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Guide des Publications Données techniques & économiques en bio Édition 2012

Guide des publications FRAB 2012

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Cet ouvrage recense l'ensemble des publications du réseau GAB-FRAB de Bretagne.

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Page 1: Guide des publications FRAB 2012

Guide des PublicationsDonnées techniques & économiques en bio

Édition 2012

Page 2: Guide des publications FRAB 2012

Cultures & DésherbageFiche N°1 La houe rotativeFiche N°2 La herse-étrilleFiche N°3 Savoir régler sa herse-étrilleFiche N°4 La bineuseFiche N°5 Les engrais verts

Fiches techniquesFruits & Légumes - Cultures & désherbageGrandes Cultures - Élevage - Information

u 57 fiches techniquesVous êtes techniciens, producteurs, enseignants, étudiants, porteurs de projet. Vous souhaitez obtenir des informations sur la conduite des cultures en agrobiologie. Le réseau GAB-FRAB propose 57 fiches techniques Fruits & légumes, Cultures & désherbage, Grandes cultures, Élevage et Fiches information.

S’installer en maraîchage bioRepères techniques et économiques

Fruits et légumesFiche n°17Les fiches Techniques du réseau GAB/FRAB

LES FERMES EN MARAÎCHAGEEn fonction du mode de commercialisation, de la diversification et du mode d’organisation, trois groupes de fermes peuvent être distingués :

> Groupe vente directe avec des exploitations très diversifiées et fonctionnant avec une organisation individuelle du travail > Groupe vente directe avec des exploitations diversifiées et fonctionnant avec une organisation collective du travail > Groupe vente en gros et demi-gros

Une différence nette apparaît entre les trois groupes sur les surfaces utilisées en maraîchage (de plein champ ou sous abri) :

Organisationindividuelle

Organisation collective

Vente en gros et demi-gros

SAU (ha) 4,8 7,5 26,5

Surface en maraîchage (ha) 1,4 2,8 20

Plein champ (ha) 1,27 2,6 19

Sous abri (m2) 800 1600 9500

Nombre moyen de légumes cultivés 34 20 20

Source : Résultats technico-économiques en maraîchage biologique en Ille-et-Vilaine- Juin 2009 - Agrobio35

Si en théorie, 1,5 ha (dont 10 % sous abri) sont suffisants pour se lancer en maraîchage biologique, il est préférable de prévoir plus large au moment de l’installation pour assurer une bonne rotation entre les parcelles et permettre un développement éventuel de l’activité.

LE T EMPS DE T RAVAIL La charge de travail est souvent sous-estimée dans les études technico-économiques. C’est pourtant le principal poste d’une activité en maraîchage bio. On estime qu’1,5 ha en maraîchage (dont 10 % sous abri) constitue le maximum pour une personne seule.

Organisationindividuelle

Organisation collective

Vente en gros et demi-gros

UTH 1,25 2,1 4

Moyenne d’heures de travail/UTH

2506 h/an 2220 h/an 2080/ha

Répartition du temps de travail

Travaux de culture : 31%

Commercialisation : 27%

Récolte : 21%

Travaux de culture : 31%

Commercialisation : 28%

Récolte : 34%

Travaux de culture : 33%

Commercialisation : 5%

Récolte : 60%

Source : Résultats technico-économiques en maraîchage biologique en Ille-et-Vilaine- Juin 2009 - Agrobio35

En fonction du type de commercialisation, la répartition du temps de travail diffère.Pour qu’une structure soit pérenne, l’objectif est de dégager un revenu correct en y consacrant moins de 2400 h/an, cinq ans après l’installation. (Source : Etude GAB 29)

Il existe des pistes pour s’organiser et optimiser son temps de travail (ci-contre).

LES CHARGESLa répartition des charges opérationnelles est le reflet de l’organisation adoptée sur la ferme (cf. tableau 1). Concernant les charges fixes, la main d’œuvre et les charges sociales apparaissent comme les principales charges fixes (50 %) du montant total.

Optimiser le temps de travail

> Quelles pistes pour s’organiser et optimiser son temps de travail ?• Sur la ferme > Avoir du matériel adapté à ses besoins : un ma-tériel fonctionnel pour un coût limité (à l’achat ou en entretien) :

• un tracteur (maraîchage) ou un motoculteur (grand jardin)• des outils de travail du sol : outils à dents, rouleau …• un outil animé de travail du sol : herse rota-tive ou au mieux roto bêche ou cultirateau.• un bon semoir : manuel (mais assez lourd) si les surfaces sont faibles, voire, tracté pour des surfaces plus importantes.• bineuse (adaptée aux écartements de la planteuse), désherbeur thermique, et plan-teuse viennent compléter l’équipement de base.• l’investissement dans une dérouleuse, un épandeur, une herse étrille est à réfléchir en fonction des surfaces et des besoins réels.

> Investir dans des paillages tissés pour limiter le temps consacré au désherbage> Faire toute ou partie de ses plants ?

• Produire ses plants semble pour beaucoup une évidence à l’installation : une grande diversité de variétés disponibles sous forme de semences, possibilité de faire des petites séries et surtout limiter les charges au démar-rage. • Pourtant, mis bout à bout (achat de se-mences et de terreau, équipement matériel, temps consacré, séries plus ou moins vigou-reuses), faire tous ses plants ne semblent pas être la solution la meilleure. Pourquoi ne pas se cantonner aux plants les plus faciles ?

> Si les surfaces totales sont importantes, déléguer les autres travaux d’entretien ou de semis des en-grais verts.

• Entre maraîchersLà aussi, il existe des solutions d’organisation pour limiter son temps de travail :

> Se répartir les légumes pour limiter le nombre de légumes différents à cultiver, et pratiquer l’achat / revente ou trouver une structure collective pour assurer la commer-cialisation.> Travailler en groupe pour investir en com-mun dans du matériel et organiser des chan-tiers collectifs : chacun conserve l’ensemble des légumes qu’il souhaite cultiver mais dès qu’un gros chantier se présente chacun y par-ticipe selon une bourse d’échange du temps de travail.

Fiche N°1 FraiseFiche N°2 EpinardFiche N°3 ArtichautFiche N°4 CarotteFiche N°5 AubergineFiche N°6 Poireau d’automne et d’hiverFiche N°7 EndiveFiche N°8 Betterave rougeFiche N°9 Fenouil douxFiche N°10 Chou fleurFiche n°11 LaitueFiche n°12 ConcombreFiche n°13 CourgettesFiche n°14 Céleri

Fiche n°15 La protection des cultures en maraî-chage biologiqueFiche n°16 Les rotations en maraîchage bioFiche n°17 S’installer en maraîchage bio, repères technico-économiquesFiches n°18 PanaisFiche n°19 FramboiseFiche n°20 TomateFiche n°21 Radis botteFiche n°22 Haricot Fiche n°23 CassissierFiche n°24 KiwiFiche n°25 Tavelure de pomme

Fruits & Légumes

Fiche n°1 Principes de prévention chez les rumi-nantsFiche n°2 Volailles : les bases pour produire de la volaille de chair bioFiche n°3 Porcs biologiques : aménagement des bâtiments, réglementation, techniques de baseFiche n°4 Vaches allaitantes : techniques de pro-duction et réglementation

Fiche n°5 La gestion du pâturage tournantFiche n°6 Sécheresse : aléas climatiques et ges-tion des fourragesFiche n°7 Le semis en prairieFiche n°8 Gérer le parasitisme

Élevage

Page 3: Guide des publications FRAB 2012

La bineuse

Cultures et désherbageFiche n°3Les fiches Techniques du réseau GAB/FRAB

CARACT ÉRIST IQUES

Des systèmes de binages spécifiques :

> Pour les légumes :• les multi fraises de sarclage à axe horizontal ou vertical• les bineuses à brosses à axe horizontal ou vertical (balayeuse)• les bineuses à doigts• les bineuses électriques

> Pour les plantes sarclées :• les bineuses à étoiles• les bineuse à socs• les outils de travail du sol modifiés (cultivateurs légers, genre vibroculteurs)

La bineuse est un outil de désherbage mécanique travaillant dans l’inter-rang des cultures sarclées. Ce matériel vient en complément de la herse étrille ou de la houe qui travaillent l’ensemble de la surface (rang + inter rang). La bineuse est généralement utilisée sur un stade plus avancé des adventices et des cultures jusqu’à recouvrement du rang par cette dernière.La bineuse est constituée d’une poutre centrale sur laquelle sont montés des éléments indépendants constitués à la base de socs ou d’étoiles. Différents éléments peuvent être ajouté : plaque pour protéger les jeunes plantes, disques pour butés, semoir petite graine pour les semis sous couvert. .. A la bineuse, il peut être couplé un système de guidage qui permet une vitesse d’exécution plus rapide

INT ÉRÊTS DU BINAGE> élimine les adventices sans herbicide> aère le sol, donc améliore la vie du sol (meilleure minéralisation)> limite l’évaporation de l’eau du sol> détruit les adventices sur l’inter rang même à des stades avancés> permet de butter et de déchausser

Sa limite : ne permet pas le travail direct sur le rang

LES DIFFÉRENTS ÉLÉMENTS BINEURS

> Les socs droitsCes dents fouilleuses plus ou moins flexibles permettent de travailler le sol et de le décompacter.Les dents vibrantes équipées de socs de 70 à plus de 150 mmCes dents vibrantes permettent d’extirper les différentes racines rencontrées. Mais, elles vont aussi faire remonter les cailloux ensurface.

> Les éléments butteursIls sont constitués de disques butteurs ou de butteurs à ailes réglables. Ils permettent de butter la culture et de recouvrir les adventices présentes sur le rang.Les disques, en inversant les réglages, permettent également de déchausser la culture.

> Les socs en coeur, pattes d’oie ou socs deltaCe sont des socs assez polyvalents qui permettent de travailler la surface du sol en sectionnant les racines des adventices. En augmentant la vitesse d’avancement, ces éléments permettent de butter légèrement la culture.

> Les lames LelièvreCe dispositif permet de passer au plus près de la culture. Les lames, orientées vers l’inter rang, sectionnent les racines des adventices en profondeur.

COÛT INDICAT IF

Coût d’achat sans autoguidage :4 rangs : 3000 à 4600 ¤6 rangs : 4000 à 6000 ¤Autoguidage : 8000 à 15000 ¤ en fonction système

Coût d’utilisation en CUMA* (sans autoguidage, hors chauffeur et hors tracteur) :

4 rangs de 10.8 à 19.6 en fonction des surfaces réalisées6 rangs de 7.22 à 12.43 en fonction des surfaces réalisées

*source FRCUMA Bretagne

Fiche d’identités

> Critères- Plante pérenne pouvant se cultiver sur 1 ou 2 an-nées.

- Climat tempéré, craint gelées printanières

> Caractéristiques des plantsMultiplication végétative par marcottage (stolon)Variété (hors domaine public) multipliée sous condi-tions et royalties

> SolSol sans asphyxie ni excès de calcaire pH 6,5 à 7,5Rotation : tous les 6 à 8 ansPrécédents favorables : céréales, trèflePrécédents à éviter : oignon, poireau, pomme de terreAssociations bénéfiques : possible laitue, navet, oignon printemps, trèfle blanc

> Choix du mode de culture : - variété remontante (toute l’année) ou de printemps- cultures en plein champ / chenille / serre suivant la saisonRecherche de variétés alliant goût, calibre et préco-cité

FraisierFragaria ananassaRosacées

Fruits et LégumesFiche n°1Les fiches Techniques du réseau GAB/FRAB

CALENDRIER DE PRODUCT IONL’induction florale a lieu sous jours courts de septembre et octobre : les plants doi-vent être bien enracinés à cette époque. Les plants frais sont plus précoces que les plants frigo.Les plantations de fraisier de printemps sont à réaliser la 1ère quinzaine de juillet.

VARIET ESPossibilité exceptionnelle de prendre des variétés non disponibles en bio, si 0 trai-tement en pépinière ou indisponibilité globalePrécoce : Gariguette, Favette, Cigaline, CifloretteMoyenne saison : Cireine, Belrubi, Gorella, DarselectTardive : Chandler, CiloeRemontante : Mara des bois, Cirafine, Cijosé, Charlotte (goût, calibre)Fraise des bois : Reine des vallées

CONDUIT E CULTURALE

> PépinièreLes plants mère sont à garder jusqu’à 3 ans si le sol le permet. La multiplication est possible uniquement par stolon (sauf graine pour fraise des bois).

> Champ

> Préparation du solFaire un sous-solage sur sol drainant mal. Emietter par 1 ou 2 passages de dents 1 mois avant plantation, et confectionner des planches ou buttes (jusqu’à 20 cm si rétention d’eau)

> FumureA l’installation la première année, apporter 30 à 50 t/ha de compost mûr (+brous-sailles, écorces) suffisants pour tenir 2 ans de culture

> Exportations20N 12P 32K pour 15T/ha en fraise de printemps et une culture d’un an52N 32P 84K pour 40T/ha en fraise remontante et une culture d’un an

J F M A M J Jt A S O N D

Frais pour printemps

Frigo pour printemps

Printemps hâtive

Printemps tardive

Remontante

Fraise des bois

Exemple de succession de variétés :

Ces fiches sont, en partie, financées dans le cadre d’un programme de l’Union européenne (FEADER) et sont, à ce titre, gratuites.

Les fiches techniques Fruits & légumes, Cultures & désherbage, Information, Élevage et Grandes cultures sont donc disponibles, sur demande, auprès de votre GAB.

Pour des commandes de plus de 5 fiches techniques, commandez directement vos exemplaires auprès de la FRAB. Une participation au frais d’envoi vous sera demandée.

Les fiches InformationFiche n°1 Les grands principes de la bio Fiche n°2 Se convertir à l’agriculture bioFiche n°3 Certification, contrôle et règles d’étiquetageFiche n°4 Produire bio en BretagneFiche n°5 L’environnementFiche n°6 La qualitéFiche n°7 Histoire de la bioFiche n°8 Les filières bretonnes

Grandes CulturesFiche n°1 Rotations en Grandes Cultures Fiche n°2 Féverole Fiche n°3 Mélange céréalier Fiche n°4 Orge Fiche n°5 ColzaFiche n°6 SarrasinFiche n°7 MaïsFiche n°8 Chanvre

Fiche n°9 Blé panifiableFiche n°10 L’approche HerodyFiche n°11 Le compost assaini

Téléchargez les fiches techniques du réseau GAB-FRAB de Bretagne sur www.agrobio-bretagne.org

Principes de préventionchez les ruminants

Les fiches Techniques du réseau GAB/FRABÉlevage

Fiche n°1

L’alimentation, le logement et les techniques d’élevage (foin, traite…) sont res-ponsables de 87 % des pathologies dans les élevages. La prévention, principe fon-damental du cahier des charges, se fait donc principalement sur ces critères qui permettront à l’animal de résister aux agressions.

L’ALIMENTATIONAucun animal supérieur ne digère la cellulose. Ce sont des bactéries qui assurent la digestion de la cellulose, le ruminant se contentant de contracter et dilater son rumen.

• Les bactéries cellulolytiques décomposent les molécules de cellulose et en récupèrent de l’énergie pour se nourrir et se reproduire. Cette réaction de fermentation des sucres entraîne la formation d’acides gras volatiles (AGV) qui diffusent très vite et sont responsables de l’acidification de la panse.

L’amidon est dégradé de la même façon mais par une flore différente (flore amylo-lytique). Les molécules d’amidon sont beaucoup plus faciles à découper que les mo-lécules de cellulose. La flore amylolytique libère donc de grandes quantités d’acide rapidement. Et l’acidification perturbe les flores cellulolytiques et amylolytiques qui fonctionnent pour un pH compris entre 6 et 6,8.

Une mauvaise complémentation avec des foins précoces et/ ou des concentrés pro-voque une acidose qui empêche le bon fonctionnement de l’usine bactérienne.

> 3 mécanismes tamponnent l’acidification et conditionnent 3 principes alimentaires(Cf ci-contre)

1. Les aliments salivogènes (foin fibreux ou paille) doivent être distribués avant les aliments acidogènes (concentré, ensilage, foin immature). 2. Deux repas identiques par jour (même quantité et même composition). 3. Les auges doivent être vides de midi à 17 h et la nuit.

Le respect de ces principes permet au troupeau de s’approcher de son comporte-ment naturel :

Lever du jour 12 heures 15 heures 17 heures 22 heures 24 heures

Gros repas Petit repas Repos Gros repas Petit repas Repos

Les ruminants font les trois huit : 8 heures d’ingestion, 8 h de rumination et 8 h de repos.

> Ration hivernale et période de transition 2 Kg MS de foin fibreux / VL en tête de repas matin et soir pour constituer le tapis fibreux et faire saliver. Si le troupeau a accès à un râtelier de foin toute la nuit, il sera impossible de lui faire manger du foin le matin.

Après l’ingestion des 2 kg MS de foin, il faut distribuer les aliments acidogènes (ensilage, foin jeune, regain, concentré…) dans les 20 minutes qui suivent.

Le respect de ces 20 minutes est important du fait du rôle fugace du bicarbonate salivaire. Au-delà d’une heure le bicarbonate est déjà transformé et ne joue plus son rôle tampon.

3 mécanismes tamponnent l’acidification

1. La salive (200 litres synthétisés chez les bovins en 24 heures soit 2 kg de bicarbonate) qui tamponne pendant 20 minutes après la fin de l’ingestion. 2. Le tapis fibreux qui sépare la phase gazeuse de la phase liquide de la panse. Il ralentit la chute des éléments et donc la libération des AGV (acides gras volatiles). 3. Les papilles : Plus les papilles sont développées et plus elles pourront absorber des AGV rapidement et diminuer l’acidose. Leur développement est conditionné par l’ingestion de foin (Cf. Le sevrage des veaux).

Faire manger un foin de moindre qualité

L’odeur étant le premier critère d’ingestion, il est possible de « tricher » pour faire manger un foin de moindre qualité :

• Décoction à froid pendant quelques minutes d’un très bon foin et passer au pulvé sur un foin qui ne sent pas

• 3 cuillères de miel de châtaigner dans un litre d’eau (puis un peu moins par la suite) au pulvé.

• Saler le foin au pulvé (= saumure si pas de pierres à lécher disponibles)

• Huile de colza

En cas de forte acidose En cas de très forte acidose, la flore cellulolytique meurt alors que la flore amylolityque résiste. Il faut donc apporter 1 kg de bicarbonate pour augmenter le pH puis apporter une nouvelle flore cellulolytique (panse de mouton ou boulette de rumination de génisse).

Alimentation52%

Génétique5%

Technique15%

Logement20%

Microbes8% Source : GIE Zone Verte

Page 4: Guide des publications FRAB 2012

Observatoire régional de la production biologique

Réalisé par la FRAB depuis 1998, l’Observatoire de la production biologique en Bretagne offre, chaque année, une vision précise de la bio en Bretagne :

• Les différentes productions biologiques et leur évolution sur les 10 dernières années : bovin lait, bovin viande, porc, ovin viande, poulets de chair, poules pondeuses, caprin lait, céréales, oléoprotéagineux, fourrages, légumes, arboriculture, autres productions (chanvre, apiculture, ovin lait, volailles diverses, escargots…),

• Leur localisation géographique : par département, par canton, et même par commune,

• Leur mode de commercialisation : circuits courts, circuits longs,

• Une vision synthétique de la progression de la bio à l’échelle de la région et de chaque département   : évolution du nombre global de fermes et des surfaces, des installations et conversions, des fermes à transmettre.

• La FRAB réalise aussi, à la demande, des études sur la bio à l’échelle de votre territoire (commune, pays, etc.)

Observatoire 2011 de la production biologique bretonne : 32 pages, 8 euros

La production bio

Page 5: Guide des publications FRAB 2012

Observatoire régional de la vente en circuit court

Depuis 2007, le réseau GAB-FRAB réalise un observatoire de la vente de produits bio en circuits courts. Une nouvelle édition est parue en 2010. Basé sur l’activité des producteurs bio bretons commercialisant tout ou partie de leur production en circuits courts, cet observatoire évalue l’impact économique et social de ces circuits et offre un conseil sûr aux porteurs de projets qui souhaitent s’inscrire dans cette démarche de commercialisation. La volonté de maîtriser le parcours de son produit, de le valoriser au mieux, le souci de participer à un développement social local, de s’inscrire dans le territoire ou bien de participer à la relocalisation de l’économie sont autant de raisons pour lesquelles de plus en plus de producteurs se tournent vers la commercialisation en circuits courts.Vente directe à la ferme, vente sur les marchés, vente en paniers, vente à des restaurateurs ou à des magasins… Les possibilités sont nombreuses.

Observatoire des circuits courts Bio Bretons, édition 2010 : 20 pages, 8 euros

Les circuits courts

Une version mise à jour de ce guide sera bientôt disponible.

Page 6: Guide des publications FRAB 2012

Les bassins versants

Les fiches observatoireAu nombre de cinq elles regroupent des chiffres et données clés sur la région Bretagne et ses quatre départements : Côtes d’Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine, Morbihan.Fiches observatoire 2011 : 3 euros

Observatoire de la bio dans les bassins versants

L’agriculture biologique a été identifiée comme un moyen permettant de garantir une eau de qualité. Dans le cadre d’un partenariat entre l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne et le Réseau GAB-FRAB Bretagne, des actions sont menées au niveau local afin d’atteindre les objectifs de reconquête de la qualité de l’eau. En 2010, la première édition de cet observatoire dressait un état des lieux du développement de l’agriculture biologique dans 16 bassins versants à enjeux algues vertes et/ou retenues phosphore. Dans cette seconde édition, s’ajoutent les bassins versants où se trouvent des captages prioritaires Grenelle. Pour chacun des 25 bassins versants étudiés dans cette publication, nous dressons un état des lieux du développement de la bio dans le but de guider les acteurs locaux dans la définition des actions à mener. Ceci permet de mesurer l’impact des actions globales et locales en faveur de la bio sur les territoires et d’évaluer les marges de manoeuvre restantes.

Observatoire 2011 de la bio dans les bassins versants bretons : 56 pages, 8 euros

Page 7: Guide des publications FRAB 2012

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Références techniques et économiques en bio // 21 fermobioscopies en Bretagne // Édition 2009

Brest

Quimper

LorientVannes

Morlaix

Lannion

Saint BrieucSaint Malo

Rennes

FougèresLamballe

HISTORIQUE

LE CHOIX DE LA BIO

LE SYSTEME AUJOURD’HUI

LES DONNEES CLEFS

MaraîchageCircuit long et vente directe

FinistèreCanton de Plouescat

1991 Installation avec ses parents, création d’un GAEC mère-fils sur 12 ha de cultures plein champ et 3000 m2 sous abri

2000-2000 Arrêt des parents. Création d’une entreprise individuelle

2001 Création d’un GAEC, avec un voisin, sur 30 ha et 7000 m2 sous abris

2008 Cessation du GAEC. Engagement en bio, sur 18 ha et 9000 m2 d’abris

2009 Création d’un magasin à la ferme

« Je ne voyais plus de perspectives d’avenir en agriculture conventionnelle que je jugeais de plus en plus dominée par les firmes agroalimentaires et par l’obligation de traiter. J’avais envie de reprendre la main sur mon métier »

• 3,5 UTH

• Conversion en 2008

• Production d’oignons rosés

• Semences : Gamme bio chez Voltz et GautierCompléments chez S&G pour les salades

• Plants :Plants issus de BiosemPlants maison en oignon rosé

• Défense des cultures :Soufre sur oïdium de courgetteCuivre sur mildiou de pomme de terreSuivi lutte biologique (Biobest)

• Fertilisation :Compost de fumier de bovin ou cheval + complément compost de déchets verts si besoinGoémon sur terres légères

• Autres :Apports de calcaire et Patenkali suivant analyses de sols (4/an)

3,5 UTH18 ha SAUDont 9000 m2 de serre

• Vente en expédition par l’APFLBB

• Vente directe via un magasin à la ferme

• Marché du Manoir de Trouzilit adhérent au réseau Bienvenue à la ferme

• Quinzaine de variétés vendues : Carotte botte, tomate, courgette, aubergine, poivron, salade, choux, navet, radis, betterave rouge, céleri boule, oignon, échalote, pomme de terre primeur et conservation, poireau

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Références techniques et économiques en bio // 21 fermobioscopies en Bretagne // Édition 2009

L’ASSOLEMENT

• Parcellaire

« Différents types de sols sont présents sur notre exploitation : souvent ce sont des limons éoliens profonds, avec toutefois des zones plus légères de sable dominant, très intéressant pour les plantations précoces ».

« Le parcellaire de la ferme se situe sur deux communes. Les parcelles sont de 16 ha et 2 ha, éloignées de 3,5 km du siège. Le réseau de haies et talus est toujours présent. De nouvelles haies vont être plantées. »

5,70 ha céréales4 ha choux fleurs2 oignons1,4 courgettes1 salades0,2 PDT primeurEngrais verts (trèfle et ray grass)

« Sous-abri l’assolement évolue en fonction du marché. Assolement et rotation sont toujours très liés ».

Assolement plein champ

LE SYSTÈME DE LA FERME

Les rotations

Fertilisation

Gestion des ravageurs et des maladies

« Pour le reste, l’assolement est toujours le même, avec une grande place aux céréales et engrais verts »

« Sous abri, l’espace est géré en fonction des retours de cultures, notamment pour les salades autrefois très présentes ici. Pour mieux passer la conversion, nous avons diversifié notre gamme ».

Rotation sous abris 1 Rotation sous abris 2

Salades d’automnePommes de terreEngrais vert

Salades d’automneLégumes de printempsCarottes

« En plein champ, une grande place est donnée aux céréales et aux engrais verts. Une fumure est mise en place avant l’implantation des céréales. »

Exemple de rotation plein champ

CéréalesTrèfle 1 anChoux fleurAutre légume

« Le sol est à la base de notre travail. Nous continuons à réaliser près de 4 analyses par an, réparties sur l’ensemble des parcelles. Souvent nous réalisons un apport de 30 tonnes de compost de fumier de bovin sur les têtes de rotation, choux et pomme de terre. Du compost de déchets verts est apporté en complément, tout comme le goémon sur les terres sableuses, et le calcaire sur les zones à pH acide ».

« En bio, le préventif est privilégié. Il y a l’usage, par exemple, de poudrage calcaire et d’une bonne aération des abris sur de jeunes salades pour lutter contre le botrytis. Il y a aussi la thermothérapie pour les plants d’échalote, le cuivre pour les bactérioses, en fin de cycle. Toute est possible si on surveille bien les cultures… »

> 21 fermobioscopies en Bretagne Ed.2009 Des références techniques et économiques en bio

Mieux connaître les systèmes en agrobiologie, avoir des exemples type en fonction des productions, obtenir des données technico-économiques, en savoir plus sur les bilans azote... Le réseau GAB-FRAB de Bretagne propose un recueil de données technico-économiques basé sur 21 fermobioscopies.

Maraîchage, production laitière, bovin viande, ovin viande, volailles, productions diversifiées, céréales, arboriculture… Retrouvez l’historique des fermes, leur système, les rotations, la lutte contre les adventices, ravageurs, maladies, la gestion sanitaire des troupeaux, l’alimentation, les résultats économiques de 21 fermes bretonnes réparties sur l’ensemble de la Bretagne.

21 Fermobioscopies en Bretagne : 92 pages, 35 euros

Références techniques et économiques en bio

> Produire du lait bio en Bretagne Ed. 2012Conçu avec des techniciens, des animateurs et des éle-veurs bio du réseau GAB-FRAB de Bretagne, ce guide capitalise pour la première fois nos connaissances sur la production de lait biologique. « Produire du lait bio en Bretagne » est un outil pratique pour accompagner des éleveurs dans leurs choix et leurs réflexions vers l’agriculture bio, mais aussi pour des candidats à l’ins-tallation, des étudiants, des enseignants, des forma-teurs ou techniciens… Il rassemble des expériences issues des pratiques et des savoir-faire de producteurs biologiques, étayées par des données plus théoriques.

Produire du lait bio en Bretagne, 52 pages, 25 euros

Page 8: Guide des publications FRAB 2012

Les outils d’aide à la décision

> Le Guide variétal - Ed. 2012Le guide variétal Grand Ouest vise à aider les pro-ducteurs dans leurs commandes de graines et de plants. Il approfondit les choix de chaque espèce et propose des informations sur une gamme im-portante en maraîchage : plus de 45 cultures y sont détaillées. Il prend en compte :• les variétés adaptées à la région• les exigences du marché et de la production biologique• la disponibilité des semences bio et non traitéesDifférent d’un simple catalogue, ce guide est une préconisation des variétés qui présentent actuelle-ment un intérêt technique.

Guide variétal : Ed. 2012, 52 pages, 15 euros

MINISTÈREDE L'AGRICULTURE

ET DE LA PÈCHE

gro

io

Conçu pour être directement rangé dans la poche d’une cote, Opti’maïs présente les outils disponibles (conseils techniques, les bineuses, la houe rotative, le désherbage thermique, les herses étrilles) et rappelle les conditions optimales de mise en cultures pour faciliter la réussite du désherbage alterné.Des fiches agronomiques, un malherbier et une présentation des différents stades du maïs sont inclus dans son carnet de notation. Véritable guide pratique, le carnet permet de réaliser ses propres observations sur les parcelles et de prendre la bonne décision d’intervention ou de non-intervention, en fonction des adventices présentes, de leur développement, du stade du maïs et des outils de désherbage disponibles.

Ce guide s’inscrit dans les actions de transfert de pratiques aux conventionnels initiées par le réseau GAB-FRAB en Bretagne. En savoir plus sur cet outil, le commander  : Contactez la FRAB : 02.99.77.32.34

Optimaïs : Ed. 2009, 25 euros

> Opti’maïs : l’outil d’aide à la décision pour le désherbage alternéOpti’maïs, c’est le nom de l’outil d’aide à la décision de désherbage alterné réalisé par le réseau GAB-FRAB. Le fruit de 5 années de recherche sur les pratiques à mettre en œuvre pour optimiser le désherbage alterné. Ce guide s’inscrit dans les actions de transfert de pra-tiques aux conventionnels initiées par le réseau GAB-FRAB en Bretagne.

Page 9: Guide des publications FRAB 2012

Les outils d’aide à la décision

> Optimat : accompagner les agriculteurs dans leurs stratégies et leur choixde désherbage mécaniqueOutil d’aide à la décision, Optimat a pour objectif d’accompagner les agriculteurs dans leur stratégie de dés-herbage mécanique. Dans un contexte qui voit un nombre croissant d’agriculteurs conventionnels adopter des stratégies mécaniques et d’innovations en la matière émerger, il existe une documentation foisonnante, mais peu de réflexions en contexte. C’est pourquoi Optimat combine plusieurs volets au sein d’un même classeur, afin de trouver l’outil et la stratégie la plus adaptée à chaque ferme : un guide technique (points forts et points faibles des outils disponibles), un outil d’aide à la décision et des fiches techniques (matériel, cultures...).

Optimat. Ed. 2012, 25 euros

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Conversion - InstallationÉchange d’expériences

> Itinéraires de conversionRecueil de témoignages sur 10 expériences de conversion

Depuis 2009, la dynamique des conversions est relancée. Si la conversion est une étape technique et administrative, elle représente aussi un défi. Dans cet ouvrage, dix producteurs bretons qui ont converti leur système à la bio entre 2003 et 2009, racontent leur cheminement, leur expérience de conversion, leurs interrogations et leurs satisfactions.Chaque témoignage s’arrête sur un point technique crucial à maîtriser avant de passer en bio.

Itinéraires de conversion, 2010,28 pages, 20 euros

> Itinéraires d’installationRecueil de témoignages sur 10 expériences d’installation

En 2010 et 2011 en Bretagne, 20% des installations se faites en bio. Une dynamique forte dont «Itinéraires d’installation» se veut le reflet. Dix producteurs, qui se sont installés entre 2077 et 2011, y racontent leur parcours, tous différents, des premières tergiversations à l’aboutissement final. D’une très grande variété (huit productions différentes), ce guide est plus qu’un recueil de témoignages, car il compile des données techniques et des conseils bien utiles quand on songe à s’installer en bio.

Itinéraires d’installation, 2011, 28 pages, 20 euros

Page 11: Guide des publications FRAB 2012

• Fiches techniques : Ces documents ont été, en partie, financés dans le cadre d’un programme de l’Union européenne (FEADER). A ce titre, ils sont gratuits.

• Guide variétal : 15 euros

Recueil de références techniques et économiques des 21 fermobioscopies bretonnes : 35 euros

• Observatoire de la production 2011 : 8 euros

• Observatoire des circuits courts : 8 euros

• Observatoire de la bio dans les bassins versants : 8 euros

• Fiche observatoire : 3 euros

• Opti’maïs : 25 euros (à l’unité)

• Optimat : 25 euros (à l’unité)

• Produire du lait bio en Bretagne : 25 euros

• Itinéraires de conversion et Itinéraires d’installation : 25 euros

Les publication du réseau GAB-Frab sont gratuites pour les pro-ducteurs bretons (5 euros frais de port en sus). Pour les produc-teurs hors Bretagne, les tarifs incluent les frais de port.

Pour tous renseignements complémentaires, contactez la FRAB :

ZI Sud-Est - 17, rue du bas village - CS 3772535577 Cesson Sévigné Cedex

Tél. 02.99.77.32.34www.agrobio-bretagne.org

Les tarifs des publications 2012 du réseau GAB-FRAB

Chaque mois, retrouvez toute l’actu et les der-nières informations de la bio en Bretagne dans SymBIOse, le mensuel des agrobiologistes de Bretagne.Abonnement un an (11 numéros) : 45 euros,25 euros adhérent GAB.

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Vos contacts

Agrobio 3517, rue du Bas Village - CS 3772535577 Cesson Sévigné CedexTél: 02.99.77.09.46 / Fax : 02.23.30.15.75C : [email protected]

GAB 56ZA de Keravel56390 LocqueltasTel : 02.97.66.32.62 / Fax : 02.97.66.32.67C : [email protected]

GAB Penn ar BedEcopôle – Vern Ar Piquet29460 DaoulasTel : 02. 98.25.80.33 / Fax : 02.98.25.87.80C : [email protected]

GAB d’Armor2 avenue du Chalutier sans PitiéBP 33222193 Plérin CedexTel : 02.96.74.75.65 / Fax : 02.96.74.77.95C : [email protected]

Fédération Régionale des Agrobiologistes de BretagneZI Sud-Est - 17, rue du bas village - CS 3772535577 Cesson Sévigné CedexT : 02.99.77.32.34www.agrobio-bretagne.org

Conception / Rédaction : Réseau GAB / FRABImprimé sur papier recyclé