Le Spot Jeunesse

de SherbIt~~133 num&0

PAR CHRISTIAN BISEAU • Coordonnateur Le Spot Jeunesse

La Maison des Jeunes le Spot Jeunesse de Sherbrooke célèbrecette année son 25e anniversaire de kndation. En efl~ç, elle a étéofficiellement mise sur pied en 1983 grâce à la contributiond’acteurs de la communauté pour qui la nécessité d’o&ir une voixaux jeunes était primordiale. Depuis ce temps, de nombreuxcitoyennes et citoyens engagés, ont oeuvré à l’émergence et audéveloppement de cet organisme. Toutes les activités réaliséesen cours d’année pour souligna ce 25e ont tenu compte du mandatd’une Maison des Jeunes qui consiste à rassembler les jeuneset à leur permettre & s’impliquer dans la vie de ro~nisme.

Les organismes jeunesse tellesles Maisons des Jeunes, doivent régulièrement fàire faceà de nombreux préjugés etmythes en ce qui concerneleur rôle et leur mandat demême que le type de jeunesqui les fréquentent.

Une Maison des Jeunes est unlieu de rassemblement pour lesadolescents et les adolescentes,qui au contact d’adultes significatifi, pourront devenir descitoyens actifs, critiques et responsables. La poursuite de cetobjectifest au coeur de tous lesprojets et de toutes les activitésanimant la Maison. Les jeunessont le moteur de ro~nismetant dans raspect de l’organisation des activités que danssa structure décisionnelle oudans le maintien de sa qualitéde vie. Leur présence sur leconseil d’administration, la formation du comité des jeunes etleur rôle dans la vie associativedémontrent qu’ils sont les acteurs principaux du succès et durayonnement de leur Maison.

C’est le SpotSituée au parc Dufresne, laMaison des Jeunes, le Spot

Jeunesse, est une plaque tournante dans son environnement.Sa proximité avec le centre-ville et sa position géographiqueau coeur du quartier en fait unendroit fort fréquenté où laproximité avec la populationgénérale est un atout. Son caractère populaire demandeparfois quelques ajustementsmais le contact avec les multiples acteurs sociaux permetd’être au diapason avec sa communauté. lin sans dire que nousavons souhaité célébrer nos 25ans en considérant cette proximité avec la population.

Aux quatre pointscardinauxNotre grande fête du 25e s’estdéroulée en quatre étapes, suivant les saisons. À l’hiver2008, il y a eu le lancement dulivre Guidepourpartiren appartement. Ce guide est prescritpour les jeunes qui vivent enappartement ou qui s’apprêtentà le fluire. Disponible au coût de10 $,ilcontientdes trucs etdesrecettes contribuant au bien-être des jeunes locataires actifsou en devenir. Au printemps2008, le Spot a contribué à

Yél ration et à la réalisationd’une murale extérieure dansle tunnel séparant le parcDuftesne et le parc Camirand.Cette oeuvre entièrement conçue par les jeunes et coordonnée par madame GenevièveReesor (MURIRS), donneune nouvelle vie à cet endroitpassager très utilisé par les résidentes et les résidents duquartier.

Cévènement de l’été 2008 aété la mise sur pied du « Showde rété ê. Ce spectacle à granddéploiement a réuni sur scèneplus de 35 artistes de la relèvesherbrookoise. Ces jeunes, âgés

de 12 à 25 ans, ont pu bénéficier d’une expérience inoubliable en démontrant l’étendu deleur talent. Rock, heavy meta4rap, danse et hip-hop étaientau rendez-vous, pour le plusgrand plaisir des quelque 600spectateurs et spectatrices présents pour l’occasion.

Enfin, cet automne, nous avonsconclu les célébrations du 25eavec un souper anniversaire quis’est déroulé lejeudi 18 septembre dans les locaux du Spot.Cette activité visait à remerciernos membres, nos bénévoles etnos partenaires, passés et pré—

sents, pour leur implication etles énergies qu’ils ont déployéesafin d’assurer la pérennité del’organisme. Le Spotjeunessetient à remeitier tous les acteursqui ont oeuvré de près et ou deloin au succès de sa Maison desJeunes vingt-cinq ans d’implication communautaire, 25 ansde souvenirs et de sourires, 25ans de travail auprès des jeunesdu quartier Centre-Sud, 25ans de collaboration avec lesdifférents acteurs du milieu. Aunom de toute l’équipe et duconseil d’administration de laMaison des Jeunes, je noussouhaite un autre 25 ans!

h REEdepuis i986 ~ 9 E

Journal cofl1mU3~”~

SEPflM8~2~ • va: 23 • No. S

La pauvreté! Députés, expliquez-nous (~2)

Les J-O modernes : qui se questionne? (~4)

Les pièges de la consommation 6’~~)

Zone d’Exclamation Publique &~8)

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Quelques jeunes qui fréquentent I. Spot..Photo: Le Spot

Formation : Les jeunes et le travail atypiqueInvité : Jean Bemier, professeur au Département de relations industrielles

à Université Lavai, nous parlera des répercussions du travail atypiquesur les conditions de vie et de travail des jeunes.

r5’Samedi 25 octobre 2008, à 10 h 3(

187 Laurier, salle Alphonse-DesjardinGratuit pour les membres I 10$ non membre

Brunch servi sur placi

Entrée Libre • octobre2008 • I

ÉDa0rnALÉlections fédérabs

Et b pauvreté bordeSDéputés, expDiquez=nous!« La croissance économique des années 90 n’apasprofitéà lotit lemonde et l’écart entre lesplusJbrtunés et ceux qui se trouvent au basde [échelle estplus important quefrmais ». Et non, ce constat n’estpas fhit par un obscur groupuscule de gauche ou un hurluberludu milieu communautaire, mais bien par la très sérieuse agencegouvernementale Statistique Canada en avril dernier!

Produire de la richesse; mais pour qui?Le Canada n’ajamais produit autant de richesse. Cependant, sadistribution est très déficiente (c’est le moins que ron puisse dire !).En effet, Statistique Canada révèle que l’écart entre riches etpauvres continue à se creuser au Canada : « k revenu des travailleursles moins bienspayés a en ~ffèt diminué de 20 %par rapport à ce qu’ilétait au débz.tt des années 1980. ç’...) Pendant ce temps, le revenu desplus riches s’est accru de 16 %» (<e L’écart entre riches et pauvress’est beaucoup accru au pays », La Presse, 01 mai 2008). Nous neparlons même pas ici des autres « pauvres » : personnes assistéessociales, personnes retraitées, étudiants et étudiantes, etc.

Nous n’avons pas oublié le vote pris unanimement au Parlementcanadien en 1989 visant à éliminer la pauvreté chez les enfants...Pire, le gouvernement canadien a diminué et/ou coupé certainsprogrammes, ce qui a eu pour effet de contribuer à l’augmentation de la pauvreté. Le pire exemple est la diminution de l’accèsaux prestations d’assurance-chômage, et ce, avec une caisse quicumule plus de 55 milliards de surplus ! Auparavant, plus de80 % des personnes salanees qui perdaient leur emploi avaientaccès à ce programme social. Aujourd’hui, c’est moins de 35 %qui y ont droit, sans pa4er de la diminution du taux de pres~a:tion et du nombre de semaines auxquelles elles avaient droit I

Deputes, expliquez-nous

Et les riches’Lorsque l’on constate les profits faramineux des banques et despétrolières ces dernières années, il y a de quoi s’indigner et...LUTTER!

Quand les plus riches de ce monde font la charité mais dumême souffle exigent des baisses d’impôts, il y a de quoi enrageret... LUTTER!

Quand le gouvernement effectue de multiples démarchesauprès des payeurs d’impôts pour qu’ils paient jusqu’à la dernière cenne leur dû et que, parallèlement, il accorde des créditsd’impôts et des avantages de toutes sortes aux pétrolières (plus de2 milliards semblerait-il), il y a de quoi rugir et... LUTTER!

Quand... La liste pourrait s’allonger sur plusieurs pages...

Et les élections dans tout çaDepuis le début de sa fondation, Entrée libre a pris le parti delajustice sociale. Pour nous, les citoyennes et les citoyens doiventexiger des gouvernements et des différents partis politiquesqu’ils appliquent des politiques visant la réduction de l’égardentre les riches et les pauvres tout en visant la disparition de lapauvreté.

Bref; il ne s’agit pas de lutter seulement contre les politiquesconservatrices au fédéral (ou libérales au Québec), mais contrel’ensemble des politiques néolibérales quel que soit le partiau pouvoir.

Plusieurs moyens peuvent être utilisés pour ce faire pendant etentre les élections. Cependant, un des moyens gagnés de hautelutte demeure les élections. Ne vous privez surtout pas de cetoutil et le 14octobre prochain, jour du scrutin, soyez nombreuxet nombreuses à aller voter.

PAR LE COLLECTIF D’ENTRÉE LIBRE

Dip’ôme en ma~ns, dette sur ~es bras!PAR ANNIE FOREST

en moins..

À l’aideL’Université de Sherbrooke abonne réputation pour le placement de ses diplômé-e-s eten a ébloui plus d’un avec sacollation des grades 2008,qualifiée de « plus grande collation des grades en plein air

Je compte parmi les quelque 3776 personnes diplômées de 2008 de l’Université de Sherbrooke.Au ifi des années, j’ai travaillé dur, comme des milliers d’étudiants et d’étudiantes, afin d’acquérirr~érience etles aptitudes nécessaires pourrépondre aux exigences du monde du travail d’aujourd’hui.Diplôme en mains, ma nouvelle carrière se résume à « chômeuse en recherche d’emploi

bien, ce qui m’a permis d’accumuler assez d’heures pourêtre admissible à l’assurance—emploi. Ce n’est pourtant pasle cas de la majorité des personnes diplômées et finissantesque je tonnais. Ces dernièresse retrouveront probablementpendant un certain temps, aubas de l’échelle, à travailler ausalaire minimum, en attendantde trouver un emploi dans leurdomaine d’études. Autrementdit, elles continueront à vivre aurythme de leur vie d’étudiantes,les dettes en plus et les bourses

Il ne faut pas se le cacher: lesétudes postsecondaires, c’est pasdonne! Comme plusieurs demes amies et connaissances,ma dette étudiante frôle les20 000 S. Il faut le voir commeun investissement à long terme,mais dans la mesure où il y ade quoi pouvoir commencer àrembourser à court terme

Diplômée et...endettéePour ma part,j’ai dû apprendreàsubvenirà mes besoins dès monentrée au Cégep. Loyer, factures, épicerie ai vite apprisà faire un budget. Durant cesdeux années, les prêts et boursesy ont suffit.. A l’université, parcontre, j’ai dû travailler pourassumer mes dépenses principales. J’ai eu la chance d’occuper des emplois bien rémunérés et de pouvoir conjuguertravail et études suffisamment

au Québec ». Cependant,qu’en est-il des mesures d’aidepour leur placement ? Mis àpart le service de placement enligne, qui leur permet de consulter des offres d’emploi dansleur champ professionnel, jen’ai pas été informée d’autresmesures d’aide à l’insertion aumarché de l’emploi initiées parl’université.

Cette dernière présente pourtant un taux exemplaire de placements de ses personnes diplômées, avec 97 % des bachelierset des bachelières ayant décroché un emploi dans les deux anssuivant la fin de leurs études(enquête menée en 2004). Deuxans, c’est trop long! La detteétudiante doit commencer à êtreremboursée six mois après la findes études (saufexception) et, lesfactures, continuent à entrer...pour une bachelière chômeuseet bien d’autres comme elle.

Équipederédaccion Caaiosrure Édireur:La Voix FerréeYanickBilodeau Pierre BergerLouise Daigle Dessin Impression: TIse Recordw~ claude Dosde Yannickl3eaudoin Graphismedela nouvelle maquette;Annie ForeseCarole Gascon Collabontrion Graphiq Illustration

i87,rueLaurier,locaI3i7 NonsiandGilbert Chflseianliibeas, Disrriburion:Ptibli-SacEserieSlseibrooke (Opébec) Pascal Rheauli André CollardJiH 4Z4 Marc-André Dansereau Poste publication: Enrg. 7082

Une Marcosn Dépôt légal 4~ rri,,sestre 2008Miseen page Denis PoudderTél. (8i9) 821-2270 Bibliothèque nationale du QiébecLouise Daigle Fnsncis Poulin Bibliorlsèqsie nationale du canad,enrreesti’aide—interner.org

Correction jean—Philippe Royer Terdtoire de di,triburion granuteTirage : 9500 LosnaeDaigle délimité par les nies Qieeo su nortl,

Sainr—joaeph au sud, Le Phare àl’oiesr et par la eivi&re S r—François.

~‘°TÂe,;,s esses

AMEC”t t —~ a.,sas... t4..4.2..~ QuéesecacI,-.....SP~

2 • octobre 2008 • Entrée Libre fl

L’Estrie y participe Personnes assistées sociales données de juin 2008

le Collectif pour un Québec sans pauvreté.

Depuis son lancement en novembre 2007, la campagne met de l’avant trois revendications : l’accèsà des services publics universels de qualité ; la haussedu salaire minimum de façon à permettre auxtravailleurs et aux travailleuses de sortir de la pauvreté ; la hausse des protections publiques pourassurer des conditions de santé et de dignité à toutepersonne qui n’a pas un revenu suffisant. Cesdemandes sont appuyées sur une consultationpopulaire qui a recueilli l’avis de plus de 4000personnes à travers le O~ébec.

L’implication citoyenne

Monsieurjacques Lemay, ex-directeur de l’aidejuridique et l’un des porte-parole avec madameAngèle Séguin, nous rappelle l’importance del’implication citoyenne dans cette campagne quiest une suite logique du travail fût depuis plus dedix ans par le Collectif D’abord, il y a eu uneproposition de loi préparée par les citoyennes etles citoyens et que l’Assemblée nationale, aprèsdes amendements, a adopté à l’unanimité la Loivisant à lutter contre la pauvreté et l’exclusionsociale, il y n deux ans, une grande consultation

a eu lieu à travers le Qjiébec concernant la couverture des besoins et la sortie de la pauvreté. C’estde cette démarche citoyenne que découlent lesdemandes mentionnées plus haut.

Selon madame Séguin, « riches ou moins biennantis, issus de la culture ou du monde de la justice, du milieu des affaires, du milieu communautaire, de la santé ou de l’éducation ; issus del’immigration ou d’ici, etc., il nous appartientà chacune et chacune, à notre mesure, dans nosmilieux respectifs de veiller au développementéquitable et durable de notre société.

C’est pourquoi nous relançons à nouveau lapopulation pour obtenir le plus grand nombrede signatures afin que le gouvernement provincial comprenne bien que c’est un choix de sociétéet qu’il doit prendre en compte nos demandes pouravancer sur la route d’un Québec sans pauvreté,au nom des droits, afin de devenir une sociétériche de son monde.

Des activités et des blitz de signatures auront lieuau cours de l’automne afin d’amasser le maximum de signatures. La campagne se termineraà la fin du mois de novembre.

1,8 % de la population québécoise (7700soit I 37 550 personnes aptes au travail reçoiventsociale. Parmi ces personnes, on retrouveo Des hommes et des femmes qui n’ont pas accès au programme

de l’assurance-emploi° Des travailleurs et des travailleuses précaires (bas salaires, temps

partiel, temporaire, à contrat) incluant des artistes° Des personnes non-diagnostiquées au niveau des problèmes de

santé mentale et qui non pas accès aux soins psychologiques oupsychiatriques

° Des mères et des pères monoparentales d’enfants de plus de cinq

ans.

Les personnes qui bénéficient du programme de Solidarité sociale(contrainte sévère à l’emploi) sont au nombre de I 40 458 et serépartissent ainsi

° 40,7 % ont des problèmes de santé mentale (57 I 66)o 36,3 96 ont des problèmes physiques, auditifs, visuels ou de la

parole (50 986)o 19,5% ont des problèmes d’ordre intellectuel ou de l’appren

tissage (27 389)o La durée moyenne est de plus de 18 ans.

Recherche de bénévoles en médiation de quartier

Le Service de médiation dequartier de Sherbrooke(SMQS) est à la recherche denouveaux citoyens bénévoles.

Le SMQS accompagne lescitoyens de Sherbrooke quisouhaitent résoudre leursconflits de voisinage par unedémarche de médiation.

Bâtir un Québec sans pauvretéPAR LINE MARCOUX • Comité régional estrien pour un Québec sans pauvreté

Du 22 au 26 septembre, a eu lieu une semaine nationale d’action pour la campagne Missioncollective: bâtir un Qpébec sans pauvreté. Partout, à travers le Ojébec, des groupes se sontmobilisés pour inviter la population à signer la pétition et interpeller les pouvoirs publics afinqu’ils agissent pour l’élimination de la pauvreté au Q»ébec. A ce titre, le Comité régionalestrien pour un Québec sans pauvreté participe activement à ce mouvement national initié par

Personnes et les catégories

88 305140458

114

1~Sdidaritê sociale 1Sans-cofitrainte

tEntantsocontrainte temporaire

137 550

897 habitants),un chèque d’aide

— Source Table dact~on contre Cappauvnssement de rEstrie

Marche contre ll’occupation en Afghanktan!

- Parce que depuis l’invasion de l’Afganistan, de 30 000 à 50 000civils ont perdu la vie des suites de cette guerre

- parce que le Canada est complice, ce, dès le début, en ayant déployé navires et soldats pour appuyer les troupes américaines

- parce que pour alimenter cette machine de guerre, l’armée cana -

dienne mène la plus importante campagne de recrutement depuis laSeconde Guerre mondiale;

- parce que 96 soldats canadiens ont perdu la vie en Afghanistan;

- parce que la présence de troupes étrangères en sol afghan attise la résistance et la méfiancedes Afghans et des Afghanes et provoque une augmentation de la violence

- parce que cette guerre est menée pour les intérêts géopolitiques et économiques del’Occident

- parce que la gnerre ne sera jamais humanitaire, mais contribue à la confusion des rôles dessoldats et des travailleurs et des travailleuses humanitaires

- parce que 70 % de la population québécoise s’oppose à l’occupation en Afghanistan;

parce que nous sommes solidaires avec le peuple afghan et souhaitons la fin de l’occupation de leur pays, nous marcherons à travers les rues de Sherbrooke pour exiger le retraitdes troupes canadiennes d’Afghanistan.

LE 18 OCTOBRE, RASSEMBLEMENT AU MARCHÉ DE LA GARE(Une soupe sera servie sur place!)

DÉPART DE LA MARCHE À 12H00

UNE INVITATION DU REGROUPEMENT AUTONOME DES JEUNES

819-542-1045 ou rajestrie@leraj.org

En cas de pluie, remis à la semaine prochaine

Photo Marlène Gél,neau PayetteBravo à l’équipe du Tremplin 16-30 qui est sortie grande championne de slam lorsde la finale provinciale de la Ligue québécoise de siam qui s’est déroulée le mardi23 septembre dernier, au Lion d’Or, à Montréal. Sur la photo, on aperçoit leslamestre Francis Poulin, recevant la coupe au nom de l’équipe du Tremplin,qui était composée de David Goudreau, Sophiejeukens, Jean-Michel Fontaine etJean-François Vachon. Trois équipes, venant des villes de Québec, Montréalet Gatineau, participaient également à cet événement.

Pour informations:819-565-2559, poste 224

Entrée Libre • octobre 2008 3

MÉDIALa poussière tombe à Beijing comme à TskhinvaliPlus d’un mois est passé depuis les Jeux Olympiques (J-O)tenus à Beijing en République chinoise. La grande championnede cette 29c olympiade, la télévision. Une couverture qui abattudes records pour des profits reliés aux contrats de diflûsion (plusde imilliard en SUS) et pour le nombre d’heures de diffusion(évalué à 40 milliards d’heures). On ne pourrait pas en dire autantde la couverture médiatique du conflit entre la Géorgie et l’Ossétiedu Sud, dont les bombardements par l’armée géorgienne ontdébuté curieusement le S août, soirée d’ouverture des J-O.

Depuis le début des années 80, les profits reliés à la diffusionn’ont cessé d’augmentei devenant la source première de revenudu mouvement olympique. Ces droits de diffusion sont accordésselon des ententes pouvant aller jusqu’à 800 millions de dollars!Elles constituent 53 % des revenus actuels et totalisent plus de10 milliards en SUS depuis 1984. Cette méthode, prétendument utilisée pour favoriser un respect des valeurs olympiqueset l’accès mondial aux J-O, favorise un contrôle d’une ressourcetrès commercialisée par une poignée d’entreprises médiatiques.

Des Jeux mais pas de pain!La critique envers les J-O est restée plutôt muette sur le payshôte, la Chine. Rien sur les destructions écologiques des installations olympiennes ou encore sur les effèts de l’usbanisation forcée par les Jeux. Depuis le scandale de Sale Lake City en 1999,où dix membres du Comité olympique international (CIO)ont été expulsés pour corruption, le ClO fait attention à sonimage. Pourtant, la table était mise pour des critiques de fond.

Par exemple, les douze commanditaires officiels des J-O onttous des pratiques peu enviables au régime du Parti communistechinois et ne reflètent en rien ce fameux esprit d’équipe: anti-syndicalisme, fraude fiscale, destruction environnementale,sexisme, corruption politique et para-militarisme.

Vancouver 2010, les Olympiades du cynismeLe manque de critique vis-à-vis les J-O ne se fait pas qu’en terreéloignée et communiste. A ce jour, en préparation des J-O deVancouver, très peu d’information a été diffusée sur les déportations d’autochtones depuis 2004 ou encore sur les manifestationsanti-olympiques à Vancouver. Le Canada ne reconnaît pas lesdroits des Premières Nations et pourtant, il tiendra des Jeux

leur effigie. Tout un esprit d’équipe!

PAR FRANCIS POULIN CRÉMI

Le 5 septembre dernier, moins de 36 heures avant le dédenchement officiel des élections fédérales, le ministre Solberg a annoncé qu’à la suite de rexamen des limites des régions économiques de rassurance-emplo~ celles-d ne changeront pas. Dansce même communiqué, le ministre annonçait la prolongation jusqu’en 2010 de trois projets pilotes qui augmentent les disparitésde traitement selon notre lieu de résidence.

Le Règlement sur l’assurance-emploi prévoit que les limitesrégionales de rt~~-emploisoient vérifiées tous les cinq ans.Les redécoupages de 1995 et de2000 avaient créé de grandesinsatisfactions dans certainesrégions. Le ministère a mêmedû mettre en place des mesurestransitoires au NouveauBrunswick et au Québec afinde calmer les protestataires.Nous espérions que la révisionsuivante, prévue pour 2005,apporterait des améliorations.Il aura fallu trois ans de plusavant que le ministre examinela situation pour finalementconduit que rien ne doche avecles régions actuelles. Il préciseque la prochaine analyse seraréalisée en 2013.

La politique del’autrucheC’est pourtant pas parce quel’on ne lui a pas fait connaîtreles préoccupations de la population active de la région économique de Sherbrooke. Leministre Solberg a préféré fairel’autruche afin d’éviter d’entendre les demandes daires duMouvement des Chômeurs etChômeuses de l’Estrie et de sespartenaires des milieux oemmu

Iliustrat MDes disparités qui s’enracinentau lieu de disparaître...

oreille à nos demandes légitimes.Chose certaine, la populationestrienne aurait intérêt à éliredes député-e-s sympathiques àcette cause. C’est pourquoinous invitons les gens à questionner les candidat-e-s deleur circonscription au sujetdes disparités à l’assurance-chômage. Si ces personnes nepeuvent s’engager formellement à faire la guerre à ces injustices, elles ne méritent pasvotre vote, ni ceux de vos parents et ami-e-s.

Une première en Amérique du Nord un tribunalimpose une convention collective chez WaI-Mart

Dessin Le Monde ou’sner. se

Après trois années,ce sont neufsalariés de l’atelier automobile dumagasin Wal-Mart de Gatineauen Outaouais qui ont gagnécette bataille. Les gains sont:•La bonification de l’échellesalariale (augmentation et progression automatique en remplacement d’un système d’évaluation arbitraire)

La durée de la convention: 3ans àpartirdu 13août2008;

Le maintien du programmede fidélité Wal-Mart qui permet aux travailleurs d’obtenirdes bonis;•Reconnaissance syndicale;•Reconnaissance de l’ancienneté

Déduction à la source pour leFonds de solidarité FTQ

Chômage

Les ministres passent et les disparités demeurent...MR DENIS POUDRIER • MCCE

.706(est.)

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~0u,Co

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1.332

898

‘f ‘f “f ~9e ~ ~<;~Revenus du marketing olympique des Olympiades (Jeux d’été)

nautaire et syndicaL Rappelonsaussi qu’il y a un an, le conseilmunicipal de Sherbrooke, parla plume du maire Perrault etquelque 12 000 Estriens signataires d’une carte postale, ontexigé des changements afind’éliminer les disparités detraitements entre Sherbrookeet Magog, Coaticook ouEast-Angus.

La problématique des disparités de traitement à l’assurance-chômage selon notre lieu derésidence n’est pas récente. LeMCCE avait publiquementdénoncé ce problème au débutdes années 1990. Nous avionsobtenu l’appui deJean Charest,alors député fédéral de Sherbrooke. Toutefois, l’ampleurdes disparités actuelles est lefruit de décisions politiquesconcoctées au cours des cinqdernières années.

Élections 2008 (tictac, tic-tac...)La seule bonne nouvelle est queM. Solberg a décidé d’accrocherses patins. Il n’est pas candidatdans l’actuelle campagne électorale. Nous espérons que leprochain ministre responsabledu dossier de l’assurance-chômage aura une meilleure

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J k &i~.... apenMt.rn d’~sw~aet-ch&we

Rencontre publique d’informàtionchaque mercredi soir à 19 h

Mouvemert des Chômeurs et ø~&neuses de I ‘Estrie187, rue Laurier, local 215, SherbrooI~e Oc J1N 4Z4

www.lemcce.org «Actif abpv4s .7980. 819 566-5811

CcL.REt4IC ciiectir R é~ionai c É ciuconon

an ‘es tVlécjuc,s cf Information

Visitez notre site webwww.aide-intemet.org/cremi

Pou,’ information 346—0101

187, rue Laurier, local 314aTASLE ROCE ~s Sherbrooke (Québec) .11 I-I 4Z4

Téléphone : (819) 566-2727oc L’EST~E Télécopieur: (819)566-2664

Courriel : trovepe~aide-internet.org

LE MOUVEMENT POPULAIRE

Des ressources à découvrirDes alternatives â offrir

• Une force en devenir

4 • octobre 2008 • Entrée LibreLe Monde ouvrier, I sept. oct.08

• st.nsauxcacY • taon e he

•i.atse àIo.k auxéectio s é•~r e?

• Que pensez-vous de la privatisation du système de santé au Canada?

• Que pensez-vous de la présence militaire canadienne en Afghanistan

• Que pensez-vous de l’écart grandissant entre les riches et les pauvresqui fait que la pauvreté ne cesse d’augmenter au Canada?

Que pensez-vous des politiques désastreuses en environnement

• Bloc québécois - Serge Cardin• Nouveau parti démocratique - Yves Mondoux

• Parti libéral du Canada - Nathalie Goguen• Parti conservateur du Canada - André Bachand

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oLe mardi 14 octobre, on vote.

Une élection générale fédérale aura lieu le 14 octobre 2008.

Avez-vous reçu cette carte?

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Conservez la carte dinformation del’électeur que vous e noyée ÉlectionsCanada. Elle vous indique où et quand voter.Le processus de vote sera plus rapide sivous l’avez en main.

Si vous ne l’avez pas reçue, ou si vous aveztrouvé une erreur dans votre nom ou votreadresse, communiquez avec votre bureaulocal d’Élections Canada. Vous trouverez lenuméro de téléphone à www.elections.caen cliquant sur « Service d’informationà l’électeur s.

Où et quand voter?Vote par anticipationVous pouvez voter avant le Jour del’élection. Le vote par anticipation auralieu le vendredi 3 octobre, le samedi4 octobre et le lundi 6octobre, de midi à20 h. Les adresses des bureaux de vote paranticipation figurent au verso de la carted’information de l’électeur.

Vous pouvez voter par ta poste ou à votrebureau local crtlections Canada au moyendu bulletin de vote spécial, si vous en faitesla demande au plus tard le mardi? octobreàl8h.

Vous pouvez télécharger le formulaired’inscription disponible I www.electlons.caen cliquant sur « Mon vote, Je le poste! s,ou téléphoner à Élections Canada pourl’obtenir et poser vos questions.

Voter, c’est choisir son monde.

Connaissez-vous les nouvelles mesuresd’identification pour voter?Au moment de voter, vous devez prouvervotre identité et votre adresse.

Pour connaître la liste des pieces d’identitéacceptées par le directeur général desélections du Canada. consultez le dépliantque vous avez reçu par la poste ou visitezle www.electlons,ca et cliquez sur« Identification de l’électeur au bureaude scrutins.

Pour voter, vous devez:• être citoyen canadien;• être âgé d’au moins 18 ans le Jour del’élection;

• prouver votre Identité et votre adresse.

www.elections.ca l-800-INFO-VOTE1-800-463-6868sans frais au canada et aux États-Unis, ouooI-aoo-514-686a sanS frais au Mexique

§ ATS 1-800-361-8935pow lei personnes sourdes ou malentendantes.sans frais ~, Canada et aux États-unis, ou613-99I-2O8~ 0e partout au monde Elections Canada

• Entrée Libre • octobre 2008 • S

Atelier d’information sur les Régimesenregistrés d’épargne-études (REEE)

Possibilité de participer à un atelier gratuit

11 existe sur le marché une panoplie de fournisseurs de REÉÉ et lesgouvernements en font la promotion en offrant des subventions. Dans

ce contexte, il devient primordial que les consommateurs puissent avoir accès à une informationobjective afin de prendre une décision d’investissement éclairée.

-— Ces ateliers sont offerts sans frais sur tout le territoire de l’Estrie. Ils sont d’une durée d’une heureet demi environ pour un minimum de dix personnes et sont offerts par l’ACEF Estrie dans lecadre de sa mission pour la défense des droits des consommateurs..

Pour information: Dominique Gagnon au 819-563-8144 ou par courrielacefestrie@consommateur.qc.ca

BURQA NON GRÂTA

En France, on ne badine pasavec la citoyenneté. Le Conseil d’Etat a refusé d’accorderle passeport français à uneMarocaine mariée à un Français, tous deux fervents del’application stricte du Coran.Faïza A. « a adopté, au nomd’une pratique radicale de sareligion, un comportement ensociété incompatible avec lesvaleurs essentielles de la communauté française, et notamment le principe d’égalité dessexes », a statué l’arrêt, lui donnant alors le choix : la Franceou la burqa Sources: Libdra—lion, Le Monde, Et Tiempo,Courrier international, ElMundo, Le Point

RECORDS FÉMININS

Dans le nouveau gouvernementespagnol, c’est 9 à 8 pour lesfemmes Brisant la traditionnelle parité des gouvernementsprécédents, le premier ministreJosé Luis Zapatero a choisi deféminiser son cabinet à l’issue des dernières électionslégislatives. Autre surpriseCarme Chacôn, une toutenouvelle maman de 37 ans,est devenue la première Espagnole ministre de la Défe n se.

INGRID LIBÉRÉE

Après six ans de captivité auxmains des Forces armées révolutionnaires de Colombie,Ingrid Betancourt est en enfin libre

Source Usa-Marie Gervais,Nouvelles internationales, La Gazettedes femmes, sept-oct. 2008

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Ateliers disponibles sur « Les jeunes et laconsommation ». Les ateliers sont aussi

offerts aux personnes immigrantes.

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6 • octobre 2008 • Entrée Libre t~

J’ai maintenant 22 ans, j’ai obtenu mon diplôme en sciencesde la nature au cégep. Je recevraimon diplôme de baccalauréaten droit d’ici la mi-septembre etj’entame dans quelques joursmes études à l’école du Barreaudu Québec afin de deveniravocat. On m’a demandé, il y aquelquesjours, de tracer un portrait des pièges que peuventrencontrer les jeunes dans leurchoix de consommation.

Des pièges bien tendus

diants ? Un modèle moins HiTech pourrait-il faire l’affairepour appeler amis et famille

Les gens sont de plus en plusfervents des nouvelles technologies et on devient « passédate » lorsqu’on ne possède pasla plus récente technologie.Allez voir un vendeur de cellulaires avec votre fidèle cellulaire d’il y a cinq ans, qui fonctionne toujours à merveille oumontrez-le à un de vos amis etil y a de fortes chances qu’il

Je consomme, donc je

Deuxièmement, les achats enligne sont en vogue. E-Bay, itunes et autres de ce genre rendent les achats tellement facilesque certains oublient qu’on simple clic ici et là, fait gonfler lesolde à payer sur la carte de crédit à la fin du mois. La recherche des bonnes aubaines surE-Bay peut être intéressante...quand on a vraiment besoin dubien en question, sinon, onvient de dépenser pour unbien qui n’est pas nécessaire.

Il y a aussi le phénomène duTuning automobile. Certainss’adonnent à cette passion avecmodération, mais c’est parfoisun piège pour d’autres qui yvoient le seul moyen de s’affirmer. Certains n’hésitent pas àmettre (et là, en tant que grandamateur du domaine automobile j’aimerais bien exagérer..)des mags de 17 pouces sur leurHyundai Accent 96. Certainsyplacent toutes leurs économieset doivent travailler plusieurs

heures par semaine, négligeantainsi leurs études. Il est dommage de voir que ces personnesauront tellement dépensé surleur vieille voiture pour paraître cool aujourd’hui, qu’ils nepourront s’en payer une fiable comme ils le désireraientplus tard.

Éviter les modesEnfin, ily a toutes les modes quisont projetées par la publicité.Certes, la promotion des vêtements est toujours présente, maison présente des moyens de vivreune vie saine.., avec les produits qui vont avec. On doitaller courir pour Lifte son cardio,mais c’est bien mieux avec soniPod au bras qui compte lescalories brûlées et une bonnebouteille de jus spécialementvitaminé à notre retour quinous tiendra en forme pourlongtemps...

A mon avis, tout est une question de contrôle de ses impulsions. A notre âge, on se doitmalheureusement d’être patient face à l’acquisition debiens que l’on désire. Une dépense ici et là pour des biensdont la nécessité n’était pas aussicertaine qu’on peut le croireaujourd’hui, fait de l’argent enmoins à la fin de ses études,pour acquérir des biens qui seront encore bien plus intéressants mais plus difficiles à acquérir.[...j

VOUS ET VOS DROETS Pas encore un qui va me dire com~ment gérer mon argent!PARJE.AN-PHILIPPE ROYER • ACEF ESTRIE

Voilà bien ce que je me disais il y a cinq ans, au début de mon cégep, lorsqu’une personne plusvieille venait à ma rencontre pour me donner des conseils afin queje ne tombe pas « dans les piègesde la consommation d’une société où les bonnes valeurs foutent le camp ». Du moins, c’est commeça que leurs dires sonnaient à mes oreilles. Qiel négativisme de venir me dire des choses pareillesalors que je ne voyais devant moi que les belles opportunités Il n’en reste pas mons que les conseilsreçus ne sont pas tous à jeter à la poubelle comme on peut le penser au moment où on les reçoit.

Étudiant et prestataire d’aide sociale?Vous êtes prestataire d’aide sociale. Vous décidez de prendredes cours à l’université. Avez-vous l’obligation de le déclarer?

Les faitsUn homme et sa femme sont prestataires d’aide sociale. Monsieur décide de prendre des cours à l’université afin d’obtenir uncertificat en gestion. Au début, il prend seulement un cours parsession, mais à l’automne 2002, il décide d’en prendre trois. Leministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale réclame unesomme de plus de 2 416,74 $ au couple au motif que le mariétait aux études à temps plein durant la période litigieuse, soitdurant la session d’automne 2002. En effet, au sens de la Loi surhiide auxpci sonnes et auxfamilles /àuparavant la Loi sur le soutiendu revenu elfavorisant I ~mploi et la solidarité socialeJ , un adultequi est inscrit à plus de deux cours, représentant plus de sixcrédits, n’est pas admissible à l’aide financière de dernier recours.De plus, cette même loi oblige les prestataires à déclarer toutchangement dans leur situation qui pourrait avoir une influencesur l’aide accordée. Monsieur allègue qu’il ignorait qu’il devaitaviser le ministère du fait qu’il prenait plus de cours cette session-là. Il ne croyait pas qu’il y avait eu un changement dans sasitutation car il prenait des cours à l’université depuis l’automne2001. Selon lui, même en passant de un à trois cours, il conservait son statut d’étudiant à temps partiel car l’université et leministère de l’Education le considéraient ainsi.

Le litige:Est-ce qu’un prestataire d’aide sociale a l’obligation de rembourser les prestations reçues durant la période où il était inscrità trois cours représentant au moins six crédits par session d’étudespost—secondaires ?

La décision:Le recours du prestataire estrejeté. 11 devra rembourser2 416,74 $au ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale.

Les motifs:En réalité monsieur était, à l’automne 2002, un étudiant à tempsplein selon la Loi sur le soutien du revenu etfavorisant l’emploi etla solidaritésociale. En effet, il suivait trois cours, représentant neufcrédits durant la période en question. Uignorance de la loi nepeut être retenue comme une excuse pour exempter une personne de ses obligations légales. De plus, monsieur a manqué àson obligation de déclarer ce qui constituait un changement danssa situation en n’indiquant pas dans ses déclarations mensuellesqu’il était inscrit à trois cours (neufcrédits) et non plus seulementà un cours. Le tribunal en vient donc à la conclusion que l’individu et sa famille ont reçu des prestations auxquelles ils n’avaientpas droit Ils devront donc rembourser ces montants au ministrede l’Emploi et de la Solidarité sociale.

Références R.S. c. Ministre de FEmploi etde la Solidarité sociale, Tribunal administratif du Québec (TA.Q.) Section des affaires sociales SAS-M-092908-0405.200S,04i0 I, Décision de Elainejoly-Ryan, avocate et Suzanne Lemire, travailleusesociale (tw~wiuPements.oc.ca); Loi sur le soutien du revenu et favorisant l’emploiet la solidarité sociale (L.R.Q.) chapitre S-3.200 I )art. 15 et 39 Règlementsurlesoutien des revenus (R.R.Qj, chapitre 5-3, 2001) I r. I, art. 6

PAR MEANDRÉ COLLARD • Centre communautaire iuridique de‘Estrie /819-563-6122

Illustration Brochure Consommer., sans illusion

Comment résister à la convoitise?

[...J D’abord, il me semble quel’un des plus grands pièges quipeut apporter le plus de dépenses chez les jeunes de 18-25 ans est d’abord ce qui a éclate de rire en voyant que vo-trait aux moyens de commu- tre écran est toujours en noirnication. A l’avant-plan, les et blanc et qu’il rie peut mêmefameux téléphones cellulai- pas recevoir des messages

~ ~ ~texte~ C’estcegenre de presd~ble, affichant des vidéos, sion qui pousse certains jeu-prenant des photos et même, nes à dépenser plus qu’ils ne lede nosjours, indiquant la route devraient. 1l faut donc parfoisà prendre en tâtant seulement savoir résister afin d’évaluerleur écran tactile. C’est un nos besoins réels.poste de dépense bien important pour plusieurs. Il est certain que le cellulaire peut suiss’avérer pratique et bien agréable à utiliser. Cependant, certaines personnes ne semblentpas hésiter à débourser 500 $ etplus pour les posséder ou pours’abonner au service de fournisseurs de service cellulaire pourdes montants importants. Onleur vante le fait que le cellulaire leur soit presque donnémais, enfin de compte, ce sera60 $ par mois à payer pendantdeux, même trois ans. Une dépense de ce genre est-elle réellement nécessaire pour les étu

Solidarité Populaire Estrie

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Téléphone (819) 562-9547solidari~aide-internet.org

Une coalition pourune répartition équitable

de la richesse

Entrée Libre • octobre 2008 • 7

Zone d’Exclamation Publique

L etr 11e ou é. ei œMR MARC-ANDRÉ DANSEREAU

du public vinrent compléter cequi gravitent à Sherbrooke.

Des groupes... sherbrookois?Ça existe ? « En fait, nous voulions vraiment avoir avec nousd’autres collectifs d’auteurs lorsde cette soirée, question de créerde la variété, mais aussi de se rassembler, en cette rentrée scolaire,pour bâtir un événement littéraired’envergure et prouver à tout lemonde qu’il y aune vraie de vraievie culturelle à Sherbrooke »,

d’expliquer Sophie Jeukens,co-organisatrice de l’événement et membre des Plumesde l’Ombre, le regroupementlittéraire de Sherbrooke quicompte déjà plusieurs recueilsà son actif. Son invitation a étéentendue, et plusieurs ont répondu présents à l’appel.

Perspectives Creatives

Le jeune groupe de PerspectivesCréatives a promptement rejointle mouvement. Constitué de cinqauteurs incarnant chacun unpersonnage doté d’une percep

tion du monde qui lui est propre, Perspectives Créatives propose leur interprétation créative bien distincte de différentsthèmes par le biais d’un siteinternet au design soigné(www.percre.com). Deux à troisfois par semaine, un texte de l’undes auteurs se retrouve publiéjusqu’à ce que tous aient exploitéle thème actuel, à la suite de quoile processus recommence avecune nouvelle trame de fond. Unmusicien et une artiste visuellese joignent parfois à la ronde, etrendent disponible leurs créations inspirées par le thèmeactuel.

Ça siam au Tremplin

Les membres des Soirées SIam!du Tremplin ont également participé massivement à cette lecture publique. « Le Siam duTremplin, c’est une scène publique qui permet à des citoyenset à des citoyennes de venir

performer des textes d’une durée maximale de trois minutes,sans accessoire, non—improviséset originaux, en accord avec lesrègles définies par le mouvementdu slam qui existe depuis ledébut des années 80 », décritFrancis Poulin, présentateurvedette des Soirées SIam et coorgansateur de la Zone d’Exclamation Publique. Les slammeurs et les slameuses et leurpublic se réunissent à chaquepremier jeudi du mois, auTremplin 16-30.

Editions Six Brumes

La maison d’édition des SixBrumes, dont plusieurs des fondateurs sont originaires deSherbrooke, a également participé à l’événement, tenant unkiosque et conscientisant lesauteurs de la relève sur les mécanismes de l’édition et surl’importance de se faire connaître. Fondée en 2001,elle se spé-

cialise dans l’édition de la littérature de l’imaginaire (fantastique, fantaisie et horreur)d’auteurs émergents et compteune quinzaine d’oeuvres publiéesjusqu’à présent.

L’art se repand surE-Toile

L’initiative a également attiréun autre organisme, E-Toile,dont la vocation consiste à propager l’art et à encourager lacréativité en offrant un portailinteractif aux artistes amateursde la francophonie. En plus deproposer des chroniques sur lesdifférents événements culturelsde la scène locale, E-Toile.orgaccueille les oeuvres poétiques,littéraires et visuelles de tous ceuxqui souhaitent partager leurscréations.

Au final, les organisateurs tirent un bilan fort positif de laZone d’Exclamation Publiquequi a rempli ses objectift sur tousles plans. Elle aurapermis de rapprocher et de faire connaître lesdifférents artisans émergents dela littérature performée. La réponse enthousiaste des artisteset du public témoigne du réelintérêt des Sherbrookois pourleur faune culturelle locale et dela vigueur de celle-ci, lui laissant

Le Siam à crête rouge

Logos de différents groupesd’expression orale ou écrite quigravitent à Sherbrooke.

supposer un avenir haut en couleur et riche en surprises pour lestemps à venir. Une expériencequi se reproduira ? Bien que rienne soit en chantier pour le moment, le sourire en coin des organisateurs suggère le meilleur.

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J’ai un travail.J’ai une famille.J’ai une maladie mentale.La guérison est possible.www.m~aw-ssmm.ca

SHASE: Soutien pourHommes Agressés Sexuellement durant l’Enfance

Une nouvelle session pourraitêtre mise en place en octobre.

Durée de 12 semaines, à raisonde 3 heureslsemaine.

Maximum de 8 participantspar groupe et de 2 intervenants.

Offert gratuitement

Information : Annie Morel819-564-5043, Foste 225

Le 17 septembre dernier, une explosion expressive a secoué le centre-ville de Sherbrooke. Unesoixantaine de passants se sont retrouvés coincés en pleine Zone d’Exclamation Publique, au centredu phénomène circonscrit au café Esprit et Vie. Devant eux, une vingtaine d’artistes de la plumeet du discours se sont succédés sur les planches, déclamant avec passion les fnjits de leur créativité.Deux prestations musicales, dix toiles exposées, une demi-douzaine d’orateurs spontanés qui sesont emparés de micro laissés volontairement libres et une pléthore d’exclamations en provenance

rassemblement de différents groupes d’expression orale ou écrite

Éditions Six Brumes

Perspectives Créatives

Les Plumes de l’Ombre

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Té4éçhane:

8 • octobre 2008 • Entrée Libre •