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Tlse (16) page 1 HAUTE - GARONNE TOULOUSE Édifice-Intitulé : Église des Jacobins. Adresse exacte : 2 r Jacobins 31000 Toulouse Tél. 05 61 12 44 92 (musée) ou contacter la paroisse de Saint-Jérôme Désignation de l'orgue : orgue de chœur Emplacement dans l'édifice : Dans une chapelle latérale, à gauche de l’entrée principale de l’église Position : au sol Propriétaire : association diocésaine. Personne ayant la clef : sacristain de l’église. Dépends de la paroisse Saint-Jérôme. Organiste (s) Titulaire (s) : néant Entretien : néant Protection monuments historiques : néant

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HAUTE - GARONNE

TOULOUSE

Édifice-Intitulé : Église des Jacobins. Adresse exacte : 2 r Jacobins 31000 Toulouse Tél. 05 61 12 44 92 (musée) ou contacter la paroisse de Saint-Jérôme Désignation de l'orgue : orgue de chœur Emplacement dans l'édifice : Dans une chapelle latérale, à gauche de l’entrée principale de l’église Position : au sol

Propriétaire : association diocésaine. Personne ayant la clef : sacristain de l’église. Dépends de la paroisse Saint-Jérôme. Organiste (s) Titulaire (s) : néant Entretien : néant Protection monuments historiques : néant

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I – HISTORIQUE : Église :

L'Ensemble Conventuel des Jacobins de Toulouse, ancien couvent des Frères Prêcheurs, est un magnifique exemple de construction monastique des XIIIe et XIVe siècles, entièrement réalisé en briques, véritable joyau de l'art gothique languedocien. L'église est harmonieuse, mais cette très forte impression d'unité dissimule une construction compliquée. Le contraste est spectaculaire entre l'aspect massif de l'extérieur et l’extraordinaire légèreté de l’architecture intérieure : une double nef est séparée par des colonnes de vingt-deux mètres de haut, d'où jaillissent, portées à vingt-huit mètres, des voûtes d'ogives qui se terminent par le rayonnement des nervures du gigantesque et célèbre palmier. les travaux du nouveau couvent commencèrent en 1230. En dépit de sa magnifique apparence, l'église résulte d'une série de quatre campagnes de construction et de remaniements étalés sur plus d'un siècle. Premièrement, en 1230, construction d'une église à deux nefs inégales, divisée en six travées par cinq piliers carrés et deux piliers adossés, l'un au chevet, l'autre au revers de la façade occidentale. Cette grande salle rectangulaire était seulement charpentée. Deuxièmement, en 1245-1252, agrandissement vers l'est par construction d'un chevet de deux travées couvertes d'arcs diaphragmes. Troisièmement, en 1275-92, mise en place des vôutes. Quatrièmement : au début du XIVème siècle, reconstruction de la double nef de la vieille église. Orgue : Un premier orgue fut construit au XVIe s. et installé en nid d’hirondelle dans la sixième travée, contre le mur nord. Il ne reste aucune traces de cet instrument. On y accédait certainement par l’escalier du clocher. En 1677, le 13 mars, un orgue neuf est commandé à Delaunay. Cet instrument de 40 jeux sur 4 claviers est terminé le 12 janvier 1683 et expertisé par Jean de Joyeuse le 6 septembre suivant. L’orgue était situé dans la nef dite des fidèles, en tribune, contre le mur ouest au-dessus de la porte qui donnait sur le petit cloître du couvent. Plus tard, il fut l’objet des soins de Jean Esprit Isnard et de Joseph Cavaillé qui, dans les années 1750 et 1760 firent un grand relevage et un agrandissement dans le goût de l’époque. Ces deux frères avaient leur atelier de facture d’orgue dans le couvent. Plus tard, on envisage de transférer l’orgue dans l’église Saint-Pierre-des-Chartreux nouvellement construite. L’orgue est déplacé en 1792 par les soins de Micot. (N.B. Voir la fiche du Grand Orgue de Saint-Pierre des Chartreux pour plus de détails concernant cet instrument) L’orgue actuel de l’église des jacobins fut construit en 1938 par Maurice Puget pour l’aumônerie du Lycée fermat qui utilisait l’église des jacobins. En effet, le lycée se trouve juste en face de l’ensemble conventuel des jacobins. Il fut déplacé 4 fois à l’intérieur même l’église. Le dernier déplacement eu lieu à l’occasion du troisième festival Toulouse-Les-Orgues car son ancien emplacement (dans une chapelle au sud de la 6eme travée) semblait idéal pour placer l’orgue espagnol du début du XVIIIe s. prêté par Francis Chapelet pendant 3 mois. L’orgue de Maurice Puget est actuellement à l’abandon.

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II – DESCRIPTION DU BUFFET Une façade en zinc est posée sur un soubassement en chêne. Une plate face centrale de 11 tuyaux en mitre est encadrée par deux plates faces latérales de 3 tuyaux chacune. Sur le côté droit, une plate-face supplémentaire de 5 tuyaux. Les écussons sont en ogives rapportés, les tuyaux sont parlants. La partie centrale du soubassement est plus haute. Les panneaux sont sobrement moulurés. Toute la tuyauterie est dans la boîte expressive à l’exception des basses de 16. L’ensemble est actuellement posé sur des roulettes. Dimensions : Hauteur totale : 4100mm ; Largeur : 2300mm ; Profondeur : 1130mm III – DESCRIPTION DE L’INSTRUMENT a) Etat actuel : Muet. Il n’y a plus de moteur

électrique et l’instrument est à l’abandon. Fortement empoussiéré, il est aussi attaqué par les vers.

b) Acoustique : Bonne mais un peu généreuse

avec plus de 5 secondes de réverbération dans cet édifice de vastes dimensions.

c) Composition actuelle :

1er Clavier Grand-Orgue

56 notes 2 jeux

2e Clavier Récit expr.

56 notes 3 jeux

A l’allemande Pédale

30 notes 1 jeu

Effets

auxiliaires

Diapason 8 Cor de nuit 8

Flûte harm. 8 Flûte octaviante 4Trompette 8

Soubasse 16

Trémolo R/ GO en 8 R/ GO en 16 R/ GO en 4 Tir GO Tir R Expression Tutti

d) Analyse interne :

Grand orgue et récit – C1 à G5 – 56 notes. Sommier commun pour les deux claviers. Disposition des jeux, dans l’ordre du sommier, depuis la façade vers l’arrière. Un sommier complémentaire pour l’octave aiguë du récit réelle. Trompette 8 Reprise harmonique de 12 notes, corps en étain dans les dessus, noyaux olives

avec bagues. Basses en zinc à partir de B3. Facture industrielle. L’octave aiguë de 12 notes se fait par tuyaux à bouche.

Flûte harmonique 8 12 dessus postés au-dessus du sommier principal (octave aiguë réelle), reste sur sommier. 21 harmoniques (plus les 12 plus aigus), en étain, de récupération, deux trous latéraux, marquages pointe sèche, entailles côté bouche, oreilles, dents. Suivants ouverts. Basses inaccessibles. Il n’a pas été possible de vérifier si les basses sont communes avec le cor de nuit ou le diapason.

Flûte octaviante 4 32 dessus octaviants de récupération, XIXe de facture différente que la flûte harmonique, étain, entailles, deux trous latéraux, dents fines. Suivants ouverts sur sommier, en zinc de facture industrielle. Basses en bois postées.

Cor de nuit 8 8 dessus à fuseau, reste bouché en étoffe, marques poinçon, calottes mobiles, oreilles, dents de facture industrielle. Basses bouches en bois, postées dans la boîte en hauteur et au fond.

Diapason 8 32 dessus sur sommier, en étain, entailles, oreilles, freins sauf dessus, marquage poinçons, (ST et nom de note). Suivants en zinc sur sommier. Basses en façade.

Pédale – C1 à F3 – 30 notes.

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Soubasse 16 12 tuyaux en bois avec freins harmoniques, à l’arrière de l’instrument, fortement piqués, le reste emprunté.

vue de la tuyauterie depuis les dessus ; octave aiguë réelle ; vue de côté.

e) Tuyauterie : en bon état comparée au reste de l’instrument. Elle est homogène malgré la présence de tuyaux de récupération. D’après le sacristain, un jeu était prévu pour l’orgue de la cathédrale de Narbonne mais n’a pu être identifié. La tuyauterie est très serrée et les basses sont inaccessibles.

f) Accouplements : R / GO en 16, 8 et 4

g) Tirasses : GO et R en 8

h) Combinaisons : Tutti

i) Expression : générale par bascule j) Trémolo-Tremblant : Trémolo. k) Divers : l) Console : Retournée à l’avant de l’instrument, au

centre sur une petite estrade. Plaque de fabrique « M. Puget Toulouse ». 2 claviers de 56 notes (C1-G5), naturelles plaquées d’ivoires et dièses en ébène, frontons biseautés. largeur des claviers : 774 mm ; Octave : 164 mm ; Bras : 34 mm ; Distance GO, R : 66 mm ; Applomb au pédalier : C2 ped – C3 GO ; Distance GO – Ped : 76 mm ; Largeur ped : 103 mm. Tirants de registres par dominos basculants en ivoires, en fronton au-dessus des claviers. Nom des jeux sur porcelaines rondes, rouge pour la pédale, bleu pour le GO et rose pour le Récit. Pédalier de 30 notes droit et incurvé à l’allemande, avec feintes rehaussées de palissandre. Combinaisons par cuillers au-dessus du pédalier. Expression par bascule au centre. Le banc à disparu. Hauteur : console : 1130 ; Largeur : 1380 ; Profondeur : 700 ; Distance console Buffet : 545 mm

Disposition des jeux à la console : Soubasse l6 // Cor de nuit 8 ; Diapason 8 // Flûte harm. 8 ; Flûte octav. 4 ; trompette 8

Pédales de combinaison Trémolo ; Tirasse GO ; Tirasse R ; Expression ; R / GO en 8 ; R / GO en 16 ; R / GO en 4 ; tutti

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m) Traction des claviers : Pneumatique tubulaire. Départ en mécanique de la console aux relais situés derrière le panneau central du soubassement. Accouplements et tirasses par groupes de relais pneumatiques. Suite tubulaire jusqu’aux relais de membranes des sommiers.

relais pneumatiques (avant ; arrière)

n) Traction des jeux : Pneumatique tubulaire.

o) Sommiers : Sommier pneumatique à cases et membranes (610 x 1950 mm), placé au niveau de l’entablement, parallèlement à la façade, disposition chromatique suivant l’ordre des claviers. Portes membranes vissés sous sommier. L’ensemble dans une boîte expressive (profondeur, 660 x hauteur, 2200 x largeur, 2000) tapissée de panneaux en fibrociment. Jalousies à l’avant et sur le côté droit. Porte d’accès à gauche (côté dessus). La trompette s’accorde aux travers de la façade et des jalousies.

p) Soufflerie : Il n’y a plus de moteur électrique. Le réservoir à plis compensés (1800 x 505 mm), parallélisme par genouillères en fer) est alimenté par une boîte à rideau. Portes vents en zinc peints en noir.

IV – DOCUMENTATION a) Bibliographie : aucune

b) Relevés : Relevés et photos : Jean Baptiste Dupont