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AUX RACINES ET COULEURS DE LA MEDITERRANEE Racines et couleurs S’exercer à présenter succinctement les atouts et potentialités touristiques de la wilaya de Aïn Témouchent n’est pas de toute aise, tant celle-ci présente toutes les possibilités d’évasion, de dépaysement, de cures et de repos. Assise entre Oran, perle de la méditerranée et Tlemcen, berceau de la culture arabo-andalouse, Aïn Témouchent tout en se prévalant de sa propre identité, n’en constitue pas moins la synthèse. Antique jusqu’aux confi ns de l’histoire, l’homme de Rio Salado, une des premières traces de la vie humaine sur terre, y fut découvert. Romaine, elle conserve jusqu’à aujourd’hui, en Hammam Bouhadjar, les vertus de la détente et les soins par les thermes. Berbère, elle fut le berceau de Syphax grand rival de l’immortel Massinissa. Arabo-musulmane, authentique et fi ère de sa fantasia perpétuant l’épopée de l’Emir Abdelkader et des cavaliers de la liberté. Mélomane, elle enfanta Bellemou, gourou du Rai, genre musical devenu universel, auquel elle imprime l’authenticité du terroir. Elle entretient jalousement El Alaoui, danse épique des Beni Ameur et le Karkabou venant du fi n fond du sahara. Gourmande, elle affectionne le méchoui, les grillades sur feu de bois de vigne et les sardinades. Méditerranéenne jusqu’au bout des sarments, jalouse de son vignoble dont elle reprend la culture, entretenant fermes et caves, témoins d’abondance. Hospitalière par la chaleur d’une population, fruit du brassage harmonieux de convivialité méditerranéenne, fierté berbère, esprit chevaleresque arabe et générosité paysanne. Enfin et surtout, balnéaire par ses plages qui s’étendent sans discontinuer sur 80 Km. Généreuse, la nature y donne libre cours à son art et sa fantaisie et alterne plages de sable fi n, criques de galets polis et calanques dont on ne perce le secret que par barque. De Bouzedjar à Chatt El Hilal en passant par Terga, Sassel et Rechgoune, un chapelet d’édens s’égrène au bord de la Méditerranée, abrités de denses forêts oxygénantes. Aïn Temouchent c’est aussi la touche moderne de l’urbanisme et la fonctionnalité des accès. Elle est, à peine, à une heure de route, par la double voie, des Aéroports d’Es Senia et de Zenata et des ports d’Oran et de Ghazaouet. Tous ces atouts lui offrent les meilleures opportunités d’investissement dans les créneaux, encore vierges, du tourisme. L’élaboration de l’étude d’aménagement touristique de la zone de Bouzedjar témoigne de la volonté des pouvoirs publics à ériger Aïn Témouchent en pôle touristique attrayant et de faire du tourisme une véritable industrie, créatrice d’emplois et de structures d’accueil dignes de la beauté de cette région.

Guide Touristique de La Wilaya de Ain Témouchent

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tourisme en algerie

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Page 1: Guide Touristique de La Wilaya de Ain Témouchent

AUX RACINES ET COULEURS DE LA MEDITERRANEE

Racines et couleurs

S’exercer à présenter succinctement les atouts et potentialités touristiques de la wilaya de Aïn Témouchent n’est pas de toute aise, tant celle-ci présente toutes les possibilités d’évasion, de dépaysement, de cures et de repos. Assise entre Oran, perle de la méditerranée et Tlemcen, berceau de la culture arabo-andalouse, Aïn Témouchent tout en se prévalant de sa propre identité, n’en constitue pas moins la synthèse. Antique jusqu’aux confi ns de l’histoire, l’homme de Rio Salado, une des premières traces de la vie humaine sur terre, y fut découvert. Romaine, elle conserve jusqu’à aujourd’hui, en Hammam Bouhadjar, les vertus de la détente et les soins par les thermes. Berbère, elle fut le berceau de Syphax grand rival de l’immortel Massinissa. Arabo-musulmane, authentique et fi ère de sa fantasia perpétuant l’épopée de l’Emir Abdelkader et des cavaliers de la liberté. Mélomane, elle enfanta Bellemou, gourou du Rai, genre musical devenu universel, auquel elle imprime l’authenticité du terroir. Elle entretient jalousement El Alaoui, danse épique des Beni Ameur et le Karkabou venant du fi n fond du sahara. Gourmande, elle affectionne le méchoui, les grillades sur feu de bois de vigne et les sardinades. Méditerranéenne jusqu’au bout des sarments, jalouse de son vignoble dont elle reprend la culture, entretenant fermes et caves, témoins d’abondance. Hospitalière par la chaleur d’une population, fruit du brassage harmonieux de convivialité méditerranéenne, fierté berbère, esprit chevaleresque arabe et générosité paysanne. Enfin et surtout, balnéaire par ses plages qui s’étendent sans discontinuer sur 80 Km. Généreuse, la nature y donne libre cours à son art et sa fantaisie et alterne plages de sable fi n, criques de galets polis et calanques dont on ne perce le secret que par barque. De Bouzedjar à Chatt El Hilal en passant par Terga, Sassel et Rechgoune, un chapelet d’édens s’égrène au bord de la Méditerranée, abrités de denses forêts oxygénantes. Aïn Temouchent c’est aussi la touche moderne de l’urbanisme et la fonctionnalité des accès. Elle est, à peine, à une heure de route, par la double voie, des Aéroports d’Es Senia et de Zenata et des ports d’Oran et de Ghazaouet. Tous ces atouts lui offrent les meilleures opportunités d’investissement dans les créneaux, encore vierges, du tourisme. L’élaboration de l’étude d’aménagement touristique de la zone de Bouzedjar témoigne de la volonté des pouvoirs publics à ériger Aïn Témouchent en pôle touristique attrayant et de faire du tourisme une véritable industrie, créatrice d’emplois et de structures d’accueil dignes de la beauté de cette région.

Page 2: Guide Touristique de La Wilaya de Ain Témouchent

Les racines antiques De Albulae (cité blanche) à Aïn Témouchent (source des chacals), la ville conserve

sa blancheur et perpétue l’harmonie d’une cohabitation entre arabes et berbères. Aïn Témouchent tire sa substance d’un cocktail de passé antique prospère, d’histoire contemporaine glorieuse et de présent tourné vers le modernisme. On ne peut parler de Aïn T émouchent sans l’évocation de l’homme de Rio Salado, représentant l’une des premières apparitions humaines sur terre et dont l’âge remonte à près de 50.000 ans. C’est l’une des plus importantes découvertes archéologiques de la région. Ces traces de l’homme, de type Mechta, découvertes au début du 20ème siècle, attestent de la présence humaine dans les grottes du mont Sidi Kacem, sur les hauteurs du village de Terga. Par son climat doux et son relief facile d’accès, la région constituait un transit pour

les commerçants Phéniciens et Carthaginois vers 1500 av. J-C. L’île de Rechgoune, dénommée Cap d’Accra, et Sufat étaient leurs lieux de halte préférés. La région allait vivre au rythme des fortifications militaires, au lendemain de l’arrivée des Romains vers le premier siècle av. J-C. Sufat ou Proesidim Surfative se développa et devint la grande cité romaine d’Albulae, ville blanche, le véritable poumon commercial de la région, surtout dans le négoce d’huile et de céréales. Elle perdit de son aura avec le déclin de l’empire romain vers le milieu du 5ème siècle. Après les Romains, les Vandales puis les Byzantins envahirent la région et Albulae disparut au lendemain d’un terrible séisme vers le 7ème siècle.

Siga, le royaume berbère

On ne peut parler de Ain Témouchent sans évoquer Siga, cité de Syphax, émule

de Massinissa, roi de Numidie Siga, située au sud de l’embouchure de l’Oued Tafna en face de l’île de Rechgoune, existait dès le 4ème siècle av. J-C. Des vestiges puniques et phéniciens ont été découverts dans la région proche de la presqu’île ibérique. Syphax, roi des Masaesyles, les Numides de l’Ouest, vers la fi n du 3ème siècle av. J-C, avait choisi Siga comme capitale de son royaume. L’alliance des Masaesy les avec les Carthaginois n’avait pas tenu devant celle des Massyles, conduits par Massinissa, avec les Romains et Siga tomba sous coups de boutoir de ces derniers. La bataille de Zama en 202 av. J-C mit fi n à la 2ème guerre punique et annonça l’unification de la Numidie. La conquête arabe va annoncer la naissance, à la place d’Albulae, de la cité de Kasr Ibn Sinane qui disparut vers le 9ème siècle suite aux incursions des Banou Hillal. Les Beni Ameur s’installent dans la région, créent Ain Témouchent et y de meurent jusqu’au 17ème siècle, résistant aux attaques turques puis espagnoles. Au début du 16ème siècle, la région al lait être la dernière demeure de l’aîné des Barberousse, le guerrier Arroudj qui fut exécuté près de Chabat El Ham.

Page 3: Guide Touristique de La Wilaya de Ain Témouchent

Sceau du Cheikh Bouhmidi Compagnon de l’Emir

L’épopée de l’Emir A b d e l k a d e r

Au nom de Aïn Témouchent est

associée la résistance, pendant 17

années, de l’Emir Abdelkader, fils de

Mahieddine, et des Beni Ameur. Les

hommes et femmes des Beni Ameur,

dévoués à l’Emir Abdelkader, le

soutiennent et, à ses côtés, combattent

les troupes françaises au lendemain de

l’invasion en 1830. La mémoire retient

encore la fi délité exemplaire de cheikh

Bouhmidi, compagnon de l’Emir, son

courage et sa notoriété. Elle rappelle

également le traité de la Tafna, signé

avec le général Bugeaud le 30 mai 1837.

Page 4: Guide Touristique de La Wilaya de Ain Témouchent

Au carrefour

des pôles urbains

La wilaya de Aïn Témouchent est située entre trois grands centres urbains de l’Ouest du pays que sont Oran, Tlemcen et Sidi Bel Abbes. Elle est à une heure des ports d’Oran et de Ghazaouet et des aéroports Es-Sénia d’Oran et Zenata de Tlemcen. Aïn Témou-chent trouve sa place entre ces pôles et les complète par ses spécificités touristiques. Le long d’une partie de la RN 2 (double voie) la ville s’installe et se laisse admirer sur une «petite» pente. Elle s’impose comme un pôle touristique incontournable de l’Ouest algérien. D’Oran, du port ou de l’aéroport, ou de Tlemcen, de l’aéroport, et à voiture, la RN 2 est le chemin le plus court pour arriver à Aïn Té-mouchent. A partir de Tlemcen, les RN 22 et 35 permettent également d’y accéder. Du port de Ghazaouet, en voiture, il faut emprunter soit l’ex-CW 38 et faire une escale à Hennaya ou Tlemcen, soit la RN 7A, faire une halte à Tlemcen et continuer vers Aïn Témouchent. De Sidi Bel Abbes, les ex-CW 4 et 10 assurent la liaison avec Aïn Témouchent. L’autoroute Est – Ouest, grâce aux différentes pénétrantes projetées, réduit les distances. A Oran, Aïn Témouchent est également reliée par une ligne ferroviaire. Près de 60 km de chemins de fer desservent les agglomérations de la wilaya. La wilaya de Aïn Témouchent est divisée en huit daïras et 28 communes s’étendant sur une superficie de plus de 2300 km², sa population avoisine les 400.000 habitants, concentrée dans les deux grandes villes de Aïn Témouchent et Beni Saf, et, à un degré moindre, à El Maleh, El Amria, Hassi El Ghella, Aïn El kihel, Oualhaça Ghraba, Hammam Bouhadjar et Aïn Larbaâ.

Page 5: Guide Touristique de La Wilaya de Ain Témouchent

TouTouTouTourisrisrisrismmmmeeee

à tous les goûtsà tous les goûtsà tous les goûtsà tous les goûts

De toutes les wilayas de l’Ouest, Aïn Témouchent est celle qui recèle tous les produits touristiques universellement connus, qu’ils soient de type balnéaire, rural, culturel, de santé, de masse ou promotionnel. L’écotourisme pourra s’y adapter magistralement. Forte de sa trentaine de plages, s’étirant sur 80 km, Aïn Témouchent déroule son activité d’abord en tourisme balnéaire. Pour les estivants en quête de loisirs, détente et bien-être, les plages de Aïn Témouchent constituent des endroits de rêve. On ne peut pas imaginer des vacances à l’Ouest du pays sans répondre à l’appel du grand rocher de Rechgoune, invitant ceux et celles qui peuvent l’entendre à suivre le rayon du soleil pour vivre, un moment, au paradis terrestre. Grâce aux 30 sources de la station thermale de Hammam Bouhadjar, le tourisme se décline également en activités de santé et de remise en forme. Les sites et vestiges, émanant de diverses époques, invitent au tourisme culturel. Le tourisme rural et champêtre a de beaux jours devant lui.

Page 6: Guide Touristique de La Wilaya de Ain Témouchent

U n e d e s t i n a t i o n Pour L ’ é v a s i o n

Marsat Ali Bounouar, Sassel, Terga, Chatt

El Hillal, Wardania, Sidi Djelloul, Rechgoune,

Bouzedjar, S’biaât, Nedjma et Mord jane,

plages et lieux de renommée nationale,

constituent, pour Aïn Témouchent, un

potentiel touristique enviable.

En effet et avec sept millions d’estivants

chaque année, les 17 plages ouvertes à la

baignade sont parmi les plus fréquentées au

niveau national. Les 80 kilomètres de littoral

offrent des paysages attrayants, gardant la

virginité des premiers jours.

Page 7: Guide Touristique de La Wilaya de Ain Témouchent

C’est encore S’biaat, havre des amou-

reux du camping «sauvage», alliant aventure et détente. A pieds on y décou-vre la grandeur de la nature, qui subjugue et qui, tantôt renvoie l’homme à ses méditations, tantôt l’invite à explorer ses secrets. C’est un site idoine pour qui veut tester ses capacités d’adaptation à une autre vie, presque primaire et loin des commodités et de la pollution. Respirer l’air pur et réconcilier l’homme avec la nature sont les atouts majeurs de S’biaat. C’est ensuite Sassel, «la plage blanche sans ingrédient ni colorant»; la pureté au sens propre du mot. C’est la plage où le camping familial est, souvent et volon-tiers, prolongé de quelques jours. Ce sont les splendeurs féeriques de l’aurore et les incandescences crépusculaires magiques qui rythment, sous les caresses de l’air frais et doux, les journées de farniente et d’évasion auxquelles invite le lieu. C’est également Terga, où la plage s’abri-te derrière une énorme dune de sable fin. Sur la plage d e Terga, les enfants cons-truisent, en châteaux de sable, le rêve des adultes. Sous les montagnes de sable, comme dans un rêve, la plage est «exten-

sible» et accueillante.

Aïn Témouchent c’est Marsat Ali Bounouar, prolongement de sa «soeur» jumelle d’Oran. Plus qu’une plage, l’endroit est une terre vierge où forêt et montagne, éternels «con-currents» du duo sable - mer, offrent aux es-tivants et visiteurs un autre espace d’évasion. Le paysage féerique vous appelle, vous provoque, vous défie à une balade à pied et sac au dos. A une dizaine de kilomètres du rivage, les îles Habibas, site naturel protégé, voguent comme un grand navire à l’horizon. C’est aussi Bouzedjar, ses camps et colonies de vacances, son poisson, ramené frais et vendu à la pièce, et ses bungalows, bâtis le long d’une pente, respectant une stratifica-tion «ordonnée», dessinant, aux côtés des tentes plantées, un tableau aux mille et une

couleurs.

sans ingrédient ni colorant»; la pureté au sens propre du mot. C’est la plage où le camping familial est, souvent et volontiers, prolongé de quelques jours. Ce sont les splendeurs féeriques de l’aurore et les incandescences crépusculaires magiques qui rythment, sous les caresses de l’air frais et doux, les journées de farniente et d’évasion auxquelles invite le lieu. C’est également Terga, où la plage s’abrite derrière une énorme dune de sable fin. Sur la plage de Terga, les enfants construisent, en châteaux de sable, le rêve des adultes. Sous les montagnes de sable, comme dans un rêve, la plage est «extensible» et accueillante. Aïn Témouchent c’est, bien sûr aussi, la région

de Beni Saf, Rechgoune I et II, le Puits, la

Marmite et Madrid, les résidences balnéaires

Siga, Syphax et En Nabil, surplombant la mer,

tels des joyaux, sertis en haut des falaises. A

quelques kilomètres de la plage de Rechgoune,

s’érige, exhumé d’un passé antédiluvien, le

grand rocher, protecteur de la mer et de ceux

qui la prennent. Nul ne peut résister à la

tentation de faire un tour. Tous les moyens sont

bons ; barque, bateau, jet ski... le pèlerinage

aux pieds du Rocher Rechgoune en vaut la peine. Tout est fait pour préserver l’attraction des sites et leur charme naturel. Tout est pro-jeté pour maintenir le cap d’un tourisme haut de gamme, créateur de richesses et d’emplois

Page 8: Guide Touristique de La Wilaya de Ain Témouchent

Hammam les sources du bien-être Bouhadjar

A ïn Témouchent c’est aussi Hammam Bouhadjar et ses trente sources thermales. Les siècles n’ont rien changé aux bienfaits des eaux fossiles de la région. Les soldats européens, blessés durant la deuxième guerre mondiale, étaient transportés vers Hammam Bouhadjar où, grâce aux eaux de source, ils retrouvaient énergie et force et les plaies disparaissaient. Aujourd’hui, ce sont d’autres maladies, chroniques pour la plupart, qui sont guéries et la station thermale de Hammam Bouhadjar est devenue l’un des lieux les plus recherchés par les familles, en quête de quiétude, repos et bien-être

Dans un cadre propice au repos, la détente et la remise en forme, la station thermale de Hammam Bouhadjar offre à ses visiteurs toutes les commodités pour un séjour agréable et bénéfique. Elle dispose d’un ensemble d’infrastructures : -Un hôtel de 30 chambres. -Un ensemble de 54 bungalows familiaux, d’une et de deux pièces, -Un restaurant de 200 couverts, une cafétéria, un centre commercial, -Deux courts de tennis, un terrain de volley-ball, une aire de jeux et une salle de cinéma de 520 places, -Un bain traditionnel, «El Baraka», -Un ensemble de 37 cabines individuelles, -Un centre de balnéothérapie avec deux piscines, -Un établissement des soins thermaux spécialisés.

L ’établissement des soins thermaux est doté d’installations et d’équi-pements haut de gamme. Toutes les sortes de bains, douches et massages sous l’eau, y sont dispensées, conformément aux prescriptions médicales. Il dispose également d’équipements pour les massages à sec, la mécanothérapie, la rééducation fonctionnelle, la gymnastique et la balnéothérapie. Il offre des séjours de remise en forme avec restauration diététique, soins personnalisés et activités sportives. Les eaux de Hammam Bouhadjar sont, en majorité, de la variété chlorurée sodique. Certaines d’entre elles sont hyper-thermales, sortant des griffons à une température de 72°C, alors que d’autres riches, en CO2, n’atteignent que 24°C. Les principales sources de Hammam Bouhadjar sont : Aïn El Begra, Sidi Abderrahmane, source du diable, les deux sources gazeuses Hamdha, chaude et froide, et source du palmier.

Page 9: Guide Touristique de La Wilaya de Ain Témouchent

FolkloreFolkloreFolkloreFolklore Zaouïas le patrimoine de la sagesse

Aïn Témouchent c’est la Wa’ada de Sidi El Cheikh à Ouled El Kihel où fantasia, habits traditionnels, Melhoune et chants populaires se rencontrent sous le ciel bleu et dans les centaines de tentes, chacune représentant une tribu ou un aarch. Les wa’adet, pour les hommes, c’est l’occasion de vanter leurs chevaux et, pour les femmes, leur couscous. C’est le Karkabou des Beni Ameur et celui importé du Touat, des fi ns fonds du grand sahara. C’est Laalaoui, El Goum et Es Saf, danses représentant différentes régions et localités de l’Ouest algérien et exécutées en groupes. Elles se focalisent et se ras semblent à Aïn Témouchent qui y ajoute sa touche particulière pour les bonifier. C’est une chorégraphie dans les mouvements et une harmonie dans le chant qu’elle remet au goût de ses traditions.

Diversité à la touche locale Aïn Témouchent c’est aussi les ma rabouts, saints patrons des villes et villages de la région. C’est Oulhaça, ses Zaouïas des cheikhs El Jazouli et Sidi Yakoub, avec des centaines de visiteurs durant les week-ends et jours de wa’adet, qui constituent le patrimoine protégé, de valeur, riche et perpétué à travers les générations. Sidi Yakoub, village perché dans les montagnes, entre Souk Lethnine et Beni Ouariache, abrite le Zaouïa du même nom, vieille de plus de sept siècles. Avec quelques compagnons, Cheikh Sidi Yakoub, enterré sur le site même, avait, sous la dynastie des Zianides, construit ce lieu, en 1338 pour y enseigner les sciences islamiques. Nombre de ses manuscrits sont encore conservés. Aïn Témouchent c’est Sidi Saïd et les Goubbate de Sidi Djelloul, Sidi Ayed, Sidi Benyahia, les cinq goubbate de Oued Sebbah et les dizaines d’autres lieux perchés dans les hauteurs des montagnes. C’est Sidi Ben Adda où les Goubbate des trois marabouts se dressent, témoignant de la générosité, la simplicité et l’attachement des habitants à des traditions ancestrales. C’est la Zaouïa Tidjania qui rappelle que cette région est un centre de

rayonnement social et religieux.

Page 10: Guide Touristique de La Wilaya de Ain Témouchent

La pêche,

une activité

ancestrale

Aux ports de Beni Saf et de Bouzedjar, les marins s’activent à perpétuer le prestige de la pêche. Ils sont plus de 3500 personnes à prendre la mer et ramener les fruits salés dont la zone est riche. La crevette de Beni Saf, très demandée dans les restaurants européens, est devenue un véritable label, que les connaisseurs et autres spécialistes de la gastronomie recherchent. Une école de formation existe à Beni Saf pour perpétuer ce métier et assurer une relève digne de porter notre pavillon au large de la Méditerranée.

Artisanat, Les métiers du terroir

La wilaya recèle d’énormes potentialités dans le secteur de l’artisanat où, malgré certaines contraintes, plus d’un demi millier d’emplois sont créés annuellement. Les artisans pratiquent, entre autres métiers, le tissage, la meunerie, la marbrerie, la forge, la maroquinerie, la broderie et la joaillerie. Les ménages ne demeurent pas en reste et s’adonnent à quelques activités artisanales. C’est l’exemple de la tapisserie à Tamazougha, de la vannerie à Oualhaça, de la poterie à Emir Abdelka der, des objets d’art à Aïn Témouchent et des habits en laine à Oued Berkeche. Aïn Témouchent abrite la première maison de l’artisanat au niveau national. Elle a été inaugurée, le 18 décembre 2003, dans la nouvelle ville, Akid Othmane.

Musique, Spleen & Fête Aïn Témouchent c’est la terre du Rai et de son enfant terrible, Bel-lemou, l’homme à la trompette en or, idole de toute une génération. C’est les Chioukh, de Aïn Larbaa, Hassi El Ghella, Chabat El Ham et Aoubellil, fredonnant les airs d’antan, des madih aux chants de l’épopée de l’Emir. Les notes jouées par la Guesba et rythmées par le Guellal, accompagnent le spleen des amours impossibles et les aventures de coeur. C’est les Meddahat et leur incontournable r’bab, élément rassembleur des femmes, reprenant les chants religieux. Le chant à Aïn Témouchent est, avant tout, le récit dans la joie.

Gastronomie, Le sucré et le salé

Aïn Témouchent c’est «la paella de Beni Saf », le caldero où les crustacés, principalement la crevette, sont à l’honneur. A dix ou à vingt, entre amis ou en famille, peu importent le nombre et le contexte, le caldero, mélange de riz et de viande de tous genres, qui n’a son équivalent qu’en Andalousie, est préparé pour se déguster dans la convivialité du groupe. C’est dire que la notion du groupe est forte à Aïn Té mouchent et qu’en toute circonstance, on ne rate pas les occasions de renouer les liens amicaux et familiaux. On ne se lasse pas de ces Djamaat au bord de la mer ou dans la forêt, tout en profitant de la fraîcheur de l’air et de la douceur du soleil.

Aïn Témouchent c’est Kaab El Ghazel, Makrout et Griouèche, gâteaux parmi des dizaines de spécialités locales, où amande et miel ne doivent pas manquer. Pour les fêtes comme lors des rencontres en fa mille, les gâteaux à Aïn Témouchent sont plus que des spécialités, ils représentent une tradition séculaire et un patrimoine culinaire où l’empreinte de la femme est indélébile.

Page 11: Guide Touristique de La Wilaya de Ain Témouchent

Six zones d’extension touristique ont été inscrites à travers le territoire de la wilaya de Aïn Témouchent. Les projets décidés ont été étudiés dans le respect des caractéristiques que présentent les sites concernés grâce à des études d’impact, sociologiques et architecturales, reprenant le style méditerranéen dans le choix des ma tériaux de construction et en mainte nant l’écosystème par la création des espaces tampons. Les zones d’extension touristique sont : - Bouzedjar : 400 hectares - S’biaat : 180 hectares - Sassel : 36 hectares - Terga : 120 hectares - Chatt El Hillal - Sidi Djelloul : 250 hectares - Rechgoune : 50 hectares . Quand aux sites ils sr présente comme suit: Madagh 1&2 - Ouardania & Maouse - Sidi Yakoub - Zouanif - La zone thermale de Hammame Bouhdjar .

La Viticulture, une vocation et une passion

D’une superficie agricole totale avoisinant les 204.000 hectares, la région confirme sa vocation première, l’agriculture. La superficie agricole utile dépassant les 180.000 hectares, l’occupation du sol est répartie entre les céréales, les légumes secs, les fourrages, la vigne et l’arboriculture. Mais c’est incontestablement au vignoble que le nom de Aïn Témouchent est associé. Il occupait déjà plus de 3 700 hectares en 1830 et constituait, jusqu’aux années 1970, la principale activité économique de la région. Les dizaines de caves disséminées à travers les localités de la région, principalement à El Maleh et Hammam Bouhadjar, en témoignent encore. A El Amria, El Maleh ou Hammam Bouhadjar, le jeune âge des vignes, récemment plantées, atteste que la région se tourne résolument vers sa vocation première. Le vignoble refait surface ces dernières an nées. La viticulture gagne du terrain et la wilaya, ambitieuse, retrouve, peu à peu, sa notoriété. Elle englobe plus de la moitié du potentiel viticole national. La plaine de M’leta retrouve également sa verdure et bénéfi cie de plusieurs projets.

Les ZET, Le développement durable du tourisme

Page 12: Guide Touristique de La Wilaya de Ain Témouchent

Des ambitions de développement économique

Wilaya au carrefour du dévelop- pement, Aïn Témouchent, dotée d’une triple vocation, agricole, halieutique et touristique, se retrouve pleine d’ambitions pour l’industrie. En témoigne la dizaine de zones industrielles et d’activité, réparties à travers le territoire de la wilaya, dont celle de Aïn Témouchent, Beni Saf et Chabat El Ham. Le secteur industriel de la wilaya repose principalement sur six unités publiques dont la cimenterie SCIBS à Beni Saf et le complexe de détergents ENAD-HENKEL à Chabat El Ham. Avec une quinzaine d’unités chacune, les activités de l’agroalimentaire (boissons gazeuses, papeterie, confiserie…) et des matériaux de construction (pouzzolane, tuf, pierre de taille…) forment l’ossature du secteur industriel privé. A court terme, l’optimisme est de rigueur et de nombreux projets, tels le MEDGAZ et la création d’un pôle indus triel viendront renforcer le secteur et affirmer la stratégie visant l’ouverture et la création de nouveaux emplois

Aïn Témouchent c’est la poésie de Jean Sénac entre l’enracinement social et la

dimension universelle. C’est quand le poêtecrie: «Terre, ne laissez pas mes grandes

phrases seules…» Aïn Témouchent c’est toujours

«l’Algérie, la terre du possible, le rêve de

Page 13: Guide Touristique de La Wilaya de Ain Témouchent

Nom de

l’hôtel Type

Capacité

d’accueil Adresse Téléphone Agence Adresse Téléphone Fax

Le Bel Air 1 Urbain 45 chambres

90 lits

Cité des Oliviers-

Ain Témouchent

043-60-13-92

043-13-45

Témouchent Voyages

12, rue Didouche Mourad

043-60-95-12

043-60-11-25

Le Bel Air 2 Urbain 23 chambres

52 lits

Boulevard Med

Boudiaf- Ain

Témouchent

043-70-52-07/08/09

Fax :043-70-52-10

Nord-Sud Voyages

57, rue Pasteur

043-60-15-63

043-60-16-16

043-60-15-63 043-60-20-80

Le Maghreb Urbain 24 chambres

36 lits

64, avenue du 1er

novembre -Ain

Témouchent

043-60-32-25 Gharb Tours 19, rue Madani Kadri

043-60-72-15

043-60-64-52

043-60-72-15

Timgad Urbain 28 chambres

50 lits

67, avenue Moghni

Sendid Fatna-Ain

Témouchent

043-60-46-73 Siga Tours 50, rue Rabhi Saïd

043-60-63-68

043-60-52-61

Hôtellerie Le les capacités d’accueil estimées a plus de 2000 lits, sont réparties entre les hôtels et les résidences balnéaires.

- Les Agences de Voyages

Page 14: Guide Touristique de La Wilaya de Ain Témouchent

Station

thermale

Hammam

Bouhadjar

Thermal

28 chambres

54 bungalows

241 lits

Station thermale-

Hammam

Bouhadjar

043-71-63-79

043-71-63-78

043-71-77-63

Fax : 043-71-63-77

Fax : 043-71-51-81

Oualhaça Voyages

16, rue de la Gare Plage des puits –Béni Saf-

043-64-59-28

040-97-30.12

043-64-25-52

Siga Semi

urbain 48 lits

Plage du puits -

Beni Saf

043-64-41-53

043-64-21-70

Ouassila Voyages

15, rue des Frères Benfissa

043-60-31-66

043-60-31-66

Le Dauphin Balnéaire 170 lits Rechgoune

1- Beni Saf 043-64-70-94

En Nabil Balnéaire 420 lits Plage de la

Marmite – Beni Saf 043-64-70-94

Syphax Balnéaire 260 lits Plage Rechgoune 2

- Oualhaça 043-64-71-40

Le Rio Urbain 32 chambres

66 lits

144, boulevard

Med

Khemisti – El Maleh

043-65-69-07

Bellaaredj

Frères

Relais

routier 48 lits

Plage Rechgoune 2

– Oualhaça 043-64-22-82

Complexe T.

Terga Balnéaire 160 lits Plage Terga 043-65-45-25

Belle vie Urbain 23 chambres

80 lits

20, boulevard

Maati Med –

Hammam

Bouhadjar

043-71-60-50

043-71-77-54

Madrid Balnéaire 96 lits Numéro 15, plage

Madrid – Beni Saf 043-64-70-27

Les Falaises Balnéaire 28 chambres

56 lits Sidi Boucif-Beni Saf

043-64-29-32

043-64-29-33

ENNASR Thermal 15 chambres

30 lits

Rue Larbi Ben

M’hidi

à coté du

complexe

043-71-69-04

Page 15: Guide Touristique de La Wilaya de Ain Témouchent

Aïn Témouchent c’est plus encore,

venez le découvrir! M.Hadj Saïd Mohamed Amine Directeur du Tourisme

Page 16: Guide Touristique de La Wilaya de Ain Témouchent

Direction du Tourisme de la Wilaya d’Ain Témouchent

Tél : +213 43-60-32-18

Fax : + 213 43-60-22-91

E-mail :[email protected]

Le Site Web :

www.aintemouchent-tourisme.com

Page 17: Guide Touristique de La Wilaya de Ain Témouchent

Mohamed BOUDERBALI Le Wali de la Wilaya de Aïn Témouchent

Ain Témouchent Terre d’investissement

La wilaya de Aïn Témouchent, riche par son littoral, long de 80 kilomètres, au relief contrasté, et ses sources thermales, offre de grandes possibilités pour un développement touristique moderne et créateur de richesses. Le développement économique de la wilaya et son impact sur le plan social, les richesses culturelles qu’elle recèle, son histoire, à portée ancestrale, et l’hospitalité légendaire de ses habitants font de cette région, choyée par la nature, un espace de convivialité et de bien-être. Outre cela, le développement, autant quantitatif que qualitatif, du réseau routier et la proximité de la wilaya des grands ports et aéroports constituent d’autres atouts pour cette destination, tant pour les touristes que pour les entreprises qui projettent d’y investir. A l’effet de développer le tourisme, il a été créé, sur la côte de la wilaya, huit zones d’expansion et sites touristiques (ZEST). Ainsi, quinze projets d’établissements hôteliers, d’une capacité totale d’hébergement de 2000 lits sont placés et agréés, offrant 500 emplois de plus, 60 demandes d’investissement touristiques d’une capacité de 15.000 lits et devant permettre la création de 2.000 emplois, sont à l’étude au niveau de la Wilaya et du Ministère du Tourisme.

Mobilisés pour mener à bien l’ensemble des projets, des femmes et des hommes, de l’ensemble des structures concernées, sont à la disposition des investisseurs pour les accompagner dans toutes les phases de réalisation de leurs projets, par l’écoute d’abord, par le conseil et le soutien ensuite, et, enfin, par la matérialisation de l’ensemble des facilitations prévues dans le cadre de l’investissement. Nous y mettons tous les moyens, nous assurons la coordination entre les projets et nous veillons sur leur faisabilité. Le présent guide peut être considéré comme un outil devant permettre aux potentiels investisseurs de mieux connaître la région et d’avoir les premiers éléments de décision quant à la localisation de leurs projets. Nous invitons les investisseurs à se rapprocher de la direction du tourisme, ils y trouveront accueil chaleureux, écoute et volonté d’action pour canaliser tous les efforts et toutes les compétences afin de faire de Aïn Témouchent une destination de choix.