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GEOG0206-1 “CARTOGRAPHIE ET SIG”Roland Billen et Jean-Paul Kasprzyk
Année Académique 2019-2020
CARTOGRAPHIE
Roland Billen et Jean-Paul Kasprzyk
Année Académique 2019-2020
Crédit :
Une grande partie du contenu (textes et
figures) des transparents présentés est issue
des notes de cours du titulaire précédent, le
Professeur Jean-Paul Donnay
Symbolisation cartographique
Sémiologie graphique
5
• Donnée : résultat d'une observation (identification, évaluation, comptage, mesure).
• Objet (entité) : sujet de l'observation (invariant).
• Variable (composante) : caractéristique observée d'un phénomène.
Ex. Objet : station climatique - Variable: température - Phénomène: climat.
• Un objet peut être observé sur plusieurs variables
• Les valeurs observées sont les attributs de l'objet.
Ex. Objet : parcelle – Attributs : superficie, adresse, nom du propriétaire, coût…
• Un graphique
• Représentation des variations des
valeurs d'une ou plusieurs variables
sur un ou plusieurs objets en fonction d’une
dimension (ex: temps).
• L’efficacité du graphique diminue
rapidement lorsque le nombre de
variables / d’objets représentés
simultanément augmente !
REPRÉSENTATION GRAPHIQUE DE L’INFORMATION
0
20
40
60
80
100
1er trim. 2e trim. 3e trim. 4e trim.
Objet 1 Objet 2 Objet 3
6
Jacques BERTIN 1967. Sémiologie graphique. Mouton et Gauthier-Villars, Paris, 431 p.
• Moyen d'expression
• Comme le langage : avec une syntaxe et une sémantique.
• Moyen de communication
• Comme l'écriture, mais universel moyennant une codification préalable.
• Supporte les 3 modes de lecture
• Élémentaire.
• Moyen.
• Synoptique (contrairement à l'écriture).
• Répond aux 3 fonctions
• Enregistrement, inventaire.
• Analyse, traitement.
• Communication, transmission d’un message.
LA GRAPHIQUE
STOP STOP
7
• 8 variables graphiques utilisées pour figurer les
variations des composantes en fonction de dimensions:
• 2 dimensions du plan : X Y
• 6 variables rétiniennes
• Taille
• Valeur
• Grain
• « Couleur »
• Orientation
• Forme
• Modèle colorimétrique perceptuel : couleur = 3 variables
• Teinte
• Saturation
• Clarté (= valeur; ~intensité )
LES VARIABLES GRAPHIQUES
8
• Les variations des variables graphiques sont perçues selon
des niveaux d'organisation correspondant aux 3 échelles de
mesure classiques.
• Niveau nominal
Ex. une différence de forme est perçue comme une différence de
nature des objets.
• Niveau ordinal
Ex. une différence de valeur est perçue comme une différence
d'ordre.
• Niveau quantitatif
Ex. une différence de taille est perçue comme une différence de
quantité.
→ Échelle de mesure de l'attribut et niveau
d'organisation de la variable graphique doivent
coïncider !
PERCEPTION DES VARIABLES GRAPHIQUES
Règle d’or n° 1
9
• Longueur : nombre de paliers des variables rétiniennes
qualitatives.
• Étendue : intervalle des variables rétiniennes quantitatives.
• Influence du mode d’implantation spatiale
• Plus le symbole est grand, plus la longueur peut être
importante.
• Les modes ponctuel et linéaire sont moins extensibles que le
mode zonal.
→ Le nombre de modalités d’un attribut qualitatif (ou
l’intervalle de variation d’un attribut quantitatif) doit être ramené
dans les limites de longueur (ou d’étendue) de la variable
graphique utilisée pour le représenter !
LONGUEUR ET ÉTENDUE DES VARIABLES GRAPHIQUES
Règle d’or n° 2
10
• Les objets géographiques sur lesquels portent les variables sont formés :
• D'une composante spatiale (géométrique) : 2 dimensions.
• D'une ou plusieurs composantes thématiques : un ou plusieurs attributs.
• Carte à 2 composantes avec réservation du plan
• La représentation de la seule composante spatiale des objets occupe les 2 variables
graphiques du plan (X et Y).
• Les variables rétiniennes restent seules disponibles pour la représentation de la ou des
composante(s) thématique(s).
• Plus de 2 composantes ?
• La carte peut rester lisible avec 3 composantes (perte de la lecture synoptique) :
• La composante spatiale + 2 composantes thématiques.
• Les autres constructions (plus de 3 composantes) sont inefficaces et à proscrire
UNE CARTE = UN GRAPHIQUE
11
UNE CARTE = UN GRAPHIQUE
Symbolisation cartographique
Sémiologie graphique: le plan
13
• Le plan est significatif en tout point
• L'absence de signe (« blanc »)
signifie l'absence du phénomène.
• Le cadre de la carte ne limite pas
l'extension du phénomène.
• Le plan est homogène
• Une convention est invariable dans le plan.
• Toute variation visuelle est significative et demande une explication (légende).
• Les dimensions X et Y du plan relèvent du niveau quantitatif
• Dans le cas de la carte : les dimensions X et Y supportent les coordonnées des objets
géographiques.
• Tout symbole graphique occupe une portion du plan.
• Conflits potentiels entre la composante spatiale et la composante thématique représentée par
les variables rétiniennes.
CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES
Distribution
aléatoire ou concentrée?
Cadre
14
• Cartes illustrant la seule composante spatiale (1)
• Présence / absence d’un phénomène en chaque
point de l’espace.
• Espace topologique (2)
• Le plan ne rend plus compte d'une double variation
quantitative (coordonnées), mais seulement de la
topologie des objets géographiques.
• Voisinage des objets zonaux.
• Superposition des objets linéaires et ponctuels
sur les entités zonales, ou entre entités zonales.
• Positions relatives d’objets ponctuels le long des
objets linéaires.
USAGES PARTICULIERS DU PLAN EN CARTOGRAPHIE THÉMATIQUE
(1)
(2)
15
• Espace non-cartésien: usage de la distance-temps,
distance-coût, distance perçue, etc. au départ
d'une origine (pôle d'un système de coordonnées
polaires) : la métrique utilisée pour mesurer les
distances dans le plan n'est plus une métrique
euclidienne.
• Anamorphose: Attribution à chaque portion du plan
d'une superficie proportionnelle à
une autre composante que la
composante spatiale.
• Ex. Superficies proportionnelles
aux populations, aux revenus…
ESPACE NON CARTÉSIEN ET ANAMORPHOSES
16
• Translation / juxtaposition appliquée à une partie ou à tous les objets
géographiques de manière à mettre en évidence des régions.
ESPACE NON-CONTINU
Mappemonde de De Wit (1670)
Projection homolosine (Goode)
Symbolisation cartographique
Sémiologie graphique: la taille
18
• La variation de taille correspond à la variation de
la surface des symboles.
• Seule variable rétinienne dont la variation
continue est perçue à un niveau quantitatif.
• Une variation discrète de la taille (paliers peu
nombreux et distants) est perçue à un niveau
ordonné.
• Variable dissociative
• On perçoit un symbole avant tel autre en
fonction de leur taille respective.
• La taille d'un symbole détermine le nombre de
paliers des autres variables rétiniennes
utilisées conjointement.
CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES DE LA TAILLE
19
• Implantation ponctuelle
• Perception quantitative :
• Symboles centrés de surfaces proportionnelles.
• Symboles géométriques simples.
• Très grande variation possible (1 → 104).
• Perception ordonnée :
• Symboles centrés de surfaces très différentes.
• Symboles de forme quelconque
(y compris pictogrammes).
• Variation limitée de 2 à 5 paliers.
• Dans tous les cas : limitation par les seuils
de visibilité.
VARIATION DE LA TAILLE SELON L’IMPLANTATION
20
• Implantation linéaire
• Perception quantitative :
• Lignes d'épaisseurs proportionnelles.
• Perception ordonnée :
• Lignes d'épaisseurs très différentes.
• Applicable à toutes les formes de traits.
• Variation limitée de 2 à 5 paliers.
• Dans tous les cas :
• Limitation par la disposition concourante des lignes
dans un réseau.
• Généralisation stricte du tracé.
VARIATION DE LA TAILLE SELON L’IMPLANTATION
21
• Implantation zonale
• La taille de la zone ne peut pas changer
➔ variation de la taille de signes imposés dans la zone
(trame et non aplat).
• Perception quantitative :
• Cercles disposés régulièrement et de surfaces
proportionnelles
• Perception ordonnée :
• Graisse des éléments d'une trame géométrique.
• Permet 5 à 6 paliers.
• Taille variable d'un symbole centré dans la zone
• Forme quelconque.
• Limitation à 2-3 paliers.
• Limitation par la surface de la zone et la densité de
symboles.
VARIATION DE LA TAILLE SELON L’IMPLANTATION
Symbolisation cartographique
Sémiologie graphique: la valeur
23
• Perception du rapport de noir sur blanc dans une surface.
• Min : blanc - Max : noir
• Correspond à la variable d’intensité dans une couleur quelconque.
• Variable dissociative (cf. taille).
• Limite la longueur des autres variables + Perception des signes dans l’ordre des valeurs.
• Nécessite une surface minimale des symboles pour être perceptible.
• Perception non linéaire au niveau ordonné dans toutes les implantations.
• Mais perception quantitative possible en implantation continue et parfois en mode zonal.
CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES
Variation de valeur entre le blanc et le noir :
Variation de valeur dans une teinte (intensité) :
RBV(255,255,255) RBV(0,0,0)
RBV(255,255,255) RBV(0,0,255)
24
• Ponctuelle
• Variation limitée par la taille des symboles.
• 3 à 5 paliers maximum.
• Symboles > 10 mm²
• Formes géométriques simples.
• Linéaire
• Variation limitée par l‘épaisseur des traits.
• 2 à 4 paliers maximum.
• Traits de plus de 2 mm d’épaisseur.
• Problèmes liés aux traits épais
(cf. taille en linéaire).
VARIATION DE VALEUR SELON L'IMPLANTATION
Perception de la valeur : limitée par la taille
des signes en modes ponctuel et linéaire
25
• Zonale
• Perception ordonnée :
• Meilleure perception de la notion
d'ordre en mode zonal.
• Grande variation possible.
• En aplats: de 7 à 10 paliers.
• En tramés : 5 à 8 paliers de densité de trame (trames
géométriques de points ou de lignes).
• N.B. Densités de trames obtenues par variation de taille
et/ou de grain.
• Perception quantitative (rarement garantie):
• Valeur proportionnelle.
• Continuité de pourcentage imprimant en aplat (la variation
continue de densité de trame est peu efficace).
VARIATION DE VALEUR SELON L'IMPLANTATION
Variation de valeur d'une trame ponctuée
(7 paliers) jusqu'à un aplat de noir
( blanc non utilisé car = absence de données )
Variation continue de valeur proportionnelle à
une quantité, moins efficace en mode tramé :
( Trames continues d'après Peterson)
26
• Implantation continue (mode raster)
• Perception quantitative :
• Valeur proportionnelle à une variable spatialement et mathématiquement continue.
• Nbre de niveaux de gris > nbre de niveaux différenciés par l’œil.
• Obtention :
• Palette de niveaux de gris appliquée aux pixels.
• Les niveaux de gris sont plus efficace que la variation d’intensité d’une couleur
• Possibilité d’utiliser un dégradé impliquant plusieurs couleurs afin d’améliorer la perception (voir parties « perception de la teinte et de l’intensité d’une couleur »)
• Idéalement, le passage d’une couleur à l’autre doit avoir une signification par rapport aux données (ex: données négatives en bleu et positives en rouge)
• Mais pas toujours possible
➔ Valable également pour les autres modes d’implantation
VARIATION DE VALEUR SELON L'IMPLANTATION
Canal d'une
image satellite
avec amélioration
de contraste en
niveaux de gris
Distance cumulée
depuis les
casernes de
pompiers
liégeoises en
exploitant un
dégradé sur 3
couleurs (bleu,
vert, jaune)
Symbolisation cartographique
Sémiologie graphique: le grain
28
• Nombre de symboles par unité de surface (notion de
densité).
• Parfois qualifié de texture
(« pattern »).
• Obtenu par l'imposition d'une trame géométrique.
• Nécessite une surface minimale des signes pour
être perceptible.
• Perception au niveau ordonné dans toutes les
implantations.
• À taille constante des symboles, une variation de grain
provoque une variation de valeur.
• Provoque un effet vibratoire aux alentours de 50 %.
CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES
Effet vibratoire d'une trame hachurée à 50 %
Variations de grain et de valeur
à taille constanteVariation de
grain et de taille
à valeur constante
29
Perception ordonnée, mais peu efficace en
modes ponctuel et linéaire.
• Ponctuelle
• Variation limitée par la taille des signes.
• 3 à 4 paliers maximum.
• Formes géométriques simples.
• Plus de 15 mm².
• Linéaire
• Variation limitée par l‘épaisseur des traits.
• 2 à 3 paliers maximum.
• Traits de 2 à 3 mm minimum.
• Problèmes liés aux traits épais
(cf. taille en linéaire).
VARIATION DU GRAIN SELON L'IMPLANTATION
Variation limitée du grain dans des signes
ponctuels de grande taille
Très faible variation possible
du grain en mode linéaire
30
• Zonale :
• Perception ordonnée :
• Bonne perception de la notion d'ordre en mode
zonal.
• Grande variation possible
• 5 à 7 paliers de densité de trame (trames
géométriques de points ou de hachures,
croisées ou non).
VARIATION DU GRAIN SELON L'IMPLANTATION
Valeur et grain croissants
dans une trame ponctuée
Symbolisation cartographique
Sémiologie graphique: la couleur
32
• 3 composantes perçues :
• Teinte : couleur au sens courant du terme.
• Définie par une angle dans le cercle des
teintes (0° = rouge / bleu selon modèle).
• Saturation ou chromaticité : pureté de la couleur
(écart au gris).
• Définie par une proportion ou
[0..255], où 0 = gris et 255 = couleur saturée.
• Clarté / Intensité / luminance : aspect clair ou
foncé de la couleur.
• de 0 = noir à 1 = blanc.
• Correspond à la variable graphique de valeur
en monochrome.
MODÈLE PERCEPTUEL DE LA COULEUR
Modèles perceptuel et additif de définition
des couleurs dans un logiciel de bureautique
(N.B. les composantes perceptuelles et additives
sont ici codées sur un octet, de 0 à 255)
33
MODÈLE PERCEPTUEL DE LA COULEUR5 teintes principales et
5 teintes secondaires
8 niveaux de valeur entre noir et blanc
Un nombre
variable de
niveaux de
saturation
(max. pour les
teintes principales)
Exemple de système perceptuel :
système de Munsell
34
• Cube des couleurs et vecteur d’une couleur
• Dans l’espace colorimétrique additif,
une couleur Q correspond à un vecteur
ayant pour origine le noir (intensités nulles
des 3 primaires) et pour norme, la somme
vectorielle des 3 intensités primaires formant
la couleur.
• La luminosité des couleurs varie dans le cube
des couleurs additives (1) et soustractives (2):
(1) Noir < (R,V,B) < Blanc
(2) Blanc < (C,M,J) < Noir
• Intensité d’une couleur
• La clarté, luminance ou intensité (modèle TSI)
d’une couleur correspond à la moyenne des
3 clartés primaires formant la couleur.
• Longueur de la projection du vecteur
couleur sur la diagonale des gris.
DU MODÈLE RVB AU MODÈLE TSI (TEINTE, SATURATION, INTENSITÉ)
Définition de la clarté d’une couleur
et position de son vecteur vis-à-vis
du triangle de Maxwell
Plan de Maxwell
ou plan d’égale luminosité
35
• Plan de Maxwell ou d’égale luminosité
• Plan passant par les 3 extrémités
des axes des primaires du cube
des couleurs additives et
perpendiculaire à la diagonale
des gris.
• Point d’intersection avec diagonale des gris:
r = v = b = 1/3
(si les axes sont normalisés
[0..1]).
• Dans le triangle de Maxwell, les
couleurs sont à luminosité
constante :
• La somme des coordonnées
de chromaticité r, v, b est
toujours égale à 1 (ou 100%).
DU MODÈLE RVB AU MODÈLE TSI
http://www.profil-couleur.com/lc/010b-triangle-maxwell.php
36
• Saturation d’une couleur
• La direction du vecteur d’une couleur coupe
le plan de Maxwell en un point situé à une
distance S de la diagonale des gris.
• La distance S normalisée (ex. [0..1] ou
[0..255]) correspond à la saturation de la couleur.
• Teinte d’une couleur
• Choix arbitraire d’une direction origine dans
le plan de Maxwell.
• Exemple : demi-droite dans la direction de
l’axe Bleu, ayant pour origine l’intersection de
la diagonale des gris avec le plan de Maxwell.
• L’angle T fait par la trace de la direction S
d’une couleur dans le plan de Maxwell, avec la
direction choisie pour origine correspond à la
teinte de la couleur.
DU MODÈLE RVB AU MODÈLE TSI(= diagonale des gris)
37
Variation de teinte entre deux symboles ou deux plages
• Perception qualitative nominale :
• Meilleure variable graphique de perception
nominale dans tous les modes d’implantation.
• Nombre de paliers lié à la taille des symboles.
• Perception sélective et associative :
• Plus efficace que toutes les autres variables
graphiques.
• Perception ordonnée :
• Sous conditions : à saturation maximale, en
implantation continue ou zonale contiguë.
• Ordonnée en tournant autour du cercle
chromatique.
PERCEPTION DE LA TEINTE
Perception ordonnée des teintes
hypsométriques (implantation zonale contiguë
de plages d’altitude)
Cercle (ou roue)
chromatique
définissant les
teintes (angles) et
les saturations
(distances au centre)
38
• Variation de la luminance d’une teinte, du clair
(blanc) au foncé (noir).
• Perception ordonnée :
• Équivaut à la perception de la variation des
gris avec lesquels les luminances
s’égalisent
• Mêmes qualités que la variable graphique
de valeur, mais en outre peut être
combinée avec une variation de teinte pour
une carte de synthèse.
• Diminution de la variation de saturation avec
les valeurs extrêmes de luminance.
PERCEPTION DE L’INTENSITÉ
Mêmes variations d’intensité dans deux teintes
à saturation maximale
Variation de la luminance (intensité)
dans la teinte rouge
à saturation maximale
39
VARIATION COMBINÉE DE TEINTE ET D’INTENSITÉ SUR DU ZONAL ORDONNÉ
Répartition mondiale des nouveaux cas de covid-19
Source: https://coronamap.xyz
Symbolisation cartographique
Sémiologie graphique: l’orientation
41
• Différence d’angles.
• Ne s’applique qu’aux symboles « linéaires » dont le rapport hauteur / base > 4.
• Perception sélective :
• Associative (mais peu de paliers).
• Jamais ordonnée.
• Efficacité relativement faible :
• Peu de paliers, quel que soit le mode d’implantation.
• En implantation zonale : toujours utilisée en combinaison avec une autre variable graphique de perception nominale ou ordonnée.
CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES
L’orientation correspond à
une différence d’angle de l’axe
principal des symboles linéaires
La variation d’orientation des signes non linéaires
n’est pas sélective
42
Ponctuelle
• Perception sélective et nominale.
• 4 paliers maximum :
0° / 45° ou 60° / 90° / 120° ou 135°
Linéaire
• Très faible sélectivité : 2 paliers
(perpendiculairement ou dans le sens de la ligne).
Zonale
• Pas de perception nominale
• Application sur des trames :
• Hachurées : 4 paliers
0° / 45° / 90° / 135°
• Quadrillées : 2 paliers
0° + 90° / 45° + 135°
VARIATION DE L'ORIENTATION SELON L’IMPLANTATION
Sélectivité assez efficace en mode ponctuel
Faible sélectivité sur signes épais en mode linéaire
Sélectivité en mode zonal
et seule variable sélective en noir et blanc
Symbolisation cartographique
Sémiologie graphique: la forme
44
• Variation de la forme du signe
• Symboles géométriques.
• Pictogrammes.
• Perception associative, nominale :
• Généralement non sélective.
• Sélectivité atteinte si les formes sont simples et peu
nombreuses.
• Répond à la préoccupation d’inventaire.
• Impose une lecture élémentaire.
CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES
Symboles géométriques disponibles
sous forme de police True Type
Police de caractères True Type définissant des
signes ponctuels « cartographiques »
Les symboles géométriques simples sont
les seuls à supporter une perception proportionnelle
de la variation de taille
45
Ponctuelle
• Très grande variation possible de la forme des
pictogrammes.
• Abus fréquent…
• Difficulté de maintenir des tailles et valeurs
identiques.
• Usage de symboles standard dans différents
domaines.
• Sélectivité atteinte en N/B avec 3 ou 4 signes simples
seulement.
Linéaire
• Nombreux traits symboliques standard (cf. cartes
topographiques).
• Variation simultanée de la taille et du grain !
VARIATION DE LA FORME SELON L’IMPLANTATION
Sélectivité possible en mode ponctuel
avec quelques signes simples
Exemples de pictogrammes utilisés en cartographie
(cartes routières, touristiques, etc.)
Exemples de traits symboliques
Avec variation de grain et de taille
46
Zonale
• Disposition des symboles selon des trames de poncifs
• Poncifs standard en cartographie topographique.
• Trames de motifs (texture)
• Motifs standard – ex. géologie.
• Trames géométriques simples
• Ponctuées.
• Lignées (faible espacement).
• Hachurées.
• Quadrillées.
• Sélectivité possible par opposition des formes de
trames géométriques.
• Ponctuées # Hachurées.
• Hachurées # Quadrillées.
VARIATION DE LA FORME SELON L’IMPLANTATION
Exemples de pictogrammes utilisés
en trames de poncifs
Exemples de trames de motifs
Les formes des trames géométriques simples
Valeur et grain croissants utilisant
deux formes de trames et un aplat central
Symbolisation cartographique
Sémiologie graphique: synthèse
48
EN RÉSUMÉ
Nominal Ordonné QuantitatifP
onctu
el
Lin
éair
eZ
onal
ex.
non e
xclu
sifs
/
Taille proportionnelleTailleTeinte
Forme
Taille proportionnelleTaille
Forme
Teinte
ValeurTeinte Taille proportionnelle