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Guide du candidat au concours
ÉVOLUTION ADMISSION EN 1re ANNÉE : BAC+2 VALIDÉ
ADMISSION EN 2e ANNÉE : BAC+3 VALIDÉ
2
Table des matières COMMENT INTÉGRER L’INSEEC BUSINESS SCHOOL : ADMISSION PARALLÈLE .............................. 3
SYNTHÈSE DE DOCUMENTS .................................................................................................................. 4
Conseils méthodologiques ...................................................................................................................... 4
Exemple de sujet : Les relations sino-américaines sont-elles à l’origine de nouveaux conflits et désordres internationaux? ....................................................................................................................... 6
Corrigé de la note de synthèse ............................................................................................................. 12
QCM DE LANGUE - ANGLAIS ................................................................................................................. 15
Sujet 1 : ................................................................................................................................................. 16
Grille de réponse du sujet 1 .................................................................................................................. 20
Sujet 2................................................................................................................................................... 21
Grille de réponse du sujet 2 : ................................................................................................................ 25
QCM ALGÉBRIQUE ET LOGIQUE .......................................................................................................... 26
Sujet 1................................................................................................................................................... 26
Partie I : Test d’aptitude verbale ........................................................................................................ 26
Partie II : Test algébrique ................................................................................................................... 29
Grille de réponses du sujet 1 ............................................................................................................. 36
Sujet 2................................................................................................................................................... 37
Partie I : Test d’aptitude verbale ........................................................................................................ 37
Partie II : Test algébrique ................................................................................................................... 39
Grille de réponses du sujet 2 ............................................................................................................. 46
ENTRETIEN INDIVIDUEL / QUESTION DE CULTURE GÉNÉRALE OU SUJET D’ACTUALITÉ ............. 47
Question de culture générale ou sujet d’actualité .................................................................................. 47
Entretien individuel ................................................................................................................................ 48
ENTRETIEN DE LANGUE ANGLAISE ..................................................................................................... 50
3
COMMENT INTÉGRER L’INSEEC BUSINESS SCHOOL : ADMISSION PARALLÈLE
Le concours INSEEC EVOLUTION permet aux étudiants qui ont suivi une autre filière (DUT,
BTS, Licence, autres diplômes visés ou titres certifiés) de se porter candidats à l’admission
parallèle.
Concours INSEEC EVOLUTION 1 : Les titulaires ou futurs titulaires d’un BAC+2 sont habilités à se présenter au Concours d’Admission en 1ère Année (niveau L3).
Concours INSEEC EVOLUTION 2 : Ouvre l’admission directe en 2ème Année (niveau
M1) aux titulaires ou futurs titulaires d’un BAC+3.
LES ÉPREUVES DU CONCOURS INSEEC EVOLUTION
Les épreuves (écrits et oraux) se déroulent sur une seule journée, à la date de session et sur le
site choisi par le candidat. Un entraînement facultatif et gratuit est proposé dans la semaine qui
précède chaque session de concours (date et horaire précisés sur la convocation).
Les épreuves sont identiques pour les concours ÉVOLUTION 1 et 2. Néanmoins, les sujets des
épreuves écrites sont différents et le niveau d’exigence est plus élevé pour les candidats du
Concours ÉVOLUTION 2 lors des épreuves orales.
ÉPREUVES ÉCRITES : coef. 20
- Synthèse de documents coef. 10 durée : 2h
- QCM de logique coef.5
- QCM d’anglais coef. 5
ÉPREUVES ORALES : coef. 20
- Entretien individuel coef.15
- Entretien en anglais coef. 5
durée : 1h
durée : 1h
préparation : 20 min durée : 30 min
durée : 20 min
Communication des résultats par email, au plus tard 15 jours après chaque session.
Le candidat admis peut librement intégrer (en 1ère ou en 2ème année) le campus de son choix: Paris, Bordeaux ou Lyon. La mobilité inter-campus est ensuite possible au cours du
cursus.
4
SYNTHÈSE DE DOCUMENTS
Coefficient : 10
Durée : 2 h
Conseils méthodologiques
Si, dans la pratique, la note de synthèse est un moyen de communiquer l’information - elle fait
ressortir en quelques lignes les éléments principaux d’un épais dossier, évitant au destinataire de
les chercher lui-même -, elle est aussi l’épreuve reine des concours d’entrée, tant publics que
privés.
Elle consiste alors à vérifier l’aptitude du candidat à étudier les éléments d’un dossier, à en
analyser le contenu, et à rédiger ; ne mesurant pas la culture générale du candidat, elle ne
demande aucune révision particulière.
C’est particulièrement pour cette dernière raison qu’elle a été retenue par l’INSEEC Business
School, soucieuse de permettre aux candidats de mettre en valeur leurs qualités d’expression
écrite, sans pour autant les surcharger d’un bachotage supplémentaire, mal venu en période
d’examen.
Autre particularité de la synthèse à la mode INSEEC Business School : le candidat est invité à
aller au-delà de la simple reprise d’informations fournies par le dossier qui lui est soumis, et à
apporter des éléments complémentaires au dossier, en exprimant, éventuellement, des choix
argumentés.
Enfin, le nombre de mots employés n’est pas limité, et la citation constante des textes et auteurs
n’est nullement obligatoire.
En résumé, l’INSEEC Business School veut offrir ici au candidat toutes les opportunités de se
mettre en valeur, en lui laissant la plus grande latitude possible pour ce faire.
Le dossier proposé ne comporte aucune difficulté technique particulière ; composé d’articles, de
points de vue, il porte sur un sujet d’intérêt général, social, culturel, etc. Pour plus de précautions,
il est préalablement testé auprès d’étudiants de même niveau et de même formation.
Disposant à l’origine des mêmes atouts - les éléments du dossier -, les candidats se verront
départagés par leur mise en valeur et leur utilisation. L’adoption d’un plan rigoureux est, à cet
égard, indispensable, et s’est à chaque fois révélée payante.
5
Principes et conseils généraux
Au cours des années écoulées, le jury s’est toujours retrouvé sur un certain nombre de principes,
qui peuvent se traduire en quelques conseils et remarques simples, tirés des meilleures copies,
celles qui ont permis à leurs auteurs d’intégrer la famille INSEEC Business School.
1/ Prenez le temps de lire attentivement l’énoncé du sujet, ainsi que les documents du
dossier, en repérant les mots-clés, qui vous permettront de dégager les principaux
éléments. Souvenez-vous qu’une synthèse n’est pas un résumé ou une contraction de texte, mais
un choix, et que seuls les éléments déterminants doivent être retenus, alors que les éléments
secondaires ou superflus seront éliminés.
2/ Établissez alors un plan détaillé, qui vous servira de brouillon, en vous efforçant d’avoir deux
parties, et deux sous parties. Trois parties sont également possibles, mais n’allez pas au-delà,
sous peine de tomber dans le catalogue. N’hésitez pas à vous servir du plan suggéré : synthèse,
puis opinion personnelle, en « déguisant » habilement ce plan bateau, par des intitulés bien
choisis, qui attirent l’attention du lecteur, et exposent de façon frappante votre problématique.
Vous risquez toutefois, si vous choisissez de faire des apports personnels (connaissance,
opinion), de vous trouver face à un déséquilibre important : vous aurez sans doute plus de choses
à dire en synthèse que dans la partie expression personnelle.
Pour pallier cet inconvénient, partez d’un plan simple (avant/après, pour/contre,
problème/solution), toujours en l’habillant d’intitulés clairs et frappants, puis mêlez, à l’intérieur de
chacune des deux parties, la synthèse proprement dite (A/, 1ère sous-partie), puis vos apports
personnels (B/, 2nde sous-partie).
Vous conserverez ainsi, ce qui est essentiel, un véritable équilibre entre vos deux grandes parties,
même si elles sont un peu déséquilibrées à l’intérieur.
3/ Commencez aussitôt après à rédiger l’introduction, mais au brouillon. C’est elle qui va
donner au correcteur sa première impression, si importante, sur votre travail. Il convient donc d’en
soigner tout particulièrement la présentation, en évitant ratures et surcharges : donnez l’envie de
vous lire. Après avoir repris le sujet, vous exposerez votre problématique, et ne manquerez pas
d’annoncer votre plan, en reprenant les intitulés de vos parties.
4/ Dans le même esprit, faites un brouillon de votre conclusion, qui, brève, ne doit pas être
une simple redite, et ne doit en aucun cas être une troisième partie déguisée. Il est bon de conclure
par une ouverture sous forme interrogative.
5/ Une fois l’introduction recopiée, rédigez directement votre développement : ne perdez
pas de temps à faire d’autres brouillons. Ne manquez pas de faire des transitions aussi souvent
que nécessaire. Enfin, laissez-vous quelques minutes pour vous relire, afin d’éliminer fautes
d’orthographe et redites.
6
Exemple de sujet : Les relations sino-américaines sont-elles à l’origine de nouveaux conflits et désordres internationaux?
Vous présenterez une synthèse de l’ensemble des documents proposés à votre lecture, en rapportant les informations essentielles aussi objectivement que possible selon un plan cohérent.
Vous êtes également invités à faire part de votre opinion et de vos connaissances personnelles, tout au long de votre développement, en apportant une réponse argumentée à la question posée.
Document 1 : Etats-Unis / Chine, vers une nouvelle guerre froide ?
B. Khabou, L’Express, le 15/03/2010
Document 2 : La Chine se cabre face aux Etats-Unis.
J. Zylberstein, Affaires Stratégiques, le 29/03/2010
7
Document 1
Etats-Unis – Chine : vers une nouvelle guerre froide ?
Plus d’un an après l’éclatement de la crise financière aux Etats-Unis, la récession mondiale
qu’elle a provoquée n’a pas empêché la Chine et d’autres pays émergents de maintenir un
rythme relativement élevé de croissance. En revanche, elle ne cesse de détruire les emplois
et dégrader de manière alarmante l’endettement public en Amérique du Nord et en Europe.
L’année 2009, marquée par la concertation pour la sauvegarde du système financier international
et les relances étatiques de l’activité économique, a vu ainsi se distinguer deux blocs : 1) celui,
piloté par les Etats-Unis, des pays développés mais surendettés, s’employant tant bien que mal à
atténuer les impacts de la crise. 2) le bloc, mené par la Chine, des pays nouvellement
industrialisés, faiblement endettés et disposant de ressources à même de stimuler leur croissance
par une demande intérieure non encore suffisamment soutenue (Pékin prévoit une croissance
économique de 8% pour 2010). Ce nouveau contexte, chargé d’incertitude sur le retour de la
croissance mondiale, ne manque pas de précipiter, en 2010, un début de dégradation des
relations sino-américaines. Le temps du rapprochement entre ces deux pays et l’image de Barack
Obama en novembre dernier cheminant sereinement sur la grande muraille de Chine, semblent
déjà loin après les tensions récentes autour du Yémen, de Taiwan ou du Tibet et surtout
l’opposition persistance de la Chine au projet occidental de sanctions énergétiques contre l’Iran.
Faut-il y voir de simples tensions conjoncturelles ou le retour du spectre d’une nouvelle guerre
froide entre les Etats-Unis et, cette fois, la Chine, comme annoncé déjà au début de l’ère néo-
conservatrice de l’ancienne administration américaine ? Décryptage.
"Qui domine les autres est fort. Qui se domine est puissant." Lao-Tseu.
"La présidence d’Obama est comme conduire un train plutôt qu’une automobile : un train ne peut
pas choisir sa route, son conducteur peut au mieux ajuster sa vitesse, mais, au bout du compte,
il doit rester sur les rails." pouvait-on lire, il y a quelques semaines, dans un article présentant les
récentes tractations américaines avec le régime Yéménite comme une odyssée visant la Chine.
Derrière la guerre contre Al Qaïda et la prévention du risque d’émergence d’un nouveau front de
résistance chiite au Yémen, sur le modèle du Hezbollah, c’est la militarisation des voies navigables
stratégiques dans l’océan indien qui intéresse les grandes puissances, précise un autre
observateur.
Après les deux guerres engagées, suite aux attentats du 11 septembre 2001, par les néo-
conservateurs états-uniens en Afghanistan et en Irak et l’autorisation des deux opérations
essentiellement "civilticides" d’Israël au Liban et à Gaza, l’administration Obama semble passer à
une nouvelle étape : serrer l’étau autour du géant émergent qu’est la Chine.
On peut être tenté de croire à de simples tensions conjoncturelles dues à l’approche du rendez-
vous important pour l’administration Obama que sont les élections de mi-mandat de novembre
prochain, dans une période de crise économique sans précédent, ou encore au dialogue de
sourds, sur fond d’intérêts énergétiques et géopolitiques divergents, entre les Etats-Unis et l’Iran
au sujet de son projet nucléaire. Mais il faut bien admettre que la Chine qui fait sienne une politique
de long terme, pragmatique et très mesurée, ne peut laisser s’exercer indéfiniment la pression
américaine sans veiller à faire respecter certaines "lignes rouges" ayant trait à ses intérêts
géostratégiques (approvisionnement en ressources énergétiques et matières premières, sécurité
8
du commerce maritime) ou d’unité nationale (cas de Taiwan et du Tibet, troubles ethniques comme
ceux de juillet dernier dans la province de Xinjiang).
La réalité est que les tensions actuelles sino-américaines ne peuvent s’expliquer par les seuls
facteurs conjoncturels. La Chine se présente, en effet, comme une puissance capitaliste rivale,
dotée d’une économie de marché appelée à être de plus en plus performante. Si l’on ajoute le fait
que l’empire du Milieu constitue désormais le premier exportateur mondial et le premier créancier
des Etats-Unis, on comprend alors le dilemme dans lequel se trouve l’administration américaine.
A l’évidence, l’objectif structurel majeur des Etats-Unis est de maintenir le plus longtemps possible
leur leadership mondial en confinant la Chine, sans doute la seule nation capable à terme de
disputer ce leadership aux américains, dans le rang d’une puissance intermédiaire à l’instar de
l’Inde ou du Japon.
Le récent changement d’attitude de l’administration Obama vis-à-vis de la Chine tient à d’autres
enjeux liés à deux lignes de fracture stratégique fondamentales entre ces deux puissances. La
première fracture concerne le devenir des relations sino-américaines au terme de la montée en
puissance de la Chine. Autrement dit, la Chine doit-elle être considérée par Washington comme
un partenaire stratégique ou un concurrent stratégique ? C’est probablement la réponse par cette
deuxième partie de la question qui semble avoir été déjà tranchée par Washington, alors que le
but géostratégique de la Chine, selon un document interne au PC chinois de mars 2001, est de
"contrer le développement de l’hégémonisme et de la loi du plus fort." Concrètement, l’objectif de
la Chine] est, dans un premier temps, non seulement de récupérer Taiwan, l’île rebelle, pour des
raisons autant économiques que politiques, mais aussi, dans un deuxième temps, de distendre
les liens protecteurs entre les USA et leurs deux principaux alliés asiatiques : la Corée du Sud et
le Japon. Dans un troisième temps, la Chine entend reprendre la maîtrise du Pacifique,
commerciale et militaire.
Par ailleurs, en soutenant à bout de bras le régime de Pyongyang, la Chine vise "la création d’une
Corée réunifiée sous la houlette chinoise, avec un système « capitaliste autoritaire » comme à
Hong-Kong. L’objectif américain est apparemment proche, mais totalement inverse : la création
d’une Corée unique, puissance économique et militaire conséquente, sous hégémonie
américaine. Le but des USA est clair : intimider la Chine et la contenir par trois « révolvers » et
concurrents braqués contre elle, le Japon, la Corée et Taiwan. Pékin, vis-à-vis de ces Etats essaie
de jouer de l’argument de la « solidarité ethnique » des Asiatiques face aux Occidentaux".
L’autre fracture stratégique, corollaire de la première, a trait à la domination des couloirs
navigables de l’océan indien reliant le Moyen-Orient, l’Asie de l’Est et l’Afrique avec l’Europe et
les Amériques. L’océan Indien possède quatre voies d’accès cruciales facilitant le commerce
maritime international, à savoir le canal de Suez en Égypte, Bab-el-Mandeb (longeant Djibouti et
le Yémen), le détroit d’Ormuz (longeant l’Iran et Oman) et le détroit de Malacca (longeant
l’Indonésie et la Malaisie). Ces « points d’étranglement » sont primordiaux pour le commerce
mondial du pétrole puisque d’énormes quantités de pétrole passent par ceux-ci. En obtenant de
Sanaa la construction d’une base militaire sur l’île Socotra au large du Yémen, les Etats-Unis
renforcent leur domination des couloirs de navigation de l’Océan Ind ien et envoient un message
fort à la Chine qui se sent de plus en plus sous pression dans cette région, d’autant plus que l’Inde
y est un allié stratégique des Etats-Unis. Quant au Pakistan, il se trouve pris dans le tourbillon de
la guerre aux Talibans et l’impératif de se ranger derrière Washington, même si ses liens avec la
Chine sont importants pour faire contrepoids à ce qu’Islamabad perçoit comme une hégémonie
indienne. Du coup, la Chine ne peut non plus maîtriser le passage vers le golf persique via l’Asie
centrale et le Pakistan.
9
Dés lors, on comprend les enjeux de l’opposition persistante de la Chine au projet de sanctions
énergétiques contre l’Iran, seul pays pétrolier du Moyen-Orient à ne pas s’être encore rangé sous
la houlette occidentale, malgré l’assurance des Etats-Unis et de leurs alliés arabes du Golf
(principalement l’Arabie Saoudite) à garantir à l’empire du Milieu l’approvisionnement
supplémentaire en pétrole en cas de sanctions.
Ces fractures stratégiques expliquent en grande partie la formidable croissance du budget militaire
Chinois au cours des dix dernières années (plus que 10% par an), orienté essentiellement vers
les forces balistiques, maritimes et nucléaires. Elles constituent aussi le soubassement
stratégique du discret soutien par Pékin de la Corée du Nord et de l’Iran, les deux derniers états
à faire partie de « l’Axe du Mal » aux yeux de l’Amérique.
B. Khabou
10
Document 2
La Chine se cabre face aux Etats-Unis
Les relations entre les Etats-Unis et la Chine sont de plus en plus mauvaises. Si les origines
de la tension ne datent pas d’hier, la résistance opposée par la Chine à des sanctions
internationales contre l’Iran se situe désormais au cœur de l’opposition entre les deux pays.
Pékin juge ces sanctions de nature à compromettre sa sécurité énergétique et pense aussi
qu’elles nuiraient à son image.
Aussi Hillary Clinton bat-elle la campagne pour obtenir de Pékin qu’il assouplisse sa position. D’où
la visite de la secrétaire d’Etat en Arabie saoudite, les 15 et 16 février. Le but ? Inciter Riyad à
accroître ses livraisons de pétrole à la Chine. A Washington, le 14 février, le vice-président Binden
a dit compter sur la Chine pour qu’elle appuie les sanctions. Le même jour, le conseiller à la
sécurité nationale, Jim Jones, évoquait l’appui chinois aux pressions sur la Corée du Nord,
concluant qu’une puissance responsable comme la Chine ne saurait agir différemment avec l’Iran.
Tout ceci suivait un communiqué de la Maison Blanche aux termes duquel la Russie soutenait
maintenant le principe des sanctions à l’inverse de la
Chine, toujours réticente.
La crise financière n’a pas amélioré les relations entre les deux pays. Les spécificités de leurs
économies comme leur évidente complémentarité rendent les frictions inévitables. Les Etats-Unis
sont le premier client de la Chine qui leur a vendu en 2009 des biens pour 220 milliards de dollars,
soit 18% du commerce extérieur chinois. Dans le même temps, les ventes de Washington à la
Chine se sont élevées à 77 milliards. Résultat, Pékin a accumulé 2,39 milliers de milliards de
dollars dont un tiers est investi en bons du Trésor US. La banque fédérale des Etats-Unis a donc
pu maintenir très bas ses taux d’intérêt, et les importations en provenance de Chine se sont
poursuivies comme si de rien n’était. Toutefois, cette interdépendance économique et financière
ne va pas sans désagréments. En septembre 2009, l’administration Obama a relevé les droits sur
les pneus chinois. De multiples querelles ont surgi au sein de l’Organisation mondiale du
commerce (OMC). Le risque existe de voir ces disputes dégénérer en une spirale de mesures
protectionnistes réciproques.
En matière de défense, la confiance fait défaut. Les capacités militaires de la Chine vont croissant;
sa réussite économique facilite la réforme de l’outil de défense et sa dotation en matériels
modernes. Les voisins s’en inquiètent. D’un autre côté, la puissance navale américaine est source
d’interrogation à Pékin quant à la sécurité de ses routes maritimes d’approvisionnement. De plus,
les liens défensifs étroits qu’entretient Washington avec le Japon, la Corée du Sud, Taïwan…
irritent la Chine. Des conversations entre militaires chinois et américains ont été annulées en 2008
quand George W. Bush a vendu pour 6 milliards d’armes à Taïwan; reportés en 2010, ces
entretiens ont été à nouveau suspendus et pour les mêmes raisons.
Ces soucis d’ordre stratégique interfèrent maintenant avec les questions commerciales. La Chine
menace de sanctions les entreprises américaines concernées par les ventes d’armes à Taïwan,
une mesure sans précédent. Les restrictions apportées par Pékin à l’utilisation d’internet ne
favorisent pas non plus la détente, tout comme, d’ailleurs, les critiques américaines de la politique
chinoise au Xinjiang et au Tibet, encore aggravées par la rencontre Obama-Dalaï-lama du 18
février. Là-dessus s’est greffée la controverse à propos du programme nucléaire iranien. La Chine
s’oppose aux sanctions contre Téhéran. Elle n’a participé aux conversations des 5+1 qu’à un très
11
bas niveau. La Chine, il est vrai, importe 51% du pétrole qu’elle consomme et l’Iran est son
troisième fournisseur. Une aggravation de la situation au Moyen-Orient pourrait inciter Téhéran à
s’en prendre au détroit d’Ormuz par où transite la moitié du brut importé par Pékin. De son côté,
Téhéran achète de plus en plus d’essence chinoise et les sanctions concerneraient justement
l’essence, talon d’Achille d’un Iran dépourvu de raffineries en état de marche. Ces sanctions
induiraient aussi des conséquences fâcheuses pour les compagnies chinoises de prospection
pétrolière en Iran. Punir ce pays est jugé à Pékin très inopportun.
La Chine veut défendre sa réputation, celle de protecteur du tiers monde et de contrepoids face
aux puissances occidentales. Pékin entend jouer le rôle d’une puissance globale apte à mener
des opérations humanitaires, de maintien de la paix ou de lutte contre les pirates…La Chine
représente une alternative possible aux Etats-Unis. Si Pékin consentait à punir l’Iran, ce vibrant
adversaire de l’Oncle Sam, de nombreux pays en Amérique latine, en Afrique, en Asie du Sud-
Est, seraient amenés à réorienter leur politique étrangère. A l’inverse, en traînant les pieds sur la
question des sanctions, Pékin prolonge les difficultés des Etats-Unis et se donne un espace de
manœuvre pour atteindre ses propres objectifs, intérieurs et internationaux.
Problème pour la Chine: elle n’a guère les moyens d’influencer les Etats-Unis, hormis des
contestations commerciales et ses achats de bons du Trésor US; pire encore, l’emploi de ces
deux outils pourrait se retourner contre elle. Pékin peut à la rigueur interférer dans les négociations
russo-américaines ; il peut opposer son veto à une résolution des Nations unies instituant des
sanctions contre l’Iran, à condition de ne pas encourir un retour de flamme de la part de
Washington. Les Etats-Unis, en effet, ont la possibilité d’exercer des pressions économiques sur
un «empire du Milieu» très sensible à des troubles internes d’ordre économique. La loi américaine
qui a permis d’admettre la Chine dans l’OMC confère à Washington le droit d’exercer des
représailles commerciales au cas où les exportations chinoises constitueraient une menace pour
les producteurs américains.
Même le fait pour la Chine d’être le principal créditeur des Etats-Unis ne constitue pas un levier
très efficace. Le dernier pointage effectué en décembre 2009 montre que la Chine possède 755
milliards de dollars en bons du Trésor américain, soit 6% de la dette des Etats-Unis, trop peu pour
exercer un quelconque chantage. Les destins de la Chine et des Etats-Unis sont inextricablement
liés. Ces pays vont devoir s’entendre sauf à se lancer dans des affrontements où ni l’un, ni l’autre,
n’aurait le dessus. La tension peut croître, elle ne dégénérera pas en un conflit ouvert. L’intérêt
supérieur des parties s’y oppose. Depuis Sun Si, la stratégie chinoise réfute tout affrontement
direct. La bombe atomique iranienne, si elle voit le jour, ne mériterait d’ailleurs pas de se battre à
son propos! Elle n’aurait, en effet, pour Téhéran, pas d’autre utilité que la satisfaction, vite oubliée
par son opinion publique, de voir l’ex-empire perse accéder au rang de puissance nucléaire.
Washington et Pékin peuvent bien se disputer, ils n’ont pas intérêt à s’opposer durablement et
systématiquement l’un à l’autre.
J. Zylberstein
12
Corrigé de la note de synthèse
Les relations sino-américaines sont-elles à l’origine de nouveaux conflits et désordres internationaux ?
Ce corrigé (présenté ici sous la forme d’un plan détaillé ; votre travail de synthèse doit quant à lui
être intégralement rédigé sous la forme d’une dissertation) intègre bien sûr l’ensemble des
éléments demandés aux candidats et présentés sur la première page de l’épreuve :
- un plan répondant à la problématique,
- une synthèse des informations exposées dans les documents,
- des éléments d’analyse personnelle (connaissances, opinions, etc.).
Introduction :
- L’émergence forte et rapide de la Chine a inéluctablement généré un ensemble de conflits
d’intérêts entre l’« hyperpuissance » américaine et le pays émergent que les Etats-Unis
considèrent comme étant potentiellement leur seul rival.
- L’actualité diplomatique ou économique (la « guerre des monnaies », la reconnaissance de
l’action du Dalaï-lama, l’octroi du prix de Nobel de la paix au « dissident politique Liu Xiaobo
» par exemple) illustre un réel état de tension. Tout comme le sommet de Copenhague
relatif à la définition de nouveaux objectifs environnementaux avait démontré les
convergences d’intérêt entre les deux puissances.
Annonce de plan :
Si la crise financière et économique contemporaine a exacerbé les conflits stratégiques entre les
Etats-Unis et la Chine, ces deux grandes puissances, tout à la fois concurrentes et
complémentaires, n’ont pas intérêt à promouvoir des stratégies de « guerre froide », mais à
rechercher des équilibres coopératifs.
1 : La crise financière et économique contemporaine a exacerbé les conflits
stratégiques sino-américains :
Les antagonismes stratégiques sino-américains résultent de divergences de situations et donc
d’objectifs apparues une quinzaine d’années auparavant (1.1) ; divergences exacerbées par la
crise financière et économique contemporaine (1.2).
1.1 : Les antagonismes d’objectifs sino-américains :
- Les Etats-Unis ont défini leurs choix stratégiques vis-à-vis de la Chine il y a une quinzaine
d’années, au début de la phase de croissance forte et rapide de la Chine. Il s’agit d’une
stratégie d’ « endiguement » et donc d’encerclement de la Chine afin de maintenir
13
durablement celle-ci en situation de puissance intermédiaire, donc contrôlable par les Etats-
Unis.
- Cet objectif nécessite, de la part des Etats-Unis :
• de contrôler les besoins et sources d’approvisionnement énergétiques de la Chine
(présence en Irak, contrôle des routes maritimes…)
• d’encercler celle-ci par un réseau d’alliances (Japon, Corée du sud, Asie
Centrale, Inde…)
• de neutraliser sa capacité de menace nucléaire (« parapluie nucléaire américain »)
• d’affaiblir la géopolitique chinoise et son unité intérieure (Tibet, Xinxiang…)
- La Chine a adopté une démarche de développement maîtrisé (surtout vis-à-vis du reste du
monde), lui permettant d’atteindre graduellement (donc sans réels conflits majeurs) ses
principaux objectifs.
- Ceux-ci sont de différentes natures mais se complètent :
• les objectifs économiques visent à bénéficier d’une croissance économique
forte, par l’investissement et les exportations dans un premier temps, afin
d’atteindre des objectifs extérieurs (rôle croissant dans la globalisation de
l’économie, au sein des institutions économiques internationales…) et intérieurs
(PIB/habitant, compte tenu du vieillissement de sa population)
• les objectifs territoriaux (intégration de Taiwan, contrôle de la Corée du Nord,
des routes maritimes, de la Mer de Chine)
• les objectifs internes (contrôle des « minorités », maintien de la prééminence du
parti communiste…)
• l’objectif d’autonomie globale (à terme) vis-à-vis de l’Occident
1.2 : La crise économique contemporaine est révélatrice d’une accélération des divergences
des situations respectives de la Chine et des Etats-Unis :
- Le déficit commercial bilatéral est l’un des déterminants de la crise économique (excès de
dollars, « bulles spéculatives »).
- La période contemporaine se caractérise par de fréquentes menaces protectionnistes de la
part des Etats-Unis ainsi que par une « guerre des monnaies ».
- La crise financière et économique traduit une accélération du recul de l’hégémonie
américaine et a contrario du rôle croissant de la Chine dans la globalisation.
- Les tensions diplomatiques entre les Etats-Unis et la Chine s’en trouvent forcément
exacerbées (Droits de l’Homme, Tibet, Prix Nobel de la paix, espionnage industriel et
militaire, amorce de rivalités navales…).
2 : Les deux grandes puissances en concurrence n’ont cependant pas intérêt à
promouvoir une situation et stratégie de « guerre froide » :
Les rivalités entre ces deux grandes puissances s’accompagnent cependant de liens de
complémentarité, explicites et implicites (2.1), pouvant les amener à des choix coopératifs
(situation de « G2 ») plutôt qu’à des stratégies conflictuelles (2.2).
14
2.1 : Une réelle complémentarité sino-américaine :
Cette complémentarité (de fait) existe dans presque tous les domaines :
- Une complémentarité économique par les échanges extérieurs de biens et services, donc de
financement (interactions dans les modes de croissance, interactions entre prêteurs et
emprunteurs).
- Une complémentarité « environnementale », dans la mesure où ces deux pays s’accordent
sur le fait que les objectifs environnementaux ne doivent pas contraindre leurs objectifs de
croissance économique (positions très proches lors du sommet de Copenhague…)
- Une complémentarité géopolitique vis-à-vis de l’Europe, celle-ci devant être la « variable
d’ajustement » de leurs conflits (dans la « guerre des monnaies », pour la détermination des
zones d’influence en Afrique…).
2.2 : Les deux grandes puissances, aux destins liés, n’ont donc pas intérêt à promouvoir une
stratégie de « guerre froide », mais de gestion des intérêts partagés :
- La crise (vraisemblablement durable) du modèle de croissance américain n’incite pas et ne
permet pas des situations conflictuelles paroxystiques.
- Le développement nécessairement rapide de la Chine (course entre la croissance du PIB et
le vieillissement de sa population) nécessite un environnement stable et maîtrisé. D’autant que
la Chine a su atteindre jusqu’à présent tous ses objectifs (économiques, mais surtout
diplomatiques) de façon pacifique.
- Un scénario d’équilibre parait donc possible : rééquilibrage, à terme, des échanges extérieurs,
évolution des modes de croissance économique, appréciation graduelle du yuan, partage des
zones d’influence, partage des responsabilités dans les institutions internationales (au Conseil
de Sécurité Permanent de l’ONU).
Conclusion :
- Sortir de la situation de crise économique contemporaine nécessitera une redéfinition des
modèles de croissance respectifs. La Chine a d’ores et déjà amorcé sa transition vers une
croissance dont les moteurs seront davantage internes et donc plus autonomes (la
consommation des ménages et le développement des infrastructures publiques). Les Etats-
Unis vont devoir bâtir une stratégie de croissance moins dépendante de l’endettement extérieur
(et notamment chinois). La nature de leurs liens en sera pour partie modifiée.
- Ce rééquilibrage des modes de développement peut permettre de retrouver un environnement
économique relativement apaisé si celui-ci est étroitement coordonné. Il peut être au contraire
à l’origine de nouvelles crises, de nouveaux désordres internationaux si ces deux puissances
n’arrivent pas à déterminer une stratégie coopérative.
15
QCM DE LANGUE - ANGLAIS
Coefficient : 5
Durée : 1 h
Les candidats ont le choix entre plusieurs réponses aux questions portant sur les connaissances en vocabulaire, grammaire et sur la compréhension de textes courts.
Le test comporte des questions simples accessibles à des candidats dont la pratique linguistique n’était plus la priorité dans leurs études supérieures initiales et, aussi, des questions d’un niveau plus élevé pour permettre à d’excellents candidats de gagner des points précieux.
L’épreuve comprend 40 questions à choix multiple.
Pour chaque question, vous devez donner une seule réponse (1, 2, 3 ou 4)
L’ÉPREUVE EST DIVISÉE EN 3 PARTIES :
- Partie 1 : Structure and written expression
- Partie 2 : Vocabulary section
- Partie 3 : Reading comprehension
BARÈME DE CORRECTION :
Réponse juste : +3
Pas de réponse : 0
Réponse fausse : -1
16
Sujet 1 :
1. Shall we lunch together next Tuesday? 1. having 2. to have 3. have
2. Who in that house? 1. does live 2. lives 3. does he
3. We will start as soon you arrive. 1. as 2. when 3. that
4. I don’t know where last night.
1. did he go 2. he did go 3. went he
5. Tokyo is city I’ve ever visited.
1. the most big 2. the bigger 3. the biggest
6. My sister the cooking in our house.
4. to having
4. he lives
4. than
4. he went
4. the more big
1. does 2. makes 3. cooks
7. Can you give me a with my bag? It’s very heavy.
1. leg 2. back 3. head
8. He born in London in 1986. 1. is 2. was 3. had been
4. takes
4. Hand
4. has been
9. Vera in Berlin since 2005.
1. has lived 2. is living 3. does live 4. had been lived
10. Jane her mother’s car when the accident happened.
1. drove 2. has been driving 3. was driving
4. had driven
11. Do you have a swimming pool at your place? Yes,
1. I’ve got 2. I do 3. I have 4. I got
12. Bill likes pears he doesn’t like oranges.
1. but 2. so 3. or 4. either
13. The movie was better the book.
1. than 2. that 3. as 4. of
14. Put the plants a window so that they will get enough light.
1. close 2. next of 3. near of 4. next to
15. A factory here next year.
1. will build 2. will have built 3. will be building 4. will be built
17
16. They arrived she was still at her office.
1. for 2. during 3. while 4. until
17. photosynthesis were to stop, life would disappear from Earth.
1. Although 2. However 3. If
18. I need to get my car . 1. to be fix 2. fixed 3. fixing
19. Jim always goes to work bicycle.
1. by 2. with 3. on
20. Is there cheese on the table?
1. some 2. any 3. none
21. Whose computer is that? It’s .
1. to her 2. her 3. at her
22. He has worked here a long time.
1. for 2. since 3. if
23. My manager let us early today.
1. leave 2. to leave 3. leaving
24. Did you enjoy ? Yes, I did.
1. you 2. to you 3. yourselves
4. For
4. to fix
4. In
4. many
4. hers
4. from
4. left
4. yourself
25. The meal was very expensive. Look at the . 1. bill 2. receipt 3. invoice 4. ticket
26. I like your hair. Where ?
1. do you have cut 2. have you cut it 3. do you have it cut
4. do you gave cut it
27. The weather has been terrible! We’ve had very sunshine this summer.
1. few 2. a few 3. a little 4. little
28. She won’t go to the dinner, ?
1. will she not 2. will she 3. did she 4. won’t she
29. When did you that photo?
1. have 2. do 3. take 4. make
30. Jogging is an excellent form of exercise will keep you in good health.
1. what 2. which 3. who 4. for that
18
31. If it nice tomorrow, we will go to the beach.
1. is 2. will be 3. would be 4. be
32. I don’t feel well. .
1. That’s all right. 2. What’s the matter? 3. He’s not a doctor.
4. Hope you feel well.
33. She was hungry that she ate 2 sandwiches. 1. as 2. very 3. too
34. I don’t know where he is. He hasn’t arrived .
1. still 2. since 3. yet
4. so
4. already
35. Do you a suit and tie at work?
1. carry 2. wear 3. use 4. hold
QUESTIONS 36 TO 40 REFER TO THE FOLLOWING READING PASSAGE
As a report in The Times pointed out, America actually stands out as the advanced country
in which it matters most who your parents were and also the country in which those born
at the bottom of society have the least chance of climbing to the top or even to the middle.
And if you ask why America is more class-bound in practice than the rest of the Western
world, a large part of the reason is that its government FALLS DOWN on the job of creating
equal opportunity.
The failure starts early: in America, the holes in the social safety net mean that both low
income mothers and their children are too likely to suffer from poor nutrition and receive
inadequate health care. It continues once children reach school age, where they
encounter a system in which the AFFLUENT send their kids to good, well-financed public
schools or, if they choose, to private schools, while less-advantaged children get a far
worse education.
If politicians really wanted equal opportunity, they would support more nutritional aid for
low income mothers-to-be and young children, try to improve the quality of public schools,
support aid to low-income college students, and offer health care to everyone.,
36. This reading passage is principally about
1. private versus public schools 2. the lack of equal opportunity
3. poor people refusing government aid
4. the adequacy of the US health care system
37. The phrase FALLS DOWN written in capital letters in line 4 is closest in meaning to
1. succeeds 2. collapses 3. fails 4. refuses
19
38. Which one of the following is NOT stated as a reason why poor children have less of
a chance to climb to the top or even the middle rung of society?
1. poor schools 2. inadequate health care 3. poor food
4. racial discrimination
39. The word AFFLUENT written in capital letters in line 8 is closest in meaning to
1. wealthy 2. middle class 3. the poor
4. the less-advantaged
40. Which one of the following is NOT recommended as a way to increase equality of
opportunity?
1. improve private schools 2. create a universal health care system
3. support aid to low-income college students
4. offer nutritional aid to poor children
20
Grille de réponse du sujet 1
Inscrivez les chiffres "témoins" 1, 2, 3, 4 dans les cases
Si vous désirez apporter une rectification vous devez barrer le chiffre à
supprimer et porter votre nouvelle réponse dans la case au-dessous.
N° question 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Réponse 3 2 1 4 3 1 4 2 1 3
Rectif. éventuelle
N° question 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
Réponse 2 1 1 4 4 3 3 2 1 2
Rectif. éventuelle
N° question 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30
Réponse 4 1 1 4 1 3 4 2 3 2
Rectif. éventuelle
N° question 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40
Réponse 1 2 4 3 2 2 3 4 1 1
17
1
3
21
Sujet 2
1. I live 150 Main Street
1. on 2. in 3. at
2. Ask come and see me this afternoon.
1. Jack to 2. Jack 3. to Jack to
3. Here is your report. I it. 1. just completed 2. did just complete 4. have just completed
4. I wouldn’t mind this weekend.
1. work 2. working 3. to work
5. She felt tired she had slept for 10 hours.
1. while 2. in addition 3. in spite
6. Each of the Olympic athletes for months. 1. have been training 2. were training 4. been training
4. under
4. to Jack
3. completed just
4. to working
4. even though
3. has been training
7. many times his supervisor warns him, he continues to be late for work.
1. However 2. No matter how 3. Whichever
4. Whatever
8. I work as a consultant and my brother too.
1. do 2. works 3. does 4. does work
9. When she arrived, I for 20 minutes.
1. will have waited 2. waited 3. had been waiting
4. was waiting
10. The 2 windows were open. them had been forced.
1. Both 2. Both of 3. Either of 4. None
11. I’m afraid I’m not hungry. I’ve had lunch.
1. already 2. still 3. ever 4. Yet
12. going to the meeting.
1. Everybody are 2. Every people is 3. Every people are 4. Everyone is
13. Our manager is everyone about the new changes this afternoon.
1. telling 2. saying 3. told 4. said
14. She can meet with him she likes.
1. always 2. whenever 3. soon 4. whatever
22
15. What’s the name of the person office is at the end of the hall?
1. which 2. whose 3. whom 4. that
16. I don’t like our marketing classes and my friends don’t .
1. or 2. neither 3. either 4. too
17. I used to nights but I stopped because of health problems.
1. work 2. working 3. worked
18. After the dishes, please take out the garbage. 1. that you wash 2. to wash 3. washing
19. Please speak a little more .
1. slower 2. slowier 3. slow
4. had worked
4. had washed
4. slowly
20. New York is I worked last year.
1. where 2. what 3. that 4. there
21. After this written test, I will have in English as part of the selection
process.
1. a rendez-vous 2. an interview 3. a meeting 4. an appointment
22. This marketing plan looks to me.
1. well 2. good 3. nicely 4. badly
23. If she had a lot of money, she her own company.
1. sets up 2. will set up 3. would set up 4. is setting up
24. Larry works more than 70 hours .
1. in week 2. for a week 3. the week 4. a week
25. With a lot of hard work, the manager was able to turn the firm and now it is
making a profit.
1. around 2. up 3. down 4. through
26. Have you finished your marketing report? .
1. Still not 2. Not yet 3. Already not 4. Until now not
27. Don’t sit there! That’s my seat. . 1. Sorry 2. Excuse 3. Forgive
4. It’s not problem
28. At this very moment, my wife the children.
1. feeds 2. is feeding 3. has fed 4. does feed
29. She prepared superb meal that we were all amazed.
1. such 2. so 3. such a 4. so a
23
30. Hotel rooms must be by noon.
1. evacuated 2. abandoned 3. lost 4. vacated
31. After many years of research, they have found the solution .
1. at end 2. by the end 3. on the end 4. at last
32. my opinion, President Obama will lose the coming elections.
1. At 2. By 3. In 4. From
33. I don’t like salad. Can I have ?
1. something else 2. something other 3. anything other
4. other thing
34. They have known since their school days.
1. them 2. themselves 3. each other 4. the one, the other
35. Hurry or you won’t the train!
1. reach 2. catch 3. have 4. take
QUESTIONS 36 TO 40 REFER TO THE FOLLOWING READING PASSAGE
It has been said that to turn a corner in Toledo is to enter another country. The city is a
rich BLEND of the cultures that occupied it after a series of invasions. Strategically nearly
impregnable, Toledo is located in the center of Spain and is encircled by the Tagus River.
Roman rule lasted 300 years and saw the development of the Spanish language. Having
defeated the Romans, the Visigoths established their capital at Toledo and brought
Christianity to the city’s citizens.
It was the conquest of Toledo in the 8th Century by the Moors that created the most
dramatic and lasting effects upon the city. Moorish arts and architecture embellished the
once predominant fortress. Mosques, mansions and towers were built to last, so they
remain to impress the visitor to Toledo with their opulence to this day.
36. It can be inferred that if you turn four corners in Toledo, you will
1. find different cultures 2. discover relics of 400 years
3. find yourself on the banks of the Tagus river 4. see Moorish architecture
37. The word BLEND written in capital letters in line 1 is closest in meaning to
1. heritage 2. mixture 3. past 4. conflict
38. Christianity was brought to Toledo by
1. the Romans 2. the Spanish kings 3. the Moors
4. the Visigoths
24
39. Which one of the following buildings was a place of worship?
1. mansions 2. mosques 3. towers 4. fortresses
40. What invader of Toledo left the most lasting impression upon the city’s style of
building?
1. the Romans 2. the Spanish kings 3. the Moors
4. the Visigoths
25
Grille de réponse du sujet 2 :
Inscrivez les chiffres "témoins" 1, 2, 3, 4 dans les cases
Si vous désirez apporter une rectification vous devez barrer le chiffre à
supprimer et porter votre nouvelle réponse dans la case au-dessous.
N° question 1 32 33 34 35 36 37 38 39 40
Réponse 3 1 4 2 4 3 2 3 3 2
Rectif. éventuelle
N° question 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50
Réponse 1 4 1 2 2 3 1 3 4 1
Rectif. éventuelle
N° question 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60
Réponse
2 2 3 4 1 2 1 2 3 4
Rectif. éventuelle
N° question 61 62 63 64 65 66 67 68 69 40
Réponse
4 3 1 3 2 1 2 4 2 3
Rectif. éventuelle
17
1
3
26
QCM ALGÉBRIQUE ET LOGIQUE
Coefficient : 5
Durée : 1 h
Sujet 1
Partie I : Test d’aptitude verbale
De nouvelles réglementations aux effets incertains
La crise a sérieusement ébranlé les croyances des économistes quant aux bienfaits de la
finance. Si le modèle de l’efficience informationnelle des marchés financiers n’a pas été
complètement abandonné au sein de la communauté scientifique, les théories alternatives
insistant sur leur caractère intrinsèquement instable et perturbateur, dans la lignée des
travaux de Keynes, d’Irving Fisher ou Hyman Minsky, ont repris du terrain depuis 2007.
Dans le même temps, l’intérêt porté à la taxe Tobin, considérée seulement quelques
années plus tôt comme une mesure radicale ne trouvant d’autres défenseurs qu’une
gauche antilibérale et alter mondialiste, atteste ce renversement de perception au sein du
monde politique et de la communauté internationale.
Myopie des acteurs financiers devant le risque, aveuglement face au désastre, irrationalité,
cupidité, exubérance, tels ont été les termes employés pour désigner les « coupables » de
la crise. Au-delà de la dénonciation de ces excès propres à toutes les crises financières,
l’enchaînement des catastrophes qui sévit depuis 2007 pose la question des failles de la
réglementation. Comment des institutions aussi régulées que les banques ont-elles pu se
comporter de manière aussi imprudente ? L’éclatement de la bulle des subprimes a révélé
l’ampleur du shadow banking system ou « système bancaire de l’ombre » : pour contourner
les restrictions auxquelles elles étaient soumises en terme de crédit, les banques ont
externalisé le risque vers des entités échappant à toute régulation (banques
d’investissement, hedge funds, fonds de private equity…)
Dans le même temps, le développement de pratiques et d’instruments toujours plus
innovants pour s’assurer individuellement contrer les risques favorisait la spéculation,
27
augmentait les interdépendances et accroissait au final le risque « de système » avec les
conséquences que l’on connaît pour l’ensemble de l’économie.
Les nouvelles réglementations élaborées au sein des institutions internationales et
partiellement appliquées dans les grandes économies avancées permettront-elles d’éviter
la reproduction de ces excès ? Rien n’est moins sûr, si l’on suit les analyses de nombre
d’économistes, qui tout en saluant des améliorations notables, pointent du doigt de
nouvelles lacunes.
Si la séparation des activités bancaires et l’amélioration du contrôle des banques
représentent des avancées, la régulation reste selon eux cantonnée à une approche
individuelle des risques et ne prend pas suffisamment en compte leur dimension collective.
A contrario, d’autres voix s’élèvent pour dénoncer une réglementation excessive, non
seulement coûteuse mais nuisible : les nouvelles règles pourraient favoriser de nouveaux
contournements et alimenter le shadow banking , alors même que la question
fondamentale des « incitations » n’a pas été résolue, le maintien de la doctrine « too big to
fail » soutenant toujours les excès de prise risque et la concentration des institutions
financières.
Ce débat renvoie à une des problématiques centrales des sciences économiques, celle
des défaillances respectives des marchés et des pouvoirs publics.
Olivia Montel-Dumont
Cahiers Français – N° 375
1) Cet article traite
A. de la crise économique B. de l’intérêt des produits dérivés C. de l’encadrement des activités financières D. de la faillite de Lehmann Brothers
2) Les théories alternatives A. insistent sur l’efficience informationnelle des marchés financiers B. ont prouvé leur incapacité à expliquer le réel C. mettent l’accent sur l’instabilité des marchés
D. sont développées essentiellement par les anti-mondialistes
3) La gauche anti-libérale A. appelle à un renversement de perception B. trouve que James Tobin n’est pas allé assez loin dans sa critique C. N’a plus l’exclusivité de la défense de la taxe Tobin D. Se revendique de J. M. Keynes
28
4) La crise de 2007 A. est due à la cécité des acteurs B. pose la question de la régulation du secteur financier C. est le prix normal de la prise de risques D. n’est qu’une crise parmi d’autres
5) Le shadow banking system A. est nécessaire à la santé du secteur B. est le fruit de la créativité des acteurs C. a contribué à l’éclatement de la bulle des subprimes
D. est soumis à une réglementation proper
6) Les produits financiers de couverture des risques A. ont évité une catastrophe B. ont crée de la valeur C. favorisent la spéculation D. accroissent la stabilité
7) Les nouvelles réglementations A. restaurent les Etats dans leur capacité de contrôle B. sont appliquées intégralement dans les économies avancées C. présentent de nombreuses lacunes D. vont assainir le secteur
8) Ces nouvelles règles A. n’ont pas osé proposer une séparation des activités bancaires B. restent cantonnées à l’encadrement des risques individuels C. intègrent une approche collective des risques D. marquent un retour de la morale
9) Trop de réglementation A. tue la réglementation B. renforcerait le shadow banking C. suppose la création d’instance de contrôle D. est en phase avec le paradigme néo-libéral
10) La doctrine du too big to fail A. va céder la place à celle du small is beautiful B. favorise la concentration des institutions financières C. est soutenue par l’opinion publique, ravie d’être « prêteur en dernier ressort » D. permet aux banques de conserver une taille critique
29
Partie II : Test algébrique
Question 11 Le diamètre moyen de deux disques de diamètres respectifs 14 �� et 2 �� est de
a. 16 �� b. 12 �� c. 10 �� d. 8 ��
Question 12 Quel est le résultat irréductible de l’opération qui suit
1 −
4
8 3 × 2
× 3
1 1
5 +
3
9 5
a. 01
2 b.
01
3 c. −
01 3
d. − 01
2
Question 13 Trouver la lettre qui correspond
� → � � → � � → � � → ?
a. � b. � c. � d. �
Question 14 Une allumette dans le premier membre de l’équation ci-dessous a été déplacée. L’équation
n’est donc plus vérifiée. Laquelle de ces allumettes, une fois remise, rétablirait l’égalité ?
1 2
3
4
a. 1 b. 2 c. 3 d. 4
Question 15 L’image de−2 5 par � � = �C − 3� + 3 est
a. 3 − 2 5 b. 5 − 1 c. 3 + 34 5 d. 3 − 34 5
30
Question 16 Quel est le chiffre manquant ?
a. 5 b. 6 c. 7 d. 8
Question 17 Un silo de 30 �0 se remplit d’une substance visqueuse à un débit de 2� toutes les 5
secondes. Dans combien de temps (en heures et minutes) sera-t-il plein?
a. 15ℎ30��� b. 17ℎ00��� c. 18ℎ20��� d. 20ℎ50���
Question 18 Jessy et Gilbert tapent au hasard des opérations sur une calculatrice. Jessy tapa sur les
touches :
Gilbert appuya sur les suivantes :
× 9 − 1 7 =
− 1 = × 4 + 7
Ne voilà-t-il pas qu’ils obtiennent le même résultat ! Quel nombre identique avaient-ils choisi ?
a. 5 b. 6 c. 7 d. 8
Question 19 Vous disposez de deux carrés tels que la figure ci-dessous l’indique (le dessin n’étant pas à
l’échelle). Sachant que �� = �� = 8 ��, et que la surface hachurée a une aire de 288 ��0, que vaut la
longueur du côté du carré ���� ?
a. 15 �� b. 14 �� c. 13 �� d. 12 ��
2 3
3 4
6 7
11 12
1 2
1 2
4 5
? 8
31
Question 20 Un récipient cylindrique dont la surface de la base vaut 25 ��0 et dont la hauteur est
de 20 ��, a été remplie de 200 ��C d’eau. Quelle hauteur de récipient reste-t-il ?
a. 0 �� b. 5 �� c. 8 �� d. 12 ��
C
Question 21 2
Question 22 Un paresseux désire atteindre la cime d’un arbre de 18 mètres de haut. La journée, il réussit
à grimper de 4 mètres mais le soir, il redescend de moitié. Ayant débuté son ascension le matin, combien
de temps lui faudra-t-il pour enfin accéder au sommet de cet arbre ?
a. 9 jours b. 9,5 jours c. 10 jours d. 10,5 jours
Question 23 Une jeune fille a reçu une somme d’argent pour son anniversaire. Elle a prévu de la
dépenser dans ses quatre boutiques favorites. Elle dépense 20 € de plus que la moitié de ce qu’elle
possédait en entrant (dans chaque boutique). Combien d’euros avait-elle reçu à son anniversaire,
puisqu’il ne lui reste rien ?
a. 280 € b. 300€ c. 400 € d. 600 €
Question 24 Quel est le nombre manquant ?
28
39
85
58
42
?
82
93
a. 101 b. 43 c. 23 d. 15
Question 25 Voulant comparer les vitesses de deux billes, lors d’un T. P, une (bille 1) est lancée sur un
rail (d’adhérence nulle) graduée, du marquage 1 au marquage 12. L’autre bile est lancée, ensuite, du
marquage 12 au marquage 24. Alors que leurs vitesses avaient été jusqu’à lors mesurées pratiquement
égales, l’une des deux billes va plus vite. Laquelle de ces deux billes a la vitesse, bien évidemment, plus
levée ?
a. Vrai
a. Bille 1
b. Bille 2
b. Faux
32
Question 26 Les intersections de l’axe des abscisses et de la courbe d’équation 3�0 − 3 sont les points
d’abscisse :
a. − 3 et 3 b. −3 et 3 c. −1 et 1 d. ∅
Question 27 Siobhan n’arrive pas à se décider sur les ingrédients qui agrémenteraient ses pâtes. Elle a
le choix entre quatre sauces : bolognaise, carbonara, pesto, puttanesca. Combien de goûts différents
pourraient-elles envisager en mélangeant deux accompagnements différents de sauce ?
a. 4 b. 6 c. 8 d. 12
Question 28 Compléter le triangle
a. 4 b. 5 c. 9 d. 10
Question 29 Si deux entiers naturels � et � sont tels que �0 + �0 soit divisible par 7, alors cette quantité
est aussi divisible par 49
Question 30 Deux frères travaillant dans la même entreprise, reçoivent le même salaire. Cependant,
l’aîné est rémunéré à 9,60 €/ℎ tandis que son frère cadet ne perçoit que 8,40 €/ℎ. Combien d’heures de
moins l’aîné n’a-t-il pas travaillé par rapport à son frère qui en a comptabilisées 120 ?
a. 5 heures b. 10 heures c. 15 heures d. 20 heures
a. Vrai b. Faux
33
Question 31 Que vaut la masse totale de ces poids ?
a. 27 �� b. 28 �� c. 29 �� d. 32 ��
Question 32 Un triangle rectangle en 0, a un périmètre identique à celui d’un rectangle dont la longueur
est l’hypoténuse du triangle ���, comme représenté ci-dessous (les mesures n’étant pas respectées).
Sachant que �� = 6 �� et que �� = 8 ��, quelle est la largeur de �� = �� du rectangle ���� ?
a. 2 �� b. 3 �� c. 4 �� d. 6 ��
Question 33 Dans une crêperie bretonne, le cuisinier peut faire cuire deux crêpes sur sa billig (plaque
chauffante). Il lui faut une minute et trente secondes de cuisson, par face de chaque crêpe. La commande
qu’il prépare est composée de trois crêpes. Combien de temps lui faudra-t-il pour les servir ?
a. 3 minutes b. 4 minutes c. 5 minutes d. 6 minutes
Question 34 Un nombre de deux chiffres (non nuls) vérifie les conditions suivantes : ce nombre divisé
par la somme de ses chiffres a pour quotient 5 et comme reste 9 ; multiplié par le produit de ses chiffres,
a pour quotient 1 et comme reste 18. Quel est ce nombre ?
a. 88 b. 89 c. 98 d. 99
1 2 1 3 2 3
34
Question 35 Quatre matériaux de masses volumiques différentes ont été listé dans le tableau qui suit.
Un cube a été façonné dans l’un de ces matériaux. Il a une arête de 6 �� et pèse 80 �. Quel matériau a-
t-il été utilisé ?
MATÉRIAU
MASSE
VOLUMIQUE
�/���
Matériau 1 2,0
Matériau 2 1,4
Matériau 3 1,8
Matériau 4 2,7
a. Matériau 1 b. Matériau 2 c. Matériau 3 d. Matériau 4
Question 36 L’inéquation suivante 2 3� + 1 > −3 � − 1 admet pour solution
a. � < h 1
b. � > h 1
c. � < − h
1
d. � > − h
1
Question 37 Un primeur se fait livrer 340 �� de légumes répartis dans des cagettes: des carottes par
cagette de 10 ��, des pommes de terres par cagette de 25 �� et des courgettes par cagette de 8 ��. Il
sait avoir reçu autant de kilos de carottes que de courgettes et deux fois plus de pommes de terre.
Combien de cagettes de courgettes lui a-t-on livrées?
a. 5 b. 4 c. 3 d. 2
Question 38 Une salle de jeux propose deux formules d’abonnement, A et B, suivantes :
A – Cotisation annuelle : 55 € entrée : 20 €
B – Cotisation annuelle : 80 € entrée : 15 €
À partir de combien d’entrées dans l’année, la formule B deviendra-t-elle équivalente voire plus rentable
que la formule A?
a. 5 b. 7 c. 9 d. 11
35
Question 39 Un château de cartes est organisé comme l’indique le dessin ci-dessous. Combien de
cartes faut-il pour construire 6 étages ?
1 étage 2 étages 3 étages
a. 80 cartes b. 72 cartes c. 65 cartes d. 57 cartes
Question 40 Les rayons du soleil, parallèles entre eux, tapent sur une façade. Les ombres ont formé de
longueurs qui ont été mesurées. Le résultat géométrique de l’ombre est représenté, sans respect des
mesures réelles. Les mesures sont : �� = 12 � ; �� = 21 � et �� = 31,5 �. Que vaut la longueur �� ?
a. 10 � b. 6 � c. 5 � d. 3 �
36
Grille de réponses du sujet 1 Aptitude verbale & Logique
40 questions
N° question 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Réponse C C C B C C C B B B
Rectification éventuelle
N° question 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
Réponse C C D C D C D A B D
Rectification éventuelle
N° question 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30
Réponse B A D C A C B B A C
Rectification éventuelle
N° question 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40
Réponse A A D D D B A A D B
Rectification éventuelle
37
Sujet 2
Partie I : Test d’aptitude verbale
Des obstacles au-delà de la crise
En 2006-2007, l’environnement était au cœur du débat public. Un an à peine après la remise
par Nicolas Stern de son rapport sur les coûts du réchauffement au gouvernement britannique,
le prix Nobel de la paix attribué conjointement au Groupe d’experts intergouvernemental sur
l’évolution du climat (GIEC) et à l’ancien vice-président américain Al Gore, connu pour son
engagement sur la question du changement climatique. Au même moment, le gouvernement
français élu depuis quelques mois lançait le « Grenelle de l’environnement ».
La grave crise économique qui a touché les pays développés dans la foulée semble avoir stoppé
net le mouvement, la croissance et le soutien aux industries sinistrées devenant prioritaires dans
les préoccupations des citoyens et plus encore dans les politiques publiques. L’échec de la
conférence de Copenhague, en décembre 2009, à faire émerger un nouveau protocole
succédant à celui de Kyoto atteste ce basculement au niveau de la gouvernance mondiale,
largement recentrée depuis 2008 sur les stratégies de sortie de crise et la régulation de la
finance. Si l’Europe s’est démarquée un temps en créant un marché des quotas d’émissions
échangeables, la Commission refuse aujourd’hui de prendre les mesures nécessaires pour
relever le prix de la tonne de CO2, devenu presque dérisoire. Dans le même temps, le poids de
la fiscalité écologique diminue dans la plupart des pays membres, certains projets parmi les plus
ambitieux passant à la trappe, à l’instar de la taxe carbone en France
Les projections des scientifiques sur l’état de l’environnement demeurent pourtant, elles,
inchangées : sans la mise en œuvre de mesures massives, le réchauffement climatique pourrait
dépasser 5 degrés d’ici 2100 ; près de la moitié des espèces serait menacée de disparition ;
40% de la population mondiale souffrirait dès 2050 d’un accès insuffisant à une eau de qualité ;
les maladies et les décès liés aux pollutions diverses, notamment celles émanant des transports
routiers dans les agglomérations, continueraient pour leur part inexorablement d’augmenter.
La crise, toutefois, ne saurait être rendue seule responsable de la disproportion, maintes fois
constatée et dénoncée, entre les actions et les enjeux. Car si l’urgence du chômage, de la
réduction des déficits publics et du soutien à certains secteurs de l’industrie offrent a priori un
contexte peu favorable au lancement de politiques environnementales, les difficultés récentes
invitent aussi à développer de nouvelles activités et technologies, à réformer la fiscalité et plus
globalement à repenser la croissance, le lien entre la crise économique et celle de
l’environnement étant souligné par plusieurs économistes.
Quel que soit le contexte, les actions en faveur de l’environnement se heurtent à des obstacles
qui relèvent de la nature même des problèmes à combattre : tandis que les dommages ont un
caractère mondial, le pouvoir décisionnel demeure cantonné à l’échelle des nations, la
coopération entre elles étant d’autant plus difficile que s’affrontent des intérêts conflictuels,
notamment entre Nord et « Suds » ; à cela s’ajoutent les multiples incertitudes entourant les
dommages et leur évaluation monétaire, ainsi que la disjonction temporelle entre les efforts à
38
consentir et les bénéfices qui en découlent. Bien au-delà du recentrage sur la croissance dû à
la crise, ce sont ces obstacles-là qu’il faudra surmonter pour affronter ce qui constitue l’un des
défis majeurs du XXIe siècle.
Olivia Montel-Dumont
Cahiers Français n° 374
1) Un des défis majeurs du XXIème siècle est A. Le choc des civilisations B. Le retour de la croissance C. L’environnement D. La démographie
2) Conjointement au GIEC, le prix Nobel de la paix a été décerné A. au président des Etats-Unis B. à Europe Ecologie-Les Verts C. à l’ancien vice-président américain D. à Nicolas Hulot
3) Le « Grenelle de l’environnement » A. consiste à aménager des espaces verts dans la rue du même nom B. est une négociation patronat/syndicats C. est une initiative du gouvernement de N. Sarkozy D. est un think tank d’obédience écologiste
4) La crise économique A. a relancé la réflexion relative aux questions environnementales B. a érigé la croissance comme préoccupation prioritaire C. a contribué à la dégradation de l’environnement
D. conforte l’existant
5) La gouvernance mondiale A. est à repenser B. se recentre sur les stratégies de sortie de crise C. a été définie lors de la conférence de Copenhague D. va dans le bon sens
6) Le réchauffement climatique A. pourrait dépasser 5 degrés d’ici la fin du siècle B. permettrait une amélioration de l’accès à l’eau C. n’aurait aucun effet sur la survie de certaines espèces D. autoriserait la culture de la vigne en Scandinavie
39
7) La taxe carbone en France A. est à mettre au crédit du gouvernement B. a crée une trappe à liquidités C. a été supprimée D. aide à combler le déficit budgétaire
8) La crise A. est responsable de la dégradation de l’environnement B. est une opportunité pour repenser la croissance C. a fait beaucoup de dégâts
D. est le résultat d’un complot
9) Les politiques environnementales A. pourraient favoriser de nouvelles activités B. ne devraient pas toucher à la fiscalité C. sont inopportunes au vu de la situation économique D. attendront les prochaines élections
10) Les problèmes environnementaux A. doivent être gérés au niveau national B. ont été chiffrés avec précision C. ont un impact planétaire D. font l’unanimité contre eux
Partie II : Test algébrique
Question 11 Que vaut le neuvième du triple de 336 ?
e. 1 088 f. 672 g. 224 h. 112
Question 12
0 d’un nombre inconnu vaut le quadruple de son carré. Quel est ce nombre ?
C
e. h
3
f. 0
j
g. 0
C
h. k
C
40
Question 13 Deux billes sont lancées simultanément à deux vitesses distinctes 5 �/� et 8 �/�.
Après avoir roulé trois minutes, quelle est la distance qui les sépare?
e. 800 � f. 650 � 540 � g. 480 �
Question 14 Un polynôme du second degré � � = 2�0 − 3� + 1 admet 1 comme racine évidente.
L’autre est:
e. −1 f. − h
0
g. 0 h. h
0
Question 15 Donner le résultat irréductible de
h2h −
1
C3 h3
e. hCh
2k f. −
hCh
2k g.
h2h
2k h. −
h3h
2k
Question 16 Calculer
e. 2 f. 3 g. 5 h. 9
Question 17 Les inspecteurs de la consommation vérifient les prix soldés par une enseigne. Sur un
blouson, le prix avant remise est de 70, 00 €. La baisse précisée est de 35 %. Selon le magasin, le prix
dû est de 48 €. Quelle est, en réalité, la somme supplémentaire qu’empoche le magasin ?
e. 1,50 € f. 2,00 € g. 2,50 € h. 3,00 €
Question 18 Trouver le nombre qui manque
5 3 15
2 9 18
3 8 24
4 ? 28
e. 7 f. 12 g. 24 h. 112
Question 19 Afin de crypter des données, un code a été utilisé. Ne connaissant pas le code-source, il
est possible de le découvrir en utilisant :
3 ! 4 § 1 = 7
6 ! 2 § 0 = 0
5 ! 3 § 2 = 16
6 ! 3 § 7 = ?
e. 126 f. 63 g. 60 h. 16
41
Question 20 Compléter la suite de lettres suivante :
� � � � ?
e. � f. � g. � h. �
Question 21 Quel est le nombre manquant qui vérifie l’opération qui suit :
2 ? 4
+ 3 0 ?
− ? 1 7
/ 4 2
c. 1 d. 3 e. 4 f. 5
Question 22 Le débit de remplissage d’une cuve d’essence à une station-service est de 33 minutes,
pour55 �C. Le debit en �C/ℎ est de :
e. 150 f. 120 g. 100 h. 80
Question 23 Quelle figure complèterait logiquement la série ci-dessous ?
?
Question 24 Vous disposez d’un terrain de 200 � de long, que vous devez clôturer. En mettant un
poteau tous les 2 mètres, combien en faudrait-il, sachant que des murets délimitent déjà le terrain ?
e. 50 f. 80 g. 99 h. 100
42
Question 25 Quel est le résultat de l’opération 2 48 − 7 27 + h
0
108 ?
c. −10 3 d. 10 3 e. −30 f. 30
Question 26 Pour couvrir le contour d’un cercle, il faut 2 centimètres pour un angle au centre de 60 °.
Combien de centimètres de tissu faudrait-il pour la totalité du cercle ?
e. 6 �� f. 12 �� g. 18 �� h. 24 ��
Question 27 La surface d’un meuble rectangulaire est de 2 856 ��0. Vous vous souvenez de la longueur
de 68 centimètres mais pas de la largeur. Que vaut-elle ?
e. 32 �� f. 36 �� g. 42 �� h. 46 ��
i. j. k. l.
Question 28 Donner le résultat irréductible de
3C ×
C +
C −
h ×
2
y 02 j 0 hz
e. 3h
2z f. −
3h
2z g. −
Ch
0z h. Ch
0z
Question 29 Quel est le point d’intersection entre la droite d’équation � = −� + 4 et la courbe
d’équation � � = �0 + 3� − 1, pour tout � dans ℝ}∗ ?
a. (−5, −5) b. (5,1) c. (−5,9) d. (1,3)
Question 30 Que valent 3 629 �C en hectolitres (ℎ�) ?
e. 36,29 ℎ� f. 3 629 ℎ� g. 36 290 ℎ� h. 362 900 ℎ�
Question 31 Quel nombre manque-t-il dans ce carré ?
4 3 1 1
1 2 0 1
9 4 2 1
8 3 ? 2
e. 1 f. 2 g. 3 h. 4
Question 32 Quel chiffre manque dans la suite qui suit ?
1 2 5 26 ?
a. 677 b. 53 c. 30 d. 28
43
Question 33 Jacques, le frère aîné de votre jeune voisine a le double de l’âge de cette dernière. Caroline,
la benjamine, est trois fois plus jeune que Jacques. Seules deux années séparent l’âge de Caroline de
celui de sa sœur aînée. La mère de votre voisine a eu Jacques à 28 ans. Quel serait l’âge actuel de la
mère de ces trois enfants ?
e. 32 ans f. 34 ans g. 40 ans h. 52 ans
Question 34 Quel carré suit cette suite logique ?
e. f. g. h.
Question 35 Additionnez les mesures suivantes : 3 �, 114 ��, 18 ��, 1 ���, 8 �� et 0,03 ℎ�. Le résultat est
:
e. 170,94 � f. 17,094 � g. 1 709, 4 �� h. 17 094 ��
1 2
1 2
1 2
1 2
1 2
1 2
1 2
1 2
1 2
1 2
1 2
1 2
1 2
1 2
44
Question 36 Quel est le volume de la figure ci-dessous, en utilisant les mesures (non réalistes) qui y
sont indiquées ?
e. 42 ��C
f. 84 ��C g. 126 ��C
h. 210 ��C
Question 37 Vous disposez de trois sacs:
Sac 1 : 2 bouteilles d’eau et une boîte à pharmacie ;
Sac 2 : 3 bouteilles d’eau et quelques biscuits énergétiques du quart du poids de la boite à
pharmacie du sac 1 ;
Sac 3 : 3,5 bouteilles d’eau ayant le même poids que le sac 1.
Quel est le poids des biscuits énergétiques du sac 2, si une bouteille d’eau pèse 1,6 �� ?
e. 600 � f. 500 � g. 400 � h. 300 �
Question 38 Une récolte de légumes est planifiée sur plusieurs jours.
Jour 1 : C
de la récolte ; j
Jour 2 : h
dela récolte ; 2
Jour 3 : h
de la récolte de la veille ; C
Jour 4 : Le reste de la récolte.
Quelle part de la récolte reste-t-il à récolter le dernier jour ?
e. h
hj
f. 0
hj
g. h
j
h. 2
hj
45
Question 39 Quel est le morceau qui manque à ce carré ?
A B D C
D C A B
B A ? ?
C D ? ?
e. f. g. h.
Question 40 Quel est le résultat de l’opération
y ×10Ä2× 1 +
0 ×9 ×10ÄC ×10Äh
Äh
? 2 C
e. 1 f. h
0
g. h
2
h. h
k
D C
A B
C D
A B
C D
B A
D C
B A
46
Grille de réponses du sujet 2 Aptitude verbale & Logique
40 questions
N° question 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Réponse C C C B B A C B A C
Rectification éventuelle
N° question 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
Réponse D A C D C B C A B C
Rectification éventuelle
N° question 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30
Réponse D C A C A B C A D C
Rectification éventuelle
N° question 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40
Réponse B A C D B B A A D C
Rectification éventuelle
47
ENTRETIEN INDIVIDUEL / QUESTION DE CULTURE GÉNÉRALE OU SUJET D’ACTUALITÉ
Coefficient : 15
Durée : 20 min de préparation + 30 min d’entretien
L’épreuve de l’entretien de 30 minutes se déroule en 2 temps. Le candidat exposera d’abord le sujet qu’il aura tiré au sort et préparé pendant 20 minutes (question de culture générale ou sujet d’actualité), puis échangera avec le jury (entretien de motivation).
Question de culture générale ou sujet d’actualité
L’objectif de cette épreuve est de mesurer les facultés d’analyse et de réflexion de chaque
candidat et ses facultés d’adaptation, d’éloquence et de persuasion.
Le candidat « tire au sort » deux sujets, un sujet de culture générale et/ou un sujet
d’actualité.
Il retient l’un des deux, et dispose de 20 minutes de préparation pour un exposé de 5 à
10 minutes qu’il présente devant un jury de deux membres (professeurs, anciens
élèves, cadres d’entreprise,..)..
L’exposé permet au candidat d’être le premier à prendre la parole.
Le jury est libre de poser des questions lors de l’exposé du candidat.
A l’issue de l’épreuve, chaque juré doit remplir une grille d’évaluation.
La grille d'évaluation repose sur les critères suivants :
- Conduit une démonstration claire jusqu’à la conclusion
- Evoque aisément des faits concrets, des personnalités marquantes, des événements récents
- Manifeste de l’intérêt pour l’analyse intellectuelle, les idées novatrices, les questions complexes
- Trouve une forme d’expression dynamique
Quelques exemples de sujets 2017 :
LE PARLEMENT FRANÇAIS,
LA SAGESSE,
LES APPARENCES,
48
Entretien individuel
Épreuve “reine” des oraux, l’entretien individuel permet au jury d’évaluer vos capacités de
réflexion et d’analyse, votre ouverture et votre curiosité intellectuelle, votre potentiel et
votre motivation pour intégrer une école de management (et l’INSEEC Business School en
particulier).
Le déroulement de l’épreuve
L'entretien individuel dure une quinzaine de minutes, au cours desquelles il vous faudra
convaincre votre jury. Cet entretien est précédé de la question de culture générale ou
sujet d'actualité.
La « discussion » avec le jury
Pendant cette phase d’échange, dont la durée de 15 minutes, le jury va s’attacher à cerner
votre personnalité, vos attentes, votre potentiel, vos projets… Il va notamment exploiter le
CV que vous aurez préalablement rempli.
Quelques conseils utiles…
Le principe de base, à n’oublier sous aucun prétexte, est que vous êtes devant un jury,
généralement composé d’un intervenant de l’INSEEC Business School, et d’une
personnalité extérieure ou d’un ancien de l’école, et que ce jury est chargé d’évaluer votre
prestation : autant mettre toutes les chances de votre côté.
Un effort de présentation, c'est-à-dire une tenue correcte, sera apprécié favorablement :
veste et cravate pour les garçons, ensemble tailleur pour les filles, considérez qu’il s’agit
de votre premier entretien d’embauche.
« Bonjour, au revoir », sont des règles de courtoisie essentielles, que l’on se doit de
respecter, sans ajouts ou fioritures inutiles. Il n’est pas d’usage non plus de serrer la main
des membres du jury…
Le jury est ici souverain. Bannissez le mépris ou l’agressivité, devant une question ou une
remarque qui vous déplait ou vous surprend. Surtout, ne répondez pas à une question par
une autre question.
Écoutez les questions des membres du jury, ne leur coupez pas la parole, même s’ils vous
interrompent. Répondez avec humour et bonne grâce, en avouant franchement votre
ignorance à une question précise, sans toutefois donner l’impression de ne pas vouloir
chercher, et d’accepter trop facilement la défaite.
Vous aurez également transmis votre CV (lors de l'inscription au concours), permettant
aux jurés d’avoir de vous une première approche. Vous y parlez de votre personnalité, de
votre capital d’expériences et de vos perspectives d’avenir. Apprenez à vous mettre en
valeur, donner au jury l’envie de vous interroger sur votre domaine d’excellence.
49
A la fin de l’épreuve, résistez à la tentation de demander votre note, ou une appréciation: le jury délibérant à l’issue de l’entretien, vous recevrez vos résultats sous quinzaine.
En conclusion, n’envisagez pas cet entretien comme un mauvais moment à passer ! D’une
part, ce n’est généralement pas le cas (le jury ayant à cœur de vous mettre en confiance
pour tirer le meilleur de vous-même). D’autre part, cela vous mettrait dans la pire des
dispositions psychologiques : vous risqueriez de paraître au mieux introverti(e), au pire
sur la défensive. Gardez à l’esprit que cet entretien est avant tout un moment
d’échange et de découverte et que le jury n’est pas là pour vous juger, mais pour s’assurer
que votre profil correspond à celui des élèves qu’ils souhaitent recruter.
50
ENTRETIEN DE LANGUE ANGLAISE
Coefficient : 5
Durée : 20 min
L’examinateur mène avec vous une véritable discussion. Il évalue en priorité votre capacité
à réagir et à utiliser de manière optimale le capital de connaissances dont vous disposez.
Le jury souhaite vérifier si votre niveau est suffisant pour permettre une participation active
et efficace à un cours de langue au niveau école supérieure de commerce.
Le jury se reposera sur les critères suivants :
- compréhension
- capacité de réponse
- grammaire
- lexique
- aisance