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Le Grand Carré, autour du Grand Bassin rond ; à l’arrière-plan, la rue de Rivoli Plantations de printemps Un jardin d’innovations et d’expérimentations Dès l’origine, le pouvoir royal a favorisé les innovations et les expérimentations au jardin. Henri IV fait planter des mûriers blancs sur la terrasse des Feuillants, indispensables à l’élevage des vers à soie – une industrie qu’il souhaite développer. « Grand inventeur » des jardins de Louis XIV, André Le Nôtre innove en ouvrant une perspective vers la future avenue des Champs-Elysées. Le jardin évolue d’un style « italien » vers un style « français ». Plusieurs autres innovations majeures sont à noter, comme la montgolfière de Charles et Robert en 1783 ou encore le premier Salon de l’automobile en 1898. Les artistes ont toujours pris le jardin comme motif : les impressionnistes, tel Monet, ont peint sa lumière et ses couleurs d’une manière radicalement novatrice. Dès le milieu du 19 e siècle, l’animation des Tuileries a attiré les plus grands photographes. Aujourd’hui encore, ce jardin inspire et accueille l’avant-garde de la création. Quant aux jardiniers, ils ont à cœur de préserver l’environnement en recyclant les déchets, en proscrivant tout désherbant chimique et en recourant aux insectes pour lutter contre les parasites. Visites gratuites Tous publics (à partir de 11 ans) les week-ends et jours fériés, du 1 er avril au 1 er novembre. Départ à 15 h 30 de l’Arc de triomphe du Carrousel. Horaires d’ouverture De 7 h 30 à 19 h 30, du dernier dimanche de septembre au dernier samedi de mars. De 7 h à 21 h, du dernier dimanche de mars au dernier samedi de septembre. De 7 h à 23 h, les mois de juin, juillet et août. Accès Ligne 1, stations « Concorde », « Tuileries » ou « Palais-Royal / Musée du Louvre » Ligne 7, station « Pyramides » ou « Palais-Royal / Musée du Louvre » Ligne 14, station « Pyramides » Ligne C, arrêt « Musée d’Orsay », puis emprunter la passerelle L. S. Senghor Lignes 24, 48, 69 et 81 Au Nord, 2, rue Cambon ; 2, rue d’Alger ; 5, rue de l’Echelle ; 165, rue Saint-Honoré Au Sud, rive droite, quai Anatole-France (passerelle L. S. Senghor) Librairie du jardin à la grille de la Concorde tél. : 01 42 60 61 61 Ouverte tous les jours de 10 h à 19 h, sauf le lundi Pour assurer la conservation des sols, des végétaux et des sculptures et par souci d’hygiène et de sécurité, il est interdit : – de circuler en monocycle et en deux-roues ; – de marcher et de s’asseoir sur les pelouses ; – de détériorer et de cueillir les végétaux ; – de toucher les sculptures, de s’y agripper et de les escalader ; – d’amener des animaux de compagnie (sauf sur les terrasses) ; – de nourrir les oiseaux ; – de déplacer les chaises hors de l’enceinte du jardin ; – d’abandonner tout objet. La sécurité et le civisme sont l’affaire de tous. Les agents d’accueil et de surveillance sont à votre disposition pour toute information. Conception graphique : Corinne Geney et Julie Richard / Musée du Louvre © Régine Rosenthal © Myr Muratet Visite découverte Parterres fleuris et sculptures ; à l’arrière-plan, le pavillon de Flore Au cœur de Paris, ce jardin de 23 hectares, situé entre le Louvre et la place de la Concorde et bordé par la Seine et la rue de Rivoli, est fréquenté chaque année par environ 14 millions de visiteurs. Depuis 2005, c’est le musée du Louvre qui en assure la gestion et la mise en valeur. Classé monument historique, il est également inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1991, dans le cadre des Rives de la Seine. Depuis le Moyen Âge, des tuiliers et des potiers étaient actifs à cet emplacement, d’où le nom de « Tuileries ». Au 16 e siècle, le jardin a été voulu par Catherine de Médicis, la veuve du roi Henri II, et conçu pour être admiré depuis le palais des Tuileries qu’elle faisait construire. D’abord jardin royal, il est devenu au 17 e siècle l’un des premiers jardins parisiens ouverts au public. Quelques grands noms de paysagistes sont à retenir : André Le Nôtre, qui redessine le jardin à partir de 1664, et, récemment, Pascal Cribier et Louis Benech, qui l’ont rénové dans le cadre du « Grand Louvre ». Un jardin d’agrément et de promenade À l’origine, le jardin est exclusivement réservé à la famille royale et à la cour. Sous le règne de Louis XIV , il s’ouvre à la promenade pour les « honnêtes gens » : il convient de s’y montrer, comme à la parade. Mais c’est sous la Révolution française que la fréquentation se démocratise. Le peuple peut enfin jouir du jardin devenu « national ». D’abord réservé aux enfants royaux ou impériaux, comme Louis XIII ou le Roi de Rome, il devient le terrain de jeux favori des enfants, quels qu’ils soient. Aux Tuileries, le promeneur découvre aussi un « musée en plein air ». Des statues ont commencé à l’orner au début du 18 e siècle, d’abord pour l’agrément du tout jeune Louis XV . Depuis, le jardin n’a cessé de s’enrichir d’œuvres de première importance et accueille chaque automne la Foire internationale d’art contemporain. Quant au patrimoine végétal, il est riche et varié, avec plus de trente- cinq espèces d’arbres. Dans le « Grand Couvert », ils dispensent ombre et fraîcheur, tandis que les parterres du « Grand Carré » mêlent les plantes vivaces et annuelles en des combinaisons subtiles, renouvelées chaque année. Un haut lieu de l’histoire de France Le pouvoir n’a cessé de se donner en représentation dans le jardin, par des fêtes et des manifestations grandioses. Il y accueille les ambassadeurs polonais en 1574 ou turcs avec Mehemet Effendi en 1721. Sous la Révolution française, s’y tient la pompe funèbre du 27 août 1792 ou encore la fête du salpêtre, le 10 mars 1794. En 1810, le cortège du mariage de Napoléon et Marie-Louise traverse le jardin magnifiquement pavoisé. Tout au long du 19 e siècle et quels que soient les régimes, les fêtes officielles y sont nombreuses. Lors de l’Exposition universelle de 1900, le « Banquet des maires » réunit 22 000 élus. Avant la Première Guerre mondiale sont érigés des monuments à la gloire des législateurs républicains Jules Ferry et Waldeck-Rousseau. La reconstitution récente des bivouacs de la guerre de 14-18 s’inscrit dans cette tradition commémorative. Etienne-Barthélémy Garnier, Le cortège du mariage de Napoléon et de Marie-Louise traversant le jardin des Tuileries © Christophe Fouin / Musée du Louvre © Antoine Mongodin / Musée du Louvre RMN-Grand Palais / Château de Versailles D. Arnaudet / H. Lewandowski Guillaume Coustou, Daphné poursuivie par Apollon, exèdre sud

Guillaume Coustou, Daphné poursuivie Un jardin … · comme Louis XIII ou le Roi de Rome, il devient le terrain de jeux musée en plein air». 18e siècle, d’abord XV. Depuis,

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Le Grand Carré, autour du Grand Bassin rond ; à l’arrière-plan, la rue de Rivoli

Plantations de printemps

Un jardin d’innovations et d’expérimentations

Dès l’origine, le pouvoir royal a favorisé les innovations et les expérimentations au jardin. Henri IV fait planter des mûriers blancs sur la terrasse des Feuillants, indispensables à l’élevage des vers à soie – une industrie qu’il souhaite développer. « Grand inventeur » des jardins de Louis XIV, André Le Nôtre innove en ouvrant une perspective vers la future avenue des Champs-Elysées. Le jardin évolue d’un style « italien » vers un style « français ». Plusieurs autres innovations majeures sont à noter, comme la montgolfière de Charles et Robert en 1783 ou encore le premier Salon de l’automobile en 1898. Les artistes ont toujours pris le jardin comme motif : les impressionnistes, tel Monet, ont peint sa lumière et ses couleurs d’une manière radicalement novatrice. Dès le milieu du 19e siècle, l’animation des Tuileries a attiré les plus grands photographes. Aujourd’hui encore, ce jardin inspire et accueille l’avant-garde de la création. Quant aux jardiniers, ils ont à cœur de préserver l’environnement en recyclant les déchets, en proscrivant tout désherbant chimique et en recourant aux insectes pour lutter contre les parasites.

Visites gratuites Tous publics (à partir de 11 ans) les week-ends et jours fériés, du 1er avril au 1er novembre. Départ à 15 h 30 de l’Arc de triomphe du Carrousel.

Horaires d’ouvertureDe 7 h 30 à 19 h 30, du dernier dimanche de septembre au dernier samedi de mars.De 7 h à 21 h, du dernier dimanche de mars au dernier samedi de septembre.De 7 h à 23 h, les mois de juin, juillet et août.

AccèsLigne 1, stations « Concorde », « Tuileries » ou « Palais-Royal / Musée du Louvre »Ligne 7, station « Pyramides » ou « Palais-Royal / Musée du Louvre »Ligne 14, station « Pyramides »

Ligne C, arrêt « Musée d’Orsay », puis emprunter la passerelle L. S. Senghor

Lignes 24, 48, 69 et 81

Au Nord, 2, rue Cambon ; 2, rue d’Alger ; 5, rue de l’Echelle ; 165, rue Saint-HonoréAu Sud, rive droite, quai Anatole-France (passerelle L. S. Senghor)

Librairie du jardin à la grille de la Concordetél. : 01 42 60 61 61Ouverte tous les jours de 10 h à 19 h, sauf le lundi

Pour assurer la conservation des sols, des végétaux et des sculptures et par souci d’hygiène et de sécurité, il est interdit :– de circuler en monocycle et en deux-roues ;– de marcher et de s’asseoir sur les pelouses ;– de détériorer et de cueillir les végétaux ;– de toucher les sculptures, de s’y agripper et de les escalader ;– d’amener des animaux de compagnie (sauf sur les terrasses) ;– de nourrir les oiseaux ;– de déplacer les chaises hors de l’enceinte du jardin ;– d’abandonner tout objet.

La sécurité et le civisme sont l’affaire de tous. Les agents d’accueil et de surveillance sont à votre disposition pour toute information.

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Visite découverte

Parterres fleuris et sculptures ; à l’arrière-plan, le pavillon de Flore

Au cœur de Paris, ce jardin de 23 hectares, situé entre le Louvre et la place de la Concorde et bordé par la Seine et la rue de Rivoli, est fréquenté chaque année par environ 14 millions de visiteurs. Depuis 2005, c’est le musée du Louvre qui en assure la gestion et la mise en valeur. Classé monument historique, il est également inscrit au patrimoine mondial de l’unesco depuis 1991, dans le cadre des Rives de la Seine. Depuis le Moyen Âge, des tuiliers et des potiers étaient actifs à cet emplacement, d’où le nom de « Tuileries ». Au 16e siècle, le jardin a été voulu par Catherine de Médicis, la veuve du roi Henri II, et conçu pour être admiré depuis le palais des Tuileries qu’elle faisait construire. D’abord jardin royal, il est devenu au 17e siècle l’un des premiers jardins parisiens ouverts au public. Quelques grands noms de paysagistes sont à retenir : André Le Nôtre, qui redessine le jardin à partir de 1664, et, récemment, Pascal Cribier et Louis Benech, qui l’ont rénové dans le cadre du « Grand Louvre ».

Un jardin d’agrément et de promenade

À l’origine, le jardin est exclusivement réservé à la famille royale et à la cour. Sous le règne de Louis XIV, il s’ouvre à la promenade pour les « honnêtes gens » : il convient de s’y montrer, comme à la parade. Mais c’est sous la Révolution française que la fréquentation se démocratise. Le peuple peut enfin jouir du jardin devenu « national ». D’abord réservé aux enfants royaux ou impériaux, comme Louis XIII ou le Roi de Rome, il devient le terrain de jeux favori des enfants, quels qu’ils soient. Aux Tuileries, le promeneur découvre aussi un « musée en plein air ». Des statues ont commencé à l’orner au début du 18e siècle, d’abord pour l’agrément du tout jeune Louis XV. Depuis, le jardin n’a cessé de s’enrichir d’œuvres de première importance et accueille chaque automne la Foire internationale d’art contemporain. Quant au patrimoine végétal, il est riche et varié, avec plus de trente-cinq espèces d’arbres. Dans le « Grand Couvert », ils dispensent ombre et fraîcheur, tandis que les parterres du « Grand Carré » mêlent les plantes vivaces et annuelles en des combinaisons subtiles, renouvelées chaque année.

Un haut lieu de l’histoire de France

Le pouvoir n’a cessé de se donner en représentation dans le jardin, par des fêtes et des manifestations grandioses. Il y accueille les ambassadeurs polonais en 1574 ou turcs avec Mehemet Effendi en 1721. Sous la Révolution française, s’y tient la pompe funèbre du 27 août 1792 ou encore la fête du salpêtre, le 10 mars 1794. En 1810, le cortège du mariage de Napoléon et Marie-Louise traverse le jardin magnifiquement pavoisé. Tout au long du 19e siècle et quels que soient les régimes, les fêtes officielles y sont nombreuses.Lors de l’Exposition universelle de 1900, le « Banquet des maires » réunit 22 000 élus. Avant la Première Guerre mondiale sont érigés des monuments à la gloire des législateurs républicains Jules Ferry et Waldeck-Rousseau. La reconstitution récente des bivouacs de la guerre de 14-18 s’inscrit dans cette tradition commémorative.

Etienne-Barthélémy Garnier, Le cortège du mariage de Napoléon et de Marie-Louise traversant le jardin des Tuileries

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Guillaume Coustou, Daphné poursuivie par Apollon, exèdre sud

Nord

Bassin octogonal

Carré de fer nord

Petit Réservénord

Allée des Feuillants

Concorde

Tuileries

Esplanade des FeuillantsChêne de la République

Petite Salle verte nord

Grande Salle verte nord Exèdre nord

Demi-lune Carré de fer nord

Demi-luneRéservé

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Vivier nord

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Demi-lune Carré de fer sud

Carré de fer sud

Bosquet du Penone PotagerCarré du Sanglier

Salle verte sud-ouest

Petite Salle verte sud

Grande Salle verte sud

Grand bassin rond

Cour anglaise

Rue de Rivoli Rue de Rivoli

Salle verte nord-ouest

Roseraie nord

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Grand Réservé nord

Vivier sud

Exèdre sud

Fer à cheval

Terrasse du Bord de l’EauTerrasse du Bord de l’Eau

Quai des Tuileries

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Musée du LouvreJardin du CarrouselPlace de la

Concordeet Champs-Élysées

Roseraie sud

La Seine La SeineMusée d’Orsay

Echelle : 1/200e 0 10 50 100m

Bosquet nord-est

Bosquet des jardiniers

Entrée Concorde

Entrée Flore

Entrée Seine

Entrée Castiglione Entrée 29 juillet

Entrée Marsan

Entrée Cambon

Entrée Poterne du Jeu de Paume

Entrée Carrousel

Entrée Poterne de l'Orangerie

Entrée St Florentin

16 e siècle1564 Création par Catherine de Médicis, veuve d’Henri II

1574 Réception des ambassadeurs polonais

1594 Henri IV introduit des mûriers et des parterres de broderies

17 e siècle

1658 Très grave crue de la Seine

1664 André Le Nôtre redessine le jardin pour Louis XIV et ouvre la perspective des Champs-Elysées ; le jardin est accessible à un public choisi

18e siècle

1716 Installation des premières sculptures en marbre

1717 Un pont tournant relie le jardin à la place de la Concorde

1783 Ascension du ballon de Charles et Robert

1793 Le jardin est ouvert au peuple ; fêtes révolutionnaires et projets de réaménagement

19e siècle

1801 Percier et Fontaine percent la rue de Rivoli ; Napoléon réside aux Tuileries et transforme une partie du jardin

1810 Le cortège de mariage de Napoléon et Marie-Louise traverse le jardin pavoisé

1831 Louis-Philippe se réserve des parterres au pied du palais

1848 Les révolutionnaires saccagent le palais et le jardin

1852 Le prince-président Louis Napoléon s’installe aux Tuileries ; devenu empereur, il étend le jardin réservé jusqu’au Grand Bassin rond

1852 et 1861 Construction de l’Orangerie et du Jeu de Paume

1871 Incendie du palais des Tuileries par les Communards 

1882–1883 Destruction des ruines et création du jardin du Carrousel

20 e siècle

1900 Banquet des maires à l’occasion de l’Exposition universelle

1914 Classement au titre des Monuments historiques ; les deux guerres feront peu de dégâts

1964–1965 Malraux fait installer des sculptures de Maillol dans le jardin du Carrousel

1981 François Mitterrand lance l’opération « Grand Louvre »

1991 L’UNESCO inscrit les « Rives de la Seine à Paris » sur la liste du patrimoine mondial, en incluant les jardins

1991–1996 Recréation du jardin des Tuileries par Pascal Cribier et Louis Benech et du jardin du Carrousel par Jacques et Peter Wirtz

1991–2000 Reprise de l’installation de sculptures

21 e siècle

2005 La gestion des jardins est confiée au musée du Louvre

2008 et 2010 Nouvelle signalétique et recréation d’une aire de jeu pour les enfants

2011 Achèvement de la mise en circuit fermé de l’eau des bassins

Depuis 2012 Restauration du jardin, confiée à Dominique Larpin, architecte en chef des Monuments historiques

Chronologie du jardin des Tuileries