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Ça c’était avant… Ça c’est aujourd’hui, tant pis ! Nouvelles de tous les jours

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Ça c’était avant… Ça c’est aujourd’hui, tant pis !

Nouvelles de tous les jours

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7 avril 2014

Ça c’était avantPardonne à ton prochainPardonne à ton franginTon chien, ton assassinTu n ‘es qu’adolescenceSouffrance de l’enfance…

Du jour de ta naissanceAux jours de délinquance Tu cries ton existenceDe violences en silences

Pardonne à ton prochainPardonne à ton franginTon chien, ton assassinTu n ‘es qu’adolescenceSouffrance de l’enfance…

Berce-nous d’innocence,Laisse la médisanceAux nantis d’indécenceOublie-les dans l’absence

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Pardonne à ton prochainPardonne à ton franginTon chien, ton assassinTu n ‘es qu’adolescenceSouffrance de l’enfance…

Couvre-toi d’espéranceSème ton intelligenceLa fleur de tes semencesTu dois saisir ta chance

Pardonne à ton prochainPardonne à ton franginTon chien, ton assassinTu n ‘es qu’adolescenceSouffrance de l’enfance…

Souviens-toi ces errances Hier le mal d’enfanceAujourd’hui la souffranceDemain la providence ?

Pardonne à ton prochainPardonne à ton franginTon chien, ton assassinTu n ‘es qu’adolescenceSouffrance de l’enfance…

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Ça c’est aujourd’hui, tant pis !Souffrance, sous-France,J’ai mal à ma France…Tu penses en suffisanceEt tu fuis ma présence,

Souffrance, sous-France,J’ai mal à ma France…Tu t’dis l’intelligenceEt, donc pour moi tu penses,

Souffrance, sous-France,J’ai mal à ma France…Tu diriges mes dépenses,Pourtant, j’ai de la chance !

Souffrance, sous-France,J’ai mal à ma France…Tu clames ton expérienceCries mon incompétence,

Souffrance, sous-France,J’ai mal à ma France…Tu crées d’autres alliancesLa nôtre est donc déviance ?

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Souffrance, sous-France,J’ai mal à ma France…Tu parles de confiance,Je n’ suis qu’insignifiance !Souffrance, sous-France,J’ai mal à ma France…

Tu vivais d’opulence, pour toi, tout recommence…Je vivais d’espérance, pour moi, tout recommence…Tu as mal à ta France, j’espère en notre France…

A demain, avec d’autres si vous le voulez bien.René7 avril 2014

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8 avril 2014

Le 28 juin prochain, j’aurai 68 ans. Hier, j’ai eu envie de renouer avec vous, avec moi-même, avec l’écriture, avec l’essence de Liberté, d’Egalité, de Fraternité, de Laïcité qui nous forge. Bien m’en a pris. Sur une trentaine, vous avez été 13 à me répondre et à souhaiter poursuivre notre route des mots. Hier soir, j’avais encore plus mal à ma France : on me faisait comprendre qu’il me fallait plier au népotisme de petits possédants de pouvoirs… La nuit m’a porté conseil. Je préfère garder votre attachement. Je ne veux plus qu’une chose : rester fidèle à mes valeurs. J’abandonnerai au plus vite tout ce qui m’obligeait et qui m’asservissait au bon vouloir des despotes ! Je n’abandonnerai pas celles et ceux qui comme vous, me lisent et m’entendent comme je suis. Je n’abandonnerai pas celles et ceux qui me sollicitent pour créer, inventer, animer sans autre pensée que celle de donner plaisir ou envie à celles et ceux à qui on destine cette création, cette invention, cette animation. Mon enfance, l’Ecole de la République m’ont forgé tel qu’aujourd’hui je suis. Je donne pour donner. Je ne suis pas un marchand de rêves, ni un marchand d’illusions. J’attends de vous lire, de vous écrire. Et si vous pensez que d’autres peuvent se joindre à notre livre quotidien !René

Ça c’était avant… Ça c’est aujourd’hui, tant pis !

Toujours d'accord pour recevoir tes écritures, elles manquaient ! BisesAnnieMerci, tu vois bien qu’elles me manquaient aussi.

Coucou René et oui je veux bien recevoir ces chroniques quotidiennes. Bisous, à bientôt.

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Fantine Toi, tu es la plus jeune, tu as quel âge maintenant ? 14 ans ? ça serait bien d’avoir tes écrits…

Bonjour René. Ce que tu écris ne laisse indifférent personne, tu le sais bien. Bonne journéeHenri Je crois que je vais pouvoir trouver du temps pour vous accompagner dans l’écriture des mémoires de Curzon

Tu nous manquais…Le retour des beaux jours, le retour de ta plume, c'est une histoire de soleil? Nous avons parlé des traces de dinosaures et de bien d’autres choses. Cordialement Lisette et Jean-ClaudeLe soleil peut se cacher. Il y a toujours un peu de chaleur au cœur des gens

Bonjour René. Je suis très contente d'avoir de vos nouvelles, c'est bien d'avoir envie de repartir.je suis ok de reprendre les lectures quotidiennes. à bientôt.Michelle de LongevilleOn a encore tant de choses à écrire sur Longeville…

En ce qui me concerne, je veux bien continuer à recevoir tes pensées, puisqu'apparemment, tes écrits sont plus faciles à retrouver que ta personne, je parle du physique bien évidemment ! Pour ce qui est de la 2ème partie ci-dessous, c'est une généralité ou un appel au secours personnel ? Bisous et dans l'attente de te lire, Catherine.Message entendu. Il va falloir faire un peu plus d’exercices, et resserrer la ceinture…

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Merci, René,  et  bravo pour cette plume qui court  comme une  onde fluide et  remplit les interstices et alvéolves de l'hier à l'aujourd'hui. En ce qui me concerne  et à titre personnel  voici quelques infos…ClaudeTu sais, j’ai trois reins, et des coliques néphrétiques depuis plus de 50 ans… On peut peut-être mutualiser !

Oui tu peux. Bisous à tous les 2Corinne Toi, tu sais l’une des raisons d’hier soir. La Liberté n’est pas négociable.

RENE, bonjour. Si tu ne penses pas que la distance pose un soucis d'organisation, de communication, c est avec plaisir que je continue notre collaboration, si j ose dire, puisse c est toi qui fais tout ... Avec toute mon AmitiéFrançoise C.  Tu m’as demandé ce que j’avais fait durant ces quelques mois. Je t’ai envoyé, les statuts, la charte des fondateurs de l’Observatoire Vendéen de la Laïcité, Georges Clemenceau. Vous êtes pour moi, l’exemple concret de ce que doit être la Laïcité, faite de Liberté, d’Egalité et de Fraternité : du respect de soi-même pour un meilleur respect des autres

Bonjour René. Je m'intéresse toujours à ta plume. Le mot espoir nous permet d'avancer tant bien que mal. Sincères amitiés. ThérèseJ’ai un peu honte Thérèse. Alzheimer peut-être. Redis moi quelques indices pour que mette un visage sur ton prénom

Quelle verve si tôt le matin! Tu me parais en pleine forme ! Tu sais que ces poèmes chantent! Bonne journée

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ChrisToi, tu es la première à m’avoir fait confiance il y a tout juste 4 ans à mon arrivée en Vendée. La poésie est un art, la prose n’en est que la matière première….

Tu peux continuer ce sera avec plaisir. La biseAnnickComme, je te le disais l’autre soir, nous avons beaucoup de concepts à créer, les goûters-mémoire intergénérationnels !

Bonjour René. Je lis tes écrits avec beaucoup d’intérêt et garde ainsi une relation. Si tu passes en région n’hésite pas à me faire signe et je reste à ta dispo pour enregistrement sur RCF. AmicalementMichel FJe t’ai connu Président, Adjoint au Maire de la 11ème ville de France, animateur sur RCF, ce que tu es encore… avec toujours autant d’humilité et d’humanisme… Le texte qui suit va certainement te plaire, comme il m’a plu de le transcrire…

Un paragraphe de «   rencontre avec les gens   » de Marius

Mon père et ma Mère

Né en 1887, il passa une grande partie de son enfance et de sa jeunesse à Nesmy. Il fréquenta l’école dirigée par les Frères. Sans doute avait-il des facultés intellectuelles assez développées et une bonne mémoire, car il me confia « ne jamais apprendre ses leçons », il lui suffisait d’écouter !

Le niveau d’étude était assez faible dans cette école. Le principe étant « je mets du foin dans le râtelier, broute qui veut ! »

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Le sens de l’observation très développé de mon père lui permit d’avoir des connaissances sur des sujets variés, que beaucoup de paysans n’avaient pas à l’époque…

Sa jeunesse fut semblable à celle des jeunes paysans de cette époque, à savoir, le travail en semaine et la bringue le dimanche ! Des passages bien arrosés dans les caves…

De septembre 1908 à septembre 1910, il effectua son service militaire à la Roche sur Yon au 93ème régiment d’infanterie. A cette occasion, il a pu séjourner à l’île d’Yeu pour une formation à l’embarquement, et c’est là qu’il apprit à nager. Il n’y a gardé de souvenir que ce drame évité de justesse, une vague ayant emporté l’un d’entre eux et, la pauvreté de l’agriculture de l’île !

Beaucoup de gens de son âge ont pu fonder un foyer, quelques années avant la guerre, mais mon père ne trouva pas l’âme sœur à cette époque ! De plus, il avait un fichu caractère… Un jour, il visite avec son père une ferme en Charente, Emballé par les bâtiments visités, il est prêt à prendre des risques insensés pour acquérir cette exploitation viticole ruinée. Il en gardera un souvenir toute sa vie.

Puis arrive le mois d’août 1914 et la mobilisation générale. Il a dû partir dans les premiers. Son livret militaire ne délivre aucun renseignement de toute la période de guerre. Lui, il n’a jamais vraiment parlé de ce qu’il avait vécu, exceptée sa formation pour apprendre à se servir d’une mitrailleuse et être attaché à l’arme avec un bracelet dont la clé était dans la poche du sergent pendant les combats ! En juin 1916, il fût fait prisonnier par les allemands à Verdun…

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Un jour que j’étais écolier, j’ai appris l’histoire de la tranchée des baïonnettes. Mon père me dit alors « c’est nous qui les avons remplacés ! ». C’était donc comme dit la chanson « la ferme de Thiaumont à demi flanc de l’Apremont ».

Pendant les années suivantes, malgré le travail, le cœur n’y était plus. Il prenait plus de plaisir au sabotage, comme lors de son emploi à l’assainissement.

Un jour même, alors qu’il n’était pas en bonne santé, il refusa de se lever et bouscula un soldat. Il y eut un procès et il fut expédié dans un camp où le travail était encore plus pénible. C’était dans les mines de sel !

Sa démobilisation eut lieu le 19 juillet 1919. Ensuite, il est passé dans l’armée territoriale en octobre 1921, puis dans la réserve de l’armée territoriale en octobre 1927.Il fût libéré du service militaire en octobre 1933.

Vers l’âge de 30 ans il fonda un foyer. Il jeta son dévolu sur une jeune femme de 12 ans de moins que lui : Eugénie Ferré ! Il l’épousa en 1920 pour rentrer ensuite, avec ses beaux-frères, sur la ferme de la Garetière de Venansault. De par son caractère indépendant et peu souple, les difficultés rencontrées ainsi qu’une façon très différente de travailler les firent se séparer !

A l’époque, le vicaire qui s’occupait de la préparation au mariage, avait fait la guerre. Ceci lui donnait une valeur de camaraderie aux yeux de mon père. Il en profita alors pour obtenir une promesse, en ces termes : « tu rentres dans une famille très pratiquante, tu vas me promettre de faire tes Pâques tous les ans. »

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Sa mère fit un cadeau à sa nouvelle belle-fille, lui donna la « besace », en cas de gros besoin ! Elle manquait tellement de confiance en son fils…

Après cette séparation, il a travaillé sur des chantiers divers, notamment sur une ligne de chemin de fer, pour la construction d’une deuxième voie.

Puis en novembre 1922, il s’installa sur une petite ferme à la Roche sur Yon. Il pût vendre du lait directement aux consommateurs. Chaque matin, ma mère descendait en ville avec quelques bidons dans une petite charrette, qui servit plus tard, de jeu pour les enfants…Suite à un probable désaccord, le bail d’exploitation de 3 ans ne fût pas renouvelé. Le propriétaire ne laissa pas de bons souvenirs à mes parents !

Ils arrivèrent ensuite sur une petite ferme d’Aubigny, appartenant à M. Raffin, pour un bail de 5 ans, qui lui non plus ne fût pas renouvelé. C’est dans ce petit village même que ma sœur et moi sommes nés… Mes parents ont également lié une grande amitié avec des voisins, restés fidèles toute leur vie.

Devant une telle instabilité, il devenait nécessaire de trouver une solution. Pour mon père, il ne voyait que l’achat d’une petite ferme, ce qu’il fit juste à la veille de la grande crise économique.

Cette époque fût difficile : après avoir payé le prix fort et fait des dettes, ce furent dix années très pénibles. La « besace » allait être utile : la situation ne s’améliora qu’après 1936, lorsque l’inflation reprit !

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Pour mon père, jamais rien ne se passait comme prévu. Il pensait que sa malchance était due aux lignes de sa main, en forme de M !

Sans propriétaire à qui s’opposer, comment son caractère peu accommodant allait-il se manifester ?

Son arrivée aux Jaulnières fût accueillie froidement. Cela avait dû déranger quelques projets… C’est donc ainsi qu’il pût développer ses talents d’opposant permanent. Quelle ascendance !J’ai dû combattre pour ne pas tomber dans ces excès et défauts inscrits dans nos gènes.

Quant à ma mère, elle était la plus jeune d’une famille de sept enfants. Ses parents Henri Ferré et Henriette Robin exploitaient une ferme à Venansault, probablement en métayage. C’était le mode d’exploitation de l’ensemble des terres dépendant d’un château. Issus de familles très catholiques, ils avaient l’esprit de sacrifice.

Ma mère me raconta qu’un jour son grand-père, sur proposition de son maître, bien qu’ayant une exploitation en bon état, accepta de reprendre une exploitation en ruine afin de l’améliorer. Il prévint sa famille que le travail serait pénible, qu’il faudrait faire des sacrifices pour avoir ensuite une vie meilleure ! Ce goût du sacrifice s’est transmis, au point qu’un des enfants est devenu prêtre « l’abbé Victor Ferre » ! Malgré peu d’éléments sur lui, il aurait été favorable à l’action française et eut une correspondance sentimentale !!!

Du côté Robin, c’est une cousine qui entra chez les « Pères de Chavagnes ».

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Ma mère fût orpheline assez jeune, elle allait encore à l’école à la mort de sa mère. Elle avait environ 20 ans à la mort de son père.

J’ai eu pour marraine une cousine qui entra chez les « Sœurs de Mormaison ». Elle est morte avant de prononcer ses vœux. Elle m’a laissé comme cadeau une montre et une certaine influence sur mon comportement dans la vie.Mes relations avec mes cousins n’ont commencé que tardivement, au mariage des premiers, car mes parents n’éprouvaient pas le besoin de rencontrer leurs frères et sœurs !

J’ai entretenu par la suite une correspondance épistolaire assez suivie avec une cousine, institutrice et membre d’un mouvement d’action catholique. J’ai appris beaucoup de choses avec elle, de part son savoir très étendu sur de nombreux sujets.

Cette ascendance maternelle m’a construit et permis de relativiser le côté matérialiste de mon père. J’ai pu ainsi être assez ouvert aux autres, en toute simplicité…

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Observatoire Vendéen de la Laïcité Georges ClemenceauCHARTE DES FONDATEURS

Préambule 

Cette charte a pour unique objet de rappeler l'esprit dans lequel a été créé l'OVLGC le 5 mars 2014.

Objet

Il est défini par l'article 2 des statuts de l'OVLGC : " L’Observatoire Vendéen de la Laïcité Georges Clemenceau est à but éducatif et culturel, il a pour objet de promouvoir, en Vendée, les principes de laïcité, de veiller à leur strict respect et, si nécessaire, de mener toute action y compris en Justice, pour les restaurer et les défendre. "Depuis plus de deux siècles, les Français ont choisi d'établir une République laïque dont l'Etat est le garant.Cette valeur, la laïcité, que les membres fondateurs estiment universelle, écarte tout ce qui peut séparer au bénéfice de ce qui peut réunir, pour le "bien commun" et le "vivre ensemble",l'Etat ne devant reconnaître, favoriser, ou ne subventionner aucun culte. Toute croyance ou non croyance étant égale à ses yeux, il doit en garantir la liberté d'exercice au nom de la liberté absolue de conscience.Le principe laïque laisse le religieux sous forme individuelle ou associative dans le domaine de la vie privée.

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L'Observatoire a été créé

Pour et par des femmes et hommes de tous horizons de pensée, de tous secteurs d'activité, de toutes conditions, librement et sans distinction d'appartenance politique, philosophique, idéologique, religieuse ou autre, qui adhèrent aux valeurs fondatrices de la laïcité et refusent tout sectarisme et toute forme d’intégrisme.

Dans le respect

De la déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789

article 10 : " Nul ne doit être inquiété pour ses opinions même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi "

article 11 : " La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement ... "

De la loi de 1901 relative à la liberté d'association

De la loi organique de séparation des Eglises et de l’Etat de 1905 (articles 1 et 2)

Du préambule de la Constitution de 1946

" tout être humain sans distinction de race, de religion ni de croyance possède des droits inaliénables et sacrés "

De la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948.

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De la Constitution de la V° République de 1958 (article 1er)

" La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous ses citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances… »

A demain, avec d’autres si vous le voulez bien.René8 avril 2014

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9 avril 2014

Hier, comme je vous l’ai annoncé, j’ai démissionné de toutes mes fonctions. Je n’avais aucun mandat et pour cause, je n’ai jamais su me vendre ! Je ne voulais garder que ‘la plume boissiéroise’ pour répondre aux demandes de mes amis, c'est-à-dire vous… Enfin ! J’ai pu refaire un peu de jardin, mais en Candide. Je suis dans l’obligation de tout réapprendre !

Tu es encore jeune, moi demain j'aurai 71 ans !Cela mise à part c'est un plaisir de retrouver ta verve, tes élans et tes coups de gueule !Normalement le prochain gouter mémoires devrait avoir lieu le 23 avril (14h30-16h30) Seras-tu libre ? Pourrais-tu me renvoyer l'adresse courriel de Françoise Charbonnier. Lorsque mon disque dur m'a lâchée, je n'avais pas sauvegardé les dernières adresses, j'ai retrouvé celles de Ann et de Michelle mais pas celle de Françoise.BisesAnnieTout d’abord bon anniversaire. L’adresse de Françoise : [email protected] Pour le 23 c’était prévu, maintenant c’est priorité.

Au moment où Manuel Vals parle de supprimer les départements français que penserais-tu de ne pas oublier le nôtre en créant des articles concernant l'histoire et petite histoire de notre chère Vendée en chansons ? Je possède des textes de certaines chansons, d'autres en ont peut-être d'autres. Alors, réveillons-nous et faisons vivre notre département. Jean-ClaudeTu sais, la Vendée a mis à peine 5 ans pour être identifiée. Elle disparaitra tout aussi vite comme ont disparu le Bas-Poitou, la Saintonge et l’Aunis. L’important ce n’est pas le drapeau qui

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compte, ce sont les symboles et les valeurs qu’il représente. Je ne parle pas de l’image qu’il véhicule, mais de l’asservissement dans lequel nos bons maîtres nous laissent en le déployant. L’important dans une boîte de petits pois, ce n’est pas la boîte !

Hier, sur Ouest-France, un de mes papiers est passé. Des Aires à la Californie, l’histoire de Jacqueline et de Bernard, une histoire vraie qui se termine bien…Dimanche 30, 15 h 30. Jacqueline, 88 ans, une habitante des Aires part se promener. Mylène, sa fille de Rennes lui a rendu visite : « Atteinte de la maladie d’Alzheimer, c’est un plaisir pour maman, une nécessité de vagabonder, d’errer au gré du temps qui passe dans les chemins de ce coin du Marais Poitevin, à travers champs et pâturages, du Petit-Saint-André aux Terres Blanches. Je dois repartir vite, maman rentre rapidement !» 16 h 30, Jacqueline n’est toujours pas de retour. 17 h, Mylène alerte les voisins puis la gendarmerie. Personne n’a vu quoi que ce soit. Les premiers gendarmes arrivent vers 18 h. Aucune nouvelle ! C’est l’attente, angoissante pour tous ceux qui la connaissent. et qui savent. La nuit tombe sans fin à la recherche du moindre indice. Jannick Rabillé, le maire et voisin raconte : « Le jour pointe à peine que les services de gendarmerie, un hélicoptère, la brigade canine quadrillent les environs. La protection civile, les hommes grenouille, les associations locales, plus d’une centaine de personnes sont mobilisées. Tout est coordonné au sein d’un PC installé près du domicile de Jacqueline. Des habitants se sont joints spontanément. Tout le monde craint le pire mais espère. Deux bateaux sont arrivés pour inspecter ou sonder les canaux. » La rumeur court. Un avis de recherche est diffusé sur les ondes, une photo de Jacqueline dans les villages voisins. Bernard, 69 ans, de la Noue Brin, apprend l’info par le facteur : « Je connais bien Jacqueline.

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Le Maire m’a invité à rejoindre le PC de recherche. Comme nombre de voisins, je quadrille avec Rémy, mètre par mètre le secteur qui nous est affecté. On craint le pire car cela fait plus de 20 heures que Jacqueline a disparu. On sait que sa maladie entraîne la perte de mémoire, son sens de l’orientation. Rémy et moi, nous connaissons par cœur le moindre bosquet, le moindre bout de champ de la Noueraie à la Perrière. Nous faisons partie du troisième groupe, au dessus du Four. A l’entrée d’un champ, Rémy m’interpelle et me montre des traces de petits pas. Nous les suivons et tout d’un coup, derrière un buisson, au bas d’un frêne, je vois un pied. Je m’approche, j’ai un peu peur. C’est bien elle, allongée. Elle respire. Elle fait un petit sursaut. Elle vit ! Je m’approche d’elle. Rémy alerte les secours. C’est qui ? Cela fait combien de temps que vous êtes-là ? C’est bon ! Qu’est-ce que tu fais là ? Vous me reconnaissez ? Oui… » Et elle se met à sourire : « C’est Bernard ! T’étais tout seul ? On vous recherche C’est pas vrai ! »Pas question de la bouger… La civière arrive. On la transporte vers l’ambulance, hébétée, fatiguée… 24 heures, une nuit passée à la belle étoile… « Tout le monde semblait content, soulagé. Tout se terminait bien. »Jacqueline s’était égarée, loin de sa maison. Bernard l’a retrouvée… à la Californie ! Jean-Claude son gendre nous invite à parler de cette histoire vraie : «  Aujourd’hui, Jacqueline va très bien. Elle s’est refait une santé à l’hôpital de Luçon. Elle qui née aux Aires, y a vécu plus de 88 ans, va bientôt habiter une autre maison… Nous avons vécu cette histoire comme un conte. La torpeur d’une nuit a fait place à l’émotion, au sourire. Heureusement que cette chaîne de solidarité a existé.

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Merci à tous, aux gendarmes, à la protection civile, aux bénévoles qui se sont unis pour sauver notre maman.  L’humanité existe encore… »

A demain, avec d’autres si vous le voulez bien.René9 avril 2014

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10 avril 2014

Hier, c’était un autre jour, un jour de soleil. Tout a commencé par les quelques messages de sympathie que vous lirez ci-dessous.  Puis le jardin où j’essayais en vain de retrouver le goût de la terre, celle qui vous nourrit de certitudes. Puis l’arrivée d’Annick Girardin, 49 ans, au secrétariat d'Etat au Développement et à la Francophonie, députée de l'archipel de Saint-Pierre et Miquelon depuis 2007. Puis le jardin, et de nouveau le réapprentissage de la terre ! Enfin, une réunion où je pouvais décliner librement mon analyse des potentismes locaux. Toutes les lignes qui suivent, je les adresse de votre part à Annick G., celle qui la semaine passée se saisissait du dossier des mytiliculteurs de la baie de l’Aiguillon, et qui je sais aura à cœur de promouvoir dans le monde, notre langue mais aussi et surtout les valeurs universelles de notre  France, la Liberté, l’Egalité, la Fraternité et la Laïcité : le respect, la tolérance, l’acceptation de l’autre. Bonjour René.Au moment où les armes risquent de parler encore entre l'Ukraine et la Russie,  voici ce mot que m'envoie un  vendéen du Seamens'club de Port de Bouc,  près de Marseille, et qui signe simplement "un marin". N'y a t il pas là,  à la base, une expérience de fraternité par delà les conflits politiques? Claude Ils sont d’Odessa, de Kiev, de Crimée, de Donetsk, de Karkiv. Ces noms à présent nous disent quelque chose. Sont-ils pro-russes ou pro-européens ?  Sont-ils russes ou ukrainiens ? 

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Et là bas, c’est la mitraille, l’odeur de souffre, ces petites points rouges qui frappent et c’est la mort. A quelques encablures de chez nous, deux cargos viennent de s’amarrer à quai, l’un flambant neuf battant pavillon ukrainien, d’une compagnie ukrainienne et l’autre un cargo fluvio-maritime, un peu vieux, battant pavillon russe, d’une compagnie russe ; ils sont côte à côte. Je fus très bien reçu par tous, des jeunes, joviaux, croquant la vie à pleines dents. Mais les ukrainiens rapidement me parlèrent de ces russes, leurs voisins à quai, en les dénigrant et de l’autre côté je sentais des russes enfermés dans leur superbe. Puis, comme ils voulaient venir au club, ils commencèrent à s’entasser dans le minibus, russes, ukrainiens. La musique qu’avait mise le chauffeur a un peu détendu l’atmosphère. A peine arrivés au club, ils se précipitèrent tous au shop, agglutinés, les uns aux autres, cherchant à avoir le plus rapidement possible le numéro de la WIFI, les cartes SIM et les appareils de téléphone. Il n’y avait plus de russes, d’ukrainiens, mais des marins qui voulaient rapidement téléphoner à leur famille pour savoir si tout allait bien dans un contexte là bas de tension. J’ai passé plus d’une heure pour aider un ukrainien pour contacter tous les siens, à Odessa, en Crimée et ailleurs. Puis au bout d’une heure d’I Phones, de tablettes, d’ordinateurs, ils s’entassèrent prés du bar pour avoir une bière. Les uns rejoignirent leurs amis ; mais d’autres restèrent au comptoir ensemble, ukrainiens, russes. Et à la 3° bière les langues se délièrent davantage : ils commencèrent à parler de leur navire, à se raconter des histoires qui faisaient rire tout le monde. C’était la fête entre eux ; ils étaient entre marins. 

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Puis en remontant dans le minibus ils s’aidèrent, les ukrainiens pour remonter un russe un peu saoul et les russes pour aider des ukrainiens. Ce n’étaient plus que des marins. « Et si demain, dans le port, je vois ton navire russe en flamme, moi, l’ukrainien, j’irai te sortir des flammes au risque de ma vie. Et si en mer je te vois en pleine tempête couler avec ton navire, moi, le russe, je mettrai rapidement la chaloupe à l’eau pour te sortir de l’eau toi, l’ukrainien, au péril de ma vie. Et si sur notre navire, moi, l’ukrainien, je te vois sur le pont en difficultés face à la vague meurtrière, toi, le russe, j’irai te chercher pour te mettre à l’abri. Et si, moteur arrêté, le navire part à la côte, moi, le russe, je descendrai à la machine pour réparer le plus rapidement possible avec toi, l’ukrainien. » Nous sommes marins avant tout.La mer coule dans notre sang.Nous avons été formés et malaxés par elle.Notre PATRIE, c’est la MER.Laissons là-bas la mitraille, l’odeur de souffre, ces petits points rouges qui frappent, la mort.Un marin  B.V.  Claude, ce texte est des plus beaux, plein de sagesse, plein de ce que l’Homme possède au plus profond de ce qui le fait Homme. A quand le jour, où «  les Hommes vivront d’Amour, il n’y aura plus de misère, il n’y aura plus de guerre, nous serons tous troubadour, mon frère… » Bonjour RenéMerci pour la belle histoire de Jacqueline et Bernard. C'est vrai que nous avons peur pour nos proches, de la maladie, perte de mémoire etc.… Mais avec l'âge, nous devons accepter certains problèmes et rester positifs, C'est pas toujours facile. À bientôt.

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MichelleTout le monde a sa place dans notre société. Qui aurait pu penser un seul instant que Jacqueline serait le bon côté du miroir des hommes ? Bonjour René,Oui, j'aimerais beaucoup recevoir à nouveau tes "chroniques quotidiennes" ! Belle journée à toi,Françoise E.Je t’envoie les écrits que tu n’as pas encore reçus. Tous les nouveaux seront destinataires des écrits antérieurs à leur décision. Nous comptons sur toi pour enrichir nos textes.coucou René, Vu ton mail que ce soir car absente toute la journée!! Je ne pensais pas que tu abandonnerais complètement tes fonctions de correspondant de presse (tout au moins pas sur toutes les communes dont tu t'occupais) Et Manu, comment a t-il pris ta décision? ça a du lui faire un coup !!!!!! Je suis persuadée que tu vas lui manquer !... et ta plume aussi!!!!! Tu restes à Ouest France quand même ou bien tu abandonnes vraiment toute la presse ????? Pour ma part, ça m'embête quand même qu'on ne soit plus collègues mais bon.... c'est ton ressenti!.... et ta décision!..... Donc je l'accepte. De toute façon, on restera amis et ça, c'est le principal !!!! BisousCorinne Il me fallait reprendre mes cahiers d’écriture. Je sais qu’ils me sont prioritaires. En deux jours, j’ai vu, entendu, découvert ou redécouvert les hommes, hommes ou femmes, celles et ceux qui se servent de toi ou des autres comme des paravents de leur médiocrité ou des porte-drapeaux de leurs ambitions. Mais j’ai surtout entendu la demande expresse de celles et de ceux qui étaient blessés par ma décision.

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Je réfléchis encore, car plus question pour moi de déroger une seule seconde à ce qui m’a construit. Je joins ci-dessous le texte d’un reportage écrit avec les jeunes collégiens d’Aubigny. S’il passe aujourd’hui, je m’autoriserai à poursuivre avec l’hebdo qui l’aura diffusé. Bonsoir René,J'aimerais bien, moi aussi, recevoir tes chroniques quotidiennes. Si tu prends du plaisir à les écrire, je prendrais certainement du plaisir à les lire.  BisesStéphaniePropose à Thomas de rejoindre le club journal du Collège d’Aubigny. Ils avaient, nous avions le droit à 2 500 signes… Les Collégiens de Piobetta disent « OUI » à la Liberté de la Presse « Gérard Dhôtel, un écrivain au Collège. Ce journaliste spécialisé dans la jeunesse, rédacteur en chef du Monde des Ados, est venu nous rendre visite au Collège. Nous lui avions préparé, en toute liberté,  des articles sur un thème qui nous révolte, come lui l’a fait dans certains de ses livres, ‘non à l’esclavage’, ‘droits de l’enfant droit devant’, ‘non à l’individualisme’, ‘non à l’indifférence’. »  Ces quelques lignes sont tirées du numéro spécial de mars 2014 de ‘I Kids News’ le mensuel présenté par le Club Journal du Collège Piobetta d’Aubigny. Dans le cadre de la semaine de la Presse à l’école, le Journal du Pays Yonnais est allé à la rencontre de ces jeunes qui « osent dire non ! », qui écrivent « des articles sur ce que refusent les ados ! », qui s’expriment « aussi sur tout ce que les ados aiment ! ». Les lignes qui suivent ne sont que la restitution  de ces deux heures passées avec cet écrivain, apôtre des valeurs de la République. Emma : «  C’est trop bien de pouvoir être entendu, de pouvoir dire ce que l’on a à dire ! »

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Eloïse : «  c’est stressant  et tout aussi plaisant que de pouvoir écrire, car je sais ce que je veux dire et je ne sais pas l’exprimer. » Anaïs : «  c’est de la magie !  Tu sais, enfant,  Gérard Dhôtel a appris à aimer lire et écrire dans les toilettes. Les papiers qu’on y trouvait alors, n’étaient  que de simples morceaux de journaux découpés ! Il partageait son histoire, nous partagions nos articles.  Cette rencontre nous a enrichis.» Léa : « Il nous a transporté dans l’univers du livre. Il nous a parlé du sens des mots, de sa jeunesse, de son envie de Liberté, de la pauvreté, de la misère et du droit pour tous à l’Education et à la Culture ! » Salomé : «  Il m’a donné envie de lire ses livres, d’écrire  le vrai du faux. Pour compléter mon information, je dois consulter sa biographie… » Marius : «  Il faut mesurer ce qu’il nous a dit. Il a une grande culture générale ! » Enfin Eva : « Il était destiné à devenir ouvrier. Il a eu envie de lire, d’écrire et il est devenu journaliste, écrivain, épris de Liberté… » Quelle leçon de modestie et d’envie de créer une société plus fraternelle ! Les membres du ‘Club Journal’ du Collège Piobetta d’Aubigny nous ont fait découvrir Gérard Dhôtel. Gérard Dhôtel nous a fait découvrir des jeunes collégiens épris de Liberté, passionnés de lecture et d’écriture. Depuis hier nous sommes 17.A demain, avec d’autres si vous le voulez bien.René10 avril 2014  

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11 avril 2014

Hier, c’était un autre jour, une journée où je me devais de me réorganiser, où je me devais de commencer à réapprendre à construire, à aimer, à vivre quoi ! Puis j’ai retrouvé vos messages qui sont autant de soleil d’espoir. 

Les pantoufles de Clemenceau : découvrir le "Tigre" dans son intimité PARIS, 10 avril 2014 (AFP) - Une canne, des pantoufles, des lettres d'amour. Le centenaire de la Grande Guerre est l'occasion de redécouvrir l'homme d'Etat Georges Clemenceau. Son appartement parisien, conservé intact depuis sa mort, donne à voir les mille facettes de son intimité.Figure majeure de la IIIe République, les exploits politiques de Clemenceau lui valurent des surnoms bariolés: le "Tigre", pour le tempérament explosif de ce radical-socialiste, le "tombeur de ministères", pour sa pugnacité d'opposant, notamment à la politique coloniale de Jules Ferry, le "Père la Victoire" comme artisan de l'armistice de 1918 puis du Traité de Versailles en 1919.Aujourd'hui, un regain d'intérêt pour Clemenceau permet de mettre en lumière des aspects peu connus de sa personnalité hors norme. La richesse de sa vie privée est à l'honneur au Musée Clemenceau, niché au sein de l'appartement dans lequel il passa les 35 dernières années de sa vie.

Au 8, rue Franklin, dans le 16e arrondissement, l'antre du Tigre est resté figé dans le temps. Derrière l'imposant bureau en fer à cheval, un calendrier jauni indique que rien n'a bougé depuis le 24 novembre 1929, jour de sa mort.

"Il s'y installe en 1895 et continuera d'y habiter lorsqu'il devint président du Conseil.

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Il garde le portefeuille de l'Intérieur (1906-1909) puis celui des Armées (1917-1920), refusant de ‘vivre en meublé’ dans un logement de fonction", explique Valérie Joxe, administratrice à la Fondation du Musée Clemenceau, "Cet appartement reflète ses mille intérêts."

Journaliste passionné tout au long de sa vie, Clemenceau fondera ou collaborera à de nombreuses publications éphémères et régulièrement frappées par la censure. Engagé dans la défense du capitaine Dreyfus, c'est lui qui trouva le titre de l'enflammé "J'accuse...!" d'Emile Zola paru en janvier 1898 dans son journal L'Aurore.

Amateur et critique d'art averti, il compta Claude Monet parmi ses amis intimes. Des photographies montrent les deux hommes se promenant dans les jardins de Giverny.Au-dessus de la cheminée, des statuettes témoignent de son amitié avec Auguste Rodin, dont il défendit la sculpture controversée de Balzac et qui lui offrit des esquisses érotiques avant qu'une brouille ne les sépare.

- "Clin d'œil" de Valls –Dans la chambre à coucher, une image de ses trois enfants, issus du mariage avec l'Américaine Mary Plummer, dont il divorça avant de s'installer dans l'appartement où il vécut seul.Une photo de son chien est l'occasion de découvrir l'humour du Tigre: "Un jour, en observant son chien avec tendresse, il a dit: ‘On dirait un vrai ministre! Il aboie en reculant!’, raconte André Larané, fondateur du site d'histoire Herodote.net.Clemenceau attendra sa retraite pour entreprendre de longs voyages en Orient. "Il a été inspiré, nourri par l'Orient, passionné par le bouddhisme, par l'Inde et ses tigres", souligne l'historien Jean-Noël Jeanneney, administrateur de la Fondation qui porte son nom.

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Son grand-père, Jules Jeanneney, fut sous-secrétaire d'Etat à la guerre dans le deuxième gouvernement Clemenceau, en 1917.

Les meubles au goût chinois et une collection de kôgô - petites boîtes à encens japonaises dont il aurait possédé des centaines d'exemplaires - témoignent de sa fascination pour l'Asie, mise à l'honneur jusqu'au 16 juin par une exposition au musée Guimet à Paris.

"C'est un personnage de sang, de force, d'enthousiasme. On assiste aujourd'hui à un rebond de curiosité pour Clemenceau. Malgré ce que peuvent penser certains, il fut puissamment un homme de gauche, animé par une grande solidarité", observe Jean-Noël Jeanneney.

"Valls lui a d'ailleurs fait un clin d'œil dans son discours", remarque-t-il."La France a cette même grandeur qu'elle avait dans mon regard d'enfant, la grandeur de Valmy, celle de 1848, la grandeur de Jaurès, de Clemenceau, de Gaulle, la grandeur du maquis", a déclaré Manuel Valls dans son discours de politique générale lundi.C’était simplement pour vous rappeler quelques faces oubliées de Clemenceau, ici, en Vendée.

Je prends beaucoup de plaisir à lire !Bisous FantineContinue de nous écrire, nous aussi on a besoin de te lire

Histoire et petite histoire de la Vendée en chansons de l'époque gauloise : LA GUILLANEUAu moment de la nouvelle année avait lieu avec une grande solennité la fête de la "cueillette du gui". Par un cri signifiant "au gui l'an neuf", les Druides invitaient la population à prendre part à cette fête.

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Avec une faucille d'or, ils coupaient le gui très rare du chêne et le recueillaient sur un drap blanc. Ils lui attribuaient le pouvoir de guérir toutes les maladies et en particulier de remédier à la stérilité. La cueillette terminée, on immolait un ou plusieurs taureaux sur la pierre du dolmen et on préparait un festin. Toute l'assistance y prenait part. Les Druides vendaient le gui et l'on échangeait des étrennes.Le souvenir de cette fête s'est perpétué jusqu'à nos jours par une coutume charmante. Le soir du 31 décembre, trois ou quatre hommes, le plus souvent pauvres, chargés de paniers, gourdes et musettes, allaient de maison en maison chanter "la Gui l'an nu" ou "la Guillaneu". Les chanteurs s'arrêtaient à une porte et chantaient le premier couplet de la chanson ; puis ils demandaient "I chantons-y" ou "Chantons-nous". Mais le plus souvent, la réponse était : "Oui, allez-y les gars" ou bien "Entrez, les gars ; vous continuerez à la maison". La chanson terminée, on sortait la bouteille et les verres et l'on buvait à l'année nouvelle. Puis, les chanteurs partaient avec un cadeau variant suivant les maisons : argent, vin, beurre, oeufs, lard, andouille, boudins... (C'est à Noël qu'on tue le cochon")Depuis assez longtemps, c'étaient les conscrits qui faisaient ainsi la tournée de "la Guillaneu" et qui se réunissaient le lendemain pour banqueter et s'amuser. Mais, depuis 1939 avec l'arrivée de la Seconde Guerre Mondiale, cette tradition s'est peu à peu perdue.Au prochain écrit, paroles de "la Guillaneu" en parlhange et en français.Jean-ClaudeMerci de ces pages d’Histoire.

La Commune de Saint-Vincent s’associe à Galia pour sauver et aimer les animaux errants

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C’était l’une des toutes dernières délibérations du dernier Conseil Municipal : « L'association Galia, spécialisée dans le recueil des animaux errants en vue de leur adoption, propose la signature d'une convention avec la commune, pour la prise en charge des animaux recueillis au chenil municipal. Le coût est de 50 € par animal recueilli, l'association se charge de leur trouver une famille d'accueil et de les faire pucer et vacciner au besoin. À l’unanimité, le conseil décide d’adhérer à cette association. » Alors, nous sommes allés à la rencontre d’une bénévole de Galia, Véronique, une péroise, administratrice de l’association, référente chat. Elle nous a décliné toute l’action menée pour informer les graonnais qui se trouvent confrontés à la découverte d’un chien ou d’un chat abandonné : « Premièrement s’adresser à la Mairie ou au vétérinaire. Le chien pucé ou tatoué, sera identifié et le propriétaire recherché. Sinon, on le recherchera par des réseaux sociaux. Saint-Vincent possède une petite fourrière aux services techniques. Si au bout de 8 jours (délai légal maximum de détention) l’animal est déclaré abandonné, la Commune contacte Galia et lui remet le chien ou le chat. Alors, c’est le refuge ou la famille d’accueil, avant l’adoption. Actuellement nous en avons 20 au refuge, 50 en familles d’accueil qui trouvent la nourriture, les soins et surtout l’attention, le réconfort et l’amour dont ils ont besoin. Le mois passé, 3 beagles ont été lâchement abandonnés dans les bois de Saint-Vincent. Ils ont été soignés, réconfortés en famille d’accueil. 2 d’entre eux ont déjà été adoptés. Nous avons besoin de familles d’accueil. Quelques croquettes et beaucoup d’amour suffisent. Tous les frais de puçage et de vétérinaire seront pris en charge… Regardez Boudha. Je l’ai adopté à Galia. Il m’a donné envie de faire comme tous les autres bénévoles : avoir un autre regard sur les animaux errants ou abandonnés. » Au même moment, Boudha est venu caresser Véronique, très vite rejoint par Gala, le labrador.

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Alors, si le cœur vous en dit, ou si vous avez envie d’apprendre à aimer les animaux abandonnés ou maltraités, contactez Galia. Ils vous le rendront au centuple.

Depuis avant-hier nous sommes 17. A demain, avec d’autres si vous le voulez bien.René11 avril 2014

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12 avril 2014

Hier, c’était un autre jour. A peine à quelque cinq cents mètres de chez moi, j’allais découvrir un trésor. Chut ! Je ne l’écrirai pas, mais je sais maintenant pourquoi, un certain petit chef est autant servile à not ‘ bon maître… C'est un plaisir retrouvé de pouvoir lire tes chroniques tous les matins, et les histoires racontées par chacun. A bientôtAnnie Tes chroniques, nos chroniques. J’aimerais tant que d’autres nous rejoignent. Faites partager notre livre.

HISTOIRE ET PETITE HISTOIRE DE LA VENDEE EN CHANSONS                                                                               LA GUILLANEURéveillez vou cure endormis                                                                                  Tchet-te ni-teye                                                                                                   Mettez vou curs en Jésus-Christ                                                                             Et vou pen-sey-es                                                                                                 RefrainI ve souétons la boune annaye     )                                                                         Dounez nous va la dji l'an nu        )   bis                                                                  I san pouet de vous elmis                                                                                       Nous n'som's point de vos enn'mis

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Peur tchette an neye                                                                                              I san que de vous amités                                                                                        Nous ne somm' que de vos amisEn tchette niteye                                                                                                    I avans fet ine assemblieye                                                                                    Peur ramasser la Dgi l'an nu                                                                                     Si ve velez rin nous douner                                                                                     Nous fètes pouet attendre                                                                                       Man camarade a fret ou pés                                                                                   Et ma  ou jobes                                                                                                       I la voué beye la Dgi l'an nu                                                                                     Là-hou peur la fenêtre                                                                                             Sur in petit chevou grisan                                                                                        Qui n'a ni qü, ni taîte                                                                                              

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Les quatre pés ferrés tot nu                                                                                     Dounez-nous va la Dgi l'an nu                                                                                    I ve demandans pas gro chouse                                                                                Peur l'arriveye                                                                                                         I demandans dou blianc, dou nair,                                                                             Et dou drageyes                                                                                                      Pis de l'argent tot à pougneye                                                                                  In quart d'etchu forgé tot nu                                                                                     La tchusinère de la mésan                                                                                        Troussez vou manches                                                                                             Cherchez-y bé dans le charné                                                                                   Le lard y trempe                                                                                                      Tâtez-y hou, tâtez-y bas                                                                                          Apportez-nous in ban morcia                                                                                    

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 Si ve velez rin nous douner                                                                                      Dounez la chambrère                                                                                               Tchelle qui met le pot au fu                                                                                      A la crémaillère                                                                                                         Si ve velez rin nous douner                                                                                      Dounez la feuille aîneye                                                                                           La plous belle feille de la mésan                                                                                La beune aimeye                                                                                                     I l'emmén'rans dans les prés bas                                                                              I tirerans à qui l'ara                                                                                                  La feuille qui attend l'amant                                                                                      La né, quemant dort-elle ?                                                                                        La né qu'à pensait à dormir                                                                                       

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S'n amant la réveille                                                                                                  I é entendu chanter là-hou                                                                                         Parmi tché bouès sombres                                                                                         I é entendu chanter la caille                                                                                      Et la colombe                                                                                                            Rossignolets dou verts bocages                                                                                  Les messagers dous amourus                                                                                      

En traduction simultanée Réveillez vou cure endormis                                                                                  Réveillez vos cœurs endormisTchet-te ni-teye                                                                                                   Cette nuitéeMettez vou curs en Jésus-Christ                                                                             Mettez vos coeurs en Jésus-ChristEt vou pen-sey-es                                                                                                 Et vos pensées Refrain                                                                                                                 

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I ve souétons la boune annaye     )                                                                         Nous vous souhaitons la bonne année )Dounez nous va la dji l'an nu        )   bis                                                                  Donnez-nous là le gui l'an neuf    ) bis I san pouet de vous elmis                                                                                       Nous n'som's point de vos enn'misPeur tchette an neye                                                                                              Pour cette annéeI san que de vous amités                                                                                        Nous ne somm' que de vos amisEn tchette niteye                                                                                                    En cette nuitéeI avans fet ine assemblieye                                                                                     Nous avons fait une assembléePeur ramasser la Dgi l'an nu                                                                                    Pour ramasser la Gui l'an neuf Si ve velez rin nous douner                                                                                     Si vous n'voulez rien nous donnerNous fètes pouet attendre                                                                                       Nous faîtes point attendre

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Man camarade a fret ou pés                                                                                    Mon camarade a froid aux piedsEt ma  ou jobes                                                                                                      Et moi aux jambes I la voué beye la Dgi l'an nu                                                                                     Je la vois bien la "Gui l'an neuf"Là-hou peur la fenêtre                                                                                             Là-haut, par la fenêtreSur in petit chevou grisan                                                                                        Sur un petit cheval grisQui n'a ni qü, ni taîte                                                                                               Qui n'a ni queue, ni têteLes quatre pés ferrés tot nu                                                                                      Les quatre pieds ferrés tout neufDounez-nous va la Dgi l'an nu                                                                                   Donnez-nous là, la "Gui l'an neuf" I ve demandans pas gro chouse                                                                                Nous n'vous demandons pas grand chosePeur l'arriveye                                                                                                        

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Pour l'arrivéeI demandans dou blianc, dou nair,                                                                             Nous demandons du blanc, du noir (vin)Et dou drageyes                                                                                                      Et des dragéesPis de l'argent tot à pougneye                                                                                  Pis de l'argent tout à poignéeIn quart d'etchu forgé tot nu                                                                                    Un quart d'écu forgé tout neuf La tchusinère de la mésan                                                                                        La cuisinière de la maisonTroussez vou manches                                                                                             Troussez vos manchesCherchez-y bé dans le charné                                                                                   Cherchez-y bien dans le charnierLe lard y trempe                                                                                                      Le lard y trempeTâtez-y hou, tâtez-y bas                                                                                          Tâtez-y haut, tâtez-y basApportez-nous in ban morcia                                                                                    

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Apportez-nous un beau morceau Si ve velez rin nous douner                                                                                      Si vous n'voulez rien nous donnerDounez la chambrère                                                                                               Donnez-nous la chambère (servante)Tchelle qui met le pot au fu                                                                                      Celle qui met le pot au feuA la crémaillère                                                                                                        A la crémaillère Si ve velez rin nous douner                                                                                      Si vous n'voulez rien nous donnerDounez la feuille aîneye                                                                                           Donnez-nous la fille aînéeLa plous belle feille de la mésan                                                                                La plus belle fille de la maisonLa beune aimeye                                                                                                     La bien aiméeI l'emmén'rans dans les prés bas                                                                              Nous l'emmènerons dans les prés bas

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I tirerans à qui l'ara                                                                                                 Nous tirerons à qui l'aura La feuille qui attend l'amant                                                                                      La fille qui attend l'amantLa né, quemant dort-elle ?                                                                                        La nuit, comment dort-elle ?La né qu'à pensait à dormir                                                                                       La nuit, où elle pensait dormirS'n amant la réveille                                                                                                 Son amant la réveille I é entendu chanter là-hou                                                                                         J'ai entendu chanter là-hautParmi tché bouès sombres                                                                                         Parmi ces bois sombresI é entendu chanter la caille                                                                                       J'ai entendu chanter la cailleEt la colombe                                                                                                            Et la colombeRossignolets dou verts bocages                                                                                 

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Rossignolets des verts bocagesLes messagers dous amourus                                                                                     Les messagers des amoureux

seconde version de la Guillaneu au prochain articleJean-ClaudeTin vla ti pâ une langue pas d’chez mâ !

 Bonjour René,José m'a dit que tu avais essayé de m'appeler mais je n'ai pas trouvé le temps de te rappeler hier soir. Aujourd'hui je suis partie toute la journée et là je repars pour le journal. Le week-end va être chargé aussi!!! Quelles nouvelles alors????? Je suis contente de voir qu'autant de personnes soient ravies de retrouver tes écrits!... et en redemandent....c'est motivant! Avec toute mon amitiéCorinneLe plus motivant, c’est que chacun de nous reste soi-même, le plus exaltant c’est que ça nous donne envie d’écrire et de rester nous-mêmes

Le Logis des Noyers : une des plus vieilles maisons du Bas-Poitou

« Aux Noyers, un tout petit village de Nesmy se cache un trésor. Nous allons vous conter son Histoire… » C’est ainsi que dans les années 1480 pourrait débuter la légende du manoir, du logis, du château des terres du fief des Brandois ! C’est l’époque où Charles VIII va succéder à son père Louis XI avant d’épouser Anne de Bretagne préparant ainsi l’union de la Bretagne au royaume de France. Les communs, les bâtisses annexes témoignent de la vie et de l’animation qui pouvaient

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régner à l’époque. Les corbeaux de granit sculptés de têtes d’homme, de femme et d’enfants attestent comme ces chapiteaux de portes, gravés d’écus, de fleur de lys, de roue à aube, de croix latine que le propriétaire des lieux détenait un privilège royal ! C’est vrai que la tradition orale véhicule encore que not’ Maître régna des siècles et des siècles sur le val du Graon, entre le moulin du Traversier, le gué de la Jolterie et les fermes alentours. On dit aussi qu’une terre proche, a gardé le nom de Bataille depuis une querelle entre les seigneurs des Noyers et de Montorgueil ! C’était la fin du Moyen-âge. Les belles demeures s’ouvraient davantage, mais encore aujourd’hui, on peut voir derrière toutes les fenêtres et toutes les portes intérieures et extérieures des barres de bois de renfort, pour se protéger des pillards et des manants ! L’extérieur est un peu austère, presque froid. Les murs de roc sont à nu, toutes les ouvertures ceintes de granit taillé. Vous entrez par un corridor qui donne sur un monumental escalier de pierre qui monte au premier étage, et vous mène vers les chambres, vastes et très lumineuses. Les grandes cheminées coiffées de leur manteau d’époque vous réchauffent ! C’est là, dans cette merveilleuse demeure, que Jacqueline et Maurice Poissonnet vivent en toute quiétude leur retraite. En 1967, le Comte d’Orfeuil avait cédé à ces parisiens cette bâtisse destinée au logement de quelques métayers ! « Nous y venions deux ou trois fois par an… Nous sommes des amoureux des vieilles pierres et nous avons pris le temps de réhabiliter chacune d’elles. Il fallait redonner vie à ce Logis. ca n’a pas toujours été facile de retrouver les matériaux d’origine. Tout a été rénové et nous nous y sommes installés définitivement depuis une quinzaine d’années.» Elle, l’interprète anglais-

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allemand, lui l’ingénieur en électricité sont devenus au fil de leur vie commune des ambassadeurs de la mode française. Peut-être ont-ils été inspirés par la beauté de leur Logis des Noyers ?

Depuis avant-avant-hier nous restons 17. N’auriez-vous pas des amis (es) qui voudraient nous rejoindre ? A demain, avec d’autres si vous le voulez bien.René12 avril 2014

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13 avril 2014

Hier, c’était un autre jour. 20 h15, je file vers Aubigny prendre quelques photos de la nuite de la danse. Ouest France m’appelle. Ils ont quelques explications à noter du portrait de Pierrot. Je vous le joins en annexe. C'est un plaisir retrouvé de pouvoir lire tes chroniques tous les matins, et les histoires racontées par chacun. A bientôtAnnie Tes chroniques, nos chroniques. J’aimerais tant que d’autres nous rejoignent. Faites partager notre livre.

HISTOIRE ET PETITE HISTOIRE DE LA VENDEE EN CHANSONS                                           LA GUILLANEU (autre version) Nous somm's de bons enfants qui frapp'nt à votre porteNous sommes bien en quoi de vous rendre paroleNous vous rendrons parole assurément )A l'arrivée du joli mois d'janvier            ) bis Voici janvier venu, couvert de violettesToutes les jeunes filles sont remplies d'amourettesEt les garçons sont remplis de beauté )A l'arrivée du joli mois d'janvier         )  bis C'est dans cette nuit-là qu'les sorciers s'abandonnentEt jettent leur poison sur beaucoup de personnesNous sommes venus ici pour les chasser )A l'arrivée du joli mois d'janvier              ) bis N'avez-vous point chez vous un'jeune et jolie fille ?Faites-là donc lever ; prestement qu'elle s'habilleNous l'emmèn'rons là-bas dans les verts prés, )

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Nous lui apprendrons le joli jeu d'aimer           ) bis N'avez-vous point aussi quelques pièces de volailles ?Cherchez dedans les nids ; n'apportez pas la pailleApportez-nous la douzaine et demie ;     )N'apportez pas les oeufs qui sont pourris)  bis Patron de la maison, descendez à la cave,La bouteille à la main, les verres sur la table,Et nous boirons à votre bonn'santé  )A l'arrivée du joli mois d'janvier      ) bis Les étoiles des cieux nous servent de lumière,Si nous buvions un coup, nous chanterions plus clair,Buvons un coup et nous seront plus gais )A l'arrivée du joli mois d'janvier              ) bis Le porteur de paniers est un honnêt'jeune hommeQui remercie les gens de tout ce qu'ils lui donnentS'il ne l'fait pas, moi j'vous remercieraiA l'arrivée du joli mois d'janvierNous vous souhaitons un céleste séjour,Le paradis à la fin de vos jours. Prochain article : la Chasse GalléryJean-ClaudeMerci de ton assiduité

Pierrot Guilbaud, l’Histoire de la vie Graonnaise d’un homme de caractère

Pierre Guilbaud, est un homme de caractère né, il y a 86 ans au Bois Clos à Chaillé. Là-bas, on l’appelle encore Pierrot, en digne représentant des Guilbaud et des Mandin. En 1958, il

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s’est marié à Georgette, la fille Camus de Chantemerle de Saint-Vincent. Après quelques années de résidence à La Barre de Montorgueil, ils se sont installés à la Cave : « C’était avant le lac, avant que le barrage n’engloutisse la départementale qui reliait Saint-Vincent à la Glorandière ! » Il a fait tous les métiers, petit paysan, entrepreneur de battage et de labour, prestataire de service pour le Syndicat Agricole de Saint-Vincent, puis il est devenu : « taupier, ramasseur de cornichons, monteur de préfabriqués, …, beaucoup de métiers, beaucoup de travail pour pouvoir pas faire grand-chose ! » Que des métiers disparus, mais qui se justifiaient dans une économie de proximité qui préconisait la mutualisation des moyens ! « Le battage chez Malardeau durait trois mois, du marais, de l’Aiguillon à bien plus au Nord, tous les jours c’était un peu la fête ! Les agriculteurs faisaient appel à nous, ils n’avaient pas le matériel nécessaire pour assurer les grands labours. Taupier ! Droguer 3 000 ha en taupicide. J’en ai fait disparaître des centaines de mille de Sainte-Foy à Cayola, de Saint-Florent à Saint-Vincent! Puis il y a eu le ramassage de tonnes et de tonnes de cornichons, 180 tonnes, de Curzon à Talmont, de La Boissière à Saint-Gilles. Je fournissais les plus grands, Maille, Grey Poupon, … » Il fut donc l’un des derniers taupiers de Vendée « aujourd’hui on les appelle régulateurs de faune ! », l’un des derniers courtiers en cornichons de France « aujourd’hui on fait tout venir de Chine !». Avec Georgette, son épouse, Pierrot revit ces années de labeur et de combat, en parlhange dans le texte, où le « i » est un je, où le « je » se conjugue à la première personne du pluriel. Des regrets ils en ont plein la tête : « l’eau de ma fontaine, est tombée dans le lac ! » et puis ce combat pour l’école publique : « Mes enfants ont été les derniers à fréquenter l’école publique de Saint-Vincent ! Ma fille Valérie, la dernière inscrite à y être entrée. L’école a été fermée en 1977, pour le plus grand plaisir des grandes familles ! J’ai dû emmener mes enfants jusqu’au

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Moutiers. Je n’ai pas de rancune contre quiconque, mais je suis sûr qu’un jour, elle reviendra… » Le combat pour l’école publique aura été leur dernier combat graonnais. Puis ils se sont retirés dans leur petite maison de l’impasse de la Cave, au bord du lac, près de la Fontaine engloutie. Aujourd’hui, seul, quelques pêcheurs rencontrent Pierrot. Si vous le rencontrez, n’hésitez pas ! Son Histoire vous passionnera… « On n’en faisions davantage que c’que nous faisions aujourd’hui ! »

Depuis aujourd’hui nous sommes 18. Laurent, je t’ai joint à nous… Je t’envoie en pièce jointe, les premières pages de notre livre… N’auriez-vous pas des amis (es) qui voudraient nous rejoindre ? A demain, avec d’autres si vous le voulez bien.René13 avril 2014

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14 avril 2014

Hier, c’était un autre jour. C’est bien la première fois qu’une nouvelle exposition permanente de la maison des Libellules, n’est pas inaugurée officiellement par quelques notables ! Les premiers à la visiter ont été une famille de quatre personnes. N’y voyez aucune ironie, aucune indulgence. C’est bien parfois de ne pas être contraint par l’hypocrisie …Pour être un incompris, je sais parfois décliner mes voyelles :Un nain basUn imbécileUn imbibé Un nimbo-stratus cucumulus,Un imbu de sa personneUn nain soumis qui voudrait se grandir !!!Un insoumis qui voudrait nous soumettre !!!

Merci René pour ton envoi. Bon dimanche LaurentTu fais partie des nôtres, et tu peux t’exprimer librementHISTOIRE ET PETITE HISTOIRE DE LA VENDEE EN CHANSONS EPOQUE FRANQUE                                                 LA CHASSE GALLERY La Chasse Gallery rappelle le temps lointain où les guerriers francs donnaient la chasse aux Sarrazins. Gallery, monté sur un cheval fougueux entraînait derrière lui dans une sarabande vertigineuse, tous les personnages de la superstition moyenâgeuse.Cette chanson a été attribuée à Benjamin Fillon bien qu'il s'en soit défendu. Entendez-ve la sarabande ?                                                                

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Entendez-vous la sarabande ?O l'est la Chasse-Gallery                                                                      C'est la Chasse-GalleryI tchiaulong va passer par bande                                                          Par ici va passer par bandeEt la garâche et l'aloubi                                                                       Et la garâche et l'aloubiMé feuils, rentrez bé vite                                                                     Mes filles, rentrez bien viteV'assitre près de ma                                                                           Vous asseoir près de moiPrenez l'ève bénite                                                                             Prenez l'eau béniteEt priez saint Micha                                                                            Et priez saint Michel Gallery va t'en teite                                                                             Gallery va en têteMonté su in chevaou                                                                            Monté sur un chevalQu'a le corps d'ine beite                                                                       Qui a le corps d'une bêteEt la péa d'in crapaou                                                                           Et la peau d'un crapaud

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La grolle, de ses ales,                                                                          Le corbeau de ses ailesCope le vent gliacé                                                                              Coupe le vent glacéEt dou frèdes rafales                                                                            Et de froides rafalesRassoillent le damné                                                                            Trempent le damnéDare li, la sorcère,                                                                               Derrière lui, la sorcière,Le lutin, le garou                                                                                 Le lutin, le garouGalopant la houlère                                                                              Galopent la truieLe pitois et le loup                                                                                Le putois et le loupLa beite pharamine                                                                              La bê te pharamineGuitte lé caburauds                                                                               Quitte les nuagesPer cheurcher la veurmine                                                                    Pour chercher la vermine

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Ou long dou mazureaux                                                                       Le long des masuresPis le bége fantôme                                                                              Puis le beige fantômeTot habelié de blianc                                                                            Tout habillé de blancFrère fradet de bôme                                                                            Farfadet de caverneChé roge et revenants                                                                          Chiens rouges et revenantsLe nain d'humur piésante                                                                      Le nain d'humeur plaisanteSivé dou fu follet                                                                                  Suivi du feu folletTrelande, saoute et chante                                                                    Fredonne, saute et chanteQueme in amirolet                                                                                Comme un rossignolCremeilloux de ragage                                                                           Avide de carnageLe maître dou soula                                                                               Le maître du troupeau

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Démene pliein de rage                                                                           Agite, plein de rageSan sabre de verglia                                                                              Son sabre de verglasLe vut douner bataille                                                                            Il veut livrer batailleOque le Sarrazin                                                                                   Contre le SarrazinDan in champ de biaille                                                                         Dans un champ de chaumeDou bourg de Saint-Sornin                                                                     Du bourg de Saint-SorninLe fourache infidèle                                                                               Le sauvage infidèleDevant li terjou fouit                                                                             Devant lui toujours fuitEt, si le maître appelle                                                                           Et si le maître appelleEn broué s'évanouit                                                                               En brume s'évanouitGallery, torne, torne,                                                                             Gallery tourne, tourne,

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Emporté par sen sort                                                                             Emporté par son sortAqueni, triste et morne,                                                                         Epuisé, triste, morne,Le demande la mort                                                                               Il demande la mortMé l'aoube désiraïe                                                                                Mais l'aube désiréeEnfin fé le temps cliair                                                                            Enfin fait le temps clairEt la troupe gelaïe                                                                                  Et la troupe geléeVa routir en enfer                                                                                  Va rôtir en enferPer passere tchés nits blianches                                                              Pour passer ces nuits blanchesGallery, mes enfants                                                                              Gallery mes enfantsChassit tos lé dimanches                                                                       Chassa tous les dimanchesEt battit lé paysans                                                                                 Et battit les paysans.Prochaine chanson : complainte du sire du Poiroux.

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Jean-Claude

Enquête à la mare, l’expo dont tu es le héros Depuis dimanche la Maison des Libellules a déployé ses ailes pour mieux nous faire découvrir un chant d'animal, une empreinte, une plume… Solène, Alice, papa Grégory et maman Nadia, une famille yonnaise, ont été les premiers à découvrir le labyrinthe aux secrets, en naturalistes en herbe pour percer les mystères de la mare ! Que d'indices à identifier pour repérer les bonnes informations Heureusement, ils ont mené l’enquête avec Fleur et Sylvain dans cet univers. Le principe est simple : suivre la piste d’un indice et mener l’enquête dans différents espaces. Au fil de votre parcours, explorer la mare de l’exposition, la tente du grand-père naturaliste, le coin doc’ et bien sûr la mare du jardin de la Maison des libellules ! La tente du grand-père est le domaine de l’amoureux de la nature, avec herbier, collection de plumes, observation d’échantillons … Quant au coin doc’, on y retrouve les informations scientifiques dans les livres et les sites internet. « Enquête à la mare » a été conçue par l’équipe de la Maison des libellules. Anthony Hamon, scénographe, a mis en scène les espaces. De nombreuses associations et particuliers ont participé en collectant des échantillons, précieux indices pour les visiteurs… Maman Nadia, papa Grégory, Alice et Solène : «  C’est la première fois que je viens. J’aime. Tu entends la grenouille qui coasse ? C’est le corbeau qui croasse ! »

Depuis hier nous sommes 18. Laurent, nous a rejoint… N’auriez-vous pas d’autes amis (es) qui voudraient nous rejoindre ? A demain, avec d’autres si vous le voulez bien.René14 avril 2014

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15 avril 2014

Hier, c’était un autre jour. Ce devait une journée consacrée à mon jardin et à ma femme, c’était son anniversaire, mais ce fut une journée trépidante du matin au soir ! Dès 8 heures, un appel qui m’annonce que je suis grand-père pour la cinquième fois ! Arsène est né cette nuit… Un mail du collège Piobetta … Un mail d’un Maire battu … Un appel du journaliste des infos de France Culture qui m’a retrouvé suite aux deux articles que j’avais écrits sur Paul Gerbi ! J’ai quand même pu m’occuper une heure de mon jardin, et un peu plus de ma femme. J’ai même fait la vaisselle et préparé le repas de midi ! Un exploit si Le soir j’avais recommencé…

Bonjour,Je vous remercie pour l'article que vous avez fait paraître dans votre journal. A la lecture de votre texte les élèves du collège  ont été très touchés de retrouver leurs mots. Ils se sont sentis valorisés, importants. On s'intéresse à leur parole ! Leur parole a une valeur !  Ils ont également pris conscience que ce qu'ils font au club journal n'est pas anodin, que c'est pour eux un moyen d'exercer leur pensée et leur liberté. Vous leur avez révélé qu'ils détiennent eux aussi ce pouvoir des mots et après la lecture de votre article ils ont encore plus envie de s'en emparer. Que cette journée vous soit heureuse ! Cordialement,Isabelle P., Prof-doc au collège S.Piobetta d'Aubigny

HISTOIRE ET PETITE HISTOIRE DE LA VENDEE EN CHANSONSXIe siècleAimery de Bouil, seigneur du Poiroux prit part à la première Croisade en 1096. Son départ, ses combats en Terre sainte, ses malheurs et son heureux retour au vieux castel du Poiroux ont inspiré les troubadours bas-poitevin qui ont composé et chanté la "Complainte du Sire du Poiroux".

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COMPLAINTE DU SIRE DU POIROUX

Le jour qu'Aimeri s'en allaEt que pour la Croix il s'armaAu beau l'Abri, son chien fidèleIl donna la garde d'Adèle  

REFRAINGrands et petits, ô priez tousPour notre Aimeri de Poiroux,De lirou...oux (bis)Pour notre Aimeri de Poiroux 

"Dans trois ans je vous reviendrai"Et plus jamais vous quitterai"Dit-il, puis, vers la PalestineIl s'en alla par la Gâtine 

Dans la Palestine rendu,Un jour qu'il s'était bien battuDe son cheval sautant à terreIl dormit à la soulaillère (au soleil) 

Les infidèles survenantLe font captif de leur SoudanEt depuis, couvert de touaille (meurtrissures)Il ne dormit que sur la paille 

Au rouge Ulric qu'en sa maisonIl traitait comme un compagnonEt gouverneur de son domaineLe preux fit annoncer sa peine 

Mais Ulric, soudard de l'enfer,Sans plus tarder passe la merEt baillant à Satan son âmeVa, de Poiroux trouver la dame

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"Madame, pleurez votre sort,"Dit-il, car votre époux est mort ;"Est mort sur la terre étrangère ;"Je l'ai conduit au cimetière 

"Mécréant, vous êtes menteur !"Puis-je croire à pareil malheur ?"- Si je mens, je veux, dame Adèle,"Brûler dans la flamme éternelle! "-Je ne veux ni boire, ni manger"Dans la tour je vais m'enfermer"Et la pauvre dame qui pleureNe cessait de dire à toute heure : 

Grands et petits, ô priez tousPour mon Aimeri de PoirouxDe lirou...oux (bis)Pour mon Aimeri de Poiroux 

Trois jours, sans boire ni mangerDame Adèle alla s'enfermer ;Et dans la tour sanglote et pleureNe cessant de dire à toute heure : 

Grands et petits, ô priez tousPour mon Aimeri de PoirouxDe lirou...oux (bis)Pour mon Aimeri de Poiroux 

Trois jours, le chien l'AbriDe son chagrin tout alanguiA  la porte faisait la gardeMieux qu'un guet portant hallebarde 

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Un jour, Ulric se présentaPour entrer ; mais l'Abri grogna,Et, d'un mollet  pris à gueuléeManqua d'emporter la bouchée 

Un après, l'Abri rageaitAlors qu'Ulric se prélassaitEnsorceleur de dame AdèleIl va l'épouser, l'infidèle! 

Le jour des noces, les paysans,Les femmes, les jeunes enfants,Et jusqu'au curé, bon vieux prêtrePriaient pour l'âme de leur maître 

La pantouine et son houlier (libertine et débauché)Dans le lieu saint allaient entrerQuand l'Abri sautant à la faceD'Ulric, l'étendit mort sur place Or, voici qu'à ce même instant,Arrivait Aimeri vivant,Venant tout droit de PalestineEn repassant par la Gâtine "- Holà, dit-il, mon beau l'Abri,Qu'est-ce donc que l'on fait ici ?Je suis Aimeri, corps et âmeVous me croyiez donc mort, Madame ? - Le rouge Ulric nous a mentiJe n'ai plus qu'à mourir ici! "Et voici la dame qui pleureSe lamente et dit à toute heure : 

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"- Grands et petits, ô pleurez tousPour la recluse de Poiroux!De lirou...oux (bis)Pour la recluse de Poiroux". 

Prochaine chanson : Complainte de madame BéatrixJean-Claude

Bonjour, je vous remercie d'être un correspondant du journal du Pays Yonnais à l'écoute, et présent sur les évènements de notre commune. Un ancien Maire

ARSèNEArsène, force virile, volonté

de puissance Raison gardée d’honneur, de

tendre jouissanceSimple, sûr, généreux, il est

reconnaissanceEssaimant son chemin de

fleurs d’adolescence…Ne cherchez pas à fuir les

valeurs qu’il encenseElles sont lui, sans détour,

vérité et bon sens…Etymologie : Masculin (grec).

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Fête : 19 juilletArsène est un homme viril, fort, orgueilleux, ambitieux et un certain magnétisme se dégage de sa personne, atout qu'il entretient d'ailleurs. Son apparence est agréable. Il allie charme et élégance à une présence sécurisante. Très strict, il ne s'agit ni de le tromper ni de l'abuser. Sa vision du monde est quelque peu manichéenne. En effet, pour lui la vie est simple, il y a les méchants et les gentils, et il n'a pas de temps à perdre avec les premiers... Il manifeste un grand besoin d'autorité et le désir de prendre et d'assumer des responsabilités. Sa puissance de travail, considérable, s'exprime plutôt dans des réalisations concrètes et matérielles. C'est un homme de terrain qui sait prendre des initiatives. Il se montre rapide d'exécution, souvent même un peu dur, brutal, intolérant et impatient. Il estime avec bon sens que ce qu'il peut faire, les autres le peuvent aussi... Il est perfectionniste, voire maniaque, aussi sa conscience professionnelle est-elle très forte. Ne le vexez surtout pas car sa susceptibilité est extrême, à la hauteur de son orgueil. C'est un homme sûr, généreux, moral, bien que souvent intéressé financièrement. Enfant, il a un caractère difficile. Jaloux, possessif, obstiné, Arsène reconnaît difficilement ses torts et a aisément l'esprit de contradiction. Toutefois, il a sa propre discipline et il est courageux. Marqué fortement par la famille et le foyer auxquels il est attaché, il saura répondre à la demande parentale, saura aider et participer. Les activités de groupe lui conviennent, développent ses qualités humaines. Bon Courage à vous tous !14 avril 2014 ©Copyright René DUBOIS

Nous sommes toujours 18. A quand d’autes amis (es) qui voudraient nous rejoindre ? A demain, avec d’autres si vous le voulez bien.René15 avril 2014

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16 avril 2014

Ça c’était avant… Ça c’est aujourd’hui, tant pis !Hier, c’était un autre jour. Je n’ai rien fait. Je n’avais pas l’envie d’écrire. Et puis hier soir, cette deuxième rencontre avec Maurice Poissonnet, le propriétaire d’une des plus vieilles maisons de Vendée. Hier il m’a raconté comment il est devenu, le créateur des bijoux de Balmain, Paco Rabane… Assez de vous mettre l’eau à la bouche. Je dois écrire maintenant…

Je ne sais pas écrire de poème mais en voici un que j'ai trouvé et qui me plait! Il te suffira de modifier la dernière ligne et de mettre "grand-père" à la place de "grand-frère"!Félicitations pour ce cinquième grade de grand-papa!!!BisousCorinne

Poème de EdualcLe bébé

J' ai marché sur la pointe des piedsPour ne pas le réveiller,

Sur le petit lit je me suis penchéEt j' ai vu le bébé... 

Le visage boudeur, et de toutes petites mains,Pas un cheveu! Etait il blond, était il brun ?

Il pinçait les lèvres, était ce du chagrin ?En matière de bébé, je n'y connais rien!

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Mes parents m' avaient avertiQue ce soit garçon ou fille

Il faudra être très gentilAvec le nouveau venu dans la famille.

Planté à côté du berceauJe me trouvais un peu idiot,Je ne trouvas pas de mots,

Je ne savais même pas s' il était beau.

Soudain, ses yeux se sont ouverts,Incertains, entre pénombre et lumière,

Il m' a regardé et je ne pouvais plus me taire,Alors j' ai dit : Bonjour, je suis ton grand frère.

  

René , moi aujourd'hui, j'ai vu Isabelle Pochard, la documentaliste du Collège et elle a reçu tes livres. On a parlé de toi. Ils sont très contents. Tu souhaiteras un joyeux anniv à ta femme  A bientôt et j'adore lire ... Continue FantineIl faut faire confiance aux jeunes, leur donner le goût de la lecture et de l’écriture. Les langues meurent du manque d’idées qu’elles véhiculent.

Nous sommes toujours 18. A quand d’autres amis (es) qui voudraient nous rejoindre ? A demain, avec d’autres si vous le voulez bien.René16 avril 2014

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17 avril 2014

Ça c’était avant… Ça c’est aujourd’hui, tant pis !Hier, c’était un autre jour. Je n’ai rien fait, encore moins que la veille. Je n’avais toujours pas l’envie d’écrire. Et puis hier soir, deux reportages. Le premier avec un artisan, qui explique les difficultés de son métier. Le second dans un conseil municipal. Il y avait là, des nouveaux élus, des anciens, des élus de la majorité, des élus des deux minorités. Parmi eux certains savent, certains ne savent pas, et d’autres qui font semblant de savoir ! Le reflet de notre société : être ou paraître ?

Les rendez-vous de René aux Noyers me donnent envie d'aller contempler cette jolie demeure, mais je ne suis certainement pas assez bien pour bénéficier de ce privilège, le seul point que je voudrais vérifier c'est de savoir si une vielle bâtisse vendéenne peut être autrement que froide, sombre et humide, je demande à voir !!!Bisous à Tous et Toutes.Cath.Tu as tout deviné et à l’occasion…

Remercie Fantine de ma part pour ses voeux d'anniversaire, j'espère que tout se passe bien pour elle, Bisous à Tom et à leur Maman.CatherineMessage transmis

Bonjour:

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Voici un court récit purement imaginaire  qui pourrait bien se situer dans l'arrière-pays de Longeville: ASSAUT NOCTURNE C'était la saison de la chasse. L'homme avait décroché son fusil, enfilé sa gibecière, descendu l'escalier centrale de la gentilhommière  dans l’arrière-pays de Longeville. Il voulait surprendre le gibier dans le petit matin, mais il fallait bien marcher une demi-heure pour rejoindre  taillis et fourrés de  chênes verts . Le jour n'était pas encore levé. Les tuiles du chenil luisaient des derniers rayons de lune. Son chien, un lévrier, l'avait entendu et pousse un gémissement comme un appel. Mais le chasseur avait décidé de sortir sans le chien. Fusil en bandouillère, notre chasseur quitte lentement l'allée centrale, large et dégagée. Tout à coup, au moment où il s'enfonce plus avant dans l'obscurité, un bruit étrange se produit. Le gravier crisse légèrement derrière lui.Avant même qu'il n'ait eu le temps de se retourner, deux mains lui enserrent le cou, comme pour l'étrangler. Sous la violence de l'attaque, il serre les dents, mais il avait été soldat en Algérie. Comme par réflexe, de ses deux mains encore libres, il tord les petits doigts de l'agresseur qui lâche prise aussitôt. Alors il se retourne et lui envoie un grand coup de genou dans le ventre. En effet, au service militaire, il avait répété de multiples fois les gestes d'autodéfense. Heureusement il n'avait jamais eu l'occasion de mettre en oeuvre ce savoir-faire, mais là, se sentant en danger, il n'a pas hésité. L'autre, surpris, pousse un grand cri et tombe à la renverse. Notre chasseur le met en joue et lui dit lui dit froidement: « Je ne te connais pas. Explique-moi ». L'homme à terre bafouille quelques mots sans cohérence. Le chasseur l'oblige à se mettre debout et à marcher devant lui. Le fusil dans les reins, l'agresseur est conduit au commissariat qui se trouve au centre bourg, à quelques cents mètres. C'est là qu'il s'expliquera. L'enquête montrera que cet individu était recherché par toutes les polices, suite à une

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évasion de la prison de Saint Martin en Ré. La justice suivra son cours. Le chasseur rentre à la maison, n'ayant plus le goût à la chasse, pour ce matin-là. Il se sert un bon café et s'enfonce dans un roman policier. ClaudeIl y a parfois quelques accents d’humanité chez le chasseur… Pour l’animal ?

 HISTOIRE ET PETITE HISTOIRE DE LA VENDEE EN CHANSONS3ème croisadeGuilllaume de Mauléon épousa en troisième mariage Béatrix de Machecoul, Luçon et La Roche-sur-Yon ; et, près de là, ils fondèrent tous deux en 1210 l'abbaye des Fontenelles dont le nom resta tristement célèbre par la fameuse légende de Béatrix.Le mari de Béatrix partit en croisade et revint après de longues années passées avec Richard Coeur-de-Lion. Son fils Ebles, qu'il avait eu de Béatrix, était décédé. D'après la tradition, aussitôt après ce décès, la mère en avait été tellement bouleversée qu'elle devint à moitié folle et très cruelle. Elle ne pouvait voir les enfants des vilains et on l'a accusée de crimes odieux qui ont inspiré la complainte suivant se chantant au début du siècle précédent aux environs de Talmont sur l'air de "Geneviève de Brabant".                        COMPLAINTE DE MADAME BEATRIXJe vais conter l'édifiante histoireDes crimes de madame Béatrix ;Son repentir et sa mort méritoirePour les pêcheurs sont vraiment d'un grand prix.Car Dieu, par grâce,Lui donne placeAu temps jadisDedans le paradis

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 Dans un  château hérissé de poternesElle habitait sur les bords de l'Yon,Roulant toujours des yeux fixes et ternes,Aussi farouches que ceux d'un lion.Chaque jour, elleVoulait, cruelle,Pour son fricotUn enfant en maillot Son intendant, pourvoyeur de ses crimes,Sur la minuit, tous les jours lui servait,Sur un plat d'argent, la pauvre victimeEntourée de choux-verts et de navets ;Au lieu de piquette,Dans une cuvetteElle buvait le sangDu petit innocent. Depuis longtemps, elle mangeait l'enfanceDes métayers et bordiers d'alentour ;Et chacun était en grande défianceDe voir enfin ses drôles avoir leur tourSon caractèreNe pouvait plaireA ces parentsQui aimaient leurs enfants. Pour éviter la rage dévoranteDe celle qui les tenait sous sa loiLes pauvres mères éperdues et tremblantesAvec leur fruit, fuyaient au fond des boisEt leur retraiteRestait secrète

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Grâce au Bon DieuQu'en cachait le lieu. Ces excès de bombances criminellesDe tent d'enfants ont causé le trépasQu'autour du noir château des FontenellesIl n'en restait plus pour un seul repas- Quel triste rôle !Plus un seul drôle,Dit l'intendant ;Il m'en faut cependant. Il cherche en vain. Tous les berceaux sont vides.Tous les enfants ont fui ce lieu mauditOu sont tombés sous les dents homicidesDe Béatrix, dame de grand appétit.- Comment donc fairePour satisfaireA ce besoinDont il faut prendre soin ? Il va tremblant confesser à sa DameQu'il ne trouve plus de provisions.- "Eh quoi! vieux sot, lui dit l'horrible femme,N'as-tu pas plus que çà de provisions ?Ton fils Clitendre ;Paraît fort tendre ;Prends ce petitEt sers-le moi rôti !" A ce barbare ordre de sa maîtresse,Le  pauvre hère demeure confondu ;Mais par prudence et malgré sa détresse,A ce discours, il n'a pas répondu.

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Son coeur de pèreBientôt l'éclaire ;Il trouve pour sauverSon fils, un tour. En effet, pour agir avec maliceDe sacrifier son drôle, il fait semblant ;Puis, par un ingénieux artifice,A sa place, il met un petit chien blancQui joue le rôle,Dans la casserole,De son enfantQu'il conserve vivant. Mais c'est en vain ! Ail, poivre, oignon, cannelle,De Béatrix, n'ont pu tromper le nez,- "Par Satanas, dit cette criminelleA l'intendant, pâle et tout consterné,Quelle ratatouille,Le coeur m'en brouille,Jamais chrétienN'eut un si fort goût de chien !" - "Oui, c'est un chien, vous l'avez dit, Madame ;D'un innocent, j'ai causé le trépas ;J'ai voulu tuer mon enfant, mais ma femmeS'y opposa et ne le voulut pas.J'ai fait un crime,Mais, de ma victime,Jusqu'à ma mort,Je pleurerai le sort". A ces accents sortis du coeur d'un père, Béatrix, en son âme, s'attendrit,

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Un pleur furtif perle à sa paupièreEt dans son coeur, entre le repentir.- "La mort, dit-elle,D'un chien, qu'est-elleAuprès du sortD'un enfant mis à mort ? Eh ! quel malheur d'être et mal élevée !Que les parents ont tort de nous gâter !Car, si les miens m'avaient mieux corrigéé,D'avoir bon coeur, je pourrais me flatter.La gourmandiseQu'ils m'ont appr_se,Durcit mon coeurEt je me fais horreur ! J'ai mérité les flammes éternelles ;Mais pour tâcher d'échapper au démonJe veux aller pieds nus, des FontenellesJusqu'au manoir du Seigneur de TalmontQue des épines,Longues et fines,Soient dès demainSemées sur le chemin ! Le lendemain, couverte d'un cilice,Tenant un cierge et les cheveux épars,Elle accomplit son éternel sacrificeAux yeux des gens venus de toutes partsSon sang qui couleFait sur la fouleQui la suivaitUn salutaire effet. 

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En contemplant son angoisse cruelleChacun se sent pris de compassionsLes assistants prient le Bon Dieu pour elleDe pardonner à sa componctionMais elle tombeEt puis succombeA sa douleurEn s'écriant : "Seigneur!" Son âme au ciel aussitôt fut ravieEt désormais, par un juste retour,Aux pauvres mères, elle donne la vieEn conservant de leurs enfants le jour,Elle les aime,Mais pas de mêmeQu'elle faisaitQuand elle les mangeait. Prochaine chanson : "Trente voleurs de Bazoges".Pêcheurs ou chasseurs, nous sommes toujours en quête de nourriture…

Bonsoir Tatie, bonsoir Tonton,J'ai un ami écrivain qui rédige tous les jours "ses chroniques quotidiennes". Ses pensées du moment... et celles de ceux qui souhaitent s'exprimer.C'est un réseau d'une vingtaine de personnes qui reçoivent chaque matin un courriel de cet auteur, nommé René DUBOIS, une personne que j'estime beaucoup...Aussi, je voulais vous proposer d'intégrer la liste de ses contacts si vous le désirez...Belle soirée à vous,Françoise

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Merci, ton exemple peut donner des idées d’envie de lire, d’écrire

Nous sommes toujours 18. A quand d’autres amis (es) qui voudraient nous rejoindre ? A demain, avec d’autres si vous le voulez bien.René17 avril 2014

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18 avril 2014

Hier, c’était un autre jour. J’ai repris un peu le temps du jardin, du bricolage et je suis retourné sur le terrain pour quelques reportages : un pizzaiolo, un conseil municipal et c’est là que je me suis rendu compte de la différence qu’il pouvait y avoir entre raison et passion. La passion ne s’explique pas, elle se vit. La raison se calcule trop souvent dans des intérêts que seul les gens de pouvoir comprennent. J’aurai tout vu dans cette campagne électorale qui se poursuit jusqu’au fin fond de nos campagnes pour désigner les strapontins des SIVoM, SIVU et autres SIVS. A croire qu’ils ne savent même pas l’objet de leur fonction. Et pourtant, ça m’a fait de la peine teintée de compassion, de voir tout un conseil solidaire de son maire battu à l’élection d’une vice-présidence d’une communauté de Communes. Il voulait faire évoluer les choses. Les choses, c'est-à-dire les gens en place et ceux qui les remplacent ne le voulaient pas… Toujours le reflet de notre société : être ou paraître ?

HISTOIRE ET PETITE HISTOIRE DE LA VENDEE EN CHANSONS3 février 1583Dans le Bas-Poitou à la fin du XVIe siècle, une troupe de brigands terrorisait la région, rançonnant, pillant, violant.Le 3 février 1583, le vice-sénéchal de Fontenay-le-Comte et ses soldats tuent une quarantaine de ces voleurs ; deux d'entre eux -dont l'un était sergent- seront jugés et pendus.L'histoire est rapportée dans la chanson des "Trente voleurs de Bazoges" dont les paroles inspireront plus tard celles de la complainte de Mandrin.                     TRENTE VOLEURS DE BAZOGESLa première volerie

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Qu'avons fait en notre vieMes camarades et moiAvons volé le roi Avons défoncé les coffresPour y voler les robesDes robes, aussi de l'orLe sujet de ma mort. Nous en furent à NantesA Nantes au marché vendreVendre à bien bon marchéCe qui nous a rien coûté Le curé de BazogesAvec sa grande robeEt son bonnet carréNous a bien mal jugés Nous a jugés à pendreLundi sans plus attendreMardi sans plus tarderA pendre ou à brûler Si j'avais cru mon pèreMon père aussi ma mèreJe ne serais point iciDans ce maudit pays Si j'avais cru ma femmeMa femme, ma jolie femmeMes trois petits enfantsJe serais riche marchand 

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Prochaine chanson : Compère GuilleryDe celle-là je me souviens…

Tiens, moi qui n'ai pas d'idée pour faire à manger ce midi, mais où pourrais-je bien trouver un beau bébé tout neuf, bien tendre et certainement très plaisant, j'en connais bien un, arrivé de bon matin le 14, mais je ne suis pas sûre que les parents me le prêtent pour faire un petit repas avec ! De toute façon, normalement c'est sans viande cette semaine, mais bon on aménage les traditions avec la vie actuelle, d'ailleurs bientôt, il vaudrait mieux s'abstenir d'user de viande, avec tout ce qu'ils leur mettent comme produits bizarre pour grossir vite, on va finir dans des musées des horreurs ! Que mon délire ne vous gâche pas le plaisir de manger de savoureux mets ! BisousCath.Inculte, ignorant, barbare, j’aime bien aussi le poisson ! 

Nous sommes toujours 18. A quand d’autres amis (es) qui voudraient nous rejoindre ? A demain, avec d’autres si vous le voulez bien.René18 avril 2014

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19 avril 2014

Hier, c’était un autre jour. J’ai finalisé mon texte sur Maurice et Jacqueline. J’ai retrouvé mon envie d’écrire… Aujourd’hui, je dois me remettre à l’ouvrage, avec le rythme normal d’un citoyen normal avide de justice et de fraternité.

HISTOIRE ET PETITE HISTOIRE DE LA VENDEE EN CHANSONSCompère Guillery : né au village de la Lande (commune de Boulogne) Philippe Guillery était un célèbre brigand. En 1601, il revint dans son pays natal après avoir glorieusement servi le roi Henri IV et s'établit chef de bande dans la forêt des Essarts. Secondé par ses deux frères Mathurin et Guillaume et par 500 audacieux bandits, il sema la terreur dans toute la région. En 1608, pour venir à bout de cette troupe redoutable, Henri IV dut envoyer une armée de 4000 hommes. Mathurin fut tué, Guillaume qui avait réussi à s'enfuir fut pris et pendu au bord de la lande de Coëtquidan en Bretagne. Quant à Philippe, il se réfugia dans le bordelais. Reconnu et dénoncé par une de ses victimes, il fut arrêté au château de Blaignac dans le Bazadois et mourut roué vif à La Rochelle en 1608;La tradition veut que la chanson "compère Guilleri" soit inspiré de son histoire, Carabi étant son cheval.                            COMPERE GUILLERIIl était un p'tit hommeQui s'app'lait GuilleryCarabi ! RefrainTiti Carabi !Toto caraboCompère Guillery,Te lairras-tu, te lairras-tu

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Te lairras-tu mouri ? Il s'en fut à la chasseA la chasse aux perdrixCarabi !Il monta sur un arbrePour voir ses chiens couriCarabi !La branche vint à rompreEt Guillery tombitCarabi ! Il se cassa la jambe,Et le bras se démitCarabi !Les dames de l'hôpitalAccourirant au britCarabi !L'une emporte un emplâtreL'autre de la charpieCarabi On lui banda la jambeEt le bras lui remitCarabi !Pour remercier ces damesGuillery les remercitCarabi !On voit que par les femmesL'homme est  terjou guariCarabi ! Mais la tradition peut se tromper, et il est aujourd'hui établi que la chanson existait bel et bien dès 1574 avant même la

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naissance de notre brigand. Il y est fait allusion dans une plaquette anonyme publiée à cette date et intitulée "Le vrai pourtraict des Huguenots". "Comme Guallery", y est-il dit, "ils se romperont la jambe, sy mieulx n'aiment loyal". Ce n'est donc pas dans l'histoire mais dans la légende qu'il faut chercher l'origine de Guillery/Gallery.Prochaine chanson : sur la défaite des protestants à Riez en 1622.Je pourrais en appeler quelques-uns Guillery ! Carabi, carabosse !

Je comprends mieux le sens de ta rubrique à présent !Mais t'inquiète on ne va pas jouer le "courage, fuyons!".On se tient au courant pour la suite à donnerPasse quand même un bon week-end malgré toutOn s'appelle.AmitiésCorinneTu auras tout loisir d’écrire sur le sens du mot dauphin ! Mais attention il ne se mange pas !

Oui ben le poisson de ce midi (filet de lotte) bof c'était du surgelé, trop la queue à la poissonnerie ce matin à Leclerc, mais je ne le referai plus, c'est pas très bon ! Comme j'étais un peu en retard, Renard a préparé une petite salade d'endives, j'me demande quel vinaigre il a mis et s'il y en avait, faut pas être plus royaliste que le roi, puisqu'il a donné un coup de main, on ne va pas se plaindre. Ce soir, un jeune de 14 ans, Jordan arrive pour une mise au vert, c'est un nouvel organisme on verra bien, mais il est mieux pour lui de ne pas être avec les autres jeunes au foyer, ça promet, pas de congés pour Pâques, tant pis, une semaine à l'essai et les 15 jours de vacances scolaires si ça va bien. Il est scolarisé, donc normalement ça devrait aller. On y croit ! A demain, bisous à tous.

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CatherineApparamment, ça ne s’est pas trop mal passé

Merci de l’invitation, René, je lirai dans le train et si je suis inspiré, je participe volontiers   Cordialement / Kind regardsChristopheJ’attends ta confirmation pour être le 19 ème

Le Logis des Noyers : la Beauté au bout du trait de la passionM et Mme Poissonnet sont propriétaires du Logis des Noyers depuis 1967… Leur Logis s’est construit un peu comme leur vie, comme un conte, une histoire vivante qui produit l'envie mêlée de rêve et non l'envie mêlée de jalousie. Alors, nous avons un peu forcé la porte de leur secrète discrétion. Aujourd’hui, nous raconterons la beauté de leur passion, du travail bien fait, de leurs deux vies serties de rêve, de simplicité, et d’humanité. Maurice a toujours eu l’envie d’apprendre. Autodidacte, il suivra des cours pour intégrer comme ingénieur une entreprise d’électricité industrielle : «  J’ai toujours eu envie de progresser ! »Très vite, il se forge une autre carrière de cadre dirigeant chez inoxybel, une entreprise spécialisée dans la fabrication de produits en inox. C’est là qu’il rencontrera, Jean-René Ydier, qui lui fera découvrir la Vendée et le Logis des Noyers : « Au début, à la clinique, en ville, je n’étais pas une seule fois sans qu’on me fasse préciser mon prénom, voire mon deuxième prénom ! Poissonnet est ici un nom très usité ! » Puis les circonstances vont décider d’une autre carrière pour le couple. Jacqueline : « Il nous a fallu reprendre et développer l’activité de mon père dans le textile. Galons, franges, dentelle. C’est ainsi qu’est né Balsatex, Bal comme Balson mon nom de jeune fille, et Tex comme textile ! Nous travaillions déjà pour la haute couture… » Maurice : «  J’ai toujours eu la passion du dessin, et c’est là qu’un jour, une

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rencontre allait nous conduire au cœur de la beauté. On me proposait de créer des boucles de ceinture pour une maroquinerie qui travaillait pour la mode. Et de dessins en maquettes, de moules en bijoux fantaisie, je fus entraîné dans le monde de la Mode pour accompagner les robes et les habits d’un certain Pierre Balmain, le plus classique de nos créateurs ! Puis il eut Paco, Paco Rabane ‘le métallurgiste de la mode’ celui qui osa introduire le métal dans les robes ! Occasionnellement, Chanel ou Balenciaga ! J’en ai connu des défilés, des expositions et des personnalités. Je me souviens encore de Gina Lollobrigida et de Claudia Cardinale. Mais, nous avons toujours voulu garder notre simplicité et rester au service des autres. C’est ainsi que je me suis investi bénévolement, dans la défense de ma profession, que je suis devenu Président de la chambre syndicale de la bijouterie, et que de Tokyo à Paris, de Londres à Shanghaï, j’ai pu contribuer au rayonnement de l’image de la France ! Mon épouse me suivait partout. Elle m’était très précieuse pour traduire en Anglais et en Allemand. » Le temps passe. Maurice et Jacqueline nous conteraient pendant des heures la richesse de leur vie. Vous comprenez pourquoi le Logis des Noyers a retrouvé sa robe de beauté ? Nous sommes dans la bibliothèque qui contient quelques 5000 ouvrages : «  Je les ai pratiquement tous lus. Les livres sont pour moi une source de réflexion, d’approfondissement. » Maurice est très discret, mais toujours actif. Il s’intéresse plus que jamais à la science, à l’astronomie, à l’astronautique «  J’avais estimé que l’Homme mettrait les pieds sur la Lune avant 1970. Ce fut fait le 21 juillet 1969 par Neil Armstrong. Six mois plus tôt ! Je suis toujours les travaux du GEIPAN, le Groupe d’Etudes et d’Informations sur les Phénomènes Aérospatiaux non Identifiés. » Maurice et Jacqueline, n’ont pas fini de nous captiver. Nous avons forcé la porte de leur secrète discrétion et la simplicité de la richesse de leurs vies La beauté s’écrit par le cœur et la passion.

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Nous sommes toujours 18. A quand d’autres amis (es) qui voudraient nous rejoindre ? Peut-être Christophe !A demain, avec d’autres si vous le voulez bien.René19 avril 2014

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20 avril 2014

Hier, c’était un autre jour. J’ai pris conscience de m’être fait duper par une bande de petits maîtres à penser, qui espèrent devenir un jour de plus grands potentats. Comment comprendre que pendant une campagne électorale, on vous invite, on vous demande, qu’on s’invective, qu’on s’indigne, qu’on crie à l’imposture et qu’une fois l’élection terminée, on vote à l’unanimité pour tout ce ou ceux que l’on a condamnés quelques jours plus tôt ! Je ne serai jamais un homme politique…

HISTOIRE ET PETITE HISTOIRE DE LA VENDEE EN CHANSONS En 1622, le passage de Louis XIII en Bas-Poitou et la correction qu'il  infligea aux Protestants à Riez laissa longtemps un souvenir vivace dans le pays. Il en est resté une chanson. Cette expédition calma les ardeurs prosélytiques des Huguenots qui conservèrent malgré leur templel, leur école et leur pasteur à Saint-Gilles. I quiou bea monsiou de SoubiseQui s'dit le ré dos Parpaillaux,Tout embuffé du vent de bise,A monté sur ses grons chivaux Gle sont sortis de La RochellePré fère la loi aux Papaux,Pensant d'ine façon rebelleLes mongé en un grain de sau Ol est benvré qu'en six semainesGl'oguirant le temps comm'o faut

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Le donnirant bé de la peine, vré, Dé !Que le no firant de maux Prefère in moult bea sacreficeA lur grond diamoure infernauGle firant brûli nous églises,Etournirant tos nous houstaux Notre ban Ré vengnilt de NantesPre mettre fin à nous travaux,Et d'ine façon bé galante,Dounit la chasse aux Parpaillaux Vertu Dé ! la grande boucherieQu'ol en fut fait dans in journiauI cré que pus de quatre milleFurent guaris de tos leurs maux Quand y entendis la huéeEt la chasse dos ParpaillauxI ve pris ma grande cougnée,Et les fendas quemme naviaux Gl'étiant chargis de pistolles ;Qui fit grond ben à nous royaux,O sant, pardi, de brèves drôles !Gle n'aimant grain les parpaillaux... Lez paysons des Sables d'OulonesAu moins iquioux qui sant papauxglel portant dos hocquetans rogesL'en diret qu'sant des cardinaux... Quiouz qui ne firant de deffonce

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Qui se rondirant aux papaux,Furant tretous, pre prenitonce,Enchenis queme diabloteaux... Chantans tretons à plaine têteLa défaite des parpaillaux ;Pre netre ré fasons grond fête,Priant Dé que gle gard'de maux. Vive le ré, netre ban sireO n'en fut jamez in itau ! (refrain) Prochaine chanson : la mère JeannetteVous, Jean-Claude et Lisette, vous ne m’oubliez pas…

Tiens hier soir, nous avons retrouvé les habitudes du Traversier, un apéro-dînatoire pour l'anniversaire de Jean-Louis, le voisin d'en face, et on ramène 2 chaises comme avant quand on faisait ça au débotté, petite soirée très sympa, les enfants de J. Louis, Emilie J. C. William et Dylan, Valérie, Thierry Nowak et Wadek, René Jordan et  moi, un peu d'ambiance, il s'agit certainement de la dernière soirée au Traversier, après ce ne sera plus que des nouveaux, alors Jordan s'est réveillé à 8 h 10, mais il est retourné se coucher, moi j'étais debout suite aux invectives de René, et j'avais la tête dans le chou, c'était trop tôt, je n'ai fait que tourner en rond et au bout du compte, je n'étais pas plus avancée. Je n'ai vraiment pas envie de fêter Pâques, ça ne me dit rien du tout, René est pris toute la journée, quelle idiote je fais, quand donc aurai-je le courage de dire que ça n'est pas drôle de se retrouver toujours toute seule les dimanches, c'est encore plus pénible quand c'est férié ! Mais bonnes fêtes de Pâques à vous tous. BisousCath.

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Je reviens à ce que j’ai écrit en préambule… L’envie d’écrire, de partager vous oblige parfois à regarder celles et ceux qui vous restent fidèles.

Nous sommes toujours 18. A quand d’autres amis (es) qui voudraient nous rejoindre ? A demain, avec d’autres si vous le voulez bien.René20 avril 2014

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21 avril 2014

Hier, c’était un autre jour. J’ai bossé toute la matinée et le midi sur mes papiers. Au retour de mon dernier reportage, j’ai mangé et me suis ensuite endormi sur le fauteuil ! La vieillesse ? Alors nous sommes allés, Catherine, Jordan et moi, faire un petit tour à la Tranche. Il y avait bien longtemps que je n’avais daigné faire un petit détour sur une autre route. Et pour répondre à beaucoup et plus particulièrement à Michelle, j’ai écrit à mon rédacteur en chef les quelques lignes dans lesquelles un mot subliminal s’est inséré….

Bonjour RenéSuite à la lecture de ce matin, il y a longtemps que je m'en suis rendu compte , car comme vous, je me suis fait prendre soit par de bonnes paroles ou par des situations. J'ai appris à prendre du recul, pas trop m'investir à réflèchir pour ne pas être déçue surtout en politique. On en reparle mercredi si vous voulez . Restez comme vous êtes, ça ira mieux demain.Salut.Michelle

Tu pourras lire ce mail que je viens de recevoir. Je n'avais pas été informé de ce conseil municipal, ni par les uns ni par les autres. De toute manière ils ont tout voté à l'unanimitié (un lapsus linguae bien significatif)  Je te joins le compte-rendu reçu et les commentaires eux aussi bien significatifs... « Veuillez trouver avec le présent courri 1 fichier(s) joint(s) au format .pdf (et un .doc pour copier-coller si besoin) concernant l'affaire citée en objet. »De toute manière, je crois que j'ai mon quota de sujets pour Nesmy, pour Chaillé, pour l'Agglo, pour Aubigny. Je suis cuit et je ne suis pas et ne saurais être une photocopilleuse.Amitiés

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HISTOIRE ET PETITE HISTOIRE DE LA VENDEE EN CHANSONS La mère Jeannette : cette chanson aurait été écrite après le voyage de Jeanne d'Albret, accompagné de son fils, le futur Henri IV pour encourager la réforme dans le Marais Poitevin.                           LA MERE JEANNETTE

L'y at in nic den çhàu prnàeI enten la mére çhi chanteL'y at in nic den çhàu prnàeIl entend la mère chantàe Al aporte aus oselétsDe la grousse garobe,E rén n'entre den le béDés ptits chardounéts Fàut alàe dénijhàeChau nic mamie JhanéteFaut alàe dénijhàeChau nic en çhau prnàe Malheureusement pour les Catholiques, l'oselet avait des griffes et fit des marches victorieuses dans le Bas-Poitou. Je te remercie René de publier ces chansons qui j'espère feront connaître mieux l'histoire de la Vendée sous une autre forme. Joyeuses Pâques à tous. Jean-ClaudeMerci Lisette, merci Jean-Claude, vous êtes deux des rares à ne jamais m’oublier

"Je reviens à ce que j’ai écrit en préambule… L’envie d’écrire, de partager vous oblige parfois à regarder celles et ceux qui vous restent fidèles.

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" Mais ça ne m'explique rien du tout, j'avais bien aimé l'idée que René démissionnait de tout, je m'étais imaginé pouvoir enfin profiter de mon mari, c'est peine perdue, car c'est sûr il y a plus important que de passer du temps avec son épouse, aller courir par monts et par vaux, et se plaindre de ses genoux  (je - nous).Ce midi, repas de Pâques sans prétention, apéro, coeurs de palmier mayonnaise, filet mignon de porc et ses flageolets et carottes, salade, verte ou endive, une part individuelle de gâteau (mousse, orange, fraise ou fraise de chez Romain et Sarah, ceux qui connaissent apprécieront, le dessert était offert par René !) et quelques fritures mais  la tradition pascale se perd loin de ma Lorraine.L'après-midi, René ayant besoin de prendre l'air et comme le soleil était toujours parmi nous, direction La Tranche sur Mer pour une ballade récompensée d'une bonne glace, trop chaud pour les gaufres à la chantilly !!!Jordan a finalement apprécié cette escapade, l'an passé, il y était 2 semaines au camping Cordoba, il y avait d'excellents souvenirs.Finalement, nous nous sommes faits plaisir tous les 3.Il y avait 2 fadas en short dans l'eau, mais je suis restée gentiment sur la promenade, sans même essayer d'aller faire trempette avec mes pieds.Bonne fin de journée pascale et arrosez-vous bien demain pour ceux qui pratiquent cette tradition.Bisous.Cath.Que dire de plus ?

Le secret du Bel Arôme de Benoit, le pizzaïolo aubinois La semaine passée, Parme en Italie : les meilleurs pizzaïolos de la planète s’affrontent au championnat du monde. Parmi les français sélectionnés, Benoît Chardon, l’Aubinois.

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C’est un habitué des concours nationaux. C’est la seconde fois qu’il aborde le championnat mondial : «  Au fur et à mesure des concours on s’améliore. Pour le championnat du monde, j’avais préparé une pizza aux saveurs exotiques, un carpaccio de bar de ligne, avec une marinade coriandre, soja et moutarde, fleurie d’une perline moléculaire de fruits de la passion ! » Résultat plus qu’honorifique. Benoît prenait la 28ème place sur 350 en individuel, la 6ème en duo associé à Damien Feroux, un autre vendéen ! Pas mal pour cet ancien boulanger qui s’est reconverti il y a quelques années en ouvrant le petit restaurant d’Aubigny ‘ le Bel Arôme’ : « J’ai pris goût au métier, et je prends plaisir à faire plaisir à mes clients. Une pizza ce sont des saveurs, des couleurs, des croustillants. Et pour ça il n’y a pas de secret : travailler avec des produits locaux de saison, le plus bio possible et de proximité : la ‘Barbichette’ le fromage de chèvre des Clouzeaux, les merguez du maître charcutier traditionnel d’Aubigny, les primeurs bio de Sainte-Flaive des Loups,… » Sur ce Monsieur Gaborit le maître artisan du ‘fumoir de la Guib’ de Nieul-le-Dolent fait sa livraison de saumons fraîchement fumés ! Le Bel Arôme faisait saliver nos papilles… Benoît, un vrai pizzaïolo qui étale sa pâte en la faisant valser sur un doigt !

Nous sommes toujours 18. A quand d’autres amis (es) qui voudraient nous rejoindre ? A demain, avec d’autres si vous le voulez bien.René21 avril 2014

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22 avril 2014

Hier, c’était un autre jour. Demain, j’irai à Longeville animer le goûter mémoire intergénérationnel. J’ai remis mes textes en ordre, mémoires citoyennes des Longevillais, la naissance de Falong, les Falongeries, les contes de Falongie… Au moins, je suis sûr que là-bas on me prend comme je suis, et pas comme on voudrait que je sois… HISTOIRE ET PETITE HISTOIRE DE LA VENDEE EN CHANSONSPetit ajhaçun : La reine Catherine de Médicis fit un voyage "évangélisateur" dans le marais poitevin avec Charles IX son fils.  Les Protestants en firent une protestation chansonnière déguisée.                                         PETIT AJHACUNAu préntenp la mére ajhace (bis)A fét nic den n-in boessunLa piboleA fait son nic den n-in boessunPibolun Al y couvit troes semaenes (bis)Troes semaenes tot au lunLa piboleTroes semaenes tot au lunPibolun Drét au bout daus troes semaenes (bis)O vénghit in ajhaçunLa piboleO vénghit in ajhaçunPibolun 

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L'envoerun den çhés campagnes (bis)Pr praechèe la missiunLa pibolePr praechàe la missiunPibolun. Prochaine chanson : auprès de ma blondeJean-Claude

Pas d'arrosage traditionnel pour porter  bonheur, avec qui partager ça, et de toute façon, Jordan ne voulait pas sortir, rivé sur internet tout l'après-midi, je me suis décidée à aller ramasser un peu de gazon sec pour le mettre sur le pourrissoir, pour alimenter mon compost, et au moins je ne broie pas du noir à la maison, j'ai pris le soleil et ça m'a fait du bien.Demain, j'emmène Jordan pour 7 h 02 à l'Epinette pour le car scolaire collège Renoir, j'espère que je serai prête à l'heure, sinon direction La Roche sur Yon en catastrophe.Allez bisous à vous tous.Cath.De toute façon je serai levé

 Du soleil dans les cœurs pour la chasse aux œufs100, 200 enfants au parc Willy Kamm pour la troisième édition de la chasse aux œufs offerte aux enfants aubinois par l’Association des Commerçants, Artisans et Entreprises d’Aubigny ! Le soleil est au rendez-vous de Lapinou qui ne sait plus où cacher les œufs ! Plus de 15 kg de chocolats ! Xavier Delylle, le Président organisateur est ravi : ça fait plaisir de voir tous ces enfants radieux. En plus les parents et les grands-parents sont présents. L’occasion de mettre nos compétences au service de la population et d’afficher notre objectif pour une économie de proximité ! » Tom, Théo, comptent leurs œufs.

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Chloé rencontre Lapinou : «  T’as trouvé combien de n’œufs ? – 6 – Oh ! Un 9 à l’envers … »En photo : « Attention au 2ème départ. Y’en aura pou tout le monde ! » Les enfants se préparent sous l’œil de Lapinou

Sensas'Yon : la chasse aux œufs fait le pleinPlus de 60 inscrits pour la Chasse aux Œufs de Sensas’Yon. Pour gagner son œuf en chocolat chaque enfant devait découvrir une douzaine de balises, en forme d’œuf évidemment. La carte d’orientation, était précise. Les parents pouvaient accompagner et aider ces jeunes graines d’orienteurs et de raideurs. Tout le monde a réussi son parcours. La bonne humeur était de mise. Une bonne, ludique et originale occasion pour Sensa'Yon Raid de faire participer les jeunes à ce sport Nature, qu’est la Course d’Orientation. Frédéric a d’autres projets pour cela. «Initier les jeunes et les scolaires à ces pratiques, à la lecture de carte, à la cartographie, peut-être un projet de développement pour la connaissance de notre vallée…» Alors pourquoi pas dans quelque temps une chasse aux balises, une course au score, un parcours permanent d'orientation dans le cadre du projet éducatif territorial ?Pour toute information Frédéric Texier 06.78.72.28.96En photo : Anatole poinçonne, Papa Seb lit la carte, Louison découvre la balise, et maman Estelle sourit…

Nous sommes toujours 18. A quand d’autres amis (es) qui voudraient nous rejoindre ? A demain, avec d’autres si vous le voulez bien.René22 avril 2014

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23 avril 2014

Hier, c’était un autre jour. Hier, une journée riche d’émotions, de plaisir, de bien-être. Ma femme qui se lève à 6 h, les collégiens de Piobetta qui fondent leurs regards dans les mots d’artistes engagés, les CP-CE1 de l’école de Bournezeau qui modèlent, tournent, moulent l’argile et qui revivent la terre comme au temps que beaucoup d’entre nous ne veulent plus connaître… Surtout reste toi même, c'est ce qui fait ta personnalité, ton charme, au-delà de la façon de penser de chacun, c'est l'amitié vraie qui compte. C'est avec un grand plaisir que nous nous retrouverons au goûter-mémoire longevillais demain, et qui sait, de nouvelles histoires !AnnieLes histoires, les légendes, les contes évoluent au fil du temps. Si nous les figions dans une galerie, nous devrions très vite les réécrire. C’est le principe de la chasse galerie, d’Esope à La Fontaine, d’Homère à Rabelais… Et je ne parle que des grands !

HISTOIRE ET PETITE HISTOIRE DE LA VENDEE EN CHANSONS 1674: la guerre de Hollande oppose les Pays-Bas à Louis XIV. Les Hollandais débarquèrent dans l'île de Noirmoutier et emmenèrent des otages. Parmi ses otages, un jeune homme Joubert, chansonnier noirmoutrin, écrivit les paroles d'une chanson qui n'apparaît qu'en 1704 sous le titre "Le Prisonnier de Hollande" connue plus tard par "Auprès de ma blonde". Cette chanson universellement connue représente le pillage de l'île de Noirmoutier, l'incendie, le deuil, la mort, en même temps qu'un souffle de fidélité et d'espoir.

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Dès son origine, cette chanson de marche eut une immense popularité  auprès des fantassins qui, de la bataille de Denain en 1712 à l'entrée de Tananarive en 1895 et jusque dans les tranchées de la Grande Guerre avancèrent hardiment à son rythme. Son air, gai et tendre, est plus ancien que les paroles et pourrait remonter au début du XVIe siècle.                                  AUPRES DE MA BLONDEDans le jardin d'mon père, les lilas sont fleuris (bis)Tous les oiseaux du monde y viennent faire leur nidRefrainAuprès de ma blonde, qu'il fait bon, fait bon fait bonAuprès de ma blonde qu'il fait bon dormir. Tous les oiseaux du monde y viennent faire leur nid (bis)La caille, la tourterelle et la jolie perdrix La caille, la tourterelle et la jolie perdreixEt ma belle colombe qui chante jour et nuit Et ma belle colombe qui chante jour et nuit (bis)Qui chante pour les filles qui n'ont pas de mari Qui chante pour les filles qui n'ont pas de mari (bis)Pour moi, ne chante guère, car j'en ai un joli Pour moi ne chante guère car j'en ai un joli (bis)Il est dans la Hollande, les Hollandais l'ont pris Il est dans la Hollande, les Hollandais l'ont pris (bis)Que  donneriez-vous belle pour avoir votr'ami Que donneriez-vous belle pour avoir votr'ami (bis)Je donnerais Versailles, Paris et Saint-Denis 

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Je donnerais Versailles, Paris et Saint-Denis (bis)Les tours de Notre-Dame, le clocher d'mon pays Les tours de Notre-Dame, le clocher d'mon pays (bis)Et ma belle colombe pour avoir mon ami. Prochaine chanson : la mareuillaiseSi peu que la Mareuillaise soit blonde ! 

Merci René nous comptons sur toi demain comme à l'habitudeBisesAnnickJe pense y retrouver l’atmosphère de Piocetta et de Bournezeau !

Aujourd'hui est pour moi aussi un autre jour!!!.... Après un week-end de Pâques passé en famille et en fête (car un anniversaire des 50 ans à fêter), et, de plus, sous le soleil au son de la guitare (musique et chant de Benjamin qui, du haut de ses 17 ans commence à se débrouiller vraiment bien!!!) j'ai du mal à "rechausser"  le collier du boulot!!!!!

Tant pis ce qui n'a pas été terminé pour le journal ne sera pas fait aujourd'hui!!!.....ça attendra la semaine prochaine!!!! je poursuis quelque peu la détente et la rêverie!....Bises à tousCorinneIl y a un temps pour tout. Je pense qu’il serait temps pour moi d’y penser …

Je me suis épatée moi-même ce matin, j'étais prête à 6 h 45. Levée à 6 h, Jordan endormi, réveil à 6 h 15, mais le lever est très rapide, il ne traîne pas, c'est bien.

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J'étais rentrée à 7 h 15, là j'ai pris le temps de petit déjeuner tranquillement, c'est vrai que c'est pas mal de se lever de bonne heure, j'ai pris le temps de faire les choses, mais je n'en ai pas fait beaucoup plus, ah si j'ai profité que le temps avait l'air de se maintenir, pour accrocher mes 2 lessives et d'en relancer 2 autres, et le tout était sec le soir, c'est pas beau la Vendée, c'est sûr il faut être présent pour décrocher au fur et à mesure du séchage.Le retour de Jordan était un peu ollé, ollé ce soir, il avait effectivement mémorisé le portable de René, mais il était déchargé, arrivé à l'Epinette à 18 h15, il est remonté à pied jusqu'à hauteur du Centre Equestre, belle performance, mais c'est un sportif, à ma décharge, c'est René qui était chargé de son retour le soir, mais bon ce sont les petits couacs qui font les plaisirs de la vie. Mais il a bien repéré le parcours, à moins d'avoir le GPS dans son téléphone, je penche plus pour un bon sens de l'orientation.Il faisait partie de l'équipe de foot de La Roche sur Yon, avant son arrivée au foyer, je l'ai vu faire une démonstration de jongle chez Keller à Dylan. Il a de la ressource !!!René n'a pas souhaité nous retrouver à Rambourg pour partager le repas, tant pis pour lui une délicieuse pizza maison chorizo poivron jaune champignons, trop bonne, il n'est rien resté elle avait la taille de la lèchefrites quand même, Louis n'aime pas les poivrons, c'est ce qu'il restait de sa part dans son assiette, ah tri sélectif quand tu nous tiens !

Demain, 6 h et je dois aller rechercher Jordan à 17 h à Renoir, pas de  transport le soir.BisousCath. C’est qu’elle écrit bien ma femme !

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EDENEden, petit garçon tout d’amour à l'envie…Dans ses yeux de tendresse, une explosion de vieEden, conte et mystère, tout son désir ravit Notre monde de Paix, nos rêves inassouvis…Etymologie : Paradis (hébreu)Fête : 1er novembreEden est avant tout affectif. Eden est imaginatif, réceptif, d'une intuition souvent impressionnante, il est épris de magie et de merveilleux. Il se montre impulsif, capricieux, colérique, impatient et il lui faudra des années avant d'apprendre à tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler ! De plus, trop pressé, car passionné, il a tendance à vouloir mettre la charrue avant les bœufs et n'ira pas toujours au bout de ce qu'il entreprend. Par ailleurs, il est quelque peu bohème, fantaisiste et peut manquer d'organisation. En prenant de l'âge, son caractère s'affirmera et il risquera même parfois de devenir

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tyrannique. Enfant, il a besoin d'être entouré, sécurisé, et demandera beaucoup d'attention et de tendresse. Il sera friand d'histoires, de contes et de légendes qui la fascinent. Il conviendra que les parents soient fermes et exigent d'Eden une certaine discipline, cela dès sa naissance, afin de lui permettre d'acquérir son autonomie. En effet, en dépit de son caractère attachant, il faudra résister à son charme et à ses babils, pour ne pas l'infantiliser…17 avril 2014 ©Copyright René DUBOIS Cet acrostiche était pour le premier petit arrière petit-fils de Wadeck, mon voisin, vous savez, celui qui partageait mes humeurs et qui les partage encore chaque jour !

Nous sommes toujours 18. A quand d’autres amis (es) qui voudraient nous rejoindre ? A demain, avec d’autres si vous le voulez bien.René23 avril 2014

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24 avril 2014

Hier, c’était un autre jour. Hier, encore une autre journée riche d’émotions, de plaisirs partagés. A la reprise de notre goûter-mémoires, nous n’étions pas nombreux, mais le noyau dur de nos papotages philosophiques a pu reprendre goût à nos élucubrations éclairées parfois du sourire de Kimi. Et puis le soir, à l’assemblée de l’Observatoire Vendéen de la Laïcité, où s’expriment en toute Liberté, en toute Fraternité, en toute Egalité chacun de celles et de ceux qui voudraient penser et vivre notre Société autrement… lundi 21 avril : nous sommes partis à la plage de la Tranche près du phare et nous avons pu voir l'écluse à poissons. Même si elle est un peu entamée par la mer, elle est très belle et mériterait d'être plus connue. Au fait, qu'elle est sa véritable histoire et quand a-t-elle été construite ? Que ramassait-on dans cette écluse ? Nous aimerions savoir ; y-t-il des légendes, des contes autour de ce site. Amitiés Jean-Claude Une légende, un conte s’écrit toujours d’une part de vérité mêlée d’une part de rêve. Si je trouvais le temps, avec des enfants qui rêvent, avec des anciens qui racontent leur vérité, il ne nous faudrait pas beaucoup de temps pour écrire ce conte de la pêcherie ! Et qui sait à Longeville ou à la Terrière ou … !

HISTOIRE ET PETITE HISTOIRE DE LA VENDEE EN CHANSONSLA MAREUILLAISE: mars 1793 : l'ouest de la France se révolte. Le 19 mars, une armée républicaine commandée par le général Marcé a quitté Chantonnay au matin avec 2000 hommes, 100 cavaliers et 8 canons. Il traverse Saint-Vincent-Sterlanges, arrive au pont de Gravereau sur le Petit-Lay. Le pont est coupé. On le répare.Sur les deux heures du soir, Marcé

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franchit la rivière, grimpe une côte et parvient jusqu'à la Guérinière. Devant lui, un ruisseau fangeux coule au fond d'une vallée encaissée, la colonne s'arrête.Vers les quatre heures, Marcé aperçoit sur les pentes opposées, en avant de la Tanchère, une masse confuse qui descend vers lui. 2 pièces de 8 sont mises en batterie et envoient quelques boulets. Mais le député Niou intervient : - Ne tirez-pas, crie-t-il ; ce sont peut-être les nantais qui arrivent (un bataillon parti de Nantes devait s'avancer à la rencontre de Marcé). Et comme Marcé se montre sceptique : - Tenez... écoutez : ils chantent. Dans le soir silencieux, un air lointain parvenait jusqu'à eux. - C'est la Marseillaise ! je vous le disais bien !C'était bien en effet l'air de la Marseillaise... mais ce n'était pas les paroles ! On chantait en face des couplets arrangés par l'abbé Lusson, vicaire de Saint-Georges-de-Montaigu.Marcé en hésitant a perdu un temps précieux et son armée fut mise en déroute. Le bocage s'emplit d'allégresse et la plaine de consternation. Paris,même fut troublé et dit : "Qu'est-ce donc que ces Vendéens ?". La Vendée entrait dans l'Histoire.                                                                          LA MAREUILLAISE Allons, armées catholiques,Le jour de gloire est arrivé :Contre nous de la RépubliqueL'étendard sanglant est levé (bis)Entendez-vous dans ces campagnesLes cris impurs des scélérats !Ils viennent jusque dans vos brasPrendre vos filles et vos femmes RefrainAux armes, Poitevins !Formez vos bataillonsMarchez, marchez, le sang des bleus

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Rougira vos sillons ! Quoi ! des gueux infâmes d'hérétiquesFeraient la loi dans nos foyers !Quoi ! des muscadins de boutiqueNous écraseraient sous leurs pieds !Et leur Rodrigue abominable (Rodrigue : évêque constitutionnel de la Vendée)Infâme suppôt du démon,S'installerait en la maisonDe notre Jésus adorable Tremblez pervers et vous timides,La bourrée des deux partis !Tremblez  ! vos intrigues perfidesAllant enfin se mettre à prix !Tout est levé pour vous combattreDe Saint-Jean-de-Monts à BeaupréauD'Angers à la ville d'AirvaultNos gars ne veulent que se battre Chrétiens ! vrais fils de l'Eglise,Séparez de vos ennemisLa faiblesse à seQue verrez en pays conquis ;Mais ces citoyens sanguinairesMais les adhérents de Camus,Ces prêtres jureurs et intrusCauses de toutes nos misères O sainte vierge Marie !Conduis, soutiens nos bras vengeurs !Contre une séquelle ennemieCombats avec tes zélateurs !

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A nos étendards la victoireEst promise dès ce moment,Et le régicide expirantVerra ton triomphe et notre gloireJean-ClaudeLa République est en danger quand ses valeurs ne sont plus défendues par celles et ceux qui en auraient le plus besoin…

Toute la semaine à devoir me lever à 6 h pour emmener Jordan à l'arrêt de bus, sauf que, en partant à 7 h pour 7 h 02 avec 6 mn de trajet, et bien ça ne l'a pas fait, obligée de l'emmener jusqu'au collège, au rond-point, il est passé juste devant nous ! D'un autre côté, je n'aurai pas à chercher où c'est ce soir, arrivés à 7 h 20, les portes ouvrent à 7 h 25, juste 25 km aux frais de la princesse et autant ce soir puisqu'il n'y a soi-disant pas de bus le mercredi soir, sauf que à 17 h à Renoir, il y avait des bus, normal pour les collèges qui sont ouverts, il faut bien transporter les collégiens qui ont cours, il m'a prise pour une andouille, mais gentiment je le lui ai dit, je crois que sans être négative, je ne suis pas au bout de mes peines avec lui, même si mon mari trouve que je vois toujours le verre à moitié vide, mais avec les ados que j'accueille, c'est une triste réalité. C'est vrai qu'en présence de René, tout va toujours très bien, mais lorsqu'il n'est pas là, Jordan aurait peut-être tendance à vouloir prendre la place du chef, mais je garde la tête froide, même si je ne sens pas très bon, je suis une fille de la campagne, moi et je le revendique haut et fort. Concernant ma campagne vendéenne, ça sent le roussi, René a sorti les documents de l'enquête publique pour la Sablière de la Lande, mais on ne nous dit pas tout et le plus important, la carte avec les parcelles ne fait pas partie des annexes, donc il faut jouer aux devinettes, je veux juste savoir jusqu'où ils vont creuser et combien de kg de poussières on va se ramasser par jour, ça n'est pas la mer à boire je crois.

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Ca y est, enfin quelques toutes petites gouttes de pluie, j'ai tout de même arrosé mes fraisiers, j'ai ramassé la 1ère fraise belle rouge, eh oui, après 3 semaines de re-plantation, vous voyez bien que ça fonctionne quand même, elles étaient en fleurs lors du transfert, mais le compost y est certainement pour beaucoup.Bon courage à tous.Cath.Il y a tout juste un an j’écrivais au sujet de cette sablière, ‘la mer est revenue’. Aujourd’hui je crois bien que je devrais écrire, ‘l’amer est à venir’…

ANNICKAnnik, la bien-nommée, elle est charme, elle est grâce,Nymphéa passionnée, elle est tendre tenace,Naturelle emportée, elle est sans carapaceInstinctive, elle vous aime d'une simple dédicace…Critique ou magnétique elle se veut efficaceKiffante, pétillante, c'est la vie qu'elle embrasse…

Etymologie : Grâce (hébreu).Fête : 26 juillet Quelle femme énigmatique et mystérieuse ! D'apparence charmante, bien que réservée, voire distante, Annick ne manque pas de séduction. Raffinée, élégante, elle a l'instinct de la qualité et fera preuve d'un goût certain dans son habillement. Elle se montre particulièrement sélective dans ses choix, et

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préfère demeurer seule plutôt que d'être en compagnie indésirable. Pas toujours adaptable, Annick est une inquiète, facilement tourmentée voire angoissée, encline à se poser des questions et à se compliquer la vie. Cérébrale, introvertie, Annick ressent le besoin de s'isoler et de faire le point en se retirant dans sa tour d'ivoire. Sa sensibilité est forte bien que souvent refoulée, et elle semble beaucoup plus froide ou indifférente qu'elle ne l'est en réalité. Elle manque un peu de spontanéité et les démonstrations ne sont pas son fort. Mais si elle communique peu et mal, elle a en revanche une écoute fine et attentive : son sens de l'analyse est vif et son esprit critique. Susceptible, elle manie pourtant l'humour, bien que parfois dans un sens unique. Sceptique car méfiante et prudente, elle use fréquemment d'ironie, sinon de sarcasmes, s'appuyant parfois trop sur les démarches sensées de son jugement. Il peut toutefois arriver, qu'un jour elle se passionne pour l'étrange, le mystère et se tourne vers l'irrationnel ou la spiritualité. Enfant, Annick est un peu sauvage, trop discrète, trop secrète et craintive. Perspicace et intuitive, elle ressent de bonne heure le tragique de la vie. Très sensible à l'harmonie familiale et à la paix, elle tend à fuir lorsqu'un désaccord surgit. Elle est également allergique à l'injustice, qui la met hors d'elle. Son adolescence est rêveuse, et incommensurable son jardin secret. La musique ou un violon d'Ingres artistique seront d'excellents dérivatifs.

23 avril 2014 ©Copyright René DUBOIS

Nous sommes toujours 18. A quand d’autres amis (es) qui voudraient nous rejoindre ? A demain, avec d’autres si vous le voulez bien.René24 avril 2014

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25 avril 2014

Hier, c’était un autre jour. Hier, encore une autre journée riche d’émotions, de plaisirs partagés. Et puis comme tous les autres jours un nuage qui obscurcit mon ciel de certitudes et d’espoirs. Il est 15 h. Au carnaval de l’école publique d’Aubigny une femme me salue. Je la connais mais je ne mets plus son nom sur son visage. En fait c’est une enseignante du public d’une commune située à quelques 15 km de là. Je lui dis qu’elle doit être satisfaite d’être ici et de voir les quelques 385 élèves de cette école d’Aubigny accompagnés de quelques 200 parents en fête et heureux, un jeudi après-midi ! « Je suis à 80 % et c’est ma journée de libre. J’accompagne ici mon fils. Ici, ils peuvent faire des activités pas comme nous en milieu rural … » Je comprends mieux aujourd’hui, le pourquoi des difficultés que rencontre la refondation de l’école. Je comprends d’autant mieux aujourd’hui le pourquoi de la volonté des pouvoirs publics qui ont fondé l’école de la République de loger les instituteurs au plus près de l’école où ils exerçaient. L’école n’a pas vocation à être un lieu de services pour les enseignants, où ils vivent. La vocation de l’enseignant est au service de l’école où il exerce.

OK pour les contes de Falongie.Si tu veux je peux t'aider à les réécrire pour les tous petits, à partir de la semaine prochaine. Dans la journée je t'enverrai les notes que j'ai prises hierBisousAnnieTu t’y es vite mise

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HISTOIRE ET PETITE HISTOIRE DE LA VENDEE EN CHANSONSEn 1815, le retour de Napoléon Ier de son exil de l'ile d'Elbe relança l'insurrection en Vendée. Comme durant la Révolution, les Anglais vinrent débarquer des armes et des munitions pour les Vendéens. Les chefs vendéens Louis de la Rochejaquelein et Canuel occupaient Croix-de-Vie avec quelques centaines d'hommes. Ils reçurent une livraison le 2 juin 1815. Une troupe bonapartiste commandée par le général Grosbon leur tira dessus des dunes de Saint-Gilles. Le combat se prolongea jusqu'à la nuit et reprit avec le jour. Un paysan remarqua Grosbon qui, du clocher de Saint-Gilles, examinait la côte apparaissant de temps à autre à une lucarne. Il ajusta l'ouverture et tua le général d'une balle en plein front. De l'évènement, les maraîchins ont tiré une chanson qui égaya longtemps les veillées.                                 LE GENERAL GROSBON Oh ! oh! A bas la République,Gai ! gai ! vive la RoyautéOh ! oh ! de Croix-de-Vie à Saint-GillesGai ! gai ! l'débarquement s'faisaitOh ! oh ! chez Guillon de Saint-GillesGai ! gai ! l'étiant à déjeunerOh ! oh ! le général Lamarque (erreur, il s'agit de Grosbon)Gai ! gai ! monsti dans le clocherOh ! oh ! ine balle maraîchineGai ! gai ! il poquit le nezOh ! oh ! les bourgeois de Saint-GillesGai ! gai ! montirant le chercherOh ! oh ! à Olonne, chez DuteilleGai ! gai ! le l'avant charriéOh ! oh ! les médecins dou Sables

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Gai ! gai ! védirant le soignerOh ! oh ! la médecine fut bouneGai ! gai ! alle le fit creverOh ! oh ! dans le cimenter dou SablesGai ! gai ! le l'avant ensablié !Oh ! oh ! à bas la RépubliqueGai ! gai ! vive la Royauté.Jean-ClaudeTu vois bien que le vocabulaire de haine n’est pas réservé qu’aux méchants mécréants…

Hier après-midi, nous nous sommes retrouvés, Michelle, Annick avec Kimi son petit-fils de 5ans 1/2, Huguette, René et moi.René a lu un des contes de Falongie à Kimi, celui de la bête du Troussepoil, très bien raconté mais nous nous sommes vite aperçu qu'il n'était pas à la porter d'un enfant de 5ans, mais plus pour des 8-10 ans. Qu'à cela ne tienne, nous allons les réécrire pour cette tranche d'âge.Huguette nous a parlé un peu de sa vie. Elle est née à Faymoreau vers les années 35. Elle est arrivée à 16 ans à Longeville pour travailler au Prévent comme cuisinière. Le Prévent était tenu par des sœurs, et recevait des enfants de 5 à 14 ans, atteint d'une maladie pulmonaire, et pour qui l'air pur était recommandé.C'est au Prévent qu'elle a rencontré celui qui allait devenir son mari, il était peintre en bâtiment, originaire de Longeville, et depuis ils sont toujours longevillais.Lorsque le B.C.G. est apparu, le Prévent a disparu en tant que tel, et est devenu d'abord une colonie de vacances, puis maintenant il s'appelle "La Rose des Vents" et accueille des adultes lourdement handicapés. Il dépend de l'hôpital Mazurelle de la Roche sur Yon.

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Puis René a montré d'anciennes photos à Kimi, en lui demandant de raconter ce qu'il voyait, si c'était comme maintenant, s'il savait ce que certaines de ces photos représentaient. Sur l'une d'elle, il y avait 2 petites filles sur la plage du Rocher, habillées avec des robes à manches longues et des chaussures, une autre avec une tente genre canadienne sous les pins. Pour Kimi ces 2 photos ne représentait pas grand chose, par contre une autre prise aussi sur la plage du Rocher avec tout un alignement de cabines de plages l'a intéressé : des petites maisons sur la plage.A propos de cette photo Huguette nous a raconté que ces cabines étaient montées pour 2 mois sur la plage. Elles servaient à mettre à l'abri les affaires personnelles, le pique-nique etc., et s'il faisait très beau et que les enfants venaient s'y réfugier, on les obligeait à retourner dehors !Personne ne prenait la cabine d'une autre, il n'y avait pas de vol, chacun avait confiance en l'autre !Puis une autre photo a beaucoup intéressé Kimi : des chevaux attelés à des charrettes pleines de "quelque chose", mais il ne savait pas quoi. Annick, Michelle et Huguette lui ont expliqué le ramassage autrefois du goémon qui servait d'engrais dans les jardins. Mais "goémon" c'était quoi ? Après explication il a trouvé : c'était tout simplement des algues !Nous avons terminé notre petite rencontre en se donnant rendez-vous même heure, même endroit le mercredi 21 mai, et que des anciens et des nouveaux viennent se joindre à nous pour nous raconter encore et encore la vie longevillaise !Annie 

 Pour les petits un conte ne doit pas durer plus de 10mn maxi, sinon leur attention se détourne, il faut employer des mots simples, bannir tous les noms propres de lieux Une ébauche de la légende Becciacum adaptée à leur tranche d'âge

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Il y a longtemps, très longtemps, très très longtemps, P'tit Léon est venu reprendre des forces et guérir, au bord de la mer !Un soir d'été, fatigué d'avoir marché, il s'endort au pied d'un rocher, à l'ombre d'un pin sur la dune.Alors, il se met à rêver !Il y a très, très, très longtemps dans un petit village, pas loin de Longeville vivaient des pêcheurs, des chasseurs, des … Le soir après le travail, ils dansaient, buvaient, chantaient, faisaient la fête toute la nuit.Un jour, P'tit Léon est venu vivre dans ce petit village !!! Il ne mangeait que les fruits qu'il cueillait, que le poisson qu'il pêchait, et le soir, très fatigué, il allait se coucher ! Une nuit tout le petit village s’est noyé dans la mer ! P’tit Léon a très peur ! Pourquoi ? Que s’est-il passé ?Alors apparait Falong, le gentil fadet de Longeville. Qui s’approche de lui : « Tu sais, ces villageois étaient des méchants. Quand ils avaient trop mangé et trop bu, ils tuaient tous les gens qui venaient les voir ! Ce n’est pas vrai ! J’ai peur…  Attends ! Regarde qui vient ? « Alors, d’un geste de la main, Falong du bout de sa baguette magique fait apparaître une grosse boule blanche, comme un soleil de lumière ! Et de cette boule nait une belle fée, à la longue robe blanche !«  Bonjour Dame Blanche. Bonjour, Falong ! Bonjour, P’tit Léon ! Bonjour Dame Blanche. N’aie pas peur P'tit Léon, retourne te réfugier dans ton rocher, et accroche-toi aux racines de ton arbre, Falong te protègera ! »P'tit Léon courut vite s'y mettre à l'abri suivi comme son ombre par Falong… P’tit Léon s’endormit… Alors, une vague énorme, plus grosse que les autres, vint caresser les pieds de P'tit Léon. Il se réveilla, sain et sauf au pied de son rocher, sous son arbre… :

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« Le petit village a disparu ! Il est au fond de l’Océan, avec toutes les méchantes gens ! Aujourd’hui tu sais pourquoi, à Longeville, il n’y a plus que des gentils pêcheurs, que de gentils chasseurs, que de gentils … , comme tu m’disais tout à l’heure ! Ici, tout le monde est heureux ou… devrait l’être ! »J’ai un peu modifié ton texte. Maintenant il faudrait le tester. Kimi par exemple ?

KiMiKimi, le beau garçon aux

traits insaisissables Impatience de l’enfance

aux rêves infranchissables…Mépriser, aduler, c'est être

irresponsable,Il écrit son chemin de

penséees chérissables…Etymologie : sans égal (Japon)

Volontaires, efficaces, entreprenants, actifs et courageux, ils ont une puissante personnalité et tendent à diriger et à commander. Ils aiment briller, impressionner et attirer le regard sur eux. Ils sont originaux et leur allure est altière. Les Kimi méprisent la médiocrité et ne sont pas pas faits pour les rôles subalternes. Aussi ne supportent-ils pas l'échec qui les rend aigris, envieux ou amers. Heureusement, ils savent parfaitement saisir les opportunités qui s'offrent à eux et sont rapides d'exécution. Sensibles au standing, ils apprécient les bijoux,

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les fourrures. Par ailleurs, impatients et pressés, ils ont tendance à être irritables et manquent de tolérance. Jeunes, ils se montrent parfois indociles, fiers et susceptibles. Ils sont tyranniques et exclusifs et ont du mal à partager avec leurs frères et sœurs, d'autant qu'ils aiment cultiver leur jardin secret.

24 avril 2014©Copyright René DUBOIS

Avant les vacances de printemps, carnaval pour tous les enfants de l’école publiqueJeudi, après-midi les 383 élèves de l’Ecole Publique entraînent une foule de parents et de grands parents dans les rues d’Aubigny ! Le cortège est impressionnant, les petits devant en fraises et en ananas, les plus grands derrière en vikings, corsaires ou autres Spiderman ! 14 classes ! 21 personnes de l’équipe éducative ! Même les toutes petites sœurs et les tous petits frères sont venus déguisés ! Lisa est en fée, Clémence en princesse, et Louis en chanteur, avec sa guitare ! Philippe Mommalier, le directeur est impressionné : « Tout le monde a participé et les parents sont venus nombreux. Un bel encouragement pour l’Ecole Publique, la plus importante de Vendée ». Comment ne pas aimer l’Ecole et la faire aimer à ses parents ?

Nous sommes toujours 18. A quand d’autres amis (es) qui voudraient nous rejoindre ? A demain, avec d’autres si vous le voulez bien.René25 avril 2014

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26 avril 2014

Hier, c’était un autre jour. Hier, encore une autre journée riche d’émotions, de plaisirs partagés. Une journée des plus banales où je n’ai guère vu la lumière du jour…

Kimi doit partir aujourd'hui, fini les vacancesComme je te l'avais écrit, ce n'était qu'une ébauche, c'est toi l'écrivain !BisesAnnieEcrivain, écrivaine ! On n’écrit pas qu’avec un crayon, on écrit avec le cœur... Vous êtes aussi des écrivains…

LE PUITS DE LA MARIEE Lucien et Angèle Petit sont de riches fermiers. Ils ont 3 enfants : Marie et ses 2 frères, le petit Petit et le grand Petit. Mais ceux-ci sont mariés et ils ont quitté la ferme !Il ne reste plus à la ferme que Marie, l’institutrice. Tous les soirs et tous les dimanches elle doit aider ses parents aux travaux de la ferme. Lucien, n’arrête pas de dire partout : « Un jour Marie se mariera avec un riche gars. Alors, il pourra nous aider aux travaux de tous les jours ! Mais en attendant il faut embaucher un valet pour faire tout ce travail ! » Angèle et Marie semblent d'accord…Alors Lucien a pris Léon, un jeune garçon sérieux et travailleur…Tout se passe bien jusqu’au jour où, derrière le puits du bourg de Longeville, Lucien trouve Marie et Léon en train de s'embrasser ! Il est furieux en rentrant à la maison ! « Jamais ma fille n'épousera Léon, ce petit vaurien sans le sou ! »

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Alors, Marie se met à pleurer et court retrouver Léon pour lui dire ce qu’elle vient d’entendre. Ils sont bien malheureux tous les deux !Mais voici Ann, une bonne dame anglaise qui vient souvent en vacances à Longeville. Tous les dimanches Léon lui fait découvrir le marais en l'emmenant dans sa barque !C''est justement le dimanche de Pâques. Ann demande à Léon : «  Pourquoi tu as l'air si triste ? » Alors, Léon lui raconte son malheur, tout en navigant sur le marais.Tout à coup, au détour d’un canal, la voix de Falong, le gentil fadet de Longeville se fait entendre : « Ann vous êtes riche, et vous aimez faire le bien. Connaissez-vous le puits où se rencontrent Marie et Léon ?- Oui, c'est le puits dans le bourg. On y jette des pièces d'or pour exaucer les vœux !- Alors ! Vous qui êtes une bonne fée, ça ne vous donne pas une idée ?- Si ! Si ! Léon ne perdez pas espoir, rentrons et allez chez vous auprès de votre maman… » Alors Léon rentre chez lui, rêveur et songeur, de ce qu’il sait de son amour avec Marie, et de ce qu’il vient d’entendre ! Il flâne un peu dans les rues, mais aussitôt franchie la porte de chez lui, sa maman lui dit : « Un colis a été apporté pour toi par un jeune garçon, il a dit qu'il l'avait trouvé au fond du puits ! »Léon ouvre la boîte et y découvre un gros oeuf de Pâques ! Il en casse un morceau, et surprise ! Qui y-t-il à l’intérieur ? Des bonbons ? Des chocolats ? Non ! Des billets, beaucoup de billets, de l’argent beaucoup d’argent ! Et tout au fond tombent beaucoup, beaucoup une lettre de la bonne dame a écrit : «  Marie, Léon, je vous souhaite un beau mariage et beaucoup de bonheur ! »Léon ne sait plus quoi dire, que faire, où aller, comment … ! Il court chez Marie, lui montre le flot de billets, devant Lucien ébahi, coi, stupéfait, muet de surprise !

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«  Viens dans mes bras Léon, mon gendre, mon fils, mon meilleur ouvrier, mon successeur… » Quelques semaines plus tard, Marie épousa Léon, son amoureux ! Vous savez où ils prirent leur photo de mariage ? Devinez… Cherchez… C’est rond, comme un four de potier qui se serait arrêté de grandir ? Oui, devant le puits du Bourg… Et c’est depuis cette histoire qu’on l’appelle le Puits de la Mariée. Tu sais pourquoi aujourd’hui…Annie - René

Cette fois-ci la pluie et le froid sont à nouveau là et je n'apprécie pas du tout, j'étais gelée tout l'après-midi, je suis allée voir Stéf à 16 h 30, on discutait tellement bien que le temps a passé très vite et 18 h, vite, vite, je dois récupérer Jordan à l'Epinette, sauf qu'il arrive à 18 h 05, je n'ai pas mémorisé l'heure exacte, il m'attendait, mais avait déjà appelé l'éducateur, ce serait tellement plus simple qu'il me donne son n° de portable, mais.... c'est top-secret, alors il n'a qu'à prendre son mal en patience et ne pas me raconter ce qui l'arrange.Et ce soir, son mal de tête est revenu, presqu'à la fin du repas, trop mangé de croque-monsieur peut-être, il s'est affalé sur la table, apparemment il dormait, je lui ai dit d'aller se coucher si ça n'allait pas, ça me parait logique, il est sorti de table et est allé sur l'ordinateur et comme par hasard, internet a visiblement des vertus thérapeutiques, je lui ai dit d'arrêter avec l'ordinateur puisque ça n'allait pas bien à table, il est allé téléphoner avec son portable dans la véranda, puis regarder la TV dans la mezzanine. Je renonce, j'irai l'expédier au lit à 22 h 30.Il est vrai que René lui a donné un message des éducateurs informant que le stage qu'il doit faire doit être exécuté pendant le temps scolaire et non pendant les vacances scolaires, zut il envisageait de demander à Poz Coco de faire la vente en boulangerie pendant qu'il était chez nous, vraiment pas de bol, ils font vraiment tout pour dégoûter ces pauvres petits jeunes !

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Il était motivé à fond, voulait me demander de l'aide pour rédiger la demande de stage, du coup il laisse tout tomber et est terrassé par la migraine.Un vrai jeune de maintenant quoi !Allez, je vous laisse.Bisous.Cath.Maîtriser le temps est une des raisons de nos insuffisances. Le temps n’est-il pas la quatrième dimension ?

RENE, bonjourPour les contes, c’est une très bonne idée de mettre à la "hauteur" des petits les contes traditionnels vendéens. J ai fait une approche de cela avec les lectures que je faisais aux petits de CP à l'école. Il est vrai qu'il les faut courts, vivants, avec leurs mots et réactualisés ... mais c’est amusant à  faire. Ces contes doivent être, en plus, dans le domaine public, donc...Que devient la pièce de théâtre ? Une date est-elle prévue pour la représentation ?Bien des choses à tout le monde - vous me manquez  !!!Une Tourangelle Françoise C.Je crois que les réponses à tes questions vont naître de nos écritures…

HISTOIRE ET PETITE HISTOIRE DE LA VENDEE EN CHANSONS

L'une des chansons grivoises les plus connues parle de Montaigu. Si je ne mets pas les paroles ici, je peux parler ce qui est peut-être l'origine de cette chanson.En 1832, la duchesse de Berry s'efforça en vain de soulever la Vendée contre Louis-Philippe. Séjournant au château de la Preuille (commune de Saint-Hilaire-de-Loulay), elle dut le quitter précipitamment déguisée en garçon.

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La petite histoire dit qu'elle fut obligée de se déshabiller complètement pour franchir un ruisseau. Une compagnie de soldats se rendant de Nantes à Montaigu fut témoin de la scène, d'où la chanson :DE NANTES A MONTAIGU

Incroyable, mais vrai : le père de ma nièce est décédé dimanche dernier aux Sables-d'Olonne. Son corps a été transféré au funérarium de la Vallée Verte à la Roche-sur-Yon (Il n'y a pas de funérarium aux Sables ?) Et hier jeudi, après une cérémonie à l'église Saint-Pierre, son corps a été rapatrié au cimetière Laënnec ... aux Sables-d'Olonne.Autre sujet qui m'interpelle : cet homme a fait la guerre d'Algérie. Il n'en est pas ressorti indemne psychiquement. Des crises, hospitalisation etc...Sa fille a prévenu une organisation des anciens combattants d'Algérie. Pour toute réponse : il n'a pas cotisé à cette organisation... Ce qui fait que durant ses obsèques, aucun représentant des anciens combattants d'Algérie était présent, aucune reconnaissance, aucun geste même mineur. Toute cette guerre d'Algérie, devenir malade, et être oublié de notre cher pays... A-t-il mérité cela ? Jean-ClaudeTu sais bien que pour les hommes de pouvoir, quel que soit leur pouvoir, l’homme n’est qu’un être dépensant, trop peu pensant. La preuve, c’est que l’on ne parle que d’économie, d’argent, de dettes ! Quand parlerons-nous de nous ?

Bonjour,Changement de date : le prochain goûter-mémoires aura lieu le 28 mai et non le 21 maiAnnieBien noté…

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La dernière journée de collège eh bien j'emmène le jeune homme, car il était encore en retard, là j'ai fait direct par Nesmy, à 7 h 20 devant le collège, mais il s'en moque que ça me fait faire des kms inutiles, le soir j'ai attendu 5mn à l'arrêt, pour connaître les horaires exacts il faut se lever plus tôt je crois !Et c'est aujourd'hui que commence mon parcours du combattant, car c'est le début des vacances maintenant, souhaitez-moi bonne chance !Allez bisous à tous.Cath.

Landucci, le baladin-passeur de rêves au Marché de l’Art d’Aubigny

Rendez-vous incontournable de tous les amoureux d’art et de peinture, le Marché de l’Art d’Aubigny ouvrira ses portes ce week-end. Né dans la mouvance des expositions pour diversifier l'offre en matière d'art, il permet à une trentaine d'artistes de tous niveaux de proposer un choix diversifié d'oeuvres pour tous budgets. Cette année, un invité tout particulier : Dominique Landucci. Dans le grand concert du monde des artistes contemporains, il existe avec force et conviction. Il a construit en vingt -cinq années de pratique, un univers indépendant, hors les écoles, les modes… Pour lui, la peinture est une nécessité, une respiration. Ce passeur de rêves réalisera devant le public en extérieur une œuvre monumentale de 3 x 4 m, le samedi de 16 h à 17 h 30, le dimanche de 11 h à 12 h 30 et de 16 h à 17 h 30. Sa peinture bouge, oscille en fonction des lieux et des amitiés qu'il rencontre au gré de ses pérégrinations de peintre et de musicien. Cet ancien Vendéen émigré sur la Côte aura peut-être transporté son violon, son accordéon ? Une heureuse initiative de la commission des affaires culturelles et du comité d'animation aubinois.

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Landucci, le baladin-passeur de rêves, fera-t-il chanter sa toile ?

Nous sommes toujours 18. A quand d’autres amis (es) qui voudraient nous rejoindre ? A demain, avec d’autres si vous le voulez bien.René26 avril 2014

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27 avril 2014

Hier, c’était un autre jour. Hier, encore une autre journée riche d’émotions, de plaisirs partagés. Une journée de transition, énergétique, énergivore, énergique, énergisante, énervante…

Bonjour,René je préparerai un autre conte ce week-end, je ne sais pas encore lequel, mais tu l'auras au plus tard lundi.Françoise ne t'inquiète pas pour la pièce de théâtre, c'est trop tard pour cette saison, elle est programmée pour 2015, les élections étant passées, on peut aller chercher des sponsors !AnnieQui testera les deux premiers contes et nous en fera la critique ? Je ne sais pas si tout le monde connait, mais c'est une autre page de notre passé....Crécelles..  Souvenirs de jeunesse ..http://jeanluc.matte.free.fr/articles/autres/crecelles/crecelle1.htmAnnickIl en est des crécelles comme des matrones. Ce ne sont pas celles qui parlent le plus fort qui ont raison gardée !

1ère journée de vacances : c'était prévisible, j'ai réveillé Jordan à 11 h 40, ben oui c'est fatiguant toute la semaine à 6 h 15, maintenant il faut récupérer, je lui ai indiqué quelques petites tâches à accomplir maintenant qu'il est en vacances, prendre sa douche le matin, refaire son lit, ranger la chambre, aérer quand il fait beau l'après-midi, remettre en ordre ses documents scolaires dans des pochettes plastiques pour éviter de les perdre, balayer la chambre si nécessaire (nous n'avons certainement pas la même vision des choses).

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Il me semble que j'ai oublié de lui parler des devoirs et leçons pour la rentrée, de toute façon, je n'ai toujours pas eu droit au carnet de correspondance, j'espère encore jusqu'au 11 mai.Cet après-midi, une éducatrice a appelé pour son renouvellement de contrat et pour savoir comment ça se passe, le suivi est très correctement assuré par les éducateurs, je me sens épaulée, le golf est à la Domangère, finalement il va y aller car il y aura un éduc qui va gérer sa recherche de stage, alors il est partant pour y participer, il ne fait les choses que quand ça l'arrange, peu importe, j'ai dit à l'éduc qu'à son âge, j'aurais donné ma culotte pour accéder à ce genre d'endroit, histoire de voir comment ça se passe et découvrir aussi un peu les adhérents, ça c'est mon côté "conte de fées" qui ressurgit ! L'éducatrice m'a répondu que si je le souhaitais, je pouvais venir aussi, mais je n'ai pas envie d'imposer ma présence à Jordan. Et j'aurai une après-midi de libre !La mini-journée de Jordan est consacrée à la télévision dans la mezzanine, internet étant supprimé pour 2 jours suite à son comportement d'hier soir, à 18 h 27, toujours pas pris la douche ! Ça promet si c'est le même cinéma toute la semaine, ça va être dur de faire des activités. C'est donnant-donnant, tu m'écoutes et je t'offre quelques plaisirs, sinon tu boudes dans ton coin et tu ronges ta solitude ! J'ai quelques pistes avec Marie, une autre famille d'accueil, Indian Forest jeudi avec ses jeunes, ça pourrait être intéressant pour Jordan, la semaine suivante, elle envisage le Puy du Fou, mais là ça me gêne, peut-être un peu trop pour Jordan, enfin je réfléchis et tout dépend de son comportement en général bien sûr !  Egalement du karting avec Thomas, et le jardin pourquoi pas ? Je n'ai aucune illusion, c'est un citadin, et il est en vacances !!!Sans commentaire ! Vu ce que j’ai vu pour une même classe dans un autre collège…

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Les Collégiens de Piobetta savent «   pourquoi ça sert de réfléchir en écoutant les chansons   !   »

Mardi matin 8 h. Les musiciens chanteurs des groupes ‘les Kangourous’ et ‘Appel d’Air’ s’installent dans la salle de musique du Collège Piobetta. Ils ont été invités par les élèves de la classe de 4ème B ‘Euro-Espagnol’ qui mènent depuis la rentrée leur réflexion sur leur projet de classe « L’engagement à travers les chansons, c’est quoi ? » 8 h 30 : ils sont tous là, à l’heure, attentifs, observateurs et disciplinés. Mme Blusseau, professeure d'histoire-géographie et Mme Varin, infirmière du collège, les accompagnent. Le spectacle, non ! Le cours, non ! L’adhésion totale de tous au sens des mots, de la musique commence. Musiciens, chanteurs, professeure, principale, infirmière, élèves, déclinent du regard, de la voix, de rires, de rythmes, et d’applaudissements, une à une les chansons des auteurs ou d’autres qui comme Brassens leur fait redécouvrir le sens de « sa mauvaise réputation » « J’étais môme, j’avais le mal de mer, droit d’asile, droit du sol, droit de vivre, droit à la différence…»Et ce, pendant près de 2 heures où l’attention est à son paroxysme. Les jeunes collégiennes et les jeunes collégiens nous démontrent qu’ils aspirent à être pleinement les citoyennes et les citoyens de demain. Justine : « L'engagement, c'est aussi une promesse par laquelle on s'engage. » Laurie : «  Ce projet nous permet d'analyser des textes, d'avoir un regard critique sur une oeuvre. C'est un entraînement pour l'histoire des arts, épreuve du brevet que nous passerons l'an prochain. » Baptiste : « On échange entre nous quand on n'est pas d'accord ou qu'on n'a pas compris la même chose. Chacun peut s'exprimer et avoir son avis. » Tout y passe : la défense de l’environnement, la lutte contre la pauvreté, contre les inégalités, pour la tolérance, le respect des autres, le respect de soi et « faire une richesse de ces différences que certains exacerbent ! »

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Elisa : « Jusqu’à maintenant nous écoutions des chansons. Souvent on regardait le clip vidéo. On analysait ensuite les paroles pour comprendre les messages des artistes, ce qu'ils dénoncent ou ce qu'ils défendent. » Kyllian : « Nous avons présenté un exposé sur une chanson dite engagée qu'on avait choisie et nous avons expliqué son message aux autres élèves. » Louise : «  Aujourd’hui, nous rencontrons des artistes vendéens et nous leur posons des questions sur leur engagement, leur façon d'écrire des textes et de composer des musiques pour faire passer leur message. Nous terminerons l'année en écrivant nous-mêmes un texte engagé que nous pourrons peut-être présenter aux autres élèves du collège ? » Chacune, chacun ici présent créait. Chacune, chacun participait, à sa mesure à cette séance d’humanité et de citoyenneté… Qui des Kangourous, d’Appel d’Air, ou des élèves a le plus aimé ?

Allez, je vais faire à manger ce soir, à 19 h 05, on fait les restes quiche lard, ou dés de jambon et pour Jordan cordons bleus salade verte, pour le restaurant c'est plus cher !Bonne soirée.Cath.

Nous sommes toujours 18. A quand d’autres amis (es) qui voudraient nous rejoindre ? A demain, avec d’autres si vous le voulez bien.René27 avril 2014

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28 avril 2014

Hier, c’était un autre jour. Hier, encore une autre journée riche d’émotions, de plaisirs partagés. Une journée comme les autres avec mes humeurs, mes coups de tête, mes envies …

HISTOIRE ET PETITE HISTOIRE DE LA VENDEE EN CHANSONS

Voici une chanson de guerre des Légitimistes composée au Bois-Tissandeau, commune des Herbiers en 1832 par le marquis de Hillerin, trouvée dans les rues de Bourbon-Vendée (actuelle La Roche-sur-Yon) en août 1833 En brisant d'insignes entraves,Nos pères sont morts au combatNous sommes les enfants des bravesPour les venger, armons nos bras,Un Roi malheureux nous appelleMarchons. Dieu nous protègera,S'il faut mourir pour sa querelleNous serons là, Nous serons là (bis) Consolez-vous nos tendres mères,Jeunes filles, séchez vos pleurs,Vos amants, vos amis, vos frèresPrès de vous reparaîtront vainqueursDes valeureux fils du bocage,La victoire suivra le pas,Nous reviendrons après l'orage,Ne pleurez-pas, ne pleurez-pas (bis).Jean-Claude

Toujours not’ bon maître !!!

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Un record d’eau pour le vide-grenier du Musée   !

Le vide-grenier de Nesmy annulé, les chineurs chalands se sont retrouvés au Parc de la Tournerie pour la 6ème édition du vide-grenier organisé par les bénévoles du Musée des records auxquels se sont joints les bénévoles du Basket-club Aubigny-Nesmy. « Ce n’est pas parce que le temps n’y est pas, qu’il ne faut pas garder le sourire ! » Souhaitons pour eux que la 7 ème édition ensoleillera leurs étals ! «  Gardons le sourire, les parapluies ne sont pas loin ! »

Quand les artistes de l’espace jeunes deviennent tagueurs de transformateurs   !

Dans le cadre du projet Graff initié par la Municipalité en accord avec ERDF, Jérôme, Louis, Paul, et Julien d’Urban Connexion, Zia, Mael, Xavier, Lou, Axelle, Kevin de l’Espace Jeunes se sont lancé dans le dessin, la peinture d’une fresque ! Comme dit Pauline, l’animatrice : « Ce projet consiste à graffer le transformateur EDF, entre la rue du château et la rue du stade, afin de relooker celui-ci sur le thème ‘Style Sauvage’ ! » Hippopotame, tigre, guenon, ont déjà intégré le paysage et mobilisé les jeunes trois jours durant ! Une bonne manière de faire confiance aux jeunes et d’introduite l’Art dans la Cité… Ils sont tout à la fois heureux et fiers de pouvoir donner des couleurs à ce transfo sans âme…

Nous sommes toujours 18. A quand d’autres amis (es) qui voudraient nous rejoindre ? A demain, avec d’autres si vous le voulez bien.René28 avril 2014

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29 avril 2014

Hier, c’était un autre jour. Hier, encore une autre journée riche d’émotions, de plaisirs partagés. Une journée où j’ai rencontré, l’amitié, l’hypocrisie, la suffisance, l’incongruité de ce monde où l’amour se transforme trop souvent en haine …

La bête du Troussepoil :Connaissez-vous l’histoire de la bête du Troussepoil, du Troussepoil de Longeville ? Falong va vous la raconter !« Dans une grotte, près d’un tout petit fleuve, vivait une méchante bête. Tu sais comment on appelle ce petit fleuve ? Non ? Le Troussepoil, comme les poils d’une vilaine bête qui hérisserait ses poils pour faire peur ! Et la méchante bête avait de longs poils ! Elle était grosse, grosse et laide ! Si laide qu’on ne peut même pas imaginer comment elle était laide !Toute la journée elle se mettait à l'ombre d'un arbre devant sa grotte, et elle guettait ! Que guettait-elle ? Elle guettait les petites filles qui venaient se promener là, malgré la défense de leurs parents ! Et que faisait-elle de ces petites filles qui n’avaient pas écouté leur maman ? Elle les dévorait tout d’un coup ! Après ce festin barbare, elle allait se baigner dans le Troussepoil, juste à côté de sa grotte ! Elle se laissait entraîner jusqu’à la mer, et là, elle se régalait de poissons en guise de dessert !Tous les habitants du village, le maire, le directeur d’école, le garde champêtre, voulaient tuer cette méchante bête. Mais elle leur échappait tout le temps ! C’est qu’ils avaient peur de rentrer dans sa grotte pour la tuer !Et puis un jour, une grande dune de sable s’érigea devant la plage, pour arrêter l’eau de la mer ! Petit à petit, le marais s’assécha, le fleuve ne déversa plus ses eaux dans la mer… Le Troussepoil est devenu rivière, puis canal ! Les petits poissons dont se régalait la malebête disparurent eux aussi !

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La méchante bête, qui ne pouvait plus aller jusqu'à la mer, et qui ne pouvait plus croquer ses petits poissons se transforma en pierre, pour toujours… C’est pour ça que les petites filles peuvent de nouveau se promener dans le marais ?- Si tu veux… Mais au fait tu sais à quoi ressemblait cette Malebête ? Oui, tu nous l’as dit à un ours… Mais un ours ça ne mange pas de petits poissons et ça ne se transforme pas en pierre !- Non, et alors je n’ai pas d’idée… Tu n’as pas d’idée et pourtant quand tu nous a raconté l’histoire de Talmonzaure… La Malebête n’était donc qu’un dinosaure, vous savez cette grande et grosse bête avec un long coup, deux pattes à trois doigts, et deux bras… Et oui, elle vivait il y a très, très, très longtemps… Elle ne mangeait que des petits poissons… Depuis le fleuve Troussepoil s’est transformé en rivière, la Malebête dinosaure s’est transformée en pierre ! Et les petites filles croquées ? Ce doit être une histoire inventée par les grandes personnes qui veulent faire peur aux petits qui ne les écoutent pas ! »

Désolée pour l'orthographe du dynosaure !!!BisesAnnieNormal ! C’est un dinosaure grec…

Je viens de relire les contes de Falongie, voici quelques petites rectifications à apporter :- Pages 22 et 31, remplacer Joseph par Lucien- Page 33 : à chaque pelletée de terre qui tombait sur ELLE- Page 38 : remplacer Simone par AngèleBon après-midi Annie

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Bonjour ,Le Marché de l'Art à Aubigny dure combien de temps? Tu connais les horaires d'ouverture?J'aurais bien voulu rencontrer ce peintre mais, manque de chance, nous étions sur Poitiers ce week-end. J'espère quand même qu'une exposition est maintenue plusieurs jours afin de pouvoir aller voir ses oeuvres.Merci de ta réponse René et bien le bonjour à tous.CorinneCe passeur de rêves réalisera devant le public en extérieur une œuvre monumentale de 3 x 4 m, le samedi de 16 h à 17 h 30, le dimanche de 11 h à 12 h 30 et de 16 h à 17 h 30.Nous sommes toujours 18. A quand d’autres amis (es) qui voudraient nous rejoindre ? A demain, avec d’autres si vous le voulez bien. Maison des associations du samedi 3 mai 2014 au dimanche 4 mai 2014Maison des associations de 10h 00 à 19h 00 non stop

QUESTIONNAIRE POUR LES SUPER-cultivés.........!!!!!!!3 réponses justes sur 10 suffisent pour réussir!Seuls les ignares pourraient échouer !!ON Y VA :

1) Quelle a été la durée de la Guerre de Cent Ans ? 2) De quel pays les chapeaux dits panamas proviennent-ils ?3) De quel animal obtient-on le catgut ?( boyau de chat » en anglais)4) Durant quel mois les Russes fêtent-ils la Révolution d’Octobre ?5) De quoi est fait un pinceau « en poils de chameau » ? 6) Quel est l’animal qui a prêté son nom aux îles Canaries ?7) Quel était le prénom du Roi George VI ? 8) De quelle couleur est le roselin pourpré ?

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9) D’où viennent les groseilles de Chine ?10) De quelle couleur sont les boîtes noires à bord des avions commerciaux ?Rappelez-vous que 3 réponses correctes suffisent pour réussir. Réfléchissez bien avant de vérifier vos réponses ci-dessous.RÉPONSES   : Quelle a été la durée de la Guerre de Cent Ans ? 116 ansDe quel pays les chapeaux dits panamas proviennent-ils ?D’ÉquateurDe quel animal obtient-on le catgut ? Des moutons et des chevauxDurant quel mois les Russes fêtent-ils la Révolution d’Octobre?NovembreDe quoi est fait un pinceau « en poils de chameau » ? De poils de petit-gris – un écureuil de RussieQuel est l’animal qui a prêté son nom au îles Canaries ? Le chienQuel était le prénom du Roi George VI ? AlbertDe quelle couleur est le roselin pourpré ? Rouge cramoisiD’où viennent les groseilles de Chine ?De Nouvelle-ZélandeDe quelle couleur sont les boîtes noires des avions commerciaux ?Orange (bien sûr!)Vous avez échoué ?Moi aussi...!!! ( Et j’ai du mal à vous croire si vous prétendez avoir eu 3 réponses exactes ! )

Françoise C., Michelle

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Presqu’un mois que les élections municipales sont terminées et les vieux démons des uns et des autres (en nombre restreint) ressurgissent. Comment la presse ose-t-elle ne pas parler de nous et parler de mon voisin ? Comment la presse ose-t-elle parler des conseils municipaux des communes d’à côté alors qu’elle ne parle plus du nôtre ?Ma réponse est claire et chacun la connaît. Je fais mes photos, mes textes et je me déplace là où je suis invité, sans exclusive, sans exclusion.A quand une presse libre. J’en ai marre de voir des photos officielles illustrer des textes officiels, de gauche comme de droite, d’ici ou d’ailleurs…Je crois que beaucoup m’ont compris, et que j’ai suffisamment de papiers à faire pour les communes que je couvre.Au fait après le conseil du 14 avril auquel je n’étais pas convié, et pour lequel on me demandait de faire un copier-coller du compte-rendu au cas où  je rendrais compte de ma surprise de voir que toutes les délibérations ont été prises à l’unanimité, je viens de recevoir ce matin, le compte-rendu du conseil du 23 avril, auquel, je n’ai pas été convié, mais pour lequel on me demande de rendre compte par un copier-coller si besoin est ! Au fait sur les cinq décisions, toutes ont été prises à l’unanimité (sauf une avec une abstention) ! A la lecture et à la relecture de l’une d’elle, je pense qu’il pourrait y avoir un sujet très intéressant à traiter. : Le coût des CLSH et autres activités post et péri scolaires, leur mode de gestion, le réseau dans lequel, ils s’inscrivent pour les formations de l’encadrement, des structures partenaires d’accueil et de rencontre… Allez ne m’en veut pas ce soir je vais à la réunion du Comité des Fêtes (aux 9/10 ème les amis du maire qui ne m’invite pas). Ils mont invité, eux…AmitiésRené

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30 mai 2014

Hier, c’était un autre jour. Hier, encore une autre journée riche d’émotions, de plaisirs partagés. Une journée où j’ai rencontré, la paresse, la maladie, la solitude, le repli sur moi, bref une journée un peu différente d’une journée normale !

HISTOIRE ET PETITE HISTOIRE DE LA VENDEE EN CHANSONS1854-1855, guerre de Crimée. Jean Loizeau avait promis la mariage à Jacquette, se gardant de lui confier son intention profonde : ne pas combattre dans l'armée. Les hostilités cessèrent, les évênements disposèrent ; la fille du "bedaud" apprétée pour la noce attendit en vain. La légende de la pauvre mariée de Chambretaud vit le jour. 

LA MARIEE DE CHAMBRETAUD

A Chambretaud était une fille à marier"A s'appelait la p'tit' JacquetteAlle était la feill" dau bedeauAlle était bén-in pois coquette,Tot"à lés feill's avant tchio défaut,Mé quemm'-t'alle avait d'la galette,Lés gâs la r'luquiant quemme i faut". Tous ses prétendants se faisaient rembarrer et, comme aucun ne voulait renoncer, nul ne se mariait plus dans la paroisse. Elle finit tout de même par accepter une demande. Les autres filles relevèrent la tête et l'on fit la queue devant l'église pour se marier, sans même s'occuper de monsieur le maire. Quand vint le tour de la Jacquette de répondre au curé, elle dit : "eh! bé nan ! y n'veux pooué t'chia sot ! "Le fiancé fut bien penaud ;

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"Jamais dempis la p'tit JacquetteN'a tenté les gâs d'Chambretaud,O fut sin tour d'être à la diète,Vieil'feill' malgré san grous magot,N'imitez pas la p'tit'Jacquette,O n'doit poué faire ine amusetteD'tchio sacrement do "conjugo".

Ça me fait penser que la guerre de Crimée ne s’est pas encore terminée. Tu te rappelles de l’histoire des marins de Claude ?

Je viens de me rendre compte que je fais partie du groupe des ignares (avec un grand "i" !!!!) Bin, tant pis!!!!!! La vie est belle quand même!!!! Corinne

J'habite le village du Traversier (c'est comme ça qu'on appelle les hameaux en Vendée) dans la commune de La Boissière des Landes. Rien d'anormal si ce n'est que ma maison est située à peine à 300 m au Nord à l'est et à l'ouest d'une autre commune Nesmy qui fait partie de l'agglomération Yonnaise ! Rien d'anormal, vous dites si ce n'est qu'aucun enfant du Traversier n'a jamais mis les pieds dans une école de la Boissière, que les bus de l'agglo passent 4 fois par jour dans notre village et que les enfants qui vont à l'école de Nesmly, ne peuvent prendre ces cars !!! Si nous demandions aux habitants du Traversier de dire à quelle commune ils voudraient appartenir, l'unanimité se ferait pour Nesmy.... Mais on ne nous l'a jamais demandé !Ce que je dis la pour Le Traversier je pourrais le dire pour les habitants du Four petit village d'Aubigny (dans l'agglo) situé à peine à 300 m de la mairie de la Boissière, et à 4,5 km d'Aubigny !

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La zone d'activités de la Boissière est à peine à 7 mn de la zone d'activités de la Roche sur Yon et à un peu plus d'1/2 heure de l'autre zone d'activités de la communauté du Moutiérrois, communauté à laquelle appartient la Boissière. De ce fait elle n'est pas dans la même communauté, pas dans le même canton, pas dans le même pays, pas dans le même Scot,  De plus notre hameau le Traversier a toujours été le lieu de passage (d'où son nom) entre les Anglais et les Poitevins, les catholiques et les protestants, les Républicains et les 'vendéens'. Je vois que vous n'y comprenez déjà plus rien. Ne vous inquiétez pas nous, non plus et aucun élu aussi intelligent soit-il également ! Qui aura l'audace de demander sans les guider au peuple et aux citoyens leur avis sur leur appartenance géographique ? Pour vous éclairer, les uns se disent du sud vendée et revendiquent leur appartenance au Bas-Poitou, les autres du Nord Vendée et leur rattachement aux contreforts de la Bretagne, d'où le redécoupage potentiel des communes, des communautés, des cantons, des départements, des régions !!! Allez assez déliré, on a le droit à nos petits pouvoirs, à nos mandats. Faut bien faire illusion, Non?

Je sais que certains d'entre vous pensent déjà à l'Ukraine, la Crimée, la Russie. Peut-être faudrait-il demander là aussi,  aux marins, aux épouses de marins, à celles et ceux qui vivent de la mer ou de la terre, à quoi sert une frontière, une limite territoriale, si ce n'est qu'à limiter la gouvernance de ces trop de petits chefs !!!

AmitiésRené 30 avril 2014

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01 mai 2014

Hier, c’était un autre jour. Hier, encore une autre journée riche d’émotions, de plaisirs partagés. Une journée où j’ai eu la joie d’avoir des nouvelles de mon fils (le grand petit), ma fille, mon petit-fils (le plus grand) et que je sais avoir samedi après-midi la visite de mes petits-enfants (la fille et le garçon de mon grand petit). Alors pas question d’autre chose ce jour-là. Je leur dois bien ça, non ?

Bonjour chers amisLes préparatifs des portes ouvertes de la Pacifique vont bon train, l'équipe se prépare à accueillir ceux qui vont nous rejoindre et partager cette journée.  Elle s'appuie sur ce que fut ce centre de vacances avec l'accueil des jeunes "orphelins" de la commune proche qu'est Curzon avec ses moniteurs dont plusieurs seront présents. Elle s'appuie aussi sur sa transformation progressive en un lieu d'accueil pour des familles qui "rament" pour avoir des vacances.A bientôt et merci. CordialementHenri

Bonjour René Merci de transcrire exactement notre pensée, si seulement on pouvait en tenir compte en haut lieu ! Malheureusement... c'est bien moche la politique, sûrement des intérêts supérieurs ! Bonne journée Michelle

II y a une autre version de la mariée de Chambretaud composée âr mes prga,osateirs de ma lerùesse de Cjaùbretai ^pir ma f$ete di 13 aout 1939 : 

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Ol aet pas pr dire, mae Chanbriaud                       Cen'est pas pour dire, mais ChambretaudAet in paes queme t-o fàut :                                   Est un pays comme il faut :Totes lés felles s'y mariant poet,                            Toutes les filles ne sy marient pas,Ol en rechte trjhou sus le carea                              Il en reste toujours sur le carreau.Enfin, vela ce qu'at arivai :                                     Enfin, voici ce qui est arrivé : O m'at étai racuntai                                                 Cela m'a été racontéTél qu'o s'at passa                                                   Tel que cela s'est passéVela    ce qu'i m'at dit :                                            Voici ce qu'il m'a dit :"Li Jhan Loesea,                                                       Lui Jena Loiseau,Pas pasque l'étét sot,                                                 Non pas qu'il fût sot,Etét casiment vieu ga,                                               Etait pratiquement vieux garçonE pis o lli souriét pas                                                 Et cela ne lui souriait pasDe se nalè a la ghaère.                                               De partir à la guerreNapoléon avét den sen idàie                                      Napoléon ayant dans l'idéeQue tots lés vieux gas deviant y alàe,                        D'y envoyer tous les garçonsOl avét qu'in moeyén d'o z-évitàe,                             Il n'y avait qu'un moyen de l'éviter,Ol étét ine béle felle                                                   C'était une belle filleQu'avét daus beas eùlls, pis daus sourceùlls              Qui avait de beaux yeux et des sourcils Encore pus beas...                                                       Encore plus beaux...Ce qu'ol at de vrai :                                                     Ce qui est certainQueme o fàulét se praessàe                                         Comme il fallait se haterChénze jhors enpraes, l'aliant se mariàe                     Quinze jours plus tard, ils se mariaient A la màererie,                                                           A la mairieL'avant dit oui;                                                          Ils ont dit oui ;En venant chés le çhurai,                                          En revenant de chez le curéS'avant mi a se disputàé                                            Ont commencé à se disputerDame, al avét la répllique !                                       Dame, elle avait la réplique !Queme l'étét mariai devant la République,              Comme il était marié devant la RépubliqueLe ga s'adisit qu'o lli sufisét :                                    Le gars se dit que cela lui suffisait :Le pllantit làe sa mariàe                                            Il plantat là sa mariéeTote abellàie !                                                           Toute appêtée !

 Annie Ça tombe bien nous sommes le 1er mai, les cloches sont à la fête…

Coucou papa,Comment vas tu ? Moi suis hyperbookee... rdv notaire mercredi 16h00.Vivement les vacances !As-tu eu le cv de clem, il cherche du travail pour juillet ? Peut être dans les vignes pour palissage mais tout dépend aussi de la vigne !

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Et puis tout le monde ne veut pas embaucher un jeune de 16 ans bientôt 17.Je ne reçois plus tes écrits depuis Arsène, est ce normal ? J aime bien les lire de temps en temps, quand j ai le temps !Gros bisous.Isabelle

Elisa, ma petite fille (la seule à ce jour)Elle est fleur de beauté, de tendresse et d’amour,La libre demoiselle, notre bonheur du jourIseult, belle insouciance, la secrète assuranceSource de nos désirs, la fidèle espéranceAvec je ne sais quoi d’une vraie ressemblance…

01 mars 2011 ©Copyright René DUBOIS

AmitiésRené 01 mai 2014

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2 mai 2014

Hier, c’était un autre jour. Hier, encore une autre journée riche d’émotions, de plaisirs partagés. Une journée du travail où je me suis retrouvé invité à participer à des réunions pour les quelles je n’étais pas invité initialement. Ça fait tout drôle d’y apprendre les querelles impossibles entre des associations d’anciens combattants, entre un vrai châtelain qui vit simplment en simple citoyen dans son château et un petit chef élu qui se verrait bien en châtelain ! Quel monde de paradoxe !!!

Un p'tit brin de bonheur dans ce monde de fou La mariée de ChambretaudHier je me suis un peu mélangé les pédales , voici la traduction :Les organisateurs de la kermesse de Chambretaud composèrent la chanson suivante pour la fête du 13 août 1939AnnieJ’avais imaginé une autre forme de parlhange mélangé avec un zest de ch’timi

Joyeux 1er mai à tous. Que ce petit brin de muguet qui me vient du fond du cœur vous apporte joie et bonheur. AmitiésAnnick Au pays des clochettes, le muguet est roi

Merci René pour la version de la mariée de Chambretaud. Avec nos échanges, nous pourrons faire une documentation sur les chansons concernant l'histoire et petite histoire de la Vendée et peut-être aussi d'autres écrits qui nous permettront de mieux connaître notre département. Jean-Claude

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Il faut remercier tous ceux qui comme toi écrivent ou lisent nos nouvelles…

René, plus d’ordinateur depuis un mois. Je reprends la lecture de tes nouvelles. Continue, et bon premier mai…AlbanAurais-tu simplement pensé à écrire cette phrase il y a 10 ans ?

MICHELLEMagie des souvenirs, notre jeunesse pense ;Imagine une enfant, le Bon Accueil te danse,Comme pour faire oublier nos parents en souffrance…Humanité tu vis, l’illusion d’apparence,Eternelle oppression, volonté de silence, Le silence des jours, de ces longues absences,Le temps nous a rejoints, tu es ma préférence,Espère aux lendemains qui chantent notre chance…

Etymologie : Qui est comme Dieu (hébreu).Fête : 29 septembreLes Michelle  sont des femmes réservées, bien que sociables lorsqu'elles se trouvent en terrain connu. La prudence et la méfiance les animent même si elles n'en donnent pas toujours l'impression, car elles sont souvent rieuses. En fait, elles sont introverties et tendent à garder leurs problèmes pour elles. Elles aiment montrer le meilleur d'elles-mêmes et détestent déranger les autres avec leurs problèmes ou leurs difficultés. Ainsi leur aspect extérieur peut-il contraster avec leur personnalité profonde. Elles apparaissent plus faciles, plus souples qu'elles ne le sont en réalité. Si elles s'expriment souvent avec aisance et sont douées pour la communication ou l'expression, orale ou écrite, elles ne se livrent jamais pleinement, gardant jalousement l'accès de leur jardin secret. Leur émotivité est forte mais refoulée ou maîtrisée au point qu'on leur reproche parfois leur froideur ou leur insensibilité. Elles sont déconcertantes lorsqu'elles se replient paradoxalement sur elles-mêmes ou fuient le monde, alors que peu de temps auparavant elles semblaient se plaire et s'amuser en société. Elles oscillent entre des phases de gaieté et d'optimisme, et des périodes de défaitisme ou de pessimisme.

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Elles sont régulièrement partagées entre leur désir de stabilité et de sécurité, et un certain papillonnement inhérent à leur curiosité, entre un intérêt pour la difficulté et le travail bien fait, et une tendance à rechercher la facilité... Assez susceptibles, les  Michelle se vexent facilement, d'autant qu'elles manquent passablement de confiance en elles. Elles sont rancunières et ont beaucoup de mal à oublier un affront ou une blessure, qu'elles garderont longtemps en mémoire. Enfants, il faut stimuler leur sociabilité, leur apprendre le partage, et les entourer affectivement tout en ménageant leur pudeur. Il faut les encourager afin de les sécuriser. Elles se révèlent, en général, très possessives. Elles adorent les collections et ne sont pas toujours prêteuses.1er mai 2014 ©Copyright René DUBOISBon 1er mai à vous tous, 

Ici c'est à la maison car le jeune n'est pas encore habillé, levé à 12 h 30, le repas a été pris sans trop de problème, et il regarde la TV sports mais au moins il n'y a pas de conflits, d'ailleurs son tél portable est désabonné, Maman n'a pas renouvelé l'abonnement, je dis que c'est bien, il est moins agressif depuis qu'il est sans nouvelles de la copine et du reste !  Mais c'est sûr je ne rêve pas ça ne peut pas durer éternellement.René m'a offert un petit bouquet de muguet acheté à la sauvette, pour la ballade dans le bois ce sera pour une autre année. J'espère juste que ça pourra se faire une fois tout de même. Bisous à vous tous.Cath.

Nous sommes une quarantaine aujourd’hui. Si vous voulez le livre depuis le début de cette nouvelle aventure « Ça c’était avant… Ça c’est aujourd’hui, tant pis ! », demandez-le moi. Actuellement il n’a que 141 pages ! Et si d’autres veulent nous rejoindre…

AmitiésRené 02 mai 2014

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03 mai 2014Hier, c’était un autre jour. Hier, encore une autre journée riche d’émotions, de plaisirs partagés. J’ai eu des contacts avec deux représentants de deux familles « De » ! L’un est à l’aune de sa retraite de créateur de paysage, l’autre la fille d’un commandant pilote d’avion abattu à Sedan le 14 mai 1940 pour défendre la France ! Nous reparlerons prochainement du Commandant De Laubier….

Bon premier maiAmitiésMichel

En France, il existe une tradition selon laquelle un brin de muguet à 13 clochettes porterait bonheur! Alors je vous offre à tous un bri de muguet à 13 clochettes!AmicalementCorinneAs-tu reçu la chanson "Entre le Pilier et Noirmoutier" ? HISTOIRE ET PETITE HISTOIRE DE LA VENDEE EN CHANSONSChanson hostile au candidat républicain Marcel Baudoin lors des législatives de 1906.                                MONSIEUR MARCEL(sur l'air de Cadet Roussel "extraits)- Si vous étiez au Palais-Bourbon,Marcel, qu'y feriez-vous donc ?- Je vot'rais les lois maçonniques,Persécutrices et tyranniques !Ah ! ah ! arrêtez-là,Monsieur Marcel (bis)Ah ! ah ! arrêtez-là.

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Monsieur Marcel, vous n'passerez pas ! - Marcel, quelle est votre opinionRelativement aux francs-maçons ?Parlez, vous êtes à La Garnache !- Tchié mort, tchié vrimou, tchi se cache !Ah ! Ah ! Charmant compèreCela ressemble à la vipère. Est-ce que Marcel nous a fait voirDes brigands arrivant le soirEt qui par ruse et par surpriseBrisaient les portes de nos églises ?Non, non, de tous ces mauxJamais Marcel (bis)Non, non de tous ces mauxJamais Marcel n'a dit deux mots etc...Jean-Claude Régis de Larocque-Latour vous ouvre ses jardins de PhocasPassionné de la beauté des paysage, titulaire d’un Bac Pro, aménagements paysagers horticulteur, Régis de Larocque-Latour, fils d’une grande famille saturninoise crée à Saint-Vincent sa petite entreprise de création, d’aménagement et d’entretien d’espaces verts : «  Au début nous n’avions pas les mêmes exigences qu’aujourd’hui. Les espaces étaient plus grands. Il fallait donner de la couleur presqu’exclusivement par les fleurs. Aujourd’hui la tendance est tout autre. On aménage de plus petites surfaces, et la beauté du paysage, les couleurs et les formes s’apprécient tout au long des quatre saisons. Les essences arbustives participent de ces nouvelles couleurs, comme l’implantation de plantes vivaces, parfois même de plantes méditerranéennes. Le microclimat, le concept

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d’aménagement et de développement durable, tout comme le réchauffement climatique, nous ont obligé à nous adapter. En 1994, nous avons créé les ‘jardins de Phocas’ à Saint-Cyr en Talmondais, une serre de production où nous pouvons observer tous les stades de production. » A l’aune de sa retraite, Régis est toujours aussi passionné. Il continue d’apporter ses connaissances au sein de la commission cadre de vie de Saint-Vincent. « Aujourd’hui 4 personnes travaillent au sein de ma structure. Mon plus grand souhait serait de pouvoir accompagner un jeune pour la reprise jusqu’à la succession. » Un peu comme Phocas, le saint-patron des jardiniers, qui ouvrait ses portes, offrait l’hospitalité, nourrissait les pauvres avec les produits de ses cultures, Régis ouvre les portes de ses jardins, samedi 3 et dimanche 4, route de Luçon à Saint-Cyr en Talmondais : « Qu’il soit riche ou pauvre, l’amoureux des plantes est toujours ici le bienvenu. »  Régis au milieu de la serre de ses productions : « Une nouvelle tendance, les plantes carnivores avec les népenthes alata, les gobes mouches ! »

AmitiésRené 03 mai 2014

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4 mai 2014Hier, c’était un autre jour. Hier, encore une autre journée riche d’émotions, de plaisirs partagés. Mais vous comprendrez le pourquoi d’une qusi journée d’absence …

Ce samedi, visite de Stéphane et sa famille, le fils aîné de René, repas à Crescendo offert par René, Jordan a été à peu près correct. Camille aurait aimé profiter davantage de son grand-père, mais il n'a pas osé s'imposer, quant à Elisa du moment que sa Maman est tout près d'elle, tout va bien. L'après-midi, virée à La Tranche sur Mer, les enfants étaient ravis, une glace offerte toujours par René, nous sommes repartis chacun de notre côté à  16 h 30.Cath.

Le judo d’Aubigny : de la graine de championsSi l’objectif du club de Judo d’Aubigny est de contribuer à l'épanouissement des enfants par le développement des capacités physiques et le goût de l'effort, les adeptes de ce sport éthique et moral conjuguent leurs efforts pour emmener le maximum de pratiquant à la ceinture noire et le plus possible de judokas au niveau sportif le plus haut, tout en respectant ceux qui souhaitent faire du sport pour le plaisir. Célestin Bodet, deuxième aux demi-finales des championnats de France Cadets, Quegeo Thomas, Champion de région, après un titre de champion de Vendée, Pépion Nathan deuxième de la coupe régionale du jeune arbitre ! Sans oublier dans quelques semaines la quarantième ceinture noire d’Aubigny ! À partir de 4 ans. Le mercredi pour les enfants, le jeudi pour les adultes à la salle de judo du complexe sportif  2 jeunes champions entraînés par le professeur Fabien Guillet AmitiésRené 04 mai 2014

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5 mai 2014

Hier, c’était un autre jour. Hier, encore une autre journée riche d’émotions, de plaisirs partagés. Hier ce fut magique, une foule immense impressionnante pour venir découvrir le parc du Château de Nesmy, Landucci et son complice Guy Mallard posant, en faux chouans devant l’œuvre monumentale du premier, faux de pinceau en main, et puis la rencontre avec Coraline…

HISTOIRE ET PETITE HISTOIRE DE LA VENDEE EN CHANSONS10 octobre 1878 : naufrage du Tyrus commandé par le capitaine Telepsen. Ce trois mâts norvégien venait de New-York chargé de blé à destination de Saint-Nazaire. Il a sombré sur "les Barjolles" près du chenal de la Grise entre l'Herbaudière et l'île du Pilier.                                 ENTRE LE PILIER ET NOIRMOUTIER Le 10 octobre est arrivé (bis)Un joli trois mâts ses voiles et ses cordagesIl y avait à bord douze hommes d'équipage (bis) Ce navire était norvégienC'est entre deux eaux en traversant la GriseTrois de nos marins ont bien perdu la vie Entre l'Pilier et NoirmoutierPaf les coups de vent par les coups de merLes trois mâts tombèrent grands Dieux quelle misère Le canot d' sauvetage est à l'eauC'est Joseph Metier et son bon équipageQui s'en fut sauver les hommes du naufrage

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 Approchez femmes filles et enfantsVenez-y voir la grande misèreDe nos marins en arrivant à terre Qui a composé la chansonC'est le garde-phare en voyant le courageDe tous ces marins après le naufrageJean-Claude

BonjourCe matin, je prends un instant pour te dire que je lis les messages de tes amis avec plaisir et que, si je suis si silencieuse, c'est la faute à un épuisement certain.La maladie de Parkinson n'est pas maladie des plus graves? Il faut la vivre à tous les instants!!!!!!!!!!!!! Alors je plonge dans la lecture et l'écriture ( sans négliger les travaux dits domestiques) et je dors. N'est-ce-pas extraordinaire de dormir comme "un loir" Je ne néglige ni l'écriture, ni la peinture, ce qui m'emporte ailleurs, là où je me ressource....À ce propos, Marie- Geneviève était à Jard le 1er mai au stand SOC ET FOC et j'ai le plaisir de dire qu'un de mes recueils de Poésie va être édité chez Tarabuste avec des dessins de Redouane. Le Cercle des Poètes vincentais, s'est amaigri, mais tient la route malgré le peu d'intérêt qu'il suscite de la part des édiles. Je t'offre ce haïku:" L, le ciel s'est lavé -Promesse d'un jour de joie,Et de chants d'oiseaux."Bon dimanche en familleChristianeM, la mer se dessineLa mère aime aussi,Sans merci …

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Dimanche le Festival Folklorique animera les rues de ChailléDepuis plus de 25 ans, les Noçurs dos Umias animent les fêtes et festivals de la Région en perpétuant les coutumes et les danses de nos aïeux lors d’une noce des années 1900 ! Dimanche 18 ce sera l’occasion pour tous les passionnés de folklore de revivre les quadrilles, danses, chansons, musiques et costumes d’autrefois. A 11 heures, un défilé dans le bourg avec 5 groupes. Les Migaillères de la Chataigneraie, l’élan de la Belle époque de Saint-Etienne de Mer Morte, le Préveil de Saint-Christophe du Ligneron, les Gâts de la Pierre Virante de Xanton Chassenon accompagneront les Noçurs Dos Umias de Chaillé-Sous-les-Ormeaux. Puis à 14 h 30 un spectacle à la salle polyvalente. Sans oublier la danse de la Brioche…

Coraline en mission de Congé solidaire avec ONG Planète Urgence.

Coraline Guilment a tout juste 22 ans. En attendant de « réussir le projet de sa vie », elle travaille à l’EHPAD d’Aubigny.   En septembre prochain, elle s’envolera vers le Bénin en mission de Congé Solidaire  avec l'ONG Planète Urgence : « Je veux réaliser une mission d'alphabétisation auprès de personnes handicapées, une mission sur laquelle j'étais moi-même partie en août 2012. Au centre de Peporyakou, durant deux semaines, mon travail sera d'apprendre à lire et à écrire le français , langue officielle du Bénin, à ces adultes en recherche d’autonomie, afin d'améliorer leur insertion professionnelle. » A peine son travail terminé qu’elle s’attache à répondre à toutes celles et à tous ceux qui la soutiennent pour l’aider à collecter des dons pour son projet. Planète Urgence est une association reconnue d'Utilité Publique de solidarité internationale et de protection de l'environnement.

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Créée à Paris en 2000 sous le nom et autour du concept de Congé Solidaire, « elle a pour objectif de renforcer l'autonomie des populations et de protéger leur environnement, et c’est ça qui me donne envie de réussir ma mission. Je finance personnellement les billets d'avion, le visa et les frais médicaux, vaccins et médicaments.» Ce que Coraline ne dit pas, par pudeur ou par timidité, c’est qu’elle doit réunir 1 900 € afin de couvrir tous les frais lié à l’organisation de cette mission. Vous pouvez l’y aider. Vos dons seront directement versés à Planète Urgence et 66 % de ces dons pourront être déduits de votre impôt. Martine, Rose-Marie, Céline, Fabien, Marie, d’autres encore et des anonymes ont apporté leur concours et leurs encouragements à Coraline. Saurez-vous être les prochains ? « Aller à la rencontre de l’autre, lui permettre d’accéder à son autonomie.» Y a-t-il plus beau projet que celui de Coraline et de Planète Urgence ?

AmitiésRené 05 mai 2014

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6 mai 2014

Hier, c’était un autre jour. Hier, encore une autre journée riche d’émotions, de plaisirs partagés. Hier, une sablière qui nous fait gronder, le matin avec mon rédacteur en chef d’Ouest-France, vous verrez son papier demain, l’après-midi dans cette superbe demeure qui va perdre son écrin secret, le soir au Conseil Municipal de Chaillé qui approuve un dossier qu’ils n’ont même pas eu le temps d’instruire à son sujet ! Qui est à blâmer ? Le seigneur des Noyers qui a construit par anticipation 550 ans trop tôt, Ouest France qui va informer les citoyens de l’impact de cette extension de quelque 120 ha ? Les élus chaillezais à qui on demande de réinventer le monde en 10 minutes ? Non ! A qui profite, à qui profitera l’extension ? A nos bons maîtres, ou à ceux qui pensent en être de nouveaux ! Marie et Léon sont très vieux. Ils sont l'arrière grand'mère et l'arrière grand ‘père de Tit ‘Marie qui a 8 ans et Tit ‘Léon qui a 10 ans. Ils sont habillés avec des vêtements tout brillants.Ils rentrent de l'école, il fait beau, le ciel est bleuTout à coup, Marie voit que Léon ne se sent pas bien :- "Qu'est-ce que tu as Léon ?"Léon : "Regarde les oiseaux"Marie : "Il n'y en a plu"Léon : "regarde le soleil, les nuages, regarde les fourmis, regarde les enfants"Marie :"Le soleil est en feu ! Les nuages sont de glace !, les fourmis sont cachées, même les enfants font silence !"Léon : "Cachez-vous vite les enfants sous la table de pique-nique, protégez-vous, attendez, Falong sera là avec vous quand la terre tremblera, et il vous expliquera pourquoi." C'est alors qu'une voix tendre, pleine d'amour se fit entendre : Bonjour Tit’ Marie, bonjour Tit’ Léon, je suis Falong le bon fadet de Longeville, je vais vous expliquer pourquoi la terre tremble :  

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"Comme vous, tous les soirs la terre s'endort doucement, et pendant qu'elle dort, tous les ans à minuit, un soir comme aujourd'hui, les pierres sacrées, les menhirs, se tournent, dansent, dansent ! C'est pour ça qu'on confond les 12 pas d'un galop léger du grand Cheval Pégase aux ailes déployées, avec ceux du Cheval Malet aux ailes démoniques, il est maléfique ! Il apparait les soirs de grands tourments, et la terre laissant éclater sa colère, tremble, tremble !!!Alors le Cheval Malet s'envole à jamais dans le ciel"Le calme revint et les deux enfants, rassurés se blottissent dans les bras de leur arrière grand (mère et de leur arrière grand’ père Ma fille, a testée sur les enfants de sa voisine, deux filles de 5 ans et 9ans, les légendes adaptées aux petits.Elles ont bien plu à la petite, la grande a préférée la version complète, la petite ne s'y est pas intéressée 

BisousAnnieCe n’est pas mal comme ça…

HISTOIRE ET PETITE HISTOIRE DE LA VENDEE EN CHANSONS Le dimanche 14 juin 1931, le Saint-Philibert, un navire construit en1923, transportait à son bord 467 personnes pour une visite de l'île de Noirmoutier. Cette excursion était organisée par la société "Les Loisirs ", filiale  de l'Union des Coopérateurs de Loire-Inférieure.Partis de Pornic, les excursionnistes découvrirent l'île et reprirent le navire excepté 43 personnes qui préférèrent regagner leur domicile par le Gois. Le capitaine, pourtant vieux marin, ne put rien faire lorsque vers 17h50, une vague gigantesque frappa de plein fouet le Saint-Philibert. Le navire sombra corps et âmes sur l'instant. 

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Seules 8 personnes furent sauvées. Cette tragédie se déroula à mi-chemin entre Noirmoutier et Le Poulinguen (15 km) et en si peu de temps que le maître-guetteur du sémaphore de Saint-Gildas, l'un des rares témoins déclara au journal Ouest-Eclair "... en une seconde". La plupart des victimes étaient nantaises : une souscription publique fut lancée par le maire de la ville. Ce drame, l'un des plus grands de l'histoire maritime, fit couler beaucoup d'encre. Tout d'abord entre bulletins paroissiaux et publications anticléricales, parce que l'excursion eut lieu le jour des défilés de la Fête-Dieu et que les premiers virent dans ce naufrage l'expression de la désapprobation par Dieu du mépris de sa fête ; ensuite parce que l'embarquement d'un si grand nombre de passagers sur le "Saint-Philibert" allait à l'encontre de toute règle de sécurité. 

LE NAUFRAGE DU SAINT-PHILBERT Un affreux drame vient de plongerLa région toute entièreDans la misère il vient d'endeuillerDe braves ouvriersAprès le dur labeur de l'atelierD'une amicale sociétaireDe nombreux camarades étaient allésSe prom'ner à NoirmoutierMais au retour c'est affreuxOh pauvres malheureuxLa mer en furieLe ciel, les flots écumantsAvides de sangDe leurs pauvres viesEngloutit le bâtimentMarins, femmes, enfants,Oh oui c'est atroce

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Pauvres copains, pauvres mamansPauvres gosses. Partis de Nantes par un beau matinDes familles toutes entièresS'étaient embarquées le cœur plein d'entrainChantant de gais refrainsPour tout le monde c'était le jour de reposUne promenade salutaireLe Saint-Philbert pavoisé d'drapeauxGracieusement glissait sur l'eauEt la journée se passaAgréablementChacun s'mit à l'aiseLes papas et les mamansComme leurs jeunes enfantsDans le bois d'la ChaizeS'amusaient à qui mieux mieuxCe cœur tout joyeuxEt plein d'allégresseSans se douter d'la grande bleueLa traîtresse Ce fut le sémaphore  Saint-GildasQui nous donna l'alarmeCes quelques mots tombèrent comme un glasAnnonçant le trépas"Bateau excursion venant d'NoirmoutierSignalé en détresseRéclame secours" puis aussitôt aprèsLe navire a sombréQuelques secondes puis plus rienLe silence revientSilence d'agonie

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Enfin le calme revientEt les vagues au loinRoulaient leurs victimesPlus de 400 malheureuxPartis si joyeuxOnt perdu la vieOh mer tu fais pleurer nos yeuxPar tes crimes.Jean-ClaudeL’an passé j’avais écrit « la mer est revenu ». Aujourd’hui j’écrirai l’amer va revenir »

Un peu de soleil cet après-midi en désherbant le jardinet devant, juste un petit bout. Ensuite, visite aux Noyers chez les propriétaires de la maison de 500 ans aux Noyers, rénovée bien sûr, mais quelle beauté, quelle simplicité et pas trop de meubles, de l'espace pour circuler, c'est superbe et on voit bien que les propriétaires l'aiment ils en parlent avec tant de chaleur !René, quant à lui, avait plus envie de parler de la sablière qui risque de poser des problèmes aux riverains à l'avenir que de laisser Monsieur m'expliquer sa joie. Au retour, je me suis arrêtée devant chez Gaudin, ils avaient envie de discuter, eh oui toujours cette maudite sablière qui veut nous envahir et nous priver de notre havre de paix.A plus.Cath.PRB, le Vendée-Globe, la Vendée, Retailleau, y’en a marre de penser pour nous nos chers bons maîtres !

Avec le vent du large, la mer est revenue…Nous sommes en mars 2012, aux Sables d’Olonne sur le quai du commandant Garnier. Un vieil homme buriné est assis sur le parapet du port.

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Il devise avec un jeune marin, les cheveux dans le vent, qui vient tout juste de descendre d’un monocoque bariolé de partout. Les "pubs" du voilier semblent toutes plus incompréhensibles les unes que les autres par notre papy béotien, sauf une, "P.R.B" ! : « D’not temps i faisions pas comme vous. I peignons peinture sur merd’ et nos canot’s étions bin beaux.− Oui, mais aujourd’hui on a des bateaux pour faire le tour du monde à la voile !− Le tour du monde ! Je te le fais faire en quelques minutes grâce à ces seules trois lettres que je comprends "P", "R", "B"… Tu me les accordes ces quelques minutes ?− Volontiers… J’ai justement dix minutes à perdre, pardon, à attendre…− Celui dont je vais te parler n’attends plus rien. Il est parti l’an passé au paradis des "gens de rien", ceux qui sans le savoir ont écrit ton avenir de navigateur, un homme dans le vent, comme vous dites… "L'absence diminue les médiocres passions et augmente les grandes, comme le vent éteint les bougies et allume le feu".− Je comprends de moins en moins, mais j’ai de plus en plus envie de comprendre…− Alors écoute l’histoire de Jacques, l’histoire de PRB… Elle commence dans les années soixante, exactement en 1962. Un jeune maçon, plein d’allant crée son entreprise à Nieul. Il accepte tous les chantiers, se veut un créateur, un artiste du bâtiment… Petit à petit, son nom résonne bien au-delà des moulins à vent du canton… Un, deux, trois employés qui deviennent bien vite les ambassadeurs de la maison ! Jacques Laurent. Jacques, un créateur dynamique. Durant son enfance il s’est ingénié à inventer, à construire, à concevoir… Abandonner… Jamais de la vie ! Il faut sans cesse mettre et remettre son ouvrage sur le métier.

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Il faut apprendre à faire, ensuite le faire savoir. Il faut savoir apprendre, ensuite le faire partager. Un apôtre du savoir-être à travers ses savoir-faire…− Continuez, j’ai envie d’en savoir plus, je sens le bon alizé…− On se rendra bien vite compte de son efficience en matière de communication. N’a-t-il pas noué des rapports fraternels, certains diront paternalistes, avec ses employés ! Je n’en ai jamais vu un seul se plaindre du patron. Ils restent les meilleurs ambassadeurs du génie créatif de Jacques, "l’esprit maison", "le souffle du vent", le "plus" des petites entreprises qui scellent leur développement sur un savoir-être entrepreneurial… En moins de trente ans, sa progression est fulgurante. En 1962, c’est la création…− Vous me l’avez déjà dit. Fuyez le calme plat des mauvais vents de la mémoire…− Oui, mais tu sais quand on vieillit… Bien vite l’entreprise s’agrandit. Le savoir-faire du patron, mais aussi l’innovation et le respect de l’environnement. Utiliser au mieux les matériaux locaux si peu voraces en taux carbone ! En 1975 c’est la création de "P.R.B.", Produits de Revêtement du Bâtiment", la pierre angulaire de l’édifice. L’échelle régionale est atteinte. Qu’à cela ne tienne ! Jacques, fort de la connaissance des matériaux locaux, lance la première unité de fabrication d’enduits de façade. Son rêve d’enfant se concrétise. Il poursuit le cap. Il sait comment transformer un sable mouvant en agrégat solide et durable. Sa gamme de produits est lancée. Elle ne cessera de s’étendre. J’ai toujours à l’oreille ses mots : « Le plus dur ce n’est pas de reproduire la nature, c’est de la comprendre et de la respecter pour répondre au mieux à nos aspirations ! »− Poète en plus, navigateur de l’âme !− Il connaît la terre vendéenne. Il connaît les roches du bas bocage.

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Il sait que de chaque veine d’argile ou de sable peut naître une tuile, une pone, une buye, une brique, un pot, du béton…Et pourquoi pas un enduit monocouche fait pour revêtir nos façades d’ocres et d’ors ? C’est qu’il est attaché à ses racines vendéennes ! Et pourtant lui est différent. Il est un homme de la terre qui regarde vers la mer. Le vent l’entraîne au large. Vous ne savez pas mais lui, l’enfant de Chaillé, connaît tout des carrières de La Vergne et de la Tuilerie, tout de la bise marine, tout de l’univers des pensées qui s’envolent au gré des vents. Depuis plus de trois mille ans, ici, on travaille la terre avec bonheur. Depuis plus de trois mille ans on la porte par-delà les océans…− Pour moi, PRB c’est la course au large, le Vendée globe, je ne comprends pas le rapport avec la terre et le bâtiment…− En 1978, PRB dépasse le cadre régional. Jacques implante son savoir-faire sur l’échiquier national. Il développe son image de marque par la qualité technique de ces produits. En 1980, il met en chantier la deuxième unité de production.− A la Mothe-Achard, là où est exposé son premier monocoque pilote, celui qui a vaincu tous les océans, tous les vents, toutes les tempêtes ?− J’avais oublié ! Sa nouvelle unité se caractérise par un haut niveau technologique. La spécificité de l'activité lui permet pourtant un développement important des différentes gammes de produits. Et là en 1981 c’est le miracle, il découvre la mer en plein bocage… Le vent de l’Histoire de la Boissière des Landes allait changer… − Dites-moi s’en plus…− Il découvre, tout à fait par hasard, la Sablière de la Lande à La Boissière, un site de grèves, de graves, de sables et de graviers… 50 hectares, qui deviendront vite 200 hectares en 2005 ! Bientôt le double !

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Une sablière qui procure un sable en matière de propreté, de granulométrie, de coloration et de coefficient de forme au niveau de l'ambition que Jacques exige en matière de maîtrise d’une qualité des plus parfaites… Cette matière naturelle, écologique sera le premier constituant, le constituant essentiel des produits PRB. Du blanc des sables des plages de Saint-Barth au rouge des sables emportés par le sirocco jusqu’à nous !− Quel génie ! Il va, il court comme le vent !− Non ! Tout simplement la volonté… Il installera des dépôts basés sur le réseau ferré et pourra ainsi rayonner sur tous les vents, sur tout le territoire… Puis ce sera la création d’une troisième, puis d’une quatrième unité…− Pourquoi tant d’appétit de grandir ? Est-ce l’appât du gain ? On dirait qu’il a toujours le vent en poupe…− Que nenni ! Dame, non ! Il veut répondre à toutes les demandes comme quand il était simple apprenti-maçon. Il se lance dans la fabrication de produits décoratifs à base de liants organiques donc naturels. Les architectes, les façadiers, les maçons peuvent toujours trouver auprès de lui une réponse à leurs attentes… Il sait où le vent le mène.− J’ai déjà entendu parler de l’unité 5 et de l’unité 6. Dis-moi s’en plus… − La "5" c’est l’unité de production d’enduits à base de liants hydrauliques. Elle est entièrement automatisée et informatisée. Ne m’en demande pas plus, je n’y comprends rien. Tout ce que je sais, c’est que comme la "6" qui permet la production de dalles et de pierres reconstituées, elle est complètement écolo. D’ailleurs c’est une véritable leçon de développement et d’aménagement durable du territoire que Jacques a donné à nos dirigeants et à nos penseurs. Ses  fabrications sont des composés naturels élaborés au plus près de la production des produits naturels qui les composent… Entre vent et marée, il a toujours su suivre sa bonne étoile…

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− Une efficience de proximité en quelque sorte ?− Si tu veux ! En plus d’être naturel ces produits ont toute l’apparence et l’authenticité des matériaux utilisés autrefois dans le bâtiment … − Dans le vent, quoi ? Ça doit en représenter des tonnes et des tonnes ?− Quoi ! 1500 tonnes de sables par jour…− Un sac de 25kg par seconde !− 2005. Jacques passe la main à Jean-Jacques son fils. Rien ne changera Jean-Jacques c’est son père tout craché. Et puis, jusqu’à ce qu’il nous quitte, Jacques ne sera bien jamais loin de ce qu’il a fait naître, croître et progresser ! "Qu'est-ce que l'honneur? Un mot. Qu'y a-t-il dans ce mot honneur? Qu'est-ce que cet honneur? Du vent…"− "Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire !" Qu’à cela ne tienne. Il faut poursuivre savoir "prendre le vent !" D’où la création d’un labo de recherche et d’une politique de communication !− L’empirisme a ses limites, Les directives européennes, les lois du marché exigent de la part d’un créateur comme Jacques bien plus que l’inventivité individuelle !− Mais tout ça ne l’a pas empêché d’aider les autres et de vouloir partager ce que la terre lui avait donné. Un homme de Fraternité qui sait ce qu’apprendre veut dire : donner à l’autre, recevoir de l’autre…− La terre oui ! Mais pas la terre sur laquelle on marche ! La terre faite de la mer qui couvre bien plus de surface que nos continents ! Cette mer qui avait laissé le sable à la Boissière ! Cette mer qu’il a voulu protéger et remercier en aidant des marins comme toi à naviguer par-delà les continents, tous les continents ! − Je comprends mieux pourquoi, tu me dis "la mer est revenue".

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Alors à moi de te raconter l’histoire de Jacques et de PRB, celle de la course à la reconquête de la mer, celle qui commença, il y a une quinzaine d’années… Jacques voulait être le vent qui redresse l’arbre après l’avoir penché… − Je sais, parce que Jacques était tellement bon, qu’il invitait ses navigateurs et ses amis, chez lui, là-bas à la Jolterie, une des plus vieilles fermes de Vendée. Et tu sais là-bas, il faut bien du temps pour apprendre à connaître les lieux. Tous les navigateurs se perdaient et se perdent encore au Traversier, là où j’habite… Ma femme les renseignait et les renseigne encore avec un certain humour, elle qui n’oublie jamais de dire qu’elle avait mis plus de deux ans avant de pouvoir retrouver le chemin de notre maison ! Alors, tu sais ! Je connais toutes les victoires tout l’engagement et toute la fidélité que Jacques mettait à encourager ses skippers comme Jean-Yves Hasselin le navigateur d’hier avec Vincent Riou celui d’aujourd’hui! "Le vent souffle où il veut…"− Je le suis celui-là depuis tant d’années... C’est pour moi l’un des tous meilleurs depuis 1994 où il prit une deuxième place au challenge du Crédit Agricole et une sixième place à la Transat Jacques Vabre et premier du championnat de France de Match Racing ! En 1996, 1er de la Solo du Télégramme et 1er de la mini Fastnet ! En 1996, 1997 et 1998, Champion de France de First Class 8 ! En 1999, il sera Champion de France en équipage  et de l'Obelix Trophée en Figaro! En 2000, il rejoint l’équipe du PRB où son aventure se poursuit encore aujourd’hui…− Persévérance, Fidélité, une proximité humaine d’efficience ! − En 2000, il est le préparateur du PRB de Michel Desjoyeaux, le vainqueur du Vendée Globe ! En 2002, il est le Routeur du vainqueur de la Route du Rhum ! En 2003 comme en 2007, la Calais Round Britain Race en équipage ! En 2004, le Vendée Globe en 87 jours 10 heures 47 minutes et 55 secondes !

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En 2005, on le fêtera comme le marin de l'année de la Fédération Française de Voile ! En 2007, la Rolex Fasnet Race, la Course au Large du Grand Prix Petit Navire ! En 2009, une troisième place au Vendée Globe suite au dématage consécutif au sauvetage de Jean Le Cam! En 2010, deux victoires au Tour d’Espagne ! En 2011, le trophée Azimut, la Rolex Fasnet Race avec Jean, l’Artemis Challenge…− Et toujours rien en 2012 ? Je ris car je sais que Jean-Jacques n’est pas autrement que son père… Tiens justement, l’an passé lors de la fête du trentenaire de la Sablière de la Lande… Il avait fait les choses en très grand, mais comme c’était simple ! Il avait fait renaître les Caraïbes, la mer, là-bas à la Jolterie. On s’y serait cru. Il y avait l’immensité de l’eau, les plages de sables blancs, les palmiers, les cocotiers, le vent même… On s’y serait cru… La mer était revenue… Et il nous a parlé de son père de ses bateaux du Vendée-globe et du prochain, le quatrième…− Le nouveau monocoque de BRP sera bien le quatrième. Il va succéder à celui skippé par Jean Yves dans le Vendée Globe 92-93, au "60 pieds" d’Isabelle Autissier de 96 à 99, ainsi qu’à l’unique voilier à avoir remporté deux Vendée Globe, aux mains de Michel puis de Vincent. Je te dis que Jean-Jacques a les mêmes fibres que son père. Et quand tu entends leurs skippers, tu crois les entendre… − Tu as bien raison. Les quatre derniers se sont arrêtés face à ma longère aux volets bleus pour me demander la route de la Jolterie. Pourtant, c’était bien fléché…Je me souviens encore des paroles de Jean-Yves, le premier skipper à participer à l’aventure vélique PRB : «Mon bateau avait été construit dans l’espoir de participer au premier Vendée Globe. Finalement, ce projet n’a pu aboutir. Par contre, j’étais décidé à prendre le départ du 2ème Vendée Globe vaille que vaille.

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J’ai rencontré Jacques et Jean-Jacques, seulement 10 jours avant le départ. Ils m’ont donné quatre cent mille francs. Ainsi, j’ai ainsi pu acheter des voiles neuves et de l’électronique...»− Comme Isabelle qui les remerciait en disant d’eux : « Leur engagement à nos côtés, leur confiance nous permet de nous concentrer davantage sur les phases d’analyse et sur la gestion du bateau. Avec les outils qu’ils mettaient entre nos mains, nous, marins gagnions en intelligence par rapport à notre environnement. »− Et Michel qui enchérit quelques années plus tard : « Je reconnais le PRB de Vincent. Il s’est bien approprié le bateau. Il a décidé seul de la majeure partie des évolutions à y apporter. Parfois, il m’a demandé mon avis. Je crois que cette notion d’appropriation est très importante. A mon sens, il est essentiel que la personne qui navigue sur le bateau soit à l’initiative des différents changements. Chez eux, les relations humaines sont capitales. Jacques et Jean-Jacques ont appris à connaître Vincent dès la construction du voilier. »− Et puis Vincent le tout dernier qui explique son parcours et le sens de l’engagement d’un père et de son fils à ses côtés : «En 1993, j’ai découvert la course au large, puis l’école de la Mer, puis le monde des solitaires, puis un jour l’univers de Jacques et de Jean-Jacques. J’ai accepté tout de suite leur proposition de collaboration. Ils m’ont souhaité "bon vent" et contre vents et marées, je m’en suis allé courir comme le vent… J’aime les relations simples qui règnent au sein de BRP. Jacques et Jean-Jacques ont tout compris de la voile et du sport. » Merci de ces quelques instants de rêves nés de nos libertés. Moi qui tout à l’heure, croyais passer à côté de vous en coup de vent, j’ai bien compris pourquoi la mer était revenue… C’est sûr, mais était-elle bien partie ? A fluctibus opes, la richesse vient de la mer !˗ Depuis la mer jusqu'à la mer !

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˗ A mari usque ad mare sauf si le vent souffle en sens contraire ! Nisi contraria uentus… hic ventus adversum tenet, Et si ce vent souffle en sens contraire ?− Sois rassuré… Avant toi, je savais que c’est le vent et la mer qui décident des victoires. Avant toi, je savais que la mer et le vent décideront du sort de Vincent, comme ils ont décidé du sort des autres skippers de P.R.B.... Avant toi, je croyais que les souvenirs n’étaient que du vent qui inventait les nuages… Aujourd’hui je sais que la mer est revenue… Je crois même qu’elle n’est jamais partie… »

Un couple du traversier, M et Mme Gaudin, (lui  a toujours habité là ! ) est plus que remonté, car pratiquement mis comme depuis toujours devant le fait accompli. Tu peux les appeler. Ils souhaiteraient que se crée une association pour défendre les citoyens injustement oubliés des décisions antérieures et propositions faites (lui, connait l'histoire de ces terres et de la sablière).Je t'envoie une info que je ne puis traiter (directement concerné). Les riverains sont assez remontés par le manque de transparence faite à ce sujet. Nous avons pu avoir le rapport de la DREAL (très intéressant surtout dans sa dernière conclusion). Heureusement que j'habite le Traversier une petite enclave de la Boissière dans le territoire nesmysien, car je n'aurai pu avoir d'information des attentes de PRB. Je te communique les coordonnées de Patrick , ancien avocat de la Roche qui réside avec sa maman de 101 ans à la Guitardière un petit village de Nesmy, plus touché actuellement que nous au Traversier. (mais ça va bientôt venir !). S'il te faut la liste de ceux qui sont mécontents, je te fournirai cette liste (non exhaustive)Les interrogations entendues  nuisances sur le régime des eaux souterraines

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sur la qualité de l'eau (sur le lit  du Graon en amont du lac d'eau potable du Graon)sur les poussièressur le bruitsur les vibrationssur le coût du fonciersur les zones naturelles et protégéesLes questionsPourquoi des aménagements des terrains avant arrêté d'exécution (abattage d'arbres centenaires, changement de régime cultural, plantations d'essence de courte vie,...)Pourquoi aucune consultation directe des riverains concernéesPourquoi des arrangements avec  certains exploitants et pas d'autres Pourquoi aucune réunion publique d'informationPourquoi aucune commission d'enquêtePourquoi aucune expertise sur les risquesPourquoi aucun comité consultatif pérennePourquoi un affichage sur le terrain effectué par la Sablière sur le seul territoire de la Boissière  alors que 5 communes sont concernées L'avis d'enquête n'a pas été mis en ligneIl reste 3 jours où le CE recevra les avis des gens. Encore faut-il qu'ils puissent se libérer et se déplacer. le 7 mai de 9h30 à 12 h 30 le 19 mai de 9 h à 12 h, le 24 mai de 9 h 30 à 11 h 30Si j'ai d'autres infos, je n'hésite pas à te les donnerC'est bien lourd parfois d'être correspondant de presse, c'est toi qu'on vient voir en premier pour soulever des montagnes qui accouchent parfois de toutes petites souris

AmitiésRené 06 mai 2014

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07 mai 2014

Hier, c’était un autre jour. Hier, encore une autre journée riche d’émotions, de plaisirs partagés. Hier, la sablière qui nous fait de plus en plus gronder, Alors, je me suis rappelé qu’à quelques kilomètres de là, j’avais visité une autre carrière. Tout m’y avait été montré et j’avais reçu toutes les réponses aux interrogations qui trottaient dans ma petite tête. Ici, j’ai comme l’impression, non j’ai la certitude que le danger naîtra de l’interdiction faite aux riverains d’avoir le droit de penser…

La Carrière du Danger : un maillon du développement durable du territoire.Cette carrière existe depuis des siècles. Elle tire son nom du Danger, le hameau d'à côté. C'est pourquoi, on lui prête bien des légendes. La vérité est toute autre. Elle est en fait un des maillons indispensables à l'aménagement et au développement durable du territoire depuis 1958. De 2 à 10 salariés, 4 salariés équivalent temps plein, 250 000 tonnes extraites annuellement, 350 000 aussitôt Xynthia, 2,65 t/m3 la densité de la rhyolite, la roche extraite, 23 ha dont 10 en exploitation, 50 km autour du site la zone de chalandise, 80% pour les Travaux Publics, 20 % pour le Bâtiment, 3 fronts sur 42 mètres de haut ! Du rouge aux bruns, Des roses aux bleus, la couleur des falaises changent au fil du temps de l'exploitation, le produit naturel demeure, et s'il évolue, ses qualités demeurent pour répondre à d'autres finalités.

Mickaël Pineau, responsable du service foncier, et Gille Belaud, responsable d'exploitation des carrières, nous ont guidés sur ce site des carrières Kléber-Moreau, de la carrière du Danger, en toute sécurité : « Nous avons l'exigence de la sécurité, l'exigence économique, l'exigence environnementale.

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Les carrières sont le premier maillon de la filière du bâtiment et des travaux publics. L'exploitation d'une carrière ce sont 30 métiers (conducteur d'engins, mineur, boutefeu,…) 1 emploi direct génère 3 emplois indirects (transport, matériel, …) Ce site a reçu la certification ISO 9001 (qualité), ISO 14001 (environnement) et OHSAS 18001 (sécurité). Ici, cela s'est traduit par des aménagements qui permettent de mieux prendre en compte l'environnement (bruits, poussières) avec notamment la fabrication des granulats par une installation mobile dans la fosse d'extraction, l'organisation d'une commission locale d'information, moment privilégié d'échange entre le carrier et les riverains, un inventaire faunistique et floristique mis à jour régulièrement.»

C'est alors qu'un faucon crécerelle s'est mis à chuinter et à voler en circonvolution au-dessus de nous… « La carrière du Danger joue un rôle inattendu et précieux. Elle constitue une opportunité pour la biodiversité. Les oiseaux, les reptiles, les amphibiens, les libellules y retrouvent leurs territoires. Les fonds en eau, les falaises, les zones inexploitées sont pour ces espèces autant de refuges.» Une semi-remorque puis un second se sont alors dirigés vers le fond de la fosse pour aller se charger de rhyolite, une roche volcanique acide, composée essentiellement de quartz et de feldspath alcalin : « Il y en a une trentaine en moyenne par jour, souvent pour la réfection des voiries. Mais ici, il n'y a pas de petits clients, nous apportons le même service aux particuliers. D'ailleurs nous leur avons aménagé une aire de stockage où chacun peut trouver les différents types de granulats et de roches produits… sans danger…

La DREAL nous contrôle régulièrement, en plus des mesures de contrôles environnementaux effectuées, sur les vibrations des tirs de mines, les retombées de poussières en limite de site,

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la qualité des eaux rejetées, le niveau sonore chez les riverains…»

Notre visite était terminée. Nous avions été tout à la fois, impressionnés et enchantés. Nous avions oublié le mot "danger"…

AmitiésRené 07 mai 2014

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08 mai 2014

Hier, c’était un autre jour. Hier, encore une autre journée riche d’émotions, de plaisirs partagés. Hier, c’était le 7 mai, le 7 mai 1945, le jour de la reddition, le jour où les combats s’arrêtèrent. Le 8 mai 1945, c’était l’armistice.

De mes 10 ans et mon entrée en 6ème à ‘Jolicoeur’ à mon départ pour l’école Normale, j’en ai connu de ces hommes qui venaient visiter la war room, cette salle de reddition transformée en musée. C’était de 1957 à 1962… Mes camarades de classe et moi, nous participions à la réception de ces ‘grands hommes’, leur chantions la Marseillaise, voire le chant des partisans et puis quelques mots, quelques mains serrées… J’en ai gardé plein de souvenirs… Peut-être le raconterai-je un jour ? Vous comprendrez pourquoi, pour moi, encore aujourd’hui, le 7 mai est bien plus important que le 8 mai… Au fait c’est dans ce collège que mon grand oncle, Georges Brière, poursuivit quelques cours du soir pour sortir de la misère… Je vous joins en annexe le livret que j’ai écrit à son sujet…

La « petite école de brique rouge »C'est en février 1945, que le Quartier général du Corps expéditionnaire allié en Europe s'est installé à Reims, dans les locaux du collège moderne et technique de la rue Jolicœur, que les Alliés désignèrent bientôt sous le nom de « petite école de brique rouge ».La moitié des bâtiments du collège, situés à l'arrière, furent laissés à la disposition des enseignants français et de leurs élèves.Une barrière de bois séparait la cour intérieure en deux parties, marquant la frontière entre deux mondes qui s'ignoraient :- d'un côté, les civils français ; 

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- de l'autre côté, les militaires alliés.

La cour intérieure du collège avant la 2ème guerre mondialeLe bureau du général EISENHOWER, commandant suprême du Corps expéditionnaire allié en Europe et la « War Room (Salle de guerre) – appellation utilisée par les Alliés pour désigner la Salle des cartes où a été signée la capitulation de l'Allemagne nazie le 7 mai 1945 – , avaient été aménagés dans cette aile du bâtiment situé à l'angle de la rue Marie-Clémence Fouriaux et de la rue Jolicoeur où se trouve l'entrée principale du collège par laquelle on accédait au Quartier général.L'entrée principale du collège et l'aile du batiment où se trouvaient la Salle des cartes et le bureau d'EisenhowerL'entrée du collège à l'époque de la signature de la capitulation de l'Allemagne nazieLe 7 juillet 1945, deux mois jour pour jour après la signature à Reims de la capitulation de l'Allemagne nazie, legénéral américain LORD a remis au maire de la ville, Michel SICRE, les clés de la Salle de la Reddition, en lui disant que ces clés étaient aussi « celles de la Liberté du monde ».Michel Sicre, maire de Reims, tend la main au général Lord qui vient de lui remettre les clés de la Salle de RedditionLes clés de la Salle de Reddition

AmitiésRené 08 mai 2014

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9 mai 2014

Hier, c’était un autre jour. Hier, encore une autre journée riche d’émotions, de plaisirs partagés. Hier, c’était le 8 mai, le jour de l’armistice. Mais quand toutes ces associations d’anciens combattants arrêteront-ils de se faire la guerre pour quelques bribes d’honneurs et de décorations ? Alors, je me dis que j’aime mieux l’entente cordiale, le rapprochement des peuples et des hommes et qu’il y a mieux à faire que de n’être que des serviteurs de nos chers décideurs. Tiens à ce sujet, Ann et Brigitte que devenez-vous ?

Bonjour RenéQue de souvenirs que des mémoires comme tu les écrits n’oublient pas.Bien cordialementHenriCatherine te racontera, elle se met à écrire, faute de pouvoir me parler. Mais je ne suis jamais là !

188 km/h pour une saxo ! À la Boissière ? Vous faites erreur… Quand je vous dis que le monde est fou ! Les limites d’un radar pédagogique en folie !!! C’est mon voisin qui m’a dit : « on retourne, tu prends la photo, le radar de la Boissière déconne !!!

Pour moi, le danger était à la maison en la personne de Jordan, mardi il a passé sa journée à l'ile d'Aix, bien content, mais les copains c'est bien mais ça n'est jamais assez, il avait décidé tout seul qu'il ferait un après-midi libre, je l'emmène à La Roche et il fait ce qu'il veut, je lui avais préparé une virée à la patinoire et son RV chez le coiffeur, il n'a pas voulu déjeuner.

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Ensuite s'est énervé très vite car je voulais qu'il m'explique pourquoi il avait dit à sa copine qu'il avait quartier libre le mercredi, 2 chaises ont volé dans la mezzanine, des coups de pied partout meubles, portes,... finalement je l'ai mis dehors pour qu'il  se défoule ailleurs, il est re rentré en décondamnant la porte coulissante fermée à clé, et a forcé la porte cuisine-véranda qui ne s'ouvre plus, on fait le tour par l'extérieur, c'est pratique ! Finalement on a appelé Mormaison pour qu'ils viennent le prendre, ils souhaitaient que j'appelle la police, mais comme c'était aussi celui de Jordan, j'ai refusé.

Mais leur arrivée était bien longue, à un moment, j'étais allée sur le pourrissoir et au retour, voulant absolument rentrer pour préparer ses affaires, déjà prêtes par ailleurs, il m'empêchait systématiquement de rejoindre la maison et en me poussant je suis tombée par terre, ayant peur pour mon genou, j'ai tellement crié fort qu'il ma laissé tranquille. Par devant, René s'est interposé pour qu'il n'entre pas et il est resté dehors avec lui. 

Lorsque l'éducatrice est arrivée, elle est entrée avec moi, je lui ai dit que je ne souhaitais pas qu'il rentre à nouveau dans la maison, ses affaires étaient prêtes, debout sur la fenêtre de la chambre, il est allé mettre des coups de pieds dedans, heureusement que j'avais enlevé la pierre avec les fossiles, sinon je pense qu'il aurait défoncé la vitre avec, apparemment la fenêtre ferme normalement. Quel soulagement quand il est parti !  J'ai ensuite emmené René au garage pour récupérer sa voiture, puis au moulin de Rambourg pour réfléchir dans le petit coin spécial, tout près de l'eau, ça fait du bien au moral, cette petite cascade !  Puis je rentre à la maison et j'appelle la gendarmerie de Moutiers, transféré sur La Tranche, pas de chance ils sont en extérieur, je verrai ça le 8. Bien sûr qu'ils travaillent eux !

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C'était pour la journée du 7 mai. Bises à tous et toutes.Cath.C’est ce que disais à Henri…

8 mai : 2 cérémonies pour se souvenir et entretenir la mémoireD’abord une cérémonie traditionnelle, un public recueilli, avec les enfants des écoles, Emma et Bastien les deux enfants graonnais qui lisent un texte à la mémoire des anciens combattants, les élus avec Monsieur le Maire qui lit le texte de Kader Arif, le secrétaire d’Etat aux anciens combattants, les anciens combattants des AC-PG CATM, avec leur président Gabriel M. qui remet la croix des combattants à Gilles B. leur vice-président… Puis une petite cérémonie, très symbolique des membres graonnais de l’Union Nationale des Combattants, soldats de France, Veuves de Guerre, qui pour la première fois, un 8 mai, honorent devant le monument aux morts, par un dépôt de gerbe, avec leurs drapeaux, la mémoire de celles et de ceux qui ont donné leur vie à la France. Gabriel M., le Président des AC-PG CATM décore de la croix des combattants Gilles B.Le recueillement de celles et ceux de l’Union Nationale des Combattants de la Vallée du Graon. C’est ce que j’écrivais tout à l’heure, mais avec les formes journalistiques

AmitiésRené 09 mai 2014

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10 mai 2014

Hier, c’était un autre jour. Hier, encore une autre journée riche d’émotions, de plaisirs partagés. Hier, c’était le 9 mai, le 9 mai 1945, le jour de la fin de la guerre pour les soviétiques…, et un article sur Ouest France, au sujet de la sablière de la Lande… Enfin ! Certains avaient pu s’exprimer librement, hors du joug de quelques-uns de nos bons maîtres !

Réellement pour moi le 8 mai est un vrai jour de liberté retrouvée, avec quelques petits inconvénients bien sûr, du genre une souris vivante dans la mezzanine, pas en pleine forme, mais René absent ce matin, de toute façon, à chaque fois que j'ai un souci, mon mari n'est pas présent, je me suis débrouillée à la mettre sous bocal plastique, bon sur le flanc et à tourner sur elle-même elle n'était pas très dangereuse, mais j'aime pas les bestioles à fourrure en général, sauf certains chiens, René est revenu à 12 h 30, là il l'a embarqué dehors et l'a occis à coup de pelle, pas très élégant mais efficace. Suite aux agissements de Jordan hier, plus d'accès direct de la cuisine à la véranda, la porte ne s'ouvre plus, ce matin de bonne heure, René a libéré la porte du bureau à la mezzanine tout seul, déplacé une bibliothèque en faisant un maximum de bruit sans égard pour moi, il me restait donc à nettoyer ce passage, après avoir mis du dégrippant sur le système de fermeture de la porte, je l'ai refermé correctement, mais pour aller dans la salle de bain, la porte ne s'ouvrait plus : bloquée ! Donc j'ai fait le tour par l'extérieur et je ne me suis surtout pas enfermée dans la salle de bain, pas envie de me retrouver coincée dedans et seule ! Pas de problème, habillée je suis allée juste pousser la porte du bureau dans la mezzanine, et hop miracle, elle s'ouvre, fantôme, souris, ou mouvement du terrain, allez savoir !!!

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René et moi avons mangé à Crescendo, partis à 13 h 15 à la fin de ces dépôts de gerbes, de retour à 14 h 30, je l'ai juste déposé et je suis allée visiter Stéf histoire de me changer les idées, nous sommes allés nous ballader au Parc de Rivoli à La Roche, les enfants se sont bien défoulés, c'est un chouette coin, parcours de santé agréable dans les arbres au bord de l'Yon, que du bonheur ! Ensuite une petite virée à Vet'Affaires, histoire de ne pas rentrer trop tôt à la maison, pour éviter le nez collé sur la TV ou l'ordinateur pour Louis et Thomas, finalement, ils ont joué à essayer de faire un Rubrik's cube Stéf, Thomas et Louis, moi je faisais le spectateur, l'addiction prend très vite, bon Louis s'ennervait, car il n'arrivait pas à placer les images dans le bon sens, j'ai essayé aussi, mais c'est pas ça du tout !Ensuite, je suis repartie au Traversier pour faire réchauffer une pizza pour René avec une petite salade verte et c'est bon !Le soir, j'avais allumé le poêle à bois et il y a eu un boom avec un appel d'air, j'étais dans le bureau avec les mails la porte a bougé, je suis allée voir dans le salon rien, dehors par derrière, la porte coulissante fermée par mes soins à l'origine était à nouveau ouverte, je suis retournée chercher une lampe de poche dans la cuisine et je suis sortie pour voir si la cheminée n'avait pas de soucis, mais j'ai allumé toutes les lampes de dehors : je n'ai rien vu ! Rien n'explique le coulissant décondamné, je voulais fermer la mezzanine à clé, mais n'ai pas trouvé la bonne clé, on ne sait jamais, inquiétez-vous si vous n'avez pas de mes nouvelles dans les prochains jours, on ne sait jamais avec tous ces jeunes si charmants que j'ai accueillis ici, des fois que l'un ou l'autre vienne régler ses comptes. J'avoue que j'ai été inconsciente de sortir sans rien pour me défendre, mais ici théoriquement on ne risque rien, sauf que le jeune a très bien repéré les lieux et est sans aucun doute capable de revenir pour se venger, me faire pleurer

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comme il a dit, je vais tâcher d'être plus prudente pour un temps !Je vais essayer d'arrêter de flipper et de vous transmettre mes angoisses.A demain.Cath

Catherine,En te lisant, je me retrouve trente-cinq ans plus tôt, dans une école que René connaîtbien, une école de Reims (Charles Arnould) dans une classe appelée à l'époque "classe de   perfectionnement", un an seulement puis l'école Emile Zola, avec les enfants venus de la rue Havé, baptisée le "Maroc",  certains vivant en caravane (imaginer un hiver rémois dans une caravane!)On essayait tout ce qui était possible pour les aider mais on avait plein d'interdits quand par miracle l'un d'eux apprenait à lire en un an, c'était un miracle! On était toujours à la merci d'insultes de la part des parents ( pas pour le travail)J'ai tenu 8 ans et mis autant d'années à me refaire une santé grâce à l'Océan.Tous ces enfants sont en souffrance, c'est une charge bien lourde pour une jeune femme comme toi et je comprends parfaitement ta fatigue et tes craintes. Ce serait pas mieux pour toi un petit bout de chou à garder à la journée?BisesChristiane

Des Brouzils à la mer et retour en 1924CHANTER A LA MER QUAND ON EST DU BOCAGE .Jusqu’advienne le transistor et la radio dans les campagnes, on chantait beaucoup en Vendée. Dans les champs et dans les ateliers. Dans les maisons en faisant la cuisine ou le ménage.

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Dans les cabarets et aux fêtes de famille, principalement aux mariages et aussi dans les églises. Il arrivait même qu’une chorale paroissiale fasse une escapade à la mer, avec, naturellement des chansons de marins. Sur une photo d’époque, montrant un grand nombre de personnes embarquées dans un bateau de pêche une main a écrit : «  La Chorale brouzilienne aux Sables  1924 ».En effet, la sortie annuelle ce sera une journée, aux Sables d’Olonne. Alors que les automobiles étaient encore rares, et avant que les congés payés de 1936  ne précipitent les foules sur les  plages  de l’Ouest, on prendrait le  train de « Nantes-Bordeaux » à la gare de l’Herbergement-Les Brouzils. Faudrait-il changer à la Roche sur Yon pour rejoindre la ligne Paris-Les Sables, celle qui passe par Tours et Saumur, et les collines du haut-bocage de Pouzauges à Chantonnay ?  Les horaires des compagnies de chemins de fer de l’époque pourraient le dire. On  s’était mis sur son 31,  (comme on le voit sur la  photo-souvenir).  Non pas  une  tenue sportive pour escalader un  chalutier, mais la  tenue du dimanche.  Ces messieurs en costume-cravate et coiffés d’un chapeau-melon. Pour quelques-uns c’est un canotier de touriste ou  de vacancier. Quelques rares sont en  béret basque, des jeunes surtout.  Ces dames aux longues jupes portaient le chapeau-cloche, à la mode du moment.  L’une d’entre elles au moins,  que l’on voit au pied du mat, avait gardé la coiffe  traditionnelle de la région. des Brouzils et de l’Herbergement. A la gare de l’Herbergement-LesBrouzils et de l’Herbergement sur le quai le chef de gare a levé son drapeau. Le train à vapeur siffle et souffle  tandis que  les  Brouziliens chantent  déjà, car que peut-on faire de mieux, pour vous mettre « en train »  quand on est dans une chorale que de chanter et de chanter des chansons de marins quand on va à la mer?  C’est l’ommnibus. Arrêt à St Denis-La Chevasse, Belleville-sur Vie.

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Le train siffle à nouveau à l’approche de passages à niveau non gardés après la Roche sur Yon. Les  roues métalliques crissent à nouveau pour un arrêt aux Clouzeaux, à la Mothe, à Olonne sur mer, troublant  l’harmonie d’une mélopée ou d’une deuxième voix. Au bout d’une heure et demi ou deux heures, le contrôleur va « crier gare » une dernière fois, et même « gare des Sables  d’Olonne ,  terminus de ce train ». Une demi-heure encore de marche jusqu’au port. Le bateau de pêche qui les attend a hissé le grand pavois qui flotte au vent, de chaque côté du mat, de la poupe à la proue.  On était encore à l’époque de la marine à voile. La grand-voile, comme on le voit sur une photo, est  ferlée sur la bôme. Le pont du bateau a été débarrassé de ses casiers et autres engins de pêche, et lavé à grande eau. On est à marée basse. Il n’est pas nécessaire d’avoir le pied marin pour monter à bord, sans abîmer ses vêtements du dimanche car le bateau ne bouge pas. Cela tombe bien : on va sortir le casse-croûte depuis les paniers en osier apportés par ces dames et demoiselles qui sont  aussi des ménagères prévoyantes. Les hommes n’ont pas oublié le bareil avec le vin du pays. Sur le pont de ce chalutier que les goélands ont fui  le ton monte, grave ou aigü, selon les voix. Le vent se lève aussi, sifflant  dans les haut-bancs, affolant les fanions du grand pavois. « Rangez tout, on met les voiles »,  déclare le capitaine  qui est déjà à la barre.  Avec la marée montante le bateau  commence à frétiller et tire sur ses amarres. « Larguez »  ordonne t il au matelot de service. On embouque le chenal.  «Amis, partons  la mer est belle… » entonne un ténor de cette chorale en joyeuse escapade. Chaque marin  d’un jour a appris musique et parole de cette chanson fétiche aux Sables d’Olonne.  « Au mat,  hissons les voiles, le ciel est pur et beau… ».   On laisse à tribord la tour d’Arundel et  c’est déjà le large.  Cap vers  le phare des Barges,  en contournant les bouées du Nouch qui délimite des roches redoutées des marins.

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Heureusement il n’y a  pas de houle : les estomacs n’auront pas à se soulever. Une heure ou deux en pleine mer et c’est le retour, laissant à babord le fort Saint Nicolas. Il faut « débarquer ». Adieu capitaine, il va falloir  reprendre le train du retour, et toujours les mêmes arrêts, les mêmes  coups sifflets de la locomotive, actionnée par un chauffeur, cheveux au vent  devant sa réserve de charbon. Dans les wagons aux banquettes en bois, les voix  se font plus éraillés, le répertoire plus audacieux. On  a vidé les bareils. Dans l’euphorie générale on risque quelques chansons grivoises. « De Nantes à Montaigu… », mais on s’arrêtera avant cette dernière station, à la gare de l’Herbergement-Les Brouzils. « Tout le monde descend » du moins toute la chorale, pour reprendre  vélos,  carrioles et voitures à cheval, ou même  rentrer à pied.  La photo souvenir  sur le bateau pavoisé sera dans toutes les maisons. Des  années plus tard,  quand  la voiture automobile se sera démocratisée, souvent en famille, ils rejoindront l’océan. Des  chansons nouvelles apparaîtront : « Tiens bon  la mer et tiens bon le vent. Hisse et o, Santiano. »Claude 

Bonjour RenéAujourd'hui ,j'ai été très touchée par votre femme, qui je pense à bien besoin de vous ,il serait bon qu’elle vienne avec vous à nos réunions ,elle a besoin de changer d'air ,c'est parfois trés difficile les enfants. À bientôt Michelle

Bonne réception René!BisousJ'ai hâte de voir le journal!!!!Corinne

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Amitiés, hier, je n’ai rien fait que de répondre au sujet de la Sablière et je n’ai rien écrit…René 10 mai 2014

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11 mai 2014

Hier, c’était un autre jour. Hier, encore une autre journée riche d’émotions, de plaisirs partagés. Hier, c’était le 10 mai. Mais qu’est-ce que t’as fait René ? J’ai écrit pas mal, en quantité… En qualité c’est de l’appréciation de l’autre ! Allez, à demain…

Journée du 9 mai 2014Le matin, j'appelle la gendarmerie pour mon dépôt de plainte, n'ont pas envie, rouspètent après les organismes qui veulent toujours de dépôts de plainte, ... C'est vrai qu'il faudrait revoir cette procédure, qui a tort, qui a raison ? J'irai l'après-midi. J'appelle la MAIF mais il ne s'occupe pas du secteur professionnel, il ne me reste plus qu'à espérer que l'assurance du père prenne en charge les dégâts de la porte. Du coup, je vais aller voir Jean-Louis pour qu'il rouvre au moins la porte et qu'on arrête de se prendre la porte à chaque fois, "ah zut c'est vrai elle ne fonctionne plus". Virée à la gendarmerie, dépôt de plainte effectué relativement rapidement, cool, j'ai mon récépissé qui ne me sera peut-être pas utile à grand chose si les frais sont pour moi !!!Au retour, j'ai une voiture immatriculée au Portugal garée à ma place, René n'est pas là et Wadek n'a pas vu le propriétaire, possible que ce soit les locataires de chez Gohier, apparemment ils emménagent, ça promet, s'ils garent leur véhicule n'importe où, je vais faire un panneau stationnement réservé à Madame la conne de la maison DUBOIS.Je vais voir Jean-Louis pour ma porte, il accepte de venir essayer de me dépanner, ça y est la porte est rouverte, la tringlerie est à changer, à voir lundi avec Valérie et  MSY, par la même occasion, il faut changer la fermeture du coulissant, et René a demandé que J L regarde celle du bureau, un petit réglage et enlever la cale du dessous. C'est fait.

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C'est quand même pratique et convivial d'avoir un professionnel retraité juste en face de chez soi, ainsi on peut être dépannée correctement en sachant que je risque d'avoir l'intégralité des frais pour ma pomme, à cause de cet idiot de Jordan, certainement que la porte m'aurait lâchée un jour ou l'autre, mais c'était juste une question de temps, depuis 1996 ou 1997, mais elle aurait dû tenir encore un bout de temps, enfin, on verra bien.Mais avec le trafic qu'il y a ici maintenant, chez Holenka, il vaut mieux pouvoir fermer la maison pour se sentir en sécurité.IL EST OU NOTRE JOLI HAVRE DE PAIX ?Certains d'entre vous m'encouragent très fortement à stopper mon activité d'accueil de jeunes et de me plonger dans le camping touristico-campagnard, toiles de tente et camping-cars seraient les bienvenus, mais en accueil de fortune, c'est une bonne idée, mais à voir pour les installations élémentaires, qui aurait des idées sur le sujet ? Merci de votre collaboration.A plus.Cath.Peut-être attendre 40 ans et demander à ce qui restera de notre cher bon maître de la Sablière ce qu’il pense gagner comme argent de notre maison engloutie dans ses poussières !

Bonjour René même si tu n'écris pas, tu es présent par les personnes qui s'expriment surtout n'arrête pas et peut être aurons nous un bouquin fait de toutes ces voix , ces chroniques sont un vrai trésor je nous espérons un autre livre monsieur le conteur …LisetteLe plaisir d’être lu est aussi le plaisir d’écrire…

Coucou Catherine,Je suis une fidèle lectrice de René et en lisant tes textes je comprends ton angoisse.

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Après le décès de son papa mon fils s'est entouré de copains tous aussi différents les uns que les autres j'ai eu très peur moi également . Mais face au danger on fonce, il serait bien de te protéger malgré tout. Courage Catherine et comme Michèle te le dit n'hésite pas à venir avec René lors de nos petites rencontres.AmicalementAnnick  Pont-Sur-Seine, le 2 mai 2014Monsieur, en 2006, vous avez composé des acrostiches sur les Communes ayant obtenu ‘des fleurs’ dont Pont-Sur-Seine. J’écris un ouvrage sur notre Commune, illustrée de nombreuses photos. J’aimerais en guise de préface reproduire celui que vous avez consacré à Pont-sur-Seine. Me le permettez-vous ?CSPP

PONT-SUR-SEINE

Pont-Sur-Seine, la Ville , son Château, sa mémoire,Où l’Art de vivre s’écrit de saveur et d’Histoire… Noyer, Chapon, Moussot, la cuisine s’enseigne, Tableaux de Le Sueur, de Philippe de Champaigne ?

Saint-Julien, Bois de l’Île, le Gué des Huns grisolentUne Plage, un camping, ses Amis batifolent…Regard sur le Faubourg, l’Ermitage verdoyant,

Saint-Martin son église au portail flamboyant,Et les Buttes, le Gravion, Haute Rive de Seine,Ilot Saint-Nicolas, la Poste, l’Aquitaine, Nogentaise cité qu’il vous faut découvrir,Engageante cité, tout l’Art de bien fleurir...

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René DUBOISPrésident du Jury Régional de Fleurissement2006 Pose de la 1ére fleur Nationale

PONT-SUR-SEINE

Pont-sur-Seine, en Champagne, l’Art sait se mettre en scène,Sous les Buttes son Château deux pavillons aux ailes,La plus belle des maisons de Grande Mademoiselle,L’Ermitage, Saint-Julien, Notre Dame sur la Seine…

Vide Grange, Longue Pierre, Tourne Cul, l’Aquitaine,Dame Jules s’emporte, Gratte-Grue interpelle,Des Normands Gué des Huns ! , Saint-Nicolas chancelle,L’Histoire vous bouscule, les Regrets montent à peine…

Noyer, Chapon, Gravion, la cuisine s’enseigne,La ville a les atouts du bien-vivre au Moussot,Le Sueur, ses tableaux et Philippe de Champaigne ?

Le Val fleuri sourit à ces vies qui s’imprègnentDe tant de souvenirs, de tant d’Amour du Beau,Pont-sur-Seine vous ravit, l’Art de Vivre, ici règne…

René DUBOISPrésident du Jury Régional de Fleurissement17 mars 2007 Pose de la 2ème fleur Nationale

Comment ne pas dire oui, pour le pays de Philippe de Champaigne, comme à près de 600 autres communes champardennaises…

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Monsieur,C'est avec plaisir que j'ai reçu votre autorisation de reproduire votre acrostiche sur Pont dans mon ouvrage et vous en remercie infiniment.Bien cordialementPaulette S.

Pour Catherine:Je comprends ton mal-être car j'ai vécu cela moi aussi. En tant qu'institutrice, j'ai été des années à vouloir croire que ces enfants délaissés et meutris par la vie avaient besoin de moi pour leur donner un brin d'espoir, d'aide, d'écoute...... J'ai du me rendre à l'évidence, même si j'ai réussi à en "relancer " certains (et quelquefois avec beaucoup de mal et de ténacité), je n'ai pas pu les aider tous. J'ai rencontré chez beaucoup la méchanceté, la vengeance, le désir de casser, de détruire sans que je puisse rien faire ((j'étais en zone d'éducation prioritaire). J'ai même fait classe à des jeunes qui n'avaient, à l'époque, que 5 à 6 ans de moins que moi!!!Dur! dur pour se faire obéir et respecter!!!.... Certains jours, c'était un vrai combat! (au sens propre comme au sens figuré) j'ai commencé par prendre des médicaments pour me calmer, puis je suis allée au boulot à reculons et j'ai fini par demander mon changement (j'ai baissé les bras!). J'ai connu des jeunes instits de mon âge qui, suite à cette expérience, ont même démissionné (après tout le mal qu'ils s'étaient donné et tous les espoirs qu'ils avaient fondés en ce métier, ils ont tout lâché)Pense à toi, à ta santé, et à ceux qui t'aiment!Ne soit pas plus royaliste que le roi, tu ne peux pas tout assumer, toute seule de surcroît.Fais des choses qui te font plaisir avec des gens que tu apprécies. Souffle et prends un grand bol d'air!.... Respire!....Avec tout mon amitiéCorinne

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Il faut que je te raconte. J’avais 21 ans à ma prise de direction d’un chef lieu de canton. J’étais le cantonnier, celui qui devait organiser le Certificat d’Etudes Primaires ! Dans ma classe j’avais des enfants de 14 ans, j’ai même eu la troisième année des enfants de 16 ans en DFEO. (Diplôme de Fin d’Etudes Obligatoires !) Plus tard en 1987 je prends la direction du CFA Viticole et je vois arriver un enfant de 17 ans « Toi tu as une tête de Glod ! – Non ! me répond-il c’est ma mère qui s’appelle comme ça ! » Le lendemain, je vois arriver une femme, une petite mémé… C’était sa mère, une de mes toutes premières élèves… Je peux t’assurer, elle avait pour moi pris un sérieux coup de vieux… Imagine que je la rencontre aujourd’hui… Que dirait-elle de moi ?

AmitiésRené 11 mai 2014

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12 mai 2014

Hier, c’était un autre jour. Hier, encore une autre journée riche d’émotions, de plaisirs partagés. Enfin la reprise au jardin, à peine une heure, car ensuite le ciel a versé de grosses larmes de pluie…

Le 10 mai,Merci aux personnes de mon groupe qui me soutiennent si gentiment, ainsi que ceux de René, certain(es) inconnu(es) et d'autres que j'apprécie beaucoup.J'ai fait une journée sans me déployer et à essayer de réfléchir sur mon avenir, je n'ai pas encore trouvé la solution miracle, mais je ne désespère pas, ça va venir.

En fin d'après-midi, le nouveau voisin (anciennement Gohier) est venu frapper à la maison, pour me faire remarquer qu'il n'avait pas apprécié le fait que je me permette de toucher à ses essuie-glaces, mais il avait mis sa voiture sur mon parking, je sais bien ce n'était pas marqué "noc" mais je pense que je devrais le marquer sinon cela risque de se reproduire, j'avais mis sur une feuille de papier sur le carreau de sa voiture "vous êtes gentil, mais la propriétaire gare sa voiture où ? Elle n'est pas contente du tout" et j'ai signé Catherine Dubois, ce jeune connait le maire et il va aller le voir pour savoir si je peux m'opposer à son besoin de se garer devant chez moi, il connait aussi M. Gaudin, qui lui a demandé de déplacer son véhicule, c'est vrai que c'est beaucoup mieux que tout le monde vienne se garer devant chez nous. Et il va aller porter plainte à la gendarmerie, tiens ils vont être heureux les gendarmes, zut moi qui leur avais dit pas plus tard qu'hier que j'allais arrêter de les importuner, là ce ne sera pas moi.

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Actuellement, je ne rêve que d'une chose, c'est de partir du Traversier, là ça fait un peu beaucoup, le boulot, le nouveau voisin, mais d'un autre côté, partir maintenant, ce serait renoncer au souvenir d'Angélique, au passage de Jérôme ici, à ce rêve que j'avais construit ici, je vais réfléchir.Et d'un autre côté, si je lâche ce bout de Vendée, ce serait bien faire trop belle la part de la Sablière, on ne sait jamais, les enquiquiner au maximum serait peut-être bon pour resserrer les liens des riverains aux alentours contre la famille Laurent afin qu'ils respectent les engagements de Jacques Laurent, respecter l'environnement et les riverains, ainsi que leur vie sur le site.A demain.Cath.Les choses les plus simples dérivent souvent de complexes algorithmes. 1 + 1 = 2 en base 3 comme en base 10 ! 1 + 1 en base 2 = 10 ! Sans l’invention et la compréhension de cette base 2 pas d’électricité, pas d’électronique, pas d’internet, pas de oui, pas de non, pas de plus pas de moins… Et le neutre dans tout ça ?

Oui tu as raison, RenéDéjà que quand on voit grandir nos enfants, qu'on les voit quitter la maison pour vivre leur vie, et qu'on devient papy et mamie, on prend un sérieux coup de vieux (quelquefois sans s'en apercevoir, d'ailleurs!) mais si on revoyait nos anciens élèves...... ça ferait tout bizarre, c'est sûr!  (à nous mais aussi à eux!!!!)...Bon dimanche à tous sous ce rayon de soleil timide! (mais il est là!...)AmitiésCorinneVieillir et ne rien dire, vieillir et ne rien voir, l’avenir de l’Histoire c’est vieillir sans mémoire…

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Catherine, la vie est courte, il faut savoir lâcher prise quand ce que l'on fait devient pire qu'une corvée, et faire prendre à sa vie une direction diamétralement opposée. Arrête ton activité, prends le temps de te reposer, et surtout de t'écouter, toi, pour savoir ce qui te ferait plaisir sans te retrouver dans une autre forme de galère ! Viens à nos rencontres, surtout à celles d'étés où viennent non seulement des longevillais mais des estivants venus d'ailleurs, et d'anciens longevillais qui, après carrière faite ailleurs reviennent au pays. Ils ont plein de choses à raconter, d'autres points de vue, et c'est une fontaine de Jouvence !Dis-toi que tu n'es pas toute seuleAnnieEt en plus elle écrit bien, peut-être qu’en essayant de m’accompagner, elle pourrait tenir la prise un peu plus longtemps… Si la prise est assez ferme !

Le Commandant Dieudonné de Laubier, de Saint-Sornin, mort pour la France le 14 mai 1940

Le Commandant Dieudonné de Laubier (1897-1940) habitait le Logis de Saint Sornin. Commandant du groupe de bombardement II/34, il fut abattu lors d'une mission de guerre le 14 mai 1940 au dessus de Sedan où eut lieu l'inattendue percée allemande, cette percée qui entraîna la défaite de la France. Puis ce fut l’oubli d’une reconnaissance nationale malgré les demandes et les attentes de la famille : en 1941, la lettre de Gérard Merveilleux du Vignaux à sa sœur épouse du Commandant. En 1942, la lettre de Robert Ankaoua à Madame de Laubier, Robert Ankaoua, 96 ans en 2011, fut l'un des deux aviateurs qui purent sauter en parachute, ce dernier jour d’une guerre perdue.

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Le Commandant lui avait ordonné de sauter et lui avait sauvé la vie. Fait prisonnier, il s'échappa pour rejoindre son unité en Algérie d'où il écrivit sa lettre.

Puis ce furent des articles dans les revues ICARE, le Bulletin des Ailes, la Revue historique des Armées, le bulletin des Ailes brisées… Enfin, une reconnaissance progressive : dans les années 1950 à Dugny-Le Bourget une plaque commémorative érigée en mémoire des morts pour la France des 34ème et 54ème escadres. Le 22 juin 1987 à Metz Frescati l’inauguration de la Salle de conférence "Commandant de Laubier" à la Base aérienne tactique de la 1ère Région Aérienne. 20 Mai 1990 à Sedan, une cérémonie militaire au lieu où l'avion s'est abattu 50 ans auparavant, présidée par le général Robineau, chef du Service historique de l'Armée de l'Air jusqu’à ce jour du 29 août 1991 à Drachenbronn et la cérémonie d'inauguration de l'attribution du nom de tradition "Commandant de Laubier" à la Base aérienne 901.

Depuis tous les ans, une commémoration, un rappel de l’Histoire en hommage à cet homme qui de 1914, à l’âge de 17 ans jusqu’à sa mort à 42 ans a consacré sa vie à la défense de la patrie. 41 mois au front dans les crapouillots de 1914 à 1918 ! La Grande Guerre est finie. à 20 ans il est sous-lieutenant. Il choisit l’aviation. Il gravira un à un les échelons qui le conduiront au commandement du groupe de bombardement II/34. Vous connaissez la triste suite de ce patriote mort au combat… Un site web perpétue sa mémoire : Comme tous les ans depuis quelques années, Philippe de Laubier, son fils sera ce jour à Drachenbronn (Alsace) avec le colonel Franck Berring, commandant la BA 901 "Commandant de Laubier", pour la commémoration solennelle du 74ème anniversaire de la mort au combat de son parrain…

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Sa fille Odile de Laubier - Poisson, reste très attachée aux terres de la famille. Elle se rend très souvent au château des Aurays au Champ Saint-Père, qui abrita l’Amiral Benjamin Merveilleux du Vignaux, grand marin s’il en fut, le créateur de l’abri du marin et de la Fête de la Mer…

AmitiésRené 12 mai 2014

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13 mai 2014

Hier, c’était un autre jour. Hier, encore une autre journée riche d’émotions, de plaisirs partagés. Hier, j’ai retrouvé l’original

de mon manuscrit ‘Si demain je meurs’. Promis dès aujourd’hui je m’attelle à l’ouvrage…

Ca y est, René est décidé, j'arrête l'accueil de jeunes, on va se recentrer sur autre chose, c'est tellement vrai que mon mari a demandé à Stéphanie de venir récupérer ce qui l'intéresse et de vendre le reste, j'ai essayé pour voir s'il était possible d'inclure les colombes, mais là, non c'est hors de question, au fait, si vous connaissez quelqu'un qui aurait de la place pour quelques volatiles représentant la paix, je sais où il y en a. Je leur ai parlé et elles m'ont dit qu'elles aimeraient bien aller visiter un autre lieu où il y aurait un peu plus d'amour pour elles !!!  Mais je suis la seule à les avoir entendues et comprises.René, je te signale que dans 40 ans, j'aurai 98 et toi 108, on peut effectivement espérer être encore de ce monde, mais il y a peu de chance que nous soyons encore au Traversier, envahi par le sable ou asthmatique au possible, bref plus du tout en état de profiter du Traversier. Pour qui se battre ?J'ai bien compris qu'il faut faire barrage, mais encore faudrait-il expliquer aux enfants, les tiens, les miens, même s'ils ne se sentent pas concernés, qu'il faut se battre jusqu'au bout, car comme je l'ai dit à Wadek, rester ici jusqu'au bout c'est bien, mais être sûr que les enfants ou petits enfants ne vendront pas pour l'argent, être sûr que le Traversier restera vivant  pour après 40 ans, et surtout préserver ce coin et le voir pérenniser comme un lieu de tourisme ludique et préservé pour la faune et

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la flore comme il avait été question il y a une dizaine d'années du temps de Jacques LAURENT.Je devais aller faire la tournée pour la pétition, mais la pluie m'en a dissuadé, c'est pour demain, il y a urgence, mardi dernier délai pour la commune de Nesmy, mais ça devrait aller.Allez bonne nuit à tous et toutes.Cath.

Pourquoi lâcher un coin de terre rempli de souvenirs, bons comme mauvais, pour un écueil, si dur soit-il ! La prise quelle que soit son état peu tenir, et sais-tu pourquoi ? Tout simplement il y a toujours une chaine où la raccrocher, et pas n'importe quelle chaine, celle de l'amitié, l'amitié qui ne demande qu'à être là, et cette chaine tu l'as déjà créée autour de toi, elle te tend la main alors prends la, et petit à petit elle te fera remonter à la surface.Bats-toi pour la Sablière, cela peut être ta bouffée d'oxygène et te sentir utile, donc une autre façon  dans ta vie d'apporter ton aide aux autresAnnie

‘Si demain je meurs’" Les Prussiens condamnèrent sévèrement la Commune et ses habitants comme en témoignent les délibérations du Conseil Municipal. La Commune doit emprunter pour payer la contribution de guerre. Le 8 janvier 1871, elle emprunte la somme de 5 070 francs au notaire de Troissy, somme à rembourser en 8 années avec un intérêt de 5 %. De plus il lui faut réquisitionner des denrées pour ravitailler les troupes d'occupation : 4 hl de vin, 500 kg de farine, 30 hl d'avoine, 2 vaches de 500 kg, 100 kg de lard, 400 bottes de foin de 5 kg, 200 bottes de paille de 5 kg ! L'ensemble de ces charges est estimée à près de 40 000 francs dont 28 007 francs dus au titre des dommages de guerre consécutifs au déraillement du train !

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Le Conseil Municipal décide le 29 janvier 1971, de ne pas emprunter une telle somme. Un officier prussien arrête alors 4 notables de Boursault et les fait enfermer à la maison d'arrêt d'Epernay… Devant cette situation le Conseil dans sa séance du 9 février 1871, doit se résoudre à emprunter les 28 007 francs pour obtenir la libération des quatre otages. Le Comte de Chevigné paye pour sa part 15 567 francs et prête le solde à la Commune qu'elle s'engage à rembourser en 2 ans, capital et intérêts à 5 % ! "

Qui a parlé de ces otages ? Qui ? En parle-t-on encore aujourd’hui ? L’état de guerre obligeait les habitants à ravitailler les troupes prussiennes ! La réquisition de vin, de farine, d’avoine, de lard, de foin, de paille et même de deux vaches de 500 kg ! 40 000 Francs sans compter les 28 007 Francs de dommages et intérêts pour le déraillement du train !Encore heureux qu’il n’y avait pas de centimes !

C’est la défaite de la France, cette défaite qui engendrera plus tard la Grande Guerre qui à son tour engendrera la guerre 40 !Le 1er janvier 1871, on entend le canon tonner. Paris est bombardé. Il tombera le 28 janvier 1871, à cause de la famine !

L’hiver 70-71 sera particulièrement rigoureux. La famine, la grande misère, la grande tristesse ! Comme un orage qui noircit le ciel de ses éclairs de foudre au milieu d’un ciel d’été ensoleillé de 1848 à 1900 ! Le village s’est transformé… Les habitants, les municipalités ont beaucoup travaillé…

Bonjour  RenéElles sont bien sympathiques ces chroniques.Un souhait : s’il est possible qu'en soit retiré le texte intitulé : ablation d'un rein.

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Par contre,  à l'approche du 6 juin,  voici un autre texte  de souvenir:6 juin 1944.Le petit garçon  de 9 ans que j’étais se rendait à l’école, comme chaque matin au bourg de la Flocellière (Vendée). Cela faisait  4 ans et 9 mois que  son papa était absent, toujours prisonnier de guerre en Allemagne. Son père, il l’imaginait, mais il n’en avait aucun souvenir.  Par contre il entendait  souvent les hommes  du pays  discuter entre eux, en prenant un verre à la cave : « Les Américains vont débarquer, » ou bien : « Ils  ne pourront jamais,  il n’y a qu’à voir  ces gros blockhaus  face à la mer sur la  côte, et les «  asperges  de Rommel », ces pieux en bois, plantés sur les plages,  aux Sables d’Olonne, pour empêcher les bateaux de débarquer . » Pourtant  ce 6 juin,  grande effervescence dans toute la France et  branle-bas à l’école des gars à la Flocellière. Après la récréation du milieu de matinée, on ne se met pas en rang deux par deux comme d’habitude,   pour entrer dans la classe, mais   Mr Bouillaud,  l’instituteur,  un réfugié du Nord avec sa famille,  s’affaire devant sa maison au coin de la cour  de récréation. Il installe  dans la poussière  deux grands  bancs, lisses et sans dossier.  Il y assoit toute la classe des grands. Devant nous  un petit poste de radio  grésille. Il est posé sur le rebord extérieur de la fenêtre  de la cuisine  et nous délivre des bribes  d’information.  « Ca y est.  Ils ont débarqué en Normandie ! » Madame Bouillaud et ses enfants  écoutent  de l’intérieur.  Mr Bouillaud,  toujours en blouse grise et petites lunettes sur le nez,  très ému, nous  explique ce qu’il  comprend, malgré les brouillages et les parasites. Nous vibrons  d’un grand espoir,  à l’unisson de  notre directeur d’école, près des grands tilleuls qui embaument.A la  reprise de l’après-midi,  c’est à nouveau la radio, puis nous quittons les bancs  de plein air pour réintégrer la classe et

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son tableau noir. Le maître  nous montre sur la  grande carte murale ces plages où les Américains  débarquent.  Pour lui renaît  l’espoir de retrouver son pays, Valenciennes dans le Nord. Et,  pour mon jeune frère et moi, le bonheur promis de revoir un papa dont notre mère nous lisait à haute voix  la lettre mensuelle. Les américains vont  libérer notre père, nous en sommes sûrs,  mais dans combien de temps ?  Alors nous le verrons en chair et en os. Presqu’un an après, le 22 mai 1945, un télégramme posté à Metz annoncera son arrivée imminente.D’ici là,  chaque jour d’école nous suivons  sur la  grande carte cartonnée Vidal-Lablache la progression des Américains. Désormais nous savons où  est Arromanches  et la Pointe du Hoc. Nous  chantons avec plus de cœur,  comme si nous étions de ce pays : « Quand tout renait à l’espérance et que l’hiver fuit loin de nous …j’aime à revoir  ma Normandie ». De longs mois  encore,  un automne et un hiver de  guerre et des mois entiers sans aucune nouvelle de notre père, car le courrier circule mal entre la France et une Allemagne nazie aux abois et désorganisée. Le 8 mai 1945, les cloches de l’église voisine de l’école sonnent à toute volée : c’est l’Armistice et la fin de la guerre. On  chante et on danse dans les rues du bourg.  Presque quinze jours encore et nous pourrions embrasser notre père. Nous n’allions plus à l’école. Nous attendions à son arrivée à la maison, ce qui advint 3 jours après la  réception du télégramme de Metz. Pour nous les vacances d’été ont commencé très tôt cette année-là.Claude

Ta phrase m'interpelle : "partir maintenant, ce serait renoncer au souvenir d'Angélique, au passage de Jérôme ici, à ce rêve que j'avais construit ici, je vais réfléchir"

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C'est bizarre, avec des nuances, je suis dans la même situation que toi !!!José veut partir, quitter la Vendée (il n'aime pas la mentalité vendéenne, il a vu de belles maisons plus petites et moins coûteuses en Charente Maritime et dans la Vienne). Certes, les maisons qu'on a été visitées (par curiosité) sont très belles et refaites avec goût, certaines ont du charme du caractère, la nature environnante est jolie, ça nous permettrait de souffler et ne plus avoir cette épée de Damoclès au-dessus de nos têtes concernant les emprunts à rembourser tous les mois qui ne nous permettent aucun écart! Mais, quitter cette maison qui représente tellement pour moi, puisque c'est la maison de la reconstruction (René et toi savez pourquoi), c'est un déchirement. Ici j'y ai mon cœur! Je me sens bien (pas forcément en Vendée mais juste ici, dans cette maison)......Moi aussi je réfléchis. Que dois-je faire???? Partir (pour faire plaisir à mon mari et éloigner les problèmes d'argent donc pouvoir profiter un peu comme il dit) ou rester (car c'est la maison où est mon cœur). Je n'ai pas encore trouvé la réponse.....Je vais réfléchir, encore et encore, ....BisousCorinneCe qui est bien, c’est qu’aujourd’hui nous nous parlons, entre nous et l’écriture de nos pensées montrent combien chacun de nous a besoin d’échanger, de dire, d’écrire, de lire. Au moins, à ce stade de nos nouvelles quotidiennes, je me dis être, un peu, comme un facilitateur de Fraternité…  

Continue, tes lignes d’écriture nous donnent un bol d’air bien rafraichissant. Jean

AmitiésRené

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13 mai 2014

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14 mai 2014

Hier, c’était un autre jour. Hier, encore une autre journée riche d’émotions, de plaisirs partagés. Au fait, je vous envoie le

début du manuscrit de ‘Si demain je meurs’, en pièce jointe. Vous aurez désormais une page de plus par jour…

Bonne lecture à ceux qui n'ont pas eu tout depuis le début !Cat

Journée du lundi 12 mai :Cet après-midi, tournée de signature pour la pétition Sablière de la Lande avec Mme Gaudin, ma voisine, ça va on se débrouille pas trop mal, ça nous fait découvrir enfin plus pour moi, des gens en lien avec Le Traversier et qui ont des anecdotes intéressantes, même si le but premier n'est pas celui-là, pour certains la visite est très agréable, un peu de chaleur dans leur solitude et quelques-uns, très rares sont très désagréables, mais pas suffisamment pour nous déstabiliser. Le retour n'en est pas négatif, bien au contraire, le début avait du mal à démarrer, mais après le rôdage, nous nous sentions bien car on se répartissait la tâche et nous discutions chacune notre tour et nous étions particulièrement à l'écoute de nos interlocuteurs, ainsi ils se sentaient en confiance et nous ont livré des pensées qui leur importaient.Nous étions satisfaites de notre après-midi. René a paru surpris que nous ayons recueilli 9 signatures en 6 h 30, apparemment il s'attendait à moins. Au moins, le plus urgent Nesmy est fait, ensuite il y aura les hameaux de La Boissière des Landes (La Lande, La Chouépière, La Glorandière, Moulin Guy Bertin),

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bref de quoi s'occuper encore un peu, il faut essayer d'en faire au maximum tant qu'il fait beau ! C'est toujours plus agréable de prendre un bain de soleil que de subir le mauvais temps et la mauvaise foi du public que nous rencontrons.Nous avons terminé la tournée à 20 h 15, Mme Gaudin ayant oublié un document dans ma voiture est revenue, en allant à la voiture, j'ai eu du mal à l'ouvrir, la clé ne fonctionnait pas, j'ai eu recours au dégrippant, bonjour le stress !!J'étais vanée, plus de ressort le soir, mine de rien, ça fatigue même en voiture, car c'était un peu loin à pied surtout dans Nesmy.Tout de même, c'est en faisant ce genre d'activités que l'on se rend compte combien les gens apprécient les visites, quand ils sont isolés, ils nous ont apporté leurs savoirs et nous avons su les écouter, même les Mamans d'enfants d'âge scolaires ont eu l'air d'apprécier de pouvoir un peu discuter d'autre chose que de leur quotidien.A plus. Cath.

‘Si demain je meurs’Pépé, en fait rien n’a changé… Cet hiver nous n’avons même pas connu la neige. L’année dernière nous n’avions pas connu le soleil !Dans la période 1900, la population du village était décomptée comme aujourd’hui au nombre d’habitants, mais la cellule sociale était la famille… ça me rappelle le dernier sujet de philo de mon frère et des atermoiements de mon Pépé au sujet de l’individualisme exacerbé d’aujourd’hui ! « Expliquer le texte suivant : La décomposition de l’humanité en individus proprement dits, ne constitue qu’une analyse anarchique, autant irrationnelle qu’immorale, qui tend à dissoudre l’existence sociale au lieu de

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l’expliquer, puisqu’elle ne devient applicable que quand l’association cesse. Elle est aussi vicieuse en sociologie que le serait en biologie, la décomposition chimique de l’individu lui-même en molécules irréductibles, dont la séparation n’a jamais lieu pendant la vie. À la vérité, quand l’état social se trouve profondément altéré, la dissolution pénètre, à un certain degré, jusqu’à la constitution domestique, comme on ne le voit que trop aujourd’hui. Mais, quoique ce soit là le plus grave de tous les symptômes anarchiques, on peut alors remarquer, d’une part la disposition universelle à maintenir autant que possible les anciens liens domestiques, et d’autre part, la tendance spontanée à former de nouvelles familles, plus homogènes et plus stables. Ces cas maladifs confirment donc eux-mêmes l’axiome élémentaire de la sociologie statique : la société humaine se compose de familles et non d’individus.

Suivant un principe philosophique posé, depuis longtemps par mon ouvrage fondamental, un système quelconque ne peut être formé que d’éléments semblables à lui et seulement moindres. Une société n’est donc pas plus décomposable en individus qu’une surface géométrique ne l’est en lignes ou une ligne en points.

Auguste COMTE, Système de politique positive (1854). »

On dirait du Proust avec ces phrases qui n’en finissent pas d’obscurcir ma pensée ! Individu ou famille, quelle unité sociologique de notre société ? Patrie, Nation, universalisme ou mondialisme, quelle unité pour notre planète Terre ? Je comprends mieux mon Pépé qui se bat pour plus de Fraternité, et qui clame partout que cette Fraternité commence au sein de la famille… Je comprends mieux mon Pépé qui se bat pour

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l’universalisme de nos valeurs républicaines de Liberté, d’Egalité, de Fraternité et de Laïcité… Je comprends mieux mon Pépé qui ne se veut ni un exemple, ni un not’ bon maître, et qui ouvre son livre de vie à qui le veut !

Il y avait à Boursault, à cette époque, une douzaine de familles importantes reliées entre elles par des liens de parenté. Je vois encore mon Pépé en train de geindre sur ce fait des mariages ‘bien faits’ ou de complaisance…, d’argent évidemment !

AmitiésRené 14 mai 2014

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