HÔTEL DE VILLE l’accueil change de visage...3 A u cours des prochains mois, le hall de l’hôtel de ville de Châteauroux, tel que nous le connaissions depuis 1976, va changer

SUPPLÉMENTSALON DU LIVRE : PLEINS FEUX SUR LA 13e ÉDITION

Magazine de la Ville et de l’Agglomérationde Châteauroux

GRANDS PROJETSLA VIEILLE VILLE RAJEUNIT

NOTRE HISTOIREL’AGGLOMÉRATION DE PORTE EN PORTE

Mars / Avril 2019N° 20ARDENTES I ARTHON

CHÂTEAUROUX I COINGS DÉOLS I DIORS I ÉTRECHET

JEU-LES-BOIS I LUANT MÂRON I MONTIERCHAUME

LE POINÇONNET I SAINT-MAUR SASSIERGES-SAINT-GERMAIN

HÔTEL DE VILLE l’accueil change de visage

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SOMMAIRE |

4-5C’EST PASSÉRetour sur les événements marquants de ce début d’année.

6-9C’EST À VENIRCalendrier des rencontres avec le Maire de Châteauroux dans les quartiers ; Le succès des bus gratuits ne se dément pas ; Open Data, l’ouverture des données de Châteauroux Métropole à tous ; Une balançoire originale installée à Belle-Isle ; 1ère étape d’un grand chantier aux Cordeliers ; Élections européennes : pensez à vous inscrire ! ; Maroquinerie Rioland : rencontre avec le PDG du Groupe ; En bref.

14-15GRANDS PROJETSGros chantier pour la gare SNCF ; 100 000 Chemises : zoom sur les travaux en cours ; Fin des travaux de

l’avenue François-Mitterrand ; Vieille ville : nouvelle phase de travaux ; Le poste de relèvement de la Grande Échelle supprimé.

16-17DÉVELOPPEMENT DURABLEEau et assainissement : nouveaux contrats, objectifs communs ; Rappel des tournées de collecte des déchets en cas de jours fériés ; Du bio dans les selfs municipaux ; Châteauroux fleurie : un concours qui valorise les maisons les plus colorées.

18-19DÉVELOPPEMENT SOLIDAIRELes Capables de retour sur scène ; Faites du Foot fête les femmes ; D’Ici et deux mains, la solidarité durable ; Rénovation urbaine dans les quartiers.

20-21DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUEUne peluche présidentielle fabriquée dans l’Indre ; Westrock se dédouble ; En bref.

22-23SOCIÉTÉEt si on oubliait les écrans pendant une semaine ? ; En bref ; La socio-esthétique, pour atténuer les maux ; Inscriptions scolaires à Châteauroux : nouvelles modalités.

24-25INITIATIVES LOCALESLes Barbançois ont des disciples ; La nouvelle mairie ardentaise bientôt en fonction ; Une jeunesse toujours plus impliquée.

26-27NOTRE HISTOIREL’histoire, de porte en porte.

10-13DOSSIERL’accueil de l’hôtel de ville change de visage

GRANDS PROJETS Gros chantier pour la gare

DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUELes Petites Maries fabriquent la peluche présidentielle

MétropoleCHÂTEAUROUX



Conférence de presse du 30/03/15

Châteauroux Métropole

Logo_non millésimé_cls.pdf 1 04/10/12 09:52

14-1520 -21

CHTX Métropole – Magazine de l’Agglomération Châteauroux Métropole – Siège social : hôtel de ville – CS 80509 – 36012 Châteauroux Cedex – Téléphone : 02 54 08 34 56 – Directeur de publication : Gil Avérous – Codirecteur de publication : Michel Blondeau – Rédaction et mise en page : direction de la Communication Châteauroux Métropole – Crédits photos Magazine : Châteauroux Métropole ; 1, 2, 3 RF (élections) p.7 et 1, 2, 3 RF (Open Data) p.8 ; Restos du Cœur (Un don, une affiche) p.9 ; La Berrichonne Football (Faites du Foot) p.18 ; Unsplash (conférence sur l’alimentation) p.22 ; Ville d’Ardentes (nouvelle mairie) p.24 ; Ville de Déols et Le Poinçonnet (Conseils municipaux d’enfants) p.25. Crédits photos Supplément : La Bouinotte (p.3), Nicolas Hérubel (Une expo à construire) p.5 ; Espace Densan p.5 ; Scène nationale Équinoxe p.6 ; Cinéma Apollo p.7 ; Magazine Carré Barré (Berry Lait) p.9, MACH 36 p.10 ; Salon de la chasse p.10 ; Unsplash (panier de basket) p.14, Shutterstock (cartes) p.15 ; Stockshap (panier de légumes) p.15.

Impression : Imprimerie Vincent / Distribution : Groupe La Poste - ISSN 2493-9943

Si vous ne recevez pas ce magazine dans votre boîte aux lettres, merci de signaler votre adresse au numéro de téléphone suivant : 09 69 32 95 87 (prix d’un appel local). Des magazines sont également à votre disposition dans le hall de l’accueil de l’hôtel de ville de Châteauroux.

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Au cours des prochains mois, le hall de l’hôtel de ville de Châteauroux, tel que nous le connaissions depuis 1976, va changer

d’aspect. Pas pour des questions d’esthétisme, mais bien pour améliorer la relation entre les services les plus fréquentés et le grand public, et pour améliorer les conditions de travail de nos agents.

La refonte de l’accueil et la création d’un guichet unique répondent à notre souhait d’apporter de vraies améliorations pour les usagers. Nous visons ainsi la certification Qualiville®, gage d’un service public irréprochable et clair.

Au cours de cette mandature, nous avons déjà réorganisé et réaménagé les bureaux des étages supérieurs, pour accompagner la

mutualisation des services de la Ville et ceux de l’Agglomération. Il nous restait donc à agir sur l’accueil, centre névralgique de la mairie, et son agencement vers les autres services, optimiser l’espace existant en l’aménageant mieux tout en y intégrant une notion de sécurité et de nouvelles technologies, éléments inhérents à toute modernisation.

Cette réfection nécessitera près de huit mois de travaux pendant lesquels les accès à l’hôtel de ville pourront être modifiés. Quant à l’espace d’exposition, il sera conservé sur une surface plus petite pour continuer à recevoir nos artistes locaux amateurs ou plus chevronnés parce qu’il est important que notre hôtel de ville reste un lieu de rencontre et pas seulement un lieu de démarches administratives.

ÉDITO

Toujours plus de qualité DE SERVICE PUBLIC

PORTRAITNicolas Sauzeat-Lafay, sur la corde RAID

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Gil AvérousMaire de ChâteaurouxPrésident de Châteauroux Métropole

facebook/chateaurouxmetropole

RETROUVEZ TOUTE L’ACTUALITÉ SUR…

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Châteauroux Métropole

www.chateauroux-metropole.fr

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C’EST PASSÉ |

LES 1er ET 2 FÉVRIEREN ROUTE POUR LE PÔLE NORD AVEC LE BLIZZARD FESTIVALTout début février, le village du Blizzard installé sur le parvis d’Équinoxe était fin prêt à recevoir les artistes invités et les festivaliers.

VENDREDI 25 JANVIERNUIT DES CONSERVATOIRESDans le hall de l’hôtel de ville avec les violoncellistes, dans la salle de danse de la rue Gabriel-Nigond avec les jeunes ballerines, à l’espace Katz ou dans les locaux du conservatoire de Châteauroux, la Nuit des Conservatoires proposait - pour la 2e année consécutive - toute une série de mini-concerts et de démonstrations des arts pratiqués par les élèves de l’établissement.

LES 8,9 ET 10 FÉVRIER SALON DE LA PÊCHEL’entraînement à la pêche au lancer était de rigueur sur le 23e salon de la pêche qui se tenait dans le hall des expositions de Belle-Isle, le 2e week-end de février. Encore un record de fréquentation pour la Fédération de pêche de l’Indre qui enregistre plus de 15 000 visiteurs cette année parmi lesquels des familles, des férus de pêche et tous les curieux venus découvrir les silures et autres espèces de nos rivières.

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LA PHOTO DU MOISNouveau mobilier urbain rue Victor-Hugo

INSTAGRAM @CHATEAUROUX36

MERCREDI 6 FÉVRIERLE GYMNASE ANDRÉ-MONDON EN COURS DE RECONSTRUCTIONAprès l’incendie qui avait ravagé le gymnase proche du collège Rosa-Parks en 2008, un projet de reconstruction a vu le jour tout récemment. En présence de la famille d’André Mondon et de personnalités du monde politique, Gil Avérous, Maire de Châteauroux et Président de Châteauroux Métropole, a posé la première pierre de ce tout nouvel édifice, implanté au cœur du quartier Saint-Jean de Châteauroux.

LUNDI 11 FÉVRIERAVANCÉE DES TRAVAUX PLACE GAMBETTATandis que la place Gambetta prend forme avec la pose d’une partie des pavés, les passants peuvent désormais découvrir la 3e colonne Morris de la Ville, dédiée à l’affichage municipal. Celle-ci trône fièrement en face de la devanture du magasin Orange et vous informe de tous les événements culturels du moment.

JEUDI 14 FÉVRIERVISITE PRÉSIDENTIELLE

Ce jour là, le Président de la République, Emmanuel Macron, était en visite dans l’Indre afin de rencontrer les maires des communes rurales et les chefs d’entreprise. Ici, à l’aéroport de Châteauroux, chez Égide Aviation, avec les entrepreneurs.

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C’EST À VENIR |

Jeudi 9 mai, 18h Saint-Jean / Le LacSalle Alexandre-Dumas, 8 rue Michelet

Jeudi 9 mai, 20h : Le Grand-Poirier / Saint-Jacques / La Brauderie / Les Chevaliers /La Margotière

École élémentaire du Grand Poirier, rue du Grand-Poirier

Lundi 13 mai, 18h : BeaulieuSalle Barbara, 1 rue de Bourgogne

Lundi 13 mai, 20h : La Bourie / La PointerieCentre socioculturel, 6, rue Max-Hymans

Mardi 14 mai, 18h : Saint-Denis / Le Fontchoir /Bitray / Le Rotissant Maison de quartier Est, 1, rue Jules-Massenet

Mardi 14 mai, 20h : L’Omelon / Les Nations / Le Buxerioux / Les Fadeaux / La Belle-ÉtoileHall du gymnase Saint-Denis, 32, rue Schwob

Mardi 21 mai, 18h : Belle-Isle Salle Barbillat-Touraine, avenue Daniel-Bernardet

Mardi 21 mai, 20h : Vaugirard / Saint-Christophe / Les Rocheforts Centre socioculturel, 93, rue de Vaugirard

Lundi 27 mai, 18h : NotzSalle Jeannine-Blanchet, 67, rue Ratouis de Limay

Lundi 27 mai, 20h Touvent / Les Méraudes / Cré / La Loge / Les Grands-ChampsHall de Touvent, allée des Lauriers

Lundi 3 juin, 20h : Centre-ville / Les MarinsAncien centre universitaire, salle Roger-Dion

430En ne prenant que les chiffres

concernant les populations municipales 2016* des 14

communes de Châteauroux Métropole, le territoire de

l’Agglomération a gagné 430 habitants par rapport à l’année précédente pour atteindre les

73 617 habitants. Châteauroux (+356), Coings (+29), Étrechet

(+42), Montierchaume (+21) et Saint-Maur (+42) sont en

hausse, quand Déols (-57) et Le Poinçonnet (-20) voit

leurs populations respectives diminuer sensiblement.

Avec les doubles-comptes, c’est-à-dire les personnes

résidant sur deux communes (comme les étudiants, les

militaires…), la population de l’intercommunalité atteint

les 76 223 habitants (+378 par rapport aux chiffres 2015).

* Source : Insee.fr

LE CHIFFRE

GIL AVÉROUS à votre rencontre CHÂTEAUROUX

Comme c’est la coutume, chaque printemps, le Maire de Châteauroux vient à la rencontre des habitants des sept grands quartiers de la ville pour y exposer les projets de l’année et écouter les doléances. En voici les dates, horaires et lieux.

Le temps passe et cela ne change rien à l’affaire. Gratuit pour tous depuis le 22 dé-cembre 2001, le réseau communautaire de bus urbains attire de plus en plus d’utilisa-teurs. Les données brutes de l’année écou-

lée démontrent que, malgré les travaux de l’ave-nue François-Mitterrand à Châteauroux (tracé de la ligne 1 dévié) et les perturbations de circulation lors des occupations des ronds-points en entrée de zones commerciales, les transports en commun castelroussins font toujours plus le plein.

Équipements complétés, accessibilité accrue, lignes plus nombreuses et au cadencement revu, les atouts ne manquent pas pour séduire de nou-veaux usagers. Les lignes 4, 6 et 11 (restructurées lors de la rentrée 2017/2018), tout comme les lignes 12 (Luant-Voltaire) et 15 (Ardentes-Voltaire) dont les derniers services à la demande ont été transformés en services réguliers, apportent d’ail-leurs leur écot au remarquable résultat de l’année 2018 de l’ensemble du réseau exploité par Keolis Châteauroux.

GRATUITÉ, QUALITÉ, EFFICACITÉ5 384 534 voyages ont ainsi été comptabilisés, soit une hausse de 7,65 % en un an. Quant à l’offre kilométrique, elle progresse également de 6,27 % pour atteindre 1 752 451 kilomètres couverts par les 41 véhicules siglés Horizon en 2018.Afin d’assurer une qualité de service toujours aussi performante, la collectivité a décidé d’investir dans deux bus à soufflet. Ces deux nouveaux véhicules de 18 mètres, dont la mise en service est prévue ce printemps, devraient contribuer à éviter les satura-tions des lignes principales aux heures de pointe.

BUS : un succès permanentDix-huit ans après sa mise en place, la gratuité des bus du réseau Horizon confirme son succès. Après avoir dépassé la barre symbolique des 5 millions de voyages annuels en 2017, l’année 2018 a atteint de nouveaux sommets.

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JARDINS DES CORDELIERS : en attendant le réaménagementEn prélude à d’importants travaux de réaménagement qui débuteront en 2019, les jardins du couvent des Cordeliers ont fait l’objet d’un chantier de fouilles fin janvier.

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ÉLECTIONS EUROPÉENNES : pensez à vous inscrire !

Après la mise au jour de vestiges en 2014 place Saint-Christophe, les archéologues de l’Institut national de recherches archéologiques pré-ventives (Inrap) ont passé au peigne

fin les jardins du site franciscain, du 28 janvier au 1er février ; un chantier express puisque le lieu avait déjà fait l’objet de recherches sur la partie de l’ancien cloître des Cordeliers (cour intérieure) en 2013. Cette intervention annonce un chantier d’envergure. Dès le prin-temps, Châteauroux Métropole va en effet se lancer dans des travaux de reconfiguration des jardins afin de leur redonner leur lustre d’antan.

D’ANCIENS MURS EXHUMÉS

Sur place, seuls quelques vestiges d’anciens murs ont été répertoriés par l’Inrap. Le sec-teur a en effet été fortement remanié par le passé. Pour mémoire, les jardins ont été créés dans les années 1975-1978 suite à la démolition de la caserne de gendarmerie construite à la fin du 19e siècle et le sol est essentiellement constitué de remblais sur 80 cm de profondeur. Le projet de réaménage-ment de l’ensemble des jardins, qui se fera enplusieurs phases, concerne dans un premier temps les deux terrasses, d’où la limite de l’emprise des fouilles à ce secteur.

En savoir plusPour en savoir plus sur la reconfiguration du couvent des Cordeliers, retrouvez le dossier complet consacré à ce sujet dans votre prochain magazine CHTX Métropole de mai/juin.

BUS : un succès permanent

En attendant les élections municipales qui se dérouleront en 2020, les Français seront appelés à se rendre aux urnes dimanche 26 mai 2019 pour élire leurs députés européens. Si, auparavant, les nouveaux arrivants ou les jeunes majeurs devaient se dépêcher de s’ins-

crire avant le 31 décembre sur les listes électorales de leur commune, depuis le 1er janvier dernier, ils peuvent s’inscrire au plus proche du scrutin. Pour voter aux prochaines élections du 26 mai, ils pourront ainsi s’inscrire jusqu’au 31 mars 2019. Désormais, pour plus de simplicité, il est possible de déposer sa demande d’inscription en ligne quelle que soit sa commune de résidence. Le dépôt au guichet de la commune et la trans-mission des demandes d’inscription à la commune par courrier sont toujours possibles.

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C’EST À VENIR |

« Ce flux de données disponibles encourage la création d’offres de nouveaux services et doit permettre une plus grande transparence de la vie publique pour les usagers », a

indiqué Gil Avérous, Maire de Châteauroux et Président de Châteauroux Métropole, en janvier dernier. Le site Internet dédié à l’Open data de Châteauroux Métropole a été mis en ligne le 8 janvier. À bien y regarder, l’in-ternaute découvre qu’il se compose d’une multitude de données brutes présentées sous forme de fichiers téléchargeables de lignes et

colonnes de chiffres, associés à des mots-clés et des thématiques. L’accès aux données est simplifié et rapide pour les usagers et par des tiers comme les entreprises et les start-up du numérique, les laboratoires de recherche, les médias… Dans un format le plus standardisé possible, ces données ouvertes à tous peuvent être réinterprétées et réutilisées par n’importe quelle machine.

DES POTENTIALITÉS ACCRUESSur cette base d’informations brutes, les inter-nautes peuvent prendre connaissance des

Plans locaux d’urbanisme (PLU), du volume de déchets, des effectifs scolaires, des parcelles disponibles... À Toulouse, grâce à la réutilisa-tion des données ouvertes des menus des cantines, l’application « Qui dit miam ! » per-met désormais aux parents de savoir ce que leurs enfants pourront manger. Les données de transport du réseau de bus Horizon peuvent par exemple être utilisées par des applications en lien avec le calcul d’itinéraires, par des applications pour smartphones…

EN PERPÉTUELLE ÉVOLUTION Si la communication de certaines données était déjà rendue obligatoire, l’Open data élargit considérablement le cadre des don-nées communiquées, à l’exception de toutes données personnelles et nominatives ou clas-sées par le secret défense. Le site comprend déjà la possibilité de proposer des statistiques sous forme de graphiques, des cartographies et s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue. Parmi les villes de plus de 3 500 habitants et de 50 salariés concernées qui ont déjà mis en ligne l’Open data, Châteauroux rejoint des grandes métropoles comme Lyon, Toulouse, Rennes...

En savoir plus https://data.chateauroux-metropole.fr.

OPEN DATA, la révolution du numérique en marche

UNE BALANÇOIRE pas comme les autres CHÂTEAUROUX

Installée en décembre dernier dans le parc de Belle-Isle, la nouvelle balançoire située dans l’aire de jeu qui fait face à la base nautique est entièrement dédiée aux enfants à mobilité réduite. Cette structure de jeu, la première à Châteauroux, est équipée d’une rampe d’accès qui permet de hisser un fauteuil roulant à l’intérieur avec l’aide d’un accompagnateur. Pour faciliter son utilisation et pour

sécuriser l’équipement, un chemin piétonnier et une aire ensablée ont été créés. Une barrière de sécurité a également été installée tout autour courant janvier. L’idée de ce jeu revient aux enfants de la commission santé du Conseil municipal d’enfants. Financés par le Conseil de grand quartier de Belle-Isle, les travaux ont été réalisés par l’entreprise Proludic de Vouvray et ont été suivis par les services municipaux. Le coût d’un tel équipement et de sa pose revient à 27 890 €. Une belle initiative qui n’a pas de prix !

CHÂTEAUROUX

Châteauroux Métropole fait partie des 20 % de collectivités françaises à avoir déjà mis en ligne toute une partie de ses données, répondant ainsi aux exigences de la loi pour une République numérique du 7 octobre 2016.

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L’INVITÉ

Depuis le 7 janvier, le cinquième atelier de production de maroquinerie du groupe Rioland est entré en fonction cours Saint-Luc. Une vingtaine de salariés y réalise des sacs et de la petite maroquinerie. Fin 2022, il devrait y être une centaine.

EN BREF

1 don, 1 afficheÀ l’occasion du Printemps du cinéma, une équipe de bénévoles des Restos du Cœur investit le hall du CGR de Châteauroux pour une opération ca-ritative originale. L’association vous propose d’acheter des affiches de films en échange d’un don. Demain ne meurt jamais, les 101 Dalmatiens, 12 years a slave, Les 4 Fantastiques, L’Âge de glace, 21 Jump street… : plus de 4 500 affiches conservées depuis 1992 par le cinéma dans ses réserves sont référencées et mises à disposition des Restos du Cœur. Ren-dez-vous les samedi 16 (10h30-mi-nuit) et dimanche 17 mars, de 10h30 à 14h, au CGR. Les bénéfices sont entièrement reversés à l’association. www.1don-1affiche.fr.

Bourse aux vêtementsUn collectif d’habitants du centre socioculturel Beaulieu organise une bourse aux vêtements printemps-été. Pour les vêtements enfants, ren-dez-vous du 26 au 28 mars (chaus-sures en bon état acceptées). Côté adultes, rendez-vous du 2 au 4 avril (sacs à main en bon état acceptés). Le dépôt des vêtements s’effectuera le mardi, de 9h à 16h30. Un droit de dépôt de 1 € sera perçu pour 20 vê-tements par personne. La vente s’ef-fectue le mercredi de 9h à 16h30. La reprise des articles non vendus et de l’argent des vêtements vendus se fera le jeudi de 13h à 16h30. Ne pas oublier vos sacs et cabas. La braderie fermera ses portes le jeudi à 16h30. Renseignements au-près du Centre socioculturel Beaulieu (6 rue de Provence, à Châteauroux) au 02 54 34 03 60.

JEAN-FRANÇOIS RIOLAND, Pdg du Groupe Rioland

AGGLOMÉRATION

Gaëtan Bordier, directeur de site et Jean-François Riolandse montrent pleinement satisfaits de leur implantation.

UNE BALANÇOIRE pas comme les autres

Pourquoi avoir fait le choix de Châteauroux, et plus spécifiquement du cours Saint-Luc, pour implanter votre nouvelle unité de production ?

« En arrivant à Châteauroux, on est venus cher-cher un nouveau bassin d’emplois. Notre groupe (500 salariés), originaire du nord du département, peine à y recruter de nouvelles petites mains et des cadres alors que nous sommes en pleine croissance depuis trois ans. Alors qu’ici, près de 200 personnes avaient déjà postulé avant que nous n’ouvrions les portes ! Quant au choix de ce local cours Saint-Luc, il nous a été proposé par Gil Avérous, alors que nous envisagions plutôt une implantation sur une zone artisanale de périphérie. Finalement, ce lieu s’avère idéal pour notre acti-vité : le local à la surface plane est spacieux (1 500 m²) et proche de la gare, de la gare routière et du pôle bus, et est doté d’un quai de livraison. »

Comment définiriez-vous l’activité de votre entreprise ? Et quelles sont vos perspectives en termes d’embauche sur le territoire ?

« Nous sommes une entreprise de travail arti-sanal, œuvrant sur de petites séries quelques centaines de pièces de produits de luxe surtout destinés à l’export, donc non industrialisables. Nos clients ont besoin de réactivité, les modèles étant renouvelés très régulièrement. Avec notre qualité de travail, notre potentiel de réactivité est notre

force, puisque nous travaillons en permanence à S+2 [sous quinzaine, ndlr]. Pour satisfaire aux commandes, nous allons continuer à embaucher avec l’aide de Pôle emploi. À fin 2019, nous espé-rons atteindre les 45-50 salariés sur site. Si tout se passe bien, courant 2022, l’atelier castelroussin devrait employer une centaine de personnes. »

Y a-t-il des prérequis pour postuler ?

« Une fois les personnes recrutées, nous les formons pendant 6 à 7 mois en interne sur nos savoir-faire de base : piquage machine, parage, encollage, rembordage, finitions… Nous pro-cédons ainsi sur tous nos sites, et l’atelier de Châteauroux ne déroge pas à la règle. Nous avons un noyau dur de trois « anciennes » et une formatrice qui encadrent nos nouvelles recrues. »

Un dernier mot, il y a beaucoup de femmes dans cet atelier. Est-ce voulu ?

« À l’époque de mon père et de mon grand-père, la maroquinerie était un métier d’homme. Dans les années 70, quand la confection a été en crise, beaucoup de main-d’œuvre féminine a été embauchée et, depuis, on considère à tort que c’est un métier exclusivement féminin. Si des hommes veulent postuler pour travailler chez nous, leur candidature sera la bienvenue. »

Afin d’assurer un service public optimal et en adéquation avec les demandes des administrés, le rez-de-chaussée de l’hôtel de ville de Châteauroux va être réaménagé de fond en comble. Reconfiguration des surfaces, déplacement et modernisation de l’accueil doté d’un espace d’attente, création d’un guichet unique pour les démarches administratives, rationalisation de l’espace d’exposition, instauration d’une entrée unique place de la République, huit mois ne seront pas de trop pour mener à bien ce chantier interne à la maison de tous.

Au cours de ce mandat, les différents étages de l’hôtel de ville ont beaucoup évolué, tant pour accompagner les effets de la mutualisation (réorganisation des services et des directions, accueil d’agents de l’Agglomération) que pour donner aux agents de meilleures condi-tions de travail.Le rez-de-chaussée, qui accueille le plus de public, demande un traitement plus spécifique pour le rendre à la fois plus agréable et fonctionnel pour les usagers comme pour les agents de l’Adminis-tration générale et des Services aux habitants.

LES USAGES ÉVOLUENTJusqu’ici, le hall sert avant tout de salle d’exposition pour les artistes locaux ou

départementaux, à raison d’une exposi-tion par mois environ. S’il conservera à terme cette vocation, l’espace d’exposi-tion sera diminué pour rendre l’accueil plus visible et pour abriter un espace d’attente bien défini pour le public. Pour sa part, le hall du 1er étage – qui ne change pas de configuration – accueillera toujours des expositions. Par ailleurs, dans un souci de sécurité inhérente au plan Vigipirate, l’accès aux autres étages sera réglementé pour évi-ter les allées et venues inopportunes.

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HÔTEL DE VILLE : LE PUBLICENCORE MIEUX ACCUEILLI

1POURQUOI TOUT CHANGER ?La Ville de Châteauroux va lancer ce chantier important pour améliorer la qualité du service public rendu. L’accueil et le rez-de-chaussée étaient les deux derniers lieux à n’avoir pas bénéficié du large plan de réaménagement de la mairie mené depuis 2015.

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Le réaménagement du rez-de-chaussée de l’hôtel de ville est une nécessité très réfléchie selon Philippe Simonet, Maire-adjoint délégué aux Finances et à l’Administration générale : « La reconfiguration des services et des espaces découle d’un ensemble de recom-mandations du cabinet Delta S.I qui a mesuré les écarts pratiques entre l’organisation actuelle et l’optimal théorique, sur la base du référentiel Qualivilles® et de ce qui est réalisé dans les autres collectivités déjà engagées dans ce domaine ».

Actuellement en retrait et dans la pénombre, l’accueil général sera avancé pour gagner en visibilité et en convivialité. Il sera complété, derrière l’escalier menant à la salle du Conseil et à la salle des Mariages, d’un espace d’at-tente équipé de fauteuils, d’un écran de télé-vision pour les annonces municipales, d’un

ordinateur en libre-accès et d’un système de gestion de file d’attente, comme dans les autres administrations.

FRONT OFFICE ET GUICHET UNIQUE

Une fois passé l’accueil, l’usager rejoindra le front office. Ces bureaux d’un nouveau genre (voir visuel p.13) seront répartis en box de couleurs ouverts ou fermés selon les besoins de confidentialité (pour les entretiens concer-nant les mariages ou les démarches funé-raires). Le public et les agents y trouveront là un gage de tranquillité, lors du traitement de dossiers parfois sensibles.

À terme, un guichet unique dédié aux ques-tions touchant la famille (inscriptions à la crèche ou à l’école ou en accueil de loisirs,

paiement de la cantine, calculs des tarifs sociaux) sera mis en place afin de centraliser le maximum de demandes

HÔTEL DE VILLE : LE PUBLICENCORE MIEUX ACCUEILLI

2DES ESPACES MIEUX DÉFINIS ET PLUS CLAIRSLa démarche de rationalisation des lieux doit permettre d’améliorer l’accueil du public grâce au guichet unique, et le traitement de près de 80 % de ses demandes administratives ce qui sera l’axe central du futur dispositif pour tout ce qui concerne la famille.

Entièrement repensé, le futur accueil de l’hôtel de ville sera parfaitement adapté à ses missions.

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400 000En euros et hors taxes, c’est le coût estimé de cette nécessaire réorganisation interne, hors acquisitions de solutions informatiques (logiciel de gestion de file d’attente) et de matériels de sécurisation du hall.

LE CHIFFRE

DOSSIER | HÔTEL DE VILLE : LE PUBLIC ENCORE MIEUX ACCUEILLI

Modifier tout un hall, un accueil et toute l’aile ras-semblant les services Petite enfance, État-civil et Affaires générales, ne se fait pas en un claquement de doigts. Pour autant, même si plusieurs mois sont

nécessaires pour réaména-ger les espaces, plusieurs mesures ont été prises pour assurer la continuité du ser-vice aux usagers pendant la durée du chantier. Celui-ci doit démarrer à la mi-mars par la phase de désamiantage d’un des murs, avant que le réamé-nagement des bureaux des Affaires administratives générales ne démarre à la mi-avril. La deuxième phase de travaux se déroulera de juin à septembre, avec les

interventions sur le hall proprement dit : abaisse-ment des plafonds, recul des portes du hall vers les ascenseurs, mise en place d’un système de badges pour accéder aux étages et d’un système de gestion des files d’attente, condamnation de la porte côté Civette (rue Victor-Hugo) et transfert de la banque d’accueil dans le hall.

Une fois ces changements faits, il sera alors temps de passer à la troisième et dernière phase, qui concerne la reprise des carrelages du rez-de-chaus-sée (hors hall) et des sols des bureaux, ainsi que le cloisonnement de la quinzaine de box. L’objectif est de terminer l’ensemble de ce chantier pour le mois de novembre 2019. L’entrée ne se fera alors plus que par la place de la République.

DÉMÉNAGEMENTS TEMPORAIRESPendant que les entreprises interviendront, les diffé-rents services impactés (45 agents au total) conti-nueront à travailler pour le bien des administrés. Des déménagements temporaires seront toutefois néces-saires. Ainsi, les Affaires générales (cartes d’identité, passeports, état-civil) trouveront refuge dans la salle n°1 au 1er étage de l’hôtel de ville. Les mariages auront toujours lieu en salle des mariages jusqu’en mai, avant d’être célébrés par la suite dans la salle capitulaire du musée Bertrand, « un lieu solennel et prestigieux, non connoté reli-gieusement » selon Anthony Berget, directeur des démarches administratives et des sports. D’autres services, ne recevant pas directement de public, seront délocalisés, le temps du chantier, au 6e étage de l’hôtel de ville ou au 4e étage de la rue Bourdillon, dans les anciens locaux de l’Agglomération.

3UN CHANTIER BIEN EN PHASE(S)Il faudra environ huit mois pour que le nouvel accueil de l’hôtel de ville soit terminé et pleinement opérationnel. Pendant les travaux, l’administration continue, même si les services devront être déplacés et répartis sur divers lieux internes ou externes à la mairie.

La parole à…

ROLAND VRILLON,Maire-adjoint, délégué aux Travaux, à la Voirie, au Cadre de vie et à la Mobilité urbaine

« Nous avions lancé il y a quelques mois une étude portant sur la réfec-tion des façades de l’hôtel de ville, pour les rendre plus modernes. Le

projet ne se faisant pas pour le moment, nous nous sommes reportés sur le rez-de-chaussée, pour avoir un accueil digne de ce nom pour la population. La façade

côté place de la République ne sera pas touchée, de manière à ce qu’à l’avenir, elle puisse être incluse dans une rénovation globale de l’extérieur du bâtiment. Pour sa part, l’ancienne entrée, côté rue Victor-Hugo, deviendra une sortie de secours, l’entrée principale place de la République devenant l’entrée unique de l’édifice. Dans le hall à proprement parler, l’aménagement final donnera un look soigné et fonctionnel, avec un éclairage économe en énergie. »

« AVOIR UN ACCUEIL DIGNE DE CE NOM »

Peu pratiques, les locaux des Affaires administratives générales vont faire place à une nouvelle organisation plus fonctionnelle et ergonomique.

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La réforme territoriale, le développement numérique et de l’e-ad-ministration, la baisse des dotations budgétaires, la recherche de l’amélioration de la performance sont des réalités auxquelles sont confrontées aujourd’hui les collectivités. Dans ce contexte, la mise en place d’une démarche qualité est un moyen d’améliorer le service rendu aux usagers, de valoriser son organisation et de mobiliser ses agents autour d’un projet commun. Depuis 2017, cette certification est valable quatre ans et ne nécessite qu’un seul audit de suivi sur site à mi-parcours.

Les principaux avantages de Qualivilles® sont :• une reconnaissance de la qualité du service rendu par les

agents de la collectivité, une valorisation de leur savoir-faire ;• un objectif commun fédérateur ;• un regard extérieur indépendant sur le fonctionnement des

services ;• une image positive et dynamique de la collectivité ;• une source d’amélioration et de progrès via des audits réalisés

par des professionnels ;• une orientation multicanale reflétant les besoins des usagers.

4 LA CERTIFICATION QUALIVILLES®, C’EST QUOI ?Le référentiel spécifique et adapté Qualivilles®, élaboré par l’Afnor et Neeria, est une certification utile pour mesurer les engagements multicanaux en termes d’accueil (physique, téléphonique, courrier, courriel, web, réseaux sociaux et applications mobiles) pris par une collectivité.

La parole à…

PHILIPPE SIMONET,Maire-adjoint délégué aux Finances et aux Affaires générales

« Il était grand temps de repenser cette organisation historique, jamais vraiment réfléchie, qui s’était instaurée lors de la création de l’hôtel de ville à la fin des années 1970. Quand on

entre de la place de la République, on devine l’accueil dans le fond, après un grand hall vide de toute présence humaine ainsi qu’une porte tout de suite à droite. Ensuite, dans des services comme l’État-civil ou la Petite enfance, les usagers se retrouvaient encore face à des accueils intermédiaires ou à devoir attendre devant des bureaux avec des agents occupés sur d’autres dossiers, ce qui peut leur donner l’impression qu’on ne s’occupe pas d’eux. Cela a fonctionné ainsi pendant des années, mais nous avons estimé que ce n’était pas satisfaisant et qu’il nous fallait réellement revoir cet aménagement vieillissant pour le rendre plus confortable et plus efficace pour nos administrés et nos agents. Et, en plus, ce sera beau ! »

« IL FALLAIT REVOIR CET AMÉNAGEMENT VIEILLISSANT »

Nous sommes dans une démarche d’amélioration continue

et, dans le cadre de Qualivilles®, nous nous adapterons aux évolutions de la technologie pour que l’accueil des

usagers soit toujours optimal.

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❷ CHÂTEAUROUX

LA BELLE AVANCE DES 100 000 CHEMISES

➊ CHÂTEAUROUX

GROS CHANTIER D’ACCESSIBILITÉ POUR LA GARE

Le chantier mené par l’OPAC36 sur l’ancien site des 100 000 chemises est toujours aussi impressionnant. Les démolitions ont permis de faire place nette pour les futurs bâtiments qui seront construits d’ici 2021 pour donner corps à un tout nouveau quartier entre la rue de Strasbourg et la rue Schwob.

À compter d’avril prochain, SNCF Réseau va mener de gros travaux dans le but de mettre en accessibilité aux personnes à mobilité réduite (PMR) les quais de la gare. Cette opération, dont la réalisation est estimée à 5,5 M€ (financés par SNCF Réseau à hauteur de 3,7 M€ et l’État pour les 1,8 M€ restants), va s’étaler sur près de deux années.

Ce chantier d’envergure consistera au réaménagement des quais 1 et 2, avec la mise en place d’équipements sur lesdits quais et dans le souterrain pour faciliter la circulation des PMR (bandes d’éveil à la vigilance, reprise de revêtement de quai, mise aux normes de l’éclairage, signalétique). Les escaliers fixes bénéficieront de la pose de double-lice avec manchon en braille, nez de marches anti-dérapants, d’une couleur contrastée

sur les première et dernière marche, de la pose de bandes d’éveil en haut des trémies et d’une signalé-tique. De plus, deux ascen-seurs seront posés sur les quais 1 et 2 durant les dernières semaines du chantier (fin 2019 début 2020) pour proposer une solution alternative aux escaliers précités. Quant au quai 3, peu usité, il sera démoli à l’automne de cette année.

GRANDS PROJETS |

La rénovation de l’avenue François-Mitterrand touche à sa fin. Les travaux de réfection du réseau d’eaux usées et de dissimulation des réseaux aériens, qui ont eu lieu en début d’année, ont fait place à la pose des bordures de trottoirs du côté des maisons de retraite (Domitys et Balsan) en février. Les revêtements de ces trottoirs (cheminement piétons et piste cyclable diversifiés) sont en cours de réalisation. La dernière étape de la deuxième phase de ce grand chantier commu-nautaire se terminera aux premiers jours du printemps (fin mars / début avril au plus tard), une fois la construction de la chaussée et la pose de l’enrobé effectués.

Enfin, le giratoire provisoire, qui relie cette avenue avec le boulevard de La Valla et le boulevard Jean-Macé, fera l’objet d’un traitement définitif vers l’été 2020 lorsque les travaux du complexe aquatique seront achevés.

❸ CHÂTEAUROUX

FIN DES TRAVAUX EN VUE POUR L’AVENUE FRANÇOIS-MITTERRAND

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Le poste de relèvement des eaux usées, situé rue de l’Indre au niveau des escaliers de la Grande Échelle, est en cours de modernisation. Lancé fin janvier, le chantier d’un montant de 115 000 € TTC sur cet équipement nécessaire, mais disgracieux et vieillissant, permettra à la collectivité de sécuriser ce site, d’en renforcer l’alimentation électrique et d’en maîtriser les nuisances olfactives. Un autre objectif consiste à le rendre plus facile d’accès pour une intervention technique, tout en l’ « effaçant » de la vue des passants. Les travaux doivent se terminer début avril.

➍ CHÂTEAUROUX

POURSUITE DE LA RÉFECTION DU VIEUX CHÂTEAUROUXAprès le lifting de la place de la Victoire et des Alliés, la Ville va s’attaquer courant avril aux rues

environnantes (rues des Remparts, Saint-Martin et de la Vieille Prison) et à la place Roger-Brac. Les équipes de GrDF sont déjà à pied d’œuvre sur ce secteur depuis le 21 janvier der-

nier, jusqu’à fin mars. Puis, les entreprises sélectionnées par la direction de la Mobilité entreront en action pour sept mois de travaux destinés à harmoniser le traitement de cette place et de ces rues vieillissantes avec le reste de la vieille ville. Les rues seront refaites en pavés (dont certains ont été récupérés de la place Gambetta), le petit square de la rue des Remparts étant réaménagé et un petit espace vert devant être créé rue

de la Vieille prison.

Pour sa part, la place Roger-Brac sera l’objet du même type de rénovation que celle de la Victoire et des Alliés. À savoir : un enrobé coloré brun matérialisant, au centre,

les 35 places de parking conservées, entourées d’une chaussée en enrobé noir classique, des trottoirs en pavés avec bordures et caniveaux en grès.

L’espace sera là encore végétalisé avec l’installation d’un alignement de cinq arbres, au cœur de la place. Coût estimé de l’ensemble de

l’opération : 900 000 € TTC.

➎ CHÂTEAUROUX

GRANDE ÉCHELLE : LE POSTE DE RELÈVEMENT EAUX USÉES DISPARAÎT

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DÉVELOPPEMENT DURABLE |

En fin d’année, le Conseil communautaire a voté plusieurs délibérations concernant les nouveaux contrats négociés pour la période 2020-2027 en matière d’eau et d’assainissement. Avec l’objectif à cette échéance que toutes les communes puissent être regroupées.

La stratégie globale de Châteauroux Métropole, en termes de renouvellement des contrats Eau et Assainissement, continue de se déployer. Au fur et à mesure que les différents contrats

communaux ou des syndicats se terminent, l’Agglomération a pris la main pour négocier auprès des potentiels opérateurs (SAUR, Suez-Lyonnaise des Eaux, Veolia environnement) de nouveaux contrats touchant plusieurs

communes à la fois. Le but recherché étant qu’à échéance des derniers contrats en cours, il soit possible de regrouper la gestion de l’Eau potable en un seul contrat, tout comme celle de l’Assainissement, et de faire pleinement jouer la concurrence pour obtenir des tarifs et des services toujours plus intéressants pour l’en-semble de la population.

REGROUPER POUR FAIRE JOUER LA CONCURRENCEÀ ce titre, le dernier contrat long en gestion de l’Assainissement concernait Déols qui s’était liée, en 1990 et pour trente ans, avec la SAUR. L’Agglomération aurait pu y mettre fin prématurément, lors de sa prise de compétence en la matière en 2002. Cela aurait eu pour conséquence fâcheuse de l’obliger à payer l’anticipation de la fin de ce contrat. Le choix avait été alors fait de le laisser arriver à terme pour mieux intégrer la cité turquine, à compter d’avril 2020, dans une nouvelle offre qui concernera l’ensemble des communes périphériques et dont la date butoir s’alignera sur celle

du contrat de Châteauroux et Le Poinçonnet en 2027. La réorganisation géographique des contrats jouera aussi à plein pour le volet Eau potable, pour les communes gérées par l’Aggloméra-tion (à savoir Ardentes, Châteauroux, Coings, Déols, Diors, Étrechet, Le Poinçonnet et Montierchaume, les autres faisant partie de syndicats extracommunautaires). Ainsi, les communes de l’est castelroussin se sont liées depuis le 1er janvier 2018 jusqu’en décembre 2027 avec Suez, Châteauroux et Le Poinçonnet l’étant sur la même durée avec SAUR. L’engagement de Déols avec SAUR s’achevant en mars 2020, un nouveau mar-ché va être relancé jusqu’en décembre 2027, toujours pour aboutir à des contrats uniques et plus avantageux à cette échéance.

En savoir plusSur le bassin versant de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne, le prix moyen Eau potable + assainissement se situe aux environs de 4 € du m³. Châteauroux Métropole évolue dans cette moyenne (3,93€) dans l’attente des prochaines renégociations.

EAU ET ASSAINISSEMENT : nouveaux contrats, objectifs communs

JOURS FÉRIÉS : objectif aucune sortie à contretempsDe nombreuses poubelles ont été sorties à Noël et le Jour de l’an, et donc non ramassées avant le lendemain, ces jours étant fériés. Un rappel en matière de rattrapage de ces collectes s’impose.

Début 2018, un nouveau système de rattrapage des jours fériés a été instauré sur l’ensemble de l’Agglomération. Plus simple, il doit permettre d’éviter des sorties à contretemps. Pourtant, au vu de ce qui a été constaté lors des fêtes de fin d’année, il semblerait que certains ne se soient pas faits à cette nouvelle manière de faire. Il convient donc de rappeler comment bien procéder pour que les sacs ou bacs de déchets ne restent pas une journée entière sur le trottoir lors des prochains jours fériés d’avril et mai. Ainsi, le Lundi de Pâques (le 22 avril), les rippeurs ne procéderont à aucune collecte. Celle du lundi aura lieu le mardi, celle du mardi le mercredi et ainsi de suite jusqu’à celle du vendredi qui se déroulera le samedi.Quant aux mercredis 1er et 8 mai, les collectes du lundi et du mardi auront lieu normalement, seules celles du mercredi au vendredi seront impactées en étant décalées du jeudi au samedi.

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D’ici 2022, les collectivités devront introduire au moins 50 % de produits durables ou de labels qualité, avec au minimum 20 % de produits bio dans la restauration collective. Où en est la Ville de Châteauroux ?

La loi Agriculture et Alimentation impose aux collectivités d’introduire, d’ici trois ans, une certaine proportion de pro-duits certifiés de qualité dans leurs restaurants ; un paramètre que la Ville

de Châteauroux prend déjà en compte via les commandes passées par son Unité de produc-tion culinaire. Fin 2018, l’UPC a ainsi intégré dans ses commandes des poivrières issues du commerce équitable. Celles-ci sont mises à dis-position dans les selfs municipaux de l’hôtel de ville et de la rue Roland-Garros. Le poivre, en provenance du Sri Lanka, est commercialisé par Artisans du monde. 2 000 dosettes de sucre qui accompagnent les laitages servis chaque semaine à tous les convives de la restauration municipale sont également issues du com-merce équitable.

BIO ET PRODUITS LOCAUXAvec l’obtention du label « Territoires de commerce équitable » fin 2018, la collectivité a ainsi ajouté aux produits locaux, labellisés et/ou bio des produits équitables. Depuis février, un service de bananes bio et équitable est éga-lement proposé dans les selfs. La Ville inclut par ailleurs dans ses menus des produits locaux comme les pommes de terre de Montgivray ou les lentilles du Berry, les fraises de Luant… Actuellement, une part d’environ 15% de pro-duits bio entre dans les menus, mais certains paramètres rendent difficiles l’augmentation de la part de bio et de produits locaux certifiés : les coûts plus élevés, mais également la quantité de ressources disponibles sur le territoire. Un équilibre qu’il n’est pas évident de maintenir.

LA VILLE INTRODUIT LE BIO dans ses menus

Participez au concours

« CHÂTEAUROUX FLEURIE »

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Vous aimez les parterres de maisons fleu-ries ? Vous avez envie de contribuer à embellir l’image de votre ville ? Entièrement gratuit, le concours « Châteauroux fleurie » - ancienne-ment celui des « maisons fleuries » - est fait pour vous. Pour participer, rien de plus simple : inscrivez-vous dans l’une des quatre catégo-ries suivantes : maison avec jardin ; maison sans jardin (balcon, terrasse, fenêtre ou mur), immeuble (huit appartements minimum) ou collectivité ; commerce, café, hôtel, restaurant. Un jury, composé de cinq techniciens et élus, réalisera une visite inopinée de tous les lieux inscrits au début de l’été 2019 et attribuera des notes. En participant, vous pouvez remporter un

lot, mais également un prix pécuniaire. Les critères de notation reposent à la fois sur l’ori-ginalité du fleuris-sement, la qualité de l’entretien du site et le choix des plantes. Pour retirer votre dossier d’inscription, adres-sez-vous à l’accueil de l’hôtel de ville de Châteauroux à partir du 1er avril

ou auprès des Espaces verts, situés chemin de Villegongis. Vous pouvez également le télé-charger sur www.chateauroux-metropole.fr. Le dossier est à retourner avant le 31 mai 2019. En 2020, la Ville concourra auprès de l’asso-ciation régionale du fleurissement pour décro-cher « 4 fleurs ». En participant au concours « Châteauroux fleurie », vous contribuez vous aussi à rendre votre ville plus attractive.

En savoir plusRenseignements auprès des Espaces verts de Châteauroux Métropole au 02 54 08 13 60.

DES PLANTES PAS COMME LES

AUTRES

En mai, le thème du fleurissement sera dédié à l’innovation florale. Aux quatre coins de Châteauroux, dans les jardins publics (Capucins, Belle-Isle, Cordeliers) et aux ronds-points (de la Préfecture par exemple), vous décou-vrirez des plantes grands formats, des variétés bicolores, d’autres qui ont été primées et celles issues du croisement de deux espèces, mais également les plantes faciles d’entretien et celles qui ont un effet nettoyant comme les roseaux ou le papyrus. Découvrez les Géranium Horizon, Bégonia Dragon Wing, Pétunia Daddy bleu veiné, Œillet d’Inde Zénith, le Muflier Rocket rouge… et leurs vertus en vous promenant dans les espaces verts castelroussins.

Le Festival des Capables, né du collectif « Handi’Arts Capables » il y a un peu plus de deux ans, poursuit sa formidable épopée. L’an passé, 250 « stagiaires » avaient participé aux différents ateliers

et aux soirées festives qui ont rythmé les deux journées d’activités artistiques et culturelles in-distinctement ouvertes aux personnes handica-pées (dites « extraordinaires ») et aux valides. Cette manifestation indrienne a déjà su attirer des participants venus des départements limi-trophes (Cher, Vienne, Indre-et-Loire). L’annonce du retour de ce singulier et sympathique événe-ment les 9 et 10 avril prochain, a déjà suscité l’enthousiasme en Creuse et en Haute-Vienne également.

TOUT FAIRE ENSEMBLEAlors que le collectif avait envisagé de le faire tourner sur d’autres communes de l’Agglo-mération, ce projet citoyen semble se fixer

à Saint-Maur. « Le château des Planches est très sympa et on a été bien accueillis par la municipalité. On répète donc l’expérience, avec la même organisation », explique Janou Favard, la trésorière.Côté objectif, rien ne change non plus, le but reste toujours de montrer qu’ensemble, on peut tout faire. Comme aller sur scène, pour un résultat parfois étonnant… « J’ai été épatée de voir comment nos « extraordinaires » étaient transcendés une fois sur scène » confirme Janou qui, comme les 80 bénévoles de l’association présidée par Martine Fouré, espère bien revivre deux jours vraiment extraordinaires !

En savoir plusMardi 9 avril (13h-22h30)Mercredi 10 avril (9h-22h30)Château des Planches06 04 00 13 94

Le Festival des Capables, qui permet à des personnes en situation de handicap et aux valides de se rencontrer autour de l’art et de la culture, prend ses habitudes au Château des Planches.

En juillet prochain, la Coupe du monde de football féminin aura lieu en France. Le thème retenu par La Berrichonne football pour son événement à vocation sportive et sociale était tout trouvé !

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DÉVELOPPEMENT SOLIDAIRE |

LES CAPABLES de retour sur scène !

Comme le disait le poète, « la femme est l’avenir de l’homme ». C’est aussi vrai dans le football, comme on

peut le voir depuis quelques années et la montée en puissance des Bleues entraînées par l’embléma-tique Corinne Diacre, ex-capitaine aux 121 capes internationales. Le succès des garçons en Russie l’an passé a encore accentué l’intérêt des filles et des femmes pour ce sport, la Fédération constatant un afflux des demandes de licences de la part de la gente féminine. La Berrichonne Football, qui a ouvert une section féminine il y a trois ans, y a été sen-sible au moment de choisir un thème pour la 17e édition de Faites du Foot.

UNE PASSION COMMUNE AUX DEUX SEXESBien que tourné vers les femmes, l’événement est toujours destiné aux garçons et aux filles de 8 à 14 ans, issus des quartiers d’habitat popu-laire et de toute l’Agglomération cas-telroussine. Si les ateliers autour du football, les jeux collaboratifs et les tournois entre jeunes sont toujours au programme, un accent particulier sera porté à la condition féminine au travers de diverses animations. Parce que, qu’on soit un homme ou une femme, on n’a pas le même maillot, mais on a la même passion au final : le foot.Un atelier « Le Foot et les femmes » sera proposé, a ins i qu ’une

rétrospective plus globale sur les femmes qui ont marqué l’Histoire (Marie Curie, Simone Weil, George Sand…). Un jeu destiné à combattre les préjugés sur le sexe des métiers est également prévu. Cerise sur le gâteau, cette édition devrait s’enor-gueillir d’avoir, cette fois-ci, « non pas un parrain mais bien une marraine », selon Mélanie Bailly, l’organisatrice de la manifestation au sein du club castelrousin.

En savoir plus17e édition de Faites du FootMercredi 17 avrilStade Claude-Jamet 02 54 34 47 22

FAITES DU FOOT fête les femmes

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Ouverte depuis le 7 novembre, « D’ici et deux mains » est une ruche à idées durables. Destinée à per-mettre à de micro-entrepreneurs de tester la commercialisation de leurs

produits, elle aurait pu n’être qu’une énième émanation d’un concept déjà éprouvé. Mais le PLES a souhaité innover, en fédérant les personnes qu’elle accompagne, autour d’un thème commun (le développement durable et

solidaire) et sur une durée de six mois. « Nous avons souhaité expérimenter un laps de temps plus long, pour évaluer la viabilité d’une pé-rennisation de cette boutique partagée après la fermeture le 27 avril prochain », expliquent Patricia Danguy et Paola Tisseur, présidente et directrice de l’organisme.

DES ACTIVITÉS COMPLÉMENTAIRES

Ainsi, l’ensemble des activités qui y sont proposées se complètent et s’alimentent l es unes les autres. Les 11 entrepreneuses* s ’ y c ô t o i e n t , avec bonheur et enthousiasme, et n’hésitent pas à travailler sur des projets communs.

Des associations solidaires : Agir (vente de vêtements vintage et luxe), Artisans du monde (commerce équitable), Mob d’emploi (répara-tion de vélos), Ose recyclage (mobilier et objets en bois) et Indre nature participent activement à la vie de la boutique.Par ailleurs, ce lieu ne se contente pas d’être un lieu de vente ou de rencontres. Plusieurs ani-mations sont prévues chaque mois : un apéro ESS, le 5 mars, sur le thème du commerce équi-table, un concert-goûter le 23 mars, à 16h, en partenariat avec le CODES. Quant aux 5 et 6 avril prochain, cinq des artisanes présentes y proposeront des démonstrations dans le cadre des Journées des métiers d’art.* voir la liste sur www.ples36.fr

En savoir plus D’ici et deux mains – 9 Cours Saint-LucDu mardi au samedi 10h-19h02 18 47 35 42

La boutique éphémère installée par le Pôle local d’économie solidaire (PLES) rassemble des artisanes, des entrepreneuses à l’essai en couveuse d’entreprises et des associations solidaires au cours Saint-Luc, autour du thème du développement durable.

D’ICI ET DEUX MAINS, la solidarité durable

LE NPRU S’ACTIVE DANS LES QUARTIERS

Les différents partenaires* du Nouveau programme de renouvellement urbain (NPRU) entrent dans le vif du sujet. Si l’Opac 36 et la Ville vont démarrer dès cette année le programme validé pour la rénovation du quartier de Beaulieu, les opérations dont l’impact sera notable sur Saint-Jean et Saint-Jacques ont été

révélées le 12 février dernier. Sur ces quartiers d’habitat social du centre de la ville, après la déconstruction des 136 logements de la résidence Iéna en 2018, scalis gère près de 1600 logements. Au total, un peu plus d’un tiers (586) seront démolis d’ici 2024. Pour mémoire, lors du 1er Programme de rénovation urbaine ayant concerné Saint-Jean et Saint-Jacques entre 2004 et 2009, 244 logements y ont été démolis, 63 reconstruits sur site et 940 résidentia-lisés. Dans le même temps, à Saint-Jacques, plus de 200 logements avaient été équipés d’ascenseurs à Blaise-Pascal, 108 réhabilités à André-Gide.L’ambition pour le bailleur consiste à améliorer durablement le cadre de vie des habitants, régénérer et requalifier l’offre du logement du quartier et plus généralement de Châteauroux Métropole. L’ensemble des démoli-tions s’étalera sur cinq années, les premières résidences devant être dé-construites à l’horizon 2021 étant Westphalie « 8 mai » et Sainte-Hélène.

Dans le même temps, des opérations de réhabilitation concerneront les résidences Wesphalie « Descartes – Louvet », Montmirail et Craonne, soit 213 logements. D’autres opérations de réhabilitation, de résiden-tialisation et de construction neuve (sur site ou non) seront annoncées ultérieurement.* l’État via l’Agence nationale de rénovation urbaine, Châteauroux Métropole, la Ville de Châteauroux, la Région Centre-Val de Loire, le Département de l’Indre, le Groupe Caisse des dépôts, Action logement et les bailleurs sociaux scalis et l’OPAC36.

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L’entreprise castelroussine les Petites Maries s’est vue passer commande de 1 000 exemplaires pour la fabrication d’une peluche hors du commun : la réplique du chien duPrésident de la République, Nemo.

Quand on pénètre dans l’atelier si-tué au 382 avenue de Verdun, le premier bruit que l’on saisit est celui du cliquetis des machines à coudre. Ici pas de processus indus-

triel à grande échelle. Tout est fait à la main ou presque. L’entreprise les Petites Maries, installée depuis 2005 à Châteauroux, em-bauche huit ouvrières qui réalisent de A à Z la fabrication de peluches artisanales. De l’étape de conception à la découpe, en passant par l’assemblage, le bourrage, les derniers points de couture, tout est réalisé avec une minutie infinie. C’est sans doute ce qui a plu à la so-ciété de communication de l’Élysée qui est entrée en contact avec les Petites Maries fin septembre. L’entreprise a été contactée pour concevoir une peluche, d’un genre un peu spécial… 1 000 exemplaires d’un animal tout doux, à l’identique du chien du Président de la République, ont été commandés. On se rap-pelle de Sumo, le Bichon maltais de Jacques Chirac ou de Baltique le Labrador de François Mitterrand. Place à Nemo, un autre Labrador, tout noir, croisé Retriever-Griffon, mascotte d’Emmanuel Macron et de son épouse. Pour la société castelroussine qui travaille déjà pour de grandes marques, la fabrication de cette peluche est une belle opportunité de se faire

connaître au-delà des frontières françaises. En effet, elle est vendue dans la boutique qui se trouve sur les Champs-Élysées, aux côtés des tasses, stylos, T-Shirts et autres objets à l’effigie du Président et de la France.

DE BONNE NUIT LES PETITS À NEMO« Le point de départ des Petites Maries, en 1963, fut la fabrication des peluches du dessin animé Bonne nuit les petits. Puis il y a eu Babar, Le Manège enchanté, Kiri le Clown. Petites Maries,

en vieux français, cela signifie marionnettes », explique Jean-Paul Perdereau, responsable création produits, qui conçoit les modèles depuis 1980. Il est très fier de ce nouveau marché et de l’image de marque dégagée grâce au précieux savoir-faire local de ses ouvrières. « Nous étions trois en 2005 et nous sommes huit aujourd’hui. C’est un vrai challenge d’arriver à former des personnes pour prendre la relève car notre métier requiert une vraie technicité. Trois personnes sont actuel-lement en formation chez nous. Quand nous sommes arrivés, nous avons trouvé un accueil et un dynamisme qui nous ont vraiment donné envie de nous installer ici », se rappelle-t-il. Outre la mascotte

du Président, d’autres modèles marchent très bien. L’ours Toinou, emblème des Petites Maries, porte la marque de fabrique de la mai-son, un ourson sur un médaillon. Les animaux du Berry comme l’âne et la poule noire font également partie de la gamme. « Nous avons créé l’ours Pompon pour le musée d’Orsay et le mouton de Marie-Antoinette pour le château de Versailles », indique Jean-Paul Perdereau.

UN SAVOIR-FAIRE LABELLISÉDans l’atelier, grâce aux petites mains qui s’ac-tivent chaque jour, des pièces de 25 à 30 cm sont fabriquées en 30 minutes de moyenne. Des séries pouvant aller jusqu’à 2 500 pièces sortent chaque année de l’atelier. L’entreprise se plie à un cahier des charges très strict dans le respect des normes de sécurité européennes et possède le label « Entreprise du patrimoine vivant » (EPV) qui est un véritable gage de reconnaissance d’un savoir-faire local d’ex-cellence. En vente depuis le mois de février, au prix de 99 € dans la boutique de l’Elysée, la peluche Nemo porte exactement le même col-lier rouge que le vrai chien du Président. Pour chaque exemplaire acheté, un don est reversé à la SPA car c’est là que l’animal de compagnie d’Emmanuel Macron a été adopté.

UNE PELUCHE PRÉSIDENTIELLE tout droit sortie de l’atelier LES PETITES MARIES

DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE |

REPÈRES1963 : création de Les Petites Maries par Gabrielle et Jacques Raynaud. L’entreprise est implantée à Paris, puis à Amboise et Blois.

2005 : rachat de l’entreprise Blanchet et installation à Châteauroux des Petites Maries.

2019 : fabrication de la peluche Nemo, réplique du Labrador croisé Retriever-Griffon du Président de la République, vendue dans la boutique de l’Élysée.

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Gillian et Jean-Paul sont les concepteurs des modèles des peluches Les Petites Maries.

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En plus de son site de La Martinerie, Westrock loue de nouveaux locaux à Cap Sud, dans le but d’anticiper un surcroît d’activités tout en assurant des conditions de travail optimales.

L’année 2018 a été chargée pour l’entreprise spécialisée dans la fabrication de machines de suremballage, avec trente-deux machines issues des chaînes d’assemblage diorsaises. Et la de-mande semble devoir s’accroître au cours des prochaines années. « Les principaux acteurs du marché ont exprimé leur souhait de

voir tous les emballages plastiques formant les packs de leurs boissons être remplacés par du carton. Les grands brasseurs (Heineken, A.B.I., …) et limonadiers (Coke, Pepsi…) sont engagés dans ce processus qui répond aux exigences environnementales actuelles », explique Bertrand Delaby, responsable Performance excellence. « Dans le cadre de notre démarche d’amélioration continue, Alexandre Thérond, directeur général, a ain-si souhaité que nous disposions d’un autre site pour gagner en place et améliorer les conditions de travail de nos collaborateurs et sous-traitants qui opèrent sur le montage, le câblage et les tests de fiabilité de nos machines. »

UN 2e SITE DEPUIS NOVEMBREAinsi, Westrock a loué le bâtiment auparavant occupé par La Métallerie castelroussine (LMC), au bout de la zone Cap Sud, dont elle a pris possession en novembre dernier. Spacieux (2 000 m² d’ateliers), très lumineux,

équipé de ponts roulants, facilement accessible pour les déchargements, ce local a déjà permis l’assemblage de quatre machines depuis janvier et peut en accueillir jusqu’à huit de taille moyenne (15 m) en même temps. Avec ce second site, distant de 15 km du premier, Westrock veut entrer dans un cercle vertueux tant pour la qualité de fabrication que pour la tenue des délais et une satisfaction accrue de ses clients.

WESTROCK SE DÉDOUBLE

EN BREF

AGGLO« 2 000 emplois, 2 000 sourires » : et les vôtres ?Le 30 avril, la 3e édition de « 2 000 emplois, 2 000 sourires », fruit d’un partenariat entre le groupe média 1981 (Vibration, Forum…), Châteauroux Métropole, la Région Centre-Val de Loire et la Chambre de commerce et d’industrie de l’Indre, se tiendra au Mach36 de 9h à 17h. Jeunes ou moins jeunes, travailleurs valides ou handicapés, l’objectif de ce salon est de « redonner la banane » à celles et ceux qui veulent accéder pour la première fois au monde du travail ou qui sont en recherche d’emploi. Renseignements : 02 36 90 51 84.

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Centre-ville : ça bouge encoreAlors que les deux dernières années ont montré un solde largement excédentaire de la balance des commerces de centre-ville, l’année 2019 semble emprunter la même voie. Le restaurant Le petit barbu a remplacé l’Escalier Grill, qui avait fermé ses portes en octobre rue du Grand Mouton. Idem pour Yaka Goûter qui s’est substitué au Kleines Café rue Joseph-Bellier. Optique du Berry s’est installé, pour sa part, au pied de la résidence Victor-Hugo, rue André-Lescaroux. Et depuis la fin janvier, un drive relais Leclerc a pris possession des anciens locaux de New deal Immo. Par ailleurs, Mondial sports a déménagé de la rue Saint-Luc à la rue Molière.

LE POINÇONNETLeroy-Merlin se moderniseInstallée depuis quinze ans au Forum du Poinçonnet, dans les anciens locaux Auchan, l’enseigne de bricolage et de décoration s’est lancée en septembre dernier dans un ambitieux projet. La rénovation du magasin, qui doit durer trois ans, s’est déjà en partie concrétisée par la construction de la nouvelle cour des matériaux de 4 000 m² sur une partie du parking peu fréquentée et en lieuet place d’un centre auto désaffecté.

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Lidl fait construireImplanté dans les bâtiments à l’arrière de KFC, le magasin discount est à l’étroit. Désireuse d’avoir plus d’espace et de développer son nouveau concept de magasin (comme à La Châtre et à Issoudun), l’enseigne a acquis un terrain derrière l’ancien supermarché Dia (où Cash Piscines vient d’ouvrir) pour faire construire. L’ouverture de ce nouvel emplacement de 990 m² de surface de vente, adaptée aux exigences du groupe, est prévue pour début juin.

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Westrock a démarré la production de machines, en janvier, dans ce bâtiment de Cap Sud.

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SOCIÉTÉ |

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Sans écrans, c’est bien connu… on s’en-nuie ! Cette réflexion est celle de la plu-part, pour ne pas dire de tous les élèves de l’école Fernand-Maillaud d’Étrechet. Encadrée par la directrice Cécile

Chapuy, une enquête sur l’usage des écrans a été menée auprès des jeunes à partir du CP. Il en est ressorti que tous utilisent tablettes, télé-phones, ordinateurs, etc. tous les jours. Dès lors, les enfants ont été invités à se renseigner sur les activités pratiquées par leurs aïeux du temps où cette nouvelle technologie ne faisait pas encore partie de notre société. « Nous avons constaté une augmentation du nombre d’enfants avec des difficultés d’attention », indique la directrice. Pour inciter les élèves à « décrocher » des écrans, une action originale sera donc organisée du 18 au 22 mars : leur proposer de passer une semaine sans outils numériques. « Nous souhaitons ouvrir ce défi aux familles, que les parents jouent le jeu, que les grands parents, la fratrie soient associés aux activités proposées », précise Cécile Chapuy, soutenue par Jean Pinier, premier adjoint. La municipalité d’Étrechet accompagne en effet cette initiative qui s’inscrit dans le cadre du projet pédagogique de l’école et qui vient se croiser avec les actions du Contrat local de santé et le thème des Semaines d’information sur la santé mentale (SISM) consacré cette année à l’impact du numérique dans nos vies.

UN PASSEPORT À REMPLIRVendredi 15 mars, un passeport sera remis à chaque élève. Chacun pourra y noter chaque jour s’il a résisté ou non à la tentation des écrans, s’il s’est ennuyé, comment il a su s’occuper et quelle était son humeur. Les ateliers commence-ront, après l’école, et seront variés : confections en tissu, veillée, cuisine, vannerie, lecture, jeux de société, jeux d’extérieur... « Avec ces ateliers, nous voulons donner des idées de ce que l’on peut faire pour imaginer, se détendre, fabriquer et jouer, sans écrans », explique la directrice. Et même les enseignants participeront puisqu’ils remiseront au placard les deux tableaux interac-tifs et les neuf ordinateurs de la classe mobile dont l’école est équipée ! Dans le cadre des SISM et du Contrat local de santé, l’école d’Étrechet n’est pas la seule à participer à cette initiative. Les collégiens de Rosa-Parks, les élèves des écoles Olivier-Charbonnier, Jules-Ferry et Jean-Racine de Châteauroux et les classes de CM1 et CM2 d’Ardentes, ainsi que le Conseil municipal d’enfants du Poinçonnet relèveront eux aussi le défi. Une semaine pour se déconnecter et prendre le temps de re-vivre !

En savoir plusRetrouvez le détail des conférences, ateliers, expositions, films, spectacles dans le programme complet des SISM sur www.chateauroux-metropole.fr

Du 18 au 30 mars, les Semaines d’information sur la santé mentale auront pour thème « Santé mentale à l’ère du numérique ». À cette occasion, plusieurs écoles ont relevé le « défi semaine sans écrans ». Zoom sur l’école d’Étrechet qui participe à cette action originale.

ET SI ON OUBLIAIT LES ÉCRANS le temps d’une semaine ?

EN BREF

Une conférence sur l’alimentationDans le cadre du Contrat local de santé, une action est menée avec le collège Rosa-Parks de Châteauroux suivant le fil conducteur de l’alimentation. Le projet « Alim’Ados » est expérimenté auprès de 124 enfants de sixième du collège. Cette action comprend plusieurs temps forts dont l’organisation de repas de classe avec la rencontre de soignants, de professionnels de la prévention, mais aussi de producteurs locaux. À noter qu’une conférence ouverte au grand public est organisée jeudi 7 mars, à 18h, au collège Rosa-Parks. Présidée par le Dr Lecomte, pédiatre au centre hospitalier et le sociologue, spécialiste de l’alimentation, Jean-Pierre Corbeau, elle aura pour thème « Alimentation : du plaisir à la santé ». Entrée libre. Renseignements au 06 21 93 50 50.

Création d’un club de dégustation de boissons non alcooliséesToujours parmi les actions mises en œuvre via le Contrat local de santé, une autre action est à signaler. Plusieurs structures (la clinique du Haut-Cluzeau, Soliha, Alcool assistance et l’Association castelroussine de gestion des centres socioculturels) ont créé un club de dégustation de boissons non alcoolisées qui se réunit plusieurs fois par an au café Équinoxe. L’objectif ? Poser la question de la sociabilité, de la place de l’alcool dans notre rapport aux autres et la question du « boire » dans l’alimentation. Ouverte à tous, la prochaine rencontre se tiendra jeudi 6 juin, de 17h à 18h30, sur le thème « boissons d’ailleurs ». Renseignements au 06 21 93 50 50.

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Musique relaxante, couleurs douces, fauteuils confortables… La salle de socio-esthétique du centre hospitalier de Châteauroux, inau-gurée au printemps 2018, est

un lieu à part. Un petit cocon, dans lequel les 600 patients du service d’oncologie peuvent oublier un temps leurs maux, en bénéficiant d’un moment de détente et de bien-être. « Il

s’agit de soins d’accompagnement largement reconnus dans la maladie, qui font partie d’une prise en charge de qualité. Nous avons la chance de bénéficier d’un équipement adapté et de la présence de deux socio-esthéticiennes. Ce sont des moments de bien-être à part pour nos patients, qui peuvent être apportés à n’im-porte quel moment de la prise en charge », assure le Dr Christiann, chef du service onco-

logie. Si le projet a été soutenu par Christine Croisille, ancienne cadre de santé, le finan-cement est multiple. Le lieu, son équipement et les professionnelles dédiées sont financés par plusieurs parte-naires dont le Calm (Comme à la maison, l’association du service oncologie financée par les familles), La Ligue contre le cancer, le Lions Club, Déols Ab-baye, les Tulipes contre le cancer.

DES SOINS À LA CARTEDe 20 minutes à plus d’une heure, Natacha Trousselet et Paola Gauthier, les deux socio-es-théticiennes employées par l’Udaf qui inter-viennent au CH, conseillent et accompagnent les patients en fonction de leurs souhaits et de leurs besoins. « Nous leur conseillons des nouages de foulards pour cacher la chute des cheveux. On peut aussi leur apprendre à redes-siner leurs cils, appliquer un maquillage pour masquer les problèmes de peau, proposer des prothèses capillaires, des massages, des soins pour les pieds », indique Natacha Trousselet. Des soins qui permettent de masquer en par-tie les effets secondaires de la chimiothérapie. « Ce sont des soins qui aident à supporter les inconvénients souvent importants des médica-ments, et qui peuvent parfois aider les patients à accepter les traitements, notamment en cas de récidive », confirme le Dr Christiann. Avec un carnet de rendez-vous bien rempli, les socio-es-théticiennes font partie intégrante de l’équipe médicale. Un projet de formation en aromathé-rapie est actuellement en cours, en lien avec la pharmacie de l’hôpital, afin d’intégrer les huiles essentielles dans les soins prodigués.

Désormais, les élèves entrant au Cours préparatoire (CP) n’ont plus besoin d’être inscrits. L’inscription se fait automatique-ment, sauf pour les enfants domiciliés hors Châteauroux. Par ailleurs, les parents concernés par l’inscription de leurs enfants dans les écoles primaires de la ville pour l’année 2019-2020

bénéficient à présent d’une période de quatre mois pour réaliser leurs démarches contre 15 jours auparavant. Ces inscriptions auront lieu du lundi 4 février au vendredi 31 mai 2019. L’accueil des familles se fera au sein du service Éducation-Jeunesse de l’hôtel de ville, du lundi au vendredi de 9h à 17h. Qui est concerné ? Ceux entrant pour la pre-mière fois en classe maternelle, mais aussi ceux nouvellement arrivés sur la commune de Châteauroux, ceux ayant déménagé et souhaitant être inscrits dans l’école de leur nouveau secteur d’habitation et ceux habitant une commune extérieure et souhaitant être inscrits dans une école de Châteauroux.

LISTE DES PIÈCES REQUISESPour effectuer vos démarches, pensez à vous munir des pièces sui-vantes : le livret de famille ou l’extrait d’acte de naissance, l’original d’un justificatif de domicile datant de moins de trois mois (facture d’eau, de téléphone fixe ou mobile, de gaz, d’électricité, quittance ou facture de loyer, attestation du propriétaire du logement, dernier avis de la taxe

foncière ou d’habitation), le carnet de santé ou carnet de vaccinations de l’enfant avec éventuellement les certificats médicaux de contre-in-dication et, en cas de divorce ou de séparation, un document justifiant de l’accord des deux parents ; en cas de garde alternée, prévoyez une attestation conjointe en précisant les jours ou semaines ou les enfants sont à la charge d’un parent ou de l’autre.

En savoir plusRenseignements auprès du service de la Vie scolaire au 02 54 08 35 [email protected]

La salle de socio-esthétique du service oncologie du centre hospitalier de Châteauroux est un vrai sas qui permet aux patients de bénéficier de soins dans un environnement non médicalisé.

LA SOCIO-ESTHÉTIQUE, pour atténuer les maux

INSCRIPTIONS SCOLAIRES : les démarches simplifiées

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Natacha Trousselet prend soin des patients dans la nouvelle salle de socio-esthétique du service oncologie de l’hôpital.

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INITIATIVES LOCALES |

Suite au transfert courant 2017 de l’école Saint-Vincent rue Antoine-Ap-pollinaire-Fée, de gros travaux de réaménagement sont en cours pour faire place à la nouvelle mairie dans

le bâtiment laissé vacant. Le déménagement des services s’y effectuera courant avril, après quatorze mois de chantier*.La reconfiguration du centre-ville, 3e phase d’un lourd projet urbanistique global, interviendra plus tard. « Nous avons voulu redynamiser la place et ses alentours en offrant des locaux aménagés selon les normes actuelles d’éco-nomies d’énergie et mieux adaptés aux condi-tions de travail des services administratifs et à l’accueil des usagers » explique Gilles Caran-ton, 1er adjoint du Maire Didier Barachet.

DES PORTES OUVERTES EN PERSPECTIVEL’ancienne école, désormais desservie par

une passerelle avec rampe d’accès pour les personnes à mobilité réduite, a été agrandie avec un sas symétrique bardé de zinc. Le rez-de-chaussée accueillera les archives de la commune, un hall doté d’une grande banque d’accueil, deux bureaux dévolus au service jeunesse, la salle des mariages et du conseil municipal (90 m²). Divers bureaux dont celui du maire et de la secrétaire générale occu-peront la partie droite du bâtiment et l’étage.

Une journée « portes ouvertes » à destination des Ardentais aura lieu prochainement, la date devant être annoncée par voie de presse et sur le site de la commune.

* Ce chantier, mené par l’architecte castelroussin Em-manuel Alassoeur, représente un coût global d’1 M€ TTC, subventionné par l’État (via la Dotation d’équipement des territoires ruraux, 348 000 €) et par la Région Centre-Val de Loire.

LA NOUVELLE MAIRIE bientôt en fonction

Regroupés autour de Michel Lacou, des passionnés du Moyen-âge se donnent pour objectifs de faire découvrir la période médiévale au travers d’animations ou d’ateliers dans tout le département.

La mairie d’Ardentes va investir ses nouveaux locaux de la rue de La République en avril.

Avoir passé son enfance au pied des rem-parts du château de Sarzay a évidemment influencé le grand enfant qu’est resté Michel Lacou. « C’était même mon terrain de jeu préféré », avoue celui qui réside désormais

à Coings. S’il a délaissé depuis longtemps les épées en bois ou en plastique pour créer de véritables objets d’art en fer forgé, le Cognicien reste attaché à la terre des Barbançois, famille qui posséda la forteresse bas-berrichonne de 1330 à 1718. Membre de nom-breuses associations médiévistes (la Maistrie du Berry ou les Corsaires de La Ciotat), celui qui peint égale-ment avec talent a eu l’idée de créer à son tour une association pour animer le département. Le nom des Compagnons des Barbançois apparaît ainsi comme une évidence.Une quinzaine de passionnés l’ont rejoint dans cette sympathique aventure. Mettant à l’honneur les savoir-faire d’époque comme la corderie, les combats de chevalerie, la gastronomie ou les artisanats tradi-tionnels, l’association évoque une large période de l’Histoire de France. Elle s’adresse à tous les publics au travers de participations à des évé-nements comme la fête médiévale de Déols (en septembre prochain), des animations ponctuelles à Sarzay (à Pâques, à la Pentecôte et peu avant la Toussaint) et d’ateliers dans des écoles comme celle de Coings

(le 28 mai prochain). « On est là pour faire de l’évocation historique sérieusement mais en s’amusant et en faisant participer les gens », admet Michel Lacou, qui recherche un potier pour offrir un panel complet lors de leurs prochaines sorties.

Contact : 06 76 09 97 97

LES BARBANÇOIS ONT DES DISCIPLES

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Le Conseil municipal d’enfants de Châteauroux (CME) fait petit à petit des émules dans les communes alentour. Après Le Poinçonnet en 2002 et Déols en 2010, Saint-Maur et Montierchaume ont décidé en 2018 de donner la parole aux élèves de leurs écoles primaires.

Depuis son installation le 8 octobre 1990 à Châteauroux, on ne compte plus les réalisations du Conseil municipal d’enfants (CME) : bandes dessinées ou vidéos de sensibilisa-

tion sur des sujets comme la sécurité routière, l’utilisation d’un défibrillateur ou le racket à l’école, création de cendriers contre les jets sau-vages de mégots non biodégradables… L’idée majeure, outre le fait d’ouvrir l’esprit des plus jeunes à la vie en communauté et à la prise de

responsabili-tés, consistait à leur faire découvrir le fonctionne-ment des institutions publiques.Au sein de ce vér i -table lieu

d’apprentissage de la vie civique, les jeunes peuvent préparer – sous la houlette d’élus référents adultes et grâce à leur budget propre – leurs projets sur deux ans avant de les soumettre à leurs aînés. Le CME castelroussin (présidé par Jean-Yves Hugon, Maire-adjoint délégué à l’Éducation et aux Affaires scolaires) est également consulté par son homologue des adultes sur des ques-tions concernant les droits de l’enfant ou leur vie quotidienne.

DONNER ENVIE DE S’INVESTIRSix ans plus tard, les juniors de Montierchaume expérimentaient à leur tour ces nouvelles pré-rogatives. D’abord à 18 conseillers, on n’en dénombre plus que 12. Toujours plein d’envie et d’enthousiasme, TF1 leur a même fait l’hon-neur d’un reportage au 13H à la suite d’une

action pour la protection de l’environnement dans le village. Leur nouveau cheval de bataille porte cette année sur la labellisation « Village des enfants » par l’Unicef, « ce qui valoriserait leur engagement profond pour l’enfant et pour la transmission des valeurs liées aux droits de l’enfant qu’ils ne cessent de véhiculer » selon Véronique Giraudon, directrice du service Périscolaire et Animation.Quant à Déols, il aura fallu attendre vingt ans pour que la Ville ne se lance à son tour dans cette belle aventure, avec un CMJD (Conseil municipal des jeunes Déolois) regroupant huit garçons et huit filles sous la houlette de Marie Sallé, conseillère municipale adulte réfé-rente. Cette instance, relancée en 2015 après une courte mise en sommeil, est renouvelée chaque année pour remplacer les CM2 partis

ou en partance vers le collège. Le but de cette assemblée est de « faire participer les jeunes conseil-lers à la vie de la commune en leur proposant un parcours de citoyen-neté durant les deux années de leur mandat. »Au Poinçonnet, le CME existe depuis 2002. Pour Jean Petitprêtre, le Maire, il s’agit par ce biais « d’établir un dialogue constructif avec les jeunes de la commune ». Une quin-

zaine de jeunes Poinçonnois, élus en avril 2018, travaillent ainsi déjà au bien-être de leurs camarades. Les enfants œuvrent en commis-sion afin de réaliser leur projet. De nombreuses manifestations sont à venir : plogging en forêt,

animation dans le cadre de la semaine sans écrans « Jouer c’est bien, bien jouer c’est mieux », et une après-midi rencontre avec les personnes âgées et/ou isolées.

PAS DE SUJETS INTERDITSÀ Saint-Maur, le CME, composé de quatre CM1, quatre CM2 et d’autant d’élèves de 6e, a été installé le 5 novembre dernier. Les jeunes conseillers ont de suite fait part de leurs pré-occupations en termes de sécurité routière (vitesse excessive dans certaines parties de la commune) et annoncé plusieurs projets fes-tifs (organisation du carnaval et d’une course d’orientation) ou patrimoniaux (construction d’une fontaine). Ces différentes idées seront portées en plus haut lieu par Valérie Lefresne, conseillère muni-cipale en charge de la coordination du CME et Stéphanie Archambault, Maire-adjointe délé-guée à la Jeunesse, aux Affaires familiales et scolaires. Comme le disait Corneille, « la valeur [n’attendant] pas le nombre des années », on peut supposer que, de ce creuset imaginatif, sortent de belles idées, à même de rendre la vie encore plus agréable dans leurs communes.

UNE JEUNESSE toujours plus impliquéeDÉOLS / LE POINÇONNET / MONTIERCHAUME / SAINT-MAUR

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Les portes du Pont-Perrin et de l’Horloge à Déols et Saint-Martin (dite « la Vieille prison » pour son usage de geôle aux XVIIIe et XIXe siècles) à Châteauroux se dressent fièrement comme les der-

niers vestiges d’une époque médiévale qui a vu l’une s’affirmer autour de son abbaye et l’autre autour de son château. Les autres portes castelroussines, dont certaines trans-paraissent encore en filigrane dans un nom de rue (Porte-Neuve, Porte aux Guédons, Porte-Thibault), ne sont plus que de vagues souvenirs.

SOUVENIRS DE LA FORTERESSE CASTELROUSSINELa cité du Bas-Berry s’est fondée autour de son château établi sur le plateau triangulaire qui surplombe l’Indre. Ses remparts, destinés à sécuriser ses habitants, sont percés de nombreuses portes, dont « quatre portes prin-cipalles situées celon les quatre principaulx vents » selon le témoignage de Nicolas de

Nicolay, géographe du roi Henri II, en 1567. La première « qui regarde l’Orient, est appelée la porte Saint-Denys » correspond à l’entrée actuelle de la rue Grande. Un œil avisé y remarquera un pilastre de 1762 qui en sym-bolise l’ancienne existence. La porte en elle-même disparaît peu avant, en raison du percement de l’avenue de Paris (Marcel-Lemoine de nos jours).Pour sa part, la Porte-Neuve, édifiée au XIIIe siècle, était auparavant dénommée Poitevine, puisqu’on l’empruntait pour aller vers Châtellerault et Poitiers. Son ouverture étant trop étroite pour le passage des malles-postes et des diligences, ses deux tours sont démo-lies en 1737. Deux pilastres portant cette date sont conser-vés un temps pour marquer l’endroit. Le pre-mier fut détruit lors de l’édification de l’église Notre-Dame, le second disparaissant plus tardivement au moment de l’alignement de la place Roger-Brac.

Les portes médiévales encore visibles à Châteauroux et Déols restent un patrimoine méconnu. Symboles d’une période riche en rebondissements historiques, la plupart ont progressivement disparu, totalement ou partiellement.

L’HISTOIRE, de porte en porte

Le pilastre de la Porte-Neuve

a disparu lors de la création

de la place Roger-Brac.

NOTRE HISTOIRE |

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UNE DATE1356

Étroitement verrouillée par des murailles de neuf mètres de haut flanquées de tours tous les 50 mètres et d’un large fossé, la forteresse de Châteauroux a subi quelques outrages lors de la Guerre de Cent ans. Notamment en août 1356, où lorsque les armées du Prince Noir, Edward de Woodstock (fils du roi d’Angleterre Edward III), ont pillé et incendié ses faubourgs. Le 19 septembre suivant, ce même Prince noir écrasera les armées françaises de Jean II Le Bon à Poitiers. Un désastre pour le royaume de France, puisque ce dernier et son fils y seront fait prisonniers et qu’une grosse partie de la noblesse du royaume y perdra la vie ou la liberté.

DES GUÉDONS BIEN CACHÉSVeillant sur la Descente de Ville, la porte Saint-Martin était l’unique entrée du château et se trouvait à l’intérieur des remparts, contraire-ment à la porte aux Guédons qui a donné son nom à la rue au pied de l’hôtel de ville castelroussin. Celui-ci abrite toujours, sous ses fondations, les restes d’une tour qui servait aux gens en armes (Guesdons ou Gueldons) « du costé de Midy » (le sud). On retrouve d’ail-leurs stylisé sur les armoiries de Châteauroux ce bâtiment, qui a servi de prison jusqu’au XVllle siécle avant d’être détruit en 1845.D’autres portes n’ont pas eu la même chance et ont fini par disparaître au fil des siècles, notamment la quatrième principale, au nord de la cité. Celle-ci, désignée en 1346 comme porte Closoise puis du Mal-Conseil (ou Mauconseil) en 1450, se trouvait au bas de la Descente de Ville, non loin de la rue de l’Indre, jusqu’au début du XVIIIe siècle, où son incommodité et son étroitesse la condamnent.

À la naissance de la rue Bertrand, la porte Bourbon (du nom du Prince de Condé-Bourbon, seigneur de Châteauroux) donnait sur la place Bourbon (Gambetta aujourd’hui). Non loin de là, la porte-Thibaut, percée en 1492 et démolie à la fin du XVIIIe siècle, per-mettait de rejoindre « le Grand chemin qui va du bourg de Dieulx (Déols) à Argenton. »Au bas des Cordeliers, la porte Machet (ou porte des Cordeliers) commandait l’entrée de la rue de l’Indre. Mentionnée pour la première fois en 1463, elle fut détruite en 1741 lorsque la route actuelle de Paris à Toulouse fut créée. Enfin, le temps et l’urbanisme ont également effacé deux autres portes, extérieures aux remparts principaux : la porte de la Fontaine (rue des Fontaines) et la porte Saint-Gildas (qui jouxtait le moulin de Vindoux et ouvrait sur la rue des Ponts).

DÉOLS MIEUX LOTIEContrairement à la Préfecture de l’Indre, la Ville de Déols peut s’enorgueillir d’avoir

conservé en très bel état ses deux monuments historiques. Ceux-ci rappellent son enceinte fortifiée créée à partir de 1453. Surmontée d’une cloche de 600 kg qui rythme encore la vie des Déolois, la porte de l’Horloge repré-sentait l’entrée nord de la ville en venant d’Issoudun. Son pendant au sud, la porte du Pont-Perrin, faisait le lien avec Châteauroux par le biais du pont dont on peut toujours voir les ruines dans l’Indre. Elle était l’une des portes de l’ancienne rue commerçante où restent visibles quelques traces d’échoppe de l’époque qui faisait partie de la route de Saint-Jacques de Compostelle.

La porte Saint-Martin, dite « de la Vieille-Prison», à Châteauroux et la porte de Porte de l’Horloge, à Déols sont les ultimes vestiges intacts du XVe siècle sur L’Agglomération.

Chantier de construction de l’hôtel de ville, au dessus de l’ancienne Porte-aux-Guédons.

De l’ancienne porte Saint-Denis ne reste que le pilastre de l’entrée de la rue Grande.

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PORTRAIT |

On peut se mouvoir à plusieurs di-zaines de mètres de hauteur dans son métier et garder pourtant les pieds bien sur terre. C’est même la première condition du succès pour

un cordiste, d’après Nicolas Sauzéat-Lafay : « Dans ce métier extrêmement pointu où la sécurité est une exigence de tous les instants, on apprend constamment pour adapter nos techniques aux spécificités des chantiers que nous remportons et où la moindre erreur se paie cash. Cela nous oblige à nous remettre en permanence en question, à toujours tout contrôler et à toujours communiquer avec notre binôme. Être cordiste, ce n’est pas faire le singe, sans quoi on en paie les consé-quences. Dans ce métier, on évolue jusqu’à se connaître soi-même. »

Volontaire et plein d’idées, le jeune Castelrous-sin n’était pourtant pas destiné à devenir en-trepreneur dans ce domaine si particulier. Ses diplômes en Électrotechnique et en Manage-ment des unités commerciales l’emmenaient plutôt vers d’autres cieux. C’est en mai 2014 qu’il découvre, du côté de Nantes, cet univers où le travail repose bien souvent sur un fil, la ligne de vie. Embauché ponctuellement par une entreprise de cordistes engagée sur un chantier de confortement de falaise, il y fait ses premières armes et un apprentissage accéléré qui décideront de son avenir.

VERS DE NOUVEAUX HORIZONS

De retour à Châteauroux, il crée RAID, acro-nyme de Rope Access Intervention & Diving – Travaux d’accès difficiles (industriels et urbains), en vue d’offrir ses nouvelles compétences aux sociétés en recherche de techniciens dans ces secteurs. Square Habitat lui confiera (et à son frère Charles comme binôme) différents travaux sur des immeubles. D’autres grands groupes feront appel à leurs services (Pyrex, Axéréal…) au fil du temps. Sa petite entreprise, où David Dorin a remplacé son frère, rayonne de plus en plus loin, avec

des interventions de mise en sécurité des personnes ou de maintenance industrielle comme patrimoniale.

Nicolas ne vit pas la notoriété naissante de sa société comme une fin en soi. Au contraire, elle lui donne encore plus envie de développer ses activités en local, mais aussi au national et vers l’international. « On met en place, dès cette année, des formations sur les travaux en hauteur, fort de notre analyse concrète des différents postes et métiers, pour des entre-prises. On va créer une salle de formations spécifique avec lignes de vie, échelles, filets, etc., afin d’inculquer les notions de sécurité et le port du harnais. En parallèle, on envisage de réaliser un plan d’entretien et de restau-ration du patrimoine sur Châteauroux et le département », admet-il. Quels que soient les sommets qu’il visera à l’avenir, le jeune chef d’entreprise ne brûlera cependant pas les étapes, préférant gravir les échelons petit à petit. En toute sécurité…

Le Castelroussin de 27 ans, cordiste de métier, est un entrepreneur épanoui. Récompensé du prix régional Talents des cités 2018 en fin

d’année, il fourmille de projets et espère étendre encore le rayon d’action de son originale société.

NICOLAS SAUZÉAT-LAFAY,,

sur la corde RAID

BIO EXPRESS1991 : naissance à la clinique Montaigne, à Châteauroux, le 7 avril.

2014 : après une enfance passée à Bourges et des études poursuivies à Limoges et Marseille, retour à Châteauroux où il crée RAID.

2016 : parmi divers chantiers d’envergure, réalisation du ravalement du château d’eau de Buzançais.

2018 : lauréat du Prix régional Talents des cités pour son entreprise basée à La Fabrique 36 (2 rue Descartes, quartier Saint-Jean à Châteauroux) et qui emploie cinq personnes.

En savoir pluswww.raid-org.com

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PROCHAIN CONSEIL MUNICIPAL

DE CHÂTEAUROUX

Mercredi 27 mars 2019

PROCHAIN CONSEIL COMMUNAUTAIRE

Jeudi 28 mars 2019

Salle du conseil, 1er étage de l’hôtel de ville de Châteauroux (18h30)

Ouvert au public

OÙ DONNER SON SANG ?L’Établissement français du sang (EFS) organise une fois par mois des collectes mobiles sur la place de la République. Pour tous ceux qui souhaitent faire un don de sang en dehors de ces collectes, le site de Châteauroux est ouvert toute la semaine. Les lundis et mardis, de 14h à 19h. Les jeudis, vendredis et samedis, de 8h à 12h30. Rendez-vous au 217 avenue de Verdun (face à l’hôpital). Renseignements au 02 54 27 45 50.

ENVIRONNEMENT Propreté, collecte des déchets ménagers, déchets verts et encombrants 0 800 02 54 17 (numéro vert, appel gratuit).• Déchetterie d’Ardentes - lieu-dit « Les

Alouettes » : Ouverture : lundi 13h30-17h30 ; mercredi 8h30-12h ; vendredi 8h30-12h et 13h30-17h30 ; samedi 8h30-12h.

• Déchetterie d’Arthon – déchetterie des Valets : Ouverture : une semaine sur deux jusqu’au 31 mars, le vendredi ou le samedi de 13h30 à 17h30. À partir du 1er avril : le mercredi de 13h30 à 17h30 et le samedi de 9h30 à 12h et de 13h30 à 17h30.

• Déchetterie de Châteauroux Le Poinçonnet – allée des Sablons : Ouverture : du lundi au samedi 9h-12h et 14h-18h ; dimanche 9h-12h.

• Déchetterie de Déols – rue de Boislarge : Ouverture : du lundi au samedi 9h-12h et 14h30-17h30.

• Déchetterie de Montierchaume – rue de la gare : Ouverture : lundi 9h-12h, mardi 9h-12h et 14h-17h30, mercredi et samedi 14h-17h30. Fin d’accès aux déchetteries, 10 minutes avant l’heure de fermeture. Attention : les déchetteries communautaires sont fermées les jours fériés.

VISITESDans le cadre de la modernisation du centre de tri des déchets, des visites

sont désormais proposées sur les thèmes suivants l’éco-consommation, les bonnes pratiques, la transformation des matières, les éco-équations, visite du process et quizz. La prochaine visite aura lieu mardi 16 avril. Inscriptions par téléphone au 0800 02 54 17.

TOURISMEOffice de Tourisme « Châteauroux Berry Tourisme »1 place de la Gare – 02 54 34 10 74 – www.chateauroux-tourisme.com

NUMÉROS D’URGENCE• Pompiers : 18• Police nationale : 17• Police municipale : 06 34 36 36 36• Samu : 15• Centre hospitalier de Châteauroux :

02 54 29 60 00• Urgences médicales 36 :

02 54 34 34 34 (visites et consultations sur rendez-vous uniquement)

• Centre anti-poison : 02 41 48 21 21• ErDF dépannage : 09 726 750 36• Urgence sécurité gaz GrDF :

0 800 47 33 33• Urgences Suez : 0 977 408 408 (journée)

ou 0 977 401 129 (hors heures ouvrées)• SAUR : 05 87 23 10 09

NUMÉROS UTILES• Centre communal d’action sociale

de Châteauroux : 02 54 34 46 21

• Office des personnes à la retraite : 02 54 34 42 84

VOS MAIRIESArdentes : 02 54 36 21 33Arthon : 02 54 36 14 09Châteauroux :Hôtel de ville : 02 54 08 33 00Mairie annexe Saint-Jean : 02 54 34 95 38Coings : 02 54 22 27 39Déols : 02 54 34 19 14Diors : 02 54 26 01 61Étrechet : 02 54 26 98 17

Jeu-les-Bois : 02 54 36 21 65Le Poinçonnet : 02 54 60 55 35Luant : 02 54 36 18 06Mâron : 02 54 26 01 06Montierchaume : 02 54 26 00 14Saint-Maur : 02 54 08 26 30Mairie annexe Villers-les-Ormes : 02 54 36 68 08Sassierges-Saint-Germain : 02 54 36 22 09

COLLECTE DES DÉCHETS : RATTRAPAGE DES JOURS FÉRIÉS

Mercredi 1er mai (Fête du travail) - semaine du 29 avril au 3 mai 2019

SANTÉDes permanences d’associations et des séances de vaccination gratuites ont lieu toute l’année au Point Santé, 8 bis rue Michelet à Châteauroux. Renseignements auprès du service Santé publique au 02 54 08 34 53.

• Prochaines séances de vaccinations : mercredi 27 mars, de 9h30 à 12h30 et 13h30 à 16h30 et mercredi 17 avril, de 13h30 à 17h.

Lundi 22 avril (Pâques) - semaine du 22 au 28 avril LUNDIFÉRIÉ MARDI MERCREDI VENDREDI SAMEDI

Rattrapage du mardi

Rattrapage du lundi

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Pas de collecte

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Profiter de la vie Hall des expositions de Belle-Isle CHÂTEAUROUX

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HÔTEL DE VILLE l’accueil change de visage...3 A u cours des prochains mois, le hall de l’hôtel de ville de Châteauroux, tel que nous le connaissions depuis 1976, va changer