HISTOIRE DE L’HOPITAL SAINTE ANNE A TOULON2 Dédicace Je dédie ce travail à mon épouse Marie-Hélène qui a su me soutenir dans mes recherches, à mes enfants Véronique, Rémy

Université Paris Descartes

Faculté de médecine

2017

MEMOIRE POUR LE DIPLÔME UNIVERSITAIRE D’HISTOIRE DE LA MEDECINE

Présenté par

Guy CHOAIN

HISTOIRE DE L’HOPITAL

SAINTE ANNE A TOULON

DE L’HÔPITAL MARITIME A SAINTE ANNE 2000

Dirigé par

M. Le Professeur BERCHE Patrick, Professeur Émérite, Doyen Honoraire de la Faculté de médecine de Paris Descartes, Directeur de l'Institut Pasteur de Lille.

M. Le Professeur FABIANI Jean Noël, Chirurgien, Chef du département de chirurgie cardiovasculaire à l'Hôpital Georges Pompidou, Paris. Professeur des Universités.

M. HAREL Claude, Coordinateur.

ANNEE N°

CHOAIN Guy – Mémoire de DU d’Histoire de la Médecine – 2017.

1

1 - Rade de TOULON en 1695 avec emplacement des canons

Service Historique de la Défense


2

Dédicace

Je dédie ce travail à mon épouse Marie-Hélène qui a su me soutenir

dans mes recherches, à mes enfants Véronique, Rémy et Xavier qui ont

toujours pu m’encourager afin que cette étude arrive à son terme.

J’ai également une pensée pour mes parents qui auraient été heureux

de me voir me lancer dans une telle aventure.


3

Remerciements

Remerciements à Monsieur le Médecin Général Inspecteur Jacques LE VOT pour son aide précieuse, à Monsieur le Professeur Jean Paul MEYRUEIS et à Monsieur le docteur Antoine COURTOIS, pour leurs conseils dans cette entreprise. Je remercie également Madame Véronique JANVIER et les infirmières du bloc opératoire de la Clinique SAINT MICHEL de TOULON, Camille, Cyrille, Sarah, Sylvie pour leur aide logistique et tout le personnel du Service Historique de la Défense de Toulon pour son accueil, son professionnalisme et son aide avisée dans la recherche de documents.


4

Table des matières

DEDICACE 2

REMERCIEMENTS 3

TABLE DES MATIERES 4

TABLE DES ILLUSTRATIONS 7

AVERTISSEMENT 11

INTRODUCTION 12

DE TELO MARTIUS A TOULON 13

UN GRAND HOPITAL DEVIENT NECESSAIRE 15

MOTIVATION ET GENESE DU PROJET 19 STRUCTURE ARCHITECTURALE DE L’ÉTABLISSEMENT 20

LES MÉDECINS QUI ONT DONNÉ LEURS NOMS AUX PAVILLONS 23

LE PREMIER CONFLIT MONDIAL ET SES CONSEQUENCES SUR L'HÔPITAL 27

LA PERIODE DE L'ENTRE DEUX GUERRES 29

LA SECONDE GUERRE MONDIALE 32

RENOUVEAU D'APRES GUERRE 33

ASPECT SOCIAL 34

LES PERSONNELS 36

L'ENSEIGNEMENT DANS LES HÔPITAUX MILITAIRES 37

LES LIMITES D'UN HÔPITAL 38

PRINCIPAUX TRAVAUX D'AMENAGEMENT ET D'EXTENSION 39


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SAINTE ANNE 2000 41

INFRASTRUCTURE 43

ACTIVITE DE L'HÔPITAL 44

PERSONNELS POUR LA MISE EN ŒUVRE DE LA STRUCTURE 45

CONCLUSION 47

ANNEXE 1 QUELQUES GRANDS FAITS MEDICAUX A TOULON 51

ANNEXE 2 LES MEDECINS CHEFS DE L'HÔPITAL SAINTE ANNE DEPUIS 1910 52 ANNEXE 3 HÔPITAUX ANNEXES DE L'AIRE TOULONNAISE 53 ANNEXE 4 PLAN DE L'HÔPITAL MARITIME DE SAINT MANDRIER EN 1783 54 ANNEXE 5 PLAN DE L'HÔPITAL MARITIME DE SAINT MANDRIER EN 1880 55 ANNEXE 6 PLAN DE L'HÔPITAL MARITIME DE SAINT MANDRIER EN 1887 56 ANNEXE 7 PLAN DE L'HÔPITAL PRINCIPAL DE TOULON 1er ETAGE 57 ANNEXE 8 PLAN DE L'HÔPITAL PRINCIPAL DE TOULON FACADE 58 ANNEXE 9 BARAQUEMENTS SYSTEME ADRIAN 59 ANNEXE 10 EXTENSION DE L'HÔPITAL AVANT PROJET 1934 60 ANNEXE 11 PLAN DE LA CLINIQUE CHIRURGICALE 1935 61 ANNEXE 12 PLAN DU REZ DE CHAUSSEE DE LA CLINIQUE CHIRURGICALE 1935 62 ANNEXE 13 PLAN DU SERVICE DE DERMATOLOGIE 1935 63 ANNEXE 14 PAVILLON PENARD-ABELIN EN 1935 64 ANNEXE 15 BLOC OPERATOIRE SOUTERRAIN PLAN DE 1943 65 ANNEXE 16 PLAN DU PAVILLON CUNEO 1935 66 ANNEXE 17 PLAN DU PAVILLON ROCHARD 1935 67 ANNEXE 18 SAINTE ANNE 2000 SCHEMA 68


6

ANNEXE 19 PHOTOGRAPHIES DE L'HÔPITAL MARITME DE SAINT MANDRIER 69 ANNEXE 20 PHOTOGRAPHIES DE L'HÔPITAL DE L'ORATOIRE 70 et 71 ANNEXE 21 PHOTOGRAPHIES DE L'HÔPITAL SAINTE ANNE 72 à 81

BIBLIOGRAPHIE 82

ICONOGRAPHIE 83

RESUME ET ABSTRACT 84


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Table des illustrations

1 Gravure de la rade de TOULON en 1695. Service Historique de la Défense,

(dénommé S.H.D. dans la suite du mémoire)

2 Monnaie de six deniers de Dardenne 1711. Collection Guy CHOAIN.

3 Hôpital du bagne de TOULON. Archives départementales du Var.

4 Hôpital maritime de TOULON. Carte postale d’époque. Collection personnelle

5 Hôpital maritime de SAINT MANDRIER. Carte postale collection jfm.fr.

6 Hôpital maritime de SAINT MANDRIER. Carte postale collection personnelle.

7 Plan de l’Hôpital Maritime de SAINT MANDRIER. Image Service Historique de la

Défense. (dénommé S.H.D. dans la suite du mémoire)

8 Hôpital maritime de SAINT MANDRIER. Image S.H.D.

9 Entrée de l’hôpital maritime Sainte Anne. Image S.H.D.

10 Explosion à bord du cuirassier « Iena ». Carte postale d’époque. Collection

personnelle.

11 Fortification de VAUBAN. Porte de SAINTE ANNE. Photographie personnelle.

12 Insigne de l’Hôpital Maritime Sainte Anne. Collection DUWOYE.

13 Pavillon FONSSAGRIVES dit des Officiers. Carte postale d’époque. Collection

personnelle.

14 TOULON vue générale et hôpital maritime. Carte postale d’époque. Collection

personnelle.

15 Chapelle de l’hôpital Sainte Anne. Archives de la marine. 17 Bâtiment de la chefferie. Carte postale d’époque. Collection personnelle.


8

18 Bâtiment abritant les cuisines. Carte postale d’époque. Collection personnelle.

19 Entrée de l’hôpital de Sainte Anne avant 1932. Carte postale d’époque. Collection personnelle

19 Entrée de l’hôpital de Sainte Anne dans les années 70. Carte postale édition S.E.P.T., collection personnelle. 20 Vue au microscope treponema palidium coloration de FONTANA TRIBONDEAU. Photo cours de bactériologie Ecole Supérieure de Biochimie et Biologie Paris 1975.

21 Angelo HESNARD. Photographie famille BERNARD-HESNARD.

22 Pierre François KERAUDREN. Gravure association amicale santé navale et d’outre-

-mer.

23 Louis TRIBONDEAU. Photographie association « aux marins ».

24 Bernard CUNEO. Gravure Académie du Var.

25 Jules FONTAN. Gravure Académie du Var.

26 Jean Baptiste BERENGER-FERAUD. Photographie amicale des anciens de SAINT MANDRIER.

27 Jules Eugène ROCHARD. Statue photographie office du tourisme de SAINT BRIEUC.

28 Jean Baptiste FONSSAGRIVE. Photographie Académie du Var.

29 HERNANDEZ Joseph François. Image S.H.D.

30 BERTRAND Edmond. Photographie archives de la Marine.

31 ROUX Jules. Photographie archives de la Marine.


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32 Intérieur d’une baraque Adrian. Photographie Service de Santé des Armées.

33 Hôpital complémentaire de « La Providence ». Photographie Académie du Var.

34 Tramway de la ville de Toulon transformé en ambulance avec casiers porte-

brancards. Source : Fond DEAUSSY. Archives municipales de Toulon.

35 Insigne des personnels de l’hôpital de l’Oratoire. Collection DUWOYE.

36 Pavillon ABELIN en 1915. Carte postale d’époque. Collection personnelle.

37 Le pavillon BERENGER-FERAUD. Carte postale collection MARY.

38 Masque d’anesthésie d’OMBREDANNE. Collection Jean Louis BOUTIN.

39 Masque d’anesthésie de RICARD. Gravure libre de droits internet.

40 Plan de l’hôpital souterrain 1943. Document S.H.D.

41 Schéma de l’hôpital en 1966. Document S.H.D.

42 Légende du schéma précédant. Document S.H.D.

43 L’équipe du service de radiologie HIA Sainte Anne 1986. Collection J. LE VOT

44 Pavillon PENARD – ABELIN en 1990. Photographie personnelle.

45 Pavillon FONTAN. Photographie personnelle.

46 Docteur Adolphe PORTAY. Collection Guy CHOAIN

47 Groupe d’infirmières hôpital maritime 1959. Photographie TOURTE et PETITIN..

48 L’ancien hôpital en 2017, vue aérienne. Photographie personnelle.

49 Médecin Général Inspecteur Jacques LE VOT dans son bureau. Photographie

internet libre de droits.

50 Vue aérienne du nouvel hôpital Sainte Anne 2000. Photographie personnelle

51 Cliché radiologique. Archives Service de Santé des Armées.

52 Plan de l’hôpital maritime de SAINT MANDRIER en 1783. Archives S.H.D. série 3 K 53 Plan de l’hôpital maritime de SAINT MANDRIER en 1880. Archives S.H.D. série 3 K 54 Plan de l’hôpital maritime de SAINT MANDRIER en 1887 Archives S.H.D. série 3 K 55 Plan de l’hôpital principal de TOULON 1er étage. Archives S.H.D. série 3 K 56 Hôpital principal de TOULON – façade rue Royale. Archives S.H.D. série 3 K 57 Baraquement ADRIAN couverture du livret de montage. Ministère de la Guerre. 58 Baraquement ADRIAN vue de l’achèvement. Ministère de la Guerre


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59 Extension de l’hôpital SAINTE ANNE avant projet de 1934. Archives S.H.D. série 3 K 60 Plan clinique chirurgicale hôpital SAINTE ANNE 1935. Archives S.H.D. série 3 K.

61 Rez de chaussée clinique chirurgicale plan 1935. Archives S.H.D. série 3 K.

62 Plan du service de dermatologie 1935. Archives S.H.D. série 3 K.

63 Plan pavillon PENARD – ABELIN 1935. Archives S.H.D. série 3 K.

64 Projet de bloc opératoire souterrain. Document S.H.D.

65 Plan du pavillon CUNEO (1935). Document S.H.D.

66 Plan du pavillon ROCHARD (1935). Document S.H.D.

67 Organisation de l’HIA Sainte Anne 2000. Extrait du diaporama service de Santé

des Armées 2009.

68 Le Lazaret de SAINT MANDRIER. Photographie Marcel FAIVRE-CHEVRIER.

69 Hôpital maritime de SAINT MANDRIER. Carte postale d’époque. Collection

personnelle.

70 Entrée de l’hôpital de l’Oratoire. Archives S.H.D. série U31.

71 Hôpital de l’Oratoire bâtiment administratif. Archives S.H.D. série U31.

72 Hôpital de l’Oratoire bâtiments d’hospitalisation. Archives S.H.D. série U31. 73 Hôpital de l’Oratoire vue générale. Archives S.H.D. série U31.

74 Entrée du pavillon BERENGER FERAUD. Archives S.H.D. série U31.

75 Pavillon BERTRAND ; Document S.H.D.

76 Pavillon ROCHARD ; Document S.H.D.

77 Vue intérieure, zone nord. Pavillon FONTAN à gauche et ROCHARD à droite Archives S.H.D. série U31. 78 Salle d’examen. Archives S.H.D. série U31.

79 Salle de conférences. Archives S.H.D. série U31.

80 Bloc opératoire. Archives S.H.D. série U31.

81 Bloc opératoire. Archives S.H.D. série U31.

82 Laboratoire. Archives S.H.D. série U31.

83 Laboratoire. Archives S.H.D. série U31.

84 Musée. Archives S.H.D. série U31.

85 Musée. Archives S.H.D. série U31.

86 Pavillons HESNARD à gauche, BERENGER FERAUD à droite. Archives S.H.D.

77 Administration chefferie. Archives S.H.D. série U31.


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88 Cuisine centrale. Archives S.H.D.série U31.

89 Chaufferie. Archives S.H.D.série U31.

90 Pavillon A vers 1918 – Carte postale d’époque collection personnelle. 91 Pavillon ABELIN – Carte postale d’époque collection personnelle. 92 Pavillon FONSAGRIVES dit des officiers. Carte postale d’époque collection personnelle. 93 Pavillon des surveillants militaires années 60. Document S.H.D.


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Avertissement

Ce mémoire est le fruit d’un travail approuvé par le jury de soutenance et réalisé dans

le but d’obtenir le DU d’histoire de la médecine. Ce document est mis à disposition de

l’ensemble de la communauté universitaire élargie.

Il est soumis à la propriété intellectuelle de l’auteur. Ceci implique une obligation de

citation et de référencement lors de l’utilisation de ce document.

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pénale.

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Introduction

La marine et Toulon, qu’elle soit à usage civil ou à visée militaire, sont liées

depuis toujours. L’importance croissante de cette dernière a rendu nécessaire les soins aux

equipages, soit lors d’escales, soit de retour de missions, soit rentrés du front de guerre.

L’institution hospitalière a donc suivi des évolutions au cours des siècles et a su se

moderniser pour donner toujours le meilleurs de ce qui est connu à chaque période.


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DE TELO MARTIUS A TOULON : L’histoire de l’hôpital Sainte Anne de Toulon est liée à l’histoire même de la ville et de l’essor qu’elle a connu à travers les siècles. L’origine même de la cité reste obscure. Le premier document qui date de 150 après JC cite la position stratégique de TOULON, alors baptisée « TELO MARTIUS » situé sur l’itinéraire maritime d’Antonin. Deux siècles plus tard, un haut fonctionnaire appelé « Procurateur baphilis Telonensis » y administre une teinturerie de pourpre. Puis, en 451, une missive à l’intention du pape Saint Léon, rédigée par les évêques des Gaules, parle d’un évêque de Toulon. L’appellation primitive de Telo Martius a été déformée en Telonensis, Tolonensis, Tholon et enfin Toulon. Lors de la révolution française, la ville a été rebaptisée « port la montagne », nom qui restera jusqu’au Premier Empire. Initialement bourgade de pêcheurs, la ville n’a connu qu’une évolution lente, mais toujours liée à la mer.

Son évolution a été ainsi accompagnée par la mise en place et l’agrandissement des structures destinées à la prise en charge des malades et des blessés. Cette prise en charge relevait alors du rôle des ecclésiastiques et dès 1101 est fondé le prieuré de SAINT MANDRIER, localisé sur l’ile SEPET. C’est là que les malades étaient débarqués des vaisseaux afin d’y être soignés. Dans la seconde moitié du XIIème siècle, la confrérie du Saint Esprit prend en charge les soins pour les pauvres. Une maison est dédiée aux femmes Au XIIIème siècle, un leg d’une Dame Sibille prévoit l’achat de lits pour les malades. A la même période, l’importance de Toulon devient incontournable avec les salines du quartier de MALBOUSQUET et les mines de plomb argentifère. Le sel, ainsi que celui de la ville de Hyères voisine, est transporté par cabotage jusqu’à Gènes en Italie d’une part et par voie terrestre vers l’arrière pays.

Plusieurs invasions frappent la ville qui conduisent en 1320 et 1321 à construire les remparts du roi Robert

En 1496, Charles VIII fortifie Toulon et y établit un chantier naval. Le 29 mars 1631, le Cardinal de Richelieu, grand maître et surintendant général

de la navigation, décide que les navires seraient propriété du roi et que leur entretien serait pris en charge par l’état dans ses arsenaux.

En 1642, trois ans après la reprise des iles de Lérins aux espagnols, Richelieu déclare : « Toulon sera notre premier établissement militaire en Méditerranée. » En 1657, une épidémie de peste entraine la création du lazaret de quarantaine à SAINT MANDRIER. Vers 1670, le roi Louis XIV ordonne la création de l’Infirmerie Royale de Saint Louis qui sera édifiée à proximité du Prieuré et deviendra ainsi le premier établissement hospitalier destiné aux marins malades des armées navales du roi.

Fin 1678, Vauban conçoit les plans d’un port affecté uniquement à la marine royale protégé par des fortifications dans l’édification desquelles il est passé maître.

Louis XIV affirme l’importance de Toulon en lui conférant un atelier de frappe de monnaie où la « Dardenne » sera émise. Dardenne est un quartier au nord ouest de Toulon.


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2 – Pièce de six deniers « DARDENNE» 1711. Collection personnelle

L’appellation d’hôpital maritime (ne pas confondre avec l’Hôpital Maritime de SAINT MANDRIER) ne sera donnée à l’infirmerie royale qu’en 1830 lors de la restauration. Cet hôpital fermera ses portes en 1910 lors de la création de l’établissement situé dans le quartier Sainte Anne de Toulon. D’autres dates qui soulignent le renforcement des institutions de soins destinées aux militaires, marquent la ville de TOULON. 1687 voit le Séminaire Royal et le Collège de la Marine s’installer rue Royale à Toulon, il s’agit de l’actuelle rue Jean Jaurès. 1748, création de l’hôpital du bagne dans l’enceinte de l’arsenal maritime. Il est dans un premier temps aménagé par les bagnards eux même dans les fortifications de la darse sud construites par Vauban. En 1797 un nouvel hôpital est transféré dans un grand bâtiment de 200 mètres de long le long du quai ouest de la vieille darse où il occupera le premier étage.

3 - Hôpital du bagne 1797. Gravure archives départementales du Var. 1755, création du collège de chirurgie afin de former les chirurgiens qui serviront sur les vaisseaux du roi. En 1785 l’hôpital Principal destiné aux marins prend sa place dans les locaux du Séminaire Royal, rue royale, édifié à la place de l’ancienne poste principale, en centre-ville de Toulon et devient alors l’Hôpital principal de la marine et fonctionnera ici environ 125 ans. On y retrouve le « Collège Royal de Chirurgie » qui après la révolution deviendra

https://3.bp.blogspot.com/-f72mSIBQGqY/TzlQGktVDoI/AAAAAAAAAF4/CoWjZP6ohQs/s1600/hopital-bagne-Toulon.jp


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l’École de Santé Navale. Un autre hôpital situé sur la rive de SAINT MANDRIER complète le dispositif.

4 – Hôpital maritime de Toulon. Carte postale ancienne. Collection personnelle

La fin du XIXème siècle reste marquée par la défaite de Sedan qui ampute la France de l’Alsace et la Lorraine. Une politique colonialiste prend donc de l’ampleur avec le déploiement des troupes de marine qui vont outre mer coloniser de nouvelles contrées. Le soutien sanitaire de ces troupes est tout naturellement Toulon et ses deux hôpitaux maritimes.

UN GRAND HOPITAL DEVIENT NECESSAIRE :

Les dirigeants du service de santé de la marine, souhaitent remplacer par un établissement plus grand et plus fonctionnel. La grande épidémie de choléra de 1884 après celles de 1849, 1854 et 1865 arrive à Toulon le 14 juin avec l’hospitalisation puis le décès d’un matelot « maneuvrier », puis le lendemain par un autre et rapidement l’épidémie se propage dans la ville. Henri DUTASTA alors maire de la commune, décide la fermeture des établissements scolaires, l’évacuation des ouvriers de l’arsenal vers les communes avoisinantes et la désinfection par la vapeur de phénol est décidée pour tous les établissements ouverts au public.


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5 – Collection JFM 6 - (Collection personnelle)

4 et 5 - Vues de l’hôpital maritime de SAINT MANDRIER

7 - Plan de l’Hôpital Maritime de SAINT MANDRIER et de son cimetière dessiné par J.B.BERENGER- FERAUD - Service Historique de la Défense

Cependant, l’établissement de SAINT MANDRIER restera actif jusqu’au regroupement en 1936 sur le site de Sainte Anne. Il deviendra alors l’école de formation des mécaniciens de la marine.

https://www.google.fr/url?sa=i&rct=j&q=&esrc=s&source=images&cd=&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwjKu9LKjPzSAhUB2hoKHWK8C6YQjRwIBw&url=https://collection-jfm.fr/p/cpa-france-83-toulon-saint-mandrier-la-cour-de-l-hopital-maritime-50637&psig=AFQjCNFGPXmUzRNUZaIwCEAyxIT9_-j2xA&ust=14908899692


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8 - Hôpital maritime de SAINT MANDRIER - Service Historique de la Défense

Ces structures deviennent trop exigües et mal commodes. La ville de Toulon souhaite aussi fermement récupérer les locaux de l’hôpital Principal pour d’autres usages. Le Docteur ROCHARD alors Inspecteur Général du Service de Santé de la Marine, fait acheter dès 1884, un terrain de 12 hectares situé dans le quartier Sainte Anne, sur les contreforts du Faron où l’on va édifier le futur Hôpital Sainte Anne inauguré le 1er septembre 1910. Le nom de Sainte Anne donné au quartier, proviendrait d’une ancienne chapelle détruite dès le commencement des travaux. (1). En 1911, la marine et l’armée comptent environ 12000 militaires pour une population d’environ 100000 habitants.

9 - Entrée de l’hôpital maritime Sainte Anne. Image S.H.D.

Après l’arrivée des troupes ennemies dans le sud de la France et le sabordement de la flotte en rade de Toulon en novembre 1942, l’hôpital maritime se trouve partiellement (1) Yvan MESCH Toulon « et nul soleil ailleurs »Imprimerie du Las 3 Bd BAUCHIERE. Toulon 1994.


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occupé par les services de santé italiens et allemands. A la fin du conflit, il reprendra sa totale fonctionnalité avec une capacité de 850 lits, un personnel s’élevant à 600 agents dont 37 médecins et 4 pharmaciens. Cet hôpital commence à vieillir, les codes de la santé ont évolué et dès 1962 sont entrepris d’importants travaux de modernisation. Il n’y a pas dans le Var de faculté de médecine, ni de centre hospitalier universitaire. Il en existe sur Marseille et sur Nice, deux villes relativement proches. En 1967, cet hôpital maritime devient l’Hôpital d’Instruction des Armées Sainte Anne avec l’EPPA, école de formation du personnel paramédical des armées qui forme les aides soignants et infirmiers, et surtout l’école d’application des médecins de la marine jusqu’en 1994 , date à laquelle toutes les écoles d’application ont été regroupées à au VAL de GRACE. L’évolution du site s’accélère avec la création des services de réanimation, d’hémodialyse, d’hyperbarie pour les plongeurs puis de psychiatrie ; la neuro-psychiatrie existe depuis 1910. Les services d’ophtalmologie, Oto-rhino-laryngologie et stomatologie sont regroupés dans le pavillon FONTAN, clinique de chirurgies spéciales, qui leur est dédié après une importante refonte au début des années 1970. Différentes modernisations interviendront dans les années 70, nécessitantdes adjonctions aux bâtiments d’origine, tels le pavillon des laboratoires, la radiologie. Ensuite vient le tour du pavillon CUNEO agrandi qui accueille l’imagerie en coupe, les échographies en premier lieu, puis le scanner, et l’angiographie numérisée. Malgré l’importance du site de Sainte Anne, le site excentré de l’Oratoire, service intégré à l’hôpital principal spécialisé en pneumo-phtisiologie perdure et devient le centre de convalescence en 1973, et de médecine physique et de réadaptation fonctionnelle et de soins de suite en 2000 avec l’apport d’une nouvelle structure de Balnéothérapie très moderne. On retrouve dès lors des services d’accueil et des urgences, un hôpital de jour, des services de consultations, un centre de transfusion sanguine, un laboratoire de biologie médicale, un centre de vaccination. Cependant, l’entrée dans le XXIème siècle, montre les limites de cet établissement qui devient de part sa structure pavillonnaire, quasi centenaire, obsolète et difficilement adaptable à l’hospitalisation moderne. Il est alors dès 1988 envisagé son transfert sur un nouveau site car il est techniquement impossible de construire en neuf sur le site sans supprimer l’activité, ce qui n’est pas envisageable.

Il s’inscrit dans un paysage de neuf hôpitaux militaires disséminés sur l’ensemble du territoire métropolitain :

- l’HIA BEGIN à PARIS (SAINT MANDE). - L’HIA CLERMONT TONNERRE à BREST. - L’HIA DESGENETTES à LYON. - L’HIA LAVERAN à MARSEILLE. - L’HIA LEGOUEST à METZ - L’HIA PERCY à CLAMART. - L’HIA PICQUE à BORDEAUX. - L’HIA SAINTE ANNE à TOULON - L’HIA du VAL de GRACE à PARIS.


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Ce dernier, pour diverses raisons, a été récemment fermé, ce qui réduit à huit le nombre des hôpitaux militaires du Service de Santé des Armées.

MOTIVATION ET GENESE DU PROJET : Une grande explosion dans le quartier de LAGOUBRAN à Toulon incite à la création d’un édifice hospitalier correspondant à une ville de 100000 habitants, la catastrophe du navire « IENA » le 22 mars 1907 puis du « LIBERTE » en 1911 renforcent cette idée.

10– Explosion à bord du cuirassier « Iena » dans le port de TOULON. Carte postale

d’époque. Collection personnelle

Sa construction souvent retardée pour ne pas dire ajournée du fait de la, a brutalement pu être lancée en 1906 du fait de l‘édification de la caserne « GRIGNAN » hors des fortifications de TOULON. Les travaux n’ont été terminés qu’en 1909, le premier patient sera admis en 1910, et l’inauguration de ce tout nouvel hôpital a été réalisée le 1er septembre.

11 – Fortification de VAUBAN. Porte de SAINTE ANNE. Photographie personnelle

L’emplacement retenu pour l’installation du nouvel hôpital est à peu près trapézoïdal, orienté nord-sud, très caillouteux et situé sur les pentes du bas Faron, d’où le nom retenu par le Ministre de la Marine en 1884, d’Hôpital du Faron. Ce domaine est situé hors les murs, fortifications de la ville érigées par VAUBAN. Cet élément entraine un blocage du ministère de la guerre qui voit d’un très mauvais œil l’extension d’établissements militaires hors ces remparts. La marine utilise donc ce terrain caillouteux pour faire manœuvrer ses troupes au sol jusqu’au moment ou un déblocage lié à la construction hors des fortifications de la caserne de l’armée de terre « GRIGNAN ».


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Conçu à la fin du XIXème siècle, ce nouvel hôpital qui s’étend sur un domaine de douze hectares, sera édifié répondant aux normes en vigueur à l’époque, selon les critères des médecins et des hygiénistes. Cette désignation fait écho aux reproches faits par les équipes municipales et la population toulonnaise au sujet de l’hôpital principal, qui au vu des patients régulièrement hospitalisés étaient en général atteints de maladies infectieuses dont ils redoutaient la propagation.

STRUCTURE ARCHITECTURALE DE L’ÉTABLISSEMENT :

12 - Insigne de l’Hôpital Maritime Sainte Anne. Collection DUWOYE

Ce nouvel hôpital est moderne selon les normes de l’époque, c'est-à-dire que des pavillons séparés sont construits afin de réduire le risque de propagation infectieuse entre malades. Ces bâtiment tous orientés « Nord-Sud », afin de faire profiter le mieux possible les patients du bienfait de l’ensoleillement, coursives extérieures destinées à installer dès que le temps le permet, les patients en plein air au soleil. Ils seront tout naturellement baptisés du nom d’illustres médecins ayant servi la marine. On trouve ainsi les bâtiments BERTRAND, CUNEO, FONSSAGRIVES, FONTAN, HERNANDEZ, KERAUDREN, ROCHARD et ROUX. La ville de Toulon ne compte, elle, à cette même période que 54 médecins.

13 – Pavillon FONSSAGRIVES dit des Officiers. Carte postal d’époque. Collection personnelle


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La partie située au sud de la chefferie reste inoccupée et très caillouteuse, d’où le surnom de « sahara » donné par dérision par la population toulonnaise, volontiers railleuse. (2)

Les services sont constitués de dortoirs et de chambrées qui, souvent accueillent cinq patients ou plus. J’ai encore connu cette disposition en 1977 lorsque j’étais affecté dans un service du bâtiment BERENGER-FERAUD.

A cette époque, le classement des malades se fait encore par catégorie, hommes du rang et matelots, officiers mariniers et officiers de marine.

Ultra moderne, l’hôpital possède une chaufferie qui distribue l’eau chaude dans tous les services qui bénéficient également de l’éclairage par l’électricité. Certains bâtiments seront même équipés d’ascenseur.

Mais les normes de confort hôtelier ne sont pas prises en considération à la construction de l’Hôpital Maritime, car les sanitaires et les douches sont groupées en blocs à quelques endroits de l’étage.

14 – TOULON vue générale et hôpital maritime. Carte postale d’époque

Collection personnelle

Cette institution, symbole de l’état, va abriter une chapelle malgré la récente

séparation de l’église et de l’état voulue par la loi d’Émile COMBES de 1905. (3)

(2) Yvan MESCH Toulon « et nul soleil ailleurs »Imprimerie du Las 3 Bd BAUCHIERE. Toulon 1994 (3) La Loi dite loi COMBES, initiée par son créateur, a été votée après son départ du gouvernement


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15 - Chapelle de l’hôpital Sainte Anne construite (1869) par l'architecte Charles Auguste Questel (Photo archives de la Marine)

(3) La Loi dite loi COMBES, initiée par son créateur, a été votée après son départ du gouvernement Le bâtiment abritant la chefferie et le bureau militaire, est le seul qui n’a pas

connu de modification depuis son édification. Il n’a par ailleurs jamais porté le nom d’un médecin maritime illustre. Il est toujours resté « la chefferie ».

. 16 – Chefferie de l’hôpital maritime. Carte postale d’époque. Collection personnelle.

17- Bâtiment abritant les cuisines. Carte postale d’époque. Collection personnelle. Un mur d’enceinte de plus de 2 mètres, fait de moellons surplombés de tessons de bouteilles doit dissuader toute évasion ou intrusion. L’entrée se fait dans la partie sud ouest par une porte monumentale en fer forgé dont les piliers de soutènement sont agrémentés de lanternes à éclairage électrique.

https://www.google.fr/imgres?imgurl=https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/7/74/Chapelle_du_Centre_Hospitalier_Sainte-Anne_construite_(1869)_par_l'architecte_Charles_Auguste_Questel.jpg/220px-Chapelle_du_Centre_Hospitalier_Sainte-Anne_construite_(1869)_par_l'architecte_Charles_Auguste_Questel.jpg&imgrefurl=https://fr.wikipedia.org/wiki/Centre_hospitalier_Sainte-Anne&docid=njhbYjvbXKujKM&tbnid=k_YITiawCoG2iM:&vet=1&w=220&h=165&bih=618&biw=1024&ved=0ahUKEwi3t6WewYzTAhUH1xQKHcHTDwkQxiAIGSgF&iact=c&


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18 - Entrée de l’hôpital avant 1932. 19 - Entrée de l’hôpital dans les années 60 Cartes postales d’époque. Collection personnelle.

LES MÉDECINS QUI ONT DONNÉ LEURS NOMS AUX PAVILLONS : (Par ordre alphabétique) ABELIN Auguste Charles Marie Germain : né le 30 octobre 1847 à ASNIERES (Charente Inférieure), mort le 5 avril 1917 à son domicile. Il fait ses études à l’Ecole de Médecine Navale de ROCHEFORT. En avril 1885, il reçu agrégé en accouchements. De retour de campagne en extrême orient où il était médecin chef de l’escadre, il est nommé au V° Dépôt des équipages puis sous directeur de l’Hôpital Principal et chirurgien chef. BÉRENGER-FÉRAUD Jean Baptiste : né le 9 mai 1832 à saint Paul du Var près de grasse, Jean Baptiste fils naturel de Claire Bérenger, est déclaré par Laurent Féraud médecin. A l’âge de 18 ans, Jean Baptiste entre comme élève externe puis interne à l’hôpital civil de Toulon. Le 7 octobre 1852, il est admis comme chirurgien auxiliaire de 3° classe dans la marine. Le 6 février 1860, il soutient sa thèse de Docteur en médecine à MONTPELLIER. Il se spécialise dans le traitement des fractures osseuses à l’aide de fixateurs externes. En 1886, il est nommé successivement directeur du service de santé à Toulon, puis directeur de l’Ecole de Médecine Navale. Il meurt en 1900 à l’âge de 68 ans. BERTRAND Edmond Isidore Louis : né le 4 août 1851 en Arles – mort le 128 février 1919 à son domicile d’ASNIERES près de PARIS chirurgien hygiéniste, agrégé d’accouchement, Professeur à l’Ecole de médecine navale de TOULON, nommé en 1903 Directeur de l’Ecole principale du Service de Santé de la Marine à BORDEAUX, promu Inspecteur Général de 1ere classe en 1906. Il a écrit de nombreux traités portant sur les maladies des pays chauds CUNÉO Bernard : né à Toulon le 7 février 1834, il décède le 26 août 1901 à Vichy lors d’une cure estivale, emporté par le diabète. Il entre en 1852 à l’École de médecine navale de TOULON d’où il sort en mai 1854 avec le grade de chirurgien de troisième


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classe. En 1867, il obtient l’agrégation en clinique médicale et thérapeutique. En 1890, il est nommé médecin chef de l’hôpital maritime de Toulon. Par décret du 3 février 1896, il est nommé Inspecteur du Service de Santé de la Marine, grade qui supprimé en 1866, a été rétabli en sa faveur. FONSSAGRIVES Jean Baptiste : né le 14 mars 1823 à Limoges, meurt le21 novembre 1884 près d’Auray du Choléra. Après avoir suivi les cours de l’École de médecine navale de BORDEAUX, il étudie à la faculté de MONTPELLIER. Marin pendant plus de 20 ans, Professeur à l’École de médecine navale de Brest obtient sans concours la Chaire d’Hygiène grâce ses compétences. Il occupera ensuite la Chaire de Matière Médicale et de Thérapeutique. Il est pédiatre, pharmacologue, étudie l’action des médicaments sur l’organisme, la tuberculose, les intoxications, la diététique, la pathologie exotique. Il invente, avec Du MONCELl et RUHMKORF, un “organoscope photo-électrique par induction” pour “l’éclairage des cavités organiques” qui est le premier endoscope. (Docteur André BORGOMANO) FONTAN Jules : né le 20 octobre 1849 à Toulon, et mort le 9 janvier 1931 à Toulon. Il a réalisé en 1900 la première suture cardiaque. Médecin général de la Marine. Directeur du service de santé de la marine à Toulon, membre de l’Académie de Médecine, fondateur des Amis du Vieux TOULON Ses travaux ont porté notamment sur les abcès du foie et l’hépatite suppuré dans les pays chauds. HERNANDEZ Joseph François : né le 25 mars 1769 à TOULON, mort à Toulon le 8 octobre 1835. Professeur d’hygiène à l’École de Médecine Navale, il publie en 1808 un « Essai sur la non identité des virus gonorrhoïques et syphilitiques» et en 1812 un «essai sur le typhus, ou les fièvres malignes et putrides, bilieuses muqueuses, jaunes, la peste.» HESNARD Angelo : né à PONTIVY le 22 mai 1886, mort à Rochefort sur mer le 17 avril 1969. Il a introduit en France les concepts freudiens. Professeur de neuropsychiatrie et de médecine légale à l'Ecole de Santé Navale de Bordeaux (1920-1925) et à l'Ecole d'Application du Service de Santé de la Marine (1930-1938). Directeur de l’Hôpital Maritime Sainte Anne en 1937 et 1938. KÉRAUDREN Pierre François : né le 15 mai 1769 à BREST, mort le 16 août 1858 à PASSY. Après avoir fait l’École de médecine navale de BREST (1782), il devient en 1801 médecin chef de l’escadre de l’amiral BRUIX. Médecin consultant du roi LOUIS PHILIPPE, il est reconnu pour ses travaux sur la «fièvre jaune». PÉNARD ABELIN : Pavillon portant les deux noms de deux médecins, L. PENARD et médecin chef G. ABELIN tous deux gynécologues. PENARD Lucien : né le 23 février 1810 à SAINT SAVINIEN, mort le 15 juillet 1890 d’abord pharmacien puis médecin il est chargé de cours d’obstétrique, gynécologie et pédiatrie à l’hôpital de ROCHEFORT. En 1864, il publie le «guide de l’accoucheur et de la Sage Femme.»


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ROCHARD Jules Eugène : né à Saint Brieuc le 30 janvier 1819, mort à Versailles le 13 septembre 1896. Chirurgien, Médecin Inspecteur Général du service de santé de la marine. A rédigé un traité sur la chirurgie française au XIX° siècle, ainsi qu’un ouvrage sur l’hygiène navale en 1875. ROUX Jules : né le 12 décembre 1807 à AIX en Provence, il meurt le 16 novembre 1877 à TOULON. Chirurgien il est atteint lors d’une campagne d’un affaiblissement notable de la vue. On dira de lui qu’il « opère plus avec ses doigts qu’avec ses yeux ». En 1859, il soignera plus de 5000 malades et blessés à l’Hôpital Maritime de SAINT MANDRIER. Il est nommé Inspecteur Général. En 1847 Introduit l’anesthésie par des vapeurs d’éther dans la marine. TRIBONDEAU Louis : né à CETTE (orthographe d’époque aujourd’hui SÈTE) le 27 novembre en 1872, mort à CORFOU le 19 septembre 1918. Il entre à l’École principale du service de santé de la marine à BORDEAUX en 1891. Il collabore avec le professeur BERGONIE avec lequel il élabore les lois sur la radiosensibilité cellulaire et tissulaire. Ses nombreux travaux sur les fièvres paludéennes et les maladies tropicales sont reconnus. En 1911, il suit le cours de microbiologie de l’Institut Pasteur. En 1912, promu médecin principal, il est nommé à la direction du service de bactériologie à LORIENT où il mène des travaux sur le diagnostic de la syphilis : il améliore la réaction de BORDET-WASSERMANN et perfectionne l’identification du tréponème par l’imprégnation argentique connue depuis sous le nom de «coloration de FONTANA TRIBONDEAU». Il meurt prématurément en service à CORFOU, victime de la grippe à la fin de la Grande Guerre.

20 - Treponema palidium coloration de FONTANA TRIBONDEAU.

Cours de bactériologie Ecole Supérieure de Biochimie et Biologie de PARIS 1975.

http://www.google.fr/url?sa=i&rct=j&q=&esrc=s&source=images&cd=&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwiGqcqxmLLTAhWCVhQKHfr1B2AQjRwIBw&url=http://examens-directs.over-blog.com/page-2946398.html&psig=AFQjCNEtlf6G_QZRM5A3pE1i_zuFLdKc-g&ust=1492748698586


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21 - Angelo HESNARD 22 - Pierre François KERAUDREN 23 - Louis TRIBONDEAU Photo site famille gravure association amicale Photo association BERNARD-HESNAR santé navale et d’outre mer « Aux marins »

24 - Bernard CUNEO 25 - Jules FONTAN 26 - J.B. BERENGER FERAUD Gravure « Académie du Var » Gravure « Académie du Var » amicale des anciens de SAINT MANDRIER

27 -Jules Eugène ROCHARD 28 -Jean B. FONSSAGRIVES 29 – HERNANDEZ Joseph

Statue érigée à Saint Brieuc Académie du Var image SHD

http://www.google.fr/url?sa=i&rct=j&q=&esrc=s&source=images&cd=&ved=0ahUKEwj1u4aq2rnTAhWEvRQKHcqcC_wQjRwIBw&url=http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/medecins-marine-sujet_1362_1.htm&psig=AFQjCNFtw3C-yaY-PYzdBmF9FtDWwvw_Nw&ust=1493006913916

http://www.google.fr/url?sa=i&rct=j&q=&esrc=s&source=images&cd=&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwjBmeqM07TTAhVCzRQKHVrhAzAQjRwIBw&url=http://www.biusante.parisdescartes.fr/histoire/images/?mod=s&refbiogr=5083&psig=AFQjCNFwInP6RR_AYgN3aKVqIrTbrD0oiA&ust=1492833179414

http://www.google.fr/url?sa=i&rct=j&q=&esrc=s&source=images&cd=&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwiGm5Gv3rTTAhWGWRQKHV_MBxwQjRwIBw&url=http://www.vanderkrogt.net/statues/object.php?webpage=ST&record=frbr144&psig=AFQjCNERc5dxMwV7OWB_J5toKgq1Mln3Zw&ust=1492836167644

http://www.google.fr/url?sa=i&rct=j&q=&esrc=s&source=images&cd=&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwiGm5Gv3rTTAhWGWRQKHV_MBxwQjRwIBw&url=http://www.vanderkrogt.net/statues/object.php?webpage=ST&record=frbr144&psig=AFQjCNERc5dxMwV7OWB_J5toKgq1Mln3Zw&ust=1492836167644


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Office du tourisme de SAINT BRIEUC

30 – Edmond BERTRAND 31 – Jules ROUX Photographies archives de la Marine.

LE PREMIER CONFLIT MONDIAL ET SES CONSÉQUENCES SUR

L’HÔPITAL :

Le nouvel hôpital récemment mis en service recevra avec celui de SAINT MANDRIER les blessés du front français et du corps expéditionnaire d’orient. Il recevra également les soldats Serbes. Mais sa capacité reste trop faible et la mise en place de bâtiments supplémentaires devient nécessaire. Des baraques « Adrian » seront choisies afin de porter la capacité d’accueil à 1000 lits dans un laps de temps minimum. (annexe

32 – Vue intérieure d’une baraque Adrian. Photographie Ministère de la Guerre.

Les pratiques de soins sont bien retranscrites par les archives qui nous indiquent les commandes de matériels et de médicaments ; la désinfection des plaies se pratique à l’aide de permanganate de potassium (solution de DAKIN®) ou de teinture d’iode


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(ancêtre de la Bétadine®). La pharmacopée est rudimentaire, les opiacés sont les antalgiques les plus usités. L’antibiothérapie n’a pas encore été découverte ! Les radiologues recherchent la présence de corps étrangers à l’aide des rayons X dont ils ne se protègent pas n’en connaissant pas encore la nocivité. Les deux principaux centres de soins pour les blessés de guerre et les malades sont Toulon et Bizerte en Tunisie. Le Préfet maritime du Vème arrondissement maritime a toute autorité sur le camp retranché de TOULON et ses établissements de santé, soit 14 hôpitaux, permanents, temporaires, complémentaires ou bénévoles. Les hôpitaux complémentaires et annexes sont créés, souvent dans des écoles, Lycée de TOULON et son annexe de ROUVIERE, lycée de jeunes filles du boulevard de TESSE…, ils recevront des patients jusqu’en 1919. Durant les cinq années de guerre, on dénombrera 182500 hospitalisation dont 2795 décèderont. Des Hôpitaux Auxiliaires (HA), administrés par des Sociétés d'assistance, et des Hôpitaux Bénévoles (HB), créés par des particuliers philanthropes. Deux bâtiments légers à toiture de tuiles seront adjoints au nord est du site, à côté du pavillon FONSSAGRIVES et un autre près de la chefferie ; ils vont contribuer efficacement à l’augmentation de capacité d’accueil des blessés malades. Les soignants seront alors essentiellement des réservistes et des infirmières de la Croix Rouge qui collaborent avec les infirmiers de la Marine.

Le directeur du Service de Santé de la IIIème région maritime a interpellé le Préfet maritime, et le Ministère, sur l’insuffisance numérique de personnel infirmier. Cinquante matelots sans spécialité, élèves des écoles annexes, ont recrutés pour suivre un cours de 3 mois avec stages hospitaliers. Ils seront matelot infirmier breveté provisoire. Cette formation va perdurer jusque dans les années 80.

33 - Hôpital complémentaire N° 8 « La Providence ». Photographie Académie du Var.

Ces structures sont assistées par l’A.C.M. (Assistance aux Convalescents Militaires) sous l’autorité du ministère de la guerre qui a installé de petits établissements de 20 à 30 lits dans de grandes villas de l’aire toulonnaise. Ces petites structures porteront des numéros en guise de nom de baptême. (annexe 3) L’organisation de ces hôpitaux secondaires, fixée par l’administration militaire veut qu’ils assurent à leurs frais logement, nourriture, solde et frais d’entretien du linge des infirmiers mis à disposition par l’armée. Anecdote : une note de l’époque précise que chaque infirmier doit recevoir 20 cl de vin à chaque repas.


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De plus, à tarif fixe, ces établissements doivent loger et nourrir les patients. Le service de santé militaire prend en charge les soins médicaux et le personnel affecté à ces soins, médecins et paramédicaux.

ANNÉE HOSPITALISATIONS DÉCÊS 1914 19525 242 1915 38962 636 1916 35895 872 1917 49998 431 1918 22184 759 1919 16143 398 TOTAL 182437 2795

Tableau montrant l’importance de l’activité du système sanitaire du service de santé des armées dans la III

ème région maritime durant le premier conflit mondial.

Cet ensemble a pu fonctionner grâce à l’appui des chemins de fer dont la mission à l’époque était de rapatrier les blessés depuis le front. Entre septembre 1914 et mai 1915, pas moins de 47 convois sanitaires sont acheminés par voie ferrée vers TOULON. Dès ce même mois de mai 1915, on commence à prendre en compte les mutilés de guerre, et les médecins du camp retranché de TOULON vont se former à Paris en « mécanothérapie », une directive ministérielle règlementant la délivrance des prothèses compliquera cette prise en charge précoce. Mais la chirurgie réparatrice n’apparaît dans aucun rapport de l’époque. En 1916, 134 médecins militaires œuvrent sur la place. Les pathologies rencontrées sont multiples à prépondérance infectieuses et parasitaires, respiratoires, digestives, nerveuses, cardiaques.

34 - Tramway de la ville de Toulon transformé en ambulance avec casiers porte-brancards. Source : Fond Deaussy. Archives municipales de Toulon.

L’hôpital auxiliaire n° 32 installé dans le groupe scolaire de « la LOUBIERE » dirigé par le Docteur RAVAUX assisté des docteurs VAILLANT et LASCALS, se spécialise dans le traitement des paludéens en provenance de l’Armée d’Orient. Les hôpitaux ont fait face à l’épidémie de grippe de la fin de la guerre et à la tuberculose toujours très présente à moment.

LA PÉRIODE DE L’ENTRE DEUX GUERRES :


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Les efforts de guerre ont été importants et la population a un grand besoin de récupérer et d’oublier. Les années 1925 font exploser une envie de relâchement. Une modernisation de la ville certes nécessaire, se fait par l’adjonction d’un réseau de « tout à l’égout, la démolition d’une grande partie des remparts, le développement du téléphone et de l’usage de l’électricité. De nouveaux besoins se font jour ; le développement colonial et l’importance de la marine nationale imposent d’agrandir et de moderniser cet hôpital pourtant peu ancien. Tous les hôpitaux annexes ont été fermés et seules subsistent les structures institutionnelles que sont l’hôpital de la ville CHALUCET et l’hôpital maritime Sainte Anne. En 1920, le site de l’Oratoire est créé afin de recevoir le service de balnéothérapie. Il se situe dans un quartier ouest de Toulon à quelques kilomètres de l’hôpital principal. Dans un premier temps, il est dédié au repos des marins « anémiés et malingres », puis sera transformé en un service de « soins de suite », avant même la création du terme médical et trouvera une vocation antituberculeuse après la seconde guerre mondiale.

35 - Insigne des personnels de l’hôpital de l’Oratoire. Collection DEWOYE

De nouveaux terrains sont achetés par la marine afin d’une part de régulariser le tracé de l’enceinte extérieure, et surtout d’autre part de construire de nouveaux services sur la zone sud entre 1932 et 1936. Les pavillons BÉRENGER-FÉRAUD, HESNARD et PÉNARD-ABELIN sont construits avec une orientation « Est-Ouest ».

36 – Pavillon ABELIN en 1938. Carte postale d’époque collection personnelle.


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Le pavillon Bérenger-Féraud, un imposant édifice en forme de croix de Lorraine qui va s’élever sur cinq étages, recevra des services de chirurgie sur les étages inférieurs, et de médecine sur ses étages supérieurs. Des chambres multiples, pouvant accueillir jusqu’à 5 lits seront toujours gréées en cette période.

37 - Le pavillon BERENGER-FERAUD. Carte postale collection MARY.

Le pavillon HESNARD, du nom du médecin qui a transposé les principes de FREUD

à la médecine française, également construit en orientation Est-Ouest, recevra les services de psychiatrie. Le pavillon PÉNARD-ABELIN vient s’insérer entre les deux précédents. L’hôpital maritime de SAINT MANDRIER est désaffecté et ses derniers patients sont transférés sur Sainte Anne en juin 1935. Malgré la présence de quelques grands chirurgiens dont l’habileté est reconnue, les docteurs JEAN, OUDARD, PERVES, SOLCARD, pour n’en citer que quelques uns, la chirurgie souffre d’une anesthésiologie encore balbutiante, les procédés d’anesthésie générale ne permettent que des interventions courtes car les techniques utilisant l’inhalation d’éther avec le masque d’OMBRÉDANNE, celle de chloroforme avec le masque de Ricard, ou encore le protoxyde d’azote, n’offrent que des endormissements de courte durée et d’une qualité assez médiocre.

38 - Masque d’anesthésie d’OMBRÉDANNE. Collection Jean-Louis BOUTIN

http://www.google.fr/url?sa=i&rct=j&q=&esrc=s&source=images&cd=&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwjG_Lzn1qbTAhXJXhoKHdrfDXkQjRwIBw&url=http://www.boutin-jl.net/bienvenue/la-famille/72-au-fil-du-temps?showall=1&psig=AFQjCNE4Dtcu1KAEzwTS1Bg9n4RRyB33Yw&ust=1492353137949


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39 – Masque d’anesthésie de RICARD – gravure libre de droits

Il n’y a pas en cette période à Toulon de médecin spécialisé en anesthésiologie et le chirurgien se fait assister d’un auxiliaire qui « sait donner l’anesthésie ». Il faudra attendre 1948 pour que les premiers médecins anesthésistes diplômés soit présent en salle d’opération.

LA SECONDE GUERRE MONDIALE :

Durant le second conflit mondial, la ville de Toulon, comme celle de Marseille subit des bombardements aériens de la part des italiens et des allemands. On construit alors un abri bétonné en arrière du pavillon BERENGER-FERAUD, et un hôpital souterrain implanté au nord de l’établissement sous le pavillon FONSSAGRIVES. Il était équipé de deux salles d’opérations, mais sa capacité d’accueil restait réduite et son accès par un escalier en colimaçon, fort mal commode.

40 – Salles d’opération en souterrain. Document S.H.D.


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TOULON reste en zone libre jusqu’en novembre 1942. Bien sûr, les combats sont suivis avec un grand intérêt par les populations, mais la gêne reste toutefois modérée. Le 26 novembre, les troupes allemandes envahissent la zone libre et se présentent devant le port. La flotte se saborde le 27 au matin pour ne pas tomber aux mains de l’ennemi. Seul le sous marin CASABIANCA commandé par le commandant Jean L’HERMINIER parvient à s’échapper et poursuivra glorieusement la guerre. Ce petit hôpital souterrain a été utilisé essentiellement par les troupes du Reich durant l’occupation de la ville. Il a été désaffecté au début des années 70. La ville de Toulon va subir d’importants dégâts liés aux bombardements, mais l’hôpital Sainte Anne ne recevra qu’une seule bombe dont les méfaits resteront limités. L’hôpital de la ville, CHALUCET, va subir d’importantes destructions. La plupart des autres établissements de soins quittent la ville pour échapper aux bombes. Ils vont vers LA VALETTE, HYERES, MONTRIEUX, COTIGNAC…

Des évolutions significatives dans les soins aux blessés et malades sont apparues durant ce conflit, notamment pour la prise en charge des personnes ensevelies et les victimes des bombardements. Les antibiotiques avec en premier lieu la « Pénicilline » feront leur apparition immédiatement après la guerre.

RENOUVEAU D’APRÈS GUERRE :

Peu frappé par la guerre, l’hôpital SAINTE ANNE n’a pas à se reconstruire. Il doit évoluer, mais son intégrité est restée pratiquement indemne. Il évolue, bien sûr et offre une capacité d’hébergement de près de 850 lits, alors que l’hôpital de la ville CHALUCET a énormément souffert de destructions et un nouvel établissement l’hôpital FONT PRE va lui succéder en 1958. Ce ne sera déjà plus un centre pavillonnaire, mais un seul bloc de neuf étages. La période 1960-1980, va donner un nouvel élan à l’hôpital militaire par la création du premier service départemental de réanimation polyvalente en 1962, puis en 1963 un service dévolu aux brûlés, et se verra adjoindre en 1966 un caisson hyperbare de recompression pour les plongeurs, d’un centre de dialyse avec les efforts du médecin chef Mathé et de son équipe tels que nous les rapportent le Professeur KERMORGANT dans ses souvenirs personnels non publiés. Indépendamment du centre de transfusion sanguine départemental qui dépend du Centre Hospitalier Général de TOULON, un centre propre à la marine et à l’armée est installé dans l’enceinte même de l’hôpital Sainte Anne. Toujours en 1966, le pavillon FONTAN se voit reconfiguré avec la création de blocs opératoires destinés aux chirurgies « spéciales » avec un service post opératoire intermédiaire de la réanimation. Un système complexe de retraitement de l’air est installé en sous sol. Les blocs opératoires disposent d’un aménagement de sur vision permettant aux étudiants d’assister aux interventions chirurgicales, et un amphithéâtre de 100 places limitrophe, peut accueillir les étudiants de l’école d’application.


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41 – L’Hôpital d’Instruction des Armées SAINTE ANNE schéma en 1966. Document S.H.D.


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42 – Légende du schéma précédant. Document S.H.D.


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Ce nouveau projet verra la construction d’un bloc séparé installé en arrière du pavillon BERENGER-FERAUD.

Le service d’imagerie médicale installé dans le pavillon CUNEO voit sa façade refaite et modernisée par un ensemble cubique afin d’améliorer l’accueil des patients en 1976, il reçoit en 1986 un des premiers scanners de la ville, puis en 1990 un appareil d’imagerie par résonnance magnétique.

43 - L’équipe de radiologie de l’HIA Sainte Anne autour du médecin chef de l’hôpital

(Médecin général TIBERMONT) 1986. (Collection J. LE VOT)

Quelques années plus tard, un « Pet Scan » complètera l’ensemble donnant ainsi à l’H.I.A. SAINTE ANNE une place prépondérante dans tout le département.

Les laboratoires de biologie médicale sont également réorganisés. Ils étaient logés dans le petit pavillon TRIBONDEAU et sont installés en 1983 dans un espace plus conforme à leurs besoins.

Un hôpital « de jour » est créé dans le pavillon PENARD-ABELIN à la place de la maternité dont l’existence s’achèvera en 1996.

44 – Pavillon PENARD – ABELIN en 1990. Photographie personnelle.


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ASPECT SOCIAL :

L’hôpital maritime tel est sa désignation, reçoit uniquement du personnel marin ou militaire de l’armée de terre, mais aussi des ouvriers de l’arsenal. Une distinction est donc « naturellement » faite en fonction des catégories matelots ou hommes du rang, officiers mariniers ou sous officiers et officiers et officiers de marine. Ces derniers ont un bâtiment qui leur est propre, que leurs pathologies soient médicales ou chirurgicales. C’est le pavillon FONSSAGRIVES situé à l’extrême nord du terrain et qui bénéficie de la meilleure vue sur la rade de TOULON.

L’ouverture des soins aux familles des personnels militaires et marins est ensuite faite par un décret de 1940 signé par l’autorité de VICHY. Elle vise à améliorer leur accès aux soins.

45 - Le pavillon FONTAN en 1990, abrite les blocs opératoires. Photographie personnelle.

L’an 1941 voit l’inauguration du service de maternité destiné aux femmes des marins, afin de leur permettre d’accoucher dans de bonnes conditions d’hygiène et de sécurité. Il restera en activité jusqu’en 1996. Il laissera la place alors à un hôpital « de jour ». Mais il n’est pas créé de service de pédiatrie, discipline qui reste l’apanage de l’hôpital civil dont le médecin résident est le Docteur Adolphe PORTAY.

46 - Le docteur Adolphe PORTAY (collection personnelle)


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. Au cours du second conflit mondial, l’hôpital maritime est amené à accueillir les victimes civiles des bombardements. Avec l’ouverture de l’hôpital aux familles, l’hôpital maritime perd sa stricte spécificité de structure militaire. Dans les années soixante, l’hôpital va également pouvoir accueillir et soigner les civils. Quelques chambres individuelles sont réservées aux amiraux et généraux, mais une chambre est toujours gardée disponible pour le Président de la République, chef des armées lorsqu’il se trouve dans la région pour palier tout risque de maladie ou d’attentat. En 1976, le pavillon CUNEO sera rénové et accueillera des lieux de vie pour le personnel en plus des services d’imagerie médicale.

LES PERSONNELS :

En 1911, TOULON, base militaire et navale de premier plan, compte environ 12000 personnes qui sont prises en charge et soignées par 70 médecins qui exercent sous la direction sous la direction du directeur du service de santé, auxquels il convient d’ajouter les médecins des armées de terre et de l’armée coloniale. Le préfet maritime dirige alors cet ensemble dont la gestion est déléguée au médecin chef Thomas DRAGO. (Médecin en chef de l'Hôpital maritime SAINTE ANNE à TOULON, Professeur à l'École d'application des Médecins et Pharmaciens stagiaires de TOULON. Officier de la Légion d'Honneur le 14 avril 1911. Il quitte le service actif le 1er décembre 1911.) Les médecins sont issus de l’École principale du service de santé de la Marine à BORDEAUX, ils ont reçu à l’issue de leur thèse l’enseignement de l’École d’application à TOULON. Leur vie professionnelle est faite de temps d’embarquement et d’affectations hospitalières à différents niveaux selon les concours et les décisions ministérielles. Les meilleurs deviennent enseignants voire titulaires de chaires. Les temps moyens d’affectation dans les postes enseignants sont de 5 à 7 ans. Beaucoup s’établissent à TOULON dès leur retraite acquise. Ainsi l’hôpital SAINTE ANNE contribue t’il à la vie médicale de la cité en dehors de ses murs. Les infirmiers sont issus du corps des infirmiers de la Marine créé au milieu du XIXème siècle. Ils progressent par des niveaux techniques successifs, brevet élémentaire, brevet supérieur. Certains accèdent çà « l’épaulette » avec le grade d’officier des équipages. Un renfort avec des infirmières de la Croix Rouge a été présent de manière constante. Le personnel religieux a disparu depuis la laïcisation voulue par Camille PELLETAN en 1903. SAINTE ANNE n’a donc jamais connu de « sœurs », y compris durant les deux conflits mondiaux. Après l’agrandissement et la modernisation de cet hôpital maritime en 1936, le personnel est composé d’environ de 500 personnes dont une cinquantaine d’officiers qu’ils soient médecins, pharmaciens ou officiers des équipages. 263 infirmiers de la marine prodiguent les soins dans les services, 10% d’entre eux sont des « apprentis » élèves en formation, ils sont encadrés par 19 cadres de maîtrise. 17 infirmières de la


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Croix Rouge complètent le personnel soignant. 143 ouvriers participent à l’entretien de cet ensemble, les différents ateliers en emploient 85 d’entre eux. Pour montrer l’importance de cet hôpital, on peut relever qu’en 1938, 12500 personnes ont été hospitalisées avec une moyenne quotidienne de 686 malades, 50000 consultations ont été dispensées, les principales pathologies rencontrées étaient d’origine respiratoires ou infectieuses. Les chirurgies orthopédiques, viscérales et urologiques représentaient le principal des interventions. Le service de radiologie a pratiqué cette année là 30000 scopies et 10000 examens radiologiques divers. (4) Du fait de l’existence sur place de l’école de formation des infirmiers de la marine et de celle d’application des médecins de médecine navale, nombre de soignants sont directement issus d’une scolarité interne.

Les personnels ouvriers qui ont pour mission l’entretien des locaux et les réparations quotidiennes sont des ouvriers d’état qui n’ont pas de statut militaire. Un établissement tel qu’un hôpital nécessite toute une panoplie des corps de métiers qui œuvrent dans tous les domaines du bâtiment, mais également dans un service de restauration alimentaire car les patients hospitalisés et les personnels en activité doivent se restaurer sur place.

Un important plateau technique composé de laboratoires, d’une pharmacie, de services de radiologie emploie également un personnel compétent dument formé.

Un service d’intendance doit gérer tous les achats, et un service du personnel prend en charge tous ses agents.

L’ENSEIGNEMENT DANS LES HÔPITAUX MILITAIRES: Il remonte aux débuts mêmes de leur existence. L’école annexe de médecine navale préparait les civils au concours d’entrée à l’école principale du service de santé de la marine et des colonies et l’école d’application accueillaient les médecins pour leur stage avant embarquement. Elle subsistera jusqu’en 1990. Les écoles annexes de TOULON, ainsi que celles de BREST et de ROCHEFORT ont été fermées en 1962.

Pour bien affirmer si besoin en était le rôle primordial de la formation des personnels médicaux et paramédicaux dans les hôpitaux militaires, ceux-ci furent rebaptisés en 1966 Hôpital d’Instruction des Armées, et donc l’hôpital SAINTE ANNE est devenu en 1967, l’H.I.A. SAINTE ANNE. ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- (4) Rapport sur le fonctionnement de l’hôpital Sainte Anne - 1938 –


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47 - formation d’infirmières en 1959. Photographie TOURTE et PETITIN.

L’école de formation des infirmiers dirigée depuis 1986 par un médecin en chef sans lien hiérarchique avec l’hôpital, a été renommée en 1990 E.P.P.A. (Ecole des Personnels Paramédicaux des Armées) dirigée alors par un médecin général sous l’autorité du Directeur Central du Service de santé des armées, est toujours logée à TOULON, même si son transfert vers LYON est envisagé pour 2018. Les étudiants infirmiers ont passé un concours d’admission à l’école après avoir effectué une partie de leur engagement en régiment. Au terme de leurs études, ils seront infirmiers diplômés d’état. Ils seront destinés soit aux hôpitaux des armées soit aux forces. Tous, aussi bien ceux qui ont une affectation hospitalière que ceux des régiments, sont susceptibles de partir sur des théâtres d’opérations extérieures, qui peuvent parfois être des zones de conflits armés. L’école de formation des aides soignants, fermée un temps, a été de nouveau mise en activité.

Les soignants non médecins, sont pour la majorité d’entre eux des militaires sous contrats renouvelables appelés MITHA, ou des personnels civils sous contrats de courte durée, 10 mois en général renouvelable une seule fois.

Les militaires sont soit issus de l’école de formation E.P.P.A., soit des engagés après avoir obtenu leur diplôme dans les écoles civiles.

Les infirmiers militaires, de part le fait que sur certains terrains d’opération ou à bord de certains bâtiments de la marine nationale, exercent sans la présence physique d’un médecin, peuvent être amenés à effectuer des actes qui relèvent plutôt de la nomenclature médicale. Pour cette raison, ils ne sont pas tenus d’adhérer à l’Ordre National des Infirmiers.

Malgré un diplôme du niveau bac + 3 donc licence, les infirmiers militaires n’ont pas le statut d’officier, seuls les cadre de santé l’ont.

L’enseignement se fait également en dehors de l’hôpital, en effet les professeurs de médecine donnent des cours dans les instituts de formation para médicales essentiellement aux étudiants infirmiers de l’IFSI de la Croix Rouge.

Un important plateau technique composé de laboratoires, d’une pharmacie, de services de radiologie emploie également un personnel compétent dument formé.

Un service d’intendance doit gérer tous les achats, et un service du personnel prend en charge tous ses agents.

http://www.google.fr/url?sa=i&rct=j&q=&esrc=s&source=images&cd=&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwjM-NaqwozTAhWDUhQKHXIADpIQjRwIBw&url=http://www.delcampe.net/page/item/id,321409140,var,83-TOULON-Photographie-dun-groupe-dinfirmieres-Hopital-maritime-de-Sainte-Anne-1959,language,F.html&psig=AFQjCNHswPDazQremNgzZwB8PbJsnANmMw&ust=1491453816080


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LES LIMITES D’UN HÔPITAL :

A la fin du XXème siècle, la notion d’économie dans le soin est apparue après le choc pétrolier de 1974 qui a été la première sonnette d’alarme dans un monde en pleine extension. « La santé n’a pas de prix, mais elle a un coût ». De là, la gestion d’un établissement de soin s’est rapprochée de la gestion de toute entreprise et le coût exorbitant du fonctionnement d’un établissement pavillonnaire a explosé au grand jour. Il fallait un service d’ambulances internes afin d’accompagner les patients de leurs service d’hébergement vers les services spécialisés (laboratoire, radiologie, scanner, IRM, échographies, médecine nucléaire, consultations, bloc opératoire …) Il fallait un service logistique interne important pour amener les repas de la cuisine centrale vers les pavillons, donc véhicules et personnels, un service de linge avec apport du linge propre et récupération du linge souillé, donc autant de manipulations avec transport par camions. De plus, l’angoisse qui avait pris naissance au début du siècle de la propagation de maladies infectieuses graves s’est amenuisée car les usages d’hygiène ont connu une évolution telle que le retour en arrière ne peut pas même être envisagé. Malgré un entretien constant, les installations ne répondent plus aux nécessités ni aux normes, la vétusté des immeubles et leur éparpillement sont devenus des handicaps. Depuis quelques années, le transfert de blessés et malades depuis les navires souvent au large, ou d’accidentés de la route, se fait par héliportage. Sainte Anne ne peut accueillir d’hélicoptère par manque de place. Ceux-ci sont donc orientés vers la caserne Grignan toute proche, mais cela entraine un double transport des patients hélicoptère – ambulance, puis ambulance – hôpital. On a ici un double impact de temps perdu pour les soins et de coût de transport.

48 - Ce qui persiste de l’ancien Hôpital Sainte Anne en 2017 correspond sensiblement à l’établissement de 1910. (Photographie personnelle)


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PRINCIPAUX TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET D’EXTENSION : TRAVAUX D'AMENAGEMENT DE L'HÖPITAL DU FARON SAINTE ANNE ,

Projet de l'hôpital du Faron 1883-1886

Projet de travaux préparatoires à l'hôpital du Faron 30/09/1884

Projet d'un hôpital sur les terrains de SAINTE ANNE 26/09/1904

Avant projet de construction 20/12/1904

Remise de l'Hôpital Principal à la ville de TOULON 1901-1905

Conférence pour réduire les inconvénients 1904-1905 Demande de la Marine au Ministère de la Guerre pour l'exécution des travaux 1906-1907

Projet de construction de la première partie 20/09/1906

Construction de la première partie, terrassement et 4 pavillons de malades 25/10/1906

Construction du second lot 11/09/1907

Chaufferie, réservoir d'eau et galeries souterraines 18/07/1909

Construction du troisième lot 22/12/1909

Aménagement du laboratoire et pavillon pour animaux 11/01/1910

Gardien consigne, corps de garde 1911-1912

Installation frigorifique cuisine et dépôt mortuaire 02/02/1910

Laboratoire bactériologique et pavillon annexe ateliers magasin 31/08/1912

Parc à charbon 28/11/1912

Construction de deux pavillons pour contagieux 1912-1913

Construction hangar abri 16/05/1913

tramway de SAINTE ANNE 1911-1913

Projet d'un pavillon de sulfuration 15/07/1918 Projet d'aménagement pour l'accueil de malades de méningite cérébrospinale 21/09/1918

Projet d'aménagement pour la fermeture de l'hôpital de SAINT MANDRIER 12/09/1923

Acquisition de terrains pour l'extension de l'hôpital 13/01/1931

Agrandissement, achat de terrains CHAIGNEAU et RHULE 15/09/1931

Terrasses, couvertures 1919-1923

Chauffage à vapeur dans l'annexe de la clinique chirurgicale 10/10/1929

Installation du chauffage central 1934

Nouveau groupe de chaudières et amélioration de l'installation 14/01/1938

Construction d'un séchoir 26/04/1935

Nouveau collecteur de vapeur pour la buanderie 04/07/1939

Aménagement d'un garage d'automobiles 1911-1931

Assainissement, eaux usées, pluvial 1909-1935

Clôtures, murs, grilles 1913-1933

Service de radiologie 1923-1935

Extension de l'hôpital, projet de l'architecte LEMARESQUIER 1932

Extension du pavillon des officiers et de divers pavillons 24/12/1932

Installation d'un service de soins au 2ème étage du bâtiment administratif 12/03/1928

Construction de hangars fermés 24/04/1929

Construction annexe salle d'opération clinique chirurgicale 26/06/1929

Construction d'une fosse à essence avec distribution automatique 05/07/1929

Eclairage électrique et sonneries dans annexe à la clinique chirurgicale 18/01/1930

Installations sportives 23/08/1932

Laboratoire de préparation des stocks vaccins 28/12/1932

Dépôt pour matières inflammables 29/12/1932

Transferts dans l'arsenal des laboratoires de chimie analytique 21/12/1934

Portes étanches et dispositif de régénération d'air 05/02/1935

Réfection des installations électriques 29/10/1935

Construction d'un incinérateur 16/06/1935


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Installation de canalisations de gaz de ville 03/09/1935

Installation de passerelle métallique 04/12/1939

Fosse enterrée pour 2 réservoirs à mazout 04/06/1940

Installation matériel de sécurité et d'alarme à la chaufferie 15/07/1937

Installation du nouveau collecteur de vapeur haute pression 17/10/1939

Projet d'extension, étude ingénieur CLERGET 1931-1932

Agrandissement du service de radiologie 17/06/1935

Accès directs au service de radiologie 20/11/1935

Projet de surélévation du pavillon des infirmiers sans date

Poste de secours aux gazés 08/09/1936

Ventilation du poste de secours aux gazés 11/09/1936

Aménagement des voies et terre-pleins 05/12/1938

Transfert des services d'ophtalmologie et d'oto rhino laryngologie 24/04/1939

Consolidation des sous sols des pavillons FONTAN et CUNEO 03/07/1939

Installation d'appareils pour l'épuration des eaux usées 03/02/1940

Aménagement d'un bloc opératoire souterrain 1938

Aménagement des entrées des abris souterrains de l'hôpital 1946

Travaux bloc et souterrains 1949-1951

Travaux bloc et souterrains 1953

Informations aimablement communiquées par Monsieur Patrice TRIBOUX, Conservateur du Patrimoine, chef de la division Sud Est TOULON, Service Historique de la Défense - SRT

SAINTE ANNE 2000 :

Quelques dates majeures dans ce projet :

- Le projet de reconstruction de l’hôpital apparaît en 1988. - 22 février 1995, lancement du projet. - 10 mai 1995, programme d’infrastructure. - 1er juin 1995, création de la cellule de coordination du projet. - 24 décembre 1997, approbation du dossier. - 1er juin 1998, nomination d’un nouveau directeur :

Le JORF n°88 du 15 avril 1998 page 5817 nous indique que, pour le Service de Santé des Armées : « M. le médecin général, médecin chef des services de classe normale LE VOT (Jacques) est nommé médecin-chef de l'hôpital d'instruction des armées Sainte-Anne à compter du 1er juin 1998. » Il aura la lourde tâche de programmer, d’organiser et de transférer les services de l’ancienne structure vers la nouvelle entité proche, mais entièrement repensée selon les normes en vigueur à l’aube du XXIème siècle.


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49 - Le médecin général inspecteur LE VOT dans son bureau

(Image libre copiée sur internet)

- 11 décembre 1998, approbation du dossier par M. Alain RICHARD, Ministre de la Défense.

- 14 décembre 1999, un concours d’architectes organisé afin de réaliser les plans de ce qui doit être le meilleur pour les soins du XXIème siècle dans la 5ème région maritime est remporté par Monsieur Aymeric ZUBILENA. Ses plans seront donc retenus pour la nouvelle construction. Cet architecte a déjà réalisé l’hôpital Européen Georges POMPIDOU à Paris, ainsi que du Stade de France à Saint Denis.

- 9 août 2001, obtention du permis de construire. - 11 octobre 2004, pose de la première pierre. - 27 novembre 2007, inauguration en présence du Ministre de la

Défense et du Directeur Central du Service de Santé des Armées.

Nouveau, l’H.I.A. SAINTE ANNE, le sera sur tous les plans. C’est une structure d’un seul bloc qui telle un iceberg ne laisse apparaître en surface qu’une partie de ses structures qui sont les services d’hospitalisation surtout, les parties techniques et logistiques sont enterrées. L’administration coiffe toutes ses unités. D’importants parkings gratuits, sont prévus (1000 places), aussi bien pour le personnel que pour les visiteurs. Le regroupement des services en un seul bloc de neuf niveaux permet de réduire le temps nécessaire aux divers examens, le temps du transport étant simplifié, le coût de la main d’œuvre à mettre en place pour effectuer ces transferts moins important. Souvent, les salles de soins avant appelées infirmeries, sont installées entre deux services et réduisent ainsi la place occupée, le matériel utilisé qui devient coopératif.

Il y aura une mécanisation et une automatisation importante du service logistique pour la distribution dans les services de la majeure partie des produits et substances nécessaires au fonctionnement des unités de soins. (Repas, pharmacie, linge …)

http://www.google.fr/url?sa=i&rct=j&q=&esrc=s&source=images&cd=&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwitj-iruIbTAhXEuBQKHVC5Bt0QjRwIBw&url=http://www.sainteanne.org/personnel/medecins/LEVOT_Jacques.htm&psig=AFQjCNFgKy25AjbPrTAaSyzBm5WGvOQZUA&ust=1491245448298


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50 - Vue aérienne du nouvel hôpital Sainte Anne 2000 avec son héliport sur le toit.

Photographie personnelle

Un héliport est aménagé sur le toit de l’infrastructure réduisant ainsi les difficultés logistiques. Le « garage » qui s’occupait du transport des patients d’un pavillon à l’autre a vu son activité et son importance numéraire bien amoindries.

INFRASTRUCTURE :

Elle doit prendre en compte le projet hospitalier qui veut : - Centrer l’organisation sur le patient. - Améliorer les conditions de travail et concentrer l’activité des

soignants sur le diagnostic et le soin. - Réduire le coût de fonctionnement. - Apporter le concept de flexibilité de la capacité d’accueil hospitalière.

Le plateau technique doit être à la hauteur de l’enjeu et comporter des installations de très haut niveau. Il va comporter :

- 9 salles de bloc opératoire polyvalentes, sauf pour l’Ophtalmologie, l’O.R.L. et la Neurochirurgie qui ont des nécessités particulières.

- Un caisson hyperbare qui permet de traiter les accidents de plongée, les intoxications au monoxyde de carbone, et de définir les aptitudes des personnels plongeurs.

- Un service d’imagerie médicale possédant en plus des appareils classiques de radiographie et d’échographie, une IRM 3tesla, un scanner 64 barrettes, un TEP Scan, une IRM neurochirurgicale. (Nous rappellerons que M. le Médecin Général Le VOT est agrégé de radiologie.)

- Un service d’angiographie numérisée interventionnelle.


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- Une pharmacie centrale. - Des laboratoires de biologie médicale, de chimie et

d’anatomopathologie. - Un site de transfusion sanguine.

Ces installations pour plus de commodité de mise en œuvre sont regroupées sur un seul et même niveau architectural.

ACTIVITÉ DE L’HÔPITAL :

L’offre de soins comporte 362 lits et places d’accueil, qui se décomposent en : - Service d’accueil des urgences 7 lits d’hospitalisation. - Service de réanimation de 16 lits dont 10 lits de réanimation

polyvalente et 6 lits de réanimation des brûlés. - Secteur d’hospitalisation des grands brûlés de 6 lits. - Soins intensifs neuro-vasculaires 2 lits. - Unité de soins intensifs cardiologiques 8 lits. - Unité de soins continus 26 lits. - Secteurs d’hospitalisations de 118 lits médicaux et 120 lits chirurgicaux

répartis en unités de 20 lits environ - Un hôpital de jour de 40 places médico chirurgicales. - Un service de dialyse rénale de 8 postes. - Un service d’oncologie. - Un service de stérilisation.

Le service de maternité n’a pas été ré initié dans ce nouvel ensemble.

Les services non médicaux sont composés de : - Administration. - Service des archives médicales. - Magasin central. - Cuisine. - Lingerie - Dépositoire.

On peut noter que l’origine du nom de l’hôpital remonte à une ancienne chapelle, mais qu’aucun emplacement dédié aux cultes n’a été prévu.

Les pathologies les plus consultées sont :

1. Accident vasculaire cérébral 2. Infarctus du myocarde 3. Chirurgie des artères 4. Prothèse de hanche 5. Chirurgie de l'obésité 6. Prothèse du genou 7. Chirurgie des artères coronaires 8. Chirurgie des hernies 9. Chirurgie du pied. 10. Chirurgie du rachis et de la moelle.

http://www.lexpress.fr/palmares/hopitaux/liste-pathologie

http://www.lexpress.fr/palmares/hopitaux/accident-vasculaire-cerebral-avc

http://www.lexpress.fr/palmares/hopitaux/infarctus-du-myocarde

http://www.lexpress.fr/palmares/hopitaux/chirurgie-des-arteres-pontage-angioplastie

http://www.lexpress.fr/palmares/hopitaux/prothese-de-hanche

http://www.lexpress.fr/palmares/hopitaux/chirurgie-de-l-obesite

http://www.lexpress.fr/palmares/hopitaux/prothese-de-genou

http://www.lexpress.fr/palmares/hopitaux/chirurgie-des-arteres-coronaires-pontage-aorto-coronarien

http://www.lexpress.fr/palmares/hopitaux/chirurgie-des-hernies-inguinale-crurale-abdominale-et-eventrations

http://www.lexpress.fr/palmares/hopitaux/chirurgie-du-pied

http://www.lexpress.fr/palmares/hopitaux/chirurgie-du-rachis-colonne-vertebrale-et-de-la-moelle


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En plus du rôle fondamental de soins liés à tout hôpital, celui-ci ajoute celui de soutien aux forces armées. Il surveille médicalement les personnels de la Marine Nationale dont ceux de la base nucléaire (sous marins et porte avion), de l’Armée de Terre sis à HYERES (54° Régiment d’artillerie), CARPIAGNE (Arme Blindée-Cavalerie), CANJUERS (Infanterie), Fréjus (21° Régiment d’Infanterie de Marine) LE LUC (Ecole d’Application de l’Aviation Légère de l’Armée de Terre), école franco allemande, ISTRES (Armée de l’Air) et la Gendarmerie.

PERSONNELS POUR LA MISE EN ŒUVRE DE LA STRUCTURE:

Au 19 mai 2009, l’hôpital emploie 60% de militaire, et 40% de civils, pour 1136,39 Équivalent Temps Plein.. La moyenne d’âge est de 40 ans.

Le personnel médical est fort de 125 praticiens thésés et de 43 internes civils ou militaires

Le personnel paramédical représente 640 personnes :

- 250 infirmiers polyvalents ou spécialisés.

- 190 aides soignants.

- des manipulateurs radio.

- des techniciens de laboratoire.

- des préparateurs en pharmacie

Le personnel administratif et logistique se compose de 290 personnes.

Les personnels médicaux et certains paramédicaux sont exclusivement militaires - MITHA - Infirmier Cadre de Santé Supérieur (ICASS) - Infirmier Cadre de Santé (ICAS)

- Infirmier Anesthésiste Diplômé d’Etat (IADE) - Infirmier de Bloc Opératoire Diplômé d’Etat (IBODE) - Infirmier Diplômé d’Etat (IDE) - Secrétaire médicale.

Il est donc nécessaire de s'engager dans le Service de Santé des Armées (SSA) pour occuper un tel poste. Certaines professions sont mixtes, c’est-à-dire exercées soit par des civils, soit par des militaires :


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- Techniciens de Laboratoire (TLAB) - Manipulateur en Electro-Médical (MEM) - Diététiciens - Kinésithérapeutes - Aides-soignants (AS) - Brancardiers - etc.

D'autres sont exclusivement civiles (Agent de Service Hospitalier Qualifié(ASHQ), adjoint administratif etc.)


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CONCLUSION

Cette imposante structure hospitalière voulue par Louis XIV, a su évoluer au fil des siècles pour s’adapter toujours aux nécessités requises pour donner des soins adaptés aux personnels maritimes, puis à leurs familles et enfin à toute la population d’une ville en constant renouvellement du fait de la migration liée aux affectations des militaires, aux guerres et conflits extérieurs. Elle demeure un outil majeur du Service de Santé des Armées dans la cinquième région maritime qui outre couvrir le sud est de la France, intervient aussi sur les théâtres d’opérations extérieures en Afrique et au Proche Orient, zones sensibles du monde moderne.


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ANNEXES

ANNEXE 1 : Quelques grands faits médicaux à TOULON :

- avril 1897, soit moins de quinze mois après la découverte de Roentgen, à l’hôpital central de Marine, rue Nationale, on réalise chez un second-maître de mousqueterie un cliché radiographique montrant une fracture des os de l’avant bras.

51 - Cliché radiologique. Archives Service de Santé des Armées

- 1900 le Professeur FONTAN réalise la première suture cardiaque.

http://www.google.fr/url?sa=i&rct=j&q=&esrc=s&source=images&cd=&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwiK1PenxZXTAhWIzRQKHSRtAIwQjRwIBw&url=http://beclere.sfrnet.org/SFR/RadiologieVar/index.html&psig=AFQjCNF-4gTaXt8-XtobfUBu0Afit6NM3Q&ust=1491764325756


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ANNEXE 2 : Les médecins chefs de l’Hôpital Sainte Anne depuis 1910.

DRAGO T. 1910-1911 LAHILLONNE P.E. 1952-1954

TRABAUD J.J.B. 1911-1914 LAURENT C.H.L. 1954-1957

DRAGO T. 1915-1918 PICARD P.A.A. 1957-1961

NEGRETTI A. 1918-1919 CUQ L.M.J. 1961-1963

AUDIBERT P.H.A. 1919-1922 FUCHS Y. 1963-1966

MICHEL L.B. 1922-1926 BRUEL R.F. 1966-1968

DARGEIN U.G. 1926-1927 BRUEL R.F. 1968-1970

VIGUIER E.U.U.M. 1928-1929 CURET M.J.L. 1970-1971

DARGEIN U.G. 1930-1931 RIU R. 1971-1972

GRAS C.A.G. 1931-1933 LESTAGE J.R. 1972-1975

CHAUVIN F.V. 1933-1934 FORISSIER P. 1975-1978

LE CONIAC M.C.I. 1934-1935 SIMON J.L.R. 1978-1980

PLAZY L. 1935-1937 CABASSON P.L. 1981-1984

HESNARD A.L.M. 1937-1938 LEMOUEL C.P. 1984-1986

BRUN L.D.H.G. 1938-1940 LAURENT H.G. 1986-1989

SOLCARD P.O. 1940 TIBERMONT G.J. 1989-1995

HAMET L.M. 1940-1942 BUFFE P. 1995-1998

JEANNIOT V.G.T. 1942 LE VOT J. 1998-2005

NIVIERE E.P.M. 1942-1943 QUINOT J.F. 2005-2007

B. DELABERNARDIE C. 1943-1944 NEDELLEC G. 2007-2009

MONDON H.L.M. 1944-1946 FAUCOMPRET S. 2009-2012

CARBONI P.P.P. 1946-1949 DEBONNE J.M. 2012

BUFFET G.A. 1949-1951 BOUAT C 2012-2015

GERMAIN A.A. 1951-1952 AUROY Y. 2015-


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ANNEXE 3 :

QUELQUES HÔPITAUX ANNEXES DE L’AIRE TOULONNAISE DURANT

LA PREMIERE GUERRE MONDIALE TOULON : Hôpital maritime annexe A, 1 rue PEIRESC externat Saint Joseph 190 lits. Hôpital maritime annexe B, école des mécaniciens au port marchand 500 lits. Hôpital annexe N° 31 groupe scolaire SAINT ROCH rue plaisance 50 lits. Hôpital N° 48 dépôt des convalescents caserne GRIGNAN quartier SAINTE ANNE 340 lits. Hôpital complémentaire N° 6, grand lycée de garçons ROUVIERE à TOULON 470 lits. Hôpital complémentaire N° 7 maison de retraite pour dames SAINT MAUR 22 avenue VALBOURDIN 100 lits. Hôpital complémentaire N° 8 orphelinat La PROVIDENCE 175 lits. Hôpital bénévole n° 121 bis, hôpital civil rue CHALUCET 100 lits. Hôpital bénévole N° 122 bis clinique du docteur FONTAN 1 rue BONET 20 lits Hôpital bénévole N° 160 bis groupe scolaire du Mourillon rue Ernest RENAN 200 lits. Hôpital bénévole N° 161 bis groupe scolaire de Saint Jean du Var place Voltaire 200 lits. Hôpital bénévole N° 164 bis groupe scolaire du Pont du Las place Martin BIDORE 215 lits. Hôpital bénévole N° 165 bis groupe scolaire de la Rivière Neuve. 160 lits. Hôpital auxiliaire N° 32/38 Groupe scolaire des trois quartiers de La LOUBIERE à TOULON 80 lits. Hôpital annexe N° 105 école primaire supérieure de jeunes filles boulevard de TESSÉ 25 lits. HYERES : Hôpital auxiliaire n° 52 Sanatorium du Mont-des-Oiseaux 130 lits. Hôpital annexe N° 33 pensionnat de jeunes filles Sainte Clotilde 140 lits. Hôpital complémentaire N° 92 caserne Vassoigne N.C. Hôpital bénévole n° 77 bis couvent Sainte Marie des Anges 40 lits. Hôpital bénévole n° 79 bis L’hôtel des Hespérides 60 lits. Hôpital bénévole n° 80 bis L’hôtel Beauséjour 80 lits. Hôpital bénévole San Salvadour maison de convalescence des troupes marocaines N.C. Hôpital bénévole n° 154 bis Le Casino municipal 170 lits. LA SEYNE : Hôpital complémentaire N° 4 Institution Sainte Marie. 550 lits. Hôpital complémentaire N° 88 caserne La Gatonne 80 lits. Hôpital complémentaire N° 89 le grand hôtel des Sablettes. A ces établissements, il convient d’ajouter les O.A.C., Œuvres d’Assistance aux Convalescents établis la plupart du temps dans de grandes villas mise à la disposition des autorités par des particuliers


54

ANNEXE 4 :

52 - Plan de l’hôpital maritime de SAINT MANDRIER en 1783. Archives S.H.D.


55

ANNEXE 5 :

53 - Plan de l’hôpital de SAINT MANDRIER en 1880. Archives S.H.D.


56

ANNEXE 6 :

54 - Plan de l’hôpital de SAINT MANDRIER en 1887. Archives S.H.D.


57

ANNEXE 7 :

55 - Plan de l’hôpital principal de TOULON 1er étage. Archives S.H.D.


58

ANNEXE 8 :

56 - Hôpital principal de TOULON – façade rue Royale. Photographie personnelle sur plan S.H.D.


59

ANNEXE 9 :

57 – Couverture du livret d’installation. Archives S.H.D.

58 - Baraquement système ADRIAN. Vue de l’achèvement. Archives S.H.D.


60

ANNEXE 10 :

59 – Extension de l’hôpital SAINTE ANNE avant projet de 1934. Archives S.H.D.


61

ANNEXE 11 :

60 – Plan clinique chirurgicale hôpital SAINTE ANNE 1935. Archives S.H.D.


62

ANNEXE 12 :

61 – Rez de chaussée clinique chirurgicale plan 1935. Archives S.H.D.


63

ANNEXE 13 :

62 – Plan du service de dermatologie 1935. Archives S.H.D.


64

ANNEXE 14 :

63 – Plan pavillon PENARD – ABELIN 1935. Archives S.H.D.


65

ANNEXE 15 :

64 – Bloc opératoire souterrain, plan de 1943. Document S.H.D.


66

ANNEXE 16 :

65 – Plan du pavillon CUNEO 1935. Document S.H.D.


67

ANNEXE 17 :

66 – Plan du pavillon ROCHARD en 1935. Document S.H.D.


68

ANNEXE 18 :

67 – Organisation de l’HIA Sainte Anne 2000 (Schéma extrait du diaporama édité par le Service de Santé des Armées en 2009)

http://www.google.fr/url?sa=i&rct=j&q=&esrc=s&source=images&cd=&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwiLmuLNg4_TAhWGvRQKHdt5DsEQjRwIBw&url=http://www.sainteanne.org/presentation/plan/plan_hopital.htm&psig=AFQjCNHA4RxbONICfTcMdV22Cea9rmDHzg&ust=1491540529591


69

ANNEXE 19 : PHOTOGRAPHIES DE L’HÔPITAL DESAINT MANDRIER

68 – Le Lazaret vu de la route nationale. Photographie Marcel FAIVRE-CHEVRIER « Regards sur l’histoire de SAINT MANDRIER n° 11 »

69 – Hôpital maritime de SAINT MANDRIER. Carte postale d’époque collection personnelle


70

ANNEXE 17 : PHOTOGRAPHIES DE L’HÔPITAL DE L’ORATOIRE

70 – Entrée de l’hôpital de l’Oratoire. Archives S.H.D.

71 – Hôpital de l’Oratoire bâtiment administratif. Archives S.H.D.


71

72 – Hôpital de l’Oratoire bâtiments d’hospitalisation. Archives S.H.D.

73 – Hôpital de l’Oratoire vue générale. Archives S.H.D.


72

ANNEXE 18 : PHOTOGRAPHIES DE L’HÔPITAL SAINTE ANNE

74 – Entrée du pavillon BERENGER FERAUD. Archives S.H.D.

75 – Pavillon BERTRAND ; Document S.H.D.


73

76 – Pavillon ROCHARD. Document S.H.D.

77 – Vue intérieure, zone nord. Pavillon FONTAN à gauche et ROCHARD à droite. Archives S.H.D.


74

78 – Salle d’examen. Archives S.H.D.

79 – Salle de conférences. Archives S.H.D.


75

80 – Bloc opératoire. Archives S.H.D.

81 – Bloc opératoire. Archives S.H.D.


76

82 – Laboratoire. Archives S.H.D.

83 – Laboratoire. Archives S.H.D.


77

84 – Musée. Archives S.H.D.

85 – Musée. Archives S.H.D.


78

86 – Pavillons HESNARD à gauche, BERENGER FERAUD à droite. Archives S.H.D.

87 – Administration chefferie. Archives S.H.D.


79

88 – Cuisine centrale. Archives S.H.D.

89- Chaufferie. Archives S.H.D.


80

90 – Pavillon A vers 1918 – Carte postale d’époque collection personnelle.

91 – Pavillon ABELIN – Carte postale d’époque (1938). collection personnelle.


81

92 – Pavillon FONSSAGRIVES dit des officiers. Carte postale d’époque collection personnelle.

93 – Pavillon des surveillants militaires années 60. Document S.H.D.


82

BIBLIOGRAPHIE

Archives du service de santé des armées.

Annuaires de la Marine Nationale de 1909, 1914, 1915, 1916, 1919, 1920, 1936 et

1942.

Archives du Service Historique de la Défense, série F, série 2 K 2 et série U 31

Archives des Amis du Vieux Toulon.

Archives de Monsieur le Médecin Général LE VOT.

Archives de la Marine.

Les Hôpitaux Militaires du XXème siècle – rédaction collégiale sous la direction

des Médecins Généraux Inspecteurs CRISTAU et WEY. Edition cherche midi.

Rapport du chirurgien résident de l’hôpital Maritime Sainte Anne 1945 Docteur P.

PERRUCHIO.

Diaporama de présentation de l’HIA Sainte Anne 2000. Ministère de la Défense

2009.

Regards sur l’histoire de Saint Mandrier. Association pour l’Histoire et le

Patrimoine Seynois . Mai 2011.

Les Médecins de la Marine et la Faculté de Médecine de Montpellier par le docteur

André BORGOMANO conférence du 28 mars 2011.

Dictionnaire de médecins, chirurgien et pharmaciens de la Marine des Professeurs

Bernard BRISOU et Michel SARDET.

Hôpitaux militaires de la guerre 1914-1918 tome IV, de François OLIER et Jean

Luc QUENEC’HDU.


83

ICONOGRAPHIE

- Photographies Ministère de la Guerre.

- Photographies du service de santé des armées.

- Photographies série U 31 du Service Historique de la Défense.

- Plans séries 2 K et 3 K du Service Historique de la Défense.

- Documents Service Historique de la Défense, cotes 2002 146 72,

2000 154 1 et 2014 ZK 107 88.

- Cartes postales d’époque collection jfm.fr

- Cartes postales d’époque collection MARY

- Cartes postales d’époque collection personnelle.

- Photographie collection Jean-Louis BERTIN.

- Photographies collection DUWOYE

- Photographies collection Jacques LE VOT.

- Photographies personnelles.

- Association amicale santé navale et Outre-mer.

- Association « aux marin »

- Photographie famille BERNARD-HESNARD.

- Dr CUNEO – Bulletin Académie du Var 2007 page 248.

- Photographie libre copiée sur Internet.

- Photographie office du tourisme de Saint Brieuc.

- Photographie Marcel FAIVRE-CHEVRIER « regards sur l’histoire de

SAINT MANDRIER »


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Résumé (français) :

Depuis l’antiquité, le port de Toulon a abrité de nombreux marins, pécheurs ou militaires. Louis XIV a voulu en faire une base solide pour ses vaisseaux et un service de soins pour les équipages malades ou blessés est devenu une priorité. Le Lazaret puis l’hôpital maritime ont répondu à cette attente. L’extension du port et de ses personnels a demandé un agrandissement des structures médicales. L’hôpital maritime s’est transformé en Hôpital Sainte Anne ; les services de soins ont été très tôt secondés par un devoir de formation des médecins et chirurgiens et a été créée l’Ecole du Service de Santé de la marine qui sous diverses appellations existe toujours aujourd’hui. Sainte Anne édifié en 1910 est devenu inadapté et a été remplacé par le Sainte Anne 2000 hôpital très moderne de part sa structure et ses spécificités. Il couvre toute la IIIème région maritime en France, les régiments des autres armées dans toute la région PACA ainsi qu’une partie des corps qui agissent sur les territoires d’opérations extérieures en Afrique et au proche orient, leurs familles et la population civile.

Title :

From maritim hospital to « Sainte Anne 2000 »

Abstract :

Many sailormen, fishermen or militaries used to live in the port of TOULON since antic times. Louis the fourth wanted to make it a strong place for its vesels and take careif wounded and ill crew became a priority. Lazaret first and maritim hospital then were just there for that. When the port and its employees have been growing up, caring structures needed to also. Maritim hospital became St Ann Hospital at that time. The wards were relayed very early by the training of surgeons and doctors so « Ecole du Service de Santé de la Marine » (that still exists right now) has been created. St Ann built in 1910 became obsolete and was replaced by « Sainte Anne 2000 » very high tech. It concerns all the fifth maritim region, every soldiers in PACA and a part of some that are acting for operations in Africa or middle east, their families and civil population.

Mots clés (français) :

Port, marins, soins, école, formation médecins et chirurgiens, hôpital.

Keywords :

Sailormen, militaries, training surgeons and doctors, hospital.