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GUIDE DE LA FORMATION ET DE L’EMPLOI DANS LA LOIRE 20° ÉDITION FÉVRIER 2013 © Agence Lin - Saint-Etienne Métropole - Cité du Design - David Philippon DOSSIER : QUE FAIRE APRÈS LE BAC ?

Guide de la formation 2013

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Guide de la formation et de l'emploi dans la Loire

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GUIDE DE LA FORMATIONET DE L’EMPLOI DANS LA LOIRE

20° ÉDITION FÉVRIER 2013©

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DOSSIER : QUE FAIREAPRÈS LE BAC ?

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SOMMAIRE EDITO

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Directeur de la Publication : Dante RICCI - Publicité : Jean-Pierre Thizy - Nicole Jourget - Jean-Philippe Giraud - Infographistes : David Chuzeville - L’AGENDASTEPHANOIS est édité par : S.A.R.L DERIMONT & PREVAL - Siège social : 34, rue Paul Cotte - Saint-Etienne - Gérant : D. RICCI - Téléphone : 04 77 37 86 37 -Télécopie : 04 77 38 08 59 - Pour les abonnements ou la rédaction s’adresser à DERIMONT & PREVAL - 38, rue Pointe Cadet - Saint-Etienne - Internet :www.lagenda.fr - e-mail : [email protected] - Impression : CHIRAT - Dépôt légal : 1er trimestre 2013 - N° ISSN : 1169 - 467X - La rédaction n’est pasresponsable des pertes ou de la détérioration des textes ou photos, qui engagent la seule responsabilité de leurs auteurs. Toute reproduction, mêmepartielle de L’AGENDA STEPHANOIS et de ses suppléments est interdite. Tirage : 10000 exemplaires

Nous sommes tous passés par là, cemoment de la vie où s’impose le choixd’une orientation. Généralement, cechoix intervient après l’obtention duBac… En fonction des capacités, desdossiers scolaires et des ambitions dechacun, c’est un peu le jeu de la rouletteRusse auquel nous nous sommes touslivrés. Plusieurs paradoxes pourtant sepercutent au même moment. A cet âge,ce sont les délices de l’existence quinous motivent et non les perspectives decarrière professionnelle… Difficile de seprojeter, en effet, 20 ans après, pourvérifier si telle ou telle formationcorrespond bien à ses motivations ou sescapacités. A cette soif d’insouciance seconfronte alors l’inertie de notre société.En France, plus qu’ailleurs, nonseulement il est mal vue de changersubitement d’orientation et deformation, mais, en plus, le systèmed’enseignement et de formation rend lachose très compliquée. Les archaïsmesde notre société…

Or quelles leçons devons-nous tirer decette révolution numérique qui modifiejusqu’à nos comportements quotidienset des crises successives qui balaientnotre vieille Europe ? Que nous devronsdorénavant, tout au long de notreparcours professionnel, nous adapteraux évolutions technologiques,économiques et sociales quis’annoncent. Il nous faudra peut-êtreapprendre de nouveaux métiers, bougerplus facilement et aussi renoncement audoux confort d’une carrièreprofessionnelle inscrite dans le marbre.Cela peut paraître, ainsi formulé, plutôtinquiétant, alors qu’en réalité il convientde retenir la nature palpitante de cesnouveaux challenges…

DÉCOUVERTE P2A l’assaut des nouveaux métiersLa prise en compteenvironnementale dans l’entrepriseMaîtrise de la financiarisationdes entreprises ou des collectivitésMaîtrise de l’informationnumériqueGestion des relations humaineset des risques sanitairesGestion des coûts

GÉNIE SENSORIEL À L’ENISE P6

INFOS P7

QUE FAIRE APRÈS LE BAC P14Les études supérieures courtes Les licences L’apprentissageLes études médicalesLes études paramédicalesLes études dans le monde du socialClasses préparatoiresL’Institut des SciencesPolitiquesNormales SupérieuresÉcoles de CommerceÉcoles d’IngénieursLes Écoles SpécialiséesLes Écoles VétérinairesÉcoles d’Agronomie

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DÉCOUVERTE

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Arcelor Mittal, Continental, Peugeot Citroën Aulnay,Renault-Billancourt… Plus de 260 sites indus-triels ont fermé (ou sont en passe de l’être) l’an-née dernière en France, autant de témoignagesqui illustrent l’impact sans précédent d’une crisedont les origines sont à trouver derrière la crisede la dette souveraine, celle des Etats Occidentauxessentiellement, elle-même consécutive aux dé-rives non réglementées des marchés financiersinternationaux. Des usines qui ferment sont au-tant de métiers qui disparaissent. Fort heureuse-ment, ces disparitions d’emploi sont compensées,en partie seulement, par la création de nouveauxsites industriels grâce notamment à l’industrie

aéronautique qui est née à la base d’une volon-té politique, certains prétendent encore que le po-litique n’aurait plus aucun pouvoir sur l’économie…,ou à l’industrie du luxe qui joue, justement, surces compétences locales et nationales.Parallèlement, l’évolution numérique et environ-nementale de nos sociétés incite, également, à lacréation de nouvelles activités, inhérentes souventà de nouvelles législations environnementalesnotamment, et donc à la création de nouveaux em-plois. Voici quelques-uns de ces nouveaux sec-teurs d’emplois qui offriront aux jeunes diplômésdes débouchés pour le moment assurés.

A L’ASSAUT DES NOUVEAUX MÉTIERS

On le sait, de par l’évolution de la législation etdes mœurs, l’entreprise, industrielle ou pasd’ailleurs, doit désormais se préoccuper de sonempreinte écologique et de différentes sources depollutions et de leurs traitements. Aussi, de nou-veaux métiers apparaissent au sein des entrepri-ses, certains touchent à de nouvelles compétences,comme Responsable Achat DéveloppementDurable (responsable de la mutation verte de

l’entreprise), chefs de projet sites et sols polluéspour les grandes entreprises industrielles, le chefde projet énergies nouvelles, expert en bilan-car-bone ou ingénieur dans l’efficacité énergétique desbâtiments. Ces notions de maîtrise de la pollutionet de qualité environnementale apparaissent deplus en plus dans les cahiers des charges desgrands travaux…

LA PRISE EN COMPTE ENVIRONNEMENTALE DANSL’ENTREPRISE

Nous l’avons bien vu ici à Saint-Etienne, maîtri-ser sa dette, c’est aussi se donner les moyens definancer son fonctionnement ou ses investisse-ments. Face à la complexité toujours plus gran-de des montages financiers, sont apparus de

nouveaux profils au sein de l’entreprise ou descollectivités, celui du chargé d’affaire en res-tructuration de la dette et du responsable des fi-nancements et de la trésorerie.

MAÎTRISE DE LA FINANCIARISATION DES ENTREPRISESOU DES COLLECTIVITÉS

© ISTP

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DÉCOUVERTE

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Toute structure, privée, institutionnelle ou asso-ciative, est confrontée, de près comme de loin, aunumérique et, plus particulièrement, à internet.Cela implique une nouvelle gestion des risques del’ensemble des systèmes d’informations, aussibien en interne qu’à l’externe, via le responsable

sécurité et risque des systèmes d’information ouau Community Manager, qui gère la communautédes utilisateurs et relais sociaux, mais aussi la ca-pacité à anticiper de nouvelles ressources, grâceau responsable du e-business qui saura mettre enplace de nouvelles stratégies de développement.

MAÎTRISE DE L’INFORMATION NUMÉRIQUE

Il suffit de se promener dans n’importe quel cent-re ville pour se rendre compte de la diversité eth-nique de notre société. L’entreprise, et lescollectivités locales, doivent intégrer ces notionsde diversité dans la gestion de leur relation humaineen mettant en place des mesures visant à respec-

ter cette diversité et éviter toute forme de discri-mination sexuelle, morphologique ou ethnique.De la même façon, ces nouveaux managers doiventêtre sensibilisés à la gestion du stress et au bienêtre des salariés (domotique sur les postes de tra-vail, sécurité routière, prévention des risques….).

La réduction des coûts et l’optimisation de la pro-ductivité restent toujours parmi les premières pré-occupations des entreprises. Le spécialiste del’optimisation des coûts, le contrôleur de gestionou l’auditeur interne ont pour fonction, à différentsniveaux, la recherche de solutions nouvelles, au-

tant dans la gestion humaine que productive, pourréduire les coûts de production, commerciaux ouadministratifs. Ces nouvelles fonctions apparais-sent de plus en plus dans les collectivités territo-riales afin d’aller vers une meilleure organisation.

GESTION DES RELATIONS HUMAINES ET DES RISQUESSANITAIRES

GESTION DES COÛTS

© LYCÉE DU MARAIS

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DÉCOUVERTE

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Depuis près d’un demi-siècle, l’Enise forme à Saint-Etienne des ingénieurs dans le domaine du géniecivil et du génie mécanique. Si la réputation et laqualité de ses diplômés ont depuis longtemps dé-passé nos simples frontières, sa formation en GénieSensoriel est la plus récente, la première promo-tion date de cette année, et par conséquent, lamoins connue. Mais qu’entend-on par génie sen-soriel ? Le génie sensoriel est une discipline d'in-génierie, plus récente, qui concerne la prise encompte des perceptions objectives et subjectivesd'un utilisateur dans les activités de conception deproduit industriel. Le génie sensoriel appréhendeainsi tous les sens et plus spécifiquement les sys-tèmes visuels, auditifs, proprioceptifs et olfactifs.Les champs d’application sont, on le comprend, trèsvastes et particulièrement porteurs.

En étant la première école d’ingénieurs Françaiseà investir cette nouvelle discipline, le génie senso-riel, l’Enise montre que, désormais, une école su-périeure puise aussi bien sa légitimité dans son

histoire que sa capacité à entrevoir de nouvellesopportunités. L’objectif de cette nouvelle formationsera donc de former, sur trois ans, des cadres ca-pables d’intégrer une démarche de conceptioncomplète basée sur des données sensorielles dansdes projets de recherche et développement, deproduction et de qualité. La formation inclut unepartie de l’enseignement commun aux GénieMécanique et Génie Civil auxquels s’ajoute uneformation exclusive et novatrice autour de la chaî-ne Sensorielle avec deux axes prioritaires, la ca-ractérisation de la perception et les systèmesautocontrôlé et bio-inspiré.

L’accès à cette formation se faisant directement en3ième année pour les titulaires d’un DUT mesuresphysiques (après examen du dossier scolaire) oupar intégration, sur dossier , de la filière pour lesétudiants de l’Enise.

GÉNIE SENSORIEL À L’ENISE

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INFOS

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LA LOIRE EN CHIFFRELa Loire, un territoire de compétitivitéLe département de la Loire occupe une position cléau sein de la région Rhône-Alpes. Avec plus de 19 500établissements dans le secteur privé, plus de 180 000salariés, un taux de création d’entreprises en pro-gression, l’économie de la Loire témoigne d’une ri-chesse et d’une vitalité souvent sous-estimées.S’appuyant sur un tissu industriel dense (textile, mé-canique et agro- alimentaire), le département évoluevers des activités de numérique, d’optique et de de-sign qui renforcent l’ensemble de l’économie locale.Enseignement supérieurLa Loire compte 23 796 étudiants dont 14 939 àl’Université (comprenant IUFM, IUT, IUP), 1 907 enécoles d’ingénieurs (Mines, ENISE, ITECH, ISTIL ...),566 à l’ESC, 732 aux Beaux Arts et Architecture, 2500 en écoles de formation santé / sociales, 2 317en BAC+2, 742 en classes préparatoires et 61 enécoles d’administration publique.Recherche et innovationEnviron 1 200 chercheurs, professeurs et doctorantstravaillent dans près de 40 laboratoires alors qu’u-ne centaine d’entreprises dispose d’une structureR&D (plus de 900 personnes). Les entreprises s’ap-puient notamment sur des centres techniques com-me l’IFTH, LASPI ou ARDI Performances et sur deslaboratoires privés comme HEF. En 2009, environ5,3 millions d’euros d’aides ont été octroyés parOSEO Innovation (9,1 % des aides en Rhône-Alpes)et 141 demandes de brevets déposées.Investissements étrangers101 établissements de 50 salariés et plus d’entre-prises à capitaux étrangers* en Loire, soit 11,4 %de Rhône-Alpes.Principales filières industriellesLa Loire est organisée autour de 10 secteurs stra-tégiques : le textile (12 % des emplois industrielscontre 5 % en Rhône-Alpes), la mécanique (LoireSud est la 3ème concentration en France), l’a-groalimentaire (16,9 % du secteur en Rhône-Alpes),les technologies médicales (31 % de l’activité enRhône-Alpes), le bois, l’éco-industrie, la logistique,le numérique, l’optique et l’ingénierie, le design etla création. Ces secteurs représentent près de 4 000établissements employant près de 50 000 salariés.Sources : CCI Saint-Etienne / Montbrison

Quelques dates à retenir :

ESADSE :8 et 9 mars 2013

Irup : 23 mars 2013

ESC : 23 mars 2013

MFR de Saint-Etienne : 16 mars 2013

Lyçée du Marais Ste Thérèse : 15 et 16 mars 2013

IFC23 mars, 24 avril et 26 juin 2013

PORTES

OUVERTESL’EMPLOI

DANS LA LOIRE

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INFOS

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1993-2013 : L’IUPMANAGEMENT FÊTE SES20 ANS

En 1993, c’était la première rentrée de l’IUPManagement (département de l’Université JeanMonnet de Saint-Etienne). Un groupe de 25 étu-diants démarrait une formation de trois ans lesconduisant à une maîtrise en Sciences de Gestion.

Depuis cette première rentrée, l’IUP a connubeaucoup d’évolutions avec l’ouverture d’un cur-sus en alternance, le développement de la for-mation continue, la création d’une antenne àRoanne, la transformation en Master avec troisspécialités, Management de projet, Managementinternational et Management des organisationsde la santé.

Aujourd’hui, l’IUP, c’est un réseau de plus de 2000anciens, exerçant des responsabilités dans les dif-férents domaines de management des entreprises: marketing, ventes, gestion des ressources hu-maines, qualité, achats, logistique, systèmes d’in-formation, direction opérationnelle, conseil,formation… Chaque année, l’IUP accueille 500 ap-prenants, dont 150 en formation continue, et 150étudiants ou salariés sortent avec un diplôme deMaster dans l’une des trois spécialités.

Plusieurs manifestations sont organisées par lesétudiants de l’IUP pour fêter les 20 ans : gala austade Geoffroy Guichard, concert à la salle Jeanned’Arc, soirées étudiantes, tournoi sportif… Certainessont ouvertes à tous. Alors, fêter cette réussite sté-phanoise avec les étudiants de l’IUP, bonne idée,non ?

APPEL À PROJETS ÀDESTINATION DESÉTABLISSEMENTSD’ENSEIGNEMENTSUPÉRIEUR DE L’AGGLO...

Saint-Etienne Métropole soutient les établisse-ments d’enseignement supérieur de son territoireen leur permettant de renforcer leurs capacités derecherches, dans une logique territoriale, collabo-rative et d’accélération de l’innovation en réseau.

Les deux premiers appels à projets destinés au fi-nancement d’équipements de laboratoires et lan-cés en 2010 et 2011 ont connu un réel succès. Autotal, près de quarante-cinq projets ont été re-cueillis sur les 2 années émanant de 7 établisse-ments. Au final, 21 projets ont été financés.

L’appel à projet 2013. Le dispositif s'adresse exclu-sivement aux établissements de recherche relevantdu secteur public et parapublic. Ne seront pris encompte que les projets présentés par les établisse-ments et présélectionnés préalablement par laDirection Générale (ou Présidence) de ceux-ci.

Il a pour ambition de :favoriser les interactions entre laboratoires d’éta-blissements différents (l’implication dans un mêmeprojet de plusieurs institutions de recherche de l’ag-glomération est vivement souhaitée) ;stimuler l'interdisciplinarité et le développementde programmes de recherche entre équipes dedisciplines scientifiques différentes ;favoriser l’innovation et le partenariat avec les en-treprises et les collectivités locales du territoire.

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INFOS

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BACHELOR MANAGEMENTCOMMERCIAL ETINTERNATIONAL

EMLYON Business School, parmi les premièresécoles de commerce en France et l’ESC Saint-Etienne, voisine régionale, se rapprochent. Le ba-chelor MCI – Management Commercial &International - proposé à la rentrée 2013 sera doncun nouveau programme bachelor et va bénéficierde ce rapprochement.

Le Bachelor en Management Commercial etInternational vous prépare, en 3 ans post-bac, auxmétiers à fort potentiel en management commer-cial et en management international.

Les points clés du rapprochement :- Pédagogie : Refonte du programme avec le sa-voir faire EMLYON : contenus des cours, cadence-ment, fondamentaux, apprentissage en modeprojets et en équipe… - Ouverture sur l’international : Dans les ensei-gnements, les stages, avec le campus Asied’EMLYON à Shanghai, les échanges académiques,les réseaux EMLYON d’un environnement de qua-lité, avec un large public étudiant, de bac à bac+6. - Carrière : Grâce au réseau d’entreprises parte-naires, à la visibilité de la marque EMLYON au-près des recruteurs et apporteurs de stages, audispositif d’accompagnement spécifique mis àdisposition.- Environnement : Dynamique étudiante, partaged’expériences, invitations sur le campus Europe

Plus d’infos sur : www.esc-saint-etienne.fr

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INFOS

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LYCÉE LE MARAIS SAINT-THÉRÈSEDepuis des décennies, le Lycée Le Marais Saint-Thérèse œuvre dans la formation et l’insertion pro-fessionnelles dans un souci d’excellence et deproximité. Le Lycée Catholique n’a eu cesse, ces der-nières années, d’innover et de proposer de nouvellesformations adaptées au monde du travail. Parmi cesnouvelles formations, citons celle qui permet àtout jeune, après la classe de troisième, de suivreun Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP) deConduite d’Installation de Production (CIP). Ce CAPtrouve sa suite logique dans le Bac ProMicrotechniques et n’est donc plus une fin en soi.Cette formation permet soit de poursuivre ses étu-des dans l’enseignement supérieur (via un BTS),soit de rejoindre directement le monde du travail.Au cours de cette formation, l’élève est en immer-sion au sein des entreprises afin d’aborder les dif-férentes problématiques de son prochain métier.Cette filière prend également tout son sens dansle tissu industriel local et le futur diplômé pourraexerce au sein des nombreuses sociétés de la ré-gion œuvrant dans la fabrication de matériels dehaute précision. De la même façon, le Lycée a mis au point le CAPen chaudronnerie industrielle et son corollaire leBAC Pro Technicien en Chaudronnerie Industrielle.Au cours de ses 22 semaines de stages en entre-prise, l’élève aura tout le loisir de découvrir les spé-cificités d’un métier dont les débouchés sontnombreuses dans le tissu industriel régional. Le ti-tulaire d’un BAC Pro Technicien en Chaudronneriepourra lui aussi soit poursuivre sa formation dansl’enseignement supérieur, via un BTS ConstructionsMétalliques, soit intégrer le monde professionnel.

DOSSIER DEMANDE DEBOURSE

Les élèves de terminales et les étudiants quiveulent faire à la rentrée prochaine leurs étudesdans l’enseignement supérieur, doivent faire leurdemande de bourse sur critère sociaux et/ou delogement en résidence universitaire sur le siteInternet du CROUS de Lyon – Saint-Étienne : jus-qu’au 30 avril 2013 sur www.crous-lyon.fr.

Les jeunes souhaitant faire leurs études dansun établissement relevant du Minsitère de la Cul-ture et de la Communication sont égalementconcernés par cette procédure, puisque lesCrous sont chargés de la gestion de leurs dossiersde bourses. Pour savoir si vous pouvez obtenir unebourse, vous pouvez utiliser le simulateur de bour-se en ligne sur www.crous-lyon.fr pour vous per-mettre de calculer le montant auquel vous pou-vez prétendre. Il suffit d’indiquer le montant desressources de votre famille en 2011, le nombrede frères et sœurs et l’éloignement de votre lieud’étude. Vous aurez alors immédiatement une in-dication sur le montant de l’aide possible. A bonentendeur...

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QUE FAIRE APRÈS LE BAC ?

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LES ÉTUDES SUPÉRIEURESCOURTESLes études courtes, BAC + 2/3, entendent princi-palement les Brevets de Technicien Supérieur (etAgricoles), dispensés dans le cadre d’un lycée, pu-blic ou privé, avec plus d’une centaine de spéciali-tés, accessible sur dossier et tournée vers la pratique,et le Diplôme Universitaire de Technologie (DUT)se préparant dans le cadre de l’Université. Les DUToffrent une cinquantaine de spécialités et se dé-roulent suivant un contrôle continu, contrairementaux BTS. Une grande majorité des étudiants deDUT poursuit ensuite ses études vers une LicenceProfessionnelle. Le Diplôme d’études universitai-res scientifiques et techniques offre une autre al-ternative au DUT.

LES LICENCESQue ce soit en droit, économie, lettres, sciences…,l’essentiel sur les inscriptions et les programmesdes nombreuses licences proposées à la faculté.D’une durée de 3 ans (L1, L2, L3), ces formationssont organisées en 6 semestres. Pour la plupart desétudiants, cap sur un master en 2 ans pour attein-dre un niveau bac + 5 et ensuite vers le Doctorat(BAC + 8). Mais il est aussi possible de bifurqueren licence professionnelle à l’issue du 4e semest-re validé, ou de rejoindre, avec un bac + 2/+ 3, uneécole de commerce ou d’ingénieurs, ou encore d’in-tégrer à tout moment l’une des nombreuses éco-les privées spécialisées.

QUE FAIRE APRÈS LE BAC ?L’université, le lycée, une prépa, une grande école, une écolespécialisée… Pas si facile d’y voir clair dans cette étendue deformations dispensées dans le cadre de l’Université, des grandesécoles, des lycées spécialisés ou encore de structures plus ou moinspubliques ou privées. En fonction des capacités et des aspirations dechacun, des notes des uns ou de concours pour les autres, les étudessupérieures se conjuguent suivant différentes critères : Le nombred’années, la nature de l’organisme formateur et le type de formationenvisagée.

© ENISE

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QUE FAIRE APRÈS LE BAC ?

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L’APPRENTISSAGEUn récent sondage vient de montrer que plus de80% des jeunes apprentis sont parvenus à décro-cher un emploi moins d’un an après la fin de leurformation ! L’apprentissage, car il faut bien tordrele cou aux clichés, permet de préparer n’importequel diplôme, du CAP jusqu’au diplôme d’Ingénieur!, en alternant formation théorique dans un cent-re de formation d’apprentis (CFA) ou une unité deformation en apprentissage d’un établissementpublic, et formation pratique en entreprise rému-nérée. Aussi, ce sont plus de 500 métiers accessi-bles en France à tous les élèves. L’Apprentissageconcerne les élèves de 16 à 25 ans et fait l’objetd’un contrat de travail spécifique, régit par le codedu travail, conclu avec un employeur et fixant ex-plicitement les droits et les devoirs de l’apprenti,du centre de formation et de l’entreprise. La for-mation s’effectue sous le contrôle d’un maîtred’apprentissage, le tuteur.

Le contrat d'apprentissage est un contrat d'alter-nance, c’est-à-dire que votre travail se partage en-tre l'entreprise et l'établissement de formation.

C'est un contrat de travail écrit, à durée détermi-née (CDD), signé par l’apprenti (les parents ou re-présentant légal pour les mineurs) et par l’employeur.Ce contrat comporte plusieurs mentions obligatoi-res (date de début du contrat, durée, diplôme pré-paré, salaire, horaires de travail...), et fixe lesengagements respectifs des trois partenaires.

L’employeur s’engage notamment à assurer à l'ap-prenti une formation professionnelle complète cor-respondant au métier choisi, lui désigner un maîtred'apprentissage responsable de sa formation dansson entreprise, lui permettre de suivre la formationthéorique en CFA, l'inscrire à l'examen, et lui ver-ser un salaire correspondant aux minima légaux.L’apprenti s’engage à respecter les règles de fonc-tionnement de l'entreprise, à travailler pour l'em-ployeur et effectuer les travaux confiés correspondantau métier préparé, suivre régulièrement la forma-tion en CFA et respecter le règlement intérieur etse présenter à l'examen prévu. Enfin, le Centre deFormation des Apprentis s’engageant lui à définirles objectifs de formation, assurer la formation gé-nérale et technologique et tenir informer les maît-res d'apprentissage.

© MFR

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QUE FAIRE APRÈS LE BAC ?

LES ÉTUDES MÉDICALESMédecine, chirurgie dentaire, pharmacie, sage-femme, autant de filières qui font rêver et qui dé-butent toutes par la PACES (1ère année communeaux études de santé) qui prépare les concoursd’admission en 2e année. Pour celles et ceux quiparviennent à franchir le barrage du concours, unlong cursus les attend, dans l’une des 4 filières desétudes de santé. Selon la spécialité choisie, comp-ter 4 à 10 années supplémentaires pour obtenir leDE (diplôme d’Etat) correspondant, obligatoirepour exercer. Des études intensives. Les cursus mé-dicaux étant rattachés à la faculté, l’étudiant doitseulement s’acquitter des frais d’inscription uni-versitaire (excepté pour les écoles privées de sa-ges-femmes).

LES ÉTUDES PARAMÉDICALESOn connaît tous ces métiers, orthophoniste, audio-prothésiste, infirmier, kiné, ostéopathe… Accessiblesle plus souvent sur concours, la plupart des cur-sus paramédicaux sont sanctionnés par un DE (di-plôme d’Etat) ou un CC (certificat de capacité),obligatoires pour exercer. Des formations très spé-cifiques… et plutôt sélectives.

LES ÉTUDES DANS LE MONDE DUSOCIALAide, conseil, éducation, médiation…, près de 350établissements préparent aux 11 DE (diplômesd’Etat) du secteur social, correspondant chacun àun métier. Certains sont accessibles sans le bac,d’autres avec le bac ou après un bac + 2. Les courssont dispensées par des structures publiques ouprivées et la sélection passe par un concours com-posé d’épreuves écrites ou d’un dossier, visant àvérifier les capacités d’analyse et de synthèse ducandidat. Suit un entretien pour évaluer sa moti-vation et son aptitude pour le métier.

CLASSES PRÉPARATOIRESDispensées 2 ans dans le cadre d’écoles privéesou publiques, les classes préparatoires aux gran-des écoles (CPGE) visent la réussite aux concoursd'entrée des écoles de commerce et d'ingénieurs,mais aussi vétérinaires ou militaires, écoles nor-males supérieures (ENS), École des chartes...Réparties en 3 filières (littéraire, économique,scientifique), elles proposent un programme d’é-tudes pluridisciplinaire et fournissent aux élèvesdes méthodes de travail utiles, quelle que soit lapoursuite d'études.

© MFR DE SAINT-ÉTIENNE

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www.lagenda.net

LE NOUVEAU SITE WEBDE L’AGENDA STÉPHANOIS

Retrouvez le supplément formation et nos autresrevues sur le site www.lagenda.net. Vous pourrez ainsiles feuilleter en ligne ou les télécharger, découvrir lesautres rubriques, nous contacter, linker sur Facebooketc.

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QUE FAIRE APRÈS LE BAC ?

L’INSTITUT DES SCIENCESPOLITIQUESAu total, ce sont neuf instituts d’études politiquesqui attirent chaque année de plus en plus de can-didats. Six d'entre eux se sont associés pour leursélection d'entrée en 1ère année. La plupart pré-voient aussi des admissions en cours de cursus.Mais les règles du jeu ne sont pas les mêmes par-tout. Organisées sur 5 années après le bac, les étu-des en IEP (institut d’études politiques) intègrentune dimension professionnelle durant les 2 annéesdu cycle master. Spécialisation, stages, cas pra-tiques…

NORMALES SUPÉRIEURESLa crème de la formation des enseignants et deschercheurs, les écoles normales supérieures deParis, Lyon et Cachan proposent une formation en4 ans de haut niveau, dans des domaines variés(sciences sociales, lettres et langues, sciences ettechnologies…). Moins spécialisées qu’on ne lepense, les ENS forment à différents domaines (arts,lettres, sciences humaines et sociales, technolo-gies). Outre l’enseignement, les ENS sont un trem-plin vers la recherche ou les carrières dansl’administration et les grandes entreprises.

ECOLES DE COMMERCELa quasi-majorité des écoles de commerce sontprivées et dépendent souvent des chambres decommerce et d’industrie. Les formations débou-chent soit sur un niveau bac + 3 (souvent appelé"bachelor"), tandis que l’autre moitié permet dedécrocher un niveau bac + 4/5 (Master). On ytrouve les très cotées et les plus modestes, cel-les qui recrutent après le bac ou après une pré-pa, ou encore celles qui privilégient les admissionsparallèles, celles qui se regroupent pour sélec-tionner leurs étudiants et celles qui recrutent ensolo...

ECOLES D’INGÉNIEURSAdaptées aux profils scientifiques, les écoles d'in-génieurs (de la plus réputée à la plus modeste) pro-posent des formations de niveau bac + 5 (master)et délivrent un diplôme reconnu et habilité par unorganisme officiel, la Commission des titres d'in-génieurs (CTI). Chaque année plus de 30 000 étu-diants s'engagent dans des études d'ingénieurs.Une formation très recherchée qui allie connais-sances scientifiques, stages, ouverture internatio-nale et humaine, avec à la clé de belles perspectivesde carrière...

© CAMPUS FACULTÉ JEAN MONNET

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QUE FAIRE APRÈS LE BAC ?

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QUE FAIRE APRÈS LE BAC ?

LES ECOLES SPÉCIALISÉESParamédical, art, architecture, armée, journalis-me, notariat…, les écoles spécialisées proposentdes formations dans des domaines professionnelsvariés. L’essentiel sur ces écoles, sélectives, qui re-crutent à différents niveaux et délivrent un diplô-me reconnu par l’Etat ou par la profession.

LES ECOLES VÉTÉRINAIRESIl existe en France quatre écoles nationales vétéri-naires (ENV) qui dispensent une formation me-nant au diplôme d’État de docteur vétérinaire (DEV).Ces 4 écoles (Lyon, Maisons-Alfort, Nantes etToulouse) recrutent à différents niveaux, via quat-re concours communs. La sélection, très rude, peutse faire sur épreuves, dossier et entretien.

ECOLES D’AGRONOMIELes écoles d’agronomie sont regroupées en huit éco-les d’ingénieurs spécialisées : Agrocampus Ouest,AgroParisTech, AgroSup Dijon, Bordeaux SciencesAgro, Ensaia Nancy, INP Toulouse Agro Ensat,Montpellier SupAgro et VetAgro Sup Clermont-Ferrand. Les ingénieurs agronomes font le lien en-tre la science et la pratique agricole et ne rencontrentpas de difficultés pour s’insérer dans le monde dutravail.

(source Onisep.fr)

© FACULTÉ DE MÉDECINE

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