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Bernardino de Sahagún (franciscain ; 1505?-1590). Historia general de las cosas de Nueva Espana. 1938. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : *des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. *des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter [email protected].

Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

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Bernardino de Sahagún (franciscain ; 1505?-1590). Historia general de las cosas de Nueva Espana. 1938.

1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de laBnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 :  *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source.  *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produitsélaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit :  *des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sansl'autorisation préalable du titulaire des droits.  *des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèquemunicipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateurde vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de nonrespect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter [email protected].

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HISTORIAGENERAL

DelasCosasde

NuevaEspana

por et M. R. P.

FR. BERNARD1NO DE SAHAGUN

De la Orden de los Frayles

Menores de la Observancia

TOMO 1

BDtTORtAL PBDRO ROBRBDO

Calle de !ut<o S<<M No. 41

México, D. F,t 9 3 a

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HISTORIAGENERAL DE LAS COSAS

DE NUEVA ESPAÇA

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BDITORIAL PBDRO ROBRBDOC<tM<de ~uMeSierra No. <i

Mexico. D. F.t 9 3 S

HISTORIA GENERAL

De lasCosasde

NuevaEsp aria

por el M. R. P.

FR. BERNARDINO DE SAHAGUN

De la Ofden de los Pfay!es

Menores de la Observancia

TOMO 1

Contiene los libros Il, III y I V

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VII

ADVERTENCIA.

La reimpresion de la monumental Historia General de las

Cosas de Nueva Espana, de fray Bernardino de Sahagùn, era

una empresa de aHos atras nece~ à y urgente, pues ademàs

de alcanzar a la fecha elevados precios los ejemplares de la edi-

ci6n que hizo don Carlos Maria Bustamante, vienen siendo yatan escasos que no se tes encuentra con facilidad en el comer-

c!o. Pero habia una razôn mas y muy digna de ser atendi-

da, tas notorias y graves deficiencias que demeritan a tas tres

ediciones en lengua castellana de que podiamos disponer, la c!-

tada antes y la que ~!ev6a cabo Lord Kingsborough al incluir a

Sahagun en su espléndida recop!tac!6n de «4H~~M~o~M Mé-

.rico; la tercera fue la de Ireneo Paz (1800-05), que reprodu-ce la de Bustamante.

Estas ediciones reconocen una misma fuente, que fué el

côdice que perteneci6 al convento de frailes franciscanos de

Tolosa; este documento se presto por orden d~t rey al cronista

de Indias don Juan Bautista Munoz, quien !o copi6 o !o hizo

copiar, y por circunstancias de amistad facitito igualmente, en

el ano de 1793, que se tomase otra copia para uso del coronel

don Diego Panes; acaso el primer traslado a que se alude vino

a parar, andando los anos, a manos de Kingsborough, y el que

trajo a la Nueva Espana Panes sir~'io a Bustamante para su edi-

cion y ahora pcrtenece a nuestra Biblioteca Nacional. Don Joa-

qu!n Garcia. Icazbalceta creia que este côdice de Tolosa debio

ser, a su ve2, copia tomada del manuscrito que a Espana t!ev6

fray Rodri~ de Sequera~(segùn tas noticias que nos conserve

el propio Sahagun) y que al presente se encuentra en Florencia

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VIII

pero solo se tomô la parte del texto en castellano, por no in-

teresar a quien la hizo la version en lengua nâhuatt. Esta opi-nion la juzgamos fundada, pues il confrontar el texto de! ma-

nuscrite Panes con la copia que hizo de su puiio y letra don

Francisco del Paso y Troncoso, ''n Florencia y en Madrid, en

la parte que de esta existe en el Museo Nacional de Arqueolo-

gia, Historia y Etnologia de México, hemos encontrado muy es-

casas discrepancias, imputables tat vez a descuidos del copis-ta o a tropiezos paleograficos en que no podia incurrir el se-

nor Troncoso.

Para preparar los originales usados en esta ediciôn recurri-

mos al manuscrito Panes, haciendo en seguida un escrupuloso

cotejo con la ediciôn de Lord Kingsborough, en los libros del

primero al undécimo de la obra, y con la copia del senor Tron-

coso en los primeros seis libros solamente, pues de ésta y por

desgracia es to ûnico que posee la biblioteca de nuestro MuMO,

a pesar de que hay constancia de haber sido total y tenerla

el senor Troncoso registrada en sus inventarios como propie-dad del Gobierno Mexicano. Estos cotejos fueron provecho-sos porque pudo comprobarse por ellos que faltan lineas del

texto en la copia del coronel Panes, asi como en tas paginas de

la edicion de Kingsborough, y mas aùn, paginas enteras en am-

bas versiones, en asuntos de tanto interés como tas metàforas de

uso corriente en la lengua mexicana que alcanzaron los frailes

del siglo XVI, y en los acertijos que acuciosamente recogiô el

P. Sahagùn, ya sin contar con los errores frecuentes de pala-bras defectuosamente transcritas y en forma peor modemizadas.

Fueron asimismo de preciosa utilidad para nosotros los tra-

bajos de tres insignes arqueotogos extranjeros, MM. D. Jour-danet y Rémi Siméon, autores de la traduccion francesa, y Dr.

Eduardo Seler, que tradujo a Sahagùn al atemàn y con base

en la obra de éste escribi6 algunas magistrales monografias. Lo

que de estos autores aprovechamos, en esta ediciôn, queda ex-

puesto cumplidamente lineas adetantc.

Page 11: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

IX

Con referencias al texto en lengua nâhuat!, repetidas veces

fray Bernardino de Sahagùn se excusa para no extenderse a

mas prolijos detalles en castellano, cuando trata de asuntos quea él le parecian de poco valor y que ahora son para nosotros

del mas elevado interés; aqui y alla, a !o largo de su obra y a

cada paso nos dice que no se detiene a mas explicar alguna co-

sa, porque esta tratada ya con amplitud ~M la letra", o por-

que pueden quienes !o deseen preguntar a testigos vivientes; pe-ro esto, por desdicha, es imposible para el lector de hoy. Y

este nos sirve aqui para declarar, y no incidentalmente, que el

caracter de esta edici6n es de vutgarizacion, que aspira a poner al

alcance de todos los tec.ores y en un texto cuidadosamente re-

visado, !os tesoros de una obra tan plena de noticias de varia

indole, etnogrâf!cas, fito!6g!cas, sobre arqueologia y de historia

antigua de los pueblos que vivieron sobre este suelo que hoy es

México; esta ediciôn no pretende realizar, en ningùn aspecto,el magno designio que se propuso don Francisco del Paso y

Troncoso; oja!à el Museo Nacional de Arqueologia de México

logre dar cima a la edic!6n por é! iniciada, que sera material

insubst!tuib!e para los trabajos de sabios y eruditos. En reali-

dad, sera necesario traducir integramente, a! castellano, los ma-

nuscritos que en lengua nahuatl nos !eg6 Sahagùn.Considérâmes pertinente, para explicar con toda honestidad

al lector cômo se ha procedido al hacer esta nueva ediciôn, alu-

dir un poco a detalles de tas dos castellanas que citamos, consi-

derando que es el mismo texto el de tas impresas en México, en

ï 820-183oy en !8<)o. Don Carlos Maria Bustamante puso e! ma-

nuscrito mismo de Panes en manos de los cajistas de la im-

prenta, y, como resotvio modemixar el texto y ponerle la indis-

pensable puntuaci6n, fue tachando palabras y frases enteras,

substituyendo a menudo !o escrito por el P. Sahagùn con pala-bras y frases entrerrenglonadas, y cuando no le hasto este re-

curso agregô largos pertodos en hojas adicionales; et texto ori-

ginal qued6 asi lamentahlementc adulterado. El editor Kings-

borough no se tomo talcs lihertades, pero aparté de tas deficien-

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x

cias de copia a que ya nos referimos, se advierte al leer su ver-

si6n que hubo en la impresibn scrit's y frecuentes descuidos

La copia que utitizamos se tomo del manuscrito Panes, dese-

chando las tachaduras y los anadidos de Bustamante, asi como

las notas que éste fue poniendo en innumerabtes paginas, pues

ninguna de ellas pudimos aprovechar. La ortografia fue mo-

demizada, a fin de que ct lector no familiarizado con las formas

de escribir del siglo XVI pueda estudiar a Sahagùn y aprovc-charse de sus ensenanzas comodamente; pero este se hizo con

suma atencion, conservando el texto original escrupulosamente,

prefiriendo siemprc la version de la copia del senor Paso y Tron-

ooso cuando aparecian diferencias con el manuscrito Panes; ycomo en ocasiones et discurso resultaba obscuro o dificil a la

lectura, la necesidad nos obtigo a intercalar una o dos palabras,

pero en todos los casos van entre paréntesis, para que se entien-

da que no pertenecen al autor. La puntuacion se procuré tgua!-mente ponerla con la mayor discrecibn posible. Asi, se notarà

que en algunos periodos et texto es desatinado y aûn de defi-

ciente claridad, mas preferimos que asi quedase.Toda la antecedente actaracion se aplica a los once prime-

ros libros de la Historia General. porque en tratàndose del duo-

décimo es indispensable agregar algunas palabras. El manus-

crito Panes no contiene este libro, y Bustamante pubticô dos

versiones que difieren basta.nte; la primera la dio a la estam-

pa en 1829, con el titulo de Historia la CoMç«M/a México,

Mcn~o ~ot R. P. Fr. J9crMO''<~tMOde ~'o/<a~<ÏM;y la segundacon el largo y extrano titulo que dice: La ~~onftJtt de Ntra.

.S'ocra de G'«a~o/M~<'de México, Cotu~ro&a</ocon la ~/M/af<<<Mdel arguniento t«"~a<tt.'0que presenta n. /M<ÏUB<ÏM<M~<Ï~M~.7,

/MMj<ÏMcfo~<*« /t<noM<o del P. Fr. Z~Mar~nto de ~'o/<o~<it<;0 sea: Historia Got~ro~ de este Mentor que altera la publicadaCMï820 M ~Mt:'OCO~ concepto de ser la tÏMtCOy on<~MO/dicho autor. Este impreso tué del ano de ï840. Nos encontra-

mos en presencia (te dos textos que ofrecen muchas variantes, es-

critos en espanot, que el uno muestra sobre el otro modifica-

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XI

ciones que fué introduciendo el autor, va que sabemos c6mo du-

rante largos anos no dej6 de trabajar sus escritos en constantes

rcviMones; pero, ademas, el t<:xto en lengua nâhuatl es noto-

riamente mas extenso. Y ante una semejante situacibn hemos

optado por reproducir !o publicado por Bustamente el ano 29,

que procedia del codice de Tolosa, anotando en !o necesario las

variantes de mayor cuantia del impreso del ano 40; y, dado

el valor indiscutible de esta historia de la conquista que reco-

noce fuentes indigenas, presentar a nucstros lectores la tra-

duccibn integra del texto nahuatl, aprovechando los valiosos tra-

bajos del sabio Dr. Seler.

HaMa otras lagunas que era preciso Hencr, para poder acer-

camos con elementos mejores al conocimiento de ta obra del

P. Sahagûn, pues como se ha dicho antes el autor se refiere a

cada paso a !o escrito en lengua mexicana, fiado en el conod~

miento que de ella regularmente tenian los frai!es y sacerdotes

a quienes destinaba su libro; de modo que ha de considerarse la

parte castellana, casi en !o general, como resumen y no como tra-

duccibn de !o escrito en nâhuat!. En este concepto, al tratar de

los Cantares Antinuos sena!aba el peligro que entraiiaban co-

mo senderos hacia la idolatria, pero no quiso legarnos una tra-

duccibn de ellos, ni comentarios minuciosos y exquisitos, aun

cuando no fuesen criticos, que tanto podrian servimos para co-

nocer el arte !iterar!o pre-hispanico. Por estas razones resol-

vimos consagrar un tomo de esta ediciôn a las dos importanti-simas monografias del Dr. Seler, en que hizo la traducci6n co-

mentada de los Cantares y la traducci6n de los capitulos dellibro sexto de Sahagùn, que tratan de los principales oficios en

que se ejercitaban los aztecas. El conocimiento de estas dos par-tes hasta ahora méditas en castellano, de la obra sahaguntina.es de un tan grande interés que juzgamos se estimarA pornuestros lectores el esfuerzo hecho, en cuanto sea justo.

Los amanuenses de Sahagùn escribieron en diversas for-mas los nombres y palabras de la lengua mexicana que habian

de incorporar de necesidad a su castellano; si en esta lengua y

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XII

en el siglo XVI cada uno ~ozab& libérrima facultad para es-

cribir çpmo queria, no es posibte pcnsar que en nahuatl, cuyos

extranos sonidos trataban de representar con los recursos del

alfabeto espanol, negaran los frailes de aquel siglo a adoptar re-

glas fijas y las distintas formas en que estan escritas estas pa-

labras, y los defectos de las copias, constituyen realmente un

serio problema, que en mucho ha sido ya resuelto por el meri-

tisimo trabajo de Rémi Siméon, en la traduccion francesa que

se cita. En esta reimpres!6n nos hemos guiado por la autori-

dad de este autor, por la muy valiosa del senor Paso y Tronco-

so, por la de don Cecilio Rcbe!o y otros autores, sin ahorrar las

consultas directas a Molina y varias "artes de la lengua mexi-

cana". Pero tamanas dificultades deben de tomarse a buena

cuenta para juzgar de los errores en que hayamos incurrido. En

uno de sus informes et senor Troncoso calificaba de "ruda" la

forma en que esta escrita la parte nâhuatl de la ohra, y de "gro-tesca" la copia castellana del codice f lorentino.

Damos cumplidamente gracias al senor Director de la Bi-

blioteca Nacional de México, Prof. don Aurelio Manrique, por!:abemos dado toda suerte de facilidades para copiar el manus-

crito de Panes; y al senor Director del Museo Nacional de

Arqueotogia, Historia y Etnologia, don Luis Castillo Led6n,

por habcrnos permitido asimismo el cotcjo de nuestro originalcon los manuscritos del senor Paso y Troncoso, y habemos

franqueado la traducciôn de las obras (let Dr. Seler, que poseetu Biblioteca de dicho establecimiento, a fin de realizar nues-

tros deseos de ~frecer un Sahagùn !o mas fiel y completo quefuera dable.

Va precedida esta cdicion de un estudio sobre la vida y la

obra de fray Bemardino de Sahagùn, cscrito especiatmentc porci Prof. don Wigberto Jiménez Moreno, quien nos da a cono-

cer en clara y documentada sintesis los resultados de las ùlti-

mas investigaciones en la materia. Los trabajos de copias, co-

tejos e impresi6n se han hccho bajo el cuidado de don Joaqu!nRamirez Cabanas

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xni

FR. BERNARDINO DE SAHAGUN

YSUOBRA

NOTA PRELIMINAR

Los datos consignados en "Introducc!6n" proceden –enhnena parte– de la Biografia de Sahagùn. escrita por Icazbn)-

ceta, y publicada por él en su "/?<Mt<~ro/~o3fc.ncoMO SigloX~7". Es a esta edic!6n (y no a la posterior, de Agüeros), a la

que nos referimos constantemente en tas notas, y se hattarân pro-fusas citas, tan simplificadas como ésta, en la que la cifra arâhi-

ga designa una pagina (y et numéro romano una columna) de

aquellas de la inmortal "'Bibliografia": "Icazbalceta, 30!

A estos datos hemos anadido los nuestros, que en gran parte

provienen de un cuidadoso examen de los principales manuscri-

tos. Otros debctTto'!a D. Atfrcdo Barrera Vasquox y D. Feder!rn

Gômex de Oroxco, y es ahora oportnno et cxprcsartcs nuestn'

agradecimiento.

S U M A H 1 0

~n/tf): Sat~agun, pruncr gran ctnografo y tinguista y fnndn

dor o padre de la Literatura Nahuatl.

I.«ft/t/o <o~o &<o~'r<ï/<fode ~'<t/<o~«H

II.<M!'0<7ro/«t ~'O/tO~Mt~UtO

a) Enumeracton de los escritos que sus hibHôgrafos

mencionan, dividiéndolos en dos clases

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XIV

ï–Conocidos o ident i ficados.

2-Desconocidos o inidentificados.

b) Otros que se le han atribuido, o que podrian atri-

buirsele.

III. "Historia de las Cosas de Nueaa E~o~o".

a) Los movites de la empresa.

b) El plan de la obra.

c) Et método en la investigaciôn.

d) Las varias etapas en la etaboraciôn de la "Historia".

e) Los manuscritos de la misma.

f) Las ediciones.

g) Observaciones complementarias sobre la "M~to".

INTRODUCCION

Tocame -sin merecerlo- tratar del tema tan importante

que el anterior epigrafe condensa; hase puesto en mis manos

–inexpcrtas y desmanadas–ta dificil tarea de recordar a! lector

los ntAs significativos datos acerca de la vida de Sahagun y de

la reaHxacion de su obra admirable, y aunque me halaga la hon-

ra que con esta comisi6n recibo, siento que pesa sobre mis hom-

bre:; una empresa que -por !o delicada y escabrosa- es bien

superior a mis mezquinas fuerzas. Tocame, es suma, hablar de

aquel sap)cnt<s!mo franciscano que, hace cuatro siglos, empren-

'!i6. por primera vez en la historia del mundo. la mas comple-ta investi~acion etnogrâfica de pueblo a!guno, mucho antes de

que el mi~mo Lafitau (~eneralmcnte considcrado como el pri-mer Rran etnugrafo) escribiera su notabilisima obra sobre las

costumhres de !os iroqucscs, que tanto admiran los sabios (t).Hace va varios anos que et Lie. Atfonso Toro senalb el ver-

dadero caracter de la obra de Sahagun, puntuali7.ando que su

contenido no es propiamente "/«~~nfo" sino mas bien ~MO~fd-

/tco y /!M~M!~hco(2) dcbo anadir ahora que el mas exigentemétodo que un etnôgrafo, o un lingüista modernos pudieran

Page 17: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

XV

u<&r, fué usado antes por el benemérito franciscano, y que su

obra contrasta con la mayona de tas de su siglo, tan desprovis-

tas, casi siempre, de verdadero espiritu cientifico. Nada mejortmr!a un modemo lingüista para investigar a fondo un idioma,

conocer su vocabulario y penetrar sus secretos, que tratar de

obtener el mayor numéro de textos en que todos los posibles t6-

picos fueran tocados, ni hallaria mejor medio para conocer el

verdadero sentido de tas palabras, que provocar una repetici6nde los mismos conceptos, pero con diferentes vocaMos, tal como

!o ide6 y reatizo Sahagûn. AI mas concienzudo etnôgrafo nada

le convendria mas que formular un cuestionario previo de todos

los asuntos referentes a la cultura material y espiritual del pue-blo que estudia–y ésto mismo hizo Sahagûn al redactar su "mi-

MMf<t",antes de emprender el pormenorizado estudio de las

costumbres e instituciones de los antiguos Aztecas. Cu.mdo se

recorren con deten:miento las paginas de la "Historia General

de las Cosas de A~K~'oE~o~o". sorprende encontrar en élla los

mas diverses asuntos, aunque todos conexos con el tema funda-

mentalmente etnogrâfico y iinguistico que inspiraba la obra, ydesde luego se sospecha, que, antes de lanzarse a una semejante

empresa, Sahagûn hizo, sin duda, un minucioso anâtisis, una ver-

dadera diseccion de cada uno de los puntos que habian de ser

tocados, a fin de captar todas las facetas y los matices todos, y

para que nada se perdiera ni. omitiera al intentar aquella recons-

truccion admirable. Su maravillosa intuicion revétase no menos

sorprendente cuando se entera uno del M~/o~o <tcn~/<co por él

seguido: al escoger primeramente los mejores informantes, cui-

dadosatnente scteccionados por su ciencia y por su probidad; al

lograr, después, que cstos se decidieran a comunicarte sin recelo

todo !o que sah!an; a! admitir que los mismos proporcionaransus datos en la forma para ellos mas f&ci!y ascquibtc. en la ma-

nera a que estaban acostumhrados: con sus pinturas indigenas:al utilizar al mismo tiempo, como imprescindibles auxiliares, a

sus antiguos discipulos ind!gcnas de T'/o/~o/ff. que a mas de co-

nocer muy bien su lengua nativa cran peritos en la latina y en la

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XVI

castellana y, finalmente, al hacer pasar tod'M los informes asi re-

cogidOs por varios tamices –pt-imtfo el de T~~eo, despuésel de Tlatelolco y al fin et de México- .So/Mt~M.M~M~o,sin sa-

berlo, el mds n~Mro~o y f~cn~' método de las CîMc<m'antropo-

/<tM.t.

Aparté del carâcter etnogràfico y Hnpuistico atras aludido,tiene la obra de Sahagùn, en su texto Nâhuatt, grandes méritos

literarios, y sobre este particular merece especial mencibn el Li-

bro Sexto, del que en otro estudio nos hemos ampliamente ocu-

pado (3). Baste decir ahora que, al allegar materiales de tan al-

to vator poético como los himnos a los dioses y como las plegarias

y discursos del precitado libro y al tratar los mas variados asun-tos en otras partes de su obra, Sahat~ûn sento tas bases de la

Literatura Nahuatl, y puede, por to mismo, considerarsete como

el fundador o padre de ella.

Debo entrar de tteno ahora al desarrollo del plan que en el

Sumario ha sido expuesto.

I.-SUCINTO ESBOZO BIOGRAFICO DE SAHAGUN

Después de la pormenorizada Biografia hecha por Icazbal-

ceta, resulta casi inûtit que intentemos un nuevo estudio de ta

vida de Sahagùn, sobre todo porque muy pocos datos nuevos

puc<ten anadirse; las fechas principales y los mas importanteseventos deben siquiera cscuetamentc mcnrionarse, y por ésto

abordamos este tema, a pesar de nucstros explicables escrùputosNacido en la Villa de Sahapùn, de la Provincia de Léon (Es-

pana), hacia 1499 o isoo, cstudio tuc~o en la Universidad de

Satamanca. y. at profcsar mas tarde en el Convento de la mis-

ma ciudad, pcrteneciente a la Provincia de Compostela, cambio

el apettido de "Ribeira', que habia ttevado en el siglo, por el de

su villa natal, como los religiosos !o acostumbraban. Pas6 a la

Nueva Espana en 1529, en compama de otros diecinueve traites,

regidos por Fr. Antonio de Ciudad Rodnpo. Dedic6se desde

luego a aprender !a lengua mexicana, y, por la perfecciôn con

Page 19: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

XVII

que la supo, s6!o Molina puede equipararsele (4). Uno de los

primeros conventos en que residio fué el de 7'MM~co, y le

toc6 presenciar aH!, hacia 1532 o 1533, un éxtasis memorable

de Fr. Martin de Valencia; también, quiza, en esa época, ascen-

di6 al Popocatepetl y al 7.c<ocdAMO~,(<;), aunque otros datos

sugieren que ello ocurri6 anos m&s tarde (6). El 6 de enero de

!53Ô fundôse el Imperial Colegio de Santa Cruz de Tlatelolco

(7) y a su inauguracibn concurrib Sahagun y desde entonces

permanecib en é!, hasta 1540, por !o menos, instruyendo a los

ind!gcnas que alli se educaban, algunos de los cuales fueron

mis tarde sus mas eficaces colaboradores. AI mismo tiempo

desempenô el cargo de intérprete en algunos procesos contra in-

dios idolâtras y hechiceros (8).

Hay una laguna en su biografia desde 1540 hasta 1545, pe-

ro sus mismas indicaciones permiten inferir que anduvo enton-

ces por el Valle de Puebla y que aUa presenci6 la notable erup-ci6n del Pico de Orizaba, ocurrida el uttimo de esos aSos; vol-

vi6 luego a Tlatelolco, y residiendo a!!t, ocurri6, en 1546, una

terrible peste, a causa de la cual hubo de enterrar, segun dice,

"mas de diez mil cuerpos", hasta que al fin le a!canz6 el conta-

gio y fué entonces llevado, para su curaciôn, al Convento grandede México, antes de tSgi estuvo, quixâs, en el de XocAt~fo,

pues varios datos hacen sospecharlo ~9), y entre ellos el hecho

de que haya escrito la "Vida ~r ~aM Bernardino", en Mexicano.

a ruego de los indios de ese pueblo (10) el ano de 1552, era

"definidor". y anos mas tarde, pero seguramente antes de t558,fué como Visitador a la Custodia de Michoacan (! ï).

El Provincial electo en 1557 -Fr. Francisco de Toral- or-

den6 a Fr. Bernardino que escribiera en Lengua N&huatî cuanto

considerase "ùtit para la doctrina, cultura y manutenencia de la

cristiandad destos naturate-~ de la Nueva Espana y para ayndade los obreros y ministros que los doctrinasen". Redactô enton-

ces nuestro biografiado una extensa "minuta" o cuestionario de

todos los puntos que le interesaha averiguar, y durante dos anos--de 1558 a 1560– estuvo en 7'M/co allegando los materia-

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XVIII

les primerizos de su magna "Historia", los cuates se identifican

con !o que hoy conocemns como "Pn~r~ Jtf<'Mon< Trans-

ladado después a Tlatelolco desde ï 560 –en que vino a J~Anro

para asistir al Capitulo en que ~e etigio Provincial a Fr. Fran-

cisco de Bustamante-- revis6 los materiales de ella y la rehizo

por completo, después de haber oido los informes de ancianos

respetables y los consejos de sus discipulos y colaboradores, a

quienes en su "Historia" menciona. Al mismo tiempo se ocu-

paba en revisar y corregir atgunas obras (ï2) y en elaborar

otras (13), y tenemos varios datos segûn los cuales consta que

por !o menos residib Sahagùn en Tlatelolco hasta 1565 (14);

desde este û!timo ano vino a vivir en MAuro; pero ya en julio

de 1572 estaba de nuevo en Tlatclolco (15) y todavia se hallaba

ahi en enero de 1573 (ï6); pocos dias después encuéntraselc

en T'/o~MMO/co,como predicador de los indios de ese pueblo,

segun se infiere de un documento del 12 de febrero de ese ano,

descubierto por el L!c. don Alfonso Toro (17). Asegura Icaz-

balceta que en 1573 voh'iô otra vez a Tlatclolco, y sabemos porel codice que lleva el nombre de ese pueblo. que al ano siguienteten!a a su cargo Fr. Bernardino la administracion del Imperial

Colegio. Continué at!â hasta su muerte, ocurrida, segùn los

'~MO~ ~.ncoMo~ el 5 de febrero de 1590, y segùn el "Me-

~o~o~to" de Betancurt, e! 23 de octubre del mismo ano. Men-

dieta nos la refiere en un sabroso y circunstanciado relato:

"La manera de su muerte filé que dandole la enfermedad del

catarro que en el ano de 1590 corrib generalmente, temiendo los

sacerdotes mancebos que se les fuese entre tas manos, importu-nâbante que se dejase ttevar a la enfermeria de México para ser

curado o a !o menos, ya que no queria curarse, enterrarse entre

los santos viejos sus companeros, como et mesmo to deseaba. A

!o cual é! !es respondia diciendo: "Callad bobillos, dejadme, queno es !!egada mi hora". Mas tanta priesa le dieron, que por no

séries pesado hubo de ir a la enfermeria, y dijo al enfermero:

"Aqui me hacen venir aqueHos bobillos de mis hermanos, sin ser

menester". El enfermero le regalô algunos dias, con que se vol-

Page 21: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

XIX

vi6 a su Convento de Tlatelolco, y al cabo de algunos dias votvio

a recaer, y entonces dijo, "Agora si es Hegada mi hora", y man-

dé traer ante s! a sus hijos los indios que criaba en el Colegio,

y despidiéndose de ellos, fué llevado a México, donde acabado

de recibir devotamente todos los sacramentos en el Convento de

San Francisco, murio y esta alli enterrado". (18)Aduce Chavero un texto de los ya citados "Anales" para pro-

bar que Sahagûn murib y fué enterrado en Tlatelolco, pero la ver-

dad es que, bien analizado ese texto, s6!o se infiere de él que habi-

tualmente vivîa en ese convento, y, en cuanto a su inhumacibn, es-

ta bien claro que tuvo lugar en el de San Francisco de México

(19). Beltrami, citado por Biondelli (20), asegura que: "Ses

restes sont le dépot le plus précieux de ce couvent de Saint-

Francois ils sont l'objet sublunaire le plus digne de vénération

que j'ai recontré dans mon péterinage mexicain. ~e crois

qu'on doit m'avoir pris aussi pour un Indien, car on m'a vu sou-

vent et bien dévot devant son tombeau.

No tenemos otra noticia acerca del sepulcro de Saha~ùn, ni

creemos que fuera fâcit localizarlo después de tantas vicisitudes

que atraveso el antif~uo Convento de San Francisco, del que yacasi no queda rastro.

II.–BIBLIOGRAFIA SAHAGUNTINA.

Complicada como pocas es la Bibliografia de Sahagùn, v,a pesar de nuestro empeno, sera esta enumeraciôn harto incom-

pleta y defectuosa. Hay para tal complejidad serios motivos.

y es uno la existencia de varias copias de una obra misma en

ctapas distintas de su eiaboraciôn. y el estado fragmentario o.

trunco de atgttnas de ellas; son otros el frecuente cambio tte

titulos y los nuevos arreglos que el autor introducia (21); y

agrégase a ésto !o incorrecto o to pobre de las noticias bibiio-

graficas, y el desconocimiento de la !engua en que tas obras es-

tan escritas, por parte de los bibtiôgrafos que las describen.

Explican !o incompleto de este inventario las mismas anterio-

Page 22: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

XX

res razones, y se anaden a ellas la desapariciôn fatal de algu-

nos manuscritos -especialmente a(luellos que el Santo Oficio

perseguia (22)– y la emigraciôn de otros a les Archivos y

Bibtiotecas del extranjero.

Aparte de los escritos que a Sahagun se deben, y cuva pa-temidad es generalmente indisputada, hay otros que con fre-

ctiencia se le atribuyen –a veces sin fundamento serio- y al-

~mos mas que bien pudieran adscriMrsele. Para proceder con

orden en la menci6n de todos ellos, se enumerar&n los primerosdistribuidos en dos clases –conocidos y desconocidos– y se tra-

tarâ !uego de los segundos, examinando las probabilidades de

que la mano de Sahagùn pudiera reconocerse en ettos. Ayu-darâ a formar una clara noc!6n de este complejo inventario,

h "tabla bibliogràfica" que esta seccibn acompana.

a).HM~t~O~M de los escritos <~«<'sus

&<&M<ro/o~mencionan.

ESCRÏTO:5CONOCIDOS.

I.-Existen de los Evatigelios y ~~<o~ tres diferentes ma-

nuscritos uno considerado por Chavero como la primera obrade Sahagûn, a causa de la firme7.a y seguridad de su letra (quemas tarde torn6se vacilante y temblorosa) otro que posée D.

Federico Gomez de Orozco y que abarca un texto idéntico al

contenido entre !a pagina 8r, Mnea ï2, y el fin de la pagina

~40, en la edicibn del ~Et/aM~~to~Ht~M":y, finalmente, el MS.

original de éste, para el cual fueron précises aquellos traba-

jos previos.ï A.–Et primero registrase de este modo en el Catàtogo

ltamirez

"524. MEXICAN.-Epistles and Gospels in Mexican. MS.

4to. Seventy-four leaves. It commences: Incipiunt Epistoleet Euangelia que in Diebus Dominicis per anni totius circulum

teguntnr. traducta in tingua Mexicanam".

Page 23: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

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Page 24: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1
Page 25: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

XXI

Dice Chavero que cunsta t'c 74 fojas y una de indice: é~

ta de diversa letra, y todo !o otro de la de Sahagûn. Ignoro el

actual paradero de este manuscrito: hay dos con titulos sente

jantes, pero con mucho mayor numéro de paginas, que pertene-cen a la "Edward E. Ayer Collection", y han sido atribuidos

a Oros el uno, y a Molina el otro. De éllos se tratarâ en la

seccién "b", asi como de otro de anâtogo contenido, que guar-

da la Biblioteca Nacional (23).i B.–Al MS. Gbmez de Orozco le ha impuesto su dueno

el titulo de "Euangelario en lengua Mexicana"; tiene 84 fo-

jas y esta escrito con letra muy semejante a la del "JEu~oM~/M!-nw~ (24).

ï C.–Det MS. original det "E?'<ïMp~tonMMt"dicenos Bel-

trami que tiene 250 paginas, y que esta escrito con bella le-

tra, en hojas de pape! de inaguey, formando un gran votumen

infolio; otras hojas, de idéntico material, se encuentran en las

pastas del mismo libro, y contienen, segun su descubridor, bo-

rradores de tas lccciones que daba Sahaçùn a sus discipulos de

Tlatelolco (25).

No nos dctendremos en pormenorizar los detalles bib!togrà-ficos del "Evangeliarîu~n, Episeolari~rn~ ct Lecti~aarium Aste-

ficos del "E~oM~cMonMMt,porque es bastante Z.fc/tjtMnMtM gra-f«M Jt~~ Aff.ncoMMW",porque es bastante bien conocido, gra-cias a la hermosa edtciôn que de él hizo Biondelli en 1858

Cree el editor çue el libro se escribio en 1530, pero Icazbalce-

ta !o considera impos!bt< porque habia Uegado Sahagim a la

Nueva Espana sôto un mo antes. Beltrami -a quien Bien

delli cita- asegura que hay en et la fecha 'tgj~ pero quizilse trate de un mero e:ror. Nn dudamos que Sahagûn em-

pezara desde temprano Tt rcdaccion del "~t'OM~tanMw', pues

ya antes se mendono jn primer borrador de éste, pero !n

copia publicada por Bkt ieHt, a causa de! tipo de letra con queesta escrita, es scguratm ttc muy posterior, y mas bien debe fc-

charse, como Icazb~tce:: piensa, hacia 156~, cuando SahaRÙnresidia en T'~t~o/fo y trabajaba auxitiado por sus magnificos&tnanuenses indigenas, t mismo tiempo que se corregian los

Page 26: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

XXII

".S~tOMM" y se escribian los "CoMo~Mto.f"y la "Doffn~M f~rM-

liana" (26).Ltàmame poderosamente la atenciôn que el lenguaje que en

el "Evangeliarin" hallamos, parezca mas semejante al de Mo-

lina que al que en sus obras uso Sahagun (27), y si no fuera

porque el nombre de este –segùn Beltrami- puede leerse aùn

en la pasta del manuscrito, y porque los bibtiôgrafos –unani-

mes y seguros- se !o atribuyen, sospecharia que anduvo en

él la mano de Molina, quien también tradujo al Nàhuat! los

cvangetios y epistolas (28).2.-Menciona Icazbatceta un MS. (N* 762 del Catalogo Ra-

mirez) que hoy para en la famosa "Ayer Collection" (29).Dice el mismo bibtiôgrafo que esta en grueso pape! de magttpy,lamano folio mayor, y que en la primera hoja, cuya parte in-

ferior falta, lleva este titulo:

"Siguense unos Sermones de Dominicas y de Santos en

lengua mexicana: no traducidos de Sermonario alguno sino

compuestos nueuamente a la medida de la capacidad de los in-

<tios: breues en materia y en lenguaje congruo venusto y lia-

no facit de entender para todos los que le oyeren altos y ba-

xos principales y macegales (sic en Icazbalceta) hombres y mu-

jeres. Compusiéronse el ano de 1540, anse comenzado a co-

t régir y anadir este ano de 1563 en este mes de julio infraocta-

va Visitationis. El avtor los somete a la correction de la ma-

dre sancta yglesia romana con todas tas otras obras que en su

tengua mexicana a compuesto. fray bnardio de sahagun".

Agrega Icazbalceta que "toda esta portada es de puno y le-

tra de Sahagun, firmada y n1bricada por él. Fattan en se-

guida algunas hojas, y se hallan dos suettas, de tetra de es-

cribiente. En la cabeza de la que viene después se encuentra

esta nota, de letra del autor: "Siguense vnos sermones brcnes

en lengua mexicana el autor dellos los somete a la correptionde la madre sancta yglesia con todas tas demas obras suyasson para todo el ano de domynicas y sanctos no estan corre-

gidos. fray bnardio de sahagun".

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XXIII

2 B.-Hay en la Biblioteca Nacional un MS. en 4' de ".S~-

MMM~AfMtcoMM", que tiene, ademas de la portada, 263 fo-

jas numeradas, y una m&sal fin, en que termina el indice queen la portada principia. Dice la primera foja de este MS.:

"Tabla

de los sermones que se trata en el presente libro pri.* mentevn auiento y sermones de la natiuidad del senor y las dni-

cas. Lxx-. Lx*. y La. y vna quaresma y Resur rectivm !o

qua! es compostura y lengua del pe. frai bnar dino de

sahgun.Item se trata !ucgo otrv aviento con los demas que son

fiestas y dnicas. del senor y es lengua del pe. fray alonso de

escalona" (30).

3.-Los bibtiografos de Sahagùn mencionan dos obras lla-

madas

"Libro de la venida de los primeros Padres, y tas plà-ticas que tuvieron con los sacerdotes de los idolos", y"Catecismo de la Doctrina Cristiana en Lengua Mexi-

cana impreso por Ocharte en 1583".Estas son s6!o tas partes primera y segunda de los "Collo-

quios y doctrina c/tn~~oMOcott que los ~o~ frayles de San FroM-

cisco MMod'M ~or Papa.4driano sesto y ~o~~ Emperador Car-

los quinto COMMrft~rOMa los indios de la N«<t'0 Espaiia, en /CM-

gua Mtf.ncoMoy c~oMo~o". Dicho libro, que se creia perdido fué

hallado por el P. Pascual Saura entre tas miscelâneas del Archi-

vo Secreto del Vaticano, y to pubtico luego el P. Jos~ Maria Pou

y Marti en el folleto titulado "Et libro perdido de tas ptàticas o

coloquios de los doce primeros misioneros de México"; con el

mismo titulo se reimprimio en el apéndice de documentos det To-

mo I, de la "Revista Mexicana de Estudios Historiées".

Exptica Sahagùn, en et prôtogo de esta obra, cômo los "Co-

Iloquios y Doc~n'Mo"habian permanecido "en papetes y memo-

rias hasta este ano de mil quinnentos y sesenta y quatre, porqueantes no uvo oportunidad de ponerse en orden ni convertirseen lengua mexicana bien congrua y limada; la quat se bo!vi6

Page 28: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

XXIV

y Hmuen este Cute~iu de Santa Cruz dci Tbttttulco e&te sobre-

dicho aiio con los colegiales m&~habiles. Limôse asimismo

con quatro viejos muy pràcticos entendidos ansi en su lengua

como en todas sus antiguedades'.

Estaba el MS. dividido en dos libros: et primcro con 30 ca-

pitulos, de los que s6!o se conocen los <~ primeros, y el segun-do con 21, de los que nada se conserva. Es, a pesar de estar

trunco, sumamente interesante, tanto por los asuntos que trata,

como por el estilo tan sabroso con que esta escrito. A juzgar

por las indicaciones que hace Sahagun en el Prôtogo, !tab!a

pensado para esta obra en un plan mucho mas vasto, pues en

seguida de las dos partes que propiamente forman los ~'Co~o-

quios y Doctrina", vendria una tercera que trataria acerca

"del succeso que tuvo esta conversion en las manos destos doze

padres y de los que vinieron en espacio de seys anos después

(entre los quales yo vine)", y una cuarta que habria de ser

'una declaraciôn o "Postilla" de todas las epistolas y evange-lios de las dominicas de todo el ano. la quat se esta limando

y sera otro volumen por s!, porque éste no sea muy grande".Esa tercera parte no la escribi6, como explica en el mismo pr6-

logo, porque va se habia ocupado con amplitud el famoso Mo-

tolinia de los asuntos a ella pertenecientes, y la "Postilla", porser, segùn parece, bastante voluminosa, y porque no se habia

terminado su correccion, fué separada de los "CoUoquios y Doc-

trina" para formar una ohra aparte. Iba a ser publicada la quenos ocupa juntamente con la "Psalmodia" --que !o fué en

1583– y se habia dado para f!!o la necesaria licencia, pero se

interpusieron, indudablemente, obstaculos poderosos que su

tmpresion estorbaron (31).

4.–De todas las obras de Sahagùn, ninguna ha dado tan-

to qué hacer, ni ha causado ta ntos tropiezos a los biblibgrafos,como la famosa "Postilla" o "Libro de las Postilas", que cons-

taba de tres partes: la "Postilla" misma (que quizà no haya si-

do otra cosa que el "Et'o~/<tonMM<, Z~M~anMMt Z.M~oM~

rium" atras citado), tas '~</<ft/<OMMa la Postilla" (cuyo titulo

Page 29: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

XXV

se cantbiu después pur el de D~~ofect~M de las Ires ~M~M~M

r,ologales") (32) y, finalmente, el '~M~ ~~e Po~~tMo",

que fué anadido en ï579, y en el que habia "Siete Collationes

en Lengua Mexicam en las quales se contienen muchos secre-

tos de las costumbres destos naturales y también muchos secre-

tos y primores desta lengua mexicana" (33). Se conocen las

*~J<<t<<oMM"y algo del 'M<<Mr", los que, con el titulo de

"Doctrina Cristiana en A~c.ttcaMO",se registran bajo el numé-

ro 763 en el Catilogo Ramirez, y se custodian hoy en la New-

berry Library de Chicago (34). AI senor Alfredo Barrera Vâs-

quez débese el descubrimiento de que tas "<~OM~' y la

"DM/orcct<!Mde las Ires Virtudes Teologaks", son una sola ymisma cosa, y él mismo sustenta la hipôtesis de que el cambio

del primer titulo por el segundo tué motivado por la persecu-ci6n que el Santo Oficio hab!a emprendido contra tas explica-ciones o traducciones de textos de la Sagrada Escritura en

nuestras lenguas indigenas; por !o que respecta a! "~AMfu'sabemos que, no obstante !o afirmado por Icazbalceta, se han

preservado de él algunas hojas, o, por !o menos, la primera yla û!tima (35).

En cuanto a la "Postilla" misma, es importante saber, ante

tcdo, cual era su contenido, y a averiguarlo puede ayudamosun pasaje de la "'Historia C~~rar' donde se dice que "la pre-dicacibn cvangética y apostôtica. ha de ser de vicies y vir-

tudes, persuadiendo !o uno y disuadiendo !o otro; y !o mas con-

tinuo ha de ser et persuadirlos a las Virtudes Teologales y di-

suadirles los vicies a ellas contrarios. De ésto Aay mucha ma-

teria en los seis primeros libros de esta Historia, y CMla Pos-

tilla sobre las J?~/0/<M y Evangelios de los JotMtM<70~de todo

el atïo, que hice" (36). Es también ùti! para nuestros fines la

referencia de Betancurt, que poseia el "'Libro las Po~/t~f"

y que nos dice que Sahagùn "(hizo) una Postilla de los Evan-

gelios y Epistolas, de lenguaje muy propio y elegante, donde

he aprendido muy ctegantes periodos: esta en este tomo la no-

ticia de la venida de tos primeros padres. Por ù!timo, en

Page 30: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

XXVI

el Pr6logo de las ~JJ~MC~ a la "Po~Mo", se dice que

aprovecharan "para que el predicador tendra mucha oportuni-dad de meter estas Addiciones o alguna dellas en qualquiera

sermbn que predicare: porque no hay JE~~o/o Mt ~'OM~/to~Mesta Postilla, cuya letra no demande alguna dellas".

Dedùcese de tas anteriores citas que la "Postilla" contenta

epistolas y evangelios, que estaba escrito su texto en Nahuat!

muy elegante y castizo, y que los temas de que trataba tenian

muy especial afinidad con los de la "D~c~oroctJM de las <fM

Virtudes TM~o~M". En el "~OH~MnMw" encuéntranse

precisamente tas traducciones de epistolas y evangelios en muybello y correctisimo lenguaje, y ésto nos ha hecho dudar de si

acaso existib otra obra desconocida, que fuése la "Postilla", o

si debe tomarse como tal la que tan I~rmosamente édité Bion-

deili. Aunque, como indica Icazbalceta, "Po~~&t" es voz de la

baja t~tinidad y "significa notas, especialmente notas ~MOtr~t-M<~My ~~fM<M a la ZKMM",dudo mucho de que tales notas

o explicaciones existieran, y me inclino mas bien a creer que el

famoso "Libro de las Postilas" no era otra cosa que el "EtWt-

~ton«w", seguido de tas '~cMt~oMM" o "Declaraci6n de las

ires Virtudes Teologales" y del ~<M~ desta Postilla".

No hay que olvidar, por uttimo, que los "Colloquios y Doc-

trina Cristiana", y la "Postilla" con sus ".<4<Mt~oMM"y 'tt-

~M' componian originatmente una misma obra, como clara-

mente !o indica el prblogo de Sahagùn a los citados "Co~o-

~Mto~ y la referencia transcrita de Betancurt, y que este ùtti-

mo asegura que en su "Postilla" habla Sahagùn de c6mo en

los primeros veinte anos después de la Conquista hubo mucho

fervor de parte de los naturales, pero que luego se inclinaron a

la idolatria, y una referencia anâtoga puede encontrarse en una

advertencia "al prudente lector", enseguida del prblogo de los

"Colloquios" (37).

5.-De la "PM~oJto CnjftOMo Sernronario de los San-tos del a~o ~Mlengua mexicana"' se ha ocupado ampliamenteIcazbalceta, y no hay, por !o mismo, necesidad de hablar mucho

Page 31: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

XXVII

de eUa. Conviene saber que fu< el ùnico libro de Sahagun, pu-

Micado durante su vida, y que se ha hecho tan raro, que no se

conocen de él sino unos tres o cuatro ejemplares, debido a queFr. Francisco de la Rosa Figueroa, Notario y Revisor de li-

bros por el Santo Oficio, tom6 espedal empeno en perseguirlo

y denunciarlo, asi como habia perseguido "un libro manuscri-

tg en idioma mexicano, en que estaban traducidas todas las

Epïsto!as y Evangelios del Misal, contra la regla 5* del Ex-

purgatorio, que expresamente prohibe las traducciones de la

Biblia en lengua vulgar, especialmente las Epistolas y Evange-

lios", y cuantos ejemplares haMa encontrado de obras anàto-

gas, tantos habia "consumido en carton", con reprochable ce-

!o. (38).El fin que se proponia Sahagun al componer su ~M/wo-

dia", era el de que olvidaran los indios sus cantares antiguos yentonaran en lugar de ellos cànticos cristianos. Hay en ella yen la "Historia" referencias precisas que claramente indican

que conoci6 Fr. Bernardino algunos de los Cantares que Pena-

fiel reprodujo (39). Atnbûyente algunos autores la recopila-ciôn de éstos, pero es en ellos harto visible la mano de un es-

critor indfgena, el cual, empero, habia estudiado con los frailes

en el Convento de San Francisco (40), y hacia esa compilaci6n

"para que V. r* los aproveche y entremeta a sus tiempos que

conviniere, como buen maestro que es Vuesa reueren*" (41).Por eso Hegamos a sospechar que tal rccopi!aci6n, aunque he-

cha por un indio, pudiera haberla sugerido Sahagun para aprn-vecharla posteriormente en sus obras, y recordando enfonces

que, para extirpar la idotatria, réunie el benemérito franciscano

ei mayor numéro de materiales acerca de ella, vinimos a su-

poner que, de la misma manera, y con plena !6gica, para aca-

bar del todo con los antiguos Cantares, hubiera empezado porbuscarlos y reunirlos, o hacer que los escribiesen y juntasen.Nos parecia también que Sahagûn habria tratado de imitar el

estilo de los antiguos Cantares (para !o cual le era preciso co-

nocerlos), y que de eUo hallariamos hue!!as en su '~M/tMo</M

Page 32: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

XXVIII

Cn~MMa"; pudimos mas tarde examinar un trunco ejemplarde la misma (42) y tuego nos dimos cuenta de que no apare-

cen, en la parte que conocemos, tate? reminiacencias.

Tanto la "P~wo~M" como la "Po~ftMo" fueron dictadas

por Sahagtin durante su estancia en 7'co (43), pero pro-bablemente habia empezado a trabajar, desde mucho antes de

la redaccion de la ùttima. (44).6.–Icazbatceta menciona asi otro de sus trabajos: "J?.<*cr-

cicios OMo/t~MHoj<t<~M~M~tMc.v<coHo.MS. en 4*. Tiene 43

fojas. En la primera pagina se lee:

"Comienza un exercicio en lengua mexicana sacado del

sancto Evangelo y distrihu!do por todos los dias de la semana

contiene meditaciones devotas muy provechosas para cualquier

xpiano que se quiera Hegar a Dios".

AI fin: "Este exercicio halle entre los indios, no sé quien

!o hizo ni quien se to dio tenia muchas fallas e incongruidadesmas con verdad se puede decir que se hizo de nuevo que no

enmendô. Este ano de 1574. fray bernardine de sahagun".Este manuscrito, registrado en el Catàiogo de Ramirez con

el numéro 764, fué vendido a Quaritch, y actualmente se halla

en la "Ayer Collection", cuyo Catàtogo !o designa con el nu-

,mero 1484 (45).

7.-Al referirse Icazbalceta al "Manual del Cristiano", !o

describe en estos términos

"Son 4 hojas (en 8" segun el Sr. Chavero. y en 4° segùn el

Catàtogo Ramirez) de letra de Sahagun, o por !o menos ig~tata la de los Evangelios, Doctrina, apostillas del Sermonario y

primera foja del Tritingùe. Tiene por encabezamiento el titulo

siguiente: "Izcatqui yn innemiliz yn teuiutica omonamitiqueInic ce Capo vncan mitoa &c". Siguese el capitulo por 2 fojas,y al fin de la segunda comienza otro con este ntbro "Inic 6.

Cap" & A la hoja inmediata al fin dice: "In!c. 7. Capo & Tie-ne la ùttima la licencia del Virrey para que la obra se imprima,y es de fecha del 16 de febrero de :578.

Page 33: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

XXIX

Estas hojas, que pertenecian también a la Colecci6n Rami-

rez (Catâ!ogo, N" 544), no sabemos dônde se hallen.

Entre los escritos no identificados de Sahagun, de que nos

habla Torquemada, hay tres que por su titulo parecen de asun-

to anatogo al de! "A~OMMofdel Cnj~oMo", pues segùn el epigra-

fe que en nâhuatt tteva esta obra (46), el contenido de ella era

el mismo, o, por to menos, muy semejante, al de los tres opuscu-los que a los Casados se refieren: la "Regta" y los "Manda-

mientos" de los mismos, y el "Impedimento del Matrimonio".

8.-Por !o que respecta al "~o<'o&M~onorn~M~Mc, C<Mf~-

~MO, ~o/mo y Afc.woMO", de cuya existencia mucho se duda,

sabemos por Chavero que formaba parte de su bibHoteca. y

que era "un volumen grueso en 4° menor espanol, escrito con

magnifica letra de forma medio gotica, en pape! rénovés. En

cada renglbn la primera palabra esta en espanol y la sigue su

traduccion latina, colocandose encima del rengton. con tinta ro-

ja, la voz mexicana, aunque en algunos lugares falta esta ûtti-

ma. El Diccionario es a dos cotumnas. Tiene al principio dos

fojas indepcndientes clei Vocabulario. y en ellas y en la ùttima

pagina hay de letras diferentes varios nombres con su traduc-

cion mexicana: una de estas letras, en la primera pagina, es de

Sahagun. Esto que aparece como correcciôn o adiciôn de la

propia, v el no tener noticia de que otro escritor haya hecho

otro Vorabutario trilingue, son para mi pruebas bastantes (le

que el presente es et tan buscado de Fr. Bernardino. De su dis-

cipulo Martin Jacobita hay varias firmas en et Codice de San-

tiago, y comparàndohs con la tetra del Vocnbutario. se conocc

clesde luego que et dtsc~uto fué et escribientc de la magnificaobra del maestro" (47).

Consta este MS. de t<i5 foias. En sus "Suplementos" o "Adi-

cioncs" a la Bibliotcra de Beristâin, Ramirez le da este titulo-v

"Z?tf<<OMant<Mtcx /«~M<'<Mt(sic) <M/O~MMM<JffrtMOMfMtinter-

/'rf/<* Aelio .~M/omo A'c&nM<')t~t.Lcge focliciter"; y con c!

mismo se registra ahora, bajo el N" t478, en c! reciente cati-

Page 34: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

XXX

logo de la "Ayer Collection", después de haber figurado con el

545 en el de Ramirez.

Hubo, por !o menos, otro MS. distinto que también Hev6 el

nombre de ~~oco&M~onoT'n~t~M~ y cuyo contenido era bas-

tante diferente, como to comprueba el hecho de que Fr. Juan

Bautista, en sus "Advertencias para los Confesores de los Na-

turales", copie de é! un trozo con este rubro: "Stguense algii-nas Abusiones antiguas que estos naturates tuvieron en su gen-

tiudad, segun que escribe el P. Fr. Bernardino de Sahagun en

el libro segundo de su Vocabutario Tnîingue". "Los parrafos

que copia" –nos dice Icazbalceta- "son veinticinco, y colo-

cados en el mismo orden se encuentran en el Apéndice del libro

V. de la Historia, donde hay doce mas. En los fragmentos queadelante publicamos (48) habla el autor de un ~occ~o~n

7'nKMpt!~ que estaba haciendo en 1585. en el cual se trataba

de la fiesta secutar de los mexicanos, como en el lib. VII, Cap.

Q, de la "Historia". Por esta raz6n explica leazbaiceta la exis-

tencia de aquel "Vocabalario" suponiendo que, al verse despo-

jado Sahagun de las copias en limpio de su querida "T~M~on~,

emprendiô, hacia 1585, la reconstrucciôn de la misma, con los

apuntes y recuerdos que conservaba, y con los traslados parcia-les que habian quedado en manos amigas desde que fueron es-

parcidos los libros por toda la Provincia". Y, como el mismo

Icazbalceta dice, Sahagun. que toda su vida se propuso "dar

desmenuzada la lengua mexicana. para to cual no temi6 ïe-

cargar la Aft~ofM a trueque de amontonar en un solo lugar to-

dos los vocablos Je cada cosa v todas las MOMcraj decir de

cada ~M~HCta. acab6 por considerar que el conjunto de

tantas voces y frases mexicanas const!tu{a un verdadero ~o-

fo6M~ono; pero dar tal nombre a la reconstruccibn de la ~M-

toria, con el agregado de trilingiie, cuando faltaba del todo la

lengua latina, es una extravagancia propia de la edad. (49).

g.-Existen en la Biblioteca Nacional dos fragmentariasobras de Sahagun, que Uevan los titulos de "Ca~M~ono A~f-

Page 35: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

.IIollo.)' '-6-¥-J

XXXI

.ftcoMo,Latino y Castellano" y "Arte Ditinatoria", y se hallan

contenidos en el mismo volumen de los famosos "CoM<o~.t".

Icazbalceta los describe pormenorizadamente, y transcribimos.

por eso, los datos que acerca de ellos nos suministra. He aquile que nos dice respecto al primero "Le precede un breve pro-

logo inédite que adelante puede ver el lector. No me es dable

trasladar aqui el Calendario, y menos entrar en disquisicionesacerca de su orîgen: tampoco es lugar éste de investigar quérelacién tenga con otros que los autores mencionan, y que pu-dieran atribuirse a Sahagùn. Este trabajo, que en su mayor

parte habria de fundarse en conjeturas, por faltar los docu-

mentos, exigiria un tratado especial. Baste con una sencilla

descripc!6n del Calendario de nuestra Biblioteca. Guarda la

misma dispos!ci6n que el inserto en el lib. II de la Historia:

pero es diverso en la substance. En el impreso estàn los me-

ses mexicanos por su orden, y se arregla a ellos la correspon-<!encia castellana. En e! mannscrito domina nuestro Calenda-

rio y a él se sujeta el mexicano: a< es que comienza por el

d{a 11 del mes 7~< correspondiente al t* de Enero. Ambos

estàn conformes en cuanto a poner el principio del ano mexica-

no en el ï* de Febrero; mas en el manuscrito hay la particula-ridad de que "por quitar tas abusiones" de los cinco d{as acia-

gos o MCHtOM~Mtle ocurrio a Sahagùn repartirlos por los me-

ses que le parecio, y contô veintiùn dias, en vez de veinte, en

cada uno de los meses cahualo, T'o~o~/OM~t,7'ffo~, Tc-

fM<M«</oM/Ky faMÇMc/~o/tj~t, con !o cual va se echa de ver

que desde la primera intercatacion quedo cambiada la corres-

pondencia. As! en el manuscrito et ï* de Enero corresponde at

i 7' y en el impreso al 14. En todos los meses van ano-

tadas las fiestas y sacrificios, aunque con mucha mas conci-

sion que en la ~t~ono. AI fin tiene en 5 fojas diez figuras de

diez meses, que vienen a formar dos series separadas: la pri-mera consta de las figuras de 77ofa.n~<Mo/<?//t, 7*o~o~M//t.

7~M<'y<o~< y ro.vf< faltan las de ocho meses, y continua

la segunda serie con las de 0Mfc/<oW, PoM~M~ya/t~/t, ~4/f-

Page 36: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

XXXII

tMpc~ Tititl, y~MW,y Quauitl <<MO.Hay ademâs otra foja con

la figura de los M~MOM~Mto dias finales del ano. Este calen-

dario se escribio sin duda en 1585, y en todo caso después de

!g84, porque se habla de la Correccibn Gregoriana, que en Mé-

xico no se hizo et ano 1582, sino el de 1584, por haberlo or

denado as{ el rey en céduta de 14 de Mayo de 1583.

Respecto al scgundo fragmento -aquel relativo a la "Ar-

le ~~tttMa/ono"– informa Icazbalceta que su asunto es e!

mismo que en e! libro IV de la "Historia C~MCrof se trata, sa!-

vo que en ésta no se hallan un prblogo muy interesante, una

advertencia "al lector", y el cap. I. "E! II del manuscrito co-

rresponde al 1 de la Historia. y asi sucesivamente, con la di-

ferencia de uno, hasta el XXXII del manuscrito (XXXI del

impreso) que quedo cortado a poco mas de la mitad, no pormutitacion del codice, sino porque el escribiente no pas6 ade-

lante. deiando suspense el sentido a media frase, en el frente

de una hoja cuya vuelta es blanca. Comparados ambos textos,

presentan muchas variantes" (50)

ESCRITOS DESCONOCIDOS.

Entre los trabajos de Sahagùn, hasta ahora desconocidos,cuéntanse la "~M<t ~an JPcrnar~tMO", et "/fr/~ de la Len-

gua ~.ncoM cott «M ~oco&t~ono /f~<?n</t~"y los varios tra-

tados cuya lista viene en Torquemada.t .-La "i~tJc de Sali J9~Mor~«to", escrita a ruego de los

indios de Xochimilco, debe haber sido compuesta antes de 15~1,

'-egùn los c&tcutosde Icazbalceta (5~). Aspira el senor G6mez

de Orozco haberla visto en poder de un indio de Xochimilco,

apellidado Toledo; pero que no pudo lograr que le permitieratomar los datos para formular una buena noticia bibtiogran-ca (52). No tenemos otros informes acerca del paradero de es-

te manustcrito.

2.–Et "Arte de la Lengua Af~nfOMOCOMMM~OCO&M~tO

/f~M~< que menciona Saha~n en el pr6!ogo de su 'W~/o-

Page 37: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

XXXIII

Wa", (54), !o hizo su autor en 1569, habiéndose sacado enton-

ces un trastado limpio de la misma obra. En ï~Sg fué redacta-

da de nuevo; pero ni de esa refundicion, ni del original anti-

Ruo, se han encontrado, hasta ahora, trazas ningunas.

3.-Los tratados sueltos que Torquemada menciona, son

los siguientes:

~DM&!fac«!M~ero/n~nco del Simbolo de Quicumque t'H~

(de S. ~/CMftO)"."Otra <~&!foc«!Mdel mismo Simbolo ~or manera de Did-

logo"."PMttCOJ para ~M~M~ bautismo de los N?0~.

"Z.M~& M~tyt<Ma<"LMA~ M~tn~M<"Fof~M M~tn~M~"E~~O M~tft<M<

"JE.f~M'~M<~A~OM/ar~~Mo".

"Escalera M~<n<M<

"/?c<~ de los casados"."FyM~e espiritual".

"/Mt~JtM<CMfOdel fM~HtMOMtO".

"Los J~OMJo~M~<M los Casados".

"Doc/ftM« para los 3fM<fo~De los tres opûscutos para !os Casados, y de su retacion con

el "MoMMa~ Cristiano", nos ocupamos va al hablar de éste.

Afirma Icazbalceta que en el "CoMttMoJc~ Cielo", de Fr. Mar

tin de Léon. dedarasc en lengua Nâhuatt el Simbolo de ~4/o-

<<<ïf!o,y p!ensa que tal obra bien puede ser la de Sahagun, de

la que Fr. Martin se aduenaria, haciendo !o propio que con su

"Co/<'M</ort'o"(54). De los otros tratados cuya lista hemos

transcrito, nada se sabe. Icazhalceta sospecha que, si efectiva-

mente escribio Sattagùn una "Doctritta para los 3/~co~ la

embeberia mas tarde en el XI libro de su tnonumental Histo-

ria" (55).

Page 38: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

XXXIV

b) Otros escritos que se le hait atribuido o quepudieran O~&M~~C.

Después del largo catàtogo de aqueUas obras que con cer-

teza sabemos que fueron suyas, resta mencionar otras que co-

mùnmente se le atrihuyen, y atgunas que parecen rclacionarse

con su "Historia".

i.–Le atribuye Boturini una "Dot/nMO" en once fojas de

pape! europeo, en figuras y cifras, la que mas tarde poseyô Au-

bin, como to afirma Rémi Siméon en los pretiminares de la tra-

duccion francesa de la "~ft.~ono", donde nos dice que "M. Au-

bin posséde de cet auteur (Sahagun) onxc feuilles de Doctrine

en figures et en chiffres, sur papier européen". (56).2.–En algunos pasajes de su "Historia General" nos da

a entender Sahagun que también produjo, quizâs, algunosMft~'CMt/t~t"o Autos en lengua mexicana, como un excelente

medio para la catequizacion de los indios; pero hasta ahora no

se han hallado ninRunas piezas cuya paternidad pudiera atri-

btiirsele.

3.–Penafiet pubtico un interesante manuscrito, sin haber-

nos dicho dônde se guarda. ni como !o obtuvo. Es el que lie-

va el titulo de "J~M~/tM~Tlatolli", y que constituye el tercer

cuaderno de su "Co!ecci6n de Documentos para la Historia

Mexicana". Otros "7f«~/<M~o~oMt" se conocen, también en

estado fragmentario, y son los que édité Fr. Juan Bautista en

1602, segùn atgunos autores, o en 1599, segùn otros. Et ver-

dadero autor de esta obra fué, de seguro, Fr. Andrés de 0!-

mos (57). No sabemos hasta que punto el texto manuscrito

que publicô Penafiet, y et editado por Fr. Juan Bautista, scan

una misma cosa, pues. por no haber en México un ejemplar de

esta û!tima obra, no ha sido posiblc compararla con la otra.

Es déplorable que no sepamos donde existe el documento quePenaficl utitizo para su pubticacion, y que no nos dcjara de él

la menor noticia bibliografica, pues !o ùnico que se infiere poret indice que alli transcribc (58), es que formaba parte de un

Page 39: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

XXXV

tomo VIII de no sabemos qué coleccibn (quizà, segùn se ha

dicho, de nuestro rico Archivo General) y que en cabeza de

él se hallaba la "t)octrina Cristiana" de Fr. Alonso de Moli-

na. Notable es t. semejanza que entre el lenguaje del libro

VI y el de las anhriores "Piâticas" existe, y a veces las analo-

R<asson tantas, que cualquiera creeria que uno y otro textos se

deben a un misn-<t autor, mas !o que en realidad sucede es

que la fuente de donde bebieron ambos fué una misma.

4.–Aï tratar <!e la "PM~MtoJta CfM~OMO"nos referimos yaa los "Cantares" que pubticô Penafiel, y cuya comp!!ac!6n se

atribuy6 a Sahagtm –aunque sin soHdo fundamento- por al-

gunos autores; vimos entonces que, aunque indudablemente los

conoci6, pues en ;u "Historia" nombra varios de ellos, (y son

éstos algunos de los que en la publicaci6n de Penafiet se cn-

cuentran), no hay muchas probabilidades de que entendiera en

co!eccionar!os, sino que tal empresa débese a un indio, como cier-

tos indicios !o sugieren (59). Se le ha atribuido también la

"Historia de los .~c.ncoMO~por sus Pinturas" tan sôto porqueun poseedor de élla le da por autor a un "Fr. Bernardino".Ya Icazbalceta refuté esa tesis, y no necesitamos, por !o mis-

mo, entretenemof en et!a (60). Existen, por ûttimo, en la

"Ayer Co!!ection', dos manuscritos con Evangelios y Episto-las en mexicano, ()ue bien pudieran ser borradores o copias de)

"Et'OM~tont<Mt", han sido atribuidos a Molina el uno, y a Oroz

el otro, pero sin que ninguno de dichos autores tenga mejo-res titulos que Saha)?ùn, a la patemidad de éHos (61). Suyoseria también et d: idéntico asunto, que Icazbalceta menciona,

y que en la Biblioteca Nacional se gnarda (62). Otros pudie-ran aqui listarse, {'ero ya urge que nos ocupemos de su obra

magna.

Page 40: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

xxxvi

III.-LA "HISTORIA GENERAL DE LAS COSASDE NUEVA ESPAÇA".

a) Los tM(!~M la ~M~rc-M.

Dos fueron los môvitea que imputsaron a Sahagùn en la

concepcibn y en la realizacibn de su vasta empresa, y ambos

estàn bien claros en el "Prôtogo" y en la "Advertenc!a" queencabezan su obra: fué uno el ceto religioso con que ansiaba

ta conversiôn de tos indios idolâtras at cristianismo, y et otro

fué la curiosidad tinguistica, el deseo de conocer los secretos

todos de una lengua tan bella como la Nahuatt, cuyo perfec-to dominio, por otra parte, seria tan provechoso para doctri-

nar a tos naturales, desarraigàndotos de sus antiguas supersti-ciones. Mal podrian los religiosos -pcnsaba Sahagûn– sen-

tirse seguros de la sinceridad con que abrazaban los indios el

cristianismo, si no estaban en condiciones -por falta de cla-

ros antécédentes– de poder distinguir la significaci6n recbn-

dita de una ceremonia de un cristianismo auténtico en tas apa-

riencias, pero saturada, en ta realidad, de los antiguos usos ycreencias paganos. Mal podria el médico -es decir, el Re-

ligioso- curar a. sus enfermos -los idolâtras– sin conocer

a fondo et mal de que adolecian. Y por eso es preciso que re-

pitamos las palabras con que su obra se inicia:

"El médico no puede acertadamente aplicar las medicinas

al enfermo (sin) que primero conozca de qué humor, o de quécausa procede la enfermedad. De manera que et buen médico

conviene sca docto en el conocimiento de tas medicinas y en

et de las enfermedades, para aplicar convenibtemente a cada

cnfermedad la medicina contraria. Los predicadores y confe-

sores, médicos son de las animas. conviene tengan experitiade las medicinas y de las enfermedades espirituates. El pre-dicador. y el confesor. conviene mucho que sepan !o ~e-

cesario para ejercitar sus oficios. No conviene que se descui-

den los ministros de esta conversion con decir que entre es-

Page 41: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

xxxvn

ta gente no hay mas pecados que los de borrachera, hurto ycarnalidad, porque otros muchos pecados hay entre ellos.

Los pecados de la idolatria y ritos idotatricos y superstisiones

(sic) idoiatricas y agueros y abusiones y ceremonias idotatri-

cas no son aûn perdidos de! todo. Para prcdicar contra t'

tas cosas, y aun para saber si las hay, menester es de saber c6-

mo tas usaban en tiempo de su idolatria, que, por falta de no

saber ésto, en nuestra presencia hacen muchas cosas idotàtri-

cas sin que !o entendamos. Y dicen algunos, escusândotos, queson boberia y ninerias, por ignorar la raiz de donde salen (que« mera idolatria). Y los confesores ni se las preguntan, ni

piensan que hay tal cosa, ni ~o&CM~~Mo~ para se /o ~~«M-

ïo~ ni aun !o entenderàn aunque se to digan; pues porque los

ministros del Evangelio que subcederàn a los que primero vi-

nieron. no tengan ocasion de quejarse de los primeros porhaber dejado a obscuras las cosas de estos naturales desta

Nueva Espana, yo Fray Bernardino de Sahagun. escribi do-

ce libros de tas cosas divinas. o por mejor decir idotàtricas, yhumanas y naturales desta Nueva Espana.

Tan palpable como el movil religioso en el anterior texto,

esta el intento lingüistico en este otro

"Cuando esta obra se comenzô, comenzôse a decir de los que!o supieron que se hacia un colepino, y aùn hasta agora no ce-

san muchos de me preguntar que ~en qué termines anda el ca-

f~MO.~ Ciertamente, fuera harto provechoso hacer una obra

tan ûtit para los que quieran deprender esta lengua mcxica-

na. pero. no ha habido oportunidad porque Calepino sa-

c6 los vocablos y tas significationes de ellos, y sus equivocatio-nes y metàphoras de la tection de los poetas y oradorcs y de losotros autores. el cual fundamento me ha faltado a mi, porno haber letras ni cscriptura entre esta gente, y ansi me fué

!mposi!)tehaccr co/c~n~. Pero eche los fundamentos para (que)

quien quisiere, con facilidad le pueda hacer, porque, por mi in-

dustria, se han escripto doce tibros: de lenguaje propio y na-

tural, desta lengua mcxicana donde allende de ser muy gusto-

Page 42: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

XXXVIII

sa, y provechosa escnptura: hallarse han también en ella, to-

das las maneras de hablar, y todos los vocablos, que esta len-

gua usa: tan bien autorizados, y ciertos; como !c que escribiô

Virgilio y Cicerôn, y los demas authores, de la lengua latina.

Vanestos doce libros, de tat manera trazados, que cada plana,Heva tres columnas la primera, de lengua espanola la segun-

da, la lengua mexicana: la tercera, la dectaraci6n de los voca-

blos mexicanos: senalados con sus ci f ras".

En otra parte de la obra se define aùn mas el intento lin-

gu!stico, como cuando dice:

"Es esta obra como una red barredera para sacar a luz

todos los vocablos desta lengua con sus propias y metaphôricas

significaciones y todas sus maneras de hablar".

Para extirpar, pues, las idolatrias y supersticiones antiguas,

por una parte, y descubrir, por la otra, los mas intimos secre-

tos de la lengua- a fin de ser capaz para penetrar en la psi-

cologia indigena y como utilidad pràctica de ésto acertadamente

desempenar el ministerio de la confesion– para ésto era

para to que Sahagùn llevaba a cabo su magna empresa. Pero

al realizarla sucedio que se fué poco a poco interesando en mu-

chos temas, cuya discusiôn habia provocado con fines puramen-te tinguisticos, y vino asi a resultar una amplia descripciôn aûn

de aquellos asuntos que a su celo religioso poco o nad impor-taban.

b) El plan de la obra.

El primitivo plan de la ohra debe rastrearse, naturalmente,en los "PntMfro~ Mc~MonofM", el manuscrito que redactb Sa-

hagùn en T~c~Mfco y que contenta en embribn los temas todos

de su "Historia General". C~atro partes integran ese preli-minar estudio, tas cuates tuego se sutxUviden er p&rrafos. Las

partes, !!amadas "capitulos", son las sigu<entes:Dioses (Teteo).Cielo e infierno (Ilhuicayotl iuan Mict!ancayot!).

Page 43: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

XXXIX

Senor!o (Tiatocayott).Cosas Humanas (Ttacayott).Cada une de estos cuatro capitulos se convirtib después en

un Libro, al terminarse la redacci6n del MS. de Tlateloko, queconocemos hoy por la edicion de Troncoso (63) y fué enton-

ces cuando se anadiô, como Libro Quinto, la extensa "Historia

Natural", que en el plan primitivo no aparece. Lo que en T'&t-

teloko, hasta 1565, constituia el Primer Libro, es en nuestras

ediciones un terceto (I, II, III); a otro anatogo equivale el

Segundo (VII, IV, V) a un par el Tercero (VIII, IX), ys6!o el Cuarto (X) y el Quinto (XI) no se subdividieron. Ha-

bra notado el lector la ausencia de otros libros los de la "Re-

t6rica" (VI) y de la "Conquista" (XII), que no se encuen-

tran en los C6dices Mo~n~M~M, y que tampoco se incluian

–segûn sospecho- en aquel antiguo plan de la obra. Sabe-

mos por nota de su autor, al fin del Libro VI, que éste conta-

ba, en 1577, treinta anos de haberse escrito (~ ï547? o 1548?)

pero es probable que hasta mas tarde, al residir en México, (c.

~565), pensara incluirlo en su "Historia". Fué en esta capi-tal, por ese tiempo, cuando empezô a escribir el Libro XII, yanos después habria de reformarlo.

En aquellos tres anos en que, residiendo en México, se ocu-

t)6 Sahagùn en "pasar y repasar a sus solas" todos sus manus-

critos, sufrieron éstos varios y sucesivos ordenamientos: Comen-

xose por dividir en tres (-1. II, III) el primer Libro, y por cam-

hiar en IV el Segundo (64), en VI 11° el Tercero, en Vo et

Cuarto, y en VF el Quinto, anadiendo luego el de la "Retorica"

como Vil" (65), y el de la "Conquista" como IX*' (66); fué

esta la primera révision de México, en que la obra constaba de

9 libros. Hizose luego una segunda, en que los tres sacados

det Primero, siguieron, por su orden, al principio de la "Histo-

ria" el Cuarto (antes Segundo), que no se habia partido. dio

origen también a tres; el IV (hoy VII), el V (hoy IV) y el

VI (hoy V); del Octavo (antes Tercero) sacaronse soto dos

(VIII y IX); el Quinto (que fué antes Cuarto) cambiose en

Page 44: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

XL

X, y el Sexto (que fué antes Quinto), volvi6seXI; la "Re-torica" qued6 como VII, y !a "Conquista" como XII. Vi-no después a hacerse un nuevo arreglo, y quedaron los librosen su orden definitivo,que es el del C<MM*<*de Florencia y detas edicionesque de su texto en espaiiolse han hecho.

Las distintas modificacionesque sufrié el primitivo plande la obra, han sido indicadasen la tabla adjunta, y ella daràal lector una noci6n mas clara de to que anteriormente se ha

explicado. Por medio de élla se haran palpables los evidentes

progresosque, para su mayorperfecciôn,fué sucesivamentesu-friendo aquel esquemàticoplan primitivo, y que nosotros pu-dimos descubrir, después de fijamos c6mo, al fin de cada li-

bro, Sahagûn le asignaba el orden que en cada ordenamientole correspondia,y al ocurrir otro, testaba el anterior (67).

c) El Método en la 7MfM~OCt~M.

Del excelentemétodoque emple6Sahagûn al emprender lasinvestigacionesnecesarias para la formacién de su "Historia"nos ocupamosya, someramente,en el Exordio con que esta"Introducci6n" se inicia. AI referimos, en los siguientespa-rrafos, a tas varias etapas que en la confecc!6nde aqué!!asereconocen,tocaremos tambtén algunos puntos que con tal tM~-

todo se rehcionan. No habra, por !o mismo, n<'ces!dadestric-ta de que nos detengamosntàs en este asunto.

d) Las varias ~o~<Men la claboraci6n de la "Historia".

El propio Sahagùn, en el Protogo al segundo libro de su

"Ilistoria", nos proporciona los mas precisos y pormenoriza-dos datos acerca del desarrollo de sus pesquisas y de la redaç-

ci6n de sus manuscritos. Nos refiere ahi c6mo, habiendo re-

cibido una orden expresa del Provincial para que escribiese en

lengua mexicana !o que le pareciese "utit para la doctrina, cul-

tura y manutenencia de la cristiandad de estos naturales de es-

Page 45: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

TABLADELOSSUCESIVOSORDENAMIENTOSDELA "HISTORIA"

PLANES DE MEX)CO 156:.69P<Md. T<p<px)co, Pt<ndeT)<t<!e)ee

155t. 60 1564.65 I~.PttM :e.P)<t)n 3M.Phntn"Ptl M 1l "I..jl u_ de de de"P~.t..M.,M~ "CM!c..M.Mt. México México M4.:«~.<)

f=L)b. 1 =Lib. 1 =Lib. ïter. Cap.: "Dioses" =Libro Primcro. < =!<ib. II Lib. II =Lib. II

(r<<-o) (~IJb. III ==L;b. III =Lib. III

C =!Jb. IV =IJb. VUI

2°. Cap.: "Cielo e in- =Libro Secundo. =L:h. IV (t) =Lib. V =Lib. IV

fierno". =Lih. VI =Lib. V

(/~Ktf<!vn~~MM 3/<f-

//onf<<YO//)

..c T T T t. ~t~ < =Lih. VIII =Lib. VIII~cr. Cap.: "Senono =Ltbro Tercero. =Lth. VIII –Tt. tv<

= 1)ro ert'ero. = _1..f =Lth. IA ==Ltb. iX

(7/c/ocJy<)_1J. 1 IX

4". Cap. "Cosas huma- =ÏJhro Cuartn. =Lib. V =Lib. X =Lib. X

nas".

(7'/o<o//)

=!Jhro Quinto: =Lih. VI ~L;b. XI =I.ih. XI

"Cosas natnratcs".

(r/o//<'f~f<). LihrnV! =L)b.V!I =!)). VI

"/<'<<!nfo Y Fi-

/~M~<t .~<'ro/

1I.ibro IX: =Lib. XII =Lib. XII

"Co~~t.

( t ). '~o.tr la t~/<ï 64.–t- –M.

El orden actuat –fjuc data de! '~n~M~n/o </<*!5~Q"– esta indicado en la

uttima cotumna y sera faci! encontrar las correspondencias en ntanuscntos

anteriorcs de la "<.f/ono", hasta He~ar al plan siniptictsimo de <os"n'wff~

/t/('M!fr<n/<t".

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XLI

ta Nueva Espana, y para ayuda de los obreros y ministros quelos doctrinan", redact6 una "minuta", en lengua castellana, "de

todas las materias que habia de tratar" –"que fué !o que esta

escrito en los doce libros, y la postilla y cdnticos"- y, trans-

tadandose a Tepepulco (1558), reunio alli a los principales yal Senor de ellos, y tes comunicb sus propositos, pidiéndoles

que le proporcionasen los mas habites y autorizados informan-

tes, "con quienes pudiese platicar y le supiesen dar razon de !o

que les preguntase". Después de algunos dias le fueron su-

ministrados, y con ellos, y con cuatro discipulos, que ademàsde su lengua y de la castellana conocian la latina, empezo a

trabajar en la e!aborac!ôn de su "Historia". Los indigenas de

7'co le comunicaron sus informaciones por medio de pin-turas, y al pie de ellas escribieron la explicacibn correspondien-tes los estudiantes "latinos". Después de trabajar asi, duran-

te dos anos (1558-60), en aquel puebto, fué mudado Sahagùnal de Tlatelolco, y alli reunib también al got)emador y a los al-

caldes, en demanda de ayuda para su obra, y ellos entonces le

"senataron hasta ocho o diez principales escogidos entre todos,

muy hâbues en su lengua y en tas cosas de sus antigua!!tas, con

los cuales, y con cuatro o cinco colegiales, todos ~/tM~«<'y, por

espacio de un ano y algo mas encerrados en el Colegio (~156!-

62 ?), se enmendô de claro, y anadio todo to que de Tepepulco

traje escrito, y todo se torno a escribir de nuevo de ruin letra.

porque se escribi6 con mucha priesa" (ï 564-65 ).Habiéndose!cllamado después a México, vino a habitar en el Convento de

San Francisco, y en él, durante tres anos (1565-68), pasô y r<.

paso a sus solas sus escrituras, y tas tomo a enmendar, dividién-

dolas en doce libros, y cada libro en capitulos, y los capitulosen p&rrafos. Terminados los tres sucesivos ordenamientos que

entonces se !nc!eron, y a tos que va atrâs nos referimos, empe-

zôse a sacar de los borradores, que contenian tan s6to el tex-

to Nahuatt, una definitha copia en limpio (1568-60) y al es-

cribirla anadieron y reformaron mucho sus amanuenses mexica-

nos, acomodandola mas a sus tradiciones que a las de los tlate-

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XLII

lolcas y de los tepepulcas. Concluida la copia, pidiô Sahagûn

que tres religiosos !a examinasen y que en el definitorio expu-siesen qué tes parecia; hizose asi, e informaron los peritos quecran aquéttas "escrituras de mucha estima, y (que) debian ser

favorecidas para que se acabasen". Pero como algunos de los

definidores estimasen contrario al voto de pobreza el que se pa-

gara a amanuenses por escribirlas, mandaron at autor "que des-

pidiese a los escribanos, y que él s6!o escribiese de su mano !o

que quisiese en ellas; el cual, como era mayor de setenta anos,

y por temblor de la mano, no pudo escribir nada. y asi estu-

vieron tas escrituras sin hacer nada en ellas mas de cinco anos"

(!57~-75)- Para colmo de males se tas tom6 el Provin-

cial, Fr. Alonso de Escatona, "derramândotas" por la Pro-

vincia (<iï57ï?); y s6!o hasta mas tarde (<!i573?), gracias al

Comisario Navarro, togrose, con "censuras", recuperar los ma-

nuscritos, que luego fueron devueltos al autor de ellos.

Habia Sahagùn redactado, en i57o, un extenso "Sumario"

de todos los doce libros, y, al entregarlo a Mendieta y a Fr.

Miguel de Navarro, que iban a Espana pam asistir a un "Ca-

pitulo", esperaba con ello que se attanasen obstaculos para la

publicacibn de su obra. Con anàtogos iines y –segùn parece-

por el mismo conducto, habia enviado a Roma otro "~MMano"

mas corto, y en él dedicaba su obra al Papa San Pio V, cosa

en la que mas tarde !o imitaria Bustamante -pero sin sospe-charto– al ofrecer su edicibn al Papa Pio VIII. Conocemos

hoy esteùttimo resumen (68), mas nos faltan mas datos acer-

ca del primero.Vino en 1575, con cargo de Comisario, un Superior com-

prensivo -Fr. Rodrigo de Sequera- quien se interesô por su

obra tan decididamente, que le otorgo franca ayuda para que la

terminase (69). Se pudo asi escribir de nuevo toda la "His-

toria", concluyéndose entonces su texto castellano, que apenasse habia iniciado, y disponiéndola en dos columnas, que respecti-vamente correspondian a las dos lenguas en que se hallaba es-

crita. Se terminb esta redaccibn en 1577, pero, apenas conclu-

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xï.ni

ida, sobrevinieron nuevas desgracias para aquella obra, pues, en-

terado el Consejo de Indias de que Sahagùn tenia escritos va-

rios vo!ùmenes en lengua Nahuat!, sobre costumbres antiguas

y ritos idbtatricos de los indtgenas, tuvoto por peligroso paraéstos, y prestamente ordeno recogerlos (1577-78). Sattagùn

entreg6 al Virrey, segùn parece, el texto Nahuat! que habia con-

cluido en ts6o, y con el cual tal vez iba una versibn espanota

apenas comenzada. Exigiôse mas tarde que se entregaran tam-

bién todos los originales y copias que de su obra existiesen; al-

go, a pesar de todo, hubo de conservarse, puesto que pudo Sa-

hagun –pasados algunos anos– rehacer, en parte su obra (70).Otra copia de ésta -la que iba "muy historiada"- !!ev6se con-

sigo a Espana Fr. Rodrigo de Sequera, y es –a juzgar portas senas– la misma que hoy se conoce por "C<Mtr~Florentino".

En el ano de ~585, y al mismo tiempo que se ocupaba en

la reconstruccion de su obra, hubo de reformar Sahagùn el li-

bro de la "Conquista", en el que -segùn dice- se habia inc*

rrido antes en algunos defectos, porque "atgunas cosas se pu-sieron en la narracion, que fueron mal puestas, y otras se ca-

ttaron, que fueron mal calladas". Lo dispuso entonces en tres

columnas: iba en una "et tenguaje indiano, ansi tosco como ellos

!o pronunciaron y se escribio entre los otros libros"; era la se-

gunda una "enmienda de la primera, ansi en vocabtos como en

sentencias", y estaba en romance la tercera, "sacada segun las

enmiendas de la segunda" (71).Tales fueron los mas importantes pasos para la formacion

de la "Historia", y tales también tas mas significativas vicisitu-

des que hubo de sufrir esa obra.

e) Los tM<!M<wn/<M.

Con los informes mismos que Saha~un proporciona, no es

una labor dificil identificar sus manuscritos. Vamos a ocupar-nos de ellos por su orden cronolôgico.

l.–E! mas anti~to de todos, en opinion de Chavero, tuvo

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XLIV

que ser la "xn~M/a" con la que p!ane6 su obra; mas, no estim&-

mos preciso el remontamos tan tejos, y volveremos los ojos al

borrador de Tepepulco, que contenta las pinturas que los an-

danos suministraron, las que !!evaban a un lado (72) su expli-cacion respectiva. Tal documento se identifica con los "Pn-

wcro~ Memoriales", que estân en el tomo sexto de la edicion

de Troncoso, y son un simple bosquejo de !o que seria la "M-

toria", puesto que varios asuntos que en el definitivo texto ocu-

pan largos capitulos, se tocan en aquéllos en forma esquemà-

tica hay sin embargo, algunos tôpicos que en el de Tepepukose encuentran, y que después ya no se hallan en manuscritos pos-teriores (73). Ya en este primer esbozo adviértese muy clara

la preocupacibn tinguistica, y asi !o comprueban los extensos

catàtogos de nombres de parentesco, o de partes del cuerpo hu-

mano las "nominas" de "malas mujeres" y de "hombres ma-

los" los "modes de cortesia y de vituperio" entre plebeyos yentre nobles, las "amonestaciones de los magistrados al pueblo",

y aun las pequenas listas en que se dan los nombres de las prin-

cipales dolencias y de sus acostumbrados remedios (74). Saha-

gùn escribi6 esta obra en 1550-60, y la conservaba aùn veinte

anos mas tarde (75). Troncoso la encontrb incluida en uno

de los "C<<c~ ~fo~n/f~M". y pudo poner en orden las ho-

jas --que en varios lugares de este manuscrito estaban inter-

poladas– arregtândotas, para su edicion. en forma correcta

(76). Seler aprovechô de este texto varios capitulos, que co-

mentb y tradujo (77), y que muchas !uces le dieron sobre la

Retigion Azteca. Otra parte hemos traducido nosotros, y esta

nuestra version incdita.

2.-Cuando compara uno la forma tan <t«'M<d/tfo en quese tratan los asuntos de que se ocupan los "P~M~r~ .t/cwono-

les", con aquélla tan o~ta con que se nos habla de ellos en

aquel manuscrito que abarca la mayor parte de los "CMtCM Ma-

fn~tM~ -y al que en seguida habremos de referimos– t!é-

gase necesariamente a la conc!usi6n de que cxistio, sin duda,otro borrador que fuera a modo de transicibn entre el prime-

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XLV

ro y este û!t:mo. Tal vez at redactar éste, fuéronse interca-

!ando en ét –en los lugares correspondientes– algunas hojasdel manuscrito "transicional", tas que no fueron rehechas, porconsiderarlas correctas. Hemos encontrado algunas que fue-

ron, sin duda, de estas (78). Este primer borrador se redac-

tô, quizas, en 156~-62 (79), y bien podria !tamârse!e: "~KM-dos AfcMtono~f~.

3.–De 1564-65 data el "Jt~oMMJcn/ode Tlatclolco", y el

que Hamantos asi, ocupa -casi totalmente- los dos vo!ùme-

nes (séptimo y octavo) de la edicibn de Troncoso, en los quefueron publicados los ~C~tCM 3/o~n~M~M". Se nota desde

!nego que faltan alli los libros sexto y duodécimo (80), y ello

podria explicarse suponiendo que –como ya se dijo- ni el

uno ni el otro entraron en el primitivo plan de la obra. Ya

atràs se h dico también que este manuscrito estuvo original-mente dividido en "capitulos", que luego pasaron a ser "ti-

hros", y se expHco, a! mismo tie'npo, como -gracias a un mi-

nucioso es'udio de las tachaduras que nay al final de los li-

hros– put.osc reconstruir la serie de sucesivos ordenamientus

(lue todos ellos sufrieron, hasta quedar cada uno en el !u~ar

que hoy le toca. ï~os !ibros fueron entonces divididos en ca-

pitulos, y los capitulos en pàrrafos; y a esas divisiones y sub-

divisiones corresponden, precisamente, los epigrafes y apostiHaso notas marginales, de letra de Sahagùn, que abundan en este

manuscrito, y que en él fueron puestas cuando su autor "paso y

rcpas6 a sus solas" sus <crituras (1565-68). Creia Icazbalceta

que los libros X y XI de los "C<Mtf<~.Vo~n/cn~M" cran "indu-

<!abtemcnte una parte del manuscrito de México, hecho en 1560

(8ï), y basat~a tal opinion en el hccho de que en algunas de las

paginas del Libro decimo, se observa la division en tres columnas.

pero nosotros pcnsamos que aun estos dos libros fueron escritos

en Tlatelolco, y que de to copiado en México. en la fecha indica-

da, casi nada se conoce (82).Los "C6dices Jtfo/n/~MM"–en los que esta contenido el "3/o-

MM~n~o Tlatelolco- son el de la Real Academia de la His-

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XLVI

toria (que comprende los libros VIII, IX, X y XI), y e! de la

Biblioteca del Real Palacio. Este ùttimo encierra los libros I, II,

III, IV, V y VI, que en nuestras ediciones corresponden .retpec-

tivamente, a! I, II, III, VII, IV y V, segùn 1o que ya se dijo al

hablar del plan de la obra. El primero de estos eôdices fué adquiri-do por la Academia de la Historia en 1762, e Icazbalceta relata las

circunstancias de ese hattazgo (83). Consta de 342 fojas de las

cuales algunas pertenecen a los "PnutcrM ~f~ttono~" (84)-

y lleva el disparatado titulo de "Obras de Sor Maria de la Anti-

gua". El segundo tiene 303 fojas, y las numeradas del 25o al 303,asi como algunas otras, corresponden también --como en el caso

anterior- at "MaMM.fcn~o T'M/fo". Ignoro en qué cir-

cunstancias vino a ser adquirido por la Biblioteca del Real Pala-

cio. Troncoso remedié en su edicion -aunque no 1o dijo- el

desorden con que ambos codices estaban encuademados.

Et ten{;uaje de este MS. es mucho mas correcto –en opinionde Troncoso- que el que en et CJchcf de F/o~MCM hallamos.

Débese el de éste a los /<'nof/tco~y el de los Mo<n~MM a tlaltc-

lnlcas y Mrfocono.t (85).

4.-Debemos tratar ahora del .UaHM~cr~ode i56(). qoe iba

dispuesto en tres columnas "la primera de lengua espanola la

segunda (en) la lengua mexicana; la tercera (con) la decla-

raciôn de los vocablos mexicano~, senatados con sus cifras"

(86). Precisamente en csa forma encucntranse los ~/<'Mtono-

con cscolios", que pubtico Troncoso al fin del tomo VI de

su edicion facsimilaria, y que contienen fragmentos del libro

séptimo y del décimo (87) hay, en la primera pagina de to

que corresponde al séptimo, una importante nota que dicc: "De

la manera que cfta efte (luaderno adc ir toda la obra", y este

nos hace concluir que, si acaso no fueron estos fragmentos par-te integrante de la copia de 1560, sirvieron, a to menos. como

una muestra o modelo para la misma. Et texlo castellano de

ella estaba apenas iniciado por esas fechas, y este explicaria por

qué el "5'Mwano" que envi6 Sahagûn a Roma en 1570, s6to

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xLvn

contiene los dos primeros libros. Hàttanse el 1 y el V en los

"Mone/~ en M~o~ publicados por Troncoso al fin de

su tomo séptimo, y no sabemos si acaso datan de estas mismas

fechas, o si se trata, tan soto, de posteriores "translados".

Dicenos Sahagitn que al irse sacando en limpio la copia a

que nos referimos, anadieron a ella muchos datos -y <:orri-

~ieron otros- sus amanuenses ~noc/tca~. Aun en el '~oHM.t-

crito de f/o~Mco", hay adiciones de esta clase, y hàHanse al-

~unas de estas en las primeras fojas del libro VIII, sirviendo

alli para fijar la duracion de los reinados de los tecuhtlis azte-

cas, y habicndosido tomadas"de la relation que dieron los te-

nuchcas al canonigo Juan goncales en pintura y en escripto", re-

!aci6n que quizà no era otra cosa que el "C<Mtfc A/CMt~oct-

no". (88).

FI texto nahuat! de 1569 era. sin duda, el mismo que fué

vaciado después a la copia de Sequera, a la cua! se le conoce

por "CMtCC de F~orcMCto".

5.-De los dos "yMtMonM" que envio Sahagùn a Europa.

quédanos el que dedico al Papa Pio V, que fué encontrado en

el Archivo secreto del Vaticano, y publicado por el P. Schmidt

en et T. I. de la revista "Anthropos". Contiene este resumen

sôlo dos libros, que corresponden precisamente al primero y se-

cundo de nuestras ediciones: encierra el secundo -hecha abs-

traccion de sus muchas variantes- aproximadamente el mis-

mo texto de los to capitulos iniciales de! lihro respectivo, se-

)?ùn la edicion de Bustamante, y va to habia sospechado asi el

fino investigador Troncoso (89). Comprende el primero no

sôto datos de los que se hattan en et libro de iguat orden en

nuestras ediciones. sino también temas de otros de la misma

obra (90). En la pubticacion del P. Schmidt –atrâs aludida-

sôto se dio a conocer el texto del primer tihro de aquel "Suma-

rio", pero se anotaron todas las variantes que presenta el se-

gundo, al compararsele con la edicion mexicana. Los dos resti-

menés de que tratamos fueron escritos en ïS~o. y et que se

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XLVin

guarda en Roma quedo concluido el 25 de diciembfc de ese

ano.

6.-La copia de Sequera, en la que los doce libros, muy

"historiados", estaban escritos a dos columnas –castettana ynàttuatt– y repartidos en cuatro infolios, ha sido bien identi-

ficada con el "C<!<f«'<*f/orcM/t'MO",del que diô noticia, desde

1793, el bibliotecario Bandini, haciendo notar que ya en esa cpo-

ca, formaba s6!o tres cuerpos, en vez de los cuatro de que Saha-

j~ùn nos habla (91). Troncoso pudo mas tarde examinâr!os y

copiartos, y dispuso entonces para la imprenta su espléndida co-

p!a manuscrita, distribuyéndoia correctamente en cuatro tomos

abarcaba el primero los cinco libros iniciales: iba el VI en el se-

gundo el VII, VIII, IX y X, en tcrcero; y el XI y XIT en el cuar-

to. Las numerosisimas pinturas –hechas, quizà, por Agustin de

la Fuente, y muy influenciadas ya por la cultura europea (92)–encuéntranse en aquel côdice interrumpiendo el texto en que se

habla de ellas, y fueron impresas aparte, y con sus colores pro-

pios, en el tomo quinto de la edicion de Troncoso. Los cuatro

anteriores no fueron publicados, pero el Museo conserva los

dos primeros de la citada copia manuscrita, y busca con ahin-

co los dos que faltan y cuyo paradero se ignora.No estamos -a pesar de !o arriba dicho- enteramente se-

~uros de que la "c~ta Troncoso", tan fiel y tan esmeradamen-

te hecha, corresponda, en verdad, a los dos textos -nahuatl ycastellano- del C~~tcc de F/orcMfto. Aunquc Troncoso no te-

nia en mucho la calidad del ten~uaje na!u<att con que esta es-

crito –considcràndoto "rudo" y "de pronunciaciôn mas difi-

c: nos consta que !o copio alli, y que senato sus variantes

tespecto a los "C~~tc~ ~fa~n'/fn~.t"; pero la duda subsiste

acerca de si el texto castellano de Florencia, --que para su pro-

yectada edicion pensaba "descchar absolutamente", utilizando

en vez de él "el del CMtfc co~oMo de Madrid"- fué, a pe-sar de todo, vaciado en aquella copia, o si tenemos en ella aquel

preferido texto matritense (93). Varios indicios parecen apo-

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XLIX

yar la primera hipôtesis (94), mas no estaremos seguros has-

ta tener fotocopias del "CMtf~ Florentino".

Et "CMtC~castellano de Madrid", a que Troncoso se refie-

re, es, sin duda ninguna, aquella antigua copia que Juan Bau-

tista Munoz, provisto de una Real Orden, se hizo prestar porlos franciscanos de Tolosa, y que después (1801) tué cedida

para la biblioteca del monarca, quien -a cambio de ella- dio

a aquellos religiosos un modemo translado que se tom6 de la

misma, y el cual pereciô mas tarde -segùn parece- al incen-

diarse el convento durante la intervenci6n francesa (95). La

copia antigua fué luego donada por el Rey a la Academia de la

Historia, que hoy la conserva: "es un tomo en folio. letra

clara del siglo XVI. tiene. 682 pâgs. y comprende do-

ce libres de la ~t~ono, en castellano sotamente" (96). Pare-

ce que de esa copia saco la suya, en 1793, el coronel D. DiegoPanes, y de este nuevo translado sirviôse Bustamante para su

ediciôn de la "Historia", viniendo luego a poseerla nuestra Bi-

blioteca Nacional. Otra copia del texto de Tolosa tué la utili-

zada por Kingsborough, para la pubticaciôn de su obra (97).Volviendo ahora al ~C<!Jtf~ Florentino", comprenderà el

lector que en realidad proceden de él todas las ediciones que de

la "Historia" se han hecho. Sabemos que se fonno aquél de

fines de 1575 a principios de ï577. Los dos primeros libros

datan, quizâ de 1575, y todos los otros –excepte el sexto-

fueron escritos en 1576, mientras Sahagûn veia morir a milla-

res las desdichadas victimas de la terrible epidemia que sobre-

vino en ese ano. Principiaba el de 1577 cuando se termine

la copia del libro sexto, y, casi enseguida, expediase por partedel Consejo de Indias una Real Cédula. merced a la cual se le

despojaria de sus inestimables manuscritos (98).

7.-Varios anos después de terminada la "Historia", em-

prendiô su autor, en el de 1585, la tarea de revisar de nuevo

et libro de la "Conquista", porque "se pusieran en et algunascosas que fueron mal puestas, y otras se callaron, que fueron

mal calladas". Iba ese libro dispuesto en tres columnas "La

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L

primera es el tenguaje indiano asi tosco como ellos !o pronun-ciaron. ï~a se~unda. es enmienda de la primera, asi en vo-

cablos como en sentencias. La tercera cohnnna esta en roman-

ce, sacado segùn las enmiendas de la segunda columna". Hicié-

ronse de este libro varias copias (99), y una de ellas, rubri-

cada por Sahagun, fué quizas la misma que, tras muchas vici-

situdes, paso a poder del Conde de la Cortina, quien la trajo de

Espana a México en 183.2, y se la presto a Bustamante para

que fuera publicada. Ya éste habia hecho imprimir antes el li-

bro de la "Conquista" -pero sirvicndosc del texto del manus-

crito de Panes- y en i84o di6 a conocer la reformada copia,dândo!e --como !o acostumbraba- un titulo inadecuado (100).Paso después esta copia a la propiedad de Chavero, y al disper-sarse la biblioteca de éste, fué vendida en Europa junto con

sus otros libros. En ï~~g la tenia en venta una libreria de Bar-

celona, y pretendia por ella el precio de ï 5,000pesetas. (i0ï)

Hay que recordar, por ùttimo, que en la misma época en

que se reformaba asi aquel "libro dozeno", desordenaba Saha-

gun los otros once de su obra, componianse de nuevo el ~4~-

te ~JtMMo~ono'* y el "C~Mt/o~o", y refundiase todo e!!o en

e! "~oco&M~ono7'n~!<yMC".

f)Z.<M<tc<oMM.

Toc6 a Lord Kingsborough y a Bustamante la senatada

honra de ser los primeros y simultaneos editores de la granobra sahaguntina. Use el Lord inglés una copia sacada del MS.

de Tolosa (ï02), y la pub!ic6 en sus "Antiquities of México",

dividiéndola desacertadamente en dos partes: todos los libros,

excepto el VI, fueron incluidos en el tomo VII de aquella obra,

mientras aparecia en el V el libro separado. Faltan en esa edi-

ci6n –!o mismo que en la del mexicano- los himnos o can-

tares a los dioses, !os que tampoco se encuentran en e! MS. de

Panes, del que se sirviô Bustamante para hacer la suya. No

induyc la de Kingsborough el apéndicc al primer libro –de!

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LI

que la otra nos da una parte- pero es, a pesar de todo, la me-

nos incompleta.Utiliz6 Bustamante para su empresa el manuscrito de Fa-

nes, copiado del de Tolosa. Tal copia sirvi6, sin duda, de ori-

ginal para la imprenta, y testé en ella misma todo to que le

plugo, hizo frecuentes alteraciones, suprimi6 varios parrafosyaun élimine un capitulo. L!en6, ademas, su ediciôn, de notas

impertinentes, prodige advertencias innecesarias y aiiadi6 su-

plementos inoportunos. Hay que reconocer, a pesar de ello,

que -antes que nadie en México- supo apreciar la 'WM~o-

rio", y que, para darla al pûMico, hizo grandes y muy loables

sacrificios (103). Otra ediciôn espanota es la de Don Ireneo

Paz: consta de 4 pequenos tomos y fué impresa en México en

'890-95 (104)Existe una estimable traducci6n francesa –tomada princi-

palmente del incorrecto texto de la de Bustamante– y el mé-

rito mayor de aquétta son las profusas notas lingüisticas, el

indice alfabético de voces nahuas, y la importante introducci6n,dividida en dos partes: de Jourdanet la primera, y de Siméonla segunda. La obra satio attâ impresa en ï88o, y ha sido paralos investigadores un libro de los mas utiles (ïos).

Hay, asimismo, una traducci6n inglesa, la que hasta hoys6!o abraza los cuatro primeros libros. Fueron vertidos éstos

por la Sra. Fanny Bandelier, y la puMicacion se hizo en Nash-

ville, en !032. Incluye la traductora alli una Bibliografia de

Sahagun –version del texto de Icazbalceta- y no hace men-

ci6n explicita de que traduce obra ajena (ïo6).

Hay que dar cuenta también, de una edici6n alemana, y es

ésta m&s importante que todas las anteriores. Es una version

directa –aunque tan soto parcial-- del texto nâhuatl de la

obra, y débese tat version al mexicanista Seler. Lleva por titu-

!o el de '~tMt~c Kapitel OM~dem C<fcA<f/wr~ t/M Fray Ber-

nardino de ~cAo~tÏM",y se pub!ic6 en Stuttgart en 1927. Esta

traducido alli todo el duodécimo libro, y hattanse también en

ella la mayor parte de otros, y fragmentos de algunos mas. La

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LU

traducciôn es fidetisima y –cornu de Seler podria esperarse-

es un trabajo magistrat. Se utilizaron para ella los "C6dices

.Vo~nffM~M",pero aun en mayor escala se hizo use dcl "Flo-

rentino" (107).

Réstanos, finalmente, la magnifica edicion proyectada por

Troncoso, de la que s6lo una parte hubo de realizarse. Los pla-nes que para ella se habia trazado, sufrieron al fin varias mu-

dificaciones, como to harâ saber un estudio cuya pubticacionse halla proxima ( io8). Pensaba editar Troncoso, en los cinco

primeros tomos, el texto bilingue del "CMtcc F/offM~MO",

acompanado de sus laminas ( 100) iria en el sexto un estu-

dio de todos los Matritenses, yendo enseguida los textos de los

"Pnwcro~ M~Mtono/M" y de los if JI e,oriales con escolios";hallarianse en el séptimo y en el octavo los C~tf~r Matritcit-

ses del Real Palacio y de la Real Academia de la Historia

-que juntos forman et ~fanttKTt~o de Tlatelolco"-e irian

con ellos los "<'M<ono/M ft M~eMO~ que s6!o abarcan los ti-

bros primero y quinto. Otros votumenes se seguirfan, de cuyo

objeto no estamos ciertos. Ltevose a cabo la proyectada publi-

caciôn, saliendo a la luz pûbtica los tomos V, VI, VII y VIII,

y quedando sin editarse los cuatro primeros (1, 11, III y IV).Del sexto faltô una parte, y es ésta el anunciado estudio de

Troncoso sobre los "C<M<cM3/o<n~«. Fatto, ante todo, la

traducci6n, que habia emprendido este sabio, y que abarcaba

toda la obra. Nadie como él la hubiera podido llevar a cabo, yes una tastima que no !o hiciera. Proyecta ahora nuestro Mu-

seo completar ta ediciôn, que Troncoso planeara, y le servira

para ella su hermosa copia manuscrita.

El libro de la "CoM~MM~o"ha sido editado aparte en tres

distintas ocasiones: la primera en !82o, la segunda en 1840, y en

ambas hizo la pubticaciôn Bustamante; la tercera fue cuando en

1020, hizo to mismo nuestra Universidad Autônoma. Aquel !o

habia publicado antes de dar a la luz pûbtica la 'W~ono", yal imprimirlo de nuevo -usando el texto reformado- cambi6

et verdadero titulo por otro de su cosecha, y asi le otorgo por

Page 59: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

LIII

nombre: "La /<~onctOMde Nuestra Seiora de C<M~e/«~,de

J~~M'o"~utHtzandoeste libro para comprobar tal hecho.

Son estas las edicionesde que hasta ahora tengo noticia, yno me ocupode dar detalles,ni de senatar defectos,porque entodo ello entiende persona bien informada. Ella aportara, sin

duda, los datos que aqui he omitido.

g) O&J~fMMtOMMCOMt~tMMfOfMJsobre la "Historia"

Ya en nuestro "exordio" expusimos algunos datos someros

sobre el caracter de la obra, y trataremos ahora otros capitakstemas: ~Qué parte toc6 a Sahagûn en la e!aboraci6n de su

'J~Mtono"? ;Qué parte tienen los indios en la confeccion de

ella ?

Evidentemente, la concepciôn -tan grandiosa por s! so-

la- le pertenece a Sahagùn de un modo exclusivo, y el plan y

el método de que se sirviera fueron también s6!o obra suya.Pero no hay que olvidar cuan importante fué la cotaboraciôn

indigena, pues los indios no s6!o suministraron sus informacio-

nes, sino que intervinieron también para discutir y aclarar los

datos recogidos, y, finaimente, para escribir –corrigiendo-!os– todos los libros de la "Historia". Sahagùn conserve los

nombres de varios de sus amanuenses (ïio), y hay en et "~fd-

nuscrito de Tlatelolco" innumerables paginas de una cahgrafiabellisima. Mas no s6to colaboraron los indios en forma tan

directa y tan efectiva, sino que hay que reconocer también que

pârrafos entero;; de la obra han sido tomados textuahnente de

ellos, y que, en otros, Sahagùn no habrà tenido que introdu-

rir sino ligeras modificaciones.

Una observaciôn importante que debe hacerse es la de queel texto castellano no es traduccion, sino parâfrasis del nahuat!.

Gcneratmente es el segundo mucho mas extenso y completo queel primero, y –como el lector comprobara muy pronto- Sa-

t~agun afirma con marcada insistencia que tal o cuat asunto,

del que en el texto espanol nos habla, "esta tratado a la larga

Page 60: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

en la lengua", es decir, en lengua mexicana (ïïï). No existe,en realidad, ninguna version completa de este ûttimo texto,

pues hasta ahora sôto hay varias traducciones parciales de al-

gunos de los doce libros. Tan s6!o el duodécimo hubo de tra-

ducirse integro, por el Dr. Seler, y es su version fidetisima. Et

mismo hubo de traducir también gran parte de los otros libros,

y hoy conoctn?os todo esto en una edici6n postun~ (ïï2). Te-

nemos también noticias de que el Dr. Alcocer tradujo diversos

trozos de la mencionada "Historia". Otros ha vuelto al inglésel mexicanista Comyn, (113), y aun el autor de estas lineas

se halla ocupado ahora mismo de traducir y anotar aquel bo-

rrador precioso de los "Primcros Memoriales".

Quicra el lector perdonar los errores, las omisiones y otros

defectos que en esta "Introduccion" encuentre, y oja!â sirvan

las anteriores lineas para justiprcciar mejor los mérites de Sa-

hagûn y las ensenanzas de su obra.

México, D. F., Agosto-Noviembre de 1937.

Wigberto liménez Moreno.

Page 61: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

LV

NOTAS

(t)–Lafitau-Moeurs des sauvages américains, comparées aux Moeurs des

premier* temps. Paris, 17:4.

(2)–Vease su estudio sobre h "Importancia Etnografica y Lingmstica de

las obras det Padre Fray Bernardino de Sahagûn", pub), en los "An-

naes do XX Congreso Intemacional de Americanistas", (celebrado en Rio

de Janeiro), Vol. II a* parte, Rio de Janeiro, !028, pp. 363-77y en los

"Anales del Museo Nacional", 4' Epoca, T. II, pp. t-tb. También Jour-danet, en la ediciôn francesa de la "Historia", Paris i88o~ se habia

ocupado con anterioridad de un tema anilogo.

(3)–"Le Lt<<fo<wfoA~MxM~:Materiales en et Libre VI de la "Historia"

de Sahagun".

(4)-Del Concepto que mereeio Sahagûn a sus eontemporaneos como pro-fundo conocedor det idioma nihuatl, nos dan una idea attrunos docu-

mentos como el publicado en pp. 62 y sig. del T. II de la "Nueva Co-

lecci6n de Documentos para la Historia de México", México !Mo, queed!t6 Icazbalceta (Véase especialmente p 69). La hipotesis de este au-

tor sobre que Sahagún pudiera haber aprendido la lengua nahuatl dUlan-

te su travesta de Espana a México, (!5ao), ha sido refutada en forma

convincente, por el Lie. Alfonso Toro, en d estudio que atra~ se cita.

(s)-Vease Icazbalceta, Bibt. Mex. del Siglo XVI, México, !M<6.p. 255

(6)–0 sea, cuando anduvo por el Valle de Puebla. Ver Icazbalceta. p. 255.

(7)-La fecha de la fundaciôn del Colegio de Tlatelolco fué fijada por et

senor Alberto Maria Carreno en su conferencia sobre "Et Cb!e<:iode

Santiago Tlatelolco y la Cultura Indigena en el Sigle XVI". leida enla sesi6n celebrada et !0 de agosto de !037, por la Sociedad Mexicana

de Geografia y Estadistica.

(8)–Vease Cuevas, "Historia de la Iglesia en México", T .1. México, t92t

P 370.

(o)–Mendieta. (Hist. Ecles. ïnt'iana. Lib. V. pte. I. Cap. 41), dice que Sa-

haKun fué en su juvenitid "gardian de principales conventos", pero

que dcspués-,"por espacio de 40 anos. se excusa de ese cargo"; y como

murio en !SOO,Icazbalceta deduce que la uttima guardiania la tuvo ha-

cia y piensa que, puesto que Sahagûn. segùn sus propio< informes,

extrajo de una fuente un idolo de piedra que adoraban en ella tes indios

de Xochimitco. dcbin seguramente ten'~r la necesar'a autoridad para

haccrlo, como sin duda la tendria siendo Guardiin d*t Convento de fse

pueblo. La ttaïana de entrar debajo det agua para sacar ese Moto. soto

pudo rcatiitar!<aOtando aun tenia las fuerzas suficientes para intentarlo,esto es, cuando aun no pasaba de los 50 anos (Icaïbatceta. p. 257).

(to)–Don Federico Gumex Oro:co dice haber visto, en poder de nn indio de

Page 62: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

LVÏ

Xochimilco apellidado Toledo. ur MS. de letra del tigto XVI y como

de 20 fojas, que contenia una Vida de San Bernardino de Sena, en len-

gua mexicana. Supone que ese MS. puede ser el mismo que se atribeye

a Sahagun, pero no tiene mis dates porque no le fu< posible haeer de él,

sino un rapide examen, y no sabe ahora euat haya sido su paradero.

(t!)–Tcatbatceta. p. 257. y 258-1.

(t2)–Por ejemplo, los "Sermones de Dominicas y de Santos en tengua me-

xicana". que comenzô a "corregir y anadir" en 1563. El "EwMp~M-WtMM"estaba siendo corregido también en esa fecha.

(13)-Los C<oçw<M y Doctrina CA~M<M<M',habtan permanecido "en papeles

y memonas" hasta 1564.y fueron etaboradoa en este ano. como to in-

dia Sahatfun en el prôtogo de eta obra (Rev. Mex. de E<t. Hht6rico<,

T. I, p. ni del apéndice que contiene una coteceion de documento*).

()4)–Et motivo que tenemos para afirmar que Sahagûn rettdtô en Tlatelol-

co hasta tgôs, por to menos, es el :izu!ente: Asegura Fr. Bernardino,en el prôtogo de su segundo libro, que, deapues de haber<e encerrado

"por espacio de un ano y at~o mas" en el Colegio de Ttatetotco, don-

de "se emend6, dectarô y anadiA todo to que de Te~eputco truxe es-

cripto", "todo (es decir, todos sus libros) se tom6 a escriujr de nueuo

de ruin letra, porque se eschujo con mucha priesa". Ahora bien, at final

del Libro V. (IV. en nuestras ediciones) det "C6d:ce de Ttattetotco",

que es uno de los matritenses, Mttase una "tabla de los s~ *"o< y de

tes 260 signes de dias", y en ella se encuentra este dato relativo a la fe-cha en que se escribiô la citada tabla

"yxpan omochiuh yn totlazotatzi Pe. fray bernardine de tahagun;nican omochiuh Collegio Sta. yn o dezien. 1564a*s,auh yn nican xip-

poalli ypa 7.»

La traduccion de estas palabras es la siguiente:"Delante de él se hizo, de nuestro amado Padre Fray Bernardino de

Sahapûn aqui se hixo (en et) Colegio (de) Santa+ (el) noveno (de)dezie. !s64 a's, y cuando aqui (se estaba, segùn la) cuenta de los anos,en el (de) 7.

Hemos indicado con una serie de puntos suspensivos el tugar queocuparian una< tres o cuatro palabras que siguen después de la cifra 7,y que no pueden ser leidas por compteto porque estan cortadas en la

repro<tucci6n fototipica hecha por Troncoso, seguramente por defectode encuademacion del codice original (T. VII de la edicion Troncoso,p. 386). El ano de 1564era. segùn el calendario indtaena, el de 7 tec-

patl. Como se ve, el Libro V estaba siendo terminado et o de dicifm-

bre, de modo que e! Libro VI (V de nuestras ediciones) oue le sigue.seguramente fu< escrito en los restantes dias de ese ano. Como –se-

gûn tt' hfmos explicado al hablar del plan de la obra- este sexto libro

Page 63: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

Lvn

era eritimumente la parte finat del "capitulo <e<undo", e inmediata.

mente detpuea de et empezaba el "tercer capitulo", que se iniciaba con

to que hoy et el libro VIII, retutta que necesariamente todos los tibro*.

dd VIII a! XI, que originalmente formaban los "caphuhM" tercero,

cuarto y quinte, debieron ser escritos en Ttatdotco al ano siguiente, es

dedr en el de ts6s. La dedaradôn de Sahagùn acerca de que "<o~o se

torn6 a escribir de nuevo de ruin letra" en tt&tetotco,quita toda posi-

ble duda acerca de que los cuatro utt!mo< citados libros que hoy inte-

grtn el "C6dice Matritense del Real Palacio", hub:enm podido ser es-

crito, en Mexico.

('S)–Ve<ne el "C6dice de Thtetotco" del que se puMicm attuno* extractos

en el T. II dd 'C6dice Mendieta" (Nueva Cotecci6nde Documentos pa-nt la Historia de México, edit. por Icazbalceta T. V. Mexico t8oa

P~S4) ·

(!6)–Loc. Cit. p. 2sN.

(t7)–Se tnm de una carta de Fr. Chttoht! de Briviesca ai loquisidor Gene-

rt! de México, fechada en Tiaimamtco el ïa de febrero de !S73 y en

la cual, refiriendoM a Sthagun, dicese de et que "tgont esti por pre-dicador de los indios en este pueblo" (Archivo GenenJ. RtMnode In

quisici6n, tomo 76. Siglo XVI. a~ parte). VeMe Toro, "L<t Importan-

cia etnogrifica y lingûistica de las obras del Padre Fr. Bernardino de

StJMgûn", en los Anales det Museo Nacional, 4<LEpoca, T. II, p. 3 (etdocumento eat& reproducido alll en el grabado de la limina reprodu-cida en la p~gint.

(!8)–Mend:eta. Hist. Edes. Indiana, Lib. V., pte. i'. Cap. 4t.

(<o)–En efecto, se lee en los "Anales Mexicano* de los Que IcMb<t!cetaci-

ta atgunoa ptrrafos (Ob. cit. p. a6t) "Et dia 5 del tae< de febrero de

!590 muri6 nuestro querido y venerado Padre Fr. Bernardino de Sa-

hagùn que ~<a&a en Ttatitotco. Fué sepultado ta~MAt dentro de

la Igtesia de S. Francisco, a cuyo acto asistieron los principales y seno-ret de Tlatilolco".

Como Icatbatceta to demisestra, citando textos anteriores de los mi!-

mos "Anales", "et también. viene enlazado con to que le precede re-

ferente a otros padres enterrados en el Convento de S. Francisco de

Mexico". Et "se Aa/Atte" no indica mis que la residencia habitua) de

Sahagùn en Ttatetotco, pero ese texto no se deduce que en este

pueblo muriera.

(ao)–VeaK el "HMMp~MnMM"de Biondelli, (Mi!in. t8s8) p. X.

(at)–At!, por !o que respecta al cambio de t'tdos, recuerdete como las

"Additionea a ta Postilla" pasaron a ser Uamada~ "Dectaraci6n de las

tres Virtudes TeoloRales". En cuanto a los nuevo! arreglos que Saha-

Page 64: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

LVIII

gûn introduda en su< librol, veMe to que mis adelante decinios,'al ha-

blar del plan de la "~M~oWo".

(~2)–La Inquisicion persegula tas traducciones de textes sagrados en len-

guas ind!gcnas. y este fué precisamente el motivo que invoc6 Fr. Fran*

cisco de la Rosa Figueroa. N'otario y Revisor de libros del Santo Ofi-

cio para denunciar el "libro manuscrito en idioma mexicano en que es-

taban traducidas todas tas Epistolas y EvangeHo! contra la rcgta

del Expurgatorio, que expresamentc ~ro~<&~las traJMCCtPHMde /«

~<MMen ~M~tMMt/~or, ~fCN/MMM<flas B~tt<0&!Jy ~EvaK~/M~ Pof

esta misma razAn persigui6 y dennnc!6 aquel Notario y Revitor la fa-

mosa "Psalmodia Cristiana" de Sahagûn, y cuantas obra: emcontraba,

que estuvieran comprcndida!! en el mismo caso, las "consum<a en car-

ton" !ntpediatamente.

(23)–Los dos manuscritos de la 'Erward E. Ayer Cottectton" )te registrande esta manera en el Httimo catjHogo,publicado en Chicago, togy (Bu-tler-"A Check list of Manuscripts in the Edward E. Ayer Collection")

14% BIBLE-NEW TESTAMENT SELECTIONS.

Tncipiunt,Ep!tto!c et Evangelia que in diebus Dominicis et festibus pertotius ani circulum leguntur. Traducta in linguam Mexicanam, (50? pp.

13.4 cm. Photograph. W. E. Gates, from original in British Museum

Translation attributed to Pedro Oroz).

1467 Incipiut Epte et Evangelia, que in dicbus dominicis anni tot!mcirculum legutur. Traducta in linguam Mexicanam. t6 th c. (553 pp.14.5cm. Translation attributed to Alonso de Molina).

(24)-Este MS. tiene 84 fojas y las u primeras estan paradât con los nit-

meros del 7 al 27, (de a!)! en adelante esta sin paginar). Se des-

prende de esto que el MS. tenta 3 fojas mas a! principio, que llevaban

la paginaciAn del t al 6. Ya atras se dijo que el texto de este MS.

corresponde al que se encuentra entre las paginas 8t (linea !2) y 249dei "EfaH~MftMMt", pero hay que advertir que en el MS. G6mez de

Orozco tan s6to se halla et texto nahuatt y no el latino. Haciendo un

cilculo aproximado de to que podrian contener las tres fojas restan-

tes, estoy casi seguro que este pequet!o codice empezaba con el mi!

mo texto que hay en las pp. 73-8! del "EwMtpf/MrtMM Precisa-

mente en esa pagina 73 de la citada obra terminan las partes pri-mera y segunda de ella y comienza entonces una tcrcera que tteva

este titulo "rncipiunt Evangelia Ferialia cum Epistolis". Este mi!

mo fué, seguramente. el titulo propio del MS. G6mex de Orozco

(25)–faM~/MWMM<" p. XIII.

(a6)–Et MS. que Chavero consigna como primera ohra de Sahagùn, y queha de considerarse como primer borrador det "Et'aM~toWMMt"– pudohaberlo escrito cuando residia por primera vez en Ttatetotco ('536-

Page 65: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

LIX

40) porque, <egun aquel MNiografo, "la letra todavh es f'nne y clara,

MM de que la traducdon fué hecha y redactada no mucho despuésdel afio de la Uegada de nuestro buen Padre, y con te~uridad ante< del

de t563, en el cuat, segùn algunos renglones que oonservé, la letrs estaba

ya muy camada" (Bib). de autores mexicanos, T. gs, p. 94). Ademat.

para un trabajo tan delicado como éste, le era injiapentabte a Sa-

hagûn la efiatx ayuda de sus colaboradores indios de Tlatelolco.

Las dos pnmerM veces que estuvo Fr. Bernardino en zqu<t cotex'"

fueron, respectivamente en !5TO-40~y despuet hacia 'S40; treo quefue en una de estas dos estancias cuando escribi6 de su propio pufto

tque! MS., porque mis tarde ya no podria hacerlo por sf mittno. Me

inclino & creer que este primer borrador de los Evangelios y Eptitto-las en mexicano data de la misma fecha que el Sermonario, el cual

–como se recordari- fué redactado por primera \et en ts~o.(ay)–En efecto, en casi todos los MS. de Sttmgûn, prefiere este autor,

o sus amanuenses, el u<o de la "o" tt de la "u", y escribe. p. ej.,

"tMw" en vêt de "««M", y ''y~a<t<M" en lugar de "y~«<M<M< o

"y«<<BtnM",mientras que el tenguaje y ortogntfh del "BtM~f/M.Wttwt"es tn&*semejante al estilo y escritura de Molina.

(28)–VeMe Icazbalceta (Ob. cit. p. :MM)donde se tnMMtchbenparrafosen que un fraile Megurt que Molina "h* trabajado muchos anos

en traducir en la dicha tengua (mexicana) atguno: libros que son

muy neceM~ios para la erudid~n de cualquiera naci6n cristiana, co-mo son las JE~tt<o/<My ~MM~c/tc~ que se cantan en la Itte~m portodo el tno".

(ao)–Figura en el Ctttitogo de dicha Colecci6n –Ktr&t cittdo-- conel numéro t~Ns (p. 189). y alli se le describe en estos terminot:

"1485 Stttuense unos sermones de dominicas y de sanctos. no tra-

duzidos de sennonario alguno sino compuestos nneva<f'en:ea la medi-

da de la capacidad de los in~ios. !540-!s63. (202 pp. 3~5 cm.).

(3o)--Icazbalceta, p. 263.

(3')–VeMse en Icazbalceta (p. 2.f8) la "Licencia" para la impretion dede la *<t/M<o<~M",!o mismo que el "Examen" de la misma: en am-

bas piezas se habla de un *'f.<&fode los CoHo~ttMj de DectfMMCris-

<t<MM. y de una PMtmodia de Cantares", y por el contexto pa-rece que originalmente formaban los dos un <6to votûmen.

(j2)–A<! to esmMecio el Sr. Alfredo Barrent Visquez, en et detallado y

muy importante informe que rindiô con fecha de m&yo de ton.ttt Director de nuestro Museo Nacional.

(33)–IcMtMttcetz asegura (p. a66-t) que "no se halla este tratado en el

MS." (de las "<4<M<<tOM<r").pero Barrera Vasque*, dice en su in-

forme –atraa citado- que hay en et "una hoja con la palabra Apén-

Page 66: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

LX

d!t" por tituto, y otra con tt de "De la Pottutt". Agrega tuef{0: "yo

Mtpecho que MM el pr!ac!t'!o y el fin del famoso Apendiz que con-

tiene muchos aecreto*" y m terta dificil que parte de tM otfM ho-

JM contengan ffa<pneate< de au texto.

(34)–En et catatogo de h "Ayer Collection", pertenecieate a CM ya cita-

da biblioteca, se registra asi este MS.: "M Tratado. Siguense

veynte y <eit addiciones Desta Postilla. (tS~o) M pp. ao.7 cm.

(35)–V<an!e los pirrafoa que hemos transcrito del importante informe

del ténor Barrera V&<quez,en el Apend:ce de esta Introducci~n.

(36)–Sanagun –L:b. X de la "Historia", (Pr<Hogo)

(37)–Bettncurt dice en <u "Menotogio" (p. 113, Ed. de ~697) que Sah*-

~run"ce!6 la honra de Dios contra la idolatria y de))e6 se imprimiesela fe cristiana en los convertidos muy devera*. y a<t dice como mi-

nistro experimentado que a los veinte primeros (juto*) fue grande

el fervor de los ntturtteB, pero que de~pue* se indimMxma la ido-

latria y andaban en la fe muy tibios. E<to dice en et Libro d, f<M

Pe~<<tt, que tengo, de donde he aprendido mucho".

En la advertencia "at prudente tector" que se halla emezuid* del

Pr6logo de los "Cot!oqu!ot", se lee !o siguiente

"por espacio de veinte afios poco nti< o menos, hubo grandisi-mo fervor en la conver<!6n de estos infieles; con gran fervor tos re-

!if!'OMt deprendian esta ten~ mexicana y hac!an aftet y vocabula-

rio< de ella.

La cita de Batancntt trata del fervor entibiado de los indios, mict<-

tras que la referencia que en los "Colloqwios" hattamot. atafie at de

sus tnitioeerot. Pero en uno y en otro p&rrafo< el lapso de tiempo

tnuttcumdo, que alli se menciona, e< el mismo, y bien pudiera ser

que Betancurt. conociendo –como conocio quiza–. los pArfatot queen su Pr6togo a la "Arte Adivinatoria" de <s8s. dedica Sahafïun at

asunto de la reincidencia de los indios, en la idolatria y recordando,al mismo tie'o, to que en ta advertencia de los "C~Mo~Mto~"se

dice acerct de) ~rvor de tôt religiosos en los primeros veinte ano:.mezclara ambo< dates --que tat vez estaba citando de memoria- yasi fetuttara la referencia que nos ocupa.

(38)–Et <enor Gôtnet de Orozco nos hace esta obKrvacion importante"Teneate en cuenta que Fr. Francisco de la Rosa era ComiMrio

del Santo Oficio y por to tanto ~to cumplia <mcometido".

(39)–He aqui unot importante, dato< que Sahagùn nos suminxtra en cl

Pr6logo de *t) "M/wo<~M": "Entre otras cosas en que fueron muyfamoto* los indiol desta Nueva Etpana' {«Muna la cultura de sus

dioses, que fueron muchol, y los honraban de diversas maneras yv

tamMen tôt loores, con que tos alababan de noche y de dia en !o*

Page 67: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

LXI

templos y oratorios: cantando himnM y haciendo coros y danzt* en

prettnda dd!os; atabandotos. Cuando esto hadan, se componhn de

dtversas maneras, en diversas fiestas. y hacien diversas diferencias

en los meneos de la dan~a: y cantaban diversos cantares en loor de

aquellos dioses falsos, cuyas fiestas celebraban. Hase trab&jado des-

pues aca. que son baptizadoa, de hacerlos dejar aquellos cantares

antit{uos. y que canten sotamente tos loores de Dios y de sus ~n-tos. Y a este proptjsito se tes han dado cantares de Dios y de sussantos en muchas partes, para que dejen los otros cantares antiguos:

y han!os recebido, y hinlos cantado en algunas partes, y todavia los

cantan: pero en otras partes y en las mis porfian de volver a can-

tar sus cantares antiquos en sus casas o en *us <~<M: (!o cual paoeharta sospecha en la sinceridad de su Fe Cristiana) porque en los

cantares antiguos por la mayor parte se cantan cosas idolitricas en

un estilo tan obscuro, que no hay quien bien to<Lpueda entender, sino

ellos s6)os: y otros cantares usan para persuadir al pueblo a lo que

ellos quieren, o de guerra, o de otros negocios que no son buenos,

y tienen cantares compuestos para esto, y no tos quieren dejar.

Hay una referencia de Sahagûn en su "~M<efM (Ed. Bustaman-

te, T. Hï. p. yo). que viene como de molde a los cantares de! MS

de la Biblioteca Nacional:

"Cantan los cantares antiguos que usabtn en el tiempo de su ido-

latria, no todos sino muchos. y nadie entiende !o que dicen por ser

sus cantares muy oerrados; y si algunos destos usan, que ellos hayanhecho despues de su convertimiento, en que se trata de cosas de

Dios y de sus santos, van envueltas en muchos destines y herejias"

Icazbalceta –a) transcribir la anterior cita– sospecha que "Saha-

<[ûnhabla aqui como quitn habia visto y '"ttudiado los dichos can-tares". Nos informa luego de que este reti~ioso "cita ademis en dos

partes de su obra (Ed. mex., ï. 207; II. 308) los cantares Hw~.r~-

<~<MfatM~y C«f;~M<M~. que eran de los que uitaban en sus ritos, y

que estan en la Coteccion de la Biblioteca Nacionat". Anade en se-

truida: "séria conveniente que si attrun dia s<' hace edidon com-

pleta de Sahagim, se inctuyeran en ella esos Cartarcs. ya intercalân-

dotos en el texto, v~ en notas at pie de los pasaj' < correspondientes

(Ribl. Mex. dct Siglo XVI. p. 300).Guiado por esta referencia. busqué en ~t tcxtn mexicano corre.-

pondiente. datos mas amptio!' que los que ta par.frasis castetlananos proporciona, y encontré una extensa lista de cTmtarcs que es la

siguiente

Cuextecaiotl,

ttaoancacuextecaiott.

Page 68: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

LXII

vex<<z!ncaiot!,aMMOUOtt,

oztomecaiotl,

nonoalcaiotl,

cozcateoMot),

tenicaiotl,

tepetlacaiotl,chtdtimecaiott.

metztitlancalcaiotl,

otoncuicatl,

quatacuicatl,tochcaiMtt,tepooMCUtcatt,

cioacuiatt),

attotzocoteutcatt,zan aui!cu!cati,

ixcuecuechcuicatl,

cocoeuicatl,

quappitzcu'catt,auilcuicatl.

Estos cantares se mencionan en el C<<c~ Afo<n<ftM~J~ ~M~ Palacio

(Ed. Troncoso, T. VII, pp. 303-304). En el Cap. XXXIV del Lib. 11.se cita et "ttaxotecaiotl", "que es cantar a loor de VttzitopochtH".

Por !o que respecta al primero de los cantares aqui listados, o sea tt

"f<t<f;)*<Mayo<r,encontramos tres de igual nombre en la cotecclôn de

"Cantares Mexicanos" que guarda la Biblioteca Nacional, y que Pe-

fiafiel reprodujo en su edic!6n fototipica: uno en el fol. 36. ("7'/<t-

~a~a/ Cwf.r~coyo~'); otro en el fol. < verso. (~c«M M~MA<M/~t//tyf</aMO<oA«f.ro~Mfo. CM<)'<<'foyo<çM~/oMcuicani MCfc~oMj~Mt")

y otro, finalmente, en el fol. 65 ("Yaocuica f<t~.r<~<'<tyo<)En cuanto at "fo~tMfoyo< hallamos en el MS, de la Bibliote-

ca Nacional varios de este nombre: uno en fol. 6 verso y 7 recto;otro -llamado "Mf/a~nMf AM<)'ot~wfoyo< en fot. 7 recto y ver-

M; otro en fol. 27 verso y 28, que tiene una apostilla que dice:

"~Mf.rO<<M<MyO</ttM<<'M~O/OJ dt /7MfJ'0<~tMCOa ~tf MCOffO (a)

Mot*«f<OMM6 tiaxcalia"; finalmente, un "~M~.rot.tMfo CKMO<f*en

fot.79.

Un extenso y muy importante cantar encontramos, con el nombre

de "CAtfAt<Mffayof/ en el MS. de los "Cantares": empieza en fol.

69 verso y termina en el 7! verso.

Page 69: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

LXIII

Corretpondiendo, quita, a to que en la "Historia" le llama "0<M-

<<M«tco<F',vemos, en el MS. tantas veces citado, un canto ttamado

'*J~e<&t<.KMMye<que esta contenido en fol 53 verso y 55 verso, y

que encierra interesantes datos historicos. entre otros atgunoa rela-

tivos a las conquistas de Axayacatl en territorio mattatzmca. Detf

recordarse que a los mattatzincas se tes ttamaba también "~M/M"o "<~tM~<M<oj",como !o indica Sahagûn en su "H!stor!a" (Fd. Mex.

T. III, pp. !a8-ta9).

No hallamos en nuestro MS., ningûn "Tochcuicall", pero en \cx

de et encontramos -principiando en el fol. yy recto- un "Toch Car~

ftttfetf.

Dos "T~c<M.:CMtc<t~'encontramos: uno en fol. 26 verso y aB, yotro en fol. 3t. Et primero de estos "T'~otMMCtKca~"tiene una

primera parte cuyo contenido es auténticamente indfgena y que con-

t!enc reminiscenc!as de la huida de "Nacxitl T'o~t/Mt" y de la des

trucciôn de los nahuatottecas de Tula este cantar ha sido traducido

al alemin por el Dr. Walter Lehmann en "Seler Festschrift". p~.

a<3to. En cambio, la segunda parte de ese mismo priMer "7'~c<xMfMMO<no tiene nada que ver con la primera es un canto cris-

tiano en loor de Santa Maria, y ha tido publicado por el P. Cuevas,

en su "Album Gnada!upano," con su traduccion respectiva, hecha

por el Lie. Manuel M. Moreno. Esta segunda parte lleva el siguier-te titulo: "7'«'0 toco ~<'0 t~M<<<~Mt<t~Mttt <yM<<0C<Mt<fM<eft<~<<M/)"Estas dos ùtttmas palabras "ca Mtfwofx~<M<A",pueden traducirse

por "que yo !o voy mudando (o modificando)," y supongo que esta

mutacién o cambio consistii, en alterar el contenido mismo del can-

to –conten!do seguran~ente gentilico- dindole en vez de aquel un

asunto netamente cristiano.

Un "CtAtM ft<«a~' hattase contenido en el fol. 4~ verso, pero este

fue compuesto. segùn rcza el eptgrafe nihuatl por don Baltasar To-

que~quauttyo, Sefior de Colhuaan, en 1536.No encontramos ningim "ixcutcrrtche~icatl" en nuestro :liS., pem

et) vcx de et hatta<no<!un ".YofAtCMtfo~fM<'fMffA<M"en et fot peroesi vez de él hallamM un "Nochicuicait cuectdcchili" en el fol. 67-611.cl cuat pudiera tener atguna retacl~n con el anterior.

Un **Ce<'on«f<tt/"ccupa et final del fol. 74 verso y tos fots. 7'; y

76 integros.De todo lo anterior se deduce que, de la lista que hay en el texto

mexicano de la 'Historia". y que contiene 23 nombres de cantares.

hay, por to menos, 8 de igual nombre o de nombre muy semejante

en tos "Cantares" que public6 Penafiet. Ademis, se encuentran en

esta ûttima obra otros cantares como et *<f<!y<!< (fol. 37) que

Mguramcnte datan, por to menos en parte, de la época prccolombi-

Page 70: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

LXIV

na, no obstante que no se hallan contenidos en h lista que Sahagunnos propordona. Vale la pena ttamar la atendon sobre el hecho de

que este "J~fjWceyo~ contiene reminiscencias hist<Mca< sobre la

salida de los mexicanos de Tula, la fundaci6n de Mexico y la terri-

ble lucha con Azcapotzatco

(4o)--En el fol. 46 recto, del MS, de la Biblioteca Nadonat, hay un can-

tar, Ilamado "Pt/c«<fa~' (es decir, "canto de los muchachos") quelIeva este titulo: "Nican onpehua yn Pilicuicatl ahnozo Piltoncuicatl

yehuecauh meuh (ompa) México S. Fr-. ypan Hhuitzin Tomatian

mochiuh y quac inotnpa teopan tinemia oc tipipiltotonti". La tmdnc-

ci6n de este texto es la siguiente: "Aqui se empieza el PtttWtce~ o

~<<MM«Mo~,(que) )Tt hace tiempo se entono atti en Mex!co, en su

fiesta de San Francisco: en nuestro tiempo (o "a nuestro conoci-

miento"), se hizo, cuando aM&en la iglesia viviamos, aun (eramos)nosotros muchachos".

(41)–En el fol. 6 recto del MS. de los "Cantares". se lee to sigu!ente:"Cantares antiguos delos naturales otomies quetoHan cantar en los eom-

bites y casamientos bue!to en lengua Mexicana siempre tomando et

jugo yel atma det canto yrrazones, metaf6ricas q ellas (sic) dec&m.

como V. r*. to entender& imejorquenoyo por mi poco talento yran

y ban conrazonable estito y pr!m para que V. r*, las apruebe yen.

tremeta A sMst!emposqueconuin~re como buen maestro quees Vuesa

reueren*

(42)–Este ejcmptar nos fué suministrado bondadosamente por el seaor

don Salom6n Hale.

(43)-En et prôto~o at segundo libro de su "Historia" -que Bustamante,en su ed!a6n, cotocô al frente de la obra- nos dice Sahagun renrien-

dose a sus labores en Tepeputco:"Tambien en este tiempo, dicté la apostilla, y los cantarts; es-

criuieronlos los latinos, en el mismo pueblo, de <f~tJfû".Los "Cant.tres" de que habla aqui, son, por supuesto, la 'Tsal-

modia".

(44)–Recuerdese to que dijimos acerca de aquet MS. de los Evangelios y

Epistolas, que dcsignamos con el numéro !A, y que Chavero con-

sideraba como ta primera obra de Sahagun: hicimos ver que este

era un primer borrador del "EMM<p<H<MtMHt"-que era parte inte-

grante de la famosa "Poj<t//< y expusimos nuestra hipëtesis de

que tal borrador haya sido redactado en la misma época que los

"Sermones de Dominicas y de Santos en lengua mexicana". los que,como se reeordara. habtan sido escritos por vez primera en ï'~o, du-rante la primera estancia de Sahagun en Ttatetoteo.

Page 71: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

LXV

(45)-En h p. 'M del catilozo de esa colecci6n, <e te describe en ett*

forma:

"t~ SAHAGUN. BERNARDINO DE (d. ï~o).Comiemt Va. Exerddo en lengua mexictm* sacado dd tMtcto

Evmg*. y distribuido por todos to* dhs de la temant contiene me-

ditMione* deuotas muy prouechotM para qualquier xpiano que ae

quiere ttet~r a dios. !S74.86 pp. M. o. an.

(46)-El titulo que encabeza las cuatro hoJM del "JtfcMtM~del CfMfMtM",el este:

"Yzcatqui yn innemiliz yn teuiutica omonamitique".La tntducei6n de et seWt:

"He aqui M vida de los aMado:

Es de suponer que en esta "Vida de los CtsadM". se d~HM las "Re-

g!M* "MmdMnientos" e "Impedimentos" del Matrimonio. que son el

asunto de tres de los opûzcuto! que Torquemada met~iomt ("Mo-narchia Inditm". Lib. XX, cap. 46).

(47)–C!Mtvere, Opu<cuto<, T. I. (T. 52 de h Biblioteca de A~ueros, pp.too-!0t. ïcMb~tcettt, aM-YI y 969-

(48)–EstM fnt)pnentot corresponden al *~MM <~< ~tM~'e Z.t~'< det

que Bustamante om!t!6 la parte castellana, despuis de haber substi-

tutdo h latina pnr una traduction espatiola de lus textos de la Bi-

M!a que alli se daban. Otros fragmentos corresponden al "Arte Adi-

vinttona" y ~< "Calendario". TodM ellos estir publicados en las pp.

~00-23de la 'BiMiogntfh Mexicana det Sigto XVI" por Icazbalceta.

(40)–ïcMh)t!cet*. 303-1.

(So)–ïcMb)ucet<. aot-1.

(St)-VeMe to dicho en la nota 9.

(5~)–Et Mnor G6niez de Orolco que ha tenido la amabilidad de teer unn

parte del orierinzt de est* ïntroducc'ôn. me comunica la Mguietttenoticia

'Tor el tHo de 19:0 vivht en Xoch!m!!co un indigena apellidadoToledo, quien en cierta ocasi6n me mostr6 un pequene MS. como d~unasso~fojat en 80, un poco deteriorado, en que se encontraba escrita en

lengua mextCMt. una vida de San Bernardino de Sent. En el ripidoextmen que hice del citado documento no pude descubrir nombre

~tguno del autor, pero por el tipo de letra, del Siglo XVI, y mit

aûn, por el asunto supuse que bien podh ser la perdida obra del P.

SatMttun que, como es bien sabido, etcribi6 para los indios de aquel

lugar.

No obstante mil empeno*. no pude obtener en prettamo el MS. ni

verlo m&a.

Hoy no t< en poder de quien esti, pues <u poseedor de entonces

Page 72: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

LXVI

es fallecido, y su familia no me conoce, Io que ha hecho imposiblevolver a ver tan curitso documento".

Seguramente hattariamos algunas noticias de esta obra en un ar-

ticulo que se cita en d "Handbook of Latin American Studies" de

1996 (Cambridge, Mass !937), P ~36:

"0/w<f, Litrario. Bernardino di Sahagun, 0. F. M. e una sua vita

di S. Bernardino in tmgm Nahuatl. Estratto dal Bullettino di stud!

bernardiniani, anno 2. No. 3. Siena. 8. p.

(53)-En el prôto~o que va td irente de la "Historia", se asegura que "es-tos dote libros con et a~~ y ~ocoM<tWo o~~MfM, se M~bafon de sa-

car en blanco este ~no de wM ~MMM~M<My M<~t<ay MttMM.

En su advertencia "At Lector". al frente del Libro Xïl (Ed. !!<

tamante, t&to, p. 2). nos da Sahagûn esta referencia

"T&mb!en me movi & enmendar este tractado, porque tengo prf'

nnsito que en acabando el arte y vocabulario de la lengua mexicana,

(en que ahora voy entendiendo) leer a nuestros religiosos el arte de

esta lengua mexiama, y tambien el vocabulario, y esta conqu!sta.

leyendo la lengua propia mexicana como att! esti escrita, y tas fattas

que lleva aumentadas en la segunda cotumna".

Como se vé. esta ûttima meneion de esa obra, data de una fecha

muy cercana a aquella en que tnun6 el autor, y no hay, por to mis-

mo, datot bastantes para creer que Sahagun haya concluido el ".<r

<< y et "~aM&M~Wo" en que "?0 fM<Mtd<fM<fo".Ten~o la Msptcha de que este ultimo pudicra ser identificado con el "t~eM~w/~Wo

T'W~Mt~M~"que posey' Chavero. y que hoy se custodia en la "AyerCollection FI senor John Cornyn, que to ha examinado minxciosa-

mente, tiene formulada una nota sobre et "~ocoMeWe 7'W/M~M~"

<S4)–Icazbatceta. 269-11.

(55)-En fois. tëj-tya det "Codice Matritense de la Reat Academia de la

Historia", est~ conttnido el texto mexicano del cap. XXVIII del Li-

bro X de la "Htïtoria", que trata "De las enfermedades del cuerpohumano. y de las medecinas contra ellas", y al final de ese capitulose le di. a la retacion que contiene. el nombre de "t'ft a~c~ ) se

mencionan los nombres de la, personas que cxaminaron o corrigie-ron ate trabajo, todos ellos mexicanos. Seguramente que este "/<ft

awM~ esti lejos de contener los a<mntos que debicron ser tratado:.

en la "Dcf<rtne para wMtfcj" a que Torquemada alude, pero,

por tratar asunto conexo, to he menc!onado aqui, y transcribo ahora

la lista de las personas que colaboraron con Sahagun en la reda'

ci6n de ese capitulo de su obra:

Page 73: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

Ju* perez.deSanpabloPedro perez.de san JuanPedro hemandez. de S. Juan

Josephhemandez.de S. JuanMiguel garc!a. de s. Sebastian

Fran.co de la Cruz Xivitonco.

Balthasar Xuarez. de s Sebastian

Antonjo martinez. de s. Juan

(56)–Vease la edici6n francesa de la Historia (Paris, 1880), p. LXIII.

BoMn describe esta doctrina en as pp. 175 76 deï vol. II de sus

"Documents pour servir a l'Histoire du Mexique" y reproduce dos

paginât de ella (7 y 8), en la tam. 78 de su Atlas

La atribuci6n de esta Doctrina a Sahagûn, me parece gratuitano obstante fine et mismo afirma ("Historia", Ed. Mex., T. III, p.

.U3~ haber predicado a los ndios "por pinturas". Creo que esta

cartilla en jeroxttficos testerianos es obra indigena.

(57)–As! !o e<tabtec!6 el sefior G6mez de Orozco en su erudita conferen-cia sobre el "~t~Att~t/ateMt" dada en la Sociedad Mexicana de An-

tropologia et !8 de noviembre de este ano. El texto Je ella sera

publicado en el primer numéro del Tomo III de la Revista Mexkana

de Estudios Hist6ricos, que reaparecera el pr6ximo aflo.

(58)–Penaf)et. "Coteccion de Documentos para la Historia Mexicana",Tercer Cuaderno. México, too!, p. 51 ait! –at final del indice dei

MS. de tos "~M~M~atoW que ahi se publica, léese la s!guiente

"F.ncabeza el Tomo 8 La doctrina Xtiana del muy Révérende Pa-

dre Fray Alonso de Molina en Mexicano".

(59)–Como se indica en la nota po, el autor de los "Cantares Mexicanos"

que Penafiet puM!c6, habia estudiado cuando muchacho con los

frailes de San Francisco en México, y era, se~w to que del texto

alli transcrito puede inferirse, uno de los indigenas que en aquelconvento se educaron. Un atento examen de los nombres propios, tan

abundantes en ese MS, pennite ver que todos o casi todos los de

origen espanol estan muy estropeados, y es cstauna prueba mas de

que quien escribia csto era, indudabtemente, un indio. Como una

muestra damos aqui una lista de aigunos de esos nombres, tal como

alli cstan escritos:

Mattin. Martin

Tiego. DiegoPatacisco. FranciscoCapilcl. Gabriel

Lxvn

Page 74: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

LXVIII

Joano.Jihua.Xihua. JuanHetnanto. Hernando

Xcsuquitiato. J<< ~o

Petolo. PedroPapoto. PabtoCozman. Guzman

Caxtaneta. Castalieda

He aqui otros vocahlosestropeados:

Patele xanto, Santo Patile. SantoPadre

Palay. FrayGene)aL. GeneralMttquex. MarquésPete::tentc. PresidentePoiopetM. ProfetasTiox. DiosCroria. GloriaAlcagel. ArcangelP!!inc!patos. PrincipadosQuelapines. QuerubinesIqM~e~ia. tartesYpttatot. Emperador

<6o)–ïcMMceta 270.11.

(6!)–Descr!bense asi exto: manuscritos en el cat6logo respectivo:

t466 BIBLE- NEW TESTAMENT. SELECTIONS.

Incipiunt Epistole et Evangelia que in diebus Dominicis et fes-

tibus per totius ani circulum teguotur. Traducta in linguam Mexica-

nam.

5<M tj.4 ctn. T~Aot~fo~ W. E. Ca<M, /eM< original in Bri-

<MAJtftM~MMt.Tfo~f/aiMMn~r~t~ <a Pedro Ofo~.

t467 Incipiut Evangelia. qu~ in dicbus dominicis anni totius cir-

euïnn) lenguntur. Traducta in linguam Mexicanam. !6 th c.

'!53 PP. *4~5 7'nKM/o~MMoMn~M~J <<*Alonso Jtfo/ttM.

(6.!)–Icatbatceta (a6.I). dice:

"En la Biblioteca Nacionat hay un MS. en 4*. que contiene ta<n-

hien las Ephtotat y Evangelios de las Dominical en Mexicano, pcrono tienen nombre de autor ni indicio que ayude a deacubrirlo".

(63)–Forman el "J~ <f<T'/o~/o/cc" los dos "C<<fM AfotWtMj~: el delReal Patacio y el de la Academia de la Historia, pubticados. res-

ftectivamente, en los tomos VII y VIII de la Ediciun de Troncoso

Page 75: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

(Madrid, !go6-!go7). Ya at hacerte e<ta, fueron Mparada* por e!

éditer lu pa~inM que correspondian a los "PnwMfM Af~Mftf~t"

–y que en aquellos codice: hatt4ban<e interpolados- para for-

mar un tomo aparté T. VI). Los "Mf«MMo~ <MBj~a~of, publi-

cados al fin del T. XII. no forman parte del "MS. d. T'/o~Mco".

(64)–E<te libro, (que contenta los que hoy se Maman VII, IV y V), fué

luego subdividido al hacerte un nuevo ordenamiento y entonces se

reparti6 en dos partes: la primera (que comprendia los libros VII

y IV) conserv6 el mismo orden, quedando como libro IV; la se-

pnda (equivalente al libro V) conttituyô por un momento un Quin-

to Libro, pero como mis tarde erigiô Sahagun su "Ctp!tuto 4* -des-

puet "Libro Cuarto"– en Libro V, arrepintiose sin duda de haber

pttrtido en dos aquel otro libro, y la parte que de et tMtbh quitado

para constituirla ettmenunente en Libro V, dej6 de serto y fue

reineorpontdt a aquel Libro IV.

(6s)–Hty en la "Copia Troncoso" del Codice Ftorentino, al pie de la

pâg. y del tomo en que se contiene el libro de la "Ret6rica y Fi-

lotofla Moral", una nota det e<mer*do copista, que se refiere a una

modification que <ufri6 el epfgrafe con que este libro se inic! pue*en et se leia antes: "Nican umpeot in ic cAtcoMt amuxtli" ("Aqut

empieM el septimo libro") y la palabra f~Mew« (siete) fn< cam-

bmda <n "f~t~M~M" (tei:), como Troncoso Io explia, tntdiendo

tueze eate autor que "e!t< libro, cuando se escribi6 en tHi~tt* mexica-

na, era el y* (v. bis. del Real Palacio de Madrid) y tuego qued6 en

6'

(66)–Sahagùn mismo, en la advertencia "AI Lector", con que principia elLibro de la "Conquista", nos dice:

"Cuando esta escriptura se e*cribi6. En el Libro M<M<odondt

M trata esta f<Mt~ttMta,M hicieron varias defectos.Se ve. pues, que le corre~pondi6 el noveno lugar. en la "Historia",

antes de tener el duodécimo.

(67)–He eatudiado, para establecer c6mo se sucedieron los varios ordena-mientos que Sahagun hizo sufrir a su "Historia", todo to que él

test6 al principio y al fin de cada libro. AI final de cada uno -ex-

cepto en el VIII- hatlase siempre, at pie. la firma de Sahagun con

la indieaeion consabida: "Fin del libro (décimo, sexto, etc.)", se-

fialando et orden que a cada uno le correspondia. AI modificar este

orden, testaba el numeral ordinal, poniendo un nuevo guarismo u otro

nuevo adjetivo numeral. Como un ejemplo que permitira entender

como deacubrimot estos varios ordenamientos. se darin los fun-

damentot que comprueban que to que originatmente fué "Capitulo

4' pa<o después a ser Libro IV, tuego se le hito Libro V, y e<

LXIX

Page 76: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

LXX

hoy Libro X. Examinando tM "~M~M/M fM ~fû/M' (publicados

por Troncoso a! fin del T. VI de su edieioo). vemos que to que

hoy es Libro X, ttevaba (v<ase p. top de ese tomo VI) inicialmen-

te este epigrafe:"Ynic M<MMcap.* ytech ttatoa )-n tlacayotl". ("E! cuarto capitulo

habla acerca de cosas tmmtmas").La palabra *xtMt(cuatro) fué tuega testada, como atti se ve, y )o

propio se hizo con la palabra "cap* y entoncel se eacribiô arriba

de ellas "MMfMttowttMr~t"("Libro Quinto"). Finatmente. se testé

esta palabra "MMC<tt/<!MtM'<M"y arriba de ella se eMribi6: "libro de-

cimo". De modo que !o que fué capitulo 4* se conv!rt!6 despuésen libro s* y finalmente en libro 6*.

(68)–Esta publicado en pp..ïM-3'7 del T. 1 de la Revota "Aathropo<con este titulo

Fray Bernardino de Sahaptn 0. Fr. M. "Un breve conpendio de

los ritos ydolatricos que los yndios desta nueva Espafta uaavan en el

tiempo de au infidelidad".

(69)–Dice Icazbalceta (p. 276) que "realmente no debi6 SahagAn ta! fa-

vor at P. Comisario, sino a! Presidente det Consejo de Indias Lie.

Juan de Ovando, quien, por haber visto el ~MMMtWc,entré en deteo*

de conocer la obra completa, y encarg6 al P. Sequera que le env!a-

se copia de ella" Agrega Icazbalcetaque "el verdadero favore-cedor de Sahatûn en ta Corte fué et P. Mendieta, uno de tôt portado-res del Sumario". Dice que Mend'eta intere:6 a Ovando en la obrade Sahagùn y afiade que "de ahi vendria el encargo expreao al P.

Sequera de que le enviase la copia completa del manuscrite de Saha-

~un. Para complacer a aquel seflor, que de seguro no entendta la len-

gua mexicana, era preciso acabar la version castellana. Verdad es

también que de las encarecidas expresiones de gratitud que el P.

Saha~ûn dirige at P. Contiftario en las dedicatorias, se desprende queai bien este venia dispuesto a cumplir el encargo de un personajecomo el presidente Ovando, favorecio ya de propio movimiento at

autor, luego que hubo visto aqui sus libros".

(70)–De este periodo (c. 1585) de la reconstruccion de la "Historia" da-

tan el "Arte Adivinatoria" y el "Calendario", el reformado libro de

la "Conquista", asi como el scgundo "Vocabulario Tritingûe" (aqueldel que copi6 una parte Fr. Juan Bautista en sus "Advertencias paratos Confesores de los Naturates" y que mencionamos ya en la p.XXX de esta Introduccion).

(7!)–Vease la "Advertencia at lector", at frente del Libro XH (Ed.

Bustamante, ~840, pp. t-~).

(72)–Dice Sahagûn, en el Pr6togo at Libro 11, que los "Gramaticot" de-

Page 77: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

LXXI

dtHMren "en su tengua" (mexicana) las pinturas que entreptron los

indios de Tepepulco, "escriuiendo la dedMtticn at pie de la pin-te~ EttM pinturas son tM contenidas en los "P'wwtfo~ MM<M-

<~< pero, exMnimndo tM primerax p<<mM de este MS., vemos

que d texto mexicane que "déchue" esas pinturas va a un lado de

et!M, y no al calee, como S~ht~un to indice

(y3)–Per ejempte, t6to en este manuscrito, y no en los po<teriore<, en-

euentfMe el hermoso catitoeo ilustrado de ÏM intigntM de los tue-rreros (Ed. TronceM, p. VI, pp. tSt-t6y).

(74)–VeMne lu pp. !4S-~8. !Z7.iao. !73-'7S. '34-'40. y '69-17% fe<pee.

t!v)unente, en el T. VI de la Ed. Troncoso.

(75)–En el Prologo t! Libro I!, hablando Sth~tûn de sus borradores de

Tepepulco dice "tengo aun agort (tS76) estos ontimte<

(76)–TreacoM ne habla de estas interpehdeoet, pero se dedncen eUu

de un cuidadoso examen de los "C6dices M~tritenBea" por él publi-etdot, to mismo que de los datos que td de*crtb!f uno de eUos apor-ta Don José Fernando Ramirez, en <u estudio sobre los "C6dioesmex!otoot de Fr. Bernardino de S~t~tun" (An. Mus. Ntd, a* épo-Ot, T. 1. pp. t-34: vemue las pp. 6 a 8 de ese estudio, que descri-

ben el "C6dice M<Hriten<ede la Academia de la Historia" el det

Real Palacio no to conociô Ramirez, no obstante que de et le di6

noticias D. Manuel de Goîcoechet). Icazbalceta. en su "Bibl. Mex.

del Siglo XVI" (pp. a8s-aM). compendi6 los datos de Ramirez <o-

bre el C6d:ce de la Academia, y antdi6 hn incompletas nom que

-por gettionet myM– le fueron proporciontMhn de Espaft acerca

del C6d!ce del Real Palacio de<cnben estas notas s6lo la parte cas-

tellana, con que este c6dice principia, pero no hacen mendôn de

la extenshimt parte mexicana que va enseguida de eth, y que

abarca la casi totalidad de este Codice.A fin de que este asunto de las interpot~cione* sea tteitmente

comprensibte, y ptrt que se ve* también et mérito de la edicxin de

Troncoso que -sin decirlo- pone las cosas en su tu<*r, hemos for-

mado una tabla de corre~pondenciM entre los codtees mismos y la

edid6n que de ellos se MM, y ella Mhntri este punto y al tector ttho-

rntrt etfuertot.

Page 78: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

LXXII

TABLA DE CORRBSPONDBNCIAS ENTRE LOS

CODICES MATRTÏBNSES Y SU EDICION

C<MVM~<MK~<Mt<MJ</ C<Mtft ~?~ Po&MtO.

Codice Original Edicion Troncoso, Edicion TroncoM.

T. VII, Madrid, !oo6. T. VI, Madrid, ïoos

ff. ï–~4.pp. ~0!8 ("M~KO-~M/M nt M~O~cf)

ff. 25–3~fattan (~En blanco?)ff. M–S3.H', ï–4'ff. 54– .PP. S'Mff. !23–!24.pp.4y.soff. Ms.i)p. 4S-46ff. !a&–t59.pp. ï8o-~s6ff. 160–i/o.pp. t77–io7 ( M«MMf.)ff. t7t- 177 -faltan (~En btaaco?)ff. ~78–240 -pp. asy-~ooff. ?5o-303 .pp. !.ïo6 (P.3f~t.)

CofVM~M~MMMM<(~ CMtCt la ~M~tWtM ~M~~fM.

Codice Original. Edidon Tronooso, Edicicn Troncoso.

T. VIII, Madrid, taoy T. VI. Madrid, toos.(No «ta paginado)

ff. t–23. –atH.

ff. 24–25. -faltan (En blanco)ff. 26–50. –att!.

ff. 5!–e< –pp. tt3–'44 (P. Jtf~t.)ff. 67. –fatta (~En blanco?)ff. 68. -pp. t4o–!so (P. Jt~tM.)ff. 60. –pp. 160-170 (P. Jtftwt.)ff. 70–71. –pp. 173-175 (P. ~<M.)ff. 72–So. -PP. tst–t68 (P. Jf~t.)ff. 81 –pp. 171-172 (P. J~~M.)ff. 82–«3. –pp. t4S–t48 (P. ~Mt.)ff. 84. -pp. 111-112 (P. A~H.)ff. 85. -pp. too–tio (P. Jtf<M.)ff. 86–87. -faltan (En blanco)ff. 88–06. -pp. t00–2t5 (Jt~M.Z~f.)

Page 79: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

LXXIII

<f.K~Mt<n(EaMMee).

ff.M~–w. –attt.

ff. )W–W –fattan (En btMco).ff. :MO–34~ –aMi.

PfM~~MM J< ~<M~/<M "PfMtWM J~«M<M'MtM".

"Primeros Memoriales" C6dice del Real Palacio. C6dice de la Academi*

(T. Vï. Ed. Troncoso). (T. VII, Ed. Troncoso) (T. VIII, Ed. Troncoso).

pp. ï–te8. -ff. 250–303

pp. t09–!M. -ff. 8spp. ïn–tM. -ff. ?4pp. 113-144 –ff. s'–66pp. !4S–ï~8. -ff. 8~–83pp. t~So. -ff. 68pp. tSï–"M. -ff. 7~–80

pp. t<t~–tyo. –ff. 69

pp. ïyt–ïTa. -ff. 81

pp. '73-ïTS. -ff. 70-7!

P~ec~Mttta las Aa/M los "J~~Mt~Wa/Mc<MtEscolios".

"Memorudea con EtcoUot". C6dife dei Real Palacio. C<)dicede la Academia.

(T. VI, Ed. Troncoso) (T. VII. Ed. Troncoso) (T. VIII, Ed. TfCocoM)

pp 177–w. –ff. t6&–t70

pp. tço–ats. -ff. M–~

PfocfdtMfto de los "Af~wtcfM/MMt R~a<!ef*.

Etttn publicados en pp. 40!–448 del T. VII de la Ed. Troncoso, y co-

rresponden a los ff. 1-24 del C6d!ee M~tritense del Real Palacio.

<<tf<cfe<Mf<M

P. M~tM.PftMfroj A~MtOfM/M".

MfMt.Ejf.MfMt<M~M con MfeKet".

JV~M:

El T. VIII de la Ed. Troncoso –que contiene el C<MtMd, h ~<e-

Page 80: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

LXXIV

<~M«!– no ttfva ~attinaci~n C<ando las paginât del C6dice original no

han sido '.eparada* por Troncoso para publicarlas en otro tomo, se dicc.

en la columna correspondiente at T. VIII: "a//(".

Troncoso de~cubriô las hojas de estes côdice: que estaban -y ettan–

interpotadas en ellos. par defcctuoaa encuademacion, y al editarlas las co*

tocu en los lugares que les correspondian. Suprimi6 en su edie!on lu

hojas en blanco, y es ese el motivo de que fatten algunos folios. Pueden

checarse estos datos con tos que proporciona Ramirez, a! describir el C<

dite la .4f<~<'M<tade la Historia (An. Af«j. JVo/ a* epoca. T 1, pp. y-8).Del CMt< del Real Palacio aun no conotco una descripci6n -aunque se-

guramentc existe- y por eao no te con certeta si ta< hojas que no re-

produjo Troncoso en ninguno de los tomos por et puM!atdo<, son hoja* en

blanco en et Codice original.

(77)-Estas traduccinnes de Seler hillanse en el T. 11 de sus "Getam-

melte Abhandlungen" y en su obra pôttuma "E!n'ge Kapitel aus dem

Geschichtawerk dei Fray Bemardino de Sahagùn" (Stuttgart, toay).Hablamos preparado una lista de ellas, pero la reservamos paraotro estudio, por no abuttar esta nota.

(78)–Por ejempto: tal fojat 2. 3. 4 y 5. con que se inieia el Libro VIII

en el C6d!ce Matritense de la Academia de la Historia. En ellas

!o escrito abarca casi todo to ancho de la pagina, mientras que en

las restantes hojas de este MS., el texto, areneratmente, ocupa una

angosta columna, y a ta derecha de esta se déjà en blanco un espa-cio muy suficiente para otra. Me ocurre la h!p6teais de que en el

primer "AfaMM.tcn<c T'/o~/o/fo" (al que he Ilamado "~FWtM~MMe-

MtoWa/ft") ocupara et texto mexicano todo el espacio disponible a

causa de no haberse pensado aûn en que una traducci6n o parafra-sis castrllana habria de acompaftarlo, mientras que en el segundo

"A~OHtMfW/c 7*/a~/o/fo" habla de ir esa veraion al lado del texto

nihuatl, y <:omo soto éste hubo de ser escrito, vino a dejarte en

blanco el espacio destinado para la traducci6n espanota. Mis tarde

se conttderô necesario afiadir una expticacion de las tna* importan-tes voces nahuas, y asi nacio la idea de dispuner la "Historia" en

tres columnas, tal como la lamina de la pag. LXXVII to ejemptifica; asi

qued6 arreglado el "A~ iS69", para el cual sirvieron de mues-

tra los "Af~MO~M/t'~con escolios"

Las ya citadas hojas can que principia el Libro VIÏÏ, nos dan la

lista de los Senore< de México y Tlatelolco, y, –se~un )o< datos

')ue aportan sobre la duracion de sus reinado*– el de niaguno de

estos termina después de !S6!. sino que el del uttimo –et goberna-dor de Tenochtitian, D. Crist6bal Cecepotic- fenece precisamenteen e<e ano, y es esto muy significativo porque de ello parece dedu-

Page 81: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

LXXV

cirse que estaban siendo redactadu esas hejas en h mendonada

fecha.

(yo)–Hipoteticamente seRatamos esta fecha basaadonos en to dicho en la

nota anterior, y en el dato de Sahagùn, quien, en su Prétogo al Se-

gundo Libro, nos dice que, despues de haberse transladado a Tla-

telolco -ya entrado et ano de ts6o– p!di6 a tes principales de ese

pueblo le suministraran algunos informantes habiles, y con ellos "y

con cuatro o cinco colegiales. ,or M~<tf<o «H a<ïo y algo <H<{t

encerrados en el colegio, M enmendo de daro y tn~d)6 todo to que

de Tepepulco truxe escripto. Las palabras de SatM~n que siguen

inmediatamente a éstas, y que enseguidt copiamos, creemos son

lu ùn!cM que propiamente se refieren al segundo "A~ d, 77«~/o/-

co", de !S64-6<:

"y todo se tom6 a escribir de nuevo de ruin letra, porque se

escribi6 con mucha prisa".

No todo el Ms. de tS<4-6s escrito de ruin letra, pues la pri-mera parte de et–équivalente al C6dice del Real Palacio- tiene una

ouigrafit muy beiht, pero, inedid& que &pfem!ob* el tiempo. des-

cMdt la letra de aquellos esmerados amanuenses, o se empleabaotros mis ripidos para el trabajo. Los ejemptos de esa "ruin tftr&"

MUMMeprecisamente en los ûttimos tibros. contenidos en el Codiee

de la Academia de la Historia.

(8o)-Decimos que ftttn ttt! et libro sexto porque el que se ttMnt sexto

en el codicc del Real Palacio corresponde al quinto de nuestras edi-

ciones.

(8t)–IcMbtttceta. 29t-it.

(82)-Véase la nota t4. Los "Af~Mona~t con srcolios" de que tn&s ade-

lante tmbtatno~. presentan ta disposidôn en tres cotumna'. tal comola ttevaba et t'ioç".

(83)–IcMba!eeta. zM-ï.

(84)–V<ase to dicho en la nota 76 y ta ''Tabla de correspondcdas ~ntretos Codices MatrïtenMS y su edici6n".

(85)-D. Luis Gonzalez Obregôn transcribe algunos parrafos de un infor-

me de Troncoso en sus "Cronistas e Historiadores". Tomamos de

de attt (pp. !!<s-t86) to que enseguida copiamos:"et Codiee Florentino, es. fitot6t;icamente inferior en mucho

a los matritenscs, porque su lenguaje mexicano es rudo, y el cas-

tellano grotesco, a veces. to cual se explica recordando que todo Ioescrito en et Codiez de Ftorenda fue desempeflado por indios de latribu mexicana. que hablaba su lengua rudamente y la castellana

con los vicios de ten~aje que hasta el dia se usan; mientras queIo esento en 'os Cudices de Madrid, es obra. fn la parte nahuatt. de

Page 82: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

LXXVI

indios de la tribu tMCocana (que habtabâ el mexicano con mayor

etegancia), y en la parte castellana de copistas espanotes.

(86)–Sahagùn. advertencia "AI sincero lector", enseguida del Protogo queencabez* la obra.

(8y)–Vease, como muestra, la limina adjunta, que contiene "JL<t/dMeM cotM~e<f)M</<a en la <M<M".Es la p. t8o det T. VI en la Ed.

Troncoso.

(88)-Las hojas que conticnen esas adiciones son las que Ilevan los nûme-

ros 2, 3, 4. y 5 en el C<!dMt~.ttcaMo /<t JPto~ ~fa<MtM Jf la

Historia. R c6mputo de !ot reinados, <egûn ellas, corresponde apro-ximadamente con el del CJ~t JtfoMfeewM.si ae toma en cuenta

que eate -por tu Otricter pict6r!co– tiene que de<entenderae de lu

fracciones de anot, o computarlas como attot comp!etox' ML mien-

trM en las adiciones precitadas (fol. a verso) informa StUMftun,re-

firiéndose a Itzc&&t!,que "dizen los tenuchcM reyno doze ttno< y

medio", el "CMM< .MfMdocMO"cuenta !3 (fol. S verso). Troncoto se

referia a este documento nombtindoto "et ttMnado CJ<Mcf Jtf~e-

cwM" y parece que –segûn datos del aenor GAmez de Orozco– M

reservaba et revelar mis tarde cual habia sido el verdadero compi-

lador de <

Del can6nigo Juan Gon~Uez sabemos que desde tempranM fechM

aprendtô la lengua mexiauM. y que en el afto de tS30 funai6 como

interprète de ese idioma en el proceso seguido contra don Cartot

Chichimecatecuhtli (Cuevas, Historia de la Iglesia en México", T. I,

p 376). De <u biografia se ocupan varios Mton:s modemos. como

el Dr. Micot&s Le6n (Album de la Coromcion de la Sma. V!rgende Guadalupe, México, ï8os-o6), el P. Jésus Garcia Gutiérrez (Bol.

Soc. Geogr. y Est., sa. Epoca, T. VII), y el P. Mariano Cuevas

(Ob. Cit.. T. 11. pp. !a&ao).

(Bo)-En la p. 151 de la "Copia Troncoso del Codice Florentino", despuésde los tp primeros capitulos con que comienza el Libro 11. hay ena

nota de este investigador, en la que dice "Estos to caphutos ante-

riores, cuyo asunto repiten tos que siguen, deben ser et sumario de

los libros a* y 4*, que, con los demis de la obra ttev6 et P. Navarro

a Espana y que tat vez votvio a traer cuando regreso: es et ûnicomaterial conocido de aquel sumario".

(oo)–Puede constatarse esto leyendo el texto del libro 1 de ese Suma-

rio en "Athropos", T. I, pp. 3to-3t7.

(ot)-Transcribe esas noticias lcazbalceta en su Dibt. Mex. dft Siglo XVI

pp. 3«o-aoo.

(~a)–Esta hipétesis sustenta et Lie. Alfonso Toro en su estudio sobre la

"Importancia Etnogrifica y Lingûfstica de las obras del P. Fray Ber-

Page 83: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

LXXVII

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Page 84: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

LXXVIII

nardino de Sahagûn". (An. Mus. Na! 4a. Epoca, T. I, pp. t3-t4).

pues att! dice:

"Et examen cuidado*<' de taa figura* mueatra que, en tanto que

las del Codice dei Reat Palacio de Madrid presentan un caractet

mis primitivo y mas cercano a la escrito-pintura de loi aatituea me-

xicanos, !aa del Codice Horentino, conservado en la Bibliotecs Lau-

renziana, muestran una patente influencia europea. Atimittne se

observa que las pinturas que repreaentan a !o< dioses de los antigtios

mexicanos, si bien son <emejante< en uno y otro Côdice, pt~entMnotables variantes en la forma y colores de las vestituras, no obstan-

te que cstot son rituales simb6!icos y est&ndeterminados en el texto.

"Hemos dicho que es muy patente h inHuenda europea en las fi-

guras del C6d!ce Florentino, y en efecto, el autor de ettaa ha olvida-

do taa costumbres de sus antepasado*, y atï, en varios tugaret se

m!ra a los indigenas de rodillas ante los dioses en ae<!a!de adora-

tion, en vez de estar en cudtHM; en otros, los tettore* ind!ot Me-

van barbas y trajes al estito etpattot; en los edificios se ven arcos

pilastras y ornatoa propio: de la arquitecturs introducida por los con-

quistadores; y e! Sol y la Luna se representa por figuras hu-

manas, como se ven en Jos grabados europeos contemporaneo*."Bien sabido es que Jas copias de los manuKritM del P. Sattagûn

y las figuras que los itxttran, fueron hechat por indios del Co-

legio de Tlatelolco. Del mas notable de esos amanuenses nos ha

conservado el nombre Betancurt, en su Menologio, quien hablando

de et. dice at!: "Agustin de la Fuente, natural de Ttatituteo, et

mat élégante escribano que M hattaba, maestro de ta escuela, con

gran propiedad se ocup6 teda au vida en escribir a los venerablesPP. Fray Bernardino de Sahagun y Fray redro de Oroz, y Aa~<!

con /e ~«MM «M M~am~a con /<Mt<o~fo~f<A~ ~<M'~ar~fta <w<t'j«,como ta: que e«an en ta pottitta.

"Creo muy propable que Agu«!n de la Fuente sea et autor de las

figurât de! Codice de Ftorfncia. y aun de los dibujos que sirvie-ron para ejecutar mocho: de los grabados que adornan la "PMt-modia Crittiana" tos que son demasiado primitivos, casi barbaroB,y tienen gran semejaMa, en su factura, con las ilustraciones del C6.dice Florentino".

(93)–Vea*e to que Troncoso dice en au informe del 3' de agosto de.

que reproduce pardalmente Don Luis Gon~atet Obregon ("Cronit.tas e Hittoriadore* p. tM)

"<i eonviene conservar del Codice Florentine la parte mexicana.bien que ruda y de pronuneiadon mis dificit. es absolutamente nc-

Page 85: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

LXXIX

eewio de<ech*r to e<crite en CMtethno por los !adi<Mde México,a canttt de los barbarismos y MtM de tint~dt en que abundt; vi-

dos que seria indigne conservar en una edidon monmnenttt como

li nuettnt".

(<X)–<re et0< indicios esta una apostilla al texto ontethmo en la "Co

pit Troncoso det C6dice Ftorentino" p. 558, en la que el copiste

dice

"Texto e<pt. parcte hecho al dict.* de otro escrito ~Et de

Acad. Hist. Md?".

De esto parece deducirse que el texto que Mt& copiando Tronco-

so es CMt dtxtint~ det que contieae el Cédice CMtettano de la .~t

demMtde la Historia de Madrid, puelto que piensa que de e*te <e

sirvi6 StUMtgaapara J<f<ef el que TroncoM copia. En efecto, es-

te investigador va haciendo notar en M copm conttantemente como

muctMH frMet parecen estar escritas al dtc<a<<e,debido a las fat-

hM de concordancia y algunos otros errores que contienen, y esto

1o indicia por medio de una apostilla, escrita t lipiz, que dice "dict*"

y que va Mempre a la itquierda del ren~Mn de ese texto cutelJano

donde ae comète alguna de esas MtM. Como un ejemplo de este

veMe este rengMn que es el Mtepenuttimo det texto castellano en

la p. 709 de la "Copia Troncoso"

"(Y M) et fuego <o<'<o«oen salir, det'Mt: quera ae(ftat).Como se ve, el e<crib!ente de Sahagùn no oy6 bien la palabra '?'

<<ete" y e<crib!6 "<ef<otM~.

(9S)–ïcMtMttce< aM-IÏ.

(a6)–ïcMb)tteet*, a64.IT.<oy)–TcMbtttceta. aM-IÏ y a~-I

(o8)~VcMe este asunto en Icazbalceta, (pp. ~6~aNo), quien to trata am-

pliamente.

(op)–tcMbtucett (p. a8t) iiienciona las diversas copms y las vicHttndM

que tufrieron.

(<oo)–He aqui et titulo de la nueva edicion. tal como to copia IcMhtIcett

(pp. aoB-1)

"L<t// Aptrici6n// de// Nra, Senont de Gu!M!t!upe// de Mexico.

Comprobtdt con t* refutadon dct ~rgumento neg~tivo que

pretenta D. Juan Bautista Munot. fundtndOte en et teatimonio

del P. Fr. Ber-nardino Sthatûn; 6 <et Hittorit Originalde este escritor, que ttttent la publicada en t8a9 en et equi-vocado concepto// de ser la unie* y oritina! de dicho autor.

Publtala precediendo una Disertaci6n sobre la Aptricion

Guadalupana, y con notM sobre la Conquista de México, C&rtosMa. de Bustamante, Individuo del Suprême Poder Conserva-

Page 86: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

LXXX

dor. México. Impreso por Ignacio Cumplido. 1840 Calle de

tm Rebe!de< N* z" En 4' Una Htograth de Ntra. Sra. de Gua-

dalupe. Pagx. XXII. 1 foja sin numerar. Pag<. !-a4y. a f(. fn-

d!ee".

(!0!)–La "Libreria Laietana" de Barcelona, la ofreci6 en e<e precio at

Museo Nacional de México, en carta del 24 de enero de ïMS, de

la que conserva copia el Senor G6mez de Orozco.

(t02)–Icatbateeta, ao3-I! y 204-

(toj)–No< abstenemos de dar dtt~!te< por falta de espacio y porque ÏCM-

bfttceta da cuenta extensa de este asunto en las pp. aos-apë de su

BiM: Mex. del sicto XVI.

(t04)–He aqui et titulo de esa edicion:

"too Tomos. Biblioteca Mexicana. CodigM nac!ona!e< vi-

gentes. Historia, Uteratura, Ciencias, Novelas, Oficios. To-

<no V!?e<imo Secundo. Historia Générât de !M CoMU de

Nueva E<t<na Escrita por El R. P. ~r. Bernardino de Sa-

ha~ûn ) dada a tuz con notas y suplementos por D. Carlos

M&r!~de Bustamante. Tomo ï. Precio 75 cenMvos Mc-xico. Imp., Lit. y EncMitdemadon de Ireneo PM. Ctt))ejoo

de Santa Ctzra nùm 6. !8oo". !35 cms.–4voh.: 3~ 431, 376+7f. y 3~+9 s. f. p~t.

(tOS)–"H!ttoiTe Gen<m!e des choses de !a NouveHe-Etpttgnepar te R. P. Fray Bernardino de S~tM~n Traduite et Mnotee

par D. Jourdanet Auteur de divers ouvrages Mf la cli-

matologie du Mexique et traducteur de la Chronique de Bcma:

Dun del Ctttitto et par Remi Simeon Editeur avec com-

menta!re<, de la Grammaire Mahuat!. du R. P. Fr~y André* de

Olmos Paris G. Masson, Editeur Librairie de t'Ac~demie de

Médecine iao. Boulevard Saint-Germain, !ao !88e.a6 cm<.

LXXIX y 808 pp.

(to6)–Cterttmente la tenont Bandelier dice haber "extractado" la Biblio-

grafMt de SttMMtun,eacrita por Icazbalceta, pero el texto que traducea! inglis me ha parecido casi idéntico al del ilustre MMi6)p~fo. La

descripcién del vo!ûmen ea ta at~iente: "!547-t577 A H~tory ofancient México By Fray Bernardino de SatMUïun Translated

by Fanny R. B<u)detier From thé Spanith Version of Car!owMaria de Bustamante Volume I Fiatt Univertity Preas !Ma.22.s 5 cnx.–VÏÏI, ï tin foliar, mis 315 pip.

(!07)–"Einige Kapitet au* dem GeMhichttwerk des Fray Bernardino

de Sahaftn au< dem Attekitchen übersetzt von EduardSeler Herau<tteteben von Caecilie Seter.Sactm in Ge-

meintchaft mit Profe<or Dr. Walter Lehmann LettM des Fon-

Page 87: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

LXXXÏ 1

meinschaft mit Profetor Dr. Watter Lehmann Leitcr des Fort-

chungt-instituts des Museums fur Volkerkunde in Berlin und

Dr. Walter Kndtebefg Kustos am Muséum Fur Volkerkunde in

Berlin Mit Abbildungen im Text und auf T&fetn Vertegt von

Strecker und Schroder ih Stuttgart MCMXXV!I"jo cm~XVI y 574 pp.

fto8)–"Lt mxiAn cientifica de Don Francisco del Paso y Tronco~o en Eu-

ropt". Se e*t~ imprimiendo yt este libro -que contiene una docu-

mentaciôn riquisima- y que fue preparado por el Dr. Silvio A. Za-

v<th.

(t09)–EttM t&ntinat si fueron publicadas, y consthuyen el T. V. de la Ed.

de Troncoso.

(no)–Entre sus cottbot~dores "gramitico!" -algunos de los cuatea sir-

vieron también de <unMMen<e<–menciona StttMt~ûna: Martin Ja-

cobita, Antonio Valeriano, Alonso Vegenmo y Pedro de S. Buent-

ventura.

Entre los "eter'banot'* nombra a Diego de Grado, Mateo Scveri-

no y Bonifacio Mtunmit&mo.

A esta lista habrfa que;a~ret~r el nombre de Agustin de la Fuente,

tegun )o que dijimot en la nota <? De Pedro de San Buenaventura

hty una carta que dirige a Stthtgun, eobre la pregunt* que «te le bi-

to acerca de cuit em antiguamente el verdadero principio del ano'

hàtune pubticad* en pp. 4t-4a del T. VII de la Ediden de Troncoso.

Firma con ét esa carta otro informante llarnado Pedro Gonzétet.

(nt~- -ProporcioM ejemptot de este el Lic. Atfonso Toro (An. Mut. Nal.

<(*Epoca, T. I. pp. t0-n) citando alli los pArrtfos relativos.

(tta)–DeMribimot esta edicion en la nota t07.

(t!3)–"The Song of Quetsalcoatl". Yellow Springs, Ohio, !Mt.

Po- falta (te tipos especiales nos fu< imposible, ttt cittr algunos tex-

tos antiguo*. conservar las vocales con tilde y las c con cedittt. En et

primer caso se ttgreg6 la M,o wt corretpondientes; y en el caso segundo se

u<6 de la .f.

Page 88: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

LXXXII

APENDICE A LAS NOTAS.

~V<~<!BtMo~nï/tfo sobre /o ~Dor~nno Cristiana en Af~.nco~o"

~or ~~r<'< Barrera ~~«M.

MS. original en Mio. "Nican vn peoa yn nemachtitizttatotti. oqui-

chiuh fray Bernardino de Sahagun".Tiene 27 ff. y falta el fin.

"SfguenM veynte y seis addiciones de esta Postilla !M quaÏM hito

e1 auctor deHa despues de muchos ano< que la auia hecho. ante que se

impnmieM. Es Io mismo que esta al principio debaxo de titulo def dech-

rMio breue de las tres virtudes theotogttM".A la vuelta un prôtcgo en ctatetbno. Enatree<f la utilidad At la obra

y concluye Mt "Este mismo <tn&de ïSTo se puso por ttpendiz desta Postilla.

en to ûttimo, un tratado que contiene siete collationes en Len~Mt mexicMm

en las quales se contienen muchos secretos de tM CMtumbfM destoa natu-

rate~: y tambien muchos secretos, y primorM desta !engua mexic~na:

y pues que este volbmen no a de andar, sino entre los SMOrdote~. y

predicadores; no &y porque tener recelo de las MttigtMthn que el se cou

tMhen, <htet dar&n mucha lumbre, y contento a lot pfedicadore* del Mnto

Evtmgetto" (t)No se halla este tratado en el MS., sino solamente veinticuatro adi-

cione< en !6 ff. mal eneuademadas, pue~ las siete ûtt!mM estin antes de tas

nueve prttnerM". (Bib.. p. 266/7).A esta de3cripc:ôn de Icazbalceta hay que notarle tres COM<:en pri-

mer lugar. no da completo e! texto del titulo en mexicano; en ««undo.asienta que el "apendti" a que StUMtgûnse refiere se htttt en et MS.

(10 mhmo se lee en el Cat&Iogo Ram(rez), y, por attimo, la tegundt parte)a toma por adiciones a la pmnera. y por ende, la primera resulta ser laPostilla para e! ilustre biM:6t;ntfo. En efecto, M! to declara un poco misadelante: "La duda acerca de cuat es e! libro de la Postilla parece retuc)ta en f~vcr det pMMnte, pues el autor mismo le da eM nombre; pero ettitulo de DoetruM se opone un tanto a tal creencia. A no ser que Sahagùnd«tr:buyera su emenanta doctrinal en forma de comentariot o explana-ciones at texto de las Epistolas y Evan~tiot".

Como se ve, et mismo dud6 por causa de! thuto de Doctrina: sin em-bargo, se compuM para si una jut'ificacién de tal tftuto.

Si nuettro Icazbalceta hubiese copiado integro e! tttuto en tnejdcanf'.

(t)–La tranKripcion de este parrafo de Saha~ûn ta cotejë con el orizi.nat. A. B. V.

Page 89: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

LXXXIII

habri. descubierto muette cosas, y entre ettM, una perdida ohra de St-

htgun He <tqu!tnuMcri~ mai que bien la leyenda del titulo

NICAN VN PEOA YN NEMACHTILIZTLATOLLI~ VNCAN/

MOMELAOA YN ETLAMANTU NEMOALONJ: INJTOCA VÏR/

TUDES THEOLOGALES: TLANELTOQUILIZTLI, TEUJUTICANE.

TE/MACHILÏZTLL YOAN TEUTLATLAZOTLALIZTLI, YN VEL/

MAUJZTIC TLATÔLU CECA TETECH/ MONEQUJ/

OQUJCHIUH FRAY BERNARDINO DE SAHAGUN.

De donde se ve que este es el "Tratado de las Virtudes Teotogttet en

Megicano. MS. en dicho colegio" (de San Gregorio) de que nos habla

Berist~in en M libro (P)tg 02), y que también cataloga y comenta don Jo<t-

qutn de esta m<mer*

"VÏH. Tratado de las. Virtudes Teologales en mexicano.

"MS. que v!6 ~er!<tain en et colegio de S. Gregorio. Podrh ser un

fn<)ttnento de la Doctrina o-Postilla, porque de Esta se expresa que tM adi-

rioncs enut '1o mismo que esti "al principio" debajo del titulo de dedtrtdon

'te las tres Virtudes Teotea~jet". Si ese tratado ataba "tt principio" de la

Doctrimt. me inclino a créer que el M.S. visto por BerMtiin era la Doetrina

misma, a la cual pu«o el primer tttuie que teyo en ella".

Ahora b!en. aquellas palabras de "es to milmo que eati a! pr!nd)Ho det

dtub de dechrMion de las Tres V!rtude« Tee!o~e<" que se encuenttM en

la portada de las Adic!onet, y que esta vez mal transcribe tqut. puesto queel original d!ce "Es to mismo que e*ti al principio <f~<M-cdt «ht~o de de-

darMiôn de las tres virtudes theotog~tea", claro dicen que las tales Adicio-

)te*a la P<Mtitay la DectAraeion ~MfM<da/ ~Mft~o, son una mis= cosa.

Con efecto, y en. esto e&t&!o curioso. comparando los dos textot, se we

que la parte mexicana del segundo esti contenM&pauabrt por palabra en

et pntnero, salvo que a éste te le han hecho leves correcc!enet en to quees propiamente el texto. Toclavia m&< La DedMMion tuvo orizin<tm«)teel t!h)to de "Siguense veynte y seis addiciones desta Potilla. y aMh

capitulo (cada uno de los cuales cs precisamente una "td!c!6n") tuvo ori-

Ktnatmente también su titulo en espanol tal como ap~rece en la segunda

tfarte de csta mal tttmadt Doetrina. Los titulos de los capitulos fueron

cubiertos con tirillas de papel hibilmente pet~dM: encima de tales remien-

dos fué escrito et nuevo tituto en mexicano. La hoja de la portada fue

tatnbién cubierta con otra que tapa el prototo e~p~Boty que contiene el

proto~o tnexictmo. Et titulo de la portada e*t& remendado con un frtg-mcnto de hoja bastante para taparlo, encima del cul ahora se lee el quearriba he transcrito.

Yo dedutco de todos estos hechos que Fray Bernardino de Sthn~un.c<'cribiô UMHAdicione* a su Postilla y que, quitia. de<pue*de que Esta tu-

vo tM mal fin (<i es que ciertamente fué convertida en carton) tM dMfm-

Page 90: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

z6 con el nombre de Dedarteion de las tres Virtudes Teotogttes. oun-

biando para ello los titulos y e! t'~ogo. re<utt<mdoM! uri nuevo librw)

escrito totalmente en mex!omo. Père exht!a otra copia de ht Adieione* y~<t fué anexada a la ya ditfntMdt. tgre~ando unifMnente en et titulo,

que "es to mismo que esti at principio debaxo de titulo de dedtnMi~

Y no bastando esta nota, que claramente se ve atfez)Mh poateriormente,una mano ajena agregu at pié de la hoja: 'OQU! MOCHÏHUÏLt YN

FRAY BERNARDINO DE SAHAGUN YNIN TENONOTZAHZTL!

YTOCA, UIRTUDES THEOLOGALES".

La tnmtformMion la hizo el Padre fteitmente. puel la materia de

las Adiciones es precitamente las Virtudes Teotogt!ex. VeMe to que dice

et pfôtogo en eap~no! al exponer las ventaJM que fu trabajo ofrecm: "Et

aver atMMiidoettM veynte y seis addiciones a etta PottHut parece que ser-

viri de muchas coHUt. La primera.Lo Mtundo, ap)'ovedMn< de tener

muy a la numo. <fM/afo~M <~ <rM Mf<M~~ t~e~a~ Y de quela Postilla era un tratado de Epistolas y Evangetios. te dice claro M tefcer

punto "L o tefeero. aprovectuni para que et predicador tendri mucha

oportunidad de meter estar addicione* o ~ganM deUM, en qualquiera Ier-

tn6n que predicare /~<M'~MfMe hay jE~<o/a, K<~tW~t/M <wM<a rM«M<t.

cuya letra no demande ttzun* dellas.

Como d!f[o nnut arribtt, nbtese que don JotMtuindice que et "Apeadiz"a que se refiere Sthagûn en Mt protogo etptnot, no se eacuentra !n-

duido en el MS. Pero a peur de ello no deberMt etBetturxeque ettuvtMe,

puelto que es un apéndice a la Postilla y no a sus adieSbne*,que son hMt*cierto punto otra cosa, a pesar de eso, digo, entre las hoJM que dMifico

como tercera parte del volumen, y que ae encuentran tntercthdM entre las

dos primeras partes, aparece una hoja con la palabra "Apendtz" por thute~

y otra con el de "D< la Postilla". Yo sospecho que te<mel principio y el findel famoso "Apendit que contiene muchos tecreto* y no terit dificil que

parte de MMotras hoJM contengan otros fragmentos de au texto.

Page 91: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

DEDICATORIA

Page 92: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1
Page 93: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

3

CARTA DEDICATORIA DEL AUTOR

AI Rmo. P. M. Fr. Rodrigo de Sequera, Predicador insig-ne de la Orden de los Frailes menores y ConmNurioGeneral de

toda esta Nueva Espana, Nueva Galicia, Guatemala, Costa Rica,

Yucatan, Nueva Vizcaya y de la Isla EspaSota: su mener sûb-

dito, fray Bernardino de Sahagûn, deseo prosperidad y salud

in M<f0~~ AoMtttM.

Con ninguna otra cosa, Padre Reverendisimo, me parece dar

muestra del agradecimiento que debo a V.P. sino es dedican-

dole esta obra que por au favor ha sido resucitada, habiendo

estado enterrada en el sepulcro del olvido por manos del dis-

favor, para que dado que a mi me falten palabras para podercncarecer la grande obligaci6n que tengo al servicio de V.P.,

ofreciendo la obra y el autor de ella, a quien la ha dado nueva

vida, no sea yo arguido de ingrato; y de nuevo V.P. sea ser-

vido de la amparar, mirando por ella como por cosa propia.Y pensando en mi como podria encarecer este tan gran

tteneficio, me vinieron a la memoria las pahbras del gloriosi-

s!mo Doctor San Gregorio, con que encarece aquel gran triunfo

y divina victoria de JesMcnsto Nuestro Senor y Redentor de

la vida, -la cual se manifest6 et dia de la triunfal Resurec-

ci6n, después de haber con tantoa trabajos triunfado de la muer-

te- et cuat dice asi: MtAtïMO&MM<Mf<~o/Mt~. «Mt f~<w< ~ro-

/MtM< Mas antes, como el mismo Redentor dicc, hablandu

Page 94: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

4

de Judas: mas nos vaHa no haber nacido, que nacer para ir a

pena eterna. La sentencia de estas pa)a!~ras, Padre Reverend!-

simo, cuadra muy bien para mis nbras. a las cuales fuera mejorno estar hechas, que después de ~astado el trabajo cacr en el

seputcro del perpetuo olvido De manera que todo !o que cHas

son y seran se ha de atribuir a V. P., como a su redcntor,el cua! las rcdimio sacàndo!as de de!)ajo de ticrra y aun deba-

jo de la ceniza, y ponicndotas en lugar donde ten~an vida yhonra, y por ellas su autor ten~a a!~ùn provecho espirituat.el cuai ninguna otra cosa prétende. Y por esto, no con im-

propiedad sino muy a proposito se puede decir de to que ade-

lante de !o arriba atc~ado, dice nuestra madre la Iglesia en

loor del Redentor que es: 0 /<<t CM/~oque /o/~< <!f/oM/«~t

MtfrM~Afrc /?<CMt~~orrM</Puedo yo decir estas mismas pa!abras, teniendo por prbs-

pero el disfavor que a mis obras se ha dado, y por favorables

a los que le dieron, pues que por aquel camino vinieron a pa-rar en manos de quien tanto las ha favorecido. De maner:'

clue el ser y vator que tiencn y tendràn, a soto el que las

favorecio para que sauesen a luz se ha de atribuir, mas queno al autor. Por tanto, Reverendssimo Padre nuestro, suplicoa V.P. ten~a por bien de recibir en su amparo y proteccioneste primer volumen, de estas sus redimidas obras, el cuai con-

tiene cinco libros con otros lantos apéndices; y sera como el

primo~énito y pr~ncipat hijo, al cual sc~uiràn los dcmas, )os

cuales aun se (juedan criando con los alimentos de <juc V. P.

les ha prove!do; y no dudo (lue V.P. !os tomarà como por bi-

ios muy legitimos, para los favorecer, asi en ésta Nueva Espana

como en la Anti~ua en todo to que fuere menester. Y con

tener yo fundamentos muy suficientcs para tener esta confian-

za, no quiero muttipHcar palahras, mas conc!uyo con decir, co-

mo dice San Pabto, que mas debcmos al secundo A(tan que al

primero. Asi ellas dcben mas a V. P. que no a su autor.–Va!e

Page 95: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

5

PROLOGO

El mMtco Mo~«~<* of~r/<M«'M/f aplicar las tM~tCtMo.tal

CM/frMtO(~') que primero COMO~CO<~<*que /!MMtOf,0 de querOM.M~rOCC(/0la CM/<*r~«'(/< de WOMCro~KC < bueu Mt~JtCK

fonncnc .~o docto Cil el fonocunt~/o Jf las tM<'</<fU!a.fy CM

de las <'M/<'rtft~O</M,para aplicar COttT'<'Mt&/<*MtC<t~a cada fH-

fermedad la MtC<~«'tM<tcontraria, (y /'or<~) los predicadores y

fOM/MorMMt<Wc<Mson de las <!MtMMM,para curar las CM/~rwcJa-des M~tn/MO/MCOMTt<'M<*(que) /<'M~OM<t'~rt<'MCtOde las Mt<

(/tc<no.ty de las fM/cr~tCt/a~M f.~n/MO~: predicador de los

itt'tojf de la r~M&~co, para ~M</<'r~orco~ro cllos .~M</oc~nMa.

Y < CCM/fMf,para .M&< ~r<*<yMM~or/0 que <'OM!'«*«<'fM/~tt</fr

que ~<t<*M ~fOMtf a su oficio, COt!:tCM<*XtKC/tOÇM<*~~OM/f

MfCMono para f/cr~or sus o/<Ct0.t; ~t fOMttCMCse <cMt-

</<'«los MttMM~o.tde esta to~K'~rnJtt, con decir que <'M<r<*<sf<!

<y<*M/<*MoAajt'MtJ~~fcoJ~~ ~«<*&orr<ïf/t<*ra,A«r~o y corMo/«/o<

porquc otros HtMt'/to~~<'<'a<f<M/<oy fM<r<'cllos muy w<~f~ro~'M y

que hfMfM~nn< M<'c<<Wo</</<*r<'M«*<~t'o:Los pecados de la ido-

/a<rto y W~o.t«/oM<nco~, Y .vtt/'frjr~ftot!~ «foM/n'fa~ y d</t«'ro.?.

y a&M~OMMy t<'r<*M<OM«M«/<r«o~, Mo~ot! aun ~<T</t~.f del

lodo.

Para ~r<'</<farr~ro <t~a.f ff~ OMM/'<!r<!.M&cr las

/«!Y. îM<'n~/fr f.t </<'saber roMto /o.f M.to&<tnfn /~M)~<!<~ su

tJ~fo~fa, que por falta de tto M&<*r<<' CMMMMtrf~r~fttfto

Page 96: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

6

/!Of<'MMtMf/tO.tfO.M.ffJoM/nfO~ .MMque /0 fM~t</0~().t; y </«<'M

0/~tO~ ~f~fd~Jo/O~ ~Mt*son ~0&~r«M0 MtMf~M,por ignorarla rais de donde ~~t< --que es M!<<!t~o/a/r~a, y los confe-sores Mtse las ~r~MM~oMMt~« t~oMg«F hay tal cosa, ni sabeu

leaguaje para los ~r<(M/0), )tt OMM/0 ~M<<'M</FrdMOMMÇMftf fo digan-. Pues por que los ministros del Evangelioque .VMC~f~Ma los que printero TtM~rOM,en la cultura de f.t~O

MMCTOM~Odel ~tïor no ~«~OMocasi6n de quejarsc de los ~n-

w<'ro~,por haber dejado a o~'C!<r<Mlas cosas de estos naturales

Jt' esta Nueva ~f/'oMO,yo, fray Bernardino de .So/to~«M,fraile

profeso de la Orden de Nuestro Serdfico P. S. FrcMCtJfo, de la

0&J~rï/<ÏMCtO)Ha<M~de la Villa de .SoAo~MM,fM Campos, pormandato del muy Reverendo Padre el 7~. Fray Francisco 7 o-

ral, provincial de esta Provincia del .SoM~ ~Et'OM~to, y </f.v-

pués Obispo de Campeche y yMco/<tn,<K'nM </o<'<'libros de /a.~

cosas JtMtMM,0 por tMC/Ofdecir tJoM~ftCO.t,y /<M)MOM<My ttO-

turales de esta Nueva Z~OMt: El primero df los cuales /r<t/a

de los dioses y diosas que estos MO~«r<~Madoraban; el segundo, de

las fiestas con que los /tOMfo&on; tercero, de la t'MMtor~o-

lidad del (ÏMt~May de los lugares donde </fffaMç< t~t /(Mal-

!M<Mdesde que JO/tOMde los cuerpos, y de los sufragios y ob-

.t~Mt<Mque Aoc~oMpor los )MK<*r/o~/el cuarto libro trata de la

<M~fo/o~<ajudiciaria que estos Ma/Mro/MM~a~oM,para ~o~fr la

/or~MMa&M~Moo mala que ~M~o~los que naftott. < quinto libro

trata de los agiieros que estos naturales /<'<ua«para o~ttt'nor

las cosas por ~M<r; /t&ro .o trata ~<' la /?f/Jn'fo y f<7o-

.~o/to .~ora~, que estos MofMro/~M~a&c~:el séptimo libro trata

de la Filosofia Natural que estos )!a<!<ro/~ a/caMro&aw, oc-

tavo libro trata de los ~fMorMy de sus fo.t/MW&r~y Mton<'ro.t

de ~o&~tor la r~M&f«'a. ~t~ro «oMo trata de los M<<'r<'o~~r~.t

Y otros oficiales w~dmco~, y de sus coj<MW~r<'j;f/ libro dé-

<tMtotrata de los vicios y ttr/MJ~ de <t~<M</f«/M, al propiode ~MtMOMfrode mtr; libro MMJ~fUMotrata de los aM<M<a~<M y peces, y de las ~f~frartow~~ que /tay ~Mesta lierra, yde los (tr~o/f.~ y<'r~< y flores y frutos, metales y piedras v

Page 97: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

7

otros tMMW~M; ~&ro jMo~cttMo intitula La Conquista de

México.

Estos doce libros, con el arte y vocabulario o~M~tf~<M'aOOfOMde sacar en blanco este 0<ÏOde mil quinientos y sesenta

y nueve. Aun no se na ~oJt~O romanzar, ni ~OMfflos f~CoKo.!

M~ÏM la trasa de la 0~0; MO /0 que .fC~oJfMï hacer en elOtÏOde setenta que se sigue, pues desde el dicho 0~0, hasta casiel /tM de este 0<ÏOde mil quinientos y setenta y cinco no se

~do tM<~f~M~M~ en ésta obra, ~or gran disfavor que hubo

de parte de /o~ que la debieron de favorecer: ~~ro como ~70a esta tierra nuestro Rmo. P. Fray Rodrigo de Sequera, Co-

misario General de todas estas ~fOMMCt<Mde esta Nueva Es-

~0~, Guatemala, etc., de la Orden de Nuestro Serdfico P. San

Francisco, de la observancia, MMÏM~Jque estos libros todos se

rOMOtM'<M~y OJ{ CMromance COWOen lengua M:~nCOtM

escribiesen de buena letra.

Es esta obra como una red barrcdera para sacar a luz todos

los vocablos de esta lengua coM.n<~ ~ro~<~ y wf/o/Jftfoj sig-

Mt/tcact'oM~,y todas ~M.?maneras de /M~~or,y las îtM~ de sus

antiguauas buenas y tMO/~t,es para f~JtMnr mil canas, porquecon harto menos trabajo de /0 que aqui me CM~~O,~O~rjMlos

que quisieren saber ~Mpoco tiempo ~MMf/tOJde sus aistiguallas

y todo el lenguaje de C~~Ogente mexicana. ~4~'Ot~C~M!rJmu-

f/<o toda esta obra para conocer el quilate de esta gente tM~n-

cana, el CMO~aun no se lia conocido, porque vino sobre ellos

aquella MM~<c<o«que y~r~M{<Mde parte de Dios /M/M«nocontra

/Mdco y Jerusalem, <<<c<~M<<o,en el Cap. 5°: yo A<M~OMf:~M~a

sobre vosotros, yo tracré contra vosotros una gente muy de

lejos, gente tMMyrobusta y M/or~o~o, gente muy antigua y

diestra CM< ~Mf, ~fM~ cuyo ~MOM< no ~M~M~t'r~î <!t ja-

)t<~ o~<~ su M«!M<*r<tde hablar; toda gente fuerte y aMt~:o.M.

codiciosisima de matar. Esta gente os ~frMM a vosotros ya ?'«~~<M ~tM/~r< <*At;o~, y toda cuanto ~o~M, y jM~?Ktr<!

~odo.tfM~~roj ~MfMMy f~t/tfto~. Esta a letra ha ocoM<

Page 98: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

8

n'Jo a <o.f «tJto.f c~Mlos f~o< o/M:/«fro~ /OMo~o~<oJ<~ v

VJM/rMt'Jo~C//0~y <oJ<M~M.tf<.t<M,que WtM~K~Maparicncia /M

qued6 de /o que craM oM~.v. M/J~ ~MtJo-f por &<<r&or<?.v

y por ~CM~fde &0/MtM<0~Mt/O/C––Ct~<~ ~<'</««t'<!< CMlas

<~<M de ~O~tC~OCC/Mt~tel pic </</<nt/<*0 M!MfA<t~<rO.<MMtOW.V

t/Mr /«*nC~</f0t<~f<n<MCtjMde ~0/<<<t(M,~OCOHt/0fuera O/~MtMt~//rOH~<Mque su MtaMCrOde regir fOM/CMM! Z~t' M~Opoco

~Mf coM~ron trabajo se ha rcbuscado parece ~MMC/tola !W/o-

ja ÇM<?/MCt~OM todo .t<*pudiera /«t~.

En /o ç<*<'toca a la OM~<7«<~<K/de esta ~M<<*<<~M<r<'por

<H fn~MOdoque ha M«~fde dos M«/OMO~que /MM~t CMesta /<C-

'TOque 0/toro jfCllama la Nueva E~OMO Porque por .MM~t!-

/f<ro~ 0<t~M<MAov MO~tCMt~«C <t~«cMofamosa ciudad que se//a;Mj Tula ha yo <M~<tMO.?o «<tt~ cc~co de ellos que fué J~-

fruida, y alites que T cdificasc, ÇM<*la c~t/tforun M~MMC-

~OU!Mt<f/t0.fpoblados ~t T'M~OM/~MCO,efûMJc dcjaron MtMCAo~

edificios Mtt~' uotables; pues CM que <îMcstuvieron y CM/<'

que /ar<~ofOMCMedificar la ciudad de 7'«/~ y M /o que </MrJ<'«

.< ~ro.~<*rtJoJ a<t<<fquc /M<w </M/rM<Ja,M coM-tOMOa t'cn/o~

que ~a~oroM)Md.fde mil a<To~,de fMa/ rc.sM~aque por /o M<*Mo.r

~M<Mt~<Mo~o~ OM~c.tde la Z~farMOf!~ de «MM/ro /?<o~

esta /K'rra cro poblada. Esta f~&r~ y ~<w ciudad de Tula,

MtMyrica y </<'c<*M/c,Mn<y.M~/o )MMvc~/or~o~o, tuvo la ad-

crjo /o~/MMade Troya. /.o.t fA~/o/~fo. que ~~u los que (/c

r/la ~c escaparon, /<<!«/<'M«/~la .~Mff.n~ttde /<M~o~taMo~f,t OMtOlos fO~OMO.t~Jt/tfO~/t < Capitolio para .TM/0~/0/~0, asi

los cholulaijos fJt/«'<îr<)n a )«(~<~<t~M<~~tOM/Or<0 que C.~J

/MM/0a C'holula, ~Mf f~?~~ K~Osierra 0 «H ~ro« !MOM<<ytodo /«o Je )M«M~o f:<cr'<t.~por </c J<*«/ro..UtfcA~'

<j/!o~Jfjr~M~ los Mtc.nfo«M fJ</<fa~o« /a f<f<J<M/</<*A/vtfo, çMt'r.\ otra ~MCft'a, y r//o.t <'« .M/~r y c/< Policia .~M otros tv~<MtM<M.l.os //o.rfo//<'fo~ ~rfffM liaber .n«-<*Jt</ofM la /or(M)K<</<*/0.t f<!)'/0~<M~ /yov </raM</f.f.t<*MO/<tde las OM/«/Ma//<de

estas f<)M<~hoy J<a /'<t'r<' c~ 7'M/ay <'« T~M/aM/rt'Mco,y

Page 99: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

9

fMMXf~t/tftO //a<MOjo~OC/MCO/fO.que M/<!CMlos /<~rtM<MO.?Jf

()MOM/<tta/<M<K';y casi CMtoda M/o tierra /<ay seieales y rastrotic cdificios y <tO/<M OM~M~HtO.t.

~.t, cierto, cosa de <on</<' oJM<tr<!f«!<tque haya )w~/ro se-

/?<~Dios <aM~.f.H<~<MOfM~<!</0!<«<!.YC~'<!de ta»tas </<'H/<tt~

~o<f<M,CMyo~/r«<o.t M~~fnMt~t.Tf!~<< Jftn~tno los ha cogido,

y CMel /«<o infernal /<M/t~M<*atcsorados; ni ~«fdo creer ~Mtla /n<t de Dios «o .tfo ~'<<fo donde la .nt:a~o~o de Sa-

tanâs ~OM/Oprosperidad ha ~MtJo, fOM/~tTMtfaqucllo ~C Sali

Pa&/o: o&Mtt~of~la gracia abonde o~M~t/J< ~c/t~o. Del saber,

o M~M~a esta ~<*M~,hay /OMMque fué tMMf/Mtconto pa-

rece <'M libro décimo ~OMd<en fa~/M/0 XXIX, se habla

los ~t~Kfojr ~ot&Mtûff.tde ~/o ticrra, ~fK~f afirma gMf

fueron ~cyo~ /<MM/o.~y <M/f<Mo<yMy ntny dt~<ro.~ o! todas

las of~.t M«'c<!Mtc<Mde la /or~<o~ cual cutre cllos cra Mtd~

M<tMt<tf/0que MtM~MMOotra T'tf~M<y por la que .tH~tOMal M~/t-

)«o ~roJo del T'o~; /<'M{onde c.t/o </roM<~c.vejercicios, fOtMO~o-rece fM t<u<fA<Mpartes < esta nbra. E<! /o que ~ra a la rc/t-

<~t<!MY fM/O de .?«.' <~<W.t«0 crco Ao habido fM f~ tUM~Jo

«<<o/ro~ /OKr<T'<'r<*nf«M/or<tde sus dioses, «< tan a su costa,

fOMfO< de f~/O .VM~'O~a~O, nt /0.~ /t~t~ ~< t«'M(/MMaotra Maft<!M~«t'o yM~o tan ~<Mfo y ~f /<t)t~.rffrfMtnm'a~ f0!t)

le /<o<!~tMa~o estos MO/Mra/M~«r <t/'<ïf!'o</<*M<Mr/<o.ta~o-f. «)-

wo parccc par toda csta obra.

/~< <'n<yc<t~c csla ~<'M<fla rt'/of«~< <;t«*</<!Hlas :/c/o~ es

que por la Mtar T'«ncro«, de hacia < Hor/< y (!t'~<' es que~rOM CM0/</MMOJT'<MO.Tde MM«<<!(~Mf) MO.tf .M~t'rOt~Of~'t

/a&~<tJo~jftHOque ~<'fon/f/ura que sino /aM<<!o«<' Aay ~t~t'

/0</0.t M/O~ MO~M~«/<'J.OM<*.M/tt'ro~ de .t<t'/t' <t<t~0~,<<(' Cf/d.'

.~<<' CH<t0.~ ~0« /0.t .n<t' «Ot'tO.f0 </<</t'~0.t<'<tque 7'!«!t'r0« /«.'

~n<M<*ro.f~o&~o~orc.tde <<! /<<'rra.jr<'</M«se fo~</<*par fOM/</Mr<Mtwo.ntMt/M; la ~<'M/f~n'tMcro t-tHo a ~<or a t'c /t'rr<j

Jf '«ï<t'ola F/onJo. y fO~f/t'anJoft'to y (~<«~ar<'o fx /<<'r/')de /<Mt'o, o«<'<o.t //<!M<a«/<'o. que </«!rrt' </f<ir luyar </«);</<'

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10

M~OfOMlos que pasaron el 0<yUO.~.t/O ~fM~ venfa en demandadel ~orot.to lerrenal, y ~o~OMpar apellido Tamoanchan, que quie-re decir, buscamos MMM/fOcasa; y poblaban CFfCOde los tM<~

altos montes que hallaban. En venir hacia el mediodia a bus-

cor ~crc~fo ~ffCMO~,ttf) erraban, porque o~<Mt<~es de los que~rcn&M que debajo de la ~MM equinoccial; y en ~ttMr

que M 0~«n O~~MtO monte tantpoco y~f~OM,porque <M(~0 di-

c<*Mlos Mc~~orM, ~MC ~orotyo terrenal M<<tdebajo de la ~M~a

f~M<MO<'CM/y que es un monte altfsimo que M~O su cumbre

cerca de la luna. Parece que ellos, o ~M.~OM~MO~O~ ~MMCfOM

0/~MMOfdCt~OCCfCade esta ÎMO~fM,0 de Dios, 0 del demonio,o ~Ct~tCt~Mde antiguos que vino de mano FMmano hasta

ellos. Ellos &«.~0&OM/0 que ~Of ~a ÂM~MMMP ~M~F A<ï-

~of, y nuestro ~Mor Dios ~fc~Mj~o que la tierra ~.r/'o&~odose poblase para que algunos de sus descendientes fuesen a ~o-blar el ~oro~o celestial, como oAofo vemos ~or ~~n~~Mto.mas ~~Ora ~MJme detengo en contar 0<~MM<tKF<M.~pues es cer-

~~tWOque estas gentes todas son nuestros hermanos, proceden-tes del ~Ot!COde Addn COMtOttOM~fO~,son nuestros ~fJ/tM<0.t.S quien .tOM«Mobligados a OtMOfcomo a nosotros mismos, quid

quid sit.

De /<!que fueron los ~Cttt~O.tpasados, vemos por CJf~~n~n-

cia ahora que .MMhdbiles para todas las artes ~t~Mtcoj, y las

~rct~oM, ~OM/o~tM~t /«t&< para aprender todas las artes li-

beralcs, y la santa 7'co~to, coM<opor f.T~n~MHo ha visto

en aquellos que ~OMsido CtM~MOJo.teu estas ciencias; ~Or qucde le que sou ~Mlas cosas de guerra, experiencia .T~<tfMCde

ellos, 0~ en la conquista de esta tierra COtMOde otras par-

/tCM~r~ COM~Mt~ que J~M~ OC<Îse /<OMhecho, CM<ÏMfuer-tes .to<teu ~M/nr trabajos de /!<Wt&~y sed, f rio y .tM~MO,<'«<!«

ligeros y dispuestos para acometer CMa/M~«~rotrances ~<7«yro-~0~. ~<M MO~OMmenos A<t&t~para nuestro crM~OMM~MOy<MO

en él d<?MJotM~M~/«~rOM CMMMK<0.f;cierto, parece que <'Mes-

los MM~~ff0.ttiempos, y en estas tierras y con esta getlte, lia.

Page 101: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

ït

querido Nuestro ~CH~f Dtot rutituir a la /~<tt'o /o ~<«' dc-monio la ha robado (~M) /M~ro, .4~~MOMMy T~raMCto,fM/4jt0 y Palestina, de ~o cual quedamos tMMyobligados d<*dar

gracias a Nuestro ~Mor y trabajar fielmcnte ~t esta su ~VM~a

~a~o.

AL SINCERO LECTOR

Cuando esta ohra se comenzô, comenzose a decir de tos queto supieron qu~ se hacia un Calepino, y aun ahora no cesan

muchos de preguntarme que en qué términos anda el CalepinoCiertamente fuera harto provechoso hacer una obra tan ùtit

para los que quieren aprender esta lengua mexicana, como Am-

hrosio Calepino la hizo para los que quieren aprender la lengua

latina, y la significacion de sus vocablos; pero cicrtamente no

ha habido oportunidad, por que Calepino sac6 los vocablos ylas significaciones de ellos, y sus equivocaciones y metàforas,

de la lecciôn de los poetas y oradores y de los otros autores de

la lengua latina, autorizando todo to que dice con tos dichos

de los autores, el cual fundamento me ha faltado a mi, porno haber letras ni escritura entre esta gente; y asi me fué

imposible hacer Calepino. Pero eché tos fundamentos para

(que) quien quisiere con faciliclad le pueda hacer, porque pormi industria se han escrito doce lihros de tenguaje propic ynatural de esta lengua mexicana, donde allende de ser nun

~ustosa y provechosa escritura, hallarse han también en ella

t<xlas maneras de hablar, y todos los vocablos que esta ten~ua

usa, tan bien autorizados y ciertos como to que escribiô \'ir-

t;itio, y Ciceron, y los demàs autores de la tengua latina.

Van estos doce libres de tal manera trazados que cada planattcva tres cetumnas la primera, de ten~ua espanola la segun-

da. la ten~ta mexicana; la tercera, la dectaracion de los voca-

hlos mexicanos, senatades con sus cifras. En ambas partes te

de la ten~ua mexicana se ha acabado de sacar en blanco, todos

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Ï2

docc Hbms; to de la lengua espano!a, y tes escolios no esta he-

cho, por no haber podido mas, por fa!ta de ayuda y de favor.

Si se me dièse la ayuda neces.uia, en un ano o poco mas se

acabar!a todo; y cicrto, si se ac~base seria un tcsoro para sat)er

muchas cosas di~nas de ser sabidas, y para con facilidad saber es-

ta lengua con todos sus secrctos, y seria cosa de mucha esti-

ma en la Nueva y Vieja Espana.

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LIBRO PRIMERO

En que se trata de los dioses que adoraban

los naturalesde esta tierra que es la

Nueva Espana

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'5

CAPITULO I.

QUE HABLAHHt.!'«t\CI!'At. U!OS~t E AUOKABA'<Y AQUIE*.

SACR!F!CABA\!.ns MKXICAKOSLLAMADfj

Hurxn.ocHTL!.

Este dios !!amado /Ywt'~o~o<<f! fué otro Hércules, el cua.!

fué robustisimo, de grandes fuerzas y muy t)elico~. gran des-truidor de pueblos y matador de rentes En las t~ucrra~ encomo fuego vivo rnuy temeroso a :<u'-contrarios. y asi la dni~

que traia era una cat)cxa de dragon muy espantab!e. que echaba

fuego por la tx)ca; también este era mgromàntico o embaidor,

que se transformaba en figura de diversas aves y be~tias

A este hombre. por su fortaleza y de~treza en la guerra, ic

tuvieron en mucho los mexicanos cuando vivta Despues queniurio le honraron conw a dios y le ofrecian esclaves, sacrifi-

candolos en su presencia; buscaban que estos esclavos fuc~en

muy reRatados y muy bien ataviacioc con aquellos adercxo<-queetlos usaban de orcjeras y barbotes; es'o hacian por mas hr'n-

rarle. Otro scmcjantc a este hubo en las partes de Tlaxcah.

que se ttamaba Camaxtli.

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ï6

CAPITULOII.

QUE TRATADELDIOSLLAMADOPÂÏNAL,EL CUAL

StRXDOHOMBREHRAADORAHOPORDïOS.

Este <!ios !!amado P<!<~<t/era como sota capitân de! arriha

dicho, porque el arriba dicho como tnayor capitân dictaba cnan-

do se hah!a de hacer Ruerra a at~unas provincias. Este, como

su vicario, scrv!a de cuando repentinamente se ofrecia de Md!r

a! cncuentro a los cnemt~os, porque entonces era menester queeste PJ<M<r/,que quierc decir ligero, apresurado, salicse en pcr-sona a movcr la ~ente para que con toda prisa satiesen a ha-

t)crsc con los enenligos.

Dcspués de muerto la fiesta que le hacian era que une de

to. satrapas tomaba h ima~en de este f<KM< compnesto con

ricos ornamentos como dios, y hac!an una procest6n con él. bien

larga, y todos !ban corriendo a mas correr, asi el que le Hevaha

como los que le se~u!an. En esto representaban la prisa quemuchas veces es necesaria para rcsistir a tes encm!~os, que sin

sahcrto acometen haciendo celadas.

rAPITLLO Ht.

TR\TA [tEL H!OSt.MAU~ TEXC\!LU'n< KL cr.\L GENKRAt.

MEKTEERATRXtROt'OKMHSKKTRKHSTOSNAft'RA-

LRSURESTANt f:A Est'AXA; KSOTKOJrftTKR

E! tlios ttatnado 7'<'?t~«t cra tenidu j~ vcrdadcrn dios,c invisible, el cual andaba en todo tuRar, en et cielo, en la tic-

rra y en e! infierno; y tcnian que cuando andaba en la tierra!nov!a guerras, enemistades y discordias, de dcndc resuttabanmucha fati~as y desasosie~os. Dcctan que et nusnio i<)tat)aa unuh rontra otros para que tuvicscn ~ucrras y pur csto le

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~*hMûn). ï

'7

Ilamaban Nécoc Vdo~, (luc quiere decir sembrador de discor

dias de ambas partes; y decian et sôlo ser el que entendia en

el regimiento del mundo, y que él sôto daba las prosperidades

y riquezas, y que él sôto tas quitaba cuando se le antojaba; da-

ha riquezas, prosperidades y fama, y fortaleza y seiiorios, y dig-nidades y honras, y tas quitaba cuando se te antojaba; poreste le temian y reverenciaban. porque tenian que en su mano

cstaba cl levantar y al)atir, de la honra que se le hacia.

CAPITULO ÏV.

QUE TRATADELDIOSQUESE I.LAMABA

TLALOCTLAMACAZQUt.

Este dios ttamado Tlaloc T/a~MOca~~Mtera et dios de las

ttuvias. Tenian que et daba tas Ituvias para que regasen la tie-

rra. mediante la cual Iluvia se criaban todas las yerbas, ârbotes

y frutas y manten!mientos: también tenian que e! enviaba et

granizo y los retampaRos y rayos, y las tempestades det agua.

y tes peligros de los rios y de la mar. En ttan~arse 7'~tMocTla-

tttacM~Mtquiere decir que es dios que habita en el paraiso terre-

nal, y que dà a los hombres los mantenimientos necesarios pa-ra la vida corporal: los ser\ icios que se le hacian estàn en et

secundo tibro, entre las fiestas de los dioses.

(APtTrLO V.

TRAT\ PK).Ptns ru KSt: H.AM QrETXAt( 6\T!MOSDE LOSVtKXTOS.

Este ~M<o/f<!a~, aunque fué hombre. teniante t'or dios ydcctan que barria el camino a los dioses det agua y esto adivi-

naban porque antes que comienxan las aguas hay Krande< vien-

tos y polvos, y por csto dec!an que C"<o~< dios de los

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!8

vientos, barria los gamines a icsdioses de tas ttuvias para que vi-

nicsen a llover.

Los sacrificios y ccrcmonias con que bonraban a este dios

cstân cscritas aclelante, en el secundo tii'ro. Los atavios con

que le aderezaban eran los si~tientes: Una mitra en la cabc-

za, con un penacho <!eplumas que se Haman <<?o~; la mitra.

era manchada como cuero de tigre; la cara tenia (en!da de ne-

j~ro, y todo el cuerpo; tenia vestida mia cannsa como so!)repc-

lliz, labrada, que ne !c Hegaha mas de hasta la cinta; tenta

unas orejeras de turquesas, de labor mosaica; tenia un collar

de oro, de que colgaban unes caracolitos mariscos predosos:Hevaba a cuestas por divisa un plumaje a manera de Hamas

de fuego; tenia unas calzas desde !a rodilla abajo, de cuero de

ti~re, de las cuates colgaban unos caracolitos mariscos; tenta

ca!zadas unas sandalias tenidas de negro, revue!to con marga-

~ita; tenia en la mano izquierda una rodela con una pintura con

cinco ângulos, que Haman joyel del viento. En la mano dere-

cha tenia un cetro a manera de bàcu!o de obisjw: en )o alto era

cnroscado como bàcuto de obispo, muy lalrado de pedreria, pe-ro no era largo como el bàcu)o; parcc!a por donde se tenia co-

mo empunadura de espada. Era este el gran sacerdote del

templo.

CAPITULO VI.

QUE TRATADELASDIOSASPK!XCH'ALESQrH SKAU());HAr.

EN ESTANL'EVAEsPANA.

La primera de estas diosas se Uamaba Ct7!«<i«!o/ Decian

~uc esta diosa daba cosas adversas como pobreza, abatimien-

to, trabajos; aparecia muchas veces, segun dicen, como una se-

fiora compuesta con unos atavios como se usan en palacio.ncoan que de noche voceaba y bramaba en el aire; esta diosase Ilama Ct/!t<ac<!a~,que quierc decir mujcr de la cutchra; y tam-

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'9

bién la ttamaban 7'oxJn'~ut. ()uc quicre dccir nucstra m~dre.

En estas dos cosas parecc que esta diosa es nuestra madré

Eva, la cual fué en~anadn de la cutebra. y que ellos tenian no-

ticia det negocio que paso entre nuestra madré Eva y la cutebra.

Los atavios con que esta mujer aparcoa cran t)tancos, y los

cabellos los tocaba de manera que tenia como unos corne~ue-

los cruzados sobre la frentc: dicen también que traia una eu

na a cuestas, como quien trae a su hijo en ella, y poniase en

et /t0«<y!«~entre las otras mujeres, y desapareciendo deiabala cuna. Cuando !as otras mujeres advertian que aquella

runa estaba alli otvidada, mira))an to que estaba en etti y ha-

ttaban un pcdernat como bicrro de tanzôn, con que ettos ma-

taban a los que sacrficaban; en csto enteiidiati que fué Ct/tKa-

t Jo~ la que !o dejo alti.

CAPITULO VII.

TRATADELA UtOSAQUE SE LLAMARACtHCOMECÔATL.

Es OTRADÏOSACERES.

Esta diosa ttamada C/ttcoM!<'c<!a//cra la diosa de los man-

tcnimtentos, as! de !o que se corne como de to f{ucse hcbc: a esta

la pintaban con una corona en ta ca!)cza, y en la mano derecha

un vaso, y en la izquierda una rodela con una flor grande pin-tahan: ténia su rtfCt~ y /u<t~<7/ty sandatias, to<t<~!)ermejo: y tacara tenida de I)erlliejo-, dct)i6 c'ta mujer ser h primera queconc'~o a baccr pan y otros manjarcs y ~uisados.

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20'

CAPITULO VIIï.

TRATADEUNADIOSAQUESE!.LAMABALAMADREDELOSDïOSES,

CORAZÔNDELATÏERRAYNUESTRAABUELA.

Esta diosa era la diosa de tas medicinas y de tas yerbas me-

dicinales adorâbanta los médicos y los cirujanos y los san-

gradores, y también tas parteras, y tas que dan yerbas paraabortar; y también los adivinos, que dicen la buenaventUra,o mata, que han de tener los ninos, segùn su nacimiento. Ado-

ràbanla también los que echan suertes con granos de maiz, ylos que auguran, mirando el agua en una escudilla, y los queechan suertes con unas cordezuelas que atan unas con otras,

que ttaman w<'co~o/'oM/t~M~/y los que sacan gusanillos de la

boca y de los ojos, y pedrezuelas de tas otras partes del cuer-

po, que se ttaman tetlacuicuilique. También la adoraban los

que tienc en sus casas banos o /f~torta~. Y todos pon!anla imagen de esta d!osa en los hanos y ttamàbanta 7'<t<M'c<fff,

que quiere decir la abue!a de los banos.

Toclos los arriha dichos hacian cada ano una fiesta a esta

diosa, en la cuat comprahan una mujer, y la componian con les

ornamentos que cran de esta diosa, como parecen en la pintu-ra que es de su imagen. y todos los dias de su fiesta hacian con

ella areito ( i ) y !a regalaban mucho, y la halagaban porque no se

entristeciese por su muerte, ni Hnrase: le daban de corner dc-

licadamente y convidaban con !o f)ue hahia de corner y la roga-har que conucsc, como a gran senora, y estes dias hacian de-

lante de ella ardides de guerra con vocerio y regocijo, y con mu-

chas d)\sas de guerra. y daban dones a los sotdados que do-

tante de cth peleahan por hacerla placer y regoc!jo.

I.te~ada la )K<racuando habia de morir, despucs de hahcrta

<))-t'~s t'atahra))uct'rocc')<-f)c las Antiths. qut' cl autor ctnpteapa-ra <!csif:narlas <)an7asi'xtixcnas. D Estrban richardo. en su /~t'<'<'t<jn<!r<o~r~tMf!< (/<*~o~fj r<n<f<!j(Habaoa. tM2) <))< .~trft/0–N. s. m. VoziJ1lI.c~i," PedroM-irtir Oviedo,cran las rimas 0 romalll'cs(iiiecan-).t))an)ts oaturatcs<!cesta !s)a: sCK"nlas Ca:.a' sus ficstaxy danzas.

can-tal~anIc~snaturalcsclccsta Iala; sc~ùnlas Ca·a·, au. ficaa~ y Janzas.

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2!

muerto con otros dos que la acompanaban en la muerte, !a de-

sollaban, y un hombre, o sàtrapa, vestiase su pellejo y traiatevestido por todo e! pueblo, y hacian con ésto muchas vanidade"

Las vestiduras y ornato de esta diosa eran que tenia la bo-

ca y barba, hasta la garganta, tenida con ulli, que es una gomanegra; tenia en el rostro como un parche redondo, de !o mi<"

mo tenia la cabeza a manera de una K"rra hecha de manta,revuelta v anudada los cabos del nudo caian sobre tas espatdasen el mismo nudo estaba injerido un p!umajc de! cual salian

unas plumas a manera de Hamas estahan colgando hac{a la par-te trasera de la cabexa. Tenia vestido un huipilli, el cual en la

extremidad de abajo tenia una cortapisa ancha y arpada; tas

naguas que tenia eran blancas y tenia sus cotaras o andalias

en los pies; en la mano izquierda, una rodela co~ una chapa re-

donda de oro en el medio, y en la mano derecha tenia una es-

coba, que es instrumento para barrer.

CAPtTULO IX.

TRATADE UNA DIOSALLAMADATzAP<tTLATE\A

Esta diosa que se decia 7'~o~o/~o/fMofué una mujer. &e~unsu nombre, nacida en el pueblo de Tzapotla, y por esto se Hama

la Madre de T~o~o~a, porque fué la primera que inventé la rési-

na que se Hama M.n/ y es un aceite sacado por artificio de la re-

sina det pino que aprovecha para sanar muchas enfermedadcs

y primeramente aprovecha contra una manera de buba~. o sar-

na, que nace en la cabexa. que se llama <;Ma.<'uf<~<M)~~t.y tan.

bien contra otra enfermedad es provechosa asi mismo.que na-

ce en la cabeza que es como bubas que se llama f/ta~Mat/tttU'tj~'

y también para la sarna de la cabeza; aprovecha también con-

tra la ronquera de la garganta; aprovecha también contra la.

grietas de los pies y de los tabios. Ks también contra tus ent-

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22

peines que nacen en ta cara, o <as manos; es también con-

tra el usa~re, contra otras .nuchas enfermedades es buena; ycomo esta mujer debi6 ser primera que hallô este aceitc, con-

târonta entre las diosas y hacianta fiesta y sacrificios aquc-Ilos que venden y hacen este accise que se ttama tï.n~.

CAPITULO X.

QUE TRATADEUXASMOSASQUELLAM\HANCIHUAPIPILTIN.

Estas diosas ttamadas C</««t~t~<M eran todas tas mujeres

que morian del primer parto, a tas cuates canonizaban por dio-

sas, segùn esta escrito en el sexto libro, en el capitulo XXVIIIalli se cuenta de las ceremonias que hacian a su muerte, y de !a

canonizacion por diosas; alli se vcrà a la larga.

I~oque en el presente capitule se trata es de que decian queestas diosas andan juntas por el aire, y apareccn cuando quie-ren a los que viven sobre ta tierra, y a los ninos y ninas tos

empecen con enfermedades, como es dando enfermedad de per-lesia, y entrando en los cuerpos humanos y decian que andaban

en las encrucijadas de los camino< haciendo estes dafios, y poresto los padres y madres vedaban a sus hijos e hijas que en cier-

tos dias det ano, en que tenian que descendian estas diosas, queno saliesen fuera de casa, porque no topasen con ellos estas

diosas, y no tes hiciesen atgùn dano; y cuando a at~uno le entra-

ha pertesta. u otra enfermedad repentina. o entraba en et at

?un demonio, decian que estas diosas !o habian hecho.

Y por esto tas hacian fiesta y en esta fiesta ofrecian en su

templo, o en tas encrucijadas de los caminos, pan hecho de di-

ersas figuras Unes, como mariposas, otros de figura det ra-

yo que cae det cielo, que Ilaman r~MffU!7/t,y tamhién unos t~-

matejos que se ttaman .i'f«'M<f/<aMt<7/r~ y maiz tostado quettaman cttos t~t«'

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23

La imagen de estas diosas tienen !a cara blanquecina, como

si estuviese tenida con cotor muy blanco, como es et /<~o~, tomismo los brazos y piemas; tenian unas orejeras de oro, los

cahe!!os tocados corno tas senoras con sus cornezuelos; el /tM!~era pintado de unas olas de negro, las naguas tenia labraclas

de diversos colores, ténia sus cotaras blancas.

CAPITULO XI.

QUE TRATADE LA DIOSADELAGUA,QUE LA LLAMABAX

CHALCHïUHTLicUE;ES OTRAJCXO.

Esta diosa !tanuda C7«t/c/!<K/fc!«', diosa del agua, pinta-tabanla como a mujer, y decian que era hermana de los di<

ses de !a Huvia que ttaman 7'/a/o<y«~, honrabanla porque dc-

cian que etta tenia poder sobre el at?ua de la mar y de los rios,

para abogar a los que andaban en estas aguas y hacer tempesta-des y torbellinos en el agua, y anegnr los nav!os y barcas y otrcs

asosque andan por el a)?ua.Haciati fiesta a esta diosa en ta fiesta que se llama f.o/

f«a/<r~<, que se pone en el sc~ndo libro capitulo VU..M!)

esta a la larga las ceremonias y sacrificios con que la festeja-

han, atti se podrà ver. Los que cran devotos a esta diosa

tt festejaban eran todos aquellos que tienen sus ~ranjer!as en

el agua, como son los que venden agua en canoas. y los quevenden agua en tinajas en la plaza.

Los atav ios con que pintahan :t esta diosa son que la pintaban ta cara con color amarillo, y la ponian un collar cle pie-dras preciosas de que cot~aba una medalla de oro en la cat)e-

xa tenia una corona hecha de papel pintada de azul ctan'. c'~n

unes penachos de plumas verdes y con unas borlas que cot~nt an hacia el cotodritto. y otras hacia ta frente de la misma co-

rona. todo de color azut claro. Tenia sus orejeras labradas de

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24

tnrquesas de obra mosaica; e'taba vestida de un /tMt~ y unas

naguas pintadas det mismo <otor azut claro, con unas fran-

jas de que colgaban caraco!ito:. mariscos. Tenia en la mano iz-

quierda una rodela, con una lioja ancha y redonda que se cria

en et agua; la ttan~n o~&M-M~OMO.Tenia en la mano derecha

un vaso con una cnu hecha a manera de la custodia en que se

)!eva et Sacramento, cuando uno solo le Iteva, y era como ce-

tro de esta diosa. Tenia sus cotaras blancas.

Los senores y reyes veneraban mucho a esta diosa, con otras

dos, que eran la diosa de los mantenimientos que !!amaban C/«

ro~t<'c~o/~ y la diosa de la sal, que tlamaban Uixtocihuati, por

que decian que estas tres diosas mantenian a la gente popular

para que pudiese vivir y multiplicar. Lo demas acerca de esta

diosa se verà en el capitule que he citado, det segundo libro,

porque alli se trata copiosamente.

CAPITULO XII.

QUE TRATADE LAU!OSADELASCOSASCARNALESLA

CUALLLAMABANTLAXOLTÉOTL,OTRAVENUS.

Esta diosa tenia tres hombres el uno era que se Hamaba

77<MO~o~, que quiere decir la diosa de la carnalidad; el se-

gundo nombre es /.t'cMn!<t ttamàbanta este nombre por que de-

cian que eran cuatro hermanas: la primera era primogénita o

hermana mayor, que ttamat~an 7'tOf<~<ïM,la segunda era her-

mana menor que ttamaban rc<f«. la tercera era la de enmedio,la cual ttamaban Tlaco; la cuarta era la menor de todas, queIlamaban JV«c<M. Estas cuatro hermanas decian que eran

las diosas de la carnalidad. En tos nombres bien significa a

todas tas mujeres que son aptas para et acto carnal. El tercer

nombre de esta diosa es 7/o~«a/!<, que quiere decir comedorade cosas sucias, esto es, que se~un decian, las mujeres y hom-

Page 115: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

~5

bres carnales confesatxut sus pecados a estas diosas, cuanto

quiera que fucsen torpes y &ucios,que ellas tos perdonaban.También decian que esta diosa, o diosas, tenian poder para

provocar a lujuria y para inspirar cosas carnales, y para favo-

recer los torpes amores y después de hechos los pecados dedan

que tenian también poder para perdonar!os, limpiar de etto~

perdonàndotos, si los confesaban a tos sus sàtrapas, que eran

los adivinos que tenian los libros de las adivinanzas y de las

venturas de los que nacen, y de las hcchicerias y agüeros, y de

las tradicciones de los antiguos que vmitron de mano en man«

hasta ellos. Pues desde que et penitente determinaba confesarse

iba luego a buscar a alguno de los ya dichos, detant~. quiense solian confesar y deciale "Senor, querriame ttegar a dios

todopoderoso y que es amparador de todos, el cual se ttama

Yoalli-Ehécatl, esto es, r~cof~oco; querria hablar en secreto

mis pecados". Oido esto el sàtrapa deciale: "Seàis muy bien

venido, hijo, que to que decïs que queréis hacer para \-uestro

bien y provechc es". Dicho esto miraba luego el libro de !a>

adivinanzas que se Ilamaba <OMaMMto~,para por et saber quedia seria mas oportuno para aquella obra y habiendo visto el dia

que convenia deciate: "para tal dia vendréis, por que en-

tonces reina buen signo, para que esto &chaga prôsperamente".

Llegado et dia que le habia mandado que volviese, el pe-nitente compraba un petate nuevo e irtcienso blanco, que !!a-

man copalli, y tena para el fuego en que se habia de quemarel copalli; y si el pénitente era persona principal, o puesta en

dignidad, et sàtrapa iba a su casa para confesarte –o por ven-

tura el penitente, aunque fuese principal, iha a casa det satra-

pa–; Itegado, barria muy bien et lugar donde se habia de ten-

der et petate nuevo, para ponerse sobre et el confesor, y tueg~'encendia fuego y echaba el copal en el fuego el sàtrapa. yhabtaba al fuego y deciatw "os. senor, que sois et padre v

la madre de tos dioses, y ;;ois et mas antiguo dios, <,abedquees venido aqui este vuestro vasallo, este vuestro sier\o; y vie-

ne Unrando. vient con gran tristeza. y viene con gran dotor.

Page 116: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

26

y esto es por que se conoo' haber crrado, hatxT rest)a!ado y

tropezado, y encontrado cor atgunas suciedades de pecados ycon algunos graves delitos dignes de muerte, y de esto viene

muy penado y fatigado. Se~or nuestro muy piadoso, pues quesois amparador y dcfensor de todos, recibid a pcnitcncia, oid

la angustia de este vuestro siervo y vasallo".

Acabada esta oraciôn, el sàtrapa volviase al penitente yhab!àbate de esta manera: "Hijo, has venido a la presenciadel dios favorecedor y amparador de todos; veniste a publi-c~rte tus interiores hedores y podredumbres; vienes a abrirle

los secretos de tu coraxon, mira que no te despenes, mira queno te desbarranques mintiendo en su presencia de nuestro se-

nor. Desnudate, echa fuera todas tus verguenxas en presenciade nuestro senor, e! cuat se Ilama Yoalli-Ehécatl, esto es, 7*

catlipoca. Es cierto que estas delante de él aunque no eres

digno de verle, ni aun que él te hable, porquc es invisible y no

palpable; mira, pues, como vienes, que corazôn traes, no dudes

de publicar tus secretos en su presencia; cuenta tu vida, relata

tus obras de la misma manera que hiciste tus excesos y ofen-

sas derrama tus matdades en su presencia, cuenta con triste-

xa a nuestro senor dios, que es favor~cedor de todos y tiene

abiertos los brazos y esta aparejado para abrazarte, y para to-

marte a cuestas: mira que no dejes nada por vergucnza, mira

que no dejes nada por fiaquexa". Otdf) csto, el pénitente !ue~ohacia juramento de decir la verdad, de la manera que eltos

usaban jurar, tocando la tierra con la mano y lamiendo to quese te habia penado; y ine~o echaha f~(t//t en el fue~o, queera otro fundamento cerra de decir la verdad, y tuc~o se sen-

(aba delante de! sàtrapa, y porque )e tenta corno ima~en y \i-

cario de dios comenzahaie a hablar de esta manera

"(Oh senor nuestro, que a todos recibes y amparas, oye mis

hediondeces y podredumhres; en tu presencia me desnudo yec!~ofuera todas mis ver~uenxas, cuantas he hectu); no te sun

por cierto ocultas mis maldades que he hechu, por que todas

las cosas te son manifiestas y c!aras! Dicho esto, tue~o co-

Page 117: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

27

mienxa a decir sus pecados, por el mismo ordcn que los hix~.con toda claridad y reposo, como quien dice un cantar muy des

pacio y muy pronunciado, como quien va por un camino muyderecho, sin desviar a una parte ni a otra. Y acabando de

decir todo to que habia hecho, comenzaha tuego a hahlar c)

satrapa, diciendo de esta manera "Hijo, bas babtado a nues-tro senor dios diiciendo delante de él tus malas obras; ahora,también en su nombre, te quiero decir lo que eres obligado a

hacer cuando descienden a la tierra las diosas tiamadas Ct/tMo-

~t~Mtt, o cuando se hace la fiesta de las diosas de la carna-lidad que se Itantan /.rcM<Mawc:ayunarâs cuatro dias, afligien-do tu estomago y tu boca; y Ilegado el dia de la fiesta de estas

diosas 7~CM<M<M~?,luego de manana, o en amaneciendo, para

que hagas la penitencia convenible por tus pecados, pasaràs la

lengua por el medio de parte a parte con algunas mimbres quese ttaman ~oco~.s<îc< o /~o/ y si mas quisieres, pasarlasbas por las orejas, to uno de dos; y ésto haras en penitencia

y satisfaccion por tu pecado, no por via de merecimiento sino

en pcnitencia det mal que hiciste. Traspasaràs la lengua ~rel medio con alguna espina de rnaguey y después, por el mismo

agujcro pasaràs las mimbres; pasaràs cada una por delante tu

cara, y acabando de sacarla arrojarla has atràs de ti, hacia las

espaldas, y si quisieres de todas ellas hacer una, atando todas.

la una con la otra, ora sean cuatrocientas u ochocientas tas quelutbieres de sac~r por la lengua, baciendo esto se te perdonanlas suciedades que ht~te".

Y si no tiene muchos ni graves pecados el penitente, dicc

et satrapa delante de quien se confiesa: "hijo, ayunarâs, fati-

garas tu estôm~go con hamhre y tu boca, con sed, comiendt'

sola una vex al medio dia, y esto cuatro dias". 0 te mandaba

"iras a ofrecer papeles a tes lugares acostumbrados, y haras

ima~enes; cubriràs con ellos las imàgenes que Ilevares bêchas.

segùn tu devociôn, y haras la cerentonia acostumbrada de can-

tar y baitar en su presencia". 0 le decia: "has ofendido a dios.

emborracbàndote. convicnete satisfacer a! dios det vinn ttamadu

Page 118: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

28

7't~A~ (!) y cuando fueres a hacer esta penitencia iras <!<

noche, iras desnudo sin que Heves ninguna utra cosa sino un

pape 1 delantey otro detràs, para cubrir tus partes vergonxo-sas; y cuando hecha tu oracion te voivieres, los papeles con

que vas cenido detrÂs y delante arrojarlos bas delante de tes

dioses, que alli estàn".

Acabada la confesion y recibida la penitencia, et pénitenteibase para su casa y procuraba de nunca ma:; volver a hacer

aquellos pecados de que se habia confesado, porqu, decian quesi otra vez reincidia en los pecados ne tenia remedio. No lia-

dan esta con feston sino los viejos, pur graves pecados como son

adulterios, etc., y la razôn por que se confesaban era por librar-

se de la pena tentpora! que estaba senatada a los que caian en

tales pecados, por librarse de no recibir pena de muerte. o ma-

chucandoles la cabeza o haciéndoselas tortilla en~e dos grandes

piedras.Es de saber que los sàtrapas que oian los pecados <:enian

gran secreto, que jamàs decian !o que habian oido en la confe-

siôn, porquc tenian que no lo habian oido ellos sino su dios,delante de quien s6!o se descubrian los pecados; no se peusah~

que hombre los hubiese oido, ni a hombre se hubicsen dicho S)-

no a dios.

Cerca de !o arriba dicho sabemos que aun después acâ, en

el cristianismo, porfian a !!e\ar!o adelante, en cuanto toca a

hacer penitencia y confesarse por los pecados graves y pùb!icos.como son homicidio, adulterio, etc., pensando que, como en el

tiempo pasado, por la confesion y penitencia que hacian se les

perdonaban aquellos pecados en el foro judicial, también ahora,

cuando alguno mata o adultera acogese a nuestras casas y mo-

nasterios y, callando !o que hicieron, dicen que quieren hacer

penitencia; y cavan en la huerta y barren en casa, y hacen !o

que les mandan y confiésanse de alli a algunos dias. y enton-

ces descaran su pecado y la causa por qu<:vinieron a hacer pe-nitencia acabada su confesion, demandan una céduk firma<ta

(1) .-Locldio~e!ldei vino eran lIamados('rnfr~»ifofwhfin,"4oo en-nejos".

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de! confesor, con proposito de mostrarta a tes que ri~en, (;o-

tternador y atcatdes, para que sepan que han hecho penitencia

v confesadose y que ya nu tienc nada contra ellos la JusticiaEste emhuste casi nin~uno de los reti~i's ni cléri~os entien-

den por donde va, p<jr ignorar la costumbr<-antigua que tenian.

se~un que arriba esta escrito, mas antes piensan que la cedu!~

la demandan para mostrar como esta confcsado, aquel anfj 1~

to sabemos por mucha experiencia que de ello tenemos.

Dicese que se confesahan tes viejos, y de los grandes pe<a(los de la carne; de esto bien se ar~uye que aunque habian hc-

cho muchos pecados en tiempo de su juventud. no <e confesa-

han de ellos hasta la vejez por no se obligar a césar de pecarantcs de la vejez, por ta opinion que ten!ân que el que tomahA

a reincidir en los pecados el que se confesaha una vez no tenia

remedio.

En to arriba dicho no hay poco fundamento para argüir quecstos indios de esta Nueva Espana se tenian por obticados de

se confesar una vex en la .'ida. v este. u! /Mnt!f na~Mra/t. sin

haber tenido noticia de las cosas de la fé.

CAPITULO XIII.

Qt'F TRATADE t.OSntOSHSQrf: S0\ MEXORKSK?<t)t<tn\n )1;

Ï.')S ARRinAt)!CHns. Y El. PRtMKROiïK KSTOSES (H.)

QrK Lt.AMAXXt'TKCt TLT;ES OTRO\'tt.C.\S

t~tc dios det fuen" Hamado .Yt~r('«//t ticnc tambien <'trc-

<)'ts nombres, el uno es /.rf~~o'</t~tn. que quierc decir "car)

amaritto": y et otrn es ('Mc~a/~n. que quiere decir "tiam~ de

fuc~o". Tamhién se ttamaba ~/Mf/nff~o~. que quiere decir "cl

dios anti~uo"; y todos le tenian por padre considerando ks

efectos que hacia porque quema la Ilama, enciende y abrasa. yestos son efectos que causan temur. Otros efectos tiene quecausan amor y rcvercncia. como es que caticnta a tos que ticncn

Page 120: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

30

frio y guisa las viandas para conter, asando y codendo y tos-

lando y friendo. Et hace la sal y la miel espesa, y e) carhon

la ça!, y catienta tos bancs para hanarsc y hace el aceile quese Ilama M.n/ con et se calienta la tcjia y agua para tavar tas

ropas sucias y iejas. y c vu<'t\en asi nue\as.

este dios se le hada fiesta cada ano, al fin det mes quese ttama <'sfo//<.y a su imagen le ptm!an todas las vestiduras

v atavios y ptnmajes det principal senor en ticmpo de ~/<~f<-

t~-ro~fa. hacianta a semejanxa de .Uo~fCM~o~a, y en ticmp<'(le tus otros senores pasados tiaciante !a semejanza de cada uno

de ellos; y puesto en su altar o trcmo, descabezaban a su pre-sencia muchas c<j<tornices.derramaban la sandre de ellas delan-

te de pt, y también ofrecianie copal como a dios, y ofrecfante

nttos pastelejos que Harnan <7K<7~o!no//<,hechos de btedos, ( )

y cstos mismos connan pt)r su honra: en todos los barrios, p«rsu honra, en cada casa antes que los comiesen los ofrecian at

fue~o. y antes de ofrecérsetos no los comian.

Y los sàtrapas que estaban diputados at servicio de este dios

'iue tos ttatTtabanY/n«'/n«*<!Mon.que quiere decir sus viejos, to-

(t~ el dia hacian ai'eitn u danza en su presencia. cantando ytnitando a su modo, y tanian caracoles conio cucmos y tanian

:nambores y /<on<ï~/<, que son atambores de madera; y traian

en las manos unas sonajas con que hacen un son al propo~ho')t't cantar, son a la manera <Ic trebcjos o trebecinas con que)):<ccncallar a los ninos cuando ttoran usanse en los Campos. ( ~)

se cocia pan en comat en este dia, y en este se tenia cui-

<):Kto,de que nadie c'x'icsc pan ni <'<ra cosa en cornât ]M)rquc

nin~uno se t<x'asc clcl fuego por ser c! primero dia en que se

«Mnian y ofredan tos tamatcs arriha dici)us. Kn esta misn):t

ncsta )os padrcs y madrés de )"s ninos caxaban, unes culc-

bras, otros ranas, otros peccs qoc se ttaman .tuKtVf. <~lagarti-

( 1) .h' Huauhtli.Actualmentese desil{nacon cl nombrede alel{rÍaala ylantay la semilla,y s~rlose utiliza para prepararuna golosinapopular.

(.*)–Parece f)ucel aotor se rcfiri~a una reminiscencialocal,puest"yuc empleatrebeio u trcbecinacn scnti~:o~IcJuguetc. Véasela toginx (/.

Page 121: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

3'

Hos det a~ua que se llaman c.t'o/< o aves o cuatesquier otros

animatejos, y es~os cchàhantos en las hrasas de) ho~ar; y dès-

que ya estaban tustados connantos tes ninos y decian. come cosas

tostadas nuestro padre ci fue~o; y t!e~ada !a noche los vicjos

y vicjas t(xlos t)ch!an ~c/ que es vino de la tierra, y de! w//t

que hebian derramaban antes que t)€bicsen en cuatro partes dei

hf~ar de! ~f~t que hab!an de tjehcr: a esto decian que daban a

)~u'<tarat fuego aquella bebtda, honrândote como a dios en c'to,

<)upera como sacnftcio u ofrenda. Y de cuatro en cuatro ano-'

):ac!ase esta fiesta niuy so!eninc, y hacia areito el senor con tfxtf~

sus principales, detante de la casa o templo de este dios y en esta

ficstas de cuatrc en cuatro anos nu sotamente los viejos y vieja-ttcbtan vino, o /cr< pcro to<!os.moxos y moxas. niïm-. y nif);~

tu t)eb!an; por eso se llamaha esta fiesta ~<7/o~o< que quierc

decir fiesta donde tes ninos y ninas bcben c! vino o /'«/fr< ydaban padrinos y madrinas a los ninos y huscabansetos sus p~-<!re~y madres, y les daban at~unos dones. Estos padrinos y

madrinas Hevahan a cuestas a tes ninos y ninas que cran su-

abi jades, at tcmp!o de este dios de! fue~o, (al cual) también

'-) Uamaban/.<'co~o«Af/tn.t){. delante de é!, agnjeraban !a'

orejas a todos los ninos y ninas: sena!àbantos de esta senal en

presencia de sus padrinos y madrinas que les Hamaban twton~a't

N!on. Hecho esto comian todos juntos padres y madre~.

padrinos y madrinas, ninos y ninas.La ima~cn de este dios se pintaha (como) un hombre dc"

nudo, el cu~t ténia la harha tenida con la rcsina <{uees ttamad t

que es ne~ra, y un bart~ote de pie<tra cotorada en et a~u-

jcro de ta ~arba; tenia en la cabexa una corona de papet pintado de d! ers(~s colores y de divcrsas tatx~rcs; en to atto d<.

la corona ~nia unos penacttos de plumas verdes. a manera de

Ilamas de uc~o; tema unas bortas de pluma hacia los lado".como pend entes hacia las orejas; tenia unas orejera~ en to~

a~ujeros dt las orejas, tat)radas de turquesas. de tab~)r mosaica;

tenia a cuestas un pttnnajc becbo a manera de una cabeza de

un draKon, tabrado de plumas amarittas, con unos caracotitos

Page 122: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

3~

mariscos; tenia unos cascabeles atados a tas gargantas de los

pies; tenia en la man) izquierda una rodela con cinco pic-dras verdes que se !!aman f/r/tt~Mt~ puestas a mancra (de)cruz sobre una chapa de oro, (que) casi cubria toda la rodela.

En la mano derecha tenia una manera de cetro, que era una

chapa de oro redonda Rgujerada por et medio, y sobre ella un

rcmatc de dos globos, uno mayor y otro menor, con una plumasobre c! menor; ttamaban a este cetro ~ac/«<~OMt,que quicrcdecir miradero, o mirador, porque con et ocultaba la cara ym!raha por c! a~ttjero de cnmcdio de ta chapa de oro.

CAPITULO Xt\

Qt KHABLACERCADEUNDIOSQUESFLLAMABAM ACUÏLXÔCtUTL

Q~KQUÏEREDECÏRCtXCOFLORES,YTAMDÏÉNSELLAM\HA

XOCHIPILLI,QUEQUIEREDECIREL PR!XC!PALQUK

DAFLORES0 QUETÏENKCARGODEn.\R FLORES.

A este dios llamado ~/<ïc«~.tr<~cAt~le tenian por dios, como

al arriba dicho, que es et dios det fuego. Era mas particulardios de los que moraban en las casas de los senores o en los

patacios de los principales.A la honra de este dios hacian fiesta. y su fiesta se Ilaillaba

.t'oc/tt~AMt~,la cual se contaba entre las fiestas movibles que es-

tan en el cuarto tibrn, qnc trata det ar(c adivinatoria; <uatr<'

<)tas antes de esta fiesta ayunaban tn<los los <juc la cetebraban.asi homhrcs cntnn mujcrcs; y si atj~un hf'mbrc en c! ticntp« (leeste ayuno tenia aceesn a mnjcr, u atj~una mujer a hombre du-

rante et dicho ayuno, decian (lue cnsuciatja su ayuno y este diosse ofendia mucho de esto, y por csto heria con enfermcdadcsde las partes secretas a los que tal hacian, como son atmorra-

nas, podredumbre cielmiembro secreto, diviesos e incordios, etc.

y porquc tenian entendido que ~stas enfermcdades eran cas-

ti~os de este dios, por ta causa nrriha dicha, haciante votos y

Page 123: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

~h".Ún

33

prometimientos para que se aplacase y cesase de afligir con

aquettas enfermedades. Cuando llegaba esta fiesta de este dios

que se Marnaba~oc/M//<M!<que quiere decir la fiesta de las f)o-

res, como dicho es, ayunaban todos cuatro dias; algunos no co-

m{an chilli o o.n y comian sotamente at medio dia, y a la m<dia noche bebian una mazamorra ( t ) que se !tamaba <~o<;MtV~a-tolli, que quiere decir mazamorra pintada con una flor puestaencima, en el medio, Uamàbase este ayuno el ayuno de las flores.

También los que ayunaban sin dejar et chilli ni otras cosas

sabrosas que suelen corner, comian una vez sola al medtod!a.Otros ayunaban comiendo panes àcimos esto es, que el maiz

de que se hacia el pan que comian no se cocia con cal, antes

de molerlo, que esto es como hormentar, (2) sino molian et

tnafz seco y de aquella harina hacian pan y cocianlo en el co-

ma!, y no comian chilli ni otra cosa con clio; no comian ma~

que una vez a medtodfa.

Llegado el quinto dia era la f iesta de este dios. En e>ta

fiesta uno se componia con los atavios de este dios, como si

fuera su ima~en n persona, que significaba al mismo dios; cf<n

éste hacian areito con cantares, y con teponaztli y atambor (y)

llegando al mediodia de esta fiesta, descabezaban muchas codor-

nices derramando la sandre delante de este dios y de su ima-

gen; otros sangràbanse de tas orejas delante de él; otros tras-

pasahan las ten~uas con una punta de ma~ey, y por aquel a~tt-

jero pasahan muchas mimbres detpadas derramando sangre:

también le hacian otras ofrcndas en su tcmpto. Hac!an tam-

t)!en una ceremonia. que hacian rinco tamales (que) son com<'

panes redondos hechns de maiz, ni bien rottizns ni bien rcdon

dus, que se ttnmaban pan de ayuno eran grandes; encima de

(t).-Los cliccionariosMstc))~nos.de) Diccionario'te Autor'dadcsa )"-xttonosde la Academia,aplicanc' vocabloa una"comidade harina de mai't'un azitrar o miel. semcjantca las p-31cada,,de que sc usa muclroen ('1

crctar su sentido;parccequefo rcfiere a tas muchajipero de <«/ d/<aetar su ~mtido;pareceque gorefierea las muchasformasde aitilli,<11,,1/,o atole.simpleo con fruta< o cacao,que en buennumérose tomanaun enMexico.

(.!).-Horll\('nto,10 mi.nu, quc inl11\'lItllIl Ina.!llIa.

Page 124: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

~).–Huauht)i.

34

los cuates iba una saeta hincada que ttamaban .t'M<<W! esta

era ofrenda (!e todo el ~uebto. Los particulares que querianofrecian en un pta~) de madera cinco tamates pet}uenos, a la

manera de los arriba dic~s que dijimos ser grandes, con

f/tt~o~t en otro vaso; ut'jtcian asi mismo dos pasteles quettaman ~oo~t, en lugar de tilli, gon~ negra, que otros ofrecian.

en unos platos de madera y el uno de estos pastele jos era negro

y et otro bermejo.La otra gente ofrecia diversas cosas: unos ofrecian maiz

tostado, otros maiz tostado revuelto con miel y con harina de

semiHa de btedos (i) otros Lxho de pan una mancra de rayo,como cuando cae del cielo, qu Haman .roMCCMtMt;otros ofrecian

pan hecho a manera de mariposa: otros ofrecian panes àchnos

que ellos llamaban To~a.fco~M,otros ofrecian unas tortas he-

chas de semillas de btedos; otros ofrecian unas tortas hechas

a manera de rodela, de la misma semilla; otros hacian saetas,

otros espadas, hechas de la masa de esta misma semilla; otros

ofrec!an munecas, hechas de la misma masa.

En esta misma fiesta todos los principales y c<F/~t.t'~M<'de

la comarca de México. que lindaban con los pueblos de guc-rra, traian a México los cautivos que tenian, o comprados o

que por si mismos los habian cautivado, y entregàbantos a los

ra~t~Mc, para que los guardasen para el tiempo en que fuesc

menester ser sacrificados delante de los idolos; y si atguno de

estos esclaves se huia entretanto que ite~aba el tiempo de su sa-

crificio, el mismo ca~t.~Mt que !o tenia a cargo cra obtigado a

comprar otro y ponertc en cl lugar det que habia huido.

La imagen de este dios era como un hombrc dcsnudu que est a

tlesollado, o tenido de bermetton, y tenia la boca y la harba tc-

fiida de blanco y negro y azut cïaro; la cara tcnida de t)ermejo;ténia una corona teiiida de verde claro, con unos penachos de!

mismo color; ten unas bortas que colgaban de ta corona hacia

las espaldas; teni; a cuestas una divisa o ptumaje, que era co-

mo nna bandera que esta hincada en un cerro, y en !o alto te-

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35

nia unos penachos verdes; tenia cenida por el medio det cucr-

po una manta bermeja, que colgaba hasta los muslos; esta man-

ta tenia una franja de que colgaban unos caracolitos maris-

cos tenia en los pies unas cotaras o sandalias, muy curiosamen-

te hechas: eo la mano izquierda tenia una rodela, la cual era

blanca, y en el medio tenia cuatro piedras puestas de dos en dos

juntas; tenia un cetro hecho a manera de corazôn, que en to

alto tenia unos penachos verdes y de lo tMtjocot~aban también

otros penachos verdes y amariltos.

CAPITULO XV.

Qt!E HABLADELDIOSLLAMADOOMÂCATL,QUE Qt'IERE DECIR

DOSCASAS;ESELDIOSDELOSCOKVÏTES

Este dios de los convites decian que tenia dominio y podersobre los convites y convidados que es cuando los principaleshermanos convidaban a toda su parentela, para darles de co-

mer y mantas y flores, y que bailasen y danzasen y cantasen en

su casa. Y cuando este re~ocijo se habia de hacer, el que le

hacia Hevaba !a ima~cn cir c~tc << x ~u cx~a. !!c' Aba" :<)t~t-

nos sàtrapas de los que scrvian en su tempto; decian <}ucsi

no te hadan a(tnetta honra que se le dehia hacer, se enojaba y

aparcoa en sucnos al ducnn dcl rnn\itc. y rcprehcnd{a)e y re-

niatc, diciendo de esta mancra: ~Tu, mal hombrc pur que n"

me has honrado, como convcnta? yu te dejarc. yo me apartarcde ti y tu me pagaràs muy bien la injuria que has hccho.

Y si mucho se enojaba mostraba su enojo en que entre

la comida y bebida mexclaba pelos o cabeHos. para (!ar penaa los convidados y deshonra al senor det convite. Y éstos. cuan-

do comutgaban en la fiesta de este dios, enfermaban muchas ve-

ces y cuando comian o bebian anuzcàhansc con la comida

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36

bebida, que no la podian tra~ar. y yend« y andando tropeza-han y caian muchas vec's.

Y cuando hacian ftc.ta a c~c <Hus.')uc cra de noche, co-

mutgaban con su cuerpo y para esta comunion h's principales

y ~fo~t.r~M~ y los que tenian cargo de los barrios, hacian de

tnasa una figura de un hueso ~rueso, redondo y tar~o conto un

codo, y llamâbanle et hueso de este dios: y antcs que comulga-sen cotiiian y bebian ~M~rc; despues de ttaber conudo y bebi-

do, en amaneciendo, a! que era la ima~cn de este dios pun-zabanle en la barriga como ccn atf itères o cnn cnsa semejantc,

y tasiimàbante. Hecho esto, rtpart!an aquetta ft~ura de huc-

so que habian hecho de masa que se llama /.?ca<«,y dtvidîanta

entre s!, y comian cada uno !o que !e cabia.

Y todos estos que aqui comulgaban se tenia por dicho y

entendido, que el ano qr venia en esta fiesta, habian de con-

tribuir para hacer la fiesta de este dios proveyendo todo !o nc-

cesario que se habia de ~star en ella.

La imagen de este dios era como un hombre que esta scn-

tado sobre un haz de juncias: tenia la cara manchada de ne-

~ro y blanco; tenia una corona de papel apretada a la frente

con una venda larga y ancha. de dhersns colores, la cual es-

taba anudada hacia el co!odr:Uo con nna lazada que parecian

borlas; tenia revuelto a la corona unas cuentas de chalchihuites;tenia puesta una manta a manera de red con que estaba cu-

bierto, la cuat tenia una franja ancha donde cstaban sembra-

das unas flores tejidas en la misma franja; tenia una rodeta

junto a si, de la cuat colgaban unas borlas anchas por la partede abajo; tenia en la mano derecha un cctro dondc estaba una

medalla redonda agujerada a manera de ctaraboya; estaba asen-

tada de canto sobre una empunadura redon(ta, y en !o alto tc-

nia un chapitel piramidal; a este cetro Hamaban //<!c/n'c~oH<,quequiere decir miradero, porque encubria la cara con la medalla

y miraba por la ciaraboya.

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37

CAPITULO XVI.

QUE TRATADELDIOSLLAMADOIXTLfLTOX,QUE QU!EKEDECIR

ELNEGMLLO,YTAMBIÉNSELLAMATLALTETECUtN.

A este dios hacian un oratorio de tablas pintadas, como ta-

ttem&cuto, donde estaba su imagen. En este oratorio o tem-

pto habia muchos lebrillos y tinajas de agua, y todas estaban

tapadas con tablas o cornâtes; Ilamaban a esta agua <M~o~,que

quiere decir agua negra; y ct~ndo a!gùn nino enfermaba, lle-

vabanie al templo o tabem&cuk/ de este dios /~t~oM, y abrian

una de aquettas tinajas y daban de beber al nino de aqudla

agua y con ella sanaba; y cuando alguno queria hacer la fies-

ta de este dios, por su devocion, ttevaba a su imager a s<: casa.

Esta imagen no era de bulto, ni pintada, sino era tn<j de

los satrapas, que se vestia los omamentos de este dios, y ctian-

do le Itevaban !ban!e incensando delante con humo de copal,romo ncgaba esta imagen a la casa det que habia de hacerte iiesta

con danzas y cantares. como ellos usaban, por<}ueesta maner't <!c

danzar o baitar, es muy diferente de nuestros bailes y danzas,

pongo aqui la manera que tienen estas danzas o hailes, que porotro nombre se ttaman areitos, y en su lengua se Itaman ma-

ff/tHo~~t. Juntàbanse muchos de dos en dos. o de tres en

tres, en un gran corn segùn la cantidad de los que eran, tte-

vando flores en las manos, y ataviados con plumajes; hacian

todos a una un mismo menco con el cuerpo y con tos pies y

con las manos, cosa bien de ver y bien artificiosa; H)dos les me-

ncf's ihan segûn et son que tanian los tanedores det atam)x))' y det

/<ona.?//t. Con esto iban cantando con gran cuncierto tf<tos

y con voces muy sonoras los loores de a()uct (tins a quien îes-

tejat)an. y to mismo usan ahora. aunque enderezadn de otra ma-

nera: enderezan los menées con tenencias y atavios conforme

a to que cantan, porque usan di\'er<)simns menées y <ti\ersisi-

mos tonos en et cantar: pero totto mny agraciado. y aun muymistic". t'~sp) tx)s<)ucde ta idutatria que no esta tat.nt~

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Llegada como esta dicho la imagen de este dios a la casa

de! que la festejaba, !o primero que hacian era corner y beber.

después de to cual comcnzatan la danza y cantar de! dios a quien

festejaban. Después que este dios habia bailado con los otros

gran rato, entraba dentro de casa a la bodega donde estaba

el pulcre o vino que ellos usaban, en muchas tinajas, todas

tapadas con tablas o comales embarrados, las cuales habia cua-

tro dias que estaban tapadas. Este dios abria una o muchas, ya este abrimiento llamaban tlayacaxapotla, que quiere decir es-

to abrimiento primero o vino nuevo; hecho este abrimiento, él

y los que iban con él bebian de aquel vino y salianse fuera, al

piatio de la casa donde se hacia la fiesta, e iban donde esta-

ban las tinajas del agua negra que eran dedicadas a él y ha-

bian estado cerradas cuatro dias; y abrialas este mismo queera la imagen de este dios; y si después de abiertas estas ti-

najas parecia en alguna de ellas alguna suciedad, como aigu-na pajuela o cabello, o pelo o carb6n, luego decian que el quehacia la fiesta era hombre de mata vida, adûttero o ladr6n, o

dado al vicio camal, y entonces le afrentaban con decirle que

a!guno le aquellos vicios estaban en él, o que era sembrado"

de discordias, o de cizanas, afrentâban!e en presencia de t~

dos; y cuando aquél que era la imagen de dios salia de aquellacasa daban!c mantas, las cuales llamaban ~M~M que quiere de-

cir abertura de la casa, porque qucdaba avergonzado aquél quehabia hecho la fiesta, si alguna falta se hallaba en e! agua ne-

gra. La manera de atavios de este dios se pondra al fin de este

libro.

Page 129: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

39

CAPITULO XVII.

QUE HABLADELDIOSLLAMADOOPOCHTLI,EL Ct ALERATEXÏtX~

Y ADORAtXtEN ÉSTAN~'EVAHSPASA.

Este dios ttamado Opochtli le contaban con los disses quese tiamaban T~o/o~M~, que cluiere decir hat)itadores del para-!so terrenal, aunque sabian que cra puro hombre. Atribuian

a este dios la invencion de las redcs para pescar peces, y tam-

bién un instrumente para matar peccs que le ttamaban mina-

f<M/t0~t,que es como fisga aunque no tiene sino très puntas en

tnànguto, como tridente, con que hicre a los peccs; y también

con et matan aves; también éste invente los tazos para ma-

tar tas aves, y los remos para remar.

Cuando hacian fiesta a este dios los pescadores y gente del

a~ua, que tienen sus grangerias en las aguas -al cual tenian

por dios– ofrecianle cosas de corner y vino de tf que eHos

usaban, que se Uama oc~t, y por otro nombre se llama ~M/crc

también le ofrecian canas de mai:: verdes, y flores y canas de

humo que llaman vt'< e incienso hlanw que Ilaman copalli, yuna yerba olorosa que se Ilama Y!OM/ sembraban delante de

él, como cuando echan juncos cuando se hace procesion. Usa-

han también en esta solemnidad de unas sonajas que iban en

unos bàcutop huecos, que sonaban como cascabe!es. o casi sem-

braban también delante de et un maiz tostado que ttaman wo-

«t<!c/t<~que es una manera de maiz <)ne cuando se tuesta re-

ienta y descubre et meollo y se hace como una flor muy btan-

ca decian que estos cran ~ranizos. los cuales s<~natrihuidos a

tos dioscs det agua. Los viejos satrapas (jnc tcnian car~'t de

este dios, y tas viejas, decianle los cantarcs de su loor.

La imagen de este dios es un hombrc dcsnudo y tcn!(!o de

ne~ro t<xlo, y la cara pardiHa. tirante a tas ptumas de la cn-

donux; tenia una corona de papel de diversos r 'tores, com-

puesta a manera de rosa, que tas unas tu'jas sobrepuian a las

otras, y encima ténia un penacho de plumas verdcs que ~tian

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40

de una borla amarilla. Colgaban de esta corona unas borlas

targas, hacia las espaldas; t~!a una estola verde cruzada, a

manera de las que se ponen los sacerdotes cuando dicen mi-

sa ténia cenidos unes papeles verdes que le colgaban hasta

las rodillas; ténia unas cotaras o sandalias blancas; tenia en la

mano izquierda una rodela tenida de colorado, y en el mcdio

de este campo una flor blanca con cuatro hojas a manera de

cruz, y de los espacios de las hojas salian cuatro puntos que

cran también hojas de la misma flor; tenia un cetro en la ma-

no derecha como un caliz, y de !o alto de él salia como un cas-

quillo de saetas.

CAPITULO XVIII.

QUE HABLADEL DIOSLLAMADOXIPE TÔTEC,

QUEQUIEREDECIR!)ESOLLAUO.

Este dios era honrado de aqué)!os que vivian a la orilla

de la mar, y su origen tuvo en 7'.M~/aM, pueblo de Xalisco.

Atribuian a este dios estas enfermedades que se siguen: pri-meramente tas viruelas, también las apostcntas que se hacen

en el cuerpo y !a sarna; también las enfermedades de los ojos,como es el mal de los ojos que pr'tcede de mucho ))eber y todas

tas demâs enfermedades que se causan en los ojos. Todos

los que eran enfermos de alguna de las enfermedades dichas,hacian voto a este dios de vestir su pcitejo cuando se hiciese

su fiesta, la cual se Hama //OtM.n~<<no~t, que quiere decir

desottamiento de homhres; en esta fiesta hacian como un jue-

~o de canas, de manera que el un hando era de la parte de

este dios o imagen del dios 7<cc~ y estos todos iban vesti-

dos de pellejos de hombres que habian muerto y desollado en

aquella fiesta, todos rccientes y san~rientos y corriendo san-

dre: )c's det bandi contrario eran )ns sotdados va!ient<'s y osa-

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4'

dos, y personas belicosas y esforzadas que no tcnian en nada

la muerte osados, atrevidos que de su voluntad salian a comha-

tirse con los otros. AUi los unos con tos otros se ejercitabanen el ejercicio de la guerra; perseguian los unos a los otros has-

ta su puesto, y de alli volv ian huyendo hasta su propio pues-to acabado este juego aquéttos que ttevaban vestidos los pelle-

jos de los hombres, que cran de la parte de este dios ro<M,ibanse por todo el pueblo, y etttraban en tas casas, demandan-

do que tes diesen alguna limosna por amor de aquel dios. En

las casas donde entraban los hacian sentar sobre unos hace-

cillos de hojas de tzapotes y echàbantos al cuello unos sarta-

tes de mazorcas de maiz, y otros sartales de flores, que iban

desde el cueUo hacia los sobacos, y tes ponian guimaldas yles daban a beber ~M~ïf, que es su vino.

Si algunas mujeres enfermaban de estas enfermedades di-

chas arriba, en esta fiesta de este dios ofrecian sus ofrendas,

segun que haMan votado.

I~a imagen de este dios es a manera de un hombre desnu-

do que tiene et un lado tefiido de amarillo, y el otro de leo-

nado tiene la cara labrada de ambas partes a manera de una

tira angosta que cae desde la frente hasta la quijada; en la

cabexa, a manera de un capillo de diversos colores, con unas

borlas que cuelgan hacia las espaldas; tiene vestido un cuero de

ttombre; tiene los cabellos trenzados en dos partes y unas ore-

jeras de oro; esta cenido con unas faldetas verdes. que le !te-

~an hasta las rodittas, con unos caracolillos pendientes: tie-

ne unas cotaras o sandalias; y una rodela de color amarillo,con titi remate de colorado todo alrededor; tiene un cetro con

ambas manos, a manera de la copa de la adormidera donde

tiene la semilla, con un casqui!to de sacta cncima. empinado.

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42

CAP1FULO XIX.

Qt K HABLADELDIOS~'UESE LL/ MAYtACATECUTL!.

DIOSDELOSMRRCA))ERES.

Este (Hos !tamado l'Mta/ccM~t hay conjetura que comcnxo

tos tratos y mercaderias entre esta ~ente, y asi los mercade-

res le tomaron por dios y le honraban de diversas maneras. tJna

de las cosas con que le honraban era, que le ofrecian papel yle cobijaban con el mismo papel, donde quiera que estaban

sus estatuas. También tenian en mucha veneracion al bàcuto

con que caminaban, que era una cana maciza, que ellos ttaman

<?~o~, y también usan de otra manera de baculo que es una

cana negra liviana, ntaciza, sin nudo ninguno, que es como

junco de los que se usan en Espana. Todos los mercaderes

usan de esta manera de bâcutos por el camino y cuando tte~a-han a donde habian de dorm!r, juntaban todos sus bâcutos en

una gavitta, atados, e hincâbantos a la cabecera donde habi:m

de dormir; y derramaban sangre delante de ellos, de las cre-

jas o de la lengua, o de las piernas, o de los brazos. y ofrecian

cot)at. hacian fuego y quemâbanle delante de los bâcutos, los

cuates tenian por imagen det mismo dios y en ellos honraban

al mismo dios ytOfo~cM~t. Con esto le suplicaban que los am-

parase de todo peligro.Estos mercaderes discurren por toda la tierra tratando, cn<n-

prando en una parte y vendiendo en otra !o que hahian com-

prado estos mercaderes discurren por todas las pohtacir<nesqueestàn ribera de la mar, y la tierra adentro; no dejan cosa <)ucno escudrinan y pasean, en unas partes comprando y en otras

vendiendo. No dejan lugar donde no buscan to que alli se

puede comprar, o vender, ni porque la tierra sea muy caliente

ni porque sea muy fr)a. ni porque sca muy aspera no dejan de

pasarla, ni de trastornarta. t)uscando to que en etta hay precio-so o provechoso para comprar o vender. Son estos mercade-

res sufridores (le muchos trabajos, y nsados para entrar en

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43

««!as las tierras –aunquc s<an las tierras de enemi~os– y

muy astntos {tara tratar con t<~sextraf"'s, ai aprendicndo %us

lenguas como tratando con ett<~scon tx'nev'~encia. para atra-

erlos a sn famitiaridad

E~tos dcscuhren donde hay las ptuma- preciosa' v tas pic-dras preciosas y c! ore. y las cf<mpra)) )as lIevan a .'cnd<f(tonde satten que han de valer tnuch' también cstos d<ct!

hren donde hay pellejos de animales exqutsit~s y preci~sos, ylos venden a donde valen mucho. 1 ratan también en vas~s

preciosos, hechos de diversas maneras y pintados con dner-sas fieras, se~ùn que en diversas tierras se usan, unos con ta-

paderos hechos de conchas de tortuRas y cucharas de !o mism<)

para revolver el cacao; otros con tapaderos muy pintados de di-

versos cotores, y figuras hechas a manera de una hoja de un

arho!. y otros pa!os preciosos para revJver el cacao

Si han de entrar en tierra de ~uerr~ primero aprenden el

lenguaje de aquella Rente, y toman el traje de ella, para que nr)

parexca que son extranjcros sino que sf<n naturales.

Acontecia muchas veces que los enemigos los conocian ylos prendian y nMtaban: y si une. o dos o mas se podian esca-

par iban a dar mandado al senor principat de la tierra, como .~r.-

~<'Cf«row<a,u otros sus anteccsores, y ttevahan at~inas (!e aque-

ttas riquezas que habia en aquella tierra y prcsentàbantas al ~enor

y le contaban to que habian pasado y le daban la retaci''<n de la

tierra que habian visto. Et senor, en remuncracion de sm tra~-

jos para que fuese honrado en et pnehto y ~nido por va!ier)te. pt~-niale un barbote de àmbar, que es una piedra tar~a atiiarilla,

transparente, que cuetRa det bexo bajo a~ujerado, en sénat queera valiente y era noble, y esto se tenia en mucho.

Estos mercaderes partianse de sus parientes con grandesrerenM'nias. seRun sus ritos antiques, cuande iban a tnerca-

dear a tierras extranas, y estahan pot allà muchos anos, y cttan-

do votvian a sus tierras venian car~ados de muchas riquezas;

y para hacer demostraciun de to que traian, y dar retacion de

las tierras por donde habian andade y de las cosas que ha-

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44

bian visto, convidaban a todos tos mercaderes, en especial a

los principales de ellos y a los sonores det pueblo, y les hacian

gran convite. A este convite ttamàbante lavatorio de pies, ylos convidados reverenciaban grandemente al bacu!o con quehabian ido y vuelto; tenian que cra imagen de aquet dios y

que le habia dado favor pira ir y volver y andar los cMni-

nos que anduvo. Para hacer esta honra at bàcu!o se ponîanen una de las casas de oracion que tenian en los barrios queellos Ilamaban calpulli, que quiere decir iglesia del barrio o pa-

rroquia. En este co/~M~tdonde se contaba este mercader po-ntan el bàcu!o en lugar venerable, y cuando daban comida a

los convidados, primeramente ponian comida y Stores y acayietl,

etc., delante det bàcuto; y fuera det convite todas tas veces

que conna este mercader ofrecia primeramente comida y las

demâs cosas al bàcu!o, que le tenia en su oratorio, dentro de

su casa.

Estos mercaderes después que venian prospères de las tie-

rras donde habian andado, como tenian caudal compraban es-

clavos y esclavas para ofrecerlos a su dios, en su fiesta, el cual

principalmente era yM<'<c«//<, y este tenia cinco hermanos

y una hermana, y a todos los tenian por dioses, y como se in-

clinaba su devociôn sacrificaban esclavos a cada uno de ellos.

en su fiesta, o a todos juntos, o a la hermana; el uno de los

hermanos se Ilamaba C/!tcou</M<d/tMt~.et otro A'otMocM<7c! otro

.Vdc.n/ el otro CocAtM<~<et otro oftï/?<K«!t. la hermana se

ttamaba CAo/MtfCCftAMo~.A éstos o atguno de ellos ofre-

cian un esclavo, o mas, sacrificàndotos en su presencia, vestidos

con los ornamentos de aquél dios, como si fuese su imagen.Habia una feria ordinaria donde se \endian y compraban

esclaves, hombres y mujeres, en un puebto que se llama Azra-

potzalco que es dos leguas de México.

A)H los iban a escoger entre mucttos, y los que comprahanmiraban muy bien que el esclavo o csctava no tuviese alguna

enfennedad o featdad en el cuert~o. A estos esctavos, hom-

bres y mujeres, después que los comprah.m criaban!os en mucho

Page 135: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

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regalo y vcsHantos muy bien; dibantos a comer y beber abun-dantementc banàttantus en a~ua ra!icn(e. de mancra que los

cn~ordaban forque tos hah!an de cerner y ofrecer a su dios;también los cf;ocijaban haciendotes cant~r y t~aitar, a las ve-fes sobre la .tzotea de sus casas, o en la plaza; cantaban todoslos cantares que sab!an, hasta que se hartaban de cantar, y noestimaban ert nada la muerte que les cstaba aparejada. Mata-ban estos esclavos en la fiesta que se Hama ~cH~sa/t~ ytodo el tterrroo antes de !te~ar a aquella fiesta, !os regalabancomo esta < cho; y si entre estos esc!a\os habia a!gùn hum-

bre que parecia de buen juicio y que era diligente para ser-

vir y sabia bien cantar, o alguna mujer que era dispuesta y sa-

bia bien hacer de corner y de beber, y tabrar y tejer, a éstos ta-les los principates los compraban para servirse de ellos en sus

casa y los escapaban del sacrificio.

La imagen de este dios se pintaba como un indio que i!~

camino, con su baculo, y la cara tenta manchada de blanco nc-

gro en to: cabellos Hevaba atadas dos !x)r!as de ptumas ri-

cas que se Hamaban ~Mf~oMt. iban atadas en los cabellos de!

medio de cabeza. recogidos como una ~a\'i!ta de todo to al-

to de la ca!)eza; tiene unas orejeras de oro; esta cuhierto ron

una manta ~zu!, y sobre el azul una red negra de manera queel azul se parece por las mallas de la red; tenta una flocadu-

ra esta manta por todas las ort!!as, en la cuat estaban teji<!asunas flores; tenia en la garganta de tos pies unas como <a!-

xue!as de cuero amarillo, de las cuates cotgaban unos carac~H-

tos marisco~. Tenia en tos pics unas cotaras nmy curiosas y

labradas; tema una rodela tcnida de amarillo con una mancha

en et medio, te axu! claro, que no ticnc ninj~uns lalx)r. Tenia en

la tnano derecha su bàcutu cun <)t)c\an can)in<

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46

CAPÏTULO XX.

QUE HABLADELDWSLLAMAtX)NAPPATECUTLÏ.

Este dios A~o~o~cM~t t ra et dios de los que haccn esteras

de juncias, y es une de. los que tiaman T'/a/o~MM,dicen que es-

te es el que invente e! arte de hacer esteras, y por eso !o

adoran por dios los de este oficio, que hacen esteras que !ta-

man petates, y hacen sentaderos que !!aman tc~M, y hacen ca-

nizos de juncias que t!aman /<7fç«f.v~<,decian que por la vir-

tud de este dios nacian y se criaban las juncias y juncos, y ca-

nas con que ettos hacen su oficio, y porque tenian que este

dios produoa también las ttuvias, hacianle fiesta donde le re-

verenciaban y adoraban y le demandaban que diese las cosas

que suele dar, que es agua. iuncias, etc.

En su fiesta compraban un esclavo para sacrificarle dc-

lante de él, atav!ândo!e con los omamentos de *ste dios, co-

mo que fuese su imagen. Este, el dia que habia de morir.

después de compuesto como esta dicho. ponfanle en la mano

un vaso verde !!eno de agua, y con un ramo de sa!ce rocia-

ba a todos con aquella agua, como quien echa agua bendita:

y cuando entre ano at~no de estos de este oficio queria por su

de\oc!6n hacer fiesta a este dios, datM retacton de etto a sus

sàtrapas. y todos ellos Hevahan a un sàtrapa vestido con !os

ornamentos de este dios, como su iiiiagen, y por donde tba.

iha echando et agua, rociando a los que cstaban por donde p:<~aba con un ramo (le ta!cc, como qmcn echa agua hendita

Uegado, ponianlo en su tugar y hacian a~unas ceremon}as en

su presencia, rogàtidote que tuctcsc mercedes en aquella casa

Et que hacia esta fiesta daba de comer y de beber al dtos

y a los que con et )ban. y a todos los que habia convidado,

csto hacia en agradecimiento de la prosperidad y riqueza que

ya tenia, teniendo en~endido que este dios se la hab!a dado. Y

a este proposito hacia este convite, y en él se haoan danzas ycantarcs a su modo, a honra de este dios, porque le tuvicse por

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47

agradecido, y gastaba todo c<~tt« tenia y decia: no se me da

nada de no quedar con na<b con tal que sea ~ni dios servi-

do de esta fiesta, y si me quisiere dar <nàs o dejarme sin na-

da, hàgase como et qut~<ore Dicho es:o cubria con una man-

ta blanca al que iba po~ itna~cn de fste <L'os,y asi se iba parasu templo con tes que habfan vet~drt cf~t él. !<t<)él, ccmia))

el que hacia convite y los parientes.Estos oficiales de hacer pétâtes y otras cosas de junf~ t!

n!an cuidado de atav!ar y componer, y barrer, y limpiar y scn)-

brar juncia en et templo de este dios. Tenian asiniismn <w-

dado de poner petates y asentaderos de junctA, <;fc Uaman tf-

~o/M, y que hubiese alli toda limpieza y todo at~t~o, de mane-

ra que ni una paja, ni otra cosa estuviese caidu et~ el tcm-

pto.T~ imagen de este dios es como un hombre que <Mttàtenido

de ne~ro todo, asi' el cucrpo como la cara, satvo qtte la caratiene unas pecas htancas entre to negro; tiene una Corona de

))ape! pintada de blanco y negro; tiene unas borlas que cuel-

fian de la corona sobre las espaldas, y de las mismas borlas

sale un penacho hacia el colodrillo, que tiene tres plumas ver-

dés; tiene cenidas unas faldetas que le ttegan hasta la rodi-

lia, con unos caracolitos mariscos y pintadas de blanco y nc-

Rro; tiene tas cotaras btancas, y en la mano izquierda, tiene

una rodela a manera de ninfa. que es una yerba de a~ua. an-

cha como un ptato grande y en la mano derecha tiene un ttacu-

to ftorido; tas flores son de papct; tiene un banda a mancra

de estola, desde el hnmbro <tcrcc!x~cruzada por el s~t'ac'~ )7-

quicrdo, pintada de unas flores ne~ras sobre btanco.

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48

CAPITULO XXI.

QUE MABLADEMt/CHOSmoSES !MAG!XAR!OSA LOSCUALES

TOOOSLLAMABA~ThALOOt'ES.

To<!os los montes eminentes, espccialmentc donde se armalt

nubtados para llover, imaginaban que cran dioses, y a cada une

de ellos hacian su imagen segùn la imaginacion que tenian de

ettos; tenian también imaginacion que ciertas enfermedades, las

cuales parece que son enfermedades de frio, procedian de los

montes, o que aquellos montes tenian poder para sanartas; y

aquëttos a quienes estas enfermedades arontecian, hacian voto

de hacer fiesta y ofrenda a tal o a tal monte de quien estaba

mas cerca, o con qu!en tenia mas devocion. También hacian

scmejante voto aquellos que se veian en at)?ùn peligro de ahogar-sc en et a~ua de los rios, o de la mar. las enfermedades porquehacian estos votos eran la Rota de las manos o de los pies, o de

cualquiera parte det cuerpo; y también et tuHtmiento de atgùt.miembro o de todo et cuerpo: v tamhtcn et embaramiento del

pescuezo, « de otra parte det cuerpo. <' encogimiento de atgùn

mieml)ro, o el pararse yerto.

Aquellos a quien esta!; enfermedades acontecian, hacian vo-

to de hacer las imapenes de estes dioses que se siguen Del

dios de! aire, la diosa det agua y et di(~ de la !!uvia. Tam-

hien la imagcn del votran que se llama ~('o~< y la !ma-

~en de ta Sierra Nc\ada: (t) y la imagcn de un monte qtt<*se llama Po<oMA/ffo// (~), (le «tros cuates<)uiera montes a

quien se inclinaban por sn devocion. Et <tue habia hccao vo-

to a atguno o a at~unos mottes o de estos dioses hacia su fi-

Rura de una masa que Itama /~<'a//t. y pomatos en figura de

personas; no !o hacia et p<<rsu manos, porque no le era !i-

cito, sino rogaba a los satra!)as, que cran en csto experimenta-dos y para este senaladus, que te hicicsen estas imàgencs a quien

ft).–E) t/tari)n)at).(2).–K) Ricode Orizaba.

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S.~tttur.t.t 1

49

habia hecho voto. Los que las hacian ponianlei dientes de

pepitas de calabaza, y las ponian en lugar de ojos unos fri-

jotes negros que son tan grandes como habas. aunque no dela misma hechura, y ttâmantos ayocotli; en los demâs atavios

pomansetos segùn la imagen con que los imaginan y pintan, nt1

clios del viento, como Qnc~a/rJo~; al agua, como a la diosadei agua; a la ttuvia como al dios de la Huvia, y a tes otros mon-tes scgun las imâgenes con que los pintan.

Después de hechas estas imâgenes ofrecianles papel <!c to

flue ellos hacian, y era que un pliego de papel le echaban mu-

chas gotas de la goma que se nama ulli, derretido; hecho es-

to colgaban a! cuello de la imagen el papel, de manera que le

cubria desde los pechos abajo, y con el remate de abajo ar-

paban el papel también ponian estos mismos papeles goteadoscon ulli, y colgados de unos cordeles delante de las mismas imâ-

genes, de manera que los papeles estabar asidos los unos de

los otros, y meneàbatos el aire porque estaban los cordeles en

que estaban los papeles colgados atados a las puntas de unos

varates, o bâcutos, que estaban hincados en el suelo y de la

una punta det uno a ta det otro estaba atado el cordet o tMfM~

Ofrecian asimismo a estas imâgenes vino, u octli o pulcre.

que es el vino de la tierra; y los vasos en que to ofrecian cran

<1eesta manera. Hay unas catabaxas lisas, redondas, pecosas.entre verde y blanco o manchadas, que las Ilaman /~<7<M~oy~

que son tan grandes como un gran mcton: a cada una de csta~

Itartianla por la nutad y sacàbantc to que tenia (tcntru. y que

<taba ttectta como una taxa, y hcnch!anta del vino dicho y tx)nfantas dclante de aquctta imagen f imâgenes, y dccian que

:'quettos cran \a<os de picdras preciosas que Haman f/ta/r/n7!Mt/

'l'odas estas cosas dichas hacian los sàtrapas, que cran experi-mentados o estaban serialados para estos sacrificios t~a otra

gente no usaban hacer esto aunque fuese para en su ca~a. Des-

pués de hcchas tas imâgenes, aquellos por cuyo voto se hacian

convidaban a tos s.ttrapas para el quinto dia, después de hecha-

las imâgenes (en que) se habia de hacer la ficsta; y !!egado et

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50

quinto dia (pasaban) aqu':tta noche vetand". cantando y baitando

a honra de aquettas imà~enes, y de los clioses que representa-

ban, y aquetta noche ofrccian cuatro veces tamates, que son co-

mo unos pastetejos redondos hechos de maiz, a los que canta-

ban y t)aitaban, que eran tos sàtrapas que habian hecho estas

imà~enes, y otros convidados para esta fiesta. A todos daban

comida cuatro veces en aquella noche. y todas cuatro veces to-

caban instrumentos musicates, los que ellos usaban. fjue eran

sitbos que hacen metiendo el dedo menique en la boca y tocan-

do caracoles y ftautas de las que ellos usaban. Esto hacian

unos mozos juglares que usaban de hacer esta mùsica, y tam-

bién a estos les daban comida.

Esto se hacia cuatro veces en esta noche; en amaneciendo

los sàtrapas descabezaban aquettas imàgenes que habian hecho

de masa; las descabezaban torciéndoles las cabezas, y tomaban

toda aquella masa y ttevabanta a la casa donde estaban todos

juntos los sàtrapas, que se llamaba Co/ntffoc; y aquéllos por

cuyo voto se habian hecho aquettas imàRenes, entràbanse luegodonde estaban sus convidados: estahan con ellos todo aquel dia,

y a la tarde, de par de noche, beb!an todos los viejos v viejasvino que ttaman ~M~rf, u octli, por que estos tenian licencia

de beber este vino, y después que va estaban medio tx~rrachos,o det todo, se iban para sus casas. Unos de ellos ihan Ilorando,otros iban haciendo fieros como vatientes y haitando. y pom-

peàndose; otros iban rincndo unus con otros.

Los que hacian esta fiesta con\idaban y apercibian paraella a los taberneros que hacian el ~</fr< y exttortàbantos para

que hiciesen buen vino, y los taberneros procuraban de hacer

bien su vino, y para esto se abstenian cuatro dias de ttegar a

mujer nin~una, por que tenian que si tte~asen a mujer aque-t)os dias el vino que hiciesen se hahia de acedar y cstra~ar;ahstenianse asimismo aquellos dias de tu ~r et ~M/frf, ni la

miel de que se hace. ni aun mojando et dedo en ella to tte~a-han a la boca hasta en tanto que et cuarto dia se encetase

con la cercmonia que arriba se dijo. Tenian por aguero, que

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5'

si alguno beMa et vino, aunque fuesc muy poco, antes que se

tticiese la ceremon!a del abrimiento de las tinajas como arri-

ba se dijo, que se le hab!a de torcer la boca hacia un lado,

en pena de su pecado. Decian también que si at~uno sc le

sccaba la mano o el pie, o se le acucharaba la manu o el pic:u le tembtatM la cara, la tx)ca o los labios, o si entraba en él

atgûn demonio, todo esto decian que acontecia por que estes

dioses de que aqui se trata se habian enojado contra él.

Después de acabada la fiesta. otro dia tue~o de manana c!

que habia hecho la fiesta juntaba a sus parientes y a sus ami-

~os, y a los de su barrio, con todos los de su casa, y acat)aban

de comer y t)eber todo to que habia sobrado de la fiesta; a

esto Ilamaban apcoalo, que quiere decir anadidura a to que cs-

taba cornido y bebido; ninguna cosa quedaba de corner, ni de

tteber para otro dia. Decian que los ~otosos haciendo esta

fiesta sanaban de la {~ota,o de cualquiera de las enfermedades

')ue arriba se dijeron, y los que habian escapado de atgùn pc-

ti~ro de agua con hacer esta fiesta cumplian con su voto. Aca-

bada toda la fiesta los papeles y aderezos con que habian ador-

nado estas imâgenes. y todas las vasijas que habian sido me-

nester para el convite, tomàbanto tudo y ttevàbanto a un su-

midero que esta en la ta~na de México, que se llama Po;

//an, y alli !o arroiaban todo.

( APtTUI.O XXI!

QUK H\nt.\ UELt'tCS H.AMAt~tTKXCATZ6\C\TÏ..

Q)!: ES t XOt)K t.US t~nSKSt)KL\t\0.

t~t vino o ~M/fr<*de esta tierra siempre en los tiempos pasadustu tuvieron por malo, por rax6n de los nutos cfectos que de et se

causan, ~rque los borrachos unos de cHos se despenan, otro-

se ahorcan, otros se arrojan en et a~<a dondc se ahogan. otros

Page 142: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

5~

matan a otros estando bor radios; y todos estos efectos los atn-

buian al dios del vino y a! vino, y no al borracho y mas tenian

que et que decia mat de este vino o murmuraba de él, te habia

de acontecer atgùn desastre: to mismo de cualquiera horracho,

que si alguno murmuraba de él o te afrentaba, aunque dijese o

hiciese mit bellaquerias, decian que habian de ser ))or cllo casti-

~ados, porque decian que aquello no !o hacia et, sino el dios, o

por mejor decir el diablo que estaba en él, que era este T~s'ca~-

~!Mf< o alguno de los otros. Este T~a~Mfo~ era oriente o

hermano de los otros dioses del vino, los cuates se Uamaban, uno

F<a«A~co~. otro ~«~A<M. otro 7'~7Aoo, otro PoM~ro~, otro

)'~Mt<~f< otro 7~p/~co/ otro ~'o/'M~/of. otro T'/o/~cotooo,otro OM~<A//<. otro 7'<ff<T/ otro CAf/wo~<tn~c<t/ otro

C<~Ao<t/~u<co~.

De to arriba dicho se colige clarameilte que no tenian porpecado aquello que hac!an estando borrachos, aunque fnesen

~ravisimos pecados; y aun se conjetura con harto fundamento quese cmttorrachaban por hacer to (lue tenian en su votnntad. y

que no les fuese imputado a culpa y se satiescn con etto sin cas-

ti);o: y aun ahora en el cristianismo hay algunos o mucttos quese excusan de sus pecados con decir que estaban borrachos cuan-

<tolos hicieron, y esto con pensar que la opinion erronea que te-

n!an de antes corre tantbién en et cristianismo, en to cual estàn

muy en~anados y es menester avisarlos de ello, asi en la confc-

sion como fuera de ctta.

Page 143: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

53

COMTRNZA EL APENDICE DEL PRIMERO ÏJBRO, EN

QUE SE CONFUTA LA IDOLATRIA ARRÏBA

PUESTA POR EL TEXTO DE LA SAGRA-

DA ESCRITURA. Y DECLARA EL

AUTOR SUFICIENTEMENTE

EL DICHO TEXTO EN

LENGUA VULGAR.

P 7? 0 A 0 C 0.

~OM~O~ los A<t~Ot!/Mde esta A'Mfï/OE~OMO,que sois los

w~.ncOMOj,~fca~co.f Y /Mque /<a&</<tMen la tierra de ~~cAKo-

<Wt,y <0<f~~los demds indios de <<M /M~t'0.?Occidentales, sa-

bed: Que todos ~&~ M~Jo CMgrandes /tM«'&~Mde infideli-dad e t~O~O~ÏO~Mque 0~ (/<Of~MT'K~/rO~OH~~<MaJo~,como <

claro por vuestras ~.fff~«r<F.t ~«)/!<ro~,v ritos idoldtricos t'~

que hab& MM~Ohasta ahora. Pues oid 0/toro COMO~M<tJ«, yfH~Md~J COMdt/~fttCtO la tM~cnrorJta que Nuestro ~fMor <'<

/t0 /M<tOpor sola su f/mt~tna, ('<:</Mfos Aa fMTtoJc la /t<tM&rr

de la fe t'«<<!ftcopara que f~no~fdt.v. ~Mr él solo es cr~odcro

dios, crcador y f<'<f<'n~r,c~cual J~~ r«y<'todo t'/ ~nn!<fo. Y sa-

bed ~«c los <'rr<ïf< CMque /!o/ tirt~c /(!~« c/ h<'Mt/'opasadoos /<~)t<'Mftt'</o.ty <'M<y<tn<ff/y ~<tft!<<~ <'tt/<'n<A~la /M~ÇM~oj

/t0 t<'MMof~HTt~ttc que trfj~ y c~) '~d ~M'~aJ rff~ott

que o~M<fjf/<ïescrito, <~<fson /'n/o&rd.<dr ~f.f, las CMo/<o.~<'«-

via ~t«'~<ro r<*yy seitor que f.~o <'<tJ~.t/'ana il :tfono ~<*dios.

~*OM<0/~0</rf, que M~ ft /?~~MT,y <0 es ~rj que C.t r.~<'<«

de las «<aMO~M diablo ft. que /!0&t~ :r'< /<0.~d0/tor< Y tt-

yd~ a rcutar con <V<o.tcft t'/ <tt'

(Los cuatro cap!tn!os de la Hihtia que s!~cn. t"s tran-crihi.'

Fr. ncrnardinn de Saha~un t'n c) tcxto de la \'u)~ata. on el

précédente de Bustamante. y para conto<Udadde! tect~r. prcfir!6 el editor cop!arto!: de !a version castellana del P. Scio. no de

la <ra<h!cc!n de Terrée \mair fjtie «' cl prnp!n Pu~t~mantp\

Page 144: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

54

CApfïULO xm

/.<)fKro de <MM~/o~ÇM~oj6~oro« fowo a ~<o.t<t las obras ~f

/)~ Y los Mo/M Aff/M.~por tna~o.r dc /<o<M&rt\v.

ï.–Vanos son ciertamente todos los ttombres, en quienes n~

se halla la ciencia de Dios; y que por las cosas buenas que se

\en, no pudieron conocer a aquel, que es, ni considerando las

obras reconocieron quien era el artifice:

2.-Sino que tuvieron por dioses gobernadores del univer*

so, o al fuego, o al espiritu, o al aire conmovido, o al giro de

las estrellas, o a la mucha agua, o al sol y la luna.

3.-De cuya hermosura si encantados, los creyeron por dio-

ses, reconozcan cuanto es mas hermoso que ellos el que es su

Senor. Pues el autor de la hermosura crié todas estas cosas.

4.–0 si se maravillaron de su virtud e influencias, entien-

dan por ellas, que el que tas hizo, es mas fuerte que ellas.

c -Porque de la grandeza de la hermosura y de la criatu-

ra se podrâ a tas claras venir en conocimiento det Criador de

ella.

6.-Mas sin embargo todavia contra estos es menor la que-

ja. Porque los tales yerran tal vez buscando a Dios, y de-

seando hallarle.

/Por cuanto conversando entre sus obras, le buscan; y

pstan persuadidos, que son buenas !as cosas, que se ven.

8.-Mas ni aun a estos se les dehe perdonar.

<).–Porque si pudicron saher tanto. que pod!an hacer con-

cepto clel mundo: ~conK) con mayor facitidad no hallaron at

Sconr de él ?

to.–Pero malaventuraclos son, y entre )o<!rnuerto'! esta t.'

esperanza de aquellos que llamaron dioses a las obras de ma-

nos de nombres, at oro y la ptata, Invencion det arte, y a las

scmejanxas de animales, o a una piedra inùtit obra de mano

antigua.

Page 145: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

55

n.–Como s! atgûn obrero habit cortase del monte atgunmadero derecho, y con destreza le rayase toda la corteza,

empleando su arte, hiciese con csmcro un mucbtc ùtil para u'

de la vida.

i2.-Y gastasc los rcsiduos de aquctta obra en aparejar la

comida

ï3.–Y !o que sobra de este. que para ningùn uso es ùtit,

un madero torcido y tteno de nudos, fuese a ratos desocupados(!esbastando!o cuidadosamente, y con la pericia de su arte !c

diese figura, y to hiciese semejar a imagen de hombre,

ï4.–0 que se pareciese a alguno de los animales, dândole

de bermellôn, y poniéndolo de color encarnado postizo, v ta-

pando todas las manchas, que hay en él:

tg.–Y le hiciese un nicho correspondiente, y poniéndolo en

la pared, afirmandoto con clavos.

16.-Usando con él de esta precaucion, porque no cayese,sabiendo, que no puede valerse a si mismo: puesto que es s«)f

una imagen, y ella necesita de ayuda:

17.–Y haciéndole votos. le consultase acerca de su hacien-

da, y de sus hijos, y de sus t)odas. No tiene ver~uenza de

hablar con aquel, que estâ sin alma.:

ï8.–Y por la salud ruega ciertamente a un invàtido. y porla vida pide a un muerto, e invoca en su favor a un inùtil:

19.–Y para un viaje ruega a aquel, que no puede andar; y

para sus ganancias, y para sus haciendas, y para el buen éxito

de todas sus cosas se tecomienda a aquel, que es inutit paratodo.

Page 146: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

56

CA!~T!'Ln X!V

("Md«!UM<J~d el <'M//<'</<*los )(/0/(!~/<)~<'M««'.t/r<t«)Mt'/ f/~W/f

t/('/<fn<<'<yt!M/<< ~'t'~<vfn7/<'<<)~'<;<'n~<).<«y<

t.–t'ois.mdu asimi~tm' "tru navc~ar.y estando para !)acc!

et viaje por las ondas t)ravas, invoca a un tcno, nias fra~it <)n<'et leno, que to tteva.

2.-Porque la codicia de ~anar !o inventu, y el artifice !«

tabrtcu con su saber.

3–Mas tu provtdencia, Padre. te ~obierna: por cuanto

aun en el mar diste camino. y vereda muy se~tra entre tas

ondas

4–Mostrando. que eres podcroso para salvar de todo nes-

.?o, aunque alguno sin arte se meta en el mar.

;Mas porque no fuesen vanas las obras de tu sab!dur!a;

por esto también fian los hombres sus atntas a un pequeno tent~

y pasando la mar se libraron por un barco:

6.–Y a! principio cuando perecieron los sct)crbios gigantes,

refugiàndose la esperanza de toda la tierra en un navio, queera gobemado por tu mano, traspaso a! siglo et tinaje del re-

nacimiento.

~Porque hendito es el madpro. por quien se hace justicia.8.–Mas el idolo, que es hecho de manos, matdito es él, y

quien to hizo: este porque de cierto to fabric", y aquel porque)i<~siendo sino una cosa fràgit, se le dio el nombre de dios.

f)–Y Dios aborrccc iguatmente at impio, y a su impiedad.!0.–Y asi la ohra, que fué hecha, con aquet que )a hixo.

padecerà tormento.

11.–Por esto no se tendra respcto a los «totos de tas na-

rinnes: porque tas criaturas de Dios se han tornade en ~txxni-

nacion, y en tentacton a tas aimas de los hombres, y en h/o a

!f'<:piesde!osnecios.

t2.–Porque et prinripio de la fornicac!6n fué ta in\fnrit'tndo )os idotr's; y ~u )):t)!ax~o fué la corrupciun de la vida.

Page 147: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

57

~3–Porquc ni los habia al principio, ni seran pan si~~Tnpre

t4–or cuanto la vanidad de los homhrt-. )'~ ha intr~

ducido en e! mundo; y por esto es t~ttado en bre'.e ~u tin

!$.–Pues penetrado un padre de amargo doter, hizo la ima-

gcn de) hijo, que le fuc arrchatado pronto; y a atluel que enfon-

ces habia nutertn con)u hf)mhrc, comit-nxa!c:t ad~rar ah~ra c~nv~a dios, y le establece entre sus sier\os ccrcm~nias sacrificios.

16.–Después con el andar de! tiempo, tomando cuerpo la

inicua costumbre, este error fué observado como iey. y j~r ntan-

dato de los tiranos eran adorados los simutacros

17.–Y a aquellos, a quienes tos hombres no podian honrar

en presencia, por estar ausentes, haciendo traer de lejos la fi-

gura de ellos, hicieron ntanif testa la imagen de! rey, a quien

querian honrar: para con su soticitud dar culto a aquel, queestaba ausentc, como si estuviera presente.

18.–A los ignorantes también los )!e\o a! culto de ellos

la extremada industria de! artifice.

t9.–l'orque queriendo este dar gusto al que écho mano

de él, se esforxu con su arte en sacar el retrato !o mej~r que

pudiese.20.–Y e! vulgo de los hombre" cnganadf de la hermosura

de la obra, a aquel que poco antes hahia sid" honrado como

nombre, le tuvieron ahora por '!ios

2!Y este fué el engano de la vida humana: porque los

hombres. o por servir a la pasion. o a tos reyes. dieron a tas

piedras y a los tenos un nombre inc~municabtc

22.–Y nu bastu !tat)er errado ettos acerca det c<'n~'imient~

de Dios, mas aun viviendo en grande j~ncrra dt' ignorancia. )!a-

man pax a tantos y tan grandes mates

2~Porque n sacrificandf sus t~ius o haciend" sacrificins

oscuros. o ccte!<rand()vigiUas t)enas de tccura.

24.<) conscrvan va pura '<nvida. ni los matrimonios. sino

que et tt)h' mata at otr« por envidia. )o contrista c"n su adul-

terio.

2~Y to<toesta mc~ctado. sangre. itomicidio. tturto v enga-

Page 148: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

58

no, corrupciun e infidelidad. turbulencia y perjurio, tumutto de

los buenos

26.–Otvido de Dios, contaminacion de tas atmas, tmequede nacimicnto, inconstancia <tcmatrimonios, des<'rdencs de adu!-

tcrio y de impurexa.

~Porque et abt'nnnahtc culto (!c los idolos. es la causa,

y el principio, y fin de todo mal.

28.-Porque o mientras se a!egran, se enfurecen: o bien

vaticinan falsedades, o viven sin justicia, o perjuran pronta-mente.

29.-Porque confiando en los Motos, que estàn sin alma,

jurande malamente esperan que no recihiràn dano.

30.-Mas por to uno y por to otro tendràn su merecido, porcuanto sintieron mal de Dios, atendiendo a los idolos, y jura-ron injustamente, menospreciando con dolo la justicia.

3!Porque no la virtud de aquellos por quien juraron, sino

la pena de los que pecan, es la que anda siempre en pos de ta

prevaricaciôn de los injustos.

CAPfTULOXV.

El ~o~~ alaba al ~fMor, ~or haber /<<'rT'a<~o a /.tTOC/f/<*la

tW~/O/ftO. ;fM~~r<'ft<) de ÇKf .tfX)t7!</MO.tlos idolos.

i.–Mas tu, Dios nuestro, suave eres y verdadero, paciente,

y que ordenas todas las cosas con misericordia.

2.-Porque si pecàremos, tuyos sotnos, cnnociendo tu gran-dexa: y si no pecaremns, sat)cmos (lue tu tienes cuenta de nos-

otros.

3.–Porque el conocertc a ti, es la justicia consumada yel saher tu justicia y tu poder. es la raix de la inmortalidad.

4.-Pues no nos ha inducido a error la invencinn de) artc

Page 149: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

59

mata de los nombres, ni e! trabajo sin fruto de una pintura som-

brcada, efigie ëntaUada con var!os colores,

S.–Cuya vista da concupiscencia a un insensato, que ama

la figura de una ima~en muerta sin alma.

6.–Los que aman et mal son di~os de tcncr su csperanza

en tales cosas, y los que las haccn, y los que las aman, y tos

que les dan culto.

7.–Asimismo el alfarero apretando la tierra muelle, forma

con su trabajo las vasijas destinadas para nuestros usos, y del

mismo lodo hace vasijas que sirvan en cosas limpias, e i~uat-

mente otras que a estas son contrarias: mas el alfarero es ar-

Mtro det uso, que han de tener estas vasijas.8.–Y con vana fatiga forma un dios det mismo barro, aquel

que poco antes fué hecho de la tierra, y que de alli a poco se

reducc a aquello mismo de donde fuf tomado, cuando se le de-

nande la deuda del atma que tenia.

g.-Mas él no se cuida, ni det trahajo que ha de tener, ni

fte que la vida le es corta, sino que va a competencia con to%

artifices de oro y ptata: c imita también a los broncistas, y pre-fiere la gloria en formar figuras de cosas vanas.

ï0.–Porque ceniza es el corazôn de et, y tierra vat a ~u

e-iperanza. y mas vit que el lodo su vida.

lï.–Pues no conocio a! que le hizo a él, y al que le ins-

pire el atma que obra, y al que sopto en et el espiritu vital.

!2.–Y aun ellos creyeron que es un juguete nuestra vida.

y la manera det vivir de ella hecha para ganar, y que convienc

~ranjear por cuatesquiera médius, am?que sean malos.

!Porque este, que forma de materia de tierra vases

<~<ebra<tixosy simulacros, sabe que peca mas que todos.

t~Porque los enemi~os de tu puebto. y que le dominan.

son todt~s necios, e infetices, y mas que puedc pensarse soher-

bios.

tg.–Porque tuvieron por d!oses a todos los idolos de las

nacioues, los ouates ni tienen uso de ojos para ver, ni narices

Page 150: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

6o

para recibir el aire, ni oreja para o!r, ni dedos de manos pa-ra tocar, y aun sus pies son perezosos para andar.

16.–Porque es hombre que los hizo: y el que recibiô el

espiritu prestado, este los forjo. Pues ningùn hombre podraformar un dios scmejantc a si.

17.–Por cuanto siendo tnortat, forma cosa muerta con ma-

nos inicuas. Pues él mismo es mejor que aquellos a quienes

adora, porque é! realmente viviô, siendo mortal, mas aquellos

nunca.

t8–Y aun adoran a los mas viles animales: mas tas cosas

insensibles comparadas con estos, peores son que ellos.

!0.–Mas ni aun por el aspecto puede ningùn hombre ver

de aquellos animales alguna cosa buena. Y huyeron la ala-

banza de Dios, y su bendicion.

CAPITULOXVI.

Plagas de E~/o Codoruices dadas a ~~&r~o~

.S'~tfn/p de ~CMCC:A/OMO.

i.–Por estas cosas, y por otras semejantes padecieron dig-namente tormentos, y fueron exterminados por muchedumbre

de bestias.

2.–En lugar de los cuales tormentos trataste bien a tu pue-hto, a los que diste el apetecido deleite de un nuevo sabor,

aparejandotes por vianda gruesas codornices.

3–Para que aquellos apeteciendo vianda, por causa de aque-llas ct'sas, que se les mostraban, y les cran enviadas, perdiesenet apetito aun de !o necesario. M&s estos puestos en necesidad

por un poco de tiempo, gustaron una nueva vianda.

4–Porque convenia que viniese ruina inexcusable sobre

aquellos que ejercitan la tirania: y a estos mostrarles solo en

que manera eran exterminados sus cnemigos.

Page 151: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

5.-Porque cuando vino sobre ellos la cruel ira de tas bes-

tias, cran destruidos con mordeduras de culebras perversas.6.–Mas tu ira no duro para siempre, sino que fueron tur-

hados por poco tiempo para correcciôn teniendo una seiial de

salud para tecuerdo det mandamiento de tu Icy.7–Porque el que a ctta se volvia, no quedaba sano {x~r

aquello que veia, sino por ti, Salvador de todos.

8.–Y en esto mostraste a nuestros cnemigos, que ni cres

el que tibras de todo mat.

9.-Pues a aquellos los mataron tas mordeduras de tas lan-

gostas y moscas, y no se hattô sanidad para su alma porquccran dignos de ser asi exterminados.

10.–Mas a tus hijos ni los dientes de dragones veneno-

sos los venc!eron: porque sobrevtniendo tu misericordia los

sanaba.

!t.–Pues cran probados en la memoria de tus préceptes,

y luego quedaban libres, para que no cayendo en un profundo

otvtdo. pudiesen sen~rsc de tu ayuda.!2.–Por cuanto ni los sano yerha. ni cmplasto suave, sino

tu palabra, o Senor, que sana todas tas cosas.

t~Pues tu eres, Senor, e! que tienes el poder de la vida

y de la muerte, y conduces hasta tas puertas de la muerte, y

retiras de alli.

!4.–Un nombre puede ciertamente matar a otro por mali-

cia, mas cuando tuthierc satido el espiritu, )io votvcra, ni harà

que torne el atma que ya fuc recibida.

!$.–Mas et huir de tu mano es ccsa intposibtct6.–ror el cuat los impies, que ncgaban conoccrtc. ~'r la

fucrxa de tu braxo fueron axotados padccicndo prcsccucion cun

nucvas agitas, y pednscos, y ttuvias, y cunsumidus por et fuegu

t~Y !o tnaravittoso era, que en et agua que to apaga

todo, podia mas et fuego porque et universo es vcngador de

los justos.t8.–Pues en un ticmpo ~.camansaba et fuego. para que no

se queinasen los animales, que habian sido cnviados contra los

Page 152: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

62

imptos: a fin que viéndoto c!bs nusnios, reconoc!cscn que por

juicio de Dios padecian ta penecucion.

!Q–Y en otro tiempo ardia de to<!as partes en el aguaet fuego sobre su virtud, para destruir )o nacido de una tierra

inicua.

20.–En lugar de )o cuat atunentastc a tu puebto con vianda

de Angetes, y les diste pan del ciclo aparejado sin tr~bajo. queténia en si toda la delicia, y la suavidad <!ct<M!osat)or.

.jt.–Porquc tu substanc!a mostraba la dulzura, que tienes

para con tus hijos: y acotncxtàndosc a la voiuntad de cada uno,

se voh'ta en !o que cada uno queria.2~Y la nieve y la helada sufr{an la fuerxa del fuego. y

ne se derretian para que supiesen. que un fuego que ardia yrchunbraba entre et granizo la Utnia dcstru!a los frutos de

)os enemi~os.

2~Y de nuevo este mismo aun de su virtud se oh'ido, pa-ra que fuesen sustentados los justes

24.–Porquc la criatura sirv!érdote a t! su Hacedor, se

cnfurece para tormento contra los in justes: y se amansa pa-ra hacer bien a favor de aquellos, que en ti confian.

25.–Y por esto transfigurada también entonces en todas las

cusas servia a tu gracia que todo !o nutre, a voltintad de aquc-))os, que de t! la descahan.

26.–Para que supiesen tus hijo~. a quiencs antaste Scnor.

que ne los frutos naturaics aparientan a tos hombres. sino queto pa)abra conserva a aquellos, que en tt creyeren.

2~Porquc !o fjuc c! fuc~o no podia destruir, catenta<')c un pequcno rayo dcl s<jt, !ue~o se dcshaoa.

28.–Para que fucsc notorio a todos, que comicne adelan-

):trsc a! sol para tu !)cndici6n. y adorarte a! nacer de la luz.

2<).–Porquc la espcranxa de! ingrate se deshara corno la

he!ada de! inviemo, y se perdera comn a~ua inùti!.

Page 153: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

63

CONFUTACION

(i)Suficientemente se ha mostrado por el texto de la Sa-

~rada Escritura arriba puesto la ~ran mati~nidad de la ido-

latria, y de los idolâtras; pero para condescender con las per-st~nas de hajo entcndimiento convienc confutar este matdito

vicio muy en particular.A.–La verdadera lumbrc para conocer al verdadero dios,

y a los dioses fatsos y en~anosos consiste en la inteti~cncia de

la divina Escritura la cual poseé como un preciosisimo tesoro muyclaro y muy puro la I~tesia Catotica, at cual todos los que se

quiercn salvar son ot)ti~ados a dar todo crédito, por ser verda-

des revetadas y procedentes de la eterna verdad. que es Di«s.

B.–Por esta causa para alumbrar en el conocimiento de la

eterna verdad, que es Dios, y en el conocimiento de los falsos

dioses que son pura mentira c invenciôn del autor y padre cle

toda mentira que es el diablo, puse el texto de la Sagrada Es-

critura arriha escrito, donde clara y abiertamente se conoce c!

principiô que tuviernn los tdotos, y ios grandes mates en que in-

currieron los hombres por la adoracion de ellos.

C.-Por retacion de la divina Escritura sabemos, que no

hay, ni puede haber mas Dios que uno, Criador de todas las

rosas, y ~obcmador y ronscrvador de todas cttas, romo arri-

ha queda dictio. A'on r.t~ ftttMt o/n~ f/fM.t</M<ttn/M. <Mt<«rft

r.t/ </<*~MN«~M.v:quierc decir: Scnor no ttay f')n' di"s mas quevos soto. c! cuat tcnpis cuidado de todas las cosas.

r).–Si~ucsc de aqui ctnramcntc que //tn/~<7f'<'t7t//t. ti" es

clios, ni tampoco 7/<<. ni tampoco ()Mf/~<t/ff!o/ C<Mf"<?// n"

es diosa, ( /nfo~«'f<!o// no es diosa, 7 f/fM~tnnnno es diosa, 7.M-

/'o//a/<'t)o no es diusa, (t7n<o~f/< no son diosas. ( /ta/f/tn</t//t-

ft«' no es diosa, t/<.r/~ft7n<a//no es diosa, 7/<M// n« es <ti<

sa, A<«/</rtt<< no es dios; .Uoft«7.rf!f/n~ u .f'f/n~t7/< no es dios.

(').–Tmta c<.tarcfutaciunque sinue fué suprimidaen la tdiciun du!!t)stan)antc.y no figuraen las t~Kioasde la cdicx'nde KinsgborojhKni fi'la france'.a.<raducci"nde tourdanet

Page 154: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

<4

OwA-o~ no es dios, /.t'/M~« no es dios, O~ocA/K,no es dios, Xi-

~c 7'd~c no es dios, Vto«!/<*tM~tno es dios, C/«coM~n<!AM<no

es dios, CAo~M<'t<ït'~Ma//no es diosa, .~f.t'(tMtMc«t~no es dios,

.Vdc~~ no es dios, C'oc/n!«~ no es dios, Aïft~~Mooc no es dios,

A~o~a~M~ no es dios, 7~'c/~ott no son dioses, c! Sol, ni la

Luna, ni ta 7'tcrro, ni la .t~or. ni ninguno de todos los otros que

adorabais, no son dioses. todos son demonios: Asi to testifi-

ca la Sagrada Escritura dicicndo, owMM d</ </CM~M<tM<~woMto,

que quiere decir todos tos dioses de !os gentiles son demonios.

E.–)0h mal aventurados de aquéUos que adoraron y reve-

renciaron y honraron a tan ma!as criaturas, y tan enemigos de!

género humano como son' los diablos y sus imâgenes y por hon-

rarlos ofrecian su propia sangre y la de sus hijos, y los cora-

xones de los pr6jimos, y los demandaban con gran humildad

todas las cosas necesarias, pensando fa!samente que ellos eran

poderosos para tes dar todos los bienes y librarlos de todos los

mates! Y para alcanzar esto hacian largas oraciones, y se afti-

gian con muchos ayunos y vigilias y hacian otras muchas as-

perexas en sus cuerpos, y tos ofrecian piedras preciosas y man-

tas ricas, y plumajes de gran valor, y flores y olores de mil

maneras. Adornaban, honraban y reverenciaban a sus morta-

les enemigos que no solamente no merecen honra ni reveren-

cia ninguna, pero merecen ser ahorrecidos. detestados y abomi-

nados por ser matditns y enemi~os de ni"s y de tfM!os los

hombres..

F.–{Oh, mucho mas matditos y mataventurados aquellos

<)nc después de ha!<pr o!dn !n palahra de Dios y la doctrina

<ristiana perseveran en la idotatria; y mucho mas di~os de

)!orar los que después de hauiixados y tiat)crsc convertido a Dios

tornan a hacer superticioncs, o a idolatrar! Todos los que tal

hacen son hijos del diahlo y dignos de c''a" castigo en este

mundo, y en el otro de grande infierno.

G.-Esta fué la causa que todos vuestros antepasados tu-

vieron grandes trabajos, de continuas guerras, hambres y mor-

tandades, y a! fin cnvi6 Dios contra cttos a sus siervos los cri.

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1. 1.

65

tiano! que los destruyeron a ellos y a tcdos sus dioses; y

algunos trabajos hay ahora, es 1 rque hay atgunos idolâtras

entre vosotros, porque aborrece Dios a los idolâtras sobre lo*

do género de pecadores, por scr c! pecado de la id~iatria e! ma-

yor de todos los pecados, y los idolâtras en el infiernu son ator-

mentados con mayores tormentos (jue to<tos los otros pecadoressu ttoro y sus lastimcras palabras, sus lamentaciones y do!<-r

no remediable, en la Sagrada Escritura esta escrito.

A.–Dicen tos ntatavcnturados idolâtras: Z:~rotm!K.<t!t m'

Tcn~o~, etc. ~'o~tt~c 5. Ca~errado h~~ n~os en el cami-

no de la vcrdad, no nos atnmbro la luz de la icia, no nos na-

cio el soi de la inteligenda, nos fati~ô y nos <ans6 el mal ca-

tn!no de ta maldad y de la perdicion. Andu~ imos por camin~s

asperos y fra~osos, }qué nos aprovecho la soberbia y gloria de)

nmndo. que nos aprovecharon tas riquezas vanas! Todas aquc-Has cosas como sombra pasaron, y romo un mensajero que va

de camino y con gran prisa, o como un navio que pasa con

~ran furia por La mar, (lue no deja senal alguna del camino;como una ave que pasa votando por el aire con gran \e!oc)da<).

que jamàs se puede ver por donde paso como una saeta quesale de la ballesta con gran impetu, y ttega a dondc la endc

reza el ballestero sin dejar rastro alguno de su pasada. De

esta manera nos acontecio a nosotros, nacidos, en brève tiem-

po se nos acabo la vida, y nin~ùn rastro dejamos de buen~

vida; fenecieron nuestros dias en nuestra ntati~nidad y t:' nucs-

tro tnat vhir.

D.–Tates cosas dijeron los pecadorcs en el infiernu ce:'

~rand!sin)o dotor de su corazon, y cun ttantu de Kr~n triste

za, y con ta~mnas no rcmediabte~, porque no quisicn'n m)K'

cer ni servir el verdadero di"s, criador y regidor de to<!f)f)a~

cosas; cuando comenzé su tormento cntonces comenzo su )!an-

to, dolor y tà~ritnas, y ahora cstàn en él y para siempre persc-veraràn en él. Los que conocen y sirvcn y obedecen al soiu

y verdadero dios, ~ozaràn de sus riquezas y gozos eternos.

porque es in f initamentchucno y suave: asi queda dichu en e)

Page 156: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

66

texto de la Sagrada Escritura arriba puesto; dice de ésta manera.

C.–0 quam bonus et ~M<tMJest ~OtM~ spiritus /MM~tMOMU!t-

&M~etc., quiere decir oh se:ior Dios nuestro, cuàn bueno y suave

es el vuestro esp!ritu para con todos Y es como si dijese Oh

senor Dios nuestro! el vuestro omnipotente amor, que es el

vuestro divine esp!ritu, derrama su bondad y suavidad so-

bre todas las cosas que criastes, dando a todas vuestras cria-

turas virtud de que et hombre se pueda aprovechar, y vos

mismo os comunicàis al hombre en diversas maneras, mostran-

do a vuestros siervos la vuestra benignidad; los dais lumbre

para que os conozcan y mandamientos para que os sirvan, pa-ra que conociéndoos y sirviéndoos alcancen la inmortalidad; ya los que de vuestros siervos os ofenden, no los condenàis tuc-

go, mas antes los amonestàis por vuestros santos predicadores

y los favorecéis con vuestros santos sacramentos, para que se

aparten de los pecados y pcrmanezcan en vuestra santisinia

amistad. Y a los que no os quieren conocer, perseverando en

la idolatria, o no quieren apartarse de sus pecados y ~uardarvuestros mandamientos, castigàis con eternos tormentos, y es-

to hacéis con tan grande rectitud y justicia que nadic en los

cielos ni en la tierra puede tachar vuestras obras con raxon,ni con verdad, ni deciros: Por que, Senor, hacéis esto? !~or<)ucno solamente sois justo, pero sois ta misma justicia y la mis-

ma sabiduria y fortaleza, y vos sois el senor universal de to-

das las cosas, y sois el dador y distribuidor de todos los. hicnc.

D.–En !o arriba fticho esta claro cuàn bueno y cuân digne(le scr atnado. loado, ohedccido y rcverenciado es nuestro st'-

nor Dios criador, senor y gobernador de todas las cosas; y (le )"

mismo parece asimismo clarisimamente cuan malvados, traido-res y mentirosos, aborrecibtes y crucles son los dioses que vues-tros antepasados adoraron y honraron tan largos tiempos.

K.–Pf'r vuestra misma rctaciun sat)emos que tos antignn--mcxicanos adoraron y tuvieron por clios a un bombre ttamad"

~«t~t~~oc/ nigromàntico, amigo de los diablos, enemiKod<: tos ttombrcs, feo, cspantabte, crucl, rcvottoso, inventer de

Page 157: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

<v

gucrras, y de encm!stadcs, causador de muchas mucrtes y alho-

rotos y desasosiegos. A este tan pésuno hombrc h&oan gran-des fiestas vuestros antepasados cada ano; y en cada fiesta ma-

laban por su honra y de!ante de su imagen y en su capUta mu-

chos homhres, sacàndotcs los corax<~nesy ofreciendotos al mi'

nio //«t<:t~o~0t/<~<, derramandc dotante de et su sandre y co-

nxcndo !as carnes de ettos, asi sacrificados. Estas s<~ncosas

tiorrendas, ahominahtes. crueles y muy ver~unxf~sa~.F.–Tambien sat)emos por vuestra retacion que en toda'

estas tierras de esta Nue\a Espana, vuestros antepasados ado-

raban a un dios ttamado 7~<f0~t0 o 7t//f'<JMO<i,y por otr')

oombre itamado /aM/~ A~~< ) <t~ y p<~rotro nombre .Woy~-

<"vo A~on(!t<7/t: Este dio< dcctan scr csp!ritu, aire y ti-

))ieb!a; a este atribman c! rcgimiento de! cie)o y de la tierra, y)c adoraban, reverenciaban y ofrecian como a hacedor y dador

ttc todas las cosas y de todos los bienes, y le rogaban por todas

:'us necesidades; a este hacian fiestas cada ano, y mataban a

su honra un niancebo cada ano en su fiesta, escogido entre mu-

chos, que ninguna tacha tuviese en su cuerpo, sabio en habtar.

en cantar y taner, criado por espacio de un ano en todas mane-

ras de deteites: matàbante en et mes Hamado ~~ra~, que csua

a veintitres d!as de abri t. En esta fiesta se hacia Rran solem-

nidad a honra de este dics. Este (!ios decian que perturbabat~'da pax y amistad, y sembraba enemistadcs y '«tics uurc

pucbios y rcyes: y n<' es )nara\i!)a que haga este en la ticrt ).

pues tambien to hixo en et cieto, cnnic esta cscrito en la Sa

~rada Escritura: /at/«<x f. /'r<<t/ut «;<)n<nt nt «'/< <f.î/«f. 12.–Este es e! )na)\ado de I.ucifer, padrc de tuda mat<!

y mentira, ambiciosisuno y superbisituo, que cngano a \uc~

)ros antepasados.G.–Tambien nos consta por vuestra propia retacion. que

\uestrus antepasados adoraron y tuvieron por dios a un di~

b)o que ellos Hamaban 77J/<'( o 77d/<~Mt' T'/aMtata~M!. A es

te diable con nutchos otros sus compancros Uantados T'/d/o~M:a(ribu!a)t vuestros antepasados fa!samentc la !!u\ia, tes true-

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68

nos, rayos y granizo, y todas las cosas de manteniemiento quese crian sobre la tierra, diciendo que este diattto, con los de-

mâs sus companeros, to criat)an y daban a los hombres para su:

tentar ta vida. A honra de este diabto y sus companeros hacian

gran fiesta el primero di:L del ano. cada un ano. que era sc-

cundo dia de febrero. en et cuat dia mataban inumerabtcs ni-

nos sobre todos los montes cmincntes; esta horrcnda cruet-

dad hacian vuestros antepasados en~anados por los diat)tos, ene-

migos del ~énero t~nmano, y ttabicndose persuadido que cttos

los daban las ptuvias. C<~no soto Dios es el qu': da las plu-vias y todo to que en la tierra se cria, como parece claro porla Sagrada Escritura T~a~ot'oMjf ~Mït<M/OM~on&«~jrMM,c/

/<'fra ~rwtna:'<< ~<'«<c<t.t«M)t< ~o~M.tor&or<f f<&t<M/Mf. –f-

Tt~ft, 26-, quiere decir: yo os daré pluvias en sus tiempos, yla tierra por mi mandado cnj~endrara sus ycrbas y mantenimien-

tos y por mi mandado, los àrbotes se henchiran de frutos. Por

ignorar vuestros antepasados tas verdades de la Sagrada Es-

critura, se dejaron enRanar de diversos crrores de los demo-

nios nuestros enemigos.A.–Dicc la Sagrada Escritura: 7~n««nt<'<!Mf n<un~<

/a~t'(/~t<.Tet ~Mt'.t tMt~o~«cnn< –c~'f<t/t'<' !4–, que quiere de-cir A tan gran locura y ceguedad vinieron los mataventurados

idolâtras, que et nombre que a soto Dios pcrtenece le aplicaron a

hombres y mujeres, y a los animales, y a los maderos y piedras.Esta matdad y traioon hicieron vuestros antepasados, que cl

nombre maravittoso que es Dios, et cuat a sota la divinidad con-

vienc, le apticaron a cosas bajas c indi~nfsimas.B.–Ltamaron dios a ()M<o/f<!o/ el cuat fué ttomt<re mor-

tal y corruptible, que aunque tuvo alguna apariencia de vir-

hx), se~n ellos dijeron, pero fué j~ran n'~romàntico. ami~o de

tes diahlos y por tanto amigo y muy famitiar de ellos, di~no de

~ran confusion y de eterno tormento y no de que le festcjascncomo a dios, y le adorasen como a tal; erraron ~randementevuestros antepasados en la adoracion de este pobre ttomhre mor-

tal y corruptible, y dijeron de él mucbas y muy grandes mcnti-

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69

ras, como en su historia esta claro; to que dijeron vuestros an-

tcpasados que ~M~~o~-oo~ fué a 7a~a//on y que ha de volver,

y lo esperéis, es mentira, que sahemos que murio, su cuerpo esta

hccho tierra v a su anima nuestro scnor Dios la ccho en los

inficmos; a!!â esta en perpetuos tormentos.

C.-Erraron asimismo en la adoracion de un demonio que

pintaban como mujer, a! cual liamaron Ct/<Mo<'oo/cuando apa-

recia, aparecia en forma de mujer del palacio; espantaba, asom-

braba y voceaba de noche y, segûn la retacion de vuestros an-

tepasados, este demonio daba pobreza y trabajos, Uoros y afhc-

ciones y hacianle fiesta y sacrificios y dàbante ofrendas por-

que no los ofendiese. Esta fué una gran locura, que hacian por-

que ignoraban que s6!o Dios puede librar de todo mal, y queel demonio no puede empecer a quien Dios guarda. Asi esta

escrito en los divinos libros ~MOMtow<HM«'speratit liberado

CMMt,~fO~~OW eum ÇMOMMH<tcognobit MOMt~MtM~MW,C/a'M<m/

ad ««' et ego f~OM~MWcum, cum ipso .tMMttM~n&M~Ott~Mf,fn-

~tOMteum, <*<glorificab cum, –P.M/. 90.- quiere dccir: dicc

Dios: aquél que espera en mi yo le Hbrare, ampararle he porqucconocio mi nombre, Hamarme ha, y yo le oiré, estaré con él en

la tributacion. defenderle he y ~ftorificarte he. En éstas divi-

nas palabras esta muy bien claro que soto Dios defiende y am-

para y consuela en las tributacioncs, a los que creen en él y

que esperan en él, y que soto él dehe ser ttamado para que nos

socorra en nuestras necesidades y, no otro, porque no hay otro

Dios alguno sino soto él.

D.-En muchas otras cosas los diab!os en~anaron a vues-

tros antepasados y t)urtaron de ellos, haciéndoles creer que al-

t~tnas mujcrcs cran diosas y por tales las adorat)an y reveren-

ciaban, como es una de ellas ( /«<~««'<'<!<t/de la cual dedan <)upclla hacia todos los mantenimientos y maneras de comidas de

que se mantienen los cuerpos humanos. t<a scanda de estas

decian ser 7~/co~Mttow,y por otro nombre la llamaban r/<t//t-

i.vollo, o por otro T~oct. decian que esta era la madre de los

dioses y que era su abueta; eran muy dévotes de esta los me-

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70

dicos y mcdicas, tos hcch ccros y hechtferas. y los sonores de

los banos y /<'n<<!?t<< ttamabante 7'ona~tO~cft. Tfxta es-

ta gente le hacian fiesta cada ano, con muchos sacrificios y

ofrendas.

E.-La tcrcera de estas diosas se Itamaba /~<<o/rtto.decian que era la inventera de! <n// y que ella sanaba de mu-

chas enfermedades, cran sus devotos y devotas los que hacen el

«.n~ y las que !o venden. y la hacian fiesta cada ano, y hacian sa-

cftficios ofrendas a su honra.

F.–La cuarta dinsa. era la diosa del agua, Hamada C/t0/

(~'«/~tr«< ésta atrilntian todos los peti~ros del agtta y de

la mar, como autora de ellos, y por esto la tem!an y reveren-

ciaban y le hacian sacrificios y ofrendas, en su fiesta; decian

que era hermana de los dioses 7"/<t/o~M~. La quinta de es-

tas diosas se Uama T'/a~o/~o~, y es como la diosa Venus; a

ésta, con otras tres hermfnas suyas, las atribuian todas las

"bras de los sucios amores y del remedio de ellos, y por esta cau-

sa las adoraban y sacrificaban; y por otro nombre ta Hamaban

/.t-cMnt<ty a todas cuatro /.vc«<M<!tM<que es nombre de un ani-

mal como lobo. De estas cuatro diosas tomaban v toman sus

nombres las mujeres mexicanas, que son r«!f<on, T~~CM,77<t(Y).

.Y«c~. conviene quhàrsetos. t~n la historia de estas diosas se po-ne la confesion auricutar. que usahan estes naturales.

G.–También creian vuestros antepasados que las muje-res que morian de! primer parte se hacian diosas y las Ua-maban Ct/tMa~/r~ o C'!7n<a/t//nt. y las adoraban como a dio-sas -aun antes que las enterrasen- y cada ano hacian fies-

ta de ellas y sacrificaban y ofrecian a su honra. y tenian a hon-

ra de ellas edificados muchos oratorios por los caminos. Es es-ta adoracion de mujeres cosa tan de burtar y reir, que no hay

para que hahlar de la confutar por autoridades de la Sa~radat'~scritura.

A.–Otros muchos (lioses no tan principatcs como tos ~a

dirtios invcntaron vuestros antepasados, une de los cuatcs v

mu\ comùn es et dios det fue~o, at cnaillamaron yt!</<{ «/f<,y por

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71

otrn nombre 7:t'c<MO«/~M!,y por otro nombre Ct«'a/

pur otro nombre le tiamaban //«f/tMc/cû<<, también 7<'<a; a'

rahan al fuego como a dios y tenianle por dios p~~rtes mar;.

vittos<~sefectos que b:tcc de qucmar, calentar, asar, cocer, etc.

Hacian fiesta muy sotcmnc a este dios en et mes que se ttama

t~faMt,donde a su honra mataban muchos cautivos y hacian mu-

chas ofrendas y cercmonias. I~n la fiesta de este dios de cua-

tro en cuatro anos a~jcraban las orejas a los ninos y ninas

-hay conjetura que en este ano echaban seis dias de MfMt~Mtt'-

))«. y asi hacian bisiesto cada cuatro anos–. Grande cegueda<!fué esta, de vuestros antepasados, que a la criatura irracional

<jue crié dios para servicio de todos los hombres la adorasen

por dios, como si entendiese.

B.Otro demonio adoraban vuestros antepasados al cua!

ilamaban MacM<~<!f/!< por otro nombre .Y<?c/<<. iJecrn

de él que her!a con almorranas y con otras enfermedade~ de

las partes secretas, en especiat a los que cuando le ayunaban "u

ayuno el hombre dormia con mujer, o la mujer con homhre;

y por este respecto y por tenerle por dios le hacian fiesta !f

sacrificaban hombres, y le hacian otras ofrendas y votos mo\i-

dos por la locura de su ignorancia.C.-A otro demonio adoraron del cual dijeron que era el

dios de los convites, le ttamaron OMtdfO~. Ltevaban a ~n~

convites uno de sus sarcedotes. vestido de los atavios del dios

OM«!fo~,y alli !e honraban y reverenciaban como a dio$ los cie-

~os y pobres de vuestros antepasados. Otro demonio adora-

ron vuestros antepasados, el cual ttamaron 7.r~t~oM y por otr"

nombre T~a~f~CMt!).de éste decian que ténia car~o de encetar

o probar las tinajas dcl ~«/f~. y de que estuviese muy timpi"en su tempto. et cuat era (le tat'tas: tenta muchos )ehri)!~s lie-

nos de agua, y si attrun nino o nina enfermaba. ttevabante a

t)er de aquella agua y decian que sanaba. se~in su toca ima~i-nacion. Cuando este dios iha a ~isitar las tinajas det /'«/tr<hacian grandes ceremonias y muy vanas.

1~–< Xru demonio adoraban vuestros antepasados. at cuat

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72

ttamaron Opochtli. y dijeron que era et dios de los pescadores

y que de él habian proceclido todos tes instrumentos del pescar;

por esta causa todos los pesctdores cada un ano le hacian fies-

ta, y le honraban con muchas ofrendas y ceremonias, tan locas

como vanas. Otro demonio adoraron por dios vuestros antc-

pasados al cual llamaron J\'<~<V~/fc. el oficio dcl cual era hcrir

con diversas enfermedades, con especial con mal de ojos, sar-

na y viruetas y otras enfermedades; y los que estaban enfer-

mos de alguna de las enfermedades que é! daba hacian voto

de promesa de le servir con alguna oferta si le sanase; haaan-

le fiesta en c! mes que Haman //<!fa.t'<~<<Mo/<r//<,en el cual dia le

hacian muchas ofcrtas y sacrificios, y muchas ceremonias Me-

nas de vanidad y crueldad.

E.-Otro diablo adoraron vuestros antepasados, al cual tta-

maron l'/oco~cM~t y por otro nombre r<K'ocM/<M/<~<M..Este de-

cian ser el dios de los mercaderes, al cual todos los mercad<-

res tenian gran devociôn y le hacian fiesta cada ano; matahan

por su servicio muchos esclavos cada ano, en su f iesta las ca-

nas que los mercaderes usan traer de camino, en especialmentelas negras, antiguamente tas traian a honra de este dios, y lIe-

~ando a la noche, a cada jomada, se sacrificaban sacando san-

dre de las orejas, delante de la misma cana hincada en tierra,

y hacian otras ceremonias enderezàndotas a este diablo. A

otros cuatro diablos que servian también los mercaderes, uno

se Hamaha C/McoMÇM«</<M<o CAo/~t<'coff/t«o< otro Ilamado

yr.roMtMCMt~otro .Vdf.t't' otro C~/«w<'< otro /Ct's~<~o~of.F.-Otro demonio adoraron vuestros antepasados al cual

llamaron :<t~o~cM</t, dijeron que era el dios de los que ha-

cen petates, y icpales, y que el fué et !nventor de esta arte y

que por su virtud crecian y se cr?at)an tas espadanas, juncias y

juncos. Todos los oficiales de petates e <f~a/M y /f«<<<t

tenian a este por dios, y le hacian fiesta cada ano, y a su lion-

ra mataban esclavos y hacian otras ofertas y ceremonias en su

fiesta. El sacerdote de este dios que ellos Ilamaban m~/a, que

quiere decir su !ma~en, acostumbraba andar por tas casas con

Page 163: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

73

una jicara con agua en una mano, y un ramo de satre ~n ta r.tra.

y rociaba con el ramo las casas y personas, bien como 'juicn t'c

cha agua bendita, y todos la recibian con gran devociôn.

G.–Otro diablo adoraron vuestros antepasados, e! cuat )c-

nia bajo de su obcdicncia otros muchos demonios; Hamarontc

Y~co~Jnco~; decian <}ueera el dios del ~n/crc, hac!ank fics-

ta muchas veces cada ano, en est~ccia! los que hacian el vino,

que se Hanta <~oc/n<~«'. Todos, hombres y mujeres, mozos y

mozas, nifios y ninas y en especial viejos y viejas, eran muy sus

devotos; hac!an a su honra mil fiestas y rc~ocijcs; eran sùbditos

de este o companeros los diablos que !tamaban Cuatrociettios

<'OM< FtOMA~ca~, ~co//«}o, V/t/Aoo. ~*aM~fa/ 1--quitécatl,

Tollécatt, /~<t~/<M-, Tlaltccaioa, 0<n<c/<<, r~o~~ca~. C/n-

wo/~OM~ca~,CoM(oo~Mfo< hasta hoy duran estos diaboticos

nombres entre los principales.A.-Otro desatino mayor que todos los ya dichos os déjà

ron vuestros antepasados: que los montes sobre que se arma-

ban los nublados, como son el Votcàn y la Sierra Ne\ ada ( t ). yel otro votcan de cabe Tecamachalco, y la Sierra de Tlaxcala,

y la Sierra de Toluca y otros semejantcs, los tenian pur dios<

e iban cada ano a ofrecer sacrificios sobre ellos a los dio-

ses del agua, y esto aun no ha cesado, que este ano pasado de

!56o, yendo acaso unos religiosos a ver las fuentes que cs-

tan sobre la Sierra de Toluca, hallaron <?nuna de las fuentc~

un sacrificio u ofrenda muy reciente, de cinco o seis dias an-

tes hecho, que se~ui daba a entender el sacrifidn fué cn\ia<t"

de mas de quince pueblos; y en todas estas sierras dichas !ta-

ttar!an cada ano ufrcndas nuevas. si las visitasen por c! mes

de mayo.B.–Hacian vuestros antepasados a honra de cstos mon-

tes y a otros semejantes, unas ima~cnes (le ~o//t en forma hu-

mana, con ciertos colores pintadas, las cuales ttamaron 7~t<-/(!~M, las cuates hacian los ministros de los T/(t/o<y«t'.tpor ta<

()~1 Pnpncat~prt)<-htarihttat)

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74

casas de los popuiares; y delante de estas imagenes hacian

crificios, ofertas y cerem~nias con gran regocijo y fiesta, y ~.t-sada la fiesta, dividian entre s! las imagenes y comianlas. Es-

to mâs parece cosa de ninos y sin seso, que de hombres de razôn.

C–Otras locuras sin cuento y otros dioses sin numéro in-

\cntaron vuestros antepasados, que ni papel ni tiempo bastarian

para pscribirtas.

AL LECTOR.

Ruégote por Dios vivo, a quien quiera que esto leyeres, quesi sabes que hay alguna cosa entre estos naturales tocante a

esta materia de la idolatria, des luego noticia a los que tienen

cargo del regimiento espiritual o temporal, para que con hre-

vedad se remedie; y haciendo esto haras !o que eres obligado,

y si no to hicieres encargaràs tu conciencia con carga de gran-disimas culpas; porque asi como este es el mayor de todos los

pecados, y mas ofensivo a !a divina majestad, as! también nues-

tro senor Dios castiga a los que en et ofenden, con mayor ri-

gor que a ninguno de todos los otros pecadores. Y a los queencubren este pecado asimismo los castiga con gravisimos tor-

rnentos, en este mundo y en el otro. No se debe de tener porhuen cristiano el que no es perseguidor de este pecado, y de

sus autores, por medios licitos y meritorios.

EXCLAMACIONES DEL AUTOR.

i0)i infelicisima y desventurada nacion, que de tantos y de

tan grandes enganos fué por gran numéro de anus enganada

y entenebrecida, y de tan inumerab!es errores destumbrada ydcsvanccida! (Oh cruelisimo odio de aquét capital enemigodel getiero humano, Satanâs, el cuat con grandisimo estudio

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~51

procura de abatir y envilecer con inumerahtcs mentiras, cnn'

dades y traiciones a los hijos de Adàn! ~Oh juicios divin'o.

profundisimos y rectisimos de nuestro senor Dios! iQuc e~

csto, senor Dios, que habéis permitido, tantos tiempos, que af~uc)

cnemigo del género humano tan a su ~usto se ensenorcasc f!<

esta triste y desamparada naciôn, sin que nadie le resisticse.

donde con tanta libertad derramo toda su ponzoiia y todas

sus tinieblas! i Senor Dios, esta injuria no solamente es vues-

tra, pero también de todo et género humano, y por la parie

f)ue me toca suplico a V. D. majestad que después de haber

quitado todo el poder at tirano enemigo, hagàis que donde abun-

d6 el delito abunde la gracia, y conforme a la abundancia de ias

tinieblas venga la abundancia de la luz, sobre esta gente, quetantos tiempos habéis permitido estar supeditada y opresa de

tan grande tirania!

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LIBRO SEGUNDO

Que trata del Calendario, fiestasy ceremo=

nias, sacrificiosy solemnidadesque es~

tes naturalesde esta Nueva Espanahacian a honra de sus dioses

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79

PROLOGO.

Todos los escritores trabajan de autorisar sus escrituras /o

MtC/Orque pueden, M)t0~con tcstigos fidcdignos, otros COM0/fOVescritores que a»tes de fMo.rAoMescrito, los testimonios de /o\

cuales son habidos por ct'cr~o~; otros con ~h'woHto de la Sa-

grada Escritura. A M~ nie /to<tfaltado todos estos /MM~otncM-tos para OM<OtT30ffo que CMestos JoCC libros tengo escrito, yMOhallo otro /MM<<aMt<'ft/opara autorizarlo sino poner aqui la

rc~octOMde la ~</<~<'Mf<o~«f hicc para saber la verdad de todo

/o que ~MM~o.?/t~o~ <n&<

Como ~Motros ~r<o~ f~/o obra he f/<c/to,a tM~me /«~mandado Qor .MM/aobediencia de mi ~rf~a~o MMtyor,que <

fnMcjrc en ~M<yMoMtf.ncoMat'o que t~c pareciesc jfcr <ï~ ~~r«la t/oc~nno. CK~/Krav wonM/<'M<'nc«t fn.f~!OM(/a~de <

MO/Kra~ de c.v~oA~fT'o /t~M<f. v para oyK</<ïde ~t <'&r<'r~"

y tiïtMt.t/ro.t</<«*los ~f/rNton. /?<'ft~t</f <t/c tn<t!~(!Mtt<'t~./N-

cc CM~fM~Mot<M/<an<t tft'ft nnn«/<t o n~~t~rto f/<*/~</o~ /<

tMO~rna.tde <~«' /t0&!0 </c tralar, f/t«' /Hr f/t«' f~~o f~r)~'

en los docc /t~rM, y la <t~o.t/t//<ty «m/<rt)~. /.o cual Jfc /'t<</<'prima /<;<'ro cit c~ /'t«' (/f 7'f/T~fu, ~«c M de la pro-t't«'<a de ~<'o//<Mafa'to r<<'Mfo. (<*) /«ro~<' de esta mauera.

En < ~tf/to ~t/r~/o /Nt<' /<«~ar /~<v /~t ~mtc~o/f.~ con t'/

.~n~r dcl ~MC~o.(~«*.t<'//aM«t~<t</<)<)/</o (le .Vt'Mf/~o. Aou'-

bre OMCtOMo,de </r<!«~nartf Y Aa~tYtJaJ, tn«\' <t'<'n'~«'M/a<~Mtodas las cosas t«r!'a/f. /tt<t~ v ~o/t/tfo~ v aK<t«yo/d~rtt't!

//o~t<'M</o~o~;Mnfaf/u ~<~«~ </«<'~r<'f<'<«/~haccr y

Page 170: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

80

~t ~t<*Jt~cu ~crjoMo.f AoM~My <t'~<'nM«'~<K/<M,con quien

~ttjt~c platicar y Mtf ~M~c-tfMdar nM<!nde /o g«<*les ~<*(/M«-lasc. Ellos wc r~onJtC~OM CMC~c ~o~~or~OM<ffo de pro-

puesto, Y g«<' otro J<o !<fCf~o'~<'rfc~, y o~t .rf ~f~~frott(/<*xn. 0/ro Jfc ?'<n«'ron ~<Tof cot /o.t ~n~ct~aÏM. v hecho

<n<~tMy.wfcMmf~or/OMtCt~o,con<o ~MoAm~o~ccj M~a~ottha-

r<'r, ~CtïoMroMtMfA~~o ~M o doce /'nnc<~o/<r onno~o~, di-

/t~o)tM«' que con a<;M~M~~podia c~tMMMtfary f;M<'ellos Mtf da-

rlan ~0~) tic /odo que les /MM<<M< ~/0&C)t /OMt&«~'

f<< /!<M/aCMO~O~0<M!0~,a los CMC/Myo pocos 0~0~ OM~Mha-

/~o <'M~~o< Cf<ïMt<tfo en cf Co/~to de ~'o«/o CrM~ en

r/ T'~o~o~'o.

Co't c.v/o.t~nMft/'a~MY <yroM<o~t<'(M,/n~<&t<<«~rutc~o~ pla-

/t~M<~MtMf/tM< cerca de dos ono~, ~«/Mt<'n</ola o~t/cn </<*

la ~ttHM/O</MfYO/<')t<0hecha.

Todas las fo.t<Mque cott/frt~tM me las <~«'ro<tpor /~<<Mr<M,

~MCO~MC~Ofro /0 f.KTt<<tn!~MC~Mo~on<t~MO~t<'M<<'«~O~OH,y/o~ ~roMtd~co~ la t/cc~ororoMen ellos /c~</t<a, ~crt&t~MJ~/o </<los gramcfticos las dcclararorr cn su lcngua, escribirndu la clc-

t/aroc!<!u al pie de la ~<t/!<ro. 7<'n</oaun ahora ony/t-Ma~y. 7'<t;H&~nen <~ <<CMt/)of/tc<t!la apostilla y los conforf.t:

~cnM~ron~o.t los ~a/u<o~<*)<f~ ~tt.ftMO/'t«'o de T'M/ro.Cuando al Ca~t~f~o J<~(/c f«t<<! .~M/t<'Mot«aJo Padre

Fray FroncMfo Toral, el cual ~fc UM~M~oésta carga, «h' «n<-

</oroMde Tepcpulco, M<t'onJu todas Mtt.~<<'n/«r<M fui a ~toror

a yoM<<a</odel 7'/o//<co, J~nJf ;Mn/anJo (a) los ~nnft~o/M/< ~ro~M.~cc~ M<'</oct(~Je mt.t f.~rrt/Mro~y les (/<'nMM</f~t<*se-~o/ojftt o~MMo.t~rt/tCt/'o/r.ï /<o~<7<t,fo« t/Ktcn f.rotMtna~c pla-/t<(Mc las f.~crt/Mro.tque f/c 7c~c/'<f/c<~/roto f.tfr~oj. ~/o-/'t'rn<t</ff t~n /M <f/co/</< ««' .vfnot'ttrf'n/to.Y/o~A~ o Jtf~ /'n'n-<t/'a/c~, c.tcff/tjo.y fn/~<*/~< <nf<YA<<7c.%fn .Yt</<M<t v <<

/«t CMajrclc .TM.Ton/t~Mo/s, r~~ /(~ tMo/MY con CMO~o0 ftn<f

«'/f//t~M todos /n7tnf/Mf. por <oct~ de <fn alio y algo fn~.

r~fcrro~o.t en < Co~ .T<*f't~tfM~J, </<'f/or<!y ou<!<<«!/o</<'

/o CMCde 7'f~<t</c~ /r«/f CAf~t/c,y /o(~o .ff /ortt<! a <t<'rt~tr

<~ m«'T<~(/<* rnm /<'<roporquc Mfn~«! co« t<n<f/toprisa.

Page 171: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

f*ht<~ 1. <'

8t

En M/c cscrulinio o cjt'owfn < que «tjj /ro~o/J de /<~o.y

ro~ta~.T fué Afe~~MJacotita, que entonces rro rector del C~-

/f</tU. T'ft'tMOde 7~0~/0/CO, del barrio de .~Ot~C~M.

T/o&tfMJo hecho ~o <~«'/<oen el Tlatelolco, ?'tM<'a :norar n

~OMFroMfMco ~~jnco <*o<ttodas ntis ~fn/Mro~, donde /'or

M~aft~ de Ires ailos ~<M~Y ~~<M<fa mis solas <t/o.t mis escrilu-

ro.t, v los /orM~ a MtMMJof y las JtM<~t~or libros, fM Jotï

libros. cada libro ~or co~~M~ y algunos libros Qor fa~~M~o.Yv ~rra/f~r. D~~MJ~ </f esto, .~M~o ~rottMft'o~ c~ /~oJr<' Fray

.<~M< A'«t'orrf) y <y«orJtOMf/<*.~c.nc'? Padre Fray A)t<

</<*.U<'Mf/MO.con su /0!'0f se .MfOrOMCMMoMfO.de ~tt<'t!0/<

Ira, todos los ~cc libros, y jrf CMMtfM~~y .toco CM&/onfo la

<o.T~o y /o.\ caM/or~. y r<' /n~o un or/r de la ~tt<~a ntc~t-

rona Ct~tMut'oco&M/on'ou~. M<~tc<y tnf.n'co~o~ a<7o<<'rot!y~Mt<'M</OrO)ttMMC/M.tcosas a </«<'<'/~r~.T, fMOHjose t~OM.M-

c<!M</oCM&&M<co,de Mtoncro ~<«' f/ trôner c<'<~o~opor <M<~c

~tM obras cirnieron fucron los clc 7'C~f~M~CO, .t~M~tJo, los

de 7'o~co; tercero los de .nco. y f todos estos <

crM~tMto.f/tM&o~ro;n<t<<t'o~colegiales. El /'rtKCt~< y MMfjsabio

/«<f ~M<oMto~'o~rto~o, icc~to de .4~0~0~0/co. otro, poco Mn'-

nos ~t<~ fué ~~OMM~C~rOMOt~CUt~de CM<IM/<<t~OM:Ufro

/M<f~a~~M /oco!t<a, de (/«<*arriba /<tf<*tMfMCtjM.Otro ~'c~ro

'/r ~'<ï<tBM<'MOT'<'M/«r<t.Tfftno de CMO«/t/t'on. ~</o.t <r~<*r/<~fn

~T~ /('M<M. /o/<no. r.v/'<tn~/nf n«A<mc. ~.f~ t~tn~o~t qucrarfUt de &M<'no/<o /f~o.\ las <~r<t.t.~on ~tff/u </<*~roJ<' Tf-

<Hto de 7~/o/< </< ~«rrt~ </('la (<'n«'( «!t<. /~<n/<!f«' .Uo-

rtnt</<o«< T'cctM~dcl 77<<<~f, </f/ /'orrtf de Sait ~/ar/n<: .Uo-

~CT'fntt~, :'<'ct'M~</c .\<)t/«H«7t('. </r la parle </r t/~f.

D~f/c que <<<t f.tcn/t<ra.t r.t/Mitcron .~co</<Mc~ ~/oMfo,co;

<f /(!t'or </<*/t /'o</r<t arriba M<un~ro<t. <'n ~«( .v<'</<M/ort)~/<ar/o~ /oM<t<t<*Atun los f.tfn~tftt/f~, < <t«/fr </f <o~ </fMtan<~

(</P. CowtMon~ Froy /'r<tf<c~Tu </(' ~t~rra <~M<'se :<t'~<'t<de

/rc.t o fMO~o rc~yt<~(M.para <ynt*<~</t/<<Mt/t/f~M ~c ~t'f

/'ar<'ff<!</t' <<tA,<*nt'/ Ca/'t/M/o ~r~untttf/ </Mtestaba /'ru~<'tt«f/n.? («(f/< las 7't'rr~~ y <~rr<~t rc/~('t<!<!</c <<M al f/t'/nM/ortC

Page 172: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

82

r~ t~to Co~t/M~o,f/tft'o~o que les /'orcf<o; y </t;'c~:< en

f/ ~c/ntt/ono ~<f<*~w< MC~/Mr<Mde !n;f(A ~/«?<~ y ~«f '/f-

/~<!t<ser /<î7'<!r<*f«AMpara que se ofo/ft.«n~ (/<*los </<<-

tttf/orf.~leç /'af~ft(! quc rra contra la /'o&r<o ~(M/<t~</m<'ro~en

c.~n&tr.vcoçn<n.t <'jffn/M~.t.Yasi tn<</of~t al of/~r ~«c </r.<<vc a /v <f< rt~a~t v <~r < .v<<'r.< rtM~c(~ .<~tn~no /o ç«<'

</<f<n'<en ellas. El <o/, f<) <o )n<r\~r </c.vr/~n/oon<?.\T /'<

/<'w~or de la ~«!«<?xo ~«f</f ('.ffr<&r ~0(/o ni ~M<~oalcan-

~ar ~t~o).Mft<!M</c este !')<tH</a!ttt<'H<o,c.v/«t'«'ron las c.vcrtht-

ras sin Aocfr MoJo en ellas tWf!~de t'tMCOono~.

Ett este /«'tM~O.M <~ Capitulo yt~t<t<'H<<fué ~<*<~0 porcustos custodum para < Co~~M/o~c~<?~a/, Padre Fray Miguel

~Vot'orro, y ~~r Proitnc~ el ra</rc 7~rov.oM.vo de Z:~co~tt<t.

En este /«'M<~oel autor /n<o tn! .n<Mton'ode todos los libros y

de todos los ftt~~M~ cada libro, y los ~ro/o~o.?, ~oH~c ex

&r<T'cJodM ~Cto todo /o ~«c ~c fontfMta en los libros; (y)este ~«wono /oron a ~.t/'ano f'/ Pof/rc Fray /tft<yt<<A~oTo-

rro y ~tf MtM~o~fro r/ Padrc Frov C<'r<!t«Mt~</f .<!</«'/o. )'

o.~< ~t~o cit ~.t~on<t /o ~t«' M/o~tt escrito affrto ~<' las cosas

de esta /t<~ro. ~« <v/<*M/f~t'o/tf~<~o r/ /~o</rc Pr~MMC<a/to-

~«) /od<Mlos M&ro.tal f/tfAo OM/orT ~orct~rott ~or toda

la P~OttMCtO,</OM</<?/M<')'OMTt.~M ~t' t;tMC/tO.V~'<t<7<0.t0.ty a/'r~-6<ïf/o.~~or WMi'~rccto.A y ~roT'Cf/~M.v.

/?<MC.f de n~MMo.~<ïn<M,T'<?/Ttrnf/~</<'ro/'t<<f/« </<*t<t'ro<<

l'adrc Fray ~/«yt«'f A~T'orr~, < fMo~T'nto ~or CoMMon~ f/r

r.o.\ ~or/c.t, en cr«.t«ro.t /~m<! (t r~r~</r~ /«.t ~tf/t /t~~ <t

del OM/or. y f/c.c ~«f <MT'<<'roHrr<n/y<~M, de alli

Il !< <7o poco wJ.v M«'M~.y,mncr~/t a poder dcl aM/o~. /<

<c /t0~~ M!'n<yMnacosa se /t~ et' f//M, «t /n<&~<y<«'~t(los)

<~frt~< /'aro oca~o~c <~ /ra~t<r<r ft< r~Mtonr< Ao~/a ~«r f/

/'<!(/rc ContMorto Gcnfra~ Fray Rndrigo de .?<'</«<'ravino a es-

/)<tr/My /M Tt' y ~r con/<'<f/<!;~«f/~ de ellos, Y ~~anJf!

(t/ (7t//or ~nf /M /r<!f/M/M<'ctt r~!u<t.')rr Y ~roT'cyf! de /«(/~

ncffyart'o para que Mcrt~«'.t<'Mde nt«'~<~la /c~t<a ;;«'.v<tan«

en n~a to/MMtMOy < roMtonec fn otra, para lus ~'y<ar M

Page 173: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

83

JE~O~O, ~O~U<*los ~r~CMfO t~f/r~tMtO .YCHOfJ~~ /MO'<de

Ovando, Presiderttc del Con~c/o de 7«Jto~ porque <<fa t<o~-

ria de cstos libros por ra~ot del .n~Mono ~HCf~ dicho Padrc

Fro~' Miguel Navarro habia M<T'~o a Espaiia. como arriba ~<*

</t/0.7'(;</olo sobre dicho Aoff al ~ro~J.s<~cde ~M<* f«/t<'n</ttque

f~/o obra ha sido <<*ownMJoy </<t<fo</c ~or ntKcAo.s,y cit

~<t<cAo.yonoj. Y y<' /!aM /o.ta~o «tttc/to~ trabajos y <yrofM~/MM/0~oncr~o <'<tcl estado g«f ahora <<f.

AL SINCERO LECTOR

Es de notar, para la inteligencia del calendario que se sigue,

que los meses son desiguales de los nuestros en numéro y en

dias, porque los meses de estos naturales son diez y ocho ycada uno de ellos no tiene mas de ceinte dias; y asi son todos

los dias que se contienen en estos meses trescientos y sesenta.

Los cinco dias postreros del ano no vienen en cuenta de ningun

mes, mas antes los dejan fuera de la cuenta, por ba!d!os.

Van senatados los meses de estos naturales al principio de!

calendario por su cuenta y letras del a, b, c; de la otra partecontraria van senatados los nuestros meses por letras del a, b, c,

y por su cuenta; y asi, se puede fàcihnentc entender cada fics-

ta de tas suyas en que dfa caia de tus nuestros meses.

Las fiestas muvihles ()uc estàn at fin dcl ralendario recopi-ladas, salen de otra manera de cuenta 'juc usaban en cl artc

adivinatoria, que contiene doscientos y sesenta d)as, en la cual

hay fiestas, y como esta cuenta nu va con la cuenta clel ano.

ni tiene tantos dias, vicncn las fiestas a \ariarsc caycndo en

d!as diferentes un ano de otro.

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84

CAPITULO I.

DEL CALEXDARIODE LASFIESTASFtJ~S, LA PRIMERADE LAS

CUALESESLAQUESIGUE:ATLCAHtJALO0 QUAUÏTLEÔA.

E! primero mes del ano se Uamaba entre los mexicanos

a~ca/tM~o, y en otras parte çMMM~o. Este mes comenxa-

t)a en el segundo dia del mes de febrero, cuando nosotros ce-lebramos la purificacion de Nuestra Senora. En el primerdia de este mes celebraban una fiesta a honra, segùn algunos,de los dioses 7'o~MM que los tenian por dioses de la pluvia;

y segùn otros de su hermana la diosa del agua C/M~HM/t/McMf.ysegùn otros, a honra del gran sacerdote o dios de los vientos

P«~~o~<!o~, y podemos decir que a honra de todos éstos. Es-

te mes, con todos los demàs que son d!cz y ocho, tienen a ca-da veinte dias.

(~)tn<:t<<e (uentadc)'te Calendario

Catendario Romano.

f c. En este mes mataban muchos ni- e2 f. n<)S:sacnficàbantnscnmuchostnt;ares f 3

y en las cumbres de los montes, sacàn-

4 a. dotes los corazones a honra de los dio- a

c; b. ses del agua, para que les diesen agua h 66 c. ottuvias. c 7

7 d. A los ninos que mataban componian- d

8 c. tosconr)cosata\tospara!!evar!osa e 9

Page 175: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

S5

9 f. matar, y ttev&baniosen unas titeras so- f ic

!0 (;. hre los hombros, y las literas iban ador- n Ilr

11 a nadas con plumajes y con flores: iban a 2

12 h. tanendo, cantando y ha))an<t« delante h t~3

t~ c. de eltos. c t~

*4 d. < uandu Hcvaban a tns nit)«s a ma d <~

15 c. tar si lIoraban y crhahan tnuchas la- < t~

t<% f. ~Dmah, ate~ràt)anse los 'jue tos tte\a- f t~

17 ban, porque tomaban pronôstico de Rt8 a. que habian de tener muchas a~as ese a t~

t<) b. ano. h 20

20 c. También en este mes mataban mu- c 2 Y

chos cautivos a honra de los mismos dioses del agua; acuch

ttabantos primero, peleando con ellos, atados sobre una piedracomo muela de molino, y desque los derrotaban a cuchilladas,

ttevabantos a sacar el corazôn at templo que se ttamaba lopico.Cuando mataban a estos cautivos los duenos de ellos, que

los habian cautivado, iban gloriosamente ataviados con ptuma-

jes y bailando delante de ellos, mostrando su valentia; esto pa-saba por todos los dias de este mes. Otras muchas ceremonias

se hacian en esta fiesta las cuales estàn escritas a la larga en

su historia.

CAPITUt.O Il.

TLACAX!PKHUAL!ZTU.

AI secundo mes Hamaban ~fo.n~('/tMa/t~<. Kn el primerdia de este mes hacian una fiesta a honra del dins Hamado

T'J/ff, y })or otro nombre se Hamaba .<~< donde mataban ydes~ttahan muchos esctavns y cautivos

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86

K. L A los cautivo! que ntataban arran Cathedra

cabantos los cab<:Uosde la coronilla y pétri.

1guardàbantos to~ mismos amos, como

d 2'2

cI.reliquias; esto hacian en ci co/~M/delan-

e 2te del fuego.

f.Cuando Hevaban los senores de los

f

cautivos a sus esclavos al templo don-

de !os habian de matar, Hevàbantos por) ).

los cabellos; y cuando tos subian por b p7 las gradas del cu (t), algunos de losc 2p

cautivos desmayaban, y sus duenos los

hahabet dlc!'

subian arrastrando por los cabellos has- xxxï

8 fita el tajôn donde habian de morir.

9

`l'Ltegandotos al tajon, que era una

dp!edra de tres palmos en alto o pocoto f.mas, y dos de ancho, o casi, echaban-

f

J g. los sobre ella de espaldas y tomàbantos

cinco dos por las piemas y dos por 5n h.

los brazos y uno por la cabeza, y c-b o

n!a luego el sacerdote que le habia de c o`l'

matar y dabale con ambas manos, conCI C

una piedra de pedernal, hecha a mane- e

of

ra de h!crro de tanzôn, por los pechos,f 10

rn i P~ af~tjero que hacia met!a lat I

mano y arrancàhale et corazon, y lue- <1.,2).

~oicofrcc)aals<)l;cchàbaleent)naj)- Lcandricara. Archieui.

t~t '<))).)) ronf.Despues de habenes sacado c) cora-

x<n, y (tespucs de hat)cr cchadn la sandre en nna jicara, la cuat

(').–H) oriKcn f)<*esta patat.ra parece que esta en )a voz maya ~M. ()ucarnso oyero) tos e<patto)c< en cnntposiciot), s")o conscrvaron e) f.oni<)o fi-

na). ~tt es equivatente a "dins" y et Diecionario de Motu) re)ti''tra }'f~f/t-~M para deo~nar "i{{)e''ia"K) capitan Conxatn Fernandex de Ovicdo. en sx//<ff<'rht (7fMff~/ y A'«<Mrn/ </<*/<M/<t</t<t (T. )! paR. 2.<o) cmp)ea esta vo:!ruaculo trata de la ronqui,ta de Yucatau: "1: Iodas la. rni. casas eran derantcria, e suc oratorios o qür.~ nlll)' extremadrts dc Luena Jahe.r. "Saha-

«t'm la u'.a en et sentido de <<'<'«)//). es decir. tempto.

Page 177: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

87

rcc!b!a el scnor del mismo muerto, cchaban et cuerpo a rodar

por las gradas ahajo del cu, f iba a parar en una placeta, abajo;de alli le tomaban unos viejos que ttamaban ~tfa<M!ftn//n<y le

Hevaban a su fo/~M~dondc !c (kspedaxaban y Ic repart tao j~a-ra corner.

Antes que hiciesen pedaxus :t los cauti\us tus dcsu!taban, yotros vestian sus pellejos y escaranutxaban con ellos, con otros

mancebos, conio cosa de guerra, y se prendian los unos a tes

otros. Después de !o arriba dichu mataban otros cautivos, pe-leando con ellos y estando c'tos atados por tnedio del cuerpo,con una so~a que saHa por el ojo de una muela como de motino,

y era tan larga que podia andar por toda la circunferencia de

la piedra, y dâbante sus armas con (lue pelease y venian contra

él cuatro con espadas y rodelas, y uno a uno se acuchillaban con él

hasta que le vencian.

CAP!TULO III.

TOXOZTONTH.

AI tercero mes Hamaban ~o~o~~oM/ en el primero dia de

este mes hacian fiesta al dios Ilamado T'/d/~t. que es dios de

las pluvias. I~n esta fiesta mataban muchos ni nos sobre !~s

montes; ofreciasilos en sacrificio a este dios y a sus cnmpancros para que los diesen a~ta.

K L !~n esta fiesta ofrecian !as primicias

dc)asn<)rcsquca()uctanopri)npn'na- c t.(~ c!m 01 c)c.')!an)adn/('«'. vanter ,t

t.. ()uchs(ttrccicscnnadicosahaotcr c t<(

4 f. flor. f

g ï.<~s<)ficia)cs<tctasft<'res(tnescHa- tS

6 a. n)a)nn.«'r/NHf<!n(;t<t'.hacianfiestaa a a 19

Page 178: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

88

7 h. su diosa llamada Coatticue, y por otro b 20

8 c. nombre Coo~M'~MM. c 2t

9 d. También en <ste mes se desnudaban d 22

10 e. los que traian vestidos los pellejos de e 23ïi f. los muertos, que habian desollado ~4

K el mes pasado, e !ban!os a echar en 25

~3 a. un~ cueva, en el CMque llamaban /o- a

*4 b.pico; iban a hacer esto con proces!6n y

b ~7

~5 c. con muchas ceremonias; iban hedien- c 28

ïo d. do como perros muertos, y después que ~S

~7 e. los habian dejado se lavaban con mu- e

~° f. chas ceremonias. Atgunos enfermos f

1, d h IlAprlhs

hac!an voto d<:hallarse presentes a es- hab?r<!ic<ta procesion, por sanar de sus enfer- XXX.

rnedades, y dicen que algunos sanaban. egip~~eï0 g. Los duenos de los cautivos, con to- g t

20 a. dos los de su casa hacian penitencia a 2

veinte dias, que ni se ban~ban ni se lavaban las cabezas hasta

que se ponian los pellejos de los cautivos muertos en la cueva

arriba dicha; decian que hacian penitencia por sus cautivos.

Después que habian acabado la penitencia banàbanse y !a-

vàbanse, y convidaban a todos sus parientes y amigos y da.ban-

les comidas, y hacian muchas ceremonias con los huesos de tns

cautivos muertos.

Todos estos veinte dias, hasta Uegar al mes que viene, se

ejercitaban en cantar, en las casas que Hamaban CK<foco//<;no b:u-

laban, sino estando sentados cantaban cantares a toor de sus

dioses otras muchas ceremonias se hacian en esta fiesta. tas

cuales estan escritas a la larga en su historia.

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CAPITULO IV.

UEY TOZOZTLI.

AI cuarto mes Hamaban ucy <o~o~~t En el primero dia de es-

te mes hacian fiesta a honra del dios I!amado CtM~o< que ie

tenian por dios de los maices; a honra de éste ayunaban cuatro

dias antes de t!egar la fiesta.

K. L. En esta fiesta pon!an espadanas a

t b. las puertas de las casas; ensangrenta- b

2 c. banlas con sangre de las orejas o de c .t<t. las esp!nit!as. Los nobles y los ricos, d 5e. demàs de las espadanas enramaban sus e 6

§ f casas con unes ramos que ttan~an af- f 76 ~t'o~'o/ también enramaban a sus dioses K

a. y les ponian flores a los que cada une a f,

8 h. tenta en su casa. h te

9 c. Después de esto i))an por tcHntaiza- c i

t0 d. tes, y traian canas de maiz –que aùn d t.~

nt e. cstaha pequeno– con)poman!as cont2 f. flores, e ibantas a poner delante de sus f '4

'3 K dioses a la casa que ttamaban to/~M//<, g '5

'4 a.v también ponian comida dotante de a

'S,

b.'os.

Despues de hecho esto en tos harriosi

'7 <' L ritd !(;ç

ne.

than at rn de ta diosa que Hantaban

lc (/«'foM<<'«!< y alli delartte de ella19 f.

hacian escaramuzas a manera de pe!ea20 g.) todas las muchachas !!e\atjan a eues- Sanctorun)

22

tas maxorcas de niafz det ano pasado, Sottr~.

e )t)an en proces!un a presentartas a !n ~ont:ii

~FM..<jF.~<t. ponut

d!nsa CA<(()~<'f<!o~.y tomahantas otra vex a su casa cun«' cosa

hcndita, y <!ealli tomaban ta soniHa para sctnbrar et :m<' \cn!-

(tero: tanthifn ~n!an!o t~nr cnrax~n de las tmjcs. t~r <'s!ar

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hendito. Hadan de masa que ttaman ~f!n//< la imagen de esta

diosa, en et patio de su m, y delante de ella ofrecian todo gc-nero de maiz y todo género de frijoles, y todo género de ch!a,

porque decian que ella era t.t autora y dadora de aquettas cosas

que son mantenimientos para vivir la gente.

Segùn retaciôn de algunos, los ninos que mataban juntàban-los en el primer mes, comprandotos a sus madres, e ibanlos ma-

tanclo en todas las fiestas siguientes hasta que las aguas co-

menzaban de veras; y asi mataban algunos en el primer mes,

ttamado <<oMt~c<!o;y otros en et segundo, ttamado //<!<'a.)t~c~o-

liztli y otros en el tercero, Ilamado fo;s'o;s~ot!~t;y otros en

el cuarto, ttamado M~y tozostli, de manera que hasta que co-

menzaban las aguas ahnndosamente, en todas las fiestas cru-

ci ficaban ninos. Otras muchas ccrcmonias se hacian eh esta

fiesta.

CAPITULO V.

TÔXCATL.

At quinte mes ttamahan ~.rro~. Et primer dia de este

mes hacian gran fiesta a honra del dios ttamado 7t~k'f!«o~, y

por otro hombre 7'~cco~oco; a este tenian por dios de los

dioses; a su honra mataban en esta fiesta un mancebo escogido,

que ninguna tacha tuviese en su cuerpo, criado en todos los de-leites por espacio de un ano, instruido en taner y cantar y en

hahtar.

L Esta fiesta era la principal de todas

i a. las fiestas era como pascua y caia cer- a 2~2 h. cadetapascuadeResurreccion.po- h 21

3 c. cos dias después. Este mancebo, cria- c 2~d do como esta dicho, era muy bien dis- <t 2G

e. puesto y esco~idn entre muchns; tetDn e 27

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gi

6 f. los cabellos largos hasta la cinta. f 28

7 g. Cuando en esta fiesta matahan al tr 298 a. mancebo que estaba criado para esto, 3~

luego sacaban otro, el cual habia de h~esmorir dende a un ano. Andaba {K)r XXX!.

9 todo el pueblo muy ataviado, con f lo- b

~0 c res en la mano, y con personas que lec 2

IlI d.acompanaban; saludaba a los que to-

d 3

paba graciosamente; todos sabian que4

f.era aquel la imagen de T~co~oco,

f 5

14 !?y postraban delante de él y le ado-

°

fi15 a a 7raban donde quiera que le topaban. b o

c:Veinte dias antes que ttegase esta fies- c 9

.0 jta daban a este mancebo cuatro mo- d ~Q

~0 e. zas bien dispuestas y criadas para es- e 111

20 f. to, con tas cuales todos los veintc dias f t22

ténia conversacion carnal; y mudàbin-Archilei

le et traje cuando le daban estas mo- ~qt. PM.xas. Cortubantc los cabellos como capitân y dâbante otros ata-

\os mas galanes.Cinco dias antes que muriese hacianle fiestas y banquetes,

en lugares frescos y amenos; acompanabante muchos principa-les. Heptdo n dia donde habia de morir ttevàbante a un cu <i

oratorio que ttamaban T'/ofocAco~co,y antes que Ilegase alli, en

un tu~ar que Hamaban 7'/o~t~o<<yaM,apartàbanse las mujeres y

dejàbante: Hegando al lugar donde le habian de matar, él mis-

mo se suhia por las ~radas y en cada una de ellas hacia pedaxns una f lauta, de las con que andaba tanendo todo el ano i!e

j~ado arr!t)a echahante sobre et tajon, sacàhante et corazon y tor

nahan a descender et cuerpo at)ajo, en palmas; abajo le corta-

ban la cabexa y la espetaban en un palo que se ttamaba /~oM<~nfli. Otras muchas ceremonias se hacian en esta fiesta, las cua-

les estan escritas a la tar~a en su historia.

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9~

CAPITULO VI.

ETZALQUAUZTU.

AI sexto mes llamaban<'<ja'<~gM<~M'~t.En el primero dia de

este mes hacian fiestas a los dioses de la pluvia; a honra deestos diosesayunabanlos sacerdotesde estos diosescuatro dias

antes de ttegar a su fiesta, que son los cuatro postreros dias delmes pasado.

K. L. Pa*~ cetebracién de esta fiesta los

ï g. satrapas de los idolos y sus ministros g ï~2 a. iban por juncias a Citl4ltepec, que se a 14

3 b. hacen muy grandes y muy hermosas b 155

4 c. en un agua que se llama T~MM~co;de c ï6

5 alli tas traian a Mexico, para adornar d 17

6 e. los CMM;por el camino donde venian e 18

7. nadie parec!a; todos los caminantes se f 15

8 R. escondian, de miedo de ellos, y si con C ~o

9 alguno encontraban tomàbante cuanto a (

ïo b. traia, hasta dejarle en pelo, y si se b 22

t defendia mattratabanïe de tal manera c 23

d.que le dejaban por muerto. Y aun- d 24

'3 c.que Hevase el tributo para A~o~cc<M'o- e

14 ~Mtse le tomaban y por esto ningunaf 26

*5 Kpena tes daban, porque por ser minis-

tros de los idolos tenian libertad para2

~7 hacer estas cosas y otras peores, sinh

1pena ninguna. Otras muchas ceremo- c

30et.

nias hacian los sàtrapas del templo en

t d' t, 1 1JunlUII

estos cuatro dias, que estàn a la lar- hj~e*

ga puestas en la historia de esta fies- XXX.

20 e. ta. e tr.M.

Llegada la fiesta de <ra~«o/t~~<, todos hacian una manera

de puchas, o poieadas, que se llama <o//< –comida delicada a

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9s

su gusto–; todos comian en su casa y daban a los que venian,

y hacian mil locuras en este dia.

En esta misma fiesta, a los ministros de los idolos que ha-

h!an hecho a!gun defecto en el servicio de ellos, castij~bantosterriblemente en et agua de la laguna, tanto que los dejahan

por muertos y asi los dejaban alli a la orilla del agua. De

alli los tomaban sus padres o parientes, y los Hevaban a sus ca-

sas medio muertos:

En este mismo mes mataban muchos cautivos y otros es-

ctavos, compuestos con los omamentos de estos dioses Ilamados

7'/o/oç«<r, por cuva honra los mataban en su mismo cu. l~s

corazones de estos que mataban ibanlos a echar en el remolino,

o sumidero de la taguna de México, que entonces se ve!a cta-

ramente. Otras muchas ceremonias se hacian.

CAPITULO VII.

TECUtLHt 'ÏTONTM.

AI séptimo mes ttamaban /<*<'M<tM~OM~t.En el primero dia

clceste mes hacian fiesta a ta diosa de la sal, que ttamaban t/t.o-

«7<MO~;decian que era hermana mayor de los dioscs T~Mc~.mataban a honra de esta diosa una mujer compuesta con to'-

urnamentos que pintaban a la misma diosa.

Ut v)~!t!a (le esta fiesta cantaban y M~ce)))ni.

K.I<. danxaban todas las tnujeres, viejas y atq. cras.

t f. mozasytnuchachas;i!)anastdasde f2 unas cuerdas cortas que ttevaban en

g a. las manos, la una por e! un cabo y la a

b. otra por el otro. A estas cuerdas tta- b 5

S c. maban ~'oc/MîM~co~; ttevaban todas c E

6 d. t~u!rnatdas de agenjos de esta ticrra, d

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7 e. que se t!am~ M~oM/tyo~; guiàban!as e 8

8 f. unos viejos, y regian al canto; en me- f p

9 g. dio de ellas iba la mujer que era la ima- g ïc

10 a. gen de esta diosa, y que ttab!a de mo- a ïtt

Ilc b. rir, aderezada con ricos omamentos. b ï2

t2 c. La noche antes de la fiesta velaban c 13

t,; d. las mujeres con la misma que habia d 14

!4 c. de morir, y cantaban y danzaban toda c 15

tg5 f. la noche; venida la manana aderezâ- f ï6

!ô banse todos los satrapas y hacian un g ï~

17 a. areito muy sotemne; y todos tes que a 18

iS b. estaban presentes al areito ten!Mt en la b 19

it) c. mano aquellas flores que se ttaman c 20

20 d. c~M~oo~cAt~. Asi bailando ttevaban d 2tt

muchos cautivos al c«, de 7'/<Hoc,y con ellos a la mujer que ha-

bia de morir, que era imagen de la diosa t/t.f/<M<t/ Alli ma-

taban primero a los cautivos, y después a etta:

Otras muchas ceremonias se hacian en esta fiesta, y tam-

bién gran borracheria, todo to cual esta a la larga puesto en la

historia de esta fiesta.

CAPITULO VIII.

UEY Tt!< U!LHU!TL.

AI octavo mes tt~tnaban «cy ~'<t<N<t/ En et primero dia

(le este mes hacian fiesta a la diosa Hamada .Yt7(!«<'«–ttiosa de

tos xilotcs-. En esta fiesta daban de corner a todos los

p<)res, hombres y mujeres, viejos y viejas, ninos y ninas. A

honra de esta diosa mataban una mujer, a diez dias de este

n~s, compuesta con los omamentos con que pintaban a la mis-

nïa diosa.

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K. L. Daban de comer a hombrcs y mu- ~c"

d lPaulini

jeres, chicos y grandes, ocho dias con- 'f

1 e. tinuosantesdetafiesta. c

2 f Luego, muy de manana dàban!es af 2

heber una manera de maxamorra que4 ttaman f/ttcn~n~ cada uno t)eb!a

5 t. cuanto quer!a, y al nied!o dia {)on{an-

c. los todos t)or orden en sus renieras,

,t sentados, y dâbanlos tamales. cl

8 E! que los daba, daba a cada uno c

f cuantos podia abarcar con una mano, f ~jy si alguno se desmandaba a tomar hdtiusdos veces, maltratâbanle y tomàbante ~hetd:es

los que tenia, e {banse sin nada; esto~X~'

hacian los senores t)or consolar a los

pohres, porque en este tiempo ordina-b. riamente hav falta de mantenimientos.

Todos estos. ochodias hailaban y dan-

xaban, haciendo areito t~ombres y mu-

jeres, todos juntos, todos muy atavia-J

16 f.dos con ricas vestiduras y joyas; las

mujeres traian los cabellos sueltos, an- g

CJa. daban en cabello, bailando y cantando

t9 b.~mt~lmshombres; comenzaha estc arei-

h t~

c' con los hombres;co)nenxaba este arei- l'2o r.to en ;)onicndosc et so), y }M'rscteraban Il;\10;1('

I

cncthastahoradctasnucve. Traian ctn'art

nutcbas tumbrcras cumo grandes t<ac!tasde tea, y ))ab<annKh"

braseros n tto~ncras, que ardian en c) tnismu patio domtc )'ai)a

)'an. f~n este ha!te o areito an<!aban trabados de tas ornx's,

:d)raxadus, e! brazo det uno asido det cucr))o, como atnaxado.

f! otro asi m!snto de! otro, hombres y muiercs. t.'n <!)aantc~

que tnatasen a la mujer que habia de morir a honra de la dio-

sa .Y<7(!«<'tt,las mujeres que serv!an en et fK –que se Uamaban

c<7<tfa~ac<t~«!<'<tjçt«'–hacian areito en et patio del mismo tM, ycantaban tos !oores y cantares de esta diusa; iban tmtas rudca-

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das de la que habia de mo'ir, que iba compuesta con los oma-

mentos de esta diosa; de esta manera cantando y bailando vela-

ban toda la noche, précédente at dia en que habia de morir; y

en amaneciendo, todos los nobles y hombres de guerra hacian

areito en el mismo patio, ) con ellos bailaba también la mujer

que hab!a de morir, con otras muchas mujeres adercxadas co-

mo ella. Los hombres !ban por si, baitando delante, y las ntu-

jeres iban tras ellos.

Desque todos asi bailando ttegaban al CMdonde habia de

morir aquella mujer, subianla por las gradas arriba; itegada

arriba, tomabala uno a cuestas, espaldas con espaldas, y cs-

tando asi la cortaban la cabeza, y luego la sacaban el coraz6n yle ofrecian al sot. Otras muchas cerernonias se hacian en es-

ta fiesta.

CAPITULO IX.

TLAXOCHÏMACO.

AI noveno mes ttamaban ~a.v~c/ttMtoco. El primero dia de

este mes hacian fiesta a honra del dios de la guerra, ttamado

//M~</o~f/t//<; ofreciaille en ella tns prmtcras flores de aquelnno.

K 1.. La nochc antes de esta fiesta ocn-

pàbanse todos en matar raffinas y pc- d 12

2 t. rros para comer, en hacer tamales y e ï~f otras cosas conccrnicntcs a la comida. f ï~

Luego de mananita el dia de esta fies- p ï~

e a. ta, los satrapas de los idolos compo- a ï6

6 h. n!anconmuchasftoresa/7«t/.c~o~ocA- b !7

7 c. y después de compuesta la estatu~ c ï8

g d. de este dios compon!an las estatuas de d tpc. tos otros dioscs, con gtuntatdas y sar- c 20

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97

clespués de corner comenzaban una mancra de baile o danxa. la

mat los hombres nobles, con mujeres, juntamentc bailaban, asi-

dos de las manos y abrazados los unes con los otros, cchados

los brazos sobre el cuello el uno del otro; no danxaban a mè-

nera de areito, ni hacian los mcncos como en c! areito, sin't

iban paso a paso al son de los que tanfan y cantaban, los cuales

estaban todos en pie, apartados un poco de los que bailaban,

ccrca de un altar redondo que ttaman Mo~to~~t.

Duraba este cantar hasta la noche, no solo en tos patiosde los c<!M,pero en todas las casas de principales y ~a~~Mo-

le.c; tanian y cantahan con ~ran voceria hasta la noche, y tes

viejos y viejas bpbfan et <'c//t, pero nin~ùn mancebo ni mpza to

t'cb!a, y si alguno to t)ct~a rastit~àtMntc~reciantcntc. Otras mu-

chas ceremonias se hadan, (~tc cstàn a la larga en la historia

de esta fiesta.

CAPITULO X.

X6COTL HUETZÏ.

AI dëcinto mes ttamaban .t<!co~/tM<j<. En el primer dia de

este mes hacian fiesta al dios del fuego ttamado XtM/t~cM~t.o

/.tf~7<n</<~w<,en esta fiesta cchaban en el fuego vives nutchos

esclaves, atados de pies y tnanos; y antcs (ntc acat)ascn de mu-

Sthtttet.77

ro f. tales y collares de flores, y luego com- f 2t

t t ponian todas las otras estatuas de los g 22f2 a. c~M/M y telpochcales, y en las casas a 23

de los cc~t'çMM, y prindpates y ma- b 24

ceguales todos componian las estatuas c

que tenian en sus casas, con flores.

!0yc. Compuestas las estatuas de todos los

fr 27n

t8 c. diosesjuegocomenzabanacomeraquc- g

J9 a. t!as viandas que tenian aparejada~ de a ~c20 b. la noche pasada, y dende a un )~<co b ~tr

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98

rir los sacaban arrastrandc de! fuego, para sacar e! coraz6n

(tc!:mtela imagen de este 'tios.

K. L. Durante la fiesta de tla.1:ocltinaaco t~liab-t dies

iban al monte, cortaban un ârbot de "*xxx.~veinte v cinco brazas y tra!an!e arras- ~)

1 c. trando itasta et patio de este dios: alli (. w

2 (t. le pscamondaban todo y le levantaban d 2

3 e. enhiesto, y estaba asi enhiesto hasta e 3f. la vigilia de la fiesta; entonces le tor- f 4

g g naban a echar en tierra con mucho tien- g e6 a. to y con muchos pertrechos para que a 6

b. no diese golpe. La vigilia de esta fies- b y8 c. ta, bien de manana, venian muchos car- c 8

9 d. pinteros con sus herramientas, y mon- d 9io e. dâbante y hacianle muy liso; después e ïo111 f. de rnondado y de haberle compuesto f i t

12 con muchas maneras de papeles, atà- fi !2

13 a. banle sogas y otros mecates y !evanta- a ï~!4 b. banle con muchas voces y muchos es- b 14

'5 c truendos, y fijabanle muy bien. c 1';16 d. De que la viga o àrbol estaha !evan- d ï6

~7 e. tado y adomado con todos sus aparc-c ~7

f.jos, luego los que tenian esclavos pa-

f

19 R ra echar en el fuego, vivos, aderezà- g 1920 a. banse con sus plumajes y atavios ricus;

Mernanntenianlc el cuer de amarillo, ttc ~rnar~liy temame et cuerpo de amaruto, que abbtttis

..· _1' t ,·cra la librea del fuego; y Uevando sus cautivos consigo hacian

arctito todo aquel dia hasta la noche.

Después de haber velado todo aquella noche los caut!\us,en el CM,y después de haber hecho muchas ceremonias con ellos,

cmpolvorizabanlos las caras con unes polvos que Haman ~o-

«/<~t, para que perdiesen el sentido y no sintiesen ta«to la mucr-

te atâbantos los pies y las manos, y asi atados poniantos so-

bre los hombros y andaban con ellos como haciendo arcito,

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en rededor de un gran fuego y gran monton de brasa; asi an-

dando ibanlos arrojando sobre el monton de brasas, ahora uno,

y desde a un poco otro; y el que habian arrojado dejabanle

quemar un buen intervalo, y aun estando vivo y basqucando sa-

càbante fuera arrastrando, con cuatquier ~arabato, y echabanle

sobre el taj6n y abierto el pecho sacàbante el corazon; de esta

mancra padecian todos aquellos tristes cautivos. Estat~ el âr-

bol atado con muchas sogas de !o alto, como la jarcia de la nao

esta pendiente de la ~avia; en to alto de él estaba en pie la ima-

gcn de aquel dios hecha de masa que ttaman /~oo/M.

Acabando el sacrificio ya dicho, arremetian con gran im-

pctu todos los mancebos. ()tras muchas ceremonias se hacian,

scgûn a la larga esta escrito adelante en esta fiesta.

CAPITULO XI.

OcHPANtZTLÏ.

AI undecimo mes ttamaban ocA~OMM~t. El primero dia

de este mes hacian fiesta a la madre de los dioses, ttamada 7~-<<'otM~o«o Toci, que quiere decir nuestra abueta: bailaban a hon-

ra de esta diosa, en sitcticio, y mataban una mujer, en gransitenciu, vcstida con los ornamentos que pintaban a esta dio~a.

1., Cinco dias antcs que comcnzasc este

t,. '"es cesaban todas las f iestas y rego- b ~t[

2 c. cijos del mes pasado. Entrando este c 22

3 (t. mes. bailaban ocho dias, sin cantar y d 23e, sin /<oMor~<: los cuales pasados sat!a e 24

5 f. la mujer que era la ima~en de la dio- f 256 I{. sa que Ilamati Telet) ¡"'laIl cOl11p\1esta g 266 sa que ornamentos nmo~. compuesta

267 a. con tes ornamentos con que pintaban a 278 b. a la misma diosa; y saHan gran nùmc- b 28

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JOO

9 c. ro de mujeres con ella, especialmente c 2ç!0 d. las medicas y partiras, y partianse en d 30ttt c dos handos y pe!<'aban apcdrcàndose e ~tt

con t)eUas de ~oc/~K y con hojas de

Il 1 1 d h'ha dies

tunas, y con pellas Itechas de hojas 'XXX."!2 f. de espadanas y con flores que îtaman f

~3 f~M~oo/.v<!c/«~; este regocijo duraha g 2

i4 a. cuatro dias. a

5 t). Acabadas estas ceremonias y otras b 4i6 c. de esta calidad, procurahan que aque- c 5

17 d. tta mujer no entendiese que habia de d 6

ï8 e. morir porque no ttorase, ni se entris- e 7!0 f. teciese, porque !o tenian por mal a~ue- f 820 ro; venida !a noche en que habia de 9morir, ataviàban!a muy ricamente y hacianla entender que lallevaban para que durmiese con ella atgùn gran senor; y tte-vàbanta con gran silencio al cu donde habia de morir. Subida

arriba, tomabala uno a cuestas, espaldas con espaldas, y de

presto la cortaban la cabeza, y !ue~o la desollaban y un man-

cebo robusto vestiase el pellejo.Este que vestia el pellejo de ésta que mataban !!evâbante !ne

~o con mucha solemnidad y acompanàndote de muchos cauti-

vos al cu de ~Mt~o~ocA~t; alli, éste mismo, delante de //«t/-

.Tt~o~c/t~tsacaba et corazôn a cuatro cautivos, y los dcmàs de-

jàbatos para que los nmtasc el sàtrapa. En este mes hac!a alar-

<tc el seiior de toda la gente de guerra y de los mancebos quenunca habian ido a la guerra; a estes daba armas y divisas yascn<aban por soldados, para que de alli adelante fuesen a ht

~uerra. Otras muchas ceremonias se hacian en esta fiesta, quecstan a la larga puestas en su historia.

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tOt

CAPITULO XII.

TEOTLECO.

A! duodécimo mes Hamaban teotlcco, que quiere decir la

Hegada de los dioses. Celebraban esta fiesta a honra de todos

los dioses, porque decian que habian ido a algunas partes; ha-

cian gran fiesta el postrero dia de este mes, porque sus dio-

ses habian Uegado.

K. L. A los quince dias de este mes los mo-

t a. zos y muchachos ettrramaban todos los a ï0

a b. altares y oratorios de los dioses, asi los b i ï

c, que estaban dentro de las casas como c ia

4 d. por los caminos y encrucijadas, y por d 13

5. e. esta diligencia que hacian dàbantos e 146 f. maiz. f ig5

7 g. Algunos daban un chiquihuitl iteno g 16

8 a. de maiz, y a otros dos o tres mazor- a 17

9 b. cas. b 18

ïo c. A los diez y ocho dias Uegaba el dios c 19r 1 d. que siempre es mancebo, que le !ta- d 20

l~ e. tnaban 7"~OMM~MCO~,este es Titlacd- e t

*3 f. MM. Decian que por ser mancebo yf

~4 K recio caminaba mejor y Hegaba pri-g 23

15 a. mero; luego ofrecian comida en su cu,a

16 hy aquella noche comian y bebian y re-

b 2,%y aque!!a noche com!an y beb!an y re-

gocij&banse todos, especialmente los27

viejos y viejas que bebian vino por la ,,p

f. Ilehrada del dios y decian que le la- f ~q\aban los pies con este regocijo. Dedionio

E d' d 1Sanet!

uEt postrero dia de este mes era la MiS!)

i_~mmcn.

pran fiesta porque d!cen que todos los dioses !te)?aban entonces:h vigilia de este dia, a !a noche, hacian encima de un petatc

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t02

de harina de maiz un montoncillo muy tupido, de la forma de

un queso. En este montoncillo imprimian los dioses la pisa-da de un pie en seiial que hahian ttegado; toda la noche et

principal sàtrapa velaba, e iba y venia muchas veces a mirar

cuando ver!a la pisada.En viendo el sàtrapa la seiial de la pisada luego daba vo-

ces, diciendo Llegado ha nuestro senor luego comenzaban los

ministros del cu a taner cornetas y caracoles, y trompetas yotros instrumentos de los que ellos entonces usaban. Luego

que se oian los instrumentos acudia toda la gente a ofrecer

comida en todos los c~M y oratorios; y otra vez se regocijabanlavando los pies de sus dioses, como arriba esta dicho.

El dia siguiente deciau que Uegaban los dioses viejos, a la

postre de todos, porque andaban menos por ser viejos. Es-

te dia tenian muchos cautivos para quemar vivos; y hecho granmenton de brasa, andaban baitando alrededor del fuego ciertos

mancebos, disfrazados como monstruos, y asi bailando iban arro-

jando en el fuego estos tristes cautivos, de la manera que arri-

ba esta dicho. Otras muchas ceremonias se hacian, segun se

dira adelante, en esta fiesta.

CAPITULO XIII.

TEPEtLHUÏTL.

AI décimo tercero mes llamaban ~~<*<tM< En este mes

hacian fiesta a honra de los montes eminentes que estan portodas estas comarcas de esta Nueva Espana, donde se arman

nublados; hacian tas imagenes en figura humana a cada uno de

ellos, de la masa que se ttama ~ooW. y ofrecian delante de 's-

tas imagenes en respeto de estos mismos montes.

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!03

K. L. Hacian a honra de !os montes unas

culebras de palo o de raices de àrbo- g goles, y !abrâban!es la cabeza como cule- octobcrbra; hacian también unos trozos de habct dies

palo gruesos como la muneca, largos,XXXI.

2 a. ttamâbantos ccatotonti; asi a estos co- a ï

b. mo a las culebras los investian con b 2

c. aquella masa que Ilaman ~oo/ a esto~ c 3

g d. trozos los investian a manera de mon- d 4

6 e. tes, arriba les ponian su cabeza, como e 5f. cabeza de persona; hacian también es- f 6

8 tas imâgenes en memoria de aquellos g 7

9 a. que se habian ahogado en el agua, o a 8

t0 b. habian muerto de tal muerte que no los b 911i c. quemaban sino que los enterraban. c ï0

!2 d. Despues que con muchas ceremonias d i z

t~ e. habian puesto en sus altares a las !mà- e 12

!4 f. genes dichas, ofrec!antes también ta- f ï3

155 males y otras comidas, y también les g 14t6 a. decian cantares de sus loores y bebian a 15

17 h. vino por su honra. Il 16

t8 c. Llegada la fiesta, a honra de los c 17

ï0 d. montes mataban cuatro mujeres y un d ï8

20 e. hombre: la una de ellas ttamaban Te- e ic~1_)_ 1_ -1- 11_L_ 1l_il_1_ 1_a_ 1I_L_u V_

t ocA,la segunda ttamaban Ma</o/fMC.la tercera llamaban .Vo-

r/tt~oMo~, la cuarta ttanmban A~oya/<M<y al hombre llamaban

.MOMO~. Aderezaban a estas mujeres y al hombre con mu-

chos pape!es lIenos de «?, y ttcvâbantas en unas literas en hom-

hros de mujeres muy ataviadas, hasta donde tas habian de ma-

tar. Después que tas hubieron muerto y sacado los corazones,

!!evabantas pasito, rodando por tas gradas abajo; Hegadas abajo

cortàbantes tas cabezas y espetàbantas en un palo, y los cuerpos

ttevàbantos a tas casas que Ilamaban <o/~M~donde los repar-

tian para corner. Los papetes con que aderezaban tas imâ-

genes de los montes, después de habertas desbaratado para co-

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!04

mer, cotgàban!os en el ro/«/. Otras muchas ceremonias se ha-

cian en esta fiesta, que estàn a la lirga puestas en su historia.

(APIT'JLO XIV.

QUECHOLLI.

At décimo cuarto mes Uamahan ~MffAo~ Hacian ficsta al

dios t!amado .~t.vc<!a~, y en este mes hacian saetas y dardos pa-

ra la ~uerra mataban a honra de este dios muchos esclavos.

I- Cuando hacian las saetas, por es-

t f. pacio de cinco dias todos se sangra- 20

2 ban de las orejas, y la sangre que ex- 2ï

3 a. primian de ellas untàbanta por sus a 22

4 b. mismas sienes; decian que hacian pe- b 2.~

5 c. nitencia para ir a cazar venados. Los c 24

6 d. que no se sangraban tomâbantes las d

7 e. mantas en pena. Ningun hombre se e 2t:

8 f. echaba con su mujer en estos dias, f 27

9 ni los viejos ni viejas bebian pulcre,10 a.

porque hacian penitencia.a

Acabados los cuatro dias en que ha- b

cian las saetas y dardos, hacian unasc

1t

< ~o\em)'crsaetas chiquitas y atabantas de cuatro )):t)M-t<iics

en cuatro, con cada cuatro teas; y asi XXXn « d13 hecho un manojito de las cuatro teas

`1 r

td e. e 2

15 f y de las cuatro saetas, of recianlas so- r3

bre tos sepulcros de los muertos; po- K *)man también juntamente con las sae- e

t~ b. tas y teas dos tamales. Estaba to- ))

To. <- do esto un dia entero sobre la scpn)- c 720 d ttira y a la noche !o qnemat)an, y hn- d S

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ïos

cian otras muchas ceremonias por los difuntcs en esta nusma

f!esta.

A los diez dias de este mes, iban todos los mexicanos y tla-

teltilcanos a aquellos montes que itaman Zoca/c~c, y dicen quees su madre aquel monte. El dia que Ilegaban hacian .voco~

o cabanas de heno, y hacian fuegos, y ninguna otra cosa hacian

aquel dia.

Otro dia, en amaneciendo luego almorzaban todos y sa!!an

al campo y hacian una ala grande, donde cercaban muchos ani

mates, ciervos, conejos y otros animales, y poco a poco se iban

juntando hasta acorralarlos todos, entonces arremetian y caza-

ban cada cual !o que podia.Acabada la caza, mataban cautivos y esclavos en un cu que

Haman T'/otMa/~Mco;atabanlos de pies y manos y !!evâban!os

por las gradas dot cu arriba –como quien ileva un ciervo porlos pies y por las manos a matar–. Matàbantos con gran ce-

remonia. AI hombre y a la mujer que eran imagenes del dios-t.vc<!o~ y de su mujer, matâbanlos en otro fMque se Hamaba

.<tC<?a~M~OM.

CAPÏTUI.O XV.

PANQUET2ALIZTLÏ.

AI mes décimo (tuinto Hamaban /H~M/<~<. En este

mes hacian fiesta al dios de la guerra, /yM<~<7o~ofA~ antes df

esta fiesta los sàtrapas de los idolos ayunaban cuarenta dias

y hacian otras penitencias àsperas, como era ir a ta media nf~-

chc, desnudos, a !tevar ramos a los montes.

Et se~rundo dia de este mes comen- Dedicatin1 ad 1.

Baslhcf'xahan todos a hacer areito, y a can- s~~

t e. tar !os cantares de //M<~</o/~f/<~<,en e ç2 f. el patio de su <«; bailaban hombres y f tC

3 nmjeres todos juntes; comenzaban es- ilt

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106

a. tos cantares a la tarde y acababan cer- a' ta

5 h. ca de las diez; dmaban estos bai tes y b ï~

6 c. cantos veinte dias. c ï44

7 d. A los nueve dias de este mes apa- d !SR e rcjaban, con grandes ceremonias, a los e 16

f) f. ')uc habian de matar: pin~àbantos de f 17

t0 g. diverses colores, coinponianios con mu- g 18tïr a. chus papeles; al fin hacian un areito a 19

12 b. con ellos, en el cuat iban una mujer y b 20

H c. un hombre pareados, cantando y bai- c 21r

t4 d. tandn. d 22

!<; e. A los diez y seis dias de este mes e 2316 f. comenzaban a ayunar los duenos de f 2~

ï7 los esclavos, y a los diez y nueve dias g 25i8 a. comenzaban a hacer unas danzas en a 26

IQ b. que iban todos asidos de las manos, b 2720 c. hombres y mujeres, y danzaban cute- c 28

hrpanrln pn Pl n:ttio rlpl rli,.hn ruv ,tnt:th:tn v tanian unos vie-breando en el patio del dicho cu; cantaban y tanian unes vie-

jos entre tanto que !os otros danzaban.

Después de haber hecho muchas ceremonias, los que hahîan

de morir descendian del cu de T~Mt~o~ocA~t, uno vestido con

!os ornamentos del dios P<ïtMo7,y mataba cuatro de aquellosesclavos en el juego de pelota que estaba en el patio que l1a-

maban Teotlachtli; de alli iba y cercaba toda la ciudad co-

rriendo, y en ciertas partes mataba en cada una un esclavo, yde alli comenzaban a escaramuzar dos parcialidades; morian al-

gunos en la escaramuza.

Despues de muchas ceremonias finalmente mataban cauti-

vos en el cu de Huitzilopochtli, y también muchos esclavos; yen matando a uno, tocaban los instrumentos musicales, y en

cesando tomaban otro para matarle, y en matàndo!e tocaban otra

vez, y asi hacian a cada uno hasta acabarlos; acabando de ma-

tar estos tristes, comenzaban a bailar y cantar, a corner y a be-

ber, y asi se acababa la fiesta.

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!07

CAPITULO XVI.

ATEMOZTLÎ.

AI déc!mo sexto mes Hamaban atemoztli. En este mes ha-

cian fiesta a los dioses de la pluvia, porque por la m~yor p-tr-

te en este mes comenzaba a tronar y hacer demn"strn~ de a{?ua

y los satrapas de los Tlaloques comenzaban a hacer penitencia y

sacrificios porque viniese el agua.

K. L. Cuando comenzaba a tronar, los ~&- Satumini

d. trapas de los Tlaloques con gran dili- d 292 e. gencia ofrecian copaî y otros perfu- e

mes a sus dioses, y atadas las estatuas Decembfrde ellos, decian que entonces venian 'Y~

g para dar agua; y los populares hacian f tvotos de hacer las imàgenes de !os 2

c a. montes que se Haman tepictli, porque a 36 b. ~on dedicadas a aquellos dioses del b 4

y c, agua. Y a los diez y seis dias de es- cc 58 d. te mes todos !o~ populares aparejaban d 6

g e. ofrendas, para ofrecer a Tlaloc, y es- e 7

Io f. tos cuatro dias hacian penitencia, y f 8

i I g abstenianse los hombres de las muje- g 91~ a. res y las mujeres de los hombres. Lle- a

13 gados a la fiesta, que la celebraban el bu r

ùhhno dia de este mes, cortaban tiras(1 12

de papel y atabanlas a unes varales,d

t 10 e.

f desdeabajohastaarnba,ehincàban!us e

.0 en los patios de sus casas y hacian lasg !6

!n a. imagenes de los montes de /.?oa/, ha- f

~) h. cianles los dientes de pepitas de cala- b 18

baza y los ojos de unos frijoles que Spectatiobeate

se t!a:an oyoco~t, y luego les ofre- Marit~V.cian sus ofrendas de comida y los adoraban

Page 198: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

io8

Después de haberlos vetado y tanido y cantado, ahriantos

por tos pèches con un ~o~o~<M~<, que es instrumento con que

tejen las mujeres, casi a manera de machete, y sacabanles el

corazôn y cortabantes las cabezas, y después repartian todo el

cuerpo entre si y comianselo; otros omamentos con que los

tcn!an aparejados, quemàbantos en los patios dc sus casas.'

Hecho esto ttevaban ttxtas estas ccnizas y los aparejos con

que los habian servido a los oratorios ttue ttaman oyoM/<co/co,y

luego comenzaban a corner y a beber, y a regoci jarse, y asi con-

cluisn la fiesta. Otras muchas ceremonias se quedan por decir,

que estân a la larga en la historia de esta fiesta.

CAPITULO XVII.

TITITL.

A! mes décimo séptimo t!amaban tititl. En este mes ha-

cian fiesta a una diosa que uamaban /foMMt/<'cM~<y t~or otro

nombre 7'OMa,y por otro Co~co~t<««/t, a honra de esta diosa

mataban una mujer, y desque le habian sacado el corazôn, cor-

tàbanle la cabeza y hacian areito con ella. Et que iba adelante

ttevaba la cabeza por los cabellos en la mano derecha, hacien-

do sus ademanes de baite.

K. L A esta mujer que mataban en esta

y c. fiesta compon!an!a con los atavios de c ï02 d. aquella diosa cuya imagen tenia, que d 20

e. se !!amaba /M<o ~c«~t y por otro e 21

f. nombre 7*OMa,que quiere decir nues- f 22

c g. tra madre. Esta mujer asi compues- g 236 a. ta con los atavios que estàn puestos a 24

? b. en la historia, bailaba sola hacianla el h 258 c. son unos viejos, y bailando suspiraba c 26

<) d. y Horaba acordàndose que luego hab!a d 27

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i<K)

cio'tas escaramuzas y regocijos, corriendo unos tras otros el cil

arriba. y el cu abajo, haciendo ciertas ceremonias. E! dia si~uien-tc todos los populares hacian unas talegas como botsas, con unes

cordeles atados, tan largos como un braxo lienchiaii aquellas ta-

legas de cosas blandas, como lana, y !!evàbantas escondidas dc-

hajo de las mantas y a todas las mujeres que topaban por ta ca-

)tc dàbantas de talegazos; Ilegaba a tanto este juego ({netamhién

los muchachos hacian las talegas, y aporreahan con cttas a tas mu-

( tiarhas, tanto que las liacian Itorar

Otras muchas ceremonias se hac!an en esta ficsta, <)uccstan

a la larga puestas en su historia.

CAPtm.O XVIII.

IZCALLI.

AI mes décimo octavo ttamaban ~faMt. En este mes hac!an

ficsta al dios del fuego que ttamaban .YtM/t/fCH~to 7.t'fo~oH/«/tn:hnc!an una imagen a su honra. de gran artificio, que parcoa fjuecdiaba Hamas de fuego de si, y de cuatro en cuatro anos d1

TO e. de morir. Pasando el medio dia ccm- e 28

( f. {)on!anse!ossa<rapascun!ns3rnatnen- f 29t2 tos de ttxtos los dioscs. y iban delante ~c

t~ a. deetta,ysub!an!aat<«dundeha!)tade :t r

morir; echada sobre el tajon de piedra J~

sacabante el coraxon y cortabante la XXXI~4 b. cabeza; la tomaba luego uno de aque- b t

c. lIos que iha adornado como dios, y de-d. lantero de todos, y !!evando!a de los

cabellos hacian areito con ella ~uiabae

t 8 f.e! que la llevaba en !a mano derecha. f

yhac!asusademanesdebai!econet!a.6

EptohantcEt mismo dia que mataban esta mu- nontini.

.20 a. jer los ministros de los idolos hacian a 7

Page 200: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

110

esta misma fiesta mataban esclavos y cautivos a honra de es-

te dios, y agujeraban las orejas a todos los ninos (lue hab(an

nacido en aquellos anos, y dât'antos padrinoi: y madrinas.

K. L. los diez dias (le este mes sacaban

1 b fuego nuevo a la media noche, dela.nte b 8

2 c la imagen de ~tM/t/ccK~t muy curi~sa- c 9

3 d mente ataviada, y encendidos fue~os d 10

e luego en amaneciendo venian los man- e nt

5 f cebos y muchachos, y traian diven~os f 12

6 g animales que habian cazado en los diez g ï~

7 a dias pasados, unos de agua y otros de a 14

8 b tierra, y ofrecianlos a los viejos que b 15

0 c tenian cargo de guardar a este die s; c t6

ïo dy ellos echaban en el fuego a to<!f)s d 17

aquellos animales, para que se asasen, c ~Sf

y daban a cada uno de estos mozos yf ~9

muchachos un tamal hecho de bledos, g

que ellos !!amaban MoAçM<~oM<a~t,los a(

1)cuales todo el pueblo ofrecia aquel diat,

) ,12

< y todos comian de ellos por honra (led

c

,g (. la fiesta; comianlos muy calientes y e ~e

tn f bebian y regocijàbansc. f 26

~o En esta fiesta los anos comunes ne' 27..e~t .tet t.ew.. "e e~ ae .`_tnatahan a nadie, pero el ano del bisiesto que era de cuatru en

cuatro anos, tnataban en esta fiesta cautivos y c<-c!a\os; y la

<ma~en de .YtM/<'<'t<~<compuesta de la manera que arriha se di-

jo, con muchos y preciosos y curiosos atavios; hacian grandes

y muchas ceremonias en la muerte de estos, muchas mas queen las otras fiestas ya dichas. Esto esta puesto a la larga en

la historia de esta fiesta.

Después que habian muerto a estos esclavos y cautivos ya la imagen de /.rcoFo«/!ç<«, que es el dios del fuego, estaban

aparejados y adcrezados muy ricamente con ricos aderezos to-

Page 201: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

IÏÏ

(!os los principales y seiiores y per-~onas ilustres, y el mismo

emperador, y comenxaban un areito de gran solemnidad y gra-

vedad, al cual ttamaban M<<'c<«/oh7t~t, que quiere decir areito

de los senores. Kste solamente se hacia de cuatro en cua.tro

:mos, en esta fiesta. Este 'nismo dia, muy de manana ante:; queamaneciese comenzaban a agujerar las orejas a los ninos y ni-nas y echAbantos un casquete en la cabeza, de p!uma'- de papa~a-

yos pegado con oc<o/ que es résina de pino.

CAP1TULC XiX.

DIAS NEMONTEMt.

A los cinco dias restantes del ano, que son los cuatro u!ti-mos de enero y el primero de febrero, Hamaban M~tOH<~M<t,que

quiere decir dias baldios, y tenianlos por aciagos y de mala for-

tuna hay conjetura que cuando agujeraban las orejas a losninos y ninas, que era de cuatro en cuatro anos echaban seis

dias de ncmontcmi, y es !o mismo del bisiesto que nosotros ha-

ccmos de cuatro en cuatro anos.

t a Kstos cinco dias tenian por mal afor- a 28

2 b tunadosyaciaKos;dec{anquc!osquc b 2f)c en c!)os naoan tenian matos sucesos c ~o

4 d en todas sus cosas y cran pobres y nt{- d 3t 1

<;5 e seros; ttamàban!os ~fn. Si cran hom- c ïev m v e r u m

brcs Hamàbantos los M~Mo~Mtf/t,y si eran mujercs Uamàban-

las M<'nct7n«! No usaban hacer nada en estes dias, por scr

mal afortunados; cspeciatmente se a!)sten!an de renir, porquedecian que los que rentan en estos dias se quedaban siemprecon aquella costumbre; tenian por mal a~uero tropezar en es-

tos dias.

Estas fiestas dichas cran fijas. que siempre se hacian

Page 202: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

11~

dentro del mes, o un dia o d~s ade!ante. Otras fiestas tenian

movibles, que se hacian por 't curso de los veintc sii~nos, tes

cuales hacian un circulo en do'cientos y Jesenta dias; y )K'r tan-

to estas fiestas movibles caian en un mes, un ano, y otro ano c!)

otro, y sicmprc varialoan.

DE LAS FIESTAS MOVIBLES

La primera fiesta movibtc ~e celebraba a honra de! sol en el

si~nn que se itama ce o(t~o~ en la cuarta casa que se Hama

nn/ttn < en esta fiesta ofrecian a la imagen del sol codor-

niccs e inccn~aban v en et medio mataban cautivos delante (lc

clla, a honra del soi En este tmsmo dia se san~raban tod'ts d'

):'s orcjas, chicos y grandes, a honra del sol y le ofreoan .ujuc))a sanjE~re.

La .f<«</o /!f.~a nt~'<7~f.

En este mismo signo, en la séptima casa, hacian fiesta to-

dos los pintores y las labranderas; ayunaban cuarenta dias, otros

ceinte, por atcanzar buenaventura para pintar bien y par. <t-

jer bien labores; ofrecian a este proposito codornices e in<ieti-

so y hacian otras ceremonias, los hombres al dios C/tt'fOM'.t'

(/< y las mujcrcs a la diosa A'<!r//t'fr/~<?//

La /rrt<*r<ï/t'<t/rr <no?'t7~<

En el trrcero si~no que se llama ce nto~a/ en la prinern(asa. t~cian fiesta a tas diosas que se ttamaban rt/Nfo~t'~f/~n,porque decian (}uc cntonccs dcsfcndian a la ticrra. Ata~iat~an

a sus imàgenes con papeles, y ofrectantas ofrcndas.

/.a CKar/a fiesta Mt~ft~/c.

En el signo que se Uama fr ;n<t~o//en la se~unda casa quesc Hama ~ntc /<7cA//<,bacian K''an fiesta at dios !)amadn ~~t«-

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S<h<j;)tn 1. ti

"3

~co~, que es el segundo dios del vino, y no solamente a él, si'te

a todos los dioses del vino, que cran muchos; aderezaban e~

te dia muy bien su imagen n su <-tt,y ofrecianle cosas de comida

y cantaban y tanian delantc de é!. Y en c! patio de su cu pe-nian un ttnajon de ~M/cr< y henchiante los (lue cran taberneros,hasta rcverter. c iban a beber todos los que quer!an; teman

unas canas con que bebian. Los taberneros iban cebando ci

tinajon de manera que siempre estaba t!eno; principatmente ha-

cian esto los que de nucvo hab!an cortado el maguey. La pri-mera agua miel que sacahan la !)cvabnn a la casa de este dios

como primicias.

La <~«n</a/tM~ :;tOM&/<

Et signo "amado ce .t~c/tt~, en la primera casa, hacian ~ranfiesta los principales y senores; bailaban y cantaban a honra cie

este signo y hacian otros regocijos, y sacaban entonces los mas

ricos plumajes con que se aderezaban para el areito; y en esta

fiesta el senor hacia mercedes a los hombres de guerra, y a

los cantores y a los del pata~io.

La j<t-/o fiesta movible.

En el signo Hnmado cf ofo~, en la primera casa, hacian granfiesta a ()M<?o/f<ia~, dios de los vientos. tos scnorcs y prin-

cipales. Esta fiesta hacian en t~ casa Hamada Co~"r''oc. que

cra la casa dondc morahan los sat râpas de los idolos y donde

se criaban los muct~ct~os. En esta casa que cra como un mo-

nasterio estaba la imagen de (?Mr/~c/fJ< Este dia la adere-

xat)an con ricos ornamentos y ofrecian delante de ella perfu-mes y comida, decian que éste era et signe de ()Mt'a/cJ<

/.o .<Ha fiesta t~Tt'Mc.

En el signe que se ttamaba n' t««y<t. en la primera casa,

haoan gran fiesta tes senorcs y principates a 7c.?ca<(0, f)uc

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"4

cra el ~ran dios; decian que este cra su signo. Como todus

c)tos tenian sus oratorios en ms casas, donde tenian las ima-

~enes <!eeste dios y de mnchos otros, en este dia compoman c.s-

ta ima~en y ofrecianta pcrfunes y flores y comida, y sacrifi-

caban codornices delante de ella, ar'ancandotas las cabezas. Es-

to no solamente to hacian los senorcs y principales, pero tnda

la ~ente a cuya noticia venia esta fiesta; y to mismo se hada en

los co/M/< y en todos los cMe.f. Todos oraban y demandaban

a este dios que les hiciese mercedcs, pues que el era todopodc-ros<

~0 OC/tTt'(!fiesta ~t01t<('.

En e! stjE~ioque se Hamaha ff r/~«ï/tMt~,en la primera casahacian fiesta a tas diosas que Hamahan Ct7<M~~t/'t//tu. Kstas

decian que eran las mujeres que mortan del primer parte de-

cian que se hacian diosas y morahan en !a casa de! sot. y quecuando reinaha este si~o descendfan a la tierra y herian con

dh'ersas enfermedades a los que tt'paban fuera de sus casas, y

por esto en estos dtas no osaban salir de su< casas. Ten<an edi-

ficados oratorios a honra de estas diosas en todos los harrios

donde habia dos calles; los cuales Uamahan C<7n~/<ra//<. porotro nombre C<7n<o~t<~ox.'en estos oratorios tenian las imà~enesde estas diosas y en estos dias las adornahan con papeles, f)uettamahan oM<o/<<'<«' En esta fiesta de estas diosas matahan

a su honra les condenados a muerte por al. J<ndelito, que cs-

tahan en las cârcetes.

La MOt'mo//f.f/0 !M~7t7;

I~n el si~no ttamado ce <yM<<<Mt~,en la cuarta casa que se

lIamaha t!o/nt! f/~co/ por ser esta casa nur. ma) afortunada.

matahan en ella los malhechores que estaban presos. y 'amhicn

el senor )ia<ia matar algunos csclavos. por via de supcrsticiony los mcrcacleres y tratantes hacian alarde o demostracion de

las joya:' en que trataban, sacàndotas para ()ue las viesen tu-

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"5,5

dus, y dcspués a la nochc cotntan y bebian. Tomaban flores

y aquettas canas de perfumes, y sentàbanse en sus asientos. ycomenzaba cada uno a jactarsc de to que habia ganado y de tas

partes remotas donde habia tte~ado, y batdonaba a los otros de

que eran para poco, ni tenian tanto co'no él, ni habian ido a

partes remotas como él. En esto tenian Rran chacutu lus unos

con los otros. por gran rato de la nochc.

La t/<<~<7 /'t'<t~ ~«~tt'

En ci si~no <;ue Hantahan < f )nn/uto/ en la segunda casa

Uamada o~tf ~to~, i~oan K' fiesta porque decian ()u<.este

signo era de T~fû/~oto. En esta fiesta hacian la imagen de

<)M«tfo~,y alguno que ten<adcvocton t!evàba!a a su casa, paru quele bendi jese le hiciese multiplicar su hacienda y cuando es-

to acontecia teniata y no la queria dejar. E! que queria de-

jar esta imagen esperaba hasta que otra vez reinase e! mismo

signo, y entonces la Hevaba a donde la habia tomado.

La «M~f/MtO/<V/0 U!OTt'&

En el signo Hamado ft' /<~<ï/ en la primera casa. sacaban

todos 'os omamentos de ~M~t~wMt. los timpiaban y sacu-

dian y pottîan al sol; dec!ar. que este era su si~o y el de Ca-

<~(t.f//t,esto hacian en T'/ofa~fco. Aqu! ponian en este dia nm-

chàs maneras de comida muy bien ~uisadas. coniu las comen

ios senores, y todas las presentaban dctantc de su ima~en des-

pués de haber estado un rato alti tomàbantas ]ns oficia!cs de

//f«~o~c/<~t, y rcpartian!as entre si; y connantas c incensa-

han también a la imagen, y ofrecianla co~tornices. dcscabcxàn-

<!o)as dotante de ella para que se derramasc ta sandre detantc

la ima~en. y ofrecia et senor todas las preciosas ftorcs <)ueusa"

los senores delante la nna~en.

La (/«<f!ma fiesta nt<Kt7'/f.

En el signu Haniado «' <~M<< dedan que descendtan tas

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n6

diosas Hamadas C<AMa~~<<<,a la tierra, y danaban a los ninos

y ninas, hiriéndolos con p?rtes)a; y si alguno en este tiempoenfermaba decian que ettas to habian hecho, que se habia en-

contrado con ellas, y los pajres y las madres en estos dias no

dejaban salir a sus hijos fm'ra de casa, porque no se enccntra-

sen con estas diosas de las (uaks tenian gran temor.

La ~cu«<t /<'rr~ro /«'<! <~oî'/&/<

En et signe que Hamaban <c t~cMU<~<,que decian era el

st~no del fuego, hacian Rran fiesta a honra de XtM/t~fM~ dios

de! fuego. En ella le ofrecian mucho copal y muchas codornices;

componian su imagen con muchas maneras de papeles y con

tnuchos ornamentos ricos. Entre las personas ricas y poderosashacian gran fiesta a honra del fuego, en sus mismas casas; hacian

convites y banquetes a honra del fuego. En este mismo si~nohacian la etecciôn de los senores y c6nsu!es y en la cuarta casa de

este signo hacian la sotemnidad de sus elecciones con convites yareitos y dones. Después de estas fiestas pregonaban !negola guerra contra sus enemigos.

La ~('uxo cuarla fiesta nmt'tMc.

En el signo Hamado fc o~. en ta primera casa de este signehacian fiesta a la diosa del agua Hamada C/M/c/nt<A/<'Mc. Ha-

cian la fiesta todos los que trataban en et agua, asi vcndiendo et

agua como pescando, como haciendo otras grangerias que hay en

et agua. Estos componian su imagcn y la ofrccian y revercn-ciaban en la casa Itamada <'<«//<.

l.a <~cnHo~tftn~o/<<t ~t0t't&/<

Los senores y principales, nobles y mercadercs ricos, cuando

les nacia atgùn hijo o hlja tenian gran cuenta con et sigtw en quenacia, y el dia y la hora en que nacia, y de esto iban !uego a infor-

Page 207: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

"7

mar a los astr6logos judiciarios, y a preguntar por !a fortuna

huena o mala de la criatura que nacia; y si el signo en que nacia

cra prospère, luego le hacian bautizar, y si era adverso buscaban

la mas prospéra casa de aquel signo para le bautizar.

Cuando le bautizaban convidaban a los paricntes y amigos

para que se hallasen presentes al bautismo, y entonces daban

comida y bebida a todos los presentes, y tambtéa a los ninos de

to<to el barrio. Bautizàbante a la saiida del sol en casa de su

padre; bautizabate la partera, diciendo muchas oraciones y ha-

ciendo muchas ceremonias sobre la criatura. Esta fiesta tam-

bién la usan ahora en los bautismos de sus hijos, en cuanto a!

convidar y comer y beber.

La décimo sexta fiesta movible.

Cuando los padres ve!an que su hijo era de edad para casar-

se, hablâbanle en que le querian buscar su mujer, y é! respondiahaciëndotes gracias por aquel cuidado que tomaban de casarle;

tuego hablaban al principal que tenia cargo de todos los mance-

t)os, que ellos llamaban <<ocA/o, y decianle como queriancasar su hijo, que !o tuviese por bueno. Y para esto hacianle

un convite a él, y a todos los mancebos que tenia a su cargo;

y para esto le hacian una ptâtica, después de haberle dado de

comer y de beber a él y a todos los que tenia a su cargo, y en

principio de la ptâtica ponianle delante una hacha de cortar

madera o tena; esta hacha era seiial que aquel mancebo se des-

pedia ya de ta compania de los otros mancebos, porque le que-rian casar, y asi e! /w/<~o/~ iba contento.

Después de esto determinaban entre si los parientes, la mu-

jer que le habian de dar, y liamaban a las casamenteras, quecran unas viejas honradas, para que fuesen a hablar a los padresde la moza. ( lascuales) iban dos o tres veces y hablaban y volvian

con la respuesta. En este tiempo los parientes de la moza se

hablahan, y concertandose de darseta, daban et si a las casamen-

teras.

Page 208: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

n8

Despucs de esto buscaban .tn dia bien afortunado de atgun

signo bien acondicionado. cua es eran dcatl, o~o~to~t, ft'~oc~t,

ft<aM/t; habiendo escogido at?uno de estos signes, los padres

del mozo hacian saber a los pa'tres de la moza el dia en clue ha-

bia de hacerse el matrimonio, y luego comenzaban a aparejar

las cosas necesarias para las bodas, asi de corner como de beber,

como de mantas y canas de humo y otras cosas; hecho esto

convidaban a todos los principales, y toda la otra gente queellos querian para las bodas. Después del convite y de mu-

chas ptàticas y ceremonias, venian los de la parte del mozo

a llevar a la moza, de parte de noche !tevâban!a con gran so-

lemnidad a cuestas de una matrona y con muchas hachas de teas

encendidas, en dos rencles, delante de ella; iba rodeada de ella

mucha gente detràs y delante, hasta que la llegaban a la casa

de los padres del mozo. Llegada a la casa del mozo, ponian-los ambos junto al hogar, que siempre le tenian en medio de

una sala, lleno de fuego, y la mujer estaba a la mano izquierdadet \arôn; luego la madre del mancebo vestia un /<M<~ muy

galano a su nuera y ponianle junto a sus pies unas naguas muylabradas; y ta madre de la moza cubria con una manta muy ga-lana a su yerno, y atabasela sobre el hombro y poniale un Mta.t

tli muy labrado a los pies. Hecho esto, unas viejas que se tta-

man 7't/tft ataban la esquina de la manta del mozo con la fal-

da del hui pil de la moza asi se concluia el matrimonio, con otras

muchas ceremonias y comeres y heberes y bailes, que despuésse hacian, como se contiene m la historia del matrimonio.

Otras dos fiestas tenian que en parte eran fijas, y en partecran mo\thtes eran mo\ibtes porque se hacian por anos m-

terpoladcs. La una se hacia de cuatro en cuatro anos, y la

otra de ocho en ocho anos; eran fijas porque tenian ano, mes

y dia senatados. En la que se hada de cuatro en cuatro anos

hnradaban las orejas a los ninos y ninas, haciéndolos las cere-

monias de crezca para t)ien, y tustràbantos por et fuego. Un

la que hacian de ocho en ocho anos ayunaban antes de ella ocho

(Has. a pan y agua. y hacian un areito en que tomaban figuras

Page 209: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

"9

o pcrsonajes de diversas aves y animales, y decian que husca-

han ventura, como esta escrito en et apéndice del segundo libro.

Estas fiestas movibles en at~nos anos echan de su lugara las fiestas del catendario, como también acontece en nuestro

catendario.

CAPITULO XX.

DE LA FIESTAY SACRIFICIOSQUE HAcfAN EX LASCALEXDAS

DELPRIMEROMES,QUE SE LLAMABAÂTLCAHUALO,

0 QUAUITLEÔA.

No hay necesidad en este segundo libro de poner confula-

cion de las ceremonias idolatricas que en él se cuentan, porqueellas de suyo son tan crueles y tan inhumanas, que a cualquiera

que las oyere le pondràn horror y espanto; y asi no haré mà-~

de poner la relaciôn simplemente a la letra.

En las calendas del primer mes del aiio, que se !)ama)'.t

~MaMt/Ma, y los mexicanos le ttamat~an o//c<n<o/o, el cuat c<

mcnzaha segtiiido dia de febrero, hacian gran fiesta a honra de

los dioses del a~ua o de la ttuvia Hamados r/o/<~Mt'. para es-

ta fiesta buscaban muchos ninos de teta, compràndotos a sus ma-

drcs escogian aquellos que tenian dos remolinos en la cabeza

y que hubiesen nacido en Imen si~o decian que estos eran

mas agradable sacrificio a estos dioses, para que diesen a~uaen su tiempo. A estos ninos ttevat~an a matar a los montes

altos, donde ellos tenian hccho \oto de ofrecer; a unos de ct'cs

sacaban los corazones en aquellos montes, y a otros en cier-

tos lugares de la ta~na de Mexico. H) un lugar Hamahan 7<

/'ft~<H<(!,monte conocido que esta en la ta~una; y a «tros en

otro monte que se Ilama 7'<t'«/<o. en la misma laguna; a otrcs

en el remotino de la taguna que llamahan /'<n</t//d<t. Gran cami-

dad de ninos mataban cada ano en estos tu~ares; (y) después de

muertos los cocian y comian.

En esta misma fiesta, en todas tas casas y palacios te\an-

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120

taban unos palos como \'arate<, en las ~tntas de los cuales po-nian unos papeles Uenos de gotas de M<M,a los cuales papclesIlamaban OMto~/CMt~;e'to hacian a honra de los dioses det

agua. Los lugares donde macaban los ninos son los siguien-tes el primero se Hama (?tMMA.~c/ es una sierra eminente queesta cerra de T!ate!o!co. A los ninos, o ninas que alli mata-

han ponianlos e! nombre del mismo monte, que es (3t«)'K/<<a los que alli mataban compon!an!os con los papeles tenidos de

color encarnado. Al segundo monte sobre que mataban n~nos

uamaban /oo/~c< es una sierra eminente que esta cahe Gua-

dalupe ponian el mismo nombre del monte a los ninos quealli morian, que es loaltécatl, (y) componfantos con unos papelestenidos de negro con unas rayas de tinta colorada. El ter-

cer monte sobre que mataban ninos se llama 7\A=ftc~; es aquelmontecillo que esta dentro la laguna frontero del Tlateloko;

alli' mataban una nina y llamâbanla pt«'~<M.ro('Aporque asi se

Ilamaba también el monte por otro nombre; componiania con

unos papeles tenidos de tinta azut. El cuarto monte sobre quemataban ninos se UamaPovcM/a (y) es un monte que esta en los

términos de Ttaxcala, y alli, cabe 7~'ArtMfo, a la parte de orien-

te tenian edificada una casa que Hamaban o~'oM/<<'o//<,en esta

casa mataban ninos a honra de aquel monte Ilamabanlos P~-

~'OMA~o,como a1mismo monte, que esta aculla en los términos cle

Tlaxcala; componianlos con unos papeles rayados con aceitc

<!eulli. El quinto lugar en que mataban ninos era el remo-

tino o sumidero de la laguna de Mexico, ai cuat Ilamaban Pon-

/au; a los que alli morian !!amaban f~o/ el atavio con

que los aderezaban eran unos atavios que ttamahan <n<o<nMA-

</«! El sexto !ujt;ar o monte donde mataban estes ninos sc

Hama C\!co/ es un monte que esta cahe Chatco Atenco; a los

ninos que alli mataban Hamabantos C'<!ro/ como a) mismo mon-

te, y adcrezâhantos con unos papeles tn mitad cotora<tos y la mi-

tad leonados. E! séptimo luRar donde mataban ios ninos craun monte que Maman FtOM/~MfMtc,que esta cabe .OtMtA«ovo.

poman!os el nomhre det mismo monte ataviahanlo. con uno<

papeles (!e co!r)r teonado.

Page 211: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

t2t

Estos tristes ninos antes que los ttevasen a matar aderezà-

ban!os con piedras preciosas, con plumas ricas y con mantas yM<M'~<'jrmuy curiosas y labradas, y con cotaras muy labradas

n]uy curiosas, y poniantos unas alas de papel como àngetes ytenianlos tas caras con aceite de <!?, y en medio de tas meji-

ttas les pon!an unas rodajitas de blanco; y p<~n!antosen unas

andas muy aderezadas con plumas ricas y con otras joyas ri-

cas, y !!evândo!os en tas andas, !ban!es tanendo con flautas y

trompetas que ellos usaban. Y por donde los Ilevaban toda la

gente Uoraba, cuando ttegaban con ellos a un oratorio que es-

taba junto a Tepetsinco, de la parte del occidente, a! cuat tta-

maban Tos6can; alli los tenian toda una noche velando y can-

tàbantes cantares los sacerdotes de los idolos, porque no dur-

miesen. Y cuando ya Hevaban los ninos a los lugares a dondc

los habian de matar, si iban itorando y echaban muchas tà-

grimas, alegrabanse los que los vc!an llorar porque decian quet'ra senal que ttoveria muy presto. Y si topaban en el caminf)

atgûn hidropico, tenianlo por mat agüero y decian que eUo~

impedian la ttuvia.

Si alguno de los ministros del templo, y otros que ttam:.

t)an çMa~MacM~/tM,y los viejos, se volvian a sus casas y no !!c-

j~aban a donde habian de matar los ninos, tenianlos por infâme-*

e indignos de ningun oficio pùbtico de alli adelante, llamando-

tos tMocaM/tÇMf,que quiere decir dejados.Tomaban pronôstico de la ttuvia y de la hctada del ano de

la venida de atgunas aves y de sus cantos; hacian otra crueidad

en esta misma fiesta, que todos los cautivos los Hevaban a un

templo que Ilamaban /<~to. del dios 7\ff, y en este lugar.

después de muchas ceremonias ataban a cada uno de ellos sobre

una piedra como muela de molino, y atàbantos de manera que

pudiesen andar por toda la circunferencia de la piedra, y da

t'antos una espada de palo sin navajas, y una rodela, y ponian-les pedazos de madero de pino para que tirasen; y los mis-

mos que tos habian cautivado ihan a pelear con ettos. con espa-das y roddas, y en derrocandotos ttevàbantos tuego al iugar de)

Page 212: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

tM

sacrificio, donde echados de espaldas sobre uns piedra de al-

tura de tres o cuatro patm)s, y de anchura de pa!mo y medio

en cuadro, que ellos ttamatan téchcatl, tomàbanlos dos por los

pies y otros dos por las manos, y otro por la catjeza, y otro con

un navajôn de pedernal con un gotpe se !o sumia por los pe-

chos, y por aquella abertura metia la mano y le arrancaba el

corazôn, el cuat luego le ofrecia al sol y a los otros dioses, se-

natando con el hacia las cuatro partes del mundo; hecho esto

echaban el cuerpo por las gradas abajo, y iba rodando y dan-

do golpes hasta ttegar abajo; en ttegando abajo tomâbate el

que le habia cautivado, y hecho pedazos le repartia para comer-

le cocido.

EXCLAMACION DEL AUTOR

No creo que haya corazôn tan duro que oyendo una cruel-

dad tan inhtimana, y mas que bestial y endiablada, como la quearriba queda puesta, no se enternezca y mueva a lagrimas yhorror y espanto; y ciertamente es cosa lamentable y horrible

ver que nuestra humana naturaleza haya venido a tanta tmjc-za y oprobio que los padres, por sugest!ôn del demonio, maten

y coman a sus hijos, sin pensar que en ello hacian ofensa nin-

~ina, mas antes con pensar que en ello hacian gran servicio a

sus dioses. La culpa de esta tan cruel ceguedad, que en es-

tos desdichados ninos se ejecutaba, no se debe tanto imputara la crueidad de los paclres, los cuales derramando muchas !a-

grimas y con gran dolor de sus corazones la ejercitaban, cu.tn-

to al crudetisis!mo odio de nuestro enemigo ant!qmshno Sata-

nas, el cual con matign!sima astucia los persuadto a tan infer-

nal haxana. ;()h senor Dios, haced justicia de este cruel cne-

n)igo, que tanto mal nos hace y nos clesea hacer tQuitadtc,senor, todo el poder de empecer!

Page 213: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

t23

CAPITULO XXI.

DE LASCEREMONIASYSACRIFICIOSQUEHAcfANEN EL SECUNDO

MESQUESE LLAMABATLACAXIPEHUALIZTLI.

En el postrero dia del dicho mes hacian una muy solemnc

fiesta a honra del dios ttamado Xipe T6tec, y tambien a honra

(te ~MtAM~ocA~t. En esta fiesta mataban todos los cautivos,

hombres y mujeres y ninos; antes que los matasen hacian mu-

chas ceremonias que son las siguientes: La vigilia de la fies-

ta, despues de medio dia, comenzaban muy solemne areitc y ve-

laban por toda la noche los que habian de morir en la casa quellamaban calpulco. Aqui los arrancaban los cabellos de me-

dio de la coronilla de la cabeza; junto al fuego hacian esta ce-

remonia. Esto hacian a la media noche, cuando soHan sacar

sangre de las orejas para ofrecer a los dioses, to cual siem-

pre hacian a la media noche. A la alba de la manana ttevà-

hantos a donde habian de morir, que era el templo de ~M<~t-

~oc/~t: alli los mataban ios ministros del templo, de la ma-

nera que arriba queda dicho, y a todos los desollaban y poresto Ilantaban la fiesta //oco.rt~<'A«a/t.T~,que quiere decir de-

sollamiento de hombres; y a ellos los !!amaban .n~M! y porotro nombre /o/o~c<t: !o primero quiere decir, desollados, !o

secundo quiere decir los muertos a honra del dios T6tcc.

Los duenos de los cautivos los entregaban a los sacerdotes

ahajo al pie del cu, y ellos los Ilevaban por los cabellos cada

uno al suyo, por las gradas arriba; y si alguno no queria ir

de su grado, ttevâbante arrastrando hasta donde estaba el ta-

jun de piedra donde le habian de matar, y en sacando a cada

une de ellos el corazôn, y ofreciéndole como arriba se dijo,

tuego le echaban por las gradas abajo, donde estaban otros sa-

cerdotes que los desollaban. Esto se hacia en el cu de //Mt~7o-

/*ofA//t. Todos los corazones despues de haberlos sacado yofrecido los echaban en una jicara de madera, y Ilamaban a

los corazones (/MOM/<MO<t,y a los que morian después de sa-

Page 214: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

!24

cados los corazones los !!an<aban quauhteca. Despues de de-

sottados, los viejos que se llamaban gMa~M<M'M<u<llevaban los

cuerpos a! <<t/~t< adonde el dueno del cautivo habia hecho

su veto o prometintiento; ati< le dnidtan y enviaban a ~/o/<'<

r«~f"n<~un nmsto para que c<'micse, y to dénias )o repartian portos otros principales o parientes; ibanto a corner a ta casa del

que cautivo at muerto. Cocian aquella came con ma!z y da-

han a cada uno un pedazo de aquella carne en una escudilla

o cajete, con su caldo y su maiz cocido, y Uamaban aquella co~

nuda tlacatlaolli; despues de haber comido andaba la borra

cheria.

Otro dia, en amaneciendo, despues de haber velado toda

una noche acuchillaban sobre la muela otros c&ut!vos, como se

dijo en el capitulo pasado, los cuales llamaban oaoanti. Tarn

bién a estos les arrancahan los cabellos de la corona de la ça

beza, y los guardaban como por reliquias. Otras ceremonias

muchas hacian en esta fiesta, que se quedan por no dar fas..

tidio al lector, aunque todas estàn explicadas en la lengua.Hacian en esta fiesta unos juegos que son los siguientes:

Todos los pelle jos de los desollados se vestian muchos mance-

bos. a los cuales Ilainaban tolotecti. Pon!anse todos sentados

sobre unes lechos de heno, o de /~o// o ~reda; y estando alli

sentados, otros mancebos provocàbantos a pelear, o con pala-bras o con pellizcos, y ellos echaban iras los que incitaban a

pelear, y los otros huian, y alcanzandolos comenzaban a lu-

char o pelear los unos con tos otros, y se prendian los unos a

los otros, y encerraban a los presos y no salian de la càrcct

sin pagar at~una cosa. En acabando esta pelea luego comen-

zaban a acuchillar a los que hab!an de morir acuctuttados sobre

la nmeta. Peteaban contra ellos cuatro, los dos vestidos como

ti~rej y los otros dos como n~uitas; y antes que comenzasen a

pelear levantaban la rodeta y la espada hacia el sol y luego comen-

xat)an a petear uno contra uno; y si era valiente el que estaba ata-

do y se defendia bien acometianle todos cuatro; en esta peleaiban baitando y haciendo n)u:t)os meneos los cuatro.

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125

Cuando iban a acuchillar a los va dichos hacian una proce-siôn muy sotemne, de esta manera: sat'an de to alto del fMquese Hamaba /<< muchos sacerdotes, aderexados con ornamen-

tos que cada uno representaba a uno de los dioses; eran en ~ran

numéro, iban ordenados como procesion (y) dctras de to<!osiba~

tes cuatro, dos titres y dos a~uitas, que cran hombres fucr-

tes; iban haciendo adonanes de pe!ea con la espada y con la

rodcta, como quien escrime, y en lIeg-ando abajo iban hacia

donde estaba la piedra como muela donde acuchillaban los rau-

tivos, y rodeàbanta todos y sentâbanae en torno de ella. a)~f'

redrados, ( ï ) en sus t'c/'o/<vque lIaman quechol icpalli estahan

todos ordenados. E! principal sacerdote de aquella ficsta. (luese ttamaba loallaoa. (2) se asentaba en el mas honrado )n~ar,

porque é! tenia car~o de sacar los corazones a aquellos que alli

morian y en estando sentados comenzaban luego a tocar f tau-

tas, trompetas, caracoles, y a dar sHbos y a cantar E'-tos quecantaban y tan!an llevaban todos banderas de pluma blanca s<

hre tos hombros, en sus astas tardas, y sentàbanse todos ~'rde-

nadamente en tomo de la piedra, algo mas lejos que los sa-

cerdotes. Estando todos sentados venta uno de los que tenian

cautivos para matar, y tra{a a su cautivo de los cabellos, has-

ta la piedra donde le habian de acuchillar alli le daban a hc-

her vino de la tierra o /'K/fr< y como et cautivo recihia la ii-

rara del ~M~crcalzahala contra el f'ricntc y contra el septen:D"n.

y contra el occidente y contra et mcdiodia, como ofrccicndfta

hacia las cuatro partes det mundo: tue~o hebia. no con ta

jicara sino con una caua bueca. ctiu}'~tt<t(~,v tueco \cn)rt un

sacerdote con una codorniz y cortàhate la cat)exa. arrancandnsc-

ta delante del cautivo que babia de morir, y !ue~o et misuio sa-

cerdote tomat)a la rodeLa a! cautivo y tevantàhata hacia arri)~.

y !ue~o la codorniz (a la) que habia cortado la caheza ec~~à~)a-

la atras de s!: hecho esto tue~o hacian subir at cautivo sobre la

tt).)){<' a)Mtrta'to<).(2).–Rérni Sitoconttattscrihi" ~'t«ï//(t!M' "hcttcttor<)ela n'~hc". V

Histoire('encrât (tesChosesde la \<')nc))eKs)MtRnc.paR &)

Page 216: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

)z6

piedra redonda, a manera 'te muela, y estando sobre la pie-

dra el cautivo venta uno de los sacerdotes o ministros del tem-

pto, vestido con un cuero d< oso, e! cual era como padrino de

!os que alli morian. y tomabt una soga, la cual salia por el ojode la muela, y atabale por la cinta con ella. Lue~o le daba

su espada de palo, la cual fn !u~ar de navajas, tenia plumas(le aves pegadas por el corte, y dàbate cuatro garrotes de pi-no con que se defendiese y con que tirase a sus contrarios. Kt

dueno del cautivo, dejàndote de ésta manera ya dicha sobre ta

piedra, ibase en su lugar y desde alli miraba !o que pasaba co~

su cautivo, estando bailando. Luego los que estaban apareja-dos para la pelea comenzaban a petear con el cautivo de uno en

uno. At~nos cautivos que eran valientes cansaball a los cua-

tro peleando, y no le podian rendir. Luego venta otro quin-<u. que era izquierdo, el cuat usaba de la mano izquierda pcr(lerecha: éste le rendia y quitaba las artnas, y daba con él en

tierra; luego venfa el que se ttamaba looallna, y le abria los

pechos, y le sacaba el corazôn.

Algunos de los cautivos, viéndose sobre la piedra atados,

luego desmayaban y perdian et àn!mo. y como desmayados ydesanimados tomaban las armas, mas tuego se dejaban vencer

y tos sacaban !os corazones sot)rc la piedra. Algunos cautivos

habia que luego se anMrteoan. como se veian sobre la piedraatados cchàhanse rn el sueto. sin tomar arma nin~ma. descan-

(!o que tue~o les matasen, y asi les tomatta ecttàndotos de cs-

paidas sobre la orilla de la piedra a()ue! ttamado /fM//o<mo«.

abrfante los t~ecitosy sacand" c) roraxon ofrectatc at sol y ccha-

hate en la jicara de mariera. !uc~u "tru sacerdotc tomatta

un canuto de cana ttueca. y metiato en el a~ujero por donde le

habian sacado el corazon, y tinendota en la sandre, tomàt)a)a

a sacar y ofrecia aquetta sangre al sot; luego vema el dueno

de! cautivo y recibia la sangre del cautivo en una jicara borda-

<ta de plumas toda la orilla; en la misma jicara iba un canmu

tambien aforrado con plumas; it)a luego a andar las estaciones,

visitando todas las estât uas de los dioses por los templos y por

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127

los co~M~.t: a cada una de ellas ponia el canuto tenido con la

sangre, como dàndok a gustar la sandre de su cautivo, (y) ha-

ciendo esto iba compuesto con sus plumajes y con todas sus

joyas. Habiendo visitado todas las estatuas det pueblo, y ha-

h!cndo!es dado a ~star la sandre de su cautivo, iba lueg-o al

palacio real a descomponerse, y el cuerpo de su cautivo tieva-

hanle a la casa que llamahan co~«/co, donde habia tenido ta

\t~ua la noche antes, y alli le desollaban; de alli Hevaba c)

cuerpo desollado a su casa y alli le dividia y hacia présente~de la came a sus superiores, amigos y parientes.

Et senor del cautivo no com!a de la came, porque hacia dc

cuenta que aquella era su misma came, porque desde )a hora

que le cautivo le ten!a por su hi jo, y el cautivo a su sen«r por

padre, y por esta razon no queria corner de aquella rarnt': cm-

pero com{a de la came de los otros cautivos que se ha!)!an nmer-

to. E! pellejo del cautivo era del que !o hab~ cauti\a< y c)

le prestaha a otros para que le vistiesen y an<hniescn por ta-

caiïes con él, como con caheza de !otx): y todos le dat'an at-

~una cosa al que !o !!evaha vstido. y él )o daba tcdo al duc-

no del pellejo, el cuat !o dividia entre aqueHos que io hahian

traido vestido como le pareoa.Acabado de acuchillar y matar a los cautivos. luego t'x!"s

los que estaban presentes, sacerdotes y principales y los sen"-

res de los esclaves, contcnza!)an a danzar en su arcito, en rc-

<!edor de la piedra donde hahian nuterto a los cauti\cs: y )'~

sonores de los cautivos en el areito, danzandc y cantatu! ))cvaban las cabezas de los cautivos asidas de )«s c.u«'))<'s. f<')

~adas de las manos derechas: !!an!ahan a este areitu ~'<r<u!/(-

<~MtOt/o/xt. Y el padrino de los cautivos, Hamado Ctn//o</ut('n..

co~!a las sogas con que fucron atados los cautivos en La pic-dra y !evantàban!as hacia las cuatro partes del nmndo. c"m<'

haciendo reverencia o acatamiento, y haciendo esto andaha

rando y j~imiendo como quien t!ora a los muertos. A este cs-

pectaculo secretamente venian a mirar y a estar présentes aquc-Ilos con quicn .<~<'«'«~on«t (enia ~ucrra. que cran los de c~a

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t28

parte de los pucrtos de Huexotzinco, de T!axcata, (le Nonoalco,

(le Cempoala y otra: partes muchas, y los mexicanos disimula-

ban con ellos por que dijesen en sus tierras to que pasabatcrca de los cautivo~. Hechas todas aquestas cosas se acababa

la fiesta de los acuchiHados sobre la piedra.Cuando se hacia esta fiesta. comian todos unas tortillas,

como empanadillas que hacian de maiz sin cocer, a fas cua-

les !!amaban Mt/~c/'o//f. T<xtos los que ihan a ver este espectâcu-to hacian mochila de estas tortillas, y connantas alla donde se

hac!a la farsa. E! dia si~uiente todos se aparejaban para un

solemne areito, el cual comenzaban en las casas reales; adere-

xàbanse con todos los adcrezos o divisas, o plumajes ricos quehabia en las casas reales, y Hevaban en tas manos en tu~r <!c

flores todo género de tamales y tortillas; iban aderezados con

ma{z tostado que ttaman Mt~wocA~t,en lugar de sartales y j?mr-natdas. Llevaban también btedos colorados hechos de plumacolorada y canas de maiz con sus mazorcas; y pasado el me-

d!od(a. cesaban los ministros de! templo del areito, y venian to-

dos los principales senores y nobles, y ponianse en orden de-

tante las casas reales, todos de très en tres; salia también Mo-

/<*<'cMro!<toen la delantera y ttevaba a la mano derecha al se-

nor de Tezcuco, y a la izquierda al senor de Tlacuba; hac!asc

«n areito so!enin!sinM; duraba rt arcito hasta la tarde a la pucs-t:t clel so!. Acabando et areito cumenzaban otra manfra dr rlan-

zar en que todos iban trabados de las manos, ihan danxandn

como cutebrcando. En estas danzas entrahan los soldados vic-

jns y tes bisonos y los tirones ( t ) de la .~ucrra. Tambien en

estas danzas en<rat)an las niujercs mat ronas, que querian, ytas mnjcrcs pubticas; duraba esta manera de danzas, en este

lugar donde habian muerto los cautivos, hasta cerca de la ntc-

dia nochc; dilataban estas fiestas por espacio de veintc dias, has-

ta He~ar en las catendas del otro mes, que se Hamaba /or<

~<.

()).ovieios pn la Ruerra.

Page 219: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

~*h*<An).~

!f)

CAPITULO XXII.

DE f.ASFIESTASYSACMIFÏCIOSQUKH.\( fAXEX EL POSTRERODf

HKLSEGt'XDOMKS.r.t'E :'F.t)E( Tr.ACAXH'HHtAUXTLI.

En el poatrcro d!a del secundo mes. que se Uamaba tlaca-

.n~f/:t<o/<t. hacian una fiesta que Hamaban ayacac/~t.ro/o, en

c! templo lIamado lopico. En esta fiesta los vecinos de

aquet barrio cstaban cantando sentados y (aman sonajas tod'~

un dia, en el dicho templo, y ofrecian flores en et mismo tem-

pto. Estas flores (lue se ofrecian cran como pritmdas porquecran las primeras fjUe nadan aque! ano, y nadie osaba o!er flor

mn~una de aquel ano hasta que se ofreciesen, en el templo vadicho, las primicias de las ftorcs.

!~n esta fiesta hacian unes tama)cs que se llamaban /.?o~c-

/OM<o/t. hechos de bte<tos o cenixos: principalmente hacian

'tn'< tanittos los del barrio Xamadf) Coo/~oM.y los ofrecian e')

c! mismo c~, deh'ttc de la diosa que ellos !!amaban Coo~tf«f.

por otro nombre C~a//o~/<!t!0~. a la cual estes maestros de ha-

cer flores tenian gran devncit'tn. I~n esta misma fiesta es-

condian en at~una cuc\a )<.scueros de i"s cautivos que habian

(!eso!)ado en la fiesta pasada, porque ya estaban harto;' de tra-

<rtf's vpsttdns n~rque ya hed!an; xtttunos enfermos de sarna

o de tes njos, hacian promesa de ir a avudar a osconder cstos pc

ilejos, por<juc 'os cscundian con pr'x'esion y cun mucha solem-

:)idad, ihan cstos enfermas a esta proccsicn p~r sannr de su~

otfcrmedndes, y dicen que at~unus de e))cs sanahan y atrihuian)" a esta proct ion y dev'K'Inn que tcnian.

Con ~ran(t).. ceremunias se conchna esta fiesta. y con pran-')es ccremoniït se !a\ahan los que ttabian traido )os pcHej~vosttdn' t<ts<fenns de !<~scautivos y tudos los de su casa, no

se banaban ni !a\ahan las cabezas hasta la conclusion de la

fiesta, casi por espacio de veintc dias: hccho lo dicho !avaban.

banabanse ellos v )')S de su casa; los ()ue habian traido los pc-

Hejos vestidos avabanse alli eu et <«. con a~ua mezclada con

Page 220: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

J3o

tiarma o con masa de tna)x, y de alli it)an a bariarse en e! a~ua

c")nun; y nn se <avat)an etto~, sino )a\àbantos otros, no frc-

':a))d'))os et cuerpo con las m:) nus sino dandotes patmadas con

)a-' manos n~~adas en et cuerpo; decian que asi salia la ~ro-sura de! pellejo que hab!an traido vestido. También los duenos

de los cautivos, los de su casa –becbo todo esto– se lavaban

y jabonaban las cabexas, de to cual se bab!an abstcnido veinte

dias, haciendo penitcncia por su cautivo difunto.

Despues de todo to dicho el dueno del esclavo que hatna

muerto poma en el patio de su casa un ~!obo redondo, hecho

de petate, con tres pies, y encima del ~!obo ponia todos los pa-

peles con que se habia aderezado el cautivo cuando murio, y

después huscaba un mancebo valiente y componiale con todos

:K)ue)!ospapeles; estando compuesto con los papeles dàbate una

rodcla en la una mano, en la otra le ponian un bast6n, y satia

torriendo por esas caltes, como que querfa maltratar a los que

topase, y todos huian de él y todos se alborotaban, y en vién-

clole decian ya viene et /<on/'o< y si alcanzaba alguno to-

matxdc las mantas, y todas cuantas tomaba las Hevaba y las

nrrojaha en el patio de aquel que le Iiab!a compuesto con los

papeles. Despues de esto el dueno del cautivo que habia muer-

to pon!a en el medio del patio de su casa un madero corno co-

lumna, en el cual todos conooan que hahia cautivado en la Rue-rra aquello era en blason de su vatent!a, Despues de esto to-

maba el hueso del musto del cautivo, cuva carne ya habia co-

)nido, y componianle con papeles y con una so~a le cot~aba de

aquel madero que bab!a hincado en el patio; y para el dia quele co)~aba convidaha a sus parientcs y ami~os, y a los de su

barrio, y en presencia de ellos le cot~at)a y les daba de corner

bcbcr aquct dia. Hacia ciertas ceremonias con el ~!</cr<'quedaba a t~cbcr, y todos este dia cantaban los cantares de su casa;todas estas cosas pasaban dentro de veinte d)as ~~asta tte~ar

«cy /fr//t.

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'3'

CAPITULO XXIII.

t)E LA FÏESTAY CEREMOXTASQUE HACtANEN LASCALENDAS

DELCUARTOMESQUKSE LLAMABAUEY TOZOZTLI.

At cuarto mes ttamaban M<*v/<~f~t. Hn este mes ha-

oan ficsta al dios de las mieses ilamado C~t/t~ y a la dio~a

de los mantenimientos ttamada C7«fOM~cM/ Antes que cele-

hrasen esta fiesta ayunaban cuatro dias, y en estos dias p<nian espadanas jnnt« a las tmâ~enes de los dioses, muy b!an-

cas v nun' cortadas, ensan~rentada la parte de abajo donde tie-

nen la btancnra. con sangre de las orejas o de las piernas. Es-

te servicio hacian los mancebos y muchachos en las casas de

los principales mercaderes y ricos; pon!an también unos ramos

que se itaman oc.r<!yo~; hacian también delante de las diosas o

de sus altares unos lechos de heno, y las orittas de ellos, en-

tretejianlas como orittas de petate, !o demâs del heno estaha

todo revnettf). echado a mano; y después de to arriba dicho ha-

cian nmchas maneras de mazamorra, y estando muy caliente y ca-

si hirviendo echàbanto en sus cajetes, en la casa que tlamaban

pochcalli.A la manana los mancebos y muchachos andaban por tas

rasas donde habian enrantadu los dioses, y pedtan limosna ca-

da uno pftr i, nin~unc andaba junto con ntm: <!aban!os aqtic-[!a maxamorra para que conncsen y los mancebos de los <tf('

que tiamaban //o~<7j/<on Hc\àbanta al f <7~nr('ofy aUà la c<

nnan y los mancc!)os de! pucbto ()uc Hamaban /<t« /t. t)c-

\abanta al /<c/«'<< alli la comian.

nespucs (le este iban Kxtos por los tnaixates y por los cam

pos y trafan canas de matz y otras yerbas <)ueHamab~n ~t<'r'con estas yerbas c~rramaban al dios de las mieses cuya imagencada uno tenia en su casa, y compomanta con papeles y pomancomida detante de esta ima~cn. <nco </<tçtN/n<t~f~con sus tor-

tillas, y encima de cada r/n~M!7!M<una rana asada, de cierta

)nancra .çuisada. y tatnbicn ponian dctantc de esta ima~cn un

Page 222: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

~2

</N(;ut7nnWde harina de t/<f'f que ettos Itaman ~ntoW; otro f/n-

f/;<)'A: con mtix tostado, revue))' con fri{otes; cortaban un ca-

nuts d- maix verdc y bencbiante de todas a<)uet)asviandas. to-

)n:mdo de cada cosa un po<n)ito.y ponian aquet canuto sobre las

cspa)d::s de !a rana como ()ne le Hcvaba a cuestas; este hac!an

cad:' ono en su casa, por esto Hamahan esta fiesta «~n~oot y

dcspues. a la <ar(!e. Hevaban tfxtas eSt:.s comidas a) <« de la

diosa de !')s mantcnnuicntos !!amada C/nf~«'«!<7// y alli anda-

ban a ta tchatina C(tn cHo. y to comian todo.

En esta fiesta ttevaban tas mazorcas de ma!x clue teman ffnar-dadas para semiUa. al < de C/n'«~cc<!< y de Cut/<?c/ para

que alli se hiciesen ttenditas; Hevahan las mazorcas unas nmcha-

ct'as v!r~enes a cuestas, emuehas en mantas, no mas de sicte

mazorcas cada una; echaban sobre las niazorcas ~otas de aceite

de t<t. y en\o!\ !antas en papeles. Las doncct!as nevaban todos

los hraxos emp!umados con pluma colorada, y tambien las pier-nas; pomanlas en la cara pex derretida que ellos !!aman c/M~o-

/'o~. ~alpicada cnn mar~aK'ta. Cuando ihan por et camino iban

con ellas mncha pente, rodeada de ellas, y todas las iban mirando

sin apartar los ojos de eiïas, y nadie osaba habtartas, y si porventura a)~un ntanrebo travieso las decia at~una palabra de re-

quiebrf, respondta at~una de las viejas ~ue iban con ettas "y

tu, ~cobardc, !)ab)as bisono? ~tu habip.s de haHar? Piensa en

c6mo ha~as al~una itaxana para que te quiten la vedija de los

cabc)!os que traes en el coyote, en sénat de cobardc y de nombre

para poco, cobardc, bisono: no habias tu de ttabtar atnn, tan mu-

jcr ères como yo: nunca bas sa!i< detras ci fue~o!" De esta

mancra CAtimuiabana los mancebos para que procnrascn de s"rr

csforzados para tas cosas de la ~ucrra; y a~uno de los manrc-

t'f~s que tomaba por si esta rcprchcnsiôn, respondta diciendo:

"Mny bien esta dicho senora; yo to reciho en merced, yo haré)o que ni. manda e ri donde ha~a at~una cosa por donde me

ten~n por hombre. tendre cuidado, querria mas dos cacaos

que a \"s y a vucstro )inaje, p<~neosde !odo en la barrira, ras-

caos la barrira y poneos la una piema sobre la o.fa, y echaos

Page 223: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

tjj

a rodar por ese polvo; alli estâ una piedra àspera, daos con ella

en la cara y en tas narices para que os satga sangre, y si mas

quisiéredes, agujeraos la garganta con un tizon para que escu-

pâis por alli Ruegoos que caHéis y os pongâis en vuestra paz".

Aunque de esta mancra respondian a la mujer que !o rcprcndia,era por mostrar ânimo, que bien quedaban lastimados los man-

cebos de las palabras de la mujer que habia reprendido, y des-

pués dec!an entre s! "ofrézcoh al diablo, la bellacona, y cômo

nos ha reprendido tan de agudo, que nos ha lastimado el corazon

con sus palabras! Amigos, menester es que vayamos a hacer al-

guna cosa con que nos tengan en algo".

Después que habian !!evado al cu las mazorcas de maiz vol-

vianlas a sus casas, echâbanlas en el hondôn de la troje, decian

que cra el corazôn de la troje, y en el tiempo de! sembrar, sacà-

hanlas para sembrar; el maiz de ct!as servia de semilla. Esta

fiesta hacian a honra de la diosa llamada C/ttCOM!rf<!o/la cual

imaginaban como mujer y decian que ella era la que daba los

mantenimientos del cuerpo, para conservar la vida humana, por-

que cualquiera que le faltan los mantenimientos se desmaya ymuere. Decian que ella hacia todos los géneros de maiz, y todoslos gineros de frijoles y cualesquiera otras tegumbrcs para co-

mer y también todas las maneras de chia, y por esto la hacian

fiesta con ofrendas de comida y con cantares y con bailes, y con

sandre de codomices; todos los omamentos con que la adcrexa-

ban cran t~ermcjos y curiosos y labrados; en las manos la poniancanas de ma!z. De esta manera acabahan ta fiesta de esta diosa.

y cnmenxaban con danzas la fiesta que se si~ue.

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134

CAPÏTULO XXIV

DE LAFIESTAQUESE HAC~AE:<LASCALENDASDELQUINTOMES

QUESELLAMABATÔXCATL.

AI quinto mes Hamaban <<c< En este mes hacian fiesta

y pascua a honra del principal dios, Hamado 7'c~fo~t~oco, porotro nombre 7't~ocdMOM,y por otro ydo/ y por otro T'~of/t-

//t, y por otro yYcMto/.?<M«t/

En esta fiesta mataban un mancebo, muy acabado en dispo-

siciôn, el cual habian criado por espacio de un ano en deleites,

(pues) decian que era la imagen de T~co~oco. En matando

al mancebo que estaba de un ano criado, luego ponian otro en

su lugar para criarle por espacio de un ano, y de estos tenian

muchos guardados para que luego sucediese otro a! que habia

muerto. Escogianlos entre todos los cautivos, los mas gentileshombres, y tenianlos guardados los co/r~KM; ponian gran di-

ligencia en que fuesen los mas habiles y mas bien dispuestos

que se pudiesen haber, y sin tacha ninguna corporal. AI man-

cebo que se criaba para matarle en esta fiesta ensenabanle con

gran diligencia que supiese bien tancr una flauta, y para que

supiese tomar y traer las canas de humo y las flores, segùtt

que se acostumbra entre !os scnorcs y palacianos; y ensenàbanica ir chupando el humo, y oliendo las flores, yendo andando,

como se acostumbra entre los senores y en palacio.Estos mancebos, estando aun en et poder de los fa/~t.v~MM

y antes que se publicasen por diputados para morir, tenian grancuidado los mismos fo/~t.t'~M~ de elisefiarles toda huena crianza,en hablar y en satudar a los que topaban por !a calle y en todas

las otras cosas de buenas costumbres, porque cuando ya cran se-

natados para morir en la fiesta de este dios, por espacio de

aquel ano en que se sabia de su muerte. todos los que le veian

le tenian en gran reverencia y le hacian grande acatamiento. y le

adoraL~n besando la tierra y si por el buen tratamiento quele hacian en~ordaba, dabante a heher agua mezclada con sal,

para qu<*se parase cencenf).

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'35

Luego que este mancebo era diputado para morir en la {tes-

ta de este dios, comenzaba a andar tanendo su flauta pur las

calles, con sus flores y su cana de humo tenia libertad de noche

y de dia de andar por todo el pueblo, y andaban con él, acom-

paiiandole siempre, ocho pajes ataviados a manera del palacio.En siendo pub!!cado este mancebo para ser sacrificado en la

pascua, tue~o el senor le ataviaba, con atavios curiosos y preciosos

porque ya le tenia como en tugar de dios, y entintàbante todo e!

cuerpo y la cara; emptumâbante ta cabeza con plumas hlancasde ~ttina, pegadas con resina; crLba los cabellos hasta la cinta;

después de haberle ataviado de ricos atavios, ponianle una guir-nalda de flores que llaman t~!n.rf!c/!t~, y un sartal !arKo de las

mismas colgado desde el nombre al sobaco, de ambas partes;ponfantc en las orejas un ornamento como zarcillos de oro; (y)

ponianle al cuello un sartal de piedras preciosas: colgàban!e un

joyct de una piedra preciosa btanca, que cot~aba hasta el pecho;ponianle un barbote largo hecho de caracol marisco; llevaba alas espaldas un omamento como botsa de un palmo en cuadro,

de ticnzo blanco, con sus borlas y flocadura, ponianle tambicn

en los brazos, encima de los codos. en tos morcillos de los brazos

unas ajorcas. de oro, en ambos braxos pomantc tambien en las

munecas unos sartales de piedras preciosas que ellos ttaman

nt0ft<f.r~ que te cubrian casi todas las munecas basta el c<xto:cubnante con una manta rica, hecha a manera de rett. con una

ftocadura muy curiosa por las orittas; poniante también cenida

una pieza de ticnxo muy curiosa que ellos usaban para cubrir las

partes bajas, que ttamaban !na.r~/a// y las extremidades de este

!na.r//o~ eran muy lahradas en tanta anchura como un patmo. de

~<xtoel ancho det tienxo; cot~ahan estas extremidades por h par-te dctantera casi hasta la roditta. Pomanle también unos ca'ca-

bc!es de oro en tas piernas, que it)a sonando por dondequiera <)ue

iba; pt~niante unas cotaras muy pintadas. muy curittsns. que h<

)tamat)an <)f<Muo«!<r. De e~ta manera ata\ia!)an (a~ este man-

cetx) que habian de matar en esta fiesta.

Estos eran los atav'os dct prindpio (tel ano: vcmtc 'h:~ âmes

Page 226: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

~6

de ttegar a esta fiesta mudahante las vestiduras con que hasta

alli habia hecho pcnitcncia y ta/àbante la tintura que hasta aslli

sotta traer este niancebo; y caKtban!e con cuatro doncellas, con

tas ouates tcnia conversacion aquettos veinte d!as que rcstaban

<icsu vida, y cortàbantc los catxttos a ta mancra que los usaban

tus capitancs; atabante los cat~ett'~scomo una borla sobre la coro-

na de la cabcxa, con una franja curiosa atabanle (de) aquella ata-

<!urade los cabeUos dos bortas con sus botones, hcchas de pluma

y nro y /of/t<t< muy curiosas, que ellos Ilamaban azta.relli.

Las cuatro doncellas que le daban por sus mujeres también

eran criadas en mucho regalo. Para aquel efecto, pon!an!as !os

nombres de cuatro diosas: a la una llamaban ~ocA~M~/r< a la

otra, Yt~M~M; y la tercera, ~</o~KOM; y a la cuarta !7<.r~oc~-

A!<a/ Cinco dias antes de Hegar a la fiesta donde habian de

sacrificir a este mancebo, honràban!e como a dios. El senor se

quedaha solo en su casa y todos los de la corte le se!?u!an, y se

hacian solemnes banquetes y areitos con muy ricos atavios. El

primer d!a le hac!an fiesta en et barrio que ttaman 7'<'c<ÏMMan;el segttndo, en et barrio donde se guardaba la estatua de 7~<'o-

//<oc< et tercero, en et montecillo que se llama Tc~c<rtMco,queesta en la ~a~una, ilquioa, ornlalpin, o?!~a~t<YO,«ne oM~o~to, ito-

/t (i~ el narto, en otro montecillo que esta también en la taguna,

(jue se !tama Tf/u~c~. Acabada esta cuarta fiesta, ponianlo en

una canoa en que el senor sotia andar, cubierta con su totdo. ycon él a sus mujeres que le iban consolando; y partiendo de Tc-

pepulco navegaban hacia una parte que se llama 77o~t<~ooayoM,

')ue es cerca del camino de Iztapatapan, que va hacia Chalco, don-

(le esta un montecillo que se llama .~f<M~«7/'a«,o Caoaltepec; en

este lugar le dejaban sus mujeres y toda la otra gente, y se vol-

!an para la ciudad solamente le acompanat~an a<tuet!osocho pa-

jfs ()ue habian andado con et todo el ano. Ltcvabanto tuego a

un rt<pequeno y mat alinado que estaba a orilla det camino y fue-

t.l'la, Jlala"ra~.(liseestÍu¡en la copiade Pane~v en la %-ersi6nde"inl(sboroll~h.110figtiranen el Ctniice1-lorentino.seaimla copia de donPratx'i'icode) Pasn y Troncono.

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'37

ra en despoblado, distante de la ciudad una tcgua o casi; ttegadoa las gradas del cu, él mismo se sub!a por las gradas arriba, y en

la primera grada hacia pedazos una de las flautas con que tania

en el tiempo de su prosperidad, y en la scanda grada hacia pe-daxos otra y en la tercera otra, y asi las acahaba todas, subiendo

por las gradas; Itegando arriba, a !o mas alto det CM.estaban apa-

rejados los sàtrapas que le habian de matar, y tomabanle y echa-banle sobre el tajon de piedra, y teniéndole por los pies y por las

manos y por la cabeza, echado de espaldas sobre el tajôn, el quetenia el cuchillo de piedra, metiaselo por tos pechos con un gran

golpe, y tomândote a sacar, metia la mano por la cortadura quehabia hecho el cuchillo y arrancâbate el corazôn y ofrecfate lue-

go al sol. De esta manera mataban a todos los que sacrifica-

ban a éste no le echaban por las gradas abajo, como a los otros,

sino tomabante cuatro y bajâbante luego al patio, y alli le cor-

taban la cabeza y la espetaban en un palo que Ilamaban ~OM-

pantli. De esta manera acababa su vida este que habia sido re-

galado y honrado por espacio de un ano. Decian que esto signi-ficaba que los que tienen rlquexas y deleites en su vida, al cabo

de etta han de venir en pobreza y dolor.

En esta misma fiesta hacian de masa que se ttama ~oo~/t la

imagen de ~Mt~o~oc/t~t, tan alta como un hombre hasta la

cinta; en el c« que Ilamaban ~/t<no/tt«tc hacian para ponerlaun tabtado (y) los maderos de él eran labrados como culebras ytenian las cabcxas a todas cuatro partes del tablado, contrapues-tas las unas a las otras, de manera que a todas cuatro parteshabia colas y cabezas. A la imagen que hacian ponianta port)ezos unos palos que MN~M< y luego la henctuan toda de aquella

masa, hasta hacer un bulto de un hombre; hacian esto en la

casa donde siempre se guardaba la imagen de ~7<«/~7<~oc/<~<.Acabada de hacer, componianla luego con tottos los atavios de

~Mt~o~oc/t~t: ponianle una jaqueta de tela labrada de bczos

de hombres cubriante con una manta de ~f~M~n( t ) de tela muy

<<) \<'crca(le f'.ta palahratomamos<)crichardo (Oh. cit., paff.t48)la re(crencia..il{uil'l1le:"O"il'clo<liceque lo~Inclio~de la provinciade Cue-

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'38

rala ponianlc en !a cabcza ma corona a mancra de cscritio quevenin justa a la cabeza y en !o alto ibase ensancbando, labrada

de phuna; sobre papel, (te! mcdio de ella satia un màstit también

)abrado de pluma, y en tu alto del masti! cstaba in~crtdo un cn-

rhillo de pedernal, a manera de hierro de tanzon, cnsan~rentadobasta el medio; cubr!an)e otra manta, ricamente labrada de ptu-ma rica; tenia esta manta en et medio una plancha de oro redon-

da, hecha de martillo; abajo ponian unos bezos hechos de ~o<

cerca de los pies de la imagen, y cubriatos la misma manta

que tenia cubierta en la cual estaban labrados los bezos y miem-

bros de una persona clespedazacla; a esta manta, labrada de esta

manera, Ilamaban //aft<oc«o//o. Otro ornamento hacian parahonra de este dios, que era un pape!6n que tenta veinte brazas

de largo y una de ancho, y un dedo de ~rueso; este papetôn!n ttevaban muchos mancebos recios delante de la imagen, asi-

dos de una parte y de otra del papeton, todos delante la imagen;

y porque el pape!6n no se quebrase llevabanle entablado con

unas saetas que e!tos llamaban /ft<w< )as cuales tenian plumasen tres partes, cabe el casqu)!to y en el medio y at cabo, e ihan

estas saetas una debajo y otra encima de! papel; nevàbanlas dos.

uno de una parte y otro de otra, !tcvando!as asidas ambas jun-

tas con las manos, y ellas apretaban e! pape!6n, una por encima

y otra por debajo.Acabada de componer esta iinalyen de la manera ya dicha

a!canxaban c! tahtado sobre que puesta muchos capitanesv hombres de ~terra, y, unos de una parte y otros de otra, iban-

la t!e\ando como en andas, y delante de ella iba el papeton, y

todos los que le Hevahan iban todos eti proces~on; !bait cantando

sus cantares de! nusmo dios. y baitando delante de c) con grande

ha. en c) Ismnde !'anama.nomhraban/t<')t<t«')'ta )a planta (te<)nchaoat)hi)f~.<tf: Yde af)uilia \cni<)ola palabra//<*t)t<;t«'M.comna)n"nosc:crih€n.o Jeniqtcen,comose prollllllciageneraliiierite. Ntagtie)-o 0~faj(üt:)'cra lapalabrapr:>pÍade estas Islas. comoRcnrralmcntchoi sc usa con rclacÍl',nala esix-ciede SIIsticlo,apliçàndorcla de Il'Iliqlll'lIa los hilos, SOl(3S,teji-Hos.etc., que vienende) tcrritorio Mejicanuy a a es)tccicintrwtucifta<teYucat:cnhacc pocosaÍ1os",

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'39

arcito; y ttcgando at cu (tonde la habian de subir, ttevaban con

unas cuerdas atado el tabtado por las cuatro esquinas y asian

de las cuerdas para subirle, de manera que fuese muy Itano, que

a ninguna parte se acostase la imagen; y los <)ue llevaban et

papeton subian delante, y los que ttegat)an primero a to alto

comenzaban a coger el papet enrottàndote; asi como iban su-

hicndo iban enrollando con gran tiento, para que no se quebraseni rompiese; y las saetas ibantas sacando y dàbantas a ({uien to-

das y juntas tas tuviese, hechas un !taz. I~n Hc~ando arriba la

imagen, pon!an!a en su lugar o silla dondc habia de estar, y el

papelôn que ya estaba enrollado atâbanle muy bien porque no se

tomase a desenrollar, y poniansele delante de! tabladillo en queestaba la imagen. Después de haber asentado el tabladillo sobre

que estaba la imagen en !o alto del cu-y puesto el papetun enro-

lIado junto al tabtadiUo–descendian todos los que le habian su

t)ido y solamente quedaban attà los que habian de guardar, queeran tos sàtrapas de los idolos; cuando !o acababan de subir \<cra a puestas del sol, y luego entonces hacian ofrendas a la ima-

gen de tamales y otras comidas.

Otro dia, en amaneciendo.. cada uno en su casa hacia ofre~

da de comida a la imagen del mismo //M<7~~of/t, que ténia

en su casa, y todos ofrecian sangre de codornices delante de la

imagen que habian puesto en el CM. Primero comenzaba et st-

fior arrancaba la cabeza a cuatro codornices, ofreciéndolas a)

«toto recien puesto, y luego ofrecian tos sàtrapas y despues tod"

el pueblo, y en arrancando la cabeza a la codorniz, arrojàbaniadelante dct idolo; alli andaba re\ota!tdo hasta que se moria.

y los cscuderos y honi!)res de guerra del &cnorcug<an !as c~m-nices después de muertas y hacianias pelar y asar y salar,(tivid!ant:ts entre si, parte de ellas al senor y parte a los prin-

cipales y parte a tos satrapas, y parte a tos escuderos. Todos !!c-

vat)an ttraseros, y en el «< encendian lumbre y hacian brasa

Hevaban también f«/'<t y sus inccnsanus de barro como cazos.

agujcrados y muy tabrados, que ellos ttamaban tlcmaitl; tteva-

t~antambién copat de tottas tas maneras, e iban precediendo en las

Page 230: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

1~0

ceremonias del servicio de aquel dios. Los satrapas, ttc~andoa cierto punto, tomaban todos brasas en sus incensarios y echa-

ban alli c! copal o incienso e inc<'nsahan ttacia la imagen de ~<«<-

~o<<<. que poco antes habian pucsto en el <'«; no solamen-

te en este !u}?ar se hac!a fiesta o cercmonia, pero también en

todas las casas (!e los duenos de ellas incensaban a todas las

estatuas (le los dioses que en sus casas tenian; acaba(to de in-

censar, echaban las brasas en un hogar redondo, dos palmos o

casi alto, de tierra, que estaba en medio del patio, al cual tta-

maban tlexictli.

En esta fiesta todas las doncellas se afeitaban tas caras y

componian con pluma colorada los brazos y tas piernas, y t!e-

vaban todas unos papeles puestos en unas canas ttendidas, quellamaban ~~M~, el papel era pintado con tinta; otras, quecran hijas de senores o de personas ricas, no Hcvaban papel sinn

unas mantas detgadas que ttamaban fOM~~tf; tambien tas ntan-

tas iban pintadas de ne~ro a manera de trottas, de alto a hajo.Llevando en las manos estas canas. con sus papetes o mantas at-

tas, andaban la proces!ôn con la otra gente, a honra de este

dios, y también bailaban estas doncellas con sus canas y pape-les asidos con ambas manos, en derredor det fo~on, sobre el

cual estaban dos escuderos, tenidas las caras con tinta, que tra-

ian a cuestas unas como jaulas hechas de tea, en las orillas de tas

cuales iban hincadas unas t)anderitas de pape): y ttevaban-

las a cuestas, no asidas de la frentc como las carias de los hom-

bres, sino atadas de tos pechos como soeien iievar ias cariaslas mujeres; éstos, atrededor del fogôn, en to alto, ~uiahan la

danza de las mujeres, bailando al modo que ellas t)ai!an.

También los sàtrapas del templo bailahan con las mujeres; ettos

y ellas bailando sattaban, y !)amahan a este hailc /)«!</««7<f-

~00, que quicre decir sattar o baitar de la fiesta de /f:.t<a/

Llevaban los sàtrapas unas rodajas de papel en tas froues.

fruncidas a manera de rosas de papel. Todos los sàtrapas tte\a-

ban emplumadas las cabezas con pluma blanca de gallina, y tte-vaban los labios y parte de los rostros enmetados, de mancra

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'4ï

que relucia la miel sobre la tintura de la cara, la cuat aiempre

traian tenida de negro. los sâtrapas Hevaban unos panos meno-

res que ellos usaban. de papet, que ttamaban o~~t~o.r~t, y lleva-

ban en las manos unos cetros de palma, en la punta de It)s cua!e'<

!ba una flor de pluma negra y en to bajo una txjrta. tambien de

pluma ne~ra. por remate del cetro. A este cetro ttamaban ftN-

//<K'MC/<<,por raxon de la ttoria que Hevaba abajo en el remate

i<a parte por dondc Hcvaban as!dos estos cetros iba envuetta con

un papel pintado de listas o rayas negras, y cuando éstos ihan

ttanzando Hc~tKm al sue!o con el cetro, comf sustcntândnsc e~~

c!, se~ûn los pasos que iban dando y los que hacian el son parabailar estaban dentro de una casa que namaban <o/~«/t~. de ma-

nera que no se veian los unos a los otros. ni tes que ha!tahan a

los que tan!an ni los que tan!an a los que hailaban. Es!os quetaman estahan todos sentados; en medio de ellos cstaba el ataha!.

t<x!ostan!an sonajas y otros instrumentos que ellos usan en !os

arcitos. Toda la gente del palacio y la Rente de j~uerra, viejos

y mozos, danzaban en otras partes del pat~n, trahados de las ma-

nns v cutebrcando. a manera de las danzas que los poputare~hombres y mujeres hacen en Castilla la Vieja. Entre éstos tam-

hién danzaban las mujeres doncellas, afeitadas y emptumada-'te pluma colorada todos los brazos y todas las piernas, y Heva-

han en !a cahexa puestos unos capillejos compuestos en hi~ar de

flores con ma!z tostado, que ellos !)aman tn~Mt~f/t. que rad:'

~rano es conift una flor hlanquisima. Estos cap!!tcjns cran a );t

manera que )~s capillejos de flores que usan las moxas en Can)

p<is.por mayo: Hevahan tambtén unos sarta!es de ox'.nx' co!

~a<)'~sdcsftc et itombro basta el sn!)aco. de ambns partes. A esta

tuancra de danxar ))aman //<tttOM<que quierc dccir ahraxad".

</t/ntOM<7in //<<7~<t, abrazan a ~/f<tY?<<t. Todo cst<~

se hacia con gran recato y honestidad; y si at~uno bahtaha o mi-

raba desboncstamentc )uett" le castt~aban. pnrfjue habia persn-nas puestas r)t)c ~ctattan sobre csto. listes battes v ttanyas (!ura-

ban hasta la nncbc.

Cuando pur espacio de un anu rc~ataban al manccbt) que al

Page 232: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

142

principio se dijo era imagtn de 7<~c<iMOM,y le mataban en

el principio de esta fiesta, juntamente criaban otro que Hama-

ban /.< /t'o<-o~y por otro nomore r/<!ca«~<!n, y por otro V'ctcdx/t-

/.?:'«.y andaban ambos juntos, aunque a éste no le adoraban como

a! otro ni le tenian en tanto. Acabadas todas las fiestas va di-

chas, y regocijos y cercmoniaSt al cabo mataban a este 77<K'aM~-

ya~, e! cual era imagen de ~/«t~t7o~oc/t~t: para haberle de ma-

tar componianle con unes papeles todos pintados con unas rueda'.

negras, y ponianle una mitra en la cabeza, hecha de plumas de

a~n!a, con muchos penachos en la punta, y en medio de los pc-nachos Uevaba un cuchillo de pedernal enhiesto y tenido la n~tad

con sandre. Iba adomado este pedernai con plumas coloradas)te\aba en las espaldas un omamento de un pa!mo en cuadru

hecho de tela rala, el cual ttamaban yc«cc/t<M,atado con unas

cuerdas de at~odon a !os pechos, y encima del YCM~cAtMttevaha

una tate~utta (a la cuat) namâbante t<~a/o.t't~<;!!evaba tambicn

en uno de !os brazos otro ornamento de pellejo de bestia fiera, a

manera de inanipulo, que se usa en la misa; a éste Uamaban

Wta/aco.t'.Hevaba tamhicn unos cascabetes de oro atados a tas

piernas, como los llevan los que bai tan. Este, asi adornado, dan-

xaba con los otros en esta fiesta (y) en tas danzas plebeyas iba

delante, ~uiando; éste, él mismo y de su voluntad y à la hora

que quer!a, se ponia en las manos de los fjuc le habian de matar;

.u)ue!)os satrapas que te tenian para cuando !c mataban, los lla-

unban//<7//cc<t o<to//u< en las manos de éstos le cortaban lus pc-( tx~sy le sacaban et coraxon. y después !c cortaban la caheza, yla espctaban en el palo <)ue!)an)ahan /~f~on//< cabc la det otro

mamcbu de ()uc di)imf)s ai principio. Este mismo (lia lus satra-

pas de! <cn)p!odaban unas cuctuHadiHas con navaja de piedra a

tos ninos y ninas, en el pecbo, y en e) cstoma~o, y en !os mor-

dnf~s <!elos brazos y en las munecas; estas senales parece quecran como bierro del demonio, con que herraba a sus ovejas, ylos que ahora toda\)a ~~acenestas sena!es no carecen de màcuta

de ido)atr!a, si despues (tel bautismo la recibieron. Cada ano en

esta fiesta senataban a tus ninos y ninas con estas scna)es.

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i43

CAPITULO XXV

t)t: LA FIESTAY ~ACRtFÏCÏOSQUE HAcfAXE\ LASCALE\t)AS

DELSEXTOr<S QUE SE LLAMABAEïXALQUALtZTL!

\t sexto mes iamaban <a~t<a/t~ t'~n este mes hacian

fiesta a honra de ios dioses del a~ua, « de la ptuvia. que Hama-

ban T'/o~o~Mf.Ant<'s de tte~ar a esta fiesta lus satrapes de to-

idolos ayunaban cuatro d!as, y antes de comenzar el ayuno it~an

por juncias a una fnente que esta cahe et pueblo que ttaman Ct-

//o//<ff, porque alli se tiaccn muy grandes y muy ~ruesas jun-

cias, tas cuales Uarnan <t~/o~t7/mo /<)/~tt~n7/t, son muy tardas ytodo t') que esta d<;ntro del a~ua es muy btanc«. Arrancabanta~

en una fuente que se llama 7'<'M«/co,o 7'<<v:c, u 0~<0t. des-

pnes que las habian arrancado liacianlas haces, y envot\antas en

sus mantas para !)c\ar a cuestas, y atàbantas con sus Mtff~o/~con que las habian de Hevar; luego se parttan para dondc

habian (le ir; Hevàvantas enhiestas v no atravesadas. I~ns mini~-

:ros de los idolos, cuando iban por estas juncias y cuando \ot-)an con ellas, tenian por costumhre de rohar a cuantos topaban

por el camino; y c:jmo todos sat)!an esto, cuando iban y cuand"

\ot\an nadie parec!a por los caminos, nadie osaba caminar: v

~i con at~uio topa )an tuc~o le tomahan cuanto ttevaba. aunqut.fucsc c! trit)ttto de senor, y si et ()ue topaban se defendta. tr.t-

<At)antemuy mal < c ~otpesy de coces y de arrastrarte por cl

sueto, y por nin~u~a cosa de estas penaban a estes ministre-

de los !dotos por tenertos en mucha cstimacton y rcvercncia. pot~cr ministros de )o< idoios. i'~n iicKando con L~ jm~ia~ n

donde cran menestc', tueRo las costan y comp~)nian. contrapuc>-

)as y entrepuesto to !)!anco a te verdc. a manera de mantas pintadas hadan también de estas juncias sentaderes sin pspatdarcs

y otros con cspatdarcs. Para ttacer estas mantas de juncias com

pt~mantas en el suete primero, y tue~e cesiantas cerne cstaban

compuestas, con cuerdas ttechas de raices de ma~uey.

ÏJc~ando et aym o que ttamat)an ~r//<t/()t d~o~o/t~y/t.te<!o.

Page 234: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

'44

los sàtrapas y ministros de los idolos se recogian dentro de la

casa que !!amaban Co/M~'fOf,en sus retraimientos; recog!anse en

este lugar los que ttamaban /'ow<!<*d~~<«Ma<;M<que quiere decir

sàtrapas que ya habfan hecho hazanas en la guerra, que habian

cautivado tres o cuatro. Estes, aunque no resiclian continua-

mente en el ft<, en algunos tiempos senatados acudian a sus ofi-

cios al cu recogianse también otros que ttamaban //on<of<c<t-

yo~M~,que quiere decir sàtrapas que ya han cautivado uno en la

jE~uerra; tampoco estos resid!an siempre en tos oficios de los

<t!fy, mas acudian los tiempos senalados a sus oficios; recogian-se también otros que ttamaban ~owafO~MC ct«<'<nnM«',que quie-re decir los sàtrapas cantores. Estos siempre residian en los CMM

pcrque aun ninguna hazana habian hecho en la guerra. Dcs-

pués de éstos se recogian todos tos otros ministros de los !dotos.

que eran menores, que ttamabe ~oMtOfo~~ctcd/tMOM,que quieredecir ministros menorcs. También se recogian otros muchaetw?,

ronio sacristanejos, a los cuales Ilamaban </atM<!cu-~<OM,que

quiere <!ecir ministros pequenuetos. Después de esto tendian al-

rededo. de los t~gares aquellas mantas de juncias que habian

hecho, a las cuales !)amabano~/o~!7~a/que quiere decir pcta-tes jaspeados de juncias blancas y verdes.

Después de haber tendido estos petates o esteras, tuef;o se

nderexahan los sàtrapas de los idolos para hacer sus oficios.

Vcstiansc una jaqueta 'juc ellos ttamahan .ttr~W. de tela pintada,

y poniansc en la tnano. en et braxn ixquicrdo, un maniputo a la

manera de los que usan tos saccrdotcs de la I~tesia, que ett~s

Haman tno/o<'o.r//t. luego tnmahan en la mano ixfjuicrda una ta-

K'~neut) cup. v i«to<<!««)ot !.t t!taii« <!crcc!.ac! :nccnsa::o q::ccttns ttaman ~<'W!<!<que es hecho de harro cocido a manera

<!ccazo o sarteneja; )ue);o, asi aderexados, satiansc a! patio de)

cu, y pucstos en medio del patio tomaban brasas en sus inccnsa-

rios y echaban sobre elhs copal e incensaltan hacia las cuatro par-tes de! mjndo, oriente, septentrion, occidcnte y n~diodta; !)a-

hiendo incensado, vaciaban las brasas en los braseros altos, que

siempre ardian de nochc en et patio, y cran tan altos como un es-

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S~ttùe t. tu

'45

tado o poco menos y tan ~ruesos que dos hombres apenas los po-dian abra7ar. El sàtrapa que habia ofrecido el incienso, acahado

su oficio entrâbase en et Co/wcfOf, que era como sacristia, y alli

ponia sus ornamentos. Luct{o comen~aban tos Mttrapas a ofrecer

Jetante del hogar una~ bf)!it!asde mssa, rada M ofrecia cuatro;

poniantas todas sobre los ))ctate<!de tut~'a*~ y ponianlas con

~ran tiento para que no se rodasen ni meneat-en, y si se rodaba

at~una de aquellas hohs los otros acusàbante de ~ue!!a cu!

porque habia de ser castigado por ella, y asi estaban con ~ra'tdcatencion mirando a cada uno como ponia su ofrenda, para acu-

sarte; a estas bolitas llamaban M<'M<~o~o//<;y otros ofrecian cua-

tro tomates o cuatro chiles verdes. Miraban también mucht~ x

los que ofrecian, si traian atguna cosa de suciedad en sus n~

tas, como atgûn hilo o paja, o cabello o pluma, o pelos, y al tad

luego le acusaban y habia de ser castigado por ello; mirabase

también mucho si at}!uno tropezaha o caia, porque luego acusa-

)<an at tal, porque habia por ello de ser castigado. En estos

cnatro dias de su ayuno, juntamente con cuatro noches, todos

andaban con mucho tiento por no caer en la pena del castigo..Acabado de ofrecer cada dia, venian unos viejos que !tama-

!)an gfo~«<M'M<7~M,los cuales traian las caras tenidas de negro,

trasquitados, satvo en la corona de la cabeza que tenia los ca-

ttettos tarons at rêvés de los ctérigos Estos cogian la ofrenda ydividianta entre s! todos estos cuatro dias. Esta era la costum-

hrp dp todot los satrapas. y de todos los f«< que cuando ayu-nahan cuatro dias antes de ta média nochc una hora despertaban

y tanian cornetas y caracoles y otros instrumentos. como tanen-

~!c a '"a't'ncs. Fn hnh!<*ndntanido a maitines. tue<?oto<ios se

tevantatMn. y desnudos. sin ninguna cot)ertura. iban a donde es-

tat~an tas puntas de maRuey que el dia antes hahian cortado ytraido para aquel efecto, con pedazos del mismo maguey; y en

cortando las puntas de maguey. luego con unas navajitas de pie-dra se cortaban las orejas. y con la sandre que de ellas salia

ensangretttaban las puntas del maguey que tenian cortadas y tam-

bicn se ensan~rentaban tos rostros. Cada uno ensan~rentaha

Page 236: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

ï46

tantas puntas de ma~tey a cua ~tas atcanxaha su devocion unes

cinco. otros mas y otros menot: hccho t's!o, tuego todos los sà-

t râpasy ministros de los idotos iban a hanarse, por mucho frio

(lue hiciese, y yendo iban tanendo caracoles marinos y unos chi-

flos hechos de barre cocido. Todos ttcvaban a cuestas unas ta-

tef~uittas atadas con uno~ cordelejos de M~t, con unas borlas

al cabo, y de otras colgahan unas tiras de papel pintadas, cosidas

con las mismas talegas que ttamaban y«'~MO<<~<;y en aqueHM

talegas Ilevaban una manera de harina. hecha a ta manera de

estiércol de ratones que ellos llaman ~to~MoMt.que era confec-

cionada con tinta y con polvos de una yerba que ellos Haman

y«' que es como bctenos de CastiUa. Iba delante de todos éstos

un sàtrapa con su incensario Heno de brasas y con su talega de

copal todos e!!os llevaban una penca de maguey corta, en queiban hincadas las espinas que cada uno habia de gastar; delante

de todos éstos iba uno de aquellos que uamaban ~«a~Hat-Mi~iH,yllevaba en e! hombro una tabla tan !ar~a como dos brazas y tan

ancha como un palmo o poco mas; iban dentro de esta tabla

unas sonajas y el que la Hevaba iba sonando con eUas. Llama-

ban a esta tahla oyafOf/NfOMa/<r//<o no<'o/~MaM< Todos los sa-

t râpasiban en esta procesion. so!os cuatro dejaban en Ca/Mf<*fo<,

que era su monasterio, los cuales guardaban entretanto que ellos

ihan a cumplir sus devociones. Estos cuatro se ocupaban en can-

tar y taner en un atabal y menear unas sot'ajas. estando senta-

dos, esto era un servicio que hacian a sus dioses, y aun ahora

!o usan algunos. Llegados los sàt râpas al agua donde se habian

de banar, estaban cuatro casas cerca de aquella a~ua, a las cuates

llamaban oyoM/tfo//<,que quiere decir casa de niebla. Estaban es-

tas casas ordenadas hacia tas cuatro partes clel mundo, una hacia

oriente, otra hacia el septentriôn, otra !:a''ia el poniente, otra

hacia el mediodta. El primer dia se metian todos en una de és-

tas el segundo, en la otra; ci tercero, en la 'rrcera; el cuarto,en la cuarta, y como iban desnudos iban temhtando y otros ha-

ticndo los dientes de frio; estando asi, comenzaban de hablar

uno de los sàtrapas que se llarnaba f/ta~/n'M/t~MafMt~ty dccia

Page 237: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

'47

coati tCOMfoyott !ttoyo/~ tcoMocoyOM,atapalcatl yMfcAtcoMaco-

von, <tT<o~t~CM<'CMC~ocovoM,que quiere decir este es lugar de cu-

lehras, lugar de mosquitos, y lugar de patos y lugar de juncia'En acabando de dccir esto el sàtrapa, todos los otros se arroja-han en e! agua; contenzaban luego a chapotear en el agua con los

pics y con las manos, haciendo grande estruendo, comenzaban a

vocear y a gritar, y a contrahacer las aves del agua; unos a los

anades, otros a unas aves zancudas del agua que ttaman ~t~t~hf.otros a los cuervos marinos, otros a las garzotas blancas, otro"

a tas garxas. Aquellas palabras que dccia el sàtrapa parece queeran invocadon del demonio, para hablar aquellos lenguajes de

aves en el agua; donde éstos se banaban estaban unos varates

hincados; cuatro d!as arreo hacian de esta mancra. En acabàn-

dose de t~anar salianse del a~ua y tomaban sus alhajas que habian

traido y volvian a su monasterio, dcsnudos y tanendo con sus

pitos y caracoles, y en llegando a su monasterio echàbanse todos

sobre aquellos petates de juncias verdes y cubrianse con sus

tnantas para dormir: unos estaban muertos de frio, otros dor-

)n{an, otros velaban, algunos dormian profundamente, otros con

sueno tiviano; algunos sonaban, otros hablaban entre suenos.otros se tevantaban durmiendo, otros roncaban, otros resopla-

t)an, otros daban gemidos durmiendo; todos estaban revueltos,

mal echados; hasta mediodia no se levantaban.

Habiéndose tevantado los ministros y sat râpas, tueRo se ade-

rezaba et sàtrapa de los idolos con sus ornamentos acostumbra-

dos, y tomaba su incensario c incensaba por todas las capitta~

y altares, a todas las estatuas de los tdotos: iban delante de é)

acompanàndotc satrapas viejos ttamados ~Mo~Mat'tn~u!. En aca-

ttando de incensar en t<xtas las partes acostumhradas. tue~u c

ittan todos a corner: sentàt)anse en corrillos en el suelo, para

corner, puestos en cuclillas como siempre sueten corner, y tuegodaban a cada uno su comida, como se la cnviat)an de su misma

casa; y si alguno tomaba la comida ajena o la trocaba, castigà-hanle por ello. Eran muy recatados y curiosos que no derrama-

sen gota ni pizca de la comida que comian, alli donde co-

Page 238: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

<4S

nnan y si atguno derramabc alguna gota de la mazamorra que

sorbh. o de! f/wW en que mojaban, tucgo le notaban la cutpa

para casti~arte, si no redimiese su culpa con atguna paga. En

habiendo acabado de cotner, luego iban a cortar ramos, que tta-

maban ac.royo/ y donde no habia estos ramos cortaban canas

verdcs en tugar de <ï<r~w~, y traiantos todos al templo, hechos

hacecillos, y sentabanse todos juntos y esperaban a la hora queles habian de hacer senal para que fuesen a enramar las capillas,

que tenian por tareas senaladas. nn haciéndoles (ta) senal que

esperaban arrancahan todos juntos con sus ramos y canas, con

prisa muy diligente, y cado une iba derecho al lugar donde habia

de poner sus ramos, y si alguno erraba el puesto donde habia de

poner las canas, o quedaba atrâs de sus companeros y no ttegaba

juntamente con los otros al poner de las canas, penâbanle, habia

de pagar una gallina, o un w~.r~t o una manta, y los pobres

pagaban una bola de masa en una jicara puesta; estas penascran para el acusador, estas penas se pa~aban en los cuatro dias,

porque en el quinto dia nin~tno se podfa redimir, sino que ha-

bia de ser castigado.

LIe~ada la fiesta, to<toshacian la comida que se llama elsalli.

no quedaba nadie que no la hiciese en su casa; este ~~o~t era

hecho de maiz cocido, a manera de arroz, y era muy amar!o;

después de hecho, todos comian de ello, y daban a otros. Des-

pués de comido, ios que querian bailaban y re~octjàbanse, mu-

chos se hacian zaharrones (i), disfrazados de diversas mancras,

y traian en las manos unas ollas de asa, que llamaban .rocMt~Mt;

andaban de casa en casa demandando f~a~ o arro?: (2), canta-

ban y bailaban a las puertas y decian sus cantarejos, y a la pos-tre decian si no me das el arroz, agujerarte he la casa; el dueno

de la casa luego les daba una escudilla de arroz.

Andaban éstos de dos en dos, de tres en tres, de cuatro en cua-

tro y de cinco en cinco. Comenzaban este regocijo a la media-

noche y cesaba en amaneciendo: en saliendo et sol, aparejàbanse

(1) --Per~onaque se di~fraza ridicislarnetite.(~) –Dcbc entcndcrscmaiz, <o//<.

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Y49

los satrapas con sus ornamentos acostumbrados, una jaqueta de-

bajo y encima de ella una manta delgada, transparente, que se

llama oyoM~~M~ttM~,pintada de plumas de papagayo aspadas o

cruzadas. Después de esto, ponianle a cuestas una flor de papel

grande fruncida, redonda a manera de rodela, y después le ata-

ban al colodrillo unas flores de papel también fruncidas, quesobraban a ambas partes de la cabeza a manera de orejas de

papel, como medios circulos; tentante la delantera de la cabeza

con color azul, y sobre el color echaban margagita: Ilevaba

este sàtrapa colgando de la mano derecha una talega o zurron

hecho de cuero de tigre, bordado con unos caracolitos blancos a

manera de campanitas que iban sonando los unos con los otrosa la una esquina del zurron iba colgando la cola del tigre, y a la

otra los dos pies, y a la otra tas dos manos en este zurron

ttevaba incienso para ofrecer y este incienso era una yerba quese Hama yiauhtli, seca y molida; delante de este sàtrapa, iba un

ministro que Ilaman quacualli, y Uevaba snbre e! !tombro un.).

tabla de anchura de un pahno y de largura de dos brazas; a

trechos iban unas sonajas en esta tabla, unos pedazuelos rolli-

zos y atados a la misma tabla y dentro de ella, que iban

sonando los unos con los otros; esta tabla se llamaba aYaco-

cAtcoMa~~t. Otros ministros iban delante de este sàtrapa; !!eva

ban en brazos unas imàgenes de dioses, hechas de aquella goma

que salta y es negra y ta Uaman M~t; llamaban estas imàgenesM~c~o que quiere decir dioses de ulli. Otros ministros Hevaban

en brazos unos pedazos de copal, hechos a manera de panes de

azùcar, en forma piramida! cada uno de estos pedazos de copalttevaba en la parte aguda una pluma rica que se llamaba <~«<<

puesta a manera de penacho, Uamàbanta esta pluma ~:<r~a/)?tt-

yooatM/ Estando ordcnados de esta manera, tocaban las cor-

nctas y caracoles, y tuego comenxaban a ir por su camino adc-

lante; esta procesi6n se hacia para Hcvar a los que habian hecht)

a!gun defecto de los que se dijeron atrâs, a! lugar donde los ha-

bian de castigar, y asi los ttevaban presos en esta procesi6n

ttevàbant~s asidf's por los cabc!tos dct coyote, para que no se

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i5o

huyesen; a at~.nos de ellos Ilevaban asidos por las MM~~ quettevaban cenidos, y los much~hos sacristanejos que también ha-

bian hecho atgûn defecto, tte/àbantos puestos sobre los hombros,

sentados en un sentaderuelo hecho de espadanas verdes, y a !os

utros muchachos que eran mayorcillos Hevaban asidos de la ma-

no, y Uevandotos at agua donde los habian de castigar, arrojâ-ban)os en el agua dondequiera que hallaban a!guna laguna en el

camino, y ma!tratàban!os de punadas y coces y empellones, y los

arrojaban y los revolcaban en el lodo de cualquier laguna queestaba en el camino; de esta manera los Ilevaban hasta la orilla

del agua, donde los habian de zabullir, la cual Ilamaban /o<<f~.

AHega<tosa la orilla del agua, el sàtrapa, y los otros ministros,

quemaban papel en sacrificio, y las formas de copal que Ilevaban

y las imagenes de ulli, y echaban incienso en el fuego, y otro de-

rramaban alrededor, sobre las esteras de juncia con que estaba

adornado aquel lugar. Juntamente con esto los que Hevaban los

culpados arrojabanlos en el agua, cuyos golpes hacian gran es-

truendo en el agua y alzaban el agua echandota en alto, porrazôn de los que caian en ella, y los que salian arriba tornaban-

los a zabullir; y algunos que sabian nadar iban por debajo del

agua a su morguio (ï) y salian lejos, y asi se escapaban; perolos que no sabian nadar de tal manera los fatigaban que los

dejaban por muertos a la orilla del agua. Alli los tomaban sus

parientes y los colgaban de los pies, para que echasen fuera el

agua que habian bebido, por las narices y por la boca.

Esto acabado volvianse todos por el mismo camino que ha-

h!an venido, en procesion, e ihan tanendo sus caracoles hacia ci

rn o monasterio de donde habian venido; y a los castigados tte-

vabantos sus parientes a sus casas, iban todos lastimados y tem-

btando de frio y batiendo los dientes; asi los Ilevaban a sus

casas para que convaleciesen. En volviendo los sàtrapas a su

monasterio, echaban otra vez esteras de juncias, como jaspea-das, y también espadanas, y luego comenzaban otro ayuno de

( ) –V.Die. de Aut. SotDf)!'ffuJo.A)o «)tnnrf{"J"Mod. adv., que\a)e ;)fr debajo t!e!apta".

Page 241: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

'5'

cuatro dias al cual ttamaban M~oco~OMa~s~t. En este ayunono se acusaban los unos a los otros, ni tampoco comian a me-

dio dia. En estos cuatro dias los sacristanejos aparejaban to-

dos los omamentos de papel que eran menester para todos los

ministros y también para si el uno de estos ornamentos se tta-

maba /~M~cA~M< que quiere decir ornamento que va <o-

hre el pescuezo, el otro se ttamaba amacuexpalli (y) era orna-

mento que se ponian tras el colodrillo, como una f lor hecha de

papel; el otro se Hamaba y<a!fo~t, que era un zurron para lle-

var incienso. Este zurron de papel comprâbase en el ~MtM~MM;también compraban unos sartales de palo, los cuales se ven

dian también en el ~tOtt~MC~.Acabados los cuatro dias del

ayuno luego se adomaban los sâtrapas con aquellos atavios, ytambién todos los ministros. El dia de la fiesta luego a la ma-

nana se ponian en la cabeza color azul; ponianse en la cara

y en los rostros miel mezclada con tinta, y todos llevaban col-

gados sus zurrones con incienso, y bordados con caracolillos

blancos. Los zurrones de los sâtrapas mayores eran de cuero

de tigre, y los de los otros menores eran de papel pintado a ma-

nera de tigre; algunos de estos zurroncillos los figuraban a ma-

nera de ave que se ttama o/~t~-MCM~o~,y otros a manera de pa-

tos todos Ilevaban sus inciensos (en) los dichos zurrones. Des-

pués de todos ataviados comenzaban luego su fiesta; iban en

procesion al cu, iba delante de todos et sâtrapa de 7'M/oc, este

Ilevaba en la cabeza una corona hecha a manera de escrino, jus-ta a la caheza y ancha arriba, y del medio de ella satian muchos

ptumajes; Hevaba la cara untada con ulli derretido, que es ne-

gro como tinta; ttevaba una jaqueta de tela que se Ilamaba

<iy< ttevaba una carantona fea con grande nariz y llevaba una

('ahellera larga hasta la cinta, esta cabellera estaba ingerida con

la caràtuta. Seguiante to<tos los otros ministros y sâtrapas.tt)an hablando como quicn rcxa. hasta Ilegar at cu de no/oc; en

ttegando, et sâtrapa de aquet dios paràbase y tuego tendian es-

teras de juncos, y también hojas de juncias, empotvorizadas con

incienso; tuego sobre tas esteras ponian cnatro cAo/f/n/nn~ re-

Page 242: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

dondos, a manera de bolillas y luego daban al sàtrapa un ga-rabatitto tenido con azut; con *ste garabato tocaba a cada una

de las bolillas, y en tocando hacia un ademan como retrayen-do la ntano, y daba una vuelta, y tuego iba a tocar la otra yhacia to mismo, asi tocaba a todas cuatro, con sus voltezue-

las hecho esto senibratia incienso sobre las esteras, de aquello

que ttaman \<oM/t//<; scmbrado el incienso, dàbante luego la

tabla de las sonajas y comf~nzaba a hacer sonido con ella, me-

néandola para que sonasen los palillos que en medio cstaban

incorporados o atados. Hecho esto luego se comenzaban todos

a ir a sus casas y monasterios, y a los castigados ttevaban a sus

casas; tuego se descompon!an de los omamentos que iban com-

puestos y se sentaban, y luego a la noche comenzaban la fiesta,

tocaban sus f<OM<M~My sus caracoles, y los otros instrumen-

tos musicales, sobre el cu de 7~<Mo<y cantaban en los monaste-

rios y tocaban tas sonajas que suelen traer en los areitos; de

todos estos instrumentos se hacia una mitsica muy festiva yhacian velar toda aquella noche a los cautivos que habian de

matar el dia siguiente, que los ttamaban imàgencs de los Tlalo-

que; Ilegados a la medianoche, que ellos Ilamaban YooW~««,comenzaban luego a matar a los cautivos. Aquellos que pri-mero mataban decian que eran el fundamento de los que eran

imagen de los T'/o/Mf, que iban aderezados con tos ornamen-

tos de los mismos Tlaloquc, que decian eran sus imagenes, y asi

ellos morian a la postre. ibanse a sentar sobre los que primerohabian muerto. Acabado de matar a éstos, tue~o tomaban to-

das las ofrendas de papel, y plumajes y piedras preciosas yf/t<<N<t/c.t, y tos ttevahan a un lugar de la ta~tna que ttaman

Pantitlan, que es frontero de las atarazanas. También tteva-

ban los corazones de todos los que hahian muerto, metidos en

una olla pintada de azu! y tenida con ulli en cuatro partes; tam-hién los papeles ihan todos manchados de «//<. Todos los queestaban presentes a esta ofrenda y sacrificio tenian en las ma-

nos aquella yerba que Haman <<!«Aya~. que es casi como ajen-

jos de Castitta. y con cttos estaban ojeando, como quien ojea

Page 243: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

'53

tnosca;; sobre sus caras y de sus tujos, y decian que con este

ojeaban los gusanos, para que no cntrascn en los ojos, para

clueno se causase aquella enferrnedad de los ojos que ellos ttaman

t.tocMt~ooo/t-c~t;otros tnctian esta yerba en las orejas Tam-

bién por \!a de supcrsticion otros traian esta yertMtempunada,o apretada en et puno.

Uegados cou louas sus ofrendas y con tos corazoncs de to~

muertos metianse en una canoa grande, que era de) senor, y lue-

);o comenzaban a remar con gran prisa; los remos de los queremaban, todo~ iban tenidos de azul; también !(~ rcmos it~an

tnanchados con «?. Llegados al lugar donde se habta de hacer

la ofrenda, el cuat se Ilamaba ~'on~au, metian la madera (la

canoa) entre muchos maderos que a!!f estaban hincados, en

cerco de un sumidero que aili ha!j).i, que Hamaban o~oc, en-

trando entre los maderos tueRo los sàtrapas comenzaban a to-

car sus cornetas y caracoles, puestos de pie en la proa de la

canoa; luego dat~an al principal de ellos la olla con los corazo-

nes y !ue~o los echaba en me(Ho de aquel espacio, que estat~a en-

tre los maderos, que era aquel espacio que tomaba aquellacueva donde el a~ua se sum!a. Dicen que echados los cora-

zones se atborotaha et agua y haoa olas y cspumas; echados

los corazoncs en el a~ta. echaban tamhién tas piedras precin-sas y los papeles de la ofrenda, a los cuates llamaban /t'/f/<M!

atàbantos en to alto de los madères. ()ue alli estahan h:ncados:

tambien cot~aban algunos de los tAa/f/u/n~~ y piedras pre-ciosas en los mismos papetes. Acat)ado todo este satian-~

de entre los tnaderus. !uc~o un s:'ur:q~ tumaba un incens:tri<.

a mancra de caxo y pon!a en él cuatro de aquettos papeles quettamaban <<c/<M< y encendtatos, y estando ardiendo ttaoa ur

ademàn de ofrecer donde estaba el sutnidero, y luego arron-

zaba el incettsario con el pape) ardiendo hacia el sumidero. He-

cho aquett« votvia la canoa hacia tierra, y comenzat)an a re-

niar y a~uijar hacia tierra donde ttamau 7t'/aMM!()~o. que era

el puesto de las canoas; tue~o todos se banaban en el mismo

tu~ar de alli ttevaban la canoa a donde la sotian guardar.

Page 244: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

ï54

Todo !o sobre dicho se tncia desde média noche arriba, has-

ta que amanecia. Al romp<r de la manana, y todas las cosas

acabadas, todos los sàtrapas se ihan a lavar a los lugares don-

de ellos se sotian lavar; alli se lavaban todos con agua, para qui-tar la cotor azut, solamente la delantera de la cabeza, y asi algu-no de los sàtrapas o ministros (te los idolos que estaban acu-

sados y habian de ser castigados, entonces cuando se tavaban,

con et agna azul, le traian y le castigaban como los arriba <

chos. Hecho esto luego se iban a su monasterio y sacaban to-

das las esteras de juncos verdes que habian puesto, y las echa-

ban fuera del monasterio, detràs de la casa. Estas son las ce-

remonias que se hacian en la fiesta que se ttamaba etzalqua-liztli.

CAPITULO XXVI.

DE LA FIESTAY CEREMONÏASQUESE HACiANEN LASCALENHAS

DELSÉPTÏMOMES,Qt KSE LLAMABATECUILHUITONTLI.

Al séptimo mes llamaban ~fct«7At«'/ot!~t. En este mes ha-

cian fiesta y sacrificios a la diosa de la sal ~ue llamaban t/<

/oc<7:M< era la diosa de los que hacen sal decian que era her-

mana de los dioses de la pluvia y, por cierta desgracia que hu'

bo entre ellos y ella, la persiguieron y desterraron a las aguas

saladas, y alli invento la sal, de la manera que ahora se hace,con tinajas y con amontonar la tierra satada. y por esta inven-

cion la honraban y adoraban los que (ratahan en sal.

Los atavios de esta diosa eran de color amarillo, y una

mitra con muchos ptumajes verdes f)ue salian de ella, como pe-nachos altos, que del aire resplandecian de verde, y tenia las

orejeras de oro muy fino y muy resplandeciente, como flores

de calabaza. Tenia el /n<t~!7tabrado, con olas de agua estatM

bordado el huipil, con unes f/ta/c/n/nn/fA pintados; tenia las na-

guas labradas de la misma obra det AMt~tV,tenia en las gar-

Page 245: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

155

K~ntas de los pies atados cascabeles de oro, o caracolitos btan-

(f)s, estaban engeridos en una tira de cuero de tigre; cuando an-

daha hac!an gran sonido. Los cacles o cotaras que ttevaba

cran tejidos con atgodon y los botones de los cacles o cotaras

tambiën eran de atgodon~ y las cuerdas con que se ataban tam-

hién eran de atgodon ftojo. Tenia una rodela pintada con unas

hojas anchas de la yerba que se ttama a<~«MOMO. Tenia la

rodela colgando unos rapacejos de plumas de papagayos, con

flores en los cabos, hechos de pluma de àguila; tenia una flo-

cadura hecha de pluma pegada de çM~-ro~,también plumas del

ave que se ttama ~o~M<ïM,y otras plumas de ave que se iiaman

tcox6lotl. Cuando bailaba con estos aderezos iba campeandola rode!a; ttevaba en la mano un baston rollizo y en !o alto co-

mo un palmo o dos ancho, como paleta, adornado con papeles

goteados de ulli, tres flores hechas de papet. una en cada ter-

cio; tas flores de papel iban Menas de incienso, junto a tas ft<

res iban unas plumas de çM~a~t cruzadas, o aspadas; cuan-

(to bailaba en el areito ibase arrimando at haston y a!zàndo!e

at compas del baile.

Diez dias continuados bailaba en el areito, con mujeres qu<-también bailaban y cantaban por alegrarla; eran todas las quehacian sal, viejas, mozas y muchachas. Iban todas estas mu-

jeres trabadas tas unas de tas otras con unas pequenas cuer-

das, la una asia del un cabo de la cuerda, la otra del otro.

y asi iban bailando; llevaban todas guirnaldas en las cabezas.

hechas de aquella yerba que se llama tJ/OM~yo~, que es casi

como ajenjo de Castilla. Ht cantar que cantaban, decianlo en

tipte muy alto; iban algunos viejos delante de ellas, guiàndo!a<

rigiendo el cantar. La que iba compuesta con los at~vios de

la diosa y que habia de morir, iba en medio de todas ellas,

delante de ella iba un v!ejo que llevaba en tas manos un pluma-

je muy hermoso hecho a manera de manga de cruz; ttamàbase

este plumaje «t.v~o~f//<Mo~. Este cantar comenzaban de sobre

tarde y ttegaban hasta la média noche cantando. Todos estes

<ticxdias andaba en el baile y cantaba aquella que habia de m<

Page 246: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

156

rir con las otras; pasados los dh'z dias toda una nochc entera hai-

!aba y cantaba aquella que habia de morir, sin dormir, ni repo-

sar, y traianla de los brazos wa viejas, y todas bailaban en es-

ta nochc También bailaban y velaban los esclavos que habian

de morir delante de ella, sobre los cuales habia de ir a la ma-

nana.

Cuando era la fiesta aderexàbanse los sàtrapas, que habian

de matar a esta mujer, que ta llamaban como a la diosa Uir-

/o<t/«M~, y a los cautivos a los cuales ttantaban uixtotin. Tam-

bién iban compuestos con los omamentos conformes a la fies-

ta, con sus papeles al pescuezo, y en la cabeza Hevaban unos

plumajes a cuestas, hechos a manera de pie de àguita, con to-

da su pierna y plumas, hechô todo de pluma, puesto en un ca-

caxtli aj~ujereado en diversas partes, y en estos agujeros iban hin-

cados ptumajes: ttevàbante cenido con unas vendas de manta,

coloradas, de la anchura de dos manos. El pie de la âguila He-

vaba tas unas hacia arriba, el muslo hacia abajo entre tas unas.

En medio del pie estaba agujerado, y en aquel agujero iba me-

tido un muy hermoso plumaje.Toda la gente que miraba el areito tenia en las manos flo-

res amarillas que llaman cf~oo/cA! otros tenian la yerba

que Haman M~OMAy<en las manos; tue~o sub!an a la mujer que)tab!an de matar, que decian ser imagen de la diosa Uir-

tncihuatl, a to alto del fK de 7~/d/~f,y ras cHa subian a los cau-

tivos que también habian de morir antes de ella. Estando todos

arriba comenzaban a matar a los cautivos, los cuales muertos, ma-

taban también a la mujer a la postre, a la cual echada de espal-das sobre el tajôn, cinco mancebos la tomaban por los pies y

por las manos y por la cabeza, y tenianla muy tirada; poniantasobre la garganta un palo rollizo al cual tenian dos apretàndu-

le, para que no pudiese dar voces al tiempo que la abriesen los

pechos. Otros dicen que era un hocico de espadarte, que es un

pez marino que tiene una arma como espada en el hocico, quetiene colmillos de ambas partes; con este la apretaban la gar-

ganta. Segùn otros el que la habia de matar estaba a punto;

Page 247: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

'57

en estando como habia de estar, luego con dos manos la daban

con el pedernal por los pechos, y en rompiendo el pecho, luegola sangre salia con gran !mpetu, porque la ten!an muy extendida

y el pecho muy tieso; y tuego metia la mano el mismo que la

dcgotto y ~acaba el corazon, y luego le of recia al sol y le echa-

ban en una jicara, que cstaba para esto aparejada, que ttama-

han cAoMtM/t.ncoW. Cuando estas cosas se hacian de la mucr-

te de esta mujer, tocaban muchas cometas y caracoles. Lue-

go descend!an el cuerpo de aquella mujer, y el corazon cn-

biert!) con una manta. Acabado de hacer esto, que era de ma-

nana, toda la gente que estaba a ver este sacrificio se iban {~arasus casas, y todos comian y hot~aban, y convidaban los unos a

ios otros: esto es, toda la gente que trataba en sal bebian lar-

tpun'nte ~M/f~c,aunque no se emborrachaban; pasado este dia

y ver ida la noche, algunos que se emborrachaban renian los unos

con os otros, o apunàbanse o daban voces, baldonandose los

unos con los otros. Después de cansados echàbanse a dormirr

por ';sos suelos, a dondc se acertaban. Después otro dia he-

b!an <:t~M/crcque tes habia sobrado; Itamabante foc/nof~t.

aquellos que estando borrachos la noche antes habian renidc.

o apunado a otros, de que !o decian estando va en buen sest.1

y después de haber dormido, convidaban a beber a los que ha-

bian maltratado de obra o de palabra, porque los perdonasento que mat habian dicho o hecho, y los agraviados con !)et)pr

tue~o se tes quitaba et cnojo y perdonaban de buena ~ana su~

injurias. Aqu! se aca!ta ta rctacion de ta fiesta que se !tamah~

/<'CMt~/<Mt~M~<.

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'58

CAPITULO XXVII.

DR LA HESTAY SACRIFICIOSQCE SE HAcfAX EN LASCALENDAS

DELOCTAVOMES,QUESE UECfAUEY TECU!LHU!TL

AI octavo mes ttanmban «<'y /<'cM<7/n<t/ Antes de tte~ar a

esta fiesta, cuatro o cinco dias, el senor y e! pueblo hacian con-

vite a todos los pobres, no solamente del pueblo, pero también

de la comarca, para darles de comer. Hacian una manera de

brevaje que ellos liaman <7t<o~uto~t; hacian ~ran cantidad de

este brevaje, mezclando a~ua y harina de chia en una canoa.

Todos tomaban de aquel brevaje con unas escudillas que Itama-))an /o~aM~<«, cada uno de los que estaban présentes bebian

una o dos de aquellas escudillas de aquel f/ttOM~tnoMt,ninos,

hombres y mujeres, sin quedar nadie; los que no podian acabar

)o que tomaban, guardaban su sobra; algunos Ilevaban otras va-

sijas para guardar las sobras, y el que no ttevaba nada en querecibiese la sobra, echàhanseta en el re~azo; nadie iba a beber

dos veces. A cada uno daban una vez todo cuanto podfa beber,

y si alguno tomaba otra vez dàbante de verdascazos con una cana

verde. Después de haber todos bebido sentàbanse y reposaban,

ponianse en corrillos y comenzaban a parlar los unos a los otros

y tenian gran chacota; entonces behian las sot)ras, o to daban

a t)cbcr a sus hijuelos. A ia hora de corner, que cra ci mcd<od{a,

sentàbanse otra vez ordenadamentc, los ninos y ninas con sus

padrcs y madres se scntaban; sentada la K~nte, tos que hahian

<!edar la comida ataban sus mantas a la cinta, sc~un !o deman-

daba la disposicion de aquel ciercicio; ata!)an los cat)cttos con una

cspadana a manera de ~uirnatda porque no se les pusicscn dc-

lante los ojos. Cuando servian tue~o tomaban tamales a ahnan-

tadas ( ), y comenzaban desde los principios de las renctcs a dar

(t).–P~rece que la distribucionse hacia por fi)as o hilcras, '!ef;unetscntidode la patabraaimanta,y de la anticuadarencte,que usa frectiesi-tcmcntcet autor. S!tt"if'ca tambiénla palabra "a)macif{~o sienibra enatmacica <V. Die. Aut.)

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i59

tamales, y daban a cada uno todos los tamales que podian tomar

con una mano; daban tamales de muchas maneras: unos Ilama-

han tenextamalli, otro .Toco<ow~<,otros miauatantaili, otros ya-

raco~oMM~t,otros M~ct~ottM~t,otros 3pacacollaoyo,otros exoco-

fo/of&Myo. Los que servian tenian cuidado de los ninos y ninas

en especial y algunos de los servidores a sus amigos y parientesdaban mas tamales; nadie tomaba dos veces, y si alguno se atre-

v)a a tomar dos veces, dâban!e de azotes con una espadana tor-

cida. y tomàbante !o que habia tomado y !o que !e hab!an dado.

A alguno de los que estaban a la postre no les alcanzaba nada,

por tanto porfiaban de ponerse en buen lugar para que luegotes diesen; los que se quedaban sin nada Uoraban, y acuitabanse

por no haber podido tomar nada, diciendo "de balde !:<:mosve-

nido acâ, que no nos han dado nada" ibanse hacia los corrillos

<!ondeestaban comiendo, por ver si los darian algo y no se que-rian apartar de alli, aunque los daban <!cvcrdascazos; entreme-

tianse entre los otros escolàndose ( i ).Ocho dias duraba este convite que hacia el senor a los po-

bres, porque cada ano en este tiempo hay fa!ta de mantenimien-

tos y hay fatiga de hambre; en este tiempo solian morir muchos

de hambre. Acabando este convite, comenzaban luego la fiesta;comenzaban luego a cantar y bailar, luego en poniéndose el so!,en el patio de los CM< donde habia gran copia de braseros, altos

cerca de un estado y gruesos que apenas tos podian dos abrazar,

estaban en el renctc muchos de ellos, y en anocheciendo encen-

dian fuego sobre ellos y a la lumbre de aquel fucgo y ttama can-

tahan y bailaban. Para comenzar el areito salian los cantores de

las casas que cran sus aposentos, saHan ordcnados y cantando ybaitando de dos en dos hombres, y en medio de cada dos hombres

una mujer. Estos que hacian este areito cra toda gente escogida,

capitanes y otrp! valientes hombres ejercitados en las cosas de

la guerra; éstos que IIevaban las mujeres entre st, (las) Ilevaban

asidas de las manos. La otra gente noble, que no eran ejerci-

(,) .-EI Die. cie Allt.lia at "l'rh. l'~l'olar!'ela ~iRnifil'ad" de "{"ca-(t)–F) Die <tcAut da at vcr)'« f«'otarsc ta '.iRnific~cicude "c~ca-b))))irsc.Mtirscxin sentir". \a )a catificade vo.: .tnti)r"x.

Page 250: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

t6o

tados en la guerra, no ertraban en este areito. Iban las mujeres

muy ataviadas, con ricos /<M<~<7<fy naguas, y labradas de diver-

sas labores y muy costcsas; unas ilevaban naguas que ttaman

\'o/ otros que !!aman /o~o~/<~f//tf!o,otras que !!aman cacamu-

/<f</fÇtn.otras que Uaman <7<!ca~</«~<to ~o/~ca~(~ otras quettaman ~f/c; todas con sus cortapisas muy tabradas; y los AM~-

piles unes Hevaban los que se !!anmn g!<a~a('/<<7r~c, otros queiïaman /fM<~<7/<.otros que iïarnan ~'o~<<~<7foc. otros que lla-

man cacallo, otros que !taman wn~tcAf/to. otros blancos sin nin-

guna labor; las ~argantas de éstos /<M<~t/<Hevai)anunas labores

'nu\ anchas, que cubrian todo el pecho, y las flocaduras de tes

/n~~<7Meran muy anchas. Bailaban estas mujeres en cabello, los

n'wHostendidos y las trenzas con que suelen atar los cat)c!tos

Ilei-àbanlas atadas desde la frente al cotodriUo; ninguna co'!a

))e\aban en la cara puesta, todas !!evaban las caras exentas y

limpias.Los hornbres andaban también muy ataviados; traian una

manta de aigodon, rala como red; los que dp ellos eran senalados

por valientes, y que podian traer bezotes, traian estas mantas

t'ordadas de caracolitos blancos; estas mantas asi bordadas t)a-maban MocA/'o~f«ffAtn//t; los demâs que no eran asi senatados

'ralan éstas negras con sus f locaduras. Todos Uevaban orejerashechas de una materia haja; pero los que iban delante, ttevaban

"rejeras de cobre con unes pinjantes y los bezotes llevahan con-

formes a tas oreieras. Unos tos llevahan hechos a mancra dp

tagartijas. otros a manera de perrillos, otros cuadrados o de

'natro esquinas: y los mancebos que hahian hecho atguna cosa

'-criatada en la guerra Hevaban unes tjexotcs redondos, como un

!rcu!o.con cuatro circu!H!os en crux, dentro en la circunferen-

'a, que era algo ancha; todos los otros mancebos llevaban unes

t'czotcs a manera de c!rcuto, sin otra labor. Todos estos hezotes

cran hechos de conchas de hostias (i) de la mar. Todos k~s

valientes Hevaban unes collares de cuero, y de ellos coigaban

(t).–Hsta onp)eada esta ))a).*bravarias vecescon la 'n)p)if)caci6n')<ostra.

Page 251: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

Sth*<dn 1. H1

!6t

sobre los pechos unas bortas a manera de flores grandes, de las

cuales colgaban unos caracolillos blancos en cantidad otros lie

vaban unas conchas de mariscos colgadas del cuello, a éstos tta-

maban çtM~M<M'A<f<tM;y otros, o/onttn; éstos ttevaban tambiën

unes barbotes o bezotes hechos a manera de aguila, de la rnisma

concha y otros que se tenian por mas valientes compraban unas

cuentas blancas de unos mariscos que se ttaman teochipoli. La

otra gente baja se adornaba con unas cuentas amarillas, también

hechas de conchas de marisccs, que son baratas y de poco valor;los de éstos, que habian tomado en la guerra cautivos, Ilevabail

sobre la cabeza un plumaje para ser conocidos que habian presoen ta guerra atgùn cautivo. Los capitanes llevaban unos pluma-

jes atados en tas espaldas, en que se conocian ser valientes, los

ruâtes plumajes ttamaban gMOM~~oM~porque eran como unos

ârbo!es de que salian unas ramas labradas de hilo y pluma, con

unas flores en los remates que salian de unos vasitos de cueru

de tigre. Otros ttevaban otros ptumajes de otras maneras, uno-

que ttamaban .n~o.ro~M<gK<o//t ( i ), otros que ttamaban a~o.rf-

Ili, otros que tteva!)an unos plumajes que ttamaban çM<!<<~o/otros ttevaban unos plumajes hechos de su mano de diversos

colores. En los pies, algunos ttevaban atados al pie izquierdo

pesunos de ciervos, atados con unas correas de ciervo delgadas.Iban todos embijadas las caras de diversas maneras: unos con

tinta ne~a hacian en los carrillos unas ruedas negras, y en la

frente una raya también de tinta negra que tomaba de sien a

sien (y) sobre la tinta cchattan màr~~ta: otros ponian una rava

de tinta nc~ra desde la una oreja hasta ta otra, por la frente (ytambién echaban mar~a~ta; otros cchahan una raya de tinta

<tesdela punta de la oreja hasta la b<'ca. con sn mar~a~ita. T<"

dos ellos llevaban cortados los cabettos de un~ manera, hacia ta-·

sienes, rapados a navaja en la frente, un poco largos los cabettos

y todo to delantero de la cabeza escarapusados hacia arriba. Por

todo el cogote ttevaban colgados cabellos largos, que colgabanhasta tas espaldas; en las sicnes ttcvahan pue~to cotor amarilln.

ft) R<!))iS)n)Fun(0)' cit.) cscnbi' ))/('.<<<;«.u/

Page 252: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

t62

Uevaban hachas de teas encendidas delante de si, cuando

iban danzando; Uevaban estas hachas unes soldados mancebob.

cjercitados en la guerra, que s<:Hamaban/t'ocAf~MttM~M< eran

pesados estos hachones, hacian doblegar a los que los Uevaban,

iba goteando la resina y cayendo brasas de los hachones, y al-

gunas veces algunas teas ardiendo se ca!an por los lados. De

una parte y de otra iban alumbrando con candeleros de teas quettaman <~MMi~. Estos llevaban unos mancebos que por su voto

hacian penitencia veinte dias en et cu; tos de ta una parte eran

~MO<-Ac<M,y de ta otra parte eran tlatelolcas; éstos no bailaban,

solamente iban alumbrando, y miraban con diligencia si alguno

hac!a deshonestidad, mirando o tocando a alguna mujer; y si

atguno era visto hacer atgo de esto, el dia siguiente o despuésde dos dias le castigaban reciamente, atizonandote, dândote de

porrazos con tizones, tanto que le dejaban por muerto.

El senor atgunas veces salia a este areito, otras veces no,como se le antojaba. Los que danzaban unos ihan asidos por tas

manos, otros echaban tos brazos a su companero, abrazàndote

por la cintura; todos Hevaban un compas en el alzar del pie y en

et echar del paso adelante, y en et votver atrâs y en et hacer de tas

vueltas; danzaban por entre tes candeteros o fogones, haciendo

contrapaso entre ellos, danzaban hasta bien noche (y) cesaban a

ta hora de las nueve de ta noche. En cesando et que tarua el atam-

bor, y ~OM<M~<,tuego todos se paraban y luego comenzaban <!e

ir & sus casas. A los muy principales iban alumbrando con sus

hachas de tea delante; y las mujcres que habian danzado junta-banse todas en acabando et areito, y tos que tenian cargo de ellas

ttevàbantas a las casas donde solian juntarse. No consentfan quese derramasen o que se fuesen con ningùn hombre, excepto con

tos principales si llamaban a atguna de ellas para darlas de co-

mer; también a las matronas que tas guardaban las daban comi-

da y mantas porque tas ttevaban a sus casas; lo que tes sobraba

<te la comida, siempre to Uevaban a su casa. Atgunos de (los)

principales soldados, si querian ttevar alguna de aquellas mozas,

decianlo secretamentc a la matrona que tas guardaba, para que

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la llevase, (pues) no osaban llamartas pùblicamente; la matrona la

ttevaba a casa de aqué! o a donde él rr'ndaba, de noche la Ilevaba

y de noche salia; si alguno de éstos hacia esto pùbticamente éra-

sete tenido a mal y castigabanle por ello pùbticamente, quitâban-le los cabellos que traia por sénat de valiente, que ellos Ilamaban

~o~ocoMt, y tomabanle las armas y los atavios que usaba. El

castigo era que le apaleaban y le chamuscaban la cabeza; todo

el cuerpo se te arronchaba y hacia vejigas del fuego y de los

))atos (v) luego le arrojaban por alli adetante, y dec!an!e: Anda

vête, bellaco, aunque seas valiente y fuerte no te tenemos en

nada; aunque vengan nuestros enemigos a hacemos guerra no

haremos cuenta de ti éstas y otras palabras injuriosas le de-

cian, después que !e echaban por ahi a empellones; ibase azcadi-

lando y cayendo y quejàndose por el mal tratamiento que le ha-

bian hecho (y) nunca mas volvia a danxar ni a cantar; y la mujercon quien éste se habfa amancebado también la despedian de la

compania de tas otras, nunca mas ..ab!a de danzar ni de cantar,

ni de estar con las otras, ni la que tenia cargo de ellas hacia mas

cuenta de ella; y el mancebo que fu" castigado tomaba por mu-

jer a ta que también fué castigada por su causa.

Andados diez dias de este mes, celebraban la fiesta que lla-

maban Mcv ~cM~~Mt~.en la cual a honra de la diosa que se

llamaba Xt7<!ncttmataban a una mujer, ta cual componian yadornaban con los ornamentos de la diosa, y decian que era su

imagen, a la cual adornahan de esta manera Ponianla la cara

(le dos colores, desdc la nariz atMJo de amarillo y la frenfe de

coiorado; ponianla una corona de papet de cuatro esquinas, yde! medio de la corona salian muchos plumajes como pcnachos:

cot~àbanta det cuello muchos sartales de piedras ricas. ancha:tas cuales le adornaban los pechos; sobre tas piedras Hevaba una

medalla de oro redonda; vestianta de un lzuipil labrado de imà-

Kenes det demonio, y poniante unas na~as semejantes al /n«~<7.todo era curioso y rico; pon!anta cotaras pintadas de unas listas

coloradas; ponianle en el brazo izquierdo una rodela, y en la

otra mano un bast6n tenido de color bermejo. Ataviada con es-

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j6~

tos atavios cercàbanta muchas mujeres; ttevàbanta en medio a

ofrecer incienso a cuatro pattes; esta ofrenda hac!a a la tarde

antes que muriese. A esta ofrenda ttamaban .ro/oçt~o. porque el

dia si~ruiente habia de morir. El une de estos lugares se llamaba

7'<otM<M'o/co,el otro se ttama JVccocy.f~coM,el otro se llama

Atenchicalcau, el cuarto se Ilama Xolloco estos cuatro lugaresdonde ofrecian era en reverencia de los cuatro caracteres de la

cuenta de los anos: El primero se llama dco~, que quiere decir

caria; el segundo se ttama lécpatl, que quiere decir pedernal, co-

mo hierro de lanza; el tercero se llama calli, que quiere decir

casa; el cuarto se ttama tochtli, que quiere decir conejo. Con

estos cuatro caracteres, andando alrededor ttasta que cada unode ellos tuviese trece anos, contaban ta cuenta de los anos hasta

< incuentay dos. Acabadas de andar estas estaciones, toda aque-!!a noche antes que la matasen cantaban y danxaban las mujeres,

c!andotoda ta noche delante del CMde ta diosa Xildnen, y ésta

que habia de morir traîan!a en el medio. 1-l cnntar que decian

era a honra de la dionsa <V<MMCM.Venida la mannna, comenxa-

han a bailar todos los hombres de cuenta; ttevaban todos en t~s

manos unas canas de maiz, como arrimândosc a cHas: a estas ra-

fias de maiz ttamaban /o/o~<M. También baitahan las mujert s

juntamente con la que habia de morir, y traian emplumadas las

piernas y en tos brazos con pluma cotorada; la cara Hevaban

tenida con cotor amarillo desde la barba hasta la nariz, y todas

las quijadas y la trente con color colorado ttevahan todas t~ir-naldas de flores amarillas, que se ttaman «'Mt~f!f/«' y sar-

tales de !o mismo las que iban delante ~uiando, tas cuales se tta-

maban c<AMC~aM!oc<M'~M<,que eran las que servian en tos cw~

f)ue también vivian en sus monasterios. Los hombres que ihan

'ianxando no iban entre las mujeres, porque las mujcrcs iban

todas juntas rodeadas de .Y!/JHCM,que era la <;uchabia de morir,

ihan cantando y baitando: a las mujeres ibantas tamndo con un

/t'~ono.?//<que no tenia mas que una ten~ua c:tcima y <'ua deba-

io. y en la de abajo llevaba cot~ada una jicara en que suctcn

bcber a~ua, y asi' suena mucho mas que los que tienen dos tcn-

Page 255: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

i6s

guas en la parte de arriba, y ninguna abajo. A este ~OHj~/tllamaban /<'<'oMM~<?o;ttevàbate uno debajo del sobaco, tanén-

dole, por ser de esta manera hecho. Los gentiles hombres queiban bailando iban dclante y no Ilevaban aquel compas de los

areitos, sino el compas de las danzas de Castilla la Vieja, quevan unos trabados de otros y culebreando. También los minis-

tros de los idolos iban bailando y danzando al son del mismo

~~OM<t~~<,iban tanendo sus cometas y sus caracotes; y cuando

los satrapas hacian vuelta delante de la diosa ~t~M~M, sembra-

ban incienso por donde iba a pasar, y el sâtrapa que habia de

matar (a) aquella mujer iba con sus aparejos y a cuestas ttevaba

un ptumaje que salia de entre las unas de un âguita, el cual plu-

maje estaha ingerido en una pierna de aguila hechiza (simula-

da) y uno de los satrapas ttevaba delante la tabla de !as sona-

jas, <te que habemos hablado atràs. En Ilegando al cu del dics

que se llamaba Ctft/t'o~, (tonde habia de morir esta mujer, po-niase datante de ella et sâtrapa que ttevaba la tabla de tas sona-

jas, que se llamaba c/nfOM.c~t, y ponianla enhiesta delante de

ella y comenxaba a hacer ruido con tas sonajas, meneandole a

una parte y a otra; sembraban delante de ella !ncienso, y ha-

ciendo esto, la subian hasta to alto del cu alli la tomaba luego

uno de los sàtrapas a cuestas, espaldas con espaldas, y luego Ile-

gaba otro y ta cortaba la cabeza; en acab&ndota de cortar la

cabeza la abrian los pechos y la sacaban et corazôn, y le echaban

en una jicara.Hecho este sacrificio a honra de la diosa .Y<7~!fM,tenian

todos ticenda de corner xilotes y pan hecho de ellos, y de comer

canas de maiz. Antes de este sacrificio nadie osaba corner estas

cosas; también de alli adclante comian bledos verdes cocidos, y

podian tamhién oter las flores que se ttaman <'CMt/'oa/.r(:<n/ ylas otras que se ttaman y'<<'(!<'At~.También en esta fiesta hacian

areito tas mujeres, mozas, viejas y muchachas; no bailaban con

ellas hombres ningunos; todas iban ataviadas de fiesta. emplu-madas las piernas y tos brazos con ptuma colorada de papaga-

yos, afeitadas las caras con color amarillo y con margagita. En

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t66

esta fiesta todos comian unos tamales, que ttaman .TOfO/dMM~t.

y hacian ofrendas a sus dioses en sus casas; y los viejos y viejasbebian vino, pero los mozos y mozas no y si aigunos de los que no

tenian licencia !!obebian echàbï~nles presos y castigàbantos. Los

de la audiencia, los sentenciaban, que llamaban pctlacako; algu-nos sentenciaban con pena de muerte por beber el pulcre, y tos

asi sentenciados ningùn remedio tenian !natàbantos delante to-

do el pueblo, porque en ellos escarmentasen los otros; y para

poner espanto a todos ttevàbantos los jueces tas manos atadas, al

/!dM~M~y alli hablaban a todo el pueblo, que nadie bebiese el

pulcre sino los viejos y viejas. Después que se acababa la pli-tica luego daban a los que habian de morir con un bastôn tra~

el cogote y te achocaban; los verdugos de este oficio se llamaban

~MMAMOC/t~t,exoaudcatl, ~t.MCOM<tca~,~~COCOMdfa~,masatécatl,

o~~t~oM~co~. Estos no eran de los senadores, sino de la gentc

baja que llamaban achcacauhtin; no venian por etecciôn a aqueloficio sino mandados, solamente pretendian para este oficio quefuesen valientes, esforzados y de buena plàtica. Los que veLn

hacer esta justicia tomaban temor y escarmiento si eran avisa-

dos, pero los que eran tochos y son alocados reianse de éste ne-

~ocio y burlaban de to que se decia; no temian en nada el cas-

tigo, ni la ptàtica, todo !o echaban por alto, no temian la muerte.En acabando de hacer esta justicia todos los que estaban juntosmirandola comenzaban a derramarse, y irse a sus casas, levan-

tando mucho polvo con tos pies y sacudiendo sus mantas; no

quedaba nadie en aquel lugar. Aqui se acaba la retaci6n de lafiesta t!amada «~' /<*<'Mt//tM<

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.67

CAPITULO XXVIII.

DE LA FIESTAY SACRIFICIOSQUE HAC~AKEN LASCALENDAS

DELNOVENOMESQUESE LLAMABATLAXOCHIMACO.

AI noveno mes llamaban /to<<tt~ac~. Dos dias antes quellegase esta fiesta toda la gente se derramaha por !os campos ymaizales a buscar flores, de todas maneras de flores, asi sit-

vestres como campesinas, de las cuales unas se Ilamaban acoco-

.y<!cAt~,AM<ocoA'<!cA~t tcpccempoalx6chitl, H<r~oM«!~<!c/n~,

~occ~cAt~ otras se itaman o<o.<*<!fA! coca/o.r~cAt~, oco~'<

chitl, o ayacox6chitl, ÇM~M/t~.f~c/tt~, .n/o.rJc/tt~, </accocofo.r<

chitl, <'<'w~o<y<!cAt~,o~ocMfTdtMNt,otras se Haman /&o/o~~Mf-

~!OM, o<?o~ow<r<!c/M~; y teniendo juntas muchas de estas flo-

res, juntàbantas en la casa del ft< donde se hacia esta fiesta,alli se guardaban aquella noche, y tuc~o en amaneciendo tas cn-

sartaban en sus hilos o mecatejos; tcniéndotas ensartadas hacian

sogas gruesas de ellas, torcidas y largas, y las tendian en cl pa-tio de aquel cu, presentandotas a aquel dios cuva fiesta hacian.

Aquella misma tarde, la vigilia de la fiesta, todos los populareshacian tamales y mataban gallinas y perrillos, y pelaban !as ?a-Ilinas y chamuscaban los perrillos, y todo !o demâs que era me-

nester para el dia siguiente; toda esta noche, sin dormir, se ocu-

paban en aparejar estas cosas. Otro dia muy de manana, queera la fiesta de Huitzilopochtli, los sâtrapas ofrecian a este mis-

mo tdoto f lores, incienso y comida y (to) adornaban con guirnal-das y sartales de flores; habiendo compuesto esta estatua t!e

/fM<<~o/'oc/«Mcon flores y habiéndote presentado muchas f!«-

res, muy artificiosamente hechas y muy olorosis, hacian !o mis-

mo a todas tas estatuas de todos tes otros dioses, por todos tos

f< y tuego, en todas las casas de los senores y principales adc-

rezat)an con flores a los idolos que cada uno ténia, y to-<presen-

taban otras flores, poniéndosetas detante, y toda la otra gente

popular t<ac!a to mismo en sus casas.

Acabado de hacer to dicho tneRo comenxahan a comcr y heber

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ï68

en todas las casas de chicos, grandes y médianes; ttegando a la ho-

ra del medio dia, luego comenzaban un areito muy pomposo en

et patio del mismô~Mt~/o~oc~~t, en el cual los mâs valientes

hombres de la guerra, que se ttaman unos o~owut, otros ~MO~M<:

</<tc/n<,guiaban la danza, y tm'go tras ellos iban otros que se

ttaman /cçM!«c~M< y iras ellos otros que se ttaman

chiaquc, y tras ellos, otros que se !!aman ~MfAc<MMM,y

luego los mancebos que se llaman ~o~o<'A~«t. También

en esta danza entraban mujeres, mozas pùbHcas; e iban asidos

de las manos, una mujer entre dos hombres, y un hombre entre

dos mujeres, a manera de las danzas que hacen en Castilla la

Vieja la gente popular; y danzaban culebreando y cantando, ylos que hacian et son para la danza, y los que regian el canto

estaban juntos. arrimados a un altar redondo que llamaban wu-

~Mo~~t En esta danza no hacian ademanes ningunos con los

pies ni con las manos, ni con las cabezas, ni hacian vueltas nin-

gunas, m&s de ir con pasos llanos al compas det son y del can-

to, muy despacio; nadie osaba hacer ningùn bullicio, ni atra-

vesar por el espacio donde danzaban todos los danzantes iban

con gran tiento, que no hiciesen atguna disonancia. Los queiban en la delantera, que cra la gentc mas ejercitada en la gue-rra, ttevaban echado el brazo por la cintura de la mujer, como

abrazândota; los otros que no eran tales no tenian licencia de

hacer este. A la puesta del sol cesaba este areito y se iban to-

dos para sus casas, y !o mismo hacian en cada casa, cada une

delante de sus dioscs; habia gran ruido en todo el pueblo porrazôn de los cantares y del taner de cada casa. Los viejos y

viejas bebian vino y emborrachàbanse, y reman unos con otrosa voces y otros se jactahan de sus vatentias, que habian he<)o

cuando mozos. Aqu! se acaha la retaciun de la fiesta que se tta-

maha //a.rof/{<tMaco.

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.6q

CAPITULO XXIX.

D~ LA FIESTAY SACMHCMSQUE HACfANEN LASCALt-~DAS

DELOÉCtMOMES,QUESE LLAMABAX6COTLHt ETZ!.

AI decimo mes llamaban .fJco~ AMc/~t. En pasando la fies-

ta de ~<M'ocA<MMfocortaban un gran àrbot en el monte, de

veinte y cinco brazas de largo, y habiéndole cortado, quitàbantetodas las ramas y gajos del cuerpo del madero y dejaban el

renuevo de arriba del guion; y luego cortaban otros maderos,

y hacianlos c6ncavos, echaban aquel madero encinta de ellos yatabante con maromas, y Ilevabanlo arrastrando y no Ilegabaa! suelo porque iba sobre los otros maderos, porque no se roza-

se la corteza. Cuando ya ttegaban cerca del pueblo salian las

senoras y mujeres principales a recibirle; Ilevaban j!cara~ de

cacao para que bebiesen los que le traian, y flores con que en-

rosaban a los que le traian; desque le habian llegado al patiodei cu, tuego comenzaban los ~oyocoM~MM,o cuadrilleros da-

ban voces muy fuertemente para que se juntase todo el pueblo,

para levantar aquét àrboi que Uamaban .fofo~; juntados tf~dos

atabanle con maromas, y hecho un hoyo donde habia de levan-

tarse, tiraban todos por las maromas y levantaban el àrbot. con

gran grita; cerraban el hoyo con piedras y tierra para que quedase enhiesto, y asi se estaba veinte dias. La vigilia de la fics-

ta que se ttamaba .r<!co~ AM< tomabanto a echar en tierra

muy poco a poco porque no diese golpe, porque no se quebrase o hcndiese, y asi le iban recihiendo con unos maderos atados

de dos en dos, que Haman ÇMOM/t/ow«!ro/y ponianle en tierra

sin que recihic~c dano, y dejabanle asi' y ibanse; las maromas

dejabantas cogidas sobre el mismo madero. Estàhase a>t toda

aquella noche, y el dia de la misma fiesta, en amaneciendo. jun-tâbanse todos los carpintcros con sus herramientas y tat~ràhan-

le muy derecho, quitàndote si alguna corva tenia. pnianle muyliso; y tahraban otro madero (le cinco braxas. dptgadc. hacianle

c6nca\u poniante en la punta desde donde comenxaba el guion,

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ï7o

y recogian las ramas del guion dentro del concave del otro ma-

(tero y atabanle con una soga, cinéndote desde donde comen-

zaban las ramas hasta la punta del guion.Acabado esto, los sàtrapas, aderezados con sus omamen-

tos, componian el àrbot con papeles; ayudàbantes los que lla-

man çMo~tMc~t~tM,y tos que llamaban ~~<OM<&t3'gM<que eran

tres muy altos de cuerpo; al uno de ellos llamaban coyo«o, y al

otro ~oconco~ ( ï ) y al tercero ~M~coMt~o~ ponian estos pape-tes con gran solicitud y bullicio. También componian de pa-

peles a una estatua, como de hombre, hecha de masa de semi-

llas de bledos. Este papel con que le componian era todo btan-

co, sin ninguna pintura ni tintura; ponianle en la cabeza unos

papeles cortados como cabellos, y unas estolas de papel de am-

bas partes, desde el hombro derecho al sobaco izquierdo y des-

de el hombro izquierdo al sobaco derecho, y en los brazos po-nianlos papeles como alas donde estaban pintadas imagenesde gavilanes, y también un ~MM'</<'de papel. Ponian arriba unos

papeles a manera de huipil, uno de la una parte y otro a la otra

a los lados de la imagen, y en el arbot, desde los pies de la

imagen, colgaban unos papeles largos, que Ilegaban hasta el

medio del ârbot, que andaban revolando; eran estos papeles an-

chos como media braza, y largos como diez brazas. Poman tam-

bién tres tamales grandes hechos de semilla de bledos sobre

la cabeza de la imagen, hincados en tres palos. Compuesto el

Arbot con todas estas cosas, atabanle diez maromas por la mi-

tad de él (y) atadas tas maromas tiraban de ellas con gran gri-ta, exhortandose a tirar de tas maromas, y como le iban levan-

tando pontante unos maderos atados de dos en dos y unos pun-tales sobre que descansase; cuando ya le enhiestaban daban gran

grita y hacian grande estruendo con los pies, iuego le echaban

al pie grandes piedras para que estuviese cnhiesto y no se acos-

tase, luego encima le echaban tierra; hecho esto ibanse todos a sus

casas, nadie quedaba alli. Luego venian aquellos que tenian cau-

tivos presos, que los habian de quemar vivos, y traianlos alli,

(t)–Z<!fOM~fo<<,corritf'"RétniSintcnn(Oh rit. p& ).~)).

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!7t

donde se habia de hacer este sacrificio; venian aderezados parahacer areito. Tra!an todo el cuerpo tenido con color amari-

!!o y la cara con color bermejo; traian un plumaje, como ma-

riposa, hecho de plumas coloradas de papagayo; llevaban en la

mano izquierda una rodela, labrada de pluma blanca, con sus rapa-

cejos que colgaban a la parte de,abajo; en el campo de esta rode-

la iban piernas de tigre o de âguita, dibujados de pluma al pro-

pôsito; Hamaban a esta rodela c/n~M/OM~t. Cada uno de

los que iban en el areito, asi aderezados, iba pareado con su

cautivo; iban ambos danzando a la par. Los cautivos lleva-

ban el cuerpo tefiido de blanco, y el M!<M*<~con que iban ceni-

dos era de papel; Uevaban también unas tiras de papel blanco

a manera de estolas, echados desde el hombro al sobaco; !!eva-

ban también unos cabellos de tiras de papel cortadas delgadas;llevaban emplumada la cabeza con plumas blancas a manera de

bilma; Hevaban un bezote hecho de pluma; Hevaban los ros-

tros de color bermejo y tas mejillas tenidas de negro. En es-

te areito perseveraban hasta la noche.

Puesto el sol cesaban y ponian los cautivos en unas casas

que estaban en los barrios, que se Haman fa/~M/ Alli los es-

taban guardando los mismos duenos y ve!aban todos y hacian

velar a los cautivos, y ya cerca de la media noche ibanse todos

los viejos vecinos de aquel barrio a sus casas. Llegada la me-

dia noche !os senores de los esclavos, cada uno a! snyo, cortà

banlos los cabellos de la corona de la cabeza a raiz de! casco.

delante del fuego y a honra del fuego. Estos cabellos guarda-han como por reliquias y en memoria de su va!ent!a, atàbanto~

con unos hilos colorados a unos penachos de garzotas, dos <*

très; a la navajuela con que cortaban los cabellos ttamàbanta

una del gavitan; estos cabellos los a~uardaban en unas petaqui-ttas o cofres hechos de cana, que Ilamaban et cofre de los cabe-

llos, (y) este cofre o petaca pequenueta ttevàbata el senor del cau-

tivo a su casa y cotgâhata de las vigas de su casa, en lugar pù-hlico porque fuese conocido que habia cautivado en la guerratodo el tiempo de su vida le tenia colgado. Después de haber

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t7~

cortado los cabellos de la cor~nitta a los cautivos, sus duenos

dormian un poco y los cautivos estaban a mucho recaudo por

que no huyesen. En amaneciendo ~ego ordenaban todos los

cautivos delante del lugar que se ttamaba ~oMt~on~<,que era

donde espetaban las cabezas de los que sacrificaban; estando asi

ordenados luego comenzaba uno de los satrapas a quitartos unas

banderillas de papel que llevaban en las manos, las cuales eran

sénat de que iban sentenciados a mucrte; quitàbanles también

los otros papeles con que iban aderezados y alguna manta, si

Ilevaban cubierta, y todo esto ponianlo en el fuego para que se

quemase, en un piton hecho de piedra que llamaban ~tMM/t.nfo-?. Todos iban por esta orden desnudàndotes y echando en el

fuego sus atavios, porque no tenian mas necesidad de vestidu-

ras, ni otra cosa, como que luego habian de morir; estando asi

todos desnudos esperando la muerte, venia un sàtrapa adere-

zado con sus omamentos y traia en tos brazos la estatua del

dios que llamaban /~<M< también adornada con sus atavios;

Ilegado aquél sàtrapa con su estatua que tenia en los brazos,

subia luego al cu donde habian de morir los cautivos y ttegabaat lugar donde los habian de matar que se !!amaba 7'/oc<M?o«AcoM.

Llegado alli luego tomaba a descender y pasaba delante de to-

dos los cautivos, y tornaba otra vez a subir como primero; los

senores de los cautivos estaban también ordenados en rcncte,

cada uno cabe su cautivo, y cuando la segunda vez el /~d<M<t/su-

bia al cu, cada uno de ellos tomaba por los cabellos a su cauti-

tivo y llevàbalo a un lugar que se llama Apellac, y alli los deja-ban todos; luego descendian los que los habian de echar en el

fuego y empotvorizàbantos con incienso tas caras, arrojàndose-to a punados, el cual traian molido en unas talegas; luego los

tomaban, y atabanlos tas manos atràs, y también los atabar.los pies, luego los echaban sobre los hombros a cuestas y su-

bianlos arriba a to alto del cu, donde estaba un gran fuego y

gran mont6n de brasa, y llegados arriba tuego daban con ellos

en el fuego; al tiempo que los arrojaban alzabase un gran pol-vo de ceniza, y cada uno a donde caia alli se hacia un grande

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'73

hoyo en el fuego, porque todo era brasa y rescoldo, y alli en

el fuego comenzaba a dar vuelcos y a hacer bascas el triste del

cautivo; comenzaba a rechinar el cuerpo como cuando asan at~ûn

animal, y tevantàbanse vejigas por todas partes del cuerpo; yestando en esta agonia sacàban!e con unos ~arabatos, arrastran-

do, los sàtrapas que llamaban ~MO~KacMtY/tM,y ponianle enci-

ma del tajon que se llamaba ~f/tco~. y luego le abrian tos pe-cttos de tetilla a tetilla, o un poco mas abajo, y luego le sacaban

c! corazôn y le arrojaban a los pies de la estatua de .Ytn~~f«//<,dios del fuc~n.

De esta manera mataban todos los caut!os que tenian parasacrificar en aquella fiesta, y acabàdotos de matar todos {base

toda la gente para su casa, y a la estatua del dios fffuto~ nevà-

bata el mismo satrapa que la hatxa tra!do, al lugar donde Mua

cstar: ibanle acompanando todos los viejos que estaban aplica-clos al servido de aquel dios; en acabàndote de poner en su ht-

car. descendianse del CMe ibanse a sus casas a corner. En aca-

hando de corner juntabansc todos los mancebos y mozuelos ytnuchachos; todos aqucHos que tenian vedijas de cabellos enet coyote, que t'ama!)an r~<r/'o/f<yK< y toda ta otra ~ente se

iuntaban en el patio de .Yn(/<~ft<~t. a cuva honra se hacia es-

ta fiesta; tue~o al medio dia comenzaban a bailar y a cantar:

ittan mujeres ordenadas entre los hombres; hench!ase todo et pa-tio de ~ente que no habia por donde satir, estando todos muy

npretados. En cansàndose de cantar y ()c hailar, tue~o dahan

«na gran grita y sat!anse dei patio c !banse donde estaba el àr-

bo! tevantado. iban cuajados los caminos y muy t!cnos de gente.tanto que los unos se atropet!at)an con i's otros: v los capi-tanes de los mancebos, estaban en derredor del arhol, para quenadie suhiese hasta que fuese tiempo y defendfan la subida a ~a-

rrotaxos; y los mancebos que iban detcnmn. d'is para subir al

arho! apartaban a empettones a los que dc'?n<!Ln la subida. yluego se asian de las maromas y comenzaban a subir por ellas

arriba por cada maroma subian muchos a p)rfn: cotgaba de

cada maroma un pina de mancebos, que todos su~ a porfia

Page 264: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

'74

por ella, y aunque muchos ac ometîan a subir pocos ttegaban arri-

ha y el que primero Hegaba tomaba la estatua del idolo que es-

taba arriba, hecha de masa de bledos, tomabale la rodela y las sa-

cta$, y los dardos con que e~taba armado, y el instrumento con

que se arrojan los dardos que se llama dtlatl; tomaba también

los tamales que tenia a los lados, desmenuzabatos) arrojàbatossobre la gente que estaba abajo. Toda !a gente estaba miran-

(!o arriba, y cuando caian los pcdazos de !os tamales todos ex-

tcndian los brazos para tomarlos, y algunos renian y se apuna-ban por el tomar de los pedazos; habia gran voceria sobre c)

tomar los pedazos que caian de arriba; y otros tomaban los pe-nachos que tenia sobre la cabeza la imagen o estatua, que echa-

ha de arriba el que habia subido. Hecho esto el que habia su-

bido descendiase con las armas que habia tomado de arriba; en

Hcgando abajo tomâbante con mucho aplauso, y llevabanle ysubiante a !o alto del cu que se lIama 7'/oc<MOM/«'aM;subtante a

aque! lugar muchos viejos. Alli le daban joyas o empresas porla valentia que habia hecho, y luego todos tiraban de las ma-

romas con gran fuerza y echaban en ticrra el ârbot y daba

gran golpe en el sueto y haciase pedazos; hecho esto todos se

iban a sus casas, nadie quedaba alli, y luego llevaban a su casa

a aquél que habia ganado en subir primero al ârbo!; ponianlcuna manta leonada atada al 'hombro, y por debajo del brazo

contrario como se pone la estola al diàcono; Hevaba esta manta

una franja en la orilla de ~cA~M«// y pluma. Esta manera de

manta era licito traer a los que hacian esta vatentia, a !os otros

no les era Hcito traer esta manta. Pod)an!as traer en su ca-

sa y vender h~dos los que querian, pcro no traertas. Aque! quehab!a llevado la victoria, Hevàban!e trahado por los brazos dos

satrapa~ viejos que Hamaban ~Ma~MOfMtV/ut,y muchos de los

ministros de los idolos iban tras ellos, tocando cornetas y cara-

coles !!evaba a cuestas la rodela que habia tomado en e! àr-

bot, (y) en dejândole en su casa volvianse al cu donde habian

salido. Esta es la relaciôn de la fiesta Hamada .y<!co~/<Mc<~<.

Page 265: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

~75

CAPITULO XXX.

DE LAFIESTAY CEREMONÏASQUESE HACfANEN LA<:CALEXDAS

DELUKOÉCÏMOMES.QUESELLAMABAOCHPANÏX~L!.

AI undécimo mes ttamat~an oc/t~oM~~t. Los cinco dias pri-meros de este mes no hacian nada tocante a la fiesta; acabados

los cinco dias, quince dias antes de la fiesta comenz~ban a bai-

lar un baile que ellos llamaban M~MM~o.ro;este baile duraba

ocho d!as. Iban ordenados en cuatro rendes y bailaban, no can-

taban en este baile; iban andando v callando, y llevaban en am-

bas manos unas flores que se ttaman ccw~oo/.r~cAt~, no com-

puestas sino cortadas con la misma rama. AIgunos mancebos

traviesos, aunque los otros iban en silencio, ellos hacian con la

!)oca el son que hacia et atabal, a cuyo son bailaban ninp<nmeneo hac!an con los pies ni con el cuerpo, sino solamente r<'n

las manos hajandolas y tevant&ndotas a compas del atabal, (\ )

guardaban la ordenanza con gran cuidado, de mènera que nadie

discrepase det otro: comenzaban este baile hacia la tarde, y aca-

)'àt)ase en poniéndose el sol; esto duraba por ocho dias, los cua-

les acabados comenzahan tue~o las mujeres médicas, viejas y

mozas, a hacer una escaramuza o petea, tantas a tantas, parti-'tas en dos escuadrones. Esto hacian las mujeres delante <!c

aquetta mujer que hahia de morir en esta fiesta, por recocijar-

la, para que no estuviesc triste ni Ilorase, ttorquc tenian mat

aguero si esta mujcr que hah!a de morir estaha triste o Horaha.

)K)rquedecian que esto si~nificaba que habian de morir muchos

sotdados en la ~crra. o que habian de morir muchas mujeres'te parte. Cuando hacian esta escaramuza o petea aque!ta mujer

que estaba diputada para morir, a la cual llamaban la ima~ende la madré de los dioses-a quien la fiesta se hacia-hacia el

primer acomct'micntu contra ci escuadron contrario; ihan acom-

panando a esta tres viejas que eran como sus madrés, que nunca

se Ic quitaban del lado; a la una llamaban .~Ma,a la otra 77<n-

Page 266: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

tecqui (i) a la otra .Yo~oM/t~t; la pelea era, que se apedreabancon pellas hechas de aquellas hilachas que nacen en los àrbotes,

o con pellas hechas de hojas de espadanas y con hojas de tu-

nas, y con flores amarillas que llaman c<*Mt~o<<'<!cAt~.Todas

iban cenidas, y en la cintura Ilevaban unas calabazuelas colgadascon potvos de aquella yerba que itaman iban apedreàndoscel un escuadrôn tras el otro, y después et otro volvia tras ci

otro; de esta manera escaramuzaban ciertas vueltas, con todas

las cuales acabadas cesaba la escaramuza y luego Ilevaban a la

mujer que habia de morir a la casa donde la guardahan. Esta mu-

jer llamaban roc<, que quiere decir nuestra abuela; ttamaban

asi a la madre de los dioses, a cuya honra ella habia de m~rir.

Esta escaramuza hacian por espacio de cuatro dias conti-

nuos, los cuales pasados, sacaban aquella mujer a pasearse por el

/!<h!~M<'j;iban con c!!a todas las médicas acompanandota pore! /!<fM~M<?;a este paso !!amaban acoceamiento del ~~«M,

;xjrque nunca mas habia de vohcr a é!; saliendo del ~M~MC~recibianla lue~o los sàtrapa je la diosa llamada C7ttc<wt~'(!o/

y rodeàbanse de ella, y ella aembraba harina de maiz por dondc

iba, como despidténdose del ~<ÏM~M~r,y luego aquellos satrapas)!evâban!a a la casa donde la ~uardaban, que era acerca del cri

donde la habian de matar. A!!t la consolaban las médicas y par-teras, y la decian Hi ja no os entr!stexcâis, que esta noche ha de

dormir con vos e! rcy, alegraos. No la dahan a cntender que la

habian de matar porque su muertc hatxa de ser subita. sin <jucella )o supiese. Y tue~u la ata\ iabnn con los ornamentos de

aqucUa diosa que Ilaman Toci, y !!ej~ada la média noche ite\à-

han!a al cu dondc habia de morir, y nadie hablaba ni tosia cuan-

do la llevaban, todos iban en ~ran silencio aunquc iba con ella

)f)do et pueblo; y de que habfa tte~ado a! lugar donde la habian

(te matar, tomâbata uno sobre las espa!das y cortàban!e de

presto la cabeza, y luego catiente la desollaban y desollada uno

de )os satrapas se vest!a sn pellejo. a! cuat Ilamaban tecciaqua-

()).–Asi en ta copia hecha por Trnncf'so. R<)ni Simeon c'K:ribi"7'/<tt/<<fC<yM(.sc~U))la copiade Panes y la titilizadapor Kin~berouK)'

Page 267: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

~.h~I'al1 I.

'77

cMtKt;escogian para esto el de mayor cuerpo, y de mayorcs fucr-

zas. Lo primero, la desollaban el muslo, y et pellejo del muslo

lle'iabanle al cu de &u hijo que se ttamaba Cintéotl, que estaba

en otro cu, y vestiansele. Después que se vestia aquel sàtrapacon el pellejo de aquella mujer, iba a tomar a su hijo ( !t!~o/

tuego se levantaba at canto del c« y luego bajaba abajo con pri-

sa acompanâbante cuatro personas que habian hecho veto de

hacerle aquel servicio; tomâbantc en medio, dos de la una parte

y dos de la otra, y algunos de los sàtrapas iban detràs de este

que llevaba el pellejo vestido, y otros principales y soldados quele estaban esperando se ponian delante para que él fucse iras

cttos persiguiéndotos, y asi comenzaban a huir delante de cl re-

ciamente iban votviendo la cabeza y ~otpeando tas rodetas, como

provocàndote a pelear, y tornaban luego a correr con gran fu-

ria. Todos los que veïan esto temian y tembtaban de ver aquel

juego, y este juego se Ilamaba ~ococo~t, porque todos aquellos

que iban huyendo Ilevaban en las manos unas escobas de zacates

ensangrentadas; y el que Itevaba el pellejo vestido, con los que

iban acompanandote. perseguian a los que iban delante huyendo

y los que hu<an procurahan de escaparse de los que los perse-

Ru!an, porque los temian mucho, y tte~ando al pie del CMde('

~Mt~o~oc/t~t, aquel que llevaba el pellejo vestido alzaba los

brazos y poniase en cruz delante de la imagen de //Mt~t/o/'<?r/<

y esto hacia cuatro veces.

Hccho esto votviasc adondc cstaba la cstatua de C~/co/ h1-

ju de aquella diosa ttamada 7wt. <)uien éste reprcsentab;)..t'ste Cut/~o/ cra tnancct)o et cuat t)c\at)a puesto por caratuta

et pettej't dct nutsto de la mnjer que habian muerto. y juntabasccon su madrc; tos atavios (lue ttevaba cran la caratuta del pc!!cj<'nictida por ta cattexa y tm capiHo de ptmna metido en la cabcza.

que cstaba pe~ado a un habite de pluma que tenia sus man~

y su cuerpo; la punta dct capillo, que era tarRa. estaba hecha una

rosca hacia atras; tenia un tomo como cresta de gallo en la ros-

ca, y Ilamaban a este tal capillo t~ofo~t</t~Mt, que quicrc decir

dios de la ttctada. 1ha jtmtn con su nmdrc. ambos a la p:)r 'n

Page 268: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

ï78

despacio; iban a! CMde la madré Toci, donde habia muerto aque-tta mujer. Poniase en e! 't< aquel (que) representaba a la diosa

Toci, el cuat Ilevaba el pt ttejo de la otra; todo to dicho pasabade noche, y en amaneciendo poniase aquel que representaba a la

diosa Toci en el canto del cu, en to alto, y todos los principales

que estaban abajo esperando aquella demostracion comenzaban

a subir con gran prisa por las gradas del CMarriba, y Ilevaban

sus ofrendas y ofrecianset~s; unos de ellos emplumabanle con

pluma de aguita–aquettas blandas que estàn a raiz del cuerpo--la cabeza y también !os pies; otros la afeitaban el rostro con co-

lor colorado; otros le vestian un huipil no muy largo, que tenia

delante de los pechos una aguila labrada, o tejida en el mismo

/tttt~ otros le ponian unas naguas pintadas; otros descabezaban

eodornices delante de ella; otros la ofrecian copal; esto se hacia

muy de presto y luego se iban todos, no quedaba nadie alli. Lue-

go la sacaban sus vestiduras ricas y una corona muy pomposa

que se llamaba owoco/M,que tenia cinco banderillas, y la de en

medio mas alta que las otras; era esta corona muy ancha en !o

alto y no redonda sino cuadrada, y del medio de ella salian ban-

derillas; tas cuatro banderillas iban en cuatro esquinas y ta ma-

yor iba en medio; llamaban esta corona meiotli. Luego ponianen rende todos los cautivos que habian de morir, y ella tomaba

uno y echabale sobre el tajôn de piedra que llamaban ~c/tco~, yabriale los pechos y sacâbate el corazôn, y tuego a otro y tuegoa otro, hasta cuatro; y acabando de matar estos cuatro tos de-

màs encomendaba a los sàtrapas, para que ellos los matasen, y

luego se iba con su hijo para el cu donde sot!a estar, el cuat

Hamaban Cintéotl o 7~<~ocoKMAg«t;iban delante de ellos aque-llos sus devotos que se ttaman <cM~<!oM,iban algo adelante adc-

rezados con sus papeles, cenido un maxtle de papel torcido ysobre tas espaldas un papel fruncido y redondo como rodela

Uevaban a cuestas unos plumajes compucstos con atgodon: en

este plumaje ttevaban colgadas unas hilachas de atgodôn no tor-

cido, y las médicas y tas que venden cal en el tidnquez iban

acompanando de una parte y de otra a la diosa, y a su hijo;

Page 269: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

!79

iban cantando; los satrapas que se llamaban quaquacuiltin iban

cantando y rigiendo el canto de las mujeres, y tanendo ~OM<M-de una lengua que tiene abajo un /cc<!wa~ llegando al lugar

donde espetaban tas cabezas en el cu de su hijo Cintéoil, estabaalli un atabal, y aquel que Ilevaba el pellejo vestido y era imagende la diosa Toci ponia un pie sobre et atabal, como coceandote;

estaban alli esperando al hijo de esta diosa, CtM/~o~,que era un

mancebo recio y fuerte, muchos soldados viejos, y tomâbante

en medio y iban todos corriendo, porque habian de ttevar el pe-

llejo del muslo de la que muriô–et cual, aquel que llamaban

su hijo traia metido en la cabeza y sobre la cara como carâtuta–

a un cerro que se llamaba Popotltemi, que era la raya de sus

enemigos. Iban en companb de estos muchos soldados y hom-

t)res de guerra, con gran pri"" corriendo; ttegando al lugar don-

de habia de dejar el pellejo, que se ttamaba tM<rov<~o~,muchas

veces acontecia que salian sus enemigos contra ellos, y alli pe-leaban los unos con los otros y se mataban el pellejo ponianlo

colgado en una garita, que estaba hecha en la misma raya de la

pelea, y de alli se volvian y los enemigos también se iban parasu tierra.

Acabados todos estos juegos y ceremonias a aquel que era

imagen de la diosa Toci ttev&bante a la casa que se llamaba

Atempan.El senor poniase en su trono en las casas reales; tenia por

estrado un cuero de aguila con sus plumas, y por espaldar de la

sitta un cuero de tigre; estaba ordenada toda la gente de guerra,detante los capitanes y valientes hombres, en medio los soldados

viejos y al cabo los bisonos; iban todos delante del senor asi

ordenados, y pasahan como hacicndo alarde por delante de él,

haciéndole gran revercncia o acatamiento, y él ténia cerca de si

muchas rodelas y espadas y plumajes, que son aderezos de ta

guerra, y mantas y tMO~M y como iban pasando a cada uno le

mandaba dar de aquellas armas y plumajes. A los mas princi-

pales y 5*Ralados to mejor y mas rico, y asimismo de las mantas

y MM~~<T, y cada uno en tomando !o que te habian dado ibase

Page 270: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

180

aparté y aderezàbase con ello. A tos de en medio daban to

menos rico y a los detras daban to que quedaba, v rnmo todos

se bubiesen aderezado con tas armas (lue habian toh ordenâ-

t~anseotra vez y pasaban por dttante el senor armados y adere-

zados, y bac!ante gran acatamiento cada uno como iba pasando.Acabado esto, ya estaban haciendo areito en el patio de la diosa

Toci, y tue~o t<xtos los que habian tomado las armas ibanse al

areito; estos a quien se daban estas armas tenian entendido

que ttat'!an de morir con ellas en la ~uerra. En este haile o

areito, no cantaban, ni hacian menées de batte, sino iban andando

y tevantando y !)ajando to~ brazos, al compas del atambor y lle-

vaban en cada mano flores. Todos los que baitaban parec!anunas flores, y todos los que miraban se maravit!aban de sus ata-

v!os; andaban alrededor del c« de aquella diosa Toci. Las mu-

jeres que estaban a la mira de este areito, itoraban y decian Estos

nuestros hijos, que van ahora tan ataviados, si de aqui a poco

pregonan ~uerra. ya quedan obt!gados a ir a etta; pensais quevotverân mas? {Quixa nunca mas los veremos! De esta manera

se acuitaban las unas y las otras, y se an~ustiahan por los hijos.

Aquel hombre que era imagen de la diosa Toct. y sus devotos

y las médicas, iban bailando aparte, detras de los que hacian

el areito, y cantaban en tiple muy alto en este areito, comenzando

al mediodia. Otro dia hacian el mismo areito, y satfan todos

a él, porque el dia antes muchos no tiat)!an satido. Por el alarde

que se hacia este dia, salian todos tos principales y los ~</< yaderezàbansc muy ricamentc, y el senor iba delante con ricos

atavios ataviado; cra tanto cl oro que rcsptandeoa con el sol

en gran manera, en todo c! patio. Y a la tarde, acabando el

areito, salian tos sàtrapas de ta diosa C/n«~n'<'<!o/ vestidos con

los pellejos de los cautivos que habian mucrto el dia antcs; a

estes ttamahan /o~o~<'ttn. Estos se subian encima de un c« pc-

qucno que se llamaba la mcsa de /~M<Y?<7o/~f/ (y) desdc alli

arrojaban o sembraban maiz de todas mancras, hlanco y ama-

rillo, y colorado y prieto, sobre la gente que estaba abaio, ytambién pepitas de calabaza, y todos co~fan aquel maiz y pepi-

Page 271: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

t8t

tas, y sobre et!o se apunaban las doncellas que servian a la diosa

CA«'OMt<'c<!o~a tas cuales Ilamaban ct/tMo~a~o~o~~Mf,todas tte-

vaban a cuestas cada (una) siete mazorcas de maiz, raya-

das con ulli derretido y envueltas con pape! blanco, en una

manta rica; iban aderezadas con sus plumas en las piernas y en

los brazos, pegadas a manera de bilma, y afeitadas con marga-

gita iban cantando juntamente con los satrapas de la diosa C/n-

coM<~c<!o~,los cuales regian el canto. Hecho esto, luego los sà-

trapas iban a recogerse a sus sacristias; luego descendia un

sàtrapa de to alto del cu de T~Mt~o~oc/t~t, y traia en las manos

un gran altabaque de madera ttcno de greda blanca y molida,

como harina, y de pluma blanca, como atgodon; ponialo abajo,ett lugar que se ttama coo.ro~ott. que era un espacio que habia

entre las gradas del cu y el patio bajo, al cual espacio subian porcuatro o cinco gradas, o seis. En poniendo su altabaque alli,

estaban muchos soldados (aparejados) esperando ( i ), y arran-

caba a huir, cuat por cual ttegatta primero a tomar to que venri

en el altabaque, y aqui parecian los que eran mejores corredores

y mas ligeros; arremetian con el altabaque y tomaban a punadosto que en él estaba, greda y pluma en tomando votvian corrien-

do hacia a donde habian partido, y aquel que tenia vcstido el

pellejo de la mujer muerta, que era imagen de la diosa T'oci,

estaba presente cuando tomaban aquella pluma y greda; en aca-

bando de tomar arrancaba a correr tras ellos, como persiguiën-

dolos, y todos dahan grita, y cuando hacia esta corrida el sobre-

dicho, como iba entre la gente huyendo todos le escupian y le

arrojaban to que tenian en las manos, y el senor tamhién daba

una arremetida corriendo poco trecho. As! se entraba en su casa

corriendo, y todos los demas hacian )o mismo. y asi dejabantodos a aquel que era imagen de la diosa /<'«. excepto atgunos

que le seguian con atgunos satrapas hasta !!e\arte al tugar don-

de habia de desnudarsc el pellejo, el cuat tu~ar se ttamaha 7 ~ft-

(!).–Et términoaparejados.que esta en la copi~de Panes,no figuraen la heehapn el scl\orTroiteoso. Parf'('ede mas ai~adirque la vo: al-taba~Meesta empteadacomoe<)uiva)entede cesto

Page 272: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

i8~

Mon. Alli le colgaba en una g mta que alti estaba; tendiale muybien para que estuviesen tendicos los brazos y la cabeza hacia la

calle o camino. Hecho esto se acababa la fiesta y ceremonias de

oc/t~oMt~t. Este es el fin de la retaciôn de esta fiesta.

CAPITULO XXXI

DE LA FIESTAY SACRIFICIOSQUESE HACÏANEN LASCALENDAS

DELDUODÉCIMOMESQUESE LLAMABATEOTLECO.

A! duodécimo mes llamaban teotleco, que quiere decir la lie-

gada o venida de !os dioses. A quince dias andados del este mes

enramaban unos altares que ellos llamaban tMomo-s~t,con canas

atadas de tres en tres; tenian cargo de hacer esto los mozos

y muchachos que se criaban en tas casas que llamaban telpoch-calli. Estos altares (los) enramaban solamente en las casas de

las diosas; (sin embargo) también enramaban los altares donde

estaban las estatuas de los idolos particulares, en las casas del

pueblo, y dabantes por esto en cada casa un chiquihuill de maiz

o cuatro mazorcas y los mas pobres dàbantos dos o tres ma-

zorcas llamaban a esto coc<Mo~,como quien dice aguinaldo; (setes daba et maiz) para que comiesen tostado, y no !o comian to-

dos, sino aquellos que cran ya conocidos por diligentes y tra-

bajadores. A los tres dias que andaban enramando, llegaba el

dios que llamaban 7~<oc/t//t y T'/aM«t~?<nca~,este ttegaba pri-mero porque como mancebo andaba mas y era muy recio y

ligero, y asi ofrecianle el tercero dia, y las ofrenclas que le da-

ban eran semillas de bledos tostadas y molidas, y las revoiviasi

con agua y otros las revolvian con miel y hacian cuatro pe-Itas de esta masa y ponianlas en un plato; esta era la ofrenda

de cada uno de los que habian de ofrecer, y luego las ttega-ban a ofrecer a aquel dios en su cu, y se las ponian detante.

A la noche, luego comenzaban a beber pulcre los viejos ylas viejas; (lecian que lavahan los pies al dios 7~of/t~t, que ha-

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'83

bia Ilegado de camino; en el cuarto d!a, quitaban los ramos quehabian puesto de los altares, y al quinto dia era la fiesta de

teotleco, la ttegada de los dioses, que era el ûttimo de este mes.A la média noche de este dia, molian un poco de harina de ma-

iz y hacian un montoncillo de ella, bien tupida; hacian este mon-toncillo de harina redondo como un queso, sobre un petate. Eneste montoncitto de harina veian cuando habian llegado todoslos dioses, porque aparecia una pisada de un pie pequeno so-bre la harina (y) entonces entendian que eran llegados los dio-ses. Un sâtrapa llamado ~o/tMOestaba esperando toda la no-

che cuando parecia esta seiial de la llegada de los dioses; iba

y venia cada hora, muchas veces, a mirar el montoncillo de la

harina, y en viendo la pisada sobre la harina luego aquel sà-

trapa decia: Venido ha su majcstad. En oyendo los demàs

satrapas y ministros de los idolos esta voz, luego se levantaban

y tocaban sus caracoles y cornetas en todas los CMM,y en to-

clos los barrios y en todos los puebtos. En esto entendia toda la

gente que los dioses eran llegados; luego todos comenzaban a

ir a los f!«'.? con sus ofrendas, para ofrecer a los dioses recién

llegados, y to que ofrecian era aquellos tamales de semillas quehabian hecho el dia antes; en acabando de ofrecer luego se iban

a sus casas, no quedaba alli nadie; y a la noche bebian ~M/cr~los viejos y viejas (que) dccian que lavaban los pies a los dioses.

El dia siguiente llegaba el dios de los mercaderes ttamado

Foco~t'~oMoco Ftaco~fM~t, y otro dios llamado /.vco~OM/tÇMto

~tM/t/ffM~~ que es et dios dei fuego, a quien los mercaderes

tienen gran devociôn. Estos dos llegaban a la postre, un

dia dcspués de los otros ;x)rque decian que eran viejos y no an-

daban tanto como los otros. Acabado esto luego quemabanvivus a muchos esclavos, echàbantos vivos en el fucgo en un

altar grande (jue se ttamaba /f<'<'<fo,que ténia gradas por cua-

tro partes; cncima del attar andaba tmitando un mancebo ade

tczado con una cahcllera de cabellos largos, con un plumaje de

ptumas ricas en la corona la cara tenia tenida de negro con unas

rayas de btanco, una <tue satia desde la punta de la ceja hacia

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184

to alto de la frente, y otra que descendia desde el lagrimal del

ojo hacia la mejilla, haciendo medio circulo. Traia a cuestas

un plumaje, que se llamaba huacalli; (y) un conejo seco en él;

cuando echaban un cautivo en el fuego, silbaba metiendo el

dedo en la boca, como to acostumbraban también otro mance-

bo se aderezaba como murciélago, con sus alas y con todo to

demàs para parecer murciétago: traia unas sonajas, en cada

mano la suya, que son hechas como cabezas de adormideras

grandes, con estas hacian el son; habiendo echado en el fuego a

los cautivos luego los sàtrapas se ponian en proces!6n, compues-tos con unas estolas de papel desde el hombro izquierdo al so-

baco derecho, y desde el hombro derecho al sobaco izquierdo,

y subian trabados de las manos a la hoguera y daban una vuel-

ta alrededor de ella, muy despacio, y descendian corriendo aba-

jo desasianse de las manos los unos de los otros casi por fuer-

za; algunos de ellos caian, unos de bruces y otros de lado. Es-

te juego se llamaba Mtowa~oMt/coo. Otro dia juntàbanse porlos barrios y por las calles, y hacian danzas trabados de las ma-

nos pintabanse los brazos y el cuerpo con plumas de diversos

colores, pegàndola.- a b curnc con resina. Esto hacian chicos

y grandes, y aun a los que estaban en la cuna pintaban con es-

tas plumas, solamente a tos machos. Esta manera de danzacomenzaban desde et medio dia, y cantaban por attt algunos can-

tares como querian, y danzaban de esta manera hasta la noc))o

y los que querian tamtxen de noche. Estos dos dias postren'scran de! mes que se signe. Esta es la retaciun de la fiesta tta-mada /co.

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'8s

CAPITULO XXXII.

DE LA FIESTAY SACRIFICIOSQUESE HACÎANEN LASCALENDAS

DELDÉCÏMOTRRCKROMES,QUESEDECfATEPRÏLHUITL.

AI décimo tercero mes Hamaban /<<'<7/tMt' En la fiesta

que se hacia en este mes cubrian de masa de bledos unes palos, quetenian hechos como culebras, y hacian unas imagenes de

montes fundadas sobre unos palos hechos a manera de ninos,

que ttamaban A~co~/oM/t, era de masa de bledos la imagen del

monte, pon!anîe delante junto unas masas rollizas y larguillasde masa de bledcs a manera de bezos, y estos Hamaban yj~to.Hacian estas imàgenes a honra de los montes altos donde se

juntan las nubes, y en memoria de los que habian muerto en

agua o heridos de rayo, y de los que no se quemaban sus cuer-

t)os sino que los enterraban. Estos montes hadantos sobre unos

rodeos o roscas hechos de heno, atados con sogas de zacate, y

guardàbantos de un ano para otro. La vigilia de esta fiesta ttc-

vaban a lavar estas roscas al rio o a la fuente, v cuando las

ttevaban tbantes tanendo con unos pitos hechos de harro coci-

do, o con unos caracoles mariscos; lavabanlas en sus casas u

oratorios que estaban hechos a la orilla del agua, que se lIa-

man ayoM/tfo/~t,tavâbantas con unas hojas de canas verdes. AI-

~unos en el a~ua que pasaba junto a su casa los tavaban. En

acabandolas de lavar volvianlas a su casa con la misma mùsi-

ca y luego hacian sobre ellas las imàgenes de los montes como esta

dicho. Atgunos hacian estas imàgenes de noche. antes de ama-

necer cerca del dia. La cabeza de cada un monte tenia dos ca-

ras, una de persona y otra de culebra, y untaban la cara de per-sona. con «//< derrcttdo. y hac!an unas tortillas pequenuelas de

masa de btedos amarillos y ponianlas en las mejillas de la ca-

ra de persona, de una parte y de otra; cubnantas con unos pa-

peles que t)n)nat)an ~<<'t<t/ ponianlos unas corozas en las ca-

bexas. con sus penarhos. Tamtm'n a las imà~enes de los muer-

tos les ponian sot)re aqueHas roscas de xacate, y luego en ama-

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i86

neciendo ponian esta imàgenes :n sus oratorios, sobre unos le-

chos de espadanas o de juncias c juncos; habiéndolos puesto alli

luego les ofrecian comida, tamales y mazamorra, o cazuela he-

cha de gallina o de carne de perro, y luego los incensaban echan-

do incienso en una mano de barro cocido, como cuchara gran-de llena de brasas, y a esta ceremonia llamaban ca/OMooc.

Y los ricos cantaban y bebian pulcre a honra de estos dio-

ses y de sus difuntos: los pobres no hacian mas que ofrecer-

les comida, como se dijo. En esta fiesta mataban algunas mu-

jeres a honra de los montes o de los dioses de los montes. A

la de una de ellas llamaban Tepéxocla a la segunda J~of/o~fM~ya la tercera Xochitécatl, y a la cuarta Mo~M~ que era imagende los magueyes. El quinto era hombre, y ttamàbante Milnâ-

uatl; este hombre era imagen de las culebras. Iban aderezados

con coronas de papel, y todos los papeles con que iban adereza-

dos iban manchados con ulli derretido; el mismo atavio tteva-

ba el hombre que llamaban ~<7M<ÏMo~,que era imagen de las

cuiebras. A estas mujeres y a este hombre ttevàbanios en ii-

teras ttamabase paseo de literas. Tra!antos como en proces!6n

(y) l1evabanlos en los hombros; hombres y mujeres iban cantando

con ellos; los que Ilevaban las literas o andas iban muy bien

aderezados; las mujeres con sus naguas y huipiles labrados yafeitadas tas caras. Venida la hora del sacrificio, ponian en

las literas a las mujeres y al hombre que habian de morir y su-

bianlos a !o alto del cu, y desque estaban arriba sacabanlos de

las literas y uno a uno echabanlos sobre el tajôn de piedra;abnantes los pechos con el pedernal, sacabanles el corazôn yofrecianlos al dios 77<Moc. Luego descendian los cuerpos, tra-

yéndolos rodando por las gradas abajo poco a poco, tenién-

dolos con las manos, y llegando abajo Hevàbantos al lugardonde espetaban las cabezas, alli les cortaban las cabezas y las

espetaban por las sienes en unos varales que estaban echados

como en lancera; los cuerpos Hevàbantos a los barrios de don-

de habian salido, y otro dia, que se llamaba /<tiMt7o,hacianlos

pedazos y comianlos también entonces despedazaban las imà-

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'87

genes de los montes en todas las casas en que los habian hecho

y los pedazos subianlos a los tlapancos para que se secasen al

sol y ibanlos comiendo cada dia, poco a poco. Y con los pa-

peles con que estaban aderezadas aquellas imâgenes de los mon-

tes cubrian aquellos rodeos de zacate, sobre que los habian pues-to, y colgabanlos de las vigas, cada uno en su oratorio que tenia

en su casa; un ano entero estaba colgado alli hasta que llegaseotra vez la fiesta; entonces tomaban los pedazos juntamente con

el rodeo y ttevabantos a los oratorios que se llamaban oyo«Aco~t,

y e! pape! dej&banto alli y el rodelo votv!anto a su casa parahacer ofrenda a las imâgenes. Aqui se acaba la retacion del

mes y fiesta que se llama tepeilhuitl.

CAPITULO XXXIII.

DE LA FIESTAY SACRIFICIOSQUESE HACÏANEN LASCALEXDAS

DELDÉCIMOCUARTOMES,QUESE LLAMABAQUECROLLI.

AI mes décimo cuarto !!amaban ~M~/<o//<. Salido el mes

pasado, en cinco dias no se hac!a ceremonia ninguna ni f iesta

en los ctic~, todo estaba en calma to que toca at servicio de los

dioses. AI sexto dia juntâbanse los que tenian cargo de los

barrios; mandaban que se buscasen canas para hacer saetas, ycada uno de los soldados traia una carga de canas, y todos jun-tes, del Tlatelolco y de México, ofrecian todas aquellas ca-

nas a Z/Mt~o~ocA~t; poniéndotas en el pàt!o, delante del cu de

este dios; tuego alli tas repartian a ta otra gente, y cada uno l1e-

vaba a su casa las que le cabian. Otro dia venian al patio de

~Mt~o~ocA~t todos los que habian Ilevado canas, para ende-

rezar tas canas a! fuego; este dia no se hacfa mas de enderezar

canas y volvianlas a sus casas. Otro dia siguiente volvian con

ellas at patio de //M~rt7o~oc/t venia toda la gente, chicos y

grandes, no qucdaba nadic, y a todos los muchachos subianlos

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ï88

al n< <!e//</<7û/'</<7<~t/ alli los hacian taner con los caracoles y

cornetas, y les hacian cortar las orejas y sa,:aban sangre y un-

tabanlos pur las sienes y po! los rostros. L!amâbase este sa-

crificio Mto~Ma~o~o,porque !o hacian en memoria de los ciervos

que habian de ir a cazar. D':sque se juntaban todos juntos en

el patio de /7t«/oc/t~<, los ~Moc/tcoj y los tlatilulcas; en una

parte se ponian !os lenochcas y en otra los ~o~/M~ay, y comen-

zaban a hacer saetas; a este dia llamaban tlacatli n<tlacochtli. ( tEn este dia todos hacian penitencia, todos sacaban sangre de las

orejas cortândose, y si atguno no se sangraba de las orejas, to-

màbanïe la manta los que tenian cuidado de recoger la gente,

que llamaban lepan mani; nunca mas se la daban. Y los dias

que entendian en hacer estas saetas nadie dormia con mujer ynadie bebta pulcre. Todas las saetas eran hechas a una medida,

y los casquillos, que eran unas puntas tan largas como un geme,hechas de roble, eran también todas iguales; todos cortaban las

canas a una medida, cortadas dâban!as a los que les ponian las

puntas y aquellos atâban!as muy bien con M'</t,con hilos de M~-

~Mfx muy bien torcidos, porquc no se hendiesen al meter de las

puntas; metian engrudo en el agujero de la cana y luego la pun-ta sobre el engrudo en poniéndola la punta como habia de estar

untaban con resina la atadura de la cana y también al cabo don-

de habia de herir la cuerda del arco. En acabando de aparejarlas saetas haciantas tue~o hacecillos de veinte en veinte y lue-

~o se ordenaban como en procesi6n; Ilevaban liacecillos todos a

ponerlos y presentàbanlos delante de Huitzilopochtli. Alli las

ponian todas juntas, (y) en acabândotas de poner ibanse a sus

casas.

AI cuarto dia llamaban calpan ~!<tt<t7o, que quiere decir el

dia que se hacen saetas particulares para jugar con ellas, paraejercitarse en el tirar, y ponian por blanco una !)oja de magueyy t!raban!a; aqui parecian quienes eran los mas certeros en

tirar. AI quinto dia hacian unas saeticas pequenas, a honra

de los difuntos, eran largas como un geme o palmo y ponianlas

(t).Re<ni Simeun:"dia de tas f)ec))as". (Oh. cit. p~. !<t4).

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t89

resina en las puntas, y en el cabo el casquillo era de un palo; de

por aqui ataban cuatro saeticas cuatro teas con hilo de at~odon

flojo, y ponianlas sobre las seputturas de los difuntos; también

pon!an juntamente un par de tamates dulces; todo el dia estaba

esto en las seputturas y a !a puesta del sol encendian las teas, yalli se quemaban las teas y las saetas. El carbon y ceniza quede ellas se hac!a enterrabanto sobre la sepultura del muerto. :t

honra de los que hattian muerto en la ~uerra. Tomaban una ca-

ria de maiz, que tenia nueve nudos, y ponian en la punta de ella

un papel como bandera, y otro largo que colgaba hasta abajo (y)at pie de la cana ponian la rodela de aquel muerto. arrimada con

una saeta; también ataban a la cana la manta y el Mo~c, eu

la bandera senataban con hilo colorado un aspa de ambas par-tes, y también labraban et papel largo con hilo colorado y btan-

co, torcido desde arriba hasta abaio, y del hilo blanco colgabanet pajarito que se ttama /<Mt~~</ut. muerto. liacian también

unos manojitos de plumas btancas del ave que Uaman <M<o~,atadas de dos en dos, y todos los hilos se juntahan y los ata-

han a la cana; estaban forrados tos hilos con pluma blanca de

gallina pegado con resina; todo esto to Uevaban a quemar a

un pil6n de piedra que se Ilamaba çtMtM/t.nco/co. AI sexto dia

llamaban ~ofa~on~Mt.too.y Itam&bante de esta manera porque en

el patio del ft< del dios que Itaman ~f<vf<!<ï~tendian mucho he-

no, que le traian u~ las montaiias. y sobre el heno se sentaban

las mujeres ancianas que servian en el CM,que se llamaban ci-

/<Ko//oM<ofo~M<delante de ellas tendian un petate (y) luego ve-

nian t<xtas tas mujeres que tenian hijos o hijas y traiantos con-

si~o; estas traian cnda cinco tamales dulces, y cchàbantos sobre

r) petate clelante de tas viejas, y luego daba cada una su hijo,

a ntj~una de a<)uct!asviejas, y la vieja que le tomaba brincàt)ate

en los hrazos, y hecho esto dabanlos a sus madres e ibansc a

sus casas. Esto se comenzaba a la manana, y se acabaha a la

hora de corner los tamalf's (que) tomahan las viejas para su co-

mer.

At onceno dia de este mes iban a hacer una caxa a aqueMa

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190

sierra que estaba encima de ~o<'MtA<«tyoM,y esta era fiesta por

sf, de manera que en este me! habia dos fiestas, la que esta di-

cha y la que comienza. Esta montana o ladera donde iban a

cazar Ilamaban Zacatépec, y llamabanle también /~t~aM~<!MO<t.

Et dia que llegaban a esta ladera dcscansaban alli aquella noche

en sus cabanas de heno; hac!an hogueras para dormir aquella no-

che. Adiez dias del mes arriba dicho hacian fiesta al dios de tos

otomies llamado ~t~'c<!o~, en el modo que se sigue. Otro dia

de manana ahnorzaban todos; habiendo atmorzado aderezàbanse

todos para la caza, cenian sus mantas a los lomos y poniansetodos en ala. No solamente los mexicanos iban a esta caza, perotambién los de 0M<ïMA/t~oM,y de C«o«AM<t/<Mo<y Coyooco~

y otros pueblos comarcanos. Todos Ilevaban arcos y saetas, e

ibanse juntando poco a poco, acorralando la caza, que eran cier-

vos y conejos, y liebres, y coyotes; cuando ya estaba junta la

caza arremetian todos y tomaba cada uno !o que podia; pocosanimales de aquellos se escapaban, o casi ninguno. Habiendo

tomado los animales, ibase cada uno para su pueblo, y los quetomaron alguna caza, matabanta, y !!evaban la cabeza consi~o: ylos que cazaban algunos animales d&banlos mantas por ligeros

y osados; también los daban comida. En acabando la caza lue-

~o se iban a sus casas. Todas las cabezas de los antmalcs quehabian tomado las cuales llevaban, coleabanlas en sus casas.

En el sexto dia, que se llamaba ~oco~oMquixoa, dabantes

aderezos de papel a los esclavos que habian de matar a honra

del dios T'/o~M~nco/ y a honra del otro dios que se Ilamaba

/~çMt~<'o~; estos esclavos (los) compraban los que hacen

cre, y los que hacian pulcrc para Mo/cccn~~tMO.Estos monan a

honra de aquellos dioses ya dichos. Otros dos esclavos que mata-

ban a honra del dios ~t~coo~ y de su mujer que se Hamaba Coa-

tlicuc, comprabantos los ca/MM. Allende de estos hombres

que matahan a honra de 7'/oMM~fH<'a<mataban muchas mujeresa tas cuales Ilamaban Coo/~cMf, y eran sus mujeres de TïoMMf-

~Mco~, y de 7~çM<~co~/también a estas mujeres tas componiancon sus papeles. Llegada la fiesta que era et itltimo dia de este

Page 281: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

ï9ï

mes, daban una vue!ta a todos los que habian de morir, trayén-dolos en proces!6n por alrededor del cu. Pasado el mediodia

ttevàbantos al cu donde los habian de matar, y traianlos en pro-cesion alrededor del tajôn donde los habian de matar, y tontà-

bàntos a descender abajo y llevabanlos a la casa del capulco; alli

los hacian velar toda la noche. Y a la medianoche, delante del

fuego cortâbantes los cabellos de la coronilla; luego los esclavos

quemaban sus hatos, que eran una banderilla de papel y su man-

ta, y su tM<M* y algunos quemaban las sobras de las canas de

humo y sus vasos que tenian para beber; todo !o quemaban alli

en et calpulco; y las mujeres también quemaban todos sus hatos

y sus alhajas, su petaquilla y sus husos y la greda con que hila-

ban, y los vasitos sobre que corre el huso, y el ordidero y tas

canas. y el tupiderc con que tejian, y los lizos y el ataarre, y los

cordeles con que atan la tela para que esté alta, y la cana para

tupir y las espinas o puntas de maguey, y la medida para tejer,con todas tas otras baratijas, todo to quemaban tas mismas cuyoeran. Decian que todas estas alhajas que quemaban se las habian

de dar en el otro mundo donde iban después de la muerte. Esto

se Ttacîa la vigilia de la fiesta; et dia en amaneciendo, compo-mantos luego con sus papeles con que habian de morir, y tuegolos llevaban al lugar de la muerte; subianlos por tas gradas del

cu a cada uno dos mancebos, uno de un brazo y otro de otro

porque no desmayasen ni cayesen, y otros dos los bajaban des-

pués de muertos por tas gradas abajo; a cada uno de ellos te

ttevaba uno, una bandera de papel delante, cada uno de estos es-

clavos iba con esta compama; cuando subian por tas gradas del

cu ttevaban delante de todos cuatro cautivos atados de pics y ma-

nos, los cuales habian atado en el recibimiento del CM,que se tta-

maba ~c~oc, que es donde comienzan tas gradas. A cada uno

llevaban cuatro, dos por los pies y dos por los brazos, ttevâbantos

boca arriba; llegados arriba echàbantos sobre el tajon y abrian-

tes los pechos, y sacabantes los corazones. Subianlos a éstos de

esta manera en significacion que eran como ciervos, que iban

atados a la muerte. Los demâs esclavos iban por su pie. Ha-

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!9~

hiendo muerto a todos éstos a la postre mataban a la imagen

de! dios 3/<.fc<!o~ porque :odos los mataban en su c«; y a !os

que eran del dios F~two~'tco~ también los mataban en su CM;

subianse de su c« y iban al tajon donde los mataban en el c« de

f/otMo~Mco~. Las mujere~ matabanlas en otro CMque ttama-

ban Cod<~OM,antes que a los hombres, y las mujeres cuando su-

bian las gradas unas cantaban y otras gritaban, y otras lloraban

iban llevandolas por los hrazos algunos hombres porque no des-

mayasen, y después que las habian muerto no las arrojaban p~rlas gradas abajo, sino descendianlas rodando poco a poco.

Estaban abajo, cerca del !ugar donde espetaban cabezas, dos

mujeres viejas qu< !!amaban <c<aM«g«< tenian cabe st unas ji-caras con tamales y una salsa de woMt en una escudi!la, y en

descendiendo a los que habian muerto, !!evâban!os a donde es-

taban aquellas viejas, y ellas metian en la boca a cada uno de

los muertos cuatro bocadillos de pan, mojados en la salsa, yroc!âban!os las caras con unas hojas de cana mojadas en aguaclara; y luego los cortaban las cabezas !os que tenian cargo de

esto y las espetaban en unos varales, que estaban pasados porunos maderos como en lancera. Hecho todo esto se acababa la

fiesta y se iban todos a sus casas. Esta re!aci6n de !o que

pasaba en esta fiesta.

CAPITULO XXXIV

DF LA FIESTAY SACRIFICIOSQUESE HACtANEN LASCALENDAS

DELDECIMOQUÏNTOMESQUE SE DECfAPANQUETZALIZTLI.

AI décimoquinto mes llamaban /'OM~M<ro~~<. Antes de !!c-

gar a este mes, por reverencia de la fiesta que en él se hacia, los

sâtrapas y ministros de los idolos hacian penitencia ochenta dias

Iban a poner ramas en todos los oratorios y humilladeros de los

montes; comenzaban esta penitencia un dia después del mes quese llama ~f/t/'OMt~~t.A la medianoctic iban a enramar los alta-

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Stht«f'3ÏM

res y oratorios, y humittadcros de los montes, aunque estuvicsen

lejos: iban a hacer esta devociôn de noche y desnudos, todos los

dias y todas las noches, hasta Ilegar a este mes de panquetsal-<~K. Por ramos Ilevaban canas verdes y espinas de maguey;iban tanendo con su caracol o corneta, y con su pito; un rato

tanian con la cometa y otro rato con el pito, y asi iban remu-

dando la musica.

Acabado el mes de quecholli, que es este pasado, luego co-

menzaban a bailar y a cantar, y cantaban un cantar que se llama

tlaxotecdyoti, que es cantar a loor de ~/Mt/~o~oc/t~t; comenza-

ban este cantar al principio de la noche, y acababan a la media-

noche, cuando tanian a maitines. En este cantar cantaban ybailaban también las mujeres, mezcladas con los hombres. Nue-ve dias antes que matasen los que hab!an de morir banaban los

que habian de morir con el agua de una fuente que llaman

//M~.s'Mo~,que esta cabe el pueblo de ~Mt~o~ocAco. Por esta

agua iban los viejos de los barrios; traianla en cantaros nuevos

y tapados con hojas de cedro que ttaman o/tM~/tM~ en Ilegandoadonde estaban los esclavos, que estaban delante del cu de HtM~-

~tfo~ocA~t, a cada uno e~aban un cantaro de agua sobre la ca-

beza y sobre todos los vestidos que tenian, asi hombres como

mujeres. Hecho esto, quitabantes las vestiduras mojadas y ade-

rezabantos con papeles con que habian de morir, y tenianlos todos

los brazos y todas las piernas con azul claro y después se las

rayaban con tejas, y pintabanles las caras con unas bandas de

amarillo y azul, atravesadas por toda la cara, una de amarillo y

tuego otra de azul, luego otra de amarillo y otra de azul, y po-nianles en tas narices una saetilla atravesada y un medio cfrcu!o

que colgaba hasta abajo. Ponianles unas corozas o coronas he-

chas de canitas atadas, y de to alto salia un manojo de plumas

blancas; y a las mujeres ponianlas plumas amarittas sobre las

corozas. Aderezados de esta manera delante del cu de HM<o-

~oc/t~t (los) llevaban por delante de las casas que Ilamaban

fo/~M~t, y cada uno le Ilevaba su dueno a su casa; en Ilegandoa casa, descomponianlos de los papeles con que estaban compues-

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ï94

tos, y posiianlos en las petacas. Desde alli comenzaban a bailar

y cantar, un hombre y una mujer pareados; Ilegaban al quintodia antes del dia que los matasen y comenzaban a ayunar los

duenos de los esclavos todos aquellos cinco dias, y también ayu-naban los viejos de los barrios. Comian al mediodia por el

ayuno, y banàbanse a la media noche por la penitencia, en los

oratorios que se ttaman oyo«At0~o, to.; cuales estaban a la orilla

del rio: las mujeres senoras de aquellos esclavos, banàbanse en el

agua que pasaba cabe sus casas. Los que se banaban llevaban

cuatro puntas de maguey cada uno, y antes que se banasen cor-

tâbanse las orejas y con la sangre que salia ensangrentaban las

puntas de maguey, la una echaban en el agua, la otra hincaban

a la orilla del agua; otras dos ofrecian al idolo que estaba en

aquel oratorio de ayaulecalco. Las mujeres que se banaban cabe

sus casas ensangrentaban una punta de maguey e hincàbanta a

la orilla del agua.Acabados los cuatro dias de la penitcncia juntâbanse con los

esclavos y esclavas los duenos de ellos, nombres y mujeres, ytambién los que habian de subir al CMy los que habian (los) de

descender después de muertos, y tas que tos habian de lavar las

caras y también los que habian de Uevar las banderillas delante

de ellos; todos juntos se trababan por las manos, hombres y mu-

jeres, e iban danzando y cantando y cutebreando para asirse.

Hacian unas roscas como guirnaldas de cuerdas o de espadanas,

y no se asian de las manos sino de la:; guirnatdas o roscas, y los

esclavos que habian de morir it)an danxando mezciados entre los

otros que danzaban; iban con gran prisa saltando y corriendo, ydanzando, gatopando y acezando, y los viejos de los barrios

ihanles haciendo el son y cantando; iba mirando esta danza mu-

cha gente. Los que habian hecho penitcncia, ni habian dormido

con sus mujeres aquellos dias de la penitencia, ni recibido otros

regalos ningunos twr reverencia dei ayuno, ni las mujeres ha-

bian dormido con sus maridos; acabat~an éstas danzas a la me-

dia noche, entonces luego se iban todos a sus casas, y luego en

amaneciendo comenzaban la fiesta, porque cra et postrero dia

Page 285: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

~95

del mes. Entonces iban los esclavos que habian de morir a las

casas de sus amos a despedirse, y les llevaban delante una escu-

dilla de tinta, o de almagre, o de color azul; iban asi cantando

con muy alta voz que parecia que rompia el pecho; y en tte~

gando a la casa de sus amos, metian las manos ambas en la

escuditta de color o de tinta, y ponianlas en los umbrales de las

puertas y en los postes de las casas de sus amos, y dejâbantasalli impresas con los colores. Lo mismo hacian en casa de sus

parientes y poniantos comida en casa de sus amos y en casa de

sus parientes, y algunos que tenian buen corazon com!an y otros

no podian corner, con la memoria de la muerte que luego 1 ian

de padecer. Hecho esto tenian aparejados los duenos de los es-

clavos muchas mantas y muchos maxtles que habian de distri-

buir en la fiesta, cogidos con sus cargas, y cargàbansetas sobre

los hombros a los que las habian de llevar y los que habian de

morir componianse con sus papeles y tomaban a cuestas sus

banderillas, y las mujeres ttevaban a cuestas las petaquillas de

sus alhajuelas; luego se ponian todos en procesion delante de la

puerta, y los esclavos entraban en los silleros de la casa y cerca-

ban los hogares, andando alrededor de ellos algunas vuettas y

luego comenzaban a ir hacia la casa que se llamaba calpulco, ylos esclavos iban detràs de todos; y en ttegando al co~K~o los

esclavos danzaban por et patio, y los que ttevaban tas cargasmet!an!as en el calpulco, y luego ponian cada cosa por s!, las

mantas todas juntas y los MM.v~Mtodos juntos, y tos huipilestodos juntos las naguas todas juntas. Luego entraban los

convidados, los que hacian la fiesta dàbantos ~Mo~M y

mantas o to que q~enan, y tas mujeres entraban ordenadas porotra parte y dabantcs /<Mt~<t o naguas o to que querian.

Estas fiestas s6to tas hacian los mercaderes que comprabanlos esctavos. Habiendo dado tas mantas y to demàs a los con-

vidados. tuego Ilevaban los esclavos at cu y después que ha-

bian dado vuelta al cu, en proccsiôn, luego los subian sobre et

cu; llegando arriba andaban en procesi6n alrededor del tajon,

y tomaban a descender abajo y desquc Hegaban abaio iban co-

Page 286: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

~96

rriendo al co~t~co, otros ne corrian sino iban despacio, y Uc-

gando al calpulco descomponhntos (de) los papeles y sentàbantos

sobre unes pétales; traiante:. alli de comer y también ~M~<rc,

porque comiesen y bebiesen los que quisiesen. Toda la noche

los hncian velar a! y !!e{:ad~la média noche ponianlos en ren-

de delante del fuego y cortâbantes los cabellos de la coronilla,

y ~uardâbantos por reliquias, como esta dicho. Hecho esto co-

menzaban a corner masa de htedos que tenian aparejados; nin-

~uno dejaba de comerla, y estos tamales rollizos no los partiancon las manos, sino con un hilo de <v//<; en acahando de co-

rner estos tamales cog!an los petates y enro!!àt)an!os, y pon!an-los todos juntos en un lugar. Esto se hacia en todas las casas

del pueblo. Echàbanse en el suelo, o sobre unas mantillas ro-

tas que tendian debajo, y en amaneciendo, antes que fuese bien

de dia descendian al dios P<!<no~de to alto del fn de T/Mt/~o-

pochtli, y luego iba derecho at juego de pelota que estaba en

medio del patio, que thmaban teotlachco; alli matab~ cuatro

caut~vos. dos a honra del dios ~t<f~<!M y otros dos a honra

del dios Oo~~oM, cuyas estatuas estaban junto al ~cAco; en

habiéndo!os muerto arrastràbantos por et <foc/<fo.–ensangren-tàbase todo el suelo con la sandre, que de ellos salia yéndo!os

arrastrando–; hecho esto iba el dios ~n«~ luego corriendo

hacia et Tlatelolco, e iban acompan&ndote cuatro ni~romanti-cos y otra mucha gente, y desde alli iba por el camino que Ila-

man Nonoalco, donde ahora esta una iglesia de San Miguel.Alli le satia a recibir el satrapa de aquel ru, con la imagen det

dios OMOMt/Hcac,que es su compaiiero del dios Pdittal; ambos

tenian unos ornamentos o atavios; tue~o ~mbos juntos it~an

hacia T~ocM~o,at lugar que se ttama T~o.v<OM, de alli iban

hacia el barrio que se llama P~J//on, a donde esta la iglesiade San Esteban, y delante de un f« que atti estat~amataban otros

cauth'o- y tue~f' cr.rripndc' se part!an hacia Chopultepcc y pa-saban por delante del ccrro de C/to~M/~cc. y pasa!)an un rio quecorre por alti que ttaman 7r~MM<!t<,delante det fM, que alli

estaba, mataban otros cautivos a los cuatcs ttamaban ~Mt/~co.

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'97

Desde alli iban derechos hacia Coyoacan y Ilegaban alli a un

lugar que se Ilama Tepet6can, junto a las casas de Coyoacan;

y desde alli iban derechos a Mo~~M, que es cerca de la igle-sia de San Matias /~<<Mo/co,y de alli votvian a un lugar quese llamaba ~cocAnM~co, que es cerca de las casas de Alvara-

do.

Entre tanto que se hacia esta procesion hacian una escaramu-

za los esclavos que habian de morir, un bando eran de ~Mt~-

nahua y de otro bando, otros esclavos, y de la parte de Huits-

nahua ayudaban los soldados de ~Mt~MoAMo. A éstos daba et

senor jubones amarillos y rodelas pintadas de unas esférulas

blancas y negras, entrepuestas tas unas a tas otras. Estos sot-

dados Ilevaban por espadas unos garrotes de pino y unos dardos

con que peteaban y tiraban, y los esclavos tirahan saetas de

casquillos de pedcmat; matàbanse unos a otros en esta escara-

nwza, y los que cautivahan los esclavos de los soldados tambiénlos mataban; echaban a tos que cautivaban sobre un tepouas-<? y alli les sacaban el corazôn, y desque tomaba el dios P<~M<

ya que llegaba al lugar del cu donde peleaban, y el que estaba

mirando desde encima del fM daba voces diciendo: {Ah Mexi-

canos, no peleis mas, cesad de pelear, que ya viene el senor

P<KtMt~o!da esta voz (por) los que peleaban, los soldados echa-

ban a huir y los esclavos scrutantes, y asi se desbarataba la gue-rra. Dclante del dios Pdt'to~ traian dos plumajes redondos co-

mo rodelas, y tenian el medio agujerado; eran aquellas como

mazas que Hevaban delante de aquel dios puestas en unas astas,como astas (le lanzas; llcvàbanlos unos muchachos corriendo, yen apareciendo aquellos de lejos et atataya daba voces que ce-

sase la guerra, y tteRando cerca del fK de MMt~t~ocMt dos

soldados de aquellos que acompanaban tomaban las mazas a los

muchachos y ttevabàntas corriendo hacia et cu, y salian otros

dos y tom&bantas a aquellos y las ttevaban otro trecho y asi

se remudat~n hasta tte~ar a la puerta del patio del CMde ~Mt<-

.et/o~ocA~t,que se llamaba Quauhquiauac. Llegando alli ningu-no podta tomar las mazas a los que las ttevaban' ellos las su-

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'98

bian al ct< de ~«t~o~oc/t~t y ttegando arriba ponian las ma-

xas sobre la estatua de Huitzilopochtli, que era hecha de masa

de bledos; alli ca!an cansados, alli estaban carleando de cansa-

dos; tuego iba un satrapa y cortaba tas orejas con un pedernala estos dos que habian Ilegado cansados y, toritando en s!, baja-ban el cu trayendo consigo la estatua de HM!~o~ocA//t cautiva,

que era de masa, y Itevàbanta para sus casas y hacian convite

con ella a sus parientes y a todos los de su barrio. Hecho es-

to tomaban luego a los cautivos y a los otros esclavos que ha-

bian de morir y traianlos en procesi6n atrededor del cu, sola

una vcx; iban delante todos los cautivos y luego los ponian en

orden; luego descendia un satrapa de !o alto del fM y traia en

las manos un volumen grande de papeles blancos, que !!anMn

fc~~oc~M, o por otro nombre letéuitl; en llegando abajo alza-

ba los papeles, como ofreciéndolos hacia tas cuatro partes del

mundo, luego los ponia en un piton que se llama ~tM~/t.nfo/co.

Después descendia otro satrapa que tra!a un hach6n de teas

muy largo, que ttaman .<tMAc<!o~,tenia la cabeza y la cola co-

mo culebra, y (le) ponian en la boca unas plumas coloradas que

parecia que le salia fuego por la boca traia la cola hecha de pa-

pet, dos o tres brazas de largo; cuando descendia no parecia si-

t:o gran culebra, descendia culebreando y moviendo la lengua y

ttegando abajo ibase derecho al piton donde estaba el papel, yofrecialo hacia tas cuatro partes del mundo, y luego tornaba

a ponerto junto y arrojaha sobre ello la culebra ardiendo; alli

se quemaba todo junto y el satrapa tornàbase a subir a! CMy

llegando arriba comenzaban luego a tocar las cometas y cara-

coles. Luego descendia un satrapa con gran prisa trayendo en

los brazos la estatua de /~<~<î/. vicano de ~fMt~.?<7o~oc/<<K;y

ttegando con ella abajo pasaba por delante del pi!6n, y por de-

tante <!elos cautivos y esclavos que habian de morir, como guian-dotos luego tornaba a subir al c« (y) en Hegando arriba mata-

ban primero a los cautivos, para que fuescn delante de los es-

ctavos. y luego mataban a los esclavos; en matando a uno luegotocaban las cornetas y caracoles, descendian el cuerpo por las

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'99

gradas rodando, derramando por ellas la sangre; asi hacian a to-

dos los esclavos que mataban a honra de Huitzndhuatl; so-

los ellos morian, ningun cautivo moria con ellos, matàbantos en

su cu de J~Mt~M<MtM<t~.

Acabados de matar los esclavos v cautivos todos se iban

a sus casas, y el dia siguiente beb!an pulcre los viejos y viejas,

y !os casados y los principales; este ~M/rrc que aqui bebian se

tiamaba matlaloctli, que quiere decir pulcre azul, porque to te-

Man con color azul; los demas de estos que bebian el octli, be-

blanlo secretamente porque si se sab!a los castigaban, dàbanlos

de porrazos y trasquitàbantos, arrastraban y acocéaban!os y

arrojabantos por alli muy maltratados. En tas casas de los due-

nos de los esclavos cantaban y tanian y tocaban tas sonajas,no bailaban sino estaban sentados; daban mantas a los servi-

dores de la fiesta, que tenian cargo de dar la comida y bebida,

y canas de humo y flores, etc. y también daban naguas y hui-

piles a tas mujeres que tenian cargo de hacer pan y comida ybebida, y también a todos los vecinos del barrio daban mantas.

Y al tercero dia, al cual ttaman <?cAoMcA<tyococ<~<Mo,que quie-re decir escaramuza de zaharrones, componian uno de zaharr6n,con unos bahndranes y caratutas espantables, y hacianse lue-

go dos bandos, de una parte se ponian los ministros de los ido-

los y con ellos el zaharrôn, y por otra parte se ponian los mo-

zos del ~~ocAcoMt, y al medio dia comenzaban a pelear los

unos con los otros. Peleaban con unos ramos de oyametl o

pino y con canas, y también con canas macizas, atadas unas

con otras de tres en tres o de cuatro en cuatro, y cuanJo se

aporreaban con ellas hacian grande ruido, tastimàbanse los unos

a los otros y a los que cautivaban fregabantes tas espaldas con

pencas de maguey molido, !o cual hace gran cscocimiento; ylos ministros del templo a los que cautivaban punzàbantos con

espinas de maguey tas orejas y los molledos de los brazos, y tes

pechos y los muslus; haciantos dar gritos, y si los mozos del

Calmecac vencian a los contrarios, enccrràbantos en la casa rea!

o palacio y los que iban tras ellos robaban cuanto habia, peta-

Page 290: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

<00

tes, t~o~.t y /<oMO~/K, /<M<tt«/M, etc. Y si tos mozos dei

calpulco vencian a los del Co~Mfcac, encerrâbantos en Co/MM'-

cac y robaban cuanto hallaban, petates, icpales, cornetas, cara-

coles, etc. Y apartâbanse y cesaba la esc~ramuza a la puestadel so!.

AI cuarto dia Hamaban Mc.v~tjto~o. Decian los viejos que los

esc!avo:i que habian sido muertos, estaban atin todavia por alli

que no habian ido al infierno; y el cuarto dia que se llamaba

n~jro/0, entonces entraban en et infierno, y aquel mismo dia

ponian en sus petates los papeles con que los esclavos y cauti-

vos habian muerto; y aquel mismo dia los duenos de los esclavos

cautivos y toda la otra gente se banaban y jabonaban, y lavaban

las cabezas, y luego se iban todos para sus casas porque ya era

acabada la fiesta.

CAPITULO XXXV.

DE LA FIESTAY CEREMONIASQUESE HAcfANEN LASCALENDAS

DELDÉCIMOSEXTOMESQUE SE LLAMABAATEMOZTH.

Al mes décimo sexto llamaban j~~M//t, que quiere decir

descend! mientode agua, y !!amàban!e asi porque en este mes sue-

len comenzar los truenos, y tas primeras aguas allà en los mon-

tes y dec!~ la gente popular: ya vienen los dioses Tlatoque.En este tiempo los sàtrapas de los no/oqMc andaban muy de-

~'otos y muy penitentes, romande a sus dioses por el agua y es-

perando la ttuvia comenzando a tronar y a hacer senaies de !!u-

via, luego estos satrapas tomaban sus incensarios, que eran co-

mo unas cucharas grandes agujeradas, l1enas de brasas, y los as-

tiles tangos det!;ados y rollizos y huecos, y tenian unas sona-

jas dentro y el remate que era una cabeza de culebra, en estos

incensarios sobre las brasas echaban su incienso, que naman

;)'«HtA//t, y romenzaban luego a hacer ruido con las sonajas

que estaban en el astil, moviéndo!e aca y alla, y comenzaban

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201

tuego a incensar todas las estatuas de los c< y de los ~<o.n-

/<M'<~M;con estos servicios demandaban y esperaban la ttuvia.

La otra gente, por amor del agua, hacian votos de hacer las

imagenes de los montes. Cinco dias antes de ttegar a esta

fiesta compraban papel y M~t, y nequen y navajas, y con mu-

cha de~ociôn aparej&banse con ~yunos y penitencia para hacer

tas imagenes de tns montes y para cubrirlas con papel En

estos tieinpos aunque se banaban, no (se) lavaban la cabeza si-

no s6!o el pescuezo; abstenianse los hombres de tas mujeres, ytas mujeres de los hombres. La noche de la vigitia de la fiesta

para amanecer a la fiesta de atemoztli, que era a los veinte dias de

este mes, toda la noche gastaban en cortar papeles de diversas

maneras (y) a estos papeles asi cortados llamaban ~~«< corta-

dos estos papeles, pegabantos a unos varales grandes, desde abajo

hasta arriba a manera de bandera -todos estos papeles es-

taban manchados de t<~t–, y después hincaban este varal en

el patio de sn casa, cada uno, y alli estaba todo el dia de la fies-

ta y éstos que hacian el voto de hacer las im&genes convida-

ban a los ministros de los idolos, para que viniesen a sus casas

a hacer los papeles con que habian de componer a tas imàgenesde los montes, y hacianlas en su monasterio que se llama Cal-

mecoc. Después de haberlas hecho ttevàbantos a las casas de

los que habian votado y Ilevaban también su ~~OM<M~ty sus

sonajas, y la concha de ta tortuga para faner en Ilegando; tuego

componian las nnâgenes que estaban hechas de masa de bledos,

algunos tenian hechas cinco, algunos diez y otros quince eranlas imagenes de los montes, sobre que las nubes se arman, co-

mo es el Volcan, la Sierra Nevada ( i ) y la Sierra de Tlaxca-

!a, etc. y otras de esta manera. Después de haber compuestoestas imagenes ponianlas en orden en el oratorio de la casa, yluego ponian comida a cada una por si, y delante de ellas sen-

tabanse, y los tamales que tas ponian eran muy chiquitos, con-

forme a tas imagene*; que eran muy pequefiitas, ponianlos en

unos platillos pequenuetos y unos cajetillos con un poquito de

(t).–V la nota de la p~K73.

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202

mazamorra, y también urôs tecom:.tes pequenttos (en) que ça

b!a (un) poquito de cacaoatl; en una noche les presentabancomida de esta manera, cuatro vc''es; también les ponian dos

tecomates de calabaza verde que se Hama /j't7a<'oyo~ henchian-

los de pulcre y toda la noche estabf n cantando delante de eues.

Tnnian sus flautas, y no tanian los fianteros sino unos mance-

billos que buscaban para esto, y dàbanios de'corner; hecho to-

do esto, en amaneciendo los ministros de los îdokf, demanda-

ban a los duenos de la casa aquel instrumento para tejef que!taman /jo~o~o~t, y met!ansc!o por los pechos a las imagenesde los montes, como matàndo!as, y cortaban!es el cuello y sa-

caban!es el corazôn, y luego !o daban a! dueno de la casa pues-to en una jicara verde. Habiendo ya muerto como esta dicho

a. todas aquellas imagenes o estatuas, quitàbanles los papelescon que estaban aderezadas. y todos juntos los quemaban en el

patio de !a casa, y con ellos quemaban también los caje~iUos de

la comida y todos los petates de juncias verdes con que estaban

adomadas aqueHas imagenes, y todas tas afhajas en que habian

puesto comida y bebida a las imâgenes o estatuas; todo !o Ile-

vaban a los oratorios que !!aman o)'oM/!f<t/co,que estaban cdi-

ficados a la orilla del a~ua.Hecho csto luego se juntaban !os convidados y comian y be-

bian a honra de las estatuas muertas, que se Ilamaban tepeme.

Lue~o pon!an delante comida a cada uno por si; habiendo co-

mido dâbantes a beber /~M/cr< Y las mujeres que entraban

en este convite todas llevaban maiz o mazorcas de maiz, en los

aimantes, (i) ninguna iba sin lIevar algo, o maxorc?:s de maiz

hastà quince o veinte; entrando estâbanse aparte, y dahantàs alli

comida a cada una por si, y tamhién a he!)er /'M/cr< tenian es-

te ~M/rrr en unos can~itones prietos (y) hebian tomando el ~M/cr<*de los cangilones con unas tazas negras. Acabando el convi-

(t).–E) sentidode la palabra resulta ohscuro,pues podda ta) maizdestinarsea sc'nitta.o ser Ilevadoen alguna prcndade vestir que quixoparticularizar el autor. Jourdanet la tomô por "almario",10cual complicasu cornprensi.5n.(Pag. 158de la edici"JI1francesa). V. la notade la pa/{.¡58de este tomo.

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203

te cogtan los papeles de los varates, que estaban puestos en

los patios, que Ilamaban tetéuitl, y !!evàban!os a ciertos luga-

res del agua que estaban sena!ados con unos maderos hinca-

dos, o a tas atturas de los montes. Este es et remate de esta

fiesta y la conclusion de la retaciôn de atemoztli.

CAPITULO XXXVI.

DE LA FIFSTAY SACRIFICtOSQUESE HACÎANE~ LASCALENDAS

DELnMCÏMOSÉPTÏMOMES QUE SE LLAMABAT~TITL.

AI mes décimo séptimo llamaban /!<< En este mes mata-

han una mujer esclava, comprada por los calpixque; matàban-

la a honra de la diosa Illamateculli. Decian que era su imagen;ataviabanla con unas naguas blancas y un /u<t~ blanco, y enci-

tna de tas naguas ponianla otras naguas de cuero, cortadas yhechas correas por la parte de abajo, y de cada una de las

correas Ilevaba un caracolito colgado; a estas naguas llama-

hantas citlallia icuc, y los caracolitos que Hevaba colgados tta-

ntàbantos CM<'<<<,y cuando iba andando esta mujer con estos

atavios los caracolitos tocaban unos con otros y hacian granruido, que se oia lejos, Las cotaras que llevaba eran blancas

y los calcaiios er~n tejidos de nt~odon: Hevaba también una ro-

deta blanca, cntbtanqueada con greda Hevaba en el medio de

la rode!a un corro hecho de plumas de aguila y cosido a la

misma rodeta; los rapaccjos de ahajo eran blancos, hechos de

plumas de garzotas, y en los remates de los rapacejos iban unab

plumas de aguila ingeridas; en la una mano llevaba la rodela, en

la otra el ~A?<~<M//t con que tejen, y tievaba la cara tenida de

dos colores, desde la nariz abajo de negro v desde la nariz

arriba de amarillo y ttevaba una cabellera que te colgaba,por las

espaldas. t.tevaba t)or corona unas ptumas de àguita, apega-das a la cabcHcra (y) llamaban a esta cabellera ~ow~tMa//t. An-

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20~

tes que matasen a esta mujer ha(ianla danzar y bailar, y ha-

cianle e! son los viejos y cantàbank los cantores; y andando bai-

lando Uoraba y suspiraba y an~usttàbase, viendo que tenia cer-

ca la muerte. Esto pasaba hasta cl medio dia o poco mas; ya

que et sol declinaba hacia la tarde. subianla at cu de Huitzilo-

~c/t~t e ibania siguiendo todos los sàtrapas, vestidos de los or-

namentos de todos los dioses y enmascarados, y también uno

de ellos Hevaba los ornamentos y mascara de la diosa /MatMO<<

fM/M. Habiéndola llegado arriba matàbania !uego y sacàban-

le et corazôn tuego la cortaban la cabeza y dâbania al que !!e-

vaba los ornamentos de aquella diosa, con que ibft vestido, el

cua! iba delante de todos, y totnàba!a por tes cabellos con la

mano derecha y nev~ba<a colgando e iba bailando con los de-

mas, y levantaba )~bajaba la cabeza de !a muerta a propositodel baile,y guiaba a todos los demàs dioses o personajes de los

dioses. Asi bailando, andaban alrededor por !o alto del cu;habiendo dado algunas vueltas tornâbanse a descender, por su

orden, como en procesiôn y tie~ando abajo !uc~o todos se espar-cian y se iban a sus casas, que eran los co~«fM donde se guar-daban aqueUos ornamenios.

Cuando baitaba aquét que iba aderezado con los atavios de la

diosa /a<M<cM~t, hacia continencias volviendo hacia atràs, co-

mo haciendo represa, y a!zaba los pies hacia atràs; llevaba en la

mano por bordôn una cana maciza, sobre que estribaba; esta

cana tenia tres raices y su cepa, y aqueHo iba hacia arriba y la

punta hacia abajo: a esta manera de haile decian recula (i).

La diosa 7/~<MMo/<'ftf//<ttevaba tamhién una mascara de dos caras,

una atràs y otra deiante, las bocas muy grandes y !os ojos sali-

dos llevaba una corona de papcl almenada. En yéndose los

dioses para los calpules, descendia luego un satrapa de !o alto

(t).–Hi:'o notar Jourdanet (p~f: !59). que Bustamantetranschbiot'cula,y Kingsborough,ff<«/< K)traductor francésescribioMcM/o;et textocorrectocreemoses el adoptadoen esta edicion.que es et que esta en lascoprasde Panesy del setter Paso y Troncoso.Lo designa"baile de recu-lada" el senor Troncoso,en su obra "DescripciÓn,historiay exposicümdelCMice Pict'ri<-o".Florencia. tf!<)8.PaK.2«6.

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205

del cu y venia ataviado como mancebo: traia una manta cubier-

ta como red, que ttamaban CMfcAut~).ï.tevaba en la cabeza unos

penachos btancos, atados a los pics como cascabeles, como pesu-nos de ciervos; y llevaba una penca de ma~uey en !a mano, y en

!o alto de ella una banderilla de t~apct, y tte~ando abajo ibase

derecho para el p!16n que ttaman ~M<n<ttfo/co. Alli estaba una

casitta, como jauta, hecha de teas, y !o alto tcn!a empapeiadfcomo ~o~onco; a esto llamaban la troje de la diosa /<nn~ccM//<.

Aquel sàtrapa ponia ta penca de maRuey cabe la troje, y pe~aba

fuego a 4a troje, y otros sâtrapas que alli estaban luego arran-caban a huir por el cu arriba, a porfia; a esta ceremonia llama-

ban .fOfAt~oyMo,y estaba arriba una flor que llamaban /<'o.r~-

<M~/ y el que primero Hegaba tomaba aquella flor, y los quehabian subido descendian trayendo la flor y arrojàbanta en el

~MOMAjnco/co,adonde estaba ardiendo la troje; hecho esto, tue~ose iban todos.

El dia siguiente comenzaban el juego que llaman ttfc/n-

chiquauilo. Para este juc~o todos tos hombres y muchachos

que querian jugar hacian unas talegiritas. o redec'itas, Itenas de

la flor de tas espadanas o de algunos papeles rotos: ataban a

ésta un cordele jo o cinta de media braza en largo, de tal ma-

nera que pudiese hacer golpe; otros hadan a manera de guantes

las tategu!t!as, y henchianlas de to arriba dicho. o de hojas de

matx verde. Ponian pena a todos éstos, que nadie echase piedrao cosa que pudiese lastimar, dentro de las tate~uittas. Comen-

zaban luego los muchachos a ~M~ar este juego a manera de

escaramuza, y dàbanse de tate~azos en las cabezas y por donde

acertaban, y de poco en poco se iban multiplicande tos mucha-

chos, y los mas traviesos daban de talegazos a las muchachas

que pasaban por la calle; a tas veces se juntaban tres o cuatro

para dar a una (y) de tal manera la fati~ahan que la hacian

ttorar. At~unas muchachas que eran mas discretas, si habian

de ir a alguna parte, entonces Ilevaban un palo u ntra cosa quehiciese temer, para defenderse. At~tmos muchachos traviesos

escondian la talega que llamaban cAtf/n<~Mo//<.y cuando pasaba

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206

alguna mujer, descuidad~.mentc d:ban!a de talegazos, y como

le daban un golpe decian: ~Atc/t~Mo~tM<ottOM< que quieredecir: Madre nuestra, es la talega (!e este juego; y luego daban

a huir. To<!os estos dias que duraba este juego las mujeresandaban muy rccahtdas cuando iban a a!j?una parte. Esta es la

c!aci')n de la fiesta de ~t~.

CAPITULO XXXVII.

DE LAFtHSTAY CEREMO~IASQUESEHAC~AXEN LASCALENDAS

DELDÉCIMOOCTAVOMESQUESELLAMABAÏZCALH.

AI décimo octavo mes !!aman t~fa~t. A los diez dias de

este mes hacian tamales de hojas de bledos, muy molidas. De-

c{an a esta fiesta ~to~o~MMM Iota, que quiere decir nuestro

padre el fuego tuesta para corner. Hacian !a cstatua del dios

del fuego de arquitos y palos atados unos con otros, que ellos

lIaman colotli, que quiere decir cimbria o modelo. Ponianle

una caratu!a de obra de mosa!co; era toda labrada de turque-

Ms, con unas bandas de piedras que se !!aman fAo~cAtAM~~

atravesadas por la cara; era muy hermosa esta mascara, y res-

plandeciente ponianle una corona que la !!amaban <7M<a7<-c-

mitl, era hecha de plumas ricas, era an~osta, conforme al re-

dondo de la cabeza en !o de abajo, pero ibase ensanchando hacia

arriba; estaban Jas p!t!ma<.arriba muy paradas, bien asi como

clavel que esta enrcdado de canas y arriba estân paradas todas

las flores, por cncima de las canas; llevaba también esta corona

dos pïumajes, uno de la parte izquierda y otro a la parte dere-

cha, que salian de junto a tas sienes a manera de cuernos incli-

nados hacia adelante; en el remate de ellos iban muchas plumasricas que ttaman ~M~a/M, que salian de unos vasos heçhos a

manera de jicara chiquita; estos ptumajes o cuernos se Ilamaban

~MOM!M!Oft//t.t~cvaba esta comna cosida por la parte trasera

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aû7

y baja una cabellera de cabellos rubios que colgaba sobre

las espaldas; eran estos cabellos cercenados por la parte de aba-

jo, muy.iguales, (y) parecia que estos cabellos salian de debajola corona y que eran naturales. Poman a esta estatua un orna-

mento de plumas muy ricas, plegado al cuet!o, tan ancho como

todos los pechos, que descendia hasta los pies, del mismo an-

chor y aunque sobraba sobre los pies mas de dos palmos, quese tendian delante los pies, era hecho de tat manera este oma-

mento que cualquiera aire que corriese por poco que fuese le

meneaba y levantaba, y todas las plumas resplandecian y pare-cian de diversos cotores. Estaba sentada esta estatua en un

trono de un cuero de tigre que tenia pies y manos y cabeza na-

tural, aunque estaba seco, (y) esta estatua asi adomada no

lejos de un hogar que estaba delante de ella; a la media noche

sacaban fuego nuevo, para que ardiese en aquel hogar, y sacâ-

banto con unes palos, uno puesto abajo y sobre él barrenahan

con otro palo como torciéndole entre las manos con gran prisa, ycon aquel movimiento y cator se encendia et fuego: y alli to

tomaban con yesca y encendianlo en el hogar.A la manana, en amaneciendo, venian todos los muchachos

y mancebillos trayendo todos la caxa que habian tomado el dia

antes, y ordenàbanse todos en rende e iban detante los vie'os.

que estaban alli junto a la casa de calpulli, donde fstaba la

estatua, y ofrecian las aves que traian cazadas. de todc génpro.y también peces y cutehras y otras sabandijas det agtta; y reci-

bicndo estas ofrcndas los vicjos, echàbanhs en el fuego. que era

grande y ard!a detante de la estatua. Las mujeres, toda la

gente se ocupaba en hacer unps tamales que llaman /n«iM/t</)«7-lamalli, y también en amaneciendo los iban a ofrecer delantc la

estatua, y asi estaba gran cantidad de ellos delante la estatua ycomo los muchachos ofrecian la caxa que traian, entraban asicomo iban ordenados y daban una vuelta en rededor del fuego ycuando pasaban cabe et fuego, estaban otros viejos que da!<m

a cada uno de los muchachos un tamal, y as! se tornaban a sa~tir

los muchachos por su ordcn. A estos tamales los lianiatali

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298

también c/<a/c/t<M/</owo//<.Toda la gente, y en todas bs cosas

~e hacian estos tamales, y convidâb~nse unos a otros con ellos; a

porfta trabaiaban cual por cua! har!a primero estes tamales; yla que primero los hacia iba lue~c a convidar con ettos a sus

vecmos, para mostrar su mayor diligencia y su m.tyor urban!-

dad. La vianda que se comia con estos tamales eran unes ca-

marones que ellos Uaman oc<3Ct7<t«,hechos con nr* caldo quec!!os !!aman fAa/M<«/tMM//t,y todos comian en sus casas esta co-

mida. muy caliente y tras el fuego; y las carnisi!!as de maiz con

que estahan envueltos los tamales, cuando se las quitaban paracomerlos no tas echaban en el fuego sino juntàbantas paraechartas en el agtta. En acabando de corner esta comida, luegobebian ~M/crclos viejos del barrio, en !a casa del caipulco dondc

cstaba la estatua, y Uamaban esta bebida ~rco/c~too; bebian ycantaban detante de ta imagen de Yn<<'cu~ hasta ta noche.

Esta es !a relaciôn de la fiesta que Haînaban /tMO«/<~«t//o-

~ta~Mo~t. Lo que ~stà dicho arriba se hacia a tos diez dias

de este mes. y a los veinte dias del mismo mes hacian otra vez

la estatua del dios del fuego, de palillos y orcu!os ttados unos

con otros, como arriba se dijo; acahada de hacer la estatua

ponianla una caràtuta o mascara hecha de tnosaico, de pedaci-tos de conchas que !!aman /o~af/<<, la barba hasta la boca

tenia esta mascara de piedras negras, que Hamaban <?< tam-

bién tenia una banda de piedras negras que atravesa~a las nari-

ces y ambos los rostros (que) era hecha de unas piedras que !ta-

man <<co~oc<H,ponianle en la cabeza una (orona <ie plumajes

ricos, que estaban alrededor de la cabeza, y del medio Mttiati

muchos çMt'M~jr ricos y altos; colgaban de esta corona sobre

las espaldas unas plumas verdes muy preciosas; tenta aquellacorona adornado el chapitel de unas p!u)na* muy regras,, que

resptandeoan de negras,–que crian las gallinas y !o; gallos en

el pescuezo-y entrepuestas unas pestanas de ptum:.s peladas,

que parecian ccmo pestanas de tafctàn; poniante una pieza he-

cha de plumas de papagayos plegada al cuello, (que) era tan

ancha que tomaba de un hombro a otro y colgaba hasta los

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~*ht«tB t. t4

20<)

p!es, aun arrastraba; era igualmente ancha desde arriba hasta

at~ajo. Estando adornada esta cstatua que Hamaban ~ft~n~c, ysentada en su trono, ofreciaale harina de maiz; esta harina re-

volvian con agua caliente (y) de esta masa hacian unos pane-cittos pequcnos; echabanles en et medio frijoles como empana-clos, no molidos, y luego iban a ofrecer delante la estatua; cada

uno ttevaba cinco de aquettos panecillos, que ponianlos a los piesde !a. estatua. También los muchachos y mancebillos puestos

por orden traian su caza, y dabanla a los vicjos, y los viejosechâbanta en el fuego que ardia delante !a est ua esta caza era

de aves y culebras y otras sabandijas. y las p'-quenas culebras y

las pequenas aves quemàbansc del todo en el fuego, y las gran-des cu!ebras y las grandes aves desque estahan asadas sacàban-

las y echâban!as alli a ta orilla del fuego; y después que se

temnhban comianlas los viejos que se Hamaban ca~M~~Mf. Y

los muchachos como iban ofreciendo daban vuetta alrededor del

fuego y a la pasada daban. cada uno, uno de los panecillos

que habian ofrecido to!! cu~!cs Hamaban wa<'<«'a~'fo~ Aca-

bando de corner estos panecillos, y la demâs comida, luego los

viejos behian ~«'ff< esta bebida Hamaban /<rfo/<'fM!/o (y !a)bebian alli, en el mismo oratorio, donde estaba ta estatua de!

A/t/tM/oc,que llaman co/~M~o,y los que hacian vino de maptey~tUt llamaban ~ac/tt<y<f<'o ~cn/~c/n'çMf, tenian cargo de traer

el ~tt~rf para heher de su vohmtad iban, tra!an!o en sus jarrns o

jtcaras. y echâban!o en un lebrillo que estaba a!tt. de!ante la

estatua. Los que bebian este pulcrc no se emborrachaban. Es-

:tas dos ccremonias dichas no se hacian en todas partes sino por

aqu), por Tlatclolco.

Acabado este mes, los cinco dias que se si~uen son sobrados

de los trescientos y sesenta ya dichos, los cuales t&dos de veinte

en veinte est&n dedicados a atpun dios; estos cinco dias a nin-

~un dios cstan dedicados, y por eso los Haman H<*wnM~w<,que

quiere decir que estàn por d" mas y tenianlos por aciagos; nin-

guna cosa hac!an en ellos. Los que nac!an en estos dias tenian-

los por mal afortunadc~: ningùn signo lo, aplicaban.

Page 300: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

2!0

Tres anos arreo !iac!an !o que arriba esta dicho, en este mes

y en esta fiesta; pero al cuarto aiio hac!an otras muchas cosas,

segun que se sigue. Este cuarto no mataban muchos esclavas,

como ima~enes del dios del fuego que Uamaban /coMMA~M~,o

.Yt«/</<*cM~,y cada uno de e!!us iha con su mujet, que también

habia de morir. Este cuarto ano, el ùttimo dia de este mes, en

amaneciendo Hevaban a los que habian de morir al cu donde

los habian de matar; las mujeres que habian de morir Ilevaban

todas sus hatillos y todas sus alhajas a cuestas, y los hombres

!o mismo; los papeles con que habian de morir no los lIevaban

vestidos, mas !!evàbanse!os uno delante, puestos en una tripoda,

que era un ~tobo que tenia tres pies sobre que estaba (y) ser!a

medio estado de alto esta tr!poda; sobre el globo ihan com-

puestos estos papeles y cot~ado* y uno Hevaba esta tripoda de-

lante del mismo esclavo a quien se los habian de vestir y, lle-

Kando al cu donde habian de morir, compon!an!os con sus pape-les.en !a forma del d!os /.tfo~oMA~Mt.asi a los hombres como a

tas mujeres, y por su orden subianlos al CM. Ue~ados arriba

daban vnelta por delante del tajôn donde los habian de matar, ytomâhantos a descender por su orden y !!evaban!os al calpulco

y descomponianlos de los papeles y méfiantes en una casa; y

~uardâban!os con gran diligencia, y a los hombres ataban unas

sogas por medio del cuerpn, y cuando sa!fan a orinar, los quelos ~uar(!aban tenianlos por la soga porquc no se huyesen. Y !te-

~ada !a media noche cortahan!es los cabeHos de !a coronilla de

la cabeza, delantc dcl fue<?c. para .puardar por reliquias; ha-

biéndo!es cortado los cat)ellos echàbantes una b~tma en toda la

rabeza, con resina y plumas de gallina blanca, asi a los hombres

como a las muier~s. En aqueUa noche nadie dormia: luego que-mahan sus hatillos y alhajas alli en el r~M/r~ y, habiéndolos

quemado, tornaban otra vez a encerrar(los). At~mos de et!osno quemaban sus hatos sino los daban de gracia (a) sus pa-r!entes. Y luego en amaneciendo componian a los que habian

de morir con sus papeles, y lue~o los Ilevaban en procesion al

!u~ar donde habian de mor'r; iban bailando y cantando hasta

Page 301: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

2tl

el cu y daban muy grandes voces; este canto y este bai! duraba

hasta después de mcdiodia, y pasando el mediodia luego bajabadel cu un satrapa vcstido con tos ornamentos del dios Pdipial, y

pasaba por delante de los que hab!an de morir y !ueROtornaha

a subir al c« y luego los cautivos iban tras él subiendo por el cu

arriba. porque ellos hab!nn de morir primcro. Habiendo muertoa tos cautivos !uc~o mataban a los e'-ctavos que eran imâ~encsdei dios /.rcoroM/tn, que era el dios de! fue~o, y despucs quetodos habian muerto estahan aparejados los setiores principalespara comenzar su areito, muy solcmne, y luego le comenzaban yel que guiaha era el senor: Ilevaban todos en la cabeza unas

coronas de papel como medias mitras, solamente Ilevaban la

punta detante, sin !a de atrâs: Ilevaban en las narices un oma-

mento de papel azut. hecho como media mitra pequemta que

embestta la nariz y colgaba hasta la hoca, era como corona de la

hoca; l1evaban orejeras hechas de turquesas. de obra de mosai-

co otros que no alcanzaban estas oreieras nevàbantas de pato,

tabradas con ftores: Hevaban una jaqueta pintada de color azul,

de unas flores curiosas; Mevaban por jovel co!<~adoal cuello

una fi~u-a de perro, hecha de papel y pintada de flores, y !!e-

vahan unos ~o.v/~ con unas bandas negras en los cabos, que

cot~ahan; y Hevahan en las manos unos palos a manera de

machetes, la mitad de ellos tenido con colorado y !a mitad b!an-

co, desde el medio arriba de colorado v desde el medio abajo de

b!anco: de la mano izquierda Hevaban cotcada una taleguilla

de papel con copal. Et principio de este baile era en to alto del

cu, adonde cstaba el taion. y hahiendo baitado un poco descen-

fHan abajo. al patio del <«. y daban vuehas baitando a! patio,las cuales acabadas tueRo se desbnc!a et areito v entràbansc en

c! patacio real acompanando a! scnor Este bailc se lIamaha

'!<~<'<'Mï'<~t7nporquc en et nadic bab!a de hailar sino et scnor v

tes principales haciase de cuatro en cuatro anos tan solamente.

En este mismo dia ap~ujeraban tas orejas a iodes tes ninos yninas que habian nacido en los tres anos pasados: a~ujeraban-se!as con un pun~on de hueso y despucs se tas cnsatmaban con

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212

plumas de papagayo, con ta~ muy blandas que parecen algodôn,

que se Hama ~ocAcoto~, y con u poco de oc6tzotl, y cuando

esto se hac!a los padres y madré:, de los muchachos y mucha-

chas buscaban padrinos y madrinas, que ellos en su lengua !!a-

man tios y tias, tetla, teaui, para que los tuviesen cuando agu-

jeraban las orejas; y ofrecian entonces harina de una semilla

que lIaman chfan, y a los padrinos y madrinas dâbanles al hom-

bre una manta leonada o bermeja, y a la madrina daban su

/!M<~<7.Acabandolos de horadar las orejas, !!evàban!os los pa-drinos y madrinas a rodearlos por las Hamas de un fuego quetenian aparejado para esto, que en el latin se dice lustrare, que

es ceremonia que la Sagrada Escritura reprehende. Habia granvocer!a de los muchachos y muchachas por el agujeranuentode las orejas. Hecho esto ibanse a sus casas y allà comian los

padrinos y madrinas, todos juntos, y cantaban v bailaban, y al

mediodia los padrinos y madrinas iban otra vez al cu y lleva-

han a sus ahijados y ahijadas, también !!evaban ~M/crf en sus

jarros. Luego comenzaban un areito, y bailando traian a cues-

tas sus ahijados y ahijadas, y dàbanios a beber del ~M/cf~que!!evaban con unas tacitas pequenitas, y por esto Hamaban a esta

fiesta la borrachera de los ninos y ninas; duraba este baile hasta

la tarde. Entonces se iban a sus casas y en el patio de sus

casas hacian el mismo areito, y todos los de casa y los vecinos

bebian ~M/cr~. También hacian otra ceremonia, que tomabancon las manos a los ninos y ninas apretandoles por las sienes

(y) los levantaban en alto; decian que as! los hadan crecer, ypor esto Hamaban a esta fiesta tjco~t, que quiere decir creci-miento. Esta es la relaci6n de esta fiesta, aunque hay otra mas

copiosa que se pondra adelante.

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213

CAPITULO XXXVIII.

DE LA FIESTA LLAMADAHuAUHQU~LTAMALQUALIZTH,QUE

HACiANA LOSDIEZDfASDELMESARMBADICHO,QUESE

HACfAA HONRADELDIOSLLAMADOIXCOZAUHQUÏ.

Siguese otra retaciôn mas copiosa de este mes, y es queeste mes comenzaba siempre a ocho de enero y en él se acababa

el ano. En este mes, como esta dicho arriba, comian tamales

por todos los pueblos y en todas tas casas, y toda !a gente, yconvidabanse los unos a los otros con ellos, como arriba se

dijo; y también ofrecian al fuego cada uno en su casa cinco

ÂMMA~Mt~oMMMt,puestos en un plato, y tambtén ofrecian sobr~tas sepulturas de los muertos, adonde estaban enterrados, a cada

uno un tamal; esto hacian antes que ellos comiesen de los ta-

males. Después comian todos y no dejaban ninguno para otro

dia; esto por via de ceremonia. Cnando ya estaba cerca !a fies-

ta adonde habian de matar los esclavos a honra del dios de!

fuego Ilamado Ixcosauhqui, aquellos que por su devociôn te-

nian comprados esclavos para matar, y engordados como puer-cos para corner, haciendo dcmostraciôn de ellos uno o dos dias

antes de la fiesta, aderezaban cada uno su esclavo, con los pape-tes y omamentos del dios 7.r<'o~oMAçM<.Esta demostractôn ha-

cia (cada uno) con deseo de ser honrado y tenido de !os otros

por paderoso y dcvoto, y con deseo que se !e aumentasen las

riquexas con aquella devoc!6n. Estos duenos que mataban a es-

tos esclavos tiamàbanse .ftOttt. que quiere decir banadores, yes porque cada dia banaban con agua caliente a estos esclavos

Este regalo, y otros muchos les hacian porque engordasen; has-

ta el dia que habian de morir dabantos de corner delicadamente

y regaladamente, y acompanaba cada dueno del esc!avo a una

rnoza pùbtica a su esclavo, para que le alegrase y retozase y le

regalase, y no le consintiese estar triste, porque asi engordase; ycuando aquel esclavo iba a morir daba todus sus vestidos a

aquella moza que le habta acornpanado todos los dias antes.

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214

Esta fiesta se dec!a t~f(!~<,porque en ella hacian aquella cerc-

monia a los ninos y ninas, para que creciesen, como esta dicho;

no solamente hacian esto, pero también.en esta fiesta o en los

términos de ella chapodaban los magueyes y los tunales para

que creciesen.

Lo demàs que en esta fiesta se hacia, que se contiene en

esta letra de la lengua mexicana, que es del agujerar de las

nrejas de los ninos y ninas. etc., ya queda dicho atràs. Llama-

ban a esta fiesta pillauano, que quiere decir borrachera de los

ni nos. En esta borrachera todos bebian ~M/cff, hombres y mu-

jeres, ninos y ninas, viejos y mozos todos se emborrachaban

pûbticamente y todos Ilevaban su ~M/cfc consigo, y !os unos

daban de beber a los otros, y los otros a los otros; andaba el

pulcre como agua en abundancia, y todos llevaban unos vasos

que tenian tres pies y cuatro esquinas, que los Ilamaban ~c«t/-

~c<!wo~, con éstos bebian y daban a beber; todos andaban muycon los otros, y apunàbanse y caianse por ese suelo de borrachos

nnos sobre otros, y otros iban abrazados los unos con los otros ha-

cia sus casas; y <.stotenianlo por bueno porque la fiesta !o deman-

daba asi. Después de esta fiesta, como esta dicho, seguianse

luego los cinco dias que Itamaban KfwoM/tt, a los cuales te-

nian por aciagos y ninguna cosa osaban hacer en ellos, ni aun

barrer la casa, ni habia actos judiciarios. A tos que en ellos

nacian, si era varôn poniante nombre M~w~M.o MCM/~ofa/o

~CMÇMt~Mt,que quiere decir ni valc nada, ni sera para nada, ni

habrà provecho de él: y si era mujer Hamâbanta ~MCt~MO~,que

quiere decir mujer para nada. Guardâbanse en estos dias de

dormir entre dia, ni de nnir los unos con tos otros, ni de trope-zar. ni caer, porque decian que si atguna cosa de éstas tes acon-

tecian estos diae, decian que siempre tes habia de acontecer ade-

lante. Y si atguno enfermaba en estos dias decian que no habia

de san&r; nadie tenia esperanza que habia de vivir o escapar, ni

hacian cuenta del tal, ni le aplicaban medicina; y si atgunosanaba, decian que dios habia habido misericordia de él, y queé! solo habia entendido en sanarle o curarte.

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.'i5

APENDICE DEL SEGUNDO LIBRO.

RELACI6NDE LOSMEXICANOSACERCADE LASFIESTAS

DE HUITZILOPOCHTLI.

Tres fiestas se hacian cada ano a ~Mt~o~ocAfK entre los

mexicanos. La una de ellas se hacia en el mes que se llama ~on-gM<a/tr<K. En esta ficsta a él y a otro que se Ilamaba Tla-

COM~OMCM<fc<tM, los sub!an a !o alto del cu, y que hacian

sus imagenes de ~oo~ft, grandes como una persona. Despuesde hechas sub!antas todos los mancebos del telpochcalli, en pal-mas, a lo alto de sus c<ï~. Hacian la estatua de Huitailopochtlien el barrio que se Hanta /<c~<'yoe/ la estatua de TYocoM~o!!C'M~.rcd~Mhacian en su barrio, que se itamaba jF7Mt~M<MtMoc;cocian primero !a masa y después formaban de ella las estatuas,en toda una noche. Habiendo hecho las imagenes de aquella

masa, luego en amaneciendo las adornaban y ofrecian delante de

ellas gran parte det dia, y hacia la tarde comenzaban a hacer

areitu y danzas con que las Ilevaban al cu, y a la puesta det sol

las subian a !o alto det CM. En poméndotas en sus lugares lue-

go se bajaban todos, salvo los guardas, que les habian de guar-dar toda una noche; llamaban a estos guardas ~o~ofA, luego en

amaneciendo, el dios Hamado P<!n!0~que era vicario de //«!

r<7o~ocA~tdescend!a de lo alto det cu. Traia a este dios en las

manos, como en procesiôn, uno de los sacerdotes vestido de los

omamentos de ()M~o7c<!o~; eran estos ornamentos ricos, ytambien la imagen de P<h'<ta~la cual era labrada de madera. iba

ricamente adornada como ya se dijo, en esta misma fiesta. Iba

delante de este un macero que !!evaba en el hombro un cetro, hc-

cho como culebra, todo cubierto de turquesas de obra de mo-

saico y muy monstruosa; y cuando llegaba este sàtrapa con la

imagen a un lugar que se ttama /fo~<!fAfo. que es un juego de

pelota que estaba dentro det patio, alli delante de el mataban

dos esclavos que eran imagenes de dos dioses que ttamaban

~t~M~OM~~M, y muchos cautivos. De alli comenzaban la pro-

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2t6

cesion: iban derechos al T'/a/c~co (donde) sa!tan!e a recibir

mucha gente y satrapas, y incensàbanies, y descabezaban muchas

codornices delantc de é!; de alli ibai derechos a un lugar quese Hama r~(!an. que esta cerca de la iglesia de Tlacuba, donde

:stà ahora la i~iesia de San Esteban, y hacianle otro recibimien-

to como el de arriba dicho. Hevaban todo este camino delan-

te de si en esta procesiôn una bandera hecha de papel, como

muscadero, y toda agujerada y en los agujeros unas pellas de

pluma, bien asi como cuando se hace la procesiôn, que va la

Cruz delante de alli ven!an derechos al cu de ~Mt/~o~oc/t//<,

y con et pendôn hac!an una ceremonia como esta arriba dicho

en esta fiesta. Lo demàs de esta fiesta esta escrito en el mes

de ~oM~Mf~a/t~~t.

Relaci6n de la fiesta que se hacfa

de ocho en ocho o~o~.

Hacian estos naturales una fiesta de ocho en ocho anos, a

la cual Hamaban o/a~ta~KO/t' que quiere decir ayuno de pan

y agua, (pues) ninguna otra cosa comian en ocho dias sino unos

tamales hechos sin sal, ni bebian otra cosa sino agua clara.

Esta fiesta algunos anos caia en el mes que se Hama quecholli,

y otras veces en el mes que se Hama ~~<'<tMt' Antes de es-

ta fiesta ayunaban todos ocho dias a pan y agua, como esta

dicho a los tamales que comian estos dias lIamaban atamalli,

porque nin~una cosa mezclaban con ellos cuando los hacian nisal n. otra cosa, sino sola agua, ni cocian el maiz con cal, sinocon sola agua, y todos comian al medio dia; y si alguno no a~'u-naba casti~àbanie por ello. Tenian en gran reverencia este ayu-no, y en gran temor, porque decian que los que no le ayunaban,

aunque secretamente comiesen y no to supiese nadie, dios les

castigaba hiriéndolos con lepra. A esta fiesta Hamaban <.tt«'.r-

tiua, que quiere decir buscar ventura; en esta fiesta decian quebailaban todos los dioses y as! todos los que bailaban se ata-viaban con di versos personajes. unos tomaban personajes de

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2!7

aves, otros de animales y asi unes se transfiguraban con'o <M-

~CMM, otros como mariposas, otros como abejones, otros co-

mo moscas, otros como escarabajos; otros traian a cuestas un

hombre durmiendo. que decian era el sueno; otros traian unos

sartales de tamales que Haman .roco<atMa~t;otros de otros ta-

males que itaman tMco~waKt. Otros tenian comida de tama-

les y otras cosas, y dâbanlas a los pobres, y también tomaban

personajes de pobres, como son los que traen a cuestas leiia

a vender, y otros que traen verdura a vender; y también toma-

ban personajes de enfermos, como son los leprosos y bubosos;

otros tomaban personajes de aves como de buhos, y de lechu-

zas y otras aves. Estaba la imagen de T'&Mocen medio del arei-

to, a cuya honra bailaban y delante de ella estaba una balsa

de agua donde habia culebras y ranas, y unos hombres que lla-

maban tM<Mo~coestaban a la orilla de la batsa y tragabanse las

culebras y las ranas \-ivas; tomâbantas con tas bocas, y no con

tas manos y cuando las habian tomado en !a boca ibanse a bai-

lar; ïbantas tragando y bailando, y e! que primero acababa de

tragar la culebra o rana, luego daba voces diciendo: papa,

papa Bailaban alrededor del cu de este dios, y cuando iban

bailando y pasaban por cerca de los cestos que Hamaban tona-

ca CM~c~~to~, dàban!es de los tamales que estaban en los ces-

tos. Y tas viejas que estaban mirando este areito ttoraban, acor-

dandose que antes que otra vez se hiciese aquella fiesta serianmuertas. Decian que este ayuno se hacia por dar descanso al

mantenimiento, porque ninguna cosa en aquel ayuno se comia

con el pan, y también decian que todo el otro tiempo fatigabanal mantenimiento o pan, porque !o mezclaban con sal, cal y sa-

litre, y asi !o vestian y desnudaban de diversas libreas, de quese afrentaba y se envejecia, y con este ayuno se remozaba; yc! dia siguiente despnés del ayuno se Hamaba molpololo, quequiere decir (que) comian otras cosas con el pan. porque ya se

hizo penitencia por e! mantenimiento.

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2t8

/?~ac«!« de los edificios $fOMtemplo de /nfo

Era el patio de este templo muy grande: tendria hasta dos-

cientas brazas en cuadro. Era todo enlosado (y) tenia dentro

de s! muchos edificios y muchas torres; de esta~ torres unas

cran mas altas que otras, y cada una de ellas era dedicada a un

dios. I~a principa! torre de todas estaba en el medio y era mas

alta que todas, era dedicada al dios /~KtAct/o~ocM<o TlacauépanC'«~.t'<'o~M. Esta torre estaba dividida en !o alto, de manera

que parecia ser dos y asi tenia dos capillas o altares en !o alto,cubierta cada una con un chapitel, y en la cumbre tenia cada

una de ellas sus insignias o divisas distintas. En la una de ellas

y mas principal estaba la estatua de ~Mt/.n~ocA~t, que también

la Hamaban 7/AMtco~.ro.voKAgKt;en la otra estaba la imagendel dios 7'/<f/o< Dclante de cada una de éstas estaba una pie-dra redonda a manera de taj6n que Uamaban téchcatl, donde

mataban los que sacrificaban a honra de aquel dios; y desde la

piedra hasta abajo estaba un regajal de sangre de los que ma-

taban en él, y asi estaba en todas las otras torres. Estas torres

tenian la cara hacia el occidente, y subian por gradas bien es-

trechas y derechas, de abajo hasta arriba, a todas estas torres.

E! segundo cu principal era de los dioses del agua que se

ttamaban 7'/a/oç«c; !!amàbase este cu Epc6atl. En este fM y a

honra de este dios, o de estos dioses, ayunaban y hacian peni-tencia cuatro dias antes de su fiesta, y acabando el ayuno iban

a castigar a los ministros de estos idolos que habian hecho a!gûn

defecto en el servicio de ellos por todo e! ano cast!gàban!os en

unas ciénagas de todo y agua, zabuiïéndotos debajo de! lodo ydel agua; hecho este castigo, los castigados se lavaban, y luego

hatian areito y traian en la mano canas de maiz, como bordones.

También todos los populares bailaban por esas calles. L!amâ-

base esta fiesta, la fiesta de mazamorra que se !!h<nactzalli, y

acabada esta fiesta de los Tlaloque, mataban cautivos a honra

de estos dioses.

El tercer cu se llamaba Macuilcalli o ~/afMt~«tOM< En

Page 309: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

2t~

este fM mataban a tas espias de los contrarios que prendian,cuando estaban en la guerra o contra los de Huexotzinco, o

contra los de Tlaxcala, etc. Y a los que venian a espiar la

ciudad de México, en conociéndolos luego tos prendian y los

Jlevaban a este CMy alli los desmembraban, cortandoles mi<;mhro

por miembro.

El cuarto edificio se llamaba T'<'<'ct~foMt.En esta casa es-

taban muchas estatuas de los dioses. En esta casa se recogia el

senor del pueblo o ciudad (en) las fiestas grandes, y alli ayuna-ba y hacia penitencia cuatro dias, e incensaba a todas las esta-

tuas que alli estaban, y también alli mataban cautivos a honra

de aqueUas estatuas.

El quinto edificio se llamaba PoyoM/t~o. Att! ayunaban los

mayores sàtrapas. que eran dos: el uno se Ilamaban T6tec tla-

M<of<M~tM,el otro se llamaba T~oMcoMtlenam4dcac; ayunaban y

hacian penitencia cuatro dias e incensaban a tas estatuas queait! estaban. Esto hacian cada ano cuatro dias en la fiesta de

etzalquali.rtli; y también alli mataban cautivos a~onra de aque-llas estatuas.

El sexto edificio se llamaba A/t.vco<ot: /~oMt~oMM<.Este

era un edificio en que espetaban tas cabezas de los que mata-

ban a honra del dios A/<;rcJa~; eran unos maderos que estaban

hincados, de altura de dos estados, y estaban agujerados a tre-

chos y por aquellos agujeros estaban pasadas unas astas o va-

rates, det grosor de astas dé lanza o poco mas, y eran siete u

ocho. En estas espetaban las cabezas de los que mataban a hon-

ra de aquel dios, estaban las caras vueltas hacia el medio dia.

El séptimo edificio o cu se llamaba T'rtCfo. En este cu

mataban cada ano un cautivo a honra det dios det infiemo; ma-

tabante en el me<-que se llamaba ~<M. Después que le habia

muerto el sâtrapa que Ilamaban T'/Wa~t~Mo~tJrof ponia fue~ot: incensaba delante la estatua, y esto se hac!a de noche.

Et octavo edificio se llamaba CMaMA~tco~co.Era un oratorio

donde el senor se recogia a hacer penitencia y ayunar, cuando

se ttacia un ayuno que se llamaba M<~oMa~MA.c<!M<~o,ayunaban

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220

cuatro dias por honra del sol, este ayuno se hacia de doscientos

en doscientos y tres dias; y aqui mat: ban cuatro cautivos que se

ttamaban cAoc/tOM~Mf,y otros dos cautivos que Uamaban la ima-

gen del Sol y de la Luna, con otros muchos cautivos a la postrede todos.

Et noveno edificio se ttamaha 7*~</««<'<?.Era un CMbajo, el

cual era cuadrado, que tenia gradas por todas cuatro partes. En

éste mataban cada ano la imagen de Onrrtochtli, cuando reina-

ba este signo, era esta imagen un cautivo compuesto con los

omamentos del dios del vino que se Hamaba Ometochtli.

E! décime edificio se Hamaha T'fM/M~oM,que quiere decir

tierra fragosa. Era un bosquedHo cercado de cuatro paredes,como un corral, en el cual estaban riscos hechos a mano, y en

ellos plantados arbustos que se hacen en tierra fragosa, como

son magueyes pequenuetos y otros que se !!aman tzioactli,' en

este bosquecito hacian procesiôn cada ano en el mes !!amado

quecholli, y hecha la procesiôn luego se partian para la ladera

de la sierra que se !!ama Zacatepec, y alli cazaban y hacian tas

otras cosas como esta dicho en la historia de este mes.

El undécimo edificio se lIamaba 7'Wd~ott, que quiere decir

agua negra: era una fuente como alberca, y por estar el agua

profunda parecia negra. En esta fuente se banaban los satrapas,de noche, los dias que ayunaban en aparejo de las fiestas queeran cuatro dias en cada mes: estos eran como vigilia de la

fiesta. En habiéndose banado incensaban en el f<t de ~ft.t'c<!o~,

y acabando de inccnsar alli iban a su monasterio.

E! duodécimo edificio se llamaba 7'~aMfo~n<<cof; era un

oratorio hecho a honra de la diosa CtAMOc~o~.En este edificio

habitaban tres satrapas que servian a esta diosa, la cual visibte-

mentc les aparecia y residia en aquet lugar, y de alli visiblemente

':at{a para ir a donde quena. Cierto es que era el demonio en

forma de aquella mujer.Et décimotercero edificio se ttamaba ~nco Co~M<'foc/este

era monastetio donde moraban los satrapas y ministros que ser-

vian al f« de T/<Moc,cada dia.

Page 311: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

aai

El décimocuarto edificio se llamaba Coacalco. Era una sala

enrejada como carce! en ella tenian encerrados a todos los dio-

ses de los pueblos que habian tomado por guerra; tenianlos alli

como cautivos.

Et décimo quinto ttamaba Quauhxicako. Este edificio era

un cu pequeno, redondo, de anchura de tres brazas o cerca, de

altura de braza y media; no tenia cot)ertura nin~una; en éste

incensaba el sàtrapa de 7~/ofaMOtt cada dia, incensaba hacia las

cuatro partes del mundo. También a este edificio sub!a aquelmancebo que se criaba por espacio de un ano para matarle en la

fiesta del dios Titlacauan; alli tarna con su f!auta de noche o de

dia, cuando queria venir, y acabado de taner incensaba hacia !a<i

cuatro partes de! mundo y luego se iba para su aposento.Et décimosexto edificio se t!amaba 0f<aM/Mtco~o segundo;

este edificio era como el ya dicho; delante de eï levantaban un

arbol que se Hamaba .r<!<'o~.compuesto con muchos papeles, Yencima de este cu o momoztli bailaba ur chocarrero, vestido co-

mo el animatejo que se llama ~cA<ï/<?~.que es ardilla.

El décimoséptimo edificio se t!amaba Teccalco; éste era un

cu donde cada ano echaban vivos en un gran mont6n de fue~omuchos cautivos, en ta fiesta que se llamaba ~o~~co; y hacian

los s&trapas aquella ceremonia que se !!amaba oMa~/oMt~oa,co-

mo se dijo en la misma fiesta de teotlcco.

El décimoctavo edificio se ttamaba T'~oMt~OM~t.Eran unos

maderos hincados, tres o cuatro, por los cuales estaban pasadasunas astas como de lanza, en las cuates estahan espetadas por tas

sienes las cabezas de los que mataban en el cu.

El décimonoveno edificio se ttatnaba ~Mt~MOKoc~~caMt.

En este cu mataban las imàgenes de los dioses que ttamaban

CM~oMAMt~MOMO,a honra de Huitzilopochtli, y tambien ma-

taban muchos cautivos; esto se hacia cada ano en la fiesta de

~aM~M~M~ft.Et vigésimo edificio se llamaba 7'~cofa~co; era un orato-

rio donde estaban las estatuas que se ttamaban o~MfOtMf. En

este lugar mataban algunos cautivos, aunque no cada ano

Page 312: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

222

El vigésimo primero edificio se !!amaba T'~oforAca~coacatl-

ytoco~ott. En esta casa guardaban gran cantidad de dardos

para la guerra; era como casa de armas; en este lugar mataban

algunos cautivos (y) matàbanlos de noche; no tenian tiemposena!ado para matarlos sino cuando ()uer!an.

El v!gés!mo segundo edificio se ttamaba 7'~fft~c~co; era un

oratorio dond<: estaban unas estatuas de! dios namado Ow~fo~,

y de otros dioses, En este oratorio, por devocion. mataban algu-nos cautivos. No ten!an d!as senalados.

E! vigésimo tercero edificio se ttamaba ~M~~M~o; era

un corral o cercado de cuatro paredes, donde tos ministros de los

idolos arrojaban tas puntas de maguey después que con ellas

se habian punzado, y tambtén a! arrojaban unas canas verdes

después que las haMan ensangrentado, y ofrecido a los dioses.

El vigésimo cuarto edificio se !!amaba ~M~~At«M' ~'<t/

cac; éste era un monasterio donde habitaban los ministros de

t~s idolos que servian en el cu del dios ~M<~?t«{/<M<ic.incensan-

do y haciendo los otros servicios que acostumbraban cada dia.

El vigésimoquinto edificio se Hamaba otro QMOMA.nco~co.Era de la manera del otro que queda dicho atràs; delante de

este cu estaba un ~o~on//t, que es donde espetaban las cabe-

zas de los muertos, y encima del cu estaba una estatua del dios

que llamaban OM!<~a~,hecha de madera, y att! mataban algu-nos esclavos, la sangre de les cuales daban a pustar a aqueHaestatua untândote la boca con ella.

Et v!gés!mo sexto edi ficio se ttamaba .Wncntt'ct~ac~t t~c<

~at<. Este era un Kran c« hecho a honra de aquet ~/ocM~c<~oc-

~t; aqui mataban cautivos de noche, en su mismo signo cipartli.El vigésinfo sept~mo edificx~ se Hamaba 7'<<<nK<aMCa/M<

cac. Era un monasterio que se !!amaba M/aHMta, en et (cual)moraban sàtrapas y ministros det c« dedicadu a la diosa C/tOM-

ytco; alli servian de nochc, y de dia.

Et vigés'mo octavo edificio se llamaba /acft'M~o~ <~<~oM.Este era un cu dedicado a la diosa lIamada CtM~o~ en este CM

Page 313: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

~3

mataban a los leprosos cautivos, y no comian su came; matâ-

banlos en et ayuno del sol, que arriba se dijo.El vigésimo noveno se ttamaba 7'etldnman. Este era un cu

dedicado a una diosa que se ttamaba OM<t.f<o~C/tan~cc aquimataban esclavos por devocion, reinante el signo que se ttamaba

ce x6chitl.

El trigésimo edificio se ttamaba Chicomécatl <~<~cM. Este

era un cu dedicado al dios Chicomécatl, en éste mataban algunos

cautivos, de noche, cuando comenzaba a reinar el signo ttamado

fc .r<!cAt~.

El tri~ésimo primero edificio se Uamaba r~MoJ~OM; era una

fuente como alberca en que se banaban los que hacian peniten-cia por voto: acostumbraban muchos a hacer voto de hacer

penitencia ciertos meses, o un ano, sirviendo a los c< o dioses

a quien tenian devocton, éstos se lavaban de noche en esta

fuente~

El tngésimo segundo edificio se !!amaba 7~'co~ocA~o, éste

era un juego de pelota que estaba entre los CMM;en él mataban

por devocion algunos cautivos cuando reinaba el signo que Ila-

maban oMtdro~.

El trigésimo tercero edificio se iiamaba 7'rotM~OMf~'y)era donde espetaban tas cabezas de los muertos que alli mataban,

cautivos, a honra de los dioses ttamados Omacame; este sacrifi-

cio se hacia cada doscientos y dos dias.

El trigésimo cuarto edificio se ttamaba T~Mo~HCO; éste

era cu dedicado al dios T'~OMMt~tMca~,a ruya honra en et mata-

ban esclavos cada ano, al fin de la fies~ que se Hamaba que-

cholli.

El trigésimo quinto edificio se ttamaba T'~tMO~tMfoCa/M~-

cac; éste era un monasterio donde moraban los sacerdotes u

sàtrapas que servian en el cu arriba dicho.

El trigésimosexto edificio se ttamaba ~MOM/~tca/co. Este

era un cu pequeno y ancho, y atgo concave y hondo, donde se

quemaban los papeles que ofrecian por atgun voto que habian

Page 314: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

2?4

hecho; y tambift alli se quemaba la culebra de que arriba se

<!i6relaciôn en la fiesta de ~OM~M~M~K.El trigésimo septimo edificio s< ttamaba Mt.vfoo~/MM; éste

cra un CMdedicado a Af~c<!a~, dcndc se hacian aquellas cere-

monias de que se d!ô retaciôn en la fiesta itamada quecholti//OM<t.

E! tri~ésimo octavo edificio se Hamaba .V<a/<aM. Era

un cu al pie del cual estaba una cueva donde escondian los pe-

llejos de los desollados, como ésta en la re!ac!6n de ~aca.n'

AMaKs~t.

E! trigésimo noveno edificio se ttamaba 7'co~o('/tfo; este

era un juego de pelota que estaba en el mismo templo; aquimataban unos caut!vos que !tamaban owo~oxw~, en la fiesta

de ~aM<y!«'oH~~t,alli se diô relaciôn de estos owa~oMMtf.El cuadragésimo edificio se llamaba /~<«co/f~<ïM. Este era

una co!umna gruesa y alta. donde estaba pintada la estrella o

lucero de la manana, y sobre el capitel de esta co!umna estaba

un chapitel hechc de paja: delante de esta co!umna y de esta

estrella, mataban cautivos cada ano, al tiempo que parecia nae~-

vamente esta estrella.

El cuadra~ésimo primero edificio se ttamaba /yM~.fotK~aH-

tli; era e! edificio que estaba delante del ftt de J~Mt~c~ofA~t,donde espetaban las cabezas de los cautivos que a! mataban,a reverencia de este edificio, cada ano en la fiesta de ~aM~Mf/-~a/t'?//t.

E! cuadragésimo segundo (edific!o) se llamaha .~cc<f<~<!M;

esta era una casa en la cual se ensenaban a ~ancr las trompetaslos ministros de !os idolos

El cuadragcsimo tcrcero (edificio) se lIamaba CtH~o~OM;éste era un ctt dedicado a la diosa C/t<c~M«'f<!a~;en éste mata-

ban una mujcr que decïan que era ima~en de esta dicha diosa, yla desollaban, de esto se dio re!aci6n en la fiesta de Oc/t~OM~t,

E! cuadragésimo cuarto edificio se Uamaba Cc<oM~ot<!cA-

~M <M~<<M, éste era un cu dedicado a los dioses det vino;

aqui mataban tres cautivos a honra de estos dioses del vino.

Page 315: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

8th*)t<*t. tes

~s

A uno llamaban T~o~co~ y a! otro Toltécatl y al otro Pa-

~<fj'foc. Los que aqui mataban, de dia morian, no de noche;este hacian cada ano en la fiesta de tepeilhuitl.

El cuadragésimo quinto edificio se !)amaba Cinte6pan. Era

un cu donde estaba la estatua del dios de los mai7.ales, v alli

mataban cada ano a su imagen y con otros cautivos, como se

dijo en su fiesta.

E! cuadragésimo sexto edificio se !!amaba A~o/t/oyaM. Era

un lugar o parte del patio donde bailaban los cautivos y esclavos,un poco antes que los matasen, y con ellos también bailaba la

imagen del signo cAtcoMoAMtehécatl, y matàbanlos a la media

noche en !a fiesta de ~t/oM«!M!t, o en la fiesta de o~roAMa/o,esto se hacia cada ano.

E! cuadragésimo séptimo edificio se ttamaba Chililico. Era

un cu donde mataban los esclavos en el signo de c/ncotM/tMtehé-

catl; matàbanlos a !a media noche; s6!o los senores daban los

esclavos que aqui morian. Esto se hacia en la fiesta de atlca-

hualo.

El cuadragésimo octavo edificio se Uamaba Coo~~aM, esta

era una fuente donde se banaba e! sàtrapa que ministraba en el

c«, que Hamaban Cod//aM, y ningùn otro alli se banaba sino

s6!o é!.

EJ cuadragésimo nono edificio se Uamaba /<'A~'OM; era un

monasterio donde estaban los ministros y satrapas que minis-

traban en el CMdonde estaba la estatua de r«ïfa~fM~t, et dio<:

de los mercaderes; ministraban alli de dia y de noche.

E! quincuagésimo edificio se ttamaba .OM/tfo; éste era un

monasterio donde moraban los satrapas y ministros que minis-

traban en el CMde //M!/?t7<M~M<f<una diosa-de dia y de

noche. (ï).

E! quincuagésimo primero edificio se Hamaha )'(~<-<\ éste

( t 1 -I:l orden Je cac y let igtiiesite l'diiicio. caâ cambiadoen lasdos edicionesfas<ct):*n.sy en la francesa; sc~uimoset tcxto de la copiade)sefiorTroncoto.

Page 316: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

226

pra un <-f<donde cada ano mataban muchos esclavos y cautivos;

matàbanlos de dia, en la fiesta <te~o<vt~<<t<o~~t.

El quincuagésimo segundo edificio se ttamaba VtOca~'cM~t

!/<'<o~. Era el cu det dios de los mercaderes; alli mataban la

imagen de este dios cada ano, en la fiesta de ~<t~.

El quincuagésimo tercero edificio se t!amaba Huitsilinqua-/<'f t~o/'aM. Era un cu donde mataban la imagen de esta diosa,

cada ano, en la fiesta de ~~< era mujer la que mataban.

E! quincuagésimo cuarto edificio se ttamaba Yopico Co~tM~-

cac. En este monasterio u oratorio mataban muchos cautivos

cada ano, en la fiesta de ~oca.n~/mo~.s'~t.

Et quincuagésimo quinto edificio se Hamaba Yopico ~o~t-

~sM~t/ en este edi ficio espetaban las cabezas de los que mataban

en la fiesta de ~aco.n'~c/n<o~~<.El quincuagésimo sexto edificio se ttamaba Tsompantli.

Era donde espetaban tas cabezas de los que mataban en la

fiesta de Yiacatecutli, dios de !os mercaderes, en et primer dia

de la fiesta de .n!fo~ «c~rt.

El quincuagésimo séptimo edificio se ttamaba .~ocM<7tM<ïK-

~a~t t~J~oM. Era un c« donde estaban dos estatuas, una de

.~<!<'t«~t<~uto~ty otra de 7'o~aM//<!façMt,y en este sip~nohacian

fiesta en este cu cada doscientos y tres dias, y también hacian

fiesta a honra del signo que se ttam&ba .t'of/tt/</n<!<

El quincuagésimn octavo edificio se ttamaba Aticpac. Era

un oratorio donde hadan fiesta y ofrecian a las diosas quese ttamaban C<7<Mo~<«, hacian fiesta en et signo que llama-

ban chicomc cco/OMO~t.

El quincuagésimo nono edificio ttamaban A~~o/<7oyaM,ésta

cra una cueva donde escondian los pellejos de !os muertos que(tesottaban cada ano, en la fiesta de oc/t~om~/t.

AI sexagésimo edificio Itamaban ~OK/<co, éste era un ora-

torio donde honraban a la diosa que se ttamaba Ct/««!~o~, ycada ano mataban a su honra una mujer que decian que era su

imagen; natâbanta en el cu que se ttamaba Cod~oM,que estaba

Page 317: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

227

cerca de este oratorio; esto hacian cada ano, en la fiesta de

OCA~OMM~t.El sexagésimo primero edificio se ttamaba Tzonmolco Co~-

;M~coc éste era un monasterio donde moraban sàtrapas del dios

Xiuhtecutli, y aqui sacaban fuego nuevo cada ano, en la fiesta

A«OMAçMt~otM<~çMO/tf~t,y de aqui sacaban el fuego nuevo cuan-

(!o quiera que el senor habia de incensar delante de los dioses.

El sexagésimo segundo edificio se !!amaba 7'<tcM<'o/

Era una piedra como muela de molino, grande, y estaba a~u-

jerada en el medio como muela de molino sobre esta piedra

ponian los esclavos, y acuchi!!âbanse con ellos; estaban atados

por el medio del cuerpo de tal manera que podrian !!e~ar hasta

la circunfcrencia de la piedra, y dâban!os armas con que pelea-sen. Era éste un espectâcu!o muy frecuente y donde concurria

gente de todas las comarcas a verle. Un sàtrapa vestido de un

ptltejo de oso, o cuetlachtli, era alli el padrino de los cautn'os

que an! mataban, que los Hevaba a la piedra y los ataba alli, ylos daba las armas y los !!oraba entretanto que peleaban y cuan-

do caia (el cautivo) !o entregaba al que le habia de sacar el

corazon, que era otro sàtrapa vestido con otro pellejo, que se

!t&mabaiooallauan. Esta retac!6n queda escrita.a la larga en la

fiesta de <~oco.n~<'AMO~AI sexagésimo terccro edificio ttamaban Ao~o~ft~/t !~o-

pan éste era un CMdedicado al dios A'o~~o~cM~t, en el cual

mataban la imagen de este dios, que era un cautivo vestido con

los ornamentos de este dirts: mataban!c a la media noche, cada

ano, en la fiesta de ~<'<7/!MtW.AI sexagésimo ruarto < dificio ttamaban 7'~OMWO/fc,éste era

nn CMdedicado a) dios de) 'ucgo Ilatilado .Vm/t/rcH~t. éste es un

tMen que mataban cuatro isctavos. como ima~enes de este dios,

~dornados con los ornan~ ttos det mismo, aunquc de diverses

colores. AI primero Ham~ban .Vo.r~K/~M<.Vn</<~fM//</al se-

Sundo llamaban Co~aM/~m. A'n</t~ft<~<;al tercero lIan1aban 7~-

tac .Yt'M/t/rcM~ al cuarto ttamaban 77a~/<ïMAçM<.YtM/t/<'<t<<Tnmbién mataban otros muchos cautivos en este )u~r y en

Page 318: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

~8

este dia, a los cuales Hamaban t7tMt~<!M~co/c~<ttM~o~to.Abajode las gradas de este f« estaba una placeta a la cual subian tam-

bién pfr gradas; en esta placeta mata))an dos mujeres, y Ilama-

ban a la una ~VoMco~c<'<~</M<;de la otra no se pone nombre.

En acabando de matar los que habian de morir, hadan tuegoun areito muy so!emne, segûn se dijo a !r larga en la fiesta de

.Y<K/~<'C«~t.

El sexagéshno quinto edificio se Hamaba Co~~M; éste era

un cu donde mataban cautivos a honra de aquettos dioscs quellamaban C<'M/oM/tM<a/n<o, y también todas las veces quesacaban fuego nue\o, y también coando la fiesta de <yM~cAo~<.

El sexagéstmo sexto se llamaba Xochicalco; éste era un cu

edificado a honra det dios C<H~o</y también a honra del dios

~o~a!<gt« C<M/<fo/y tam')iën de !a diosa ~f~c~noM, y cuando

mataban una mujer que era imagen de esta diosa, desollâbanla yuno de los sàtrapas vestia su cuero. Esto se hacia de noche. (y)

tncgo de manana andaba bailando con el cuero vestido, de aque-lla que habia muerto esto se hacfa cada ano, en la fiesta de

OC/t~OMt~t.E! sexagésinto séptimo edificio se Hamaba Topicalco, y tam-

bien J?oofa/ro; ésta era una casa donde se aposentaban los se-

nores y principales que venian de lejos a visitar este templo,

especialmente los de la provincia de ~M<t/t«oc.

El sexagésimo octavo edificio se itamaha 7~o/o~; estacra una fuente 'nuy preciada, que manaba en el mismo lu~ar;

de aqui tomaban agua los sàtrapas de tes idolos, y cuando se

hac!a la fiesta de /<t/~t7o/'oc/<< y otras fiestas, la ~ente popu-lar bebia en esta fuente con gran devociôn

E! sexagésimo nono se llamaha ~ccof/«'<M <~<aM/t<yMt'y<M<<ïc;ésta era una casa (y) en esta casa estaba una cstatua del dios

.~acMt'cf; aqu! a honra de este dios nmtahan cautivos en la

fiesta de ~aM~«c~o/f.?/Et septuagésimo edificio se Hamaba 7o/Ud</nr. este era una

casa donde mataban cautivos cuando comenzaba a reinar el

signo que se lIamaba cc ;/«<yM<:s//<,a honra de 7 <?ta//<t0.

Page 319: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

22Ç

El septuagés!mo primero edificio era Xilocan. Era una casa

donde cocian la masa para hacer imagen a /7M<?</o~nc/<<cuan-

do se hacia la fiesta.

E! septuagésimo segundo edificio se ttamaba /yof, es-

ta era una casa donde hacian de masa la imagen de Huitzilo-

~ocAfKlos sàtrapas.El septuagesimo tercero edificio se !!amaba 7/Mt/~MoAMOfcal-

~MM/era la casa donde hacian la imagen de otro dios companerode Huitzilopochtli, que se ttamaba Tlacauepan Cuexr6tzin.

El septuagésimo cuarto edificio se !!amaba Atémpan; era

una casa donde juntaban los ninos que habian de matar, y tam-

bién los leprosos, que Ilamaban .rixioti, que también los mata-

ban después de haberlos juntado en este lugar los traian en

procesi6n en unas andas (y) hecho esto !!evàban!os a los !u-

gares donde los habian de matar.

E! septuagésinM)quinto edificio se Ilamaba r~cacoof f~oco-

chcako. Era una casa donde se estaban muchos dardos y mu-

chas saetas depositadas, para el tiempo de !a guerra; aqui ma-

taban esclavos por su devociôn algunos anos.

E! septuagésimo sexto se !!amaba Acatla yiacapan At«~co/-

~«~t, esta era una casa donde juntaban los esclavos que habtan

de matar a honra de los 77a/oç«< y después de muertos, lue-

go los hacian pedazos y los cocian en esta misma casa: echa-

ban en las ollas flores de calabaza; después de cocidos comian-

los !os senores y principales; la gente popular no comia de elios.

E! septuagésimo séptimo edificio se llamaba Techiclli; era

un f« pequeno, en este ofrecian canas que Hamaban <Tc~-oyo/El septuagésimo octavo edificio se Hamaba Ca/~M~ estas

eran unas casas pequenas de que estaba cercado todo el patiode la parte de adentro; a estas casillas Hamaban rd'~t/~r a es-

tas casas se rccogian a ayunar y hacer penitoncia cuatro dias

todos los principales y oficiales de la reptiblica, las vigilias de

tas fiestas que caian de veinte en veinte dias, de mancra que ha-

cian de vigilia cuatro dias. En este ayuno unos comian a la me-

dia noche, y otros al mediodia.

Page 320: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

230

/~<<~M Je los xx'.rtcaMOj,de las cosas

que ~r o/rff<(tn ft< < ~CMt~/o.

Ofrecian muchas cosas en las casas que tkman calpulli; cran

como iglesias de los barrios, donde s'; juntaban todos los de

aquel barrio, asi a ofrecer como a otras ccremonias ~m<c!iasque

alli se hacian. Ofrecian comida v mantas, y aves y mazorcas

de maix. y chian y frijoles y flores; esto ofrecian las muje-res o doncettas por casar; pero en los oratorios de sus casas no

oirecian sino comida, delante de las imàgenes de los dioses quealli tenian. Esto hacian cada dia, luego de mananita. y !a se-

nora de la casa tenia cuidado cada manana de despertar a to-

dos los de su casa, para que fuesen a ofrecer delante de los

dioses de su oratorio.

Ofrecian incienso en tos fK< tos sàtrapas, de noche y de

dia, a ciertas horas; incensaban con unos incensarios hechos de

barro cocido, que tenian, a manera de cazos, de un cazo media-

no con su astil de grosor de una vara de medir o poco me-

nos, tar~o como un codo o poco mas, hueco y de dentro tenia

unas pedrezuelas por sonajas. El vaso era labrado como in-

censario, con unas labores que a~ujeraban et mismo vaso des-

de el medio abajo; cogian con el brasas det fopon y tuego echa-

ban copal sobre las brasas, y luego iban delante de la estatuadet demonio y levantaban el incensario hacia tas cuatro partes del

mundo, como ofreciendo aquet incienso a las cuatro partesdet mundo, y también incensaban a la estatua. Hecho esto tor-

naban las brasas al fogon. Esto mismo hacian todos los del

pueblo en sus casas, una vez a la manana y otra a la noche, in-censando a las estatuas que tenian en sus oratorios o en los pa-tios de sus casas; y los padres y las madres compeHan a sus

hijos (a) que hiciesen to mismo cada manana y cada noche.En la ofrenda det incienso o copal usaban estos mexicanos,

y todos los de Nueva Espana, de una goma blanca que ttaman

copalli –que también ahora se usa mucho– para incensar asus dioses. No usaban det incienso. aunque !o hay en esta

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a3r

tierra. De este incienso o copal usaban los s&trapM en el tem

plo y toda la otra gente en sus casas, como se dijo arriba; ytambién !o usaban los jueces cuando habian de ejercitar atgùnacto de su oficio: antes que le comcnzasen echaban copal en

el fuego, en reverencia de sus dioses y demandândoles ayuda.También hacian esto mismo los cantores de los areitos, que cuan-

do haMan de comenzar a cantar primero echaban copal en e!

fuego a honra de sus dioses, y demandàndotes ayuda Usabanuna ceremonia generatmente en toda esta tierra, hombres y

mujeres, ninos y ninas, que cuando entraban en a!gûn lugardonde habia imagenes de los idolos, una o muchas, luego to-

caban en la tierra con el dedo y luego le Hegaban a la boca, o

a la tengua; a esto Ilamaban corner tierra, hacianlo en reve-

rencia de sus dioses; y todos los que salian de sus casas, aun-

que no saties&n det pueblo, volviendo a su casa hacian !o mis-

mo, y por los caminos, cuando pasaban delante atgùn cu u ora-

torio, hacian !o mismo; y en lugar de juramento usaban esto

mismo, que para afirmar que decian verdad hacian esta ce-

remonia, y los que se querian satisfacer del que habtaba si de-

c!a verdad, demand&bante que hiciese esta ceremonia y luego le

creian como juramento. Hacian otra ceremonia comunmente

que llamaban tlatlazalistli, que quiere decir arrojamiento, y era

que nadie comiese sin que primeramente arrojase al fuego un

bocadillo de to que habia de corner. Tenian otra ceremonia

también comûn, que nadie habia de beber pulcre sin que prime-ro derramase un poco a la orilla det hogar; y cuando quiera

que encetaban alguna tinaja de puicre, prnncto echaban c~ un

lebrillo cantidad de ello y ponian un lebrillo cerca det fuego, yde alli tomaban con un vaso, y derramaban al canto det hogara cuatro partes un vaso de aquel pulcrc, y hecho esto bebian los

convidados, y antes de esto n:ntie osaba beber. Esto Ilamaban

<~o<oyo«a~~t, que quiere decir libatio o gustamiento.

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2~2

~?~Of!<!Mde la MM~ff ~Mf (~?n'OW< a honra

</< ~MtOMtO,f!t et <<'W~~Oy /M<TO.

Derramaban sangre en los CMMd< dia y de noche, matan-

do hombres y mujeres en los CMMdelante de las estatuas de los

demonios, como arriba queda dicho t*n muchos lugares. De-

rramaban también sangre delante de los demonios por su de-

vociôn, en dias senalados, y hacian de esta manera: si querianderramar sangre de la lengua, pasabanta con una punta de na-

~'aja, y por el agujero que hacian pasaban muchas pajas grue-sas de heno, segun la devoc!ôn de cada uno; algunos ataban

las unas con tas otras y tirâbanlas, como quien tira un cordel,

pasàndoias por el agujero de la lengua; otros, cada uno por

si, sacaban cantidad de ellas y dejabantas alli, ensangrentadas,delante del demonio o en los caminos o en los calpulcos. Lo

mismo hacian de los brazos y de tas piernas. Derramaban tam-

bién sangre los sàtrapas fuera de los c<ï~ poi esas montanas

o cuevas por su devociôn, de noche (y) hacianlo de esta mane-

ra, que tomaban canas verdes y puntas de maguey, y despuésde haberlas ensangrentado con la sangre que sacaban de sus

piernas, de cabe las espinillas, iban de noche desnudos a los

montes, donde tenian devociôn, y asi ensangrentadas las deja-ban alli sobre un lechnelo de hojas de canas que les hacian, yesto hacian en cuatro o cinco partes, segùn la devoci6n de

cada uno. Derramaban también sangre los hombres cinco diasantes que Ilegase !a fiesta principal, que se haci~ de veinte en

veinte dias, por su devoci6n hacian unas cortaduras en las ore-

jas. de donde sacaban sangre, y con aquella sangre untaban

]os rostros, haciendo unas rayas de sangre por ellos las mu-

jeres hacian como un corro, y los hombres hacian una raya de-

recha desde la ceja hasta la quijada. Las mujeres tenian de-

vociôn también de ofrecer esta sangre por espacio de ochenta

dias (y) cortâbanse de tres en tres dias o de cuatro en cuatro

dias, todo este tiempo. Ofrecian también sangre de aves de!ante

de los demonios por su devociôn, especialmente delante de H<

Page 323: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

~33

~o~ocMt, y en sus fiestas compraban "odomices vivas y (les)arrancaban tas cabezas delante del diablo y la sangre derra-

mabase alli y el cuerpo arroj&banto en tierra, y alli andaba re-

volando hasta que se moria; unos descabezaban una, otros dos,

otros tres, segun su devoci6n. Cuando mataban atgun escla-

vo o cautivo el dueno de et cogia la sangre en una jfcara, yechaba un papel blanco dcntro y después iba por todas tas es-

tatuas de los diablos y untâbanles (la) boca con el papel en-

sangrentado. Otros mojaban un palo en la sangre, y tocaban

la boca de la estatua con la misma sandre

~?<oct<!Mde otros servicios que se hadan a los

demonios en el templo y /M<'ro.

Los que se escapaban de alguunaenfermedad, por consejo de

atgûn astrôto~o escogian atgûn dia bien afortunado y, en este

d!a, dentro de sus casas quemaban en el hogar de sus casas

muchos papeles en que el astrotogo habia pintado, con ulli, las

imâgenes de aquellos dioses que se conjeturaba que le habian

ayudado para salir de aquella enfermedad. El astrôto~o los

daba al que ofrec!a, diciéndole el dios que alli iba pintado, yel otro echaba el papel en et fue~o; y después de quemadostodos los papeles, tomaban la ceniza y enterrabanta en el pa-

tio de su casa; a esto Uamaban !!<o/t'o/t.

Algunos por su devociôn ofrecian sandre en los f<!f.f.en las

vigilias de las fiestas, y para que su ofrenda fuera mas acep-ta !han a buscar laurel silvestre, que ellos llamaban oc~uyo~,

que se cr!a mucho por esos montes, y Iraido ensangrentaban con

sangre de tas piemas dos puntas de maguey en el calpulco, yde alli las ttevaban al CM,y hacian un lechuelo de los ramillos

tiernos del laurel y ponian sobre él las puntas de maguey cn-

sangrentadas, ofreciéndolas a aquel dios a quien tenian devo-

ciôn, y a esto ttamaban ac.voyo~Mto/tr//t. Cuando habian de ir

a atguna guerra. primero todos los soldados iban por tena a

las montanas, la que se gastaba en los ft!< y hacian rimeros

Page 324: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

~34

de ellas en los monasterios de los s&trapas y de att! tomaban

para gastarla, que se quemaba mucha entre noche y dia en los

patios ie los <'<ÏM,en unos fogones altos que para esto esta-

ban hechos en los mismos patios; y en los otros tiempos los

ministros de los ftÏM y los que moraban en el Co/w<'f<K'tenian

cargo de traer esta lena; a esto Itamattan ~o~MOM/t~M<M//t.También a honra de los dioses que tenian en sus casas, te-

nian gran cuidado de barrer la casa y el patio y la portada, ca-

da dia, luego de manana; y e! senor o la senora de la casa te-

nian cargo de compeler a todos los de su casa para que hicie-

sen esto cada dia, y después de hecho esto incensaban y ofre-

cian a las imâgenes que tenian en sus casas, y esto cada dia;a esto Uamaban tlachpanaliztli.

Tenian gran vigilancia de noche los sâtrapas y ministros de

los ctï~.r de velar, para que no faltase de arder fuego en los

fogones del patio, y para despertar a los que habian de taner

a las horas que habian de incensar y ofrecer delante de los

idolos, y a esto Hamaban ~~oo~M.

Tenian los populares por costumbres de hacer penitencia mu-

chos dias entre ano, y esta penitencia era que se abstenian de

jabonarse la cabeza y de los banos, y de dormir con mujer yla mujer con hcmbre, los dias que hacian esta penitencia, yno se abstenfan de corner ni ayunaban; a esto liamaban M<'M-

ualistli.

Relaci6n de ciertas ceremonias que se hacian

a honra del demonio.

Cuando hacian una fiesta que !!amaban 0/aMta/~Ma~t~~t,

que era de ocho en ocho anos, unos indios que se Hamaban

mazateca tragaban unas culebras vivas, por valentia, y andaban

bailando y tragandolas poco a poco, y después que las habian

tragado dâban!es mantas por su valentia. También estos mis-

mos tragaban unas ranas vivas, en la misma fiesta. Otra cere-

monia hacian en la fiesta de ~~<~çMo/<r~t: los mancebos to-

Page 325: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

235

nmban avecillas y atabMttas en unos ramos con hilos, y anda-

ban con ellas en la procesi6n de esta fiesta y las aves andaban

revolando alrededor del ramo.

Usaban también hacer procesiôn en muchas de sus fies-

tas, y traian en andas tas imàgenes de los idolos, algunas ve-

ces alrededor de los f<ï~ y otras veces por lugares mas tejos,

y acudia todo el pueblo a estas procesiones. También u~ban

bailar tas mujeres juntamente con los nombres, en las grandesfiestas.

Hacian un juego tos mancebos a honra de la diosa ttama-

da Toci, cuando mataban su imagen; ponian un lebrillo con

pluma y con greda, y arremetian todos los mancebos y tomaban

cada uno un puiiado de ello, y echaban a huir unos tras otros;

y como habian tomado los mancebos la greda y pluma, aquelmancebo que tra!a vestido el pellejo de la diosa Toci, con otros

mancebos que estaban con él, echaban a correr tras los que ha-

b!an tomado greda e ibanlos apedreando, y la gente que mira-

ba apedreaba a los unos o a los otros, y algunos de ellos ca-

ian apedreados. Hacian una ceremonia a los ninos y ninas,

tomandolos con las manos por cabe tas orejas y levantàndotes

en alto; esto hacian para que creciesen, en la fiesta que se Ua-

maba iscalli, que se hacia a honra de! fucgo.

/?<ac«!)! de las cf~MtOHto~que /owM~M Aaffot!

a /tOMrodel OCMtOMt'O.

Hacian una supersticiôn, para remediar los ninos enfermi-

zos, que tus atabsn s! cuc'to unas cuerdas de :<!god6" flojo.y cotgàbante una pellita de copat en la cuerda que tenia al

cuello. También tes ponian unas cuerdas de to mismo atadasa las munecas y otras a las gargantas de los pies; atâbasetas

atgùn astrôlogo, en signo particular, y traialas el numéro detos dias que le mandaba el astrélogo, y después el mismo as-

trôtogo se las quitaha y las qnemaba en el calpulco. Fsto haciancuatro veces por la satud de los ninos.

Page 326: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

2~6

Usaban otra supcrstic!6n, que se <mp!umaban el pecho y las

espatdas en la parte contraria de! p<cho, con pluma de diver-

ses colores, y en tas munecas ponia~ unas plumas como ajor-

cas, una blanca, otra amaritta y otra colorada, y en tas gar-

gantas de los pies hacian !o mismo. Esta pluma pegaban con

resina de pino que ttaman oc<s'o~ (y) esto hacian en la fiesta

de teoileco, porque no tes hiciese mal c! dios ~cofMtt~~t. Esta

ceremonia o supersticion que aqui se dice se hacia de cuatro en

cuatro anos, en la fiesta de t~co~t.

Esta ceremonia hacian a reverencia del sol y a reverencia

det fuego, cuando alguno acababa su casa nueva, o cuando rei-

naba el signo det sol que sacaban sangre de tas orejas, y la re-

cibian en ta una det dedo que esta cabe et pulgar, o en et de

enmedio, la arrojaban hacia et fuego como quien da papirote,

y también hacia et sol de la misma manera; esto llamaban tla:-

caltilistli. Esto va queda dicho atrâs que es to mismo de acxo-

ya~tM~t.Esta ceremonia hacian cuando pasaban delante de atgùn

idolo arrancaban una manada de heno y esparcianla delante

de ta imagen det idolo, haciendo reverencia o acatamiento. Es-

ta misma ceremonia hac!an otras veces por via de voto o ce-remonia.

Todas las noches, un poco antes de la média noche, tos mi-

nistros de los idolos que tenian cargo de esto, tocahan los ca-racoles y cornetas y trompetas, y luego se levantaban todos a

ofrecer sangre e incienso a tos tdo!os, en los fMM y en todas

las casas partictilares.En Ilegando a la media noche, los ministros que Hamaban

ÇMC~MO~Mt~tHtanian con atahales para que despertasen, y los

que no despertahan a aquella hora ca<.tigàban!os echando so-

bre cttos agua, o rescoldo det fuego. A~ujeràbanse las ore-

jas para poner orejeras, y tamhién los bczos para poner los

bezotes; esto hacian a honra det demonio y Hamabanto MCMO-

co.f.ro/'o~a~~t y M<'ff!)~'o~o~a/M<

Page 327: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

~7

A'<~oc«~nde las difereiicias de ~ttMt'o.t f/«c.tcr~on a /<t.t</<~<t.

Habia un ministro que se decia mexicatl ~<'u/N<a/r<«y este

era como patriarca etegido por tos dos sûmes pontifices, el cual

ten!a cargo de otros sacerdotcs menorcs que eran como obis-

pos, y tenia cargo de que todas las cosas concernientes al cul-

to divino en todos los pueblos y provincias se hiciesen con to-

da ditigencia y perfecc!6n, se~un las leycs y costumbres de los

anti)?uos pontifices y sacerdotes, mayormenle en la crianza de

los mancebos que se criaban en los monasterios que se Hama-

ban Calmicac. Este disposa de todas las cosas que hab!an

de hacer en todas las provincias sujetas a Mexico, tocantes a

la cultura de los dioses. Ten!a también cargo de c&sH~ar a

todos los sacerdotes de quien tcnia carRn. si en a!~o pecaban.Los ornamentos de este sàtrapa eran: Una ja<tueta de tela yun incensario de los que ellos usaban, y una taler;a en f)ue t!c-

vaba copat para incensar. Habta otro roadjutor (le este, <jucse llamaba /~t/~MCMOf /<'o/u/o~m, que entend<a en el n~smo

negodo.Habia otro coadjutor de los arriba dichos que se llamaba

7'c~oM~o/tMO~MM,el cual en particular tenia cargo de la bue-

na crianza y del buen re~miento de los que se criaban en los

monasterios, que se Hamaban f o~n~cot por todas ta~ prf'vin-rias sujetas a Mexico.

Este O~tf t'oc/t~tM,era como maestro de todos los cantores

que tenian cargo de cantar en los fM~; tenia cucnta que tn-

dos viniesen a hacer sus oficios a los fMf~. Hacian cicrta

ceremonia con el vino que uamaban ~ooc~, al tiempo que ha-

bian de hacer sus oficios; de esta ceremonia era el principal

~oc/t~co~: éste tcnia cuidado de los vasos en que bcbian tos

cantores, de traertos y darlos y recogerlos, y de henchirtos de

aquet vino que ttamaban tcooctli, o MtocM!7of/ y ponta dos-

cientas y tres caiias, de las cuales sola una agujerada, y cuando

las tomaban ci que acertaba con aquella bebia el solo. y nu

Page 328: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

238

màs esto se hacia después del oficio de haber c~ntado.

Este jE/'coo~M<K'M<7~Mtenia cargj de las fiestas del calen-

dario y de todas las ceremonias que e habian de hacer en ellas,

pura que en nada hubiese falta. Era como maestro de cere-

monias.

Este ~/o~tco /<*o/tMotenia cargo de aprestar todas las co-

sas necesarias, como son papel y copal, etc., para cuando ha-

hian de sacrificar u ofrecer delante de los dioses, en la fiesta

de Chicunauecatl.

Este CtM~o~nt, tenia el mismo cargo de aprestar todas las

cosas necesarias para cuando se hac!a la fiesta de ~t/oM~x.

Este /4~Mt~oft ffo/tMO~Mtenia cargo de proveer de plumasblandas como algodôn, que crian las aves junto a la came, yotras cosas que cran necesarias, para cuando se hac!a la fiesta

(le la madre de los dioses; y tenia cargo de juntar los mance-

tx)s que se Ilamaban c<«'f«<v<<'<'opara que ayunasen en aquelharrio de .~f~K~aM.

Este T'/a~t'o~tM, era como chantre, que tenia cuidado de

ensenar y regir enmendar et canto que se habia de cantar a

honra de sus dioses, en todas las fiestas.

Este T~o~o~a~o/tKa~stM ténia cargo de aprestar todas las

cosas necesarias para la fiesta de la diosa 7'?a~o//<ï/<'MO,co-

mo son papel, y copalli y t<Mt,y una ycrha otorosa con que inccn-

srtban a los !do!os.

Este 7<*coMtMta/<'o/t«o,ténia cargo de aprestar las teas parahacer hachones, y también atmagre y tinta, y cotaras y unas

jaquetas y caracolitos mariscos, to cual todo era necesario paraosta fiesta de la tiosa det fuego.

Este 7'f~ca~o~fa~ tenia cargo de aprestar todo to de arriba

clicho, para cuando se hacia la fiesta det dios det vino, en et

mes que se Hama ~~<'<7/tMt~.Este OMt<oc/t tenia cargo de aprestar todo to arriba dicho,

para cuando se hacia la fiesta det dios det vino que se ttamaba

OtM~uc/t~t, en el mes de ~<'<7/tK<Este OMt<ocA~t <otMtyoM/t,tenia también cargo de aprestar

Page 329: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

239

todo to arriba dicho para ruando se hacia la fiesta del dios del

vino, que se Hamaba Ow<ocA//< ~~nn'aMA, en el mes arriba

dicho.

Este .~co/oo ome tochtli tenia cargo de aprestar todo !o arri-

ba dicho, que era menester para la fiesta de! dios Acalhoa ome

tochtli.

Este OM<a~OM~Mtome tochtli tenia car~o de aprestar todo

!o arriba dicho para la fiesta del dios de! vino ttamado Onn/~o-

~OM~Mt.Este Tlilhoa ow~ torhili tenia car~o de aprestar t<x!'j to

arriba dicho para cuando se hacia la fiesta de! dios del \ino

que se !!amaba Tlilhoa omc tochtli, en el mes de ~fMM~.Este OMt~~ocA~t~OM~co~ tenia cargo de procurar el vino

que se Hamaba macuiloctli, o /foor//t. !o cual se j~astaba en la

fiesta de ~CH~M~o/t~t.Este O~t~~ocA~tA~o~o~CM~t tenia car~o de aprestar to ne-

cesario para la fiesta de tepeilhuill.Este Owc~ocA~t ~o~a~~ac tenia car~o de aprestar e! vino

que se Hamaba ~ooc~t, que se habia de ~astar en la casa del

senor, y en la fiesta de <<M'o~t,donde bebian vino hombres y

mujeres, ninos y ninas.

Este Omelochtli tenia cargo de hacer to mismo que arrit'a

se dijo, en la fiesta de a~coMa/<?.

Esta mujer que ~c ttamaba Ct7<MO~M<!ft<tW'enta carp" de

prover de todo to que se habia de nfrccer en la fiesta <tc la

dir~a 7<'ct, como son flores y canas de humo. y )odo !o demàs

que ofrecian las mujeres en la fiesta de esta diosa 7~'ft.

Esta mujer ttamada C</tM<t<~MofM!W~/a~rt/nfa~ tenia rarK"en el ft< ttamadc .~fuf/n'ca/fOM de los que harrian y de tos clue

ponian fucKo: y también tns <tuc hacian \uto de hacer atj~unservicio en este (t< a ella acudian.

Este /.ffo~aM/~Kt t~Mt~~o ~f~/tMutcnia cargo de hacer

traer la tena que se habia de gastar en ci monasicrio. que se

Ilamaba 7~0MMto/~ Co~M~fOf.traian esta tena los mancc'~os y

ponianla en el monasterio ya dicho.

Page 330: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

2~0

Este 7~<M'o/qMOCMtMtguardaba el cu, que se ttamaba A~co-

tlan; andaba vestido con las vestidu as de los sacerdotes, como

arriba se dijo, que era un .vtcoKto aqueta y un catabazo tteno

de ~<c<c~. Tenia gran cuidado en ~ue ninguno entrase, ni se

Itegase a este CM,sino con gran reverencia, y que en él no hubie-

se ninguna suciedad; y si atguno ccrca de este cu se orinaba,

luego le prendian y le castigaban.Este T'cr~cM~tMfo ~o/ttMt tenia cargo de guardar en el cu,

que se llamaba T'ff~oM~tMco,para que ninguna irrevcrencia alli

se hiciese, y procuraba tas ofrendas que se habian de hacer en

este <'«.

Este E~coo~MocMtMttecpictoton, tenia cargo de hacer y com-

poner los cantares que de nuevo eran menester, asi para los

CMMcomo para tas casas part!cu!ares.Este 7;<'<Mco~o/wo tenia cargo det cu de /.v<K~OMy de pro-

curar las ofrendas que ofrecian cuando los ninos o ninas co-

men7aban a hablar, que los ttevaban a este cu, y hacian ciertas

ceremonias cuando los ninos nuevamente comenzaban a hablar.

Este Actipac ~coAtM~M Xochipilli tenia cargo det cu quese Ilamaba ~4<tc~ac,y procuraba !o que era necesario para cuan-

do mataban alli una mujer y la desollaban, a honra de una diosa

que se ttamaba ~<c~occo~«< ft/tMa~, y también se vestia el pe-

Ilejo de aquella mujer, y cuando se iba por las calles con él

ilevaba una codorniz viva asida de los dientes.

Este ~~t~tt</<gt<t <co~«a Opochtli, tenia cargo de aprestartodas las cosas necesarias para cuando sacrificaban matando la

imagen de Opochtli, en la fiesta de ~<'t7/!Mt~.Este Xipec Fo~tco <ro/<t<otenia cargo de aprestar las cosas

necesarias para cuando mataban la imagen de 7'f~Mt~tM,en este

f« Yopico.Este Pof/t//OM /<*o/tMaYiacatecutli tenia cargo de aprestar

todas las cosas necesarias para cuando sacrifi~-aban la imagende y<oco<<'CM~t,en el cu ttamado Poc/!f/ot<.

Este Chiconquiahuitl Poc/t~aM era coadjutor det arriba di-

cho, para el mismo efecto que arriba se dijo.

Page 331: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

Sthtttn!. a

24Ï

Este 7~M~OM ~o/«M/H tenia car~o de proveer de jaquetas

que ttamaban xicolli, que es un ornamento de los sâtrapas, ycaracolitos mariscos y cotaras, para ornamentos, y también re-

cogia la miel de los ma~ueycs, lue cra la primera que se co~iade! maguey para hacer vino p.! ~alos sàtrapas.

Este T'~o~oM /M/tMo~t'M<en!a cargo de proveer de pa;M:ty de copal e incensarios, y de odo !o dcmas que era menester

para los que morian o mataban .'n la fiesta de ~t«t~.Este CAo/f/nM/t/~ct«' ofo/outï~MOCKt~ tenia cargo de pro-

veer de las ohendas que cran necesarias para los que matabanen la fiesta de CAa/c/«K/t//t<-t«',como era copal, ulli, etc.

Este ~co~MOM<!fa~oco/wt~~t tenia car~o de pro\'eer de todo

!o que era necesario para cuando el senor o rcy habia de ayunaren la fiesta de 77<Moc,y en el ayuno det sol y en et ayuno de

quecholli, que son ayunos muy solemnes proveia de los ves-

tuanos y cotaras, etc., que el sencr habia de usar en estos

ayunos.Este 7'«MoM/~o/;Motenia c~rKo de proveer de papel y copal

y «Mt, para cuando hahfan de matar a la imagen de 7'M/~fo~.

al cual mataban en el fin det mes que se Hamaba <~<cc/t~/<,o

en el principio det me" que se )!amaba /<f!7/!Kt~.

~P~Ort~M ~<'r y C«0)~<M!W~ ~OMtOt!M < /<'M<0 fM/rr

Moc/t<*y ~o. ~M<*cra .'nnto /o<I<'ra /<Mhoras.

Todos tos dtas de) mundo cfrcoan sandre e incienso al sol;

tuego en saliendo pcr la man~na ofrec!an!e sangre de las ore-

jas, y sandre de codormces a t:.s cuales, arrancàndotas la cabe-

za, corricndo sangre, las atxahau tiacia e! sol como ofreciéndole

aquella sandre, y haciendo esto tccian va ha satido el ~ot, quese ttama 7\~o~tf// .m./<7<OM//<~MOM/<t'~auH' no sabcmos co-

mo cumptirâ su camino este dia, ni sabemos si acontccerà atgùn

infortunio a la gente. Y tue~o enderezahan sus palabras al mis-

mo sol, dic!endo: Senor nuestro haced prosperamente vuestro

oficio! Esto se haoa cada d!a..tta satida det sol; ofrectante

Page 332: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

242

incienso cuatro veces cada dia cinco veces de noche: una vez

a !a salida <td -<'). otra vez a la hota de tercia, otra vez a la

hora de mediodia (y) la cuarta vez a la pucsta del sol. De

noche le ofrecian incienso la primera vez cuando ya era de noche;

la se~nnda. cuando ya todos se quer!an echar a dormir; la terce-

)'a, cuando comenzaban a taner para levantarse a maitines; la

cuarta, un poco despucs de média noche la quinta, un poco antes

que rompiese el a!ha: y cuando a la prima noctte ofrecian in-

cicn~u. s~tudaban a la noche diciendo: !et scnor de la noche ya

lia satido, <tue se ttama y<!<ï//ft«/~<;no sat)emos como ttarà su

oficio o su curso! La fiesta de este Foo/ycf'f~t caia y se cele-

hraba en et signe que se ttamaba Mo/fMtoWM,a dos o tres dias

de la cucnta det ~Mo/OMM~.Cuatro dias ayunaban antes de esta

fiesta, y al mediodia de esta fiesta tocaban los caracnles y pitos

y trompetas, etc., y pasaban mimbres por las lenguas, ofrecién-

dote aquetta sangre; y hasta tos ninos que cst;'han en las cunas

les sacaban sangre de las orejas para ofrecer, y todos chicos y

grandes ofreoan sangre de las orejas (en) aquetta hora. Esto

hacian sin decir nada, y hacianlo delante la imagen det sol, queestaba en un f!< que se ttamaba ~MOtf/t.vtco~co,pintada o escul-

pida como ahora se pinta el sol, como una cara humana y con

rayos que saten de ella, como una rueda; y en la fiesta det sol

sicmprc, cada ano, mataban nutchos esclavos y rautivos a su

honra en sus CMM,y decian, que todos los que monan en la

gucrra iban a la casa det sol a reposar.

A'Ot <~xde lus ~/cr<.tftM o trabajos quc /to~~ f~ t'/ /<'M~/o.

Un satrapa de los det templo ténia cuidado de doctrinar ycnsenar a los que trabajaban y servian en et templo, los cuales

'toctrinados t~s entre~aba a los sacerdotes, para que hiciesen sus

oficx's, (juc habian aprendido; tambicn este !os discip'inaba para

que viviesen bien y no fuesen traviesos. Este mismo ténia cargode hacer barrer los lugares det templo a estos muchachos quecriaba; este mismo ten?~ cuidado de velar de que no faltase

fuego en los fogones det templo.

Page 333: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

~43

Ciertos mancebos que por su voto y devoci6n hacian peni-'encia en el templo, tenian cargo de velar de noche para que

ninguna cosa mala se hiciese en el templo. Los muchachos me-

dianos que se criaban en el monasterio que se ttamaba Calmécac,ténian cuidado de ir al monte por la tena que se gastaba en el

templo. Los muchachos novicios, en et monasterio !cman cargode traer puntas de maguey, tas que eran ntenesttjf en templo;tenian cargo de traer ramos de laurel, !u~ que eran .tecesarios

en el templo. Los mancebos que se ttamaban ~oMtorajçMf, quevivian en el templo, tenian cargo de taner los caracoles y pitos

y trompetas los muchachos y mancebos que se criaban en el Cal-

Mt~coc,que era monasterio, tenian cargo (de) los mozuelos pe-

quenos que se criaban en el Co~M~coc,que eran como sacrista-

nejos, de hacer la tinta con que se tenian los sacerdotes del tem-

plo cada dia, en amaneciendo, todo el c'terpo de negro; hacianla

en una canoa que para esto tenian, (y) hacian de noche esta

tinta y a la manana se tenian con ella todos los sacerdotes o

satrapas.

Rtlaci6n de fp.t ~o~ y ;Mr<tMt~M~o~.

Usaban hacer voto a los idolos de servi r!os con algunos sa-

crificios y ofrendas, cuando alguno de su< hijos o de su casa

caia en enfermedad. o caia de su estado y se lisiaba; esto ha-

cian no a uno solo, pero a dos o tres de sus idolos, para quele ayudasen en aquella necesidad. Tenian también costumbre de

hacer juramento de cumplir atgttna cosa a que se obligaban, y

aque! a uicn sc obligaban les demandaba que hiciesen juramen-to para estar seguro de su palabra, y el juramento que hacia

era en esta forma Por vida del sot, y de nuestra senora la

tierra, que no hare fatta en to que tengo dicho. y para mayor

seguridad cumo esta t terra!, y tuego tocaba con los dedos en la

tierra y ttegàbatos a la boca y tamiatos, y asi comia tierra ha-

ciendo juramento. Cuando por atguna necesidad algtmo deman-

daba a su dios ayuda. hacia voto y juramento de hacer tal cosa

por su servicio y cumplirlo.

Page 334: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

244

/?f/Ut.< </<'~r cantares que se J~~n a honra de los dioses

<'n~.t ~w~f< Y /Mf~ J~ ~/o.t

Costumbre muy anti~n es de mestro adversario el diabto

buscar escondrijos para hacer sus négocies, conforme a to del

Santo Evangelio, que dice: Gn«'n hace mal aborrece la lus.

Conforme a esto. este nuestro cnetn!)?o en esta tierra p!antôun bosque o arcabuco, Ileno de nu<y empesasbrenas, para hacer

sus negocios desde él y para esconderse en él, para no ser ha-

Ilado, como hacen las t~esnas fieras y las muy ponzonosas ser-

pientes. Este bosque o arcabuco brenoso son los cantares queen esta tierra él :trd)6 que se hiciesen y usasen en su servicio, ycomo su culto divino y salmos de su loor, asi en los templos,como fuera de eUos–tos cuales ttevan tanto artificio, que dicen

lo que quieren y pre~onan to que él manda, y entiendentos sola-

mente aquellos a t~tieti et los endcrezaba–. Es cosa muy ave-

riguada que la cueva. bosque y arcabuco donde el dia de hoyeste maldito adversario se esconde, son los cantares y salmos

que tiene compuestos y se le cantan, sin poderse entender !o queen ellos se trata. mas de aquettos que son naturales y acostum-

hrados a est" ten~uaje, de manera que seguramcnte se canta

todo !o que él qu!erc, sea gtlerra o paz, loor suyo o contumelia

de Jesucristo, sin que de los demàs se pucda entender.

NICAN MITOA ININ CUICCATCA ÏNTI.ATI.ACUTEC~

!o inic quin mavixtiHaia ininteupa, yoan in zan quiiaoac. (J

VtTXtLOHUCHTLÏICUIC.

\~txitobucht iaquetlaia, yiaconai, inohuihuihuiia anenicuic to-

ciquc mit!a, yia, ayia, yia, yioviia, queianoca, oiatonaqui yiaia

yia yio.

TetzaviztU, iamixtecatl, ceimoc xipichaoaztecatla pomaia,ova yieo, ayia yie.

(t)–L~ traducciunde estns cantares,hecha,comentaday anotadaporel sabiodoctor EduardoScler, se puMic~comoapendiceesta obra.

Page 335: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

245

Aitlaxotla tenamitt ihuitli ma cocmo popoxotiuh, iautlatoa ia

ayia yio, noteuh aiatepan quizqui mi toaia.

Oiaieva velmamavia intlaxotecatl teuhtla tlamilaca tzoaia,

itlaxotecatl teuhtla milacatzoaia.

Amanteca toiaohoan xinechon centlali7quivia, icalipan iau-

tioa xenechon centlalizqui.

VtTZNAVACÏAUTLICUIC.

Ahuia tlacuchcalco, notequioa aia ivinoc aquiatlacatl, ia-

nech iapinavia, aiacanonmati nite tzavitli, avia, aiaconomati n!ia,

iauhtla, aquitoloc tlacuchcalco, notequiva, iuescatiatoaia ay no

pilchan.Ihiia quetl tecuitechcatt quavi quemitlne papanoc vitzetla.

Iluia oholapa telipuchtla, yviioc innomalli, ienimavia, icnimavia

iviioc in nomalli.

1 !a vitznavac tetipuchttayviioc in nomaHt, ie nimaMa

yviioc in nomalli.

Huia itzicotla te!ibncht!a, yviioc in nomalli, ienimavia, ieni-

mavia yviioc in no malli.

Vitznaoac teuhoaqui machiotla tetemoia, ahuia aiatonac ia

huia oiatonac ia machiotla tetemoia.

Tocuilitla teuhoaqui machiotla tetemoia, ahuia, oiatonac. ia

viia oiatonac via machiotla te temoia.

TLALLOCÏCt'tC.

~huiia Mexico teutlaneviloc, amo panitla, annauhcampaie mo quetzquetl aoie quena ychocaia.

Ahuia annehoaia niiocoloc annotenhoa czttamiiavai, ailhui-

colla, niciavicaia, teutivatcoia.

Ahuia annotequioa navilpilli aquittancHa motonacaiouh tic

iachiuh quitla cattachto quctt zan mitziapinavia.Ahuia cana catella, nechiapinaviia anechiayia velmatia ano-

tata ino quacuillo ocetoco atlaia.

Page 336: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

246

Ahuia tlallocana xivacalco aiaqu zqui aqua motla, acatonalaia.

Ahuia tlallocana xivacatco aiaqu zqui aqua motta, acatonalaia.

Ahuia xicanovia, nahuia xiia motecaia ay poiauthla, aiauh-

chicavaztica, aia vicalo, tlalloca naia.

Aoanacha tozcuecuexi niiaiaMzqni, aia ychocaia.

Ahuia queia mica xinechivaia te moquetl aitlatol aniquiia

ilhuiquetl, tetzauhpilla niiaializqui aia ychocaia.Ahuia nauhxiuhticaia itopane caviloc aioc inomatia, ay mo-

tla poa!!i, aia ximovaia ie quetzatcatta nepan avia ai y ascana

teizcalli quetl.Ahuia xiiano viia ahuiia xiiamo tecaia ai puohtla, aiauhchi-

cavaztica, aia vicallo tlalloca.

TETEU INNAN ICUIC.

Ahuia cozahuic xuchitla oiacueponca iehoatonana teumecha-

ue moquicican tamovanchan, avaiie, avaiia, yiao, yia, yieo, aie

aie, aii, aiiaa.

Cozauic suchitla, oia mosocha iehoatonana, teumechaue mo-

quicican tamovanchan, ohoayia, ahoayia, yiao, yia, yieo, aie,

aie, ayia, ayiaa.Ahuia iztac suchitla, oia cueponca iehoa tonana teumecha-

ue moquicican tamoanchan, oho ayia, y iao, yia yieo, aie, aie,

ayia, ayiaa.Ahuia iztac suchitla, oiamo sucha tehoa tonana, teumechaue

moquicican tamohoanchan, ohoayie, ahoa, yia, yiao, yia, yieo,aie, aie ayia, ayia a.

Ahuiia ohia teutl cateucontli pacatona, aia itzpapalotli, ahca

yie, ahoauia, yiao, yia, yieo, ayia a.

Ao, avatic iaittaca chicunavistlayatla maxatt yiollo, icamoz-

caltizqui tonantlaltecutli, aiao, ayiao, ayaaa.Ahoie iancuic tizatlan, ie iancuic yhuitta, oiapotoniloc ina-

vicacopa acatl xamantoca.

Aho, mazatl mochiuhca teutlalipan mitziiano ittaco ichoa xi-

uhneno iehoa mimicha.

Page 337: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

247

CHÏMALPANECATL!CUtCYOAXTLALTECAOANAK01L

Ichimalipa chipuchica veia mixi huiloc iau tlatoaia ichima-

lipa chipuchica veia, mixihuiloc, iau tlatoaia.

Cohoatepec te quiva tepetitla, moxa iaval teueuel, aia qui-nelli moquichtivivit!at!i cuecuechiviia aquimo xaiaval teueuclla.

ÏSCUZAUHQUÏICUÏC

Huiia, tzommolco nota vane iea namech maia pinauhtiz te-

temoca ienamech maiapinauhtiz.Aoncan mecatlan notechoan iczotl mimitcatoc chicueiocar. na-

valcalli, navalli temoquetlaia.Huiia tzonimolco cuicotipcuhque, aia tzomilco cuicatipeuh-

que, aia iztlei canaval, moquizcavia iz tleicanaval moquizca.Huiia tzonimolco inacelioalli maia temacovia. oiatonaqu!.

oiatonaqui macevalli maiate mocoviia.

Huiia tzonimolco xoxotcuicatt cacavantocia aiaviia mocui![c

no aciton tecuitl moteicnelil maviztli.

Iluiia cihoatontia xatenonotzaia auiauhcalcatl quiia juta

tenonotza.

MtMISCOAtXCt'IC.

Chicomoztoc qui ne hoa qui cani aue poni, zani, xani. teiomi.

Tzivactitlan quinevaqui cania aueponi, zani, zani, teiomi.

Oianitemoc, oianitemoc, oiaicanitemoc notzivaquimiuh. ai-

aicanitemoc notzivaquimiuh.

Oianitemoc, oianitemoc, oia, ica. nitemoc, n<~matta\acat.

Niquimacui. niquimacui, yoaia niquimacui, ni()uimacui yu;i-nia aio macui.

TtachtH icpac aia, vêt incuiacaia ()u<'txatc~xcnx:.ia, quinan-

qui lia cinteutla, oay.

Page 338: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

248

SucHipïLU rcurc.

lecuicaia tocnivai:~ ohoata ico, !ecu!caia. iequetza! coxcoxa

ioatticat!aocinteuttaoay.

Zanquicaquiz n~uic ocoia!!eteumc chaue ~uicaqutz nocuica

incipac tonalla atilili ohoay'a.Aiao. aiao. a)a(\ nittam'vatia! tlallocan ttamacaxqui. ay iau.

aiao.aiao.

Aiao. a!ao. aiao, tatlocan ttamacaxqui nittanavati ay. ayiao,aiao.

An, zani, \at)ac!c. vttincpanivia. zani cinteutla campa. ie noi-

~'npa vt!i n!c ia tocaza oay.'mo, aiao, aiao. t!a!!ocan t!amacazqu!. quiavi, teteu. ayiao,

aia.-hao

S''CH!QUETZALICUIC.

Att aiavica n!suchiquetxa!)i tlac iani vitx aiamo tencaiiva ta-

moanchan oay.le quitichocaia tlamacaz ccatlapiltzin tecutlon qui iatemoaia

ieo tochi quetxa!!a xoiavHa aytopaniaz, oay.

AM!M!TLICUIC.

Cotnana, cotn ana. cali totoch manca, huia, yiattmanicn, oqui-xani, manico, tlacochcalico, ohoayia. ayia, matinicaia, matonica-

lico, ohoayiaia, zana, zana, aioveca, nivia, zana, zanaio. ve ca-

niv!a, yia, yia, yiehoaia, zana, zana, invecamvia.

lenocuilivaia, nivaia, n!va!a, n!vaia, aica nauh, ni\'aho!a. ni

hoa!a, aica nauh.

T!a!etotoca, iecanauhtzini, ttaixtotoca. iccanauhtxini. aiu aia.

yvaian, iecanauhtxm).

Aueia itzipana nomahui!ia aveia itzipana nomavi!ia. aveia

itzipana nomav!!ta.

Page 339: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

249

OTONTECUTLïICUIC.

Onoalico, onoalico, pomaia, yiaia, ayio, ayio, aia, aia, aia, ay!o.Chima!ocutittana motlaquevia avctzini, nonovalco, quanochi-

tla, cacavatta, motlaquevia, avetzini.

Nitepanecatl aiacuecuexi niquetzalco at!y. aia cuecuexi.

Cane, ca ia itziueponi, zane, caia itziveponi.Otomico, noiofo, navaco, mexica meiaiavilili noioco navaco,

mexicameia.

Achimalicaia xo xavino quiia. vilili, noioco, navaco mexica-

meia.

AIOPECHTLI.ICUIC.

Cane cana ichan, aiopechcatl cozcapantica mixiuhtoc.

Cane canaichan aiopechcatl cozcapantica mixiuhtoc cane

ichan chacaio!ha!a.Aivalmecaia \ta. xiva, xival, mevaia aviaia iancuipilla, xi-

valmevaia.

Ahuiia xivalmevaia, via, xiva, xihoalmeoaia cozcapilla xi-

t:a!meoaia.

CIHOACOATLÎC!'ÏC.

Quavi quavi, quilaztla cohoacztica xaiaoaloc vivia quavivitl

vitzalochpan chalima, avevetl se colhoa.

Huia tonaca acxolma centlateumil cochicavaztica. motlaque-chizca.

Vitztla, vitztta noniactemi vitztta, nomactemi, azan, teumilco

chicavazti motlaqucchizca.Mallinalla, nomactemi, azan teumilco chicavaztica motlaque-

chizca.

Aumei quauhtli ie tonanaia chalmeca tecutli, aitzioac ima-

\'izt!a nechiatetemili, iehoa, nopiltzinaia miscoatlan.

latonani. iauchioatzin, aiatonan iauchihoatzin aia imaza co-livaca ihuitla ipotocaia.

Page 340: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

250

Ahuiia tctonaquet! iauttatocai~ ma ncvilano ttaca ccmpoa-lihuiz aia in maca cotihoacan ihuit'a ipotocaia.

Ahuiia quavivitl amoxaia valli onaviia iecoiametl, amoxaia

ivalli.

ÏXCATQU!,IN CUtC\TL CHÏCUEXtUHTÏCAMEHOAtA.tNÏQUAC

ATAMALQt~ALOïA.

Suchitl noiollo cuepontiniama: iehoacoioalle, vaia, n o va

iaie.

lecoc ie tonan, iecoc !e teutl tlazulteutl oaia, o ovaia ie

Otlacatqui cententeutl tamiioanichan n!xochitti cacani, cei-

xuchitle iantala, iantata, ayiao, ayiave tililiiao ay iaue, vay!avc.

Otlacatqui centeutl, att, iaiavi canitlaca vn!ach)vato!a,ch:d-

chimichvacan, yiao. iantala, iantanta, ayiao aiave tilili iao, ai

yaue. oaiaue.

Oiaionazqui tavica!!evaia, matlachichinaia nepapan quecho!,suchitlaca, yiantalan, yiantata, ayiao, ayiauetilili iao, ayiaue, o

ayiaue.

Tlalpan timoquet~ca tianquiz navaqui anitlacatla niquetzatcoatla aiantala, aiantanta, ay!ao, ayiave, tilili iao ayiaue, o ayiaue.

Maia aviialo suchinquavitt atlani ne papanquechotti maya in-

quechoUi xic caquiia tlatoaia intoteouh xiccaquiia, t!atoa!a iqtte-chot amachieva tomicauh tlapitza amachiehoan t!aco!oaz ohoao.

Aicoho, yiayia zaniquiiecaviz ca nosucha tonacasuchitli ieiz

quisuchitla suchitlicaca, yiaa.Ollama, ollama viuexolotl nava!tachco ollamaia xolutl chal-

chiuecatl xiquitta mach, oiamoteca piltzintecutli yoan chan, yoan-chan.

Pjttzintte, piltzintle, tocivitica timopotonia ttachco timottatia,

yoanchan, yoanchan.

Oztemecatla, yiaue, oztomecatla, suchiquetzal quimanta, cn-

tla toacholollan, ayie, ayio, oie maninoiol, oie maninoiol, aoiaie-

coc centeutl mativiia obispo, oztomecati, chacalhoa xiuhnacoh-

tla, iteamtc ximaquiz tlaiteamico, ayie, ayio.

Page 341: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

~5'

Cochina, cochina, cocochi, ienicma o!o!onicani, ie cihoat! ni-

cochina yieo, oaieo, yho, yia, yia.

XtPt'E ÏCt'tC, TOTECKtVALLAVAXA.

ï<Mttttflavana, iztleican, timonenequia xiiaqui mitlatia tcu<'t!i-

tlaquemitl, xicmoquenti quettoviia.Noteuhoa chalchimmama tlacoapana itemoia, o!quctza))a\c-

vetl, ay quetzalxiuicoatl nechiaiqui nocauhquet! ovita.

Maniaviia, niia, nua, poliviz niyoatzin, achalchiuhtla noio-

t!o ateucu)t!at! nocoiaittaz noio!cevizquit!acat! achto quetl tla-

quavaie otlacatqui iautlatoa quetl ov!ia.

Noteuhoa centlaco xaiailiviz zonoa yioatzin motepeiocpa,mitzvalitta moteuhoa, vizquinttacatt achtoquetl tlaquavaia etla-

catqui iautlatoa quetl ovita.

CHÏCOMECttATLICt'tC.

Chicomobtzin, xaia mehoa, ximicotia acatonan titechicnoca

naxqui ti iaviia muchi tlallocan moviia.Xaiamehoa xhnixotia acatonan titechicnncavaxqui tnaynan

mochan tlallocan, nn\')ia.

TOTOCMTtXtXCUtCTEZCATZOXFATL.

lia, yia, via, yia, ayia, ayio; o\iia ayia, ayia, ayia, yia. yioviia, ayia. yia, ayia, viia, yio viia.

Cotivacan, mavizpan atlacatli ehana, yio, ayio, yia, yioTezcatzoncal tepan teutl, macoc ie chocaia, aviia, macaivite-

titl, macoc yicchocaia.Huia axa!acatccpanteutt. macoc yit'chocaia macaivi teut!. tna-

coc yiechocaia.

ÂTLAHOAïCt'tC.

Huia nichatmccatt. nichahnecat! nexa\a!cact!a. <)!iiafjuatt'na-lia, olia.

Page 342: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

252

Veia, veia, tnacxoiauh quitaztcutt Htamant macxoiauh.

Nimitzacatecunotzaia chimatticp.LCntonezoia nimitzacatecuno-

tzaia.

Aiac nomiuh timalli ai tollaca acatt nontiuh acaxcth) timalli.

Tctomac :unoio!cana tlamacazquin tctomet! azan axcan ie-

quetzattotot! niciaizcalti quett.Iiobuchi noteouh, atlavaquetl nie iaizcalti quetla.

MACUÏLSUCHÏTLICUIC,

Ayia, iao, suchitlicaca om})a nnitza tlamacacecatla tlamoco-

ioaleva, ayia, yiao, aivinti, noaicaia teume chave, oia, iao, tla-

vico, iacalle atlamacacecatlo tlamocoialea.

Tetzauh teutla notecuio tezcatlipuca quinanquHican cinteutla

oay.Tezcatzonco moiotcan ayia quett via tochin quiiocus noteouh

niquiiatlacaz, niquiiamamaliz, miscoatepetl colhoacan.

Toxquivaia, nictzotzoniiao, intezcatzintli tezcatzintli tezcaxo-

coiehoa. tzoniztapalatiati, tlaocxoconoc tliaho, a.

lACATECt~LIICUIC.

Anomatia aitoloc, anomatia, aitoloc, tzocotzontlan aitoloc

tzocotzontla anomatia aitoloc.

Pipitla aitoirM:,pipitla anomatia aitoloc cholotla, aitoloc pi-

pitla anomatia, aitoloc.

Tonacaiutl, nic maceuh azanaxcan noquacuillo atliiollo, nech-

va!ia vicatique xalli ytepeuhia.

Cha!chmlipet!acakn ninaxca azan axcan nt'quaquiHo, atHio-

))f. nec!u.t)i:L vicatiaque xalli itepeuhia.

T~C~Oft~quc /<0&/adc las !)tM/~r< <«' !frt/fon

<'« < lemplo.

Habia también en los templos mmeres que desdc pequenudas

Page 343: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

253

se criaban alli, y era la causa porque por su devocion sus ma-

drea, siendo muy chiquillas, las promelian al servicio del tem-

plo y siendo de vcinte o cuarenta dias las prcscntaban al quetenia cargo de esto, que !e ttamaban quacuilli, que era como

cura y Hevaban escobas para barrer y un incensano de barro,

e incienso que se ttama copalli blanco; todo este presentabanal quacuilli o cura. Hecho esto el quacuilli encar~aba mucho

a la madre que tuviese mucho cuidado de criar a su hija. yiambien de que en veinte en veinte dias tuviese cuidado de Ile-

var al c~co o parroquia de su barrio aqucUa misma ofren-

da de escobas y copal, y lena, para quemar en los fogones de

la iglesia. Aquella nina desque llegaba a edad de discreciôn,inforntada de sn madré cerca del voto que habia hecho, ella

misma se iba al templo donde estaban las otras doncellas, y !!e-

vaba su ofrenda consigo, que era un incensario de barro y copa!Desde este tiempo hasta que era casadera, siempre estaba en

el temp!~ debajo del regimiento de las matronas que criabana las doncellas; y cuando ya siendo de edad la demandaba al-

~uno para se casar con ella, en estando concertado:< !os parien-tes y los principales del barrio para que se hiciese el casamien-

to, aprestaban !a ofrenda que habian de Hevar, que era codor-

nices c incienso y flores, y canas de humo, y un incen~ario de

barro, y también aparcjaban comida; luego tomaban a la mo-

za y la ttevaban delante de los sâtrapas. al mismo tcmpto. vtendian una manta grande de atgodôn btanco y sobre c)!a se

pon!a toda la ofrenda que Itevaban, y también una manta quese namaba </<ï<'o~«oc/<t,en la cual estaban tejidas muchas ca-

t)ezas de personas; y hechos sus razonamientos de la una partea la otra los padres de la moza ttevaban a su hija.

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UBRO TERCERO

Del principio que tuvieron los Dioses

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SthtC~e t. tT

~57

PROLOGO

No tuvo por cosa superflua, M<t'OMOel divino /ÏMf/M~tMOtratar de la T eologfa fabulosa de los ~CH~t/M,en el serto libro deLA CIUDAD DE DIOS, porque, cowo dice, fCMoct~o~las ~o-bulas y ficcioncs ?'OM<MCMClos ~M/t7<'J /<*M«!nac~rfo de YM~

dioses fingidos, ~MJtf~M /<<C~tM<'M/Cdarles a entender que ~!<C-Mo~MOcran dioses, ni ~od~OMdar cosa <!t!MMOque fuesc ~r/)-accliosa a la criatura racivnal.l cstc prop6sito eu estc tcr-T'ccAo.roc ta cr<o<Mro~oft~no/ c.c ~~o~<t/o est M~c ~<'r-C~rOlibro ~C ~OMCMlas /<i~M~M /«'ftOM< CMCM/0~ nO~MM-

les ~M{aMCCfCOde sus dioses, porque CM~M~O~ las rOMt~C-

des que ellos ~MtOMpor te ferra de sus tn<'M/<ro~o~</<o~< icM-

gan mas /<!ctftH~M/c~or la doctrirra ~~OM~tfo a conocer al

verdadero dios; y que o~M~~o~que ellos /<'M~npor dioscs, no

cran dinses, sino diablos tM<'n/<roM.tY ctt~otïoJorM; y si o/OMM<!

/~<'M.rcque M~ot cosas r.T/<fM~o~ (t/M</<i</o~y perdidas, y la ~t'

de un dios tott ~OM~<!</oy arraigada entre <'j/'?~MO~Mro~<y:<no habrd jiccesidad <'<tMUt~/Kt!/«'tn~o de hablar de f~/a~ f~-

.~<tf,al tal yo ~o crco /'<o</MOMt<'«/r.pero de ftfr/o que f~

diablo Mt <~M<'rMt<*ni f.t/<i 0~1~0(/0 de la /<f!r0 que le /<<!<'t<t!:

fj<o~ MO/Mrc~, y OM~f.J <frat«/o r<n'«~/Mro /'<!ra si ~M</<~c ~oh'<*ral ~<'<?ortoque Ao fftt~o; y /<ift/ f~o ~frd /'crj<*M<OMf~</<<'r~or /o</<Mlas fOM.t gt«' f/tff ~/or o/T't</<ï</<7~

ecrea de la idolatria, y para c~oMf~ bien f.t que ~t!<yanto~ar-

Mt<Mguardadas para M~rff al fMCMf'tfro. 1' para M/o Proso-

/OM«'M~o~roïvc/tord que M/d escrito <'Mestc tercero libro,

pero también ~oque estd escrito ft) <-f~nMtrro. ~~t«:(/u y fMor-

Page 348: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

)'(?y çMt'M~o.V< tampoco /ta&ra o~<'r/M<n~oJpara que sus saté-

~/< t*ffjr t'H~on~na /<M/<f/< a los predicadores, fOMdo-

rdr «U! ~f~<ro.t v (/t'Mn</<ïf«)«M;OJ rOM<~<!</My &o~o~ ~«f~naM cerca de la /<' de sus dioses, y su cultura, porque pare-<t'r< las i7'r</a</M~Mro~y limpias. que ~~oro~ ~Mt~M~<'roM

sus <~n.t~ ~«~ ~rt'tCtO~ </<*W<ÏM~J&<tM,~~MH contiene CM

/<t libros arriba dichos.

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250

CAPITULO I.

DEL PMNCÏPÏOQUETUVÏERONLOSDIOSES.

Del principio de los dioses no hay clara ni verdadera rtla-

ci6n, ni aûn se sabe nada; mas !o que dicen es que hay un lu-

)?ar que se dice Teotihuacan, y alli, de tiempo immemoriat, to-

dos los dioses se juntaron y se hablaron diciendo: <Quien ha

de gobemar y regir el mundo? ~Quién ha de ser sol –yesto ya es platicado en otra parte-. Y at tiempo que nacio

y sali6 el sol, todos los dioses murieron y ningttno quedo de

ellos, como adelante se dira en el libro séptimo, en el capitu-to Il.

I.–DEL NACIMIENTODE Ht'IZILOPOCHTLI.

Segûn to que dijeron y supieron los naturales viejos, del

nacimiento y principio del diablo que se decia Huitrilopochtli.a! cual daban mucha honra y acatamiento los mexicanos, es:

que hay una sierra que se Hama Coatepec junto al pueblo de

Tulla, y alli vivia una mujer que se llamaba Coatltcnc, que fue

madré de unos indios que se decian Cc~oMAMt~M/tMa, los cua-

les tcn!an una hermana que se llamaba Coy~-roM~Mt; y la di-

rha Coa/~CMchacia nenitencia barriendo cada dia en la sierra

'te Coa~fc, y un dia aconteciote que andando barriendo des-

cendi6le una pelotilla de pluma, como oviHo de hilado, y tomoh

y pùsota en el seno junto a la barriga, debajo de las napuas y

después de haher barrido (la) quiso tomar y no la ha!!6 de

que dicen se emprcnô; y como vieron los dichos 'ndios C<*M~oM-

/tMt<.?MoAMaa la madre que ya era prenada se enojaron brava

mente diciendo ~Quién la empreno, què nos infamo y aver-

Ronz6? Y la hermana que se llamaba Coyo~aM/tgKt deciales:

hermanos, matemos a nuestra madré porque nos infamo, ha-

biendose a hurto emprenado

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260

Y después de haber sabido la dicha Coatlicue (el negocio)

pesote nutcho y atemorizose. y st criatura habtàt)ata y consola-

hala, diciendo: no tengas miedo, porque yo se to que tengo de

hacer. Y después de haber oido estas palabras la dictta Coo-

~tCMfaquietôsete su coraxon y quitosete la pcsadumbre que te-

nia; y como los dichos indios Cot~OMAMtt.s'MO/tMtthabian hecho

y acabado el consejo de matar a la madré, por aquetta infa-

mia y deshonra que les habia hecho, estaban enojados mucho.

tuntamente con la hermana que se decia Coyo/.«!M/t~«t, la cuat

les importunaba que matasen a su madre Coallicue; y los di-

chos indios C<'M~oM/n«~Mo/!«ohabian tomado las armas v se

armaban para pelear, torcicudo y atando sus cabellos asi cbmo

nombres valientes.

Y uno de ellos que se lIamaba ()Mot«~tfOf. el cna! cra co-

mo traidor, to que decian los indios C~~OM/tM~MO/tMOluegose to iba a decir a ~M<~o/'of/f/~ que aun estaba en el vien-

tre de su madré, dandole noticia de ello; y le respondia dicien-

do el ~/Mt/~7o~f/<~<: t0h mi tio mira to que hacen y escu-

cha muy bien to que dicen, porque yo sé to que tengo de hacer.

Y después de haher acabado et consejo de matar a la dicha Coo-

/~fMf. los dichos indios C~t~n/tMt~MO/tMO fueron a donde es-

taba su madre Coo/~fMf, delante iba la hermana suya Co~-

-rott/t~Mty ettos iban armados con todas armas y papcles y cas-

cabeles, y dardos en su orden; y el dicho (?MaMt~<f<ïfsubi6 a

ta sierra a decir a ~M<A?</<~c/~t, como ya venian los dichos

indios C~oMAt<t~:MO/tMOcontra et, a matarle; y dijote el Huit-

~t/o~oc/t~t respondiendotc mirad bien a donde Ilegan. Y dijo-le el dicho OMOtn~tfocque ya ttegaban a un lugar que se dicc

T'~oMt~M~t~oM,y mas preguntô el dicho ~Mt~t/o~of/~t al dicttc

QMa«</F<coc.diciendote: ~a donde ttegan los indios C<'M~o«<-

/<<to/n'o~ y le dijo el OMOMt/~ocque ya ttegaban a otro lu-

~ar que se dice Coo-ro/~o; y mas otra vez pregunto et dicho

/7t«~H~oc/!<K al dicho ~MOMt~tcac,diciéndole, donde ttegaban

y respondio diciéndole que ya ttegaban a otro lugar que se di-

cc Apctlac; y mas le pregunto el dicho /7<M/~o~oc/<~t at dicho

Page 351: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

26t

()<MtMt~tfOfdiciéndole a donde llegaban, y le respondi6 dicién-

dole que ya Hegahan al medio de la sierra; y mas dijo el Huitzilo-

~ocA~t preguntando al dicho Quauitlicac ~a d6nde Ilegan y le

dijo que ya ttegaban y estaban ya muy cerca, y .c!ante de ellos

ven!a la dicha Coyolxauhqui. Y en Ilegando los dichos indios

CcM~<'M/tMt~MoAMonaciô luego el dicho /7tM<~o~ocMt, trayen-do consigo una rodela que se dice /fMf«fMt,con un dardo y va-

ra de color azul, y su rostro como pintado y en la catjeza tra!a

un pelmazo de pluma pegado, y la piema siniestra delgada y

emplumada y los dos muslos pintados de color azul, y también

los brazos. Y el dicho ~«t~o~ocMt dijo a uno que se t!a-

llamaba T'oc~onco~Mt que encendiese una culebra hecha de teas

que se llamaba .vt«Ac<!o~,y asi la encendiô y con ella fue he-

rida la dicha Coyo/.voM~<~Mt,de que murio hecha pedazos, y la

cabeza quedo en aquella sierra que se dice Cootepec y el cuer-

po cayose abajo hecho pedazos; y el dicho 7/Mt/~o~oc/t/K le-

vantose y armose y sa!iô contra los dichos CcM/joH~Mt~MoAMa,

persiguiéndotes y echândoles fuera de aquella sierra que se di-

ce Coatepec, hasta abajo, peleando contra ellos y cercando cua-

tro veces la dicha sierra; y los dichos indios Ccntzonhuitznahua,no se pudieron defender, ni vatcr contra el dicho Huitrilopoch-

~t, ni le hacer cosa atguna, y asi fueron vencidos y muchos de

ellos murieron; y los dichos indios CrM~oM/tMt~MaAMarogaban

y supticaban at dicho ~M<t7o~oc/t, diciéndole que no los per-

sigutesc y que se retrayese de la pelea, y el dicho ~«tr.7!/o~or/t-no quiso ni tes consintiô, hasta que casi todos los mato. y

muy pocos escaparon y salieron huyendo de sus manos, y fue-

ron a un lugar que se dice ~Mt~atM~c, y les quito y tomo mu-

chos despojos y las armas que traian que se ttamaban oHfr:

/<t< Y et dicho ~«t~/o~oc/t~t también se ttamaba 7'<a:f<

por raxon que decian que la dicha Coatlicue se emprenc de

una pelotilla de pluma, y no se sabia quiei. fue su padre, y los

dicttos mexicanos to han tenido en mucho acatamiento y le han

scr\ ido en muchas cosas, y to han tenido por dios de la ~erra,

porque decian que el dicho ~M<Y?<7o~of/<tles daba gran favor

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202

en la pelea y et orden y costumbre que tenian los mexicanos

para servir y honrar at dicho ~Mt~o~ocA~t tomaron el que se

so!!a usar y hacer en aquella dicha :;ierra que se nombra Coo-

tepec.

§ 2.–DE CÔMOHONRADANA HuïZtLOPOCHTU,COMOA DiOS.

Asimismo dicen que el dia cuando amasaba y hacia el cuer-

po de ~Mt/~o~ocA~< para celebrar la fiesta que se llamaba

~OM~Mf~a~~t, tomaban semillas de bledos y las Hmpiaban muybien, quitando las pajas y apartando otras semillas que se l1a-

maban ~f~t'ro~ y /McaAMaMA/K,y las molian delicadamente, y

después de haberlas molido, estando la harina muy sutil, ama-

sàban!a de que se hac!a el cuerpo de T~Mt~/o~ocA~t; y otro

dia siguiente un hombre que se Hamaba CM~~a~coo~ tiraba el

cuerpo de dicho ~Mtf~o~ocMt con un dardo que tenia un cas-

quillo de piedra, y se le met!a por el corazon, estando presenteel rey o senor, y un privado del dicho Huitzilopochtli que se

Uamaba rcoAMO,y mas se hallaban presentes cuatro grandes sa-

cerdotes y mas otros cuatro principales de los mancebos, quetenian cargo de criar los mancebos, los cuales se llamaban tel-

pochtlatoque; todos éstos se hallaban presentes cuando mataban

el cuerpo de H«t~o~oc/<< y después de haber muerto el dicho

//Mt~/o~ofA~t; luego deshacian y desbarataban el cuerpode ~Mt~t~oc/t~t, que era de una masa hecha de semilla de

bledos, y el corazôn de ~Mt~7o~oc/<, tomaban para el senor o

rey, y todo el cuerpo y pedazos que eran como huesos del dicho

~Mt<7o~oc/!<ft !o repartian en dos partes, entre los naturales

de Mexico y Tlatilulco. Los de México. que eran ministros

del dicho Huittilopochtli, que se llamaban co/~< tomahan

cuatro pedazos del cuerpo de dicho ~M~o~of/t~ y otro tanto

tomaban los de Tlatilulco, los cuales se Ilamaban calpules, y asi

de esta manera repartian entre eUos los cuatro pedazos de! cuer-

po de ~M<~<7o/'ofA~ a los indios de los barrios y a !os minis-

Page 353: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

263

tros de los idolos que se ttamaban calpules, los cuales comian

el cuerpo de ~Mt~o~ocA~t cada ano, segùn su orden y costum-

bre que ellos habian tenido. Cada uno comia un pedacito del

cuerpo de ~fw~o~ocMt, y los que comian eran mancebos, ydecian que era cuerpo de dios que se ttamaba V~o~M~o, y los

que recihian y comian el cuerpo de ~Mt~o~ofMt se Ilamaban

ministros de dios.

S 3.–DE LAPENÏTENCÏAAQUESEOBUGABANLOSQUERECIBfAN

EL CUERPODEHuïTZÏLOPOCHTU.

Los mancebos que recibian y comian el cuerpo del dicho

~Mt~ct/o~ofA/Kobtigabanse a servir un ano, y cada noche en-

cendian y gastaban mucha cantidad de tena: que eran mas Je

dos mil palos y teas, tas cuales tes costaban diez mantas grandes

que se ttamaban quachlli, de que recibian gran agravio y moles-

tia. Cada uno era obligado a pagar una manta grande que se

tkma ~MOfA~ty cinco mantillas pequenas que se ttaman /<

gtMcA~t, y un cesto de ma!z y cien mazorcas de maiz y los

que no podian pagar, que se sentian muy agraviados del dicho

tributo, se ausentaban y algunos determinàbanse a morir en la

guerra en poder de sus enemigos; y como los dichos mancebos

sabian que va acababan y cumplian el servicio y penitencia a

que estaban obligados entre ellos, otra vez recogian otro tri-

buto cada uno pagaba seis mantillas pequenas que se ttabaman

~Moc/t~t, con que compraban teas y leiia y todo to que era

necesario para lavar al dicho ~M~~o~orA~t, al fin del ano. Y

el dia cuando lavaban al dicho ~M<~<~oc/<~< era a media no-

che, y antes que le lavasen primero hacian procesiôn que se

Ilamaba Mfco~o/o,y uno se vest!a con el vestido del dicho

7YM~7t/o~oc/t~<,el cual se Ilamaba Fiopoch e iba bailando en

persona de ~Mt~o~fA~t; y delante de c! iba uno que se

ttamaba /~M<~o/tMac ftOf/tcaM/ty en pos de él iban todos los

Page 354: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

26~

principales de los mancebos, que se ttaman <t<!cAco«A<~o~oçM<yhombres valientes y otra gente, todo:. juntos detras, con cande-

las de teas, hasta et tugar donde se lavaba el dicho //M<~o-

porhtli que se ttamaba ~yoM/<f<o; y le tanian ftautas y luegole asentaban al dicho ~Mt~c~ocA~t, y el privado det dicho

//Mt~o~oc/~Hque se llamaba TccAt~ tomaba el agua con una

j!cara de calabaza pintada de color azut. cuatro veces, y le

ponia delante con cuatro canas verdes y le lavaba la cara al

dicho J~M~o~cA~t y todo el cuerpo, y después de lavado

el que se vestia del vestido del dicho 7/MtYn/o~ofMt tomaba

otra vez la estatua del dicho ~f<M~o~ocA<~ tanendo tas flau-

tas, y la Hevaba hasta la poner y asentar en el cu y as!, despuésde haber puesto la estatua del dicho Huitzilopochtli, luego se

salian todos y se iban a sus casas, y de esta manera se acababa

el servicio y penitencia de los que comian el cuerpo del dicho

T~Mt~o~ocMt, que se Ilaman tcoquaque de aquel ano.

§ 4.–DE OTROTMBUTOASAZPESADOQUE PAGABANLOSQUE

COMÏANEL CUERPODEHUITZILOPOCHTLI.

En acabando el dicho ano luego comenzaban otros mance-hos a se obligar a servir y hacer penitencia, segùn la orden ycostumbre que tenian de corner y recibir et cuerpo det dicho

~Mt~to~ocA~t; y juntamente los ministros de los idolos, quese llamaban co~~«~, hacian gran servicio y penitencia de querecibian grandisimo agravio y fatiga, que no se podia sufrir

porque cada noche de todo el ano gastaban y consumian mucha

y demasiada cantidad de tena y teas, muy estremadas, y aji ytomates y sal, y pepitas y almendras de cacao, y comida; y cuan-

do les fattaha con que comprar las cosas necesarias, con sus

mantas que se vestian compraban, o pedian alguna cosa pres-

Page 355: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

~5

tada o vendian las tierras de regadio, o del monte que eran

adjudicadas a los idolos a quien servian; y quien no podia

pagar el tributo luego dejaba las tierras; y al tiempo que sabian,

que ya cumplian y acababan la penitencia y servicio a que esta-

ban obtigados, a servir al dicho ~Mt~o~ocA~, se lavaban y

limpiaban y hacian comida de fiesta, tamales y unas ollas bien

guisadas, o mataban un perrito que comian, y se emborrachaban

por raz6n que habian cumplido el servicio y penitencia a queestaban obligados, porque tes parecia el tributo asaz muy pesa-

do, como una carga que apenas se podia !!evar, y asi despuésse holgaban mucho porque ya estaban libres del gran trabajo y

agraviOf y dormian quieta y pacificamente, y libremente busca-

ban la vida; y trab~jaban de pescar o beneficiaban magueya-les, o entendian en algunos trabajos de mercaderia.

CAPITULO II.

DE LA ESTÏMACÏÔXEN QUEERATENIDOEL MOSLLAMADO

TtTLACAUAN0 TEZC.1,TLIPOCA.

E! dios que se Hamaba 7'oc<ÏMOMdecian que era criador

del cielo y de la tierra y era todo poderoso, el cual daba a los

vivos todo cuanto era menester de corner y beber y riqnexas, yel dicho 7'<~oc<ÏMOt<era invisible y como obscuridad y aire, y

cuando aparecia y hablaba a a!gùn hombre, era como sombra

sabta los secretos de los hombres, que tenian en los coraxones,

y le aclamaban, y rogaban diciéndo!e i Ohdios todo poderoso,

que dais vida a los hombres, que os Harnais r<<!cjM< haccd

me merced de darme todo !o necesario para corner y beber, y

gozar de vuestra suavidad y de!cctaci6n porque padezco gran

trabajo y necesidad en este mundo! habed misericordia de mi

porque estoy tan pobre y desnudo, y trabajo por os servir, y

por vuestro servicio barro y limpio, y pongo lumbre en esta

Page 356: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

266

pobre casa donde estoy aguardandc to que me quisiéredes man-

dar, o haced que luego me muera y acabe esta vida tan traba-

josa y miserable, para que descanse y huelgue mi cuerpo!1 Y

mas decian, que el dicho dios que se !tamaba Titlacduan daba

a los vivos pobreza y miseria, y enfermedades incurables y con-

tagiosas de lepra y bubas, y gota y sarna e hidropesia, las cua-

les enfermedades daba cuando estaba enojado con los que no

cumplian y quebrantaban c! voto y penitencia a que se obli-

gaban de ayunar, o si dormian con sus mujeres, o las mujerescon sus maridos o amigos en el tiempo del ayuno. Y los di-

chos enfermos estando muy penados y a~raviados. ctamaban

rogando y diciéndote: {Oh dios, que os Harnais Titlacduan ha-

cedme merced de me relevar y quitar esta enfermedad que me

mata, que yo no haré otra cosa sino enmendarme; si yo fuese

sano de esta enfermcdad, hagoos un voto de os servir y bus-

car la vida, y si yo ganarc algo por mi trabajo yo no !o come-

ré ni gastaré en otra cosa, sino que por os honrar haré una

f iesta y banqueté para bailar en esta pobre casa! Y el enfer-

mo desesperado que no podia sanar renia enojado y decia Oh

T't~ocdM)~ puto, hacéis burla de mi! ~por qué no me matàts?

Y algunos enfermos sanaban, y otros morian.

E! dicho 7't~of<fMOMtambién se Hamaba T'fsco~/t~oca Mo-

yocoyo~n~ yoo~'M, A'~tor F~o// )' A'~o~M<7/ llamàbanle

.~foyofoyo~M por razon que hacia todo cuanto queria y pen-i-aba, y que ninguno le podia impedir y contradecir a !o que

hacia, ni en el cielo ni en este mundo, y enriquec!a a quien que-ria y también daba pobreza y misera a quien queria; y mas

decian, que el dia que fuere servido destruir y derribar el cic-

le, que !o harîa, y los vivos se acabarian. Y al dicho Titlacd-

f<aMtodos le adoraban y rogaban, y en todos los caminos y di-

visiones de cat!es le ponian un asiento hecho de piedra, para él,

que se llamaba tMOM!0~, y le ponian ciertos ramos en el dicho

asiento, por su honra y servicio, cada cinco dias, allende de

los veinte dias de fiesta que le hacian, y asi tenian la costum-

bre y orden de !o hacer siempre.

Page 357: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

267

CAPITULO ÏIÏ.

DE LARELACIONDEQUÏENERAQUETZALCÔATL,OTROHÉRCULES

GRANNÏGROMANTÏCO,DONDEREÏNÔY DE LOQL'EHIZO

CUANDOSE FUE.

CM~~o/c<!a~fue estimado y tenido por dios y !o adoraban

de tiempo antiguo en Tulla, y tenia un cu muy alto con muchas

gradas, y muy angostas que no cabia un pie; y estaba siem-

pre echada su estatua y cubierta de mantas, y la cara que tenia

era muy fea, la cabeza larga y barbudo; y los vasallos que tcn!a

eran todos oficiales de artes mecanicas y diestros para labrar

las piedras verdes, que se !!aman chalchihuites, y también parafundir plata y hacer otras cosas, y estas artes todas hub!eron

origen del dicho Quctzalc6atl. Y tenia unas casas hechas de pie-dras verdes preciosas, que se Maman chalchihuites, y otras casas

hechas de plata y mas otras casas hechas de concha colorada yblanca, y mas otras casas hechas todas de tablas, y mas otras ca-

sas hechas de turquesas, y mas otras casas hechas de plumas ri-

cas y los vasallos que tenia eran muy Hgeros para andar y !!e<~ra donde ellos querian ir, y se llamaban 7'/oM~M<!C~Mt'7/tMt~nt<

y hay una sierra que se ttama 7'~a~tt~hasta ahora asi se

nombra--en donde pregonaba un pregonero para Hamar a los

pueblos apartados, !o:: cuales distan mas de cicn leguas, que se

nombra .~M~/tMoc,y desde allà oian y entendian *t pregon, y

lnego con brevedad venian a saber y oir to que mandahn el

dicho C'c/c<!o/ Y mas dicen que era muy rico y que tenia

todo cuanto era menester y necesario de corner y beber, y queel maiz (bajo su reinado) era abundantisimo, y las calabazas

muy gordas, de una braza en redondo, las mazorcas de m:ux

cran tan largas que se Ilevaban abrazadas y tas canas de btedo<<

cran muy largas y gordas y que subian por ellas como por àrl)o-

tes; y que sembraban y cog!an atgodon de todos colores, queson colorado y encarnado y amanite, y morado, blanquecino,verde y azul y prieto, y pardo y naranjado y leonado, y estos

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268

colores de atgodôn eran naturales, que asi nacian y mas dicen

que en el dicho pueblo de 7'«//<t s~ criaban muchos y diversos

géneros de aves de pluma rica y cclores diversos, que se ttaman

.nM/)~o~ y ~Mf~o~~to~ y ~ocMOMy f~M/t~cAo~, y otras aves

que cantaban du!ce y suavemente. Y mas tenia ci dicho Quet-~/fJ< todas las riquezas del mundo, de oro y plata y piedras

verdes, que se Itaman c/«tM<A«t/< y otras cosas preciosas, ymucha abundancia de àrbotes de cacao de diversos colores, quese !!atnan ;roc/«c<K'ooo~,y los dichos vasallos del dicho Quet-~<'<!o~ estaban muy ricos y no les faltaba cosa ninguna, ni

habia hambre ni fatta de maiz, ni comian las mazorcas de maix

pequenas sino con ellas calentaban los banos, como con tena; ytambién dicen que el dicho ~M~M~<!o~ hacta penitencia pun-zando sus piernas y sacando la sangre con que manchaba y en-

sangrentaba tas puntas de maguey, y se lavaba a la media noche

en una fuente que se llama Xipacoya, y esta costumbre y orden

tomaron los sacerdotes y ministros de los idolos mexicanos, co-

mo dicho C«~M~<~ to usaba y hacia en el dicho pueblode /*M~a.

CAPITULO IV

DE COMOSEACABOLA FORTUNADEQUKTZALCÔATL,Y VINtEKOX

CONTRAEL OTROSTRESNÏGROMÂNTICOS,Y DE LAS

COSASQUE HÏCÏERON.

Vino e! tiempo que ya acabase la fortuna de 0Mct.:ofc<!n~yde los toltecas. Vinieron contra ellos tres ni~romanticos, ttama-

dos Ht«~n~of/</M, 7'<oc<iMOMy V~ofaM~OM,los cuales htcie-

ron muchos embustes, en 7'«//o. Y el Titlacâuan comenzo pri-mero a hacer un embuste, que se votviô como un viejo muy cano

y bajo, el cuat fué a casa del dicho ~MC~otf<!o~diciendo a los pa-

jes de dicho ~«<ro/c<!c/ Quiero ver y hablar at rey (?«r~f<F/-

Page 359: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

269

r.6atl. Y le dijeron: anda vete, viejo, que no puedes ver, porqueesta enfermo y le daras enojo y pesadumbre. Y entonces dijoel viejo' Yo le tengo de ver. Y le dijeron sus pajes del dicho

(?M~;M/c<!o~:A~uardâos, decirselo hemos Y asi fueron a de-

c!r a dicho 0<«'~so~'<!o~de como venia un viejo a hablarle, di-

ciendo Scnor, un viejo ha venido aqu! y quiéreos hablar yver, y echàmoste fuera para que se fuese, y no quiere, diciendo

que os ha de ver por fuerza. Y dijo el dicho ()Mf~o/f~a/ en-

trese ara y venga, clue te estoy a~tardando muchos dias ha.

Y luego llamaron al viejo, y entre el dicho viejo adonde

estaba el dicho 0M<so/f<!o~ y cntrando el dicho vicio di)o

Senor hijo, como estais, aqni traigo una medicina para <)ue la

t)ebàis. Y dijo el dicho 0M<a/c<!o~, respondiendo at viejo en

hora buena vendais vos, viejo, que va ha muchos dias que os

estoy aguardando. Y dijo et vie)o al dicho OM<o~coo/ Se-

nor, ~como estais de vuestro cuerpo y satud? Y respondiu e!

dicho QMC/ra/cJo~ diciendo al viejo estoy mnv mal dispuestf), v

me duc!c todo el cuerpo, y las manos y los pies no los puedo me-

ncar y le dijo el viejo respondiendo at dicho ~Mc/~coo~: Se-

nor, véis aqui la medicina que os traigo; es muy buena y saluda-

ble, y se emborracha quien la bebe; si queréis beber, emborracha-

ros ha y sanaros ha, y abtandarseos ha el corazon, y acordàseos

ha de los trabajos y fatigas y de la muerte. o de vuestra ida. Y

respondiô et dicho Quetzatcoatt diciendo t Oh,viejo a <tf<ndc

me tengo de ir?; y le dijo el dicho viejo: Por fuerza hâtais de ir

a 7'«//<!n~o~ofo<t,en donde esta otro viejo aRuardàndoos, él v vs

habtarcis. entre vosotros, y desptK's de vucstra vuetta estaréis co-

'no manccbo, y aun os vot\ereis otra vex como muchachu. Y el

dicho Q<'<?<<!< oycndo estas palabras, moviosctc el curazon:

y tomo a decir el viejo al dicho 0Mf/.M~f<!o/ Senor. mande bcb<*r

csa medicina. Y le respondiô el dicho Ouf~'o~oa~. diciendo

jOh, viejo!, no quicro beber; y le respondiô et vicjc diciendo:

Senor, bebedla, porquc si no la t)etx*isdespués se os ha de an-

tojar a !o menés ponéosla en la frente. o bebed tantito. Y c!

dicho pM~~o~J< gustô y probôta, y después behiota diciendo:

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270

jQué es esto? Perece ser cosa nuy buena y sabrosa; ya me

sanô y quitô la enfermcdad, ya estoy sano. Y mas otra vez le

dijo e! viejo: Senor, bebedla otra. vez porque es muy buena

la medicina y estaréis mas sano. Y el dicho ~<o~<~ be-

biô!a otra vez, de que se emborrachô y cumenzo a lIorar triste-

mente, y se te moviô y ab!and6 el corazôn para irse, y no se le

quito del pensamiento to que tenia por el engafio y burla, quele hizo et dicho nigromàntico viejo; y la medicina que bcbio

el dicho CM~~aMo~ era vino blanco de !a tierra, hecho de

magueyes que se Uaman teometl.

CAPITULO V.

DE OTROEMBUSTEQUE HIZO AQUELNÏGROMANTÏCOLLAMADO

TITLACAUA?;.

Otro embuste hizo et dicho 7't~o<'<~«n<,el cual se votv!6 y

parecio como un indio forastero, que se llama tobeyo, desnudo

~odo el cuerpo como solian andar aquellos de su generaciôn: el

cun! andaba vendiendo aji verde, y se asento en el mercado

delante del palacio. Y el ~7«~Mt<!fque era senor de los tottecas

en !o temporal, porque el dicho Quetzatcoat! era conio sacer-

dotc y no tenia hijos, tenia una hija muy hermosa y por la her-

mosura codiciàbanta y deseabanla los dichos tottecas para ca-

sarse con ella; y el dicho ~«c~tof no se !a quiso dar a los dichos

tottecas. Y la dicha hija del senor ~«'Mtoc miro hacia el <<<ÏM-

ques y vio a! dicho ~&fyo desnudo. y el miembro genitat, y

después de !o haber visto ta dicha hija entrose en palacio y an-

toj6se!e el miembro de aquel tobeyo, de que luego comenzu a

estar muy mala por el amor de aquello que vio; hinchôsete todo

el cuerpo, y e! dicho senor ~Mcwoc supo como estaba muy mala

la hija, y pre~unto a las mujeres que guardaban la hija: Quimal tiene mi hija? que enfermedad es ésta, que se le ha hin-

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271

chado todo el cuerpo ? Y le respondieron las mujeres diciendo

Senor, de esta enfermedad fué la causa y ocasion el indio to-

&<*yo,que andaba desnudo y vuestra hija vi6 y miro el miembrf~

genital de aquel tobeyo, y esta mata de amores. Y el dicho té-

nor ~MCtMOt,oidas estas palabras, mande diciendo: Ah tol-

tecas buscadmc al tobeyo que anda por aqu! vendiendo aji

verde; por fuerza ha de parecer. Y asi to buscaron en tf~tas

partes, y no pareciendo, subi6 un pre~onero a la sierra que se

llama Tsattitépec, y pre~ono diciendo: Ah, tottecas! si ha-

Hâiêun tobeyo que por aqui andaba vendiendo aji verde. traed-

to ante el senor ~fM~~Mc;y as! buscaron en todas partes v no le

hallaron y vinieron a decir al seiior Huenrac, que no parec!ael dicho ~o&cyo/y después pareciô el dicho tobeyo asentado en

el ttdM~MMdonde antes hab!a estado vendiendo el dicho aji

verde. Y como le hallaron luego fueron a decir al senor //MC-

mac c6mo haMa parecido cl dicho tobeyo; y di jo el senor:Traédmeto ac& presto y los dichos tottecas fueron por é!, a

ttnmaric, y traer al dicho tobeyo, y traido ante el senor T/Mf-

Mtof. dijo el senor 7~M~<Ma<preguntando al dicho /~&<'yo ~dedonde sois? Y respondio el dicho tobeyo diciendo: Senor. yo

soy forastero, ven~o por aqui a vender aji verde. Y mas Je

d!)o e! senor al tobeyo: donde os tardastes? ;por qué no os

ponéis el tMO~t y no os cubris con la manta? Y le respondioel dicho /o&<'y</diciendo Senor, tenemos tal costumbre en nu"s-

tra ticrra; y el senor le di jo al dicho ~&< vos antojastcs a

mi hija, vos la habcis de sanar; y respondio el dicho /<~fyo <li

ciendo Senor mto, en nin~una manera puede ser esto. mas

matadmc, yo (j'tiero morir porquc yo no soy di);no le oir es-

tas palabras, viniendo por aqui a buscar la vida vendiendo ajiverde. Dtjote el senor: por fuerza habéis de sanar a ni hija:no tendais micdo. Y tueRO tomaronle para lavarle trasclui-

larle, y le tineron todo el cuerpo con tinta y le pu i<. i et

M«M'<.y le cubricron con una manta al dicho ~o~fvo. v dijtifel senor ~/M<'wo< anda y entra a ver a mi hija. atià ~pntr'

donde la guardan; y el dicho tobeyo asi to hizo, y durmi') c n

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2~2

ta dicha hija def senor //t<fwof, de que luego fué sana y buena; yde esta nianera el dicho tobeyo fué ytmo del dicho senor ~fM~Moc.

CAPITULO VI

Î~KCOMOLOSDETULLASE ENOJARONPOREL CASAMtENTO

Y DEOTROEMBt'STEQUE HIZOTtTLACÂUAN.

Despues de cumplido y hecho el matrimonio del dicho tobe-

y~ con la hi ja del senor 7/Mrwoc, los dichos toltecas comen-

zaron a enojarse y decir palabras injuriosas y afrentosas con-

tra el senor /7!«*w<M,diciendo entre si: ~por qué el senor

/VM<'woccaso la hija con un /o~fY~? Ycorno el dicho senor ~Mc-

ntoc entendio y oyo las palabras afrentosas que contra él decian

los dichos toltecas, !!amô!cs diciendo: Venid acà, yo he enten-

dido todas las palabras injuriosas que habéis dicho contra mi

por amor de mi yerno que es un ~o~cyo; yo os mando que le

)!e\'éis disimuladamente a pelear a la guerra de Zacatepec y

Coatepcc, para que le maten nuestros enemigos. Y asi oyendoestas palabras del dicho senor //M<'woc, los toitecas armàronsc

y iuntàronse y fueron a la guerra con muchos peoncs, y con el

ycrno ~o~ryo del dicho senor ~MfMMc. y en Jlegando al lugar(!e la pelea enterraronle al dicho ~o&ryo para aguardar a los

cnemt~os, con los pajes, enanos y cojos; después de haber en-

lerrado a todos aquellos enanos y cojos–que es ardid que ellos

so!ian tener y hacer en la )~uerra–tos dichos toltecas fueron a

pelear contra los enemigos de Coatepec; y c! dicho tobeyo decia

a los dichos pajes, enanos y cojos: No tengâis miedo, esfor-

xaos porque a todos nuestros enemigos hemos de matar. Y los

dichos enemigos de Coatepec prevalecian, persiguiendo y ven-

ctendo a los toltecas, los cuales huian delante de los enemigos y

escapàndose de las manos de los enemigos; y astuta y engano-

Page 363: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

S~tt~tn t. )S

273

samente los dichos tuttccas dejaron al dirho tobeyo solo, ente-

rrado con los dichos pajes, huyendose de tos enemigos; y ha-

t)!an pensado que los dichos enemigos matarian al dicho tobeyo'-on los pajes, porque estaba solo con los dichos pajes. Y se vinie-

ron a decir y dar noticia al senor ~/Mftac diciendo: Senor, ya

hemos dejado a vuestro yerno ~o&<*yosoto en la ~uerra, con !o~

pa)es, en poder de los enemi~s; y como el senor //M~~M!fhabia

oido la traiciôn que habian hccho los dichos tottecas con el

(licho yemo /o&~o, hot~ôsc mucho, pensando que va era muer-

to el dicho yerno tobeyo, porque ten!a gran ver~ûenza de tener

tal yerno forastero, tobeyo.Y el dicho tobeyo, estando enterrado, miraba a los enemigos

y dec{a a los dichos pajes: no tendais miedo; ya se !!e~an con-

tra nosotros los enemigos. yo sé que los tengo de matar a to-

dos y asi se levante y saHo contra los enemigos de Coo~~c y

Zttco~~c, pers!eru!éndotes y matândotes sin numéro Y como

esto vino a noticia det senor /VM~Mt<!fespantose y pes6!e mucho.

y ltam6 a los dichos toltecas diciéndotes: Vamos a recibir a

nnestro verno. Y asi fueron a recibirle con et senor Huemac.

ttevando consigo una? armas o divisas que :<ettaman <~M<M~t-

~OMfcovo~.y rodelas que se ttaman xiuhchimali, y las dieron

al dicho tobevo, y asi !o recibieron bailando y cantando y ta-

nendote las flautas con los dichos pajes, con mucha victoria y

alegria, y todos los dichos toltecas, en tte~ando al patacio de

dicho senor 7V«<'MMfcmptumârontc la cabeza y tmérontc todf'

pt ctterpo con color amarillo, y la cara con color colorado, y a

los paies. Este es el regalo que solian hacer a los que ven!an

con victoria de la guerra. Y después le dijo et senor //«~<t~

a! dicho yerno ahora ya estoy contento de !o que !tabé!s hecho,

y los toltecas estan ya contentes: muy bien to habéis hecho con

los enemigos; de<can<!ady reposad.

Page 364: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

~74

CAPITULO VII.

DE OTROEMBUSTEDEL M!SMONÏCROMÂNTÏCO.CON QUE

MATOMUCHOSDE LOSTLLLAXOSDANZANDO

Y BAILAN!)0.

Otro embuste hizo el dicho nigrr'mântico que se ttamaba

7'o<'dMOM. Después de haber peleado y vencido a los dichos

enemigos. y asi estando emptumado todo el cuerpo, con la plu-ma que se llama /oc<Mt/ mandé que danzasen y baitasen todos

los tottecas e hizo pregonar a un pregonero en la sierra de T~o-

~t~c, diciendo que todos los indios forasteros viniesen a una

fiesta a danzar y bailar, y luego vinieron muchos indios, sin

numéro, a 7'M~a, y en juntandose todos fué el dicho Titlacd-

uan a un lugar que se ttama 7*<f<'o~a~oM,con toda la gente, queno se podia contar, asi mancebos como mozas, y comenz6 a hai-

lar y danzar y a cantar el dicho nigromantico 7'<</acdMon,ta-

nendo et atamt)or ) toda la gentc asimisn~ comenzaba a bailar

y holgarse mucho, cantando e! verso que cantaha el dicho nigro-màntico. diciendo y cantando cada verso a los que danzaban;

tuego comenzaban todos a cantar el mismo verso aunque no

sabian de memoria el cantar, y comenzaban a cantar y bailar

a la puesta de sot, hasta cerca de la media noche, que se ttama-

ba ~a~a~t~o~r~o~, y })orque era muy mucha la j~ente la que

danzahan, empujandosc unos a otros y muy mucttos de ellos caian,

despenàndose en el harranco del rio que se Harna Texcal-

~OM/tfo, v se convertian en piedras; y en el dicho rio habia

una puente de piedra, y et dicho nigromàntico quebrota y to-

dos los que iban a pasar por la dicha puente caianse y despenà-hanse en el dicho rio, y se volvian en piedras. Y todo esto quehacia el dicho nigromantico no sentian ni miraban los dichos tot-

tecas, porque estahan como borrachos, sin seso; y todas las ve-

ces que bai laban y danzaban los dichos toltecas, como se empu-

jauan unos a otros, despenàbanse en el dicho rio.

Page 365: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

275

CAPITULO VIII.

Dt: OTROEMBUSTEt)EL MtSMOMÏGROMÂXTICO,CON-QUE MAT6

OTROSMUCHOSDELOSHKÏULLA

Otro embustc hizo el dicho nigromàntico, el cuat pareciocomo un hombre valiente que se Uamaba /<<tt<o, y mando a

un pre~onero que pre~onase y lIamase a todos los comarcanos

de Tulla para que viniesen a hacer cierta obra en una huerta de

flores que se llama Xochitla, para beneficiar y cultivar la dicha

huerta, porque asi la Haman Xoc/n~/a. –Dizfjue era huerta del

dicho ~M~~a~Jo~ Y asi to hicieron todos, y vinieron a ha-

cer la dicha obra en la dicha huerta de ()M<?a/f<!o/ y en jun-tandose todos los dichos toltecas, !ue~o comenzo el dicho ni-

Rromàntico a matar a los dictas toltecas, achocândotos con una

coa; y mato muy muchos de ellos, sin cuento; y otros ibanse

huyendo por escaparse de sus manos, y en tropezando y cayen-do tue~o morian, otros empujaban unos a otros y todos as!

se mataban.

CAPITULO IX.

DE OTROEMtU'STKnEL MtSMOXIGROMÂ~TtCO.CO~ QUE MATÔ

MtC!!OS MASDE LOSTOLTECAS.

Otro cmbu~tc t~izo c! nipromàntico ya dichr*. Ascntose eti

medio del mercaclo del /<Jn<yM~y dijo !!amarsc 7'/<ifOt«'~OM.yotro nombre, Cttf.tcocA; y hacia bailar un muchachueto en !a

palma de sus ntanos –diccn que era /Y«t/7"(!<i–; y )e ;w-n!a danzando ( t sus manos al dicho ntuchachueto y como !o

vicrun los dichos toltecas todos se levantaron y fueron a mirar-

le, y empujâbanse unos a otros, v asi murieron muchos ahoa~a-dos y acoceados, y este acaecio muy muchas vcces. que tns di-

chos to!tccas se mataban empujandosc unos a otros. Dijo el

Page 366: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

276

dicho nigromàntico a los dichos toltecas Ah tottecas! quées esto? ~que embuste es este cono no to sentis? Un embuste

que hace danzar al muchachueto. {Matadtos y apedreadtos 1 Y

asi mataron a pedradas al dicho nigromàntico y at muchachue-

!o; y después de haberlo muerto comenzo a heder el cuerpo del

dicho nigromàntico. y el hedor corromp!a el aire, que de donde

venia el viento Ilevaba muy mal hedor a los dichos tottecas, de

que muy muchos se morian. Y el dicho nigromàntico dijo a los

dichos toltecas Echâdlo por alli a este muerto, porque ya se

mueren muy muchos de los toltecas del hedor del dicho ni-

gromàntico.Y asi !o hicieron los dichos toltecas, y ataron al muerto con

unas sogas, para Ilevar y echar al muerto que hedia y pesabatanto que los dichos toltecas no podian llevarlo. De antes pen-saban <quepresto le echarian fuera de rM//o, y un pregonero prc-

gono diciendo: {Ah tottecas! ventes todos y traed vuestras so-

gas para atar al muerto y echarle fuera. Y en juntândose to-

dos los dichos toltecas tuego ataron al muerto con las sogas, ycomenzaron a llev arte arrastrando al dicho muerto diciendo en-

tre si Oh toltecas, ea pues arrastrad a este muerto convuestras sogas!. Y el dicho muerto tanto pesaba que no le po-dian mover, y quebràbanse las cogas, y quebràndose una soga los

que estaban asidos a ella caian y morian sùbitamente, cayendounos sobre otros; y asi, no pudiendo arrastrar al dicho muer-

to, dijo el dicho nigromantico a los dichos toltecas ;Ah tol-

tecas, este muerto quiere un verso de ranto Y él mismo dijoel canto diciéndotes: i Arrastradlo, al muerto, r/acoM~OM ni-

gromantico Y asi, en cantando este verso luego comenzaron

a Ilevar arrastrando al muerto, dando gritos y voces, y en que-brando una soga todos los que estaban asidos a la soga mo-

rian y los que se empujaban unos a otros y los que caian unos

sobre otros, todos morian; y llevaron el muerto hasta et mon-

te, y los que volvieron no sentian aquetto que les hah!a acaeci-

do porque estaban como borrachos.

Page 367: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

277

CAPITULO X.

DE OTROSEMBUSTESDELMISMONIGROMÀNTÏCO.

Otro embuste hizo el dicho nigromantico en el dicho Tulla.

Es que dicen, que andaba volando una ave blanca que se lla-

ma MtoccMt.)*~pasada con una saeta, algo lejos de la tierra, y

ctaramente la veian los dichos toltecas mirando hacia arriba.

Otro embuste hizo el dicho nigromantico, que fue de los di-

chos toltecas, los cuales veian de noche una sierra que se llama

Zoco~~c ardiendose, y tas Ilamas parecian de lejos; y al tiempo

que la veian atborotabanse y daban gritos y voces, y estaban de-

sasosegados y decian unos a otros: ;0h toltecas, ya nos acaba

la fortuna, ya perecemos, ya se acaba 7'<' ffc~yo~,ya nos vino

la mala ventura! i guayde nosotros! ~a dônde nos iremos? ;ohdesventurados de nosotros, esforzaos!1 También otro embuste

que fue de los dichos toltecas, !o cual hizo el dicho nigroman-

tico, que !!ovi6 sobre ellos piedras y después de pasado esto ca-

y6!ea dei cielo una piedra grande que se !!amaba techcatl, ydesde entonces andaba una vieja india en un lugar que se lla-

ma CAo~M~c~fcCuitlapilco, o por otro nombre ~/M<MCO, ven-

diendo unas banderittas de papel diciendo: ;A las banderas!

Quien se determinaba a morir luego decia compradme una ban-

cierilla, y ".iëndote mercada la banderilla luego se iba a donde

estaba la dicha piedra ~c/tro~, y alli le mataban. Y no habia

quien dijese: ~qué es esto que nos acontece? y estaban como

locos.

Page 368: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

278

CAPITUÏ.O XI.

DE OTROEMBUSTEDELMÏSMON CROMÀNTÏCO,CONQUE 6

OTROSMFCHOSTULLANOS.

Item otro embuste hizo el dicho nigromântico contra los

dichos toltecas. Dicen que todos los mantenimientos se volvie-

ron acedos y nadie los podia corner, y una india vieja parecio--dicen que era el mismo nigromantico, el cual parecio como

una india vieja-; y asentose en un lugar que se Hama X<'cA<-

tla, y tostaba el maiz, y el olor del dicho ma!z tostado Ilegabaa los pueblos de toda la comarca y cuando o!!an los dichos tol-

tecas el ma!z, luego venian corriendo y en un momento lIega-ban al dicho lugar Xochitla, donde estaba la dicha vieja, por-

que dicen que los toltecas eran ligeros y aunque estaban muylejos venian presto y Ilegaban a donde querian; y todos cuan-

tos venian de los dichos toltecas y se juntaban los mataba la

dicha vieja, y ninguno de ellos se volvia. Gran engann y burla

les hacia, y mat6 muy muchos toltecas el dicho nigromantico,

por el dicho embuste que tes hizo.

CAPITULO XII.

DE LA HUfDADE QuETXALCÔATLPARATLAPALLANY DE LAS

COSASQUE POREL CAMIKOHtXO.

Otros embustes les acaecieron a los dichos toltecas, por ha

hérseles acabado la fortuna, y el dicho Q«<M/c<!a~, teniendo

pesadumbre de los dichos embustes y acordando de irse de 7~-

lla a Tlapallan, hizo quemar todas las casas que ten!a hechas, de

plata y de conchas, y enterrar otras cosas muy preciosas dentro

de las sierras o harrancos de los rios, y convirtio los arboles

de cacao en otros arboles que se llaman ~f/t/ y dem&s de

Page 369: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

279

esto mand6 a todos los génères de aves de pluma rica, que se

Ilaman ~«c~o~o~, y xiuhtétotl y <~oK/tgM~cAo/,que se fuesen

delante, y fuéronse hasta ~H<iA«oc,que dista mas de cien le-

guas. Y el dicho OM~o~c<!o~ comenzô a tomar el camino y

partirse de 7*M~o;y asi se fue, y ttego a un lugar que se !!a-ma Q<«M<~K~<Kt,donde estaha un àrb ol grande y grueso y lar-

go, y e! dicho Q«c/7C~c~~ arrimose a él, y pid!6 a los pajes un

espejo, y se !o dieron, y mirôse la cara en el dicho espejo y di-

jo: ya estoy viejo!1 Y entonces nombre el dicho lugar Huehuc-

quauhtillait y luego tomo piedras con que apedreo al dicho âr-

bol, y todas tas piedras que tiraba el dicho QM<o/<'<!a~ tas me-

tia dentro del dicho àrbot, y por muchos tiempos asi estaban

y parecian y todos tas veian, desde el suelo hasta arriba. Asi

iba caminando el dicho 0M<o~c<!o~. c iban delante tanéndotc

flautas, y ttego a otro lugar en el camino donde descansô y se

asent6 en una piedra, y puso tas manos en la piedra y dejô lasseiiales de tas manos en la dicha piedra. Y estando mirando

hacia 7'MMocomenzô a Ilorar tristemente, y las tâgrimas que de-

rram6 cavaron y horadaron la dicha piedra donde estaba 110-

rando y descansando el dicho OM~~o/fJo~.

CAPITULO XIII.

DE LASSEPALESQUE DEJÔ EN LASPIEDRAS,HECHASCOXLAS

PALMASY CONLASNALGASDONDESEASENTABA.

El dicho Quetsalcdatl puso las manos tocando a la piedra

grande donde se asent6, y dejô senates de las palmas de sus

manos en la dicha piedra. asi como si las dichas manos p'~ic-ra en lodo, que ligeramente dejasc las palmas de las manos se-

natadas; y también dejô seiiales de las nalgas en la dicha pie-dra donde se habia sentado, y las dichas senales parecen y se

ven claramente, y entonces nombrô el dicho lugar 7\'Mtaf/fo

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280

Y se levante, yéndose de camino, y ttegô a otro tugar que se

Hama r~OMOoyaM,y alli' pasa un t io grande y ancho, y el di-

cho CM<M~o// mandô hacer y po~er una puente de piedra en

aquel dicho rio y asi por aquella dicha puente paso el dicho 0M~

~o~do/ y se Hamô el dicho lugar T'~OMooyoM. Yéndose de ca-

mino e! dicho C'o~<!a// !!eg6 a otro lugar que se Hama Coo/n<c-

pan, en donde los dichos nigromànticos vinieron a toparse con

él, por impedirle que no se fuese mas adelante, diciendo al di-

cho ()M~.M/f<!o~:~A dônde os vais? Por que dejâsteis vues-

tro pueblo ? ~A quién to encomendasteis? ~Quién harâ peni-tencia ? –Y dijo el dicho Quétsalc6atl, respondiendo a los di-

chos nigromànticos: En ninguna manera podéis impedir mi

ida; por fuerza tengo de irme-. Y los dichos nigromànticos

dijeron, preguntando al dicho 0M<o/f<!a~: ~A d6nde os vais?

--Y les re~pondiô diciendo. Yo me voy hasta Tlapallan-.

Y le preguntaron los nigromànticos: ~a qué os vais at!à? –Y

respondio Quetzalc6atl: Vinieron a llamarrne, y !!âmame el so!.

Y le dijeron los nigromànticos al dicho (~M~~o~Jo~: Idos

en hora buena, y dejad todas las artes mecânicas de fundir pla-ta y labrar piedras, y madera, y pintar y hacer ptumajes y otros

oficios. –Todo se !o quitaron los dichos nigromànticos al di-

cho (~Mf~a/cdo~, y el dicho ()«fA7<f(!o// comenzô a echar en

una fuente todas las joyas ricas que Hevaba consigo, y asi fue

!!amada la dicha fuente Co~faa~aM, y ahora esta fuente se !)a-

ma C~o/<a~an. Y el dicho ~t«'~a/cda// yendo de camino Hegoa otro lugar que se llama Coc/~co~. y vino otro nigromantico y

topose con el diciendo: <:A dônde os vais?; y le dijo ~M~fda~: yo me voy a 7'/o/'o//oM; y et dicho nigromantico dijo at

dicho CMf/~o/cdo~ En hora buena os vais; bebcd ese vino queos traigo. –Y dijo el dicho ~Mf~a/cuo~: no !o puedo beher,ni aun gustar un tantito. –Y le dijo el ni~romàntico: Por

fuerza !o habéis de beber, o gustar un tantito, porque a ningttnode los vivos debo de dar y hacer beber ese vino; a todos em-

borracho jea, pues bebedlo! –Y el dicho CM~a/cJo~ tomo e!

vino y !o bebiô con una cana, y en hebiéndolo se emborrach6 y

Page 371: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

a8t

durmiose en el camino y comcnzô a roncar, y cuando desperto,mirando a una parte y a otra, sacudia los cabellos con la ma-

no, y entonces fue ttamado el dicho lugar Coc/t/ocan.

CAPITULO XIV.

DE COMODE Mfo SE LE MURIERONTODOSSUS PAJES A QUET-ZALC6ATLEN LA PASADADEENTRELASDOSSIERRAS,

ELVOLCANYLA SIERRANEVADA,YDEOTRAS

HAZA~ASSUYAS.

El dicho Quetzalc6atl, yéndose de camino mas adelante, a la

pasada de entre las dos sierras, del Volcan y la Sierra Nevsda,

todos los pajes de dicho 0M~~oJcJe~, que eran enanos y corco-

vados, que le iban acompanando, se le murieron de frio dentrode la dicha pasada de tas dichas dos sierras; y el dicho Quet-

.M~off sintio mucho to que le habia acaecido de la muerte de

los dichos pajes, y Ilorando muy tristemente y cantando con tto-

ro y suspirando, tnirô la otra sierra nevada que se nombra Po-

yauhtécatl, que esta cabe r<'fOMMïcAo/fo,y asi paso por todos los

lugares y pueblos y puso muy muchas seiiales en las tierras y ca-

minos segùn que dicen. Mas dicen, que el dicho CM~a/c<!a~se andaba holgando y jugando en una sierra, y encima de la

sierra se asentô y veniase najando, asentado, hasta el suelo, y

bajo de la sierra y asi to hacia muchas veces; y en otro lugarhizo poner un juego de pelota, hecho de piedras en cuadra,

donde solian jugar la pelota que se ttama //af/<<, y en el me-

dio del juego puso una sénat o raya que dice tlécotl, y dcnde

hizo la raya esta abierta la tierra muy profundamente; y en otro

lugar tir6 con una saeta a un àrbot grande que se ttama ~(!<<o/

y la saeta era tamhién un arbo! que se llama ~<!cAo~ yatravesole con la dicha saeta y asi esta hecha una cruz; y mas

dicen que el dicho C«'< hizo y édifice unas casas deba-

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z8z

jo de la tierra, que se ttaman t/M~Mca~-o; y mas hizo poneruna piedra grande que se mueve con el dedo menor, y dicen quecuando hay muchos hombres que quicren mover y menear la

piedra, que no se mueve aunque sean muy muchos. Y mas, hayotras cosas notables que hizo et Quctsalc6atl en muchos pue-

blos, y dio todos los nombres a las sierras y montes y lugares,

y asi en Hegando a la ribera de la mar, mandé hacer una balsa

hecha de culebras que se llama coatlapechtli, y en ella entre y

asentose como en una canoa, y asi se fue por la mar navegando,

y no se sabe cômo y de qué manera uego al dicho T/a~d~ott.

Page 373: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

a83

COMIENZA EL APENDICE DEL TERCERO LIBRO

CAPITULO I.

DK LOSQUEIBANALINFÎERNOYM SUSOHSEQUtAS.

Lo que dijeron y supieron los naturales antiques y senores de

esta tierra, de los difuntos que se morian, es: que las animas

de los difuntos iban a una de tres partes: la una es el infierno,

donde estaba y vivia un diablo que se decia Mtc~M/ccM~t, y

por otro nombre T~on~Mtoc, y una diosa que se decia .~t'c~co-

c<A<M~que era mujer de Mictlantecutli; y las animas de los di-

funtos que iban al infiemo, son los que morian de enfermedad,

ahora fuesen senores o principales, o gente baja, y el dia que al-

guno se moria, var6n o mujer o muchacho, decian al difunto

echado en la cama, antes que !o enterrasen: "i Ohhijo! ya ha-

béis pasado y padecido los trabajos de esta vida; ya ha sido

servido nuestro senor de os ttevar, porque no tenemos vida per-manente en este mundo y brevemente, como quien se calienta al

sol, es nuestra vida; hizonos merced nuestro senor que nos co-

nociésemos y conversàsemos los unos a los otros en esta vida y

ahora, al presente ya os t!ev6 et dios que se Uama .Wc~oM<<'cM-

tli, y por otro nombre ~CM~MO~M~co~o TroM~tMoc,y la diosa

que se dice Mictecacfhuatl, ya os puso por su asiento, porquetodos nosotros iremos alta, y aquel lugar es para todos y es

muy ancho, y no habrâ mas memoria de vos; y ya os fuisteis

at lugar obscurisimo que no tiene luz, ni ventanas, ni habéis mas

de votver ni salir de attt, ni tampoco mas habéis de tener cui-

dado y solicitud de vuestra vuelta. Después de os haber ausen-

tado para siempre jamàs. habéis ya dejado (a) vuestros hijos. po-bres y hnérfanos y nietos, ni sabéis como han de acabar, ni jta-sar los trahajos de esta vida presente: y nosotros attà iremos

a donde vos estuviéredes antes (de) mucho ticmpo".

Después de esto hablaban y decian al pariente del difunto

('iciéndutc: "j0h hi jo, csforzaos y tomad ànimo, y no dejeis

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284

de corner y beber, y (a)qu!etMe vuestro corazon. ~Qué pode-mos decir nosotros a to que dios hace? ~Por ventura esta

muerte aconteci6 porque alguno ncs quiere mal, o hace burla de

nosotros? Es por cierto porque asi !o quiso nuestro senor, queeste fuese su fin. Qu'en puede hacer que una hora o un dia

sea alargado a nuestra vida presente, en este mundo? Pues

que esto es asi, tened paciencia para sufrir los trabajos de esta

vida presente y (que) la casa donde este vivia esperando la

votuntad de dios, yerma y obscura de aqui adelante, y no ten-

gàis mas esperanza de ver a vuestro difunto. No conviene que os

fatiguéis mucho por la orfanidad y pobreza que os queda; es-

forzaos, hijo, no os mate la tristeza Nosotros hemos venido

aqu! a os visitar y a consolar con estas pocas palabras, como

nos conviene hacer a nosotros, que somos padres viejos, porque

ya nuestro senor !!ev6 a los otros, que eran mas viejos y an-

tiguos, los cuales sab!an mejor decir palabras consolatorias alos tristes. Y con esto ponemos fin a nuestra p!àtica, los quesomos v uestros padres y madres quedaos a dios".

Y luego los viejos ancianos y oficiales de tajar papeles cor-

taban y aderezaban y ataban los papeles de su oficio, para el

difunto y después de haber hecho y aparejado los papeles to-

maban al difunto y encogianle las piernas y vestiante con tos

papeles y !o ataban; y tomaban un poco de agua y derramàban-

la sobre su cabeza, diciendo al di funto Esta es la de que

gozasteis viviendo en el mundo; y tomaban un jarrillo lleno

de agua, y dànseto diciendo: Veis aqui con que habéis de ca-

minar y poniansele entre tas mortajas, y asi amortajaban el

difunto con sus mantas y papeles, y atâbante reciamente; y mas

daban al difunto todos tos papeles que estaban aparejados, po-niéndolos ordenadamente ante él, diciendo: Veis aqui con quehabéis de pasar en medio de dos sierras que estàn encontrân-

dose una con otra; y mas le daban al difunto otros papeles, di-

ciéndole Veis aqui con que habéis de pasar el camino donde

esta una culebra guardando el camino. Y mas daban otros pa-

peles diciendo: Veis aqui con que habéis de pasar a donde

Page 375: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

~s

esta ta lagartija verde, que se dice .t~c/u~M~; y mas decian

al difunto: Veis aqui con que habéis de pasar ocho parâmes

y mas daban otros papeles diciendo Veis aqui con que habéis

de pasar ocho collados; y mas decian al di funto Veis aqui con

que habéis de pasar el viento de navajas, que se ttama t<;M~

royott, porque el viento era tan recio que ttevaba las piedras y

pedazos de navajas.Por raz6n de estos vientos y frialdad quemaban todas las

pctacas y armas y todos los despojos de los cautivos, que ha-

bfan tomado en la guerra, y todos sus vestidos que usaban; de-

c!an que estas cosas iban con aquel difunto y en aque! pasole abriptban para que no recibiese ~ran pena. Lo mismo ha-

c!an con las muieres nue morfan. que quemaban todas tas alha-

jas con que te)!an e hilaban, y toda la ropa que usaban para

que en aquel paso las abrigasen de frio v viento grande que alli

1t:\hÍa, ai cual Uamahan itzehera*an. et que nin(!t"tnhato teniahahta. a! cua! ttamalMn el viento v esteque ninpnn hato ténia

al difunto trabajo cnn un perrito este paso. Y mas. hac!an

at difunto nevar consipo un perrito de peto bermeio. y at pes-

cuezo le ponian h!to ftoio de at~od6n; derfan que los difuntos

nadaban encima del nerrillo cnando pasahan un rio del {nfief-

no que se nombra CTtt'coMoAM~OM;y en Ilegando los difuntos

ante el diablo que se dice Mtf~M/frM~K ofrecianle y presenta-banle los papeles flue llevaban, y manojos de teas y canas de

perfumes, e hito flojo de a!)~)d6n y otro hito colcrado. y una

manta v un M<a.r/Mv las napuas y camisas y todo hato de mu-

ier difunta que dejaba en el mundo todo !o tenian cnvuetto

desde que se moria. A tos ochenta dias to quemaban. y to mis-

mo hacian al cabo del ano, y a los dos anos. y a los trcs anos

y a lOf cuatro anos; entonces se acababan y cumpttan tas obe-

quias. seRun tenfan costumbre, porque decian que todas las

ofrendas que hacian por los difuntes en este mundo, iban de-

tante et diablo qu se decia MtffïoM~CM~t, y después de pasa-dos cuatro anos el difunto se sale y se va a los nueve infiemos.donde esta y pasa un rio muy ancho y alli viven y andan pe-rros en ta ribera del rio por donde pasan los difuntos nadan-

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286

do, encima de los perritos. Dic':n que el difunto que Ilega a

la ribera del rio arriba dicho, luego mira el perro (y) si co-

noce a su amo luego se echa nadmdo a! rio, hacia la otra par-te donde esta su amo, y le pasa i cuestas. Por esta causa los

naturales solian tener y criar tos perritos, para este efecto; ymas decian, que los perros de pelo blanco y negro no podiannadar y pasar el rio, porque dizque decia el perro de pelo blan-

co yo me lavé y e! perro de pelo negro decia: yo me he man-

chado de color prieto, y por eso no puedo pasaros. Solamente

el perro de pelo bermejo, podia bien pasar a cuestas a los di-

funtos, y asi en este lugar del infieriio que se Ilama Chicona-

wtc~oM, se acababan y fenec!an los difutos Y mas dicen que

después de haber amortajado al difunto con los dichos anare-

jos de papeles y otras cosas, luego mataban al perro del difun-

to, v entrambos los ttevaban a un lugar donde habia de ser que-

mado con el perro juntamente.Y dos de los viejos tenfan especial cuidado y carero de

quemar al difunto, y otros viejos cantahan; y estandose queman-do et difunto los dichos dos viejos, con palos estaban alan-

ceando al difunto; y después de haber quemado al difunto co-

p!an la ceniza y carbon y huesos del difunto y tomaban a)?uadiciendo: Lâvesc el difunto; v derramaban el a<r<aencima det

cart)6n y huesos det difunto. y hacian un hoyo redondo y to en-

terraban, y esto hacian asi en el enterramiento de los nobles

como de la gente baja; y ponian los huesos dentro de un ja-rro u olla con una piedra verde que se ttama c/:oMt/tt(t~, y to

enterraban en una càmara de su casa, y cada dia daban y po-nian ofrendas en el tugar donde estaban enterrados los hue-

sos del difunto. Y mas dicen que al tiempo que se morian los

senores y nobles les mcHan en ta tx)ca una piedra verde que se

dice c/tc/f7!t/n«~, y en la !)oca de la gente baja, metian una

piedra que no era tan preciosa, y de poco valor, que se dice te-

.vo~oc/H o piedra de navaja, porque dicen que la ponian porcorazon del difunto. Y para los senores que se morian ha-

c!an muchas y diversas cosas de aparejos de papeles, que era un

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287

pend6n de cuatro brazas de largura, hecho de papeles y com-

puesto con diversos plumajes; y asi también mataban veinte

esclavos y otras veinte esclavas, porque decian que como en es-

te mundo habian servido a su amo, as! mismo han de servir

en et infiemo; y el dia que quemaban al senor luego mataban

a los esclavos y esclavas con saetas, metiéndosetas por !a olla

de la garganta, y no los quemaban juntamente con et senor s!no

en otra parte los enterraban.

CAPITULO II.

DE LOSQUEIBANAL PARAISOTERRENAL.

La otra parte donde decian que se iban las animas de tus

difuntos es el paraiso terrenal, que se nombra TTo/JcoM,en el

cual hay muchos regocijos y refrigerios, sin pena ninguna; nun-

ca jamas faltan las mazorcas de maiz verdes, y calabazas y ra-

mitas de bledos, y aji verde y jitomates, y frijoles verdes en

vaina, y flores; y attt viven unos dioses que se ttaman Tlalo-

que, los cuales se parecen a tos ministros de los idolos que traen

cabellos largos. Y los que van attâ son los que matan los ra-

yos o se ahogan en el agua, y los leprosos, bubosos y sarnoens.

gotosos e hidropicos; y el dia ~ue se morian de las enfermcda-

des contagiosas e incurables, no los quemaban sino enterraban

los cuerpos de tos dichos enfermos, y tes ponian scmittas de

bledos en las quijadas, sobre et rostro; y mas, poniantes color

de azul en la f rente, con papeles cortados, y mas, en et cotu-

dritto ponfanlos otros papeles, y los vestian con papeles, y en

la mano una vara. Y asi' decian que en et paraiso terrenal quese llamaha T/o~fon hahia siempre jamàs verdnra y verano

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288

CAPITULO 111.

DE LOSQUE ÏBANAL CÏELO.

La otra parte a donde se iban las animas de los difuntos

es el cielo, donde vive el sol. Los que se van al cielo son los

que mataban en tas guerras y los cautivos que habian muerto

en poder de sus enemigos unos morian acuhillados, otros que-mados vivos, otros acanavereados, otros aporreados con palosde pino, otros peleando con ellos, otros atâbantes teas por to-

do el cuerpo y ponianlos fuego, y asï se quemaban. Todos es-

tos dizque estan en un ttano y que a la hora que sale el sol,alzaban voces y daban grito golpeando las rodelas, y el que tie-ne rodela horadada de saetas por los agujeros de la rodela mi-

ra al sol, y el que no tiene rodela horadada de saetas no puc-de mirar al sol. Y en el cielo hay arboleda y bosque de di-

versos arbotes; y tas ofrendas que tes daban en este mundo

los vivos, iban a su presencia y att! las recibfan; y después de

cuatro anos pasados las animas de estos difuntos, se tornaban

en diversos génères de aves de pluma rica, y color, y andaban

chupando todas tas flores asi en el cielo como en este mundo,

como los .MH~OMMto hacen.

CAPÏTULO IV.

DE COMOLAGENTEBAJAOFRECfASUSHtJOS A LA CASAQUESf:

LLAMATELPOCHCALLI,Y DE LASCOSTUMBRESQUEALL!

LES MOSTRABAN.

Kn naciendo una criatura luego los padres y madres hacian

voto y ofrecian la criatura a la casa de los idolos, que se llama

Calmécac o 7'c~oc/tca~t. Era la intenciôn de los padres ofrecer

la criatura a la casa de los idolos que se ttama Co/~coc para

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289

Stth~tBt. tO

que fuese ministre de los idolos, viniendo a edad perfecta. Y

si ofrecian la criatura a la casa del telpochcalli, era su inten-

ci6n que alli se criase con los otros mancebos para servicio del

pueblo y para las cosas de la guerra. Y antes que le !!evasen a

h casa del ~~ocA~oM. !o< padres hacian y guisaban muy buena

comida, y convidaban a los maestros de los mancebos que te-ntan cargo de criartos 'y mostrarles tas costumhres que en aque-Ua casa usaban. Y hecho e! convite en casa de los padres del

muchacho, hacian una ptàtica a los maestros que los criaban, ydecianles "Aquf os ha traido nuestro senor, creador del cielo yde !a tierra; os hacemos saber que nuestro senor fué servido de

hacemos merced de damos una criatura, como una joya o

pluma rica, que nos fué nacida; por ventura se criarâ y vivirâ;

y es var6n, no conviene que le mostremos oficio de mujer, te-

niéndole en casa. Por tanto os le damos por vuestro hijo, y os

le encargamos porque tenéis cargo de criar a los muchachos y

mancebos, mostrandotes tas costumbres, para que sean hombres

valientes, y para que sirvan a los dioses ~o/~cM~ y 7'OMO~«A,

que son la tierra y el sot; (y para que sirva) en la pelea, y poresto ofrecémosle al senor dios todo poderoso Ydotl o por otro

nombre T't~&M~MOM,o 7'fa'co~t~oco. Por ventura se criara y

\ivira, placiendo a dios, entrara a la casa de penitencia y del

lloro que se ttama ~ocAca~t (y) desde ahora os le entrega-mos para que more en aquella casa donde se crian y salen hom-

hres valientcs, porque en este lugar se merecen los tesoros de

dios, orando y haciendo penitencia y pidiendo los tesoros de

misericordia y merced de darles victorias, para que sean prin-

cipales, teniendo habilidad para gobernar y regir la gente baja.

Y nosotros, padres indignes, porventura merecerà nuestro tto-

ro y nuestra penitencia que este muchacho se cne y viva? No

por cierto, porque somos indignos viejos y viejas caducos! Por

tanto. humildemente os rogamos que le recibàis y toméis por

hijo, para entrar y vivir con los otros hijos de principales yotra gente que se crian en casa de telpochcelli".

Y los maestros de los muchachos y mancebos respondian

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2~0

de esta manera diciendo a bs padres del muchacho: "Tenemos

en mucha merced haber oido vuestra ptàtica o razonamiento.

No somos nosotros a quien hacéis esta ptàtica o petici6n, mas

(la) hacéis a! senor dios F<ïo/~ en cuya persona la o!mo<; él es

a quien habtàis y a él dais y ofrecéis vuestro hijo, o vuestra

piedra preciosa y pluma rica, y nosotros en su nombre le recibi-

mos é! sabe !o que tiene por bien <!ehacer de él. Nosotros

indignos siervos caducos, con dudosa esperanza, esperamos to

que sera y to que tendra por bien hacer a vuestro hijo, segùn queél tiene ya ordenado de hacerle mercedes, conforme a su dispo-sici6n y determinaciôn, que antes del principio del mundo de-

termine de hacer. Cierto. ignorâmes los dones que le fueron

dados y la propiedad y condiciôn que entonces le fué dada:

ignoramos también qué fueron los dones que le fueron dados a

este nino cuando se bautiz6; también ignoramos el signo bueno

o malo en que naciô y se bautiz6; no podemos nosotros, siervos

bajos, adivinar estas cosas. Nadie de los que nacen recibe su

fortuna acâ en el mundo: cierta cosa es que nuestra fortuna

con nosotros la traemos cuando nacemos, y nos fué dada antes

del principio del mundo. En conc!usi6n, recibimos vuestro nino

para que sirvu en barrer y en los otros trabajos bajos, en la

casa de nuestro senor. Deseamos y rogamos que le sean dadas

las riquezas de nuestro senor dios; deseamos que en esta casa

se manifiesten y salgan a luz los dones y mercedes con quenuestro senor le adorn6 y hermoseô antes del principio del mun-

do; o. por ventura, nuestro senor le t!cvarà para s{ y le quitaràla vida en su ninez; por ventura no mereceremos que viva largo

tiempo en este mundo; no sabemos cosa cierta que os decir,

para que os podamos consolar; no os podemos decir con certi-

dumbre esto sera, o esto hara, o esto acontecerâ, o sera estima-

do, sera ensalzado, vivira sobre la tierra. Por ventura por nues-

tros deméritos sera vi! y pobre, y despreciado sobre la tierra;

por ventura sera !adrôn o aduttero, o vivira vida trabajosa o

fatigosa. Nosotros haremos !o que es nuestro (deber) que es

criarle y doctrinarle como padres y madres; no podremos por

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29ï

cierto entrar en é!, dentro de él, y ponerte nuestro corazôn;

tampoco vosotros podréis hacer esto, aunque sois padres. Lo

que resta es, que no os descuidéis en encomendarle a dios con

oraciones y lagrimas, para que nos declare su voluntad".

CAPITULO V.

DE LA MANERADE VIVÏRY EJERCÏCMSQUE TENfANLOSQUE

SE CRIABANEN EL TELPOCHCALLI.

En entrando en la casa del telpochcalli el muchacho, da-

banle cargo de barrer y limpiar la casa y poncr lumbre, y hacer

!os servicios de penitencia a que se obligaba. Era la costumbre

que a la puesta del sol todos los mancebos iban a bailar y dan-

zar a la casa que se Ilamaba cMtcaro~fo,cada noche, y el mucha-

cho también bailaba con los otros mancebos; y Ilegando a los

quince afios y siendo va mancebillo, ttevàbante consigo los man-

cebos al monte, a traer la !ena, que era necesaria para la casa del

~~ofAcoKt y cuicacalco, y cargàbante al mancebo un !eno grue-so o dos, para probar y ver si va tenia habilidad para !!evar!e a

ta pe!ea. Y siendo ya h&bit para la pelea. !!evaban!e y cargâ-!)an!e las rodelas, para que tas Hevase a cuestas; y si estaba yabien criado. y sab!a las buenas costumbres y ejercicios a queestaba obtigado, elegianle para maestro de los mancebos, quese Ilarra ~of/tcoM~; y si era ya hombre valiente y diestro, ele-

!?!an!epara regir a todos los mancebos y para castigartos, y en-

tonces se Hamaba telp(7chilato; y si ya era hombre vatiente, ysi en la guerra habia cautivado cuatro enemigos, elegianle ynombrabante tlacatécatl, o /&M'ocAc<ï/co~,o quauhtlato, los cua-

tes regian y gobemaban el pueblo. 0 etegiante por oc/tcoMA~t,

que era como ahora alguacil, y tenia vara gorda y prendia a

los delincuentes y los ponia en la càrcet. De esta manera iban

subiendo de grado en grado los mancebos que alli se criaban, y

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2<)2

eran muy muchos los que se cr!ab:m en las casas del <~wAfoW,

porque cada parroquia tenia qui nce o diez casas de telpoch-

coMt. Y la vida que tenia no era muy aspera, y dormian todos

juntos cada uno apartado del otro, en cada casa de ~~orAco~

y castigaban al que no iba a dormir en estas casas, y com!an

en sus casas propias.Iban todos juntos a trabajar dondequiera que tenian obm, a

hacer harro, o paredes. o maizal, o zanja o acequia. Para hacer

estes trabajos iban todos juntos, no se repartian, o iban todos

juntos a tomar y traer lefta a cuestas de los montes, que era

necesaria para la casa de c<«caco~o y telpochcalli; y cuando

hacian alguna obra de trabajo, cesaban del trabajo un poco an-

tes de la puesta del sol. Entonces ibanse a sus casas y bana-

banse, y untâbanse con tinta todo el cuerpo, pero no la cara

luego ponianse sus mantas y sartales, y los hombres valientes

ponianse unos sartales de caracoles mariscos que se Haïnan chi-

polli, o sartales de oro, y en lugar de peinarse escarrapuxâ-banse los cabellos hacia arriba por parecer espantables. y en la

cara ponian ciertas rayas con tinta y ntar~agita, y en los a~u-

{eros de las ore)a<:ponianse unas turquesas que se Itaman .nf</t-

ft0foc/t//t, y en la cabeza pon!ansc unas plumas blancas como

penachos; y vest!anse con las mantas de ma~uey que se Hama

fAo~fod~'n~,las cuales eran tejidas de t~!o (le maguey torcido,

no eran tupidas sino flojas y ralas a manera de red y pon!an

unos caracoles mariscos sembrados y atados por las mantas; ylos principales vestianse con las m!smas mantas, pero los cara-

coles eran de oro; y los hombres vaHentes que se Hamaban

gM~MOfA~/ut traian atados a las mantas unos o\'H!os grandes

de aï~odon; y tenian costumbre cada dia, a la puesta del sol,

(que) ponian lumbre en la casa de fMtfaca/co los mancebos, ycomenzaban a bailar y danzar todos, hasta pasada la media

nochc; y no tenian otras mantas sino aquellas mantas que se

!!aman cA<coJyo~ que andaban casi desnudos; y dcspués de

haber bailado todos iban a tas casas de telpochcalli a dormir,

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~93

en cada barrio, y asi !o hacian cada noche; y los que eran

amancebadcs ibanse a dormir con sus arnicas.

CAPITULO VI.

DF LOSCASTIGOSQUEHAC~ANA LOSQUESE EMBORRACHABAN.

I.os mancebos que se criaban en la casa del <~of/<fo/t te-nian cargo de barrer y limpiar la casa; y nadie beb!a vino, mas

sotamente los que eran ya viejos bebian et vino muy secreta-

mente y bebfan poco, no se emborrachaban; y si parecia un

mancebo borracho pùMicamente o si te topaban con el vino, o

te ve!an ca!do en la catte o iba cantando, o estaba acompanadocon los otros borrachos, este tal, si cra fMo~c~M~castigibantedandote de palos hasta matarle, o le daban garrote delante de

todos los mancebos juntados, porque tomasen ejemplo y miedo

de no emborracharse; y si era noble el que se cmborrachaba

dabanïe garrote secretamente. Y estos mancebos tenfan sus

amigas, cada dos, o tres, la una tenian en su casa y las otras

estaban en sus casas; y quien queria salir de la casa de telpoch-coMt, y dejar la conversaci6n de los mancebos, pagaba a los

maestros de los mancebos diez o veinte mantas grandes quese ttaman quachtli, si tenta hacienda, y asi en consintiendo los

maestros de los mancebos, luego le dejaban salir de aquella casa

y casabase; y entonces le ttamaban tlapaliuhcati, que quiere de-

cir que no es mancebo sino que es casado. Y el que era bien

criado v aficionado a tas costumbres de los mancebos no sat!a

de alli de su voluntad, aunque fuese ya de edad perfecta. sino

que por mandato del rey o senor satta de aquella casa. Y de

cstos mancebos no se elegian tos senadores que regian los pue-blos, sino otros oficiales mas bajos de la repùblica, que se lla-

maban tlatlacateca y f~ococAco~cay ofAco~dM/t~M,porque no

tenian buena vida, por ser amancebados y osaban decir palabraslivianas y cosas de burla, y hablaban con soberbia y osadamente.

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~94

CAPITULO VII.

DE COMOLOS SENORESY PRINCIPALESY GENTE DE TOXO

OFREcfAN SUS HIJOS A LA CASA QUE SE LLAMABA

CALMECACY DE LAS COSTUMBRESQUE ALLf

LOSMOSTRABAN.

Los sonores o principales, o viejos ancianos, ofrecian a sus

hijos a la casa que se Ilamaba Co/tM~fOf.Era su intendôn que alli

se criasen para que fuesen ministros de los idolos, porque decian

que en la casa de Calmécac habia buenas costumbres, y doctri-

nas y ejercicios, y àspera y casta vida, y no haMa cosa de des-

vcrguenzas, ni reprehensiôn, ni afrenta ninguna de las costum-

bres que alli usaban los ministros de los idolos, que se criaban

en aquella casa. Senor o principal o rico, cualquier que ténia

hacienda, cuando ofrecia a su hijo hacia y guisaba muy buena

comida y convidaba a los sacerdotes y ministros de los Motos,

que se ttamaban //aMto<'<M'~M~y çMogMafft~t'M,y a los viejos

p!àticos que tenian cargo del barrio; y hecho el convite en casa

del padre del muchacho, los viejos ancianos y p!àticos hacian

una p!atica a los sacerdotes y ministros de los idolos que cria-

ban los muchachos, de esta manera: "i Ah, seiiores sacerdotes yministros de nuestros dioses, habéis tomado trabajo de venir

aqui, a nuestra casa, y os trajo nuestro senor todo poderoso!Os hacenios saber que nuestro senor fué servido de hacernos

merced de darnos una criatura, como una joya o pluma rica

que nos fué dada; si mereciéremos que este muchacho se cr!e yviva, y (como) es var6n, no conviene que le mostremos oficio

'te mujer teniéndote en casa; por tanto, os le damos por vuestro

hijo y os le encargamos, y ahora al presente ofrecémosie al

senor CMc~M~o~, o otro nombre 77t~o~oMÇM<,para entrar en

la casa de Calmécac, que es la casa de penitencia y !âgrimasdonde se crian los senores nobles, porque en este lugar se me-

recen !o< tesoros de dios, orando y haciendo penitencia con

îagrimas y gemidos, y pidiendo a dios que Jes haga misericor-

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~95

dia y merced de darles sus riquezas. Dcsde ahora le ofrecemos,

para que en Ilegando a edad convenible entre y viva en casa

de nuestro senor, donde se crian y doctrinan los seiiores nobles,

y para que este nuestro muchacho tenga cargo de barrer y lim-

piar la casa de nuestro senor. Por tanto humildemente rogamos

que le recibàis y toméis por hijo, para entrar y vivir con los

otros ministros de nuestros dioses en aquella casa donde hacen

todos los ejercicios de penitencia, de dia y noche, andando de

rodillas y de codos, orando, rogando y Ilorando y suspirandoantc nuMtro sefior".

Y los sacerdotes y ministros de los idolos respond!an a los

padres del muchacho, de esta manera: "Aqui o!mos vuestra

p!atica, aunque somos indignos de o!r!a, sobre que deseiis quevuestro amado hijo, y vuestra piedra preciosa o pluma rica,entre y viva en la casa de Calmécac. No somos nosotros a quiense hace esta platica, mas hacesc al senor Quet.-alc6atl, o otro

nombre T~t~o~oMÇMt,en cuya persona la oimos; et es a quienhabtais, et sabe !o que tiene por bien de hacer de vuestra piedra

preciosa y pluma rica, y de vosotros sus padres. Nosotros, in-

dignos siervos, con dudosa esperanxa cspefamos !o que sera; no

sabemos por cierto cosa cierta que os decir, esto sera o esto sera

de vuestro hijo; esperemos en nuestro senor todo poderoso !o

que tendra por bien de hacer a vuestro hijo".Y luego tomaban al muchacho y Heyàbante a la casa de

Calmécac, y los padres del muchacho ttevaban consigo papelese incienso, y maxtles y mantas, y unos sartales de oro y pluma

rica, y piedra:~ preciosas ante la estatua de (?M<*f.M~'<!o~,en la

casa de Co~<~<'<tc,y en llegando luego todos tenian y untaban

al muchacho con tinta todo el cuerpo y la cara, y le ponian unas

cuentas de palo que se ttama ~eco~o~t; y si era hijo de pobresle ponian hilo de atgodon flojo, y le cortaban tas orejas, y saca-

ban la sangre y la ofrecian ante la estatua de C'«'~<~<'< ysi aun era pequeno tomaban a ttevarte consigo los padres a su

casa. Y si el muchacho era hijo del senor o principal, luegole quitaban tas cuentas hechas de /fo~o//< y tas dejaban en la

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296

casa de Co~~cof, porque decian que !o hacian as! por raz6n

que el espiritu del muchachuelo estaba asido a tas cuentas de

f~oco~o~ y el mismo espiritu hac!a los servicios bajos de peni-tencia por el muchachuelo; y si era /a de edad convenible paravivir y estar en la casa de Co~M~coc,luego le dejaban alli en

poder de los sacerdotes y ministros de los idolos, para criarle yensenarle todas tas costumbres que s<*usaban en la casa de. Cal.

mécac.

CAPITULO VIII.

DR LASCOSTUMBRESQUE SE GUARDABANEN LA CASAQUE S&

LLAMARACALMECAC.DONnESE CRÏABAXLOSSACERDOTES

V MÏXÎSTROSHKLTEMPLODESHKNt~OS.

Era la primera costumbre que todos los ministros de los

idolos que se Hamaban ~MMCMgM~dormian en la casa de Co~-

tM<<cac.La segunda era que barrian y limpiaban la casa todos,

a las cuatro de la manana. La tercera era que los muchachos

ya grandecillos, iban a buscar y cortar puntas de maguey. la

cuarta era que los ya grandecillos iban a traer a cuestas la tena

del monte, que era necesaria para quemar en la casa de Calmé-

cac cada noche, y cuando hacian alguna obra df barro o pare-des, o maizal, o zanjas o acequias, ibanse todos juntes a traba-

jar, en amaneciendo, solamente quedaban los que guardabanla casa y los que les Ilevaban la comida, y ningttno de ellos fat-

taba, con mucho orden y concierto trabajaban. La quinta era

que cesaban del trabajo un poco tempranillo, y luego iban dere-

chos a su monasterio a entender en el servicio de los dioses y

ejercicios de penitencia, y banàbanse primero, y a la puesta del

sol comenzaban a aparejar las cosas necesarias, y a las once ho-

ras de la noche tomaban el camino llevando consigo las puntas<te maguey; cada uno, a solas, iba ttevando un caracol parataner en el camino y un incensario de barro, y un zurr6n o

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297

latent en que iba el incienso, y teas y puntas de maguey, y Mt

cada uno iba desnudo a poner al lugar de su devoci6n las pun-tas de maguey, y los que querian hacer gran penitencia, !tega-ban asi a los. montes y sierras y rios, y los grandecillos Ilegabanhasta media legua y en Ilegando al lugar determinado, luego

ponian las puntas de maguey, metiéndo!as en una pelota hecha

de heno, y as! se v6!v!a cada uno, a solas, tanendo el caracol.

La sexta era, que los ministros de los idolos no dormian dos

juntos, cubiertos con una manta, sino dormian cada uno apar-tado del otro. La séptima era que la comida que comian (la)hacian y guisaban en la casa de Co~Mt~coc,porque tenian rfnta

de comunidad que gastaban para la comida, y si traian a a!ffu-nos comida de sus casas, todos la comian. La octava era quecada media noche todos se levantaban a hacer orac!6n, y quienno se levantaba y despertaba, castigâbanle, pnnzàndote las ore-

jas y el pecho y muslos y piernas, metiéndole las puntas de

maguey por todo el cuerpo, en presencia de todos los ministros

de los idolos porque se escarmentasen La novena que nin~moera soberbio, ni hacia ofensa a otro, ni era inobediente a la

orden y costumbres que ellos usaban, y si algttna vez pareciaun borracho o amancebado, o hacia otro delito crimina!, luegole mataban o le daban garrote. o le asaban vivo o le asaeteaban

y quien !~acîaculpa venial, tue~o le punzaban las orejas y lados

con puntas de maguey o punzôn. la décima era que a los

muchachos castigaban punzandoles las orejas, o los azotaban

con ortigas. La undécima era que a la media noche todos los

ministros de los idolos se banahan en una fuente. la duodécima

cra que cuando era d!a de ayuno todos ayunaban, chicos y

Rrandes, no comian hasta medio dia, y cuando Ilegaban a un

ayuno que se llamaba o/owo~MC/o, ayunaban a pan y agua. yotros que ayunaban no cotman todo el dia sino a la media no-

che, y otro dia hasta la otra média noche;y otros no comian

hasta e! mediodfa, una vez no mas, y en la noche no gustabancosa alguna aunque fues<. agua. porque decian <}uequebranta-ban el ayunc si gustaban cosa a!guna o si ttebian agua la dé-

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298

cimatcrcera era que tes ~nostraban a los muchachos (a) hablar

bien y saludar, y hacer révérend a, y el que no hablaba bien o

no saludaba a los que encontrab:t, o estaban ausentados, luegole punzaban con las puntas de maguey. La décimacuarta era,

que les ensenaban todos los versos de canto, para cantar, quese llamaban divinos cantos, los cuales versos estaban escritos en

sus libros por caractères; y mas les ensenaban la astrologia in-

diana, y tas interpretaciones de los suenos y la cuenta de los

anos. La dëcimaquinta era que los ministros de los idolos te-

nian voto de vivir castamente, sin conocer a mujer camatmente,

y corner templadamente ni decir mentiras y vivir devotamente ytemer a dios, y con esto acabamos de decir tas costumbres y or-

den que usaban los ministros de los Motos, y dejamos otras

que en otra parte se diran.

CAPITULO IX.

DE LA ELECCÏÔNDE LOSSUMOSSACERDOTESQUESIEMPREERAN

DOS,EL UNOSE LLAMABAT6TFC TLAMACAZQUI,EL OTRO

TLÂLOCTLAMACAZQUI;QUESIEMPREELECiANLOSMAS

PERFECTOSDE TODOSLOS QUE MORABANEN EL

TEMPLO.

El que era perfecto en todas tas costumbres y ejercicios ydoctrinas que usaban los ministros de los idolos, elegianle por

sumo pontifice, at cual etegian el rey o senor y todos los prin-

cipales, y ttam&bante 0«~~<~c~o~/ y eran dos tos que eran sum-

mos sacerdotes, el uno se llamaba T6tec ~~M<r<MÇMy el otro

se llamaba 7'/<</o<'/~MM~<Mr~K<;y el que se llamaba C«<M/c<

T6tec f~otM~ocgMt,servia al dios Huitzilopochtli, y el otro quese llamaba 7~<Moc~MM~o~Mt servia al dios T~ocoM~fM~ queera dios de tas ttuvias. Y estos dos sumos pontifices eran igua-

les en estado y honra, aunque fuesen de muy baja suerte y de

padres muy bajos y pobres; mas la raz6n por que etegian a es-

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299

tos tales por sumos pontifices, era porque fielmente cumptian

y hacian todas tas costumbres y ejercicios y doctrinas, que usa-

ban los ministros de !os idolos en el monasterio de Co/tMAoc.

Y por esta causa, por la e!ecci6n que hacian a uno se Ilamaba

Quetzalc6atl, o otro nombre 7<~<*f~MMc<M'~Mt,y el otro se tta-

maba FM/oc. ~MMf<M'çMt;y en la e!ccci6n no se hac!a caso del

linaje sino de tas costumbres y ejercicios, y doctrinas y buena

vida, si las tenian los sumos saccfdotes, si vivian castamen-

te y si guardaban todas tas costumbres que usaban los minis-

tros de los Motos: (se elegia a) el que era virtuoso, humilde

y pacifico, y considerado y cuerdo, y no liviano, y grave, y ri-

guroso, y celoso en tas costumbres, y amoroso, y misericordioso,

y compasivo y amigo de todos y devoto, y temeroso de dios.

Los grados por donde §ub!a este tal son estos el primero, le

!!an!aban ~wo<'<M'<oit(que) es como acôtito; el segundo, le

Jlamaban ~Maco~~M~, que es como diâcono; el tercero, le lla-

maban ~MatMJc~, que es como sacerdote. De estos sacer-

dotes los mejores elegian por sumos pontifices, que se tta-

maban ~M~M~o/coo, que quiere decir sucesores de CM~~c~<

o~, y la vida que tenian y usaban los ministros de los idolos

era âspera, pero la crianza de los muchachos estaba partida ydistinta en dos partes, la una era en la casa de Calmécac y la

otra en la casa de telpochcaui.

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LIBRO CUARTO

De la astrologiajudiciaria o arte de adivinar

queestosmexicanosusabanpara sabercua~les dias eran bien afortunadosy cuales

mal afortunados y que condicionestendrianlosquenacianenlosdias

atribuidosa los caracteres,o

signesque aquise ponen,y parece cosa de ni-

gromanciaque node astrologia.

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303

PROLOGO

Cosa muy sabida es que los <M~d~o~ llamados genethlia-ci ~M~t solicitud ~Msaber la hora y punto del nacimiento de

cada persona, /0 cual sabido adivinan y ~OMOJ~C<ÏMlas incli-

~!OCtOMMnaturales de los hombres, por la consideraci6n del ~<y-MO~Mque nacen y del estado y aspecto que entonces tenfan los

planetas entre si, y en respecto del ~t<7Mo.Estos <M<rJf~n.f o

O~tMMM/MMJOMsu oJtMMOH~Oen la influencia de las constela-

ciones y ~/OMC~<M,y por esta causa tolérase su O~K/MMfM'C,y

~CrMt~M~en los reportorios queel' vulgo usa, con tal COM~tftdH

que nadie piense que la influencia de la COM~OCtO~hace W<~

que inclinar a la sensualidad, y que HtM~tÏM~oJ<?r tiene sobre el

libre albedrio. Estos naturales de toda (la) NK~'o Espanatuvieron y tienen gran solicitud ~Msaber el dia y /toro del n<r-

cimiento de cada ~f~o~M, para adivinar las coM~<f!<~f.?.vida ymuerte de los que )!0<'t<tM.Los que ~HtOMeste oficio .t~ ~0?<ta-

&OMtonalpouhque, a los CMO~ acudian conso a profetas, cual-

quiera que le Mactohijo o hija, para informarse de .~tMc~M<7f-

ciones, vida y muertc. Estos Otftt'tMO~MO r<'</f<Mtpor los .n<y-t:o~ ni ~~OH~~o~dd ft~o, nno ~or «Mo ttt.t/fMft'Jt! ç~c .~M~ellos eftcc~t.K*las ~/J Quetzatcoat! la cual fOM/t<'M<*x'ctM~cca-

racteres WM~caJoy ~rc~ T'cc~ ~or Mto</(?<yM<'rM c/

sente libro confient. Esta ntanera de O~'tMO~O cri Mtn<7M~<Tmanera puede ser ~Ct~O,/r~Mf MtJ<'/MMJaCMla /M//MfMfMde

las cstrellas, ni CMcosa MtM~MMOM0h<f0~ni ~McffCK~ es COM-

f orme al C~fCM~Odel ano, porque rro COM~tCMfmas ~C ~O~rtfM-

Page 394: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

3°4

tos ~M~!<odtas, los cuales acobados ~o~~a~tal principio. Este

<]T<t/tCtOde contar, 0 es arte de M~rOwdM~tCO0 pacto y fdbri-ra del demonio, lo cual con ~o</adiligencia debe desarraigar.

AL SINCERO LECTOR.

Tienes en el presente volumen, amigo lector, todas las fies-

tas movibles del ano, por su orden, y las ceremonias, sacrificios

y regocijos y supprsticiones que en ellas se hacian, donde se

podrâ tomar indicio y aviso para conocer si ahora se hacen del

todo o en parte aunque por no saber el tiempo en que se

hacen,, por ser mov!b!es, sera dificultoso de caer en eHàs. Tie-

ï!es también mucha copia de lengtiaje tocante a esta materia,

entre eUos bien tri!!ada y a nosotros bien octtlta. Hay ocasi~n

en ésta thateria de conjeturar la habilidad de esta gente porquese contiene en ella cosas bien delicadas, como en la tabla que

esta e! fin del libro se parece.

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305

8*h<«<M

CAPITULO I.

DEL PRIMEROSIGNOLLAMADOCE CIPACTLI,Y DELABUENAFOR-TUNAQUETENfANLOSQUENACÎAN,ASIHOMBRESCOMO

MUJERES,SINOLA PERDfANPORSU NEGLIGENCIA,0 FLOJURA.

Aqui comienzan los caracteres de cada dia, que contaban

por trecenas; eran trece dias en cada semana, y hacian un cir-

culo de doscientos sesenta dias y después tornaban al princi-

pio. El primer carâcter se Hama cipactli, que quiere decir un

espadarte, que es pez que vive en el mar; y es prindpio de todos

los caracteres, que hacen y cuentan cada dia hasta que hacen

un circule de doscientos sesenta dias, y comienza la cuenta de

los dias dando a cada carâcter de trece dfas, que se Hama ano

de los caracteres. El primer dia de los trece es del primercarâcter, que se Marnact~oc~H;el segundo, de otro carâcter quese llama oco~ que quiere decir cana ( i ) el tercer dia es de otro

carâcter que se Marnacalli, que quiere decir casa; el cuarto dia

es de otro carâcter que se ttama cM~~tMHM,que quiere decir la-

gartija el quinto dia es de otro carâcter que se llama c<!<

que quiere decir culebra; el sexto dia es de otro carâcter que se

llama miquiztli, que quiere decir muerte; el séptimo dia es de

otro carâcter que se Hama w<is'o< que quiere decir ciervo; el

octavo dia es de otro carâcter que se Hama tochtli, que quie-re decir conejo; el noveno dia es de otro carâcter que se :lama

atl, que quiere decir agua; el décimo dia es de otro carâcter,

que se Hama o~o~M~~t,que quiere decir mona; el undécimo dia

es de otro carâcter que se Hama t'~CMu<t, que quiere decir pe-

rro e! duodécimo dia es de otro carâcter que se Hama Mto/uta-

lli que quiere decir heno; el décimo tercero dia es de otro ca-

râcter que se Hama <{ca~,que quiere decir cana.

(t).–Eh la traduccionde Jourdanet se cambioel nombrede e~te se-

Rundosignopor ehécatt,viento.Seguimosen esta ediciÓnla copiadel seiiorTroncosoque, comoen las versionesde Panes y la sc~tida por Kings-boroùgh,escribiud<'<!<

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3o6

Estos trece dias decian que eran bien afortunados, que cual-

quiera que nacia en cualquiera de los trece dias, que si era hijode principal seria senor o senador, y rico; y si era hijo de ba-

ja suerte y de padres pobres, seria valiente y honrado y acata-

do de todos, y tendria que corner; y si era hija la que nacia

en cualquiera de los trece dias, seria rica y tendria todo cuanto

es menester para su casa, para gastar en comida y bebida, parahacer convite, para bailar y danzar en su casa, y dar comida y

bebida a los pobres viejos y huérfanos que no tienen que co-

rner y beber, y seria todo prospère !o que hiciere por su tra-

bajo para ganar la vida, y no se le perderia cosa ningunadel

trabajo, y seria hàbi! para vender todas las mercaderias y ga-nar todo cuanto pudiere. Y mas, decian que aunque en na-

ciendo una criatura tuviese carâcter bien afortunado, si no hacia

penitencia, y si no se castigaba, y si no sufria los castigos quese le hacian y las palabras celosas y àsperas que se le daban, ysi era de mala crianza, ni andaba en camino derecho, perdiatodo cuanto habia merecido por el buen signo en que nacio.

E! mismo se menospreciaba y se cegaba; aun si era amanceba-

do perderia la buena fortuna que tenia, y as! se empobreceria

y no tendria que corner, y beber, y tendria gran trabajo en

toda su vida, porque el mismo busco la mala ventura por su

bellaqueria, siendo desobediente y soberbio y descuidado, y en

ninguna parte hallaria contento, y siempre tendria pobreza ymala aventura y todos le menospreciarian y todos le tendrian en

nada, y nadie le tendria por amigo y andaria solo y nadie le

querria bien, y en todo lugar le querrian mal y todos le mal-

decirian y seria odioso a todos y le mirarian con malos ojos,

por ser pùb!ico pecador, y todos le maldecirian por ser sober-

bio y vagabundo, y por andar perdido y desobediente a !o quese le mandaba y aconsejaba, y porque no curaba de la buena

crianza.

Y (de) la criatura que nacia en buen signo decian los pa-dres y madres "nuestra criatura es bien afortunada y tiene buen

signo que se llama c~cf~t"; luego le bautizaban y le daban el

Page 397: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

307

nombre del signo ttamândote cipac, o le daban otro nombre de

toa abuctos, etc. y si les parecia pasaban el bautismo a otro dia

que fuese de mejor fortuna, dentro del mismo signo. Y si la

criatn' çue nacia era varôn, cuando le bautizahan hacianle una

rodela pequena con cuatro saetittas, y ataban a ellas el ombligo,

y dabanlo todo junto a los hombres soldados para que ïo l!e-

vasen al lugar de la pelea y alli !o enterraban: y si !a criatura

que nacia era mujer, cuando la bautizaban le ponian en el le-

brttto todas las alhajas de mujer, con que hilan y tejen. porquela vida de la mujer es criarse en cas; y estar y vivir en et!a;el ombligo enterrâbante junto al hogar. Y esta astrologia o ni-

gromancia fue tomada y hubo origen de una mujer que se !!a-

maba Oxomoco, y de un hombre que se Hamaba Ct~oc~M~/ ylos maestros de esta astrologia o nigromancia que contaban es-

tos signos, que se Ilamaban ~OMO~o~AgM~,pintaban a esta mu-

jer Oxomoco y a este hombre Cipact6nal, y los pon!an enme-

dio de los libros donue estaban escritos todos los caracteres de

cada dia, porque decian que eran senores de esta astrologia o

nigromancia, como principales astrologos, porque la inventaron

e hicieron esta cuenta de todos los caracteres.

CAPITULO II.

DEL SIGNOLLAMADOCE OCÉLOTLY DE LA MALAFORTUNAQUE

TENfANLOSQUE LN ÉL NACtAN,ASf HOMBRESCOMOMU-

JERES,SI CONSU BUENAMLtGEXCIANOaE REMEDIA-

BAN LOSQUEEN ESTESIGNONACfANPORLA MA-

YORPARTEERANESCLAVOS.

El segundo caràcter, que se Marna océlotl, que quiere decir

tigre, el cual reinaba por otros trece dias, decian que era signomal afortunado en todos los trece dias que gobernaba. Este

océlotl tenia la primera casa, o dia; la segunda ténia çMaM/t~t,

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308

que quiere decir àgui!a; la tercera tenia cozcaquautli que quiere

decir otro pajarote, que asi se !!ama: la cuarta tenia oM~t,que

quiere decir novimiento; !a quinta tenia técpatl, que quiere decir

pedemal; la sexta tenia quiauitl, que quiere decir Uuvia la sép-

tima tenia ~f/tt~, que quiere decir flor; la octava tenfa cipac-

tli, que quiere decir espadarte; la novena tenia chécatl, que

quiere decir viento; la décima tenia cc~t, que quiere decir casa;

la undécima ten!a cM~~Mttt, que quiere decir lagartija; la duo-

décima tenia cdo~, que quiere decir culebra; la décima tercera

tenfa miquistli, que quiere decir muerte.

Cua!quiera que nacia, ora fuese noble, ora fuese plebeyo, en

alguna de las dichas casas, decian que habia de ser cautivo en

la guerra, y en todas sus cosas ttabia de ser desdichado y vi-

cioso y muy dado a las mujeres, y aunque fuese hombre valien-

te al fin vendiase el mismo por esclavo, y esto hacfa porqueera nacido en tal signo; mas dec!an, que aunque fuese nacido

en tal signo mal afortunado, remediàbase por la destreza y di-

ligencia que hacia por no dormir mucho, y hacer penitencia de

ayunar y punzarse, sacando la sangre de su cuerpo, y barrien-

do la casa donde se criaba y poniendo lumbre, y si en desper-tando iba luego a buscar la vida, acordàndose de !o que adelan-

te habia de gastar, si enfermase, o con que sustentase a sus hi-

jos, y si fuese cauto en las mercadurias que tratase: y también

remediàbase si era entendido y obediente, v si sufria los casti-

gos o injurias que le hacian sin tomar venganza de ellas. Lo

mismo decian de la mujer que nacia en este signo, que ser!a

mal afortunada; bi era hija de principal seria adùttera y moriria

estrujada la cabeza entre dos piedras, y viviria muy necesita-

da y trabajosa, en extremada pobreza; y no seria bien casada,

porque decian que naciô en signo mal afortunado que se !!a-

maba océlotl.

La cuarta casa de este signo se Hama o//u!; decian que era

signo del sol y le tenian en mucho los senores, porque le tenian

por su signo, y le mataban codornices y ponianle lumbre e in-

cienso, delante de la estatua del sol; y le vestian un plumaje

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309

que se llama CM~o~OHo~yo~, y al medio dia mataban cauti-

vos y el que nacia en este dia era indiferente su ventura, o bue-

na o mala; si era varon seria hombre valiente, y cautivaria los

enemigos o moriria en la guerra, porque decian que en tal sig-

no naci6. Y todos hacian penitencia, chicos, hombres y muje-

res, y cortaban las orejas y sacaban la sangre a honra del sol;

decian que con esto se recreaba el sol. La séptima casa de es-

te signo se !!amaba :f<!c/tt~; decian que era indiferente, bien

afortunado y mal afortunado, y especialmente los pintores hon-

raban este signo, que se ttama x6chitl y le hacian una esta-

tua y le daban ofrendas, y también las mujeres labranderas hon-

raban este signo, y ayunaban ochenta o cuarenta o veinte dias

antes que ttegasen a la fiesta de este signo x6chitl, por razon

que le pedian que tes diese y favoreciese en sus labores de bien

pintar, y a las mujeres de bien labrar y bien tejer; y ponian lum-

bre e incienso, y mataban codornices delante de la estatua. Y

en pasando el ayuno todos se banaban para celebrar la fiesta

del dicho signo cAtcoMt~.fJfAt~; y decian que este signo era

también mal afortunado, que cualquiera mujer labrandera que

quebrantaba el ayuno le acaecia y merecia que fuese mata mu-

jer pùbtica; y mas decian, que las mujeres labranderas eran

casi todas malas de su cuerpo, por razôn que hubieron el origende labrar de la diosa XocAtgM~o~. la cual les enganaba, y esta dio-

sa también tes daba sarnas y bubas incurables y otras enferme-

dades contagiosas; y la que hacia penitencia a que era obliga-

da, merecia ser mujer de buena fama y honra y seria bien ca-

&ada. Y mas decian. que cualquiera que nacia en el dicho

signo x6chitl, séria habit para todas las artes mecànicas, si

fuese diligente y bien criado; y si no fuese bien criado y en-

tendido, tampoco no merecia buena fortuna, sino malas ventu-

ras y deshonras. La novena casa de este signo ~ra~ es mal

afortunada, que cualquiera que nacia en aquel dia era mal aior-

tunado porque su vida seria como viento, que Ileva consigo to-

do cuanto puede; quiere ser algo y siernpre es menos, y quie-re medrar y siempre desmedra, y tienta de tomar oficio y nun-

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3io

ca sale con nada, aunque sea hombre valiente o soldado no hay

quien se acuerde de él, todos le menosprecian, y ninguna cosa queintenta tiene buen suceso, con ninguna cosa sale.

CAPITULO III.

DEL TERCEROSIGNOLLAMADOCE MAZATL,Y DELA BUENAFOR-

TUNAQUE TENfANLOSQUE EN EL NACfAN,ASI HOMBRES

COMOMUJERES,SI PORSUNEGLIGENCIANOLAPERDfAN.

El tercer carâcter se Hama ce mdzatl, el cua! gobemaba porotros trece dias. Este signo w~ar~ ten!a la primera casa o

dia; la segunda tenia tochtli; la tercera tenia atl; la cuarta te-

nia itzcuintli; la quinta ten!a o~oMto~t; la sexta ténia malinalli;la séptima tenia <o~/ la octava tenia océlotl la novena tenia

quauhtli; la décima tenia co~coc«OMA~t/la undécima tenia ollin;la duodécima tenia técpatl; la décima tercera tenia quiduitl. To-

dos los dichos trece dias decian que unos eran bien afortunados

y otros mal afortunados, como parecerâ por la dec!araci6n de

ellos. Decian que cualquiera que nacia, siendo hijo de princi-

pal, en el dicho signo, séria también noble y principal y ten-

drfa que corner y beber, y con que dar vestidos a otros, y otras

joyas y atavîos; y si nacia un hijo'de hombre de baja suerte en

aquel dia, decian que seria bien afortunado y que mereceria ser

hombre de guerra y sobrepujar~ a todos de su manera, y se-

ria hombre de mucha gravedad y no cobarde ni pusilanime y si

nacia hembra en aquel dia, siendo hija de noble, o de hombre

de baja suerte, !o mismo merecia ser bien afortunada, varonil

y animosa, y no darfa pesadumbre a sus padres; y mas decian,

que cualquiera que nacia en este signo ce ~t~o~ era temeroso

y de poco animo, y pusilanime; cuando oia tronidos, y retâm-

pagos o rayos no los podia sufrir sin gran miedo y se espanta-ba y alguna vez le acontecia que moria del rayo, aunque no

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3"

Iloviese, ni fuese nublado, o cuando se banaba ahogàbase, y le

quitaban los ojos y unas algunos animales del agua, porquedecian que naci6 en tal signo c<?Mt<~o~,porque es su natural

del ciervo ser temeroso. Y el que nacia en este signo era te-

meroso demasiadamente, y los padres, como sabian el signo don-

de habia nacido, no tenian cuidado (de él) por tener por ave-

riguado que habia de parar en mal. Y en este dicho signo decian

que las diosas que se Ilamaban Ct/tMa/c~o descendian a la tie-

rra, y les hacian fiesta y las daban ofrendas, y vestian con pape-tes a sus estatuas.

CAPITULO IV.

DE LA SEGUNDACASADE ESTESIGNOQUE SE LLAMAOME TO-

CHTLI,EN LA CUALNACiANLOSBORRACHOS.

La segunda casa o dia de este signo llamaba ome tochtli.

Decian que cualquiera que nac!a en este signo seria borracho,

inclinado a beber vino y (que) no buscaba otra cosa sino el vi-

no, y en despertando a la manana bebe el vino, no se acuerda

de otra cosa sino del vino y asi cada dia anda borracho, y aun

!o bebe en ayunas, y en amaneciendo luego se va a las casas

de los taberneros, pidiéndoles por gracia et vino; y no puede

sosegar sin beber vino, y no le hace mal ni le da asco, aunquesean heces del vino, con moscas y pajas, as{ !o bebe; y si no

tiene con que comprar el vino, con la manta o el maxtle quese viste merca el vino, y asi después viene a ser pobre; y no

puede dejar de beber vino, ni !o puede olvidar ni un solo dia

puede estar sin emborracharse, y anda cayéndose, lleno de pol-vo y bermejo, y todo espeluzado y descabellado y muy sucio; yno se lava la cara, aunque se caiga tastimandose e hiriéndose

en la cara, o en las narices, manos o los pies, etc. No to tie-

ne en nada aunque esté tteno de golpes y heridas de caerse por'andarse borracho, no se le da nada, y tiémbtate las manos, y

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3Ï2

cuando habta no sabe !o que se dice habla como borracho, ydice palabras afrentosas e injurtosas, reprehendiendo y disfa-

mando a otros y dando-aullidos y voces, y diciendo que es hom-

bre valiente; y anda bailando y cantando a voces y a todos me-

nosprecia y no teme cosa ninguna, y arroja piedras y palos y

todo lo que se le viene a las manos, y anda alborotando a to-

dos, y en las calles impide y estorba a los que pasan; y hace

ser pobres a sus hijos y los espanta y ahuyenta; y no se echa

a dormir quietamente, sino anda inquieto hasta que se ha can-

sado. Y no se acuerda de to que sera necesario en su casa, pa-ra hacer lumbre y para las otras cosas que son menester, mas

solamente procura de emborracharse, y asi esta su casa muysucia, Hena de estiércol y polvo o salitre, y no hay quien la

barra y haga lumbre; su casa esta obscura, con pobreza, y no

duerme en su casa sino en casas agenas, y no se acuerda de otra

cosa sino de la taberna; y cuando no halla el vino y no lo be-

be, siente gran pesadumbre y tristeza y anda de acâ, y de alla,buscando el vino; y si en algunas casas entrando, estân atgu-nos borrachos bebiendo vino, huélgase mucho y reposa su co-

razon, y asiéntase reposando y holgàndose con los borrachos, yno se acuerda de salir de aquella casa y si le convidan a

beber el vino en alguna casa, luego se levanta y de buena ganava corriendo, porque ya ha perdido la vergüenza y es desver-

gonzado, no terne a nadie. Por esta causa todos le menospre-

cian, por ser hombre infamado pùblicamente, y todos le tie-

nen hastio y aborrecimiento; nadie quicre su conversaciôn por-

que confunde todos los amigos y ahuyenta los que estaban jun-

tos, y déjanle solo porque es enemigo de los amigos. Y dectan

que nacio en tal signo, que no se podia remediar; y todos deses-

peraban de é!, diciendo que se habia de ahogar en algùn arro-

yo o laguna, o se habia de despenar en alguna barranca, o le

habian de robar algunos salteadores todo cuanto tenia, y esta-

ria desnudo; y demâs de esto hace el borracho muchas desver-

güenzas, de echarse con mujeres casadas, o hurtar cosas aje-nas, o saltar por las paredes, o hacer fuerza a algunas mujc-

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3'3

res, o retozar con ellas, y hace todo esto porque es borracho

y esta tuera de su juicio; y en amaneciendo cuando se levanta

el borracho, tiene la cara hinchada y disforme y no parece per-

sona, anda siempre voceando. Y el que no es muy dado al

vino hâcete mal cuando se emborracha, y hace!e mal a los ojos

y a la cabeza, y no se levanta, mas duerme todo el dia; y no

tiene gana de corner, mas tiene hastio de ver la comida, y con

dificultad vuelve en s!.

CAPITULO V.

DE LAS DI\~ERSASMENERASDE BORRACHOS.

Mas decian que e! vino se !!ama ffM~OM~o~ofA~M,que quie-re decir "400 conejos", porque tiene muchas y diversas ma-

neras de borracheria. (A) algunos borrachos, por razôn del sig-no en que nacieron, el vino no les es perjudicial o contrario; en

emborrachandose luego caense dormidos o ponense cabizbajos,asentados y recogidos, ninguna travesura hacen ni dicen; y otros

borrachos comienzan a Uorar tristemente y a sollozar, y c6-

rrenles las làgrimas por los ojos, como arroyos de agua y otros

borrachos ïuego comienzan a cantar, y no quieren parlar ni oir

cosas de burlas, mas solamente reciben consolaciôn en cantar; yotros borrachos no cantan, sino luego comienzan a parlar y ahablar consigo mismos, o a infamar a otros y decir algimas des-

vergüenzas contra otros; y a entonarse, y decirse ser unos de

los principales, honrados, y menosprecian a otros y dicen afren-

tosas palabras, y alzanse, y mueven la cabeza diciendo ser ricos

y reprendiendo a otros de pobreza, y estimandose mucho, como

soberbios y rebeldes en sus palabras, y hablando recia y aspe-ramente moviendo las piernas y dando coces; y cuando estan

en su juicio, son como mudos y temen a todos, y son temero-

&os,y excùsanse con decir, "estaba borracho", y no sé !o queme dije, estaba tomado del vino". Y otros borrachos sospechan

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3'4

mal, hàcense sospechosos y mal acondicionados y entienden las

cosas al revés y levantan falsos testimonios a sus mujeres, di-

ciendo que son malas mujeres, y luego comienzan a enojarsecon cualquiera que habla a su mujer, etc.; y si alguno habla,

piensa que murmura de él; y' si alguno r!e, piensa que se r!e de

él, y asi rine con todos sin razôn y sin porqué. Esto hacen

por estar trastornados del vino. Y si es mujer la que se em-

borracha, luego se cae asentada en el suelo, encogidas las pier-nas, y algunas veces extiende las piernas en ese suelo; y si es-

ta muy borracha desgrénase los cabellos, y asi esta toda desca-

bellada y duérmesc, revueltos todos les cabellos, etc. Todas

estas maneras de borrachos ya dichas decian que aquel borra-

cho era su conejo, o la condicion de su borrachez, o el demonio

que en él entraba. Si algùn borracho se despeno, o se matô, de-

cian "aconejôse"; yporque el vino es de diversas maneras yhace borrachos de diversas maneras le llaman <-<s'oM~oc/t/M!,

que son "oo conejos", como si dijesen que hacen infinitas ma-

neras de borrachos: y mas decian, que cuando entraba el sig-no OMf ~oc/ti'~ hacian fiesta al dios principal de los dioses del

vino, que se Hamaba 7.?~Mt~ca~. También hacian fiesta a to-

dos los dioses del vino, y ponianles una estatua en e! cu y dâ-

banles ofrendas, y bailaban y tanianles flautas, y delante de

la estatua una tinaja hecha de piedra que se Ilamaba ometoch-

~c~Mta~, llena de vino, con unas cafias con que bebian el vino

los que venian a la fiesta, y aquellos eran viejos y viejas, y hom-

bres valientes y soldados y hombres de guerra, bebian vino de

aquella tinaja, por razon que algùn (lia serian cautivos de los

enemigos, o ellos, estando en lugar de la pelea, tomarian cau-

tivos de los enemigos: y asi andaban holgàndose, bebiendo vi-

no, y et vino que bebian nunca se acababa, porque los taber-

neros cada rato echaban vino en la tinaja. Los que Hegabanal <<~MCM~donde estaba la estatua del dios /~Mt/J<'a// y tam-

bién los que nuevamente horadaban los magueyes y hacian vi-

no nuevo, que se Ilamaba «t~<, traian vino con càntaros yechàbanto en la tinaja de piedra, y no solamente hacian esto

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315

los tabemetos en la fiesta sino cada dia !o hacian asi, porqueera tal costumbre de los tabemeros.

CAPITULO VI.

DE LASDEMASCASASDE ESTESIGNO,UNASPROSPERAS,OTRAS

ADVERSASY OTRASIKDIFERENTES.

La tercera casa de este signo se llama yei atl; decian que era

indiferente, o bien o mal afortunada, porque cualquiera que na-

cia en este dia, que seria rico y prospère y tendria mucha ha-

cienda, que ganana por su trabajo y que la perderia presto, yse desharfa como agua o como cosas que Ileva el rio; y nun-

ca saldria con nada, ni tendria reposo, ni contento, todo se le

desharia entre las manos y todo su trabajo saldria en vano.

La cuarta casa de este signo se llama Mo/tMtitzcuintli; decian

que cualquiera que nacia en esta casa, seria rico y venturoso

y tendria que comer y beber, aunque no trabajase un solo dia,no sabria (de) donde le venia !o que comia; en cualquiera ca-

sa se hallaria contento en todo el dia, y aùn ganaria algo pa-ra sustentacion de sus hijos; y asi estando descuidado se le

vendria !o que habia de comer, y no sabria de donde y de quemanera se haria esto; aunque trabajase poco; ganaria algo pa-ra sustentarse; y mas decian, que si el que nacia en este signose daba a criar perritos, todos cuantos qnisiese criar se le mul-

tiplicarian y los gozaria, y seria rico con ellos, porque era gran-

geria que se usaba, y decian que eran de un mismo signo él y

ellos, y unos vende y otros se le nacen, y con ellos ganaba ro-

pas, que se Harnan çMac/t~t, y se hacia rico del precio de los

perros, porque era costumbre antiguamente comer los perros

y venderlos en el mercado y los que los criaban traian al mer-

cado muchos perros, y los compradores a su placer y contento

buscaban el que era mejor, o de pelo chico, o de pelo largo.

Page 406: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

3ï6

Cuando vendian estos perros en el ~t?MM unos ladraban yotros carteaban, y los ataban los hucicos porque no mordiesen; ycuando los mataban hacian un hoyo en la tierra, y met!an en

él las cabezas de los perros y los ahogaban; y el dueno del pe-

rro, que le vendia, poniale un hilo de algodôn, flojo, en el pes-

cuezo, y halagabale trayéndole la manopor el cuerpo, diciéndo-

le aguàrdame alla porque me tias de pasar los nueve rios del

infierno. Y algunos ladrones mataban estos perros armàndolos

con lazos.

La quinta casa de este signo se ttama mactiilli o.?<w<o~/ de

que el que nacia en esta casa era inclinado a placeres y re-

gocijos y chocarrerias, y con sus dona!res y truhanerias dar!a

contento y ategna a los que le oyesen y diria donaires y graciassin pensarlos; y decian que esto ten!an por razôn del signo en

que habian nacido.

La sexta casa de este signo se ttama chicuacen malinalli; de-

cian que era casa mal afortunada, porque los que en ella na-

cian, vivian siempre en pobreza y trabajos, y sus hijos todos

monan y ninguno se lograba, y venian a tanta bajeza éstos

que se vendian por esclavos. La séptima casa de este signose llama c~«'o~<' <ïr<7/ y decian que era bien afortunada;los que en ella nacian serran ricos, y que cualquiera cosa queemprendiesen tendria prospère suceso. La octava casa de este

signo se Ilama chicuci océlotl, y la novena chiconahui quiahuitl;

y la décima matlactli o~u<, y !a undécima matlactlionce co~co-

çtMMA~ty la duodécima MM~~c//to~Ko~t<'~c/'oJ. Todas estas

casas decian que eran mal afortunadas, y los que en ellas na-

cian ninguna buena ventura tendrian. A la décimo tercera ca-

sa de este signo llamaban matlnctlinmei quiahuitl (y) dedan

que era casa venturosa por ser la casa postrera de todas las

de este signo; decian que todos los que en ella nacian, asi hom-

bres como mujeres, serian ricos y muy ahastados de las cosas

necesarias, y que tendrian larga vida y Heganan a !a vcjez,

por haber nacido en la casa postrera del signo.

Page 407: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

3'7

CAPITULO VII.

DEL CUARTOSIGNOLLAMADOCE X6CHITL. Los HOMBRESQUE

NACÏANEN ÉL DECfANQUE ERANALEGRES,INGENIOSOSY

INCLÏNADtMfA LA MÛSÏCAY A PLACERES,Y DECIDORES,

Y LAS MUJERESGRANDESLABRANDERASY LIBE-

PALESDE SU CUERPO.SI SE DESCUIDABAX,

DECÎAN,ESTE SIGNOSER INDIFERENTE

A BIENY A MAL.

E! cuarto si~no se Marnace .t'(!fAt~,y tiene trece casas. I~s-

te ce x6chitl tenta la primera casa; la segunda de este signo te-

nia ome c~a<'<H; la tercera tenia chécatl; la cuarta nahui ca-

Ili; la quinta ntacuilli fM~~aMtM; la sexta chicuace cJa~; la sép-

tima chicome Wt~Mt~~t;la octava chicuei M«ï~a~; la novena chi-

c~toAMt tochtli; la décima MM~ac~tatl; la undécima Mta~ac~t-

OMC<*t~cMtM~t,'la duodécima MM~<K'~tOMtOMt<?ozomatli; la déci-

ma tercera wa~oc~tow<?t Hta~taKt; todas estas casas tenian por

mal afortunadas. También decian que eran indiferentes; de-

cian que cualquiera que nacia en alguna de estas casas ora fue-

se noble, ora fuese popular, seria truhàn y chocarrero, y deci-

dor su ventura seria su consotacion, y recibiria gran contento

en estas cosas si fuese devoto a su signo; y si no tenia en na-

da a su signo, aunque fuese cantor y oficial y tuviere de corner.hariase soberbio y desdenoso y mal acondicionado, presuntuoso,

y no tendria en nada a los mayores, ni a los iguales, ni a tos

viejos ni a los mozos; con todos liablaria con soberbia y con

desdén. A este tal todos le tienen por desatinado, y dicen quedios le ha der-amparado, y que por su culpa ha perdido su ven-

tura y asi todos le menosprecian; y él, viéndose menospreciadode todos, de pena y congoja cae en alguna enfermedad y con

ella se empobrece, y se hace solitario, olvidado de todos, y de-sea su muerte y desea salir de esta vida porque nadie le ve,ni visita, ni hace cuenta de él, y todo cuanto tiene se le deshace

como la sal en et agua, y muerc en pobreza, que apenas tiene

Page 408: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

3~8

con que se amortajar, y esto le acontece por ser indevoto, ymal agradecido a su signo, y por ir tras sus malas inct!naciones,

desgarrândose y despenândose por sus v icios. Y decian que es-

to le acontecia por haber perdido la ventura de su signo. Y

si alguna mujer nacia en este signo que se llama ce .for~t~,decian que seria buena labrandera, pero era menester para go-zar de esta habilidad que fuese muy devota a su signo e hicie-

se penitencia todos los dias que reinaba; y si esto no hacia,su signo era contrario y v iviria en pobreza y en desecho de to-

dos, y también seria viciosa de su cuerpo y venderiase pûbti-

camente y decian que aquello haria por razôn del signo en

que habia nacido, porque era ocasionado a bien y a mal.

También decian que los senores bailaban en este signo porsu devociôn, los dias que les parecia; y cuando habian de co-

menxar esta solemnidad ponian dos varales con flores a la

puerta del palacio, y aquello era senal que habian de bailar a

honra de este signo, algunos dias, y el cantar que habian de de-

cir mandaba el senor que dijesen el que se Hama CMC.<c<fy<o ~ot<aM<'ocK~.r~c~o~, o M~.vo~tMc<ïyo~,o el que se Ilama ana-

AMac~'o~, o alguno de los otros que estân aqui senatados. Y

también los que tenian cargo de guardar los plumajes con que

bailaban, sacaban todos los plumajes que tenian para que toma-

se cual quisiese el senor, y conforme a aquel daban sus divi-

sas o plumajes a los principales y hombres valientes y solda-

dos, y toda la otra gente de guerra, y también daban mantas ywo~r~ a los cantores y a los que tanian /<?~OM<M'~<y atamhor,

y a los que silbaban, y a todos los otros bailadores y cantores; ydâban!es de comer a todos estos diversas maneras de tamales

y diversas maneras de mo!cs, como aqui se declara; y cuando

ya estaban enfadados de este baile, quitaban los varales que ha-

bian puesto, en sena! que el ha!!c ya se habia acabado. y quemâ-banlos y luego todos cesaban de bailar en el patacio; pero los

principales en sus casas podian bailar.

Page 409: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

3ï9

CAPITULO VIII.

DEL QUINTOSIGNOLLAMADOCE ÂCATL,MALAFORTUNADO,DE-

CfANQUE LOSQUE NACfANEN ÉL ESPECIALMEXTESI NA-

ciAN EN LA NONACASAQUE LLAMANCHICONAHUI

CIPACTLI,ERANGRANDESMURMURADORES.NOVELE-

ROS,MALSINES,TESTIMONEROS~ETC. DECIAN

SER ESTEEL SIGNODE QuETZALCOATL,DONDELAGENTENOBLEHAcfA MU-

CHOSSACRIFICIOSYOFRENDASA

HONRA DE ESTE DIOS.

Et quinto signo se ttama ce <ïca~, de este sigtto se dice quetodo es mal afortunado. La segunda casa se Hama ont<'océlotl;

la tercera casa se ttama ci ~KOM/t~t;la cuarta casa nahui fo~ca-

<(OM/t~t; la quinta macuilli oKttt; la sexta chicuace ~c~a~. De

todas estas casas decian que eran mat afortunadas, porque cran

de Quetzalc6atl, el cual era dios de los vientos. Cuando co-

menzaba a reinar este signo los senores y principales hacian

ofrendas en la casa de Q«c/~o~oa~. que se Hamaba Ca~M:~foc,donde estaba la estatua de Quetzalc6atl a la cual estos dias

compon{an con ricos ornamentos, y delante de ella ponian flo-

res y canas de humo e incienso, y comida y bebida; decian queeste era el signo de 0t«'~a~coo~, y decian que los que en e! na-

cian ora fuesen nobles, ora fuesen populares, siempre ~ivtan

desventurados y todas sus cosas les llevaba el aire; de esta misma

manera decian de las mujeres que nacian en este signe; y pararemediar el mal de los que nacian en estos dias, los adivinos, queentendian en esta arte, mandaban que fuesen bautizados en la

séptima casa de este s!~no, que se ttama <'A«'OM<t'~MtO/tMt~:bau-

tizândose en esta casa decian que se remediaban el mal del dia

en que habian nacido, y cobraban la buena fortuna, porque de-

cian que esta casa cAtcoMc quiahuitl era casa clemente, y los

que nacian en esta casa luego los bautizaban el mismo dia. De

la misma calidad decian ser la casa que se signe que es c/tt'cnrt

x6chitl.

Page 410: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

320

La octava casa de este signe se Hama chicuei x6chitl; declan

que era bien acondicionada, (y) los que nacian en ella luegose bautizaban el mismo dia. La que era novena casa que se

Ilamaba chiconahui cipactli, la ten{an por mal afortunada: los

que en esta casa nacian decian que cran mal acondicionados yrevoltosos y amigos de rinas, y sembradores de discordias y men-

tirosos y que ningûn secreto guardaban, y eran pobres y mal

aventurados todos los dias de su vida, etc. La décima casa

de este signo se llama matlactli ehécatl; decian que era de bue-

na fortuna, con las otras tres que se siguen, que son matlactlion-

ce calli, matlactliomome cuetzpalin y neatlactliomei c<!o~ todas

estas eran de una misma condiciôn; decian que los que nacian

en estas casas serian honrados y ricos y reverenciados de todos,ora fuesen mujeres, ora fuesen hombres.

CAPITULO IX.

DEL SEXTOSIGNOLLAMADOCE MIQUIZTLï,Y DE SU PROSPERA

FORTUNA.DECfANQUE ESTESIGNOERA DE TEZCATLÏPOCA

PORCUYAREVERENCIAHACÏANEN PARTICULARMU-

CHASOFRENDASYSACRIFICIOS,YHAcfANFIESTAY

REGALOSA LOSESCLAVOS,CADAUNO A LOS

SUYOS,EN SUSCASAS.

El sexto signo se Hama <-<*miquiztli decian que este era bue-no y en parte ma!o, esto es, que algunas cosas tenia buenas yotras malas, como parecerà abajo. Decian que este signo era

de Texcatlipoca. Los senores y principales eran muy devotes

de este signo; hacian ofrendas por su honra y derramaban san-

gre de codornices; y hacian otras ceremonias cada uno en el

oratorio de su casa, y en los oratorias de los calpules, esto ha-

cian por ser este signo de r~co~t/'oM, at cual tenian por cria.

dor universal; todos en este dia oraban con devociôn y pedian

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8th*<<tnï. 21

3ai

series hecha alguna misericordia, no solamente los sonores, mas

los hombres de guerra y los mercaderes y hombres ricos, y to-

dos los que sabian que entonces reinaba el signo de 7'Mco~t~o-ca. Y dec!àn que era malo, porque aquellos a quien Tezcatli-

poca habia dado riquezas, también entonces se las quitaba por

algùn desagradecimiento o soberbia que por ellas habian toma-

do, y dâbalas a los que le rogaban humildemente y suspiraban

y lloraban por ellas, y por eso en todo lugar le rogaban, porquedecian que sus dones no permanecian sino que los mudaba deuno en otro; y decian que los que nacian en este signo era

bien afortunados, eran honrados si eran devotos a su signo ysi hacian penitencia por él, y si esto no hacian perdian su ven-

tura y por esto el mismo dia que nacian los bautizaban y les

ponian nombre y convidaban a los ninos, y les daban de comer

para que supiesen ci nombre del que habia nacido y le divul-

gasen a voces por las calles. Y s! era varôn el que nacia po-nianle por nombre ~t~Mt~ o Yaotl, o C<'y<ïo~,o JV~coc Foo~,o CAtCoy<!o~,o yo<?tMOMt<dâhanle uno de estos nombres ya di-

chos, que eran todos de Tezcatlipoca, y decian que al tal na-

die le podia aborrecer, nadie le podia desear la muerte; y si al-

guno le deseaba la muerte él mismo moria, reinante este sig-

no. Nadie osaba renir, ni maltratar a sus esclavos; todos los

que tenian esclavos un dia antes que comenzase a reinar este

signo les quitaban las prisiones o colleras con que estaban pre-

sos, y les jabonaban las cabezas, y los banaban y regalaban, co-

mo si fueran hijos muy amados de T't~cdMOM;y los duenos

de los esclavos mandaban con gran rigor a todos los de su ca-

sa, que no rinesen ni diesen pena a ningim esclavo, y decian quesi alguno ren!a a los esclavos en estos dias, que él mismo se

procuraba pobreza, enfermedad y desventura, y merecia ser es-

clave, pues que trataba mal al muy amado hijo de T'~co~t~o-f<ï, porque decian que de nadie era amigo fiel 7'~ca~t~oco, sino

que buscaba ocasiones para quitarle !o que le habia dado; y

algunos, cuando perdian su hacienda, con desesperaciôn renian

a T'Mco~t/ca, y dec!ante: "Tu, 7'ccf'a~t~Ofo, eres un puto y

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3M

hasme burlado y enganado". Y de la misma manera hacian

cuando se les ausentaba un esclave, o cautivo; y si acontecia quecl esclavo se libertaba y ven!a a prosperidad, y el que era senor

de esclavos venia a ser esclave, todo !o echaban a r~co~oco,

porque dec!an que el habia hecho misericordia al esclave, por-

que se !o hab{a rogado, y habia castigado al senor porque era

duro con sus esclavos; y el que de la servidumbre venia a pros-

peridad hac!a banquetes y daba mantas a sus convidados, y de-

c!an que esto le venia por haber nacido en este signo.

CAPITULO X.

DE LASDEMÂSCASASDE ESTESIGNO,DE LASCUALESALGUNAS

SON LAS MALAFORTUNADASY OTRASBIEN.

La segunda casa de este signo se llamaba ome wds'o~. De-

cian que era mal afortunada y desventurada; el que en esta ca-

sa nacia ninguna buena fortuna tenia, era temeroso y cobarde

y espantadizo; de cualquiera cosa se espantaba y temblaba; la ter-

cera casa de este signo se Ilamaba ~t tochtli, decian que esta ca-

sa era bien afortunada y los que en ella nacian tenian de co-

mer, con muy poco trabajo; decian que como los conejos se

mantienen de cosas del campo y no trabajan, por to que han de

comer ni beber, sino que en todo lugar !o hallan a la mano, asi

decian que los que nacian en este signo sin mucho trabajo son

ricos. La cuarta casa de este signo se Ilamaba nahui atl; de-

cian que era mal afortunada, y los que en eUa nacian decian que

siempre vivian en pobreza y afticcion y tristeza, nunca tenïan

contento ni alegria y si alguna cosa ganaban todo se les iba

entre las manos. La quinta se llamaba macuilli t~fMtM~t; de-

cian que era mat afortunada, porque era casa del dios del in-

fierno, que le Hamaban A/<f/oH~cM~</la sexta casa se !!ama-

ba chicuace ozomatli (y) decian que era mal afortunada; los

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3~3

que nadan en estas casas no los bautizaban en ellas, mas

diferfanlos para la séptima casa, que se llamaba chicome tM<~t-

nalli, (porque) decian que la séptima casa de todos los signosera bien afortunada, por causa del numéro séptimo. En esta

casa los bautizaban, y les ponian los nombres. La octava ca-

sa se ttamaba chicuei dcatl, y la novena casa chiconahui océ-

lotl; decian que estas casas eran mal afortunadas, y los que en

ellas nacian eran desventurados, y no los bautizaban hasta la

otra casa siguiente que se llamaba matlactli quauhtli. Esta ca-

sa dizque remediaba la desventura de las pasadas, pero habian

de hacer mucha penitencia para remediarse. Decian que la

décima casa era bien afortunada y los que en ella nacian eran

venturosos en cosas de guerra y valentia, eran osados y ani-mosos. La undécima casa se ttamaba matlactlionce cozcaquauh-

tli; decian que era bien afortunada y los que nacian en ella te-

nian larga vida y morian viejos; la duodécima casa se llamaba

matlactliomome ollin, y la décimotercera se ttamaba niatlactli-

omei ~c~o~. Todas estas decian que eran buena fortuna en

todos los signos, y los que en ellas nacian decian que eran tam-

bién afortunados. Desde la décima casa arriba decian que to-

das eran bien afortunadas, y los que en ellas nacian decian queeran dichosos.

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324

CAPITULOXI.

DEL SÉPTIMOSIGNOLLAMADOCE QUIAHUITL,Y DE SU DESAS-

TRADAFORTUNA;DECfANQUELOSQUEEN ESTESIGNONA-

cfAN ERANNIGROMÂNTICOS,BRUJOS,HECHICEROS,EM-

BAIDORES.Es DE NOTARQUEESTEVOCABLOTLACATE-

COLÔTLPROPIAMENTEQUIEREDECIR NIGROMANTI-

CO0 BRUJO;IMPROPIAMENTESE USAPORDIABLO.

CASITODASLASCASASDEESTESIGNOERANDE

MALADIGESTION,PEROLA DÉCIMAY LA DÉ-

CIMOTERCERACASASUNIVERSALMENTEEN

TODOSLOS SIGNOSERAN FELICES.

El séptimo signo se Mamaba ce quiahuitl. Decian que era

de mala ventura, porque en esta casa decian que las diosas quese llamaban Ct/tMO~~o descendian a la tierra y daban muchas

enfermedades a los muchachos y murhachas; y los padres, con

todo rigor mandaban a sus hijos que no saliesen fuera de sus

casas. Decianles: "no salgâis de casa porque si salis encontra-

ros eis con las diosas !!amadas Ct~Ma~ que descienden ahora

a la tierra". Tenian temor los padres y madres que no die-

se perlesia a sus hijos, si saliesen a alguna parte reinante es-

te signo; ofrecian en los oratorios de las diosas, porque hahfa

muchos en muchas partes, y cubrian con papeles las estatuas

de estas diosas. También reinante este signe mataban a los

que estaban encarcelados por a!gùn pecado criminal digno de

muerte: también mataban a los esclavos por la vida del senor

porque viviese muchos anos. Y a los que nadan en este sig-no no los bautizaban sino diferianlos hasta la tercera casa quese t!amaba, ei cipactli, (porque) decian que aquella casa mejo-raba la ventura de aquél que se bautizaba; y dec!an que los quenacian en este signo serian nigromânticos o emhaidores o hechi-

ccros, y se trasfiguraban en animales y sabian palabras para he-

chizar a tas mujeres y para inclinar los corazones a !o que qui-siesen, y para otros maleficios, y para esto se alquilaban a los que

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3~5

querian hacer mal a sus enemigos y les deseaban la muerte. Ha-

clan sus encantamientos de noche, cuatro noches; escog!an!as en

signo mal afortunado, iban a las casas de aquellos a quien que-rian empecer, de noche, y a las veces alla los prendïan, porque

aquellos a quien iban a maleficiar, si eran animosos, acechâban-los y cogianlos y arrancabanles los cabellos de la coronilla de la

cabeza y con esto llegando a su casa morian. Y algunos decian

que se remediaban si tomasen prestado algo de aquella casa,

agua o fuego o atgûn vaso, y aquél que habia arrancado los

cabellos, si era avisado, velaba todo aquel dia para que nadie

sacase cosa ninguna de su casa, ni prestada ni de otra manera,

y asi moria aquel nigromantico. Estos tales nunca tenian pla-cer ni contento, siempre andaban mal vestidos y de mal gesto,

ningûn amigo tenian, ni entraban en casa de nadie, ni nadie les

quena bien; y si era mujer la que nacia en este signo, aunquefuese principal nunca se casaba, ni medraba, siempre andaba de

casa en casa y todos decian que el signo en que habia nacido

te haMa dado aquella condicion.

CAPITULO XII.

DE LASDEMASCASASDE ESTESIGNO,ALGUNASDE LASCUALES

ERANINDIFt.REXTES,OTRASDELTODOMALAS.

La cuar a d'* este signo se llamaba Mo/t«t c/~ro~; de-

cian que era indmeat)te, o a bien o a mal. Reinante este signomataban a los ai t teos, de noche, y en amaneciendo echâban-mataban a tes acRntt os, de noche, y en amaneciendo echâban-

tos en el agua. Tai bién mataban a los cautivos por la vida

del senor, porque vi\ ese muchos anos como esta susodicho, en

otro signo ttamado te g<n'o~«! También reinante este sig-no los nigromânticos hacian sus maléficios y encantamientos, ytenian gran temor dt este signo Ma/<M<c/t~co~. Por esto po-nian y metian cardos en las ventanas, (pues) decian que con

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326

aquello se huian los hechiceros; y los mercaderes ricos que se

Haman acxoteca, honraban este signo, y por su honra sacaban

todas las cosas preciosas que tenian en sus casas, piedras pre-ciosas y joyas, y todos los plumajes ricos de todos colores y los

cueros de animales labrados, y mercaderias de cacao, y atapa-dores de ga!âpago para tecomates, y todas las alhajas que te-

nian todo !o cual ponian ordenadamente en el patio de su igle-

sia, que se llama calpulco, sobre una manta rica, y quemabanincienso y ofrecian sangre de codornices; decian que !o hacian

a honra de este signo, como si calentasen todo lo susodicho al

sol. Y después de haber hecho sus devociones, comenzaban a

comer y beber todos los mercaderes y convidados, y dabanles

a cada uno las canas de humo y f lores, y parecia como nie-

bla el humo que habia. Y a la noche juntâbanse los mercade-

res, viejos y viejas, y emborrachâbanse; y alli cada uno se jac-taba de to que habia ganado y de las tierras que habia andado,

y de las partes remotas a que habia lIegado y por donde habian

discurrido, y de los peligros en que se habian visto en las tie-

rras de !os enemigos. Con estos cuentos afrentahan a otros

que no habian ido a lejas tierras, y decianles que siempre ha-

bian estado tras el fuego y que no sabian otros mercados sino

el ~tOM~M~que esta cabe su casa. En esto gastaban toda la

noche, parlando y voceando los unos con los otros, los unos des-

preciaban a los otros, y cada uno se loaba a sï mismo.

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3~

CAPITULO XIII.

DEL MALAGUEROQUETOMABANSI ALGUNOEN ESTEDÎATROPE-ZABA0 SELASTIMABAEN LOSPIES,0 CAÎA,Y DELASMALAS

CONDICIONESDELOSQUENAC~ANEN LAOCTAVACASA

QUE SE LLAMACHICUEIMIQUIZTLI,DONDEHAY

MUCHOLENGUAJEDE LOS MALACONDICIO-

NADOSHOMBRES0 MUJERES.

Mas decian, que esta cuarta casa de este signo nahui f~~ca~,era de mal agüero; todos se guardaban de renir y tropezar, te-

nian temor si atguno tropezaba o se lastimaba, o renia; decian

que siempre le habia de acontecer, porque aquel signo asi lo

demandaba. Mas decian, que los que nacian en este signo se-

rfan prospères y venturosos y animosos, y no se bautizaban lue-

go, mas diferianlos hasta la séptima casa de otro signo Ilamado

chicome c<!o~. Decian los maestros de esta arte que mejora-ba la ventura del que hab!a nacido por ser mas prospéra, por-

que este chicome cdo~, era signo de todos los mantenimientos

y bien afortunado, y era séptimo, el cual numéro era bien afor-

tunado. La quinta casa de este signo se Hama macuilli calli, yla sexta chiqttace CM~a~tM, decian que eran mal afortunadas

porque estas dos eran casas del dios Macuilx6chitl, y (de) ~/tc-

~OM~CMfH,cualquiera que nacia en estas dos casas de estos sig-

nos, ora fuese varôn, ora hembra, era mal afortunado y mal

acondicionado, y desventurado y revoltoso, y pleitista, y alhoro-

tador, al cual cuando reprehendian decian de él: 'es bellaco yde mala condicion porque naciô en tal signo". Y los maestros

de esta arte decian que se mejoraba la mala ventura del que ha-

l'!a nacido, si no se bautizaba luego en este signo en que nacio.

mas diferiaiilo hasta la séptima casa de este signo, que se Ha-

maba chicome cua~, porque se remédiant si hiciese penitencia,

pues decian que el séptimo numéro de todus los signos era bien

afortunado y prôspero, porque siempre lo atribuian a chicome

cJa~ la octava casa de este signe se llamaba chicuci M!!gM<

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328

decian que era de mala fortuna, y tambicn !a novena que era chi-

f<?M<Mt)M<!so~,porque decian que todas las nonas casas eran

mal afortunadas. Y los que nacian en atgunas de estas casas

eran malvistos y ma!afortunados, y aborrecidos de todos, y te-

nian todas las malas inclinaciones y vicios que hay. Y para re-

mediar esta su desventura decian los maestros de esta arte, quese bautizase en la casa siguiente, que se ttama matlactli tochtli,

porque de alli se le pegase alguna buena ventura, porque todas las

décimas casas tienen algim bien.

CAPITULO XIV.

DE LASPROSPERASCUATROCASASDE ESTESIGNO,LASCUALES

TENfANPORDICHOSAS,Y DELASBUENASCONDICIONES

DELQUEEN ELLASNACÏA.

La décima casa de este signo se Hama niatlactli tochtli. De-

cian que era muy bien afortunada y dichosa; los que nacian

en este signo, ora fuesen varones, ora hembras, serian pros-

peros y ricos, porque decian que el numéro décimo de todos

los signos era bien afortunado, como ya esta dicho arriba, y no

se bautizaban tuego mas diferianlos hasta la postrera casa de es-

te signo que se Hama Mta~oc~towct o~owo~t, porque mejora-ba la ventura del que habia nacido; decian que todas las pos-treras casas de todos los signos eran bien afortunadas. La un-

décima casa de este signo se Hamaba matlactlionce atl, y la

duodécima matlactliomome <~c«tM~t, y !a décimo tercera, quees postrera matlactliomei ozomatli. Todas estas cuatro casas

son bien afortunadas y dichosas; los que nacian en algunas de

estas casas serian muy prôsp' fos y honrados, y acatados de to-

dos, y ricos y liberales, y valientes y habiles y entendidos, y po-derosos para persuadir y provocar a lâgrimas; y si era hem-

bra la que nacia en alguna de estas casas, también decian seria

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329

prospéra y rica, etc. Y si alguno de los que nacian en este sig-no era mal afortunado, decian que era por su culpa, porque no

tenia devociôn a su signo ni hacia penitencia a honra de él.

La razôn porque dedan que las cuatro casas postreras de cada

signo eran bien afortunadas, es porque decian que aquellascuatro casas postreras de todos los signes se atribuian a cuatro

dioses postreros, el primero de los cuales se ttamaba 7'~a/tMt~c<

~OM~CM~H,y el segundo Citlallicue, y el tercero T'OMO~M~,y el

cuarto 7'OMOca~cM~t. Por esto decian los astrotogos que los

que nacian en estas casas serian prospères y tendrian largavida si se bautizasen en la postrera.

CAPITULO XV.

DEL OCTAVOSIGNOLLAMADOCE MALINALLIY DE SU ADVERSA

FORTUNA. LA SEGUNDACASADE ESTE SIGNOTENfANLAPORBUENA,Y UNIVERSALMENTETODASLASCASASDE

NUEVEARRIBA,CONVIENEA SABERDÉCIMA,UN-

DÉCIMA,DUODÉCIMAY DÉCÏMOTERCERA,LASTENfANPORBUENAS.

Et octavo signo se ttama ce Mto~MoMt;decian que este signoera mal afortunado, y era temeroso como bestia fiera; los queen él nacian tenian mala ventura, eran prospères en atgùn tiem-

po y presto caian de su prosperidad; nacianles muchos hijos

y presto se les morian todos, y en muriendo el primero luegole seguian los otros; mayor era la angustia y pesar que reci-

bian de la muerte de sus hijos, que fue el placer de haberlos

tenido, y por esto se dec!a que era como bestia fiera este sig-no. Los que nacian en esta primera casa no se bautizaban has-

ta la tercera, que se llamaba yft océlotl decian los astrôlogos

que las terceras casas de todos los signos, eran bien acondicio-

nadas. La segunda casa de este signo se ttamaba o~:<' (ï<ra/decian que esta casa era bien afortunada porque decian queera de 7\'jro//t~ofo. porque tenia la cara pintada como la ima-

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3.~

gen de y~ca/~oco, y algut'os por su devociôn llevaban a sus

casas la imagen de O~tdco~ y tentanta attà doscientos dlas y !!e-

vabanla a su casa en la misma casa (signo) de ome <fro~. La

cuarta casa se llamaba nahui quauhtli, y la quinta macuilli co~-

caquauhtli, y la sexta cAtCMo«'ollin; decian que todas estas ca-

sas eran infelices, y que los que en ellas nacian ser!an desdi-

chados y mal acondicionados, y revoltosos. y ma!quistos; ydecian los astrôiogos que los que nacian en estas casas con-

venia que los bautizasen en la casa siguiente, que se Hamaba

chicome técpatl, para que alli tomasen alguna buenaventura, por-

que decian que todas las casas del séptimo numéro eran bue-

nas porque eran de la diosa C/Mfowc <'<!o~,que es diosa de

los mantenimientos. La octava casa de este signo se Hama

chicuei quiahuitl, y la novena que es chiconahui x6chitl, ya se

dijo arriba que estas casas octava v novena siempre son infe-

lices los que en ellas nacen son ladrones y salteadores, y adu!-

(eros, etc. la décima casa que es matlactli cipactli decian queera bien afortunada, que tos que en ella nacian vivian prospères

y alegres en este mundo, ora fuesen hombres, ora fuesen muje-res to mismo decian de las casas siguientes, que son matlactlion-

cc ehécatl, y wa//ac~tûtMO)M~cc~t y ~to~oc/t'owct fM~oKtM; de-

cian que las llevaba tras sf en bondad la décima casa, porqueen todos los signos la décima casa nace buenas a las otras tres

que se siguen.

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33i

CAPITULO XVI.

DEL NOVENOSIGNOLLAMADOCE CÔATLY DE SU BUENAFOR-

TUNA,SI LOSQUE NACÎANEN ÉL NO LA PERDIESENPOR

SU FLOJEDAD.LOS MERCADERESTENfANA ESTE

SIGNOPORMUYPROPICIOPARASU OFICIO.

El noveno signo se !tama ce c6atl; decian que era bien afor-

tunado y prospère; los que nacian en esta primera casa eran

felices y prospères. Decian que seria die! oso (el que nacia en

ese dia) o venturoso en riquezas, y también en las cosas de gue-rra séria senalado; y si fuese mujer, seria rica y honrada; pe-ro si como ya esta dicho fuese negligente en hacer penitencia

y no tomase bien los consejos de sus mayores, perderia su ven-

tura y seria perezoso y dormilon, y desaprovechado, pobre y mal-

venturado. Este signo era muy favorable a los mercaderes ytratantes, y ellos eran muy devotos de este signo cuando ha-

bian de partirse a provincias remotas para entender en sus tra-

tos y mercaderias, aguardaban a que reinase este signo y en-

tonces se partfan; y antes que se partiesen, ya que tenian a

punto sus cargas, hacian un convite a los mercaderes viejos ya sus parientes, haciéndoles saber a las provincias a donde iban,

y a que iban, y esto hacian para cobrar fama entre los merca-

deres, porque supiesen que estando ausentes de ellos andaban

ganando de comer por diversas provincias.

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332

CAPITULO XVII.

DE LAPLÂTICA0 RAZONAMIE\TOQUEUNODELOSMERCA!M!RES

VIEJOSHACfAALQUEESTAHADEPARTIDAPARAIR A MER-

CADEARA PROVINCIASLONGÏNCUAS0 EXTRANAS,

CUANDOERALAPRIMERAVEZ(QUESALLA).

Acaba la comida o convite, va que estaba de partida el quehabia. convidado, si era mercader novel, que era la primeravez que iba a mercadear, cada uno de los viejos le hacia un

razonamiento esforzandole para !os trabajos en que se habia

de ver. Et primero le dec!a de esta manera: "Hijo, aqu! nos

habéis juntado y allegado a todos los que aqui estamos, quesomos vuestros padres y mercaderes como vos: es bien que os

avisemos y hagamos et oficio de viejos para con vos consotân-

doos y esforzândoos; y yo el primero, como hijo, os quierodecir mi parecer, pues que va estais de partida para lejas tie-

rras, y dejàis a vuestro puebio, y a vuestros parientes y amigos,

y vuestro descanso y reposo, y habéis de ir por largos caminos,

por cuestas y valles y despoblados esforzaos, hijo, no es ra-

zôn que acabéis vuestra vida aqui, ni que morëis aqui' sin que

hagâis alguna cosa loable para que ganéis honra, como nosotros

vuestros padres !o deseamos, y asi con ta~rimas pedimos quesea as! y vuestras obras sean conformes a nuestros deseos.

Vuestros antepasados en estos trabajos se ejercitaron, en cami-

nos, y en esto ganaron la honra que tuvieron, como la gananlos hombres valientes en la guerra; con estos trabajos alcanza-

ron de nuestro senor la riquezas que dejaron. Es menester queos esforcéis y tengàis ànimo para sufrir los trabajos que os

estàn aparejados, que son hambre y sed y cansancio, y falta de

mantenimientos; habéis de corner e! pan duro y los tamalcs mo-

!iosos. y habéis de beher agua turhia y de mat sabor; habcis

de !!egar a rios crecidos, que van impetuosos, con avenidas, y

que hacen espantable ruido y que no se pueden vadear; poresta causa habréis de estar detenido algunos dias, habréis de pa-

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333

decer hambre y sed. Miràd hijo, que no os desmayéis con es-

tas cosas, ni volvàis atrâs del trabajo comenzando, porque no

nos afrentéis a nosotros vuestros padres. Por este camino fue-

ron los viejos antepasados, y pusieron sus vidas muchas veces

a riesgo, y por ser animosos vinieron a ser valerosos, honra-

dos, y ricos. f inalmente, pobrecito mancebo, si alguna buena-

ventura os ha de dar nuestro senor, si nuestro senor os tiene

en algo, primero conviene que experimentéis trabajos y pobre-zas, y sufrâis fatigas intolerables, como se ofrecen a los queandan de pueblo en pueblo, que son grandes cansancios y gran-des sudores, y grandes fnos y grandes calores; andaréis lIeno

de polvo, fatigaros ha el mecapal en la frente; iréis limpiandoel sudor de la cara con las manos; aumentarse ha vuestro tra-

bajo, en que serëis compelido a dormir al rincôn y detrâs de

la puerta de casas ajenas, y alli estaréis cabizbajo y avergonza-do. v tendréis la barriga pegada a las costillas de hambre, yandaréis de pueblo en pueblo discurriendo; y demis de esto,

os aftigirâ la duda de la venta de vuestras mercaderias, que

por ventura no se venderàn, y de esto tendréis tristeza y t)o-

ro. Antes que atcancéis atgùn caudal o bucnaventura, habéis de

ser afligido y trabajado hasta !o ûttimo de potencia; y aHende

de esto muchas veces os sera necesario dormir en alguna ba-

rranca, en alguna eueva, o debajo (de) alguna lapa, o cabe algu-na piedra grande. Si por ventura nuestro senor os matare en

alguno de estos tu~arcs no sabemos, y quiza no votvercis mas

a vuestra tierra. ,;Y quién sabe e&nj? ror csos canines conv'e-

ne que devotamcnte \'ayais itamando a dios y hacicndo peni-

tencia, y sirviendo humildemente a los mayores en cosas humil-

des, como es dar agua a manos y barrer, etc. Mirad que nu

desmayéis, mirad que no votvais atràs de to comcnzado, y mirad

que no os acordéis de las cosas que acà dejàis; continuad y

perseverad en vuestro camino, en sufrir los trabajos. Por ven-

tura nuestro senor os hara merecedor que votvàis con prosperi

<!ad,que os vcamos vuestros padres y vuestros parientes; mirad

que tengàis en tugar de mantenimientos estos avisos, que aqui

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334

os damos nosotros, que somos vuestros padres y vuestras ma-

dres, para que con ellos os esforcéis y animéis. Hijo muy

amado, esforzâos y andad con dios aqui os enviamos vuestros

padres para que hagâis vuestro negocio, apartandoos de vues-

tros parientes, etc." De esta manera los mercaderes viejos a los

mancebos que nuevamente iban con otros mercaderes a tierras

extranas, a mercadear, los hablaban y esforzaban, y ponian de-

lante los trabajos y dificultades en que se habian de ver, asi en

!os poblados como en los desiertos, en la prosecuci6n de su

oficio de mercadear.

CAPITULO XVIII.

DE OTRORAZONAMIENTOQt7ELOSMISMOSHACÏANA LOSQUEVA

OTRASVECESHABfANIDOA MERCADEARLEJOS.

También los mercaderes viejos hacian algunas exhortacio-

nes a los mancebos que iban a mercadear, que tenian ya expe-riencia de los caminos y trabajos; con brevedad les hablaban

de Jas cosas que se siguen, d!cténdo!es "Mancebo que aqui es-

tais presente, no sois nino, ya tenéis experiencia de los caminos

y de los trabajos de caminar, y de los peligros que hay en este

oficio de andar de pueblo en pueblo mercadeando; ya habéis

andado los caminos y ya habéis andado por los pueblos donde

ahora queréis otra vez ir. No sabemos !o que sucedera. ni sa-

bemos si os veremos mas. Por ventura a!!& se os acabarà !a

vida en alguno de esos pueblos y de esos caminos: acordaros

éis, en cualquiera que os acontezca, de los avisos y làgrimas de

nosotros vuestros padres, que os amamos como a hijo (y) de-

seamos merecer gozar de vuestra vuelta y de veros acà, con

satud y prosperidad. Ahora, hijo, esforzâos e id enhorabuena;bien sabemos que en vuestro camino no os han de faltar traba-

jos, que el camino de suyo es trabajoso y fatigoso; tened cui-

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335

dado de los que van con vos, no los dejéis ni desamparéis, ni

apartéis de su compama; tenedlos y tratadlos como a hermanos

menores, avisadlos en lo que han de hacer cuando ttegâredes a

los descansaderos para que cojan heno, y hagan asentaderos

para que se asienten los mas viejos. Ya hemos avisado a esos

vuestros companeros, que no han ido otra vez a mercadear, yandar esos caminos a que ahora vais, etc., y por eso no es me-

nester alargarnos en palabras. Esto, hijo m!o, os hemos dicho

con brevedad, idos en paz, haced vuestro oficio y esforzaos".

En habiendo acabado de hablar los viejos, el mancebo res-

pond!a brevemente diciendo: "En merced tengo, sonores, la con-

sotaciôn que se me ha dado sin ser yo digno de ella; habéis

hecho como padres y madres, como si fuera salido de vuestras

entranas; os habéis desentranado conmigo, habéisme dicho pa-labras sacadas del tesoro que tenéis guardado en vuestro cora-

z6n, que son preciosas como oro y piedras preciosas y plumasricas, y por tales las recibo y estimo; no me olvidaré de estas

palabras tan preciosas, en mi corazôn y en mis entranas yo las

ttevaré atesoradas. Lo que os ruego es que en mi ausencia no

haga falta en mi casa de quien barra y haga fuego, en ella que-da mi nadre o madre, o mi hermana o mi tia; ruegocs

que tengâis cargo de favorecerlos para que nadie tes haga al-

gun agravio, y si nuestro seiior tuviese por bien de acabar mi

vida en este camino, to dicho, y con esto voy consolado, cual-

quiera cosa que acontezca".

Acabadas estas palabras todos los que estaban presentes co-

menzaban a ttorar asi hombres como mujeres, despidiéndose el

que partia, y después comian y bebian todos.

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336

CAPITULO XIX.

DE LASCEREMONIASQUE HAC~ANLOSQUEQUEDABANPOREL

QUE IBA, SI VIVÏA,Y OTRASCUANDOoiAN

QUEYAERAMUERTO.

Habiéndose partido el mercader que se habia despedido de

sus parientes y de su casa, el padre o madre o mujer, o los

hijos, todo aquel tiempo que estaba ausente no se lavaban la

cabeza, ni la cara, sino de ochenta a ochenta d!as: en esto da-

ban a'entender que hacian penitencia por su hijo, o por su ma-

rido, o por su padre que estaba ausente; bien se lavaban el

cusrpo en este tiempo, pero no la cabeza, hasta la venida de

aquél que esperaban. Y si por ventura moria attâ, primero lo

sabian los mercaderes viejos, y ellos !o iban a decir a la casadel muerto, para que ttorasen y para que le hiciesen sus obse-

quias y honras, como ellos acostumbraban; y entonces iban to-

dos los parientes del muerto a visitar, y a consolar a la mujer, o

padre o madre del muerto; y después de cuatro dias, hechas las

obsequias lavaban la cara y jabonaban la cabeza, decian que

quitaban la tristeza.

Y si por ventura aquet mercader !e habian muerto sus ene-

migos, en sabiéndolo los de su casa hacian su estatua de teas

atadas unas con otras, y aderezabanla con los atavios del muer-

to, con que le habian de aderezar a él si muriera en su casa,

que eran diversa manera de papeles con que acostumbraban a

aderezar a los muertos, y ofrecianle delante otros papeles, y tte-

vaban la estatua asi compuesta al co~M/co, que era la iglesiade aquet barrio, y alli estaba un dia. Delante de la estatua t!o-

raban al muerto, y a la media noche llevaban ta estatua al

patio del cu, y alli la quemaban en un lugar del patio que ttama-

ban Quauhxicalco, o 7'.coMt/wtff~att. Y si el tal mercader me-

ria de su cnfermedad, hacianle la estatua como ya esta dicho,

pero su estatua quemàbanta en el patio de su casa, a la puestadel sol.

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S<th«tnï.:a

337

También decian que era este signo prospère para partirse

para la guerra los soldados. Decian que los que nacian en este

signo tendrian buena fortuna, y serian ricos si hiciesen peni-tencia por reverencia de su signo; y si fuesen descuidados en

hacer penitencia perderian la ventura que habian de haber; y el

que nacia en este signo no le bautizaban luego, sino al tercero

dia que era la casa de ei w<i?o~, y entonces le ponian el nom-

bre, porque como esta dicho (que) todas las terceras casas de los

signos son bien afortunadas. La segunda casa de este signose llama ome wt~MM~t; decian que era casa mal afortunada;

la tercera casa se llama ei w~o~ (y) era casa bien afortunada,

por la causa arriba dicha; la cuarta casa de este signo se llamabanahui ~oc/t~t, era casa mal afortunada porque decian que todas

las cuartas casas de todos los signos eran mal afortunadas; la

quinta casa de este signo se llamaba macuilli atl, y era mal afor-

tunada porque decfan que todas las quintas casas de todos los

signos eran mal afortunadas, y asi que los que nacian en la

cuarta y en la quinta eran mal acondicionados; pero decian quelos que nadan en la quinta casa si tenian cuidado de criarlos

bien, venian a ser bien acondicionados y prospères; decian queesto les venia por haberse llegado a los consejos de los viejos.

CAPITULO XX.

DE LASDEMÂSCASASDEESTESÏGKO.

La sexta casa de este signo se Hamaba c/ttfMOfCt~CMtM~t;

dedan que es mal afortunada, porque todas las sextas casas de

todos los signos son mat acondicionadas; los que nadan en es-

tas casas son mal acondicionados. murmuradores y malsines, y

cautelosos, y doblados y testimoneros; decian los astrôlogos

que estos tales serian enfermizos y moririan presto, v si vivie-

sen vivirian con diversas enfermedades. Los que en este signo

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338

nacian bautizâbanlos el dia siguiente, que se llama chicome c~o-

)Mo//t; decian que por esto se enmendarfan algo. De la mata

fortuna de su signo decian ([ue si hiciese penitencia por amor

de este signe chiconte ozomatli, que la mala ventura se le vot

veria en buena. A la séptima casa llamaban chicome osomatli,decian que era de buena fortuna porque todas las séptimas ca-

sas de todos los signes son de buena condiciôn como esta di-

cho decian que los que en esta casa nacian serian placenteros,

decidores, chocarreros, truhanes, amigos de todos y que con

todos caben; decian que si fuese mujer la que nacia en esta

casa seria rica, y vividora, y tratante, y nunca perderia su cau-

dal. A la octava casa llamaban chicuei malinalli (y) decian

que era de mala condiciôn, porque todas las octavas casas eran

mal afortunadas. La novena casa llamaban chiconahui dcatl;esta casa decian que era mal afortunada porque en ella reinaba

la diosa Venus, que le llamaban Tlazoltéotl; los que nacian en

esta casa siempre eran desdichados, y de mala vida y todas las

casas novenas eran mal acondicionadas. A la décima casa lIa-

maban 7/M~ac</tocélotl, esta casa era bien afortunada, como to-

das las casas décimas de todos los signes son bien acondiciona-

das, porque en ellas dicen reinaba T'~co~oco, que es el mayordios; y los que en esta casa nacian decian, que si viviesen se-

rian prospères, y luego los bautizaban en este dia, algunos los

dejaban para bautizarlos en la décimatercera casa porque los

mejoraban la fortuna bautizàndolos en ella. A la undécima ca-

sa Hamaban M~o~oc~to~c~çMaMA~t,y a la duodécima llamaban

)Ma//o<'<to~tO)M<?co~cagMa!<A~; estas dos casas decian que en

parte eran buenas y en parte cran malas; a los que en ellas

nacian bautizândolos en la décimo tercera casa que llamaban

~o~ac~owct ~t; decian que bautizandolos en esta casa se les

rcmediaba su mala fortuna, porque todas las casas postreras de

todos los signes son bien acondicionadas, como esta dicho arriba

Page 429: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

3~9

CAPITULO XXI.

DEL DËCIMOSIGNOLLA<tADOCE TÉCPATL,Y DE SU FELICIDAD;DECfANQUELOSHOMMESQUENACÎANEN ESTESIGNOERAN

VALÏENTES,ESFORZAt<S PARALA GUERRAY VENTUROSOS

Y LASMUJERESQUE:':N ÉL NACÏANERANVARONILES,HÂ-

BILESPARATODOY )tUY DICHOSASEN ADQUIRIRRIQUE-

ZAS DECÎANQUEHSTEERAEL SIGNODE HUITZILO-

POCHTLI~DIOSDt. LA GUERRA,Y DE CAMAXTLI.

EN ELDfAQUECOMENZABAESTESIGNOHACfAN

GRANFIESTAA HUITZILOPOCHTLI,Y PORTO-

DOSLOSTRECEDfAS,A LOSCUALESDECiAN

TOCOSSER PROSPEROS.

E! décimo signo se ttamaba ce ~c~a~. El primer dia de

este signo atribuian a 7y«t)f~o~ocA~t, dios de la Guerra, y a

Cawojf~ que era dios de los de jF/M~ro~tMco. En este dia ha-

dan en su en, que se Hamaba r~oco~cco, gran solemnidad de-

lante de su estatuà; sacaban todos los ornamentos y tendianlos

delante de ella, e incensàbanta. Los ornamentos eran de plu-mas ricas: uno se Ham.iba çMc~a~M~Mtt~,que quiere decir capade çMc~a~Mverdes y resplandecientes; otro se ttamaba .<tMA<o-

<o~M~tKt~que quiere decir capa de plumas azules y resplande-

cientes otro se ttamaba ~o~M~Mtt~,que quiere decir capa de

plumas amarillas y resptandecientes; otro se Ilamaba ~Mt~t~-

ÇM/wt~ que quiere decir capa hecha de plumas resplandecien-tes de ctM~OM~ y otras muchas capas, no tan preciosas como

tas ya dichas. Todas estas capas tcnd!an sobre mantas ricas, al

sol, delante la imagen tc'do un dia, y a esto decian que calenta-

ban o asoleaban, y ofrecianle delante comidas preciosas de mu-

chas maneras, asi tos principales como la gente comun; y des-

pués de un poco las apartaban y los ministros de aquella iglesialas dividian entre si, y las comian todas juntamente aquellos

que eran ministros de /~tA?<7û~oc/t~, y el rey o senor ofreria

muchas y diversas maneras de flores delante la imagen de //Mf7-

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340

~o~ocA~t, flores que llaman yollox6chitl y otras que llaman

r~o.<'<~c/!t~y otras cacaoax6chitl; finalmente ofrecianle f!or ss

de todo género, compuestas de diversas maneras, y con diversas

labores, unas llaman chimalx6chitl y otras o~o/tM/~Mty otras

~MOMtoyao,todas flores de muy suave olor, y de los olores ysuavidades de flores estaba llena aquella iglesia. También ofre-

c!an canas de humo, en manojos de veinte en veinte (que) alli

se estaban humeando y quemando delante la estatua, y el humo

que salia estaba como niebla. Los sonores de los magueyes, o

taberneros, que vendian el ~M~rc, cortaban y agujeraban los

magueyes, para que manasen miel en este signo; tenian que

por agujerarlos en este signo no manaria mucho, y ofrecian et

primer /'<Jer~ delante de Huitzilopochtli, como por primicias,

y a este primer pulcre llamaban Mt~t; echâbanto en unos yasos

que llamaban acatec6matl, sobre los cuales estaban unas canas

con que bebian los viejos que ya teman licencia para beber octli.

Y decian que los que nacian en este signo, si eran homhres, se-

rian valientes y honrados y ricos; y si fuese mujer, seria muyhàbi! y mny para mucho, y seria abundosa de todas las cosas

de corner, y muy varonil, y seria bien hablada y discreta, etc.

La segunda casa de este signo se Hamaba uMt~quiahuitl; la ter-

cera « .fJcAt~ la cuarta )to/!«t c~ac~t, la quinta ~<oct(t//tchécatl,la sexta chiquace calli, la séptima chicome CM~~c~ut, la octava

chicuei c~o~ la novena chiconahui w~Kt.s~t, la décima MM~or-

tli tM<t3'o~,la undécima nsatlactlionce tochtli, la duodécima ma-

/<ac~tOMtow~atl, la décimotercera matlactliomei t~cM<M~. To-

das estas casas son prospéras como ya esta dicho de la primera.

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34i

CAPITULO XXII.

DEL UNDÉCÏMOSIGNOLLAMADOCEOZOMATLIY DESU FORTUNA.

DECiANQUELOSQUEEN ÉL NACÎANERANDEBUENACONDI-

ClÔN, AMIGABLES,AMABLES,REGOCIJADOS,PLACENTEROS,

INCLINADOSA MÙSÏCAY A OFICIOSMECÂNICOS.DECfAN

QUE CUANDOKRINAOAESTESIGNODESCENDfANUNAS

CIERTASDIOSASA LATIERRA,YA TODOSLOSQUETO-

PABAN,PORCAMINOS0 CALLES,LOSEMPECfANEN

EL CUERPO,DÂNDOLOSALGUN\ ENFERMEDAD.

Y PORESTOREINANDOESTESIGNO,NOOSA-

BAN SALIRDE CASA;Y LOSQUE EN ESTE

SIGNOENFERMABANLUEGOERAN DES-

AHUCIADOSDE LOS MÉDICOS.

Et onceno signo se Uamaba ce o.sw/ta//t, decian que este sig-no era bien afortunado, y decian que en é! descendian las diosas

que se llamaban CtAMO~~o, que empecen a los ninos; y todos

los que tenian ninos o ninas, los encerraban en casa porque no se

encontrasen con estas diosas, porque no les hiriesen con perle-s!a. Y si alguno ca!a en enfermedad en este signo, los médicos

y médicas luego le desahuciaban; decian que no escaparia por-

que las diosas le habian herido. Y si alguno que era bien dis-

puesto enfermaba en estos dias, decian que las diosas le habian

deseado la hermosura y se la habian quitado. A los que nacian

en este signo, varones, decian que serian bien acondicionados y

regocijados, y amigos de todos; y que serian cantores o baila-

dores, o pintores, o aprenderian algùn buen oficio por haber

nacido en tal signo. La segunda casa de este signo se llamaba

ome woftMoMt(y) era mal afortunada: los que nacian en este

signo engendraban muchos hijos y ninguno de ellos se !opraba.todos se morian antes de tiempo. La tercera casa deste signo.se llamaba ei dcatl; !a cuarta, t<o/<«tof~o~; la quinta, ~tafMt7/t

ÇMOMA~t/la sexta, chicuace co~coçMaM/t~t;la séptima, c/nco~f

ollin; la octava. <<t<'M<t'~r~o~ la nona, c/uco~o/tMt~M«f/:M< la

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342

décima, matlactli .t'JcAt~; la undécima, tMo~ac~tOMCfcipactli; la

duodécima, Mta~cM'~tOMOMtp/~co~,la tercia décima, matlactli-

omei calli. Todas las otras casas de este signo tienen las condi-

ciones de los numéros en que caen, como ya esta dicho arriba:

Que las terceras casas son buenas; las cuartas y quintas y sex-

tas, malas; y las séptimas, buenas; y las octavas y nonas, malas;

y las décimas y undécimas y tercia décimas, buenas.

CAPITULO XXIII.

DEL DUODÉCIMOSIGNOLLAMADOCE CUETZPALLÏNY DESU VEN-

TURA DECÎANQUE LOSQUE NACÎANEN ESTESIGNOERAN

NERVOSOS,ENJUTOS,SANOSDE BUENACARNADURA,DILI-

GENTES,VIVIDORES.LAS CASASSUJETAS:LA CUARTA,Y

QUINTA,Y SEXTA,Y NONA,UNIVERSALMENTELASTE-

NfAN, PORMALAFORTUNADAS,EN TODOSLOSSIG-

NOS LA SEGUNDAY OCTAVA,PORINDIFERENTES.

El duodécimo signo llamado ce cuetzpallin, que quiere decir

lagartija; decian que los que nacian en este signo senan muyesforzados y nervosos, y sanos del cuerpo, y que las caidas no

les empecerian, como no empecen a la lagartija cuando cae de

alto a abajo, que ningûn dano siente, sino luego se va corrien-

do. Estos tales senan muy grandes trabajadores y con facilidad

allegarian riquezas. La calidad de todas las otras casas va esta

dicha arriba, en los signos pasados, que son buenas o matas

conforme al numéro en que caen. La segunda casa de este sig-no es ome coa~ la tercera es ei miquiztli; la cuarta, nahui

wo~o~; la quinta, macuilli tochtli; la sexta, chicuacc atl; la

séptima, cAtcoM~itzcuintli; la octava, cAtc«~t o~oMtof/t;la nona,chiconahui wo/tMo~t; la décima, matlactli acatl; la undécima,

WO~aC~tO~C~océlotl; la ~Mod~Ct'MtO,~MO~ach'OWOW~~MOM/t~t;la tercia décima, matlactlionaei cojca~Ma</A</t.

Page 433: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

343

CAPITULO XXIV.

DEL TERCIODÉCÏMOSIGNOLLAMADOCE OLLIN. DECfAN QUEESTESIGNOERAINDIFERENTEA BIENY A MALY QUE LOS

QUEEN EL NACfANSI ERANPENITENTESY BIENDOC-

TRINADOSLES ÏBA BIEN, Y A LOS OTROSMAL.

A! tercio décimo signo Mamance ollin; decian (de) este signo

que era indiferente, en parte bueno y en parte malo; decian quelos que nacian en este signo, si eran diligentes en hacer peni-tencia, y si sus padres eran diligentes en criarlos bien, en bue-

nas costumbres, serian bien afortunados; y si no fuesen bien

criados, serian desventurados y pobres y para poco. La segun-da casa de este signo es ome ~c~o~; la tercera ci quidhuitl; la

cuarta nahui x6chitl; la quinta macuilli cipactli; la sexta chi-

cM~r~~~co~; la séptima chiconte calli; !a octava fAtCM~cuetz-

~tM/ la novena chiconaui c<!a~; la décima MM~oc~ttMt'gMt~~t;la undécima matlactlionce ~M<~o~!a duodécima ~to~oc~HoMMHtf

toc/tfK; la décimotercera wa~oc~tOtMCto~.

CAPITULO XXV.

DEL DÉCIMOCUARTOSIGNOLLAMADOCE ITZCUINTLIY DE SU

PROSPERAVENTURA.'ESTE DECfANSEREL SIGNODELDIOS

DELFUEGOLLAMADOXIUIiTECUTLI0 TLALXICTENTI-

CA. EN ESTESIGNOLOSSE~ORESY PRINCIPALES

HAciANGRANFIESTAA ESTEDIOSY EN ESTE

SIGNOLOSSENORESY PRINCIPALESQUEERANELEGIDOSPARAREGIRLA RE-

PÙDLICAHACiAN LA FIESTA

DE SU ELECCIÔK.

Al décimocuarto signo llamaban cc <A~M!t. Este signodecian que cra bien afortunado; en este signo reinaba el dios

del fuego Hamado X!t~c«//t y por eso sacaban su imagen en

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344

pùblico al CM,y delante de ella ofrecian codornices y otras co-

sas, y componianla con sus omMnentos de papeles, que le cor-

taban los maestros que eran oiiciales de cortar papeles paraeste negocio y ponian plumas ricas en los papeles y también

c/«!j<t</<Mt~~y le ofrecfan muchas maneras de comidas, y las

echaban en el fuego, y toda la gente rica y mercaderes en sus

casas hacian estas ofrendas al fuego y daban de comer y beber

a sus convidados y vecinos. Y cerca de la manana quemabanlas ofrendas de pape! y copal, (pues) decian que con estas co-

sas daban de comer a! fuego, y descabezaban codornices cabe

el fuego y derramaban la sangre, y las codornices andaban re-

volando cerca del hogar; y también derramaban el ~«~cf~ en

derredor del hogar y después a las cuatro esquinas del hogarderramaban el pulcre. Los pobres ofrecian un incienso quellaman copalxalli, en su mismo hogar, y los muy pobres ofre-

cian una yerba molida que se Hama yatlhtli, en sus mismos ho-

gares. Decian también que los sonores que acontecia ser electos

en este signo, que serian felices en su oficio; y luego hacian

gran convite a los senores de la comarca, y el convite comenzaba

en la cuarta casa de este signo, nahui dcatl. Todos los convi-

dados venian este dia a dar la enhorabucna al senor, y !e tra!an

algùn presente, y le hacian un razonamiento muy elegante y

muy honroso; y él estaba sentado en su trono y todos sus prin-cipales estaban sentados por su orden. Çn acabando la oraciôn

que le hacia el orador, luego se levantaba otro orador por partedel mismo senor y hacia otra oraciôn responsiva, al propôsitode !o que habia dicho aquel orador primero; y cuando hacia la

fiesta este senor electo daba muchas mantas y maxtles ricos alos mismos sonores que habian venido, de manera que mas car-

gados iban de !o que recibian de et que no hab!an venido de !o

que !e habian traido. Las mantas que daba et senor eran todas

preciosas hechas en su casa, y tejidas o labradas de diversasmaneras conforme a tas personas a quien se habian de dar.También les daba mucha abundancia de comidas, e iban carga-dos de las sobras para sus casas.

Page 435: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

345

CAPITULO XXVI.

DE CÔMOEN ESTESIGNOLOS SENORESSE APAREJABANPARA

DARGUERRAA SUSENEMIGOS,Y EN EL MISMOSENTENCIA-

BANA MUERTEA LOSQUE PORALGUNGRANCRIMEN

ESTABANPRESOS.

En acabando de hacer la fiesta de la dedicaciôn de su seno-

rio, los sonores que se etegïan en este signo, luego mandaban

pregonar guerra contra sus enemigos y esto era to segundo en

que hab!an de mostrar la grandeza de su senorio, en la guerra, y

por esta causa luego escogian a los hombres valientes y soldados

fuertes; y todos los que eran tales ttegabanse al senor a porfta,

porque cada uno deseaba que le eligiesen para aquel negocio,

por tener ocasiôn de mostrarse y de ganar de corner, y honra,

y por mostrarse que deseaban de morir en la guerra.También decian que en este signo sentenciaban a los que

estaban presos por algùn crimen de muerte, y sacaban a los queno tenian culpa de la carcet; y también libraban a los esclavos

que injustamente eran tenidos por tales. Aquellos que libraban

de la injusta servidumbre, luego se iban a banar en la fuente de

C/to~M~~cc, en testimonio que eran va libres.

Y tos que nacian en este signo decian que serian bien afor-

tunados, serian ricos y tendrian muchos esclavos y harian ban-

quetes; y bautizàbantos y ponianlos nombres en la cuarta casa,

que se llamaba xa~Mt aco~; entonces convidaban a los mucha-

chos por et bautismo, y por el nombre del bautizado. También

tenian una ceremonia que, en este signo, los que criaban los

pertillos que vivian de esto, los almagraban las cabezas. La

segunda casa se llama ome osomatli; y la tercera ei tM<~tM<t~t;!a cuarta nahui <tco~; ta quinta MMCMt'Ktoc~o~; la sexta cA<-

fM<~ cuauhtli; la séptima chicome co~cocMM/t~t; la octava chi-

cuti oMtM;la novena chiconahui ~c~o~; la décima matlactli

quidhuitl; la undécima ~«t~oc~t'oncc .r~c/tt~; la duodécima iMO-

~c~to~tUtMf cipactli; la décimotercera tno~oc~tOtMCt~/<~c<

Page 436: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

34~

Estas casas todas siguen la bondad o ma!dad de sus numéros,comoestâarnhadicho.

CAPITULO XXVII.

DEL DÉCÏMOQUIKTOSIGNOLLAMADOCE CALU, Y DE SU MUY

ADVERSAFORTUNA.DECfANQUELOSHOMBRESQUEEN HL

NACÎANERANGRANDESLADRONES,LUJURIOSOS,TA-

HURES,DESPERDICIADORESY QUE SIEMPREPARA-

BAN EN MAL; Y LAS MUJERESQUE EN EL

NAcfAN ERANPEREZOSAS,DORMÏLONAS,ÏNÙTILES PARA TODO BIEN.

E! décimoquinto signo se Ilama ce calli; decian que este

signo era mal afortunado y que engendraba suciedades y torpe-dades. Cuando reinaba descendian las diosas que se ttaman

Cihuateteo y hacian los danos que arriba, en otras partes, se ha

dicho. Todos los médicos y las parteras eran muy devotos de

este signo, y en sus casas le hacian sacrificios y ofrendas. Los

que nacian en este signo decian que habian de morir mala muer-

te, y todos esperaban su mal fin; decian que o morian en la

guerra, o serian en ella cautivos o moririan acuchillados en la

piedra del desafio, o les quemarian vives, o les estrujarian con

la red, o les acliocarian, o les sacarian las tripas por el ombli-

go, o les matarian en el agua a lanzadas, o en el bano asados;

y si no morian alguna de estas muertes, caerian en algùn adul-

terio y asi les matarian juntamcnte con la adultéra, machucan-

doles las cabezas a ambos juntes; y si esto no, dec!an que se-

rian esclavos, que ellos mismos se vendenan y corrrerian y be-

berian su precio, y ya que nin~una de estas cosas les aconteciese

siempre vivirian triâtes y descontentos; y serian ladrones o sal-

teadores, o robadores, o arrebatadores, o grandes jugadores yserian enganadores en el juego, o perderian todo cuanto tenian

en el juego, y aun hurtarian a su padre y madrc todo cuanto

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347

tenia para jugar; y no tendrian con que se cubrir, ni alhaja

ninguna en su casa, y aunque tomasen en la guerra algunoscautivos, y por esto les hiciesen ~~Mtf<a,todo les saldria mal; y

por mucho que hagan penitencia desde pequenos, no se podrân

escapar de mala ventura.

CAPITULO XXVIII.

DE LASMALASCONDICIONESDELASMUJERESQUF NACfAN

EN ESTESIGNO.

Y si era mujer la que nacia en este signo, también era mal

afortunada, no era para nada, ni para hilar, ni para tejer. yboba y tocha, risuena y soberbia, vocingtera; anda comiendo<c<c~ty sera parlera, chismera, infamadora, salenle de la boca

las malas palabras como agua, y escarnecedora; es holgazana,

pcrezosa, dormilona y con estas obras viene siempre a acabar

mat y a venderse por esctava; como no sabe hacer nada, ni mo-

ler maiz, ni hacer pan. ni otra cosa ninguna, su amo la vende-

ria a los que trataban en esclavos para corner y asi vendria a

morir en el tajôn de los idolos. Remediaban la maldad de este

signo, en que !os que nacian en él los bautizaban en la tercera

casa que se Hamaba ci <'<!o/ o en la séptima casa, que llamaban

chicome atl. porque todas las terceras y séptimas casas eran

buenas; y por no repetir muchas veces una cosa brevemente de-

cimos que todas las casas que se siguen tienen la calidad de sus

numéros, como ya arriba esta dicho en muchos lugares. La se-

gunda casa de este signe, se Hama owc Ct«'o~M: la tercera <'t

c6atl; la cuarta Ma/<«t«tt~Mt~~t; la quinta macuilli tM<f~o~;la

sexta cAtCMOtftochtli; la séptima c/n'fOM«'atl; la octava f/ncuct

t~CMUt~t, la novena c/n'co~to/tMto~~Mto~t; la décima MM~oc~

Mo~'noMt;la undécima ««!</<!<«!««*<!fa/ la duodécima MtO~of-

//«?Mfont<'o< !a (tcctmntercera M«!~o<«<'t <'t<o«/<t.

Page 438: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

348

CAPITULO XXtX

DEL SIGNODÉCIMOSEXTOLLAMADOCECOZCAQUAUHTLI,YDESU

BUENAFORTUNA.DECfAN QUE LOSQUE EN ESTE SIGNO

NACiANVIVÎANMUCHO,THNfANLARGAVIDAY ERAN

DICHOSOS,AUNQUEMUCHOSDE LOSQt~E EN EL

NACfANMORiANLUEGO.

Al décimosexto signo ttamaban ce co~cogMOM/t~t,este signodecian que era bien afortunado, y que era el signo de los viejos.

Decian que los que nacian en este signo vivian larga vida yeran prospères, y vivian alegres en este mundo; no, empero,todos los que nacian en él eran tales. Y los que nacian en este

signo, los padres, si tenian que gastar con sus amigos tucgo los

bautizaban en este signo c~ cozcaquauhtli; y los que no tenian

que gastar, para buscàr !o que era menester diferian el bauti!

mo hasta la séptima casa que se Hama chicome ~A~co~ la se-

t ;unda casa de este signo se Hama ome calli; la tercera ri tér-

~<t~/ la cuarta nahui ~Mt~Mt~; la quinta macuilli .v<~cAt<f;la

sexta chicuace cipactli; la séptima cAtfOMtr<'A~fo~ la octava

chicuei calli; la novena chiconahui cuetzpallin; la décima matlac-

tli c~o~/ la undécima matlactlionce tMt~Mtj~t;la duodécima ma-

~c~tCtMO~t~ ftt<îja~/ la décirnotercera tMO~of~to~MMforA~t. Y

por excusar la cuperfluidad de las palabras no podemos mas

de la catidad del primer dia, porque los otros como esta dicho

tienen las catidades segùn sus numéros.

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349

CAPITULO XXX.

DEL SIGNODÉCIMOSÉPTIMOLLAMADOCE ATL, Y DE SU DESAS-

TRADAFORTUNA.DECÏANQUELOSQUENACÎANEN EL SI EN

LAMEDIAVIDATENfANALGUNABUENADICHA,EN LAOTRA

MEDIAHABfANDE SERDESDICHADOS,Y QUEPORLA MA-YORPARTEMORfANMUERTEDESASTRADA;DECfAMQUE

ESTESIGNOERA DE LA DIOSADELAGUALLAMADA

CHALCHIUHTUCUE;HACÎANLEGRANFIESTALOS

QUE TRATABANPOR EL AGUA CON CANOAS.

El décimoseptimo signo se llama ce o~; decian que este

signo era indiferente. En este signo decian que reinaba la diosa

que se Hama CAo/cAtM/t~tCMc,y los que tenian tratos en el aguahacian ofrendas y sacrificios a honra de esta diosa en el calpul-

co, delante de la imagen.Y dedan por ser este signo indiferente que cual o cual de los

que nacfan en él tenia buena ventura, y todos los mas de los que

en él nacian eran mal afortunados y morian nula muerte; y si

algunos bienes de este mundo tenian, poco tiempo los gozaban,a! mejor tiempo se les acababa la ventura. Y por esta causa se

levant6 el refran que dice: que en el mundo un dia bueno y otro

malo, y que los que son prospères en un tiempo, acabaran en

pobreza; y los que tienen pobreza en la vida, antes de la muerte

tendrian a!gûn descanso. Y a los que nacian en este signo no

los bautizaban luego, diferianlos para el tercero, o para et sép-timo dia, o para el décimo o para alguno de los que se siguen,

porque decian que todos estes hasta et treceno tenian alguna

hondad; la segunda casa de este signe se ttama otMf ttpcMtM<H;

la tercera ei oeoMto~t; ta cuarta nahui ttto/tMo~t; la quinta <Mo-

cuilli dce~ la sexta chicuace oc~/o~, 1a séptima chicome o«o<tA-

tli, la octava chicuei co-cca~MaMA~t;ta novena c/<tccMO/:M<o//<M.

la décima matlactli ~~o~, la undécima Mtc~of~toncc quidhuitl;la duodécima matlactliomome .fJcAt~; la décimotercera tMo~ac-

tliomti ~Of~.

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350

CAPITULO XXXI.

DEL SIGNODECIMOOCTAVOLLAMADOCE EHÉCATLY DE SUS

DESGRACIASY MALAFORTUNADELOSQUEEN EL NACÏAN.

El décimooctavo signo se Hama c~ <t<<co/ decian que era

mal afortunado porque en el reinaba ()t«*~<J<ï~. que es dios

de los vientos y de los torbe!!inos; decian que el que nacia en

este signo, si era noble, sera embaiador y que se transfigurar!aen muchas formas, y que seria nigromàntico y hechicero y malé-

fico, y que sabria todos los péneros de hechicerias y maleficios

y que se transfiguraria en diversos animales; y si fuese hom-bre popular o iMac~MO~seria también hechicero y encantador yembaidor, de aquellos que se !!aman temacpalitotique; y si fue-

se mujer seria hechicera, de aquellas que se lIaman tMo~t~t-

~tM~f<c. Y estas hechicerias, esos hechiceros aguardaban algtin

signo favorable para hacerlas, uno de los cuales era chiconalrui

t~CMt'M~tv otro C/ttCOMoAMtW~Mt~~t, chiconahui malinalli; y t0'

das las casas novenas de todos los signes les eran favorables paraestas sus obras, tas cuales son contrarias a toda buena fortuna.

Los que eran de este oficio siempre andaban tristes y pobres, ni te-

nian que corner ni casa en que morar, sotamente se manten!an de

!o que les daban !os cuales (aquellos que) mandaban hacer a!gùn)na!eficio y cuando ya habian acabado de hacer sus mateficios yera tiempo que acabasen su mala vida, alguno los prendia y les

cnrtaba los cabellos de la corona de la cabeza, por donde perdiael poder que tenia de hacer hechicerias y maleficios; con esto

acababa su mala vida muriendo. Aquellos hechiceros que se

Ilaman ~Mtoc~a~<oftç«c, o por otro nombre ~M~M.ro~MOMtgttc,cuando querian robar alguna casa hacian la imagen de ce ché-

cof~ o de CM~o~a~ y ellos eran hasta quince o veinte los

que ertendian en esto e iban todos bailando a donde iban a ro-

bar, c ibalos guiando uno que llevaba la imagen de Quetzalc6atl,

y otro que Hevaba un brazo desde el codo hasta la mano de al-

guna mujer que hubiese muerto del primer parto; !as cortaban

Page 441: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

35'

a hurto el brazo izquierdo, y estos tadrones llevaban un brazo

de estos delante de si, para hacer su hecho uno de los que iban

guiando to !!evaba en el hombro. Y en Ilegando a la casa don-

de habian de robar, antes que entrasen dentro de ta casa, estan-

do en et patio de la misma casa daban dos golpes en el suelo

con el brazo de la muerta; y en ttegando a la puerta de ta casa

daban otros golpes en el umbral de ta misma casa, con el

mismo brazo, y hecho esto dicen que todos los de casa, se ador-

mectan o se amortecian, que nadie podia hablar, ni moverse;estaban todos como muertos aunque entendian y ve!an to quese hacia otros estaban dormidos roncando, y los ladrones en-

cendian candelas y buscaban por la casa to que habia que corner

y comian todos, muy de repose; nadie de los de casa los impe-dia ni hal)laba, todos estaban atônitos y fuera de si. En ha-

biendo muy bien comido y consoladose, entraban en los sitte-

ros y bodegas y arrebanaban cuanto hallaban, mantas y otras

cosas, y to sacaban todo fuera, oro y plata, y piedras y plumasricas, y !ucgo hacian de todo cargas, y se las echaban a cuestas

y se iban con citas y antes de esto dicen que hacian muchas su-

ciedades y deshonestidades en tas mujeres de aquella casa; ycuando va se iban, luego se iban corriendo para sus casas, con

to que ttevaban hurtado y dicen, que si atguno de ellos se asen-

taba en el camino para descansar, no se podia mas levantar y

quedàbase alli hasta la manana, y tomàbante con el hurto y el

descubria a los demâs.

CAPITULO XXXII.

DE LOSLLOROSY LÂSTtMASQUE HACiAXY HEctAN AQL'ELT~SA tJUIENROIIARONLOSNIGROMAKTÏCOS.Y DELASDE-

MASCASASDE ESTESIGNO.

Idos los ladrones, los de la casa de los robados comienzan

a volver en si y a levantarse de donde estaban echados, y co-

menzaban a mirar por casa, por los silleros y bodegas, y por

Page 442: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

35~

las petacas y cajas y cofres, y no hallaban nada de cuanto te-

nian; y hallan robado todo cuanto tentan, oro y plata, y pie-dras y plumas ricas, mantas y naguas y huipiles, y todo cuan-

to tenian, y comienzan luego todos a Horar, y a dar gritos ya dar palmadas de angustia, y tas mujeres comienzan a decir

a voces: quecan H~ oc nen g!<~MM<~oc rien, que quiere decir,"oh desventuradas de nosotras", y daban consigo tendidas en et

puelo, y dabanse de punadas y bofetadas en la cara diciendo:

ca onitquioac, otlacemichic tfa, que quiere decir: "todo cuanto

teniamos nos han Uevado"; y dectan otras muchas lastimas, co-

mo esta en la letra de esta manera lloraban aquellos que estaban

robados.

A estos robadores también llamaban ~~o~oww~w</ por

que en tomàndotos luego los apedreaban y tes tomaban todo

cuanto tenian en sus casas. De tas demas casas de este signono hay que decir mas de !o que esta dicho atrâs: la segundacasa de este signo se llama ome calli !a tercera ei c~~o~Mt;la cuarta MO/tMtcoa~; la quinta macuilli tMtOMM~t;!a sexta cAt-

cMoc<?~«~o~/ la séptima chicome /oc/t~t/ la octava chicuei atl;

la novena cAtco~MAMtt~cM<M~t;la décima matlactli osomatli; la

undécima matlactlionce malinalli; la duodëcima wo/~oc~t~to~tf

d<-o~/ la décimo tercera matlactliomei océlotl

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)MMX~nt.M

353

CAPITULO XXXIII.

DEL SIGNODÉCÏMONOVENOQUESE LLAMACE QUAUHTLI,Y DE

SU ADVERSAFORTUNA. DECÏANQUE LOSHOMBRESQUE

NACfANEN ESTESIGNOERANVALIENTES0 ESFORZA-

DOS,ATREVIDOS,DESVERGONZADOS,DESCOMEDÏDOS,

FANFARRONES,ETC.; Y LAS MUJERESERAN

TAMBIÉNATREVIDAS,DESVERGONZADAS,

DESLENGUADAS,DESHONESTAS,ETC. DECiAN

QUEEN ESTESIGNODESCEND~ANA LATÏERRALAS

DIOSASMENORESY EMPECÎANA LOSNïNos Y NINAS,Y

PORESTACAUSASUS MADRESY PADRESNO LOSDEJABAKSALIRDECASA,NI BANARSEELTÏEMPOQUEESTESIGNOREINABA.

El sig"<odéctmonoveno se Ilama ce g<«tMA<K;decian que es-

te signo nj era mat afortunado, y que en el descendian tas dio-

sas CtAtMK~~oa la tierra; decian que no descendian todas sino

tas mozas, y aquellas eran mas empecibles y mas temerosas, yhacfan mayores danos a los muchachos y muchachas y se en-

vestian en ellos, y tes hacian hacer visajes, y por esto en este

signo adomaban los oratorios edificados a honra de estas dio-

sas por tas divisiones de tas calles y caminos, con espadanas y

flores; y los que habian hecho algfin voto o reverencia de ellas

cubrian tas tm&genes de ellas con papeles en este dia, y ofre-

cian los papeles manchados con ulli y otros que no cu-

brian sus imàgenes ofrecian comida y bebida y copat blanco

y menudo. Estas comidas tomaban para si los ministros de

aquellos oratorios; después de haber comido cada uno bebia en

su casa el pulcre, a sus solas, y daban el ~Jcr~ a los viejos

y a tas viejas, y visitaban unos a otros en sus casas.

Decian que los que nacian en este signo, si eran nombres,

serian valientes y osados y atrevidos, y desvergonzados, y pre-

suntuosos y soberbios, y decidores de palabras soberbias y afren-

tosas, y (que) presuminan de bien hablados y corteses y sc-

rian jactanciosos y lisonjeros; al cabo vendrian a morir en la

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354

guerra. Y si era mujer la que nacia en este signo, seria des-

lenguada y maldiciente; su pensamiento seria decir mal y aver-

gonzar a todos y también seria atrevida para apunear y aranar

las caras a otras mujeres, y para remesar a todos y para rasgarlos /!Mt~t~Mde las otras mujeres.

CAPITULO XXXIV.

DE LA SUPERSTICIONQUEUSABANLOSQUEIBANA VISÏTAR(A)LA RECIÉNPARIDA,YDEOTROSRITOSQUESE GUARDABAN

EN LA CASADE LA RECIÉNPARIDA.

Aqui se pone la ceremonia que hacian las mujeres a las re-

cién paridas. En sabiendo que alguna parienta habia parido

luego todas las vecinas, y amigas y parientas, iban a visitarla

para ver la criatura que habia nacido; y antes que entrasen en

aquella casa, fregâbanse las rodillas con ceniza, y también fre-

gaban las rodillas a sus ninos, que llevaban consigo, no sola-

mente las rodillas, mas todas las coyunturas del cuerpo; decian

que con esto remediaban las coyunturas que no se aflojasen.Tambtén hacian otra superstic!ôn: que cuatro d!as arreo ardta

el fuego en casa de la recién parida, y guardaban estos cuatro

dias con mucha diligencia que nadie sacase fuera el fuego, por-

que dec!an que si sacaban fuego fuera quitaban la buena vcn-

tura a la criatura que habia nacido.

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355

CAPITULO XXXV.

DE LAS CEREMONIASQUE HAcfAN CUANDOBAUTIZABANLA

CRIATURA,YDELCONVITEQUEHAcfANA LOSNINOSCUANDO

LES PONfANEL NOMBRE;Y DE LA PLÂTICAQUE LOS

VIEJOSHACfANA LA CRIATURAY A LA MADRE.

Sigttese la ceremonia que hacian cuando bautizaban a sus

hijos y hijas. Este bautismo se hacia cuando salia el sol, y con-

vidaban a todos los ninos para entonces y dâbanles de comer;la criatura que nacia en buen signo luego la bautizaban, y si nohabla oportunidad de bautizarla luego diferianla para la terce-

ra o séptima o décima casa. y esto hacian para proveerse de las

cosas necesarias para el convite de los bateos. Llegado el d{a

de los bateos comian y bebian los viejos y viejas, v saludaban al

nino y a la madre. AI nino le decian "Nieto mio, has venido

al mundo donde has de padecer muchos trabajos y fatigas. por-

que estas cosas hay en el mundo. Por ventura viviràs mucho

tiempo, y te lograremos y te gozaremos, porque eres imagende tu padre y de tu madre, eres proben y broton (ï) de tus

abuelos y antepasados, los cuales conociamos, que vivieron en

este mundo". Dicho esto y otras cosas semejantes, halagaban a

la criatura, trayéndole la mano sobre la cabeza en senal de

amor: y luego comenzaban a saludar a la madre, diciendo de

esta manera: "Hija mia, o senora mia, habéis sufrido trabajoen parir a vuestro hijo que es amab!e como una pluma rica o

piedra preciosa; hasta ahora érades uno, vos y vuestra criatura,

ahora ya sois dos distintos, cada uno ha de vivir por si, y cada

uno ha de morir por si, por ventura gozaremos y lograremos

algùn tiempo a vuestro hijo y !o tendremos como a sartal de

piedras preciosas. Esforzaos, hija, y tened cuidado de vuestra

salud; mirad, no caigàis en enfermedad por vuestra culpa y te-

ned cuidado de vuestro hijito, mirad que tas madres mat avi-

(t).–Arc. équivalentea rcnuevo(Dic. de Aut.) Proben, seguramente,tieneun alcancescmejantc.

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356

sadas matan a sus hijos durmiendo, o cuando maman; si no les

qu!tan !a teta con tiento, suétense agujerar el patadar y mttercnmirad que pues que nos le ha dado nuestro seiior no le perda-mos por vuestra cutpa, y no es menester fatigaros con mas pa-labras".

CAPITULO XXXVI.

DEL CONVITEQUESEHAdA PORRAZÔNDELOSBATEOS,Y DELA

ORDENDESERVICIOYDELABORRACHERAQUE~LLf PASABA.

Siguese la manera del convite que se hacia en los bateos.

Llegado el dia de los bateos, juntâbanse los convidados en la

casa det que hacia el bateo y luego se asentaban por su ordcn,

porque tenian sus asientos a cada uno segùn su manera. Luegocomenzaban tos que tenian el cargo de servir las cosas del con-

vite, los que habian elegido para esto ponian luego canas de

humo con sus ptatos delante de cada uno de los convidados;

luego dâbanles flores en las manos, v ponianles guirnatdas en

las cabezas y echàbantes sartales de flores al cuello; y ïuegotodos los convidados comenzaban a chupar el humo de las ca-

rias, y a oler las flores. Después de esto venian los servidores

de la comida, y traian comida a cada uno segùn su comida, y la

ponian delante del que estaba sentado. Una orden de chiqui-huites con diversas maneras de pan, y pareados en los chiquihui-tes otros tantos cajetes con diversas maneras de cazuela, con

carne o pescado; y antes que comenzasen a corner los convida-

dos la comida que tes habian puesto, tomaban un bocado de lacomida y arrojabanle al suelo a honra del dios Tlaltecutli, y

luego comenzaban a corner habiendo comido daban las sobras asus criados, y también los cajetes y chiquihuites. Luego venian

los que servian el cacao y ponian a cada uno una jicara de

cacao, y a cada uno le ponian su palillo, que Itaman <~M<!M<ylas sobras del cacao daban a sus criados. Después de haber ettos

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3S7

bien bebido y comido estâbanse en sus asientos un ratiUo, re-

posando y algunos a quien no les contentaba la comida y be-

bida, tevantàbanse luego enojados e ibanse murmurando del

convite y del que los convido, y entrâbanse en su casa enojados;

y si alguno de parte del que convid6 veia aquello, deeiato al

senor del convite, el cual los hacia Ilamar para el dia siguiente ytes daba de comer y consolaba; a este dia llamaban o~MO~,

porque en éî se acababa todo el convite.A tas mujeres, que comian en otra parte, no tas daban cacao

a beber sino ciertas maneras de mazamorra, sembrado con di-

versas maneras de chilmolli por encima; y a la noche los viejosy viejas juntâbanse y bebian pulcre y emborrach&banse. Parahacer esta borracheria ponian delante de ellos un cântaro de

pukre, y el que servia echaba en una jicara y daba a cada uno a

beber, por su orden, hasta el cabo. A las veces daban ~M~rc

que !taman iztac oclli, que quiere decir ~«fcf~ blanco, que es lo

que mana de los magueyes, y otras veces daban pulcre hechizo

de agua y miel, cocido con la raiz, al cual Haman ayoctli, que

quiere decir ~M~cr~de agua, lo cual tenia guardado y aparejadoel senor del convite de algunos dias antes. Y el servidor, cuando

ve!a que no se emborrachaban, tomaba a dar a beber por la

parte contraria a la mano izquierda, comenzando de los de mas

abajo. En estando borrachos, comenzaban a cantar; unos can-

taban y lloraban, y otros cantaban y habian placer; cada uno

cantaba !o que queria, y por el tono que se le antojaba; ningunoconcertaba con otro. Unos de ellos cantaban a voces, y otros

cantaban bajito, como dentro de sf. Otros no cantaban, sino

parlaban y reian y decian gracias, y daban grandes risadas cuan-

do otan a los que decfan gracias. De esta manera se hacian los

convites, cuando alguno convidaba por alguna causa.

<

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358

CAPITULO XXXVII.

DE LO QUE AHORASE HACEEN LOSBATEOSQUE ES CASI LO

MISMOQUE ANTIGUAMENTEHACÎANY DELMODODE LOS

BANQUETESQUE HACtANLOSSENORES,PRINCIPALES

Y MERCADERES,Y AJIORAHACEN,Y DE LAS

DEMASCASASDEESTESIGNO.

Siguese la manera del convite que ahora después de ya cris-

tianos hacen en los bautismos de sus hijos. De la misma ma-

nera convidan ahora para sus bautismos que convidaban anti-

guamente, excepto que los senores y principales, y mercaderes

y hombres ricos, cada uno segùn su manera, hacfan convite yconvidaban mucha gente. y ponian oficiales y servidores para

que sirviesen a los que venian convidados, para que a todos se

les hiciese honra conforme a la calidad de sus personas, asi en

darles flores como en darles comida, como en darles mantas ymaxtlates. Para este propos!to juntaba mucha copia de comida,

y mantas y maxtlates, y flores y canas de humo, para que todos

sus convidados tuviesen copiosamente todo !o necesario, y no

recibiese afrenta ni vergüenza el senor del convite, sino que re-

cibiese gloria de la orden y de la abundancia de todas las cosas

que se habian de dar. Y sabiendo esto los convidados estaban

con esperanza que no les faltaria nada de las cosas del convite,

y también deseaban que no hubiese falta, porque el que convi-

daba no cayese en alguna afrenta, ni nadie con raz6n se pudiese

quejar de él, ni del convite, ni murmurar. LIegando el dia del

convite todos los servidores y oficiales del convite andaban con

gran solicitud, aparejando las cosas necesarias y poniendo es-

padanas y flores en los patios y caminos, y barriendo y allanan-

do los patios y taminos de la casa donde se hacia el convite.

Unos traian agua, otros barrian, otros regaban, otros echaban

arena, otros colgaban espadanas donde se habia de hacer e! arei-

to otros entendian en pelar gallinas, otros en matar perros ycliamuscarlos, otros en asar gallinas, otros en cocerlas, otros

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359

metian los pcrfumes en las canas. Las mujeres, viejas y mozas,

entendian en hacer tamales de diversas maneras; unos tamales

se hacian con harina de f ri joles,otros coi. came; unas de ellas

lavaban el maiz cocido, otras quitaban la coronilla del maiz, quees aspera, porque el pan fuese mas delicado; otras traian agua,otras quebrantaban cacao, otras le molian, otras mezclaban el

maiz cocido con el cacao, otras hacian potajes. Y en amane-

ciendo pon!an pétâtes por todas partes, y asentaderos, y echa-

ban heno entretejiendo la orilla, que parecian mantas de heno;todas las cosas se pon!an en orden como era menester, sin queet senor entendiese en nada. Todas estas cosas hacian los ser-

vidores y oficiales, aquellos que dan tas canas de humo y las

flores, y la comida; y aquéttos hacen et cacao y !o levantan al

aire, y dan a los que han de beber; y también hay personas

diputadas para el servicio particular de los convidados. Estoacontece entre los senores y principales, y mercaderes, y hom-

bres ricos; pero la gente baja y pobre hace sus convites como

pobres y rùsticos, que tienen poco y saben poco, y dan flores

de poco valor y dan canas de humo que ya han servido otra vez.

Las demàs casas de este s!gno tienen la fortuna conforme

a los lugares de sus numéros. La segunda casa se ttama om,

co~o~MOM~t;la tercera ei ollin; la cuarta Ma/tMt~r~o~; la quin-ta macuilli ~MtJ/tMt~;la sexta chiquace .t'<!c/<M/la séptima chi-

come ct~ocfK; la octava chicuei cA~co~/ la novena cAtrottoAMt

calli; la décima matlactli CMc~~tM; ta undécima matlactlionce

c<!o~; la duodécima matlactiontome tMt~Mt~~t;la décimo tercia

matlactiomei tM~O~.

Page 450: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

360

CAPITULO XXXVIII.

DEL SIGNOVIGÉSIMOY ~LTÏMOLLAMADOCE TOCIITLI. DEcfAN

QUELOSQUENAC~ANEN ESTEMONOERANGRANJEROS,

TRABAJADORES,VIVIDORES,RICOSY GUARDOSOS.

E! signo vigésimo se llama <*<*<ocA~$(y) es el ultime de

todos; decian que este signo era bien afortunado; los que en ë!

nacian eran prospères y ricos y abundantes de todos los mante-

nimientos, y esto por ser grandes trabajadores, y grandes gran-

jeros y grandes aprovechadores del tiempo, y que miran a las

cosas de adelante y son grandes atesoradores para sus hijos, yson circunspectos en guardar su honra y hacienda; y si era la-

brador el que en este signo nacia era muy diligente en labrar

la tierra y en sembrar todas las maneras de semillas, y en la-

brarlas, y en regarlas, y asi abundantemente cogia de todas ma-

neras de legumbres y henchia su casa de todas mèneras de maiz,

y colgaba por todos los maderos de su casa sartales y manadas

de mazorcas de maiz; todas las cosas aprovechaba, las hojas demafz y las carias, y las camisas de tas mazorcas, y los redrojosdel mafz, y con estos trabajos y diligencias se enriquecia.

CAPITULO XXXIX.

QUE HABLAGENERALMENTEDE TODOSLOSSIGNOS.(l).

Aqui brevemente se dice de todo to susodicho, de las cali-

dades, y de condiciones de todos los signos de cada dia; cuites

son bien afortunados y cuàtes son infelices, va se ha dicho larga-mente atras, y se ha replicado muchas veces que todos los sig-

(i).–Buatstmante suprimi6este capitulo en su edici6n,por conslde-rarlo inùti).Y et mismocriterio ~)gui6Jourdaneten su trtducciôn fran-CCM. <

Page 451: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

3~!

nos hacen y cuentan cada dia, los cuales se andan mudando de

unos lugares a otros de sua numéros, y son todos los mismos;

que cada uno de aquéllos tiene principio cada vez, Ilevando Iras

si a los otros, alguna vez es bien afortunado, y alguna vez es

mal aventurado y alguna vez es indiferente, conforme a sus

numéros ya esto esta dicho. Que los que nacian en buenos

signos luego se bautizaban, y los que nacian en infelices signos,no se bautizaban tuego mas diferianlos para mejorar y reme-

diar su fortuna. Por esto los viejos caducos y necios, que eran

practicos en esta arte, buscaban el signo que era mejor.Por tanto, aqui decimos sumariamente !o que resta de decir

y hacer menciôn de todo lo susodicho, por no dar hastio a los

lectores con palabras demasiadas y superfluas, y mas, porqueen esto no estamos estimados por importunos, de tornar a decir

to que esta ya dicho, porque poniendo comparaciôn que asi co-

mo si fuese comida muy sabrosa, no mas ni menos la ptatica o

razonamiento pierde su sabor cuando se repite muchas veces

una cosa, y en esto ya se dijo todo, muy delicada y suavementeasi !o que era blando y caliente, y sabroso, y suave, y gracioso,y donoso. También esta ya dicho que asi como si fuese el pan

duro, y frio y àspero, o asi como el pan hecho de maiz cocido

no bien molido ni bien lavado que hiede a la cal, asi es la pli-tica que es molesta a los oyentes; o as! como si fuese tamal

muy caliente, el cual cuando se come quema el paladar, y echa

de si humo, porque es demasiado caliente. Otro si: esta yadicho que asi como si fuese el tamal frio y mohoso y podrido,asi la ptatica desabrida ofende al otdo. Por to cual brevemente

concluimos con pocas palabras !o que se dijo ya arriba, porqueno es razôn tornar a decir y replicar to que esta ya platicado.Es como una pared que se hace y edifica con los materiates muy

bastantes, poco a poco. As! la platica se hizo y a poco a poco.Unas ptàticas estan muy bien cumplidas y juntadas y puestashasta el cabo, asi como si fuese la pared cuando se labra bien

dentro de la pared, y dentro de tas piedras grandes que se po-nen afuera se le meten con mucha diligencia piedras chicas y

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36a

menudas, con piedras mâs pequ<*nas,y con barro bastante; asi

esta plâtica, y otras plàticas estàn abreviadas y tajadas o corta-

das, como parece en !o susodicho.

CAPITULO XL.

DE LASRESTANTESCASASDE ESTESIGNOY DELA TABLA

Y NUMEROSDETODOSLOSSIGNOS.

At presente con este signo Ilamado ce ~ocA~t, se acaba la

obra con las demas casas de este signo que se siguen, porque

ya no hay que decir mas de este signo postrero y ùttimo, paraconchtir esto, sino poca cosa que resta que decir; y si algo

después se ofreciere, y saliere a la luz que ahora se esconde yse oculta, los lectores han de conieturarlo de !o que esta dicho.

Y las demâs casas de este signo aqui juntamente ponemos y or-

denamos como si fuese un sartal de piedras preciosas, y deja-mos de decir mas de la catidad y condiciôn de ellas, porque yase dijo arriba largamente y con esto concluimoslo asi, como si

fuésemos corriendo, para acabar esta obra: La segunda casa

de este signo se Harna o~tc atl; la tercera <'t<~cMtM~<;la cuarta,MoAMto~o~to~t; la quinta, ~tocMtMtmalinalli; !a sexta, c/tt'fMocc

dco~; la séptima, chicome oc~~o~; la octava, chicuei gMOM/t~t;la novena, chiconahui corco~MOMA~K;la décima, nratlactli oMtM;

la undécima, wo~oc~tOMcc~c~o~; la duodécima, wo~oc~tOMto-

me quidhuitl; !a décimo tercera, matlactionrei x6chitl.

Page 453: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

363

APENDICE DEL CUARTO LIBRO, EN ROMANCE, Y

ES UNA APOLOGIA EN DEFENSION DE LA VERDAD

QUE EN EL SE CONTIENE.

Porque algunos se han enganado, y aun todavfa dura el en-

gano cerca de ciertas cuentas que estos naturales usaban anti-

guamente, tengo por cosa provechosa poner aqu! la dectaracion

de tres maneras de cuentas que usaban, y aun en atgunas par-tes !a usan.

Es la primera cuenta, la divis!6n del ano por sus meses: es

el caso que ellos repartian el ano en diez y ocho partes, y a

cada parte le daban veinte dias; estes se pueden ttamar meses,de manera que su ano ten!a diez y ocho meses, los cuales con-

tienen trescientos y sesenta dias, y los cinco que sobran paraser ano cumplido no entran en cuenta sino Hamabantos dia.s

batd!os y aciagos, porque a mngùn dios eran dedicados. El fin

a que enderezaban esta divisi6n es, que cada mes, o cada veinte

dias los ded!caban a un dios, y en ellos le hacian fiesta y sacri-

ficios, excepto que en dos meses hacian fiesta a cuatro dioses,dedicando diez dias al uno y otros diez al otro. y asi con ser

los meses diez y ocho, las fiestas que celebraban en ellos eran

veinte. Esta cuenta se Uama calendario, donde todos los dias

del ano se dedican a los dioses, excepto los cinco que como esta

dicho los tenian por baldios y aciagos. Esta cuenta, que es el

catendario que estos naturales tenian, de tiempo sin memoria,no ticne que haccr con las otras dos cuentas que luego se dira

La scgunda cuenta que estos naturales usaban se llama eucn-

ta de los anos, porque contaban cierto ntimero de anos por la

forma que se sigue. Tenian cuatro caracteres puestos en cuatro

partes en respecto de un circulo redondo, al une de estos carac-

teres ttamaban M dcatl, que quiere decir una cana. Este carac-

ter cra como una cana verde pintada, y en respecto del circulo

estaba hacia el oriente. At segundo caracter ttamaban c~ ~c~o~,

que quiere dedr un pedernal hecho a manera de hierro de lan-

za, tenido la mitad de é! con sangre. Pero estaba puesto hacia

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364

la parte del septentrion, en respecto del circulo. El tercer ca-

ràcter era una casa pintada que ellos ttaman ce co~t; est& pues-ta hacia la puerta del occidente en respecto del circulo. El cuar-

to carâcter es la semejanza de un conejo que ellos Haman ce

~ocA~t, esta puesto hacia la parte del mediodia en respecto del

circulo. Contaban por estos caracteres cincuenta y dos anos,

<tando a cada uno de los caracteres trece anos, y contaban de

esta manera ce dratl, OMt~técpati, M calli, «o/<M<~ocA~ y asi

dando vuelta por estos caractères hasta que en cada uno se eum-

pliesen trece anos, los cuales todos juntos son cuatro veces tre-

ce, que hacen cincuenta y dos anos. E! fin o intencion de esta

cuenta es renovar cada cincuenta y dos anos el pacto o con-

cierto, o juramento de servir a los {do!os, porque <:ne! fin de

los cincuenta y dos anos hacian una muy solemne fiesta, y sa-

caban fuego nuevo, y apagaban todo to viejo, y tomaban todas

tas provincias de esta Nueva Espana fuego nuevo. Entonces

renovaban todas tas estatuas de los idolos y todas sus alhajas, yp! proposito de servir los otros cincuenta y dos anos, y también

tenian profecia u oraculo del demonio que en uno de estos pe-riodos se habia de acabar el mundo. i

La tercera cuenta que estos naturales usaban era el arie paraadivinar la fortuna o ventura que tendrian los que nacian, hom-

bres y mujeres; era de esta manera: que tenian veinte caracte-

res al primero Haman ct~oc~t/ el segundo, chécati; el tercero,

calli; el cuarto, cMC~tM; el quinto, c<}o~,etc., hasta veinte,como esta pintado en la figura que esta al fin de este apéndice.Decian que cada uno de estos caracteres reinaba trece dias, quetodos juntos son doscientos sesenta dias algunos dicen que es-

tos trece dias, son semanas del mes, y no es asi sino numéro

de dias en que reina el signo o carâcter. Las semanas de los

meses son cinco dias, y asi hay en cada mes cuatro semanas; ylos ~~M~ o mercados, por este numéro se seiialaban, que de

cinco en cinco dias echaban las mercados o ferias, y asi no te-

nian semana sino quintana y ahora en muchas partes echan los

mercados y ferias por nuestra semana, de aiete en siete dias.

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365

En esta cuenta adivinatoria y no licita entreponenM los carac-

tères de h cuenta de los anos, conviene a saber, aquellos cuatro

caracteres de que arriba se hizo menci6n, que es cana, pedernal,casa, conejo, por donde contaban la hebdômada de sus anos, queson cincuenta y dos. Esta cuenta, muy perjudicial y muy su-

persticiosa y muy Hena de ido!atr!a, como parece en este libro

cuarto, algunos la alaban mucho diciendo, que era muy inge-niosa y que ninguna macuta tenia esto dijeron por no entendera que fin se endereza esta cuenta, el cual es muy malo. ido!a-trico. De poco entendieron la muchedumbre de supersticiones y

fiestas, y sacrificios idotatricos que en et!a se contienen, y lia-

maron a esta cuenta el calendario de los indios, no entendiendo

que esta cuenta no alcanza a todo el ano porque no tiene mas

de doscientos sesenta dias de circulo, y luego toma a su prin-

cipio y asi no puede ser calendario y nunca !o fué, porqtte et

calendario, como esta dicho y esta pintado en el principe clel

segundo libro, contiene todos los dt~s del ano y las fiestas del

ano, y esto ignoraron los que dicen que esta arte adivinatoria es

calendario; y cierto fué grande inadvertencia y culpable igno-rancia loar por palabra y por escrito una cosa tan mala y tan

lIena de idolatria. El celo de la verdad y de la fe cat6Uca me

compele a poner aqui las mismas palabras de un Tratado que

un religioso escribi6, en loor de esta arte adivinatoria, diciendo

que es calendario, para que dondequiera que alguno le viere sepa

que es cosa muy perjudicial a nuestra santa fe cat6Jica, y sea

destruido y quemado. Siguese la introducci6n del tratado sobre-

dicho.

"Introduccion y dectaracion ahora nuevamente sacada, quees el Calendario de los Indios de Anahuac, esto es, de la Nueva

Espana.Por sus ruedas aqui antepuestas, cuentan los indios sus

dias, semanas, meses, anos, olimpiadas, tustros, indicciones Y

hebdômadas, comenzando su ano con el nuestro desde el rrin-

cipio de enero, en la cual se hablan tas maneras de contar los

tiempos que tuvieron todas las nacione' y sepun parece tos in-

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366

dips que la compusieron y sabfan bien ciertamente se mostraron

fil6sofos naturales. Solamente fa!taron en el bisiesto, pero tam-

bien pas6 al gran fil6sofo Aristotetes y (a) su maestro Plat6n,

y otros muchos sabios que no lo alcanzaron y es de saber queen este calendario no hay cosa de idolatria, y esto se puede ala-

bar por muchas razones; pero bastarâ decir una, y es: Que en

esta tierra no ha muchos anos que comenzaron las idolatrias, yeste calendario es antiquisimo; y si los nombres de los dias, se-

manas y anos, y sus figuras son de animales y de bestias y de

otras criaturas, no se deben maravillar, pues si miramos los

nuestros también son de planetas y de dioses que los gentiles

tuvieron, y pues que aqui se escriben muchos ritos, ficciones y

antiguos sacrificios. Una cosa tan buena, y de tanto primor

y verdadera, que estos naturales tuvieron, no es raxon de re-

probarla, pues sabemos que todc bien y verdad, quienquiera queto diga, es del Espiritu Santo".

Confutaci6n arriba <~tc/!0.

En !o primero que dice, que por esta cuenta los indios con-

taban sus semanas, meses y anos, es falsisimo, porque esta cuen-

ta no contiene mas de doscientos sesenta dias, v fa!tàban!e cien-

to cinco dtas para ser cuenta de un ano entero; ni tampococontaban sus meses por esta cuenta, porque sus meses son diez'yocho en un ano, y cada uno ticne veinte dias, que son tres-

cientos sesenta dias, al cual numéro no !!ega esta cuenta, ni

tampoco cuentan por esta cuenta sus semanas, porque aquello

que dicen que tenian trece dias por semana es fa!so, porque de

esta manera seria una semana de trece dias, v otra semana en-

traria con tres dias en el mes siguiente, y asi cada es no ten.

drfa dos semanas enteras, mayormentc que sus semanas cran de

cinco dias, las cuales mejor se Hamaran quintanas que no sema-

nas, y hay en cada mes cuatro de estas quintanas. Lo que dice

de olimpiadas y lustros y indiciones, por la misma raz6n es falso

y mera ficciôn !o que dice que el ano comenzaba en enero, co-

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367

mo el nuestro es falsisimo porque !o que llàman un ano poesta cuenta no son mas que doscientos sesenta dias, y de nece

sidad se habia de acabar ciento cinco dias antes de nuestro àno,

y asi no podia comenzar con nuestro ano, sino alguna vez y muyrara. En !o que dice que los indios (que) compusieron esta

cuenta se mostraron fil6sofos naturales es falsisimo, porque esta

cuenta no la ttevaban por ninguna orden natural porue fué

invenc!6n del demonio y arte de adivinacion. En lo que dice quefaltaron en el bisiesto es falso, porque en la cuenta que se Uama

calendario verdadero cuentan trescientos sesenta y cinco dias, ycada cuatro anos contaban trescientos sesenta y seis dias, en

fiesta que para esto hacian de cuatro en cuatro anos. En !o quedice que en este calendario no hay cosa de idolatria es falsisima

mentira, porque no es calendario sino arte adivinatoria, donde

se contienen muchas cosas de idolatria, y muchas supersticiones

y muchas invocaciones de los demonios, tacita y expresamentc,como parece en todo este cuarto libro precedente, de manera

que ninguna verdad contiene aquel tratado arriba puesto, que

aquel religioso escribiô, mas antes contiene falsedad y mentira

muy pemiciosa.

5'~MM~ adclante en el tratado de ag~ r~K~tOM.

"I.os indios, que b!en entendian los secretos de estas rucdas

y catendario, nu los ensenaban ni descubrian sino a muy pocos

porque por ello ganaban de corner, y cran estimados y tenidos

por hombres '-abios y cntcndidos, cmpero sab!an casi todos los

indios aduttos y tcn!an noticia de! ano, asi del numéro como de

la casa en que andaban mas (!(*los nombres de los dias y sema-

nas y otros muchos secretos, y cuentas que tenian. sôto aquettosmaestros compotistas !o a!canxaban a saber. Ahora para en-

tender la cuenta que estos naturates tenian, y para saber como

contaban los tiempos por tas ruedas y figuras aqui escritas, se

ponen rcglas, que son tas infrascriptas".

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368

Confutaci6n de fû arriba dicho.

Ya esta dicho que el calendario es distinto de esta cuenta yno tiene nada que ver con ella, y el calendario trata de los me-

ses de todo el ano y de los dias de todo et ano, y de las semanas

de todo el ano y de tas fiestas fijas de todo el ano. Sabianlc

todos los sàtrapas y todos los ministros de los idolos, y mucha

de la otra gente popular, porque es cosa fâcit y toca a todos.

Empero ta cuenta de la arte adivinatoria, a ta cual falsamente

Ilama calendario, es cuenta por si, porque su fin se endereza a

adivinar tas condiciones y sucesos de los que nacen en cada

signo, o caràcter; esta cuenta sabianla solamente los adivinos ytos que tenian habilidad para aprenderla, porque contiene mu-

chas dificultades y obscuridades. Y a estes que sabian esta cuen-

ta llamâbanlos ~Mof~oMAgM~,y tenianlos en mucho y honrâ-

banlos mucho; teniantos como profetas y sabidores de las cosas

futuras, y asi, acudian a ellos en muchas cosas, como antigua-mente tos hijos de Israel acudian a los profetas. Dice éste (re-

ligioso) que los meses son veinte en un ano, y no es verdad

porque no son mas de diez y ocho; dice asimismo que tas sema-

nas son de trece dias y no es verdad, porque no son (de) înàs

de cinco dias, y as! son cuatro semanas, o por mejor decir quin-tanas, en un mes. Los trece dias a que falsamente llama semana

no son sino et numéro de dias que reinaba cada uno de los vein-

te caracteres de esta arte adivinatoria, como esta claro en et

cuarto libro precedente, que trata de esta arte adivinatoria.

.S~M~M Tabla y manera de contar que /OM lo.f a</<MMO.t

CMesta arte.

AL LECTOR.

Esta tabla que esta frontera, amigo lector, es ta cuenta de

los caracteres o signos de que en este cuarto libro habemos

tratado, la cual procede por esta orden, que primeramente se

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Stb.'intXt369

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370

ponen veinte caracteres, y junto a ellos, sus nombres, y despuésde ellos se ponen los dias en que reman por ci fras del guarismo,

y comienza ï, 2, 3, etc. El caràcter que esta junto al uno, o

frontero de ë!, es el que reina aquellos trece dias, y comiénzase

a contar desde arriba hacia abajo. y llegando a trece luego vuel-

ve a uno, y el caràcter en irente de quien esta aquel uno, es e! quereinaba trece dias que se siguen, y asi de todos los demas nu-

meros y caracteres. De manera que cada un caràcter viene a

reinar trece dias, y el numéro de todos estos dias son doscientos

sesenta, y de alli vuelve otra vez al principio. También en el

principio de esta cuenta se pone la manera de contar de los

anos, porque estas dos cuentas andan vinculadas o pareadas.

La CMCM/Ode todos los ~t~t/ que tenian estos MOfMfO~es la

~M~ sigue.

La mayor cuenta de tiempo que eontaban era hasta ciento

cuatro anos.. y a esta cuenta llamaban un siglo; a la mitad de

esta cuent~. que son cincuenta y dos anos, Hamahan una gavillade anos. Este tiempo de anos traianlo de antiguo contados; no

se sabe cuàndo comenzo, pero tenian por muy averiguado, ycomo de fe. que el mundo se hab!a de acabar en el fin de una

de estas gavillas de anos y tenian pronostico u oràculo queentonces habia de cesar el movimiento de los cielos, y tomaban

por sénat al movimiento de las Cabrillas la noche de esta fiesta,

que ellos ttamaban ~o.n«/tMto~t'o; de tal manera caia que las

cabrillas estaban en medio del cielo, a la media noche, en res-

pecto de este horizonte mexicano. En esta noche sacaban fuc-

go nuevo, y primero que ~o sacasen apagaban todo el fuego de

todas las provincias, pueblos y casas de toda esta Nueva Es-

pana, e iban con gran procesiôn y solemnidad todos los sàtrapas

y ministros del templo. Partian de aqu!, del templo de Méxi-

co, a prima noche, iban hasta la cumbre de aquel cerro que esta

cabe 7<.s~o~a~cM, y que ellos Haman t/t~ocA~co~ y llegabana la cumbre a la media noche o casi, donde estaba un solemne c<(

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37'

~difieado para aquella ceremonia; ttegados alli miraban a las

Cabrittas, si estaban en medid, y si no estaban esperaban hasta

que ttegasen; y cuando veian que ya pasaban del medio, enten-

dian que el movimiento del cielo no cesaba y que no era alli el

fin del mundo, sino que habian de tener otros cincuenta y dos

anos seguros que no se acabaria el mundo. En esta hora esta-

ban en los cerros circunstantes que cercaban a toda esta pro-vincia de México, Tezcoco, Xochimilco y Quauhtitlan gran can-

tidad de gente esperando a ver et fuego nuevo, que era sénat

que el mundo iba adelante; y como sacaban el fuego los satra-

pas, con gran ceremonia, en el cu de aquel cerro, luego se pa-recta en todo lo circunstante de los cerros, y los que estaban alli

a la mira levantaban luego un alarido que le ponian en el cielo.

de alegria, que et mundo no se acababa y que tenian otros cin-

cuenta y dos anos por ciertos.

La ûtt!ma solemnidad que hicieron de este fuego nuevo fué

el ano de 1507; hiciéronle con toda solemnidad porque no ha-

bian venido los espanoles a esta tierra; el ano de 1559 se acabo

la otra gavilla de anos, que ellos ttaman ~.rtMAMto~Ma. En esta

no hicieron solemnidad pùbtica porque ya los espanoles y reli-

giosos estaban en esta tierra, de manera que este ano de 1576'anda en quince anos de la gavilla de anos que corre.

Cuando sacaban fuego nuevo y hacian esta solemnidad re-

novaban el pacto que tenian con et demonio, de serv:r!e, y re-

novaban todas las estatuas del demonio que en su casa tenian,

y todas tas alhajas de su servicio y tas de sus casas, y hacian

grandes alegrias por saber que ya tenian el mundo seguro, queno se acabaria por cincuenta y dos anos. Claramente consta queeste artificio de contar tué invenciôn del demonio, para hacer-

les renovar el pacto que con él tenian, de cincuenta y dos en cin-

cuenta y dos anos, amedrentandotos con el fin det mundo yhaciéndotos cntender que él atargaba el tiempo y les hacia mer-

céd de él, pasando et mundo adelante.

Dem&s de esta cuenta tenian que de ocho en ocho anos ha-

c!an un ayuno de pan y agua por espacio de ocho dias, y hacian

Page 462: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

37~

al cabo una fiesta donde hacian ~otemne areito de diversos per-

sonajes, donde decian que descubrian ventura, o que la mere-

cian, y ttamabanta o~tMO~ÇMO~~t. Otra fiesta hacian de cuatro

en cuatro anos a honra del fuego, donde agujeraban las orejasa todos los ninos y ninas, y la Ilamaban ~/o«oHa~/t, y en esta

fiesta es verosimit y hay conjeturas que hacian su bisiesto, con-

tando seis de M~!MOtt~M«.

La otra cuenta del tiempo es de un ano, el cual repartian en

diez y ocho meses, y cada mes le daban veinte dias, y cada uno

de estos meses era dedicado a uno o a dos dioses y hadan en él

sus fiestas; cada uno de estos meses !o repartian de cinco en

cinco dias, y hacian las ferias el iiltimo dia de estos cinco en un

pueblo, y de alli a cinco dias en otro, y de ai!! a otros cinco dias

en otro. De manera que el cuarto quintanario era la fiesta del

dios que se celebraba en el mes que se seguia. Los cinco dias

que son mas de los trescientos sesenta de todo el ano, tentantes

por baldios y aciagos, y asi no hacian cuenta de ellos para nin-

guna cosa; pero cuenta tenian con tr ~s los dias del ano, y con

todos los meses del ano y con todas las quintanas del ano, que

son cuatro en cada mes.

Otra cuenta tenian estos naturales, que ni sigue la cuenta

del ano, ni de los meses, ni de las quintanas que impropiamentese pueden decir semanas. Esta cuenta tiene veinte caracteres,

como esta pintado en la tabla que esta detrâs de esta hoja, a

cada uno de estos caracteres atribtiian trece dias, en los cuatcs

reinaba une de est caracteres, de manera que cada uno rei-

naba trece dias, y el circulo que estos caracteres con sus dias

hacia son doscientos sesenta dias; el cual circulo tiene ciento

cinco dias menos que un ano. Esta cuenta se usaba para adi-

vinar las condiciones y sucesos de la vida que tendrian los quenaciesen. Es cuenta delicada y muy mentirosa y sin ningùn fun-

damento de astrologia natural porque el arte de la astrologia

judidaria que entre nosotros se usa, tiene fundamento en la

astrologia natural que es en los signos y planetas del cielo, yen los cursos y aspectos de ellos. Pero esta arte adivinatoria

Page 463: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

373

s!gueM o fûndase en unos caracteres y numéros en que ningunfundamento natural hay, sino solamente artificios fabricados

por el mismo diablo, ni es posible que ningun hombre fabricase,ni inventase esta arte, porque no tiene fundamento en ninguna

ciencia, ni en ninguna razon natural, mas parece cosa de embus-

te y embaimiento, que no cosa racional ni artificiosa. Digo quetué embuste y embaimiento para encandilar y desatinar a gentede poca capacidad y de poco entendimiento; no obstante esto,era tenida en mucho esta arte adivinatoria, o mas propiamentehabtando embuste o embaimiento diab6lico. Y también los quela sabian y usaban eran muy honrados y tenidos, porque decian

tas cosas por venir, y del vulgo eran tenidos por verdaderos aun-

que ninguna verdad decian, sino acaso y por yerro. Esta arte

ni sigue anos, ni meses, ni semanas, ni lustres, ni olimpiadas,como algunos sonando dijeron y afirmaron falsamente.

Por (si) la tabla precedente de la arte adivinatoria esta

dificultosa de entender y de contar puse esta tabla que se sigue,

porque esta muy mas clara, y la cuenta mas fâcit y conforme a

como ellos contaban. Y no piense nadie que esta tabla es ca-

lendario, porque como es dicho no es sino arte adivinatoria. El

calendario de estos naturales se puso en el principio de! segundolibro; esta muy claro de entender por las letras del a, b, c,

que tiene: de una parte se cuentan los meses suyos, que son

de veinte en veinte dias, y de la otra parte se cuentan nuestros

meses, que son de a treinta dias, uno mas o menos; y por estar

esta cuenta de esta manera, facil cosa es sahcr sus fiestas en

que mes de los nuestros caian, y a cuântos dias de cada mea.

La otra cuenta, que es de los anos, se pone en el séptimo libro

de esta historia, (y) alli se podrà ver si ptuguiere a nuestro

Senor que salga a luz.

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LAMINA S

Page 466: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

376

Lamina No. 1.

(IV. de los "Primeros Memoriales").

Los cuadretes de la izquierda representan las ceremonias con que se

celebraban las fiestas de ~<!M~«<'ro~b</<(arriba) y ~<~)tM<H (abtjo) los

de la dérocha, los ritos que tenian lugar en 7'(M (arriba) e /.tf<t (aba-

jo). De estas fiestas se habla en el Lib !I. Como seria impotibte dar

pormcnorizada cuenta de rada uno de tos dctattcs de estas pinturas. rt-mi-

timo! at lector a la exptic:tci6n que de ellas da el Sr. W. Jimenet More-

no en su "Traducciun de los P~t~f~t ~f~tofto/M de Fr. Bernardino de

Sahagùn", que sera publicacla por el Museo Nadonal.

Page 467: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

.~fyttett;~ .)~t'«'tMt(tM~m<M<tJ*pa<<tiN n.I~ yn

t*«M(ttt<MM)t~ <<Mt)t~<{~**j~f M«mt«mM~.<~<fn:<t.m<)t~tv<rft«jMn <M<

'~n~t( ~H)~y~ tBtm thtnttt*~ xetWtbttt t<))tOt«M<ttOt~

~tttX t~f tt"Knf~ttt, <<«<

~t* t«m M')t*~H4<M~t«ttt<<M

"fA.iI4--III,bM< 1~xtn~fxMt*n«~~ "<tnu ,t<M tMff«-«M tm< 'nt<~t~

'Mttd<'M<H <<m<tt'M*<<tMt<~ WM<.X tn)tt*tM.en.<)b*~ yM~T~

lHaâwM 'JCC8ftfM"\ 0"

~<n~ .~f<M..tt,.nt~ ~«<~f

~~r'w~IVn~yw~ ,'ntl.ru!f.

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.<~<~<- ~&t,~<fT*& t?'M' ~*M* <<<~.t:; .A'. ~r et.< ~Mn* t~~thttyt~

"t~~t~~f~tt~MM

Page 468: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

378

Lamina No. 2.

(Vtl. de los "Primeros Memonatet").

Représenta a los <hose~ con sus atavios caractertsttcos. E<t4 tom&da

de las pp. 23.~6 de los "PnMfroj AffMtOfM~t" (Ed. Ti-oncoso, T. VI.).

Seler –btn~ndoM en los mismos dttot de Stht({u" y en los que los mis-

mos c6d!ce* proporcionan- ha hecho un minucioM ettudio <te cada uno de

tôt Mv!o!<, y este trabajo cst& pubicatto en el T. IL de tus "GMMnmehe

Abhandlungen", de los (lue existe una <raducci6n etpanota en la Ribliotecu

detMuteoNMiontt

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Page 470: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

38o

Lamina No. 3

(VII. del "Codice Florentine").

Nùm. 29:Las diosas representadas ahi son -de izquierda a derecha- Ut.)*<of<-

Mo~ (de la sal), CAo/f~nM~/tfM~(det agua) y CA<fotM~f<!a<<(del ma!z)

Esta ùttima tiene bajo sus pies siete serpientes, que son et simbolo de su

nombre.

Nùm. 30:

Representa la ccremonia de la confesion entre los mexicanos, como !a

refiere Sahagùn en et Lib. Cap. XII.Nùm. 3<:

Esta representado ahi et esclavo que personificaba at dios ~o~<t<<

cuhili, el cual, el dia en que habia de ser sacrificado, rociaba a tas lentescon una rama de sauce que introduda en una vasi)a de color verde, lie-na de agua. Véase Lib. ï. Cap. XX.

Nùm. 32:

Representa la comida de tamatcs con que agasajaba el duefio de la ca-

sa a tes sacerdotes que le hxbtan hecho las imagenes de los dioses de tos

montes, formados de <~<'o//t,como se relata en e) Lib. I. Cap. XXI.

Nùm. 33:Est& figurado ahi e) "sumidero" de /*<tM<<</<!M.en la laguna de Mexico,

a donde ttevaban )o< papeles y adere~os con que habian adornado tas tma-

genes de los dioses de los monte!' en la fiesta que se describe en el Lib.

J Cap. XXI

Nùm. 34:Esta pintura ituxtra un parrafo de) Apéniliz (tatino-nahuatt) de) primer

lihro, en que se déclara el Cap. Xttt del Libre de la Sabidurta. Se tra-

ta alli de los id6latras que van al monte, eortan on arbot y tuego to la-

bran, formando una imaKcn antropomorfa. que dcspu~ adoran.

Nùm.s:Formada ya la 'maften de que se habla en la cxpticacion anteriar, se le

rinde cutto y se le presentan ofrendas.

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38a

Lamina No. 4.

(XXXIII del "Codtce Florentino").

Ilustra esta Mmint las faenas ~rico~s a que se dedicaban las per-

MnM MCtdM en el tt~no l X<!c<M«,tezûn se detallan en el Lib. IV. Cap.

XXXVIII.

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INDICE

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387

INDICE DE MATERIAS DEL TOMO I.

Advertencia.VII

Fr. Bernardino de Sahagun v su obra.XIII

Introducci6n.XIV

1. Sucinto esbozo biogrifico de Sahagim.XVIH.BiM:OtrafiaSahaKuntina.XIX

EKritOtconocidos.XX

Escritos desconocidos.XXXII

III. La "Hittoria General de las Cosas de Nueva Espana" XXXVI

NotM.LV

Apendice t las Nota!LXXXÏI

Carta dedicatoria del Mtor. 3

Pr6logo. sAt~ncerotector. ni

LIBRO PRIMERO. En que M trata de los dioses que adoraban to* na-

turales de esta tierra que es la Nueva EspaRa. 1.1

Cap!tn!o I. Que habla del principal dios que adoraban y a quitn sa-

crificaban los mexicanos Ham~do Huittttopochtti. 1~I

Capitulo II. Que trata del dios lIamado Piinal. el cual siendo hom-

breerttdoradopordio! 16

Capitulo III. Trata del dios tttmado Tetcattipoct. el cual generalmen-te era tenido por dios entre C!to< naturales de esta Nncvt Eit-

pana; es otro Jupiter. )6

C~p!tut'j IV. Que trata det dios que te Ilamaba T)a)oc Tlamacarqui.. 17

C'apituln V. Trata dcl dio* que se Hama Quetxatc~at), dios de los

vientot. ty

Capitulo VI. Que trata de las diosas principales que se auoraban en

et!aNuevaE*pana. '8

Capitulo VII. Trata de la dtosa que sa Hamaba Chicomecôatt. Es

Page 478: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

388

otftdiotaCere* Ig

Capitulo VIII. Trata de una diott que se ttamaba la Madre de !o<

Dioses, coraz6n de la tierra y nuestra abuela. 30

Capitulo IX. Trata de una diosa ttamada Tzapotlatena. at

Capitulo X. Trata de unas diosas que ttamaban Cihuapipiltin. M

Cap!tuto XI. Que trata de la diosa del agua, que la Hamaban Chal-

chiuhtt!cue; es otrajuno. 23

Cap!tuto XII. Que trata de la diosa de tas cosas carnales la cual

Hamaban TtaM!teott, otra Venus. 24

Capitulo XIII. Que trata de los diose' que son menores en dignidad

que los arriba dichos, y el primero de estos es (et) que Haman

Xiuhtecutli; es otro Vulcan. 29Cap!tuto XIV. Que habla cerca de un dios que se Xamaba Macuitxo-

chitl que quiere decir cinco flores, y también se ttamaba XochiptMi,

que quiere decir el principal que da flores o que tiene cargode dar flores 32

Capitule XV. Que habla del dios llamado Omacatt, que quiere de-

cir dos canas; es el dios de los convites. 35

0:pituto XVI. Que trata del dios ttamado Ixtlilton, que quiere decirel negrilto, y también se HamaTtattetecuin. 37

Capituto XVII. Que habla del dios ttamado Opochtti, el cual era te-

nido y adorado en esta Nueva Espana. 39

Capitulo XVIII. Que habla del dios ttamado Xipe T6tec, que quieredecirdesottado. 40

Capituto XIX. Que habla del dios que se ttama Yiacateeutti, dios

de los mercaderes 42

Capitulo XX. Que habla del dios ttamado Nappatecutli. 46Capitulo XXI. Que habla de muchos dioses imaginarios a los cua-

les todos Ilamaban Tlaloques 48

Capttuto XXII. Que habla del dios ttamado Tezcatïôncatt, que es unode los dioses det vino.

A)ttndice det Primer Libro, en que se confuta la idolatria arriba

puesta pot et texto de la tacrada escritura, y (leclara et autor

suticientemente el dicho texto en tcngua vulgar. s.!Confut~ciAn. 63Allector. 74

E'xctamacione< det autor. 74

LIBRO SEGUNDO. Que trata det Catendario. fiextat v ceremonias.

sacrificios y <o)fmnidadc!tque cstos naturales de esta Nueva Es-

panat)ac!antthonrade sus difw< 77

Page 479: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

389

Pr6!ogo. 79Att!ncero!ector. 83

Capitulo I. Del Catendario de las fiestas fijas, la primera de las cua-

tetet~quetigue: AttcahuatooQuauideAa. 84

Capitulo II. thctxipehuaHttH. 85

Capttuto III. ToMztontti. 87

Capltulo IV. Uey tozostli. 89

CtpttutoV.T6xcatt. 90

Capitulo VI. EtMtqua!ittti. 92

Capltulo VII. Tecuithuitontti. 03

CapttuïoVIII. Uey tecuithuit). M

CapttutoIX.Ttaxochimaco.

Capitulo X. X6cotthuetx: 97

CtpttutoXI.OchpMMtti. 09

Capltulo XII. Teotteco. tôt

Ctpttulo XIII. Tepetthuit! ~t

CtpttutoXIV.Quechotti. !04

C)tp!tutoXV.PMquetMtitt)i. 105

Capttu!o XVI. Atemoztli. toy

Capitulo XVII. Tititl. to8

Capitulo XVIII. IicaHi. t09

Cap!tuto XIX. D!Mnemontemi. m

De tMfiettMmovibie! m

Capltulo XX. De la fiesta y sacrificios que hacian en tas calendas

del prhnero me'<,que M Ilamaba Attothuato. o Quauit)e6a. no

Exclamaci6n de! autor !M

Capitulo XXI. De las ceremonias y sacrificios que hacian en el M~tn-do nus que se Uamaba T)acaxipehu)ttiit)i. 12J

Ctpttuto XXII. De las fiettax y sacrificios que hacian en el postrc-ro dia de! K~undo mes, que xe dedt TtacaxipchuaUltti. t~Q

Capitulo XXIII. De la fiesta y ceremonias que hacian en las calen-da. del cuarto mes que se ttamabt Uey toittxtti. t.;ti

Ctp!tuto XXIV. De la fittta que M hacfa en las c~)cnda!<df) quintomes que M Ua)n)tbaT<'t'<cMt). ).n

Cap!tu)o XXV. De la fiesta y sacri()cio!<que hacian en ):« catcndax

det MXtoniCt que'!eHa)nnbaEt)!a)quatittti. )~.<

Capttuio XXVI. De la fiesta y ceremonias que s<' hacian eu )a<

cateudf del ~pt'tuf mes, que se ttamaha Tt'cuithuitontti. t~

Capttuto XXVII. De)afic!«ayMcrificit)!'que!<.ehac!ancu)ascatenda* dct octavo me! que se deeta Uey teeui)hui<t. ts8

Capitulo XXVIII. De la firstn y sacrificios que ttacian en las

calendas del noveno 'nc< q~c '<e nan~aha Ttaxochimaco. t6y

Page 480: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

39°

Capitulo XXIX. De la fiesta y sacrificios que se hacian en tas calen-

das del décimo mes, que se llamaba Xocott huetzi. 169

Capitulo XXX. De la fiesta y ceremonias que se hacian en tas ca-

lendas del undécimo mes que se Ihmaba Ochpaniztli. 175

Capitulo XXXI. De la fiesta y ceremonias que se hacian en tas ca-

lendas de! duodccimo mes que se ttamaba Tcotleco. )?J

Capituto XXXII. De !a fiesta y sacrificios que se hac)an en tas ca-

tendas del decimotercero mes. que se decia Tepeilhuitl. t8s

Capitulo XXXIII. De la fiesta y sacrificios que se hacian en las

catendas de! deeimocuarto mes, que se ttamaba Quecholli. tSy

Capitulo XXXIV. De ta fiesta y sacrificios que se hacfan en tas ca-

lendas del décimoquinto mes, que se decia Panqwtïat!zt)i. 192

Capituto XXXV. De la fiesta y ceremonias que se hacian en las ca-

lendas del décimosexto mes que se ttamaba Atemoztti. 200

Capituto XXXVI. De ta fiesta y saerificiot que se hacian en tas ca-

lendas del décimoseptimo mes que se ttamaba Tititl. 203

Capituto XXXVII. De la fiesta y ceremonias que se haeian en las

calendas del décimoctavo mes que se ttamaba Izcalli. ao6

Capitulo XXXVIII. De la fiesta ttamada Huauhquiltamalquatiztti,

que hacian a los diez dias del mes arriba dicho, que se hacia

a honra del dios ttamado lxcozauhqui. at3

Apendice del Segundo Libro. Retaciôn de tos mexicanos acerca de

las fiestas de Huitzilopochtli. atgRetaci&nde la fiesta que se hacia de ocho en ocho afios. 216

Relacidn de tos edificios del gran templo de Mexico. 2t8

Retaci6n de los mexicanos, de las cosas que se ofrecian en el templo.. 230Relacibn de la tangre que se derramaba a honra det demonio, en el

templo y fuera. 232Retaci6n de otros servicios que se hacfan a los demonios en et tem-

plo y fuera. <:33Retaci6n de ciertas cérémonies que se hacian a honra dct demonio.. ~4Retaci6n de las ceremonias que tamb'~n se hacian a honra det de-

monio. 935Relaci6n de tas diferencias de ministros que scrvian a tos dioses.t37Retaci6n d<'t taner y cuantas vecc!' tanian en el tempto entre noche

y dia, que era como tafier a tas ttoras. s~trRetaci6n de )o<tejercicios o trahajos que habla en e) t~mpto. 249Retaci6n d<-tos votes y juramentos. 243Retaci6n d< tos cantares que se decian a honra de los dioses en tns

temptos y fuera de ettos. 244Rttaci6n que habla de las mujeres que servian en el tempto. a<;2

Page 481: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

3~'

LIBRO TERCERO. Del principio que tuvieron los DioMs. 255

Prôtoto. 257

Capttuto I. Det principio que tuvieron los dioaes. 259t.–Det nacimiento de Huitzitopochtti. 2.o2.-De como honraban a Huitzilopochtli, como a Dio~ 262

3.–De la penitencia a que se obligan los que recibian el cuerpo

de Huitzilopochtli 263

4.–D& otro atributo a*at pewto que pagaban los que comian el

cuerpo de Huitïitopochtti. 264

Capltulo IL De la estimation en que era tenido el dios namado Ti-

tlaciuan o Tescatlipoca. 265

Capitulo III. Dé la retMi6n de quien era Quetïttc6&tt, otro Hercu-

les gran nigromintico, donde rein6 y de to que hizo cuando se

fue. 267

Ctpttuio IV. De como se ac&bôla fortune de Queti~coatt. y vinicron

CMttra <t otros tre: ni~romAntico*.y de las cotas que hicieron. 268

Câpttuto V. De otro embuste que hizo aquel nia;rom~ntico !t!umdo

Titttc&um. 270

Capitulo VI. De c6mo los de Tu!ta M enojaron por el casamiento

y de otro etnbutte que hixo Titttt'&uan. 272

Capitulo VII. De otro embuste del mismo nigromtntico, con que msno

muchos de tos tullanos danzando y bailando. ~t

Capitulo VIII. De otro cmbutte del mismo ni((romtntico. con quem)tt6otro!'mu<:hot de to<<de Tulla. 275

Ctpttuto IX. De otro embuste del mismo ni~rom~ntico. con que mat6

muchos mas de tos tottecas. 275

Capltulo X. De otros etnbu<t< (tel mismo ni~ron~ntico. 277

Capitulo XI. De otro embuste del mismo niRromintico. con que mato

otrotmuchottuttMOt. 2~

Capituto XII. De la hu!da de Quct!!atc<'tattpara Tlapallan y de tas

cosas que por et CtminotxM. 278

Ctp!tuto X!II. De las Mfia)c< que dcjo en las picdra~. hecha<!conlas pattDM y con tas nattM!' donde "c aMntaba. ~70

Capitulo XIV. De como de frfo te le nitirieron todos suit pajc: a

Quet):atc6.ttt en la p~Mda de entre las <'ot tictras, et Volcan

y la Sierra Nc\a<)n. y <<<-otras haMna< "oyaa. 2X)

Ap~ndicc de) Terccrol.ihro. ~8.<

Capitula I. Deto)tquc)bana))nfiernoy()e<'u!'o)tw)uin<83

Capttuto H. ne los que ihan al paraixo tcrrenat. ~«7

Capttuto ttl. De los que ihan atcicto.?)?

Capitulo IV. !)c cAmo la Kcnte baja uf recta fu< tujos a la ca~a (jucM ttama Tetpoct'catti. y <)t'ta'' coxtumhrfs que alli les mo!:traban.. jM

Page 482: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

3<~

Capitulo V. De la manera de vivtr y ejercicios que tenian los que se

criaban en el Telpochcalli. 99!

Capitulo VI. D<i los castigos que hacian a los que se emborrachaban. 993

Capitulo VII. De como los sonores y prim.ipates y gente de tono ofre-

cian sus hijos a la casa que se ttanu ba Calmécac y de las cos-

tumbres que alli los mostraban. 294

Capitulo VIII. De tas costumbres que se guardaban en la casa quese ttamaba Calmécac, donde se criaban los sacerdotes y ministros

de<deninos. 296

Capitulo IX. De la eteccion de los sumos sacerdotes que siempre eran

dos, el uno se ttamaba T6tec tlamacazqui, el otro Ttatoc tlama-

cazqui; que siempre detttan los mas perfectos de todos los quemoraban en e! templo 298

LIBRO CUARTO. De la astrologla judiciaria o arte de adivinar

que estos mexicanos usaban para saber cuales dias eran bien afor-

tunados y cuales mal afortunados y que condiciones tendrian los

que nac!an en los dias atribuldos a los caracteres, o signos que aquise ponen, y parece cosa de nigromancia que no de a~trotogta. 301

Pr6!ogo. 303Al sincero lector 304

Cap!tu!o I. De! primero signo ttamado ce cipacth, y de la buenafortuna que tenian los que nacian, asi hombres como mujeres, si no

!aperdianpor su negligencia, o flojttra. 305

Cap!tuto II. Del signo ttamado ce océlotl y de la mala fortuna quetenian los que en el nacian, asi hombres como mujeres, si consu buena diligencia no se remediaban; los que en eitte signo nactan

por ta mayor parte eran esctavos. 307Capitulo III. Del tercero signo ttamado ce mazatl, y de la buena for-

tuna que tenian los que en et nacian, asi hombres como mujeres,si por su negligencia no la perdfan. 310

Capitulo IV. De la segunda casa de este signo que !)c llama ome

tochtli, en la cual nactan los borrachos. ~nt

Capitulo V. De tas diversas maneras de borrachos. 3tjCapttuto VI. De las demas casas de este signo, unas prospéras, otras

advfrsns y otrasindiferentes. 3t);Capitulo VII. Det cuarto signo ttamado ce xochitt. Los hombrcs que

nacian en c) dectan que eran ategres, ingeniosos y inctinados a lamusica y a ptaceres, y decidorcs, y las mujeres grandes labrande-ras y liberales de su cuerpo. Si se descuidaban, decian, este

signo ser indiferente a bien y a mat. 3~

Page 483: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

393

Cap!tuto VIII. Det quinto signo Ham~do ce icat!, mal atertumtdo,decian que los que naclan en et etpedttmente M naeton en la

noM casa que ttanum chiconahui cipactli, er<mgrandes tnurmur*-

dores, noveterot, mttunet, tettunonero*. etc. Decian ser este ci

signo de QuetMtco~tt, donde la Sente noble hacia mucho* Mcri-

ftCXMy ofrendas a honra de este dios. 3)9

Ctpttuto IX. Del sexto signo thun~do ce mtquiztti. y de su pro~perzfortuna. Decian que*este tigno era de Tescatlipoca por cuyt re-

verencia hacian en particular muchas o(rend<n y tMTtficiot, y

htchn fiesta y re~tot a los eKtavot, cada uno a los <uyo<. en

sus CtMt. 3~0

Ctpttuto X. De las demis c&MHde este ti~no, de las cuales ttgunasnon mal tfortunadM y otras bien. 3~

Ctpttuto XI. Del segundo signo Htnmdo ce quiahuitl, y de M deMt-tr<K~tfortuna; decian que )ot que en este tigno nacian entn ni-

tromtnticot, brujot, htchicerot, en~btudorea. El de notar que este

vocablo tttcatecotott propiamente quiere decir n~romintico o bru-

jo impropiamente se usa por diablo. Casi todas !M casas de

este tigno eran de m&t&dite*ti6n. pero la decim* y la décimoter-cera casas universalmente en todos los signos er<m felices. ~24

Capitulo XII. De las demis casas de este signo, ttgunt* de tM cua-

lei emn indiferentet, otras del todo tn~M. 3~5

Capttulo XIII. Del mal ztuero que tomaban Ii ttguno en este dia

tropuaba o <c !<ntimtb&en tôt pie<, o cala, y de las mttM con-

dictone* de to< que nacian en la octava casa que se Uama ducuei

miquistli, donde hay mucho )en<(uaje de los mal Mondic!on)Mio*

hombres y mujeret. 337

Capttuto XIV. De las pr&tpertt cuatro casas de este signo, !M cua-

les tenian por dichosat, y de la. buenas cond!cione* del que en

eUtt nacla 3.!)!

Capltulo XV. Del octavo ti~no Htmtdo ce malinalli y de su tdverM

fortuna. La tCttundt c~M de este signo tentante por buena, yunilversalmente todas lai casas de nueve arriba, convienef Mber.

d'cima, undécima, ('uodécinm y decimotercera, las tenian por

buentt.o

Ctpttuto XVI. Det noveno signo nam~do ce cOttt y de su buena for

tuna, si to* que nactan en et no la perdieaen por tu f!ojedtd. Lot

mercaderes tenian a este siano por muy propicio para su oficio. 3Jt

Capttuto XVII. De la p)&tict o ruonamiento que uno de lot mer-

etdere!' vtfjOt hacta tt que e<t*bt de partida para ir a mercn-

dear a provincial tonK'ncuM o extrtuttt, cuando era la primeravel (que salia). 33~

Page 484: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

3<)4

Capttuto XVHI. De otro razonamiento que los mismor hacian a los

que ya otras ve'~s hahian ido a mer-'adear tejos. 334

Capitulo XIX. De las ceremonias que haclan los que quedaban por el

que iba, si vivia y otras cuando oian que ya era muerto. 336

Capitulo XX. De tas demas casas de 'te signe. 337

Capitulo XXI. del décimo signo ttamadc ce técpatt, y de su feticidad;decian que los timbres que nac!an en este signo eran valientes.

esforzados para la guerra y venturosos y las mujeres que en et

nacian eran varoniles, habiles para todo y muy dichosas en adqui-rir riquetas; decian que este era el signo de Huitzilopochtli. diosde la Guerra y Camaxtti. Fn el dia que comenzaba este signohacian gran fiesta a Huitxitopochtti, y por todos los trece dias,a los cuales decian todos ser pr6speros 339

Capituto XXII. Det undecimo sigro ttamado ce ozomatli y de su for-

tuna. Declan que tôt que en et nacian eran de buena condici~n,

amigubles, amables, regocijadot, placenteros, inclinados a mùsica

y a oficios mecinicos. Decian que cuando reinaba este signo des-

ccndian unas ciertas diosas a la tierra, y a todos los que topaban,pnr caminos o calles, los empecian en et cuerpo. dandotes algunaenfermedad. Y por este reinando este signe no osaban salir de

casa; y los que en este signo enfermaban luego cran desahuciados

de tos médicos. 34!

Capituto XXIII. Del duodécimo sip[*tottamado ce cuetzapattin y de

su ventura; decian que los que nacian en este x!)tno eran nervo-

itos, cnjutos, sanos de hnena camadura, diligentes, vividores. Las

casas sujetas: la cuarta, y quinta, y sexta, y nona, universalmen-

te las tentan. por mat afortunadas, en todos los signos; la se~un-da y oetava, por indiferentes. 343

Capitulo XXIV. Det tercio decfmo sit:no ttamado ce oltin. Decian

que este signo era indiferente a bien y a mal y que los que eu

et nacian si eran pénitentes y bien doctrinados tfs iba bien. y a

a tos otros mat. 343

Capituto XXV. Del décimocuarto signe ttamado ce itzcuintli y de "o

prospéra ventura. E~te decian ser el si~n" del dios det fucgo ))a-

mado Xiuhtecutli a 1'laxictentica. En este s'j~no tn< sefiorcs v

principales hacian gran fiesta a este dios y en este signe los se-fiores y principales que eran elegidos par regir la repubhra tia-

cian la fiesta de su etecciAn. 3.).!

Capituto XXVI. De como en este signo los sonores se aparcjaban pa-ra dar guerra a sus enetnigos, y en et misme sentenciaban a muer-

te a tos que por atgun gran crimen estaban presos. 345

Capitulo XXVII. Dcl decimoquinto si~mo ttamado ce eatti y de su

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395

muy adversa fortuna. Decian que los hombres que en et nacian

eran grande* ladrones, tujurioMt, tahures, desperdiciadores y que

siempre paraban en mal; y !a< mujeres que en el nactan eran

pereMMU, dormilonas, inùtUet para todo bien.

Capitulo XXVIII. De lai ma!a< condiciones de ht mujeres que na-

ctan en este signo. 347

Capituto XXIX. De! signo decimoMxto ttamado ce coxcaquauhtti, yde su buena fortuna. Decian que to* que en este signo nacian

vivhm mucho, tenum !ttrza vida y eran dichosos, aunque muchos

de los que en et nacian morian tuego. 348

Capitulo XXX. Det signo décimoseptimo thmtdo ce atl, y de su

detMtrtdtt fortuna. Decian que los que nMian en et si en la

media vida tenian alguna buena dicha, en la otra media habian

de ser desdichados, y que por la mayor parte morhn muerte desas-

trtdt; decian que este signo era de la diosa del agua Htm~d~ Chat-

chiuhtHcue; hMftnte gran fiesta los que trataban por el agua en

CMOM. 349

C~phuto XXXI. Del signo deeimoet&vo thm~do ce ehécatl y de sus

desgracias y mala fortuna de los que tn el nMMm.TW

Capitulo XXXII. De los ttoro* y t&ttimM que hadan v decian ~quettos

a quien robaron los nigrom&ntico!, y de las dcm&t caM: de e't*

signo. js' 1

Capitulo XXXIII. Det signo decimo noveno que se llama ce quauh-tli, y f!e su adversa fortuna. Decian que tes hombres que n*c!tn

en este signo ertn valientes o etforttdot, atrevidos, desvergonra-

dos, deKomcdidot. fanfarrones, etc.; y las mujeres eran t~mhten

atrevidas, dftver~onMdM. deslenguadas, deshonestas, etc. De-cian que en esta signo descendian a la tierra las diosas menores

y empecian a los ninox y ntnM, y por esta causa sus madres y

padres no tes dejaban salir de MM. ni btnarte el ttonpo que este

tiMno reinabt. 3'

Cap!tu!o XXXIV. De la !tuper!.t)ciAnque usaban los que tbtn a visi-

tar (a) h ïeciën parida, y de otros ritos que se guardaban en la

casa de la rccien parida. 3<;4

Ctpttub XXXV. De las ceremonias que hMMm cuando btuttMbtx

la criatura, y del convite que hacian a los ninos cuando te< po-nfan et nombre; y de la plitica que los viejoit hMttn a la cria-

tura y a la madre 3S5

Capituto XXXVI. Del convitc que <e hac!a por rat6n de tos bateoft.

y de )a orden <)c tervicio y de la borrachera que alli pa<aba.6

Capttuto XXXVM. De )o <)t)pahora se hace en los bateot que es ca<i

)o mismo ()uc an<'n"atm'ntc hacian y del modo de los banquetes

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39<~

que haclan los seftores, principales y mercaderes, y ahora hacen

y de las demis casas de este signe. 358

Capitulo XXXVIII. Del signo vigesimo y ùttimo ttamado ce toch-

tli. Dec!an que los que nac!an en este signo eran granjeros, tra-

bajadores, vividores, ricos y guardoso!360

Capituto XXXIX. Que habla generalmente de los signos. 360

Capitulo XL. De tas restantes casas de este signo y de ia tabla ynuméros de todos los signos. 36.!

Apéndice del Cuarto Libro, en romance, y es una apotogia en defen-

si6n de la verdad que en el se contiene. 363"Introducci6n y declaraci6n ahora nuevamente sacada, que es el Calen-

dario de tos Indios de Anihuac, esto es, de la Nueva Espana. 365Confutacion de to arriba dicho. 366

Siguese adelante en el tratado de aquel religioso. 367Confutac!6n de !o arriba dicho 368

Siguese la Tabla y manera de contar que tenlan los adivinos en esta

arte. 368AI lector 368La cuenta de todos los tiempos que tenian estos naturales, es la que

se sigue. 370

LAMINAS

Retrato de Fray Bernardino de Sahagûn.IV

Tabla bibliogrifica sahaguntina. XX

Tabla de los sucesivos ordenamientos de la Historia.XL

Reproducci6n de una pagina de los Memoriales con cMo)ios.LXXVM

Lamina No. !-IV. de tôt Primeros Memoriates. 376

L&minaNo.a-VII. de tox Primeros Memoriates. 37~

Lamina No. 3-VII. del C6dice Ftorentino. 380

Lamina No. 4-XXXIM. del CMice Ftorentino. 38~

Page 487: Historia General de Las Cosas de Nueva Espana-T1

G)< <<c<~ode imprimireste

/'nM<r tomo de la "9~M~e-

ria 9cH<r«/ de <S«A«gMH~

<n ciudadde ~Cextco, <~

wigésimodia Jc/ mesde enero

de mil no~<f«H<ottrtinta y

ocho,en los~<r<t hpogr<~t-

cos Jf J?. Jel ~Bo~MC-MM-

presor.

Q)<esta fJtCt~t tiraronn<H

~«H~/<trM<? paptl "~«M-

tM<nH<7/JSf~cr~ MMM<<a~t

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