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Merci de libeller vos chèques à l’ordre de « Agir pour l’Environnement » : 2 rue du Nord - 75018 PARIS Je souhaite participer aux campagnes d’Agir pour l’Environnement Nom/Prénom : LLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLL Adresse : LLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLL LLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLL Code postal : LLLLL Ville : LLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLL J’apporte un soutien de 30 50 75 Autre .........(indiquez le montant). Je m’abonne à « La Lettre d’Agir pour l’Environnement » (4 numéros par an) et verse 5 annuellement Je commande … exemplaire(s) livre "Grenelle de l'environnement : l'histoire d'un échec" (10 ) … exemplaire(s) des actes du colloque "Une autre agriculture pour la biodiversité" (10 ) J’opte pour le prélèvement automatique et reçois en cadeau le livre "Fragile, le receuil des dessins d'Agir" En ce début d’année 2011, renouvelez votre soutien sans attendre http://faire-un-don.agirpourlenvironnement.org/ En effectuant un don à Agir pour l’Environnement, vous pouvez déduire de vos impôts 66 % de la somme versée. (Ce reçu vous sera adressé au printemps 2012 ). Par exemple, si vous optez pour un prélèvement de 10 par mois, il ne vous en coûtera que 3,4 . Si vous désirez faire un don unique de 50 , votre contribution vous reviendra in fine à 17 . Cher-es ami-es, Les coups portés à l’écologie se multiplient. Le chef de l’Etat, après avoir voulu faire illusion le temps d’un Grenelle, semble désormais pleinement assumer son caractère tout à la fois inconstant et clairement conservateur en matière d’environnement et d’énergie. C’est ainsi que le secteur du solaire photovoltaïque, sous couvert d’économies, subit une baisse brutale des aides à leur développement. Parallèlement, l’Etat octroie en catimini des permis d’exploration pour les gaz de schistes. L’exploitation de ces gaz non conventionnels requiert quantité d’eau et de produits toxiques tout en obligeant les industriels à fracturer la roche mère, provoquant à 3000 mètres de profondeur des mini- séismes aux conséquences catastrophiques ! Face aux crises écologiques, deux solutions s’offrent à nous et à nos dirigeants : le déni ou la responsabilité. Le déni prend plusieurs formes mais la politique actuelle du gouvernement est clairement inspirée par cet état d’esprit. La responsabilité voudrait au contraire qu’avant de foncer tête baissée vers un futur pollué, nous options pour des solutions où l’environnement ne serait pas une question subalterne. En 2011, comme depuis maintenant 15 ans, nous comptons sur vous et votre soutien financier afin de nous permettre d’agir. Votre aide nous permettra de maintenir la pression citoyenne non seulement utile mais essentielle à notre avenir commun. Merci d’avance, Stéphen KERCKHOVE, Délégué général

Hiver2010-2011•BulletintrimestrielN°26•2 Des hauts et des

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Page 1: Hiver2010-2011•BulletintrimestrielN°26•2 Des hauts et des

De toute part, lalangue de boisverte s’acharne à

écologiser une réalitétoujours aussi écopréda-trice. Le système danslequel nous évoluons nese réformera pas sansmal. Or, les responsablespolitiques et écono-miques peinent à fairemontre d’une ambitionen matière écologique.Tout juste acceptent-ilsparfois de se faire vio-lence en insérant unetoute petite dose d’éco-logie dans leur discours.Afin de cacher leur constante inaction, ces déci-deurs n’hésitent pas à forcer le trait en usant etabusant de plus en plus d’arguties écologiquesaussi grossières qu’inefficaces !

Le nouvel aéroport prévu à Notre-Dame-des-Landes (44) devient ainsi, par les miracles de lacommunication faussement écologique, un aéro-port répondant aux principes de la haute qualitéenvironnementale. Le kérosène utilisé sera sansdoute à l’avenir de couleur verte, le dérèglementclimatique fera pousser des tournesols et lesterres agricoles et les zones humides, asséchéespour laisser place à une piste, seront déplacéeset transformées en musée de la bonneconscience écologique !

De la même façon, l’inauguration de l’A65 entreLangon et Pau en décembre dernier fut l’occa-sion de présenter cette nouvelle autoroute quiéventre la forêt landaise comme une infrastruc-ture plus verte que verte. Le nucléaire devientune énergie « décarbonnée », permettant ainsiau chef de l’Etat de tenter de le comptabiliserparmi les énergies renouvelables ! Les incinéra-teurs deviennent des unités de valorisation éner-gétique, les pesticides des produits phytosani-taires – littéralement, « qui soignent les

plantes » (!). Le pa-tient travail de forma-tage sémantique àl’œuvre actuellementrecouvre une entre-prise plus large demanipulation des es-prits. A défaut d’agirici et maintenant, lesélus optent tout à lafois pour le bal des il-lusions et le théâtredes ombres.

Même si cette façonde « faire » n’a rien detrès nouveau, son ap-plication méticuleuseet systématique dé-

voie et décrédibilise considérablement le sensmême de la parole politique. Comment faireconfiance à celles et ceux qui nous représententquand ils revêtent les habits vert pâle de l’écolo-gie hors-sol, une sorte d’écologie « light » quiressemble à l’écologie, qui fleure bon l’ambitionpolitique, mais qui reste confinée aux seuls dis-cours sans lendemain ?

On ne combat pas les crises écologiques avecdes discours. On ne prépare pas l'avenir avecdes gesticulations. L’heure n’est plus à la pro-crastination, nappée d’une petite dose de dis-cours verdâtres. A force de reporter à des lende-mains qui chantent de plus en plus faux ce quenous aurions dû décider hier, notre marge demanœuvre est de plus en plus étroite. LeGrenelle nous a fait perdre un temps précieux.Le déterminisme écologique n’attendra pas quenous ayons mis fin à nos tergiversations. Al’heure des crises écologiques, nos faux-sem-blants et vrais statu quo ne nous seront d’au-cune aide. La rupture écologique promise par le« géant vert » est restée confinée au Palais del’Elysée. Il est désormais de notre responsabilitéet de notre devoir d’agir au lieu de discourir. Iciet maintenant.

Indignons-nous !Le succès du livre de Stéphane Hessel* oude celui d’Hervé Kempf** sont de bonsindicateurs d’une opinion publique prête àla mobilisation. Voilà une bonne nouvelle,tant est matraquée l’idée selon laquelle lerouleau compresseur de l’ultralibéralismetriomphant écraserait tout sur son passageet constituerait le seul avenir possible.L’espoir renaît donc et, avec lui, l’envie depeser sur les grands choix qui engagentnotre avenir.Il reste à éviter les voies sans issue,nombreuses en cette période d’incertitudes.Combien d’acteurs optent délibérément etpar facilité pour des solutions qui, souscouvert de « développement durable », nefont que prolonger un modèle d’ores et déjàdépassé ? 2010 fut l’année desdéconvenues.A un rythme quasi quotidien, legouvernement a accumulé des décisionsanti-écologiques, traduisant dans les faitsles propos du chef de l’Etat devant unparterre d’exploitants agricoles ravis :« L’environnement, ça commence à bienfaire ! ». Ce qui commence à bien faire, c’estce double discours qui tend à se muer enseconde nature. Ce qui commence à bienfaire, c’est l’absence de vision innovante etraisonnée de certains responsables quirefusent de voir que le monde est en trainde changer et que les vieilles recettesproductivistes nous conduisent à lacatastrophe. L’indignation est donc saine etpositive mais elle doit se muer, en 2011, enune forte mobilisation citoyenne. Commedepuis maintenant quinze ans, Agir pourl’Environnement poursuivra avec ténacitéson pugnace travail de mobilisation. Avecvous… naturellement !

Dominique BERNARD,Président d’Agir pour l’Environnement

Edito

Hiver 2010-2011 • Bulletin trimestriel N° 26 • 2 €

Après 6 années de résultats à l’équilibreou positifs, le compte de résultat d’Agirpour l’Environnement présente cetteannée un déficit d'un peu plus de 21 000euros. Si une partie majoritaire de cedéficit (13 000 euros environs) estdirectement lié au remboursement ducapital emprunté pour l'achat de notrelocal (et n'est donc en fait pas une perteréelle pour l'association) il n'endemeure pas moins que ce résultat nepeut être satisfaisant et nous inciteobligatoirement à une vigilancerenforcée. Des éléments ponctuelsexpliquant une part de ce déficit ne sereproduiront pas en 2011 et certainesmesures déjà prises permettent

également d'ores et déjà de préparer unretour à l'équilibre pour l'année encours, à condition bien sûr que les donsrestent à bonne hauteur.En tout état de cause, il faut noter quegrâce à notre gestion rigoureuse, lesfonds propres de l’association ont pusans problème absorber ce déficit 2010tout en restant à un niveau acceptable àplus de 27 000 euros (sans compter laconstitution d’un patrimoineimmobilier limitant les frais liés à unelocation coûteuse).L’autonomie financière de l’associationdemeure également à un niveauappréciable puisqu’environ 70% desrecettes de l’association sont issues de

la contribution des signataires d’Agirpour l’Environnement, ce qui est unebonne chose dans le contexte incertainet politiquement peu favorable à ladéfense de l'environnement. En valeurabsolue, le montant des prélèvementsmensuels, dons et participations auxfrais de campagne s’élève à plus de 223000 euros ce dont nous vousremercions bien sûr chaleureusement.

Ce chiffre indique malgré toutun fléchissement par rapport auxannées précédentes ce qui pourrait serévéler inquiétant si cela devait seconfirmer dans les mois à venir. Votresoutien nous est donc plus quejamais vital.

PIERRE SERNE, TrésorierDes hauts et des bas

Merci de libeller vos chèques à l’ordre de « Agir pour l’Environnement » : 2 rue du Nord - 75018 PARIS

�� Je souhaite participer aux campagnes d’Agir pour l’Environnement

Nom/Prénom : LLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLL

Adresse :LLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLL

LLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLL

Code postal :LLLLL Ville : LLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLL

J’apporte un soutien de �� 30 € �� 50 €�� 75 € Autre �� .........… € (indiquez le montant).

�� Je m’abonne à « La Lettre d’Agir pour l’Environnement » (4 numéros par an) et verse 5 € annuellement

�� Je commande … exemplaire(s) livre "Grenelle de l'environnement : l'histoire d'un échec" (10 €)… exemplaire(s) des actes du colloque "Une autre agriculture pour la biodiversité" (10 €)

�� J’opte pour le prélèvement automatique et reçois en cadeau le livre "Fragile, le receuil des dessins d'Agir"

AGIR POUR L’ENVIRONNEMENT 2, rue du Nord • 75018 Paris Tél. : 01 40 31 02 37 – Télécopie : 01 40 31 02 39Courriel : [email protected] : www.facebook.com/association.agirpourlenvironnementTwitter : http://fr.twitter.com/APEnvironnementSite internet : www.agirpourlenvironnement.orgLa Lettre d’Agir pour l’Environnement Hiver 2010-2011Rédaction : Dominique Bernard, Stéphen Kerckhove, Jacques Caplat, Larissade Kochko et Martin Serieye.Bulletin trimestriel édité à 15 000 ex. N° ISSN : 1624-7612Édité par Agir pour l’Environnement, association loi 1901Imprimé sur papier recyclé par Presse Pluriel : 19, rue Frédéric Lemaître - 75020 ParisMaquette : www.comvis79.com – Prix au numéro : 2 €Abonnement annuel (4 numéros par an) : 5 €

* Stéphane Hessel, Indignez-vous, Ed. Indigène** Hervé Kempf, L’oligarchie ça suffit, vive la démocratie, Ed. Seuil

La LettreEn ce début

d’année 2011,

renouvelez votre

soutien sans

attendrehttp://faire-un-don.agirpourlenviron

nement.org/

En effectuant un don à Agir pour l’Environnement, vous pouvez déduire de vos impôts 66 % de la somme versée. (Ce reçuvous sera adressé au printemps 2012 ). Par exemple, si vous optez pour un prélèvement de 10 € par mois, il ne vous en coûteraque 3,4 €. Si vous désirez faire un don unique de 50 €, votre contribution vous reviendra in fine à 17 €.

par Stéphen Kerckhove, dégué général d'Agir pour l'Environnement

Blanchiment écologique

RÉPARTITION DES RECETTES 2010 POUR UN MONTANT DE 315 543 € RÉPARTITION DES DÉPENSES 2010 POUR UN MONTANT DE 336 612 €

Cher-es ami-es,

Les coups portés à l’écologie se multiplient. Le chef de l’Etat, après avoirvoulu faire illusion le temps d’un Grenelle, semble désormais pleinementassumer son caractère tout à la fois inconstant et clairement conservateuren matière d’environnement et d’énergie.

C’est ainsi que le secteur du solaire photovoltaïque, sous couvertd’économies, subit une baisse brutale des aides à leur développement.Parallèlement, l’Etat octroie en catimini des permis d’exploration pour lesgaz de schistes. L’exploitation de ces gaz non conventionnels requiertquantité d’eau et de produits toxiques tout en obligeant les industriels àfracturer la roche mère, provoquant à 3000 mètres de profondeur des mini-séismes aux conséquences catastrophiques !

Face aux crises écologiques, deux solutions s’offrent à nous et à nosdirigeants : le déni ou la responsabilité. Le déni prend plusieurs formes maisla politique actuelle du gouvernement est clairement inspirée par cet étatd’esprit. La responsabilité voudrait au contraire qu’avant de foncer têtebaissée vers un futur pollué, nous options pour des solutions oùl’environnement ne serait pas une question subalterne.

En 2011, comme depuis maintenant 15 ans, nous comptons sur vous et votresoutien financier afin de nous permettre d’agir. Votre aide nous permettra demaintenir la pression citoyenne non seulement utile mais essentielle à notreavenir commun.

Merci d’avance,

Stéphen KERCKHOVE, Délégué général

VITE DIT…Les comptes de l’association ont été certifiés sansréserve par une commissaire aux comptes.Le nombre de signataires de l’association s’établit à14177.L’ensemble des documents comptables sont accessiblesen Une du site d’Agir pour l’Environnement.L’équipe d’Agir pour l’Environnement compte quatresalariés : Stéphen Kerckhove (délégué général), JacquesCaplat et Larissa de Kochko (coordinateur-trice descampagnes) et Martin Sérieye (webmaster, en charge dela veille institutionnelle).

Bon de commandeà renvoyer à Agir pour l'environnement accompagné de votre réglement à l’ordre d’APE

NOM/PRÉNOM : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

ADRESSE : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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�� Vingt cartes postales écologiques : 3 € le lot . . . . .

�� Livre "Grenelle de l'environnement : l'histoire d'un échec" : 10 € . . . . .

�� Actes du colloque "Une autre agriculture pour la biodiversité" : 10 € . . . . .

�� Livre "Fragile, le receuil des dessins d'Agir" : 7 € . . . . .

TOTAL

Les documents et produits édités par Agir pour l'Environnementpeuvent être commandés directement en ligne sur

www.agirpourlenvironnement.org/boutique

Page 2: Hiver2010-2011•BulletintrimestrielN°26•2 Des hauts et des

ÉTABLISSEMENT TENEUR DU COMPTE À DÉBITER

Nom de votre agence bancaire ou CCP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Code postal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ville . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

TITULAIRE DU COMPTE (indiquez ci-dessous votre adresse)

Nom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Code établissementLLLLL Code guichetLLLLLN° de compteLLLLLLLLLLL Clé RIBLL

NOM ET ADRESSE DU CRÉANCIER Réf. 539277.0002841020006481Agir pour l’Environnement – 2, rue du Nord - 75018 Paris

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Pour suspendre le prélèvement, il me suffit de le faire savoir par simple demande écrite à « Agir pour l’Environnement »

N° national d’émetteur : 539277

Panorama 2010

A ccumulant échecs commerciaux,retards et surcoûts, l’EPR n’en reste pasmoins le réacteur nucléaire que le chef

de l’Etat tente d’imposer. A l’instar du Rafal,avion de guerre dont personne ne veut, cettecentrale nucléaire fait donc l’objet de toutes lesattentions. Faute de clients potentiellementintéressés à l’étranger, le président de laRépublique se replie sur le territoire hexagonalen multipliant les projets tout aussi coûteuxqu’inutiles et dangereux. Après Flamanvilledans la Manche, c’est au tour de Penly enSeine-Maritime de faire les frais del’unilatéralisme énergétique des dirigeantsfrançais. A 5 milliards d’euros pièce auxquels ilfaut ajouter 35 milliards prévus pour assurerla maintenance des réacteurs vieillissants,plusieurs dizaines (centaines ?) de milliardspour le démantèlement des centrales et unesomme indéterminée pour « gérer » durantdes millénaires les déchets radioactifs, toutporte à croire que cette filière n’a pas de

problème de trésorerie… A moins que le lobbynucléaire n’escompte nationaliser les pertes àvenir en les faisant supporter par l’usager et lecitoyen ! Après les banques et lesconstructeurs automobiles, faudra-t-il quenous repassions à la caisse pour payer leserrements radioactifs de nos dirigeants ?Agir pour l’Environnement poursuivra en 2011la campagne qu’elle a lancée en mai 2010.

L’Ayrauport… un progrès ?

Défendu avec acharnement par ledéputé-maire de Nantes et prési-dent du premier groupe d’oppo-

sition à l’Assemblée Nationale au nomd’une certaine conception du « pro-grès », l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes peine à décoller. Vieux d’undemi-siècle (!), ce projet est justié aunom d’une bien hypothétique augmenta-tion du trac… alors même que l’actuelaéroport de Nantes compte sensiblementle même nombre de décollages et atter-rissages qu’en 2000. Les promoteurs dece projet climaticide espèrent quadrupler(rien que ça !) le nombre de passagerstransitant par ce nouvel aéroport en2050 ! Avec l’explosion du coût desmatières pétrolières, le « progrès »défendu par l’édile local serait-il unenouvelle forme d’autisme écologique,une inaptitude à cerner une réalité loind’être négociable : le secteur aéronau-tique va subir de plein fouet le renchéris-sement du coût du pétrole issu de lararéfaction de cette matière première.Non, Monsieur Ayrault, votre conceptiondu « progrès » est très loin d’être parta-gée puisque selon un sondage BVA com-mandé par Agir pour l’Environnementen février 2010, 71 % des français sontopposés à la construction de nouveauxaéroports. Le progrès ne vaut que s’il estaccepté et porteur d’avenir. Le progrèsne peut et ne doit plus se résumer à l’em-pilement de projets destructeurs décidésautocratiquement. Destructeur du climat,de zones humides et de terres agricoles,ce projet doit être abandonné. Ceci seraitdéjà un énorme « progrès » !

Le Jour de la Nuit,suite et pas FIN !

Le 2e Jour de la nuit, organisé le30 octobre 2010, a fédéré despartenaires et acteurs de terrain

avec l’ambition de sensibiliser le grandpublic aux conséquences de la pollu-tion lumineuse et de renouer un liensensible entre les hommes et leurenvironnement nocturne. Pour l'annéemondiale de la biodiversité, le public àparticipé à des animations mises en placepartout sur le territoire. La découverte dela faune nocturne était couplée à celle duciel étoilé. Avec 500 manifestationsorganisées par 227 collectivités et 154organisations, cette édition a connu unvéritable succès. Depuis le premier Jour de la Nuit,plusieurs communes ont engagé des« plans éclairage ». Renouvellement duparc électrique, extinction de l'éclairagede la commune, diminution de l'intensitéde l'éclairage... Autant de décisionsconcrètes prises, qui montrent lacapacité de modifier les politiques enmatière d’éclairage. Les associations d’éducation à l’environ-nement ont vu en la redécouverte de lanuit un fort potentiel pédagogique pouramener le public à réfléchir à des sujetstransversaux comme la protection de labiodiversité, le réchauffement climatiqueou la disparition du ciel étoilé. Le samedi 1er octobre 2011, réservezvotre nuit car elle sera de nouveau àl’honneur.

La biodiversité,ça se cultive aussi !

Avec le Réseau Semences Paysannes,Agir pour l’Environnement a animé lacampagne « La biodiversité, ça se cul-

tive aussi ! », avec le soutien de 21 autresorganisations agricoles, environnementales etcitoyennes. Son objectif était de rappeler l’im-portance de la diversité des semences etplants non seulement sur les techniques agri-coles, mais également sur la biodiversité sau-vage. Or, cette biodiversité cultivée est endanger du fait de l’uniformisation des pra-tiques agricoles, d’une réglementation ina-daptée et de la pression des semenciersindustriels.La campagne visait concrètement à obtenirla traduction dans le droit français du Traitéinternational sur les ressourcesphytogénétiques pour l’agriculture etl’alimentation, la reconnaissance de laprimauté des droits des paysans sur ceuxdes industriels semenciers, et un soutiendes collectivités publiques aux alternatives(maisons de la semence, agriculturebiologique, préparations naturelles peupréoccupantes).En parallèle, Agir pour l’Environnement a par-ticipé à de nombreux évènements nationauxet locaux sur la biodiversité, et a organisé uncolloque (couronné de succès !) à l’AssembléeNationale le 9 décembre. Grâce à un très bonretour des cartes-pétitions, plusieurs députéset plusieurs Conseils régionaux ont relayé nosdemandes.

Hyperactif… et radioactif !

Sortie de route !

En plein cœur de l’été 2010, le Gouvernementa présenté un projet de schéma nationaldes infrastructures de transport (SNIT). Ce

document liste les grandes infrastructuresprioritaires à construire dans les vingtprochaines années. Avec une « lucidité » qui nelaisse pas d’étonner, l’Etat estime nécessaire deconstruire pas moins d’une trentaine de nouvellesautoroutes pour un montant estimé à plus de 15 à20 milliards d’euros, représentant une extensionde plus de 10% du réseau autoroutier existant.Face à cette logique destructrice, Agir pourl’Environnement a participé activement àl’animation du réseau « Stop-Autoroutes »rassemblant plusieurs dizaines d’associationslocales et nationales.Parallèlement à ces projets autoroutiers, les camions de 44 tonnes ont été autorisés à circulersur les routes hexagonales, augmentant ainsi de plus de 10 % la rentabilité du transportroutier tout en entrainant un coût supplémentaire lié à la dégradation des routes estimé à500 millions d’euros payé par… la collectivité nationale. Parce que les aides indirectes autransport routier n’étaient pas encore assez appuyées, l’Etat a décidé de reporter à 2013 lamise en œuvre de la Taxe Poids Lourds et d’abandonner la contribution Climat Energie.Comment s’étonner, dans cette configuration, que la part du fret ferroviaire s’effondre d’annéeen année ?

Le 4x4 vert existe…dans la pub !

EEnn 22000088,, llee ppeettiitt mmoonnddee ddee ll’’aauuttoo--mmoobbiillee ssuubbiissssaaiitt lleess ccoonnssééqquueenncceessdd’’uunnee ssttrraattééggiiee ll’’aayyaanntt mmeennéé àà

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Commode et bon marché, le plastique sembleêtre devenu incontournable dans notre viequotidienne. Tous les secteurs de l’industrie

mondiale dépendent aujourd’hui, d’une manière oud’une autre, du plastique. Il est présent partout(emballages, matériaux de construction, électronique,vêtements...). Pourtant, le plastique est devenu undanger global, tant pour l’homme que pour la planète,symbole de surconsommation et de pollution àgrande échelle.

Werner Boote nous offre une réflexion personnelle,sarcastique et critique sur un matériau à la foiscontroversé et fascinant qui a désormais toute sa placedans notre vie quotidienne : le plastique. Sous la forme d’un voyage autour du monde, WernerBoote nous fait découvrir son véritable impact surnotre civilisation, prouve, à travers de nombreuxtémoignages d’éminents spécialistes, que les produitssynthétiques rejettent des produits chimiques quipassent à travers la chaîne alimentaire jusque dans lecorps humain et pose une question qui nous concernetous : « Pourquoi ne changeons-nous pas noshabitudes de consommation ? ».

PLASTIC PLANETLa face cache des matières synthétiquesUn film de Werner Boote

Coupon réponse à renvoyer à : Agir pour l’Environnement • 2 rue du Nord - 75018 PARIS