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Histoire de la Médecine by Arturo Castiglioni; J. Bertrand; F. Gidon Review by: George Sarton Isis, Vol. 16, No. 2 (Nov., 1931), pp. 468-471 Published by: The University of Chicago Press on behalf of The History of Science Society Stable URL: http://www.jstor.org/stable/224726 . Accessed: 09/05/2014 09:55 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . The University of Chicago Press and The History of Science Society are collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Isis. http://www.jstor.org This content downloaded from 169.229.32.138 on Fri, 9 May 2014 09:55:07 AM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

Histoire de la Médecineby Arturo Castiglioni; J. Bertrand; F. Gidon

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Histoire de la Médecine by Arturo Castiglioni; J. Bertrand; F. GidonReview by: George SartonIsis, Vol. 16, No. 2 (Nov., 1931), pp. 468-471Published by: The University of Chicago Press on behalf of The History of Science SocietyStable URL: http://www.jstor.org/stable/224726 .

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much to say, but a medical historian would have used the available mate- rials to greater advantage. After all we owe to Peru two potent drugs, cuca and chinchona (cocaine and quinine). The Incas used the former, but it is uncertain whether they had discovered the latter. The account of Peruvian music is equally bare, but our readers will probably remember the excellent book on the subject by M. and Mime. D'HARCOURT (2 vols., Paris, I925 ; Isis, IO, 524-26).

The author's synchronic table of the ancient American cultures deserves to be reproduced (table i).

TABLE I

CENTRAL AMERICAN AND ANDEAN CULTURAL HISTORY COMPARED

(On a basis ofnative data recovered by modern research)

Archaic "Old Empire" of the First "New Toltec Sec- Central and Mayas and period of period Empire" period on(d America In troduc- northwardly expansion of de- de-

tory into Yucatan cline cline

In the highlands, Ad- Tiahua- De- Early vanced Archaic or' naco II cl'ine lIDacs Ic

Archaic Tiahuanaco I period "empire" em- Andean and - both on _ Area nu Early Chimu and highland De- Late Chimu pire

Migratory Nazca cultures aris- and coast cline and Nazca ing from archaic on on coast the coast _

That table is followed by a longer one (p. 48-49) by means of which the development of the (( coast )) and (( mountain )) cultures of the Andean area can easily be compared.

GEORGE SARTON.

Arturo Castiglioni. - Histoire de la m&decine. Edition francaise etablie

par les soins de I'auteur. Traduction par J. BERTRAND, agregee

de l'Universite et F. GIDON. Avec 279 gravures. 781 P. Paris,

PAYOT, 1931 (I20 fr.).

L'edition originale de ce bel ouvrage ((Storia della medicina )) (Milan,

Unitas, 1927) date dej"a de quatre ans, et je regrette vivement de n'avoir

pu en rendre compte plus tot dans Isis (voir cependant une courte note

dans le vol. 13, 251). Ce retard n'est d'ailleurs pas du' a ma propre negligence, mais 'a celle des editeurs italiens qui jugerent inutile de

m 'en envoyer un exeniplaire.

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J'ai parcouru la traduction fran,aise avec plaisir, lisant quelques pages ,a et lIa, et ma premiere impression est excellente. Le meilleur moyen de donner une idee generale d'un tel livre c'est d'examiner son architecture et d'en indiquer les proportions. Raconter l'histoire de la medecine en un seul volume est evidemment une sorte de gageure; on ne peut tout dire, il s'en faut de beaucoup; il faut donc choisir. I1 est des lors fort interessant de savoir quels principes ont dirige le choix de l'auteur.

Voyons comment la matiere est partagee. (Les chiffres entre parentheses indiquent le nombre de pages consacrees 'a chaque partie).

Introduction (9). Origines, medecine primitive (I7). Mesopotamie (13). Egypte (IS). Israd (I4). Iran et Inde (I3). Amerique pre-colombienne et Extreme-Orient (Io).

Grece (64). Periode greco-romaine (43). Decadence et christianisme (Is). Arabes (i9). lVMoyen age chretien (93). Renaissance (72).

XVIle siecle (66). XVJIIe siecle (73). Premiere et deuxieme moities du XIXe si&cle (8o, I22).

Ou plus simplement: Origines et medecine orientale (9I). Antiquite classique (107). MVloyen

age (127). Renaissance (72). XVIIe siecle (66). XVIIIe (73). XIXe (202). 11 est curieux de comparer cet arrangement avec celui du livre anglais

de FIELDING H. GARRISON (4e ed., 996 p., 286 ill., Philadelphie, I929); ce qui est assez facile si l'on se reporte a l'analyse que j'en ai faite dans Isis (vol. 13, I37-38). La difference essenitielle peut se resumer ainsi: GARRISON consacre au XIXe siecle un peu plus de 40 % de son ouvrage, tandis que CASTIGLIONI y consacre moins de 26 % du sien. I1 s'en suit naturellement que le compte rendu de la medecine moderne que Iious donne GARRISON est beaucoup plus riche (d'autant plus que son livre est plus long que l'autre), tandis que celui de la medecine orientale, ancienne, et medievale est beaucoup plus pauvre. Quelle methode vaut le mieux? On pourrait discuter la-dessus indefiniment. GARRISON nous donne d'excellentes raisons pour justifier la sienne: il nous dit que les etudiants en medecine et les me'decins s'interessent surtout 'a la medecine moderne et que c'est donc cette partie du sujet qui doit etre traitee le plus largement. Sans doute, mais est-ce que le XIXe siecle est si important que cela ? Compte-t-il 'a lui seul 'a peu pres autant que tout le reste du passe ? Et est-ce faire aeuvre de bon historien que de donner cette illusion aux medecins, ou plutot de confirmer leurs d6fauts de perspective ? Je ne le pense pas, et tout compte fait, tout en reconnaissant les grands merites du livre de GARRISON, je prefere de beaucoup la methode du professeur de Padoue.

Peut-etre le lecteur sera-t-il -tente de ne voir dans cette opposition

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de methodes qu'un exemple de plus de l'opposition Amerique-Europe, mais je crois qu'il aurait tort. Quand les Americains s'interessent au passe, ils s'y interessent passionn'ment, et meme des qu'ils parviennent a se delivrer de ce qu'on pourrait appeler l'illusion ou la vanite moderniste, ils n'hesitent guere 'a se plonger dans le passe le pluis lointain. Faut-il rappeler que c'est 'a un savant americain que nous devons l'admirable edition du Papyrus Smith? (Isis, I5, 355-67).

Pour en revenir au livre de CASTIGLIONI, son arrangement me parait fort bien equilibre, tant en gros qu'en detail. Les chapitres contiennent en general autant d'information qu'on peut s'attendre 'a y trouver etant donnee leur longueur, et chacun est suivi d'une bibliographie bien choisie. Bien entendu je pref6rerais pour le moyen age une autre subdivision plus strictement chronologique: les efforts des Chinois, des Hindous, des Arabes, des Juifs, des Chretiens ne se sont pas suivis ; ils ont ete en grande partie simultanes. La division adoptee par I'auteur (qui n'a fait en cela qu'imiter les errements de ses predecesseurs) ne permet pas d'apprecier suffisamment la simultaneite de ces efforts, leur paralle- lisme et parfois leur convergence.

L'idee de grouper en un seul chapitre la medecine americaine et ia medecine chinoise me parait tout a fait grotesque. Quielle que soit la parente ethnique de ces peuples, leurs idees medicales sont aussi diver- gentes que possible. Ce qui caracterise la me'decine chinoise au dessus de tout, c'est l'exces de rationalisme (Isis, 14, 255-63); elle nous donne une idee de ce que la medecine europeenne aurait pu devenir sous la direction de scolastiques tels que RAMON LULL, si l'influence de ceux-ci n'avait ete tenue en echec par la persistance de 1'esprit hippocratique et finalement detruite par le progres de la methode experimentale.

Les medecins qui liront le livre de CASTIGLIONI auront une bonne idee de la mecdecine grecque et de la medecine greco-romaine, meme si les devoirs de leur profession ne leur permettent pas de lire davantage.

En particulier la medecine etrusque et romaine est fort bien traitee. On a si souvent repete que la medecine romaine n'etait qu'un me'diocre demarquage de la medecine grecque qu'il etait vraiment utile d'en sou- ligner les merites ; il ne faut pas nous plaindre, mais plut6t nous rejouir de ce que le patriotisme de l'auteur l'ait conduit 'a ecrire ce plaidoyer d'ailleurs fort modere.

Le traitement de la medecine arabe me parait fort insuffisant c'est certainement la partie la plus faible du livre, et j 'espere que des editions ulterieures donneront 'a l'auteur l'occasion de la remanier. A vrai dire aucune histoire generale de la medecine n'est satisfaisante a ce point de vue, mais on ose a peine blamer les medecins de ne pas mieux comprendre l'Jslam quand la plupart des medievalistes ne le comprennent guere

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mieux. Je me suis etendu si longuement la-dessus dans mes propres ecrits qu'il n'est pas necessaire d'y insister ici.

Les opinions de l'auteur sont en general d'une grande moderation. Voir par exemple sa discussion de l'origine de la syphilis. D'autre part sa nationalite italienne introduit quelques points de vue nouveaux: j'y ai dej"a fait allusion 'a propos de la medecine romaine ; un autre exemple est sa discussion de la decouverte de la circulation du sang.

Les notes bibliographiques assez nombreuses contiennent beaucoup plus de travaux italiens que n'en mentionnent les livres allemands et anglais. Tant mieux, car la plupart meritent d'etre mieux connus. Je recommande donc vivement aux historiens anglais et americains de consulter ce livre: ils s'etonneront parfois de n'y pas trouver des indications qui leur sont familieres, mais d'autre part ils en trouveront d'autres qui leur sont restees jusqu'ici inconnues. Les illustrations sont abondantes et souvent originales. A ce point de vue encore les ouvrages de GARRISON

et de CASTIGLIONI se completent fort bien. L'auteur habite 'a Trieste et est professeur d'histoire de la medecine

a l'Universite de Padoue. I1 a ecrit un grand nombre d'articles historiques dont beaucoup ont ete signales dans Isis (voir vol. 4 et suivants). Ses principaux ouvrages et memoires sont

La vita e l'opera di SANTORIO CAPODISTRIANO (L. CAPPELLI, Bologne, 1920; Isis, 4, 412); UGO BENZI da Siena e il Trattato utilissimo circa la conservazione della sanitade (Sienne, I92I ; Isis, 5, 504) ; La farmacia italiana del' 400 nella storia dell' arte ceramica (F. LEGA, Faenza, 1922); I1 Libro della pestilenza di GIOVANNI DE ALBERTIS da Capodistria (L. CAP-

PELLI, Bologne, 1924; Isis, 7, 539); I1 Volto di IPPOCRATE. Istorie di medici e medicine di altri tempi (Societ'a Editrice Unitas, Milan, 1925); Storia dell'igiene, Trattato italiano d'Igiene. (Unione Tipogr. Editrice, Turin, 1926) Storia della medicina (Societa Editrice Unitas, Milan, 1927) ; Storia della tubercolosi (F. VALLARDI, Milan, 1930).

GEORGE SARTON.

Sir D'Arcy Power. - Selected writings, I877-I930. X+368 p., i6 pis., I map, 9 figs. in text. Oxford. At the Clarendon Press. I93I

($ 8.50). This collection of essays in the history of medicine was conceived

by members of the Osler Club of which Sir D'ARCY POWER was elected a (( friend )), and carried out by a committee of eminent physicians for presentation to the author of the writings on his seventy-fifth birthday. The task of selection of appropriate subjects from among the six hundred and nine scientific and clinical articles, essays in the field of medical history and biography, and contributions to encyclopedias and dictionaries

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