Guide FEB 2011/2012: activités, thèmes et réalisations

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    AVANT-P

    ROPOS

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    FEB GUIDE 2011-2012

    SAVOIR-FAIRE, INSPIRATION ET MISEEN RSEAU

    Ce que la Fdration des entreprises de Belgique vous propose, vous dcideurs et chefsd'entreprise, avec cette publication, c'est de vous guider dans le paysage socio-conomiquede la Belgique. La FEB regroupe 35 fdrations sectorielles et reprsente plus de 48.000 en-

    treprises, trs majoritairement des PME en croissance, actives dans tout le pays et issues tantde l'industrie et de la construction que des services. Ce Guide vous informe sur la maniredont la FEB dfend jour aprs jour vos intrts en sa qualit de principale organisation dem-ployeurs en Belgique.

    Grce au Guide FEB, vous bnficiez dun tableau complet et synthtique des acteurs les plusimportants du paysage socio-conomique belge. Cette publication offre ainsi une vue d'en-semble des principales organisations sectorielles du pays et de leurs missions prioritaires. Ellecomprend galement une liste exhaustive des membres des conseils d'administration de cha-cune des fdrations sectorielles affilies la FEB.

    De plus, afin de faciliter vos contacts avec la FEB, le Guide dcrit les nombreuses tches etactivits de notre organisation et vous permet de faire connaissance avec les conseillers etles experts qui suivent au quotidien les dossiers-cls pour le dveloppement de la croissanceet de l'emploi. Et ce au niveau fdral, belge et europen.

    Vous prendrez galement connaissance des diverses actions entreprises par la FEB dans lecadre dun grand nombre de thmes et dossiers : une premire partie du Guide est consa-cre aux ralisations concrtes de la FEB au cours de l'anne coule.

    Plus loin, vous vous familiariserez avec les principaux thmes et domaines dactivit suivis parnos collaborateurs tant lintrieur qu' lextrieur de nos frontires. Cette publication pr-

    sente en effet toute une srie de partenaires et dinstitutions avec lesquels la FEB collaboretroitement et qui tiennent leur savoir-faire la disposition des fdrations sectorielles et desentreprises affilies.

    Enfin, les pages 'Info', la fin du Guide, vous donnent un large aperu des multiples chambresde commerce et dindustrie de Belgique ainsi que des chambres de commerce belgo-luxem-bourgeoises ltranger.

    Je suis persuad que ce Guide constitue une base solide et une source dinspiration pour undveloppement durable de votre rseau de contacts et de vos opportunits d'affaires.

    Rudi Thomaes

    Administrateur dlgu

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    05 ACTIVITS, THMES ET RALISATIONS

    15 STRATGIE, STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT

    03 AVANT-PROPOS

    69 FDRATIONS

    119 INFOS

    Une anne d'objectivations, de confrontations et de dpassements

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    ACTIVITS,THMESETRALISA

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    Comme cest le cas tous les deux ans,les ngociations en vue daboutir un

    accord interprofessionnel (AIP) pour2011-2012 ont amplement occup lesquipes de la FEB. Ces ngociations fu-rent loccasion de mettre en lumire lehandicap salarial engrang ces der-nires annes par la Belgique et, sur-

    tout, de prendre des mesures pourviter de mettre mal la comptitivitdes entreprises belges sur le plan inter-national. Aprs plusieurs mois de ru-nions entre partenaires sociaux, un

    accord historique a t paraph, le 18 janvier 2011, par les ngociateurs duGroupe des Dix. Par la suite, le conseildadministration de la FEB a apportson soutien laccord, afin de renforcer

    la confiance dans lconomie du pays,confiance dont il a bien besoin vu lescirconstances difficiles quil traverse. Lesfdrations membres ont notammentaccueilli favorablement lapproche glo-

    bale et quilibre adopte pour rsou-dre le dossier ouvriers-employs, blo-

    qu depuis des dcennies. la suite durefus dudit accord par deux syndicats,

    le gouvernement est parvenu unconsensus sur une proposition de m-diation. Les employeurs ont pris note,dans la dcision du gouvernement, d'uncertain nombre de points qui restent

    trs poches du projet d'AIP, savoir lanorme salariale de maximum 0,3% etla suppression de la grille Claeys en ma-

    tire de pravis, double de celle del'intervention du juge pour les em-ploys possdant le nouveau statut. Parailleurs, les employeurs ont reu desclaircissements concernant le maintiendes seuils (100 travailleurs pour unConseil dentreprise et 50 travailleurspour un Comit pour la prvention etla protection au travail) pour les lec-

    tions sociales de 2012, comme prvudans le projet dAIP.

    Dans ce dernier, les partenaires sociauxstaient engags ce quune tude soit

    ralise sur la question de lindexationautomatique des salaires. Au grand

    dam du banc patronal, ce point na past retenu dans la proposition de m-

    diation du gouvernement. Pourtant, lesystme dindexation automatique dessalaires fait lobjet de critiques de lapart de plusieurs instances internatio-nales, comme lOrganisation de coo-

    pration et de dveloppement cono-miques (OCDE) ou encore la Com-mission europenne. Cette dernire asoulign, en juin dernier, la ncessit derformer lindexation salariale et le sys-

    tme de formation des salaires, carlaugmentation rapide des cots sala-riaux et le ralentissement de la crois-sance de la productivit dans notrepays sont jugs inquitants. Pour la FEB,il faut mener une tude sur la manirede limiter les effets pervers et asociaux

    de notre systme d'indexation auto-matique sur notre handicap salarial.

    Belga

    L'an dernier, notre pays n'a pas brill sur le plan politique. Par ailleurs, notre tissu conomique nes'est pas encore compltement relev de la pire rcession depuis la Seconde Guerre mondiale. Ce-pendant, le statu quo dans la politique belge en ce qui concerne la formation du gouvernement for-mait un contraste flagrant avec la reprise conomique soutenue. Le commerce mondial a progressde pas moins de 12,4% en 2010, aprs un repli d'environ 11% en 2009. En Europe, on pinglera la pres-tation de lAllemagne : aprs une contraction de l'activit de 4,7% en 2009, lconomie allemande acr de 3,6% en 2010. La Belgique a, elle aussi, enregistr un rsultat meilleur que prvu. Quant sa-voir si le wagon belge pourra rester accroch la locomotive allemande, cela dpendra d'un certainnombre de rformes structurelles indispensables. L'an dernier, la FEB a ds lors remu ciel et terrepour mettre bas les tabous suranns qui entravent ces rformes et proposer des solutions pour une

    reconstruction durable et bnfique pour la croissance. l'chelle europenne, la FEB a largementcontribu faire de la prsidence europenne une russite et, au niveau international, elle n'a laisspasser aucune occasion de mettre en avant les atouts de nos entreprises sur la carte mondiale.

    ll faut une tude sur la manire de limiter les effetspervers et asociaux de notre systme d'indexationautomatique sur notre handicap salarial

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    ACTIVITS, THMES ET RALISATIONS

    AMLIORER LA COMPTITIVIT

    Une anne d'objectivations,de confrontations et de dpassements

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    HMESETRALISA

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    rvle que, mme pendant lanne de crise2010, une entreprise du secteur priv surquatre a d interrompre une procdure derecrutement. Face cette situation proccu-pante, il est ncessaire de prendre des me-sures nergiques en matire d'enseignement,d'accompagnement et d'activation des ch-meurs, pour arriver une participation ac-crue au march du travail, o chaquepersonne capable de travailler travailleraiteffectivement. En matire de conciliationentre le travail et la famille, il serait opportunde mettre un frein nos systmes de cong

    dont la multiplicit est unique en Europe au profit d'autres mesures, telles que des ho-

    raires flexibles et des structures d'accueil desenfants accessibles.Par ailleurs, une dlgation de la FEB sest ren-due la 100e session de la Confrence inter-nationale du travail de Genve et a veill ceque lOIT poursuive non seulement des ob-jectifs sociaux mais encourage galement l'en-trepreneuriat, et cre un cadre dans lequel ilest possible d'entreprendre durablement.

    de nombreuses reprises ces douze der-niers mois notamment lors de la publica-

    tion de son Livret statistique , la FEB aplaid pour que des mesures courageusessoient prises en vue de moderniser le mar-ch du travail. Comme le soulignent plusieursinstances internationales, notre pays devraitse concentrer sur les vritables piges ins-crits dans les rgimes de chmage, pensionset autres congs. Nous sommes en effet la

    trane par rapport dautres pays qui pren-nent des mesures pour retenir plus de gensau travail afin de faire face au cot du vieil-lissement,tout en maintenant le niveau deprosprit actuel. Le Contrat de solidarit

    entre les gnrations a certes contribu

    Lconomie belge a besoin dentrepreneurspour assurer sa croissance actuelle et future.Malheureusement, la Belgique en comptetrop peu (2,7% de la population adulte), cequi la place lavant-dernire place des paysindustrialiss, selon lindicateur GEM-2010(Global Entrepreneurship Monitoring). Cestpourquoi la FEB sinvestit au travers de diverscanaux pour promouvoir les entrepreneurs,mais galement lacte dentreprendre en tant

    que tel. La valorisation du savoir-faire de nosentreprises dans le reste du monde est plusque jamais vitale dans une conomie de plusen plus globalise. Les missions cono-miques princires auxquelles participe la FEBconstituent 'un atout exceptionnel pour lapromotion de nos entreprises', comme a en-

    faire mrir les esprits, mais il na gure faitvoluer la situation. Lge moyen de dpart la retraite n'a, en effet, quasi pas augment :de 58,7 ans en 2005 59,1 ans en 2010. Il

    faut donc rorienter fondamentalement ledbat sur la fin de carrire, plus particulire-ment pour ce qui est du lien entre les

    congs pris pendant la carrire et un d-part anticip en fin de carrire. Par ailleurs,il y a une forte inadquation entre loffre etla demande de travailleurs. Nous dnom-brons encore plus de 500.000 demandeursdemploi, alors que la proportion de fonc-

    tions critiques est reste leve pendant lacrise et saccrot ds les premiers signes dereprise conomique. Une enqute de la FEB

    core pu le constater Pierre Alain De Smedt,le nouveau prsident de la FEB, lors de sesmissions conomiques princires. Au coursde son mandat, il sest notamment fixcomme priorit de renforcer la prsence etles ambitions de nos entreprises sur le planinternational. En Russie (Moscou et Saint-P-tersbourg), laccueil rserv nos entreprisesfut trs ouvert, de nombreux contrats purenttre signs sur place, dautres furent initis.

    Sur la cte est des tats-Unis (New York,Washington, Boston), trois de nos entreprisesde trs haut niveau, ayant des investissementset de la recherche croise entre les tats-Unis et la Belgique, furent mises en valeur, cequi permit galement de nombreux contactsavec nos PME accompagnantes, ouvrant de

    nouvelles perspectives celles-ci. Les mis-sions au Kazakhstan et en Ukraine ont,quant elles, permis de faire dcouvrir le sa-voir-faire de nos entreprises dans certains

    domaines aux autorits de ces pays. Un ac-cord de coopration en matire de soins desant a t sign entre le Kazakhstan etHealthCare Belgium. Lnorme besoin demodernisation de lUkraine offre galementdes dbouchs trs intressants dans certainssecteurs o nos entreprises possdent un sa-

    LGENDES

    Le groupe des Dix autour de la table lors des dernires ngociations interprofessionnelles. l'occasion de la 100e session de la Confrence internationale du travail. De g. dr. :Yvan Fieremans (UGBN),Jan Denys (Randstad), Wies Storm, conseiller en affaires in-

    ternationales,Kris De Meester (FEB) et Bernadette Adnet (FEB).Mars 2011, visite dtat royale en Allemagne. Pierre Alain De Smedt, prsident de la FEB, accueille SM le Roi Albert II au sige munichois de Siemens, o notre souverain apris part un change de vue avec la direction de lentreprise sur linnovation, les dfis nergtiques et la formation en alternance.

    On dnombre encore plus de500.000 demandeurs demploi,alors que la proportion defonctions critiques est resteleve pendant la crise

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    ACTIVITS, THMES ET RALISATIONS

    Les missions conomiques princiresauxquelles participe la FEB consti-tuent un atout exceptionnel pour lapromotion de nos entreprises

    POUR UN MARCH DU TRAVAIL MODERNE

    PROMOUVOIR LACTE DENTREPRENDRE

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    8La FEB estime que les pouvoirs publics doi-vent sinscrire dans un schma visant une plusgrande efficacit, en particulier au niveau descots. Sil est important de rtablir lquilibrebudgtaire, ne perdons pas de vue que lamanire de procder aura un impact consi-

    drable sur la croissance conomique. Selonle FMI, un assainissement de 1% du PIB ra-lis via des hausses dimpts fait baisser lacroissance conomique de 1,3 point sur 2ans, alors que si lon baisse les dpenses pu-

    La FEB joue galement un rle cl dans ladfense des intrts des entreprises belgessur la scne europenne. Ses efforts nontpas t vains ces derniers mois. Le breveteuropen en est un bel exemple. Dans lecadre de la Prsidence belge de lUE, leConseil Comptitivit a lanc la procdurede la coopration renforce en matire debrevet de lUE. Grce cette procdure, les

    frais de dpts de brevets au sein de lUE se-ront terme considrablement rduits, cequi a t salu par la FEB, qui plaidait en cesens depuis des annes. Dans le cadre de laPrsidence belge de lUE, ce fut le tour de la

    bliques, limpact ngatif ne serait que 0,3point. Une plus grande efficacit des pouvoirspublics passe donc par un assainissementbudgtaire ralis 80% via la modrationdes dpenses, afin de limiter limpact ngatifsur la croissance et lemploi.Au cours des prochaines annes, le dbat surla matrise des dpenses de soins de santne pourra tre vit. Ces dernires annes, lacroissance de ce secteur a t 3 4 fois su-prieure la croissance du PIB. lchelon

    europen, nous nous inscrivons parmi lestrois pays qui consacrent le plus de moyensaux soins de sant et affichent le taux decroissance le plus lev. Outre cette volu-

    tion budgtairement intenable des dpensesde sant, la FEB constate plusieurs paradoxesdans le systme actuel de lINAMI, qui justi-fient galement une rvision fondamentalede notre systme de sant. Il faut remettre

    FEB dorganiser, les 2 et 3 dcembre derniers,le Conseil des prsidents de BUSINESS-

    EUROPE (COPRES). Lvnement fut lancle 2 dcembre avec lorganisation, la FEB,dun dbat sur le March intrieur, avec leCommissaire Michel Barnier. La FEB attiralattention sur la double taxation des divi-

    les compteurs zro, en supprimant la mar-ge de plus dun milliard EUR dans ce secteur,et obliger ce dernier une plus grande effi-cience. La Belgique est le pays de lUnion eu-ropenne qui, avec la France, dpense le plus

    pour les soins de sant : plus de 11% du PIB.Certaines prvisions font tat dune augmen-

    tation des dpenses en soins de sant deprs de 30% (!) dans les pays dvelopps. Ce

    thme fut lobjet dun djeuner-dbat orga-nis la FEB en prsence de Hans Bans, pr-sident de la Commission Sant publique,Environnement et Renouveau de la socit.

    dendes, qui constitue un obstacle majeur aubon fonctionnement du march du capital risque, tant pour les PME que pour les par-gnants. La FEB uvre galement la rformede la TVA, car le systme actuel de la TVA est

    tout simplement incompatible avec le Mar-ch intrieur. La seule solution possible long

    terme est la cration, au niveau europen,dune union de la TVA, dans laquelle une li-

    vraison dAnvers Stockholm serait soumiseau mme traitement quune livraison dAn-vers Lige. La FEB est extrmement satis-faite que la Commission europenne aitmen ces derniers mois une consultation

    voir-faire important, comme linfrastructureou les nergies renouvelables.La valorisation de lacte dentreprendrepasse aussi par des actions plus locales. Dansla foule de son action 'Ta propre entreprise',

    la FEB a apport son soutien au projet 'CTRL-ALT-START', lanc en avril dernier par le por- tail pour tudiants Guido. Il est en effetfondamental de stimuler lesprit dentrepren-dre aujourdhui, demain et aprs-demain.Daprs une tude de la FEB, si une majorit

    un tiers y songe encore aprs quelques an-nes dexprience professionnelle. Or la Bel-gique aura besoin deux dans les annes venir, pour prendre la relve. Selon une tudedu SVO (Studiecentrum voor Ondernemer-

    schap) ralise pour le compte du SPF co-nomie, 40% des chefs dentreprise ont plus de50 ans et 25% plus de 55 ans, et 30% des en-treprises belges (de moins de 200 personnes)devrait, dans les 5 10 ans, trouver un repre-neur sous peine de disparatre.

    dtudiants pensent entreprendre au dbutde leurs tudes, ce rve disparat ensuite : seul

    lavenir, le dbat sur lamatrise des dpenses desoins de sant ne pourratre vit

    Pour maintenir la positionde lEurope, il sagira dabordde restaurer la stabilitmacroconomique en rduisantles dficits budgtaires

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    ACTIVITS, THMES ET RALISATIONS

    DES CONOMIES INDISPENSABLES !

    CONTRIBUER UNE EUROPE FAVORABLE AUX ENTREPRISES

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    ce sujet. Linscurit juridique et les cots ju-ridiques levs engendrs par le respect desdroits trangers des consommateurs consti-

    tuent un frein pour les entrepreneurs dsi-rant vendre au sein de lUE. Pour la FEB, unrgime europen unique de protection desconsommateurs serait plus opportun.

    Dans le cadre de la Prsidence belge de lUE,la FEB a galement assur la coordination dessommets conomiques UE-Chine, lAsia-Europe Business Forum (AEBF) et le Som-met UE-Inde. Le 6e Sommet UE-Chine, qui arassembl 400 CEO et responsables poli-

    tiques de Chine et dEurope, a t une op-portunit majeure pour resserrer les liensbilatraux. LAsia-Europe Business Forum,dont le but est de renforcer la cooprationconomique entre les diffrents secteurscommerciaux dAsie et dEurope, a permis

    de formuler des recommandations aux chefsdtat et de gouvernement qui, paralllement,participaient lASEM. Le Sommet UE-Indetait consacr plusieurs dfis actuels lis audveloppement durable. La collaborationentre LUE et lInde est en effet essentiellepour acclrer les applications de solutionspropres qui rencontrent tant les besoins glo-baux que locaux.La 9e dition de lEuropean Business Summit(EBS), organise par la FEB en collaborationavec BUSINESSEUROPE, a rassembl plus de1.500 participants de lUnion europenne et

    de ses principaux partenaires commerciaux,autour du thme 'Europe in the world? Lea-ding or lagging?. Selon une enqute ralisedans le cadre de lEBS, les chefs dentreprisese disent plus optimistes quant la croissance

    europenne quils ne ltaient il y a un an.Mme si les dfis restent importants. Pourmaintenir la position de lEurope dans uneconomie globalise, il sagira dabord derestaurer la stabilit macroconomique enrduisant les dficits budgtaires et le niveaudes dettes publiques, ce qui permettra desoutenir le rtablissement de la confiancedes marchs sur le long terme ainsi que larelance des investissements.

    Dans le mme ordre dides, le prsidentdu Conseil europen Herman Van Rompuya soulign, lors dune allocution la FEB face plus de 120 reprsentants minents dumonde belge des entreprises, que chaquetat membre devra prendre ses responsa-bilits pour, entre autres, rformer son mar-ch du travail, garantir le financement de lascurit sociale et investir davantage danslinnovation.

    La FEB a mis sur pied, en septembre 2010,la 'Brussels School of Competition', unprogramme de formation, unique en songenre, en droit et conomie de la concur-rence. Lobjectif est doffrir Bruxelles capitale europenne du droit de la concur-rence un enseignement approfondi decette matire devenue incontournablepour les entreprises. Afin de reflter lam-bition pluridisciplinaire de la BSC, chaquemodule est coordonn par un binmecompos dun juriste et dun conomiste.

    Le programme se divise en 12 modules,pousant les grandes thmatiques de lamatire : joint ventures et accords horizon-

    taux de coopration, accords verticaux etrseaux de distribution, cartels, abus de po-sition dominante, oprations de fusion etacquisition, aides dtat, etc. Concrtement,les cours ont lieu tous les vendredis aprs-midi, mais il est loisible, pour ceux qui nepourraient pas suivre lintgralit du pro-gramme, de choisir certains cours lacarte. Le nouveau cycle de formation d-butera fin septembre 2011.

    Par ailleurs, la FEB est rgulirement sollici-te par ses membres eu gard son exp-rience et son implication dans la concer-tation sociale. De plus, de nombreux cots

    imposs aux entreprises rsultent de ce quiest ngoci et dcid dans ce cadre. Cestnotamment pour ces raisons quun pro-gramme de formation a t labor avec,comme objectif, doffrir aux professionnelsdes ressources humaines loccasion dap-profondir et dtendre leurs connaissances

    dans ce domaine. La 'FEB Social Academy'propose une formation en sept aprs-midisur une priode de dix mois. La gestion desconflits entre employeurs et travailleurs, lemanagement innovateur du temps de tra-vail, la communication et le dialogue socialdans les PME sont quelques-uns des thmesabords lors des trois premires ditions dela FEB Social Academy. La 4e dition dbu-

    tera en octobre 2011.Le lecteur trouvera plus dinformations surces formations dans les pages 'L'affiliation la FEB, un accs privilgi deux pro-grammes de formation indits'.

    LGENDES

    La FEB a organis, le 14 juin dernier, un djeuner-dbat sur le thme de la matrise des dpenses de soins de sant. La croissance de ce secteur de la scurit sociale est 3 4 fois suprieure la celle du PIB.

    9e dition de l'European Business Summit. De g. dr. : Rudi Thomaes (administrateur dlgu de la FEB), Pierre Alain De Smedt (prsident de la FEB), Herman Van Rompuy(prsident du Conseil europen) et Philippe de Buck(directeur gnral de BUSINESSEUROPE).

    Dans le cadre de la Brussels School of Competition (BSC), un panel dexperts a rcemment t runi sur le thme des changes dinformations en droit de la concurrence.On voit ici Nicolas Petit (ULg), Lars Kjlbye (partner Covington & Burling LLP), Franck Wijckmans (partner Contrast) et Frdric Puel (Partner Fidal, la tribune).

    Tryptique

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    PARTAGER LE SAVOIR-FAIRE

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    Les dfis climatiques auxquels doit faireface notre plante sont gigantesques. Plei-nement consciente de cela, la FEB a posplusieurs actes forts ces derniers mois.Ainsi, les vhicules lectriques feront par-

    tie du parc de vhicules de demain, et leurdveloppement est une opportunit pourde nombreuses entreprises sur notre ter-ritoire. Il est temps, donc, que les autoritsaient une vision claire et mobilisatrice enmatire d'lectromobilit, que des stra-

    tgies soient tablies et que des mesuresconcrtes voient le jour. La fixation dob-

    jectifs, la dfinition dun modle pour lespoints de rechargement, le renforcementde la dductibilit fiscale pour les vhiculeslectriques ainsi que ladoption de me-sures non financires sont autant de ques-

    tions rsoudre. Cest, entre autres, pourpousser les gouvernements satteler la

    tche et pour renforcer limage du pays ltranger que la FEB a lanc, en janvier2010, lors d'un colloque consacr aux v-hicules lectriques, la charte EVolution toElectrical Vehicles (EV to EV). En adhrant cette charte, les entreprises dclarentavoir lintention dacqurir un (des) vhi-

    pact ngatif sur sa comptitivit. Invit undjeuner-dbat la FEB, le Commissaireeuropen Connie Hedegaard a soulignque lUE doit rester attractive pour lesinvestissements et quune politique clima-

    tique europenne intelligente doit combi-ner le double objectif de rduire lesmissions de CO2 et dviter les dlocali-sations industrielles. Dautant que ceci fa-vorisera la cration de nouveaux emploiset de nouveaux marchs.

    En juin dernier, Stefaan Vergote, chefdUnit A4 'Stratgie et valuation cono-mique' de la DG CLIMA, prsent laFEB, devant un public nombreux, la Feuillede Route europenne vers une conomie

    comptitive faible intensit de carbone lhorizon 2050. Mieux connue sous le vo-cable 'Roadmap 2050', cette feuille deroute recommande de rduire les mis-sions de gaz effet de serre internes lUEde 80% dici 2050 par rapport 1990. l'issue de son expos, l'expert a t inter-pell par six reprsentants de secteurs di-rectement concerns par les objectifsambitieux de la 'Feuille de Route'. Il en estnotamment ressorti que les entreprisesapprcient que lUE se dote dune vision

    long terme mais celle-ci doit tre techni-quement et conomiquement ralisable etsuffisamment flexible.

    cule(s) lectrique(s) dans les 2 3 ans.Une fois ces vhicules acquis, elles pour-ront y apposer des autocollants 'Mon en-

    treprise roule llectricit'.

    La FEB a, en novembre 2010, particip laConfrence internationale sur le climat Cancn. Les enjeux sont colossaux. Si

    aucune mesure complmentaire n'estprise, les missions mondiales de gaz effet de serre auront peu prs doublen 2050 par rappor t 1990. Dans les paysBRIC (Brsil Russie Inde Chine), lesmissions exprimes en chiffres absolusdpasseront mme, en 2030, les rejets to-

    taux de l'ensemble des pays de l'OCDE.Le monde des entreprises est tout saufconservateur en la matire et la FEB nade cesse de prner lefficacit nergtique.Cela tant, pour les entreprises belges, lesconditions ne sont pas remplies pour quelUE revoie la hausse son engagement derduction de 30% dmissions de gaz effet de serre. Une telle dcision aurait im-

    Il est temps que les autoritsaient une vision claire etmobilisatrice en matired'lectromobilit

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    ACTIVITS, THMES ET RALISATIONS

    ENGAGEMENT FORT POUR UNE PLUS GRANDEEFFICACIT NERGTIQUE

    LGENDES

    Le Commissaire europen en charge de lAction climatique, Connie Hedegaard, invit un djeuner-dbat la FEB, est accueilli par Rudi Thomaes (administrateur dlgude la FEB) et Diane Struyven (ex-directrice du Dpartement europen).7

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