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« L’eau dans l’aménagement durable » Séminaire AESN et DRIEA
22 janvier 2013
Eléments de présentation de l’opération
Ecoquartier
Louvres et
Puiseux-en-
France
Une localisation avantageuse • Une réponse à l’enjeu du logement en IDF identifiée par le SDRIF depuis 1994 et par le SCOT du SIEVO depuis 2006 • La proximité de pôles d’emplois • Une bonne desserte routière et une gare RER à Louvres • Hors PEB
Projet
N SURFACES
Commune de Louvres :
Secteur ‘pôle gare’
en zone urbanisée 11 ha
Secteur ‘Frais lieux’
en zone agricole 47 ha
Commune de Puiseux :
Secteur ‘Bois du Coudray’
en zone agricole 24 ha
TOTAL : 82 ha
Eléments de présentation de l’opération
PROGRAMMES
Logements
Secteur ‘pôle gare’ 850
Secteur ‘Frais lieux’ 2050
Secteur ‘Bois du Coudray’ 440
TOTAL : 3 340 logements (267 500 m² sdp)
Commerces 20 000 m² sdp
Equipements publics 22 000 m² sdp
TECHNIQUES
Topographie variable entre
126 NGF et 101 NGF
Pente :
Bois du Coudray : 2,3 à 7,5%
Frais lieux : 3,3 à 9%
Pôle gare : 0,6 à 2,6 %
Pollution nappe sur Pôle gare :
Principes différenciés avec les autres secteurs = pas d’infiltration
Bois du Coudray
Frais Lieux
Pôle Gare
Périmètre arrêté à la
création de la ZAC
Périmètre d’études
ZAC en 2009
Pollution
Sol : limon + ou – argileux
Perméabilité : 10-5 m/s à 10-6 m/s
Pluviométrie de référence : centennale 3h / 51,22 mm
LA GESTION DES EAUX PLUVIALES RETENUE
Gestion intégrée
Gestion dite ‘à la parcelle’
Pluie centennale
Objectif rejet ‘0’
Techniques traditionnelles
Réseau eaux pluviales existant
Techniques alternatives (1)
Réseau eaux pluviales existant
Bassin
tampon
Régulateur
Aucunes prescriptions sauf la capacité des réseaux existants Obligation de résultat … uniquement x l/s/ha.
RAPPEL HISTORIQUE
Techniques traditionnelles
Réseau eaux pluviales existant
Techniques alternatives (2)
Réseau eaux pluviales existant
Bassin
tampon
Régulateur
NO
UE
N
OU
E
La zone d’absorption de la noue à la place du collecteur
ne modifie pas l’obligation de résultat.
Gestion intégrée
Réseau eaux pluviales existant
Gestion à la parcelle
Objectif : - rejet zéro, - obligation de résultat - et de moyen
Diminution des coûts d’investissement et d’entretien
NO
UE
N
OU
E
Les techniques alternatives, seules, aboutissent à des réalisations contrastées
Obligation de résultat seule / Pas d’accompagnement de projet = Surcoût
Cité minière avant travaux
Quelques exemples de Gestion intégrée : Habitat groupé
Quelques exemples de Gestion intégrée : Habitat groupé
Quelques exemples de Gestion intégrée : Habitat groupé
Quelques exemples de Gestion intégrée : Habitat groupé
Quelques exemples de Gestion intégrée : Habitat groupé
Quelques exemples de Gestion intégrée Habitat Dense : Cœur d’îlot gestion centennale
Quelques exemples de Gestion intégrée Habitat Dense : Cœur d’îlot gestion centennale
Quelques exemples de Gestion intégrée Habitat Très Dense : Plus de 100 logements / hectare sur dalle
Quelques exemples de Gestion intégrée Habitat Très Dense : Plus de 100 logements / hectare sur dalle
Quelques exemples de gestion intégrée Zones Commerciales/ Centennale à la parcelle: Absence de bassin sur le domaine public
Quelques exemples de gestion intégrée : Renouvellement urbain espace public inondable
Note de sensibilisation des acteurs de l’acte de construire annexe au CCCT vente aux promoteurs Avis sur Permis de Construire mission confiée aux maîtres d’œuvre des espaces publics + obligation donnée aux promoteurs via CCCT Le Cahier des Charges Etudes de sols mission confiée aux maîtres d’œuvre espaces Publics (mission compl.) Le contrôle spécifique en sus de l’AOR mission confiée aux maîtres d’œuvre espaces publics (mission compl.) La clause d’incitation aux résultats intégrée aux marchés de moe
NOTE RELATIVE A LA GESTION DES EAUX PLUVIALES SUR LES PARCELLES PRIVATIVES
I – Note de sensibilisation des acteurs de l’acte de construire.
EXEMPLE DE GESTION A LA PARCELLE : 2 scénarii de gestion des eaux pluviales sur le domaine privé. - basés sur des hypothèses défavorables afin de garantir le fonctionnement de ces systèmes sur l’ensemble du projet. La surface de chaque parcelle permet la mise en place d’un stockage pluvial au niveau de chaque lot. La gestion des eaux pluviales est alors assurée sur le domaine commun du macro-lot et au droit de chaque parcelle d’habitation. Domaine commun : hypothèse d’un parking desservant les lots avec un minimum d’espace vert pour collecter les eaux pluviales (à confirmer suivant le plan masse). quid stockage de l’intégralité des eaux pour une pluviométrie centennale ? structure réservoir en complément de stockage au droit des trames de stationnement, elle servira également au corps de chaussée. intérêt de permettre la décantation des eaux pluviales dans la noue avant son injection dans la structure réservoir par percolation.
Structure réservoir
Massif drainant
Noue
Gestion mutualisée :
La surface de chaque parcelle ne permet pas la mise en place d’un stockage pluvial au niveau de chaque lot. La gestion des eaux pluviales est alors assurée sur le domaine commun du macro-lot.
Nous proposons une structure réservoir sous l’intégralité du domaine commun en partant sur l’hypothèse défavorable qu’aucun espace vert en pleine terre ne sera mis en place.
Structure réservoir
Reprise des EP de toiture
EXEMPLE DE NOTE DE CALCUL POUR LA GESTION DES EAUX PLUVIALES DES PARCELLES PRIVEES :
Calcul de dimensionnement de la zone d’infiltration
Lot n°………………..M………………………..
Paramètres initiaux :
Perméabilité du sol : Pe = ………..m/s
Hauteur de pluie : h = 51.22mm
Calcul de la surface active :
Sactive = surface toiture + surface annexe
La surface des toitures correspond à la projection horizontale au sol des toitures.
Les surfaces annexes sont les surfaces des garages, des terrasses et autres surfaces imperméabilisées.
Sactive = m²
Calcul du volume d’eau à gérer :
Veau= S x h
h correspond à la hauteur de la pluie (en m)
Veau = m3
Calcul du volume de la zone d’infiltration :
Vzone infiltration = Veau / indice de vide
Indice de vide présent dans le matériau drainant = ………………%
Vzone infiltration = m3
Calcul de la surface de la zone d’infiltration :
S zone infiltration = Vzone infiltration / P
P correspond à la profondeur de la zone d’infiltration = ……………m
S zone infiltration = m²
Vérification du temps de vidange :
t = Veau / ((S zone infiltration x Pe x 3600 x 24)
t correspond au temps de vidange (en jours), il doit être inférieur à 5 jours.
Si t > 5, augmenter S zone infiltration afin d’obtenir t en jours < 5.
t = jours
Un conseil: Il doit être établi par le maître d’œuvre de même que l’interprétation des résultats.
Ce type de remarque déconnectée
du projet peut générer le blocage
administratif du dossier ou des surcoûts.
Véritable mission complémentaire exécutée par des spécialistes
(Exemples: Entrée de ville et le Grand Stade du Havre)
Entrée de ville du Havre: ex RD 100% des eaux pluviales
déconnectées des réseaux dans le cadre du réaménagement du
boulevard urbain
Le Grand Stade: Centennale sur site
Les problèmes:
• La loi MOP d’usage « encourage » la rémunération des maîtres d’œuvres au pourcentage du montant des travaux.
• Les études de gestion intégrée sont plus lourdes que les solutions traditionnelles.
• Les solutions traditionnelles sont connues des entreprises et faciles à mettre en œuvre et à contrôler.
• Les solutions traditionnelles ou même les techniques alternatives non maîtrisées coûtent chères.
Les résultats:
• Les taux de rémunération des maîtres d’œuvres peuvent être plus bas.
• Si un maître d’œuvre propose des solutions intégrées générant des économies pour le maître d’ouvrage, sa rémunération au pourcentage diminue et le temps passé en études et contrôle augmente.
• Les solutions traditionnelles sont connues des entreprises et faciles à mettre en œuvre et à contrôler.
• Les solutions traditionnelles ou même les techniques alternatives non maîtrisées coûtent chères.
Conclusion: • Le système n’est pas intuitif et favorise l’ingénierie porteuse de solutions coûteuses et simples.
-Situation 1: Le contrôle visuel
-Avantage: Simple et peu coûteux
-Inconvénient: Fiabilité
-Situation 2: Le contrôle visuel + document déclaratif (recollement)
-Avantage: Simple et peu coûteux
-Inconvénient: Fiabilité des plans et la difficulté d’obtenir les documents
-Situation 3: Le contrôle de Remplissage
-Avantage: Fiable et pas d’interface avec les constructeurs
-Inconvénient: Le coût et l’organisation matérielle.
OBJECTIF : délivrer un certificat de conformité de la bonne gestion des eaux pluviales
Le regard du maître d’ouvrage LES COÛTS
En investissement : inférieur d’environ 10 à 15% à prestation égale permettant soit :
Une amélioration qualitative
Un nouvel équilibre du bilan
En entretien : pas d’entretien des ouvrages hydrauliques spécifique, les espaces verts sont entretenus pour leur fonction première ‘espaces verts’
LE PHASAGE
Souplesse dans la programmation du fait de l’absence d’ouvrages hydrauliques structurants à réaliser et préfinancer
LE DEROULEMENT DE L’OPERATION
Souplesse d’adaptabilité liée à la gestion à la parcelle : il n’y a pas de rejet sur le domaine public ni de modification du programme sur les macro lots.
« CONTRAINTES »
Expérience nécessaire et indispensable dans la relation avec les acquéreurs
Elargissement des missions de maîtrise d’œuvre avec a minima VISA hydraulique et contrôles a posteriori.