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Histoire Custom, Chopper, Bobber, Cafe Racer, Hot Rod Le custom: Elles sont conçues pour être conduite tranquillement. Elles arborent souvent de nombreux chromes. Les premiers modèles créés le furent sur base Harley-Davidson. D'autres marques, japonaises principalement, ont essayé de copier avec plus ou moins de réussite ce type de motos. Certaines ont repris cette désignation pour un style précis de motos : Yamaha Dragstar 1100, Honda Rebel, etc. Des modèles de custom dérivés existent, il s'agit des choppers. Le chopper: Photos de la moto à Yorick (1200 spotster modifié) Les choppers sont nés dans les États-Unis d'après-guerre. De jeunes américains, avides de sensations et de puissance, cherchaient des motos rapides. Or, les Harley- Davidson étaient certes rapides pour l'époque mais trop lourdes. Ils se mirent donc à « chopper », à enlever toutes les parties non-nécessaires au bon fonctionnement de la moto. Cela incluait le garde boue avant, l'arrière (découpé), le frein avant, les sacoches, les phares additionnels, les pare-brises, les grosses selles... Ainsi naquirent les bobbers. Les choppers avaient en plus la susdite longue fourche, un cadre rigide (pas de suspensions), un embrayage « suicide » (au pied) et un levier de vitesse à la main. Il s'est depuis démarqué des autres catégories de motos pour devenir un style reconnu qui a ses propres adeptes et qui a permis à certains ateliers de faire fortune, comme l'atelier d'Orange County Choppers créé par Paul Teutul senior en 1999 dans l'État de New York, ou West Coast Choppers, créé par Jesse G. James à Long Beach, quartier de Los Angeles.

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Histoire Custom, Chopper, Bobber, Cafe Racer, Hot Rod

Le custom:

Elles sont conçues pour être conduite tranquillement. Elles arborent souvent de nombreux chromes. Les premiers modèles créés le furent sur base Harley-Davidson. D'autres marques, japonaises principalement, ont essayé de copier avec plus ou moins de réussite ce type de motos. Certaines ont repris cette désignation pour un style précis de motos : Yamaha Dragstar 1100, Honda Rebel, etc.

Des modèles de custom dérivés existent, il s'agit des choppers.

Le chopper:

Photos de la moto à Yorick (1200 spotster modifié)

Les choppers sont nés dans les États-Unis d'après-guerre. De jeunes américains, avides de sensations et de puissance, cherchaient des motos rapides. Or, les Harley-Davidson étaient certes rapides pour l'époque mais trop lourdes. Ils se mirent donc à « chopper », à enlever toutes les parties non-nécessaires au bon fonctionnement de la moto. Cela incluait le garde boue avant, l'arrière (découpé), le frein avant, les sacoches, les phares additionnels, les pare-brises, les grosses selles... Ainsi naquirent les bobbers. Les choppers avaient en plus la susdite longue fourche, un cadre rigide (pas de suspensions), un embrayage « suicide » (au pied) et un levier de vitesse à la main.

Il s'est depuis démarqué des autres catégories de motos pour devenir un style reconnu qui a ses propres adeptes et qui a permis à certains ateliers de faire fortune, comme l'atelier d'Orange County Choppers créé par Paul Teutul senior en 1999 dans l'État de New York, ou West Coast Choppers, créé par Jesse G. James à Long Beach, quartier de Los Angeles.

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Le Bobber:

Ce type de moto apparait dans les années 1940, aux États-Unis bien souvent sur base Harley. Son histoire reste attachée à celle des mauvais garçons, fans de rock 'n' roll qui passaient leur temps à bricoler leurs motos.

Les premiers bobbers sont des motos d'« origine » (Harley-Davidson, Indian ou autres marques américaines) allégées de tout ce qui peut ralentir : garde-boue, sacoches, etc. La mécanique et l'assise sont également modifiées pour que la conduite soit la plus sportive possible.

Ce type de moto possède souvent un cadre rigide, un twin de caractère et deux roues identiques à l'avant et à l'arrière en 16 pouces chaussées de réplique de pneus anciens, ou mieux, de pneus anciens. Traditionnellement ils sont équipés d'une fourche Springer (fourche à parallélogramme façon Harley entre autres).[réf. nécessaire] Cette tendance s'éloigne complètement des Customs, où la démesure et le fait de rajouter des pièces et des accessoires sont au cœur de la philosophie.

Le Cafe-Racer:

Les deux significations prennent leurs racines dans la contreculture britannique des années 1960, dans des groupes tels que the Rockers ou the Ton Up Club, bien que ce mouvement apparaisse aussi bien en Italie, parmi des fabricants de moto italiens et d'autres pays européens. Les Rockers étaient une contreculture du Rock'n'roll, jeune et indocile, qui a voulu une moto rapide, personnalisée et originale pour voyager de café en café le long des autoroutes nouvellement construites en Angleterre et autour des villes britanniques.

Le but de la plupart d’entre eux était d'être capable d'atteindre 100 milles par heure

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(soit environ 160km/h, également appelé « the ton ») le long d'un itinéraire où le motard partirait d'un café, roulant jusqu’à un point prédéterminé et revenant en arrière au café de départ avant qu'une chanson ne puisse être jouée sur le juke-box. Ce type de course est également appelé « record-race » . Ces motards ont été associés à la musique Rockabilly et leur image reste aujourd’hui attachée à cette même culture.

Ce mouvement est né dès lors que les motards ont rejeté les motos orientées pour le transport en enlevant toutes les parties inutiles selon eux. Les motos avaient une apparence brute, déshabillée et utilitariste tandis que les moteurs étaient préparés pour atteindre leur puissance maximale.

Parce que la vitesse primait sur le confort, les motos recevaient des selles monoplace et des guidons bas et droits, montés directement sur la fourche, pour un contrôle plus précis mais aussi pour échapper au vent. La moitié ou parfois la totalité des carénages et les réservoirs, faits-main, d'aluminium, étaient fréquemment laissés non peints.

Ces motos étaient fines, légères et maniables. Les machines qui définissent le mieux cette catégorie sont sans doute celles qui mélangent les Norton Motorcycle Company et les TriumphBonneville. Ceux qui avaient moins d'argent pouvaient opter pour un "Tribsa" - moteur de Triumph dans un cadre de BSA. (aussi appelée « Triton »). Elles utilisaient le moteur le plus commun et le plus rapide combiné avec le meilleur cadre de son époque, le cadre Norton Featherbed et le moteur de la

Le café racer a beaucoup en commun avec la scène chopper ou bobber aux États-Unis et tous deux ont leurs racines avec des vétérans de la seconde guerre mondiale . Tandis que les GIs américains prenaient des motos militaires Harley Davidson et coupaient tout ce qu’ils jugeaient inutile pour améliorer les performances, les vétérans européens prirent des mesures semblables avec leurs motos.

Tous cherchaient à rendre les motos standard d'usine plus rapides et plus légères, bien que seuls les Européens aient cherché à les rendre plus maniables et rapides. Le facteur distinctif était la différence de nature entre les routes américaines et le réseau routier européen, les Américains favorisant un modèle lourd et bas taillé pour le confort linéaire, les Européens préférant une moto plus haute, et plus maniable, adaptée aux routes sinueuses d’Europe.

On doit rappeler que le style café racer s’est construit dans une Europe pauvre, en pleine reconstruction d’après-guerre, et non dans le style « customisation » américain.

Les Café Racers ont été également appelés «Street Fighters» en référence aux avions des vétérans de la seconde guerre mondiale.

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Le terme café racer est toujours utilisé pour décrire les motos et motards d’un certain style. Un café racer est une moto qui a été modifiée pour la vitesse et la maniabilité au détriment du confort.

Aujourd’hui digne de la mention « culture café racer », le terme « Café Racer » existe depuis les années 1950 en référence aux motos utilisées pour les courses anglaises allant d’un café à un autre café ; mais le terme prend aujourd’hui une nouvelle ampleur en regroupant tous les amateurs de motos japonaise, italienne, anglaise allant des années 1950, jusqu’à la fin des années 1970. Le mouvement se distingue ainsi des motards ayant choisis une Harley ou une japonaise moderne.

Ces motard ne suivent pas la mode et la musique du mouvement initial des « Rockers », anciens ou nouveaux, mais s’habillent dans un style plus moderne et confortable avec quelques aspects rappelant les « Rockers ». Jeans, veste de moto en cuir noir ou marron, bottes ou chaussures, casque aux normes ; les café racer modernes se distinguent ainsi du mouvement de base qui allait jusqu’à dicter les marques à porter ou non. Ils empruntent leurs références aux Greaser américains , au rock britannique et au motard moderne, pour créer un style unique à part entière.

L’alcool affectant la conduite, et étant dangereux lorsqu’il est associé à tout sport mécanique ; cela explique le choix des Café Racer, qui préféraient s’arrêter pour boire un café plutôt qu’une boisson alcoolisée. Cet aspect oppose radicalement les Café Racer aux Choppers américains, l’alcool étant plutôt accepté dans la culture et l’imaginaire culturel des choppers.

Le Hot Rod:

Les premiers hot rods apparaissent vers 1935, à un moment où l'automobile devient une chose bien plus courante et répandue qu'auparavant. Dès cette époque certains possesseurs d'automobiles, déçus par le manque de puissance et de sportivité de leur voiture, décident d'en modifier les caractéristiques.

Ce phénomène s'amplifie pendant et après la Seconde Guerre mondiale, lorsque les soldats démobilisés rentrent aux États-Unis, avec encore en tête, les petites voitures de sport anglaises MG, qui n'existent pas aux USA. À peine rentrés « au pays », ces jeunes démobilisés reçoivent une formation de leur choix, notamment en mécanique,

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pour leur permettre de retrouver plus facilement un emploi. Leurs pensions d'anciens militaires ne leur permettent d'acheter que des voitures d'occasions d'avant-guerre. Ils décident donc d'y apporter quelques modifications, principalement en y adaptant des moteurs V8 modernes de l'époque, provenant de voitures récentes et accidentées (ou même parfois volées).

Ce phénomène s'inscrira profondément dans la culture de la jeunesse américaine de l'époque.

La base d'un hot rod est donc essentiellement ; une voiture de marque américaine datant d'avant 1949 inclus, le plus souvent de marque Ford, couramment des Ford T, des Ford A, des Ford B datant de 1932 à 1934, quasiment toutes équipées d'origine de moteurs à 4 et 6 cylindres ou de V8 Flathead pour les B'32, '33 et '34, véhicules largement disponibles d'occasion et à des prix très bas après-guerre.

Leur structure avec châssis séparé étant relativement simple à modifier, les jeunes y greffaient les moteurs plus puissants des nouveaux véhicules fabriqués à Détroit, ou se contentaient d'augmenter la puissance des moteurs d'origine.

La plupart du temps, les modifications apportées, entraînaient d'autres modifications, comme sur les freins et les amortisseurs. Les jantes étaient généralement élargies pour accepter des pneus plus larges, du moins à l'arrière, pour mieux transmettre la puissance du moteur au sol.

D'autres modifications pouvaient être apportées sur les parties mécaniques, comme le changement du rapport de pont, de la boîte de vitesses et du système de direction, toutes choses qui devaient supporter la puissance supplémentaire. L'aspect extérieur de la voiture était souvent modifié lui aussi.

Toutes les parties non essentielles au bon fonctionnement du véhicule étaient démontées ; le toit, le capot, les portières, la banquette arrière, le pare-brise et les essuie-glace, les pare-boue, les phares, les pare-chocs et une bonne partie du pot d'échappement. Ces modifications étaient fréquentes pour gagner du poids sur le véhicule, donc pour améliorer le rapport poids/puissance.

Les hot rods étaient souvent recarrossés aux exigences des propriétaires, le capot était percé de louvers (« ouvertures d'aération »), le toit abaissé ou retiré et les garde-boues enlevés ou réduits à deux fines bande de métal de « style moto ». Autre modification extérieure, le châssis était généralement abaissé, en jouant sur les amortisseurs et/ou la taille des roues avant, afin de diminuer la résistance au vent et d'abaisser le centre de gravité. De plus, dans un souci de se faire remarquer, la plupart des hot rods étaient peints de couleurs vives (les plus courantes étaient le jaune et le rouge) et de décorations en forme de flammes.

Le phénomène du hot rodding atteignit son point culminant vers 1955, avant de décliner lentement jusqu'au milieu des années 1960. Néanmoins, les hot rods déjà construits continuèrent à circuler pendant quelques années encore.

Les raisons de ce déclin sont multiples, mais la principale d'entre-elles est la disponibilité de nombreux véhicules d'occasion récents, ainsi que la mise en fabrication aux USA de modèles « sport », telle la Corvette ou la Ford Thunderbird,

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plus ou moins calqués sur les tendances européennes.

Mais, au plus bas de ce mouvement, en 1965, un phénomène de nostalgie envers les hot rods a lentement repris le dessus.

Il était relativement aisé à cette époque de trouver des endroits pour organiser des courses de vitesse sauvages, les premières pistes improvisées furent les lacs asséchés des environs de San Francisco et Los Angeles, dont la surface était parfaitement plane, ainsi que les portions presque rectilignes de routes, soit en fin de construction, soit quasi inutilisées. Il existait également de nombreux aérodromes militaires secondaires abandonnés, dont les pistes furent alors utilisées pour des courses consistant à parcourir en ligne droite une distance d'1/4 de mille le plus rapidement possible. Ces pistes permettaient de faire partir de front jusqu'à quatre ou cinq voitures, à la différence des portions de route où il n'était possible de courir qu'à deux.

Ce renouveau du hot rodding, coïncide avec l'apparition de véhicules de série aux moteurs d'origine bien plus puissants que ceux disponibles auparavant et à des prix relativement abordables (comme la Ford Mustang). Les constructeurs n'hésitent plus à construire des voitures bien plus puissantes qu'au cours des périodes précédentes, nommées « muscle cars ». Le fait que ces voitures aux moteurs très puissants montés de série soient disponibles à des prix abordables, rendit les automobiles puissantes de plus en plus populaires. Seul bémol à l'enthousiasme, c'est également à partir de cette époque, que les contraintes légales appliquées aux véhicules furent plus strictes (à partir de 1970 avec le Clean Air Act), ainsi que les contrôles de police, ce qui rendit plus difficile les travaux de modification des véhicules de base en restant dans la légalité.

Ces difficultés ne dissuadèrent pourtant pas de nombreuses personnes de construire un hot rod, d'autant que les règles dans certains États restaient plus permissives. Toutefois, les voitures à partir desquelles les hot rods étaient couramment construits, se firent plus rares. Les véhicules de base avaient alors généralement plus de trente ans pour les plus récents, leur état était plus précaire et ceux qui étaient encore en bon état devenaient souvent recherchés par les collectionneurs, ce qui provoqua une hausse des prix, qui fit du hot rodding un passe-temps pour personnes plus aisées qu'à l'origine.

C'est, en conséquence, qu'à cette époque, apparurent les premières carrosseries en fibre de verre, reprenant les formes des Ford T et B d'avant guerre, mais comportant déjà toute une série de modifications. Ces carrosseries entrainèrent la création de châssis, de trains roulants et de multiples accessoires destinés à recréer le look des hot rods qui étaient devenus partie intégrante du mythe automobile américain.

En 1980, le mouvement du hot rodding explose aux États-Unis et dans le reste du monde, grâce aux quelques irréductibles qui avaient continué envers et contre tout, de construire et modifier des engins pour en faire des hot rods. Cette même année sont lancés les magazines Chromes&Flammes, Rod&Custom et Nitro qui diffuseront en France et en Belgique, l'esprit du hot rodding et du customizing.

Néanmoins, de grosses différences subsistent entre les hot rods des années 1940 à

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1965 et ceux qui apparaissent en 1980. Alors que les premiers hot rods étaient construits à partir de véritables automobiles anciennes et courantes comme la Ford T et la Ford B, les hot rods de la seconde génération sont devenus des répliques.

Des carrossiers se sont mis à proposer des hot rods clé en main, tout équipés, avec de gros V8hot rodders préféraient (principalement pour des raisons financières) monter eux-mêmes un moteur d'occasion sur un châssis (roulant) de récupération. Au fil du temps, ces carrossiers d'un nouveau type, rivalisant entre-eux dans des concours, ont poussé l'audace et la finition de plus en plus loin, rendant leur hot rodshot rodders des débuts, tant sur la technique, la finition, les accessoires sophistiqués et les mécaniques, que sur le prix final. En effet un créateur carrossier comme Boydd Coddington (décédé en 2008), ne fabriquait plus, dans ses dernières années, que des hot rods à 150 000 voire 350 000 $ qui pouvaient se revendre jusqu'à 500 000 $ neufs, alors qu'auparavant les totalement inaccessibles aux dans certaines ventes aux enchères.

Par réaction, un style de hot rods plus conformes à la manière originelle de construire ces véhicules, a repris le dessus, de nombreuses personnes reconstruisant leur hot rod « à l'ancienne ». Une nouvelle tendance, totalement en réaction aux hot rods hyper-coûteux à fait son apparition, consistant en l'utilisation de vraies voitures anciennes d'avant-guerre, mais sans aucune préparation ni aucune finition, des hot rods à l'état brut qui se surnomment les rat rods.

On distingue aujourd'hui plusieurs types de hot rods :

• Traditional rod (ou nostalgia rod) : un hot rod construit selon les méthodes de la première époque, sur une base ancienne et avec des matériaux et des techniques anciennes.

• Street rod : construit exclusivement à partir de pièces neuves, mais qui, malgré une caisse en polyester, respecte globalement l'aspect extérieur du traditional rod.

• Show rod : hot rod construit principalement pour être exposé dans des rassemblements ou des salons et non pour circuler couramment.

• Drag rod : il consiste à monter un moteur surpuissant sur une structure de type Ford T renforcée et adaptée, pour participer à des courses de dragster (là encore la voiture n'est pas conçue pour circuler sur route).

• Rat rod : la dernière tendance, un hot rod dont on a laissé rouiller certaines parties métalliques pour lui donner une patine et un aspect négligé (paradoxalement cela peut représenter davantage de travail qu'un hot rod peint de manière classique) et qui est généralement hyper surbaissé.

Volks rods : construits sur une base de VW Coccinelle modifiée. Ils ont le mérite d'exister mais n'ont strictement rien en commun avec les véritables hot rods.