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Guide écoresponsable CCFBJ

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Guide écoresponsable CCFBJ

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Page 1: Guide écoresponsable CCFBJ

Ce guide d'implantation d’une politique écoresponsable est rendu possible grâce à la contribution financière et morale de notre partenaire:

Février 2012

www.ccfbj.com

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Recherche et rédaction Lyne Biron

© Comité condition féminine Baie-James Comité de consultation Renée-Claude Baillargeon, ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale Dominique Bélanger, Mouvement jeunesse Baie-James Émilie Guérin, Femmessor de la Jamésie La reproduction est autorisée à condition de mentionner la source. Ce document peut être consulté sur le site Internet du CCFBJ. Février 2012 Spécifications reliées au présent document

L’utilisation du féminin a pour seul but d’alléger le texte et s’applique sans discrimination aux personnes des deux sexes.

Lorsque les mots « entreprise » ou « organisation » sont utilisés, ce n’est que pour alléger le texte et comprennent en fait toutes les organisations tels les organismes communautaires, entreprises de services, PME (moins de 300 employés) et grandes entreprises.

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« Le changement vers une société plus écoresponsable est un long processus. Mais nous

voyons déjà une évolution. Par exemple, l’idée de consommer moins, qui était souvent mal

reçue autrefois, est aujourd’hui mieux accueillie.»

« Reste à savoir si les Québécois feront de cette idée une véritable habitude, et surtout si le

reste du monde en fera autant. Nous avons encore quelques années, quelques décennies tout

au plus, pour renverser la tendance et commencer à éponger notre déficit écologique. Le défi

est de taille. » 1

Colleen Thorpe, conseillère en développement durable chez Équiterre

1 www.sciencepresse.qc.ca/.../leco-responsabilite-dela-green-washing

« L’environnement est la condition d’un développement durable, la société est la finalité pour laquelle se fait le développement, et l’économie est le moyen pour y arriver. »

Plan de développement durable du Québec

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Table des matières

Table des matières ........................................................................................................................................ 4

Introduction .................................................................................................................................................... 5

Reconnaissance du Comité condition féminine Baie-James ........................................................................ 6

L’’implantation d’une politique écoresponsable ............................................................................................. 7

Saviez-vous que... ......................................................................................................................................... 9

Être écoresponsable .................................................................................................................................... 10

Les pratiques écoresponsables dans le milieu de travail ............................................................................ 12 a. La gestion des matières résiduelles ................................................................................................ 12 b. Réduction de la consommation de papier ....................................................................................... 13 c. Réduction de la consommation d’énergie ....................................................................................... 16 d. La consommation écoresponsable et l’environnement ................................................................... 18 e. L’achat et l’utilisation de biens et services ...................................................................................... 20 f. Le transport et les déplacements .................................................................................................... 21 g. Événements écoresponsables ........................................................................................................ 22

L’écoresponsabilité par secteurs d’activités ................................................................................................ 25

a. Restauration et hôtellerie ................................................................................................................. 25 b. Garderies ......................................................................................................................................... 26 c. Secteur scolaire ............................................................................................................................... 27 d. Secteur forestier .............................................................................................................................. 28 e. Secteur minier.................................................................................................................................. 28

Un modèle d’une politique écoresponsable ................................................................................................ 29

Conclusion ................................................................................................................................................... 30

Références .................................................................................................................................................. 31

Annexe 1 - Formulaire de demande d’une attestation « Entreprise écoresponsable » .............................. 32

Annexe 2 - Déclaration d’engagement écoresponsable ............................................................................. 33

Annexe 3 - Politique écoresponsable .......................................................................................................... 34

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Introduction

Conscient que notre environnement et notre milieu de vie sont importants, le Comité condition féminine (CCFBJ), dans le cadre de son entente avec ses partenaires, présente un Guide d’implantation d’une politique écoresponsable à toutes les petites et grandes organisations de la Jamésie. Notre objectif est de sensibiliser les gestionnaires d’organismes et les propriétaires d’entreprises de toutes catégories aux bénéfices environnementaux et économiques découlant de pratiques plus écologiques et favoriser leur intégration au quotidien par l’adoption d’une Politique écoresponsable.

Dans la plupart des organisations, tout comme à notre domicile, nous pratiquons déjà, à des degrés divers, la récupération de matières résiduelles, principalement le papier et les contenants consignés, mais notre effort s’arrête généralement là. C’est un bon début, mais voilà, il ne s’agit que d’un maillon de la longue chaîne du développement durable, puisqu’il y a tant de choses à accomplir!

Le présent guide brosse l’éventail des mesures écoresponsables applicables et adaptées selon votre champ d’activités et quelque que soit le type de votre organisation. Nous savons qu’entamer une démarche d’implantation de ce genre demande beaucoup de temps et d’énergie de la part des organisations, ce que plusieurs ne peuvent s’offrir. C’est pourquoi il s’adresse à ceux et celles, qui, comme gestionnaires, souhaitent préserver l’environnement et reconnaissent leur rôle de citoyen corporatif responsable. C’est déjà un grand pas effectué vers le développement durable pour les générations à venir!

Ce guide ne constitue pas un livre de recettes ni même une méthode, mais plutôt un ensemble de moyens et de gestes généralement simples à appliquer et qui, mis ensemble, pourront faire une réelle différence. Il servira cependant d’aide-mémoire à votre organisation et tracera les grandes lignes d’action à mettre de l’avant. Nous vous invitons à nous communiquer vos commentaires afin de l’enrichir. Ce document doit être, comme toute politique écoresponsable, soumis à un processus d’amélioration continue.

C’est  dans  l’addition  des  petits  gestes  que  s’accomplissent  les  grands  changements  et 

l’assurance que l’action isolée participe directement à un grand mouvement collectif.  

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Reconnaissance du Comité condition féminine Baie-James

Le CCFBJ soutient et veut mettre en valeur les organisations jamésiennes qui feront une démarche d’implantation d’une Politique écoresponsable.

Le CCFBJ décernera une attestation Entreprise écoresponsable à toutes les organisations jamésiennes qui auront implanté une telle politique et qui auront intégré des pratiques écoresponsables dans leur milieu. Cette attestation a pour but de faire connaître aux Jamésiens que l’organisation est en processus continu d’intégration de mesures écoresponsables. L’organisation pourra afficher l’attestation dans ses locaux afin que sa clientèle, ses membres, ses partenaires et la population en prennent avis.

Pour recevoir l’attestation du CCFBJ, vous devez en faire la demande en remplissant le formulaire inclus dans ce guide. Annuellement, le CCFBJ fera un suivi auprès des organisations qui auront fait une demande d’octroi d’une reconnaissance pour savoir si ces organisations continuent d’appliquer sa politique écoresponsable. Lors de ce suivi, le CCFBJ fera parvenir un autocollant de l’année courante pour certifier l’attestation annuelle.

Une formation sera disponible pour les personnes responsables de l’implantation d’une politique écoresponsable dans leur organisation.

Pour des raisons de respect et d’authenticité de la reconnaissance, le CCFBJ se réserve le droit d’enlever la ou les attestations à une organisation où la politique écoresponsable n’est plus appliquée. 

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L’’implantation d’une politique écoresponsable

Qu’est-ce qu’une politique écoresponsable?

Une politique écoresponsable se veut un guide, un cadre de référence concret qui vise à :

Prendre en compte l'impact des ses activités sur l'environnement;

Réduire son impact sur l’environnement.

La démarche que nous proposons est d’implanter une politique écoresponsable qui tienne compte de votre champ d’activités, de vos besoins spécifiques et du niveau d’engagement que vous voulez bien considérer pour votre organisation. L’implication de tous, employés, gestionnaires, professionnels et dirigeants est nécessaire pour sa réussite.

Une politique écoresponsable, comme tout autre engagement, n’est pertinente que lorsqu’on la met en application. C’est également grâce à ses actions que votre organisation se sentira partie prenante d’une lutte pour l’environnement qui nous concerne tous. Elle pourra se prévaloir d’agir et participer de façon active à rendre notre communauté et notre environnement plus sains.

Il existe évidemment une multitude de gestes importants pouvant être adoptés afin de réduire notre impact sur l’environnement, c’est pourquoi nous vous proposons un recueil de suggestions adaptées à votre milieu d’activités, quel que soit votre type d’organisation. Ainsi, chaque section vous présente non seulement des suggestions d’actions à mettre en œuvre, mais également des questions qui vous amèneront à réfléchir sur vos habitudes de travail. Inspirez-vous de ces questions afin d’identifier les pistes d’actions les plus intéressantes pour vous.

Dépendamment de la grandeur de votre entreprise en termes de personnel, vous pouvez choisir des pratiques qui correspondent à votre champ d’affaires. Comme il y a plusieurs secteurs d’activités professionnelles, il serait difficile de faire une nomenclature des pratiques pour chacun des secteurs. Il vous revient de choisir parmi les pratiques suggérées dans notre guide puisque vous saurez mieux que quiconque choisir les bons éléments à intégrer dans votre politique écoresponsable. Pourquoi implanter une politique écoresponsable?

Une politique écoresponsable est tout d’abord une déclaration, de la part de l’organisation, de ses principes et de ses intentions vis-à-vis le développement durable. C’est par une telle politique cette dernière va se définir des objectifs et des cibles de comportements écoresponsables.

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En fait, c’est réfléchir pour mieux agir afin de prendre le virage vert… pour agir chacun à notre façon et avoir un impact positif dans son secteur d’activités tout

comme dans son cercle d’influence; par conscience sociale d’abord, mais aussi pour se distinguer en offrant une image

corporative pour qui l’environnement est une valeur incontournable dans sa gestion; pour être une source d’inspiration dans notre communauté; pour faire partie de ceux qui affichent un leadership pour surmonter les défis

environnementaux actuels;

parce que vous serez plusieurs dans l’organisation à porter cette initiative et qu’on peut avoir un impact non négligeable sur les gens et sur votre communauté;

pour être porteur de valeurs plus saines est avant tout profitable pour soi et pour notre

organisation, mais le devient vite pour toutes les personnes qui nous entourent. De toute façon, il ne s’agit pas tant d’une responsabilité que d’un devoir collectif qui nous incombe à tous;

parce que nos gestes et nos comportements ont des conséquences, positives ou négatives, sur l’environnement qui nous entoure;

parce qu’individuellement, nous pouvons poser des gestes qui, à grande échelle, prendront une signification considérable.

Soyez cependant réaliste!

Toute politique écoresponsable n’est pas parfaite lors de son implantation; elle peut et doit être bonifiée. C’est avec le temps que vous prendrez conscience des faiblesses de votre politique.

Bien qu’ultimement, toute politique doive respecter chacun des aspects de l’organisation (structure organisationnelle, pratiques, politiques, prises de décision, planifications stratégiques, partenariats, etc.), il serait sage de prévoir une application graduelle de celle-ci. Une clause de la politique devrait d’ailleurs le spécifier.

Ainsi, votre politique se bonifiera au fil des années et couvrira toutes les situations, en cohérence avec votre mission, vos objectifs et votre secteur d’activités.

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Saviez-vous que...

On sauve 17 arbres matures d’une cinquantaine d’années chaque fois qu’on

recycle une tonne de papier?

30 minutes d'éclairage inutile trois fois par jour est l’équivalent de 5 jours d’éclairage en continu au

bout d’un an?

Les photocopieurs consomment moins d’énergie que les

imprimantes pour la reproduction de grandes quantités?

Chaque année, au Québec, 400 millions de contenants consignés sont jetés, ce qui représente 20 millions $ de consignes non réclamées par les consommateurs? Ceci sans compter tous les contenants

non consignés dont la moitié est acheminée à l’enfouissement.

Recycler une seule canette revient à économiser l’énergie nécessaire au

fonctionnement d’un ordinateur portable pendant 4 heures?

Pourtant, recycler une tonne de papier permet d’économiser 3 min 3 s d’espace d’enfouissement, 4 000 kilowattheures d'énergie,

29 000 litres d'eau et 30 kg de pollution atmosphérique.

Le papier occupe près de 35 % de tout l’espace d’enfouissement?

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Être écoresponsable

Être écoresponsable, c’est de nous assurer, individuellement et collectivement, par nos comportements et nos modes de vie, que la bio capacité de la planète (c’est-à-dire sa capacité à fournir des ressources renouvelables aux êtres humains) ne se voit pas réduite au point de mettre en péril les générations futures. Concrètement, cela veut aussi dire, non seulement de consommer les ressources de manières plus intelligente et responsable, mais surtout d’en consommer moins, beaucoup moins.

Une organisation écoresponsable est un organisme, une petite, moyenne ou grande entreprise qui internalise les problématiques environnementales dans sa gestion ou sa production, l’objectif à terme étant d’économiser au maximum les ressources naturelles et minimiser ses impacts sur les écosystèmes.

L’écoresponsabilité, est une expression encore assez peu connue du grand public, les comportements qu’elle désigne, eux, le sont beaucoup plus :

recyclage;

consommation de produits locaux et biologiques;

protection de l’environnement;

« déconsommation » (consommer moins);

utilisation de moyens de transport écologiques;

compostage;

etc.

Le développement durable répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. Autrement dit, tout humain a le même droit d’utiliser les ressources de la Terre, mais a la responsabilité d’en assurer la préservation pour les générations à venir. Il est né du contexte de la mondialisation et de la surexploitation des ressources naturelles. L’éveil et la sensibilisation sont en effet à la base de toute action en développement durable et ce guide viendra faciliter la gestion environnementale et l’implantation de mesures concrètes. Deux concepts sont inhérents à cette notion :

1. Le concept de « besoins », et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis à qui il convient d’accorder la plus grande priorité.

2. L’idée des limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale imposent sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir.

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Trois aspects composent le développement durable :

1. L’aspect économique concerne la lutte contre la pauvreté, l’appui au commerce équitable, la transformation des procédés de production et les habitudes de consommation.

2. L’aspect social englobe l'accès à la santé et à l'éducation, l’amélioration des conditions de vie, la lutte contre la faim et contre l'exploitation des enfants.

3. L’aspect environnemental permet de rendre vos activités, vos organisations ou vos lieux de travail plus sains et peut-être plus efficaces et mieux adaptés aux réalités et aux défis actuels environnementaux.

Intégrer ces 3 aspects dans les activités quotidiennes est un moyen de contribuer individuellement et collectivement au développement durable. Plusieurs de ces gestes sont liés à nos habitudes de vie dans nos foyers, et comme la plupart d’entre nous passons une bonne partie de notre vie à travailler, il est pertinent de continuer à agir de façon écoresponsable une fois au travail.

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Les pratiques écoresponsables dans le milieu de travail

Les produits ou les services totalement « verts » n’existent pas. Chaque geste, si infime soit-il, a son empreinte écologique. Mais, on peut faire des choix éclairés et adopter des comportements écoresponsables. Voici donc plusieurs pistes de solutions à ce sujet.

A. LA GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES

Le principe des 4 R

Le principe des 4 R est une règle de gestion des matières résiduelles qui correspond aux concepts suivants : Repenser, Réduire, Réutiliser et Recycler. C’est aussi un principe inspiré de la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles.

Repenser

Remise en question des habitudes et des réflexes de consommation.

Réduire

Action permettant d’éviter de générer un déchet. C’est diminuer sa consommation en repensant ses besoins, éviter les produits « sur emballés », choisir des matériaux recyclables ou recyclés, utiliser des produits durables et réutilisables, éviter les produits jetables, etc.

Réutiliser ou réemployer

Utilisation répétée d’un produit ou d’un emballage, sans modification importante de son apparence ou de ses propriétés. Exemple : utiliser l’endos d’une feuille de papier, vendre des objets usagés ou les donner à des organisations caritatives au lieu de les jeter, etc.

Recycler

Utilisation d’une matière résiduelle en remplacement d’une matière première. C’est aussi adhérer à la collecte sélective de matériaux, se procurer des produits faits à partir de matériaux recyclés, etc.

Il faut récupérer et destiner au recyclage tout ce qui peut l’être : le papier, bien sûr, mais aussi les cartons, les plastiques, les emballages et les contenants de toutes sortes. Dans la plupart des municipalités, les secteurs commerciaux et privés sont desservis par un service de collecte des matières recyclables. En cas de doute sur les horaires ou sur les matériaux à récupérer, il faut s’adresser à sa Municipalité, puisqu’elle a un Programme de gestion des matières résiduelles.

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Exemples d’actions vertes concernant le recyclage

Offrir des produits ou contenants recyclables (papier, carton, plastique, verre, métal).

S’équiper de bacs de récupération.

Disposer de manière efficace les matières recyclables (tri).

B. RÉDUCTION DE LA CONSOMMATION DE PAPIER

Impression de papier

Évaluer la pertinence d’imprimer un document

Le fait de repenser son besoin au lieu de systématiquement tout imprimer permet de faire une économie substantielle de papier.

Utiliser la fonction de révision à l’écran de Word

Pour réviser mes documents, utiliser la fonction Suivi des modifications dans le menu Outils, Commentaires dans le menu Insertion afin d’éviter d’imprimer le document pour l’annoter.

Utiliser le recto verso lorsque possible

En utilisant la fonction recto verso, vous réduirez de moitié votre consommation de papier.

Durée de vie des déchets dans le sol

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Utiliser du papier contenant des fibres post consommation

Le papier fait de fibres post consommation ou qui affiche les plus fortes proportions de fibres recyclées consomme beaucoup moins d’énergie et d’eau que le papier fait de matières vierges. Ainsi, son utilisation représente un engagement envers l’écocitoyenneté.

Afficher les mémos au babillard

Le fait d’avoir un endroit où disposer les mémos pour les unités administratives permet d’éviter que chacun des membres du personnel n’imprime le sien pour usage personnel.

Numérisation des documents

Lorsque c’est possible, utiliser les appareils multifonctions pour numériser les documents et les transmettre en format électronique. On évite ainsi l’impression de papier.

Imprimer uniquement le nombre de copies nécessaires

Estimer adéquatement le nombre de copies nécessaires avant l’impression permet d’éviter le gaspillage.

Des réunions sans papier

Cette pratique est de plus en plus populaire puisqu’elle réduit considérablement le papier. Les participants suivent à partir d’un portable ou sur écran, le contenu des pièces jointes pour la réunion. De plus, il est inutile que chacun conserve les copies des documents déposés, puisque c’est le devoir de l’organisation de le faire.

Utiliser le service en ligne sécurisé « Mon espace »

L’obtention de votre bulletin de paie (état de dépôt) de façon électronique via le site « Mon espace » permet de réduire votre consommation de papier et les frais d’envoi.

Faire une mise en page économique

Utiliser la fonction Pages multiple.

Réduire les marges pour les documents destinés à l’usage personnel.

S’assurer de ne pas imprimer une seule ligne sur une page.

Réduire les signatures et les interlignes au minimum.

Utiliser le papier approprié pour l’impression afin d’éviter le gaspillage.

Etc.

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Récupération de papier

Récupérer le papier

Le recyclage de papier est certes à privilégier, mais avant même de recycler, il est important d’évaluer les possibilités de récupération et de réutilisation du papier. En effet, en installant des contenants près des bacs de recyclage de papier, le papier utilisé seulement d’un côté peut ainsi être réutilisé, que ce soit pour l’impression recto ou encore pour en faire des blocs-notes pour le personnel.

Réutiliser les chemises de classement

Une chemise de classement peut avoir plusieurs vies. En effet, réutiliser ses chemises en y changeant le nom du dossier permet d’en réduire la consommation à la source et de mettre en application le principe des 4 R.

Ne pas jeter de papier ni de carton dans la poubelle réservée aux déchets

Le recyclage du papier et du carton (journaux, magazines, papier de bureau, boîtes de carton, etc.) permet de produire divers types de papier et de carton et réduire les besoins pour l’exploitation de nouvelles ressources.

Réduction de la consommation d’encre

Réduire l’impression en couleur au maximum.

La plupart des documents ne nécessitent pas de couleurs pour comprendre leur portée ou leur contexte.

Imprimer les fichiers de type PowerPoint en utilisant le moins possible d’encre et de papier.

Sélectionner la fonction « Nuances de gris » lors de l’impression permet d’économiser une grande quantité d’encre. De plus, l’impression de plusieurs diapos sur une même page réduit le volume des documents et la quantité de papier à utiliser.

Protection des renseignements personnels

Il est important pour les documents contenant des renseignements personnels, d’utiliser les bacs de récupération réservés pour le papier à caractère confidentiel.

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C. RÉDUCTION DE LA CONSOMMATION D’ÉNERGIE

D’abord, voici quelques mythes relatifs à l’économie d’énergie

1. L’écran ne consomme pas énormément d’énergie. L’important est que l’ordinateur soit fermé.

FAUX. Un écran restant allumé consommera plus de 50 % de l’énergie sollicitée pour faire fonctionner tout le système.

Recommandation : Fermer son écran à chaque fois que l’on quitte son bureau, et ce, même si ce n’est que pour quelques minutes.

2. Allumer et éteindre une ampoule incandescente utilise plus d’énergie que de la laisser allumée.

FAUX. Il est préférable d’éteindre une ampoule lorsqu’elle n’est pas utilisée.

Recommandation : Il demeure plus coûteux de la laisser allumée que de l’éteindre.

3. Ce n’est pas la consommation d’un seul ordinateur qui fait la différence.

FAUX. La puissance d’un ordinateur est en moyenne de 300 W. Sa consommation annuelle est de 156 kWh (kilowattheures) et le coût moyen est de 10,05 $ par an.

Recommandation : S’assurer de fermer sa session de travail à la fin de la journée. L’ordinateur sera éteint automatiquement au moyen d’une commande d’arrêt programmée.

L’éclairage

Les ampoules fluo compactes sont devenues objets de critiques. Elles seraient la source de pollution électromagnétique et ne seraient pas sans danger pour ceux qui travaillent à proximité. Elles ont pourtant plusieurs attraits : elles consomment 75 % moins d’énergie que les ampoules incandescentes et durent 13 fois plus. Cela dit, elles contiennent du mercure, un métal lourd et pernicieux, et ne sont pas recyclées.

La voie actuelle serait de privilégier les bons vieux néons, mais d’en réduire le nombre et de s’assurer de leur disposition écologique. L’autre voie, fort prometteuse, est celle de la technologie DEL utilisée de plus en plus dans les appareils électroménagers, certains phares de voitures, les lumières qui illuminent les arbres de Noël et les cellulaires. Ce sont des diodes électroluminescentes connues également sous l’acronyme LED (Light Emmiting Diode). Peu énergivores, ces ampoules sont également utilisées dans l’éclairage urbain de certaines villes.

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L’efficacité énergétique

Tout comme l’Office d’efficacité énergétique (OEE) du Canada, le groupe Équiterre offre, à la demande d’organismes, d’institutions ou d’entreprises, des ateliers sur l'efficacité énergétique lors desquels des conseils pratiques portant sur les habitudes de consommation seront donnés selon vos besoins.

Le site de la plus importante société d’État, Hydro-Québec, est une excellente source d’information, de consultation et de services. Les organisations peuvent ainsi procéder à l’analyse en ligne du profil de leur consommation et obtenir, du même coup, un diagnostic de leurs activités. D’autres sections du site d’Hydro-Québec regorgent de conseils comme de remplacer les lampes fluorescentes de modèle T-12 équipées de ballasts magnétiques par le modèle T-8 avec ballasts électroniques. Il faut également signaler la richesse du site de l’Agence de l’efficacité énergétique (AEE) du Québec. Celui-ci s’adresse autant aux particuliers qu’aux entreprises et où foisonnent l’information, les programmes et les services.

Actions vertes pour économiser de l’énergie

Éteindre les appareils lorsqu’ils sont inutilisés (ordinateurs, écrans, lampes, imprimantes, etc.), pendant des périodes d’absence et au départ du bureau.

Penser à éteindre les lumières lorsque l’on quitte une pièce en dernier.

S’assurer que votre système de chauffage donne son rendement maximal - faites-le inspecter chaque année.

Réduire la température du thermostat de 4 à 5 degrés Celsius pendant la nuit ou dans les espaces inoccupés.

Installer des thermostats programmables et les régler en fonction des horaires.

Lors du remplacement d’électroménagers ou de luminaires, opter pour ceux portant le symbole ENERGY STAR (réfrigérateur, lave-vaisselle).

Dans la mesure du possible, laver à l'eau froide.

Profiter des subventions et incitatifs offerts par l’AEÉ ou les gouvernements.

Matériaux écoresponsables pour l’efficacité énergétique

Thermostats électroniques.

Produits d’éclairage.

Fenêtres ENERGY STAR.

Appareils à faible consommation.

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La qualité de l’air

Dans le cadre d’un bilan environnemental et dans le souci d’offrir un cadre de travail sain et respectueux, nous devons nous assurer de la qualité de l’air ambiant, même si c’est le propriétaire des lieux qui en a la responsabilité légale.

Quel est le type de ventilation? Quel est le programme d’entretien? Qui s’en occupe dans l’édifice? Quand a eu lieu la dernière inspection? Par qui? Existe-t-il un registre des vérifications? Est-ce que celles-ci se sont déroulées dans les règles et selon le contrat d’entretien?

Exemples d’actions vertes

Placer des bols de pot-pourri dans les chambres de toilette au lieu des parfums en aérosol (toxiques pour l’environnement et la santé).

Avoir recours aux panneaux de cèdre plutôt qu'aux boules à mites pour protéger la qualité de l'air intérieur.

Matériau écoresponsable pour la qualité de l’air

Ventilateur-récupérateur de chaleur

D. LA CONSOMMATION ÉCORESPONSABLE ET L’ENVIRONNEMENT

Gestion des matières dangereuses

Une mauvaise gestion des matières dangereuses peut avoir des effets négatifs sur la sécurité et la santé des personnes et sur la qualité de l’environnement. L’utilisation et la disposition des matières dangereuses sont réglementées et doivent être respectées. Les produits dangereux courants sont : eau de Javel, colles, piles, peintures, solvants, huiles, produits nettoyants, ampoules fluo compactes, etc.

Exemples d’actions vertes

Limiter les besoins et les remplacer par des matières non toxiques.

Ne pas jeter à la poubelle ou dans les égouts les substances toxiques domestiques (peintures, solvants, piles et huiles à moteur) et rechercher les installations d'élimination prévues (recyclage).

Les quincailleries récupèrent les restes de peinture et les ampoules fluo compactes.

Utiliser des produits de nettoyage non toxiques.

Choisir de la peinture au latex à base d'eau.

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L’utilisation et la disposition des produits de nettoyage

Des produits verts, biologiques, écoresponsables, durables, écologiques, respectueux de l’environnement, naturels, biodégradables… les qualificatifs foisonnent. Pas facile de se retrouver dans l’univers des étiquettes. Et ce n’est pas tout, il faut éviter de tomber dans les pièges du « mirage vert », un phénomène que d’autres appellent aussi le Greenwashing.

À cet égard, nous suggérons de consulter le site d’EcoLogo qui offre de multiples avantages, puisqu’il décrit les sept pièges du « mirage vert » et propose un logo et une classification crédibles qui n’ont jamais été mis en doute. Cet étiquetage, développé par Environnement Canada, est désormais géré par la société Terra Choice Environnemental Marketing, dont la réputation s’étend à l’étranger. En matière de consommation « verte », l’EcoLogo est une excellente garantie, tout comme les certifications LEED dans le domaine de la construction et de la rénovation ainsi que les mentions FSC dans le domaine des produits forestiers.

Exemples d’actions vertes

Supprimer progressivement tous les produits de nettoyage toxiques. Les remplacer par des produits sans phosphate, biodégradables et doux pour l’environnement.

Attendre d'avoir une pleine charge avant d’activer le lave-vaisselle ou la machine à laver. Vous réduirez ainsi la quantité de détergent utilisée et économiserez de l'électricité.

Réduire les quantités de nettoyants pour une tâche donnée.

Les serviettes n’ont pas nécessairement besoin d’être lavées après un seul usage.

Utiliser un détergent à lessive et du javellisant sous forme liquide plutôt qu'en poudre. Vous réduirez la quantité de métaux lourds qui se retrouvent dans les eaux usées.

Utiliser des nettoyants naturels comme le vinaigre, la fécule de maïs, jus de citron et soda à pâte.

La consommation d’eau

Voici un geste tout simple et si économe: boire l’eau du robinet! Au goût, elle est de qualité inégale selon les municipalités mais, sauf exception, elle est d’une grande qualité organoleptique partout au Québec.

Nous avons avantage à bannir les distributeurs d’eau dont l’approvisionnement contribue aux gaz à effet de serre et dont l’entretien est crucial, à moins de vouloir transformer son distributeur en foyer de bactérie. De la même manière, il faut réduire sa consommation d’eau embouteillée, car cette industrie génère des milliards de contenants de plastique non biodégradables. Ces bouteilles sont certes recyclables, mais une quantité considérable se retrouve dans les sites d’enfouissement, si ce n’est dans l’environnement. Lors des réunions, pourquoi ne pas revenir au bon vieux pichet d’eau avec des verres en… verre? Au besoin, munir le robinet du bureau d’un filtre à charbon activé ou le remplacer par de la robinetterie certifiée Water Sense, un programme américain adopté par l’Association canadienne de normalisation qui promeut les produits réduisant la consommation d’eau.

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Matériaux et gestes permettant la réduction de la consommation d’eau

Toilettes à débit réduit.

Pommes de douche à faible consommation.

Robinets électronique ou détecteur de proximité.

Récupération des eaux de pluie.

L’environnement extérieur

S’assurer que l’environnement extérieur procure un impact visuel positif qui reflète une harmonie avec la nature et soit de bonne qualité.

Exemples d’actions vertes

Lors des rénovations, favoriser les matériaux issus de ressources renouvelables comme le bois ou les produits d’efficacité énergétique et écologique.

Pour l’aménagement et l’entretien paysager, utiliser des produits et matériaux sains pour l’environnement.

E. L’ACHAT ET L’UTILISATION DE BIENS ET SERVICES

Lors de vos achats

Favoriser les fournisseurs locaux, dans la mesure du possible, et traiter avec ceux qui s’emploient à minimiser l’impact de leurs activités sur l’environnement.

Exemples d’actions vertes

Dans la mesure du possible, en saison, s’approvisionner auprès des producteurs locaux et régionaux (fruits et légumes, fromages, sirop d’érable, etc.).

Consommer des produits qui sont faciles à démonter, à réparer, à réutiliser et à recycler (durée de vie).

Vous utilisez le service de traiteurs ?

Certains traiteurs proposent désormais des produits et des services qui répondent à des principes écologiques : produits locaux ou régionaux, aliments biologiques, cuisine végétarienne ou végétalienne, récupération ou réutilisation des produits, commerce équitable, etc. D’autres encore vantent leurs emballages faits de carton recyclé et d’encre végétale et compostable. En effet, certaines encres sont constituées d’amidon de maïs.

Le choix du mobilier de bureau

Le mobilier de bureau comporte mille facettes : tables de travail, classeurs, étagères, lampes, accessoires, etc. Or, plusieurs fournisseurs se réclament d’une idéologie « verte ». Il faut donc être vigilant et alerte en ce domaine.

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Dans la logique de l’application des 4R-V (repenser, réduire, réemployer, recycler et valoriser), nous croyons qu’il est préférable de favoriser le réemploi et de prolonger la durée de vie des biens. Par conséquent, les commerçants de meubles usagés devraient être encouragés.

Dans le cas de matériel neuf, plusieurs critères peuvent s’appliquer et de multiples qualités peuvent être recherchées. Parmi celles-ci, bien sûr, la faible émission de COV, les composés organiques volatils, dont certaines concentrations sont nocives à la santé. À cet égard, le programme ÉcoLogo est très explicite sur les critères menant à l’octroi de son logo.

F. LE TRANSPORT ET LES DÉPLACEMENTS

Le transport routier est responsable de près du tiers des émissions de gaz à effet de serre (GES) au Québec et malgré l’adoption d’un plan de lutte aux changements climatiques en 2006, les émissions continuent toujours d’augmenter. Outre les changements climatiques, les transports ont de lourdes conséquences sur la qualité de l’air, ce qui produit des effets néfastes sur la santé publique.

Appliquer des règles de respect de l’environnement en tant que conducteur

Respecter les limites de vitesse.

Éviter de faire fonctionner inutilement le moteur de son véhicule.

Éviter l’utilisation du climatiseur.

Conserver la bonne pression dans les pneus.

Évaluer son parcours de transport afin d’éviter les déplacements inutiles.

Maintenir le véhicule en bonne condition.

Enlever toute charge inutile dans le véhicule. Favoriser les déplacements en groupe et minimiser l’utilisation de moyens de transport individuel

Ces simples gestes permettent de réduire considérablement son empreinte écologique et d’améliorer son état de santé, tout en favorisant l’activité physique.

Favoriser le covoiturage.

Offrir un service de covoiturage aux employés.

Le simple fait de s’informer auprès de son entourage si quelqu’un partage la même destination peut permettre de développer un système de covoiturage.

Favoriser le vélo ou la marche pour les courtes distances et, une fois rendue au travail, utiliser les escaliers au lieu de l’ascenseur.

Pour vos réunions

Utiliser les salles de visioconférence pour les rencontres permet de réduire le transport et, surtout, d’optimiser son temps. Pensez à accroître son utilisation dans votre unité administrative.

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G. ÉVÉNEMENTS ÉCORESPONSABLES

Un événement écoresponsable est un événement dans lequel on intègre les principes du développement durable. Concrètement, c’est un événement visant à minimiser les impacts économiques, sociaux et environnementaux négatifs, tout en maximisant ses impacts positifs sur l’environnement et sur la société.

Plusieurs bénéfices sont liés à l'organisation d'un événement écoresponsable, notamment :

Réduis les impacts sur l'environnement, en particulier la surconsommation de ressources ainsi que la génération de déchets et de gaz à effet de serre.

Augmente les bénéfices pour la société, tant sur le plan local, régional, provincial, national, qu'international.

Contribue au rôle social de l'organisation et améliore, par le fait même, son image auprès des participants, des partenaires et des médias.

Facilite l'accès à des partenaires financiers.

Motive les employés et les bénévoles.

Réduis les coûts (dépendamment des mesures écoresponsables choisies).

Sensibilise les participants, les fournisseurs et les partenaires.

Stimule l'offre de produits et services écoresponsables.

Facilite l'implantation d'une démarche écoresponsable au sein de l'organisation.

Etc. Tous les types d’événements peuvent être écoresponsables, comme un colloque, un forum, un congrès, une réunion d’affaires, un festival, un carnaval, un événement sportif, etc. Organiser un événement écoresponsable peut très bien correspondre aux principes d’une politique de développement durable d’une organisation ou d’une entreprise. Un événement écoresponsable demande la même préparation qu’un événement traditionnel.

a. Les étapes de planification

1. Obtenir l’accord de la direction.

2. Définir les objectifs à atteindre.

3. Identifier les ressources disponibles (fournisseurs, lieu, etc.).

4. Élaborer une stratégie de communication (annonce publicitaire, babillard).

5. Planifier l’organisation de l’événement.

6. Évaluer les actions écologiques.

7. Formuler des recommandations pour les événements à venir.

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b. Les données nécessaires sur l’événement Quoi? Ce qu’il faut savoir sur l’événement (données générales) :

De quel type d’événement s’agit-il?

Quelle sera sa durée?

À qui s’adresse-t-il (caractéristiques du public visé)?

Combien de personnes sont attendues?

Quels types de matières résiduelles y seront générés?

Qui? Ce qu’il faut connaître des personnes touchées :

Qui fait quoi dans l’organisation de l’événement (rôle et niveau de responsabilités)?

Quels sont les partenaires et leur degré d’engagement?

Qui sont les commanditaires et quelles exigences ont-ils?

Qui sont les fournisseurs et quels sont leurs objectifs de vente, leurs produits et les matières résiduelles à prévoir?

Où? Restrictions ou conditions particulières :

L’événement se déroule-t-il à l’extérieur ou à l’intérieur?

L’équipement nécessaire sera-t-il fourni ou non?

Aura-t-on accès aux services municipaux de récupération?

Existe-t-il des entreprises de compostage dans la région?

Y a-t-il des organismes de charité ou communautaires pouvant recevoir des dons de nourritures?

Quand? Nécessité de tenir compte ou non du climat :

Quels sont les équipements nécessaires?

Quels sont les produits ou matériaux spécifiques?

Comment? Information détaillée sur la logistique de l’événement :

Quelle est l’infrastructure nécessaire (énergie, matériaux, équipements, etc.)?

Quel est le plan de communication, incluant la relation avec les médias?

Quel est le type de publicité utilisée (affiches, dépliants, annonces, etc.)?

Quelles sont les activités détaillées (horaire prévu et assistance escomptée)?

Quelles sont les sources de rejet des matières résiduelles?

Quelles activités génèrent des matières résiduelles?

Quel est le type de matières résiduelles générées par l’activité?

Quelles seront les quantités approximatives générées par matière?

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c. Le bilan et les recommandations après la tenue de l’événement

L’étape du bilan des activités sert à souligner tant les aspects positifs qu’a relevé les aspects négatifs, ainsi que le type d’activités à reproduire ou à améliorer lors d’événements futurs.

Évaluation des actions environnementales

Dans quelle mesure les objectifs visés sont-ils atteints? Les activités étaient-elles bien adaptées au public présent? Les indicateurs ont-ils été pertinents?

Quantité et qualité du matériel récupéré

Quelle est la quantité des matières récupérées? Quelle est la qualité des matières récupérées? Les standards de qualité ont-ils été respectés? Quels sont les facteurs qui ont influé sur l’atteinte des objectifs?

Recommandations pour un événement du même genre

Ce qui doit être conservé? Ce qui peut être corrigé? Ce qui peut être renforcé? Ce qui peut être changé?

Le Bureau de normalisation du Québec a élaboré une norme BNQ 9700-253 pour les organisateurs d’événements. Le Bureau offre un guide pour les organisateurs au coût de 53 $ disponible sur le site de BNQ.

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L’écoresponsabilité par secteurs d’activités

A. RESTAURATION ET HÔTELLERIE

Service à la clientèle

Informer, sensibiliser et éduquer ses partenaires et sa clientèle afin qu’ils adoptent ou qu’ils maintiennent des comportements respectueux de l’environnement dans leurs actions quotidiennes.

Exemples d’actions vertes

Afficher sa politique environnementale.

Utiliser les napperons ou les serviettes pour faire la promotion de vos actions vertes.

Dans les chambres d’hôtel, mettre un mémo qui explique vos préoccupations environnementales et les consignes à respecter.

Remplacer les contenants à usage unique en plastique (beurre, lait et crème à café, bâton à café, verre en styromousse, etc.).

Choisir des produits avec un emballage minimal.

Réduire l’emballage des plats pour emporter et ne pas offrir simultanément ustensiles ou une quantité infinie d’essuie-tout et de condiments.

Réemploi: Utilisation répétée d’un produit ou d’un emballage, sans modification importante de son apparence ou de ses propriétés.

Utilisation de vaisselle durable (le terme « durable », dans ce contexte, signifie réutilisable ou réutilisé).

Favoriser l’utilisation de tasses et d’ustensiles par les employés.

Doter les cuisinettes de pichets d’eau (au design intéressant et thermos) plutôt que d’utiliser de l’eau embouteillée.

Léguer les électroménagers (ex. : réfrigérateur) et le matériel informatique inutilisés à des organismes en mesure de leur donner une seconde vie.

Favoriser la location au lieu de l’achat, lorsqu’applicable.

Les fournitures de bureau peuvent être réutilisées, notamment les porte-noms, les pince-notes, les trombones, les pochettes, les classeurs et les chemises.

Valorisation: Transformation d’une matière résiduelle par la mise en valeur de certaines de ses propriétés.

Cueillette des matières putrescibles pour compostage industriel.

Participer au projet pilote de compostage de la MRC.

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Choisir des produits en fonction de la capacité à se composter (ex. : serviettes de table en papier brun, napperons en papier).

Offrir, si possible, les surplus alimentaires à des organismes de bienfaisance.

Gestion de l’énergie

Appliquer des mesures d’économie d’énergie (bureaux, transports) en encourageant les changements de comportement et en favorisant l’achat d’équipements « éco énergétiques ».

Exemples d’actions vertes

Encourager les clients à éteindre les lumières, le téléviseur, le climatiseur ou les appareils de chauffage lorsqu’ils quittent leur chambre d’hôtel pour la journée.

Offrir l’option visant à économiser l’énergie en proposant que les draps et serviettes ne soient pas changés tous les jours.

Dans la mesure du possible, laver à l'eau froide. Gestion de la qualité de l’air Favoriser des mesures qui réduisent l’impact du transport (covoiturage, achats locaux, fournisseurs locaux, conduite écologique, compensation GES, etc.).

Exemples d’actions vertes

Éviter la marche au ralenti inutile de vos véhicules.

Ouvrir portes et fenêtres pendant quelques instants.

De petits bols de vinaigre posés çà et là neutraliseront les odeurs de cuisson indésirables.

B. GARDERIES

Alimentation

L’achat de produits biologiques.

L’achat de produits en vrac et en gros.

Utilisation économe de l’eau potable. Déchets

Récupérer pour bricolage (boîtes d’œufs, rouleaux de papier de toilette, contenants de plastique, etc.).

Réutiliser de vieux contenants pour faire du rangement.

Faire des échanges (vêtements, livres, jouets).

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C. SECTEUR SCOLAIRE

Saviez-vous qu’au Québec, nous produisons assez de résidus pour remplir l’équivalent de 5 millions de sacs à ordures CHAQUE JOUR? Heureusement, il y a le

recyclage! Mais, pour donner un bon coup de pouce à l’environnement, il est important de réduire la quantité de déchets que nous produisons.

Trucs pour réussir le défi de la boîte à lunch écologique

 

« Moi, je relève le défi de la boîte à lunch « écologique! » 

« J’agis pour mon environnement » 

Voilà pourquoi nous vous invitons à relever le défi de la BOÎTE À LUNCH ÉCOLOGIQUE

Un ventre plein et une poubelle vide! C’est ça le résultat d’une boîte à lunch écologique. C’est simple et c’est génial pour l’environnement.

Truc no 1 Pour éviter de gaspiller et de nourrir la poubelle, il faut bien évaluer vos besoins en nourriture et apporter ce dont vous avez réellement besoin.

Truc no 4 C’est fini la vaisselle jetable… à la cafétéria ou au service de garde, utilisez des verres, des assiettes et des ustensiles durables et réutilisables! Si vous n’avez pas le choix d’utiliser des ustensiles de plastique, évitez de les casser inutilement ou de les jeter, car vous pouvez les laver et les réutiliser.

Truc no 5 Éviter les produits offerts en portions individuelles (fromages, boîtes à boire, yogourts, sachets de biscuits, etc.). Ils produisent plus de déchets… et ils coûtent souvent plus cher.

Truc no 2 Utilisez des contenants réutilisables pour vos repas et collations (sandwichs, fruits et légumes et breuvages). Au besoin, emballez vos aliments dans un sac à pain et prenez soin de le rapporter à la maison pour vous en servir à nouveau.

Truc no 3 J’apporte un verre de la maison que j‘utiliserai toute l’année. Je rapporte mes contenants consignés chez le marchand afin qu’ils soient recyclés.

Pour une boîte à lunch écologique,

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D. SECTEUR FORESTIER

De manière générale, les entreprises forestières sont conscientes des impacts de leurs activités sur le milieu et elles prennent leurs responsabilités pour atténuer ceux qui sont négatifs pour l’environnement, la communauté et pour l’entreprise elle-même. En plus des bonnes pratiques écoresponsables déjà citées, le secteur forestier peut contribuer au développement durable par des pratiques internes qui leur sont propres et par des activités écoresponsables de production.

Pratiques de mesures internes de production

Moteurs performants peu énergivores.

Valorisation énergétique.

Usine de cogénération (fournir des copeaux).

Rejets moins polluants dans l’eau et dans l’air.

Réduction des émissions.

Activités écoresponsables de production

Fabrication de copeaux de bois pour combustion qui peuvent remplacer les combustibles fossiles.

Valorisation des déchets de bois

Fabrication de compost à partir d’écorces et de sous-produits broyés.

Litières animales (sciures et copeaux).

Paillage en horticulture (écorces).

E. SECTEUR MINIER

En plus des pratiques en général, le secteur minier doit aussi limiter ses résidus et bien composer avec le remplissage des terrains. Les mines sont de grandes utilisatrices d’électricité.

Le procédé de production pourrait être révisé dans le cadre d’une démarche de développement durable, à la lumière des éléments suivants :

Évaluer les modes et procédés de production et les réviser afin d’en augmenter l’efficacité et en réduire

Participer au recyclage Pourquoi ne pas mettre sur pied ou participer à un comité de l’environnement à l’école afin

d’instaurer une politique sur le recyclage? Ce serait une super idée!

RÉDUIRE, C’EST GAGNANT!

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les impacts.

Utiliser les meilleures pratiques et technologies afin de diminuer tous types de rejets.

Élaborer une démarche d’éco-efficacité.

Un modèle d’une politique écoresponsable

Élaborer une politique écoresponsable demande :

d’identifier nos pratiques qui peuvent avoir une incidence sur l’environnement; d’évaluer comment améliorer nos pratiques environnementales; de définir des objectifs concrets; de s’engager à atteindre nos objectifs (plan d’action).

C’est à vous, gestionnaires, de décider de votre démarche pour l’implantation de votre politique écoresponsable, selon vos besoins environnementaux. (Voir l’annexe C.)

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Conclusion

Il existe mille façons d’appliquer une politique écoresponsable, mille manières d’opter pour une pensée verte. Chacune a sa valeur, mais elles ont toutes en commun le respect de soi et d’autrui, l’engagement et la cohérence.

Notre guide d’implantation d’une politique écoresponsable, rappelons-le, a peu de prétention. Peu importe votre propre politique écoresponsable, elle ne pourra perdurer que dans le geste et la conviction des membres de votre équipe.

En ce domaine, il n’y a pas de vérité absolue, seulement le profond désir d’agir autrement et de préserver, autant que possible, l’héritage que nous lèguerons aux générations futures. Notre guide d’implantation constitue des réponses parmi d’autres, au besoin légitime des individus de vivre dans un milieu où le développement économique contribuera, plutôt que l’inverse, au patrimoine environnemental et à l’épanouissement des communautés. Beau défi, belle perspective!

Idéalement, chaque organisation devrait avoir, en accompagnement à sa politique écoresponsable, un plan d’action de développement durable ainsi qu’une politique d’approvisionnement responsable.

Le déchet le moins polluant pour l’environnement

est celui que l’on ne produit pas

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Références

Assemblée nationale du Québec, Guide pratique pour l’intégration de pratiques écoresponsables dans notre environnement de travail, Québec, 2009 (en ligne). http://www.assnat.qc.ca/fra/DeveloppementDurable/BureauVert.pdf.

Association des hôteliers du Québec www.hoteliers-quebecorg L’Association des hôteliers du Québec a également son programme de reconnaissance du développement durable intitulé RéserVert.

Centre de services partagés du Québec, L’écoresponsabilité au travail, Guide des bonnes pratiques au bureau, 2009. www.cspq.gouv.qc.ca

Conférence régionale des élus-Capitale Nationale, Être écocitoyen au quotidien. www.cre-capitale.org

Conseil québécois des événements écoresponsables, Outils, formations http://www.evenementecoresponsable.com

Équiterre, « La consommation des appareils électroniques et informatiques » dans « Quelques conseils en efficacité énergétique » (en ligne). http://www.equiterre.org/energie/trucs/index.php?s=electronique.

Jeune chambre de commerce de Montréal, Guide du bureau vert, Montréal, 2008, (en ligne). http://www.jccm.org/fr/data/Guide_bureau_vert_2008.pdf.

Ville de Laval, Guide de l’écocitoyen www.ville.laval.qc.ca Ville de Saguenay, Écoguide, 2010 www.ville.saguenay.qc.ca

Bureau de normalisation du Québec. Document de référence BNQ 9700-253 (En ligne). 2011. www.bnq.qc.ca  Mouvement jeunesse Baie-James, Politique écoresponsable. Juin 2011 www.mjbj.ca

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Annexe 1 - Formulaire de demande d’une attestation Entreprise écoresponsable

1. Nom de l’organisation : ____________________________________________________

____________________________________________________

2. Adresse du siège social : ____________________________________________________

3. Ville et code postal : _____________________________________ _____________

4. Téléphone / télécopieur : ( ______ ) ______________ / ( ______ ) ________________

5. Courriel : ____________________________________________________

6. Site Web : ____________________________________________________

7. Représentée par : ____________________________________________________

Fonction ____________________________________________________

8. Dans quel secteur d’activités se situe votre organisation?

Association à but non lucratif Organisme gouvernemental

Commerce de détail Secteur forestier

Entreprise de services Secteur juridique

Informations et communications Services financiers

Mines et métallurgie Sports et loisirs

Organisme communautaire Transport

Organisme en développement économique Autre (précisez) : ______________________

9. Depuis quelle année votre organisation est-elle en activité? : __________

10. Depuis combien de temps avez-vous implanté votre politique d’entreprise écoresponsable? : __________

11. Votre organisation est intéressée à obtenir l’attestation Entreprise écoresponsable du CCFBJ parce que :

________________________________________________________________________________________

________________________________________________________________________________________

________________________________________________________________________________________

_______________________________________________ _________________________ Signature du ou de la responsable de la demande Date

* Advenant le cas où votre organisation est régie par un conseil d’administration, SVP joindre un extrait de résolution approuvant votre demande.

Veuillez S.V.P. retourner ce formulaire au Comité condition féminine Baie-James selon l’un ou l’autre des moyens suivants :

Par la poste : 552, 3e Rue, bureau 203 Chibougamau (Québec) G8P 1N9

Par télécopieur : 418 748-2486 Par courriel : [email protected]

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Annexe 2 - Déclaration d’engagement écoresponsable

Notre engagement

(Nom de l’organisation) s'engage à intégrer des mesures écoresponsables. La direction

s’engage aussi à sensibiliser, renforcer et aider son personnel à appliquer les mesures de sa

politique écoresponsable.

Nous nous engageons à apporter notre contribution à l’effort collectif de notre société pour que

les générations futures puissent profiter d’un environnement sain.

______________________________ __________________ Signature du ou de la responsable Date

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Annexe 3 - Politique écoresponsable Logo si l’entreprise en a un

(Nom de l’organisation), s’engage à :

Soutenir son personnel dans l’application des pratiques écologiques choisies.

Sensibiliser sa clientèle à diverses pratiques qui ont des effets sur elle.

Orienter sa gestion vers la minimisation des impacts environnementaux de ses activités

d’affaires.

Effectuer une gestion saine de ses activités par la mise en œuvre et le maintien de sa

politique écoresponsable.

Diffuser sa politique écoresponsable à son personnel, à tous ses partenaires et au public

par l’affichage de sa déclaration d’engagement.

Intégrer un processus de révision régulier des pratiques choisies.

Élaborer des projets qui intègrent la prévention de la pollution comme un aspect

environnemental primordial, en accord avec le principe de développement durable.

Pour ce faire, nos pratiques écologiques sont : (liste)

______________________________ __________________ Signature du ou de la responsable Date