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1 AVANT-PROPOS « Pitié pour nos erreurs. » Guillaume Apollinaire L’enquête pourtant longue qui a précédé la rédaction de ce livre et lui a servi de base n’a pas permis, l’auteur en est bien conscient, de faire l’entière lumière sur un sujet pourtant d’apparence très délimité, modeste : les 70 années de vie des Bourses Zellidja. À cela plusieurs raisons. La plus banale est la dispersion des archives. Lorsque l’Association regroupant les lauréats des Bourses « Z » (ainsi abrégeons-nous parfois) - alors réduite à une douzaine de copains se retrouvant pour des petites bouffes sympa et des séjours de printemps, d’été ou d’hiver dans un vieux chalet de Haute-Savoie - a dû, le 1 er mars 1973, quitter, sous menace d’huissier, les bureaux qu’elle occupait depuis vingt-et-un ans dans un hôtel particulier sis au 26, rue Geoffroy-L’Asnier, à Paris (4 ème ), le président de l’époque a, selon ses propres dires « trié les archives utiles », pris sous son bras deux ou trois dossiers

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L’enquête pourtant longue qui a précédé la rédaction de ce livre et lui a servi de base n’a pas permis, l’auteur en est bien conscient, de faire l’entière lumière sur un sujet pourtant d’apparence très délimité, modeste : les 70 années de vie des Bourses Zellidja. À cela plusieurs raisons. « Pitié pour nos erreurs. » Guillaume Apollinaire 1 [En 1974, un lauréat sauve de la poubelle 3 500 rapports de voyage écrits depuis 1939 par les boursiers Zellidja.] 2

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AVANT-PROPOS

« Pitié pour nos erreurs. » Guillaume Apollinaire

L ’enquête pourtant longue qui a précédé la rédaction de ce livre et lui a servi de base n’a pas permis, l’auteur en est bien conscient, de faire l’entière lumière sur un sujet pourtant d’apparence très délimité, modeste : les 70 années de vie des Bourses Zellidja. À cela plusieurs raisons. La plus banale est la dispersion des archives. Lorsque l’Association regroupant les lauréats des Bourses « Z » (ainsi abrégeons-nous parfois) - alors réduite à une douzaine de copains se retrouvant pour des petites bouffes sympa et des séjours de printemps, d’été ou d’hiver dans un vieux chalet de Haute-Savoie - a dû, le 1er mars 1973, quitter, sous menace d’huissier, les bureaux qu’elle occupait depuis vingt-et-un ans dans un hôtel particulier sis au 26, rue Geoffroy-L’Asnier, à Paris (4ème), le président de l’époque a, selon ses propres dires « trié les archives utiles », pris sous son bras deux ou trois dossiers

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- dont ce qui concernait « le chalet » que nous avions en Haute-Savoie depuis une douzaine d’années, et qui était son obsédante passion - et les a emportées chez lui; et puis, comme il arrive à tout un chacun, il a plus d’une fois déménagé et comme, selon le dicton populaire, « plusieurs déménagements valent un incendie », de cette mémoire collective il n’est à peu près rien resté... Il a donc fallu reconstituer ces archives évanouies à partir de fonds plus ou moins amples gardés ici et là, à Paris et en province, ex officio ou à titre personnel, par des lauréats plus… conservateurs. Quant à la Fondation distributrice des Bourses (qui avait son siège à dix pas de l’Association, juste de l’autre côté de la cour de cet hôtel particulier du XVIIème siècle où notre fondateur, Jean Walter, avait, en 1918, succédé à l’écrivain italien Gabriele D’Annunzio), lorsqu’elle a, de son côté, le 30 septembre 1974, mis la clé sous le porte pour des raisons qui seront soupesées plus avant, elle ne s’est pas davantage, que l’on sache, préoccupée d’archives.

[En 1974, un lauréat sauve de la poubelle

3 500 rapports de voyage écrits depuis 1939

par les boursiers Zellidja.]

C’est donc un lauréat, Henri Delors, Zellidja d’ancien granit qui, alerté par la quelque peu rigide mais parfaitement dévouée secrétaire administrative de ladite Fondation, Mlle Solange Anouilh, est spontanément venu charger dans une camionnette, avant qu’ils ne soient purement et simplement mis à la benne, à la poubelle, l’essentiel (environ 3 500) des quelque 5 000 rapports de voyage et d’étude écrits par les « Z » de 1939 à 1973-74. Aujourd’hui encore ces documents sont au domicile de notre camarade… toujours en attente d’une solution plus pérenne ! Ce trésor occupe une entière grande pièce en semi sous-sol de sa maison située en bordure de la forêt de Chantilly – à une portée de flèche du célèbre château homonyme, propriété de l’Académie française. L’Académie française, tiens, nous en reparlerons. Mais sans attendre parlons-en ! Car l’un des obstacles les plus inopinés rencontrés par l’auteur de ce livre est l’obstiné déni de coopération d’une institution de la République qui a pourtant joué, près de deux décennies durant, un rôle de premier plan dans cette aventure, avant de s’en retirer dans des conditions restées parfaitement mystérieuses : l’Académie française, précisément. Seul le silence, en effet, a répondu à nos demandes d’éclaircissements pourtant formulées de façon répétée, courtoise - et sans la moindre ambiguïté pour ce qui est de leur motivation : écrire l’histoire des Bourses Zellidja, un modeste épisode de l’Histoire de la

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deuxième moitié du XXème siècle. Ce silence est d’autant plus assourdissant qu’il émane du gardien officiel de la parole écrite en France et officieusement de la francophonie. Une telle absence de réponse est d’autant plus incompréhensible qu’elle est le fait d’une « Société » (ainsi l’Académie française aime-t-elle à se désigner) dont le plus haut représentant, le « Secrétaire perpétuel », est… une historienne.

Plus attendue était la difficulté où nous nous sommes trouvé de reconstituer dans une certaine continuité la vie du fondateur des Bourses Zellidja : Jean (Georges Henri) Walter. Absolument discret sur lui-même, en emblématique protestant culturel (on ne sache pas qu’il pratiquât) ; fuyant la publicité au point que trouver deux photos de lui hormis celles, fort convenues, qu’il avait laissé publier de son vivant aura été une gageure ; homme somme toute timide - bien qu’il en eût fait trembler plus d’un, et même de fort puissants -, au point de ne monter qu’une seule fois semble-t-il, c’était en juin 1954, à une tribune, et pour y lire un texte soigneusement écrit ; à peine mieux à l’aise dans le tête à tête, où il écoutait avant de rendre, en deux ou trois phrases lapidaires, une sentence souvent

bienveillante; entouré dès après sa mort, survenue accidentellement le 10 juin1957, d’une aura de silence – qui au moins isola sa mémoire des turpitudes où s’étaient laissé aller, autour de son héritage, des « alliés » (au sens du Code civil) - turpitudes qui firent les choux gras de la presse toute l’année 1959 ; [Jean Walter n’a guère semé

de ces cailloux blancs qui aideraient

les historiographes

à retrouver ses chemins.]

quelque peu « abstrait » par la famille qu’il avait fondée en 1906 puis avait,

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il faut le dire, mise à distance au profit tant d’une nouvelle épouse disons « spectaculaire » et « envahissante » que d’entreprises de toutes natures (agricoles, industrielles, minières, immobilières) qui l’accaparaient ; adulé par des lauréats Zellidja qu’il nommait « mes enfants » et pour qui (les plus anciens au moins), il aura volontiers représenté un père idéal, ou de substitution - au point que ses traits personnels en auront été gommés au profit de sa valeur de signe, comme il en va d’une icône ; jamais étudié comme architecte, pourtant emblématique de la construction hospitalière des années 30, sans doute parce qu’il avait trop bien réussi dans d’autres activités ; décédé peu de mois avant une République, la Quatrième, dont il avait été l’un des rois secrets (influençant même directement sa politique en une circonstance au moins, celle qui aboutit à l’Indépendance du Maroc), mais dont le parcours, avec ses forces et ses faiblesses, fut estompé par le régime qui lui succéda en 1958 : Jean Walter n’aura guère semé de ces cailloux blancs qui aideraient tellement un Petit Poucet historiographe à trouver son chemin – à retrouver ses chemins !

Étonnante aussi, l’auteur le dit avec un tremblement qui s’expliquera mieux dans le cours du livre, est cette sorte d’amnésie dont ont été frappés presque tous les protagonistes d’un épisode qui a pourtant revêtu une certaine importance dans l’histoire qui va nous occuper, au point de déboucher sur une extinction de près de dix ans (1971-1978) : la bataille, de plus en plus âpre depuis ses prodromes à l’automne 1968 jusqu’à son épilogue au début des années 70, opposant les responsables successifs des Bureaux de l’Association des lauréats à la Fondation homonyme chargée de distribuer les Bourses Zellidja, alors présidée par l’académicien Jules Romains - à qui succéda en 1972, le secrétaire perpétuel Jean Mistler, sous l’égide de qui il fut procédé à l’hallali final. Bien sûr, depuis lors, beaucoup d’eau a coulé sous la passerelle des Arts, et tant d’autres événements combien plus importants sont survenus dans les vies de chacun. Mais un oubli si total, un trou noir si vertigineux, voilà qui interpelle, comme l’on dit. Un retour sur « la pensée 68 », telle que l’ont contradictoirement analysée Gilles Lipovetsky, Régis Debray et Luc Ferry, Cornélius Castoriadis et Raymond Aron, ne sera pas de trop pour y jeter un peu de clarté .

[Une mise en ligne partielle

à l’occasion de la cérémonie de proclamation des nouveaux

lauréats Zellidja, le 25 juin 2009, La manifeste incomplétude, en l’état, de ce travail est l’une des raisons pour quoi l’auteur a décidé de le publier en deux temps* : une mise en ligne partielle

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sur Internet pour le 25 juin 2009 – jour de la proclamation des nouveaux lauréats de l’année, et donc le plus propre à être tenu pour celui même de « l’anniversaire » des 70 ans ; et sous la forme plus classique d’un livre en décembre prochain. (Ainsi d’ailleurs, est-il espéré, des compléments d’information pourront-ils parvenir, cet été et cet automne, à l’auteur, qu’il examinera bien entendu de la façon la plus scrupuleuse en vue de sa version définitive.)

Autre précision : l’auteur de ce travail a été désigné par ses pairs. À l’inspiration d’un de nos « grands anciens », François Schoeller, l’assemblée générale annuelle de l’Association des lauréats a décidé, au printemps 2008, du principe de cet ouvrage. Puis une réunion de travail ouverte, où était également représentée la Fondation distributrice des Bourses, a affiné les choses. Il y a été admis, en particulier, que, en dépit du caractère très spécifique de l’ouvrage, - une « commande », en somme - l’auteur y aurait ce que les metteurs en scène de cinéma appellent le final cut : le dernier mot. À ses yeux ceci n’implique certainement pas ce que l’on nomme volontiers aujourd’hui une « position de surplomb ». Il s’est mis humblement à l’écoute des gens et à la recherche des documents.

Car d’autres « Z » auraient eu de plus grands mérites à tenir la plume : Dominique Lapierre, dont les ouvrages, qu’il les aient écrits avec Larry Collins ou seul, se sont vendus à des dizaines de millions d’exemplaires ; Philippe Labro, dont la notoriété comme écrivain, et journaliste, et cinéaste est immense ; Jean Clair, dont les essais sur la peinture moderne, les monographies d’artistes contemporains et les réflexions sur l’Art et la vie lui ont valu d’être “installé” la semaine dernière à l’Académie française ; Jean Baubérot, rigoureux historien du protestantisme, des relations judéo-chrétiennes et de la laïcité; voire Philippe

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Beaussant, passionné d’art roman, historien du “Grand siècle”, “baroqueux” notoire, également membre de l’Académie française. Claude-Marie Vadrot, journaliste et auteur prolifique, bretteur émérite et donc bien en accord avec l’air du temps, de surcroît très engagé, un demi-siècle durant, dans la vie de l’Association des lauréats, a été consulté et aurait pu être retenu s’il l’avait souhaité.

Le verdict des pairs n’a désigné que le plus disponible parmi les “Z” ayant déjà quelques ouvrages à leur actif ! Un tel choix, voici qui oblige ! Alors disponible, oui. Et empathique, sûrement. Toutefois pas complaisant ! Tout cinéphile connaît certes l’ultime réplique du film de John Ford L’homme qui tua Liberty Valence, adressée à un journaliste enquêtant dans le Far West : “Si vous hésitez entre publier la vérité ou publier la légende, print the legend !” Mais ce n’est pas ainsi que l’auteur de ces lignes voit les choses ! Il est d’ailleurs autant dire dépourvu d’imagination ! L’usage seul, cependant, est l’impitoyable juge. La seule chose qu’on promet ici est que ce qui n’est que conjectural sera dit pour tel. Avoir pratiqué trois décennies au quotidien Le Monde (dont un an sous la houlette du fondateur Hubert Beuve-Méry) l’ascèse de l’objectivité y est une forte invite, d’ailleurs.

[Pour une lecture “stéréoscopique”, et donc plus ardemment critique encore,

des événements.)

Disponible, donc et objectif. Mais intéressant ? Pour tenter de captiver un public un peu plus ample que celles et ceux qui ont été directement impliqués dans l’aventure Zellidja, l’auteur a tenté d’appliquer une méthode qu’il n’a certes pas inventée (lire Jorge Semprun, par exemple), que l’on pourrait qualifier d’“itérative”, et qui consiste à aller chercher en aval des éléments donnant du lustre au présent - en se gardant toutefois de voir dans la futur le père du présent, style : sous le jeune Bonaparte déjà perçait Napoléon...

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Disponible et objectif voire intéressant, mais véridique ? L’auteur de ce livre, il s’en rend compte, est sur quelques points “soupçonnable” (comme quiconque, d’ailleurs, et à propos de tout : relire, pour ce qui touche à la chose écrite, Nathalie Sarraute...) Ainsi, d’avoir été un assez ardent protagoniste de la bataille qui, au tournant des années 1960-1970, a secoué les Bourses Zellidja lui avait valu, alors, des rancœurs dont il ne jurerait pas qu’elles sont toutes apaisées. À ce point de son “Avertissement” au lecteur, l’auteur est amené à lancer une autre action de déminage ! Lorsqu’il était président de l’Association des lauréats (1963-1965), il a été conduit à nouer des relations de travail efficaces et courtoises, mais à quoi d’aucuns objecteront sans doute, avec Jean Lacaze. Cet homme, qui était le beau-frère de notre fondateur, s’est retrouvé, à la mort de ce dernier, et après quelques épisodes qui ont défrayé la chronique, l’un des “triumvirs” du “système Zellidja”**, aux côtés de l’inspecteur général de l’Education nationale Louis François, que l’on peut quasiment tenir pour le “cofondateur” des Bourses, et de l’architecte Louis Bardury, immémorial collaborateur de Jean Walter. Or Jean Lacaze avait eu son nom mêlé, en 1959, à une “affaire” (elle sera rappelée plus avant) que la justice a pu juger “méprisable” (il lui était reproché une “tentative de subornation de témoin” au sein d’un dossier plus ample où la vie de Jean-Pierre Guillaume, fils adoptif de sa sœur, elle-même veuve de Jean Walter, avait été menacée). De cette inculpation Jean Lacaze a été blanchi, après un an et demi d’instruction (et six jours de prison préventive) - sans toutefois que la conviction de son innocence l’ait emporté dans tous les esprits. Pour certains, il resterait un peu le diable, quoi ! Avec cet homme qui s’est montré (par nature profonde ou par “politique” - après “l’affaire”, précisément ?) très généreux envers les lauréats – deux au moins nous en ont donné témoignage -, ont été nouées, dès le début des années 60, des relations profitables pour tous. Était-ce pendable ? Cela s’est dit à partir de l’automne 1968. Mais si tel est bien le cas, plus d’un se balancera au gibet car, avec Jean Lacaze, tant le prédécesseur que le successeur de l’auteur de ces lignes à la présidence de l’Association des lauréats ont eu, les archives en attestent, de bonnes, voire d’excellentes, relations de travail. Ce commerce aisé de notre association avec “la Maison d’en face”, ou “l’autre côté de la cour”, comme nous disions, autrement dit la Fondation Nationale des Bourses Zellidja, qui nous hébergeait au 26, rue Geoffroy-L’Asnier à Paris

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(4ème) a duré jusqu’à une Assemblée générale mémorable, le 29 septembre 1968, au cours de laquelle a durement été mise en cause l’origine de tous les fonds en provenance de Zellidja – moins, d’ailleurs, disons-le, la (fort coquette) subvention annuelle à l’Association, ou les aides accordées aux lauréats pour leurs études supérieures, que les Bourses de voyage elles-mêmes. Un Z qui n’était pourtant pas un perdreau de l’année, a cru devoir proclamer, ce jour de l’automne 68, entraînant dans son sillage le plus fort contingent des présents, que “l’argent de nos Bourses a[vait] été extrait à coups de fouet du dos des travailleurs marocains”. L’auteur du propos a, il est vrai, reconnu, après quatre décennies presque jour pour jour, que son expression avait nettement outrepassé sa pensée. Toutefois nous reconnaissons bien volontiers qu’il y a là un thème – le traitement réservé par Jean Walter aux hommes qui ont concouru à faire sa fortune au Maroc et, partant, à enchanter huit milliers de jeunes Français en les lançant par les chemins du monde - sur quoi ce livre devra faire porter ses vérifications les plus attentives. Les jeunes lauréats ne comprendraient pas notre abstention sur ce point.

Ecrire, après le cher Montaigne, “C’est ici un livre de bonne foi, lecteur”, ne convaincra certainement que les convaincus. Plaider que du temps a passé, lequel apaise bien des choses, voici qui semblera insuffisant. L’auteur a donc choisi de consacrer l’ultime section du quatrième et dernier chapitre de ce livre à une approche plus résolument personnelle de cette histoire. Il attend de ce procédé qu’il puisse aider à une lecture disons “stéréoscopique”, et donc plus ardemment critique encore s’il en était besoin, d’événements auxquels il a été mêlé. Et c’est parti pour 350 000 signes ! *La vérité oblige également à dire que ce travail était encore, à la fin du printemps 2009 : 1/ en attente de l’acceptation formelle d’un éditeur ; 2/ inachevé. **Jules Romains, déjà nommé, qui avait été désigné en 1957 président de la Fondation Nationale des Bourses Zellidja, a longtemps suivi l’affaire avec un intérêt où la bienveillance se mêlait à un peu de goguenardise; mais, en réalité, il ne faisait guère que donner le sceau de la respectabilité académique aux décisions du “triumvirat” Jean Lacaze-Louis François-Louis Bardury. C’est André François-Poncet qui, aura été, et de loin, le plus empathique des huit académiciens de base” membres du conseil d’administration de la FNBZ à l’endroit des lauréats.