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Histoire des sciences. Antiquité by Pierre Brunet; Aldo Mieli Review by: George Sarton Isis, Vol. 24, No. 2 (Feb., 1936), pp. 444-447 Published by: The University of Chicago Press on behalf of The History of Science Society Stable URL: http://www.jstor.org/stable/225306 . Accessed: 08/05/2014 20:16 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . The University of Chicago Press and The History of Science Society are collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Isis. http://www.jstor.org This content downloaded from 169.229.32.137 on Thu, 8 May 2014 20:16:57 PM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

Histoire des sciences. Antiquitéby Pierre Brunet; Aldo Mieli

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Histoire des sciences. Antiquité by Pierre Brunet; Aldo MieliReview by: George SartonIsis, Vol. 24, No. 2 (Feb., 1936), pp. 444-447Published by: The University of Chicago Press on behalf of The History of Science SocietyStable URL: http://www.jstor.org/stable/225306 .

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belief by contemporary scientists. On the one hand, he was an early champion of variolation, and on the other, he announced that small-pox " is communicated not only by touch and by the air but (also) by the imagination."

His attitude toward magic is, as one might expect, that of the confirmed rationalist. Magic is due to the machination of individuals selfishly impelled to keep man in ignorance. His conviction that belief in the efficacy of magic was dispelled by the discovery of its errors is a typically positivistic ' explanation' which persevered sufficiently to be found in FRAZER'S Golden Bough. This theory of course disregards the fact, so well attested by anthropological research, that the pragmatic successes of magicians were many and that failures were easily rationalized by affirming an error in technique or the interference of some hostile power. In common with the educated men of his period, VOLTAIRE does not understand the frequently facilitative role of magic in the develop- ment of science. He adopts the same rationalistic attitude toward magic which had already found expression in the works of BAYLE and FONTENELLE.

One wishes that Dr. LIBBY had enlarged the purview of her study to include VOLTAIRE'S attitude toward, and contribution to, historiography. As TROELTSCH and SCHEVILL have shown, VOLTAIRE'S Essai sur l'histoire

generale et sur les maeurs et l'esprit des nations, if it did not initiate, accelerated the development of positivistic cultural history. In his more Newtonian moments, he viewed historical change as mechanistically determined on the assumption that " it would be very singular that all nature, all the planets, should obey eternal laws, and that there should be a little animal, five feet high, who, in contempt of these laws, could act as he pleased, solely according to his caprice." In spite of his reali- zation of the importance of intellectual history, however, he intermit- tently reverted to anecdotal exposition.

Dr. LIBBY's essay presents a lucid, amply documented analysis of her subject. There is a twenty-one page bibliography and a brief index.

Harvard University. ROBERT K. MERTON.

Pierre Brunet and Aldo Mieli.-Histoire des sciences. Antiquite. Avec cent-neuf figures dans le texte. 1224 p. (Bibliotheque scientifique). Paris, PAYOT, 1935 (200 francs).

Nous avons longtemps attendu cet ouvrage 'a la prepalation duquel notre ami MIELI s'est consacre depuis de nombreuses annees: plus d'une decade, car son Manuale di storia della scienza. Antichita (Roma, 1925; Isis 8, 578) en etait en quelque sorte 1'ebauche. Nous sommes heureux qu'il soit enfin publie grace a la collaboration de PIERRE BIRUNET,

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et plus heuteux encore de ce que notre long espoir ne soit pas de6u. Disons tout de suite que le livre est excellent; de beaucoup le meilleur dans son genie non seulement en fran9ais mais dans n'importe quelle langue.

De I'anthologie de 1925 est ne un livre oiu les extraits occupent encore une place tres importante, mais cette fois subordonnee au texte original.

" Nous nous sommes constamment laisse guider" disent les auteurs (p. i8) "par le souci de faire comprendre au lecteur l'evolution des connaissances et des theories scientifiques, tout en lui faisant connaitre l'ambiance et la maniere de raisonner propres 'a chaque 6poque importante. I1 nous a semble que ce resultat pouvait etre obtenu en reunissant trois elements d'etude un expose historique concernant 1'evolution des connaissances et des theories scientifiques, ainsi que les travaux des divers savants, avec quelques notes biographiques indispensables,- un choix de passages tires des differents ouvrages non pas seulement des savants les plus remarquables, mais encore de ceux qui, tout en etant de deuxieme ou meme de troisierme ordre nous revelent une tendance caracteristique de 1'esprit de leur epoque (meme si cet esprit, au point de vue moderne, nous semble une veritable regression ou fait apparaltre des principes errones),- enfin une biblio- graphie indiquant, en plus de certaines editions d'auteurs anciens, les principaux travaux des historiens modernes des sciences, susceptible par consequent de permettre 'a la fois le recours aux meilleurs textes des auteurs cites, l'acquisition de notions plus completes sur certains points brievement notes dans ce manuel, et un travail personnel dans un domaine d6termin6 de l'histoire des sciences."

Le premier vo!ume est consacre a 1' (( antiquite ', ce qui veut dire ici, depuis la prehistoire jusqu'au Vylle siecle de notre ere, c'est-a-dire jusqu'a 1'epoque ou il faut commencer a tenir compte de la science arabe. I1 est divise en sept parties que je vais enumerer en indiquant la longueur de chacune d'elles:

i. Introduction. Science primitive (prehistoire, Egypte, Babylonie, en tout 90 p.). II. Science hellene (ioo p.). III ARISTOTE et son ecole (ioo p.). IV. Epoque alexandrine (258 p ). V. Debuts de la science greco-romaine (i82 p.). VI. Derniers grands savants de I'antiquite g-eco-romaine, c'est-a-dire de PTOLE1MEE a PAPPUS (i86 p.). VII. Declin de la science antique (I58 p.).

Cette division n'est pas mauvaise, mais elle aurait pu etre meilleure. Ce qui frappe au premier abord c'est que, comme il arrive souvent, les auteurs se sont un peu trop hates a ecrire les premiers chapitres; ils sont devenus plus lents et plus circonspects a mesure qu'ils avan9aient. Comment pourrait-on expliquer autrement qu'ils aient consacre 258 p. aux deux siecles alexandrins, alors qu'ils n'en ont donnes que 2oo aux debuts et a l'age d'or de la science grecque ? En ajoutant les chiffres donnes plus haut, on voit que toute la science pre-Euclidienne est traitee en 290 p.; les deux siecles alexandrins en 258; la science greco-romaine en 368 ! L'ouvrage eut ete' mieux equilibre si cette proportion eut

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ete renversee env. 350 P. pour les debuts et l'age d'or, 250 p. pour chacune des autres parties. La partie finale nous amene en I58 pages du IVe au Vllle siecle, et la fin est traitee un peu trop cavalierement,- desinit in piscem. Le dernier auteur traite, BEDE, qui mourut en 735 (il y a donc exactement douze siecles), est une personnalite beaucoup plus considerable que les auteurs ne nous l'indiquent, - une des plus grandes personnalites de tout le moyen age.

I1 est inutile de donner les titres des 55 chapitres du livre: cela prendrait beaucoup de place et serait assez peu utile. En effet l'histoire de la science antique est deja assez connue en gros pour que les titres de ces chapitres puissent s'imaginer. L'ordre est, le plus souvent, chronologique; mais certains chapitres consacres par exemple a l' alchimie, la cartographie, la technique militaire, couvrent des periodes relativement longues et qui se superposent. Le chapitre le plus neuf est celui consacre a PHILOPON,

o'u l'auteur a pu tirer parti du memoire recent de MAX MEYERHOF (I931;

Isis i8, 447-48)- La methode de MIELI consiste 'a faire suivre son resume historique

d'extraits choisis. Par exemple, les ecrits hippocratiques sont represente's par i6 p., ARISTOTE par 26, PLATON par 5, THE'OPHRASTE par I2, EUCLIDE

par I2, ARCHIMEDE par 25, CELSE par 17, PLINE par 2I, GALIEN par 17,

PHILOPON par IO. Ces extraits sont accompagnes de notes nombreuses et fort instructives. Ils rendront sans doute de grands services aux etudiants. Malgre cela je ne puis partager tout a fait les illusions de mon vieil ami MIELI sur la valeur de cette methode. L'idee mnere - le retour aux sources - est excellente; mais c'est une naivete (plus repandue en Amerique ou les (( source-books )) sont nombreux, qu'en France) de s'imaginer qu'une anthologie, si bonne qu'elle soit, soit un vrai retour aux sources. En effet, la selection des extraits est d'autant plus arbitraire que la mine est plus riche, et la science antique est une mine infiniment riche.

On ne saurait repeter trop souvent, en particulier aux jeunes etudiants, que l'emploi d'une anthologie, fut-elle la meilleure, ne constitue pas un vrai retour aux sources, mais est plutBt une sorte d'invitation a ce retour (i). On ne connait pas ARISTOTE quand on en a lu 26 p.; il vaudrait sans doute mieux remplacer ces pages trop breves par une synthese qui en resumerait mille. De plus tous ces extraits doublent le volume de l'ouvrage, et aussi son prix. I1 est 'a remarquer que l'idee enfantine de l'anthologie a graduellement disparu d'autres domaines, telles que l'histoire de la litterature, a mesure qu'ils etaient mieux exploite's. Enfin

(i) J'ai dej'a exprim6 ces idees plusieurs fois, par exemple 'a propos de la mauvaise anthologie de SHAPLEY (I929; Isis I3, I30-134) et de la tres bonne anthologie de D. E. SMITH (1929; Isis 14, 268-70).

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l'aspect (( alithologie )) de cc livre admirable en diminue V'internationalite& Je puis recommander 'a mes eleves americains de lire un livre ou un chapitre franSais sur ARISTOTE, mais je ne puis pas du tout leur demander de lire des extraits d'ARISTOTE en franSais. Tout d'abord je leur ferai lire un livre entier; mieux vaut un livre complet que des extraits de dix; ensuite ils devront le lire en grec, ou si cela n'est pas possible, en anglais. Si l'usage d'une traduction est inevitable, il faut eviter 'a tout prix la double defcrrmation qu'entrainerait l'introduction d'une troisieme langue.

A mon avis les seules anthologies de l'histoire des sciences qui soient justifiables sent celles dont le but est en partie linguistique, c'est-'a-dire de familiariser les etudiants avec une litterature scientifique determinee. Un beau modele du genre nous fut donle il y a longtemps par ULRICH

VON WILAMOWITZ-MOELLENDORFF (i 848-I93i) dans son Griechisches Lesebuch (2i ed., Berlin, 1902) et j'ai eu recemment le plaisir d'annoncer la publication de I'anthologie arabe de R. BLACHERE (Paris, 1932; Isis 24,

447-49). En effet de tels ouvrages sont particulierement precieux pour les langues orientales dont 1'apprentissage est difficile.

Mais je ne veux pas insister lIa-dessus. Dans son genre le livie de nos amis BRUNET et MIELI est ce que nous avons de mieux aujourd'hui. I1 est digne de I'Academie que MIELi a fondee et dont il servira 'a etendre le prestige. Je suis suir qu'il activera l'organisation de 1'enseignement (car celui-ci est difficile sans bons manuels) et qu'il amnenera 'a nos etudes les nouvelles recrues, bien disciplinees, dont nous avons besoin, car l'oeuvre d'exploration et de defrichement qui reste 'a accomplir est immense.

GEORGE SARTON.

R. Blachere.-Extraits des principaunx geographes arabes du moyen age. 392 P. (Bibliotheca arabica, publiee par la Faculte des Lettres d'Alger, VII). Paris, GEUTHNER, 1932 (30 francs).

The great Dutch orientalist, MICHAEL JAN DE GOEJE (1836-I909),

gave us in 1907 in the Semitic studies edited by RICHARD J. H. GOTTHEIL

and MORRIS JASTROW, jr. a precious little volume entitled Selections from Arabic geographical literature (I24 p., Leiden, 1907) which has been used by many classes of Arabic tyros. We are now offered by R. BLACHiERE, Professor in the Institut des hautes etudes marocaines in Rabat, a book of a similar kind, though more ambitious.

Arabic literature includes four kinds of geographical writings, which are called respectively: 'ilm al-atwal wal-'uruid (knowledge of longitudes and latitudes), 'ilm taqwim a]-buldan (knowledge of geographical tables), 'ilm al-masalik wal-mamalik (knowledge of roads and kingdoms), and 'ilm 'aja'ib al-buldan (wonders of the world). The writings of the first two kinds fall largely within our modern category of " mathematical

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