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C'est la deuxième fois que vous donnez un concert dans la région, après Beau- regard cet été. Quels souve- nirs gardez-vous de ce festival ? C'était la première fois que je jouais devant autant de personnes, et, avec ma har- piste. À l'origine, on s’atten- dait à 2 000 spectateurs et en fin de compte, ils étaient près de 20 000 ! Le château, les lumières : tout était beau. On a passé un moment fantastique. C'est l’un de mes meilleurs souvenirs de festival. Connaissiez-vous le festival avant d'y jouer? Non. Je savais seulement qu'il y avait un château et que c'était à Caen, c'est tout. Mais après y avoir travaillé, j'adorerais y revenir. C'était vraiment sympa, il y avait une bonne atmosphère et tout le monde parlait en- semble ... Vous êtes Danoise, mais vos chansons sont en anglais. Vous habitez à Berlin et êtes en tournée dans toute l'Eu- rope. Est-ce enrichissant ? Etes-vous inspirée par toutes ces ren- contres ? C'est fantastique, rien que le fait d'être en France où je suis souvent venue en- fant et dont jai dé- couvert différentes régions cette année. Je suis aussi allée aux États-Unis, en Angleterre, en Alle- magne ... J'apprends à connaître différentes cul- tures et je joue devant des publics merveilleux. Je me sens très très chanceuse. Avez-vous une relation particulière avec le public français ? J'ai l'impression que ma musique a été comprise dès le début en France. C'est certainement le premier pays où ça s'est passé. J'ai donc toujours été proche du public français qui est très agréable. C'est difficile de décrire ce que l’on ressent en jouant ici, mais je conseillerais aux artistes de le faire au moins une fois pour voir... Personnelle- ment, j'adore. Je suis si heu- reuse de chanter ici. Vous préparez un 2 e album, comment avance-t-il ? J'étais censée m’y atteler cet été, mais la tournée a été rallongée. En fin de compte je n'ai pas vraiment eu le temps. J'ai commencé à écrire, mais nous n'avons pas enregistré grand chose. À la fin de la tournée, je rentre chez moi et je vais prendre mon temps pour tout enregistrer. Adrienne Scott-Cox et Louise Delaporte Agnès Obel : si heureuse de chanter ici > Agnès Obel a donné un concert au théâtre d’Hé- rouville en ouverture des Boréales. Elle ra- conte son amour du public français. Didier Wampas en concert, au BBC, le 3 décembre Didier Wampas, artiste punk âgé de 49 ans, est toujours aussi énergique. Dernièrement, le chanteur a pris un tournant dans sa carrière artistique et vient de sortir un album solo. Votre album solo, Taisez-moi, vient de sortir. Pourquoi ce premier disque sans les Wampas ? Ça s'est fait un peu par hasard. Le groupe ne répétait plus trop et la maison de disque (Atmosphériques) m'a pro- posé de faire un album solo, alors je me suis retrouvé à Los Angeles pour l'enregistrer. La musique reste la même, la différence est qu'il n'y a pas de guitare saturée. Qu'en est-il des Wampas ? Ma carrière solo ne signifie pas du tout la mort du groupe. On continue à répéter, on a déjà plein de chan- sons pour le prochain disque. Vous vous détachez des autres chanteurs français en gardant un emploi en parrallèle. Pourquoi ce choix ? Je travaille à la RATP parce que j'ai toujours fait ça et cela me permet de me sentir plus libre dans mes choix artistiques, de me sentir moins attaché à la maison de disque. Vous êtes en tournée en France à partir de cette semaine. Pouvez-vous d’ores et déjà nous en dire plus sur votre spec- tacle ? Le show sera consti- tué de morceaux issus du disque, mais aussi de reprises. Je suis accompagné par le groupe de rock ren- nais Bikini Machine. Je suis très content de ce qui va se passer sur scène. » Par Chloé Pitrey et Alice Guiffard Didier Wampas au Big Band Café, samedi 3 décembre à 20h. Tarifs : de 18 à 21 euros. HÉROUVILLE VUE PAR SES JEUNES > 15 Côté Caen - Numéro 45 - Du mercredi 23 novembre au mardi 29 novembre 2011 > Vous voulez donner votre avis : www.cotecaen.fr Chaleur scandinave... Sa voix chaude et calme aux accents scandinaves résonne dans le théâtre, le public est là, ému par la beauté du spec- tacle. Des deux côtés de la scène, une sorte de proximité s’installe. Agnès Obel sait se faire désirer tout en gardant sa modestie. A ses côtés, la harpiste (nouvelle dans le trio de musiciennes) semble un peu intimidée par cette foule qui ne se lasse pas d’applaudir. C’est un moment ma- gique ! La sonorité des mots balaie tout sur son passage et reste gravée dans les coeurs. On se sent bien à écou- ter cette musique qui nous emporte. C’est un concert dont on ressort joyeux... Séduite par Beauregard, Agnès Obel aimerait y revenir.

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CC''eesstt llaa ddeeuuxxiièèmmee ffooiiss qquueevvoouuss ddoonnnneezz uunn ccoonncceerrttddaannss llaa rrééggiioonn,, aapprrèèss BBeeaauu--rreeggaarrdd cceett ééttéé.. QQuueellss ssoouuvvee--nniirrss ggaarrddeezz--vvoouuss ddee ccee ffeessttiivvaall ??

C'était la première fois queje jouais devant autant depersonnes, et, avec ma har-piste. À l'origine, on s’atten-dait à 2 000 spectateurs et enfin de compte, ils étaientprès de 20 000 ! Le château,les lumières : tout étaitbeau. On a passé un momentfantastique. C'est l’un demes meilleurs souvenirs defestival.

CCoonnnnaaiissssiieezz--vvoouuss llee ffeessttiivvaallaavvaanntt dd''yy jjoouueerr??

Non. Je savais seulementqu'il y avait un château etque c'était à Caen, c'est tout.Mais après y avoir travaillé,j'adorerais y revenir. C'étaitvraiment sympa, il y avaitune bonne atmosphère ettout le monde parlait en-semble ...

VVoouuss êêtteess DDaannooiissee,, mmaaiiss vvoosscchhaannssoonnss ssoonntt eenn aannggllaaiiss..VVoouuss hhaabbiitteezz àà BBeerrlliinn eett êêtteesseenn ttoouurrnnééee ddaannss ttoouuttee ll''EEuu--rrooppee.. EEsstt--ccee eennrriicchhiissssaanntt ??

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C'est fantastique,rien que le fait d'êtreen France où je suissouvent venue en-fant et dont jai dé-couvert différentesrégions cette année.Je suis aussi alléeaux États-Unis, enAngleterre, en Alle-magne ... J'apprends àconnaître différentes cul-tures et je joue devant despublics merveilleux. Je mesens très très chanceuse.

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J'ai l'impression que mamusique a été comprise dèsle début en France. C'estcertainement le premierpays où ça s'est passé. J'aidonc toujours été proche dupublic français qui est trèsagréable. C'est difficile dedécrire ce que l’on ressente n j o u a n t i c i , m a i s j econseillerais aux artistes de

le faire au moins une foispour voir... Personnelle-ment, j'adore. Je suis si heu-reuse de chanter ici.

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J'étais censée m’y attelercet été, mais la tournée a étérallongée. En fin de compteje n'ai pas vraiment eu letemps. J'ai commencé àécrire, mais nous n'avonspas enregistré grand chose.À la fin de la tournée, jerentre chez moi et je vaisprendre mon temps pourtout enregistrer.

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Agnès Obel : si heureusede chanter ici>> Agnès Obel a donné un concert au théâtre d’Hé-

rouville en ouverture des Boréales. Elle ra-conte son amour du public français.

Didier Wampas en concert, au BBC, le 3 décembre

Didier Wampas, artiste punk âgé de 49 ans, est toujoursaussi énergique. Dernièrement, le chanteur a pris untournant dans sa carrière artistique et vient de sortir unalbum solo.

VVoottrree aallbbuumm ssoolloo,, TTaaiisseezz--mmooii,, vviieenntt ddee ssoorrttiirr.. PPoouurrqquuooiiccee pprreemmiieerr ddiissqquuee ssaannss lleess WWaammppaass ??

Ça s'est fait un peu par hasard. Le groupe ne répétait plustrop et la maison de disque (Atmosphériques) m'a pro-posé de faire un album solo, alors je me suis retrouvé àLos Angeles pour l'enregistrer. La musique reste lamême, la différence est qu'il n'y a pas de guitare saturée.

QQuu''eenn eesstt--iill ddeess WWaammppaass ??

Ma carrière solo ne signifie pas du tout la mort dugroupe. On continue à répéter, on a déjà plein de chan-sons pour le prochain disque.

VVoouuss vvoouuss ddééttaacchheezz ddeess aauuttrreess cchhaanntteeuurrss ffrraannççaaiiss eennggaarrddaanntt uunn eemmppllooii eenn ppaarrrraallllèèllee.. PPoouurrqquuooii ccee cchhooiixx ??

Je travaille à la RATP parce que j'ai toujours fait ça etcela me permet de me sentir plus libre dans mes choixartistiques, de me sentir moins attaché à la maison dedisque.

Voouuss êêtteess eenn ttoouurrnnééeeeenn FFrraannccee àà ppaarrttiirr ddeecc ee tt tt ee ss ee mm aa ii nn ee .. PPoouuvveezz--vvoouuss dd’’oorreesseett ddééjjàà nnoouuss eenn ddiirreepplluuss ssuurr vvoottrree ssppeecc--ttaaccllee ??

Le show sera consti-tué de morceaux issus du disque, maisaussi de reprises. Jesuis accompagné parle groupe de rock ren-nais Bikini Machine.Je suis très contentde ce qui va se passersur scène. »

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Didier Wampas au Big Band Café, samedi 3 décembreà 20h. Tarifs : de 18 à 21 euros.

HÉROUVILLE VUE PAR SES JEUNES > 15

Côté Caen - Numéro 45 - Du mercredi 23 novembre au mardi 29 novembre 2011 > Vous voulez donner votre avis : www.cotecaen.fr

Chaleur scandinave...

Sa voix chaude et calme aux accents scandinaves résonnedans le théâtre, le public est là, ému par la beauté du spec-tacle. Des deux côtés de la scène, une sorte de proximités’installe. Agnès Obel sait se faire désirer tout en gardantsa modestie. A ses côtés, la harpiste (nouvelle dans le triode musiciennes) semble un peu intimidée par cette foulequi ne se lasse pas d’applaudir. C’est un moment ma-gique ! La sonorité des mots balaie tout sur son passageet reste gravée dans les coeurs. On se sent bien à écou-ter cette musique qui nous emporte. C’est un concert donton ressort joyeux...

Séduite par Beauregard, Agnès Obelaimerait y revenir.