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GT LL Les « Living Labs » au service des territoires Illustration en Santé & Autonomie CGEIET 28 février 2013 CGEIET EVH Santé

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GT LL

Les « Living Labs »au service des territoiresIllustration en Santé & Autonomie

CGEIET

28 février 2013

CGEIETEVH Santé

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1. Rétrospective• 2010 : Mission conjointe des Ministères de la

Santé et de l’Industrie « Pertinence et valeur du concept de « laboratoire vivant » en santé et autonomie »

• Juillet 2011 : Rapport CGEIET sur les Living Labs

• Septembre 2011 : Demande unanime des participants de poursuivre pour partager sur l’innovation ouverte dans le secteur Santé-Autonomie.

• Une structuration progressive : le Forum08/11/2012

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GT LL

1.1. Living Lab

• Un Living Lab regroupe des acteurs publics, privés, des entreprises, des associations, des acteurs individuels, dans l’objectif de tester « grandeur nature » des services, des outils ou des usages nouveaux. Il s’agit de sortir la recherche des laboratoires pour la faire descendre dans la vie de tous les jours, en ayant souvent une vue stratégique sur les usages potentiels de ces technologies. Tout cela se passe en coopération entre des collectivités locales, des entreprises, des laboratoires de recherche, ainsi que des utilisateurs potentiels. Il s'agit de favoriser la culture ouverte, partager les réseaux et impliquer les utilisateurs dès le début de la conception.

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1.2. Cluster (économique)• La notion de pôle de compétence ou, le terme étant relativement

nouveau donc non stabilisé, de pôle de développement, de compétitivité ou d'excellence, fait partie de l‘économie des territoires.

• Un pôle de compétence est une région, généralement urbanisée, où s'accumulent des savoir-faire dans un domaine technique, qui

peuvent procurer un avantage compétitif au niveau planétaire une fois atteinte une masse critique. La prospérité ainsi apportée tend à se propager aux autres activités locales, notamment de service et de

sous-traitance.• Dans cet usage, on peut utiliser les termes d'"agrégat" ou de "grappe"

d'entreprise. Une grappe d’entreprise est un réseau territorial constitué majoritairement de PME et de TPE, appartenant souvent à une même

filière industriel ou technique.• « Les dynamiques de type cluster peuvent devenir des espaces

protégés pour conduire une exploration conceptuelle sur des thématiques prioritaires et négociées avec les membres du

cluster »

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ASSISTH 2011 - Janvier 2011 - Paris 5

2. Le concept de Living Lab : Un concept à succès

Le réseau européen

ENoLL

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ASSISTH 2011 - Janvier 2011 - Paris 6

2. Le concept de Living Lab : des critères exigeants d’ouverture,

de valeur, d’usageCritères d’évaluation de la « quatrième vague » de recrutement ENoLL1 Evidence of co-created values from research, development and innovation2 Values/Services offered/provided to LL actors3 Measures to involve users4 Reality of usage contexts, where the LL runs its operations5 User-centricity within the entire service process6 Full product lifecycle support - capability & maturity7 LL covers several entities within value-chain(s)8 Quality of user-driven innovation methods and tools9 Availability of required technology and/or test beds10 Evidence of expertise gained from the Living Lab operations11 Level of own commitment to open innovation process12 IPR principles supporting capability and openness13 Openness towards new partners & investors14 Business-citizens-government partnership – strength & maturity15 Organization of LL governance, management & operations16 Business model for LL sustainability17 Interest and capacity to be active in EU Innovation system18 International networking experience and capability19 Channels (web etc) supporting public visibility and interaction20 People/Positions dedicated to LL management & operations

Value

User

Open

Critères ENoLLde la 4ème vague

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2. Approche « fonctionnelle » des LL Critère LL *

Maturité du produit/service

Ni rupture technologique, ni maturité

Conception versus test

Une logique d’évaluation

Conception ouverte

Une participation des diverses parties prenantes

Connaissance experte versus de l’utilisateur

Une expertise qui se négocie entre concepteurs et utilisateurs, sur la base de leurs expériences

Recherche Une conception qui interpelle et intègre la recherche/une recherche orientée marché

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3. Retour de terrain et questions

• Des monographies ont été réalisées à partir des visites et de présentations pour une dizaine de réalisations en France

• Trois Living Labs européens ont été visités

• Ci-après une présentation des caractérisqiues de ces « LL » et de quelques questions…

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Caractéristiques étudiées

a. Territoire

b. Ecosystème

c. Proposition de valeur

d. Réseau de valeur

e. Services

f. Organisation

g. Technologies

h. Economie

i. Stratégie et politiques publiques

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a. Territoire• Bilan

– Du très fort ancrage régional jusqu’à une vocation nationale (« territoire virtuel »?)

– Une orientation marché final/grand public versus tissu industriel/filière

• Question– Le territoire est important en santé : les personnes

âgées ou malade bougent peu, l’habitat est clé– Les PME apprennent à mieux connaître leur marché

– territorial - de référence– Les grands groupes peuvent tester la valeur locale de

leurs produits et comprendre la valeur ajoutée des prestataires locaux

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b. Ecosystème• Bilan

– Les structures étudiées font une place plus ou moins active à la participation des utilisateurs finaux, des professionnels, en tant que communautés

– La recherche (technologique – et clinique, s’agissant de la santé), l’industrie sont concernées; les collectivités sont, elles, diversement impliquées

• Question– L’engagement des collectivités varie selon la

pondération : intérêt économique vs attente des populations (en santé : filières santé vs santé de la population – Cf. a)

– Dans certains grandes régions, il existe un « réseau » de LL

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c. Proposition de valeur• Bilan– La valeur c’est l’usage : anticipé, embarqué dans

le produit, développé…Le « LL » est selon le cas porteur ou « catalyseur » de cette valeur.

– La proposition inclut : conception et/ou évaluation– L’utilisateur « Professionnel» et l’utilisateur final

ne sont pas – pas encore…- traités ensemble

• Question– Un lieu de création de valeur ou un processus

d’animation, pour la conception vs d’évaluation de produits/services.

– Intérêt : Concepts robustes, temps de test, Time to Market; Déploiement rapide, demande forte

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d. Réseau de valeur• Bilan

– Le LL est parfois appuyé sur un cluster économique dont il constitue une offre (Valorisation du tissu industriel) – parfois sur une structure de recherche, ou encore sur une entité publique de valorisation

– L’industrie participe ou est « client »– La participation de l’usager et des collectivités

est inconstante

• Question– Qui doit être « dedans », qui peut rester

« dehors » ?

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e. Services• Bilan

– La définition des services offerts/à offrir est souvent peu précise ou non distinctive par rapport à ceux d’une agence de développement économique (aide à la conception, évaluation, valorisation, vitrine, développement international, réseautage, animation, diffusion de bonnes pratiques…)

– Il n’y a qu’exceptionnellement des services aux usagers (patients, citoyens, professionnels)

• Question– Quels services à valeur ajoutée spécifique devraient être

requis pour un LL ? Recrutement d’usagers ? Ecoute de leurs besoins stratégiques ? Modélisation des compétences « profanes » ? Transversalité des réponses (multi-cartes) ? Accompagnement d’innovations sociales ?

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f. Organisation• Bilan

– La structure juridique est associative ou de recherche – clinique ou technologique.

– L’unicité de lieu est la plus fréquente, mais il existe d’autres situations

– L’organisation humaine évoque des « rôles », y c. ceux des usagers. Ils sont peu harmonisés

• Question– Des rôles et les compétences clés à spécifier, avant les

plateaux technologiques..– L’organisation territoriale de plusieurs site est complexe – Trouver une structure juridique permettant de respecter

le jeu de rôle idéal d’équilibre entre acteurs.

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g. Technologies• Bilan

– Compétences scientifiques et technologies sont associées pour caractériser le potentiel des structures. Mais les plateformes technologiques cachent souvent les besoins en compétences. L’apport de l’industrie est variable

– L’accent est mis sur les méthodes et outils d’observation et d’évaluation, moins sur ceux de la créativité et de l’innovation proprement dite.

• Question– Un point difficile est le choix et la caractérisation des

situations d’usage où tester les solutions.– Contrairement aux labo d’usage, la technologie est

asservie à l’objectif de valeur. – La question de la propriété industrielle reste complexe.

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h. Economie• Bilan

– Le financement est d’abord une combinaison de subventions et de participations à des projets issus d’AAP. L’apport des entreprises est soit une cotisation (limitée), soit un achat de prestations. La partie pérenne vient souvent des structures de recherche, quelquefois de la CdC (PPP)

• Questions– Comment associer le partenaire financier à ce type

d’opération ? Comment pérenniser les ressources en lien avec les compétences et technologies maîtrisées et les publics visés ? Quelle structure juridique ?

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i. Stratégie et politiques publiques• Bilan

– Les liens sont le plus souvent explicites avec soit une politique régionale de développement économique, soit une politique nationale (ici : de santé). Les laboratoires d’usage s’inscrivent dans une politique de recherche nationale.

• Question– Quelle gouvernance ? (Animation versus

« problem driven »)– Quelle éligibilité à des financements publics ?