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Histoire des Assemblées politiques des Réformés de France by Léonce AnquezReview by: Jean BaubérotArchives de sciences sociales des religions, 18e Année, No. 35 (Jan. - Jun., 1973), p. 172Published by: EHESSStable URL: http://www.jstor.org/stable/30120799 .

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ARCHIVES DE SCIENCES SOCIALES DES RELIGIONS

liche in Italia. Turin, Claudiana, 1972, 346 p.

Refonte et mise ? jour d'un annuaire de titre voisin paru chez le mnme 6diteur en 1967. II contient les adresses et les horaires du culte de toutes les Eglises protestantes d'Italie, ou des Eglises italiennes a l'tranger ou des Eglises itrangires en Italie. On y trouve agalement liste et adresses des pasteurs et responsables, la description et divers rensei- gnements sur les oeuvres de ces groupes, tout ce qui concerne aussi la presse et les emissions radiophoniques protestantes en italien. Un index alphab~tique des localitbs poss~dant une communaut6 ou un groupe protestant, plus- un autre d~taillant institution et oeuvres, ter- minent cet ouvrage de r~f~rence. Signalons que chaque Eglise pr~sente ses croyances, son organisation et son histoire, au moins en Italie en quelques pages pr~c~dant les informa- tions la concernant.

Jean Stguy.

35.194 ANQUEZ (LAonce).

Histoire des Assembl6es politiques des R6form6s de France. Genbve, Slatkine Re- prints, 1970, XVI-520 p. (Iteimpression).

Chacun sait qu'il exista, dans la France des guerres de religion et du dtbut du XVIIe sidcle, un parti protestant poss~dant, par rapport aux Eglises R~formnes, une relative autonomie. Ce parti convoqua, A partir de 1562, un certain nombre d'assemblbes poli- tiques tout A fait distinctes des synodes. L'ou- vrage classique de L. Anquez traite des assem- blies qui eurent lieu entre 1573 (elles se multi- plibrent aprbs la Saint-Barthil1my) et 1622 (date de leur suppression officielle par l'&dit de Montpellier). Pour l'A. les assemblies ant&- rieures i 1578 ou post~rieures B 1622 rev$- tirent un caractere ( trop particulier ,, voire m~me a trop local ,,, pour qu'il soit utile d'en rendre compte (p. XIV). Nous pouvons regretter ce point de vue: il n'est nullement certain que 1622, en particulier, puisse 4tre considr~r comme ure veritable coupure.

Le travail d'Anquez date de 1859. Nul ne s'6tonnera done que nous ayons affaire ? une histoire essentiellement 6v~nementielle et descriptive qui suit de manibre stricte la chronologie. A ce niveau la documentation est s~rieuse et l'ouvrage reste une des r6f&- rences de base. Mais il ne faut pas y chercher plus. L'ensemble des problimes 6conomiques et sociaux inextricablement lies, pour nous, aux luttes religieuses de cette rpoque n'est pratiquement pas abord ; les probl~mes inh~rents A l'histoire des mentalit~s n'appa- raissent pas : aucune comparaison n'est esquiss~e entre les comportements des pro- testants, I'idbologie sous-jacente aux dscisions des assemblies politiques et les doctrines des

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monarchomanes. La coupure entre protestan- tisme du Nord et protestantisme du Midi qu'Elie Benoit voit se manifester dbs 1594 est 6voqube A plusieurs reprises mais reste, a notre avis, minimis~e (l'A. ne connaissait pas, par exemple, la lettre de d6saveu envoybe a l'Assemblke de La Rochelle par Pierre Du Moulin: cf. sa biographie par L. Rimbault, Paris, 1966, p. 222 et ss.). On ne peut en faire grief e L. Anquez, mais i est ser que la r- impression de cet ouvrage plus que centenaire appelle en complement une substantielle introduction.

Jean Baubbrot.

35.195 ANTOINE (Charles).

L'Intagrisme br6silien. Paris, Centre L.J. Lebret, 1973, 121 p., polytyp6 (S6rie Am6rique latine, no 1).

Le catholicisme br~silien est actuellement connu par ses deux ailes, I'une ( progressiste et l'autre int~griste ,,

dont la structuration est r~cente. L'A. avait montr6 dans un volume precedent (Arch., 33, no 221) combien la pre- miere avait eu B souffrir du r~gime qui avait rfussi Q la d~manteler; il se consacre ici ? la seconde, dont il 6tudie les trois groupes princi- paux: s Tradition, famille et propri~t6 n, u Permanence ,, a Heure pr~sente >. Un dernier chapitre, plus documentaire, traite de a l'affaire des dominicains

,. Selon C.A., l'int6grisme br~silien semble

avoir atteint son point le plus haut : son recru- tement plafonne, sa combativit6 est auto- limitbe, et le soutien m~me du pouvoir lui est minag6. C'est qu'en effet son objectif n'est pas exactement celui des militaires: il pour- suit la recherche d'un ordre social fond6 sur les valeurs sociales chr6tiennes, et, en ce sens, se relie 6troitement A l'intbgrisme historique qui a exist6 en Europe au debut de ce sidcle (Arch., 28, no 248). Curieusement, d'ailleurs, l'A. a not6 le parall6lisme de leur 6volution, pourtant tout-?-fait ind~pendante : comme si le mime modile obbissait A la m~me dynamique. ((Un pessimisme catholique brig6 en systeme politique

7, 6crit-il (p. 119). Pour toutes ces

raisons, on aurait aim6 qu'il cernAt de plus pros le rapport des deux aspects du ph6nombne, politique et religieux. De m~me eit-on sou- haite qu'il nous montrit ses liens actuels avec des int~grismes 4trangers, argentin, frangais, espagnol ou portugais.

Emile Poulat.

35.196 BAGET BOZZO (Gianni).

Chiesa e Utopia. Bologne, Ii Mulino, 1971, 209 p.

( Ce ne sont pas les d~ficiences pratiques des chr~tiens comme telles qui ont engendr6 l'ath&- isme politique, mais leur peu d'attention au devoir de penser et de vivre A fond le noyau

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