Le diagnosticLe diagnostic

Synthèse des enjeux du diagnosticSynthèse des enjeux du diagnostic

Evolution de la consommation d’espaceEvolution de la consommation d’espace

Depuis 1968, le nombre de logements à Gilly sur Isère a été multiplié par 4, passant de 322 à 1295.

C’est essentiellement le nombre de résidences principales qui s’est accru, le nombre de résidences secondaires et occasionnelles est resté stable, avec de fortes variations d’une période à l’autre, ce qui peut montrer que des rési-dences secondaires sont devenues principales, et vice-versa. Il n’y a pas à Gilly sur Isère de réel parc de loge-ments à vocation touristique.

Le nombre de logements vacants est en croissance, tout en restant assez faible. Il représente, en 2013, 4,7% du parc total de logements (9,7% dans l’aire urbaine d’Albert-ville).

Le ratio moyen d’occupation des logements est en diminution (nombre moyen de personnes par loge-ment). C’est une tendance lourde qui touche tout le terri-toire français, liés au vieillissement de la population, à la décohabitation, à l’augmentation du nombre de familles mono-parentales…

En 2013, il est de 2,38 personnes/ logement à Gilly sur Isère. Il tend à se rapprocher du ratio constaté dans l’aire urbaine d’Albertville (2,27 habitants/logements en 2013).

Au cours des années 1970 et jusqu’en 1982, le rythme de croissance à Gilly sur Isère est plus élevé que dans le reste de l’agglomération. Il s’aligne en-suite sur le rythme de croissance de celle-ci.

Sur la période 1990-2013, le taux de croissance démogra-phique est assez linéaire, de l’ordre de 1,5% par an. Si

on projette ce taux de croissance à l’horizon 2030, la population atteindrait alors 3500 habitants.

Données socio démographiqueDonnées socio démographique

A Gilly sur Isère, la croissance est majoritairement due au solde positif des entrées/sorties : le nombre

de personnes venant s’établir à Gilly sur Isère est plus im-portant que celui de ceux qui quittent la commune.

Entre 2008 et 2013 le taux de croissance chute for-tement mais il devrait repartir à la hausse avec la réali-sation de la ZAC de la Bévière.

Augmentation de la tache urbaine en hectares

Structure paysagère du territoire communal

Maisons

80%

Appartem

ents

20%

Types de logements à Gilly (2013)

1 pièce

1%

2 pièces

5%

3

pièces

13%

4 pièces

26%

5 pièces ou

plus

55%

Nombre de pièces des résidences

principales - 2013

80% des logements de Gilly sur Isère sont des maisons individuelles, 20% des apparte-ments.

Cette structure est en évolution, la part des appartements ayant tendance à augmenter sur la période récente. Elle reste toutefois faible, comparée à l’ensemble du parc de lo-gements de l’aire urbaine d’Albertville, où 47% des logements sont des appartements.

Les résidences principales sont plutôt de grands logements : 81% des logements

ont 4 pièces ou plus, 55% ont 5 pièces ou plus. Cette proportion de grands logements est quasiment stable, l’augmentation du nombre d’appartements (qui sont générale-ment plus petits : 3,2 pièces en moyenne) ve-nant compenser l’augmentation de la taille moyenne des maisons (qui passe de 4,8 pièces en 1999 à 5,2 pièces en 2013).

La tache urbaine cumulée, habitat et économie, a augmenté régulièrement jusqu’en 2010 date à partir de laquelle on observe une pause dans cette croissance.

A partir de 2010 le développement périphérique à l’enveloppe urbanisée est stoppé. La tache urbaine liée au développement de l‘habitat est quasi stable.

La part de l’économie dans la tache urbaine est en constante augmentation depuis 1980. En 2010, elle représente 30% de l’augmentation globale. Avec le développement de Terre Neuve II, la part liée au développement économique sera plus importante que la part engendrée par le développement de l’habitat.

Carte de synthèse des enjeux agricoles—Rapport de la chambre d’Agriculture Savoie Mont Blanc ( mars

2014)

La commune se situant en amont de la combe de Savoie, les surfaces agricoles en plaine sont les plus nombreuses. Elles sont celles qui sont le plus facilement mécanisables, acces-sibles et, selon les endroits, les plus productives. Au niveau agricole, ces surfaces représentent des enjeux forts : forte-ment productives, elles assurent un rôle stratégique pour les exploitations, quelles que soient leurs productions.