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Mouvement des Jeunes Socialistes de Vendée 52 rue de Verdun / 85000 La Roche-sur-Yon E-M@il : [email protected] / Site internet : www.mjs85.org Le guide du Jeune Socialiste vendéen

Guide du jeune socialiste vendéen

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Guide du jeune socialiste vendéen

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Mouvement des Jeunes Socialistes de Vendée 52 rue de Verdun / 85000 La Roche-sur-Yon

E-M@il : [email protected] / Site internet : www.mjs85.org

Le guide

du Jeune Socialiste vendéen

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Guide du militant du MJS 85 – page 2

Sommaire

1) L’équipe locale (page 3)

2) Le MJS, c’est quoi ? (page 4)

3) L’histoire du MJS. (page 6)

4) Nos valeurs (page 12)

5) Nos engagements (page 16)

6) Le fonctionnement local (page 20)

7) Les instances nationales (page 23)

8) Nos campagnes (page 25)

9) Militer au MJS (page 26)

10) Notre Journal (page 27)

11) Sur Internet (page 28)

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Guide du militant du MJS 85 – page 3

1) L’équipe locale.

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Guide du militant du MJS 85 – page 4

2) Le MJS, c’est quoi ?

Le Mouvement des Jeunes Socialistes est une organisation politique de jeunesse et d’éducation populaire. Autonomes du Parti Socialiste, présents partout en France et sur tous les fronts, nous construisons nos propositions et définissons nos actions.

Le MJS est le mouvement de tous les jeunes qui souhaitent construire un autre avenir à gauche.

Réduction du temps de travail, mariage pour les couples homosexuels, droit de vote des étrangers, allocation d’autonomie, licence globale, VIe République, révolution fiscale et écologique toutes ces propositions nous avons participé à les construire. À nous de définir les nouveaux droits du XXIe siècle !

D’autres combats dans la société et dans la gauche sont encore devant nous !

Les militants

Pour adhérer au Mouvement des Jeunes Socialistes, il faut avoir entre 15 et 29 ans. Nous sommes l’une des rares organisations de jeunesse où le terme jeune veut bien dire quelque chose (d’autres mouvements de “jeunesse” accueillent des “jeunes” de 45 ans).

Aujourd’hui, le MJS rassemble plus de 6000 adhérents répartis sur la quasi-totalité du territoire (94 fédérations en métropole et une à La Réunion). Notre mouvement est donc loin d’être essentiellement parisien puisque 80% des adhérents habitent en province. Nous pouvons nous enorgueillir de compter plus d’adhérents au MJS que dans certains partis représentés à l’Assemblée, de même que d’être considérés comme la première organisation de jeunesse représentative de toute la jeunesse.

En effet, la composition du MJS est à l’image des jeunes en France : une forte majorité de jeunes scolarisés, mais la part relative des lycéens, des salariés et des chômeurs augmente régulièrement chaque année. De même que l’origine sociale des adhérents est de plus en plus diverse, étudiants, jeunes des quartiers, jeunes salariés issus de toutes les régions de France.

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Une place donnée à chacun !

Le MJS donne sa place à chaque jeune. Le MJS, ce n’est pas un « club » de jeunes qui s’entraînent à « faire de la politique », avec ceux qui ont le droit de décider et de faire, et ceux qui regardent faire. A chacun son degré d’engagement, et à chaque jeune qui souhaite prendre des responsabilités d’apporter sa contribution à l’activité du Mouvement. Le MJS, c’est de l’engagement pour tous, et pour parler à tous les jeunes. En bref, le MJS, c’est chaque adhérent qui le construit et le fait avancer au quotidien en proposant, en débattant, en proposant et en agissant !

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3) L’histoire du MJS

Le MJS d’aujourd’hui est le produit d’une histoire tumultueuse, faite de

hauts et de bas, de conflits réguliers avec le Parti socialiste, de phases d’émancipation et de reprises en mains retracées brièvement ici. La force et le dynamisme du MJS sont étroitement liés à son statut vis-à-vis du PS. Notre autonomie est un atout et une originalité parmi les mouvements politiques de jeunesse qu’il faut savoir préserver.

- De la création de la SFIO à mai 68

1905

Le Congrès du Globe donne naissance à la Section Française de l’Internationale Ouvrière (SFIO) qui les rassemble en un seul parti les différentes sensibilités socialistes et socialisantes. Aucune structure jeune n’est alors mise en place.

1912

Une section rassemblant des jeunes et des étudiants est créée au sein de la SFIO, sous la pression de l’Internationale Socialiste.

Pendant les années suivantes, les relations entre les jeunes socialistes et leurs aînés sont de plus en plus tendues : la section jeune, pacifiste, anti-militariste et internationaliste est muselée par le Parti qui voit d’un mauvais œil son militantisme anti-patriotique, se mariant difficilement avec la participation de la SFIO au gouvernement d’Union Sacrée durant la Première Guerre mondiale.

Les dirigeants de la SFIO décident de dissoudre à plusieurs reprises “les jeunesses socialistes”.

1915

Fondation de l’Union Internationale des Organisations Socialistes de la Jeunesse.

1920

Depuis la Révolution d’octobre 1917 en Russie, les bolcheviks dirigés par Lénine s’ingénient à développer la révolution hors des frontières soviétiques. Lénine tente d’imposer son leadership sur la gauche européenne en lui assignant la ratification de 21 conditions avant de pouvoir adhérer à la Troisième Internationale qu’il vient de créer. La SFIO se scinde entre pro et anti. Malgré

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l’ardeur et les convictions de Léon Blum, la majorité des militants socialistes et jeunes socialistes se laisse séduire par le discours léniniste. La Section Française de l’Internationale Communiste est crée. Seule une poignée de militants tente de préserver la SFIO. Un comité pour l’autonomie des Jeunes Socialistes apparaît, mais pour autant l’organisation, vidée de 75% de ses militants, est en sommeil. En 1924 est créée la Ligue d’action universitaire républicaine et socialiste (L.A.U.R.S.) par Paul Ostaya. Mais l’organisation reste essentiellement parisienne et étudiante.

1928-1934

A peine un millier sur tout le territoire en 1928 à leur création, les “Faucons Rouges”, appellation de la section jeune de la S.F.I.O. sont 34 000 en 1934. Le renouveau militant, impulsé par Léon Blum et Paul Faure, profite aux JS mais la direction du Parti se méfie toujours de la jeunesse et lui refuse l’autonomie.

1935-1938

Les Jeunes Socialistes comptent jusqu’à 50 000 adhérents. Mais l’exercice du pouvoir en France par les socialistes complique rapidement les relations entre la SFIO et les Faucons Rouges. Refusant la pause de novembre 36, ne comprenant pas la non-intervention française dans le conflit espagnol, les Jeunesses socialistes s’en prennent au gouvernement de Léon Blum. La jeunesse socialiste est alors, de nouveau, dissoute.

1939-1945

Sous l’égide de Daniel Mayer, la SFIO se reconstitue sous l’Occupation. Un embryon d’organisation de jeunes réapparaît. De nombreux militants socialistes jeunes et plus anciens participent à la Résistance.

1947

Les socialistes, sortis renforcés de la Deuxième guerre mondiale, participent aux différents gouvernements de la IVème République. La guerre d’Indochine éclate. Les Jeunes socialistes s’opposent à la politique coloniale du gouvernement du socialiste Ramadier. Aux cris de “Plus un sou, plus un homme pour l’appareil militaire de la bourgeoisie”, les JS battent le pavé et engagent un bras de fer avec la SFIO. Cette dernière refuse de provoquer une crise gouvernementale sur cette question. Pris entre la menace gaulliste et le danger communiste, les socialistes sont prêts à fermer les yeux pour préserver le régime républicain. Le bureau national des JS, aux mains des trotskistes du Parti Communiste Internationaliste, est exclu de la SFIO. L’appareil est repris en main.

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Reconstituées sous l’égide de Pierre Mauroy, les Jeunesses socialistes quittent le terrain politique pour s’investir dans des organisations de loisirs, d’activités culturelles et sportives. Les foyers Léo Lagrange crées en 1951 sont une émanation des Jeunesses Socialistes.

1954-1968

Les JS pâtissent des positions de la SFIO sur la guerre d’Algérie et de l’essoufflement du parti et se délitent peu à peu. La plupart des jeunes partisans de l’indépendance de l’Algérie quittent la SFIO en 1958 pour rejoindre le Parti Socialiste Autonome crée par des opposants à la ligne de Guy Mollet.

Le champ syndical devient alors le lieu de prédilection d’engagement de la jeunesse. La “Grande UNEF” (Union Nationale des étudiants de France) rassemble toutes les sensibilités politiques et se politise de plus en plus. A l’image de la SFIO, les JS passent à côté de la “Révolte étudiante” de 1968.

- 1971 – 1994

1971

Au congrès d’Epinay, le nouveau Parti Socialiste reconstitue une fois de plus une organisation de jeunesse (JS) et une organisation étudiante (ES) afin de catalyser les multiples mobilisations étudiantes.

1975

Au congrès de Pau, les JS et les ES sont dissous par François Mitterrand. Le Mouvement de la Jeunesse Socialiste devient une simple courroie de transmission du PS dirigé par un secrétaire national désigné par le Premier secrétaire du PS. Tour à tour, se succéderont Edith Cresson, Alain Barrau, Jack Lang, Claude Bartolone, Jean-Marcel Bichat et Claude Fleutiaux. La mobilisation est totale en vue des élections présidentielles de 1981.

1981

Victoire des socialistes à l’élection présidentielle. François Mitterrand est Président de la République.

Dans les années 80

Les jeunes de gauche s’engagent à la périphérie des mouvements politiques, dans le syndicalisme étudiant ou les mouvements anti-racistes. Le MJS entame une longue période de déclin.

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Début des années 90

La période de déchirements que traverse le PS frappe de plein fouet le MJS. Les conflits internes se multiplient et paralysent l’appareil. Le Congrès de Rennes en est l’apothéose. Les effectifs chutent. Le mouvement perd son caractère national pour se replier dans quelques départements plus ou moins actifs et souvent étroitement surveillés par les dirigeants socialistes locaux. On compte alors moins de 1000 adhérents en France.

- 1993-2008 : la conquête de l’autonomie

Le MJS se refonde en 1993 sur une volonté et un principe, l’autonomie. Autonomie de notre organisation et de notre fonctionnement par rapport au Parti socialiste. Autonomie de nos responsables qui sont élus, à chaque échelon, par nos adhérents. Autonomie de notre orientation politique qui est débattue et votée lors de notre congrès national. Cette autonomie a été la condition de notre développement.

Avril 1993

La direction du PS emmenée par Michel Rocard accorde l’autonomie politique au MJS et accepte le processus d’un congrès constituant du Mouvement des Jeunes Socialistes.

Novembre 1993

Congrès constituant du MJS en Avignon. Le mouvement se dote d’une orientation politique propre, d’un Bureau national et d’un président, Benoît Hamon. Pour la première fois, la totalité des instances dirigeantes du MJS (locales et nationales) ne sont plus désignées par le PS mais élues directement par les adhérents du MJS.

Décembre 1995

IIème congrès du MJS à Orléans. A l’issue de ce “congrès de la consolidation”, les délégués élisent Régis Juanico Président.

Février 1998

IIIème congrès du MJS, à Toulon, sur les terres du Front national. Après avoir débattu du rôle et des liens, de l’attitude et de l’expression de notre organisation lorsque les socialistes sont au pouvoir, les délégués élisent Hugues Nancy à la Présidence.

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Décembre 1999

Retour sur l’histoire, les délégués venus de 80 départements se rassemblent à Tours pour le IVème Congrès national où trois motions sont soumises au vote des adhérents. Au terme du Congrès, Gwenegan Bui est élu Président.

Décembre 2001

Les délégués se retrouvent à Lille pour le Vème Congrès, un congrès de l’unité afin de préparer les échéances de 2002. Charlotte Brun est élue à la Présidence. C’est la première femme à accéder à la présidence du MJS, entourée d’un bureau national et d’un secrétariat national paritaires.

2002

Alors que les socialistes voient leur leader détrôné par l’extrême-droite au second tour de l’élection présidentielle, des mobilisations spontanées s’organisent dans tout le pays pour crier le rejet de l’extrême droite. En quelques semaines, le MJS connaît la plus importante vague d’adhésion de sa courte histoire : près de 2000 nouveaux jeunes le rejoignent.

Décembre 2003

Les Jeunes Socialistes tiennent leur VIème Congrès à Lamoura, dans le Jura. David Lebon remplace Charlotte Brun à la présidence de l’organisation.

2004

Victoire historique des socialistes aux élections régionales et cantonales. De plus, au sortir des élections européennes où nous avons porté haut le message d’une Europe sociale défendue par le PS, la délégation socialiste française est la plus importante du parlement européen avec 31 députés.

Décembre 2005

A Paris, les jeunes socialistes se rassemblent à Paris pour leur VIIème Congrès. Razzy Hammadi est élu Président du MJS.

2006

Le MJS participe activement à amorcer le mouvement de la jeunesse qui fera faire échec au Contrat Première Embauche porté par la droite et connaît une vague d’adhésion très importante.

2007

La mobilisation du MJS dans la campagne présidentielle, aux côtés de l’ensemble de la famille socialiste, ne permet pas de porter à la victoire notre candidate Ségolène Royal face à Nicolas Sarkozy.

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Novembre 2007

Les jeunes socialistes réunis à Bordeaux élisent Antoine Détourné à la Présidence de leur Mouvement.

2008

La famille socialiste conquiert et conserve de nombreuses mairies et cantons aux élections municipales et cantonales du mois de mars.

Le MJS organise durant la Présidence Française de l’Union Européenne, et à moins d’un an des élections européennes, le 9ème Camp d’été d’ECOSY (les jeunes socialistes européens) à Carpentras avec près de 3000 participants.

2009

Défaite des socialistes aux élections européennes.

Congrès du MJS à Grenoble. Election de Lauriane Deniaud à la Présidence du Mouvement.

2010

Victoire des socialistes aux élections régionales.

2011

Victoire des socialistes aux élections cantonales.

2012…

A nous d’écrire la suite de l’histoire …

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4) Nos valeurs

Qu’est-ce qu’être jeune socialiste en ce début de siècle ? À une heure où

la bataille des valeurs est au centre de nos combats contre une société dominée par l’idéologie libérale, il est important de réaffirmer les principes qui fondent notre action. Adhérant à la déclaration de principe du Parti Socialiste, nous souhaitons y apporter l’ambition de notre génération : face à un capitalisme qui aujourd’hui plus que jamais porte en lui la négation de l’homme, nous, jeunes socialistes, affirmons que le progrès social est possible et nécessaire : nous nous engageons à faire preuve d’audace réformiste pour mener la bataille de l’émancipation de l’Humanité.

Le socialisme, c’est la démocratie jusqu’au bout.

La démocratie est la fin et le moyen de la transformation sociale. Elle garantit l’égalité entre les citoyens dans les choix politiques. Elle est le seul moyen de permettre au peuple de décider librement de son destin collectif. Le débat démocratique est le seul moyen de dégager l’intérêt général : nous ne croyons pas en l’action d’une avant-garde éclairée, mais plutôt en la conviction et en la confrontation des opinions. La démocratie ne s’arrête pas au droit de vote, mais doit se manifester dans toutes les sphères de la vie économique et sociale : à l’intérieur des entreprises, des écoles et des Universités. Si notre engagement politique est notre façon de faire vivre la démocratie dans la jeunesse, nous considérons que les associations, les syndicats, les mutuelles et les instances participatives sont nécessaires à la vitalité de notre démocratie.

Nous proclamons notre attachement à la République, la forme institutionnelle qui permet de vivre nos valeurs et les lier de manière cohérente. La République seule peut permettre à une société disloquée par le libéralisme et le communautarisme de répondre au défi du vivre ensemble par à sa promesse d’égalité, d’intégration de tous, et d’effectivité des droits. Notre ambition est la République sociale.

L’Egalité, un combat identitaire pour la justice sociale Pour nous, tous les êtres humains sont égaux en dignité par-delà leurs différences. Des droits sont attachés à tous les hommes et toutes les femmes du fait de leur appartenance à l’Humanité. C’est le sens de notre engagement féministe et de notre lutte contre tous le racisme et les discriminations. Nous rejetons donc toute société de classe et affirmons que tous les Hommes et les Femmes ont le même droit à

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vivre dignement, à avoir accès à la vie économique, sociale et culturelle. Parce que l’égalité n’est qu’un vain mot sans égalisation des conditions de vie, nous revendiquons une juste répartition des richesses, du travail, du savoir, de l’information et du pouvoir de décision. Ce combat se traduit aujourd’hui par notre opposition au modèle dominant de société libérale qui fait du capitalisme et de la loi du marché la seule référence. Or nous savons que cela ne conduit qu’à accroître les inégalités de revenus et la précarité sociale en favorisant la loi du plus fort et les intérêts de quelques-uns. Parce que nous croyons en l’égale dignité des hommes et des femmes, nous refusons l’aliénation et l’exploitation. Le socialisme est le combat pour la justice parvenant ainsi à concilier la liberté et l’égalité.

Pour l’émancipation : la Liberté comme idéal

En effet, pour nous socialistes, liberté et égalité sont intimement liées car il n’y a pas d’égalité véritable sans liberté et pas de liberté véritable sans égalité. La liberté, ça n’est pas la liberté d’exploiter, ça n’est pas la liberté du fort de disposer à sa guise des faibles, c’est la possibilité de faire ses propres choix dans le respect de la liberté des autres. Le mouvement socialiste a pour finalité l’émancipation de chaque être humain. Il faut libérer les hommes et les femmes du poids de l’aliénation et de l’obscurantisme. Les conditions de l’émancipation et donc de l’autonomie de chacun quel que soit son niveau social ou son âge doivent être garanti.

La Laïcité comme combat pour le vivre ensemble et la liberté

Ce combat se traduit par notre attachement à la liberté de conscience et plus particulièrement au principe de la laïcité, principe de séparation des Eglises et de l’Etat mais aussi affirmation que la religion ne peut guider la vie collective des Hommes et des Femmes, que la ou les religions sont du domaine privé. Elle est la condition nécessaire du vivre ensemble.

Solidarité et fraternité : refuser que les inégalités d’origines se figent en inégalités de destin La solidarité est au cœur de l’engagement socialiste. Notre histoire est celle des combats pour créer des mécanismes de solidarité dans la société entre territoires, entre travailleurs, entre groupes sociaux et entre générations. Le système de retraite, l’assurance chômage et l’assurance maladie en sont les meilleurs exemples. La pertinence de ces outils de correction et de préventions des inégalités est toujours d’actualité. Nous considérons donc que nous devons nous battre pour garder et améliorer les

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systèmes mis en place et en créer de nouveaux afin d’aboutir à une société de l’émancipation, c’est-à-dire une société où les déterminismes sociaux cessent de reproduire et d’accentuer les inégalités.

Le socialisme est la recherche d’équilibre permanent favorable à l’intérêt général. La solidarité envers les générations futures est aussi une de nos préoccupations. Le respect de l’environnement, la recherche de mode de production et de consommation qui ne mettent pas en danger l’avenir même de notre planète doivent être une priorité. C’est pourquoi le développement durable est pour nous au fondement même de tout projet socialiste. Le désordre libéral dans lequel notre planète évolue doit être violemment contré par une politique soucieuse de mettre en place des équilibres écologiques, sociaux et économiques durables.

Cette solidarité est l’expression de notre rapport aux autres : la fraternité. C’est cette fraternité qui fait que nous nous reconnaissons dans chaque être humain quelle que soit leur origine sociale, culturelle, géographique. Parce que notre bonheur dépend intimement de celui des autres, notre combat pour le socialisme ne pourra prendre fin tant qu’un de nous connaîtra la misère, la souffrance ou l’exploitation.

Internationalisme : le socialisme est un combat universaliste

Les socialistes sont unis dans leur vision d’une société mondiale pacifique et démocratique, alliant la liberté, la justice et la solidarité. Dans un monde où chaque continent est désormais dépendant des autres, nous considérons que la planète doit être l’échelle pour nos combats et qu’il est de notre responsabilité de participer au combat des jeunes socialistes des autres pays pour un monde juste et pacifié. La paix n’est pas seulement l’absence de guerre. Les causes économiques et sociales fondamentales des conflits internationaux doivent être supprimées grâce à l’instauration de la justice à l’échelle de la planète et à la création de nouvelles institutions capables d’imposer une régulation internationale des conflits armés et économiques. Notre ambition est l’avènement d’un monde sans frontières. Pour construire ce monde les socialistes doivent cesser de défendre d’abord les intérêts de leurs Etats, de se parler entre diplomates, mais comme des camarades conscients que les réponses devront être construites ensemble.

C’est pour cela que l’engagement européen est pour nous fondamental. En accord avec les valeurs socialistes, nous défendons une vision de l’Europe politique, fédérale, démocratique et sociale.

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Un horizon et une méthode : le Socialisme démocratique L’horizon de notre action est la réalisation du socialisme démocratique et donc à l’émergence d’une société dans laquelle les Hommes décident librement et de manière démocratique de leur avenir. Nous nous battons pour que chacun puisse faire des choix de vie de façon autonome et que la vie de chacun soit marquée par le progrès. Pour nous, le progrès n’a de sens que s’il est collectif et durable. Nous nous battons pour une alternative à la société capitaliste, pour que les choix ne soient pas pris en fonction du marché mais fondés sur l’intérêt général et commun issu du débat démocratique. Nous voulons convaincre plus qu’imposer aux Hommes leur Liberté. Parce qu’il ne peut y avoir de socialisme sans démocratie, il ne saurait exister de véritable démocratie sans socialisme. Nous voulons une société où l’égalité ne reste pas qu’une affaire de droit mais devienne une réalité. La réforme est donc notre méthode d’action, la solidarité et la justice sociale nos idéaux. Nous voulons briser une à une les chaînes que le capitalisme forge sans cesse.

Le socialisme démocratique c’est donc avant tout la défense de ce ceux qui n’ont rien ou sont exploités, non contre les autres mais dans l’intérêt de tous et du vivre ensemble. Assumer ce combat, c’est assumer et organiser le rapport de force nécessaire aux progrès social, assumer d’être le relais politique des aspirations du mouvement social.

Tous ces principes sont indissociables et dépendant les uns des autres, ils font pour nous, le socialisme. C’est au nom du respect de chacun d’eux, sans les hiérarchiser, que les socialistes peuvent construire une pensée cohérente du monde. Jaurès disait : « Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire ». Notre démocratie est en crise. Les socialistes doivent y apporter une réponse en assumant ces valeurs et principes. Ayons le courage de les défendre malgré la domination des valeurs marchandes dans notre société pour créer les conditions collectives du bonheur de chacun. Ce sont nos valeurs qui ont fait et feront la crédibilité des socialistes du XXIe siècle.

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5) Nos engagements

De sauvageons en accros de la télé réalité, de jeunes drogués en

privilégiés abstentionnistes, la jeunesse est de plus en plus stigmatisée en ce qu’elle représente. Un fossé générationnel semble se creuser au sein de la population. Les jeunes sont l’objet d’un malentendu parce que mal entendus et mal compris par la société qui n’arrive pas à les intégrer. Et pourtant notre génération est sans doute celle qui a payé le plus lourd tribut à la crise. C’est une génération qui a perdu les repères dont disposaient ses parents. Les familles se recomposent, le nombre d’employés dépasse celui des ouvriers, traduisant une modification profonde du monde du travail. La mondialisation culturelle brouille les repères. C’est une génération qui a subi lourdement les effets du chômage de masse, voyant les protections mises en place après la guerre fragilisée.

De plus un risque existe de voir un conflit de générations se reformer. Les jeunes devenus minoritaires peuvent voir leurs préoccupations reléguées au deuxième rang des préoccupations politiques. Ce fossé générationnel traverse l’ensemble de la société : le politique et le syndical ont fermé la porte de leur renouvellement, les entreprises privées ne proposent que des solutions au rabais qui renvoient les jeunes vers la précarité… Une société qui oublie de prendre en compte l’une de ses composantes l’enferme dans une logique individualiste, lui apprenant à ne compter que sur elle-même.

Certains l’ont d’ailleurs compris, ne voyant dans les jeunes qu’un concept commercial, une cible à atteindre. Le modèle de réussite est alors le modèle proposé par le libéralisme et la société de marché. La droite au gouvernement depuis le 21 avril 2002 nous propose un modèle de société construit sur cette base. Elle organise le repli sécuritaire, désignant les plus fragiles comme des délinquants. Elle propose les contrats jeunes qui inversent la file d’attente à l’ANPE en faveur de jeunes qui ne pourront jamais acquérir la formation nécessaire à leur avenir. Elle attaque le dispositif emplois-jeunes, qui en répondant à des besoins en services non marchands participent au tissage du lien social. Elle brade l’Education Nationale et remet en cause ses missions républicaines indispensables à la formation des citoyens. Elle baisse les impôts des catégories les plus favorisées sans augmenter le pouvoir d’achat des précarisés. Elle rompt avec la logique de réduction du temps de travail et de la société du temps libéré au profit d’une soumission sans limite au libéralisme. Cette droite, c’est celle de l’individualisme, du repli sur soi, de la loi du plus fort. Cette société est au final celle de la violence, violence physique, mais

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surtout violence économique et sociale. C’est le seul modèle de développement que propose la mondialisation dans lequel la droite s’engouffre.

A l’inverse, l’idéal socialiste est que chacun puisse être libre, acteur de sa vie professionnelle, affective et sociale. Dans cet esprit nos orientations se déclinent autour de l’épanouissement de l’individu au sein d’une collectivité dans laquelle chacun a sa place dans le respect de l’autre et où l’égalité soit une réalité.

Le droit à l’avenir

A l’heure où la modernité signifie parfois le chacun pour soi et le sauve qui peut, l’apprentissage de la citoyenneté, l’émancipation des individus et la construction de la personne passent désormais par la formation. L’Ecole doit rester une priorité pour l’Etat, un service public accessible à chacun et de qualité. Cette école que nous voulons doit reposer sur le principe de laïcité afin de permettre aux enfants de se construire sur des principes universels pour avoir ensuite les moyens d’affirmer au sein de la société son opinion, de mieux comprendre et déchiffrer cette société pour s’y intégrer.

Le combat de l’Egalité

Notre mouvement combat ainsi toutes les discriminations. Malgré des progrès récents dans le domaine politique avec la parité, l’Egalité entre les hommes et les femmes est loin d’être une réalité. Elles sont toujours désavantagées tant dans leur vie professionnelle que dans la sphère privée. Comment se satisfaire de la condition des jeunes femmes dans les cités ? Cette violence sociale n’est pas pratique courante qu’envers les femmes. Nombre de jeunes sont victimes de discriminations scandaleuses en raison de leur couleur de peau, de leur orientation sexuelle… Vivre ensemble, c’est respecter l’identité de chacun.

Vivre ensemble

Restaurer l’égalité devant les services publics, mettre en œuvre une réelle politique de développement local, désenclaver les cités, mener des politiques de logement ambitieuses, assurer la qualité de l’environnement sont les conditions nécessaires pour rendre aux citoyens le plein exercice de leurs droits dans les ghettos comme dans les zones rurales, pour mettre fin au

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sentiment d’insécurité. En effet, nous sommes convaincus que la question sociale est la clé de ce vivre ensemble.

De nouvelles conquêtes sociales

Les inégalités sont en lien avec le travail : entre ceux qui travaillent et ceux qui en sont exclus, les mieux formés et les précaires, ceux qui possèdent l‘outil de travail et les salariés. Le travail est encore une valeur structurante de notre société. Source d’épanouissement, de reconnaissance pour certains, d’asservissement pour les autres. Violences au travail, CDD, temps partiel non choisi, nouvelles flexibilités et menace sur les systèmes collectifs de protection sociale : la précarité gagne chaque jour un peu plus de terrain. Face à cette offensive libérale, les réponses ne peuvent être individuelles. Le sort de chacun est indissociable du sort commun.

Les mesures prises par le gouvernement Jospin ont permis des avancées majeures : mise en place des 35h, licenciements rendus plus difficiles, lutte contre le harcèlement, couverture maladie universelle… Mais le retour de la droite au pouvoir et le plan de régression sociale qu’elle organise depuis le 21 avril 2002 viennent renforcer nos inquiétudes.

Refuser un monde sans droits

Enfants de l’Europe mais aussi de la mondialisation, nous sommes convaincus que nos orientations ne peuvent s’inscrire qu’à l’échelle européenne et internationale. La mondialisation libérale des échanges, censée accroître la prospérité mondiale, ne fait qu’accentuer les inégalités au sein des pays riches et plus encore entre les pays. Il est nécessaire de donner les moyens aux institutions internationales de réguler les échanges et de garantir la paix. Sur notre continent, la spirale vertueuse de la construction européenne doit aussi être restaurée, spirale où les avancées concrètes donnent la priorité au politique et au social et participent à la création d’un sentiment d’appartenance, d’une citoyenneté active.

La perspective de cinq années de droite au pouvoir ne suffit pas à nous abattre. Les résultats des élections de 2002 nous ont déçus. Pourtant, nous, jeunes socialistes, refusons de croire que les jeunes sont dépolitisés. Ils expriment majoritairement leur engagement dans des actions concrètes et témoignent d’une réelle demande de politique au sens propre du terme, celui d’action pour la vie de la cité. Les manifestations contre l’extrême droite entre les deux tours des dernières présidentielles en ont été une illustration majeure.

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La faible traduction dans les urnes de ces mobilisations lors des législatives 2002 marquées par une très forte abstention nous montre le fossé existant et persistant entre une partie de la population, notamment les plus jeunes, et les partis politiques traditionnels. La confiance est aujourd’hui entamée. A nous de la restaurer. L’arrivée en nombre de nouveaux militants désireux de s’investir et notre capacité à réagir nous donnent de grands espoirs.

Loin de porter de simples aspirations catégorielles et ponctuelles, nous pensons que ces actions ont au contraire en germe un destin collectif et doivent trouver une traduction politique. Ces mobilisations incarnent l’espoir, encore faut-il les considérer. Nous sommes conscients que cette mobilisation est une force sur laquelle nous pouvons nous appuyer pour affirmer notre refus des politiques libérales de la droite. Mais c’est aussi un levier de notre lutte contre l’extrême droite. La présence du leader du Front National au deuxième tour des élections présidentielles est la traduction du faible impact des actions que les collectifs de lutte contre l’extrême droite ont mené jusqu’à présent. Ce sont ainsi de nouveaux modes d’action qu’il nous revient de rechercher et d’expérimenter contre l’extrême droite.

Au-delà de cette contestation, nous restons une vraie force de proposition, participant d’une manière plus générale aux réflexions de la Gauche. Même dans l’opposition, le socialisme doit donner un sens au progrès, construire un projet d’avenir porteur d’égalité et de nouveaux droits face aux assauts du capitalisme. La jeunesse est à même d’incarner un tel espoir dans sa quête d’un avenir meilleur. C’est à nous de proposer un projet politique dans lequel la jeunesse se reconnaîtra, non pas parce qu’elle est la seule catégorie de la population qui soit victime de l’injustice – ce n’est pas le cas – ni parce que nous pensons que l’avenir électoral des socialistes dépend en bonne partie de ses suffrages. Seul un projet qui prend en compte les aspirations des jeunes est un véritable projet d’avenir. La jeunesse est à même d’incarner un tel espoir dans sa quête d’un avenir meilleur.

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Guide du militant du MJS 85 – page 20

6) Le fonctionnement local.

Après chaque congrès fédéral du MJS (tous les 2 ans) est convoquée une

assemblée générale élective réunissant tous les adhérents du département. Cette assemblée détermine l’orientation et les projets d’action du MJS au niveau départemental, exprimés dans un plan d’action fédéral soumis au débat et au vote des adhérents.

De ce vote est issu Le Collectif Fédéral (CF) (cf. page 3) où sont représentées toutes les sensibilités élues par les adhérents. Le Collectif fédéral élit le Bureau Fédéral en son sein. Le Bureau Fédéral est composé de l’Animateur Fédéral, qui est le représentant de la fédération et qui coordonne les activités du MJS, du Trésorier Fédéral, chargé de veiller aux comptes et du Secrétaire Général, qui aide l’Animateur Fédéral dans sa tâche. Ils sont aidés par les secrétaires fédéraux qui siègent au Collectif Fédéral.

Les équipes sont l’espace privilégié de militantisme. Elles sont constituées par le Collectif Fédéral à la demande de deux adhérents sur un lieu où ces derniers souhaitent militer au quotidien (lycée, fac…). Au sein de chaque équipe est élu un coordinateur au scrutin majoritaire à un tour pour un an.

Dans notre fédération, le faible taux de militants dans certaines zones du territoire et l’organisation du département en termes de formations scolaires ne nous permettent pas de nous appuyer au mieux sur cet échelon. Mais l’augmentation du nombre de militants et l’approche de la campagne des présidentielles devraient nous permettre de solliciter davantage ce niveau de militantisme dans les mois à venir.

Le département est découpé en 5 zones :

- Le Pays Yonnais (La Roche-sur-Yon agglomération). - La côte Ouest (Les Sables d’Olonne, Olonne-sur-Mer). - Le Nord-Ouest (Challans, Saint-Gilles).

- Le Nord-Est (Montaigu, Les Herbiers). - Le Sud (Luçon, Fontenay-le-Comte).

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Guide du militant du MJS 85 – page 21

Le Comité de Coordination Régionale (CCR) coordonne l’action des fédérations sur toutes les questions d’intérêt régional. Il permet l’échange d’expériences et d’informations entre fédérations, l’organisation d’actions en commun (journées de formation, manifestions, débats sur l’actualité …) et des prises de position politique concernant la politique régionale.

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Guide du militant du MJS 85 – page 22

Adhérents

Equipes

Comité de Coordination Régional

Bureau Fédéral

Collectif Fédéral

Les Assemblées Générales sont les réunions mensuelles qui réunissent l’ensemble des militants. En plus d’un point sur le calendrier et le fonctionnement de la fédération, elles sont organisées autour d’un débat thématique. Elle peuvent également être l’occasion d’un vote. Elles ont généralement lieu le vendredi soir.

Des Café-débats ouverts à tous sont régulièrement organisés sur différentes thématiques, et souvent en présence d’un intervenant.

Elisent par listes une partie du CCR au Congrès Fédéral

Elisent des listes au Congrès Fédéral

Elit

Constitue suite aux propositions des adhérents

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Guide du militant du MJS 85 – page 23

7) Les instances nationales du MJS

Le congrès :

Le Congrès national, qui se réunit tous les deux ans, fixe les orientations du MJS, désigne les instances nationales et procède à l’élection du président. Il se prononce sur les- modifications statutaires. Le congrès est composé de délégués élus par les fédérations réunies en assemblées générales. Ces dernières se prononcent sur le ou les textes d’orientations nationaux soumis au débat. 6

Le Bureau National et le secrétariat :

Aussitôt élu par le congrès, le président soumet aux voix des délégués la liste des membres du Bureau National, composée à la proportionnelle, à la plus forte moyenne sur la base des suffrages obtenus par les textes d’orientation ayant obtenu plus de 5 %. Le BN comprend environ 35 membres et se réunit en moyenne une fois par mois. Il est le seul habilité à s’exprimer au nom du MJS national. Il désigne en son sein, le Secrétariat du Bureau National, qui est chargé de mettre en œuvre au quotidien l’action du MJS : le suivi et la coordination des actions des fédérations, l’organisation et la mise en œuvre des campagnes, la trésorerie, les relations internationales, la formation…

Le Conseil National :

Le CN est l’instance qui délibère sur l’orientation du mouvement entre deux congrès. Il se réunit 3 ou 4 fois par an. Il est composé des membres du BN, des délégués régionaux et des animateurs fédéraux. Il débat et vote des textes proposés par ses propres membres.

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Guide du militant du MJS 85 – page 24

Les grands débats thématiques :

Tous les trois mois, des thématiques sont soumises au débat dans les fédérations afin que tous les adhérents puissent y participer et se les approprier en donnant leur opinion. Les débats ont lieu également sur les forums mis en place sur internet. Une synthèse des débats est alors réalisée en Conseil National, faisant ainsi évoluer notre orientation et émerger de nouvelles propositions.

La Commission Nationale d’Arbitrage (CNA) :

La CNA est compétente en matière de contentieux du MJS. C’est une instance d’appel. Elle délivre un avis motivé à la majorité des deux tiers de ses membres. Son fonctionnement repose sur les principes d’indépendance, de transparence et de démocratie.

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Guide du militant du MJS 85 – page 25

8) Nos campagnes

Voici un petit aperçu de quelques-unes de nos précédentes campagnes.

Elles abordent différents sujets que ce soit des idées ou des propositions, une campagne d’adhésion ou encore une campagne électorale, et sont toujours décidées par l’ensemble des adhérents. A gauche, nos régions font l’avenir Cette campagne a été lancée lors des élections régionales de mars 2010. Il s’agit des propositions du MJS pour les candidats socialistes à ces élections comme le pack autonomie jeunesse ou encore la création d’un pass’ contraception.

Débattre, Proposer, Agir : Prends le pouvoir !

Cette campagne d’adhésion a été lancée en mai 2010. Elle a eu pour but de promouvoir le MJS et ses idées. Elle a permis également l’organisation de cafés-débats autour de différentes questions tel que la question de l’avenir de la Justice.

Décide ! Cette campagne a été lancée en novembre 2010 pour inciter les personnes à s’inscrire sur les listes électorales et ainsi pallier le manque de l’Etat à mener une campagne sur ce sujet pourtant primordial à la vue des chiffres de l’abstention.

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Guide du militant du MJS 85 – page 26

9) Militer au MJS Militer au MJS peut revêtir plusieurs formes, selon son degré d’investissement au sein de l’organisation. Cela peut être la participation aux différentes réunions organisées, la participation aux événements du MJS, écrire pour le journal ou sur le site internet ou encore le travail sur le terrain pour diffuser nos idées.

Le militantisme de terrain est indispensable à une organisation politique et dans son rôle de formation, le MJS apprend à ses militants les manières de le faire, via des journées de formation par exemple ou encore directement sur le terrain. Ce type de militantisme de terrain revêtit plusieurs aspects :

- Le collage d’affiches Organisé très régulièrement, il permet une visibilité de l’organisation et de ses idées sur la voie publique.

- La diffusion de tracts Cette action est la plus courante au MJS, car elle permet de diffuser une information rapidement. Elle nous permet aussi d’être vus par les jeunes et par un maximum de personnes.

- Le porte-à-porte

Surtout utilisé en période électorale, il permet d’apporter directement une information chez les citoyens.

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Guide du militant du MJS 85 – page 27

10) Notre journal « Génération Engagée »

Tous les deux mois environ, le MJS 85 sort un journal. Les articles écrits

sont ceux des militants qui souhaitent le faire sur n’importe quel sujet. C’est un moyen de diffusion des idées et des propositions supplémentaires qui est proposé. L’ensemble des militants choisit la ligne éditoriale de chacun des numéros.

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Guide du militant du MJS 85 – page 28

11) Sur Internet

- Le site Web local : www.mjs85.org et national : www.jeunes-socialistes.fr

- La MJS85 TV : www.dailymotion.fr/mjs85tv/

- Sur les réseaux sociaux :