Histoire Du Théâtre

7/25/2019 Histoire Du Thtre

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Histoire du thtre

Thtre Grec Antique

Cest avec le thtre grec antiqueque commence lhistoire du thtre europen. Il prend

naissance dans les spectacles de la civilisation minoenne dits dionysies.

1. Dionysos dieu grec du vin, de la vigne, et de la fertilit,

du pre Zeus et dune mre mortelle Sml, adopt par les omains sous le nom de !acchus

" #ion$sos reprsent par la m$thologie grecque % &ousse par 'ra (alouse, dguise en sa

nourrice, Sml demande ) contempler Zeus, de qui elle est enceinte, dans toute sa ma(est.

Zeus a$ant promis doit se prsenter muni de sa foudre, qui tue sur le champ Sml. Zeus tire

alors son fils du ventre de sa mre et, sentaillant la cuisse, $ coud lenfant pour mener sa

gestation ) terme. Cest lorigine de le*pression + tre n de la cuisse de Jupiter . -a cuisse

pouvant tre une dsignation euphmique pour les organes se*uels.

/. #ion$sies %

" cest la fte ddie au dieu du vin #ion$sos pendant laquelle la population grecque fait des

processions, des danses et chante des dithyrambes 0 des chants ) la gloire des hros grecs

accompagns pro1a1lement de gestes qui prsentaient les paroles

2. 3rois principau* festivals de thtre sont %

a4 #ion$sies champtres de dcem1re ) (anvier

14 -es -nennes de (anvier ) fvrier

c4 -es grandes #ion$sies de mars ) avril

" -es grandes #ion$sies ont lieu ) 5thnes et durent de 6 ) 78 (ours
http://pawel-hladki.com/cours-de-theatre/http://pawel-hladki.com/cours-de-theatre/


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" -a premire (ourne est consacre au concours de dith$ram1es

" -a deu*ime est celle des comdies

" -es trois (ours suivants sont consacrs ) la tragdie un auteur par (our

" vers 9esicle avant :.C. ce coutume devient formalis, les femmes ne sont plus autorises ) $

participer

" cette fte a eu lieu autour du temple de #ion$sos ou sur lagora dans la rgion

de Corinthe;agora dsigne le lieu de rassem1lement, le march de la cit4.

?S

scne du sacrifice ;muse du -ouvre4

" -e pote Arion;9/6" 6@6 av. :."C.4 transforme les dith$ram1es en compositions littraires, ce quifait introduire la production littraire dans cette fte grecque


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" -es dernires annes du 6esicle av. :.C. 0A importance du discours politique et (uridique qui

conduit ) lindividualisation des personnages

5. Thespis d!care, auteur du BIe sicle av. :"C. introduit le premier personnage, en

rvolutionnant les dith$ram1es. Selon la tradition, on pense que cest 3hespis lui"mme qui a (ou

ce rle du premier personnage, il est donc le premier acteur.

la modification de 3hespis consiste ) intercaler des vers parls dans les chants du chDur

le protagoniste (oue tous les rles, cest la forme primitive du thtre

il a utilis des masques pour distinguer diffrents personnages

3hespis rpond au* questions du chDur il devient "ypo#rites celui qui rpond en

changeant de masques en fonction du personnage quil (oue

Ce personnage incarne la nature divine et les mem1res du chDur des humains qui

commentent ses parolesCette reprsentation $aite en prsence dun public marque le dbut du thtre

#aprs les lgendes, 3hespis a vo$ag dans toute la >rce antique en performant son spectacl

%. 5&' a(. J)C., *isistrate a organis le premier concours de tragdie ) 5thnes et cest

3hespis qui la gagn

" -es auteurs des tragdies sont choisis par larchonte ;-un des magistrats qui gouvernaient une

rpu1lique grecque.4

" Concours de ttralogie ;Ensem1le de quatre pices ;trilogie tragique et drame sat$rique4 que les

premiers potes grecs prsentaient au* concours dramatiques des #ion$sies.4

" -archonte nomme les diffrentes composantes de la reprsentation. Il nomme les chorges, les

potes, les protagonistes. A+C",-T% #ans la >rce antique, Cito$en charg dorganiser ) ses

frais un chDur de danse pour une reprsentation thtrale.

" -es chDurs tragiques sont composs des 7/ puis quinFe choreutes et les chDurs comiques de

vingt"quatre

" -es chorges fournissent quelquefois de la nourriture et du vin au* spectateurs

" -e protagoniste est lun des trois acteurs, il recrute le deu*ime, le deutragoniste, et le

troisime, le tritagoniste.

" 3outes ces personnes sont des hommes, les rles des femmes sont aussi (ous par des hommes

" -es femmes, les mthques ;trangers4 et pro1a1lement les esclaves peuvent aussi assister au*

spectacles en compagnies des cito$ens

" #i* (uges tirs au sort parmi les cito$ens dcident des personnes gagnantes


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" Si* rcompenses %

/ au* meilleurs protagonistes

/ au* meilleurs chorges

/ au* meilleurs potes

/. *hrynichos " Sa plus cl1re pice, La Prise de Milet, compose peu aprs la prise

de Gilet par les &erses, qui eut lieu en


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schyle;62/


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ophocle;


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uripide;


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" la seule pice qui a survcu C$clope dEur$pide

5vec le temps, le pu1lic prfre la comdie ) la tragdie pro1a1lement ) cause de son lien avec les

vnements contemporains

7ea(ant Jsus)Christ


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Thtre Latin

7. !ntroduction% -e terme + thtre latin dsigne lensem1le de la production thtrale cre

en langue latine du temps de la ome antique.

-es omains se sont certes inspirs de la culture grecque, il nen reste pas moins que leur thtre

puise sa source dans une culture qui nest pas celle des >recs % ce nest quultrieurement que la

production latine imite le thtre grec.

emarquons que la civilisation romaine a connu trois rgimes fort diffrents %

Rne ro$aut (usqu) la fin du BIe sicle

Rne pu1lique (usqu) vers la fin du Iersicle

Rn Empire dont la partie occidentale sest effondr ) cause des agressions 1ar1ares

/. Dbut du thtre latin%

-e thtre latin nat avec des?eu3 ;en latin ludi, doK lad(ectif ludique en franMais4 qui constituent

un rituel dorigine religieuse cheF les omains les ftes religieuses, mais galement les

triomphes, les enterrements, les anniversaires sont loccasion des + (eu* .

6e mime trusque %

lhistorien 3ite"-ive atteste quen 29< av. :.C., pour vaincre la peste qui stait empare de la

ville, on a organis des (eu* scniques mis en scne par des acteurs dEtrurie

la civilisation romaine a1sor1e continuellement les cultures des peuples conquis, $ compris

celle des Etrusques et plus tard celle de la >rce antique

il sagit dun spectacle dit mime oK les rles sont purement gestuels, sans paroles, avec

laccompagnement musical, les acteurs ne portent pas de masques, cest par ailleurs le seul

spectacle oK (ouent des actrices

-e mime est donc ) lantipode du thtre grec oK les acteurs portaient des masques, des

costumes et des gants

6a pantomime succde au mime 1allet ) su(et m$thologique oK lacteur accompagn

dun chDur de danseur et un petit orchestre portait un masque

6atttelane un autre genre emprunt au* Etrusques qui doit son nom ) la ville

d5ttelane

le spectacle met en scne des personnages t$ps, se*primant sous le masque

les histoires mises en scnes sont construites ) partir des canevas au*quels on a(oute des

1ouffonneries des personnages principau*


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les personnages les plus de lattelane sont %

Gaccus goinfre et niais

#ossennus vaga1ond 1ossu

&appus vieillard avare

!ucco 1avard

latellane est lanctre de la commedia dellarte

6a satire les deu* communauts romaines les plus organiss % militaires et rurale

avaient depuis longtemps leur propre fte au cours desquelles se droulaient des (eu* scniques

) loccasion dune victoire ou dune fin de moisson se (ouaient des sa$ntes dites des satires

le terme satire dsignait da1ord un plat compos de choses diverses

le satire est alors un te*te en vers partag par deu* acteurs amateurs, qui se provoquent

sous un masque dcorce ou maquills, avec lo1(ectif de dcontenancer ladversaire

&. !mportation du thtre grec @

lhistorien 3ite"-ive signale le commencement du thtre grec dans la ome antique par un

spectacle de -ivius 5ndronicus qui comme le premier vers /


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scnes de*position introduction des personnages

pripties

fin heureuse souvent invraisem1la1le oK des dieu* interviennent, oK se passent des miracles

deu* grands auteurs de la palliata %

&laute

3rence

14 comdia togata (oue en toge, costume t$piquement romain, porte sur des su(ets

concernant le 1as de lchelle sociale ) ome

6a tragdie @

il reste peu de fragment qui ont survcu (usqu) au(ourdhui

) linstar de la comdie, la tragdie sest galement dveloppe au centre des deu*

thmes + en pallium et + ) toge

a4 la tragdie praete*ta %

voque grands moments de lhistoire romaine

la reprsentation dune tragdie sachve par un exodium une fin qui constitue une farce

interprte par un (eune acteur portant un masque

la tragdie steint progressivement avec lavnement de lEmpire

lauteur le plus connu % Snque a cependant vcu pendant la priode impriale

les tragdies composes par Snque ne sont pas des te*tes destins ) tre (ous, ils sont

des Duvres littraires

rce

cest ) cette poque quon invente le rideau de scne

le premier thtre a t construit en 66 av. :."C. par &ompe pour cl1rer ses victoires

guerrires

ce thtre nest pas adoss ) une colline comme ctait le cas dans la >rce antique


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5. Comparaison entre le thtre grec et le thtre romain @

3htre grec

7. theatron, /. thumel

2. orhstra,


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g4 le thtre romain est dlimit par un mur qui stend derrire la scne

h4 sur les cts de laire de (eu sont places des loges et des coulisses

%. Acteurs

a4 lacteur romain sappelle histrio terme qui, selon 3ite"-ive, vient de ltrusque ister. Il est

pourtant possi1le galement que les acteurs sont appels ainsi en rfrence ) sa fonction celle de

raconter une histoire. 'istorio dsigne un acteur du point de vue sociale. En reprsentation il est

appel actor

14 vue limmensit des difices thtrau* la qualit requise cheF les acteurs cest une voi* forte

la mgalophnia

14 les acteurs sont des esclaves ou affranchis, leur appartenance au monde du spectacle les prive

de la cito$ennet et de leurs droits civiques

c4 leur statut social est am1igu dune part ils sont adors par la socit romaine ;surtout ceu* qui

(ouent ) visage dcouvert mime et pantomime4, de lautre ils n$ ont aucun droit

/. +eprsentation @

a4 les costumes marquent lappartenance sociale des personnages %

costume grec palliata

costume romain togata

tunique esclaves

manteau vo$ageurs

ro1e femmes

14 perruque %

1londe pour les (eunes premiers

1lanche pour les vieillards

rousse pour les esclaves

c4 chaussure %

comdie les acteurs portes des crepidas sandales

tragdie des chaussure pourvues des talons ) /8 28 cm cothurni

'. Art potique Eptre aux Pisons d"orace @


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a4 le trait d'orace est crit sous la forme dune causerie pistolaire adresse au* gens de &ise

14 cet ouvrage se propose comme une continuation de La Potique d5ristote

c4 lDuvre d'orace ne concerne pas le (eu thtral, mais la composition de lDuvre thtrale

d4 avec 'orace, on commence ) poser ) lcriture dramatique la question du ralisme des

personnages et de la vraisem1lance du discours dsormais le personnage doit imiter la ralit

e4 principe de distinction entre la tragdie et la comdie

f4 principe de composition une pice doit comporter cinq actes

g4 lthique thtrale %

'orace indique que certain dnouement de laction ne sont pas dignes du thtre, il dconseille le

recours au* dieu* qui rsolvent les pro1lmes poss par la pice

laction doit tre digne de lintrt et conduire vite vers son dnouement

le chDur ne doit pas tre un personnage gratuit, il doit tenir un rle 1ien prcis

pour 'orace, certaines scnes qui reprsentent la violence, ne doivent pas tre montres

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Le Thatre au Moyen-ge

35!-E #ES G53ITES

IO3?#RC3I?O

I. -E 3'E53E EO N5OCE

5. CISE #R 3'E53E SEIERU N5OC5IS

!. -E 3'E53E E-I>IERU E3 &?N5OE

II. -E 3'E53E E#INI5O3

5. -E 3?&E

!.-5!5O#?O &?>ESSIN #R -53IO

C. -E #5GE -I3R>IVRE

#. -E #5GE SEGI"-I3R>IVRE #5OS -E :ER #5#5G

E. -ES GI5C-ES E3 GWS3EES

III. -E 3'E53E 5GRS5O3

5. -ES G?5-I3ES

!. -5 S?3IE

C. -5 N5CE


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INTRODUCTION

-histoire de notre littrature nationale commence au Ue sicle. :usqualors, dans une douce

volution, la population cherche son unit, la langue son quili1re et lesprit franMais sa formule. 5u

IUe sicle, le peuple franMais est en quelque sorte uni grce au puissant empereur Charlemagne. Il

saffirme da1ord de manire chevaleresque et religieuse L la Nrance se 1at lo$alement pour

dfendre la chrtient contre les infidles. &our ce qui est de la langue, le franMais que lon connat

au(ourdhui a su1i et continue encore de su1ir des mutations. -a langue que lon parle dans les rues

troites et sinueuses des villages mdivau* nest pas le latin de Cicron et de Csar, mais celui du

peuple, le latin vulgaire, qui a t simplifi et qui donne alors la langue romane. -es premiers

monuments de celle"ci sont le >lossaire de eichenau qui date du BIIe sicle et le Serment de

Stras1ourg prt en @


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Ces / genres ont t les fleurons du 1aroque et faisaient appel ) des trucages (usqu) larrive du

classicisme. Ils ont familiaris le pu1lic lgant avec la ps$chologie, ltude des mDurs et ont

ouvert la voie ) la 35>E#IE C-5SSIVRE.

Si thtre srieu* franMais a retrouv de llan et est reparti, cest grce ) 5le*andre 'ard$ et )

l5cadmie NranMaise.

5le*andre 'ard$tait le premier auteur de mtier ;da1ord am1ulant puis seulement pour

-htel de !ourgogne4. Il nhsitait pas ) mettre en scne des accidents. Ses pices annonMaient la

tragdie classique. Il a supprim le chDur, donner plus de mouvement interne, des discours plus

ralistes et apporte de limportance ) lanal$se ps$chologique. Il a crit 988 pices.

-5cadmie NranMaisea t cre en 7926 par le cardinal de ichelieu ;\homme dglise

mais aussi politicien4. Il voulait faire du roi -ouis UIII un roi a1solu, et de la Nrance la plus grande

puissance europenne. &our ce faire, il a mit la no1lesse et les protestants ;qui faisaient un tat

dans ltat4 au pas. Ensuite il se rendit compte quil avait fait une unit politique mais quelle

ntait pas asseF solide. Il cra alors une unit culturelle pour la souder[ % -5cadmie NranMaise.

Il ordonna au* acadmiciens de faire un dictionnaire, une grammaire et une posie franMaises

;ainsi les NranMais parleraient, criraient et penseraient en franMais4. -a posie franMaise comprend

un ensem1le de rgles destines au* acteurs %

o gle de 1iensance et de vraisem1lance % Oe plus mettre en scne au* rles

principau* que des grands de la terre et leurs faire tenir des discours et des attitudes adapts )leurs statuts social ;mais cela ne refltait pas la ralit4. Oe plus mettre en scne daccidents

;rgle reprise au* grecs % laction se droule ailleurs et un messager vient la raconter4. -e

messager est un personnage important, contrairement au thtre grec oK il tait un personnage

drle qui devait divertir le pu1lic. -e rcit du messager sera appel plus tard le rcit classique[.

o gle des 2 units % 74 Rnit daction, /4 unit de lieu et 24 unit de temps.

7. Oe (ouer que les actions principales. Rn messager viendra raconter les actions secondaires

/. -a pice doit se drouler au mme endroit, dans le mme dcor. &lus question de dcors

multiples ou de ta1leau* diffrents.

2. -action raconte ne pouvait e*cder /


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#ans les crmonies du culte Catholique des parties + dramatises taient introduites. ?n (ouait

certaines scne de la 1i1le car comme dans la >rce 5ntique, le thatre ) une origine religieuse,

donc ) partir du 78 me sicle on reprsente ) linterieur des glises et en latin, de 1refs drames

liturgiques, dont le su(et est tir de la 1i1le il avait t ou1li sous les Grovingiens et les

carolingiens et renait au Go$en age en sinspirant de la vie lithurgique, alors que lglise chrtienne

a vivement com1attu le thatre au d1ut du mo$en ge, cest elle parado*alement qui le ranime

sous cette forme ;drame liturgique4. -a procession du dimanche des rameau* est dsormais

cl1re par des manifestations thatrales. -es contre"chants ;ou repons4 chants durant la messe

ou les heures du canon voquent la forme du dialogue.

5utour de lan 7888, les 3rpes font leur apparition, par lintermdiaires des 3ropes, des paroles

non liturgique prennent placent dans la messe. Rn trope pascal anon$me constituant un dialogue

entre Garie et les anges et datant denviron H/6, est gnralement considr comme lem1r$on du

drame liturgique.

En HJ8, ce t$pe de reprsentation comporte une gestuelle et des costumes, qui apparaissent

comme une premire 1auche de mise en scne.

A le3trieur des glisesB camelotsB (endeurs de droguesB arracheurs de dentsB acrobatesB

escamoteursB montreurs de btes curieuses ameutent les badauds par leurs boniments

emphatiques B comme le $ont de leur ct les

?ongleursEB qui sont des conteurs ambulants. Ce thtre de la rue coule dans un moule

littraire le parler commun. 6e clerg garde la haute main sur les reprsentationsF cest

lui qui dirige le tra(ail des nombreu3 corps de mtiers qui construisent les

dcors et les machines. !l r0gle la mise en sc0neB le3cution musicaleB et y tient mme

certains rles. 8ais les lments pro$anesB par le biais des interm0des bou$$ons qui

tiennent en haleine le menu peupleB prendront dans le spectacle une place de plus en

plus importante.

II.5. -E 3?&E.

Cest un ornement du chant grgorien au mo$en dadditions, de su1stitutions ou dinterpolations de

te*tes musicau* ou poetiques.

!.-5!5O#?O &?>ESSIN #R -53IO.

3e*te anon$me anglo"normand de la seconde moiti du *ii esicle ;77964, le :eu d5dam[ est le

premier drame connu en langue vulgaire. !ien que trs proche du drame liturgique, il sen

distingue toutefois par une caricature des personnages.


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3rilogie inspire par le dogme de lIncarnation ;3entation[, &ch[, chtiment dTve et d5dam[,

Geurtre d51el par CaPn[, &rocession des prophtes du Christ[4, il comprend HIVRE #5OS -E :ER #5#5G.

D0s la $in du G!!0mesi0cle, saccomplit un changement radical % a(ec leeu dAdam et !"eB la

plus ancienne pi0ce de thtre qui a pour ob?et de raconter la msa(enture de Adam au

paradisB compose en $ranHais par un moine anglo)normandB la pice se (oue sur le parvis,

en langue vulgaire ;le drame sacr smancipe du latin>, avec des acteurs laPcs et un dcor

multiple ;le &aradis, :rusalem, lEnfer4. Cest le drame semi"liturgique, qui prend le nom de

miracle quand son argument provient de la Bie des Saints ;le :eu de saint Oicolas4.!l et se

dploie sur le par(is de lgliseB au grand ?our de la place publique.

. 6 8!+AC6 T 8IT+.

#e nom1reu* rcits 1i1liques sont reprsents, de la Cration ) la Crucifi*ion. Ces pices sont

appeles m$stres de la &assion[, miracles[ ou encore pices saintes[.

#es mansions spcifiques sont dresses autour de la nef, le paradis tant gnralement situ au

pied de lautel, une gargouille ;tte monstrueuse avec une gueule 1ante4 reprsentant lentre de

lenfer de lautre ct de la nef. 5cteurs et spectateurs se dplaMent dun 1out ) lautre de lglise

selon les ncessits du rcit.

-es pices sont divises en pisodes, couvrant chacun des milliers dannes et runissant des lieu*

trs loigns, ) laide de raccourcis allgoriques.

] linverse de la tragdie grecque, qui sorganise autour de la progression vers un apoge

cathartique, le thtre mdival voque le salut de lhumanit et ne cre pas de tension

dramatique intense.

III. -E 3'E53E 5GRS5O3

5.-ES G?5-I3ES

#ans le mme temps, on voit donc apparatre des pices folloriques, des farces profanes et des

drames pastorau*, tandis que se perptuent les multiples formes de divertissement populaire. 3ous

ces genres influent sur le dveloppement, au *vesicle, dun thtre moraliste.

!ien que vaguement inspires, pour le thme et les personnages, par la thologie chrtienne, les

moralits[, ) la diffrence des c$cles[, ne sont plus 1ass sur les rcits 1i1liques. Ce sont des

pices autonomes, (oues par des professionnels. ] le*emple dune pice comme 3out le monde[

;anon$me, *vesicle4, elles voquent les tapes de la destine de ltre humain, ) laide de figures

allgoriques ;la Gort, la >ourmandise et divers dfauts ou qualits, etc.4.
http://www.theatrons.com/theatre-antique.phphttp://www.theatrons.com/theatre-antique.php


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-es acteurs font alterner action et musique. Ils e*ploitent les ressorts comiques des dmons et des

figures allgoriques du vice pour crer une forme de drame populaire qui rencontre un vif succs.

!.-5 S?3IES

-a sotie ou sottie tait une satiredramatique ne du mlange de la farceet de la moralit.Ce

nouveau genre fut mis en honneur par les Enfants Sans Souci, (o$euse runion de (eunes gens

dont le chef sappelait le &rince des Sots. Ils furent autoriss parCharles BI) lever des chafauds,

) &aris, sur la place des 'allespour $ reprsenter leurs soties. -a li1ert de leurs attaques alla

souvent (usqu) la licenceL ils ne respectrent ni la religion, ni la politique, ni mme la vie prive

des personnages quils mettaient en scne. II est vrai quils commenMaient par se (ouer eu*"

mmes, et se livraient les premiers ) la rise de la multitude. Oanmoins le*trme hardiesse de

leurs satires, le langage irrvrencieu* quils se permettaient dans des allusions que tout le monde

pouvait comprendre, leur firent de nom1reu* ennemis parmi les gens de ro1e, dglise et dpe.

Gais ils furent presque constamment protgs par la ro$aut. Charles BIIIseul, dans un moment

de colre, leur enleva les privilges quils tenaient de Charles BIL -ouis UIIles leur rendit. Ce prince

supporta avec une admira1le patience les railleries souvent indcentes des Enfants Sans SouciC. La farce

-a farce est un genre thtral n au Go$en ^ge, qui a comme 1ut de faire rire et qui a souvent des

caractristiques grossires. Son origine remonte ) lantiquit grco"romaine, et on en trouve d()

des traces cheF 5ristophaneet &laute, et surtout dans lesatellaneslatines.

-e*ique

5ristophane % pote comique grec du 6eme av :"C.

&laute % auteur comique latin.

5ttelanes % Comdies 1ouffonnes dans la ome ancienne, comdies primitivement improvises

;anctres de la commedia dellarte4, appartenaient ) un genre tout ) fait populaire, originaire de la

Campanie, dallure grotesque et vulgaire.

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La co!edia dell"arte

Vuest ce que la comedia dellarte Y

Cest un genre de thtre populaire italien, apparu avec les premires troupes de comdie avec

masques en 76/@. Signifiant littralement % + 3htre interprt par des gens de lart , autrement

dit % des comdiens professionnels, le terme est, de nos (ours, utiliss dans de nom1reuses langues

dont le franMais.

#$% &rigine de la co!edia dell"arte.
http://www.cosmovisions.com/textSatire.htmhttp://www.cosmovisions.com/textFarce.htmhttp://www.cosmovisions.com/textMoralites.htmhttp://www.cosmovisions.com/EnfantsSansSouci.htmhttp://www.cosmovisions.com/CharlesVI.htmhttp://www.cosmovisions.com/monuParis.htmhttp://www.cosmovisions.com/CharlesVIII.htmhttp://www.cosmovisions.com/LouisXII.htmhttp://www.cosmovisions.com/EnfantsSansSouci.htmhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Gr%C3%A8ce_antiquehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Rome_antiquehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Aristophanehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Plautehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Atellanehttp://www.cosmovisions.com/textSatire.htmhttp://www.cosmovisions.com/textFarce.htmhttp://www.cosmovisions.com/textMoralites.htmhttp://www.cosmovisions.com/EnfantsSansSouci.htmhttp://www.cosmovisions.com/CharlesVI.htmhttp://www.cosmovisions.com/monuParis.htmhttp://www.cosmovisions.com/CharlesVIII.htmhttp://www.cosmovisions.com/LouisXII.htmhttp://www.cosmovisions.com/EnfantsSansSouci.htmhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Gr%C3%A8ce_antiquehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Rome_antiquehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Aristophanehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Plautehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Atellane


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Ce genre se dveloppe en Italie au UBIme sicle. Il dcoule de la tradition latine, le pantomime,

les acteurs (ouent toute leur vie le mme rle. -a comedia dellarte, cest lart dimproviser ) partir

des techniques que le comdien a appris tout au long de son volution ) travers le personnage et

aussi les techniques qui sont consign dans des centonis.

-es centonis sont de petits cahiers ;souvent des canevas4 oK sont consignes toutes les techniques

des anciens comdiens. Il sagit en quelques sortes dune ligne directive dimprovisation. ?n peut $

trouver de nom1reuses intrigues ou histoires, des tirades ou des dclarations damour, des

tentatives de suicide ou des four1eries de valet.

-es comdiens doivent (ouer masqus, les masques ne recouvrent que le haut du visage afin de

permettre de mieu* distinguer le son de la voi*. 5vec les masques, le (eu est alors plus a* sur la

gestuelle du corps et sur le langage. Chaque masque dsigne un personnage particulier.

-es comdiens font partis de troupes itinrantes, ils vo$agent donc de vile en ville pour divertir les

gens du peuple. -a troupe est souvent compose de H ) 76 personnes et portent des noms

originau* et tonnant comme + les (alou* ou + les confiants . #e plus, cest une cration

collective, tous les comdiens $ improvisent avec leur personnage fi*e pour rendre lhistoire

intressante, drle et pleine de re1ondissement.

##$% Les ersonnages

*antalon @,rigine @Ce personnage vient de Benise

ymbolise @Il s$m1olise le pouvoir et la richesse de Benise, mais aussi lamertume de sa chute.

*ro$ession @Il est marchand

Costume @&antalon porte un costume d?rigine Bnitienne. >oldonie ;auteur dramatique italien4 le

dcrit ainsi % + -a ro1e noire et le 1onnet de laine sont encore en usage ) Benise, et le gilet rouge

et la culotte coupe en caleMon, les 1as rouges et les pantoufles, reprsentent au naturel

lha1illement des premiers ha1itants des lagunes adriatiques, et la 1ar1e qui faisait la parure des

hommes, dans les derniers temps . 5 lorigine, il tait revtu dun long manteau rouge, la Fimara,

qui devient noire, peut"tre en signe de deuil quand Benise perdi le ro$aume de Ogrepont ;ou

dEu1e4 en 7


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russit ) impressionner par son air solennel. Il est pre de deu* (eunes filles ou un fils. Il se fait

tou(ours e*ploiter ou tromper pas quelquun son + dia1le de valet 5rlequin se (oue souvent de lui.

________________________

6e docteur @

,rigine @Bient de !ologne

ymbolise @-e pouvoir intellectuel

Costume @Il porte une longue ro1e noire, comme les hommes savants de !ologne, il met des

chausses noires, une ro1e plus courte, noire galement, lui tom1ant sur les genou*. Il est coiff

dune toque noire. &lus tard on le voit portant galement une large fraise et un feutre e*travagant.

Caract0re et apparence @Il est gros, gras, et son ventre prominent lempche de se pencher et

le gne ) marcher. Il est tantt lami, tantt le rival de &antalon, mais reste gnralement moins

important que ce dernier. Il est plus li1idineu* que son compre. Il ne cesse de parler, de plus dans

un latin de cuisine. #errire ses grands discours, se cache toutefois, une profonde ignorance.

________________________

Arlequin @

,rigine @Bille 1asse de !ergame ;dont les ha1itants sont rputs pour leur sottise4.

*ro$ession @Balet

ymbolise % Il reprsente la fantaisie, le mouvement et la vie.Costume @Il porte, un chapeau qui ne couvre pas compltement son crne ras. Son costume

haut en couleur avait peut"tre pour origine, un vtement misra1le trou, couvert par divers

morceau* de tissus. 5u UBIIme sicle, les loques deviennent des triangles 1leus, verts et rouges,

disposs s$mtriquement et 1ords dun galon (aune. Il porte des chaussures plates, plus lgres,

lui permettant daccomplir mille pirouettes et acro1atie. Rne 1ourse et une 1atte lui servant de

gourdin son accroches ) sa ceinture.

Caract0re et apparence @5 lorigine rustre naPf et 1alourd, le personnage est devenu plus rus,

vif, c$nique immoral, usant parfois dun langage scatologique. ?ptimiste, il trouve tou(ours une

solution ) tout. &aresseu*, gourmand et coureur de (upons, il sait aussi tre gentil et fidle. Il est

le prfr des enfants, car, ) 1ien des traits, il leur ressem1le. 5ussi, il sapparente au chien par sa

fidlit et son o1issance, au singe par son agilit et au chat par son indpendance, 5rlequin aime

samuser et faire de lesprit.

_____________________________

righella @

,rigine @Bille haute de !ergame, oK lon se croit plus intelligents que les autres de la ville 1asse,

comme 5rlequin.


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*ro$ession @Balet

ymbolise @-a ruse

Costume @Il porte un costume 1lanc, accompagn dune veste et dun pantalon large galonn sur

les coutures de 1andes dtoffe vertes. &ar"dessus, il porte un manteau court, la ta1aro, et, il est

coiff dune toque 1orde de vert. 5 sa ceinture, il porte une 1ourse en cuir et un poignard.

Caract0re et apparence% Son animal ftiche serait le chat pour son agilit. Il affiche assurance

et dignit et ne laisse personne parler de lui. Il a une haute estime de sa personne. Il reprsente,

au* dires de >oldoni % + un valet intrigant, four1e et fripon . Il est un serviteur malhonnte,

dissimulant ses vrita1les intentions sous un aspect aima1le. 5utrement, il a des points communs

avec 5rlequin, il est paresseu* et rus, intress et amateur de la gente fminine. Il est ingnieu*

et com1inard, travaillant tou(ours seul, mme sil fait parfois appel au service de son compre

5rlequin. !righella se spcialise aussi dans les mariages quil aime com1iner, mais tou(ours poursoigner ses propres intrts et 1erner tout son monde. 5 noter que son nom vient du mot italien

+ 1riga qui signifie + querelle .

_________________________

*ierrot @

,rigine @NranMaise.

*ro$ession @Balet.

ymbolise @OaPvet et honntet.Costume @Cest un des seuls personnages ) ne pas avoir de masque. Il est vtu de 1lanc comme

polichinelle.

Caract0re et apparence @ -e &ierrot naPf, amoureu*, et rveur que nous connaissons tous, nest

apparu quau UIUme sicle. #ans la comedia dellarte il se nomme tout da1ors, &edrolino. Il

apparat comme un valet naPf mais honnte. Il est amoureu* de Colom1ine. Cest un personnage

fort, riche et drle, 1ien loign du &ierrot lunaire que lon connat. Cest aussi un poltron. Son plus

gros dfaut est pro1a1lement la distraction, ) lorigine de la plupart des quiproquos de la comedia

dellarte. :oueur, il aime faire des farces, et se dguise volontiers, notamment en femme. Il peut

galement pleurer, mais il fait aussi preuve de gloutonnerie apparemment sans fin L plus il pleur

plus il mange.

________________________

*olichinelle @

,rigine @Oaples

*ro$ession @Balet

ymbolise @-a four1erie


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Costume @Il est vtu dune large 1louse, serre au dessus du ventre par une grosse ceinture de

cuir, ) laquelle un sa1re en 1ois et une 1ourse sont attachs. Son pantalon est galement trs

large. Son cou est orn dune large collerette molle. Il est coiff dune sorte de grande calotte

1lanche ou dun haut 1onnet sans 1ord.

Caract0re et apparence @Son nom vient du mot italien + &ulcinella qui signifie + petit

poussin , appel ainsi car il piaille pour attirer lattention. ?n raconte que le dia1le laurait prit par

le dos puis laurait laiss tom1er, doK sa fameuse 1osse. Cette dernire rend son apparence

horri1le, mais aussi son ventre prominent, son neF crochu en 1ec de rapace et ses sa1ots L

#apparence gentille, il peut se montrer trs cruel et se transformer en tueur ) gages. Il est

tou(ours arm. ?n se mfie tou(ours de lui. #e plus, il est un vrita1le camlon. 5utant il peut

(ouer les stupide, autant il peut sincarner en mettre, en magistrat, en pote, ou encore en

savant Y &ersonnage 1alourd, il est 1avard et ne sait garder un secret, doK le*pression, + secretde polichinelle .

___________________________

Colombine

,rigine @Nrancaise ;icciolina, elle, est italienne4

*ro$ession @Nemme de cham1re.

ymbolise @Indpendance et franc"parler.

Costume @Colom1ine est une sou1rette. Elle a deu* (upons, un corsage ) ra$ures et un ta1lier1lanc. ?n la voit parfois ha1ille en 5rlequine, du fait de son amour du valet.

Caract0re et apparence @Cest une demoiselle qui ne sait garder sa langue dans a poche et a

ou1li dtre sotte. ?n la connat aussi sous les noms de icciolina, #iamantine, Garinette, Biolette,

Caroline,X Cest une fille"mre qui a a1andonn son enfant et qui est femme de cham1re dune

grande dame de laristocratie. #ans certains cas, elle a t sduite par 5rlequin puis a1andonne.

&ar chance, il lui arrive dtre protge par une fe ou une marraine magicienne qui la fait marier )

5rlequin. Comme ce dernier, elle est fondamentalement optimiste, 1ien que na$ant plus dillusion.

Elle d1orde dnergie. Elle est piquante et indpendante. Elle sait utiliser les hommes pour

parvenir ) ses fins. Bis")"vis de son matre, elle a un sacr franc"parler et reste li1re dagir ) sa

guise. Elle est la parfaite allie de sa matresse dont elle favorise ses amours.

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6a sorci0re

,rigine @Inconnue

*ro$ession @Sorcire.

ymbolise @-a magie.


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Costume @Celui dune sorcire.

Caract0re et apparence @Elle ne donne (amais rien gratuitement, et e*ige tou(ours une

contrepartie. ?n la consulte gnralement pour quelle donne quelque chose, afin de provoquer la

mort. Cependant la Commedia dellarte tant une comdie et ne visant ainsi que le rire, ce nest

(amais la mort quelle apporte, mais seulement une apparence de mort. Car, en fin de compte, il $

a tou(ours lespoir dun renversement de la situation.

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6lio

,rigine @Inconnue.

*ro$ession @Inconnue.

ymbolise @-e (eune premier.Costume @En raison de son rang aristocratique, le costume est somptueu*, tel un ha1it de cour.

Elle na pas de caractristique particulire. Elle suit la mode de lpoque.

Caract0re et apparence @5vec son amour Isa1elle, il est ) lorigine des amours contraris, des

conflits et des (alousie qui figurent laspect ps$chologique de la Commedia dellarte. 3oute laction

se situe autour des deu* amants, qui, eu*, sont au"dessus de tous, du commun des mortels, et

sont touchants. -lio a eu plusieurs noms % Nlorindo, -andre, Nlaminio, ?ttavio,X Il est dans les

nuages et va utiliser les services de ses valets et de la sou1rette, tout en conservant son autorit.

Car, il ne faut pas ou1lier que derrire son apparence s$mpathique et attendrissante, il deviendra

un futur Gonsieur &antalon, que lon apercevoir dans ses e*plosions de colre. Sa gestuelle est ) la

fois 1aroque et classique.

!sabelle

,rigine @Inconnue.

*ro$ession @Inconnue.

ymbolise @-a (eune premire.

Costume @En raison de son rang aristocratique, le costume est somptueu*, tel un ha1it de cour.

#e mme que pour -lio.

Caract0re et apparence @5vec son amour -lio, elle est ) lorigine des amours contraris, des

conflits et des (alousie qui figurent laspect ps$chologique de la Commedia dellarte. 3oute laction

se situe autour des deu* amants, qui, eu*, sont au"dessus de tous, du commun des mortels, et

sont touchants. Elle est ravissante, gracieuse et raffine. Elle sem1le vivre dans un monde ) part et

lorsquune situation devient em1arrassante, elle feint un vanouissement. Elle est asseF

superficielle et adore les 1i(ou* et les chapeau*. Colom1ine est sa confidente. Gais plus tard, avec

le temps, elle deviendra aussi une Gadame &antalon.

________________________


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6e Capitaine 8atamore

,rigine @Espagnol, NranMais, Italien ou 5llemand.

*ro$ession @Capitaine dans l5rme de son pa$s.

ymbolise % -a guerre.

Costume @Barie en fonction de son pa$s dorigine. Espagnol, il est empanach, porte une

immense collerette, un large chapeau ) plumes et de hautes 1ottes ) revers, sans ou1li son pe

longue et releve dangereusement. 5 lorigine, il tait compos galement de 1uffles, dune longue

pe et dun casque.

Caract0re et apparence% 5depte des entres fracassantes, lpe ) la main, il part au pas de

charge vers les coulisses, et en ressort tout aussitt trem1lant. 5 travers lui, lon se moque des

mercenaires, tranant la misre, pillant les fermes, mais incapa1les de se 1attre. Il fait penser ) un

coq avec une pe. Il se pavane et raconte ses haut"faits, la plupart imaginaires. Il aime )multiplier le nom1re de ses ennemis par 1ravoure. En ralit, cest un poltron et un fau*"1rave, qui

trem1le ) la simple ide de se 1attre. Il tom1e facilement amoureu* des 1elles femmes, qui se

servent de lui. Sa vantardise perptuelle en fait galement la victime toute dsigne d5rlequin ou

de !righella.

__________________________

caramouche

,rigine @Inconnue.*ro$ession % Balet dun petit seigneur.

Costume % Oe varie (amais % il est tout de noir vtu.

Caract0re et apparence @Il est le fils ou petit"fils de Gatamore. Il se prtend prince, marquis,

seigneurs de contres aussi lointaines quimaginaires. En ralit cest un valet, dun petit seigneur.

Il est capa1le daccomplir de vrita1les e*ploits, comme celui de donner un souffler avec le pied,

mme ) un ge trs avanc. Oou1lions pas son cl1re interprte, 3i1erio Niorilli, qui fit

ladmiration de Golire quand ils partageaient le thtre du &etit"!our1on.

###$%Moli're et les italiens

-influence de la Commedia dellarte sur Golire est si 1ien remarqua1le sur ses Duvres que lon

peut sans conteste affirmer que ce dramaturge franMais a contri1u ) lhistoire de ce genre. Se

partageant da1ord la salle du &alais o$al en 796@, Golire et les Italiens vont longtemps se

frquenter. Golire vouera une admiration e*traordinaire pour 3i1erio Niorilli, interprtant le

personnage de Scaramouche.

Il va montrer sa parfaite assimilation de leur technique, de leur repertoire, et surtout, ses pices se

finissent tou(ours 1ien, et cest lune des caractristiques principales des pices italiennes. 3ous les

malheurs qui peuvent sa1attre sur les personnages ne sont quphmres, et il vaut mieu* en rire,


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car, tt ou tard, un retournement de situation est tou(ours possi1le. Comme cest le cas par

e*emple dans artu!!equi est une succession de malheurs engendrs par limposteur, sacharnant

sur ses 1ienfaiteurs et sur les (eunes amants. 3out sem1le compromis. Gais cest alors que, alors

quil sapprtait ) faire arrter ses 1ienfaiteurs, il se fait, finalement, lui"mme arrter par ordre du

roi. -es (eunes amants peuvent alors raliser leur vDu le plus cher % se marier. ?n retrouve ainsi

les fameu* valets, ou Fanni, de la commedia dellarte, mais sous dautres noms. 5insi, au lieu

d5rlequin, !righella, Colom1ine, osaura, nous avons 3oinette, #orine, Gaitre :acques, Sganarelle,

X 3ou(ours confidents de (eunes amoureu*, ils se chargent de faciliter leurs rencontres et leur

mariage, et ils critiquent et taquinent tou(ours aussi vivement leurs vieu* matres colriques. Vuant

au* mdecins, ils sont tou(ours tourns en drisionX 3els #on :uan et son valet dguiss en

mdecin, se moquant de ces gens l), en affirmant que + ces ha1its leur donnaient de lesprit . ?u

encore du "alade #maginaire, fa1uleuse parodie grotesque de toute la mdecine, avec sesdialectes incomprhensi1les, et ses traitements composs uniquement de lavements et de

saignes.#($% Carlos Goldoni

Carlos >oldoni est une personne qui marque un tournant important pour la commedia dellarte.

>oldoni est n en 7J8J ) Benise. Il devient avocat. Gais, sa passion pour le thtre va le pousser )

quitter dfinitivement son mtier en 7Joldoni critique avec virulence ce genre thtral, comme lillustre

sa phrase % + Il ne se passe sur les scnes pu1liques que de dgradantes arlequinades,

dimmondes (eu* de mots, des intrigues mal venues et, de plus, malmenes, sans mDurs, sans

ordresX ;5 noter toutefois quil parle ici de la Commedia dellarte franMaise en pleine dcadence )

son arriv en 7J9/ au pa$s de Golire4.

?n le surnomme, + le Golire italien . >oldoni, restera tout da1ord fidle ) la tradition, mais vapetit ) petit la faire voluer L il fait peu ) peu tom1er les masques de la Commedia dellarte en

persuadant les comdiens dapprendre par cDur le rle de leur personnages, et da1andonner les

rponses improvises. Il parvient ) supplanter les pices ) canevas par des pices crites de 1out

en 1out, de plus, il veut remplacer les cul1utes ;les chutes4 et les artifices par la vrit de la vie,

montrant des caractres, des personnages rels, avec leurs passions comple*es et contradictoire.

5dmirateur de Golire, il est galement fascin par la socit et ses travers, comme lillustre 1ien

+ -a 3rilogie de la villgiature . Selon lui, le 7@mesicle, et le sicle de la femme, rgnant

incontesta1lement dans tous les domaines L que ce soit des arts, de la politique et des relations


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sociales. Son 5rlequin dclare dailleurs, dans + Nemmine puntigliose % + -e se*e triomphe et les

hommes son rduits au rang desclaves enchans. Ses hroPnes de caractre sont nom1reuses %

le nom1re de ses pices portant des noms fminins le prouve. Ses personnages incarnent le

charme et la vivacit de la pice, et aussi une nouvelle conception de la vie, par les hroPnes, qui,

cette fois ne repose pas uniquement sur le mariage. Ses hroPnes annonce lmancipation et le

rveil fminin.

En 7H9/ >oldoni arrive en Nrance, il $ passera ses trente dernires annes. Il prsentera sa

+ rforme du thtre au roi -ouis UB, et mourra en 7JH2.

Il faut comprendre que >oldoni na pas dtruit limage de la Commedia dellarte, il apporte (uste un

nouveau thtre en Italie, 3out comme Golire la fait en Nrance.

($% )(###'!e * La r+olution des ,anni

5u d1ut du UBIIIme sicle, sous linfluence des volutions politiques et sociales, les valets vont

adopter une nouvelle ps$chologie. Ils deviennent plus arrogants, s`rs de leur valeur, voire de leur

supriorit. !righella et 5rlequin, avant, se reconnaissaient certes pauvres et dpendants de leur

matre. Gme si cela ne les empchait pas de les tourmenter, ils avaient admis cette situation

sociale, conomique et hirarchique. #sormais, ils sont plus optimistes, et, tel Nigaro, ils ont

lespoir que leur situation sociale un (our sinversera.

-e titre + Crispin rival de son matre , de egnard, est parfaitement vocateur de cette nouvelleps$chologie. #ans la pice de !eaumarchais, Nigaro, pour pouser SuFanne, nhsitera pas )

revendiquer ses droits et rclamer les avantages de la no1lesse. -es valets ne sont plus violents,

mais russ dsormais. Nini les 1astonnades de foire. Gais les ressorts comiques restent les

mmes % le hasard triomphant, les travestissements, les quiproquos, et les fins (o$euses.

QQQQQQQQQQQQ

Le thtre de la enaissance

enaissance % 5 ce formida1le 1ouleversement de la civilisation le thtre sem1le da1ord rester

tranger. Comme si rien navait chang dans la vie matrielle et conomique. Comme si les

grandes dcouvertes, Copernic et la mditation des humanistes navaient pas impos une nouvelle

image de lhomme et de sa place dans le monde, la vie thtrale du UBI sicle se poursuit )

lidentique du UB sicle et propose les mmes spectacles le + menu peuple mais aussi pendant

longtemps les clercs, les intellectuels se pressent devant les trteau* pour voir les (eu* difiants,

morau* ou (o$eu* du mo$en ge tardif quon les com1ine ;un m$stre ou une moralit une farce,

souvent4 ou quon les reprsente seul, non seulement les genres mdivau* passent tels quels au


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UBI sicle, mais il $ restent vivants parfois (usqu) lau1e du sicle suivant. Oi naissance ni

renaissance en ce domaine..

&ourtant ce thtre de forme mdivale ne peut chapper au changement ni au* rvolutions qui

marqurent profondment et dura1lement la socit. -imprimerie ou la multiplication des

comdiens et des troupes professionnels surtout amenrent de srieuses infle*ion dans la diffusion

et la rception de tels spectacles. Gais les genres mdivau* ont su1i le contrecoup des

dplacements et failles culturels et religieu* qui traversrent le UBI sicle L ils se virent ignors ou

utiliss, contests, voire interdits. 5u UBI sicle les acteurs amateurs, coliers ou comdiens

professionnels mlangent dans leurs reprsentations le religieu* et le profane , on (ouait ) la suite

histoires cest")"dire m$stres et farces ou (eu* morau* et farces (o$euses L

-a enaissance voit natre la volont des souverains de mieu* contrler les divertissements

populaires su1versifs, notamment lessottiesqui ridiculisaient rgulirement les mem1res de lafamille ro$ale et de l=glise, avec parfois un contenu politique particulirement partisan. Cest

cependant l=glise, chaude par la forme,qui va promulguer la premire interdiction complte %

cest celle des m$stres, en 76


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Ce nouveau thtre renouvelle les su(ets, ceci lui permet de souvrir ) de nouveau* horiFons

parfois dlaisse par le thtre mdival, oK le m$stre invitait seulement le cro$ant ) dlaisser le

pch et ) rintroduire un univers philosophique.

] lpoque, trois ouvrages sont connus par les lettrs, l%rt potiqued'oracetraduit en 76


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pu1lic. Ce que nous saisissons des conditions de la reprsentation des m$stres au UBI sicle

rpte le plus souvent ce que nous savons du UB sicle Gais sil est un point sur lequel insistent

les documents qui se font alors plus nom1reu* et plus dtaills cest la richesse du spectacle

costumes dcors machineries L une mise en scne somptueuse enchsse ces longs m$stres des

longues 'istoires dans une mise en scne merveilleuse voil) ce quon continue dattendre du

thtre populaire des m$stre des comptes rendus ou le chroniquesX

-a comdiequant ) elle, qui voulut rompre avec la tradition mdivale, ne simposa pas, on nen

compte gure plus dune vingtaine. Elle rsulte galement de limitation des pices de lantiquit et

essentiellement du comique latin 3rence, un des auteurs les plus lus du UBIe, les grecs tant peu

connus ou trop politiques ;notamment 5ristophane4. Elle emprunta galement ) la $ommedia

erudita, comdie italienne florissante dans la premire partie du UBIeelle"mme issue de la

comdie antique de&lauteet de 3rence, reprsente en Europe et ) la cour de Nrance.3out comme la tragdie, la comdie se veut reflet, miroir de la socit. Elle raconte comme cheF les

latins les amours contraris de (eunes filles et gens mais transposes dans la Nrance de la

enaissance, avec parfois des rfrences ) lactualit telles les guerres de lpoque % les lieu* sont

parfois familiers du pu1lic, certaines pices se droulent ) &aris, et le cadre permet ) loccasion de

peindre le milieu 1ourgeois ) travers lintrigue. -es franMais, comme les italiens ont adapt leur

thtre au* mDurs de leur temps.

?n peut distinguer deu* priodes dans cette production thtrale, la gnration de

la pliade;>rvin, -a 3aille, !elleauX4 qui illustre une approche nouvelle de la Comdie et en ouvre

la voie L on $ trouve une intention militante et polmique et parfois polmique

;notamment L*ug0nede :odelle4, puis la seconde gnration, ) partir des annes 76J8 qui ne

cherche plus ) rvolutionner le genre ;&ierre de -arive$,?det de 3urn1eX4 mais qui impose la

comdie ) litalienne dont linfluence restait trs discrte cheF les premiers, plus patriotes.La co!!edia dell"arte

?n peut galement voquer lacommedia dellarte, terme invent par >oldonipour dsigner cette

forme de dramaturgie en 7J68, fit son apparition en Nrance et diffusa son thtre qui connut un

grand succs et certains acteurs une notorit. ] partir de canevas ou sogetto esquisss

sommairement, on improvise des spectacles, le travail de lacteur tant un travail de composition et

de (eu qui met en relief son talent et oK les rles se rpartissent en t$pes. Chaque t$pe se

reconnat par ailleurs au masque quil peut porter, certains personnages en tant dpourvus. Vuant

) lamour, il est lunique en(eu de la pice.

Gais, un sicle avant >oldoni, undramaturgevnitiendu UBI e sicle, 5ngelo !eolco, dit 4uante,

inventait une nouvelle forme de thtre. #ario No, qui a une admiration sans 1ornes pour celui quil

considre comme son + plus grand matre avec Golire, lui rendit un hommage appu$ dans lediscours quil prononMa )Stocholm, en 7HHJ, pour la rception du&ri* Oo1el de littrature. &our
http://fr.wikipedia.org/wiki/Com%C3%A9diehttp://fr.wikipedia.org/wiki/T%C3%A9rencehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Aristophanehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Plautehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Pl%C3%A9iade_(XVIe_si%C3%A8cle)http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Gr%C3%A9vinhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_de_La_Taillehttp://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9my_Belleauhttp://fr.wikipedia.org/wiki/L'Eug%C3%A8nehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Jodellehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_de_Lariveyhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Odet_de_Turn%C3%A8behttp://fr.wikipedia.org/wiki/Commedia_dell'artehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Commedia_dell'artehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Commedia_dell'artehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Carlo_Goldonihttp://fr.wikipedia.org/wiki/1750http://fr.wikipedia.org/wiki/Carlo_Goldonihttp://fr.wikipedia.org/wiki/Dramaturgehttp://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9publique_de_Venisehttp://fr.wikipedia.org/wiki/XVIe_si%C3%A8clehttp://fr.wikipedia.org/wiki/XVIe_si%C3%A8clehttp://fr.wikipedia.org/wiki/XVIe_si%C3%A8clehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Angelo_Beolcohttp://fr.wikipedia.org/wiki/Dario_Fohttp://fr.wikipedia.org/wiki/Moli%C3%A8rehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Stockholmhttp://fr.wikipedia.org/wiki/1997_en_litt%C3%A9raturehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_Nobel_de_litt%C3%A9raturehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Com%C3%A9diehttp://fr.wikipedia.org/wiki/T%C3%A9rencehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Aristophanehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Plautehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Pl%C3%A9iade_(XVIe_si%C3%A8cle)http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Gr%C3%A9vinhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_de_La_Taillehttp://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9my_Belleauhttp://fr.wikipedia.org/wiki/L'Eug%C3%A8nehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Jodellehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_de_Lariveyhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Odet_de_Turn%C3%A8behttp://fr.wikipedia.org/wiki/Commedia_dell'artehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Commedia_dell'artehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Carlo_Goldonihttp://fr.wikipedia.org/wiki/1750http://fr.wikipedia.org/wiki/Carlo_Goldonihttp://fr.wikipedia.org/wiki/Dramaturgehttp://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9publique_de_Venisehttp://fr.wikipedia.org/wiki/XVIe_si%C3%A8clehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Angelo_Beolcohttp://fr.wikipedia.org/wiki/Dario_Fohttp://fr.wikipedia.org/wiki/Moli%C3%A8rehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Stockholmhttp://fr.wikipedia.org/wiki/1997_en_litt%C3%A9raturehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_Nobel_de_litt%C3%A9rature


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lui, uFFante est + un e*traordinaire homme de thtre de ma terre, peu connu X mme en Italie.

Gais qui est sans aucun doute le plus grand auteur de thtreque lEurope ait connu pendant

la enaissanceavant larrive deShaespeareb6. Il insista sur la qualit du thtre de uFFante,

quil considre comme + le vrai pre de la$ommedia dellarte, qui inventa un langage original, un

langage de et pour le thtre, 1as sur une varit de langues % les dialectes de laBalle du &,

des e*pressions en latin, en espagnol, mme en allemand, le tout mlang avec

des onomatopesde sa propre inventionb6. Les troues

-e premier thtre de cette poque est construit ) l'tel de !ourgognepar les $on!r0res de la

Passion et de la 4surrection de -otre )eigneur /sus+$hristen 76


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Gonsieur prend sous son aile Golire qui fera (ouer ) Bersailles la comdie de 1allet de

la princesse dEliade ;pendant /6 ans4

79@8 -ouis UIB roi vieillissant se tourne vers #ieu et renonce au* plaisirs qui ont

ponctu son rgne

-unique lieu de la vie redevient &aris

Le thtre 0 1aris

&aris seule ville ) connaitre une activit thtrale rgulire dans des lieu* consacrs

&rovince lieu de passage

-es salles

76


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10

Cest sous ses deu* pratiques que la cration thtrale se dveloppe en Nrance et sous -ouis UIB

qui deviendra mcne de lart parisien.

2usion et !onooles

Nin du sicle, renforcement de lactivit thtrale en Nrance par une importance

politique qui plaMait les troupes sous lautorit ro$ale

79J/ lopra prend le monopole. 3outes les compositions l$riques sont confies ) :ean

!aptiste -ulli

-a fermeture du thtre du Garais reprsente un changement.

-es / troupes fusionnent et forment dans le (eu de paume de l'tel >ungaud une

troupe unique (usquen 79@8

#cret de Col1ert ordonne la fusion de cette troupe et lhtel de 1ourgogne

Oaissance de la comdie franMaise

-e thtre ne possde plus le mme soutient le roi sen remet ) lglise et 1lme le

thtre pour son immortalit et sa futilit.

79HJ le roi chasse les comdiens qui reviendront en 7J79 aprs sa mort.

L"acteur dans la socit

-e mtier de comdien se pratique et se transmet dailleurs en famille.

Entre les annes 7928 et 79J8 % admiration porte au* comdiens. Cest leffet de voi* et de

diction et le charisme des comdiens qui provoquent lmotion de la reprsentation thtrale.

Cependant lattirance de la socit envers les comdiens reste limite puisque la morale religieuse

conteste et condamne les comdiens.

-e mpris ) lencontre des acteurs est nanmoins limit par le pouvoir ro$al. En 79


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L"Acad!ie fran/aise

7926 cration de l5cadmie franMaise

!atailles entreprises pas les crivains pour rnover la langue et la littrature ) partir de

lhritage des anciens.

En la crant ichelieu constitue un corps qui aura pour 1ut dofficialiser ces rfle*ions

et imposer ) tous une norme de la langue et de la littrature

Importance centraliste de l5#N

Les grands genres dra!atiques

5u UBIIe sicle les deu* grands genres no1les sont la comdie et la tragdie.

Elles sont rgies par lesthtique classique %

pices divises en cinq actes

d1ut de la pice accompagne dune longue e*position

composition en ale*andrin

Les genres !ixtes

-es gouts diffrents dun pu1lic divers favorise le dveloppement des genres mi*tes au thtre

comme la tragi"comdie ou encore dautres genres phmres.

-es comdies 1allets ont t cres par Golire avec sa comdie -es Ncheu* en 97. -e succs de

cette formule pousse Golire ) continuer dans cette voie avec sa comdie -e malade imaginaire en

J2.

Cest encore Golire qui cre le genre des tragdies 1allets avec &s$ch en J7 en rponse ) une

commande ro$ale.

En parallle GaFarin implante en Nrance lopra italien qui connait un succs ) la fin des annes79


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Gettra du temps ) simposer dans les salles parisiennes

Concurrenc par la comdie italienne, les genres mi*tes la farce apprcis du pu1lic

7928 russie ) sintgrer

Consiste ) 1lmer les mDurs + castigat ridendo mores

#iffrent de la comdie tragique. Comdie franMaise genre omniprsent dans les sicles ) venir

et imit par lItalie.

Moli're

Cest entre les annes 799/ et 7999 avec -Ecole des femmes, 3artuffe, #om :uan ou encore -e

Gisanthrope que Golire doit son prestige et aussi la protection du roi et du pu1lic de part les

su(ets varis que traite ces < grandes comdies. Sinspirant du (eu italien Golire (oue sur le genre

de la farce et de la comdie en mlangeant leurs procds.

-action des comdies qucrit Golire est loin dtre classique. Ce nest pas laction elle"mme qui

se met en place ds le d1ut dans ses pices mais souvent des discussions.

Il $ a une relle comple*it dans laction %celle"ci dpasse parfois la dou1le intrigue. Golire crit

da1ord ses pices pour susciter le rire provoqu par le*cs et la dmesure.

-a comdie moderne reste la vraie innovation de Golire ;comdie tient ) la fois au personnage misen scne et au lieu oK laction se passe4.

Golire ouvre sur un thtre ps$chologique cest ) dire un thtre oK les 1ourgeois ne dpendent

pas des codes de la farce ou encore de la tragdie

-es comdies qui suivront seront donc marques par la dramaturgie de Golire.

La tragdie

-a tragdie classique est compose de cinq actes et le nom1re de scnes par acte varie. -action

est issue de lhistoire ou de la lgende L les personnages sont gnralement illustres et sont

tourments par de fortes passions. -a tragdie classique avait ses rgles, dont la rgle des trois

units ;unit daction, unit de temps, unit de lieu4

6unit daction @les intrigues secondaires sont proscrites. Cela permet de concentrer

lintrt dramatique sur le su(et principal de lDuvre, de simplifier lintrigue.

6unit de temps @la dure de la reprsentation thtrale doit coPncider avec la dure de

laction reprsente. ] la diffrence du thtre 1aroque oK les vnements pouvaient stendre sur

plusieurs (ours, mois, voire plusieurs annes, laction des pices classiques ne*cde pas les vingt"

quatre heures. Cette rgle permet dviter linvraisem1lance.


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6unit de lieu @laction doit se drouler en un lieu unique. -espace scnique coPncide

ainsi avec le lieu de laction reprsente.

-es rgles de la 1iensance devaient tre aussi respectes afin de ne pas choquer le pu1lic. -a

vraisem1lance tait galement de rigueur.

-es thmes tragiques sont souvent lhroPsme, lhonneur et la vengeance, lamour, la fatalit,

lhomme face ) son destin, etc. -e dnouement dune tragdie est souvent malheureu* ;par

e*emple % la mort4.

Corneille et acine

Ils sont les deu* grands auteurs tragiques du UBIIe sicle.

Corneille se fait connatre aprs le Cid, quand il cre une longue srie de tragdie ) fin heureuse.

&our lui, la tragdie svalue ) la auteur du pril dans lequel risque de tom1er le hros. -e hros

cornlien nest pas marqu par la fatalit, il est li1re de choisir son destin.

?n lui oppose acine dans la mesure ou il est considr comme le champion de la tragdie du

devoir et lui celui de lamour.

Son hros nest gnralement pas li1re, soumis ) la passion pour ltre aim.

1otiques et dra!aturgies

-es potes dramatiques sont aussi 1ien des auteurs de pices que des auteurs de discours sur le

thtre.

Entre les annes 79


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1ierre Corneille 45676-5689:

a4 ses Duvres dominent la scne franMaise de la premire moiti du UBIIe sicle

14 lhroPsme cest le trait particulier de laction de ses pices, ce qui est t$pique pour cette

poque

c4 les hros cornlien sont des tres qui, par leur seule force morale et leur seule volont,

slvent au"dessus de lhumanit

d4 il est da1ord lauteur des comdies dont "lite;79/H4 ouvre la voie

e4 en 79/H, il prsent une tragi"comdie Le $id qui dclenche une importante polmique connue

sous le nom de + querelle du Cid %

on reproche ) lauteur de ne pas avoir respect les rgles d5ristote sur la tragdie

Le $idtait (ou sur une scne compartimente ce qui soppose ) la rgle de lunit de lieu

laction se droulait en 29 heures au moins, alors que lunit de temps e*ige une action de

/


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do1tenir le pardon du roi. &lus que (amais amoureuse de odrigue devenu un hros national,

Chimne reste sur sa position et o1tient du roi un duel entre don Sanche, qui laime aussi, et

odrigue. Elle promet dpouser le vainqueur. odrigue victorieu* reMoit du roi la main de

Chimne % le mariage sera cl1r dans un dlai dun an

Moli're 456;;-56ean- Batiste 1oquelin

a4 son vrai nom :ean"!aptiste &oquelin

14 fonde ) &aris lIllustre 3htre qui fait faillite des lors il parcourt avec sa troupe le province

c4 crit des farces et des comdies inspires par la commedia dellarte qui de retour ) &aris

o1tient un vif succs

d4 ce qui lui fait o1tenir un soutien financier du frre du roi -ouis UIB

e4 796H, Les prcieuses ridicules est un triomphe et inaugure la comdie des mDurs en Nrance

pices oK sont anal$ses des comportement sociau*

f4 en 7997, Golire et sa troupe sinstallent dfinitivement au &alais"o$al actuel sige de la

Comdie"NranMaise

g4 il meurt en 79J2 lors dun spectacle oK il (oue le malade titulaire dans Le "alade imaginaire

le pu1lic qui cro$ait ) un (eu dacteur ne sen aperMoit de rien

h4 principales Duvres %

796H, Les Prcieuses ridicules 799/, L8cole des !emmes

799


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?rgon est un 1ourgeois instruit et intelligent. Gais un (our il introduit cheF lui un certain 3artuffe,

qui se prsente sous les dehors du plus parfait dvot. ?rgon prouve tant dadmiration et de

confiance pour cet homme quil prend pour un + saint personnage , quil lui lgue toute sa fortune

et veut lui donner sa fille Garianne en mariage. Gais 3artuffe est un h$pocrite qui essaie de sduire

la propre femme d?rgon, Elmire. Celle"ci, pour le dmasquer, feint de lui donner un rendeF"vous

galant L ?rgon, cach sous la ta1le, entend tout et se rend enfin ) lvidence. Il veut alors chasser

3artuffe de cheF lui, mais il nen a pas le pouvoir, puisquil lui a lgu tous ses 1iens.

'eureusement, lintervention du roi amne le chtiment du coupa1le.

3artuffe est un modle de comdie de caractre

3ous les personnages $ sont vivants et intressants

-a pice dclenche de nom1reuses controverses cheF les dvots du UBII sicle

>ean acine 456=?-56??:

a4 considr comme lauteur tragique franMais par e*cellence

14 il emprunte au* tragdies grecques le thme de lindividu acca1l par la fatalit, celle"ci

prenant souvent la forme dune passion impossi1le

c4 ses personnage, plus crdi1les que ceu* de Corneille, souffrent et se dchirent (usqu) la crise

finale

d4 son thtre surprend cependant de lconomie de*pression au profit dune anal$se de passion

e4 principales Duvres %

799J,%ndromaque

79J8, 'rnice

79JJ, Ph0dre

Ph%dre rsum @

-a fausse nouvelle de 3hse amne sa femme, &hdre, ) avouer son amour pour son 1eau"fils,

'ippol$te. Celui"ci la re(ette. &our viter la (alousie de 3hse qui revient, elle accuse, sur les

conseils de sa nourrice ?enone, son 1eau"fils davoir voulu la sduire. 3hse maudit son fils.


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&hdre, qui apprend qu'ippol$te aime 5ricie, ne fait rien pour le dfendre. ?enone, chasse par

&hdre se suicide. '$ppolite est tu par lintervention dun monstre marin et &hdre sempoisonne.

#ans son agonie, elle avoue ) son mari sa passion coupa1le.

QQQQQQQQQQQQQQ

Le thtre au )(###e '!e si'cle

Vue ce soit ) &aris ou en province, les no1les et 1ourgeois aiss apprcient le thtre.

5 &aris, ils se rendent dans lun des quatre thtres de la ville % -a Comdie NranMaise

-?pra

-e thtre des Italiens ;rappel en 7J764

-?pra Comique

#e plus, les thtres de foire et les thtres de 1oulevard prolifrent ds 76H6, ) St -aurent et St

>ermain des &rsL pices courtes, en plein air sur des trteau*, aprs de multiples interdictions, ils

donneront naissance au mime et ) l?pra comique.

En province, on trouve peu de thtre mais pendant la gence, ceu* ci se multiplient L on $ (oue

les mmes t$pes de pice qu) &aris.

#e 7J76 ) 7J68, il $ aura /99 crations thtrales % un record

-a Comdie NranMais est le 3htre"franMais, fonde en 79@8, elle regroupe trois troupes, celle de

Golire, celle du Garais et celle de -htel de !ourgogne.

5vec le thtre des Italiens,il $ a une rupture avec des reprsentions plus d$namiques. -e (eu

italien mo1ilise tout le corps de lacteur. #iction plus naturelle. >rande cohsion% -lio en est le

directeur. -usage ancien de limprovisation renforce les changes entre les acteurs.

Catherine de Gdicis fera venir une troupe ) &aris en 76J8 ;enaissance4. -es comdiens italiens

seront 1annis en 79HJ, ils sont accuss de parler trop souvent franMais. Ils seront rappels par le

gent, en 7J76. Ils (ouent da1ord en italien et ensuite en franMais.

Cest di*"neuf ans aprs la mort de -ouis UIB, qui avait chass la troupe des Comdiens Italiens,

que le gent les rappelle L la troupe sinstallera ) lhtel de !ourgogne. En 7J9/, la troupe des

comdiens Italiens fusionnera avec celle de l?pra comique. 5 partir de 7JJ2, le thtre franMais

attaque la troupe ce qui conduira, en 7JJH, ) linterdiction de reprsenter des pices italiennes. -e

thtre des Italiens, dont la particularit est la prsence dune fosse dorchestre qui conduit ) un

espace de (eu rduit a longtemps utilis le masque en guise de costumes.


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&iq`re de rappel % en 76


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vers de leur proposer de (ouer ses te*tes. -a rtri1ution de lauteur par la Comdie"NranMaise est

alors minime, sans commune mesure avec le succs dune pice comme -e !ar1ier de Sville. -a

lutte engage par !eaumarchais en 7JJJ a1outit en 7JH7 ) la reconnaissance lgale du droit

dauteur par l5ssem1le Constituante.

1ierre-Augustin Caron de Beau!archais

" n le /< (anvier 7J2/ ) &aris,est lune des figures em1lmatiques du sicle des

-umires.

Introduit ) la cour, ha1ile courtisan et homme daffaires avis, !eaumarchais utilise

la comdie pour faire une satire radicale de la socit franMaise, condamnant notamment les

privilges de la naissance et de la fortune, et faisant lloge de la li1ert dans ses pices les plus

cl1res,le !ar1ier de Sville ;7JJ64 et le Gariage de Nigaro ;7J@


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gouvernante de !artholo, veut pouser Nigaro quelle tient par la reconnaissance de dette quil a

(adis signe. Elle na pas encore reconnu en lui le fils quelle a (adis perdu. -e comte 5lmaviva

;lancien partenaire de Nigaro est devenu son adversaire4 prtend ravir SuFanne ) Nigaro. -a

comtesse osine espre 1ien reconqurir son pou* volage. -e (eune Chru1in, amoureu* de sa

marraine, fait figure de rival ingnu du comte, dont il suscite la colreX

Il sagit vrita1lement dune comdie dintrigue, mais aussi dune comdie satirique puisque la

(ustice est ridiculise. -a condition des femmes est voque % + traites en mineures pour nos

1iens, punies en ma(eures pour nos fautes se*clame Garceline. -es in(ustes privilges de la

socit fodale sont dnoncs + vous vous tes donn la peine de natre, rien de plus remarque )

(uste titre Nigaro dans sa tirade ) lacte B scne 2. !eaumarchais remet donc en cause le principe

de la naissance. 5insi la rivalit entre le comte et Nigaro sem1le un conflit historique ou politique

entre un 5ncien gime mori1ond, saccrochant ) ses privilges iniques, et un monde nouveau

plein de (eunesse, de promesses et dincertitudes. -e Gariage de Nigaro nest certes pas une pice

rvolutionnaire, ;il sen dfend dailleurs dans sa prface, mme si cela sem1le aussi une manire

de se protger des censeurs4 mais il (ustifie sans doute le mot de !eaumarchais % + qui dit auteur

dit oseur . Cette pice a t censure pendant < ans et interdite durant loccupation allemande.

Elle dnonce les a1us de lpoque, les privilges et lancien rgime. Sa critique e*pose de manire

thtrale est ose puisquelle est prsente directement ) un pu1lic dont la raction est immdiate.

?n distingue % les acteurs"auteurs ;comme #ancourt4

les auteurs riches,comme NranMois"Garie 5rouet, dit Boltaire, n le /7

novem1re 79H< ) &aris oK il est mort le 28 mai7JJ@, est un crivain et philosophe qui a marqu le

UBIIIe sicle et qui occupe une place particulire dans la mmoire collective franMaise. Il esquisse

en effet la figure de lintellectuel engag au service de la vrit, de la (ustice et de la li1ert de

penser.

Nigure em1lmatique de la Nrance des -umires, chef de file du parti philosophique, son nom reste

attach ) son com1at contre +linfme, nom quil donne au fanatisme religieu*, et pour le progrs

et la tolrance. Il est cependant diste et son idal reste celui dune monarchie modre et li1rale,

claire par les +philosophes. Il agit dailleurs auprs des lites claires de lEurope des -umires

en se servant de son immense notorit et prend, seul, la dfense des victimes de lintolrance

religieuse et de lar1itraire dans des affaires quil a rendues cl1res ;Calas, Sirven, chevalier de -a

!arre, comte de -all$4.

#e son imposante Duvre littraire, on lit au(ourdhui essentiellement ses crits +philosophiques

en prose% contes et romans, -ettres philosophiques, #ictionnaire philosophique et sa


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correspondance ;plus de /7888 lettres retrouves4. Son thtre, ses posies piques, ses Duvres

historiques, qui firent de lui lun des crivains franMais les plus cl1res au UBIIIe sicle, sont

au(ourdhui largement ngliges ou ignores. -a rputation de Boltaire tient aussi ) son st$le

marqu par llgance et la prcision, souvent au service dune ironie mordante.

les auteurs qui aspirent ) vivre du thtre comme &ierre Carlet de

Cham1lain de Garivau* ;&aris, ;1aptis le4 < fvrier 79@@ &aris, 7/ fvrier 7J924, communment

appel Garivau*, est un crivain franMais. 'omme solitaire et discret, longtemps mal compris7, il

fut un (ournaliste, un romancier, mais surtout un auteur dramatique fcond, qui, amoureu* du

thtre et de la vrit, o1servait en spectateur lucide le monde en pleine volution et crivit pour

les Comdiens italiens, entre 7J// et 7J


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genre marqu par la sensi1ilit et lmotion. e* Oivelle de la Chausse, -e &r(ug ) la mode,

7J26. Il montre le triomphe de la vertu.

egnard et -esage ;799@"7J


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Guil@ert e 1ixrcourt

le matre et le thoricien du genre

entre 7JHJ et 7@26, il a plus de cent mlodrames

son mlodrame le plus connu % $9lina ou l*n!ant du "7st0re, 7@88

c4 particularit du mlodrame %

" recours au* mo$ens simples qui procurent des motions fortes au pu1lic populaire

" il nglige la ps$chologie pour donner la priorit ) lintrigue et au spectacle ;(eu* de scne,

costume et dcor4

" t$pisation des personnages %

un tratre odieu*

une victime vertueuse

un (eune premier 1eau et hroPque

un personnage grotesque, niais ou poltron

" lmotion est porte ) son com1le grce ) lopposition entre le pathtique et le 1ouffon

d4 mlodrame, genre littrairement parlant mdiocre, influencera le drame romantique

7. 3'=?IES #R #5GE %

a4 cest la Pr!acede $rom:ell ;7@/J4 de Bictor 'ugo qui thorise le drame romantique

14 ce manifeste illustre un long processus de thorisation de ce genre qua connu le premier quart

du UIUesicle


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c4 ce processus est commenc surtout par une connaissance plus large des Duvres de

Shaespeare et des pices romantiques germanophones connues grce ) des immigrs allemands.

d4 Cela permet de remettre en question les rgles du thtre classique chres au* littraires

franMais

e4 -e rle de traductions prcdes par dimportantes prfaces %

;allenstein de Schiller par !en(amin Constant ;7@8@4

3raduction de Shaespeare par >uiFot ;7@/74

Shaespeare est (ou deu* fois par une troupe anglaise mal accueillis en 7@//, ils

triomphent cinq ans plus tard ;7@/J4

o Ce sont surtout, pu1lis entre temps, les essais sur Shaespeare qui ont permis au

pu1lic parisien de comprendre lauteur anglais %

" $ours de littrature dramatique de Schlegel ;traduit en 7@7


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14 #aprs Stendhal, acine et Shaespeare sont des romantiques dans le sens oK ils ont donn )

leurs pu1lics le spectacle rclam

c4 acine nintresse les gens du UIUesicle que par lanal$se ps$chologique de ses personnages

qui nquivaut pourtant pas )

d4 Shaespeare au contraire

offre le*emple dun thtre qui nest pas prisonnier de conventions classiques

les modernes ont intrt ) + marcher sur ces traces pour plaire ) leur contemporains

e4 + le com1at ) mort est entre le s$stme tragique de acine et celui de Shaespeare

f4 + -e romanticisme appliqu au genre tragique, cest une tragdie en prose qui dure plusieurs

mois et se passe en divers lieu*

g4 les ides de Stendhal seront appliques par le thtre de Grime, puis par le drame

d5le*andre #umas 2enri ### et sa cour

5. Crom)ell


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g4 lunit daction est + la seule admise parce quelle rsulte dun fait % lDil ni lesprit humain ne

sauraient saisir plus dun ensem1le ) la fois

'ugo cherche pourtant ) assouplir cette rgle en lappelant lunit densem1le

h4 le manifeste hugolien nest pourtant pas celui du ralisme

'ugo insiste sur + la limite infranchissa1le qui spare la ralit selon lart de la ralit selon

la nature

+ le drame est un miroir oK se rflchit la nature , mais cest + un miroir de

concentration , + un point doptique

puisque le drame reste tou(ours une production littraire, 'ugo se prononce pour un drame

en vers ce qui loppose ) la plupart des thoriciens romantique

cependant 'ugo nest pas tou(ours fidle ) cette rgle et il crit galement des drames en

prose %

" -ucrce !orgia ;7@224

" Garie 3udor ;7@224

" 5ngelo ;7@264

(ictor ugo

6e thtre de Victor Hugo%

a4 ses pices les plus russies sont en vers %

" $rom:ell ;7@/J4

" 2ernani ;7@284

" "arion de Lorme ;7@274


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" 4u7 'las ;7@2@4

" Les 'urgra.es ;7@B rsum;source % -agarde et Gichard4 %

] Saragosse, dans la cham1re de #ona Sol, la nuit, se rencontrent trois hommes pris de la mme

fille % le roi dEspagne #on Carlos, le proscrit 'ernani qui sest rvolt contre le roi pour venger son

pre, et le vieu* >on u$ >omeF de Silva, oncle de #ona Sol. Celle"ci aime 'ernani et sapprte )


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le suivre. Gais lenlvement choue et 'ernani doit regagner ses montagnes. 3raqu par ses

troupes ro$ales, il se rfugie au chteau de #on u$ >omeF, qui se dispose ) pouser sa nice.

Surprenant le proscrit avec #ona Sol, le vieillard laisse clater sa fureur L mais il refuse au roi de

lui livrer un hte, f`t"il un rival. Il ne dshonorera point, par une telle infamie, ses anctres dont

les portraits ornent la salle. #on Carlos emmne #ona Sol comme otage. Cependant 'ernani

promet ) son sauveur de mourir ds quil le*igera % le signal sera le son du cor quil lui remet.

] 5i*"la"Chapelle, prs du tom1eau du Charlemagne, #on Carlos attend le rsultat de llection de

lEmpire L il mdite sur le destin du monde domin par + ces deu* moitis de #ieu, le &ape et

lEmpereur . #ans lom1re, un complot se trame contre lui % les chefs sont u$ >omeF et 'ernani.

#on Calos est lu % le voici Charles Vuint L alors il pardonne au* con(urs arrts par sa garde L )

'ernani, redevenu #on :uan d5ragon, il accorde la main de #ona Sol. 'ernani pouse donc celle

quil aime % tous deu* go`tent un instant de 1onheur ineffa1le, mais le son du cor retentit % le

vieillard ine*plora1le vient rclamer sa proie. #ona Sol arrache le poison ) 'ernani et 1oit avant

lui L tous deu* e*pirent et u$ >omeF se tue ) son tour.

Alfred Musset

6e thtre dAl$red 8KT %

a4 aprs lchec de La -uit =nicienne ;7@284, Gusset pu1lie *n spectacle dans un

$auteuil ;7@22 et 7@2


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] travers ses 2H ta1leau* sites cl1res, (ardins, rues, glises, palais sagite une

profusion de personnages de tous milieu* avec leurs passions mesquines ou leurs aspirations

lves

=tude ps$chologique de -orenFo autrefois si pur tom1 dans la d1auche lun des hros

les plus vivants et les plus comple*e du thtre franMais

c4 -orenFaccio ;7@2@4, rsum %

-action se passe ) Nlorence en (anvier 762J. -e patricien florentin-orenFino de Gdicis;ne pas

confondre avec -aurent le Gagnifique4, g de di*"neuf ans, (eune homme studieu*, admirateur

des hros de l5ntiquitlatine et grecque, se voue ) la restauration de la pu1lique. 3che

difficile % son lointain cousin, le duc5le*andre de Gdicis ;7678"762J4, rgne sur Nlorence en t$ran

avec lappui du Saint"Empire et du pape L une garnison allemande assure sa protection L le cardinal

Ci1o, qui dfend ) la fois les intrts de Charles Vuint et ceu* du pontife romain, est son plus

ferme soutien. -orenFo devient fidle serviteur du duc, son familier ainsi que son compagnon de

d1auche, afin de pouvoir li1rer Nlorence de ce t$ran % il pro(ette de le tuer, soulignant la passivit

et la lchet des grandes familles rpu1licaines face ) leur devoir. -es rpu1licains ne russiront

dailleurs pas ) prendre le pouvoir aprs la mort du #uc. -chec de lacte de -orenFo sem1lait

prdestin % en effet -orenFo agit seul et personne na le courage de le croire et de se servir de son

acte comme dun tremplin pour instaurer une pu1lique. -e personnage pon$me sera assassin

par un homme quelque temps seulement aprs avoir tu le #uc car sa tte avait t mise ) pri*.

d4 les comdies %

les comdies de Gusset reprsentent une gamme trs varie de pices

lun de thmes principau* % la dou1le nature de lhomme

les pices sont le plus souvent concentres autour du thme de lamour

e4 On ne adine pas a.ec lamour ;7@2


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de ses propres malheurs pour la dissuader de quitter ce lieu oK elle + est en scurit , lettre oK

elle e*plique quelle a tout fait pour se faire dtester de &erdican, et oK elle affirme que ce dernier

est au dsespoir ) cause de son refus de mariage.

5u cours dune dispute entre #ame &luche et Gatre !laFius, &erdican tom1e sur cette lettre.

3ouch dans son amour"propre, il laisse lorgueil et la vanit le dominer, et dcide de la dtromper

en sduisant +osette, une (eune pa$sanne, sDur de lait de Camille, esprant ainsi rendre sa

cousine (alouse, lui donnant rendeF"vous afin quelle assiste ) la scne.

Gais Camille apprend par #ame &luche que &erdican avait lu sa lettre, et comprend ainsi son

comportement. &ar vengeance, elle affirme ) osette que &erdican se moque delle. osette

saperMoit de la mprise et perd connaissance. Camille et &erdican savouent finalement leur amour

dans la dernire scne, mais osette, qui les o1servait en cachette, ne supporte pas cette

dsillusion et meurt dmotion % + Elle est morte 5dieu, &erdican , conclut Camille. Ils se

quittent ) (amais.

Alfred (igny

6e thtre dAl$red igny ;7JHJ"7@924

a4 5lfred de Bign$ a commenc par ladoption de Shaespeare Othello;7@/H4

14 il sessaie ensuite, sans grand succs, au drame historique Le "archal d%ncre ;7@274

c4 $hatterton;7@264 est un triomphe %

Cest un drame en trois actes

en prose

tir dune de trois nouvelles de )tello;7@2/4

dans la &rface du Chatterton Bign$ critique le drame romantique, en lopposant ) sa

conception thtrale quil appelle % + D+A8 D 6A *-;


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+ :ai voulu montrer lhomme spiritualiste touff par la socit matrialiste oK le

calculateur avare e*ploite sans piti lintelligence et le travail.

pour corro1orer sa thse, Bign$ nhsite pas par ailleurs ) changer la vrit historique, en

modifiant le caractre de certains personnages

Bign$ demande que la socit prenne en charge le petit nom1re de potes qui donnent des

preuves de leur gnie

d4 $hatterton rsum %

Acte 1.:ohn !ell ou la duret des puissants.

John ellBriche industriel de -ondres, est un patron autoritaire et un pou* t$rannique % il refuse

de reprendre un ouvrier qui sest rompu le 1ras dans une de ses machines et 1rusque sa femme, la

mlancolique et douce Litty, pour une erreur releve dans son livre de comptes. Chatterton, un

(eune pote sans fortune, a lou cheF lui une modeste cham1reL il sentretient avec son ami lequaer, un familier de la maison, et, dans une profession de foi, oppose au matrialisme prosaPque

de :ohn !ell son idalisme e*alt. Il souffre de se sentir incompris et envisage le suicide comme

une dlivrance.

Acte !!.itt$ !ell ou la piti de la femme.

5u cours dune promenade avec le quaer, Chattertona crois 6ord Talbotet quelques (eunes

no1les, ses anciens compagnons d,3$ord. -es voici (ustement cheF :ohn !el % -ord 3al1ot signale

la no1le origine de son locataire, le 1ruit qua fait la pu1lication de ses pomes L il a(oute des

allusions impertinentes ) lintimit quil croit deviner entre le (eune pote et la femme de son hte.

5prs le dpart des visiteurs, itt$ !ell se plaint au quaer de leur attitude et lui avoue que la vue

de Chatterton suffit ) lmouvoir. -e quaer lui rvle le mal qui ronge le (eune homme. Chatterton,

cependant, sest rsolu ) crire une lettre au lord"maire pour o1tenir un emploi L il attend

an*ieusement la rponse.

Acte !!!.Chatterton ou la misre du gnie.Chatterton, seul dans sa cham1re froide mdite et

crit. Il se lance dans une diatri1e contre la socit qui o1lige le pote ) qumander des emplois.

5u moment oK il va avaler de lopium, le qua#erlarrte et lui rvle lamour de Litty. Il renat

pour un moment ) lespoir. Gais 1ientt, il apprend coup sur coup quun crancier veut le faire

arrter, quun critique laccuse de plagiat et que le lord"maire lui offre un emploi humiliant

de (alet. Il 1oit alors le poison. itt$, quagite un o1scur pressentiment, lui arrache le secret de

son amour. Il tom1e dans les 1ras du quaer L et itt$ ne peut lui survivre.

Mua#er9Mua#eresse Gem1re dun mouvement religieu* protestant, la + Socit des 5mis ,

fonde par >eorge No* en 79


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Galgr le succs de quelques drames romantiques, le pu1lic sem1le progressivement prfrer le

drame 1ourgeois dfini au UBIIIe sicle par #iderot.

a4 la comdie dintrigue % concentre autour des situations 1ouffonnes ou pathtiques L

reprsentants %

Scri1e

Bictorien Sardou

-a1iche

14 la comdie de mNurs fonde sur lo1servation tourne ) la pice ) thse, reprsentant %

=mile 5ugier

5le*andre #umas fils

c> le thtre naturaliste

la 1ataille naturaliste sest tendue ) la scne

Zola se prononce pour un thtre qui + apporte la puissance de la ralit

!eaucoup de roman de Zola, de >oncourt et de #audet ont t adapts ) la scne en

gnral sans grand succs

eprsentant le plus illustre % 'enri !ECVRE $oreaux ;7@@/4

d4 le thtre symboliste % son reprsentant le

plus illustre 8aurice 8aeterlinc#;7@9/"7Holaud et

Glisande est reprsente aprs la scne voque prcdemment alors que celle"ci lui estpostrieure dans le droulement des faits. Cette rupture dans la chronologie de la mimsissera
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mim%C3%A8sishttp://fr.wikipedia.org/wiki/Mim%C3%A8sis


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dailleurs supprime dans le drame l$riquecompos par #e1uss$. Cette rencontre a lieu dans une

fort oK >olaud est perdu alors quil chassait. Il rencontre Glisande en pleurs, craintive, timide et

envo`tante. Elle dit avoir perdu la couronne quun personnage m$strieu* lui avait donne. >olaud

lemmne avec lui dans son chteau, oK se trouve son demi"frre, &ellas. 5vec le temps,

Glisande et &ellas tom1eront amoureu*, mais tout nest que non"dits % ils navoueront leur

amour qu) la fin. Cet amour nest que trs virginal, ) launedu caractre candide des deu* (eunes

gens. #ans cette pice, lamour savoue + ) voi* 1asse . -a scne des aveu* ;IB, olaud dans le sang de &ellas. ] lacte B, Glisande a donn

naissance ) une fille, mais ce sursaut de vie ne peut atteindre Glisande, qui se meurt, non de la

1lessure lgre que lui a faite sur son 1ras >olaud, mais de cel

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Histoire Du Théâtre