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GÉNIE CLIMATIQUE - SANITAIRE - AÉRAULIQUE N°38 - Juin - Juillet 2015 ISSN 1967-0303 - 8.00 Efficacité énergétique : Objectifs ErP et service maximum aux pros pour A.O. Smith Négociants : Socoda : à contre-courant de la crise ! Solution technique : La thermographie infrarouge Formations : Salmson et Wilo : un campus de formation high-tech ! Domusa : Après Qualibois, c’est Qualifioul ! Dossier - Agencer une petite salle de bains Voir page 11

GÉNIE CLIMATIQUE - SANITAIRE - AÉRAULIQUE · 2015. 9. 23. · pour vocation de faciliter le choix des installateurs, le guide est un outil à télécharger sur le site . Idéobain

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GÉNIE CLIMATIQUE - SANITAIRE - AÉRAULIQUE

N°38 - Juin - Juillet 2015ISSN 1967-0303 - 8.00 €

Efficacité énergétique :Objectifs ErP et service maximum aux pros pour A.O. Smith

Négociants :Socoda : à contre-courant de la crise !

Solution technique :La thermographie infrarouge

Formations :Salmson et Wilo :

un campus de formation high-tech !Domusa :

Après Qualibois, c’est Qualifioul !

Dossier - Agencer une petite salle de bains

Voir page 11

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3filièrepro - N°38 - Juin - Juillet 2015

Magazine FilièreProsommaire

Filière Pro - AD.Com • Siège social : 4, rue de la Pierre Levée - 75011- Paris • Edition : 5, rue de Conflans - 94220 - Charenton-le-Pont •Directeur de la publication : Alain Maugens • Directeur de larédaction : Henri Decoux • Rédacteur en chef : Michel Laurent •Journalistes : Virginie Bettati, Marianne Tournier • Secrétariat de rédaction : Charlotte Le Tarnec • Site internet : www.filierepro.fr •Publicité : Mélanie Adeline - Tél. : +33 (0)1 43 68 08 36 - Fax : +33 (0)1 43 68 06 67 - e-mail : [email protected] • Réalisation :Conception graphique / mise en pages - AD.Com - 94220 Charenton-le-Pont - France - Dépôt légal : Juin 2015 • Impression :

Grafik Plus - 14, rue Montgolfier / 93110 - Rosny-sous-Bois.

© La reproduction et l’utilisation, même partielle, de tout article(communications techniques, documentations) extrait du magazine“filière pro” est rigoureusement interdite, ainsi que tout procédé dereproduction mécanique, graphique, chimique, optique,

photographique, cinématographique ou électronique, photostat-tirage, photographie, microfilm,…Toute demande d’autorisation pour

reproduction, quel que soit le procédé, doit être adressée à la publication.

5 Édito

6 Actualités de la profession6 Le Grohe Pro Tour en France jusqu’au 17 juillet6 Le catalogue Illico de Brossette6 Chaffoteaux prend la route7 Idéobain 2015 sera deux fois plus grand qu’en 20137 Ariston Thermo Group en pleine croissance8 Wilo : livraison chrono8 Shop in Shop pour Salmson9 Nouveaux programmes FEE Bat9 Clôture du pacte ECS

10 La parole à…10 Rénovation : premiers résultats d’une étude auprès des particuliers…

12 Fournisseurs d’énergie12 La montée en puissance de l’appellation Qualifioul13 Butagaz lance les « Artiprimes » en partenariat avec la Capeb

14 Efficacité énergétique14 Objectifs ErP et service maximum aux pros pour A.O. Smith

15 Fabricants15 Objectif d’e.l.m. leblanc : vous faciliter l’Écoconception !16 Trois axes de développement pour Viessmann17 GPC : l’outil Grundfos de sélection et de visualisation des produits18 Chappée et De Dietrich font logistique commune

20 Négociants20 Socoda : à contre-courant de la crise !

21 Prescripteurs21 Loriot : respecter les objectifs de la RT 2012 est l’affaire de tous !

22 Installateurs22 Les Bains & Cuisines d’Alexandre : savoir être l’interlocuteur unique…

24 Solution technique24 La thermographie infrarouge

26 Dossier26 Agencer une petite salle de bains

30 Réglementation30 NF C 15-100 : ménage en perspective dans la salle de bains

31 Titre V et PAC double service

32 Formation32 Salmson et Wilo : un campus de formation high-tech !33 Domusa : Après Qualibois, c’est Qualifioul !

34 Chantier34 KWB : on divise la facture énergétique par quatre !35 Remplacement d’une chaudière gaz naturel au sol par …

36 Produits 36 Atole : faire plus beau et plus pratique38 Danfoss : toute l’efficacité d’un robinet thermostatique expert en équilibrage !39 Les sanitaires en Inox Delabie : des collectivités dures aux lieux branchés40 Dimplex lance trois gammes destinées à la construction neuve41 Flamco : toutes les solutions pour le traitement des installations42 AquaClean Maïra, le W.-C. lavant innovant de Geberit 43 Comap - Multiconnect : à chaque chantier correspond une solution…

44 Rubrique produits :44 Les nouveautés des fabricants

46 Agenda et index46 Index entreprises et organismes cités

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Ce numéro comporte une carte de France des grossistes jetée au centre

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EditoSalle de bainsOn a fait maigrir le design !

Plus de salles de bains, mais de plus petites surfaces : quand la taille

des logements le permet, c’est la tendance actuelle dans la construction

neuve, à l’exception de la salle de bains principale, qui doit s’agrandir pour

répondre à la loi sur l’accessibilité et permettre de manœuvrer un éventuel

fauteuil roulant. Les salles de bains secondaires en paient le prix, et perdent

en surface. En rénovation, le problème est le même : la seconde salle de

bains, quand elle existe, est forcément de petite dimension tant les mètres

carrés sont comptés.

Mais, quelle que soit sa surface, on exige toujours plus de fonctions et

de confort de sa salle de bains. C’est pourquoi les industriels proposent des

équipements avec une double fonction, « 2-en-1 », plus compacts et légers

visuellement, et souvent asymétriques : baignoires/douches, parfois avec

une porte paroi pour faciliter son accès, W.-C. lavants, meubles de faible

profondeur ou asymétriques avec plage de pose, cuvettes W.-C. raccour-

cies… Seule la cabine douche s’est agrandie au cours des dernières années,

forcément au détriment des autres équipements. La baignoire, cependant,

résiste bien dans la salle de bains principale, même si son usage est moins

fréquent. Souvent, elle s’équipe d’un pare-bain, pour offrir une seconde

solution de douche aux familles.

Plus que du rangement, il est nécessaire de prévoir, dans les petites

salles de bains, des plages autour ou à proximité de la cuve du plan de toi-

lette, pour entreposer les objets d’usage quotidien que l’on veut garder

sous la main (et ils sont de plus en plus nombreux !). Attention aux cuves

trop grandes avec peu ou pas de plages latérales.

Il est également important d’éviter de boucher physiquement et

visuellement la pièce et de laisser circuler la lumière naturelle, plébiscitée

dans le neuf : la transparence s’impose, en particulier pour les parois de

douche qui, sans profilé ou presque, deviennent pratiquement invisibles.

Hubert Maitre,

secrétaire général de l’Afisb,

Association française des industries de la salle de bains.

5filièrepro - N°38 - Juin - Juillet 2015

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ACTUALITÉS DE LA PROFESSION

6 filièrepro - N°38 - Juin - Juillet 2015

+25 % pour Delphaen 20142014 est une année historiquepour Delpha, qui annonce unchiffre d’affaires de 50 millionsd’euros, en hausse de 25 % parrapport à 2013. Un succès que lamarque explique par les trèsbons résultats de ses deuxcollections phares : Delphy, dontle catalogue, segmenté enfonction des surfaces des sallesde bains, séduit les vendeurs ensalles d’expo, et Unique, quis’inscrit parfaitement dans lebudget des clients du négoce,soit entre 1 000 et 2 000 € HT,avec une grande variété dedécors et de possibilitésd’implantation.

Delpha a également élargi sonoffre de meublescomplémentaires (colonnes,demi-colonnes, coiffeuses,commodes, casiers ouverts oufermés…) qui, une fois sur trois,accompagnent la vente du pointd’eau. Enfin, la marque sefélicite de vendre le bon produitau bon prix et de rester à l’écartdes courses aux remises qui sepratiquent aujourd’hui.

Grâce aux investissementsimportants réalisés par le groupeFournier ces dernières années,destinés à offrir plus depersonnalisation, Delpha vapouvoir proposer encore plus dedécors et de choix.

En bref Le Grohe Pro Tour en France jusqu’au 17 juillet

Dans le cadre de sa tournée européenne, le camion du Grohe Pro Tour est en Francedepuis le 8 mai et jusqu’au 17 juillet. Une cinquantaine d’étapes sont programmées,à découvrir sur le site Internet de la marque. L’objectif de ce tour de France réalisé dans un camion XXL est de mettre en avant lesproduits techniques de la marque qui font l’objet d’un catalogue à part : bâti-sup-ports, solutions encastrées, robinetteries électroniques… Grohe Pro Tour proposedes formations et des tests produits, dont certains sont en eau.Le Grohe Pro Tour est également l’occasion d’inviter les professionnels à s’inscrire auprogramme de fidélité Grohe Smart, « qui fait que chaque » commande compte.12 000 installateurs européens en font déjà partie, dont 5 000 Français. Une fois ins-crit sur le site, il suffit de télécharger l’application Smart Reader sur son téléphone ousa tablette, afin de scanner les QR codes affichés sur presque tous les produits de lamarque. L’application permet également de consulter les cumuls de points et de leséchanger contre des cadeaux issus d’une liste constamment mise à jour. n

Le catalogue Illico de BrossetteIllico, c’est un catalogue de 13 000 références issues de l’of-fre Brossette en sanitaire, chauffage et plomberie. Chaqueproduit présenté est accompagné d’un pictogramme préci-sant sa disponibilité : en stock dans les points de vente,donc disponible immédiatement, en stock sur l’une dessept plateformes DSC, donc disponible à J+1, ou encoredisponible sur commande dans un délai de livraison nedépassant pas cinq jours ouvrés.Avec le catalogue Illico, décliné en six versions correspon-dant à six régions, le professionnel est en mesure de pla-nifier correctement son chantier. n

Chaffoteaux prend la routeÀ quelques mois de l’entrée en vigueur des directivesÉcoconception et Étiquetage énergétique, Chaffoteauxpart à la rencontre de ses clients pour présenter les nou-veaux partenariats, les nouveautés produits, ainsi que

son nouveau programme de fidélisation. Baptisé Efficio, celui-ci est désormaisconnecté, passant par un site Internet dédié – http://chaffoteauxprotour2015.fr – et parune appli (Chaffoteaux Efficio), qui permettent à chaque membre d’enregistrer et desuivre son compte en direct. Chaffoteaux leur donne accès à des opérations spécialespour gagner en efficacité commerciale et à des argumentaires produits qui leur faci-literont la vente.Le roadshow prévoit 25 étapes dans 25 villes françaises, à découvrir sur le site de lamarque. Le camion, aux couleurs de la marque, dispose de 80 mètres carrés. Un ate-lier sera proposé aux professionnels, au cours duquel ils obtiendront les argumen-taires nécessaires pour bien vendre les innovations aux consommateurs finaux. n

© G

rohe

www.delpha.com

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ACTUALITÉS DE LA PROFESSION

Le Gifam met à jour son guide du chauffe-eauthermodynamiqueDepuis 2012, année de parutiondu guide du chauffe-eauthermodynamique du Gifam, desévolutions ont eu lieu, tant dupoint de vue technique queréglementaire. D’où l’intérêt decette nouvelle édition quipropose, entre autresnouveautés, le décryptage del’étiquette énergie à venir enseptembre, la mise à jour desaides financières existantes et ledécodage des technologiesdisponibles sur le marché(tableaux comparatifs). Avecpour vocation de faciliter lechoix des installateurs, le guideest un outil à télécharger sur lesite www.gifam.fr.

En brefIdéobain 2015 sera deux fois plus grandqu’en 2013Selon Serge Lecat, président del’Afisb – Association française desindustries de la salle de bains – l’édi-tion 2015 d’Idéobain s’annonce deux fois plus importante en surface que l’édition2013. Outre les exposants fidèles comme Ambiance Bain, Decotec, Delabie,Grandform, Kinedo, Siamp, Lazer, Regiplast, SFA, Wedi, Wirquin…, la plupart desmarques historiques seront présentes, notamment Allia, Duravit, Geberit, Grohe,Hansgrohe, Jacob Delafon, Roca et beaucoup d’autres encore. Organisé conjointe-ment avec Interclima et Élec, Idéobain vaudra le détour. n

Ariston Thermo Group en pleine croissanceEn 2014, Ariston Thermo Group a réalisé un chiffre d’affaires de 1,342 milliard d’eu-ros et un bénéfice (ebitda) en hausse de 9,2 % par rapport à 2013. Le groupe a vendu7,4 millions de produits dans plus de 150 pays. Il emploie 6 600 personnes, détient53 sociétés et est représenté par 5 bureaux à travers 32 pays.Désireux de se développer sur les marchés matures comme sur les marchés émer-gents, le groupe investit : en R & D (61 millions d’€), au Vietnam, où il vient d’inaugu-rer une nouvelle usine produisant jusqu’à 1 million de chauffe-eau destinés à l’Asiedu Sud-Est, en Russie, avec un nouveau centre logistique de 10 000 mètres carrés etoù le groupe célèbre sa vingtième année de présence et produit plus de600 000 chauffe-eau chaque année. Les acquisitions se multiplient également, lesplus récentes concernant Heat Tech Geysers Ltd, deuxième acteur sud-africain del’eau chaude sanitaire, Atag Heating, entreprise néerlandaise opérant dans le secteurdu chauffage, et Gastech-Energie A/S, entreprise danoise leader dans le domaine duchauffage domestique et industriel. n

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ACTUALITÉS DE LA PROFESSION

8 filièrepro - N°38 - Juin - Juillet 2015

Climalife lance le Nettogaz GC+

Destinée aunettoyage internedes installationsde réfrigération etde climatisation,

cette formulation simple à mettreen œuvre dispose d’un pouvoirde nettoyage linéaire et d’unindice Kauri Butanol supérieurà 80 (haute performance pouréliminer les impuretés du circuit).Ininflammable, non toxique et necontenant ni solvants à gaz àeffet de serre fluorés ni produitsdangereux, il s’utilise en toutesécurité.

Objectif EnR en 2020 : déjà impossible selon le SEREn 2013, la part des EnR dans laconsommation brute finaled’énergie en France était ainsi de14,2 %, un montant bieninférieur à celui d’autres payscomme la Suède (51,7 %) ou laFinlande (37,1 %) et qui illustrela difficulté de remplir l’objectifde 23 % fixé pour 2020. D’aprèsJean-Louis Bal, président duSyndicat des énergiesrenouvelables, « la France peutfaire une croix sur ses objectifsde renouvelables pour 2020.Quoi qu’on fasse, il est trop tardpour redresser la barre. […] Aurythme actuel, la part desénergies renouvelables pourraitne s’élever qu’à 17 % en 2020 ».Si l’échéance de 2020 semblecompromise, celle de 2030 resteencore atteignable, à conditionque la France se dote desmoyens nécessaires à la mise enœuvre de son ambitieusepolitique énergétique, faute dequoi la transition énergétiqueannoncée par le gouvernementdepuis maintenant deux ans etdemi restera un vœu pieux…

En bref Wilo : livraison chronoLa marque du groupe allemand Wilo SE, l’un des plus grands constructeurs mon-diaux de pompes et de systèmes de pompage, fait évoluer son service de livraisonChrono et propose désormais, sur une sélection de produits, de livrer tous les joursses clients, partout en France. Plus d’une vingtaine de pompes eau froide domes-tique Wilo, pompes de surface, pompes vide-cave, pompes de relevage et acces-soires sont concernées.Pour toute commande de l’un de ces produits passée avant 11 heures, la marquegarantit une livraison en 48 heures maximum.Par ailleurs, Wilo établit un plan de stock pour les best-sellers, une dizaine de pompesde forage, pompes de puits et accessoires, garantissant ainsi à ses clients une livrai-son à J+2 ou J+3. n

Shop in Shop pour SalmsonLe fabricant fait évoluer son merchandising endéveloppant un concept original de « Shop inShop » dans son réseau de distribution, en rup-ture complète avec ce qui est traditionnellementobservé sur ce marché. Baptisé RedLine, ceconcept répond à un double objectif : améliorer lavisibilité des gammes de produits à haute effica-cité énergétique, éligibles à la directive ErP, etaccompagner au mieux les clients dans leur par-cours d’achat. Les produits sont directement visi-bles, sans emballage. Les présentoirs sont repen-sés afin de placer l’ensemble des accessoires,comme les raccords union, à côté des produits,pour faciliter le parcours d’achat.À noter également un nouveau programme defidélité pour les adhérents SalmsonPASS. En enre-gistrant leurs achats réalisés en petits circulateurs(Priux home et Siriux home), ils pourront partici-per à un tirage au sort pour assister à l’événementsportif le plus significatif de l’année 2016. n©

Sal

mso

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Prix Energie-Genie pour WindhagerWindhager, l’expert autrichien du chauffage, a remporté au début demars 2015 le prix de l’innovation Energie-Genie du ministère del’Environnement et du land de Haute-Autriche pour sa chaudière hybridebois-bûches et granulés DuoWIN.

Attention date limite pour les tarifsréglementésLes tarifs réglementés de vente de l’électricité pour les grosconsommateurs (puissance souscrite supérieure à 36 kVA) serontsupprimés au 31 décembre 2015, afin de se mettre en conformité avec ledroit européen.Les entreprises concernées ont donc jusqu’au 31 décembre 2015 pourchoisir le fournisseur d’électricité le mieux adapté à leur consommation.Il est impératif d’anticiper en vous renseignant sur les différentes offres demarché proposées par l’ensemble des fournisseurs, puis en choisissantcelle qui correspond le mieux à vos besoins.Conclure un nouveau contrat à prix de marché avec le fournisseur de votrechoix avant l’échéance permettra de garantir la continuité de votrefourniture d’électricité.

En bref

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9filièrepro - N°38 - Juin - Juillet 2015

Nouveaux programmes FEE BatCofinancé par le Fafiec et EDF, le dispositif national de formation aux économiesd’énergie de la maîtrise d’œuvre FEE Bat visant à permettre la montée en compé-tence des professionnels de la construction a bénéficié en 2015 d’une refonte com-plète de ses programmes.

Chacun des modules proposés (dont le coûtest de 440 euros HT) est dispensé par lesorganismes de formation habilités dont laliste est désormais disponible sur feebat.orget architectes.org. Ils s’adressent aux salariésdes entreprises de la branche de la maîtrised’œuvre : architectes, économistes, ingé-nieurs et maîtres d’œuvre.

Le programme FEE Bat s’articule autour de trois modules qui répondent pour partieaux obligations de RGE études. Deux des modules couvrent les aspects techniqueset stratégiques d’une rénovation énergétique et le troisième module aborde lesapproches et outils collaboratifs dans ce type de projet :– FEEBAT_MOD_ MOE_ 5a : rénovation à faible impact énergétique de bâtiments exis-

tants, recherche de performance et confort d’usage : analyse du bâti, élaborationd’un programme et conception de l’enveloppe ;

– FEEBAT_MOD_ MOE_5b : rénovation à faible impact énergétique de bâtiments exis-tants, recherche de performance et confort d’usage : équipement et stratégie derénovation ;

– FEEBAT_MOD_ MOE_6 : développement des aptitudes collaboratives dans la réno-vation énergétique de bâtiments existants. n

Clôture du pacte ECSRappelons qu’afin de débloquer les verrous technologiques qui frei-nent le développement des systèmes de production d’eau chaudesanitaire performants et économes en énergie, l’Ademe avait lancéen 2009 un programme de recherche sur l’ECS concernant le mar-ché résidentiel individuel et collectif (pacte ECS). Il s’agissait d’at-teindre un niveau de consommation de 15 kWhEP/m2.an avec deséquipements d’une durée de vie de quinze ans et un temps deretour sur investissement de la moitié de la durée de vie.L’originalité de ce pacte a été de rassembler la majorité des acteursde la filière pour des actions de R & D visant à réduire l’impact éner-gétique de l’ECS : industriels, centres de recherche, bureauxd’études, installateurs, exploitants, énergéticiens…Le séminaire de clôture qui s’est tenu en avril dernier a présentéses conclusions (à se procurer auprès de l’Ademe). Il est apparuindispensable de considérer l’ensemble de l’installation (produc-tion, stockage, régulation et distribution) ainsi que son usage pourlimiter l’impact du poste d’ECS. Signalons également qu’une étudesociologique a été menée pour mieux connaître les pratiques liéesà l’ECS et la perception des innovations technologiques.Ce pacte a d’ores et déjà permis d’aboutir à la mise sur le marchéde produits performants (préparateur d’ECS thermodynamiquecollectif sur air extérieur, solution de production d’ECS combinantla récupération de chaleur sur les eaux grises et une pompe àchaleur, Cesci optimisé, PAC gaz air/eau, etc.). n

ACTUALITÉS DE LA PROFESSION

Alliance SER et EdEnLe SER et l’association EdEn se sontrejoints pour militer en faveur d’unmix énergétique décarboné desénergies.« En renforçant notre partenariatavec Équilibre des Énergies, nousconfirmons que nos objectifsconvergent : réduire les émissionsde CO2 en s’appuyant sur ledéveloppement des énergiesrenouvelables. Pour construire le renouveau énergétique, il estessentiel que l’ensemble desdifférents acteurs se regroupent et échangent pour aboutir à unconsensus. Forts de nos expériencesterrain, je suis persuadé que cerapprochement entre le SER etEdEn, nous permettra d’être force de proposition pour répondre auxnouveaux enjeux et usages enmatière de transition énergétique »a pu déclarer Jean-Louis Bal,

président du SER.

En bref

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Rénovation : premiers résultats d’une étude auprès des particuliers et des professionnels

10 filièrepro - N°38 - Juin - Juillet 2015

Quels sont les enseignements apportés

par cette étude ?

Jean-Pascal Chirat – La motivation pre-mière est rarement énergétique, mais ilfaut savoir observer une sensibilité envi-ronnementale sous-jacente qui aidera leprojet à monter en gamme ! Les résultatsmontrent aussi la primauté du critère deconfiance dans le choix des professionnels,ainsi que la disponibilité, la réactivité et larelation humaine. Le choix d’un profes-sionnel est le plus souvent lié à un effet debouche-à-oreille. Les qualifications profes-sionnelles sont perçues comme impor-tantes et témoignant du sérieux de l’entre-prise, de sa fiabilité, mais elles révèlent unesignification parfois imprécise aux yeuxdes clients.L’étude démontre que les garantiesdécennale et dommage ouvrage restentpeu connues, ainsi que la garantie de per-formance énergétique moins attenduequ’un niveau de confort accru et uneréduction de la dépense énergétique. Lesétudes et audits énergétiques servent sur-tout à l’obtention des aides. Enfin, en casde rénovations lourdes, les clients recon-naissent la nécessité d’un coordinateurpilote des travaux.

Quels sont les facteurs déclencheurs et

d’élargissement des projets ?

Jean-Pascal Chirat – Les conseils desprofessionnels, entreprises et bureauxd’études thermiques permettent d’optimi-ser l’investissement en faisant davantagede travaux améliorant le projet initial. Ilssuggèrent par exemple d’isoler les comblesen parallèle du remplacement de chauf-fage, de réviser le projet architectural duclient afin de dégager un budget pourrénover l’existant.L’étude montre l’impact positif des aides etincitations financières, qui favorisent lamontée en gamme ou le déclenchementdes travaux (cas de la précarité énergé-tique). Mais la complexité des dispositifsen faveur de la rénovation énergétique

conduit parfois les professionnels à ne pasen parler. Les conseils en ingénierie finan-cière apportée par l’entreprise constituentun effet levier sérieux, grâce aux offres deprêts adaptées aux travaux de rénovation,au rachat de crédit immobilier ou encore àla prise en charge des dossiers dedemande d’aides.

Quels enseignements en tire-t-on du côté

des professionnels ?

Jean-Pascal Chirat – Le marché de la réno-vation est perçu comme étant plus porteurque la construction neuve. Les entreprisessont conscientes de l’importance dubouche-à-oreille. De fait, elles sont vigi-lantes, y compris sur le long terme, sachantqu’elles n’ont pas le droit à la contre-réfé-rence. Le rôle de conseil leur apparaîtcomme capital, mais nécessite des compé-tences techniques et humaines.Un discours valorisant la rénovation glo-bale est bien perçu par le maître d’ouvragequand il est délivré par des entreprisesreconnues pour leur expertise. Par exem-ple, le conseil d’isolation des combles estd’autant mieux admis qu’il provient d’unchauffagiste ! Les entreprises ont encorepeu de contacts avec les espaces info éner-gie de l’Ademe ou l’Anah… et remarquentque l’annuaire RGE occasionne plus d’ap-pels depuis le début de l’année. Elles esti-ment d’ailleurs que les qualifications etlabels RGE sont les bienvenus pour « assai-nir le marché » des anciennes dérives liéesà l’effet d’aubaine des aides publiques. Lesaides constituent donc un levier pour lesventes, mais sont parfois complexes et peustables. Concernant les rénovations glo-bales, elles soulignent à l’unanimité lanécessité d’un travail d’équipe ! n

Propos recueillis par Michel Laurent

(1) Les résultats de cette étude et le film qui aété réalisé à cette occasion seront publiéspar le CAH.

Filière Pro – Quelles sont la nature et la rai-

son des travaux réalisés sur les chantiers

analysés ?

Jean-Pascal Chirat – Il s’agit de typologiesde travaux très divers, allant du remplace-ment de systèmes de chauffage, isolationde combles, ou encore agrandissementavec rénovation de l’existant jusqu’à desopérations BBC rénovation répondant àune volonté d’exemplarité environnemen-tale. Les raisons sont multiples : pannes oudéfaillances d’anciens systèmes, besoinsd’espace, projets locatifs…

Quelle est l’implication des maîtres d’ou-

vrage dans la recherche d’informations et

leur besoin de coordination du chantier ?

Jean-Pascal Chirat – Elle varie selon l’im-portance du projet, de la connaissancepréalable d’un professionnel de confianceet de l’âge. Le recours à une coordinationou à une maîtrise d’œuvre est peu fréquentet ne répond pas toujours aux attentes. Parailleurs, l’intervention des entreprises engroupement est jugée « facilitatrice ».

Le groupe de travail « Rénovation des maisons individuelles » agissant au sein du Club del’amélioration de l’habitat a mené récemment une étude(1) auprès de ménages ayant engagé destravaux de rénovation énergétique, mais également des professionnels qui les ont accompagnés.Premiers résultats présentés par Jean-Pascal Chirat, vice-président du CAH.

LA PAROLE À …

Jean-Pascal Chirat, vice-président du CAH

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12 filièrepro - N°38 - Juin - Juillet 2015

Filière Pro – Parlez-nous tout d’abord de

l’évolution de la formation Qualifioul adap-

tée au principe de l’éco-conditionnalité.

Sébastien Vicente – Mise en place en jan-vier 2015, elle concerne les nouveaux instal-lateurs Qualifioul. Elle est certifiée parCertibat, qui respecte le cahier des chargesdes formations relatives à l’efficacité éner-gétique (arrêté du 19 décembre 2014). Ellepermet donc à un installateur de devenir« Qualifioul » en trois jours, puis de consti-tuer un dossier de qualification Qualibatdans le but d’obtenir la mention RGE. Alliance Solutions Fioul accompagne alorsgratuitement l’installateur vers la qualifica-tion Qualibat rénovation ou Qualibat neufet rénovation. Sachant que plus d’un dos-sier sur deux est refusé par Qualibatlorsque l’installateur dépose seul sademande, on comprend tout l’intérêt d’untel accompagnement ! La qualification obtenue (et donc la mentionRGE) couvre les installations fioul et gaz, carelle reconnaît la technicité métier de l’instal-lateur. À noter qu’un professionnel chauffa-giste ayant déjà la qualification Qualibatbénéficiera d’un parcours simplifié et accé-léré après sa formation Qualifioul, pourobtenir la mention RGE.

La formation spécifique Qualifioul dédiée àl’ensemble des aspects thermiques de l’ef-ficacité énergétique se distingue par laqualité de son contenu, particulièrementadapté aux besoins des professionnels.Elle apporte les réponses aux besoins per-sonnalisés exprimés par leurs clients enmatière d’économie d’énergie et deconfort. Le résultat est là ! Le premier tri-mestre 2015 compte autant de formationsque sur une année ! Un autre atout de laformation Qualifioul réside dans le profes-sionnalisme et la connaissance pratique denos formateurs. Audités une fois par an, ilsbénéficient d’un encadrement régulier afinde répondre très exactement aux objectifsde qualité définis par Alliance SolutionsFioul. la seule demande faite à l’installateurdans sa démarche de qualificationQualifioul est de s’acquitter des frais admi-nistratifs, peu onéreux.

Quelles actions conduisez-vous pour les

professionnels du réseau Qualifioul ?

Sébastien Vicente – Nous tenons à la dis-position de nos partenaires installateurschauffagistes un ensemble d’outils profes-sionnels comme la bibliothèque de guides,régulièrement enrichie de nouveaux docu-ments pour la mise en œuvre réussie des

réglementations évolutives, disponibles surle site www.solutions-fioul.fr, ou une appli-cation spécifique nomade pour accéder àune panoplie d’informations techniques, desolutions d’aide à la vente et pratiques tell’envoi en ligne des attestations d’entretien.Alliance Solutions Fioul lance égalementdes stimulations du réseau Qualifioul pourdistinguer les compétences de ses adhé-rents et soutenir l’activité de leur entrepriseavec les solutions fioul domestique. Aprèsle prix de l’Installateur Qualifioul en 2014,nous avons créé cette année, l’actionCapital maintenance et une accroche expli-cite « Le contrat d’entretien de votre chau-dière, c’est capital ». L’objectif est double.Nous savons l’importance, pour un particu-lier, d’entretenir son installation de chauf-fage afin de pérenniser ses performances etd’économiser l’énergie dans la durée.Enfin, cette opération contribue au dévelop-pement du commerce du professionnelQualifioul. Elle fidélise ses clients et l’aide àacquérir de nouveaux contrats d’entretien.Des outils spécifiques à cette action ont étéélaborés et exclusivement dédiés aux pro-fessionnels Qualifioul. n

Propos recueillis par Virginie Bettati

Entre sa formation qualifiante RGE particulièrement bien adaptée aux besoins des installateurs et lesoutils mis à disposition des professionnels bénéficiant de l’appellation Qualifioul, Alliance SolutionsFioul renforce la qualité de son réseau regroupant quelque 1 400 professionnels.Sébastien Vicente, responsable Qualifioul, nous informe sur les dernières actions menées.

La montée en puissance de l’appellation Qualifioul

Sébastien Vicente, responsable Qualifioul

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FOURNISSEURS D’ÉNERGIE

Patrick Thevenard, président Alliance Solution Fioul :« Le fioul domestique et ses systèmes de production de

chaleur offrent des solutions pertinentes et adaptées à

l’amélioration de l’efficacité thermique des bâtiments. La

rénovation des installations est une part déterminante des

enjeux de la transition énergétique ; elle ne peut se faire

qu’au travers d’un réseau de professionnels conscients de cet

objectif et formés à cet effet.

L’association Alliance Solutions Fioul propose et encourage la prescription de solutions

de chauffage performantes en s’appuyant notamment sur le réseau de chauffagistes

Qualifioul, qu’elle accompagne dans la démarche RGE. Une majorité d’entre eux n’ont

pas attendu pour engager leur démarche de certification sous la bannière Éco-artisan

ou Professionnels de la performance énergétique, mais notre association se devait

d’offrir une possibilité à toutes les composantes de la filière fioul. Cet objectif sera

atteint, nous en sommes désormais sûrs, pour le plus grand bénéfice de nos clients. »

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13filièrepro - N°38 - Juin - Juillet 2015

FOURNISSEURS D’ÉNERGIE

Artiprimes : site Internet, hotline, contactssur le terrain… Butagaz s’appuie déjà surplus de 1 000 prescripteurs actifs. En com-plément, et grâce à la démarche Artiprimes,nous allons à la rencontre de nouveauxprescripteurs souhaitant travailler avecnotre marque.

Dans cette dynamique, d’autres services

sont-ils proposés aux installateurs ?

Sébastien Aragon – La plateforme Internetpar laquelle les installateurs instruisent lesdossiers diffuse également une sélectiond’offres promotionnelles proposées par lesindustriels partenaires de Butagaz. Parexemple, des industriels du chauffageoffrent actuellement un remboursement de50 à 250 euros pour l’achat d’une chau-dière à condensation. D’autres fabricantsde chaudières sont attendus, de même quedes fournisseurs d’isolant. n

Propos recueillis par Michel Laurent

(1) La troisième période se terminera à la fin de2017.

(2) www.artiprimes.fr

citerne, nous avons subventionné ainsi plusde 20 000 dossiers ! Avec les Artiprimes,action conjointe avec la Capeb, nousciblons toujours les clients domestiques quiengagent des travaux en vue de réaliserdes économies d’énergie, mais à présentpar l’intermédiaire des installateurs. C’estpourquoi la Capeb va informer et sensibili-ser ses adhérents : avec l’aide de la confé-dération, nous organiserons des réunionsd’information en région et dans les départe-ments en nous appuyant sur notre réseaude commerciaux sur le terrain.

Concrètement, comment l’installateur

s’implique-t-il ? Qu’a-t-il à y gagner ?

Sébastien Aragon – Avec Artiprimes, c’estl’installateur qui instruit le dossier pour sonclient. Nous partons du principe que leréseau professionnel est mieux informésur ce type d’aide que les particuliers. C’estaussi pour Butagaz une façon d’approcherles installateurs les plus motivés.L’instruction des certificats passe par uneplateforme web ouverte aux profession-nels(2), qui créent leur compte à l’occasiond’une première visite. Ensuite, ils peuventcréer un dossier par client. Celui-ci permetde calculer une prime, dont une partreviendra à l’installateur et une autre auclient. Lorsque le dossier est accepté parButagaz, les primes sont ensuite directe-ment versées à l’entreprise et à son client.L’installateur peut aussi faire le choix derétrocéder la part qui lui revient à sonclient, comme un geste commercial.Les Artiprimes permettent aux clients debénéficier d’une prime couvrant une partiede l’investissement des travaux qu’ils fontréaliser. Cela peut aussi les aider à investirdans des matériaux et/ou équipementsplus performants et, au final, à améliorer laperformance énergétique de leur habitat.

Comment accompagnez-vous les

installateurs ?

Sébastien Aragon – Butagaz dispose de toutun dispositif opérationnel pour accompa-gner les professionnels dans leur démarche

Filière Pro – Dans le cadre des certificats

d’économie d’énergie, comment Butagaz

stimule-t-il le marché pour répondre à ses

obligations en tant que fournisseur

d’énergie ?

Sébastien Aragon – À l’occasion de la troi-sième période des certificats d’économied’énergie(1), nous lançons le programmeArtiprimes. Plus précisément, Butagaz vientde mettre en place un partenariat avec laCapeb, afin d’encourager les travaux derénovation dans l’habitat résidentiel.

Quelles sont les différences par rapport au

programme Butaprimes ?

Sébastien Aragon – Depuis 2006, Butagazavait mis en place le programmeButaprimes pour les particuliers. En liendirect avec les clients utilisateurs de gaz en

Butagaz lance les « Artiprimes »en partenariat avec la CapebOpérationnel depuis mai 2015, le mécanisme Artiprimes permet à l’installateur et à son client de sevoir verser une prime à l’occasion de travaux de rénovation ayant un impact sur la consommationénergétique du logement. En concluant un partenariat avec la Capeb via sa filiale Bérangerdéveloppement, Butagaz entend communiquer l’offre directement auprès des installateurs.Explications avec Sébastien Aragon, responsable prescription chez Butagaz.

Sébastien Aragon, responsable prescription chez Butagaz.

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Simulation deprimes en ligneAfin de répondre à plusieurs

variantes de projet, l’installateur

peut réaliser en ligne, sur le site

dédié, des simulations pour

présenter différents niveaux de

primes correspondant à différents

bouquets de travaux comprenant

jusqu’à cinq lots distincts.

L’instruction du dossier nécessite

également de renseigner la zone

géographique, le type de

logement, l’énergie principale ou

encore la surface habitable.

À titre indicatif, pour un logement

de 100 m² en zone H1, l’isolation

des combles permet de

débloquer une prime de 230 €

pour l’installateur et de 575 €

pour son client. Si à cela s’ajoute

un remplacement de chaudière,

les intéressés toucheront

respectivement en plus les

sommes de 76 € et de 191 €.

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14 filièrepro - N°38 - Juin - Juillet 2015

Filière Pro – Parlez-nous tout d’abord de vos

équipements répondant à l’écoconception.

Mathieu Tacussel – A.O. Smith s’est tou-jours efforcé de contribuer à un environne-ment meilleur, plus écologique et de façonplus innovante. C’est pourquoi, lorsque l’UEa assujetti les fabricants à apposer un éti-quetage énergétique sur leurs produits dès2015, nous avons décidé non seulement denous y soumettre, mais de l’intégrer à nospratiques courantes. Sans avoir su prévoirle futur, nous bâtissons, depuis 1998, deschauffe-eau à haut rendement. Plusieurs denos produits sont donc déjà compatiblesavec la nouvelle directive, y compris pourles normes les plus élevées à venir en 2018concernant les émissions NOx.

Y a-t-il une particularité ErP pour les

chauffe-eau ?

Mathieu Tacussel – Oui, les nouvelles éti-quettes permettront à nos clients de mieuxcerner leurs besoins et ainsi de trouver lemeilleur produit, mais cela reste importantde comprendre la différence entre le lot 1(chauffage central et chaudières combi) etle lot 2 (chauffe-eau).

Un niveau A concerne seulement les pro-duits à haut rendement, les chauffe-eau àcondensation tels que nos modèles BFC etTwister. La combinaison entre notre techno-logie de condensation et l’énergie renouve-lable permettra à nos produits de se trouverdans les catégories supérieures (A+, A++,etc.). Les modèles SGE et SGS, prépara-teurs ECS solaires à gaz d’A.O. Smith, peu-vent être qualifiés par cet étiquetage enfonction de leur utilisation.Pour les systèmes de chauffage indirects,qui concernent une chaudière associée àun ballon de stockage, il faut savoir quemême si les deux équipements sont éti-quetés A, cela ne veut pas dire qu’ils pour-ront constituer un système bénéficiantd’un étiquetage A (A+A ≠ A !). En effet, l’éti-quetage de la chaudière est calculé selon laperformance du chauffage. La productionde l’eau chaude, quant à elle, n’est pasprise en considération parce que la chau-dière opère différemment lorsqu’il s’agit dechauffer l’habitation ou l’ECS. L’étiquetagedu chauffe-eau indirect se base sur laconsommation d’entretien telle qu’indi-quée par la directive écoconception. En somme, la combinaison de deux pro-duits étiquetés A pour un système dechauffage indirect ne certifie pas que celui-ci sera également étiqueté A pour la pro-duction d’eau chaude. Par contre, un sys-tème de chauffage direct qui assure la pro-duction d’eau chaude de façon écono-mique et efficace, sera certifié A.

Concrètement, comment faciliter la vie

des professionnels face à cette nouvelle

directive ?

Mathieu Tacussel – Il faut impérativementcommuniquer de façon précise sur noséquipements et mettre à disposition desinstallateurs, comme des distributeurs etdes bureaux d’études, des outils clairs.Nous fournissons d’ores et déjà un docu-ment explicatif à nos interlocuteurs, égale-ment téléchargeable en ligne sur notre siteWeb. Dès le mois de juillet, nous fournironsun nouveau document classant définitive-ment l’ensemble de nos appareils. Des e-mailings sont lancés et nous effectuons ungros travail de terrain avec information etformation sur les sites de nos distributeurs,sans oublier la prescription directementauprès des BE et le soutien de nos équipestechniques aux communes.Ces actions nous ont naturellement conduità accroître nos effectifs de terrain d’un ingé-nieur technico-commercial et d’un techni-cien. Nous développons également notreréseau de SAV, qui assure un service opti-mal lors des mises en service, mais aussi enaprès-vente, directement auprès des utilisa-teurs afin d’accompagner les installateurs.L’ensemble de la communication sera doncorientée vers la directive ErP, les étiquettesénergie, sans oublier les maquettes numé-riques (BIM), qui requièrent encore un groseffort pédagogique. Ces fichiers permettentl’intégration des produits dans la concep-tion des des bâtiments. n

Propos recueillis par Virginie Bettati

Avec un fort développement de son chiffre d’affaires en France ces quatre dernières années et lamise au point d’une gamme de produits répondant à la directive ErP, ce spécialiste de la productiond’ECS toutes énergies a décidé de miser plus que jamais sur le service aux professionnels. MathieuTacussel, directeur France A.O. Smith, nous évoque ses dernières actions.

Objectifs ErP et service maximum aux pros pour A.O. Smith

Mathieu Tacussel, directeur France A.O. Smith.

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EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE

« …nous bâtissons,

depuis 1998, des

chauffe-eau à haut

rendement… »

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2015 ! Aujourd’hui, le changement essen-tiel réside dans la disparition de certainséquipements qui ne sont plus en accordavec la réglementation. La prochaine étape,en 2017, nous conduira à procéder àquelques modifications mineures sur lesballons et les chaudières.Techniquement, le travail en amont a doncpu être réalisé et nous pouvons désormaisproposer un tout nouveau catalogue avecune offre produits totalement conforme auxexigences ErP qui sortira le 1er juillet.Il nous reste à développer la communicationauprès de nos partenaires distributeurs etinstallateurs, mais aussi auprès des particu-liers , puisqu’il nous faut, par exemple, entiè-rement refondre le site Internet.

Concrètement, quelles sont les aides appor-

tées aux installateurs ?

Joseph Colantuono – Nous proposonsd’ores et déjà des vidéos explicatives etdes modules de formation qui ont été misen place au mois de mai pour comprendrel’ErP, les étiquettes énergies et savoircomment créer des systèmes comprenantplusieurs équipements. Nous allons éga-lement mettre à disposition un logiciel quipermettra de créer différents types d’ins-tallation et de générer automatiquementune étiquette pour l’ensemble du systèmeréalisé. Des formations à l’utilisation de celogiciel sont également prévues.Pour les équipements, nous avons éla-boré des solutions « Erp Easy » pour desremplacements simples, rapides et perfor-mants. Par exemple, avec la ventouse« réno », il sera possible de procéder trèsfacilement au changement d’une chau-dière basse température à ventouse parune chaudière à condensation. Pour l’oc-casion, nous avons conçu un dispositif decommunication avec, entre autres, uneanimation qui explique étape par étapel’installation de ladite ventouse en réno-vation ainsi que les avantages des diffé-rents éléments mis à disposition des ins-tallateurs : ventouse, dosserets hydrau-liques, régulation sans fil NSC RF.

Depuis la fin avril, nous avons lancé unecampagne de communication dans lapresse professionnelle, mais aussi sur lenet, via notre site Internet, les réseauxsociaux (Twitter, YouTube et Google +) etpar du marketing digital via e-mail ounewsletter.

L’accompagnement des installateurs est

donc plus que jamais d’actualité !

Joseph Colantuono – Oui, chaque nou-velle réglementation apporte son lot dechangements… attendus et inattendus.L’accompagnement sous toutes sesformes est donc obligatoire.Nous nous rendons compte qu’il existe desdifférences entre les réglementationslocales et européennes. Pour ne citer qu’unexemple, les chaudières basses tempéra-tures avec certains types de conduits col-lectifs ne sont pas autorisées par certainsde nos DTU alors que la réglementationeuropéenne les admet.Ces contraintes et exceptions disparaîtrontà l’échéance 2018… pour ne laisser placequ’aux exigences des bas NOx ! n

Propos recueillis par Virginie Bettati

Filière Pro – Comment un industriel affronte-

t-il un tel bouleversement ?

Joseph Colantuono – L’arrivée de cette direc-tive est certes un grand changement, maisnous nous y sommes préparés depuis plusd’un an et la totalité de nos produits étaientdéjà conformes ou presque. Pratiquement,la principale évolution apportée a été lechangement des circulateurs trois vitessesen circulateurs modulant à basse consom-mation pour plus d’efficacité énergétique, etceci dans l’objectif de répondre aux nou-velles contraintes prévues à l’échéance dumois d’août 2015.On comprend aisément qu’il n’était passouhaitable de respecter un échéancier auxdates aussi rapprochées. C’est pour cetteraison que nous n’avons pas souhaité mar-quer plusieurs étapes dans la directive

Objectif d’e.l.m. leblanc : vous faciliter l’Écoconception !Alors que les fabricants ont dû revoir l’ensemble de leurs produits, mais aussi l’intégralité de leurcommunication en raison de l’entrée en vigueur de la directive ErP en septembre 2015, lesinstallateurs se confrontent au problème du choix du matériel et à la combinaison de systèmes devantafficher une étiquette énergie unique. Joseph Colantuono, responsable marketing produits du groupeBosch, dont fait partie e.l.m. leblanc, nous évoque les outils mis en place pour aider les installateurs.

Joseph Colantuono, responsable marketing produits,e.l.m. leblanc

Les slogans de la ventouse « réno » :

« Découvrez en avant-première le tube de l’été 2015 ! »

« Quitte à être raccord, autant l’être tout de suite ! »

« La ventouse qui colle à la réglementation. »

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FABRICANTS

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16 filièrepro - N°38 - Juin - Juillet 2015

FABRICANTS

Pour ne citer que quelques exemples corres-pondant à ce triple objectif, nous avons pumettre au point des solutions innovantestelles que le générateur hybride compactfioul Vitolacaldens 222-F, qui allie les avan-tages d‘une chaudière fioul à condensationet l‘utilisation d‘une source de chaleur natu-relle gratuite avec une PAC ; la nouvellerégulation Vitotronic 200 avec « Internetinside » et la fonction énergie cockpit, dontl’écran tactile couleur récapitule de manièreexhaustive à l‘exploitant, à tout moment etdepuis n‘importe quel terminal mobile, sesconsommations d‘énergie et le rendementde la production solaire ; la micro-cogénéra-tion avec pile à combustible Vitovalor 300-Pà haute efficacité énergétique, permettantd‘exploiter un module de cogénérationdécentralisé dans les maisons individuelles,neuves ou rénovées.

Viessmann se positionne-t-il donc plus que

jamais comme un fabricant capable de

répondre à tous les secteurs, avec toutes les

énergies ?

Claude Gemelli – Nous avons acquis undegré de spécialisation inégalé dans tousles segments du marché, tout en continuantd‘offrir un conseil parfaitement ouvert àtoute technologie et objectif en matière desource d‘énergie, à la différence des fabri-cants spécialisés uniquement dans lechauffage, le conditionnement d‘air ou laVMC. Pour ce faire, nous avons adopté uneorganisation adaptée. Notre groupe à créé

une société en France, Viessmann Industriefiliale de Viessmann sas, pour gérer et déve-lopper notre activité industrielle, c’est-à-direles grosses chaudières vapeur et eau sur-chauffée ainsi que les grosses chaudièresbiomasse au dessus de 1 700 kW. Le restede la gamme affaires est développé parnotre société avec une équipe spécialisée de27 ingénieurs d’affaires qui gèrent notreoffre collective grosses chaudières à eauchaude, solaire collectif et chaudièresmurales. Enfin, le diffus axé sur le dévelop-pement de notre réseau d’installateurs, quiconstitue la majeure partie de notre CA, estsuivi par l’équipe la plus importante.

L’accompagnement nécessaire aux installa-

teurs suit-il cette politique ?

Claude Gemelli – L ‘innovation doit effective-ment être maîtrisée. En France, nous avonsdéveloppé neuf agences dotées de plate-formes où sont dispensées des formationstechniques qualifiantes ou générales et desformations commerciales. Nous travaillonsdirectement avec les installateurs et n’hési-tons pas à modifier notre offre en fonctiondes besoins de nos clients pour mieux lespréparer à dominer l’environnement qui secomplexifie. Nous avons en ce sens étépionniers dans le développement de la qua-lification RGE. Notre équipe de sept forma-teurs veille en permanence à adapter notreoffre aux besoins de nos clients. n

Propos recueillis par Virginie Bettati

Filière Pro – Ces trois axes de communica-

tion représentent-ils vraiment l’avenir ?

Claude Gemelli – Oui, puisque Hybrid estsynonyme de mix énergétique pérenne,grâce à l‘utilisation flexible de deux sourcesd‘énergie dans un seul appareil, ce qui estdésormais indispensable pour répondre à laréglementation de la RT 2012, aux objectifsdu Grenelle de l’environnement et auxattentes d’économie des utilisateurs. Il estdonc logique que l’accent ait été mis à la foissur l‘énergie renouvelable et la très hauteperformance énergétique.Ensuite, le Connect symbolise la gestionnumérique de l‘énergie du bâtiment et laconnectivité, avec des interfaces intelli-gentes entre l‘ensemble des composants dusystème et un accès via Internet pour unmaximum de confort et de sécurité. C’estdésormais une évolution inéluctable et, làencore, une source d’économie grâce à unegestion optimisée.Enfin, Power désigne la production et l‘utili-sation d‘électricité propre produite dans lebâtiment, pour une autonomie élevée et uneprotection maximale du climat. L’Allemagnebénéficie déjà depuis plusieurs années de cetype d’installations. Pour différentes raisons,la France a subi un retard important dans cedomaine qu’il est urgent de rattraper.

Trois axes de développementpour ViessmannLa présentation de Viessmann au salon mondial ISH Energy de 2015 sera placée sous la devise« Hybrid – Connect – Power ». Claude Gemelli, président directeur général de Viessmann France,nous évoque ces grands axes de développement qui détermineront l‘avenir du secteur.

Claude Gemelli, président directeur général de Viessmann France

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Vitolacaldens 222-F :générateur hybride

compact fioul avec unité extérieure

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17filièrepro - N°38 - Juin - Juillet 2015

FABRICANTS

Lancé au mois de février dernier, leGrundfos Product Center, ou GPC, est unassistant professionnel accessible en ligne,c’est-à-dire par l’intermédiaire d’uneconnexion Internet. On y accède par le sitede Grundfos France ou via l’urlhttp://fr.grundfos.com/campaigns/grund-fos-product-center.html. Une fois sur la pla-teforme du Grundfos Product Center, l’in-ternaute dispose d’un outil de dimension-nement, visualise les gammes de produitset services, peut vérifier l’interchangeabi-lité des produits ou encore sélectionnerune pompe en fonction du liquide pompé.

Dimensionner une pompe

L’outil de dimensionnement proposé offreplusieurs possibilités, selon les donnéesdont on dispose, que l’on soit un habituéou pas des gammes Grundfos.Si le débit et la pression, autrement dit lepoint de fonctionnement, sont connus, il suf-fit de les rentrer, puis d’indiquer l’application(chauffage, climatisation, surpression…), letype d’installation (circulateur principal,recirculation d’ECS domestique, solaire, parexemple) pour que le système sélectionnedes modèles qui peuvent être classés enfonction de leurs consommations d’énergie,de leur coût global (LCC), de leur proximitéavec le point de fonctionnement, etc.En l’absence de données concernant lepoint de fonctionnement, la pompe estdimensionnée pas à pas en fonction del’application, des besoins, du liquidepompé, de la température, de la pressiond’entrée mini, etc. Il suffit de se laisser gui-der par le logiciel.Les comparaisons entre les pompesGrundfos elles-mêmes ou avec des pompesdisponibles sur le marché sont possibles.Lorsque l’on se connecte avec un mot depasse, on peut personnaliser les réglages,par exemple les unités utilisées (m3/h, l/s,l/min ou l/h pour le débit et m, kpa ou barpour la pression) et retrouver des pompesque l’on avait déjà sélectionnées oumémorisées (les 10 dernières sélectionsrestent systématiquement en mémoire).Des sauvegardes et impressions en PDF sontpossibles, ainsi que des envois par e-mail.

Obtenir les infos

relatives aux produits

Le GPC est l’outil incontournable pourvisualiser les informations relatives auxproduits et aux offres Grundfos : courbesdébit/pression, schémas d’encombrement,schémas électriques, livrets techniquesdétaillés, documentations commerciales,informations relatives à la maintenance,vues éclatées des différentes pompes, des-sins à l’échelle en 2D ou 3D… On accède aucatalogue par modèle de pompes, applica-tion ou famille de produits. On accède éga-lement à tout ce qui concerne la mainte-nance : vidéos de montage et démontage,couple de serrage…

Vérifier l’interchangeabilité

La totalité des anciennes pompesGrundfos et des autres marques est inté-grée au logiciel. Le GPC permet de trouverla solution la mieux adaptée et précise sielle nécessite ou non une adaptation.

Trouver le liquide pompé

Le GPC permet de vérifier l’adéquationpompe/liquide pompé. S’il ne s’agit pasd’eau, mais d’un produit agressif ou cor-rosif, la pompe doit être adaptée du pointde vue de sa conception (métallurgie,

élastomères, etc.). Une vaste liste deliquides guide l’utilisateur dans sarecherche.

Comparer les produits, sauvegarder

des infos, gérer des dossiers…

Avec le GPC, les pompes Grundfos peu-vent, comme nous l’avons signalé, êtrecomparées entre elles : du point de vuetechnique, de la consommation énergé-tique… Il est également possible de gérerdes projets, par exemple l’ensemble despompes d’un bâtiment : les équipementssélectionnés sont alors réunis dans un dos-sier parfaitement mis en page (avec pagede garde…), dont l’accès peut être donné àd’autres collaborateurs.Le Grundfos Product Center est destiné àremplacer la plateforme WebCaps. Il est àla fois plus complet et plus convivial. Unemise à disposition offline, par l’intermé-diaire d’une clé USB ou via un télécharge-ment, est prévue prochainement, pour uneutilisation en mode déconnecté. n

Marianne Tournier

Lancé en février par Grundfos, le GPC ou Grundfos Product Center est un nouvel outil en ligne quiaide les professionnels, bureaux d’études, etc. à sélectionner et à visualiser les informations relativesaux produits et offres de la marque.

GPC : l’outil Grundfos de sélection et de visualisation des produits

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18 filièrepro - N°38 - Juin - Juillet 2015

FABRICANTS

Filière Pro - Comment avez-vous fait évo-

luer votre outil logistique ?

Laurent Dubromelle – Jusqu’en 2014, laplateforme logistique historique deChappée était composée de deux bâti-ments formant 18 000 m² de surface destockage. Décision a été prise d’étendre cesite afin d’accueillir les stocks de DeDietrich, autre marque du groupe BDRThermea auquel appartient Chappée. Pourcela, un troisième hall a été construit, por-tant ainsi la surface de stockage à24 000 m². Le nouveau bâtiment est enexploitation depuis avril dernier.

Chappée et De Dietrich font logistique communeAu terme d’un projet lancé il y a maintenant plus de trois ans, Chappée et De Dietrich sont sur lepoint de profiter pleinement de leur nouvel outil logistique commun. Objectif : harmoniser et optimiserles tournées de livraison en lien avec les grossistes Chappée et De Dietrich. Explications avec LaurentDubromelle, directeur logistique Chappée, chargé du site logistique de Villers-Cotterêts, en Picardie.

Laurent Dubromelle, directeur logistique Chappée.

Quel est l’objectif recherché ?

Laurent Dubromelle – L’objectif est de créerune synergie logistique afin d’améliorer leservice à nos clients et d’intégrer les nou-velles demandes telles que la gestion parplateforme à jour et horaire fixe ou la livrai-son au détail. En d’autres termes, nous nousadaptons tout en maîtrisant nos coûts.Concrètement, nous allons permettre àChappée et à De Dietrich de massifierdavantage leurs expéditions, ce quiexplique un meilleur service tout en nousadaptant à la demande de plus en plus exi-geante de notre clientèle. Jusqu’à présent,Chappée mettait en œuvre une tournée heb-domadaire des points de distribution. Enmassifiant, nous obtenons une meilleureflexibilité et des départs plus rapprochés,donc un meilleur service.

À quel stade se trouve le projet ?

Laurent Dubromelle – Afin de valider le sys-tème d’information, nous avons déjà effec-tué un test pendant un an sur une entitépilote de l’offre De Dietrich. De Dietrichétant initialement sous système SAP, etdans le but d’assurer la cohérence du rap-prochement, nous travaillons depuisdébut 2015 sur la migration du systèmeChappée sur SAP. Le système d’informationcommun devrait être opérationnel dans lecourant de l’été 2015. La véritable synergiede massification des commandes et desexpéditions devrait être opérationnelle dèsseptembre 2015. Pour l’instant, ce projet estun succès : les engagements sont tenus etle planning respecté !

Outre la construction d’un hall supplémen-

taire, quels ont été les investissements

effectués ?

Laurent Dubromelle – Nous avons investidans un système de stockage en racks surallées étroites. Dans ces allées, des chariotsde manutention spéciaux permettent decharger et décharger les racks sur toute leurhauteur jusqu’à 8,5 m, en liaison directe avecles quais où stationnent les véhicules. Nousdisposons à présent d’un parc d’engins demanutention homogène composé de15 chariots articulés et de 15 chariots auto-portés dédiés au chargement des camions.La plateforme, dans sa nouvelle configura-tion, emploie aujourd’hui 70 personnes. n

Propos recueillis par Michel Laurent

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20 filièrepro - N°38 - Juin - Juillet 2015

Symbole de l’engagement du groupe Socodaen faveur de l’environnement, cette mascotteest née pour guider les adhérents dans leurdémarche écoresponsable.

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NÉGOCIANTS

Filière Pro – Comment expliquer cette

santé atypique ?

Jean-François Meynieux – Tout d’abord parle choix de l’offre produits qui répond auplus près des besoins de nos adhérents etdu marché en perpétuelle évolution.Aujourd’hui, les 114 fournisseurs référen-cés dans le secteur chauffage, sanitaire,plomberie permettent en effet de coller auxattentes de nos clients, notamment grâce àune évolution du plan d’offres dans ledomaine du sanitaire. Celle-ci, plus adaptéeen matière de construction de gammes et

de référencements fournisseurs, a permisde mieux équilibrer le poids des familleschauffage, sanitaire et plomberie.L’évolution s’explique aussi par la possibi-lité pour un adhérent d’une branche depouvoir se développer très rapidementdans une ou plusieurs branches de Socoda. L’indépendance et l’esprit d’innovation denos adhérents est enfin un facteur détermi-nant : ils s’adaptent plus facilement auxnouveaux enjeux de nos marchés et enanticipent les évolutions en proposant lesmeilleurs produits et en mettant en placeles outils nécessaires pour les expliqueraux clients et les aider à se préparer auxchangements.

Y a-t-il un profil à respecter pour devenir

adhérent ?

Jean-François Meynieux – Oui, en plus descritères économiques et de la disponibiliténécessaire à la participation à la vie dugroupement, il est attendu d’un adhérentpotentiel qu’il partage la même identitéprofessionnelle, les valeurs de groupeSocoda à savoir la proximité client, l’adap-tabilité ainsi que son engagement pour lebusiness durable et l’innovation.Notre objectif n’est pas de multiplier lenombre d’adhérents (ni de fournisseursd’ailleurs). L’idée est de favoriser le mail-lage territorial et de référencer les fournis-seurs les mieux adaptés.

Quels sont les apports du groupe ?

Jean-François Meynieux – En plus desachats, le groupe met à disposition desadhérents une veille sur les évolutions demarché et celles qui sont obligatoires enmatière de vente (multicanal, réglementa-tions…) en renforçant les relations exis-tantes entre eux et avec leurs fournisseurs.C’est notamment l’objectif des différentesréunions organisées entre adhérents, dontles Clubs managers, durant lesquels lesdirigeants des entreprises Socoda peuventlivrer à leurs pairs leurs interrogations, par-tager leurs expériences, exprimer leurs dif-ficultés et leurs réussites. Des réunionsorganisées avec nos fournisseurs parte-naires ont rendu possible la réalisation devéritables laboratoires de réflexion sur lamise en place de projets communs. C’est

un moyen d’enrichissement constant d’ex-périences pour éviter les écueils et favoriserles prises de décision !Le groupe propose également un ensemblede services marketing. Les plans d’action etd’animation commerciale (PAAC) donnentla possibilité de créer des catalogues et pro-motions personnalisés tels que les guidesthématiques qui facilitent la prise deconnaissance d’une famille de produits oules réglementations, les catalogues écores-ponsables. Une nouveauté pour 2015 : lasortie de catalogues « sélection unique »,non personnalisés, avec un nombre limitéde produits et des prix conseillés.Par ailleurs, le groupe apporte des solu-tions de conquête et de fidélisation clientsau travers du Cercle du réseau Socoda, par-ticipe aux salons professionnels et crée deslabels, apporte des solutions de formationspour ses collaborateurs et pour leursclients, mais met également en place desactions business durable (formations, ventedes produits responsables, réduction denotre impact environnemental…). Tout ceciaide les adhérents à partager concrètementnos valeurs !Enfin, depuis 2012, la structure de paiementDelcredit garantit aux fournisseurs le règle-ment des factures « adhérents ». Ce sys-tème nous place au tout premier rang desgroupements indépendants les plus inno-vants, prêts à affronter les changementséconomiques et financiers de la prochainedécennie. n

Propos recueillis par Virginie Bettati

Avec une forte croissance depuis quatre ans et une augmentation de 40 % du nombre de sesadhérents, pour atteindre 47 membres et 130 points de vente, le secteur chauffage, sanitaire,plomberie du groupe Socoda fait figure de trouble-fête dans un paysage économique plutôt morose.Jean-François Meynieux, responsable du secteur, nous fait part de ses explications.

Socoda : à contre-courant de la crise !

Le groupeGroupe Socoda, 1er réseau

français de distributeurs

indépendants pour les secteurs

du bâtiment et de l’industrie,

fédère 180 adhérents opérant

dans sept domaines d’activité :

les aciers, l’industrie, les outils

pro, l’électricité, le sanitaire-

chauffage, les matériaux et la

décoration. Le réseau compte

650 points de vente,

1 000 partenaires fournisseurs et

440 000 clients professionnels

pour un chiffre d’affaires de

3 milliards d’euros.

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Répartition des 3 milliards d’euros de chiffred’affaires.

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techniques et législatives ainsi que lesdonnées nouvelles en matière de sourcesd’énergie et de performance vont conser-ver et augmenter leurs parts de marché etleurs résultats. Ils vont également gagneren image auprès de leurs clients et vontêtre stimulés par le renouveau d’une pro-fession qui, avouons-le, vivait tranquille-ment sur ses acquis et habitudes. Malgréla conjoncture dramatique que noussubissons depuis ces deux dernièresannées, je pense que l’évolution – qui vavers une analyse technico-économiquesystématique – est génératrice de progrèset de qualité.Cet état de fait nous conduit évidemment àdévelopper encore plus nos connais-sances, ce qui nécessite des formations deplus en plus poussées. Il faut aussi conci-lier cette maîtrise technique avec uneexcellente connaissance des réglementa-tions, qui requiert une mise à niveau conti-nue. Enfin, la collaboration étroite avec lesindustriels est tout aussi indispensable.L’échange d’informations, de remontéesdu terrain est forcément générateur desolutions plus pratiques, plus efficaces etplus rapides à mettre en œuvre. n

Propos recueillis par Virginie Bettati

PRESCRIPTEURS

Loriot : respecter les objectifsde la RT 2012 est l’affaire de tous !À la tête du groupe Loriot et de la société AET Loriot, bureau d’études spécialisé en thermique depuisplus de trente ans, Bernard Loriot porte un regard optimiste sur les mutations de la profession,pondéré par une exigence de compétences et de réactivité qui n’est pas toujours assurée parl’ensemble des acteurs de la chaîne.

par la future réglementation. L’optimisationtechnique et financière est donc réalisable,mais il faut s’en donner les moyens.

Et du côté les installateurs ?

Bernard Loriot – Quand on sait que, pourbénéficier d’une amélioration des perfor-mances énergétiques, par exemple, unerénovation efficace doit obligatoirementpasser par une étude thermique globale,on attache paradoxalement moins d’im-portance à l’application rigoureuse de cetteétude. Aujourd’hui encore, dans près de10 % des cas, l’attestation délivrée en fin dechantier n’est pas conforme à l’étude quenous avions réalisée, ce qui nous oblige àrefaire l’étude, mais aussi à changer cer-tains équipements !Les installateurs doivent s’efforcer de res-pecter très exactement les directives desétudes, même s‘ils ont pour habitude detravailler avec d’autres industriels ou d’au-tres références. D’autant que tout change-ment d’un paramètre peut avoir un impactsur d’autres. Un bilan est un acte précis quine souffre malheureusement aucun écartou imprécision.

Quel avenir pour le métier ?

Bernard Loriot – La profession change,incontestablement. Ceux qui aborderontd’une façon volontaire les mutations

Filière Pro – Chaque acteur aurait donc sa

part de responsabilité ?

Bernard Loriot – Oui, de la conception deséquipements techniques à la réception del’ouvrage en passant par les études et l’ins-tallation, chaque intervenant a sa part deresponsabilité dans l’application de laréglementation. Pour avoir participé auGrenelle de l’environnement et à l’élabora-tion de la RT 2012, je peux affirmer qu’elleest applicable dans 99 % des cas. Le pro-blème ne réside donc pas dans ses exi-gences. Les plus grandes difficultés aux-quelles nous sommes soumis concernentle défaut de connaissance des produitsinnovants au travers des PV, avis tech-niques, etc. Il est donc indispensable queles industriels nous fournissent les don-nées les plus précises afin que l’on puissemieux connaître leurs produits. Sans défi-nition exacte (grâce au contrôle par deslaboratoires agréés) et complète (c’est-à-dire avec un maximum de caractéris-tiques), il est impossible de réaliser uneétude correcte et d’aboutir aux résultatsescomptés par la RT 2012.Et pourtant, aujourd’hui, compte tenu de laperformance de certains concepts mis aupoint par les fabricants et de la compétencede nos équipes, il serait même possible d’al-ler au-delà de la RT 2012 et d’anticiper large-ment les contraintes qui seront imposées

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Bernard Loriot, directeur du bureau d’études AET Loriot.

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L’atelier d’étudesthermiques Loriot situé àÉpervans (Saône-et-Loire).

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INSTALLATEURS

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J’assure la coordination des travaux afind’apporter à mes clients des services degestion de projets clé en main. Qu’ils’agisse du choix d’un produit, de l’aména-gement d’un appartement, d’un bureau oud’une salle de bains, nous répondons auxclients, même pour des projets très spéci-fiques… Les Bains & Cuisines d’Alexandreest une porte d’entrée unique pour le clientet cela a de quoi le rassurer. En phased’étude, nous abordons avec lui l’ensem-ble des sujets et des corps d’état afin dedémarrer un chantier sans surprises.

À Paris, les salles de bains sont souvent

exiguës, mais c’est un domaine dans

lequel vous semblez à l’aise…

Denis Gillet – Nous travaillons parfois surdes projets de salles de bains de moins de3 m². Là, notre expérience et la connais-sance des produits font la différence.Nous savons comment placer les élé-ments dans d’aussi petits volumes. Pourcela, je n’hésite pas à me rendre sur laplupart des salons professionnels euro-péens. Ainsi, nous composons des « mou-tons à cinq pattes », par exemple avec ceconcept de lave-mains surplombant leréservoir des W.-C. ou encore avec unerobinetterie en traversée de paroi dedouche en verre. Parfois, à partir d’uneportion de couloir, nous réalisons unedouche et un W.-C. Nous n’hésitons pas àdéstructurer des volumes afin d’enrecréer d’autres, avec un confort accru.

Comment abordez-vous un projet ?

Denis Gillet – Lorsque j’arrive chez un client,je l’écoute, je prends des notes, des photos,des mesures… Et lorsque je le quitte, j’aidéjà en tête l’idée directrice du projet ! Jesuis un professionnel passionné. Et j’ai lachance de ne jamais faire le même chantier.C’est intéressant pour toute l’équipe ! Nousabordons vraiment tous les aspects et leslots techniques de la salle de bains.

Vous travaillez dans des appartements

occupés. Comment le chantier se

déroule-t-il ?

Denis Gillet – En général, refaire une sallede bains nécessite un mois de travail. Etévidemment, nous œuvrons sur siteoccupé. Cela signifie aussi que le chantierdoit être propre tous les soirs. Quant auxW.-C., la transformation est réalisée dans lajournée. Cela représente beaucoup decontraintes en face desquelles il faut met-tre notre savoir-faire.

Outre l’expérience qui vous guide dans

vos démarches, utilisez-vous des outils

spécifiques ?

Denis Gillet – Nous avons investi dans unlogiciel spécifique dédié à l’aménagementdes appartements. Grâce à cet outil, nouspouvons dessiner des projets en 3 D, ce quiest vraiment très utile pour dialoguer avec lesclients, comme avec nos partenaires sous-traitants, et pour se comprendre rapidement.

Vous êtes également distributeur. Pour

quelle raison ?

Denis Gillet – Effectivement, nous avonsaussi le statut de grossiste dans notre salled’exposition. Cela nous permet d’importerde façon avantageuse des produits quenous ne trouvons pas en France.

Quelle est votre vision de l’avenir de votre

métier ?

Denis Gillet – Dans les 10 années à venir, lasalle d’exposition classique va se trouverface à la salle d’exposition numérique. Àl’occasion du salon ISH à Francfort, j’ai pume rendre compte des nouvelles possibilitésoffertes aux clients. Par exemple, grâce à deslunettes numériques, il est possible d’entrerdans une salle de bains dessinée en 3 D etd’évoluer à l’intérieur. Un jour prochain,nous investirons dans un tel équipement ! n

Propos recueillis par Michel Laurent

Les Bains & Cuisines d’Alexandre :savoir être l’interlocuteur unique pourgérer des projets très spécifiques« On écoute le client et on est force de proposition ! » Denis Gillet, directeur général de la sociétéLes Bains & Cuisines d’Alexandre, avance avec passion dans ce métier dont il connaît toutes lesficelles. Entouré d’un architecte d’intérieur et d’une équipe d’artisans à la pointe de leur spécialité, ilvend en moyenne 25 salles de bains clé en main chaque année, en marge de plusieurs rénovationsd’appartements.

Filière Pro - Quel est votre parcours ?

Denis Gillet – Depuis une trentaine d’an-nées, je suis impliqué dans le bâtiment, j’aiété à la tête d’une entreprise tous corpsd’état consacrée à l’aménagement desappartements et bureaux. J’ai par ailleurseu l’opportunité de racheter une petite salled’exposition dans Paris, consacrée à la sallede bains. C’est alors que j’ai vendu monentreprise pour n’en garder que le nom.Depuis le début des années 2000, autour dece showroom parisien, je travaille en duoavec Anys Sedkaoui, architecte d’intérieur.J’assure la coordination des travaux. Lapartie chantier est réalisée en relation desous-traitance avec des artisans.

Pourquoi avez-vous opté pour ce schéma ?

Denis Gillet – Ce mode de fonctionnementnous offre beaucoup de souplesse et per-met de faire intervenir pour chaque projetles professionnels les plus adaptés. Par ail-leurs, il est courant de constater que les dif-férents intervenants techniques sur unchantier ne maîtrisent pas le projet dansson intégralité. D’où notre valeur ajoutée !

Denis Gillet, directeur général de la société Les Bains& Cuisines d’Alexandre.

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SOLUTION TECHNIQUE

de chauffage. Par exemple, un réseau de canalisations non docu-menté sur les plans. Son intérêt est de mettre en évidence les pointsfaibles d’une installation en raison d’une répartition irrégulière destempératures et donc de permettre une rénovation énergétique effi-cace et ciblée, avec un minimum de travaux.La thermographie n’est cependant pas réservée à la rénovation ou àla maintenance, bien au contraire, puisque son utilisation s’avère deplus en plus indispensable pour respecter la réglementation envigueur (isolation, étanchéité…).

À qui est-elle destinée ?

Elle est destinée aux professionnels réalisant les DPE, aux bureauxd’études, mais aussi aux installateurs, lors d’une réalisation d’instal-lation ou au moment d’une intervention après le dysfonctionne-ment d’une installation existante. Les entreprises de maintenancesont également particulièrement intéressées par l’utilisation de cetype d’appareil.

Comment fonctionne-t-elle ?

Au moyen d’appareils légers (1 kg environ) et portatifs, pouvant êtreutilisés directement sur site. Il s’agit de thermomètres ou de caméras.

À quoi cette technique sert-elle ?

Dans les secteurs du chauffage, de la climatisation et de la plombe-rie qui nous intéressent, elle aide à détecter rapidement un dysfonc-tionnement dans un circuit hydraulique (déséquilibre, embouage…)ou frigorifique.En rendant visible ce qui ne l’est pas à l’œil nu, elle permet donc, parexemple, de se rendre compte des problèmes d’irrigation au sein desémetteurs de chauffage à eau chaude ou de vérifier la réalisation cor-recte d’un plancher chauffant (homogénéité de circulation). Grâce àelle, il est aussi possible de repérer un réseau non apparent (canalisa-tions enrobées), puisque la caméra thermique révèle des systèmes detuyauterie inconnus dans le bâtiment ou dans l’inspection du système

Contrôle d’étanchéité à l’air et à l’humiditéOutre l’analyse des installations hydrauliques ou frigorifiques,les caméras pourront révéler les défauts d’étanchéité à l’air,indispensables pour envisager une rénovation énergétiqueefficace ou un contrôle des logements neufs répondant à laRT 2012 (pour une maison individuelle, le seuil autorisé est de0,6 m3/h/m2, pour une habitation collective, il atteint 1 m3/h/m2.)Cette analyse par caméra infrarouge est un prétest pour loca-liser les fuites avant de réaliser un contrôle par infiltrométrie,pratiqué par un mesureur professionnel, qualifié par Qualibat.Il est également possible de s’assurer de l’étanchéité desconduits de fumée.À noter que la caméra ne voit pas l’air et ne mesure pas satempérature. Elle voit en revanche les effets des fuites, c’est-à-dire les températures irrégulières atteintes par les structures.Elle ne quantifie donc pas les débits d’air, mais localise la oules fuite(s).Par ailleurs, la détection des désordres dus à l’humidité et à lacondensation peut également être mise en exergue. Le refroi-dissement par évaporation de l’eau conduit en effet à une tem-pérature de surface différente, perçue par la caméra thermique

Cette technique, qui permet de mesurer à distance et sans contact invasif la température d’une zonecible à partir de son rayonnement infrarouge, est utilisée pour de très nombreuses applications dansle bâtiment, et notamment pour détecter les défauts d’isolation, les ponts thermiques, la présenced’humidité, les défauts d’étanchéité à l’air, etc.

La thermographie infrarouge

Défaut d’alimentation de plusieurs nourrices. Embouage entraînant une irrigation nonhomogène du réseau de ce plancherchauffant.

Surfaces « froides » mises en valeur sur ce radiateur.

Caméra thermique infrarouge.

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Les premiers indiquent la valeur en température de la zone cibléepar visée laser en un ou plusieurs points. La valeur est directementindiquée sur l’écran. Cet instrument permet d’obtenir des tempéra-tures précises, même à grande distance, pour une surface donnéerelativement limitée.L’image des caméras est lisible grâce à une échelle de couleur quimet en valeur les différentes zones de températures. La surfacevisée est donc beaucoup plus développée que celle concernée parles thermomètres. Les caméras permettent de déterminer la distri-bution thermique d’une grande surface en une seule fois et d’analy-ser directement l’image sur la caméra thermique ou sur un PC aumoyen d’un logiciel dédié.Il faut cependant savoir que l’analyse n’est pas toujours facile et queseule l’habitude donne une lecture correcte de la thermographie. Eneffet, les températures sont peu souvent utilisées par les caméras, quirévèlent, via une « image », des déperditions thermiques par rayon-nement, proportionnellement aux températures apparentes et nonaux températures réelles.Il est par ailleurs impératif de réaliser les contrôles dans de bonnesconditions, sans éléments perturbateurs (météo, ensoleillement, cou-rant d’air, éclairage, chauffage complémentaire, etc.)En fonction de votre activité, vous pourrez choisir les équipementsles mieux adaptés en optant pour des mesures plus ou moinsprécises, des mesures plus ou moins étendues correspon-dant aux matériels mesurés, des images de qualité opti-male pour les caméras, un appareil photo numérique inté-gré afin d’insérer des images dans vos comptes rendus,des informations traitées par un logiciel associé pour

éditer des rapports professionnels avec analyses et interprétations…Des formations d’un à cinq jours, de plusieurs niveaux, sont en géné-ral proposées par les fabricants.

Quel est son intérêt ?

Non invasive, elle laisse intacts les équipements et installations réa-lisées. Elle offre également l’avantage de contrôler très rapidement,très facilement et sans risque (contrôle de température de surfacesbrûlantes, dangereuses ou difficiles d’accès). Les fuites au niveaudes chauffages par le sol ou de toute autre canalisation difficilement

accessible peuvent être localisées avecprécision, sans engendrer lemoindre dommage.

Vous minimisez les dégâts en cas derénovation et réduisez donc les coûts

engendrés par les recherches.Cependant, si la thermographie fournit beau-

coup d’informations et permet de dégrossir l’ana-lyse, des mesures plus précises sont souvent

requises et supposent l’utilisation complémentaired’outils plus fiables (thermomètres, hygromètres,fluxmètres, débitmètres…). Ces mesures complé-

mentaires ont pour but de vérifier les premièresobservations et déductions des caméras ou thermo-

mètres infrarouges, puis de les compléter en indi-quant des valeurs précises. n

Virginie Bettati

SOLUTION TECHNIQUE

Thermomètre infrarouge.

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filièrepro - N°38 - Juin - Juillet 2015

DOSSIER Agencer une petite salle de bains

Installer une cabine de douche, une cuvette W.-C. et un point d’eaudans une salle de bains de 2 m2 ? C’est possible, à condition de la ren-dre entièrement étanche et d’inscrire la douche dans la continuité dusol, sans marche (quitte à surélever toute la surface de la salle debains) ; à condition de fermer la douche à l’aide d’un simple rideau(de belle qualité), de manière à pouvoir le maintenir ouvert lorsquela douche n’est pas utilisée et d’en récupérer la surface afin de mieuxse mouvoir dans la pièce ; à condition de choisir un point d’eau deprofondeur réduite, en général, un simple lavabo avec une plage dedépose la plus vaste possible, éventuellement surmonté d’unearmoire de toilette ; à condition que la cuvette soit suspendue,sachant que, à l’aplomb, des rangements peuvent être prévus, voireun chauffe-eau plat (Twido). On peut améliorer encore l’utilisation del’espace en installant, dans la douche, une robinetterie étagère, voirerangement (Villeroy & Boch) et une armoire de toilette au-dessus dupoint d’eau. Côté décor, on choisit la sobriété et on évite le carrelageà motif qui risque de créer une ambiance étouffante. Une mosaïqueunie a l’avantage de s’adapter à la géographie du lieu, donc d’envaloriser le moindre cm2. Tout comme le béton décoratif.

Prendre le temps de trouver les bons équipements

Avec les petites salles de bains, les solutions d’agencement sontcomptées : en général, la position de chaque appareil est évidenteet indiscutable, à commencer par celle de la douche ou de la bai-gnoire. C’est pourquoi, elles sont plus faciles à agencer que lesgrandes salles de bains.

En fait, le plus important est d’oublier les produits avec lesquels ona l’habitude de travailler et de rechercher ceux qui seront parfaite-ment adaptés à l’espace dont on dispose : la cuvette W.-C. de pro-fondeur réduite, le point d’eau ni trop long ni trop profond… Il estdonc important de prévoir le temps nécessaire à cette recherche etde ne pas l’escamoter. Car un point d’eau ou un W.-C. trop volumi-neux sont susceptibles de rendre la salle de bains à la fois peu har-monieuse du point de vue esthétique et peu pratique à l’usage.

Dégager l’espace

Souvent, dégager l’espace consiste d’abord à remplacer la porte dela salle de bains par un modèle coulissant, afin de récupérer la sur-face nécessaire à son débattement, qui ne représente pas loin d’undemi-mètre carré. Cela peut permettre, par exemple, d’installer destoilettes dans la pièce, de rapprocher le point d’eau de l’entrée oud’agrandir la douche.Lorsque la surface est comptée, il faut éviter de l’encombrer, afin depréserver une bonne circulation dans l’espace. Pour utiliser chaqueappareil confortablement, il faut prévoir un espace libre autour decelui-ci. Ainsi, de chaque côté d’une cuvette W.-C., 15 à 25 cm sontnécessaires au confort et, devant celle-ci, 60 à 65 cm. 60 à 65 cm sont également recommandés devant un point d’eau.

Contrairement aux idées reçues, une petite salle de bains est plus facile à agencer qu’une grande,mais elle demande de faire preuve d’astuce pour optimiser l’espace ainsi qu’un réel travail surl’encombrement des appareils.

Agencer une petite salle de bains

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La porte pivotante repliable Liga de Rothalux, en niche ou avec paroifixe, offre une accessibilité totale à la douche et s’ouvre vers l’intérieurcomme vers l’extérieur. Ajustage 25 mm. Relevage à l’ouverture. Verrede 5 mm. Très bon rapport qualité-prix.

Cette deuxième version de la paroi de douche repliable OpenSpace deDuravit est plus économique. Elle peut être posée sur un receveur ou unsol carrelé. D’un côté, elle affiche la finition miroir, de l’autre le verretransparent. De 80 x 80 à 100 x 100 cm.

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S’il s’agit d’un meuble équipé de portes, il est important de tenircompte de leur débattement ; de même pour les éventuels tiroirs.À l’endroit de l’accès à la baignoire, dont la largeur doit mesurer de80 à 120 cm, un espace de 60 à 90 cm est recommandé. Pour l’ac-cès à la douche, prévoir 80 cm et devant celle-ci, de 60 à 90 cm.L’agenceur doit vérifier tous ces points.

Préserver le volume

Pour préserver le volume, il convient d’éviter autant que possible debarrer le regard qui, quand il circule librement, ajoute à l’impressiond’espace. C’est pourquoi, dans les petites salles de bains, on privilé-gie la transparence, en particulier celle de la douche, et les équipe-ments peu volumineux et aérés. Gare au meuble-vasque ou à l’ar-moire de toilette surdimensionnés, attention à la cabine de douche auverre opaque et aux profilés épais, ainsi qu’au revêtement mural tropprésent (couleurs, frises et motifs). Vive la paroi de douche transpa-rente, voire repliable, qui permet d’ouvrir l’espace lorsque la douchen’est plus utilisée. Ça n’a l’air de rien, mais ça donne de l’air à la pièce.

Pour la douche

Dans une petite salle de bains, une douche de plain-pied est recom-mandée, quitte à surélever le plancher de tout l’espace pour intégrerle siphon et faire passer les canalisations d’évacuation. Si la doucheest à l’italienne, c’est-à-dire habillée du même revêtement que le solet les murs de la salle de bains, on crée une unité visuelle qui ren-force l’impression d’espace. La douche à l’italienne est d’autant plus

recommandée dans les petits espaces qu’elle permet le sur-mesure(forme de pente maçonnée ou panneaux prêts à carreler), donc lavalorisation du moindre mètre carré. Si le fait de redresser les murssimplifie souvent la mise en œuvre, cela réduit aussi la surface et levolume habitables.Si la douche est assez grande pour être fermée par une paroi, voireune porte, attention à ce que celle-ci ne bute pas dans le meuble oula cuvette W.-C quand on l’ouvre. À ce titre, dans les petits espaces,il est préférable de choisir une porte de douche coulissante ou, siles dimensions de la cabine ne le permettent pas, une pivotanterepliable, qui réduit le débattement nécessaire à l’ouverture tout enoffrant un plus large accès. Une autre solution pour fermer la

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Omega de Geberit est une gamme de trois bâti-supports destinés auxespaces atypiques. Trois hauteurs de montage (82, 98 et 112 cm) avecdéclenchement frontal ou horizontal (sauf H 112 cm) et quatre plaquesde commande compactes, dont une déportée (2 m maxi).

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Twido est un chauffe-eau électrique plat, composé de plusieurs cuvescylindriques (chauffées à la demande, selon les besoins) installées dansun châssis métallique autoportant. Celles-ci sont chauffées par l’extérieur(film chauffant), ce qui évite la corrosion et les dépôts de calcaire. Lesappareils sont laqués, habillés d’une façade lumineuse ou associés à unbâti-support de W.-C. Connectés, ils sont gérables à distance.

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La douche Bien-Être de Leda, conçue pour remplacer une baignoire,autorise des aménagements spécifiques, notamment l’intégration derangements : ainsi, si l’on dispose de 190 cm, on installe une douchede 120 cm et un rangement de 60 cm, parfait pour caser une lave-linge.

Très discrète, la version murale de la rigole Advantix Vario de Viega, de20 mm de hauteur, ne nécessite que 25 mm de profondeurd’encastrement. Elle se contente donc d’une saignée au pied du mur.Sinon, appliquée devant celui-ci, l’enduit et le carrelage peuventcompenser. L 1200 mm recoupables.

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Agencer une petite salle de bains DOSSIER

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de nombreuses baignoires à encastrer de petites tailles, il estrecommandé de choisir une baignoire îlot, beaucoup plus légèrevisuellement, plutôt qu’un modèle avec tablier, qu’il soit en acry-lique, carrelé ou autre. Car même simplement éloignée du mur dequelques centimètres, la baignoire îlot crée une impression d’es-pace, grâce à ses lignes courbes et à sa forme évasée. Plusieursfabricants proposent des baignoires îlots de petites dimensions,notamment Victoria+Albert. n

Marianne Tournier

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douche consiste à prévoir une paroi repliable, comme celles quepropose Duravit : une fois la douche prise, la paroi est repliée etl’espace récupéré.

Au point d’eau

Si tous les consommateurs rêvent de s’offrir un meuble-vasque,dans les petites salles de bains, il est préférable de limiter sesdimensions/volume. Il suffit d’un meuble trop profond, par exem-ple, pour qu’il soit impossible de se croiser dans une salle de bainsformat couloir. Il existe aujourd’hui des meubles d’à peine plus de30 cm de profondeur (Delpha, Aquarine, Decotec…). Rappelonsque, devant un point d’eau, il est recommandé de laisser un espacelibre de 60 à 65 cm. Quelles que soient les dimensions de la salle de bains, préférez unmeuble-vasque équipé de tiroirs plutôt que fermé par des portes,qui sont beaucoup moins ergonomiques. Vous pouvez alléger lemeuble en limitant le nombre de tiroirs. Cependant, s’agissant de rangement, il existe des alternatives aumeuble-vasque : par exemple, une colonne installée à proximité dupoint d’eau est souvent plus efficace qu’un sous-vasque. Dans cecas, choisissez un lavabo console : il offre de belles plages dedépose autour du point d’eau et, souvent, une seconde étagère endessous. De même, un simple miroir étagère peut faire office decoin coiffeuse ou maquillage et permet de dégager le point d’eauaux heures de pointe. Quelques étagères, casiers ouverts ou fer-més positionnés au-dessus de la baignoire, des toilettes ajoutentavec discrétion au volume de rangement.

Baignoire interdite ?

Dès 3 m2, une petite baignoire peut trouver sa place dans une sallede bains, pour peu que la géométrie de la pièce s’y prête. S’il existe

DOSSIER

Avec KA 90, Kaldewei, spécialiste de l’acier émaillé, permet l’installationde douche de plain-pied d’une hauteur totale de 60 mm. De plus, avec10 séries de produits, le fabricant offre 57 dimensions de sols de douche.

Signée Antonio Citterio, la série Axor Universal Accessories permet nonseulement de personnaliser la salle de bains, mais ajoute à soncaractère fonctionnel. Tous les éléments sont combinables entre eux : labarre de douche sert de support au porte-savon ou de porte-servietteshors de la douche, etc.

© Kaldewei

Pour mur porteur ou non porteur, les châssis Rapid SL de Grohemesurent 82 cm de hauteur. Alimentation latérale, par le dessus ou parl’arrière. Commande en façade ou par le dessus. Déclenchementpneumatique compatible plaque simple ou double touche.

Avec Vivia, Villeroy & Boch offre, en plus d’une douche de tête à deuxjets, une armoire de rangement, pour stocker les produits de la doucheet la serviette qui, à l’abri de l’eau, vous permettra de vous sécher avantde sortir de la cabine.

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RÉGLEMENTATION

Parmi les nouveaux aménagements, on notera de nombreusessimplifications au niveau des multiples schémas concernant lespièces d’eau. Il est vrai que beaucoup de schémas avaientjusqu’alors été réalisés pour guider les professionnels face à ladiversité des situations.Parmi les autres points corrigés, le nombre de prises de courantpar circuit sera revu à la hausse et un circuit de prises « cuisine »,introduit. Ce nouveau texte prend en compte l’évolution des com-portements dans le logement et gomme quelques lacunes etimperfections de la norme. Il semble que globalement cette révi-sion ne provoque pas l’inflation de l’installation électrique. À suivreplus en détail dans la prochaine édition de Filière Pro. n

Michel Laurent

NF C 15-100 : ménage en perspective dans la salle de bainsAu début de juillet 2015, la publication del’amendement A5 va faire bouger les lignes dela norme d’installation électrique NF C 15-100.Au menu du nouveau texte : simplifications,optimisation et pragmatisme.

Titre V : prise en compte du chauffe-eau CET 275-Scommercialisé par ÉcoscienceL’arrêté du 11 février 2015 relatif à l’agrément desmodalités de prise en compte du système CET 275-S dansla réglementation thermique 2012 stipule qu’il s’agit d’unsystème de production d’eau chaude sanitaire (ECS) detype chauffe-eau thermodynamique, dont l’évaporateurest constitué de deux panneaux aérosolaires plans. Cesdeux capteurs, disposés en toiture ou en façade,permettent d’absorber l’énergie du rayonnement solaireet de l’air extérieur. Le chauffe-eau se compose d’unballon de stockage d’une capacité de 270 litres, d’uncompresseur rotatif, d’un condenseur externe enaluminium, de deux panneaux solairesthermodynamiques en aluminium anodisé (évaporateur)de 3,2 m², d’une résistance électrique d’appoint de 1,5 kW,de liaisons frigorifiques isolées, d’un système de gestionélectronique et d’une horloge (optionnelle). Celle-cipermet d’imposer un fonctionnement uniquement diurne,et ainsi d’optimiser les performances du système, quis’applique aux maisons individuelles, accolées ou non,soumises à la RT 2012. La surface habitable maximaleprise en compte (par maison) est de 250 m² pour le cassans horloge et de 200 m² pour le cas avec horloge.

En bref

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RÉGLEMENTATION

L’arrêté du 5 mars 2013 relatif à l’agrément de la demande de titre Vrelative à la prise en compte du système pompe à chaleur doubleservice dans la réglementation thermique 2012 est abrogé et rem-placé par l’arrêté du 17 avril 2015.Conformément à l’article 50 de l’arrêté du 26 octobre 2010 et à l’arti-cle 40 de l’arrêté du 28 décembre 2012, le mode de prise en comptedes pompes à chaleur double service dans la méthode de calcul Th-B-C-E 2012, définie par l’arrêté du 30 avril 2013, est agréé selon lesnouvelles conditions d’application définies dans l’annexe de l’arrêté.Rappelons la définition du système pompe à chaleur double

service : au sens du présent arrêté, il concerne les pompes à cha-leur à compression électrique ou à absorption gaz, double service,c’est-à-dire pouvant assurer le chauffage et l’ECS en fonctionne-ment alterné, à savoir que les deux fonctions sont dissociées autravers d’une régulation permettant le basculement de l’une à l’au-tre. Les pompes à chaleur double service à fonctionnement alternésont désignées par les abréviations suivantes :- PAC DS élec., lorsque la PAC est à compression électrique ;- GAHP DS lorsque la PAC est à absorption gaz. n

Michel Laurent

Titre V et PAC double serviceArrêté du 17 avril 2015 abrogeant et remplaçant l’arrêté du 5 mars 2013 relatif à l’agrément dela demande de titre V relative à la prise en compte du système pompe à chaleur double service dansla réglementation thermique 2012.

Titre V : prise en compte des chauffe-eau thermodynamiques Cylia et Xiros de AuerL’arrêté du 17 avril 2015 précise les modalités de prise en compte des systèmes Cylia et Xiros d’Auer (groupe Muller) dans laréglementation thermique 2012. Au sens de l’arrêté, les systèmes Cylia et Xiros sont des chauffe-eau thermodynamiques quipuisent leurs calories sur le retour du plancher chauffant ou de toute autre boucle d’eau dont la température est comprise entre 10et 35 °C. Ces chauffe-eau thermodynamiques sont équipés d’un module de dérivation raccordé directement sur le retour de laboucle d’eau du circuit de chauffage sans échangeur intermédiaire. Ces systèmes monoblocs sont composés d’un ballon destockage d’une capacité de 50 à 400 litres, d’une pompe à chaleur et de leur propre circulateur de dérivation. Tous les chauffe-eauthermodynamiques de marque Auer dont le principe de fonctionnement est similaire à celui décrit ci-avant sont éligibles à ce titre V.

En bref

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32 filièrepro - N°38 - Juin - Juillet 2015

FORMATION

La gestion différenciée des deux marquess’inscrit dans le cadre d’une stratégie com-merciale claire : permettre au groupe dethésauriser sur la notoriété de chacuned’elles et conserver le capital confianceauprès des clients !

Des formations ad hoc

« Ce nouveau centre de formation agréépropose des formations adaptées auxdomaines du génie climatique, de la sur-pression, du relevage et du traitement del’eau. Il est animé par cinq experts, spécia-lisés dans chacune des applications trai-tées. Leur grande expérience du terrain lesaide à faire le lien entre les probléma-tiques terrain rencontrées par les installa-teurs et le contenu des formations », nousprécise Laurent Mennetrier, directeur deSesem, la division services de WiloSalmson France SAS.Avec plus de 20 modules de formationorganisés par an et par marque (soit 40 autotal), le choix est large, sachant que, enplus, des conditions privilégiées serontaccordées aux installateurs partenaires dechacune des marques (club Xperts pourWilo et Salmsonpass pour Salmson, avecle partenariat de la Capeb).« Les deux salles de formation Wilo etSalmson disposent des mêmes infrastruc-tures pour les bancs d’essais, expliqueStéphane Commeurec, formateur. À tra-vers les quatre surpresseurs nous avons lapossibilité de simuler le fonctionnementdes différents systèmes de régulation quenous proposons ainsi que les diversniveaux de gamme des coffrets de com-mande. Les Sanitson et Drainlift permet-tent de présenter les coffrets de com-mande de la gamme, mais aussi d’expli-quer les deux types de régula tion proposéspar nos coffrets, à savoir flotteurs ou IPAE.Pour la partie génie climatique, le bancd’essai est également équipé d’une vannedeux voies motorisée pour mettre en évi-dence le fonctionnement des pompes àvariation de vitesse et présenter les princi-paux modes de fonctionnement de régula-tion des pompes. »Les bancs d’essai permettront égalementde mettre en pratique les connaissances

acquises, de manipuler les produits etd’animer des ateliers techniques sur desthèmes très ciblés.Quant aux deux salles de réunion, ellessont parfaitement équipées en moyensaudiovisuels et multimédias. Dotées d’unecapacité de 50 places assises, elles peuventaccueillir les réunions d’équipe ou lesséminaires internes.Notons enfin que ce centre est aussi unmoyen, pour les salariés du groupe, d’ac-quérir en interne des compétences ou desqualifications offrant de nouvelles perspec-tives d’évolution au sein de l’entreprise.

Des équipements

au grand complet

La salle de formation Salmson compte unbanc d’essai génie climatique équipé dedeux pompes Ixens, deux pompes Siriux ettrois LRL avec coffrets de commande. Sontégalement installés deux stations de rele-vage Sanitson et quatre surpresseursNexis V et Nexis Advens avec coffrets decommande.De son côté, l’espace Wilo comprend, surson banc génie climatique, deux pompesStratos Giga, trois pompes IPL et deuxpompes Stratos. Il dispose aussi de deuxdrainlift pour le relevage et de quatre sur-presseurs Helix et Helix Excel avec leurscoffrets de commande. n

Virginie Bettati

Salmson et Wilo : un campus de formation high-tech !Parmi les nombreuses actions et les investissements importants qui ont suivi le rapprochementrécent des pompes Salmson et Wilo France, la création du campus de formation Wilo SalmsonFrance SAS représente un fleuron du genre !

Ouvert en avril dernier avec une inaugu-ration programmée le 5 juin, il accueilleles formations pour les installateurs vialeurs distributeurs et pour les collabora-teurs du groupe. Quelque 400 profession-nels devraient pouvoir en bénéficierchaque année.

Un site commun

pour deux marques distinctes

Implanté à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis),le campus Wilo Salmson France SAS sedestine autant à renforcer l’offre de ser-vices à la clientèle qu’à valoriser l’expertisedu groupement dans le domaine du pom-page, toutes applications confondues. Ilcomprend, sur 200 m², deux salles de for-mation aménagées dans le respect des uni-vers de chacune des marques : l’une, àl’étage, dédiée à la marque Salmson, l’au-tre au rez-de-chaussée, consacrée à Wilo.

Au sein du campus, la proximité entrel’espace formation et l’espace techniquepermet de faire le lien entre la formationthéorique et la formation pratique.

Laurent Mennetrier, directeur de Sesem, division services de Wilo Salmson France SAS.

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Pour l’instant, notre offre est conforme ànos objectifs et répond à tous les besoinsdes artisans. Nous ne manquerons cepen-dant pas d’évoluer vers d’autres solutionssi cela s’avère nécessaire.

Quels sont les apports de la formation

pour le participant ?

Jean-Pierre Perraud – À l’issue du stage, leparticipant connaîtra les aspects réglemen-taires relatifs à l’implantation du stockageet à la mise en service d’une installation defioul domestique comportant un ou plu-sieurs réservoir(s), ainsi que les règlesconcernant la mise en place de générateurs(P < 70 kW), dans les bâtiments d’habita-tion, de bureaux ou tertiaires non classés etles établissements recevant du public decinquième catégorie. Le stagiaire connaîtraégalement les aspects réglementaires del’entretien des chaudières fioul domestiqued’une puissance comprise entre 4 et400 kW. De plus, il maîtrisera l’approcheglobale de la rénovation énergétique et l’ef-ficacité énergétique des bâtiments.Le coût pédagogique de cette formationQualifioul RGE, fixé par Certibat, est de620 € HT. Quant à l’aide à la préparationadministrative du dossier RGE et à sonsuivi, il sont assurés gratuitement parQualifioul ! n

Propos recueillis par Virginie Bettati

Domusa : Après Qualibois, c’est Qualifioul !À travers sa filiale DF formation, Domusa proposait déjà depuis 2014 une formation qualifianteQualibois, module eau. Avec cette toute nouvelle formation Qualifioul, la marque se positionneefficacement pour accompagner les installateurs dans leur démarche RGE. Jean-Pierre Perraud, chefdes ventes France, se félicite de cette formation… pas comme les autres.

Tout nos formateurs ont donc suivi des for-mations et sont agréés, tout comme nosplateformes, ce qui nous permet bien sûrde proposer des formations, mais aussi derépondre à des demandes de formateurs !Aujourd’hui, nous disposons de huit plate-formes dispersées sur le territoire pourassurer un service de proximité. Nous rece-vons des installateurs qui viennent dans lebut de se qualifier, mais aussi des bureauxd’études, des distributeurs ou des entre-prises de maintenance qui veulent bénéfi-cier de ses cours pratiques. Nous propo-sons aussi, à l’issue des trois jours de laformation qualifiante RGE (qu’il s’agisse deQualibois ou Qualifioul), une session d’unejournée supplémentaire sur nos produits.En tout, nos deux formateurs, agréésQualit’Enr, Certibat et qui peuvent en plusapporter l’expérience terrain d’un construc-teur de chaudières toutes énergies tel queDomusa, assurent une quinzaine de for-mations à l’année, avec des sessions trèspeu chargées d’une douzaine de per-sonnes maximum.

Filière Pro - En quoi cette formation est-

elle différente ?

Jean-Pierre Perraud – Parce que l’accent aété mis sur le côté pratique, le seul qui inté-resse et qui est utile aux installateurs. C’estune véritable formation pour nos métiers.Notre club de partenaires privilégiéscomme tous les professionnels rencontréssur le terrain sont demandeurs de ce typede formation, loin de celles qui sont à la foistrop théoriques et animées par des forma-teurs qu’ils ne connaissent pas. On se rendcompte que lien de confiance entre forméset formateurs est primordial. Les échangessont plus fructueux et l’info passe mieux.Il faut aussi préciser que cette nouvelle for-mation est certifiée Certibat (filiale dugroupe Qualibat, Certibat certifie des pro-fessionnels du bâtiment qui proposent etréalisent une offre globale de rénovationénergétique), ce qui est un gage de qualitéet d’efficacité !

Comment mettre au point de telles

formations ?

Jean-Pierre Perraud – Nous sommes parti-culièrement motivés pour apporter unaccompagnement simple et efficace auxartisans. Pour cette raison, à l’époque de laformation Qualibois, nous nous étions rap-prochés de Qualit’Enr. Pour Qualifioul, nousnous sommes donc logiquement rappro-chés d’Alliance Solutions Fioul. Les moyenshumains et financiers ainsi que le tempsaccordé à la mise en place de ces forma-tons sont à l’évidence très importants, maiscela fait partie de notre politique.

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Jean-Pierre Perraud, chef des ventes France Domusa.

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FORMATION

Les lycées professionnels équipés en matérielde chauffage fioul performantsÀ l’initiative d’Alliance Solutions Fioul, la filière du fioul domestique s’engage dans

la modernisation des plateformes pédagogiques de l’enseignement professionnel

(lycées professionnels et centres de formation d’apprentis, CFA).

Cette action nécessite l’implication des différents acteurs de la filière. Plusieurs

fabricants de matériels de chauffage, dont Domusa, ont eux aussi bien compris

l’importance de la démarche et contribuent à cette opération de mise à niveau des

plateformes pédagogiques de l’enseignement professionnel.

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KWB : on divise la facture énergétique par quatre !

34 filièrepro - N°38 - Juin - Juillet 2015

isolation déficiente et d’un prix du kWh élec-trique élevé. De plus, les copropriétaires nesouhaitaient aucune énergie fossile ou d’ori-gine nucléaire. Enfin, l’ECS solaire n’a pasété envisagée, en raison de la complexité àl’implanter sur ce site.

La biomasse devenait-elle une évidence ?

Yann Bolmont – Oui, la biomasse semblaitla solution la mieux adaptée, et plus particu-lièrement la plaquette forestière bennée, enraison de son faible coût, de 24 €/MAP(1).L’étude prévoyant une consommation de120 MAP/an, le budget prévisionnel s’élevaitseulement à 2 880 €/an, contre les 12 000 €pour le fioul (voir le tableur de conversionpour l’usage des plaquettes forestières, télé-chargeable gratuitement sur le sitewww.itebe.org à la rubrique Itebe-informa-tion « Bonnes pratiques »).Si l’option granulés soufflés avait été choi-sie, le coût se serait élevé à 7 750 €,puisque la consommation était estimée à31 tonnes (pour un prix de 250 € la tonne).Il a donc été décidé d’installer une chau-dière Multifire II de 100 kW. Le seul pro-blème restait son implantation et le lieu destockage des plaquettes. En partenariatavec l’installateur, nous avons donc pro-posé trois possibilités d’implantations dif-férentes. Celle dans une aile du châteauvouée à la destruction a été retenue. Destravaux ont permis de rendre praticablesles locaux voûtés en sous-sol et de réaliserla construction d’un silo maçonné. Une tré-mie extérieure a été aménagée pour leremplissage via une vis en partie haute dusilo. L’ensemble est donc à la fois pratiqueet très discret.

Il s’agit donc d’une conversion réussie à

tous les niveaux ?

Yann Bolmont – Aujourd’hui le chauffageest intégralement assuré par la chaudière,ainsi que l’ECS, grâce à un ballon de300 litres couplé au ballon tampon d’hydro-accumulation de 2 000 litres.Tous les paramétrages (chaudière, circuit dechauffage, chauffe-eau et ballon tampon)s’effectuent au moyen d’une commande à

deux boutons combinée à une molette dedéfilement sur un affichage graphique clairet innovant. La commande ajuste automati-quement et en continu la puissance de lachaudière, de veille à pleine charge, en fonc-tion des besoins calorifiques. Le système derégulation de la combustion garantit desconditions de combustion optimales, untrès faible taux d’émissions polluantes et unrendement maximal (92 %).Les besoins sont donc tous assurés de façonéconomique et selon une gestion simple etefficace.Quant aux consommations de ce premierhiver, elles viennent de confirmer les prévi-sions d’exploitation ! n

Propos recueillis par Virginie Bettati

(1) Rappelons que l’unité de mesure du boisdéchiqueté s’exprime en MAP (mètre cubeapparent plaquettes) ou en tonne pour untaux d’humidité donné.

Filière Pro – Pouvez-vous nous décrire la

situation ?

Yann Bolmont – Il s’agissait de réduire defaçon drastique la consommation d’énergie,mais sans pour autant intervenir sur le bâti,puisque les propriétaires ne souhaitaientaucune rénovation lourde, coûteuse et ris-quant de porter atteinte au charme authen-tique de cette bâtisse du XVIIIe siècle. Lesquatre logements privés ont donc été réno-vés dans l’esprit « château », sans trop d’iso-lations (G = 1,4 !), avec pierres apparentes. Ila été décidé de changer la chaudière fioul de98 kW qui assurait le chauffage et l’ECS (unappoint électrique existait également danscertains logements) pour une consomma-tion de 13 000 à 14 000 litres de fioul par an.L’étude de conversion a été entièrement réa-lisée par nos soins et grâce à l’expertised’un installateur partenaire, Didier Kogel,associé à Frédéric Belin de Pont-à-Mousson(Meurthe-et-Moselle).Technologiquement, le bâtiment ne se prê-tait pas à l’implantation d’une PAC (dimen-sionnement trop important), du fait d’une

Le chantier est atypique puisqu’il s’agit d’un château détenu en copropriété, d’un volume de 2 240 m³plutôt mal isolés, abritant quatre logements nécessitant chauffage et production d’ECS. YannBolmont, responsable de secteur KWB, nous fait part d’une conversion fioul/plaquettes forestièresétonnamment bien réussie.

Yann Bolmont, responsable de secteur KWB.

La Multifire II de KWB.

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WB

CHANTIER

Une chaudière quis’adapte à toutesles situationsLa Multifire II présente une

flexibilité maximale en matière de

combustibles, puisqu’elle

fonctionne aussi bien aux

plaquettes qu’aux granulés.

Proposée en une large gamme de

puissance, de 20 à 120 kW pour

des destinations résidentielles

tertiaires ou industrielles, elle

dispose d’un brûleur sur chenille

et s’adapte automatiquement à

des qualités de combustible

(vitesse de grille et alimentation en

air). Des moteurs intelligents

(consommation de courant en

fonction de la charge) permettent

d’obtenir une consommation

électrique minimale.

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Silo maçonné en cave voûtée.

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35filièrepro - N°38 - Juin - Juillet 2015

Voici une rénovation qui tire à la fois profit des atouts du gaz naturel et de l’énergie solaire. Grâce àce couplage, l’exploitant peut réduire de plus de 70 % le coût de son eau chaude sanitaire.

CHANTIER

En toiture, deux capteurs SK03491 occupentune surface de 4,36 m². Ils sont placés ensuperposition de la toiture existante.L’ensemble bénéficie d’un couplage hydrau-lique : un circuit primaire constitué d’unéchangeur dans le ballon permet à la chau-dière de fournir l’appoint d’énergie lorsquela température de l’eau stockée est infé-rieure à la consigne. En sortie de ballonsolaire, Axenergie a également disposé unmélangeur thermostatique réglé à 45 °C. Dequoi éviter les risques de brûlure et limiterles pertes thermiques dans le réseau de dis-tribution. Le régulateur solaire du ballonpermet, lors d’une absence prolongée enpériode estivale, d’opérer un refroidisse-ment nocturne par recirculation du liquidecaloporteur dans les capteurs.

Une mise en œuvre rapide

Les nouveaux équipements ont été dispo-sés en lieu et place de l’installation précé-dente. Globalement, la chaudière murale etle ballon de stockage solaire n’occupent pasplus d’espace que l’ancienne chaudière ausol. Les capteurs pressurisés disposés sur latoiture du garage, orientée ouest. De fait,l’eau sera chauffée plus tôt dans l’après-midi sur la période hivernale. Une liaison demoins de 10 mètres suffit à raccorder lescapteurs avec le ballon. « Avec une entréedirecte dans le garage, où se trouve le bal-lon, le raccordement n’a posé aucun pro-blème, » explique Yoann Kucharczak, l’undes techniciens qui a participé à l’installa-tion. Axenergie a utilisé pour cela une liai-son en acier inoxydable pré-isolée formantun tube annelé d’une grande souplesse.

Cette maison individuelle située non loind’Uzès (Gard) était équipée depuis une dou-zaine d’années d’une chaudière au sol gaznaturel basse température. Celle-ci assuraitles besoins en chauffage et en productiond’eau chaude sanitaire via un ballon destockage de 130 litres. Satisfaits de l’installa-tion et du choix de l’énergie, les proprié-taires ont cependant récemment fait lechoix de remplacer les équipements par uneinstallation neuve faisant place à un cou-plage gaz naturel/énergie solaire thermique.Ludovic Gelly, chargé d’affaire chezAxenergie(1) : « Au départ de ce projet, noussommes intervenus pour une visite d’entre-tien annuel. L’installation fonctionnait cor-rectement, mais notre client était séduit parla perspective d’économiser de l’énergiegrâce à l’installation de capteurs solairesthermiques en toiture. »

Un cahier des charges favorable

Cette maison est occupée par deux per-sonnes en semaine et trois le week-end. Lademeure comporte également une partieaménagée en gîte pouvant accueillir quatrepersonnes. Soit la possibilité de loger septhabitants, ce qui se produit notamment enpériode estivale.

La solution

Dans ce contexte, Axenergie a donc proposéune solution globale comprenant une chau-dière murale à condensation ViessmannVitodens 100 d’une puissance de 26 kW, cou-plée à un chauffe-eau solaire individuelViessmann pourvu d’un ballon de stockagede 250 litres.

Économies au rendez-vous !

« Notre client est pleinement satisfait de sanouvelle installation, ajoute Ludovic Gelly.Depuis le mois d’avril, la chaudière n’estpratiquement pas entrée en fonctionne-ment pour assurer l’appoint ! Sur cettepériode, la production d’ECS est donc réali-sée quasiment à 100 % par les capteurs entoiture. » Cette affirmation s’appuie surl’historique de fonctionnement de la chau-dière. En effet, l’équipement permet de voira posteriori quel usage en a été fait. Àl’échelle de l’année, Axenergie a prévu quel’eau chaude sanitaire d’origine solaire ther-mique serait produite dans une fourchettede 70 à 80 %. n

Michel Laurent

(1) Axenergie gaz-service est une entreprise indé-pendante, membre du réseau Axenergie.

Remplacement d’une chaudière gaznaturel au sol par une chaudière muraleà condensation couplée à un Cesi

Par sa disposition, le capteur ne subit aucunmasque d’ombre lié à la végétation.

En fin de chantier, un calorifuge isolera lestuyauteries pour réduire les pertes d’énergiesur le réseau.

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Un dimensionnement précis en rapideAxenergie a dimensionné son installation solaire thermique à l’aide d’un outil mis à

disposition gratuitement en ligne par Tecsol, bureau d’études spécialisé en solaire

thermique et photovoltaïque. Notamment approuvé par l’Ademe, cet outil en ligne est

ouvert à l’ensemble des capteurs solaires disponibles sur le marché. L’outil de calcul

permet de dimensionner l’installation en fonction de la situation géographique du lieu,

de l’orientation de la toiture, du type et de la marque du capteur et de l’usage qui en

est fait. « C’est pour nous un outil vraiment très pratique, grâce auquel nous pouvons

mieux expliquer nos choix aux clients », souligne Ludovic Gelly.

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PRODUITS

36 filièrepro - N°38 - Juin - Juillet 2015

Ses consoles de fixation dédiées à chaquechaudière se fixent seulement avec deux viset s’adaptent à toutes les situations chantier.Un habillage sous chaudière couvre lesnourrices et les raccordements, tout en lais-sant accès par une trappe à la vanne d’arrêtd’urgence.Quant à la gaine technique d’habillageCollect, elle est fixe ou réglable en largeurpour s’adapter à toutes les situations. Ce cof-fret d’habillage permet d’accueillir l’ensem-ble des nourrices et collecteurs. D’autres cof-frets possèdent un fond pour fixer les appa-reillages en atelier et y avoir accès par unefaçade aimantée. Une goulotte est disponi-ble en cas de départ vers le haut.Pour la dissimulation des arrivées radia-teurs, la pose du Radia se réalise en deuxétapes : il s’agit d’abord de fixer le supportsur lequel les gaines PER resteront en placedurant le chantier puis, à la fin des travaux,d’appliquer le cache par clipsage, pour unrésultat impeccable sans aucune détériora-tion ni salissure.Dans chaque cas, les différents équipementssont proposés pour s’adapter à la presquetotalité des chaudières, radiateurs ou réalisa-tions de nourrices et collecteurs. Il restecependant toujours possible de demander

Filière Pro – Vous avez débuté avec des

équipements pour électriciens ?

Caroline Audibert – Oui, depuis de nom-breuses années, Atole conçoit et fabriquedes bacs d’encastrement, des tableaux decommunication, des réhausses techniqueset des coffrets d’habillage pour les électri-ciens. Mettre au point une gamme GTHydro pour les professionnels du chauffages’est ensuite imposé comme une évidence.Cela signifie leur proposer une solution à lafois plus pratique, moins onéreuse et beau-coup plus esthétique que les habillages réa-lisés en menuiserie. Aujourd’hui, nous pré-sentons un dosseret chaudière indépen-dant, une gaine technique hydraulique pourhabiller les nourrices ainsi qu’un systèmepour dissimuler les arrivées radiateurs parun habillage solide et esthétique. Ces troiséquipements sont réalisés en tôle électro-zinguée, peinte en blanc.

Quels en sont les avantages ?

Caroline Audibert – Leur pose se réalise trèsrapidement grâce à une adaptabilité horspair. Le dosseret pour chaudières Aquavitévite par exemple de renforcer la cloison.

des produits sur mesure, réalisables par nosateliers en un délai record.Un autre avantage de ces équipements estleur coût, particulièrement compétitif parrapport aux coffrages bois par exemple (de20 à 30 % moins cher environ), dont la réa-lisation sur mesure est longue et onéreuse. Enfin, leur indéniable aspect esthétiquerépond à une réelle attente des architectes,des promoteurs, des cmistes et de tous lesutilisateurs en secteur résidentiel quelsqu'ils soient, du HLM à l’habitat luxueux,grâce à son aspect haut de gamme et à laqualité de ses finitions.

Ces équipements sont-ils en passe de

devenir des standards ?

Caroline Audibert – Cacher les équipe-ments techniques est devenu une obliga-tion face à la demande de la clientèle, maisaussi en raison de l’utilisation de plus enplus fréquente du tube PER, qui nécessiteune finition supplémentaire… contraire-ment aux tubes cuivre, par exemple, quipeuvent toujours être peints. Leur utilisa-tion va donc logiquement s’accélérer, qu’ils’agisse de neuf ou de rénovation. n

Propos recueillis par Virginie Bettati

Assurer une finition esthétique ainsi qu’un accès facile et optimisé aux installations hydrauliques, letout à un prix très compétitif, est le pari de cette entreprise familiale spécialisée dans l’aménagementdes gaines techniques.Caroline Audibert, directrice générale adjointe d’Atole, nous explique qu’un simple changement desroutines de chantier peut engendrer une réelle plus value aux installations.

Atole : faire plus beau et plus pratique

Caroline Audibert, directrice générale adjointe, et Christel Audibert, directrice générale.

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tole

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toleSupport et habillage pour chaudière

Aquavit de la gamme GT Hydro.

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PRODUITS

38 filièrepro - N°38 - Juin - Juillet 2015

Filière Pro – Le problème, c’est

l’équilibrage ?

Thierry Aubert - Oui, les robinets ther-mostatiques engendrent un débit variableet donc des variations de pression. Desvannes d’équilibrages manuelles, régléessur un débit nominal, peuvent être instal-lées, mais elles ne sont efficaces qu’à débitconstant. Résultat : de 80 à 90 % des instal-lations sont mal ou pas équilibrées.Or une installation mal équilibrée présentetoujours des surdébits sur certains radia-teurs, ce qui est très néfaste pour la tempé-rature de retour.En effet l’eau ressort du radiateur à unetempérature supérieure et dégrade le ren-dement de l’installation et de la chaudière

à condensation. D’autre part, certainsradiateurs manqueront de débit et peine-ront à chauffer.Seules des vannes d’équilibrage automa-tiques permettent un équilibrage dyna-mique tout au long de l’année. La solutionproposée par Danfoss consiste en un équi-librage automatique, directement sur lerobinet thermostatique, avec la DynamicValve™. Elle combine un robinet ther-mostatique ordinaire à un régulateur depression différentielle intégré et permetainsi d’éviter l’installation de vannes d’équi-librage en pied de colonne.

Comment cela marche-t-il ?

Thierry Aubert - Conformes à lanorme EN 215, les robinets de radiateurauto-équilibrants RA-DV (Dynamic Valve)associés aux têtes thermostatiques clas-siques RA et RAW permettent de régler undébit nominal jusqu’à 135 l/h. Ils s’utilisentdans les immeubles avec systèmes dechauffage bitube et leur plage de réglagepermet d’équiper des radiateurs de 350 à2 100 W.Simples à installer, faciles à utiliser etextrêmement durables, ils suppriment ins-tantanément les problèmes de bruit, dedistribution inégale de la chaleur et dedéperdition d’énergie.

Le débit circulant dans le système étant infé-rieur, il est possible d’optimiser les réglagesde la pompe ou même d’en réduire la taille.

Et pour l’installation ?

Thierry Aubert - Ils peuvent s’installer direc-tement sur chaque radiateur (vanne RA-DV)sans nécessiter l’ajout d’autres composantssur les colonnes montantes. L’équilibragehydraulique constant sur l’ensemble dusystème est garanti, quelles que soient lesvariations des conditions.Il est destiné à tous les bâtiments petits etmoyens (jusqu’à 150 mètres environ) :immeubles d’habitation, bâtiments ter-tiaires, écoles, cliniques, administrations.Il peut s’agir de bâtiments neufs ou bien derénovation.Dans le cas de rénovation, où l’identifica-tion des colonnes est parfois impossible, lerobinet auto-équilibrant RA-DV est particu-lièrement indiqué.Le dP tool™ est un outil unique qui permetde mesurer la pression différentielle sur leradiateur le plus éloigné afin de vérifier sila pression de la pompe (HMT) est cor-recte. Ainsi, on pourra détecter une pompetrop petite ou trop grosse et surtout réglerla bonne pression pour les pompes àvitesse variable. Le résultat est une installa-tion silencieuse et des économies d’éner-gie électrique. n

Propos recueillis par Virginie Bettati

Lorsque l’on sait qu’un robinet thermostatique associé à un équilibrage dynamique peut réduire laconsommation énergétique de 5 à 20 % par rapport à un robinet manuel, on comprend tout l’intérêtd’adopter ce type d’équipement. Thierry Aubert, chef produit Danfoss, nous présente un corps derobinet thermostatique auto-équilibrant avec ses têtes thermostatiques associées.

Danfoss : toute l’efficacité d’un robinetthermostatique expert en équilibrage !

Thierry Aubert, chef produit Danfoss.

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anfo

ss

Quelle tête choisir ?Disponible dans les diamètres les plus courants, DN 10 et DN 15, tant

en version équerre qu’en version droite, la Dynamic Valve™ utilise la

connexion standard RA pour vous laisser le choix entre :

– la tête RAW, à technologie liquide et particulièrement économique à

l’achat tout en offrant d’excellentes performances (Vt = 0,14 K) ;

– la tête RA 2990, à technologie gaz, la plus rapide du marché ;

– la tête RA 2920, renforcée et robuste pour les bâtiments publics ;

– la tête électronique living by Danfoss, pour optimiser les économies

d’énergie.

Avec la Dynamic Valve,l’installation est simplifiée en

rénovation (relevé des vannesd’équilibrage existantes inutile)comme en neuf (plus de vannes

d’équilibrage traditionnelles).

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anfo

ss

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39filièrepro - N°38 - Juin - Juillet 2015

établissements scolaires, aéroports…D’autant que leurs formes lisses et leursbords arrondis et sans prise limitent lespossibilités d’arrachement et empêchenttout risque de coupure. Les modèles en tra-versée de cloison sont destinés aux lieuxnécessitant une installation inviolable,comme les prisons, tandis que la majoritédes appareils est dotée de fixations invisi-bles et/ou de vis antivol Torx (vis en étoilenécessitant un tournevis spécifique) afin delutter contre le vol.

Des qualités bactériostatiques

pour les établissements hospitaliers

L’Inox 304 des sanitaires Delabie est bacté-riostatique : sur le métal, une fine coucheprotectrice invisible se forme au contact del’air ou de l’eau, freinant l’adhésion desbactéries : celle-ci se produit moins rapide-ment que sur les autres matériaux.D’autant plus que le poli brillant et polisatiné, appliqué aux sanitaires, les rendbeaucoup plus aisé à nettoyer. Résultat, larétention des bactéries après le nettoyageest jusqu’à vingt fois plus faible que surd’autres matériaux, notamment le verre oule plastique. De plus, même endommagé,

En acquérant Senda en septembre 2013,Delabie est devenu l’un des principauxfabricants européens de sanitaires en Inox(vasques, lavabos, lave-mains, W.-C., uri-noirs, auges chirurgicales, receveurs dedouche…), disposant d’une expertise deplus de vingt ans. Il complète ainsi sonoffre de robinetteries destinées aux collec-tivités et aux milieux hospitaliers.La commercialisation de ces produits, qui acommencé à la fin de l’année 2014, est réa-lisée en parfaite synergie avec la stratégieDelabie : la distribution s’effectue exclusi-vement par l’intermédiaire du négoce sani-taire, dans les mêmes conditions de venteque le reste de l’offre (remise, franco…), età des prix, souligne l’industriel, qui sonttrès compétitifs. De plus, un tiers des réfé-rences du catalogue est stocké en France, àFriville (Somme), permettant d’offrir desdélais de livraison très courts, ce qui estloin d’être habituel pour ce type de pro-duits. Le catalogue dédié, disponibledepuis le mois de novembre, contient plusde 180 produits et indique, produit par pro-duit, leur disponibilité – en stock ou livrablesous quatre semaines.

Des produits naturellement

destinés aux collectivités dures

On le sait, les sanitaires en Inox (épaisseurde 1,5 à 2 mm) sont particulièrement adap-tés aux collectivités dites « dures » : centresde détention/rétention, aires d’autoroute,

l’Inox demeure insensible à la corrosion.Enfin, de par leur conception, les appareilssanitaires, la plupart du temps emboutis etsans soudure, limitent les assemblages etles raccords afin d’éviter les dépôts d’im-pureté et les niches bactériennes, pour unnettoyage efficace.

Du design dans les lieux

en quête d’image

Moins exposés aux mauvais traitements –mais pas à l’abri pour autant –, les

sanitaires des bars, restaurants,musées, boîtes de nuit, disco-thèques et autres lieux publics ont

également intérêt à opter pourl’Inox. Car c’est un matériau intempo-

rel, c’est-à-dire indémodable qui, deplus, suggère la modernité. Compte

tenu de ses qualités de résistance, d’hy-giène et de sa facilité d’entretien, il est tri-plement adapté aux sanitaires des établis-sements en quête d’originalité. Ainsi, lelavabo totem Baila s’inscrit dans les der-nières tendances en matière de design. Demême que la cuvette suspendue S21S etl’urinoir Delta, par exemple. n

Marianne Tournier

PRODUITS

Les sanitaires en Inox Delabie : des collectivités dures aux lieux branchés

Urinoir Delta en Inox de 1,2 mm,compatible avec tous les bâti-supports dumarché, arrivée d’eau par l’arrière ou parle haut. Existe en version sans eau.

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elab

ie

Après le rachat du portugais Senda, Delabie démarre la commercialisation d’une gamme desanitaires en Inox. Si la résistance au vandalisme et les qualités d’hygiène du matériau le destinentaux collectivités « dures », son aspect esthétique lui ouvre également les portes des bars,restaurants, musées… et de tous les lieux où le design a son mot à dire.

© Delabie

Cuvette suspendue S21S en Inox 304bactériostatique de 1,5 mm, compatibleavec tous les bâti-supports du marché.Existe en version rallongée.

Lavabo Facil, à accrocher au mur,360 x 390 mm. Inox 304 bactériostatiquede 1,2 mm d’épaisseur.

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PRODUITS

40 filièrepro - N°38 - Juin - Juillet 2015

Filière Pro – Dimplex a-t-il décidé de repo-

sitionner sa marque ?

Yannick Fischer – En effet, Dimplex, qui estconnu pour être un fabricant de produithigh-tech, a décidé de démocratiser sonoffre afin de proposer l’efficience énergé-tique à tous les utilisateurs. Nous propo-sions des pompes à chaleur monoblocs età haute température, nous disposonsmaintenant de modèles biblocs réversiblesqui vont nous permettre de nous position-ner sur le cœur du marché, celui du neuf.Ainsi, nous sommes désormais actifs surtous les segments du marché.

Quelles sont les caractéristiques de vos

deux nouvelles gammes de pompes à

chaleur ?

Yannick Fischer – Un COP élevé, supérieurà 4. Les modèles réversibles biblocsLAK 6/9 IMR et LAK 14 ITR sont composésd’une unité extérieure compacte et d’unmodule hydraulique Hydrobox à fixer aumur. Ils disposent du même système derégulation que nos modèles premium etpeuvent être combinés à des générateursde chaleur déjà en place, chaudières gaz oufioul, et alimenter un ballon d’ECS et deuxcircuits de chauffage. Grâce à un parcours

de l’air optimisé, ils sont très silencieux. Deplus, ces pompes à chaleur sont SmartGrid Ready, c’est-à-dire préparées pourl’utilisation de tarifs pour charge variabledans le réseau électrique. Elles peuventégalement être contrôlées et commandéesvia un smartphone ou une tablette avec legestionnaire de pompe à chaleur Dimplexou le système Smart Eco.Nous lançons également une gammede PAC réversibles monoblocs LA 9, 12,18 S-TU. Leur point fort, c’est qu’elles sontextrêmement silencieuses, grâce à un par-cours d’air optimisé. De la même manière,elles peuvent alimenter un ballon d’eauchaude et deux circuits, peuvent être com-mandées via un smartphone, sont SmartGrid Ready…

Vous proposez également une nouvelle

gamme de chauffe-eau thermodynamiques.

Quelles sont leurs caractéristiques ?

Yannick Fischer – Avec un COP de 3,1selon la norme EN 16147, cette nouvellegamme de chauffe-eau thermodyna-miques DHW 300 affiche des perfor-mances élevées. Trois modèles de 300 litressont disponibles : un modèle classique, unmodèle avec un échangeur supplémentaireet un modèle disposant d’un mode dégi-vrage, qui permet à l’appareil de fonction-ner jusqu’à -7 °C. Nous avons travaillé sondesign, afin de le rendre compact et esthé-tique. Il comprend un nouveau régulateurintuitif doté d’un écran à cristaux liquidesavec commande tactile capacitive, facilitantle paramétrage et la modification desconsignes par les particuliers. De plus, ce

chauffe-eau peut être commandé à dis-tance via des systèmes de gestion del’énergie ou de gestion technique du bâti-ment par l’interface RS-485.

Qu’offrez-vous de plus que les autres ?

Yannick Fischer – Les unités extérieures denos pompes à chaleur peuvent être per-sonnalisées. Ainsi, la couleur et le matériaude la tôle extérieure peuvent être coordon-nés à la façade de la maison, pour unemeilleure intégration dans l’environne-ment. Lancée en fin d’année, cette option,que nous sommes les seuls à proposer,interpelle. De plus, depuis le milieu de l’an-née 2014, nous proposons par ailleurs uneextension de garantie de trois ans, quivient s’ajouter aux deux ans en vigueurpour toutes nos machines de moins de30 kW de puissance. Le coût de cette exten-sion, de 500 €, comprend également lamise en service de la machine. Cette exten-sion de garantie est donc particulièrementattractive, puisqu’elle ne revient pas pluscher qu’une mise en service chez un autrefabricant, laquelle coûte également 500 €.

Qui dit construction neuve dit prescrip-

tion : qu’en est-il de votre force de vente ?

Yannick Fischer – Notre force de vente a eneffet été renforcée. Nous disposons désor-mais de dix commerciaux, dont trois pres-cripteurs, un en interne et deux sur le ter-rain, qui sont chargés de visiter les bureauxd’études, les Cmistes… et d’accompagnerles clients sur les chantiers. n

Propos recueillis par Marianne Tournier

Réputé pour son offre premium destinée à la rénovation, Dimplex élargit son catalogue à laconstruction neuve en proposant de nouvelles gammes de pompes à chaleur et chauffe-eauthermodynamiques. Un segment du marché dont le fabricant allemand était absent. Explications deYannick Fischer, directeur France de Dimplex.

Dimplex lance trois gammes destinéesà la construction neuve

Yannick Fischer,directeur de Dimplex France.

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PAC réversibles biblocs LAK 6/9 IMR et LAK 14 ITR.

PAC réversibles monoblocs LA 9, 12, 18 S-TU.

chauffe-eauDHW 300.

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ex

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41filièrepro - N°38 - Juin - Juillet 2015

À l’intérieur de la chambre du séparateur,la vitesse de l’eau est fortement réduite,ce qui sépare efficacement les micro-bulles et les particules de boue. Les bullesd’air peuvent alors remonter automati-quement vers le purgeur, alors que lesparticules de boue décantent dans le fonddu collecteur. De plus, un super-aimantoptimise le piégeage des particules fer-reuses. Résultat : un taux exceptionneld’au moins 40 % de l’air et des boues estséparé par cycle, tout en n’utilisant que10 % d’extraction du flux principal.Outre le fait que ces équipements cumu-lent l’ensemble des dernières innovationstechnologies et qu’ils sont d’une étonnantecompacité, ils bénéficient en plus d’unetrès grande praticité d’installation grâce àleur orientabilité, puisqu’ils peuvent se pla-cer horizontalement, verticalement oupivoter à 45 °. Il faut également remarquerleur connexion intégralement réalisée enlaiton pour une durabilité et une fiabilitéoptimum, ainsi que leur partie magnétique,qui peut s’enlever très aisément afin dechasser les particules piégées. Noussommes aussi les seuls à proposer unracleur en partie basse de l’aimant à dévis-ser afin de faciliter encore la maintenancepour les gros diamètres.

Et Vacumat ?

Olivier Mocquery – Particulièrement bienadapté aux grosses installations (jusqu’à4 500 m3), le dégazeur Vacumat Eco dégazejusqu’à sept fois plus rapidement et huit

Filière Pro – Est-il toujours indispensable

de dégazer ?

Olivier Mocquery – Le traitement préventifen amont est primordial et devrait être sys-tématique. On connaît tous les dysfonc-tionnements que peut engendrer la pré-sence (inévitable) d’air et de boues dans lesinstallations. Installer des équipementscapables de remédier à ces problèmes,c’est donc s’assurer d‘une installation sansSAV, aux performances optimales, maisaussi s’éviter toutes les interventions cura-tives ! L’installation est maintenue à 100 %de ses performances « en continu », sansavoir à intervenir, si ce n’est une à deux foispour la maintenance des équipements.Il reste cependant, tous secteurs confon-dus, environ 30 % d’installations non équi-pées, mais aussi 30 % mal équipées. Pourcette raison nos techniciens proposent desformations aux professionnels (installa-teurs et bureaux d’études) sur les enjeuxdu traitement en amont plutôt que sur noséquipements qui ne présentent aucune dif-ficulté de pose. Celles-ci peuvent être sui-vies chez nos distributeurs (1 800 points devente), mais aussi dans nos locaux, chezles installateurs ou directement sur site.

Parlez-nous de la gamme Smart.

Olivier Mocquery – Elle se décline en troisoffres différentes : le séparateur d’airFlamcovent, le pot à boue Flamco Cleanet le Flamcovent Clean qui assure à la foisles fonctions de séparateur d’air et de potà boues.

fois plus économiquement grâce à descapteurs et à une pompe à débit variabletrès peu vorace en énergie. Étant donnéque la pression et la température de l’eaude l’installation sont mesurées en continu,le Vacumat Eco sélectionne automatique-ment le vide le plus efficace (sans fairebouillir l’eau) pour un dégazage optimalgrâce à son logiciel intégré. Puisque l’appa-reil évacue les gaz dissous tout en évitantque la vapeur d’eau libérée interfère avecle processus de dégazage, le problèmehabituel de la diminution du volume d’eaudans l’installation (qui exige un appointconstant) est révolu.Le niveau sonore du Vacumat Eco s’élèveà seulement 52 décibels, ce qui est com-parable à un lave-vaisselle silencieux. Soitune différence notable avec la générationactuelle de dégazeurs sous vide sur lemarché.À signaler enfin que le Vacumat Eco afficheles performances de purge sur un écran etqu’il est protégé par un filtre interne. Dèsque le nettoyage du filtre s’impose, vousêtes avertis. n

Propos recueillis par Virginie Bettati

Du vase d’expansion au purgeur en passant par les séparateurs et les dégazeurs, la marque proposele panel d’équipements le plus complet du marché avec, en plus, un champ d’application qui s’étenddu résidentiel au tertiaire… sans oublier le sur-mesure. Olivier Mocquery, directeur Flamco France,nous parle plus particulièrement de la nouvelle gamme de séparateurs d’air Smart et de la centralede dégazage Vacumat.

PRODUITS

Flamco : toutes les solutions pour le traitement des installations

Olivier Mocquery, directeur Flamco France.

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lam

co

Plus compacts, plus légers,plus économes et encoreplus efficaces (performancesupérieure de 60 % à cellesdes séparateursconventionnels), lesséparateurs Smart extraientmême les microbulles lesplus petites de l’eau del‘installation. Ils nenécessitent pratiquementaucun entretien etengendrent des pertes decharge quasiment nulles.

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PRODUITS

42 filièrepro - N°38 - Juin - Juillet 2015

« AquaClean Maïra est la synthèse de notreexpertise marché et de nos compétences defabricant », explique Johann Suzanne, chefde marché Geberit AquaClean. Ce W.-C.lavant déploie un niveau de technologie, dedesign et de performance jamais proposépar la marque suisse, qui ambitionne de lepositionner comme la référence surle marché. C’est donc en étudiant les besoins etles désirs des utilisateurs que GeberitAquaClean a conçu, en interne, cenouvel équipement, qui proposetoutes les fonctions jugées néces-saires pour un W.-C. lavant haut degamme : télécommande, abattant àouverture et fermeture automatiquessans contact, lunette chauffante,séchage, filtration des odeurs,lumière d’orientation. Certaines ten-dances, comme le sans bride, sontreprises et perfectionnées grâce àl’application de brevets inédits.

Ce qui fait la différence

Le chauffage de la lunette débutedès lors que le capteur de proximitédétecte une présence, donc suffi-samment tôt pour que la lunettesoit à la bonne température quandl’utilisateur s’assoit. Cette technolo-gie, très réactive, permet de chauf-fer uniquement quand c’est néces-saire pour limiter la consommationd’énergie. La température de lalunette, de 37 °C maxi, est atteinteen trente secondes. La lunette esten Duroplast, un matériau qui offreune assise ferme et robuste et dontla couleur ne s’altère pas avec letemps. Le capteur de proximité, quipermet également d’ouvrir automatique-ment le couvercle de l’abattant et d’allumerl’éclairage d’orientation (un éclairage indi-rect, utile la nuit pour éviter l’éblouissantplafonnier), est réglable de 20 cm à 1 m, àadapter selon la géographie des lieux.Le chauffage de l’eau est assuré par un sys-tème hybride, combinant stockage etchauffage instantané, afin d’assurer le bondébit et la bonne température pour unusage au confort optimal.

La douchette dame est uniquement ali-mentée avec le chauffage instantané, pourassurer une hygiène parfaite. De plus, cettebuse spécifique est toujours à l’abri et nesort que lorsque la douchette dame estactive. Elle reste donc protégée quand ellen’est pas utilisée.

La douchette bénéficie d’une nouvelletechnologie brevetée, WhirlSpray, qui, enajoutant de l’air par l’intermédiaire de deuxpetites sphères tournantes, délivre l’eau enspirale : le jet, à la fois plus large et plus

doux, offre une sensation véritablementdifférente, tout en consommant moinsd’eau. La buse de la douchette est amovi-ble, pour faciliter le nettoyage, voire sonremplacement.Enfin, AquaClean Maïra se distingue par laqualité et la performance de son système

de chasse, obtenues grâce à la géo-métrie de la cuvette sans bride, à lafois asymétrique et légèrementinclinée à droite, donc plus haute àgauche : l’énergie de l’eau estexploitée au maximum, avec unseul point d’arrivée d’eau. Le jettournant est à la fois plus efficace etmoins bruyant. C’est la technologiebrevetée TurboFlush.

Un design signé

Pour AquaClean Maïra, Geberit afait appel à un designer, ChristophBelhing. Déjà à l’origine desplaques de commande de W.-C.Sigma 20 et Sigma 50 de la marquesuisse, il a conçu pour cette cuvetteW.-C. deux habillages, l’un chromébrillant, l’autre blanc, plus clas-sique. Ces habillages, qui semblentmettre la cuvette en lévitation, enparticulier le modèle chromé, dissi-mulent également l’ensemble desraccordements techniques, qui res-tent aisément accessibles.

Une installation simplifiée

Seul un raccordement électrique enconformité avec la norme NF C-15-100 est à prévoir, avec une lignedirecte pour le W.-C. lavant qui,malgré ses 30 kilos, peut être posépar un installateur seul : l’embal-

lage comprend une aide au montage per-mettant de bien positionner l’appareil. Deplus, le set d’isolation phonique est pré-monté sur la structure métallique. En casde dysfonctionnement, un outil de diag-nostic aide le technicien de maintenance àen déterminer l’origine. La cuvette est, biensûr, compatible avec les bâti-supports etles panneaux WC Monolith. n

Marianne Tournier

AquaClean Maïra, le nouveau W.-C. lavant proposé par Geberit, concentre son savoir-faire et sonexpérience client. Haut de gamme, il offre toutes les options de confort qui ont cours aujourd’hui,avec plusieurs innovations brevetées qui ajoutent au bien-être.

AquaClean Maïra, le W.-C. lavant innovant de Geberit

Disponible en blanc intégral ou en blancavec habillage chromé, le W.-C. lavantAquaClean Maïra est proposé au prixpublic de 4 050 € HT.

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eber

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43filièrepro - N°38 - Juin - Juillet 2015

PRODUITS

Une famille de raccords instantanés

Cette famille se compose de deuxgammes : les raccords instantanés pourtubes cuivre ou PER (Tectite classic) et acierélectrozingué (Tectite Carbon).La mise en œuvre des raccords Tectite nenécessite aucun outil, ce qui permet degagner beaucoup de temps sur un chantieret les rend particulièrement adaptés pour lesendroits difficiles d’accès. Compatible avectout type d’installation sanitaire et chauffage(Tectite Classic), ou spécialement pour lesinstallations de chauffage (Tectite Carbon),

cette gamme est parfaite pour l’habitat col-lectif et le tertiaire. Plus de 300 références, de12 mm à 54 mm de diamètre.

Des raccords passerelles

Afin de faire la jonction entre tubes cuivre,PER et multicouches, des raccords passe-relles sont proposés, à diamètre constantou avec réduction de diamètre. En donnantla possibilité de passer d’un matériau à l’au-tre en toute simplicité, ces raccords sont

2015 est sans aucun doute une année clé dumulticonnect pour Comap. L’industrieldéploie actuellement une stratégie de com-munication autour de son offre globale desertissage et raccordement instantané, afinde promouvoir et de valoriser des solutionsqui, aujourd’hui, arrivent à couvrir l’ensem-ble des besoins au niveau des réseaux.Brochures spécifiques, manuel techniqued’aide à la conception des réseaux (pourdistributeurs et maîtrise d’œuvre)… Toutest mis en œuvre pour simplifier le travaildes acteurs génie climatique.Comap se positionnecomme un expert du rac-cordement avec des interlo-cuteurs capables d’abordertous types de chantiersgrâce à sa gamme multima-tériaux. Les produits desgammes Multiconnect sontfabriqués en Europe(France, Belgique, Italie)dans des usines, toutes cer-tifiées ISO 9001, etISO 14 001 pour certaines.

Trois familles de raccords à sertir

– SkinPress, raccords à sertir laiton, PPSU ettubes multicouches. Plus de 170 réfé-rences, de 16 mm à 63 mm de diamètre ;

– Xpress, raccords à sertir et tubes en acierélectrozingué et inoxydable. Plus de700 références, de 12 mm à 108 mm dediamètre ;

– SudoPress, raccords à sertir pour tubescuivre. Plus de 600 références, de 12 mm à108 mm de diamètre.

particulièrement utiles en rénovation. Encomplément, Comap propose des raccordsspécifiques pour assurer les liaisonsdirectes avec des robinets thermostatiques,en cohérence avec son offre globale « géné-rateur émetteur ».

Un outillage polyvalent

Comap propose une gamme de trois sertis-seuses portables. Le modèle ACO 102, pourrépondre aux principales opérations de ser-tissage, pour des tubes plastiques jusqu’à32 mm de diamètre et des tubes métal-

liques jusqu’à 28 mm. Plus poly-valente et relativement légèrepour ses capacités, la sertis-seuse ACO 202 prend en chargeles tubes multicouches jusqu’audiamètre 63 mm et les tubesacier jusqu’à 54 mm. Le nou-veau modèle, ACO 202 XL, per-met quant à lui de sertir des dia-mètres jusqu’à 108 mm enmétallique, le rendant ainsi par-ticulièrement adapté aux chan-tiers d’envergure. Cet appareilpeut cependant sertir les plus

petits diamètres.Au niveau des mâchoires, Comap a unique-ment recours à des profils standards utiliséspar ailleurs sur le marché : profil TH (tubesmulticouches), profil V (tubes cuivre) et pro-fil M (tubes acier). n

Michel Laurent

Sous la dénomination Multiconnect, Comap rassemble ses trois gammes de raccordement « nouvellegénération » par sertissage (SkinPress, SudoPress, XPress) et celle de raccordement instantané(Tectite). Cette dernière permet de couvrir les différents types de réseaux : multicouche, cuivre, PER,acier électrozingué et acier inoxydable.

Comap - Multiconnect : à chaque chantier correspond une solution de raccordement

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omap

Une équipe sur le terrainComap met en œuvre une présence commerciale nationale pour animer les ventes, avec

20 responsables des ventes, également chargés de former aux techniques de sertissage

et à l’offre Comap, et 13 ingénieurs d’affaires, chargés de prescrire les solutions Comap. Il

s’agit d’experts techniques et spécialistes de l’approche grands comptes.

Alexandre Toulant, chef de marché solutions de raccordement : « Nous proposons aux

distributeurs un kit merchandising complet avec une PLV de mise en valeur dans les

rayons. Nous aidons le négoce à faire la promotion de cette offre complète auprès des

installateurs, par exemple en invitant les professionnels à des événements de

démonstration chez leurs distributeurs. »

Un mini-siteDédié aux installateurs et

artisans, ce mini-site mis en ligne

depuis le mois de juin donne

accès à un simulateur permettant

de calculer les économies

réalisées (en temps et en

matériel) en utilisant les solutions

de sertissage Multiconnect. Cet

outil permet par exemple de

mieux apprécier l’amortissement

d’une pince à sertir.

(www.multiconnectbycomap.fr)

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PRODUITS

44 filièrepro - N°38 - Juin - Juillet 2015

Nouveau catalogue tarif 2015 : l’efficacité énergétique à la une !Applicables au 1er juillet 2015, les nouveaux catalogues de tarifs BoschThermotechnologie gamme résidentielle et e.l.m. leblanc 2015 envoyésconjointement sont l’occasion de réaffirmer et démontrer l’étendue etla complémentarité des gammes et solutions apportées par les deuxmarques Bosch et e.l.m leblanc.

Ces nouveaux catalogues comprennent bienentendu les évolutions et améliorations produitsrelatives à la nouvelle directive ErP (par exempleintégration systématique de circulateurs basseconsommation classe A) et les nouvellesgammes conformes à cette directive.Pour chaque gamme, ony trouve l’indication desclasses énergétiques ErPdes produits ainsi queles différents services et

outils que nous mettons à votre disposition : for-mations, logiciel d’édition des étiquettes éner-gétiques « système », accessoires dédiés, etc…pour accompagner au quotidien les profession-nels dans l’application de l’ErP.

BOSCH THERMOTECHNOLOGIE / E.L.M. LEBLANC

Kombi 15 et 22 kW : deux chaudières Hargassner en une !La nouvelle chaudière Hargassner Kombi est l’alliance des avantageset des performances de la chaudière à bûches HV 20-30 et de la chau-dière à granulés Classic 15-22. Elle permet d’utiliser alternativement etindifféremment granulés et bûches, en conservant à la fois un confortmaximal et des rendements inégalés, supérieurs à 93% !Elle dispose d’un allumage automatique (immédiat ou différé) mêmeen bûches, du nettoyage automatique de l’échangeur et du bascule-ment automatique en granulés lorsque la chaudière à bûches n’est paschargée. Elle est également équipée de la régulation LambdaTouch’Tronic, pour le plus grand confort de l’utilisateur avec son écrantactile en couleur, qui gère tout le process de combustion.L’investissement reste inférieur à deux chaudières distinctes.Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site www.hargassner.fr

HARGASSNER

© H

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201

5

KISTOCK KH 50 / KT 50 : nouveaux enregistreurs compacts de température et d’humidité

Kimo a développé une nouvellegamme d’enregistreurs dédiée auxbesoins de l’industrie agroalimentaire,pharmaceutique et au stockage de mar-chandises sensibles aux conditions cli-matiques. Avec un faible encombre-ment et une autonomie de mesureallant jusqu’à 500 jours en continu, cesnouveaux enregistreurs se placent dis-crètement en caissons, chambresfroides ou camions frigorifiques. Munisd’un large écran LCD et d’un uniquebouton de fonction, ils peuvent enre-gistrer jusqu’à 16 000 points de mesureà raison d’un point par minute à un

point par jour. La configuration, le déchargement et l’analyse des don-nées s’opèrent via un logiciel téléchargeable gratuitement sur kimo.fr.Répondant aux exigences de la norme EN-12830, le modèle KT50 per-met de surveiller sur une période définie ou de façon continue les pro-cess de fabrication, de stockage, de transport et de distribution de den-rées réfrigérées ou surgelées. Le KH50 est, lui, destiné àla surveillance de zones nécessitant un contrôle en tem-pérature et humidité.

KIMO

© K

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PRODUITS

Sanifloor® de SFA : installez unedouche à l’italienne en l’absenced’écoulement gravitaire.Sanifloor® de SFA permet d’installer facilement une douche à l’ita-lienne, sans écoulement gravitaire et sans gros travaux. Sanifloor® se compose d’un siphon composé d’un système de détec-tion qui commande une pompe auto-aspirante. Lorsque l’eau entredans la bonde, la pompe se déclenche automatiquement et évacuel’eau vers la canalisation centrale. Sanifloor® apporte une réponse à toutes les tendances du marché enproposant trois versions de siphons : un siphon pour sol à carreler(68 mm), un siphon pour sol souple (68 mm) et un siphon pour rece-veur extra-plat (63 mm).

Sanifloor®a été élu« produit du BTP par lesprofessionnels 2015 »par Sageret, dans lacatégorie équipementstechniques.

SFA

PCMB, la performance des fluidesPour cette année 2015, lasociété Produits Chimiquesdu Mont-Blanc arrive enforce sur le marché des pro-duits nettoyants de circuitsde chauffage.Avec une réputation qui n’estplus à faire sur le marché dutraitement des eaux dechauffage, PCMB proposedès cette année, en plus, unproduit nettoyant, désem-bouant. Le MB850, le succèsdes produits PCMB vient deleur aspect universel. « Unseul produit pour tous typesd’installation. »

Avec le MB850, c’est la même chose. Le même produit pour tout nettoyer.Du simple radiateur encrass au plancher emboué en passant par le« caramel » dans les capteurs solaires, vous pouvez désormais traitertous ces problèmes avec le même bidon.Conditionné en jerrican de 5 kg, une dose suffit à nettoyer un volumetotal de 100 litres.Pas de danger en cas de surdosage.Évidemment, le MB850 ne risque pas de détériorer les ins-tallations. Produit inoffensif pour tous les composants, ycompris l’aluminium.

PRODUITS CHIMIQUES DU MONT-BLANC

© SFA

Centrale de traitement d’eauKomeo : détartre et purifie toutel’eau de l’habitat Comap lance Komeo, lanouvelle centrale quigarantit la protection dulogement et la qualitéoptimale de l’eau de bois-son en un seul appareil.En s’affranchissant detout traitement chimique,elle détartre l’installation,retient le mauvais goût dechlore et élimine les bac-téries présentes dansl’eau. Ses deux filtres àbase de charbon actif fil-trent les pesticides, herbi-cides, métaux lourds etréduisent la présence des nitrates. Komeo détecte automatiquementles fuites sur le réseau et informe l’utilisateur en temps réel de saconsommation d’eau et de l’usure des consommables. Compacte etcommunicante, la centrale est pilotable à distance depuis une applica-tion pour tablettes et smartphones.

COMAP

© Comap

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CMB

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AGENDA

INDEX ENTREPRISES ET ORGANISMES CITÉSA.O. SMITH. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14ADEME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9, 10, 35AET LORIOT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21AFISB. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5ALLIANCE SOLUTIONS FIOUL. . . . . . . . . . . . . 12, 33ANAH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10AQUARINE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-28ARISTON THERMO GROUP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7ATOLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36AUER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31AXENERGIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35AXOR HANSGROHE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-28BOSCH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15BOSCH THERMOTECHNOLOGIE . . . . . . . . . . . . . 44BROSSETTE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6BUTAGAZ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13CAH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10CAPEB. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12, 13, 32CERTIBAT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33CHAFFOTEAUX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6CHAPPÉE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18CLIMALIFE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8COMAP. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43, 45DANFOSS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38DE DIETRICH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18DECOTEC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-28DELABIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39DELPHA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6, 26-28DIMPLEX. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40DOMUSA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33DURAVIT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-28E.L.M. LEBLANC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15, 44ÉCOSCIENCE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30EDEN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9FEE BAT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

FF3C. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12FLAMCO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41FNAS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12FRANCE BIOMASSE ENERGIE . . . . . . . . . . . . . . . . 46GEBERIT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-28, 42GIFAM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7GROHE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6, 26-28GRUNDFOSS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17HARGASSNER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44IDÉOBAIN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7KALDEWEI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-28KIMO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44KWB. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34LEDA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-28LES BAINS & CUISINES D’ALEXANDRE . . . . . . . 22PRODUITS CHIMIQUES DU MONT-BLANC . . . . . 45QUALIBAT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33QUALIBOIS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33QUALIFIOUL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12, 33QUALIT’ENR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33ROTHALUX. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-28SALMSON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8, 32SER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8, 9, 46SFA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45SOCODA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20TECSOL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35TWIDO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-28UECF/FFB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12UNCP/FFB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12UNICLIMA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12VICTORIA+ALBERT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-28VIESSMANN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16VILLEROY & BOCH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-28WILO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8, 32WINDHAGER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

46 filièrepro - N°38 - Juin - Juillet 2015

Annonceurs

GROHE - - - - - - - - - - - - 1 re

CHAPPEE - - - - - - - - - - - - 2e

BROSSETTE - - - - - - - - - - - 3e

GRDF - - - - - - - - - - - - - - 4 e

ACO - - - - - - - - - - - - - - 29

DURAVIT - - - - - - - - - - - - 30

GEBERIT - - - - - - - - - - - - 37

GROHE - - - - - - - - - - - - - 1 1

KANE - - - - - - - - - - - - - - 23

KIMO - - - - - - - - - - - - - - 45

PRESTO - - - - - - - - - - - - - 25

PRODUITS CHIMIQUES

DU MONT BLANC - - - - - - - - 9

SALMSON - - - - - - - - - - - - 4

SFA - - - - - - - - - - - - - - - 19

TALASSA - - - - - - - - - - - - 44

TESTO - - - - - - - - - - - - - - 31

V IEGA - - - - - - - - - - - - - - 7

Colloque biomasse 2015

Le 30 juin 2015. Rencontre organisée par Francebiomasse énergie (FBE) et le Syndicat desénergies renouvelables (SER).www.colloque-biomasse.fr

5 e congrès français des pompes à chaleur

Le 17 septembre 2015 au centre de conférence Paris Victoire, à Paris.Le 5e Congrès français des pompes à chaleur portera surl’amélioration de la performance des PAC, leur couplage avecd’autres systèmes ou d’autres sources d’énergie, leur utilisationoptimisée dans le bâtiment ou dans l’industrie. Congrès organisépar l’INPAC, réseau d’acteurs de la recherche sur les PAC mis enplace fin 2010. Participation payante.

Mondial du bâtiment

Du 2 au 6 novembre 2015 à Paris Nord-Villepinte. Déroulementconjoint de trois événements forts pour la filière bâtiment, sur unmême site d’exposition : Batimat, Interclima+elec, Idéobain. Lestrois salons sont désormais réunis sous la bannière « Mondial dubâtiment ». Un hall regroupera les exposants concernés par lessystèmes de chauffage et la production d’eau chaude sanitaire, laclimatisation, le froid, la ventilation, la gestion technique desbâtiments et systèmes d’installation électrique, le smarthome et lessolutions installateurs.www.lemondialdubatiment.com

S E R V I C E A B O N N E M E N TL’abonnement annuel comprend 6 parutions.

• France : 1 an, 37 € TTC, (dont T.V.A 20 %)• Étranger : 1 an, 57 € HT, franco

Renseignements : AD.Com / “Filière Pro”5, rue de Conflans - 94220 Charenton-le-Pont

Tél. : +33 (0)1 43 68 03 43 / Fax : +33 (0)1 43 68 06 67Prix au numéro : 8.00 € TTC

Pour vous abonner,

vous pouvez également utiliser le site internet

www.filierepro.fr

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