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| Rapport global 2012 du HCR Gestion et appui opérationnels 1 | Le Bureau exécutif élabore les politiques, assure une gestion efficace et responsable et supervise les activités du HCR à travers le monde. Son rôle principal est d’établir une vision institutionnelle claire et cohérente, les priorités opérationnelles et les stratégies, en consultation avec la direction. Il collabore directement avec les donateurs et les États à un niveau élevé pour mobiliser un soutien politique et financier pour le HCR. Le Bureau exécutif comprend le Haut Commissaire, le Haut Commissaire adjoint, le Haut Commissaire assistant chargé des opérations, le Haut Commissaire assistant chargé de la protection, le Chef de cabinet, ainsi que leurs collaborateurs respectifs. Le Bureau de l’Inspecteur général, le Bureau de la déontologie, le Service de l’élaboration de la politique générale et de l’évaluation de même que le bureau de liaison du HCR à New York relèvent directement du Haut Commissaire et travaillent en étroite coordination avec le Chef de cabinet, comme le porte- parole du Haut Commissaire et le Secrétaire du Comité exécutif. Le Haut Commissaire adjoint assure la direction stratégique en supervisant toutes les fonctions relatives à la gestion, aux finances et à l’administration du HCR. Pour consolider les fonctions de supervision, le Haut Commissaire adjoint a lancé le processus d’adoption d’un cadre de référence de la gestion des risques et d’autres mécanismes de responsabilisation, ainsi qu’un GESTION ET APPUI OPÉRATIONNELS examen du Service d’élaboration de la politique générale et de l’évaluation pour enrichir encore ses tâches d’évaluation. À la demande du Haut Commissaire, le Haut Commissaire adjoint a dirigé l’Unité d’innovation. Le Contrôleur et Directeur de la Division de la gestion administrative et financière, ainsi que les Directeurs des Divisions des relations extérieures, de la gestion des ressources humaines, et des systèmes d’information et des télécommunications rendent compte directement de leurs activités au Haut Commissaire adjoint. Celui-ci supervise aussi les responsables du Service des affaires juridiques et du Service de la gestion et du développement de l’Organisation, ainsi que le bureau de l’Ombudsman. Le Haut Commissaire assistant chargé de la protection supervise l’élaboration des politiques de protection, le plaidoyer pour le respect du droit et l’application des normes, ainsi que l’intégration des priorités de protection dans la gestion et la mise en œuvre des opérations sur le terrain. Elle dirige aussi les activités de la Division de la protection internationale et collabore avec le Service de l’élaboration de la politique générale et de l’évaluation sur les questions de protection. En outre, le Haut Commissaire assistant chargé de la protection collabore étroitement avec le Haut Commissaire assistant chargé des opérations, en fournissant une orientation stratégique aux DIRECTION EXÉCUTIVE ET GESTION

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| Rapport global 2012 du HCR • Gestion et appui opérationnels • 1 |

Le Bureau exécutif élabore les politiques, assure une gestion efficace et responsable et supervise les activités du HCR à travers le monde. Son rôle principal est d’établir une vision institutionnelle claire et cohérente, les priorités opérationnelles et les stratégies, en consultation avec la direction. Il collabore directement avec les donateurs et les États à un niveau élevé pour mobiliser un soutien politique et financier pour le HCR. Le Bureau exécutif comprend le Haut Commissaire, le Haut Commissaire adjoint, le Haut Commissaire assistant chargé des opérations, le Haut Commissaire assistant chargé de la protection, le Chef de cabinet, ainsi que leurs collaborateurs respectifs. Le Bureau de l’Inspecteur général, le Bureau de la déontologie, le Service de l’élaboration de la politique générale et de l’évaluation de même que le bureau de liaison du HCR à New York relèvent directement du Haut Commissaire et travaillent en étroite coordination avec le Chef de cabinet, comme le porte-parole du Haut Commissaire et le Secrétaire du Comité exécutif.

Le Haut Commissaire adjoint assure la direction stratégique en supervisant toutes les fonctions relatives à la gestion, aux finances et à l’administration du HCR. Pour consolider les fonctions de supervision, le Haut Commissaire adjoint a lancé le processus d’adoption d’un cadre de référence de la gestion des risques et d’autres mécanismes de responsabilisation, ainsi qu’un

GESTION ET APPUI OPÉRATIONNELS

examen du Service d’élaboration de la politique générale et de l’évaluation pour enrichir encore ses tâches d’évaluation. À la demande du Haut Commissaire, le Haut Commissaire adjoint a dirigé l’Unité d’innovation. Le Contrôleur et Directeur de la Division de la gestion administrative et financière, ainsi que les Directeurs des Divisions des relations extérieures, de la gestion des ressources humaines, et des systèmes d’information et des télécommunications rendent compte directement de leurs activités au Haut Commissaire adjoint. Celui-ci supervise aussi les responsables du Service des affaires juridiques et du Service de la gestion et du développement de l’Organisation, ainsi que le bureau de l’Ombudsman.

Le Haut Commissaire assistant chargé de la protection supervise l’élaboration des politiques de protection, le plaidoyer pour le respect du droit et l’application des normes, ainsi que l’intégration des priorités de protection dans la gestion et la mise en œuvre des opérations sur le terrain. Elle dirige aussi les activités de la Division de la protection internationale et collabore avec le Service de l’élaboration de la politique générale et de l’évaluation sur les questions de protection. En outre, le Haut Commissaire assistant chargé de la protection collabore étroitement avec le Haut Commissaire assistant chargé des opérations, en fournissant une orientation stratégique aux

DIRECTION EXÉCUTIVE ET GESTION

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opérations grâce à des consultations présidées conjointement. L’examen du Programme annuel fait aussi appel directement au Haut Commissaire assistant chargé de la protection dans le cadre du processus d’examen de la troïka.

En 2012, le Haut Commissaire assistant chargé de la protection a entrepris plusieurs missions au Moyen-Orient pour encadrer l’octroi d’une protection globale et harmonisée aux Syriens et Palestiniens pris dans le conflit, aussi bien à l’intérieur de la République arabe syrienne (Syrie) que dans la région. Son examen des opérations en Iraq, au Liban, en Jordanie et en Turquie lui a permis de mieux harmoniser les approches de la protection des réfugiés syriens. Ses observations et ses conseils ont constitué un cadre de référence pour répondre aux enjeux identifiés dans l’enregistrement/l’octroi de documents ; le maintien du caractère civil de l’asile et la nature humanitaire des interactions ; la riposte à la violence sexuelle et sexiste et à la protection de l’enfant ; et le maintien de l’espace de protection dans la région en dépit de l’afflux massif de réfugiés.

Dans le domaine des situations de réfugiés prolongées, le Haut Commissaire assistant a continué de travailler avec les bureaux régionaux concernés sur des stratégies susceptibles de débloquer des solutions. Tout au long de 2012, elle a dirigé le processus de planification stratégique, notamment plusieurs négociations au niveau ministériel, en vue de parvenir à des solutions globales pour des populations réfugiées touchées par de prochaines déclarations de cessation (Angolais, Libériens et Rwandais). Elle a aussi conduit des négociations pour rendre possible le retour en bon ordre de quelque 37 000 anciens réfugiés burundais de Mtabila, en République-Unie de Tanzanie, et la fermeture ultérieure du camp.

Le Haut Commissaire assistant est demeuré l’interlocuteur principal sur les questions relatives à l’asile et aux mouvements migratoires. Elle a travaillé étroitement avec les États pour répondre aux besoins des réfugiés et des demandeurs d’asile qui voyagent au sein de flux migratoires mixtes. Parmi plusieurs initiatives, elle a encouragé les États à envisager des projets de mobilité de la main-d’œuvre afin d’accroître les possibilités d’autosuffisance et faciliter l’accès à des solutions durables. Elle a aussi conseillé les opérations de suivi des engagements souscrits par les États lors de l’événement ministériel de décembre 2011 pour célébrer les anniversaires des Conventions de 1951 et 1961.

Sous la direction du Haut Commissaire assistant, le HCR a conçu une importante initiative politique dans la lutte contre la violence sexuelle en 2012, visant à améliorer les interventions de l’Organisation dans le domaine de l’élargissement de l’accès à la justice, aussi bien à titre de traitement que de prévention de la violence. Au cours de réunions bilatérales, de panels et de discours, le Haut Commissaire assistant n’a cessé de chercher à attirer l’attention sur la violence sexuelle, de mobiliser un financement et de programmer des approches permettant de mettre un terme à l’impunité des coupables.

Le Haut Commissaire assistant chargé de la protection a continué de travailler tout au long de l’année avec la Division de la protection internationale pour garantir que l’Initiative de renforcement de la capacité de protection progresse vers son objectif qui est d’augmenter les ressources humaines pour la protection, en particulier des femmes et des jeunes filles, sur le terrain.

Pendant l’année, le Haut Commissaire assistant a été amené à se pencher sur un certain nombre de questions relatives à la protection, comme l’évolution de la politique sur la situation des résidents au camp Ashraf, en Iraq.

En 2012, le Haut Commissaire assistant chargé des opérations a supervisé la mobilisation du soutien pour les multiples opérations d’urgence nouvelles et en cours dans différentes régions. Pendant l’année, le HCR a dû monter des interventions d’urgence et/ou renforcer substantiellement les opérations au Burkina Faso, en Égypte, en Éthiopie, en Iraq, au Liban, au Mali, en Mauritanie, au Myanmar, au Niger, en Ouganda, en Syrie, en République démocratique du Congo, au Rwanda, au Soudan, au Soudan du Sud et en Turquie, ce qui a nécessité le déploiement de capacités centrales d’urgence et de soutien technique. S’inspirant des enseignements tirés de récentes situations d’urgence, le HCR a publié de nouveaux conseils en matière de politiques et de procédures afin d’améliorer la capacité à diriger une réponse interinstitutions rapide et efficace, et d’assumer ses responsabilités en tant que chef de file de modules dans le contexte d’autres urgences humanitaires.

Le Haut Commissaire assistant a continué de travailler sur le renforcement des partenariats à tous les niveaux, notamment avec le Comité permanent interorganisations sur le Programme de transformation de l’action humanitaire. Des réunions de haut niveau ont aussi été organisées pour soutenir et fortifier le partenariat mondial solide et fiable avec le Programme alimentaire mondial. De plus, des discussions de haut niveau ont commencé avec l’UNICEF, dans le but d’établir une compréhension globale qui débouchera sur une relation plus prévisible dans nos opérations.

Reconnaissant les contributions et l’importance particulière des ONG locales et des organisations à assise communautaire pour les opérations du HCR, notamment leur accès aux populations relevant de sa compétence et leur présence suivie dans les pays où nous opérons, le Haut Commissaire assistant encourage des initiatives qui investissent en faveur des ONG locales et nationales. Elle surveille une initiative au niveau du Siège destinée à consolider les capacités des ONG, non seulement en matière de prestation de services techniques, mais aussi pour le contrôle financier, la rédaction des demandes d’allocations et des propositions ainsi que la gestion organisationnelle, de façon à ce que l’investissement soit durable. Il s’agit là d’une contribution à long terme, non seulement pour les organisations elles-mêmes, mais aussi pour leur pays d’origine.

Au cours de missions en Afrique du Nord et Afrique subsaharienne, en Asie du Sud, au Moyen-Orient et en Amérique latine, le Haut Commissaire assistant a également étudié des moyens pour que les opérations, en collaboration avec les gouvernements, les ONG et les institutions des Nations Unies partenaires, puissent élargir leurs activités en vue de s’attaquer aux situations prolongées et en milieu urbain et protègent ainsi l’espace de l’asile.

Le Bureau de l’Inspecteur général soutient la gestion efficace, compétente et responsable des opérations du HCR, y compris par des mesures préventives visant à réduire le plus possible la nécessité de mesures correctives. Il défend un environnement défini par l’intégrité au sein du HCR en contribuant à maintenir le plus haut niveau d’intégrité dans la conduite personnelle et professionnelle du personnel de l’Organisation. Le Bureau

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de l’Inspecteur général participe également à l’élaboration de politiques pertinentes du HCR et assure le suivi de leur mise en application et de leur impact par l’intermédiaire de ses activités d’inspection, d’investigation et d’enquête circonstancielle. Voici quelques exemples des activités du Bureau de l’Inspecteur général en 2012 :

z Le Bureau a poursuivi sa collaboration avec les bureaux régionaux et les divisions pour élargir la diffusion des bonnes pratiques et des conclusions récurrentes des missions d’investigation et d’inspection. Il convient tout particulièrement de noter que le Bureau a joué un rôle décisif pour placer la question des conditions de vie et de travail dans les lieux d’affectation sur le terrain à l’ordre du jour du Comité interne de l’observance et la responsabilisation.

z Conformément à la recommandation du Comité des commissaires aux comptes, en 2012, le Bureau a commandité une évaluation, dont la deuxième partie devrait être achevée début 2013, des options possibles pour la future prestation de services de vérification interne des comptes pour le HCR, une fonction actuellement assumée par le Bureau des services de contrôle interne des Nations Unies.

z Le projet du Bureau de l’Inspecteur général, intitulé « Coordination entre le HCR et les ONG dans le cadre des investigations », visant à renforcer la capacité des ONG à réaliser des enquêtes indépendantes sur les fautes et à participer à des investigations conjointes du HCR et des ONG, a continué à être développé pendant cette période. Les mandats des investigations conjointes du HCR et des ONG et les procédures normalisées pour la mise en commun d’informations sensibles ont été achevés dans ce contexte.

Un compte rendu détaillé du travail accompli par le Bureau de l’Inspecteur général est présenté chaque année au Comité exécutif (voir Rapport sur les activités du Bureau de l’Inspecteur général (A/AC.96/1114) pour les faits nouveaux et les activités jusqu’au 30 juin 2012).

En 2012, le Service de l’élaboration de la politique générale et de l’évaluation a collaboré de près avec le Haut Commissaire et d’autres membres du Bureau exécutif pour appliquer un programme intégré de définition de la politique générale, d’évaluation, de recherche et de publications axées sur des thèmes prioritaires. Le Service a aussi maintenu une étroite relation de travail avec les membres du Comité exécutif qui conduisent ou commanditent des évaluations des programmes du HCR, pour éviter tout doublon dans leurs activités et veiller à ce que le programme de travail du Service reflète les priorités du Comité exécutif.

Voici quelques-uns des points marquants de 2012 : un examen indépendant de l’état de l’éducation des réfugiés dans le monde ; une analyse de la mise en œuvre de la politique du HCR relative aux réfugiés en milieu urbain en Malaisie ; une étude globale de l’utilisation stratégique de la réinstallation ; l’historique des relations de l’Organisation avec des acteurs armés non étatiques ; des évaluations de la réponse du HCR à la situation d’urgence en Éthiopie et au Soudan du Sud ; et une évaluation des projets d’autonomisation communautaire du HCR en Sierra Leone. Le Service a organisé et présidé conjointement un Groupe directeur chargé de surveiller la mise en œuvre de la politique du HCR relative aux réfugiés en milieu urbain et a entrepris une enquête portant sur 24 bureaux nationaux comptant d’importantes populations réfugiées urbaines pour déterminer dans quelle

mesure la politique avait été mise en pratique. En coopération avec le PAM, des évaluations conjointes ont été entreprises sur l’impact de l’aide alimentaire sur les réfugiés de longue durée, en se concentrant sur quatre situations (Bangladesh, Éthiopie, Rwanda et Tchad).

Un compte rendu détaillé du travail du Service de l’élaboration de la politique générale et de l’évaluation est présenté chaque année au Comité exécutif (voir Élaboration et évaluation de la politique générale (A/AC.96/1115) pour de plus amples détails sur les activités jusqu’au 30 juin 2012).

Le Bureau de liaison à New York représente le HCR au Siège de l’ONU et il met en avant les positions politiques de l’Organisation et ses préoccupations opérationnelles. Le Bureau de liaison défend les besoins des personnes relevant de la compétence du HCR, en travaillant avec les différents départements et organes des Nations Unies à New York, notamment l’Assemblée générale et ses organes subsidiaires ainsi que le Conseil de sécurité. Grâce à sa collaboration avec des organes clés du Secrétariat de l’ONU comme le Département des opérations de maintien de la paix, le Département des affaires politiques, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) et le Bureau d’appui à la consolidation de la paix, ainsi que des institutions telles que le PNUD, l’UNICEF, ONU Femmes et le PAM, le Bureau de liaison conseille le Haut Commissaire au sujet de l’évolution des questions de politique et d’orientation générales, tout en informant le Siège et le terrain des développements aux Nations Unies à New York.

Le Bureau de la déontologie, créé en septembre 2008, a pour objectif de faire en sorte que tous les membres du personnel comprennent leurs fonctions, les observent et s’en acquittent conformément au plus haut niveau d’intégrité. Il s’attache à promouvoir une culture du respect, de la transparence et de la responsabilisation au sein de l’ensemble de l’Organisation, conformément à la Charte des Nations Unies, au Code de conduite, au Règlement du personnel, ainsi qu’aux dispositions et politiques.

Il lui incombe de promouvoir et de diffuser des politiques relatives à la déontologie et de conseiller les membres du personnel et de la direction sur les normes éthiques et les dilemmes moraux de façon à traiter et prévenir les problèmes avant qu’ils ne se produisent. Il coordonne et soutient l’organisation périodique de cours de perfectionnement sur le Code de conduite dans toutes les opérations du HCR dans le monde.

De plus, le Bureau de la déontologie est chargé de l’application au HCR du Dispositif de transparence financière, en collaboration avec le Bureau de la déontologie de l’ONU. Il lui a aussi été demandé de surveiller la mise en œuvre de la politique sur la protection contre les représailles des individus qui signalent des manquements ou qui participent à des vérifications de comptes, des inspections, des enquêtes, des investigations ou encore au travail de l’Ombudsman.

Le Directeur du Bureau de la déontologie rend compte directement au Haut Commissaire, en consultation avec le Chef de cabinet, et travaille en étroite liaison avec d’autres mécanismes internes d’encadrement qui font partie du Groupe de soutien informel à la gestion des conflits.

Outre les responsabilités citées ci-dessus, en 2009, le Haut Commissaire a demandé au Bureau de la déontologie de surveiller la mise en œuvre de la politique du Secrétaire général de l’ONU

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sur la protection contre les actes d’exploitation et d’abus sexuels. Le Bureau continuera de coordonner et d’accroître les efforts du HCR pour consolider l’application de la Circulaire du Secrétaire général de 2003 concernant les dispositions spéciales visant à prévenir l’exploitation et les abus sexuels.

En 2012, le Bureau de la déontologie a participé activement aux efforts déployés par l’équipe spéciale du Comité permanent interorganisations sur la protection contre les actes d’exploitation et d’abus sexuels pour renforcer la prévention et le traitement des cas d’exploitation et d’abus sexuels parmi le personnel humanitaire et de développement. Ces activités incluaient la formation des chargés de liaison au HCR sur la protection contre les actes d’exploitation et d’abus sexuels au Siège, dirigé par le Haut Commissaire adjoint et la préparation d’une politique sur les mécanismes de plainte à assise communautaire.

Tout au long de 2012, le Service du développement et de la gestion organisationnels a conservé une vision stratégique du système de gestion et d’organisation du HCR. Voici quelques réalisations marquantes du Service :

z poursuite des activités pour simplifier les processus et les procédures : notamment dans les obligations de planification et d’établissement de rapports, le processus d’affectation, l’examen du Programme annuel, et les procédures de voyage en autoréservation ;

z présentation à la direction des conclusions du bilan sur la régionalisation au HCR avec des propositions pour des mesures de suivi en 2013-2014 ;

z examens de l’efficacité des opérations et des effectifs en collaboration avec les bureaux régionaux concernés ;

z soutien à la mise en œuvre du Dispositif mondial de responsabilisation en matière de gestion dans l’ensemble de l’Organisation, notamment l’alignement des descriptions de poste sur les obligations, les responsabilités et les mandats.

Le Service a continué de superviser la Canadian Consultancy Management Initiative (CCMI) qui finance de petits projets qui ont des résultats concrets sur les opérations. En 2012, quatre projets ont été mis en œuvre : Analyse comparative des gestions financières au HCR (Division de la gestion administrative et financière) ; Évaluation des options pour la prestation de services internes de vérification des comptes pour le HCR (sous la direction du Bureau de l’Inspecteur général) ; Analyse du plan de déploiement pour la protection des déplacés internes (Division de la protection internationale) ; et Définition d’une stratégie pour les archives du HCR sur le terrain (Division des relations extérieures).

En 2012, le Service a également été très actif dans l’application des recommandations de plusieurs audits : un projet de modèle de guide de transfert pour les représentants a été soumis au Comité interne d’observance et de responsabilisation. S’agissant de la gestion des connaissances et de la création et diffusion

des politiques au HCR, le Service a dirigé le travail en vue d’améliorer le moteur de recherche d’Intranet ; l’inventaire/recensement du matériel existant sur les politiques et les guides depuis 2006 ; et la rédaction d’un projet de cadre de travail pour un système formel de gestion des politiques couvrant les procédures d’examen, de gestion et de diffusion des politiques et des directives internes.

Le Bureau des affaires juridiques est le bureau juridique central du HCR sur les questions qui ne relèvent pas du droit des réfugiés et il est responsable de la planification, la coordination et la gestion des affaires juridiques de l’Organisation. Le Service prépare les dispositions légales pour les opérations et les activités du HCR et dispense des conseils sur leurs aspects juridiques, notamment sur des questions de droit international public ; les accords régissant les relations du HCR avec les pays hôtes et d’autres organes tels que les organisations non gouvernementales ; la passation de marchés et les contrats commerciaux ; ainsi que sur les contentieux et litiges concernant les activités opérationnelles du HCR. Il formule également des avis sur des aspects juridiques de la collecte de fonds dans le secteur public et privé. Le Service des affaires juridiques s’efforce de réduire les pertes financières ou d’une autre nature en effectuant des analyses des risques juridiques et protège les intérêts de l’Organisation dans les travaux du système d’administration interne de la justice. Outre les conseils qu’il prodigue sur les politiques et les procédures d’organisation, le Service contribue à assurer que les activités du HCR soient menées conformément à son cadre régulateur interne et au droit applicable.

Il incombe au Bureau de l’Ombudsman d’offrir des services confidentiels, impartiaux et indépendants pour le règlement informel des problèmes et conflits en rapport avec le travail. Le Bureau représente une solution de remplacement aux systèmes officiels de traitement des plaintes au sein du HCR, tels que le Bureau de l’Inspecteur général et la Commission paritaire de recours. Le recours à l’Ombudsman est volontaire et strictement confidentiel.

En qualité de ressource informelle, l’Ombudsman ne présente pas de rapports sur ses interactions avec les individus au sein de l’Organisation et ne conserve pas de dossiers. Chaque fois que possible, l’Ombudsman aide les individus à trouver de nouvelles façons de résoudre eux-mêmes les problèmes et travaille principalement au moyen de la négociation, l’influence, les pouvoirs personnels de persuasion et les bonnes pratiques. L’Ombudsman transmet des remarques à la direction et au personnel sur les tendances, les enjeux, les politiques et les pratiques, sans violer la confidentialité ni l’anonymat. Il identifie également les problèmes émergents, recommande des mesures préventives et soutient le changement des systèmes responsables, suggérant dans tous les cas des mesures ou des politiques qui seront justes et équitables pour toutes les parties.

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Conformément à ses responsabilités et aux priorités stratégiques globales, la Division des relations extérieures, en étroite collaboration avec d’autres parties de l’Organisation, a géré avec succès les affaires extérieures du Haut Commissariat. En 2012, la Division a continué de mobiliser un soutien politique, public et financier pour l’œuvre du HCR, ce dernier à un niveau sans précédent, ce qui a permis au HCR de protéger et d’assister des réfugiés et d’autres personnes relevant de sa compétence tout en contribuant au règlement des problèmes des réfugiés dans le monde. La Division a également soutenu les organes directeurs du HCR et entretenu des relations avec divers partenaires, notamment ceux du secteur privé et du système des Nations Unies, ainsi que les organisations non gouvernementales (ONG). Au nom du Haut Commissaire, la Division des relations extérieures a fait des contributions considérables à tous les niveaux aux travaux du Comité permanent interorganisations dans le cadre de son Programme de transformation de l’action humanitaire et elle a aidé à renforcer l’engagement stratégique du HCR avec les ONG.

Le Service des communications et de l’information s’occupe des communications stratégiques et des relations avec les médias. En plus de diriger les campagnes publiques du HCR et son plaidoyer relatif aux déplacements humains et à l’apatridie, il se charge des relations du Haut Commissariat avec les médias dans le monde. Il communique aussi régulièrement des nouvelles et des articles, soutient les relations avec la presse pour le Haut Commissaire, les Ambassadeurs de bonne volonté et les hauts responsables de l’Organisation, et répond quotidiennement à l’intérêt du public et des médias sur les questions relatives à l’Organisation et à son mandat. Il apporte également un soutien technique au personnel des relations extérieures et de l’information en poste sur le terrain. Les deux sections du Service produisent un contenu multimédia pour soutenir les événements et les campagnes qui

est diffusé directement à la presse et au public par le biais du site Internet et d’autres plateformes de réseaux sociaux.

Se fondant sur le succès de la campagne « 1 » lancée en 2011, la section des communications stratégiques a fait évoluer le concept pour la Journée mondiale du réfugié en 2012 en se centrant sur les dilemmes que les réfugiés connaissent quand ils sont obligés de fuir. La campagne intégrée en résultant pour la Journée mondiale du réfugié, qui incluait la publication du rapport statistique annuel sur les tendances mondiales, le lancement d’une nouvelle application interactive pour portables parallèlement à des annonces télévisées de l’Envoyée spéciale du HCR et d’autres sympathisants de l’Organisation ont mobilisé la plus large couverture médiatique jamais obtenue.

D’autres activités médiatiques comprenaient le lancement du rapport Les réfugiés dans le monde – En quête de solidarité qui mettait en exergue les défis modernes de la protection des réfugiés et le partage obligatoire de la charge. La distinction Nansen pour les réfugiés a honoré Hawa Aden Mohammed, ancienne réfugiée et indéfectible protectrice des droits des Somaliennes déplacées. La couverture des crises humanitaires majeures de l’année a valu une large visibilité médiatique à l’Organisation. Le Service a aussi organisé des campagnes de presse lors de la publication du rapport sur les Tendances de l’asile en 2011. Tout ce travail a obtenu une forte couverture médiatique dans le monde, tout en mobilisant un soutien politique et financier pour l’œuvre du Haut Commissariat.

Le Service élargit également la capacité d’interaction du HCR avec les membres du public et des médias par le biais des médias sociaux. L’audience sur Twitter, Facebook, YouTube et Flickr s’est accrue pour dépasser largement les deux millions

DIVISION DES RELATIONS EXTÉRIEURES

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d’abonnés, ce qui complète le chiffre annuel de plus de 40 millions de visiteurs du principal site Internet du HCR.

En 2012, plus d’un millier d’individus et presque 200 groupes venant de différentes régions du monde ont passé un moment dans le centre des visiteurs du HCR. Plus de 80 membres du personnel du Haut Commissariat ont fait des exposés et animé des discussions dans différentes langues pour les groupes de visiteurs, ce qui a contribué à stimuler l’intérêt et à faire mieux comprendre le mandat et les activités de l’Organisation.

Le Service des relations avec les donateurs et de la mobilisation des ressources est responsable des relations avec la communauté des bailleurs de fonds gouvernementaux, ainsi que de la mobilisation des ressources auprès des gouvernements, des Nations Unies et d’autres organes internationaux et régionaux. Le Service s’efforce de procurer aux donateurs une vision claire des objectifs du HCR, de ses besoins en ressources, de ses résultats, des difficultés qu’il rencontre et des informations sur d’autres questions susceptibles d’influer sur leurs décisions de financement. Le Service a organisé régulièrement des séances d’information sur les opérations d’urgence et autres à l’intention des donateurs, souvent en collaboration avec d’autres institutions des Nations Unies. Il a organisé des consultations avec les donateurs, des missions dans des capitales de pays donateurs et il a facilité les visites de représentants de pays donateurs dans les zones des opérations.

Au cours de l’année, le Service a coordonné la préparation du Rapport global 2011, de l’Appel global 2013 - actualisation et de sept appels supplémentaires. Il s’agit là de documents essentiels, dans la mesure où ils permettent de mobiliser les fonds nécessaires à l’exécution des opérations du HCR à travers le monde et répondent à la plupart des exigences des donateurs en matière d’informations. En outre, en 2012, le Service a également dirigé la phase pilote initiale du portail Internet de Global Focus, qui présente des informations sur plus de 20 opérations du HCR. Cette nouvelle plateforme d’information relative à la gestion axée sur les résultats est destinée à permettre aux membres du Comité exécutif et d’autres acteurs majeurs de suivre l’évolution des principales opérations tout au long de l’année. De plus, le Service a rédigé des demandes de financement et des rapports spécifiques à l’intention de donateurs individuels et a coordonné les soumissions du HCR dans le cadre des appels multi-institutions, ainsi que les contributions du Haut Commissariat à la procédure des appels consolidés. À la fin de l’année, le Service et le Secrétariat du Comité exécutif ont organisé la Conférence annuelle des annonces de contributions à Genève.

Compte tenu de l’importance croissante d’un financement décentralisé et du rôle de plus en plus central que jouent les opérations sur le terrain dans la collecte de fonds, le Service a poursuivi ses activités de formation et a fourni des orientations aux bureaux extérieurs sur les méthodes à adopter pour accéder aux fonds communs et décentralisés sur le terrain, ainsi qu’aux fonds d’intervention pour les urgences.

Le Service de la collecte de fonds dans le secteur privé sensibilise et mobilise des fonds au profit des programmes du HCR, il incite le public à accroître son soutien aux réfugiés et rehausse l’image de l’Organisation. Le Service appuie des opérations de collecte de fonds dans 20 pays situés en Asie et dans le Pacifique, dans les Amériques, en Europe et au Moyen-Orient, grâce à un réseau d’associations nationales et de bureaux nationaux. La coordination

s’effectue par l’intermédiaire de fonctionnaires régionaux affectés à la collecte de fonds à Bangkok, Londres, Rome et Washington. Le Service dirige le développement des marchés pour la collecte de fonds et gère le fonds de croissance des investissements, ainsi que les partenariats avec les sociétés internationales et les fondations. Un montant sans précédent de 130 millions de dollars E.-U. a été collecté en 2012 auprès de particuliers, de sociétés et de fondations dans le monde. Le programme de plaidoyer et de collecte de fonds dans les rues, connu sous le nom de « collecte de fonds face à face » reste parmi les stratégies de mobilisation de ressources auprès des particuliers les plus efficaces du Service. De plus, le Service a relevé sensiblement son interaction avec les sociétés, les fondations et les particuliers fortunés (philanthropes individuels) et collabore étroitement avec eux pour établir des partenariats mutuellement bénéfiques, canaliser des ressources supplémentaires vers les principales activités du HCR et créer des solutions novatrices aux problèmes des réfugiés. Pour garantir la croissance future et des revenus prévisibles, le Service continue de mettre au point et de tester de nouveaux programmes de collecte de fonds dans différents marchés, tels que la télévision à réponse directe, une technique qui expose un large public à des annonces publicitaires télévisées qui décrivent le travail humanitaire de l’Organisation et sollicitent un soutien financier.

Les archives du HCR sont ouvertes aux chercheurs, aux personnes relevant de la compétence de l’Organisation et au public. La Section des archives et des dossiers est responsable de la gestion et de la préservation des dossiers anciens et actuels du Haut Commissariat. Des dossiers sont créés et classés afin de faciliter le travail en cours du HCR, en vue de l’obligation redditionnelle pour l’examen interne des directeurs et des commissaires aux comptes, et pour justifier toute question concernant les activités du Haut Commissariat. Pendant l’année 2012, la Section a donné accès aux dossiers d’anciens réfugiés et contribué ainsi à la mise en commun des connaissances sur les opérations et le mandat du HCR, y compris des questions de responsabilisation. Elle a participé à une étude de faisabilité pour la digitalisation des archives. En 2012, 1 000 chercheurs provenant de l’intérieur comme de l’extérieur de l’Organisation ont eu accès aux dossiers d’archives du HCR, soit une augmentation nette de 33 pour cent par rapport à l’année précédente. Le nombre de chercheurs sollicitant des informations et visitant les archives s’accroît progressivement depuis que les archives ont été ouvertes aux chercheurs extérieurs en 2000. Parmi les chercheurs venant de l’extérieur se trouvent des universitaires, des juristes et des journalistes du monde entier, ainsi que d’anciens réfugiés qui prennent contact avec le HCR car ils souhaitent obtenir des documents ou prouver leur statut de réfugié dans le passé.

Le Secrétariat et Service inter-institutions (SIAS) seconde le Comité exécutif composé de 87 membres et sert de point focal pour les relations du Haut Commissariat avec les États membres sur les questions de gouvernance. Il facilite également les rapports du HCR à travers le système des Nations Unies et avec d’autres organisations internationales et intergouvernementales et des ONG. Le Chef du Service assume la fonction de Secrétaire du Comité exécutif et bénéficie de l’appui du Secrétariat et du Groupe interorganisations.

En 2012, le SIAS a assuré des services de conférences pour toutes les réunions du Comité exécutif, ainsi que pour le Dialogue du Haut Commissaire sur les défis de protection, cette année sur le thème « Foi et protection ». Il a également organisé les

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consultations annuelles avec les ONG, rédigé et coordonné les rapports à l’intention des organes de gouvernance des Nations Unies, notamment l’Assemblée générale et le Conseil économique et social. Il a en outre veillé à ce que les décisions, les conclusions et les résolutions des organes de gouvernance du HCR reflètent adéquatement les objectifs du Haut Commissariat et les intérêts des personnes relevant de sa compétence. Il a édité et traduit la correspondance officielle et les documents du Comité exécutif, donné des conseils au sujet de questions de protocole, collaboré à la préparation du Rapport global 2011 et de l’Appel global 2013 – actualisation.

Le rapport annuel du Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, qui est le principal rapport du HCR sur sa gouvernance, rédigé et coordonné par le SIAS, a été bien accueilli par la Troisième Commission de l’Assemblée générale, de même que les rapports présentés oralement au Conseil économique et social sur les aspects de la coordination du travail du HCR. Le SIAS a continué de coordonner et de contribuer aux rapports du Secrétaire général sur L’assistance aux réfugiés, rapatriés et personnes déplacées en Afrique et sur la Situation des personnes déplacées et des réfugiés d’Abkhazie (Géorgie) et de la région de Tskhinvali/Ossétie du Sud (Géorgie).

Au sein du Comité permanent interorganisations, le Service a contribué au processus de réforme humanitaire, notamment au

Programme de transformation de l’action humanitaire, au suivi du Groupe de haut niveau du Secrétaire général sur la cohérence à l’échelle du système des Nations Unies et des systèmes propres aux coordonnateurs résidents et humanitaires. Le SIAS a aussi encouragé une coopération plus efficace avec les ONG et les a associées à un dialogue structuré pour examiner et améliorer la qualité des partenariats. Il a facilité et soutenu le renforcement de partenariats bilatéraux stratégiques et opérationnels avec les institutions des Nations Unies et les ONG.

En étroite collaboration avec le Bureau de liaison du HCR à New York, le SIAS coordonne l’engagement efficace et la contribution substantielle du Haut Commissariat au processus de réforme des Nations Unies, y compris la formulation de politiques, la prise de décisions et un alignement plus rigoureux sur les besoins du système commun et leur évolution. Il a prodigué un soutien à la participation du HCR à tous les niveaux au Conseil des chefs de secrétariat (CCS), le Comité de haut niveau chargé des programmes, le Comité de haut niveau chargé des questions de gestion, le Groupe des Nations Unies pour le développement (GNUD), leurs organes de travail et d’autres forums et initiatives, tout en assurant la coordination du suivi. En 2012, la priorité a été placée sur l’examen quadriennal complet des politiques, le système des coordonnateurs résidents et le principe « Unis dans l’action ».

La Division des urgences, de la sécurité et de l’approvisionnement est le mécanisme d’appui central pour la capacité de préparation et de réponse aux situations d’urgence au sein du HCR. Elle couvre trois fonctions essentielles : urgences, sécurité et approvisionnement. L’objectif de la Division est d’assurer l’octroi optimal de l’assistance dans les situations d’urgence et les programmes en cours, en dispensant un soutien efficace aux

opérations, en appliquant des stratégies de sécurité appropriées et en gérant efficacement les urgences.Conformément à l’approche institutionnelle (organisationnelle) des urgences, le Service de gestion de la capacité de réponse d’urgence prête son soutien aux opérations en élaborant des politiques, des guides et des outils, tout en se tenant prêt à intervenir en cas d’urgence. Les principaux domaines de travail

DIVISION DES URGENCES, DE LA SÉCURITÉ ET DE L’APPROVISIONNEMENT

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du Service incluent : la gestion du fichier des cadres supérieurs chargés des urgences, l’équipe du fichier de déploiement de personnel dans des situations d’urgence ainsi que les équipes de réserve des partenaires, l’établissement de partenariats pour les urgences, la capacité de préparation et de planification pour imprévus, le renforcement des capacités, les activités de recherche et développement. Voici les principales réalisations du Service en 2012 :

z déploiement de 461 missions d’urgence par le HCR et ses partenaires dans des opérations d’urgence ;

z lancement de la plateforme de gestion des urgences d’Asie-Pacifique par le Centre régional de préparation aux situations d’urgence (ou eCentre) à Tokyo, Japon ;

z renforcement des partenariats dans les urgences, avec par exemple une déclaration d’intention avec le Partenariat humanitaire international, l’accord avec « emergency.lu » et l’accord révisé avec l’Agence fédérale allemande de secours technique ;

z élaboration d’outils pour les urgences, notamment des listes de contrôle dans le domaine de la protection.

De nombreuses opérations d’urgence du HCR en 2012 se sont déroulées dans des environnements où l’Organisation est exposée à différents types de risques. La mission de la Section de la sécurité sur le terrain est de renforcer une culture de la sécurité fondée sur des pratiques de précaution judicieuses, permettant à l’organisation d’être présente et de mener des programmes essentiels, même s’il subsiste des risques. Le travail de la Section porte sur cinq catégories d’activités : conseils et appui ; personnel de sécurité ; politiques et surveillance ; liaison interinstitutions ; et formation. En 2012, les principales réalisations ont concerné les points suivants :

z 30 missions d’appui pour prodiguer un soutien direct aux opérations, notamment avec des conseils techniques, afin de maintenir les opérations et gérer des incidents critiques ;

z amélioration du déploiement des conseillers chargés de la sécurité sur le terrain pendant les urgences et dans les environnements à haut risque, ce qui a abouti à un total de 59 conseillers, fin 2012 ;

z poursuite de la formation et du renforcement des capacités du personnel, avec notamment une formation ciblée pour les conseillers chargés de la sécurité sur le terrain et une formation du personnel sur la sécurité des personnes relevant de la compétence du HCR.

Le Service de gestion de l’approvisionnement assure la fourniture ponctuelle et efficace d’articles de secours aux personnes relevant de la compétence du HCR, aussi bien pendant les situations d’urgence que dans les opérations en cours. Son document de politique pour 2012 à 2015, Supply Chain 2015, met en exergue trois domaines prioritaires pour l’efficacité de l’Organisation : des livraisons faibles ; une intervention renforcée en cas d’urgence ; et une meilleure gestion des ressources humaines. Voici quelques exemples des réalisations en 2012 :

z Face à une multitude d’urgences, le Service de la gestion de l’approvisionnement a été mis au défi d’honorer son engagement, à savoir de mettre à disposition une assistance pouvant répondre aux besoins de 600 000 personnes dans les 72 heures. Au total, 129 expéditions aériennes ont été organisées en 2012, dont 92 pour cent ont été livrées moins de 72 heures après la demande, en plus d’autres livraisons par voie terrestre ou maritime.

z Le Service a poursuivi et approfondi sa restructuration, commencée en 2010, qui comprenait, notamment, le renforcement des fonctions d’approvisionnement et des rôles au Siège et sur le terrain, le perfectionnement des procédures de gestion des vendeurs et d’appel d’offres, et l’amélioration des pratiques de gestion et de la surveillance, comme l’enregistrement conforme aux normes ISPAS des immobilisations corporelles et des inventaires.

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La Division de la gestion administrative et financière établit et entretient le cadre dans lequel le HCR fait le meilleur usage possible des ressources financières qui sont à sa disposition. Elle est aussi chargée d’actualiser et de perfectionner les mécanismes de contrôle de la gestion et des finances de l’Organisation. La Division est située à Genève et à Budapest (voir organigramme).

L’une des principales priorités de la Division en 2012 était d’appliquer les Normes comptables internationales du secteur public (IPSAS). Deux clôtures provisoires de rodage ont été menées pendant l’année pour atténuer les risques relatifs à la première mise en œuvre des normes IPSAS. Les états financiers provisoires ont été examinés par les vérificateurs externes des comptes du HCR. La Division de la gestion administrative et financière a également prodigué un soutien aux bureaux de terrain et leur a dispensé une formation aux normes IPSAS pour veiller à ce qu’il soient bien préparés pour publier des états financiers conformes à ces normes pour 2012.

Pendant l’année, la Division a continué d’aider à renforcer les capacités de gestion financière de l’Organisation. Cela a supposé de créer de nouveaux postes sur le terrain, de dispenser une formation, de mener des missions d’appui ciblées aux bureaux de terrain et d’améliorer la communication sur les politiques et les instructions financières. En outre, elle est demeurée à la tête des efforts du HCR pour perfectionner la gestion des partenariats d’exécution.

Le Bureau du Contrôleur a conservé la responsabilité de la définition de la politique financière et de l’administration générale de la Division. L’Unité de la gestion du changement, relevant du Bureau du Contrôleur, a rédigé de nouvelles descriptions de postes de contrôle des projets et des finances, ainsi que de nouveaux modules de formation à la gestion financière et au contrôle des projets. En outre, elle a appliqué un nouveau test d’adéquation fonctionnelle rigoureux pour tous les candidats à

des postes de contrôle des projets et des finances de la catégorie des administrateurs.

L’Unité de politique générale et de coordination des audits, située au sein du Bureau du Contrôleur, centralise toutes les questions liées aux audits au HCR et elle collabore avec les auditeurs internes et externes. En 2012, l’Unité a analysé les conclusions des audits, a coordonné les mesures prises pour répondre aux rapports d’audit et a préparé les exposés des principales tendances et observations des audits. Elle a aussi défini de nouvelles politiques au niveau de l’institution concernant la gestion financière, administrative et comptable. En outre, l’Unité a prodigué un appui administratif au Comité indépendant d’audit et de surveillance nouvellement créé.

Il incombe au Service du Budget-programme d’assurer la gestion budgétaire des ressources financières du HCR au niveau de l’Organisation. Le Service surveille les besoins en ressources des opérations du HCR, apportant des conseils et des orientations sur l’utilisation la plus judicieuse des ressources. En tant que secrétariat du Comité du budget et des examens du Programme annuel et à mi-parcours, le Service prodigue régulièrement un soutien technique et des conseils aux niveaux exécutif et administratif en portant une attention particulière à la formulation des budgets et l’allocation des ressources tout au long de la période d’exécution.

En 2012, le Service a préparé des rapports pour les organes régulateurs et directeurs, ainsi que le projet de budget révisé pour la période biennale 2012-2013. Il a également continué à apporter un appui et des ressources à l’élaboration permanente de l’outil de planification, Focus. Le Service a contribué à la formulation de politiques et de procédures pour l’application des normes IPSAS, en particulier dans le domaine des rapports établis sur une base comparable et du traitement des revenus en nature.

DIVISION DE LA GESTION ADMINISTRATIVE ET FINANCIÈRE

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Le Service de gestion des partenariats d’exécution supervise la gestion des partenariats d’exécution au HCR. Il coordonne les activités tout en apportant des conseils et un appui pour la gestion des partenariats d’exécution. En 2012, il a dirigé la préparation et l’application d’un nouveau cadre de travail axé sur les risques pour la mise en œuvre avec les partenaires. En collaboration avec d’autres services, il a renforcé la capacité du personnel de l’UNICEF et de ses partenaires en matière de contrôle des projets et de gestion efficace des accords de partenariat. Le Service s’est aussi attaché à améliorer la gestion financière et la préparation de rapports relatifs aux dépenses des partenaires.

Le Service financier et de comptabilité, installé à Budapest, a été reclassé, passant de section à service en 2012, dans le cadre des efforts globaux de la Division de la gestion administrative et financière pour renforcer les capacités de gestion financière de l’Organisation. Le nouveau Service inclut l’Équipe du projet IPSAS. Il est chargé de la tenue des comptes du HCR et de la préparation des états financiers. En 2012, il a relevé la qualité de la gestion et des contrôles financiers au HCR, grâce à des missions d’appui et en mettant au point de nouvelles procédures de gestion financière. Il a aussi poursuivi son travail avec la Section de la trésorerie en vue d’instaurer des pratiques de gestion centralisée de la trésorerie pour tous les pays en Europe et certains pays en Afrique et Asie. De plus, il a identifié et évalué les avantages escomptés de l’application des normes IPSAS pour s’assurer que le HCR porte à un niveau aussi élevé que possible l’application de ces bénéfices.

La Section de la trésorerie se charge de la sauvegarde des ressources de trésorerie du HCR ainsi que de la gestion des opérations de change et des investissements. Elle formule des politiques de gestions de la trésorerie et des risques financiers et elle contrôle les flux mondiaux de liquidités dans l’ensemble de l’Organisation. Le HCR utilise des systèmes totalement intégrés de gestion de la trésorerie, conjointement avec une approche centralisée de la gestion des liquidités qui améliore la situation de caisse globale en temps réel et les procédures automatisées. En 2012, elle a géré un volume de change équivalant à près d’1,5 milliard de dollars E.-U. et des investissements atteignant quelque 260 millions de dollars E.-U. Elle a appliqué avec succès des mesures de gestion du risque afin de réduire le plus possible

l’impact des fluctuations du change. Les investissements ont été optimisés tout en protégeant la valeur des liquidités globales.

La Section des services généraux se charge de gérer les bâtiments, les entrepôts et les parkings au Siège à Genève. Elle est aussi responsable de la gestion des dispositifs de sécurité du personnel, de l’administration du courrier, des fournitures de bureau et des services liés aux voyages au Siège. En 2012, la Section a achevé plusieurs améliorations de la sécurité dans le bâtiment principal et l’entrepôt à Genève. Elle a aussi réorganisé la disposition des sièges de bureau et apporté des améliorations à l’occupation de l’espace administratif dans le bâtiment principal. La Section a traité les autorisations de voyage et d’autres documents de voyage et a achevé la phase préparatoire de la préparation d’un outil d’autoréservation des voyages.

Le Comité des commissaires aux comptes de l’ONU est l’auditeur externe du HCR. Il procède à un audit financier annuel des comptes de l’Organisation, conformément aux normes d’audit internationales, et émet une opinion sur ses états financiers. En 2012, le Comité a examiné les états financiers du HCR pour 2011. Ainsi qu’il le fait chaque année, le Comité des commissaires aux comptes s’est également penché sur quelques questions de gestion choisies. En 2012, il a examiné l’achat de biens et de services au HCR.

Les services d’audit interne ont été assurés par Section de vérification des comptes du HCR de la Division de l’audit interne du Bureau des Services de contrôle interne (BSCI).

Les activités d’audit étaient fondées sur un plan reposant sur les risques, établi en consultation avec les divisions, les bureaux régionaux et d’autres organes internes et externes de contrôle du HCR. En 2012, 19 audits commencés en 2011 ont été poursuivis et 23 audits ont été entamés. Sur ces 42 audits, 23 rapports ont été publiés et 19 en étaient au stade de l’établissement du rapport à la fin de l’année. Ces audits ont porté sur 31 opérations sur le terrain, huit activités au Siège et trois activités relatives aux technologies de l’information et de la communication (TIC). Des informations plus détaillées sur le travail du BSCI sont transmises chaque année au Comité exécutif (voir Rapport sur l’audit interne (A/AC.96/1113) pour les faits nouveaux et les activités jusqu’au 30 juin 2012).

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DIVISION DE LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES

La Division de la gestion des ressources humaines est responsable de l’application judicieuse des politiques des ressources humaines ; cela inclut notamment d’informer les membres du personnel de leurs responsabilités et des prestations auxquelles ils ont droit. Le travail de la Division est guidé par les priorités stratégiques globales, le Dispositif mondial de responsabilisation en matière de gestion, le Code de conduite, le Règlement et le Statut du personnel, le Cadre d’allocation des ressources, le Cadre de transfert de l’autorité pour les ressources humaines et un certain nombre d’autres politiques et directives de procédures des Nations Unies ou propres au HCR.

En 2012, la Division de la gestion des ressources humaines a établi une nouvelle structure de gestion et a ajusté les rapports hiérarchiques en conséquence (voir organigramme). Les fonctions de recrutement et de gestion des carrières à Genève ont été placées sous la responsabilité du Directeur adjoint. La Division a également renforcé l’Unité de la gestion des postes à pourvoir et des promotions, ainsi que la Section d’appui à la gestion des carrières. Elle a également créé le Service des politiques et de la planification des ressources humaines et a fusionné la Section du bien-être du personnel avec le Service médical pour en faire le Service de la santé et du bien-être du personnel. Enfin, elle a restructuré la Section de l’administration du personnel et des états de paie en la fondant avec l’Unité de la gestion des résultats (antérieurement au sein de la Section d’appui à la gestion des carrières) pour en faire les Services du personnel et des ressources humaines. L’Unité du personnel affilié a été créée pour administrer tous les collaborateurs affiliés (personnel sous contrat, bénévoles, consultants, stagiaires et JEA).

En 2012, la Section d’appui à la gestion des carrières s’est centrée sur trois principaux axes de travail : conseils sur la carrière ; soutien au placement ; et gestion des résultats, avec le but ultime

d’apparier les aspirations individuelles des membres du personnel avec les objectifs de l’Organisation. Pendant l’année, la Section a conseillé sur leur carrière plus de 1 800 membres de personnel de la catégorie des administrateurs. Elle s’est attachée à encore plus professionnaliser ses propres services et les administrateurs chargés de la gestion des carrières avec des formations et des études en compétences en matière d’orientation professionnelle.

La mise en œuvre du système de gestion de l’évaluation du comportement professionnel (PAMS) s’est poursuivie dans l’ensemble de l’Organisation, pour veiller à ce que le personnel et les cadres comprennent et utilisent correctement et équitablement le système pour évaluer le comportement et les résultats professionnels. En novembre 2012, l’Unité de la gestion des résultats a été déplacée à Budapest où elle est chapeautée par les Services du personnel et des ressources humaines.

En 2012, la Section du recrutement et des affectations a géré près de 750 postes à pourvoir, ainsi que 150 postes vacants pour une procédure de réaffectation accélérée. L’Unité de gestion des postes à pourvoir au sein de la Section a assuré un soutien administratif pour toutes les réunions s’y rapportant, notamment dix séances du Conseil conjoint d’examen. Grâce à une approche rationalisée, mise au point en 2012, les postes annoncés au titre des procédures de réaffectation accélérée en Syrie en décembre 2012 ont été traités et les sélections ont été annoncées à peine un mois après la publication des postes vacants. Pendant l’année, la Section du recrutement et des affectations a également publié une nouvelle politique et des procédures pour le personnel recruté localement. Elle a préparé toute la documentation requise pour plus de 800 membres du personnel de la catégorie des administrateurs recrutés au plan national ou international, et a géré deux séances annuelles de promotion (2010 et 2011) pendant 2012.

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Fin 2012, les Groupes des jeunes experts associés ( JEA) et des Volontaires des Nations Unies (VNU) relevant de la Section du recrutement et des affectations ont été déplacés à Budapest et intégrés dans la nouvelle Unité du personnel affilié créée fin 2012. En 2012, 26 JEA ont été recrutés, dont huit ont été nommés à Genève et 18 sur le terrain. Sur les 222 membres du personnel engagés en 2012 pour des postes officiels, 23 étaient actuellement ou avaient été au bénéfice d’un contrat de JEA. En 2012, l’Unité du déploiement des VNU a continué de resserrer ses relations avec le siège du Programme des VNU à Bonn. Actuellement, 526 VNU recrutés au plan international et 438 VNU recrutés au plan national travaillent au HCR.

Début 2012, la Division de la gestion des ressources humaines a publié une politique sur le logement, qui a introduit de nouvelles modalités financières pour améliorer les conditions de vie et le bien-être du personnel basé dans des logements du HCR sur le terrain. Le HCR est conscient du fait que ses collaborateurs qui travaillent dans des situations d’urgence ne peuvent être performants que s’ils sont correctement logés, même dans les affectations les plus éloignées. Des ressources ont été mises de côté en 2012 pour créer un Fonds global pour le logement du personnel qui sera géré par un coordonnateur du logement du personnel.

À compter de 2012, le Service du personnel et des ressources humaines a été créé à Budapest avec des responsabilités accrues. Il encadre les fonctions du Groupe de gestion des résultats et de la Section de l’administration du personnel et des états de paie. L’Unité de la gestion des résultats a pris le relais de l’administration du système de gestion de l’évaluation du comportement professionnel. Le Service du personnel et des ressources humaines a mis en œuvre des projets destinés à simplifier plusieurs procédures relatives au personnel et à valoriser la capacité de résultats du module PeopleSoft en matière de ressources humaines. Les objectifs sont les suivants : veiller à ce que les membres du personnel bénéficient de toutes les prestations conformément au Règlement du personnel de l’ONU et garantir un fonctionnement efficace de la Section de l’administration du personnel et des états de paie, dans le total respect des règles financières ; concevoir des politiques qui améliorent les conditions de travail sur le terrain ; diffuser des informations plus claires sur les ressources humaines au personnel ; mettre à jour les brochures sur les conditions de vie sur le terrain ; renforcer l’utilisation du module de PeopleSoft relatif aux ressources humaines ; et dynamiser les mécanismes de surveillance des transactions en matière de ressources humaines par un système d’audit plus facile à utiliser et plus solide.

En 2012, le secteur de la communication de la Division a participé à un projet interne de communication mené conjointement avec la Division des relations extérieures. Un magazine en ligne pour les membres du personnel a été préparé et devrait être lancé sur une plateforme SharePoint en 2013. Le secteur de la communication de la Division de la gestion des ressources humaines a continué à produire des contenus pour l’intranet afin de tenir le personnel informé des nouvelles relatives aux ressources humaines. Simultanément, il a lancé des entretiens de la Division par vidéo, qui permettent de discuter des politiques et des thèmes avec les collègues sur le terrain.

En décembre 2012, le Comité consultatif paritaire personnel-direction, qui est le forum des représentants de la direction et

de l’association du personnel en poste sur le terrain ainsi qu’au Siège, a tenu sa cinquième réunion à Genève. La réunion a fait le point sur les recommandations en suspens que le Comité avait formulées lors de sa réunion de 2011 afin de veiller à ce que toutes les questions soulevées dans l’enquête globale auprès du personnel 2011 soient abordées par l’Organisation. Le Comité consultatif a jugé que les trois domaines suivants étaient essentiels : la crainte de s’exprimer, le leadership et les communications internes. Il a recommandé un suivi dans ces domaines en 2013.

En 2012, le Service médical et la Section du bien-être du personnel ont été fusionnés et le Service de la santé et du bien-être du personnel a été créé pour mieux superviser et assurer les services de soins de santé et de protection du bien-être des membres du personnel et d’autres personnels travaillant pour le HCR. Le Service a lancé un projet ergonomique pour le Siège (Budapest et Genève), a dispensé des cours de perfectionnement aux premiers secours à Budapest et Genève, et proposé une formation aux premiers secours aux officiers de sécurité du HCR. Le Service a également mené plusieurs campagnes de promotion de la santé au Siège, notamment des programmes de vaccination.

Le Service de la santé et du bien-être du personnel a aussi entrepris plusieurs missions d’évaluation médicale en Angola, au Kenya (Dadaab), en République centrafricaine et en Somalie, y compris une formation du personnel aux procédures médico-administratives. Un centre médical sans rendez-vous a été ouvert au Siège à Genève de 8h à 17h du lundi au vendredi.

Les conditions de travail du personnel en poste dans des zones à haut risque sur le terrain sont devenues de plus en plus difficiles. Elles ont exigé une action intensive du Service qui a centré son attention sur le personnel participant aux opérations relatives à la situation en Afghanistan, au Mali, au Myanmar, au Pakistan, en Syrie, en République démocratique du Congo et en Somalie, moyennant des conseils, des cours de formation et une orientation aux cadres supérieurs sur les questions concernant le bien-être du personnel. Les collaborateurs qui travaillent dans d’autres opérations ont été épaulés par des missions de routine ou sur demande. Le réseau d’appui par les pairs, qui compte désormais 249 membres dans 66 pays, a fermement soutenu le travail des responsables du bien-être du personnel. Un projet a été officiellement lancé pour assurer la préparation psychologique du personnel affecté ou déployé dans des postes de catégorie D ou E. Il comprend des séances téléphoniques individuelles avec un responsable du bien-être du personnel qui décrit les principaux mécanismes pour faire face et prépare un plan d’autodéfense psychologique. Un cadre a aussi été mis au point pour créer des liens avec les membres de la famille.

Le Centre d’apprentissage global a continué de développer une large palette d’activités d’apprentissage pour le personnel et les partenaires, en conservant l’équilibre entre les besoins opérationnels et l’appui à l’évolution de la carrière. Aussi bien les cours d’apprentissage mixtes que les cours intensifs en ligne visant à donner aux collaborateurs du HCR et à ses partenaires un accès immédiat à des connaissances ou un savoir-faire spécifique ont suscité de nombreuses inscriptions. Plus de 10 000 membres du personnel et partenaires ont participé au moins à un cours, alors que les cours en ligne ont recueilli plus de

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40 000 inscriptions. Plusieurs événements de formation se sont adressés spécifiquement aux partenaires, principalement dans le domaine du droit des réfugiés et du déplacement interne, avec une référence particulière aux modules. Le budget spécial affecté aux coûts des effectifs couvre principalement les salaires et les coûts liés aux membres du personnel en congé spécial avec solde (effectifs entre deux

affectations). Aucun programme de cessation volontaire de services n’a été adopté en 2012. Un nombre limité de cessations de services négociées a toutefois été approuvé afin d’atténuer les conséquences des coupures de postes et de diminuer le nombre de fonctionnaires en attente d’affectation. Les coûts des obligations au titre de l’assurance maladie après la cessation de service sont aussi couverts par ce budget.

DIVISION DE LA PROTECTION INTERNATIONALE

La Division de la protection internationale est composée de trois « piliers » : politique et droit, appui opérationnel à la protection, et solutions globales. Ensemble, ces piliers élaborent une politique de protection globale et contribuent à l’établissement progressif du droit international en matière de déplacement forcé et d’apatridie. Ils prodiguent aussi des conseils sur des questions complexes de droit international et de politiques en matière de protection se rapportant à toutes les catégories de population relevant de la compétence du HCR et à ses opérations. De plus, ils dirigent l’approche de l’intégration des critères d’âge, de sexe et de diversité dans une perspective de protection, et apportent un soutien aux opérations sur le terrain et à d’autres entités du Siège concernant la politique relative à la protection et aux questions juridiques et opérationnelles liées aux déplacements forcés et à l’apatridie, aussi bien dans une perspective de protection que de solutions durables.

Le Bureau du Directeur apporte son leadership en matière de formulation juridique et de politiques, ainsi que les interventions de soutien opérationnel. En 2012, le Bureau du Directeur a continué d’offrir des conseils sur les questions de protection dans le monde, en particulier dans le contexte de l’appui à la protection dans les situations d’urgence et la formulation de stratégies. Il a aussi organisé le Dialogue du Haut Commissaire sur le thème « Foi et protection », qui a rassemblé en 2012 des participants de différentes confessions pour débattre du rôle que les organisations confessionnelles et les communautés

religieuses locales peuvent jouer dans la protection des réfugiés et d’autres personnes relevant de la compétence du HCR.

Pilier I : Politique et droitLa mission de la Section des politiques de protection et des conseils juridiques est de faire progresser les normes juridiques internationales sur la protection des demandeurs d’asile et des réfugiés. En 2012, la Section a prodigué des conseils et transmis des observations aux gouvernements nationaux (sur leurs projets de loi) de même qu’aux organes internationaux engagés dans la négociation sur les traités internationaux et régionaux pertinents. Elle est également intervenue en qualité de tierce partie dans 23 affaires judiciaires aux niveaux international, régional et national. La Section a préparé un large éventail de documentation sur les questions de protection relatives à plusieurs thèmes différents, notamment : la détention ; l’orientation sexuelle et l’identité de genre ; et les documents de voyage en vertu de la Convention. Elle a également préparé la Note sur la protection internationale et publié des articles sur des conclusions de travaux de recherche dans la série sur la recherche juridique et la politique de protection. En 2012, la Section a organisé deux tables rondes, respectivement sur la protection temporaire et les personnes fuyant un conflit et la violence.

En 2012, l’Unité de l’apatridie a aidé les bureaux du HCR à préparer des stratégies pour lutter contre l’apatridie ; elle a développé la doctrine et a fourni des conseils techniques sur

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un éventail de questions allant de la mesure du phénomène de l’apatridie, à la réforme des lois sur la nationalité et aux procédures de détermination du statut. L’Unité a travaillé avec les bureaux régionaux et les bureaux extérieurs pour encourager et aider les États à appliquer les 105 engagements souscrits pendant la réunion ministérielle tenue en 2011. À la fin de l’année, un quart des engagements avaient été mis en œuvre.

L’Unité d’asile et de migration vise à garantir la participation plus entière du HCR aux questions de migrations, dans la mesure où elles ont des conséquences sur le mandat du HCR qui est de protéger les réfugiés, les apatrides et d’autres personnes relevant de sa compétence. En 2012, l’Unité a soutenu l’élaboration d’approches régionales qui tiennent compte des impératifs de la protection pour répondre aux mouvements mixtes clandestins en Asie centrale, dans le Golfe d’Aden, le Sinaï, les Balkans occidentaux, l’Asie-Pacifique et d’autres régions. Elle a aussi garanti l’engagement du HCR dans différents organes mondiaux sur les migrations, notamment le Groupe mondial sur la migration, le Forum mondial sur la migration et le développement et aussi le Groupe interinstitutions de coopération contre la traite des êtres humains.

L’Unité de liaison sur les droits de l’homme s’est employée à faire progresser la protection des personnes relevant de la compétence du HCR par le biais de la promotion et du recours stratégique au système des Nations Unies relatif aux droits de l’homme. En 2012, la coopération avec les mécanismes sur les droits de l’homme a abouti à l’adoption d’observations finales, de recommandations, de résolutions et de rapports. En particulier, la participation du HCR à l’examen périodique universel du Conseil des droits de l’homme a été importante pour promouvoir l’adhésion aux instruments internationaux relatifs aux réfugiés et à l’apatridie et le respect des normes qu’ils contiennent. Le HCR a aussi été associé à divers autres processus, par exemple la rédaction de projets de résolution du Conseil des droits de l’homme et la participation à des événements parallèles et des séances de haut niveau du Conseil.

L’Unité de la détermination du statut de réfugié s’attache à améliorer la qualité, l’équité et l’efficacité des décisions sur la détermination du statut de réfugié (DSR) dans le monde. En 2012, le HCR a assuré la DSR au titre de son mandat dans plus de 60 opérations. L’Unité a surveillé et soutenu ces opérations avec des conseils sur tous les aspects des procédures de DSR et des cas individuels complexes, notamment des difficultés associées à des situations d’urgence, des arrivées par voie maritime, des demandeurs d’asile en détention et d’autres groupes vulnérables. Dans les pays qui enregistrent des augmentations sensibles des demandes d’asile et de longues périodes d’attente, l’Unité a prodigué des conseils sur la gestion des cas et proposé des stratégies susceptibles de réduire le nombre des cas en attente. En 2012, au titre du plan de déploiement du projet de DSR, l’Unité a affecté 11 consultants en DSR qui ont été chargés d’étayer le traitement de la DSR dans les procédures étatiques et du HCR en Asie, en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord ainsi qu’aux Amériques.

En 2012, l’Unité de l’information sur la protection s’est efforcée de soutenir des décisions de qualité en matière de demande de protection internationale. L’Unité a publié une orientation politique spécifique aux pays pour évaluer les besoins de protection internationale des demandeurs d’asile originaires de Côte d’Ivoire, d’Iraq, du Pakistan et de Sri Lanka. En outre, des

conseils relatifs au retour ont été publiés pour le Mali et l’État de Rakhine (Myanmar), ainsi que des considérations sur la protection en rapport avec la Syrie. Des rapports d’information générale sur certains pays d’origine, ainsi que des réponses à des questions précises sur la situation dans des pays d’origine, ont été produits en collaboration avec des partenaires extérieurs. L’Unité de sécurité liée à la protection et de sécurité nationale est à la tête des activités engagées pour veiller à ce que les mesures destinées à lutter contre le terrorisme et d’autres menaces à la sécurité nationale ou internationale, et à combattre la criminalité et d’autres graves menaces pour l’ordre public, respectent les obligations juridiques internationales à l’égard des personnes relevant de la compétence du HCR. En 2012, l’Unité a poursuivi sa révision des directives du HCR sur l’interprétation et l’application des clauses d’exclusion de la Convention de 1951. Une autre initiative importante a été le travail en cours pour améliorer les capacités du personnel chargé de la DSR à mener des entretiens, grâce au développement de la formation, en particulier lorsque cela suppose une éventuelle exclusion du statut de réfugié.

Pilier II : Appui opérationnel à la protectionPendant l’année 2012, l’Unité chargée de la violence sexuelle et sexiste a apporté un soutien à l’élaboration de la stratégie sur la violence sexuelle et sexiste et la surveillance d’opérations nationales sélectionnées, notamment avec des ateliers régionaux de formation. En collaboration avec le Centre d’apprentissage global, l’Unité a lancé un cours complet de formation en ligne sur la violence sexuelle et sexiste auquel ont participé 660 membres du personnel dans plus de 140 opérations sur le terrain et elle a commencé à préparer un guide de l’animateur pour différents publics. L’Unité a mis particulièrement l’accent sur le suivi et l’évaluation en 2012, notamment l’assistance technique aux opérations sur le terrain et une révision du cadre de résultats. Cela a permis d’affiner les résultats et les indicateurs en matière de violence sexuelle et sexiste, en vue de consolider les données et faciliter la planification, la programmation et l’établissement de rapports. L’Unité a poursuivi la mise en œuvre du système de gestion des informations relatives à la violence sexiste (GBVIMS) dans trois opérations par des missions sur le terrain et une assistance technique.

Tout au long de 2012, l’Unité chargée de l’égalité des sexes a centré son travail sur la promotion de l’égalité entre les sexes au sein de l’approche de l’intégration des critères d’âge, de sexe et de diversité dans toutes les activités entreprises par l’Organisation. En 2012, l’Unité s’est spécialement employée à fabriquer des outils pour recueillir des données ventilées par sexe et par âge et à élargir leur utilisation par toutes les opérations.

L’Unité des services communautaires a continué en 2012 de préparer du matériel d’orientation et d’offrir des possibilités d’apprentissage au personnel et aux partenaires pour améliorer l’application de la politique du HCR sur l’intégration des critères d’âge, de sexe et de diversité. En coopération avec la Commission des femmes pour les réfugiés, l’Unité a assuré des ateliers de formation sur l’inclusion du handicap pour les bureaux nationaux, leurs partenaires et les organisations d’handicapés au Bangladesh, en Éthiopie, en Ouganda, aux Philippines et en Thaïlande. En collaboration avec l’ORAM (Organisation for Refuge, Asylum and Migration), l’Unité a coordonné l’organisation de la première séance de formation régionale complète de deux jours centrée sur la protection des personnes

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lesbiennes, homosexuels, bisexuels, transsexuels et intersexuels qui ont demandé l’asile ou obtenu le statut de réfugié.

Au cours de 2012, l’Unité de la protection de l’enfant a lancé le Cadre global pour la protection de l’enfant après de vastes consultations avec des réfugiés. L’application du Cadre a été généralisée dans 11 pays choisis. L’Unité a fourni une formation et une assistance technique pour les stratégies à l’échelon national, et a déployé des spécialistes de la protection de l’enfant. Elle a soutenu un atelier régional conjoint de l’ASEAN et du HCR sur l’enregistrement des naissances en Thaïlande et a contribué à une conférence ministérielle sur l’enregistrement et les statistiques de l’état civil en Afrique du Sud pour améliorer encore les bonnes pratiques et consolider l’engagement en faveur de l’enregistrement des naissances.

En 2012, l’Unité de l’éducation a apporté un appui direct et à distance à la mise en œuvre généralisée de la stratégie sur l’éducation, en se concentrant tout particulièrement sur 13 pays prioritaires où sont accueillis 50 pour cent des enfants réfugiés en âge de fréquenter l’école. Pour renforcer la qualité du suivi des programmes éducatifs, des améliorations dans le recueil des données de référence au moyen de technologies ont été introduites dans 11 pays. Pour que la mise en œuvre de la stratégie sur l’éducation soit couronnée de succès, 300 collaborateurs sur le terrain, partenaires opérationnels et d’exécution et fonctionnaires gouvernementaux ont suivi une formation sur la stratégie et des environnements d’apprentissage sûrs. L’Initiative académique annuelle Albert Einstein pour les réfugiés (DAFI) a permis à plus de 2 000 étudiants de poursuivre des études supérieures dans 40 pays. Un soutien opérationnel intensif a été prodigué à 12 pays qui ont participé à un programme « Éduquer un enfant ».

L’Unité des déplacés internes a soutenu les principales situations d’urgence impliquant des déplacés internes en 2012, notamment au Mali, au Myanmar et en Syrie, en aidant les bureaux sur le terrain dans le domaine de la planification stratégique de la protection. L’Unité a aussi participé de près à l’élaboration et l’examen des lois et politiques sur les déplacés internes au Kenya, dans l’État du Chiapas au Mexique et au Puntland en Somalie. Elle a en outre fait campagne en faveur de la Convention de Kampala, qui est entrée en vigueur en décembre 2012. En coopération avec les partenaires du HCR, en particulier le Représentant du Secrétaire général sur les droits de l’homme des personnes déplacées dans leur propre pays, une formation relative à la protection des déplacés internes a été dispensée à plus de 30 fonctionnaires gouvernementaux à San Remo, Italie. Un module d’apprentissage en ligne sur le déplacement interne a aussi été achevé en 2012.

L’Unité du module global de protection sert de « cellule d’appui » du rôle du HCR en qualité de chef de file du module global de protection. En 2012, l’Unité a mis en œuvre son cadre stratégique 2012-2014 qui était axé sur le renforcement du soutien aux modules de protection sur le terrain, par le biais d’un service d’assistance et un site Internet. L’Unité a organisé des cours de formation sur la coordination des modules pour les cadres supérieurs et intermédiaires et les modules de protection sur le terrain. Elle a en outre mis au point des éléments de formation sur la coordination et les catastrophes naturelles. Un dossier sur l’intégration de la protection pour les modules sur le terrain a aussi été élaboré, ainsi qu’une boîte à outils de coordination. L’Unité a en outre épaulé le plaidoyer pour les opérations en

Somalie et en République démocratique du Congo et elle a entamé une étude sur le financement de la protection globale.

En 2012, l’Unité d’appui à la protection a dispensé un appui opérationnel à la protection dans des situations d’urgence et des opérations en cours. Elle a également aidé à définir des approches pour une meilleure gestion de la protection au HCR grâce à la participation et l’analyse de l’examen du Programme annuel. Elle a épaulé l’application de la deuxième phase de l’Initiative du Haut Commissaire en matière de capacité de protection de 2011, coordonné l’achèvement de la révision des descriptions des postes dans la protection afin de renforcer l’obligation redditionnelle et la responsabilité pour la protection. En outre, elle a facilité les déploiements d’urgence dans le domaine de la protection, au moyen de plusieurs mécanismes de partenaires, notamment le projet interinstitutions ProCap, dont le HCR est membre du comité directeur.

Pilier III : Solutions globalesEn 2012, l’Unité des solutions globales a redoublé d’efforts pour renforcer la capacité du HCR en matière de rapatriement librement consenti et d’intégration locale, ainsi que pour intégrer le concept de solutions globales dans la planification des opérations aux niveaux régional et national, en particulier pour les opérations qui travaillent avec des réfugiés de longue durée. L’Unité a collaboré étroitement avec les bureaux régionaux et les bureaux extérieurs sur des stratégies de solutions durables, y compris dans les situations de l’Angola, du Libéria et du Rwanda où la clause de cessation a été déclarée. De plus, des conseils et un appui ont été prodigués pour la conception de stratégies de solutions globales à l’intention des réfugiés originaires de la République démocratique du Congo, ainsi que des réfugiés dans la région de l’Asie centrale. La révision du Manuel sur le rapatriement librement consenti a été achevée, ce qui a permis de fournir une actualisation plus que nécessaire. L’Unité a entrepris de recenser les situations de réfugiés prolongées pour leur apporter un appui supplémentaire. Elle a également réalisé une mission au Kenya, pour assumer la fonction de coordination de la protection dans l’une des situations de réfugiés les plus anciennes au monde.

Le Service de la réinstallation a continué de s’investir dans son partenariat avec les pays de réinstallation à l’appui du renforcement du plan mondial de réinstallation. Ses activités de plaidoyer ont convaincu l’Allemagne et la Belgique de se joindre aux pays de réinstallation. Le Service a publié des guides à l’intention des pays nouveaux et émergents en matière de réinstallation où il décrit les conditions essentielles pour un programme de réinstallation durable. Il a analysé sa gestion des réinstallations d’urgence et pour raisons médicales, afin de tirer le meilleur parti des places limitées disponibles à cet effet. Le Service a introduit des modèles globaux pour utiliser un formulaire d’enregistrement simplifié en vue de la réinstallation, dans une volonté de rationaliser et d’accélérer le traitement de la réinstallation. Dans le cadre des efforts en cours pour appliquer les recommandations du BSCI sur la prévention de la fraude et le contrôle du processus de réinstallation, le Service a mis en place un cadre destiné à réaliser des évaluations des risques de fraude, une formation à la sensibilisation à la fraude, à l’investigation et à la notification des cas de fraude.

L’Unité de gestion des ressources facilite les activités opérationnelles et soutient la Division en lui procurant des ressources humaines, financières et administratives.

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La Division des systèmes d’information et des télécommunications est responsable du fonctionnement des systèmes des technologies de l’information et de la communication (TIC). Elle veille à ce qu’ils soient suffisamment soutenus, soient largement disponibles et continuent d’évoluer. L’organigramme montre la nouvelle structure de la Division en 2012.

Le Bureau du Directeur comprend l’Unité de la gestion des ressources qui administre les ressources humaines et financières de la Division.

Le Service de la gestion des relations d’entreprise assure une communication et des actions efficaces entre la Division des systèmes d’information et des télécommunications et d’autres divisions et bureaux régionaux. Il les aide à appliquer des solutions en matière de TIC qui permettront d’atteindre les objectifs professionnels du HCR. Il collabore également avec le Comité des chefs d’entreprise pour classer les besoins et les investissements par ordre de priorité. La Section de la gestion des projets assure une supervision directe et dirige l’équipe de gestion des projets de TIC et les directeurs de projets (internes et externes). Elle veille à l’observance des normes de gestion des projets de TIC et de gouvernance des portefeuilles et des projets, et s’assure que les projets de TIC sont bien gérés et réalisés avec succès. La Section du développement des services (Budapest) fournit une analyse approfondie et soutient tous les projets de TIC, notamment la conception de nouvelles procédures, l’analyse des problèmes et l’identification de tout changement nécessaire dans les systèmes de TIC. En collaboration avec le Service de l’autorité technique, la Section veille également à ce que les services prêtés répondent aux besoins grâce à une gouvernance adaptée et des tests.

Le Service de l’autorité technique, qui comprend le Bureau de la gestion des portefeuilles, définit les politiques techniques et les normes en matière de TIC, ainsi que les mesures de sécurité, la conception et la structure utilisée. Il gère également

l’introduction des technologies, systèmes et services nouveaux et s’assure que la gouvernance technique correcte est en place pour gérer toute les TIC au sein du HCR. Le Bureau de la gestion de portefeuille fournit un modèle clair de gouvernance et d’appui à la prestation des services pour les projets de TIC du HCR afin de permettre une prise de décision éclairée et judicieuse.

Le Service TIC de la gestion des opérations définit des directives politiques opérationnelles et garantit le respect des normes et des procédures dans la prestation des services de TIC et l’encadrement de la prestation des services tout en assurant efficacement l’entretien et les améliorations requises. Il veille à ce que le réseau du HCR et ses centres de données soient supervisés et gérés de façon à fournir les niveaux convenus de service et d’intégrité des données. La Section de l’appui technique et du suivi surveille l’infrastructure des TIC au HCR et ses opérations en réseau. Il se charge de la gestion de la configuration sur l’équipement des TIC et soutient l’infrastructure du Siège qui ne peut pas bénéficier d’un soutien à distance. Enfin, il gère les niveaux de service pour les services opérationnels. La Section de la gestion des fournisseurs définit les contrats de travail avec les fournisseurs de TIC et assure une communication claire des accords et des objectifs associés dans l’ensemble du HCR afin que les parties soient informées des niveaux de service escomptés. Elle soutient la Section TIC du développement des services (Budapest) moyennant des négociations contractuelles et la création de nouveaux services ou la modification de services existants. Les Services clients des TIC (à Genève et Budapest) et les Plateformes de services TIC (à Amman, Kuala Lumpur et Panama) assurent une assistance technique et gèrent la prestation de l’assistance technique à tout le personnel du HCR pendant les horaires normaux de travail. Ils prodiguent une assistance technique au personnel des plateformes et des TIC et gèrent l’appropriation des procédures de gestion des services et de la base de connaissance.

DIVISION DES SYSTÈMES D’INFORMATION ET DES TÉLÉCOMMUNICATIONS

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Voici les principales réalisations de la Division des systèmes d’information et des télécommunications en 2012 :

z remplacement de 6 600 ordinateurs de bureau vieillissants (1 100 au Siège et 4 500 dans des bureaux de terrain) ;

z installation de MS Office 2010 pour 7 300 usagers (1 400 usagers au Siège et 5 900 usagers dans des bureaux de terrain) ;

z migration vers le nouveau logiciel de messagerie MS Outlook/Exchange Server 2010 pour les bureaux à Genève, Budapest, Bruxelles et Londres ;

z mise en œuvre de services centralisés d’imprimerie au titre de dispositions contractuelles avec un prestataire de services à Genève et Budapest, avec l’introduction simultanée d’une autorisation des impressions au moyen d’un badge ;

z mise en œuvre de Focus Reader, une application ultra-rapide pour visionner les données opérationnelles et le portail Internet Global Focus External (GF-X) pour les donateurs ; achèvement du travail de conception du Focus Reader portable ;

z inauguration du Centre de services TIC à Amman en juin 2012 par le Haut Commissaire et des représentants du Gouvernement jordanien. À la fin du premier semestre, 21 membres du personnel recrutés au niveau international étaient en fonction, alors que le recrutement de 14 postes au niveau national s’est terminé fin août ;

z relèvement des capacités d’intervention en cas d’urgence du Centre de services en matière de TIC à Amman depuis que la Division des systèmes d’information et des télécommunications a assumé la responsabilité de l’appui des TIC pour les opérations d’urgence et l’atelier des responsables des situations d’urgence. Des missions d’appui aux situations d’urgence ont été déployées en Afrique de l’Ouest (Burkina Faso, Mali, Sénégal), en Jordanie, au Liban, en Libye, au Myanmar et au Soudan du Sud ;

z augmentation de la capacité globale des services mondiaux d’assistance de la Division avec huit postes dans le Centre de services en matière de TIC à Amman, lui permettant de prêter une assistance six jours par semaines (dimanche à vendredi) ;

z fourniture d’une assistance technique par la Section du développement des services afin de permettre au HCR d’adopter les normes IPSAS ;

z introduction d’améliorations pour les modules MSRP sur les ressources humaines et les états de paie (Personnel administratif, Absences et congés, Recrutement, Fonds de pension, e-Performance, Fiche d’information, Plan d’assurance médicale, Gestion des compétences, Procédure de promotion) ; la chaîne d’approvisionnement (Inventaire, Gestion des biens et Marchés publics) ; et les finances (Accord avec les partenaires d’exécution, Allocation pour frais d’étude, Vendeurs et Journal des opérations).

DIVISION DE L’APPUI ET DE LA GESTION DES PROGRAMMES

La Division de l’appui et de la gestion des programmes s’emploie à fournir les connaissances, les conseils et les outils dont les opérations sur le terrain ont besoin pour concevoir, réaliser et améliorer sans cesse des programmes qui font preuve de

qualité, d’intégrité technique et d’innovation. Rien qu’en 2012, les membres de son équipe relativement petite ont été déployés dans des missions d’urgence, d’assistance technique et de renforcement des capacités pendant un total de 1 804 jours.

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En 2012, la Division a relevé la qualité technique et la capacité de plusieurs opérations du HCR en dispensant des formations, de nouvelles approches opérationnelles, des outils, des conseils et un soutien au terrain. Le rôle de la Division pour renforcer l’engagement du HCR à travailler en partenariat avec d’autres organisations a été reflété dans l’intégration du personnel détaché par le Conseil norvégien pour les réfugiés, le Conseil danois pour les réfugiés et la Direction suisse du développement et de la coopération. La Division est aussi l’interlocuteur institutionnel pour la gestion du partenariat essentiel du HCR avec le PAM.

Une attention particulière a été accordée à l’assistance des réfugiés dans les situations d’urgence et les zones urbaines, ainsi qu’à la recherche de solutions durables. La Division a continué ses activités en vue de renforcer la gestion axée sur les résultats au sein du HCR pour garantir une programmation à base factuelle et orientée vers les résultats, l’accent étant mis sur l’allocation des ressources en fonction des besoins.

Le Bureau du Directeur supervise et assure l’orientation stratégique de la Division. Il soutient la définition et l’application de politiques et stratégies sur des questions transversales et coordonne le soutien opérationnel global pour la gestion des programmes. Le Directeur, conjointement avec l’Unité de gestion des ressources, administre les budgets des effectifs, des programmes et de l’administration, et garantit la coordination avec d’autres divisions et bureaux régionaux au niveau stratégique. La Division est structurée en deux piliers, chacun placé sous l’autorité d’un directeur adjoint (voir organigramme).

Un pilier couvre la Section d’appui et d’analyse des programmes et la Section d’appui à la coordination et à l’information sur le terrain :

La Section d’appui et d’analyse des programmes définit et coordonne les éléments stratégiques de la gestion des programmes. Elle conseille et dirige la planification, l’application, le suivi et l’analyse des programmes. En 2012, elle a poursuivi son travail sur les améliorations visant à rendre Focus, le logiciel de gestion axée sur les résultats du HCR, plus intuitif, plus fonctionnel et plus stable. La Section a aussi défini et appliqué une stratégie 2012-2013 pour affermir les capacités de gestion des programmes et elle a dirigé l’élaboration d’un ensemble rationalisé de priorités stratégiques globales.

La Section d’appui à la coordination et à l’information sur le terrain fournit un appui global aux systèmes de gestion des données opérationnelles requis pour la planification, la gestion et la mise en œuvre de la protection et de l’assistance aux réfugiés et autres populations relevant de la compétence du HCR. La Section assure le leadership du HCR au sein du module de coordination des camps et de gestion des camps et accueille le Service conjoint de profilage des déplacés internes. En 2012, la Section a appuyé les opérations sur le terrain dans le domaine des données démographiques et opérationnelles, des normes et indicateurs, des informations géographiques et spatiales, de la gestion des cas, des statistiques, de l’évaluation des besoins, des enquêtes et des pratiques du module de coordination des camps

et de gestion des camps. La Section a fait avancer la préparation de la version 4 de ProGres, le logiciel d’enregistrement nouvelle génération du HCR, et elle a élaboré et mis en œuvre la stratégie de gestion de l’information et des données du HCR pour 2012-2014.

Le second pilier comprend la Section de la santé publique, du VIH et du sida, la Section des solutions opérationnelles et transitoires et la Section chargée des abris et des zones d’installation.

La Section de la santé publique, du VIH et du sida se charge de définir des politiques et des normes, d’apporter une assistance et des conseils techniques, ainsi qu’un suivi et une évaluation en matière de santé publique et de lutte contre le VIH, de santé génésique, d’eau, d’assainissement et d’hygiène, de nutrition et de sécurité alimentaire. En 2012, la Section a joué un rôle essentiel pour garantir qu’un soutien technique adapté soit dispensé en temps voulu aux interventions d’urgence du HCR, notamment l’utilisation du système d’informations sanitaires basé sur Internet, renommé Twine (twine.unhcr.org). La Section a aussi consolidé la capacité du HCR à mettre en œuvre et surveiller des programmes dans les domaines de l’anémie, de la nutrition, ainsi que de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène.

Il incombe à la Section des solutions opérationnelles et transitoires de formuler des stratégies et des politiques et d’offrir aux opérations sur le terrain un appui dans le domaine des moyens d’existence et de l’autosuffisance, de l’environnement, de l’adaptation aux changements climatiques, de la réduction des risques de catastrophe et des solutions. En 2012, la Section a collaboré étroitement avec les acteurs du développement pour trouver des solutions aux situations de réfugiés prolongées, notamment par la promotion d’initiatives interinstitutions telles que l’Initiative pour des solutions transitoires et la décision du Comité des politiques du Secrétaire général sur les solutions durables. Le volet se rapportant aux activités rémunératrices a donné la priorité au renforcement de l’esprit d’entreprise et à la standardisation de la qualité des évaluations socio-économiques. La Section a favorisé l’utilisation d’énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, tout en se penchant sur les aspects opérationnels de l’adaptation aux changements climatiques.

Le HCR a créé la Section chargée des abris et des zones d’installation fin 2011 pour renforcer sa capacité à répondre aux besoins en hébergement des réfugiés et d’autres personnes relevant de sa compétence. La nouvelle Section soutient l’élaboration de stratégies en matière d’abris, de planification des sites, et elle réalise des recherches sur les caractéristiques techniques des abris et des articles non alimentaires. Elle appuie également la direction conjointe du module global des abris d’urgence assumée par le Haut Commissariat. En 2012, l’équipe chargée des abris au HCR a mené des missions d’appui, déployé des experts techniques et entrepris de renforcer la capacité du personnel en charge des abris. La Section a également commencé à préparer un nouveau cadre stratégique en matière d’abris pour améliorer l’accès à des hébergements appropriés sur le terrain.