structuration de ce métier. J’ai pris des risques calculés avec l’équipe et on a réussi. Mais c’est c’est dans ma nature de producteur de spectaclesde prendre des risques ! J’ai poussé à faire des choses sur lesquelles un autre aurait été plus prudent que moi.

Déjà 10 ans d’irma. Comment les avez-vous vécus ?L’irma avait un positionnement original par rapport aux organismes professionnels et il a été difficile de faire passer lemessage et de faire admettre qu’un centre de ressources était une structure indispensable pour le métier. Aujourd’hui,l’irma fait partie du paysage, mais a longtemps été en danger et a beaucoup lutté pour être reconnu. C’est tout ce tra-vail que l’on a fait pendant ces 6 ans.La signature de la convention triennale avec le ministère de la culture et le déménagement rue Soleillet ont été essen-tiels pour cette reconnaissance.J’ai le sentiment aujourd’hui que depuis 2 ou 3 ans, l’irma est une structure stable, mais ce fut un travail de 20 ans ! 20ans à dire que la formation est importante, tout comme le centre de ressources, et ça me fait plaisir de voir que main-tenant c’est admis, mais 20 ans, c’est long…

Votre avis sur la fusion ?Les débuts ont été difficiles, car c’était faire cohabiter des structures ayant des vécus et des cultures d’entreprises dif-férentes. Mais il semblait assez logique de rassembler ces structures en un centre de ressources sur les musiquesactuelles regroupant tous les acteurs de la filière.C’était un pari car les mondes du jazz et du rock à l’époque se regardaient en chien de faïence. Il y a eu quelque part uneintuition artistique que ces musiques allaient d’avantage s’enrichir et se croiser.On peut voir l’irma comme un bâtisseur de ponts. Tout ce qui décloisonne et qui peut nous sortir des communitarismesest sain ; aussi bien au niveau du travail «pratique» qu’artistique.

On qualifie souvent l’irma d’institution ?Le terme institution n’est pas adapté pour qualifier l’irma. C'est une structure souple et sachant s’adapter à tous lessoubresauts qui peuvent agiter le milieu. L’irma deviendra une institution le jour où elle n’épousera plus les contoursdes musiques qu’elle défend.Il y a eu un travail intéressant qui s’est fait sur les musiques électroniques, le hip hop ; intégrer les problèmes du ter-rain, des professionnels, des semi professionnels, des amateurs. Et c’est essentiel.L’originalité de l’irma est qu’elle ne dépend pas que des pouvoirs publics, et reste une structure qui s’autofinance engrande partie. C’est ce qui peut lui permettre d’avoir une certaine marge de manoeuvre par rapports aux partenairesinstitutionnels.fait son originalité et a permis de prendre des libertés avec nos partenaires institutionnels. L’irma doit continuer à avoir cet esprit d’indépendance et montrer qu’il n’est justement pas devenu une institution etcontinue à être vraiment en phase avec les musiques que l’on défend.Je suis ravi de voir les succès commerciaux de l’irma, le développement du site, des publications, de l’Officiel, des form-tions… La réussite de l’irma est aujourd’hui la preuve que sa création correspondait à un réel besoin, et j’espère que l’irmava continuer à être réactive, créative, et à traiter avec passion et expertise les problématiques des musiques actuelles.

Bernard Batzen • président de l’irma • 1996-2003propos recueillis par Jean-Noël Bigotti - crd

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an 2004, sa première directrice adjointe raconte :

Que représentent pour vous ces 10 ans de l’irma ?Une institutionnalisation. L’existence acceptée par le secteur d’une structure intégrée dans le paysage des musiquesactuelles. Si l’irma a tenu 10 ans, pour obtenir une reconnaissance qui a pu être contestée par d'autres structures, ounégligée par l'Etat, cette institutionnalisation ne s’est pas faite sous les "rouges et ors du théâtre national" mais sousl'angle incontournable des acteurs du secteur.

Que pensez-vous de la fusion ?A l’époque je suis arrivée en ayant un regard extérieur aux structures. On était partie prenante du Rock mais je neconnaissais pas les autres centres infos. Ce rapprochement était à la fois un pari : à l’époque, les rockeurs regardaientles jazzmen comme des martiens. Et depuis la création de la World Music, les musiques traditionnelles étaient considé-rées comme du folklore. C’était un pari normal et évident, mais audacieux, une ouverture à l’époque où les courantsmusicaux se croisaient peu. Je pense que cette ouverture devrait être plus large encore.

Une anecdote ?Sous la présidence de Jean Davoust, nous étions fréquemment remis en question par le ministère de la Culture, et unedéléguée à la Culture contestait une fois de plus la légitimité des subventions attribuées par l'Etat. On nous demandaitde justifier notre budget prévisionnel : par exemple cette année-là prouver l'opportunité de chaque emploi, chaquesalaire. Cette personne se tourne vers Bruno Boutleux, alors directeur de l’irma, et lui dit : « Par exemple M. Boutleux,vous êtes directeur, mais vous ne pourriez pas faire autre chose en même temps ? »C’est une anecdote assez symptomatique du positionnement du ministère à l’époque. Heureusement, maintenant, l’irmaa une convention triennale qui assure une certaine stabilité.L’utilité de l’irma, c’est aussi de se voir confier des rapports de dernière minute par la direction de la musique (commele topo pour prouver qu’il n’y a pas forcément lien entre la drogue et la techno).

Que pensez-vous avoir apporté à l’irma ?Une expérience de terrain et des productions de spectacles. J’ai eu aussi un côté « maternant » qui a aidé à ce que l’alchimie entre les genres et les centres infos se fasse ; unecommunication entre les genres qui a permis à ces fortes personnalités de discuter et de créer des ponts.

L’irma dans 10 ans ?Mon rêve est de voir l’irma au sein d’une grande structure qui rassemble tous les pôles musiques mais aussi spectaclesvivants (danse, théâtre, etc.). Quelque soit le genre. Avec un réseau de centres régionaux, antennes d'informations et deconseils. Un pôle national plus libre que le ministère de la Culture, plus dans l’action de terrain. Je pense que l’irma a un très bel avenir avec les autres formes de musiques et de cultures.

Marie-Jo Sallaber • directrice adjointe de l’irma • 1995-1998propos recueillis par Jean-Noël Bigotti - crd

retrouvez d’autres entretiens sur www.10ans.irma.asso.fr

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un peu d’histoire

Le 1er janvier 1994 « irma » vu le jour, grâce au regroupement du CIMT, du CIJ (jusqu’alorsregroupé sous l’égide du CENAM – Centre National d’Action Musicale – qui fut dissout à cetteépoque) et du CIR, afin de créer une entité « musiques actuelles ». Le Cir était déjà éditeur,depuis 1988, de « l’Officiel du rock » (qui devint « l’Officiel de la Musique »).

Les 3 centres s’installent au 21 bis rue de Paradis – paris X°.En décembre 2000, l’irma déménage au 22 rue Soleillet – paris XX°.

Le premier président : JJeeaann DDaavvoouussttEn 1996 : BBeerrnnaarrdd BBaattzzeennDepuis 2003 : GGeenneevviièèvvee GGiirraarrdd

Le premier directeur : BBrruunnoo BBoouuttlleeuuxxDepuis 1995 : GGiilllleess CCaassttaaggnnaacc

Le CCIIJJ (Centre d’information du jazz) se créé en 1984, sous la direction de Laurent Godet. Il estrepris en 1985 par Pascal Anquetil qui s’en occupe toujours aujourd’hui.

Le CCIIMMTT (Centre d’information des musiques et danses traditionnelles) est créé en 1992 parJJeeaann--FFrraannççooiiss DDuutteerrttrree qui continua à s’en occuper, au sein de l’irma, jusqu’en octobre 2002. Saresponsabilité est alors reprise par FFrraannççooiiss BBeennssiiggnnoorr qui organise sa tranformation en Centred’information des musiques traditionnelles et du monde.

Le CCIIRR (Centre d’information du rock et des variétés) se créé en 1986. Sa direction est successi-vement assurée par BBrruunnoo LLiioonn, MMaauurriiccee LLiiddoouu, puis BBrruunnoo BBoouuttlleeuuxx qui prend la direction del’irma à sa création.Le CIR devient un département de l’irma sous l’intitulé “rock & chanson”. Sa responsabilité estalors successivement assurée par EErriicc DDaauugguu--DDeebbrriiss (95/96), EEmmmmaannuueell BBlleerrvvaaqquuee (97), LLaauurreennttAAggnnoouuxx (98), Xavier Filliol (99), puis FFrrééddéérriicc DDrreewwnniiaakk qui s’en occupe toujours aujourd’hui sousl’intitulé “rock, chanson, hip-hop et musiques électroniques”.

Tout ceci ne serait pas très féminin si MMaarriiee--JJoosséé SSaallllaabbeerr n’avait été directrice-adjointe de l’irmade 1995 à 1998.

Depuis 1994, le CCAA de l’irma est, outre les membres de droits ou organismes associés, composéde personnalités du secteur. Elles et ils en ont fait (ou en font) partie :Max Amphoux (emma productions) . Patrick Bacot (addim 89) . Bernard Batzen (programe) .Marie-Pierre Bonniol (boulogne-billancourt) . Fabrice Borie (cir auvergne) . Rodolphe Burger(artiste) . Gilbert Castro (mélodie) . Thierry Chassagne (warner music) . Jean Davoust (warnerchappell) . Patrick Delamarre (gopai) . Alex Dutilh (jazzMan) . Nicolas Galibert (sony publishing) .Geneviève Girard (azimuth) . Lilian Goldstein (sacem) . Mône Guilcher (ariam) . Charles Hurbier(mix it) . Philippe Krümm (5 planètes) . Paul Lavergne (madoro music) . Norbert Le Guénédal(bronx) . Antony Marschutz (fcm) . Stéphan Paris (radio néo) . Philippe Gibaux (galaor) . OlivierPoubelle (astérios) . Vincent Priou (trempolino) . Gilles Rémignard (festival des musiques vivan-tes) . Jérôme Roger (sppf) . Jean-Marie Salhani (jms) . Gweltas Simon (instruments migrateurs). Stefff Gotkovski (la lune rousse) . Didier Varrod (polydor, journaliste) . Jean-Pierre Weiller (wehave a dream).

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les éditions les auteurs 2004

Gilles Castagnac • L’Officiel de la musiqueDirecteur de l’irma, depuis 1996. Il a été l’un des fondateurs du cir (centre d’information du rock et des variétés).Auteur de Profession Manager et Profession Editeur. Journaliste, il a été rédacteur en chef de « Yaourt - magazinedu rock-bizness et de la création ». Auteur de plusieurs rapports pour le ministère de la Culture, il a participé à denombreuses commissions nationales.

Luc Daniel • Profession entrepreneur de spectaclesDirecteur du festival de musique « Les Orientales », comédien-fondateur de la Compagnie de théâtre de rue « LaFrançaise de comptages », et consultant au commissariat du plan, il collabore à de nombreuses organisations. Ilintervient par ailleurs dans de multiples centres de formation.

Frédéric Drewniak • Le réseauResponsable du centre d’information rock, chanson, hip hop et musiques électroniques au sein de l’irma, il colla-bore à de nombreuses publications éditées par celle-ci. Rédacteur en chef du réseau, guide annuaire de la culturehip hop en France,, il officie en tant qu’expert sur les musiques amplifiées pour L’Officiel de la musique.

Ludovic Gombert • Autoproduire son disqueA débuté sa carrière par la conception multimedia et la traduction. Son parcours varié a également empreinté lesvoies du journalisme en collaborant à Keyboards, Home Studio et Timecode. Il fut rédacteur en chef de ComputerMusic et Future Music. Directeur de publication pour Musicrun éditions (www.musicrun.com), il lance une collectiond'ouvrages didactiques sur la MAO et l'Audio.

Fabien Hein • Hard rock, heavy metal, metalAchève un doctorat de sociologie portant sur le monde du rock en Lorraine. Il est actuellement rédacteur au seindes fanzines Kérosène et Vincebus Eruptum. Par ailleurs, il a également été bassiste du groupe Carn pendant septannées au cours desquelles il a enregistré plusieurs disques et effectué des centaines de concerts en Europe.

Stéphan Le Sagère • Profession artisteEst directeur de la Fneij/ma (fédération nationale des écoles d’influence jazz/musiques actuelles). Pionnier de la for-mation des musiciens sur leur environnement socio-professionnel. Spécialiste du régime des intermittents du spec-tacle, ancien syndicaliste, il est également président de l’Observatoire régional de l’emploi culturel du Languedoc-Roussillon (Orec).

Aymeric Pichevin • Autoproduire son disqueMusicologue spécialisé dans l'industrie musicale et les nouvelles technologies, il a collaboré avec le CNRS avant dese tourner vers le journalisme. Auteur de l'essai Le disque à l'heure d'Internet, il contribue à de nombreux ouvra-ges sur le monde de la musique. Il a été directeur éditorial de Net-4music, société franco-américaine cotée auNasdaq sous le nom de Makemusic.

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les éditions les auteurs 2004

Pascal Anquetil • Jazz 2004Officier des Arts et Lettres.Il débute dans le journalisme aux Nouvelles Littéraires, puis participe à la première mouture du Monde de la Musique. En 1985, il prend la tête du centre d’information du jazz. Membre des conseils d’administration de l’UMJ et de l’ONJ. Ilest président du Jazz Club de Dunkerque et membre du comité éditorial de Jazzman.

Philippe Audubert • Profession entrepreneur de spectaclesMusicothérapeute, musicien professionnel. Titulaire d’un diplôme de troisième cycle d’ingénierie culturelle. Formateurpour diverses structures régionales et nationales et depuis 1995, il est responsable des formations à Trempolino (struc-ture d’accompagnement aux pratiques des musiques actuelles, Nantes).

François Bensignor • Planètes musiquesJournaliste, il contribue à faire connaître les musiques traditionnelles et du monde.Principal auteur du Guide Totem Les Musiques du Monde (Larousse), il a contribué au Rough Guide to World Music ainsiqu’au Dictionnaire mondial de la Chanson (Larousse). Il est l’auteur de Sons d’Afrique (Marabout),et du film Papa WembaFula Ngenge (Nova Production/Paris Première).

Jean-François Bert • L’édition musicaleDirige Tokata, société de conseil qui gère dans le monde entier les éditions de ses clients (artistes, labels, producteursaudiovisuels et cinématographiques). Il assure également la supervision musicale de films et la réalisation de premiums.Il a auparavant dirigé un label indépendant, travaillé en major et à la Sacem.

Jean-Noël Bigotti • Je monte mon labelTitulaire d’une maîtrise de musicologie et d’un DESS d’ingénierie culturelle, a commencé ses activités musicales commemusicien, il en perdait sa belle mine. Depuis 2000, il est responsable du centre de ressources et de documentation de l’irmaet collabore à des journées d’information et de conférences sur des thématiques professionnelles et/ou réglementaires.

Stéphanie Binet • Le réseauReporter pour la presse écrite et audiovisuelle, elle suit l'actualité des cultures urbaines pour Libération et collabore àl’émission Tracks (Arte).Elle a été rédactrice en chef adjointe pour le mensuel l’Affiche, assistante à la rédaction de World et Groove, pigiste pourRFI, France Culture, MTV, Epok, Bloomberg TV, La Voix du Nord, La République du Centre.

Pierre-Marie Bouvery • Les contrats de la musiqueTitulaire d’un diplôme d’études approfondies en propriété littéraire et artistique, après avoir été membre de la directionjuridique d’une société de gestion de droits voisins est désormais avocat à la Cour de Paris au sein du cabinet KGAAvocats. Ancien collaborateur du magazine Les Inrockuptibles, il est également musicien.