DOCUMENT PROVISOIRE

GUIDE DES AM~NAGEMENTS ET DESMEILLEURES PRATIQUES FORESTIÈRES

POUR LA MISE EN VALEUR DES HABITATSFAUNIQUES DU TERRITOIRE DE

LA FORÊT MODÈLE DU BAS-SAINT-LAURENT INC.

"FAUNE-FORÊT-FORESTERIE"

Par

Joanne Marchesseault, biologiste

GROUPEMENT FORESTIER DE L'ESTDU LAC TÉMISCOUATA INC.

PROJET FORÊT MODÈLE DU BAS-SAINT-LAURENT

1- CONCEPTS DE BASE

Deux approches:

(F.M. 01)-Approche macro impl ique une

g lob aleterritoire

visiond u

-Approche micro

1.1 Approche macro

implique une visionplus locale àl'échelle d'un lot.

-Vision globaleplanification.

du territoire avec zonage et

-S'appliqueterritoire.

à un plan d'aménagement intégré du

Idéalement, onstructure d'âge

-Notion pour le maintien de la biodiversité.

-L'approche macro implique des aménagements pour:

1) diversité dans la composition des especes2 ) diversité dans la structure d 'â!Ze3 ) diversité dans l'hétéroe:énité spatiale

4 ) maXlffilserl'effet de bordure5 ) maintien des zones de riva5!;es

-La stratégie doit être orientée vers la forêt mosaïquecaractérisée par un entremêlement des paysages.

-Les principes de sylvicuture et de foresterie doiventêtre proches de la nature.

Diversi té dans la structure d'âgedevrait viser le maintien d'uneéquilibrée. Règle du 1/3, 1/3, 1/3.Objectif d'entremêlement des peuplements aux stades1/3 de régénération (0-20 ans),1/3 de peuplements jeunes (20-40 ans) et1/3 de peuplements mûrs (40-60 et 60-80 ans).Il est important de se fixer une échelle d'interventiondu parcellaire pour notre territoire. Une forêt mosaïquedevraft permettre de maintenir dans des parcelles de 3 à10 km" les trois (3) groupes de structures d'âge.

Hétérogénité spatiale: Stratégie qui vise à maintenirou à améliorer la diversité de la forêt par la création

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d'un paysage hétérogène, à l'aide d'une structure d'âgeéquilibrée dans chaque parcelle ou unité d'aménagement.L'échelle est importante car elle doi t tenir compte de lanotion de domaine vital des espèces. L'hétérogénitéspatiale implique aussi une diversité dans la compositiondes espèces.

Parce qu'il Y a une grande variétés d'espèces et dedomaines vitaux, il est important d'aménager la forêt surdifférentes variétés d'échelles.

Effet de bordure: Il est reconnu par les aménagistes etles chasseurs qu'une grande variété d'espèces seretrouvent dans la zone de transi tion de deuxpeuplements. Cette zone de recouvrement est l'effet debordure. Il existe différentes formes ou géométrie dansles coupes permettant d'augmenter pour une mêmesuperficie l'effet de bordure. Les coupes de formesirrégulières augmentent l'effet de bordures. Aussi,l'aménagement de la forêt en plusieurs petites mosaïquesaugmente l'effet de bordure. Sur le terri taire de laforêt privée située à l'Est-du-Lac Témsicouata, nousavons un bel exemple de petite forêt mosaïque avec descoupes de formes irrégulières. Ceci étant dû auxnombreux propriétaires de boisés privés. (700propriétaires, 1500 lots).

Rivages ou zone riparienne: La zone entre le milieuaquatique et le milieu terrestre est très importante. Laforêt riparienne est importante et maintient unediversité faunique (castors, martins-pêcheurs, loutres,tortues, etc.). Il existe deux (2) approches pourl'aménagement de la zone riparienne. La premièreapproche est celle du laisser-faire, c'est-à-dire unestratégie qui élimine toute intervention forestière.Cette stratégie du laisser-faire est celle qui est leplus recommandée surtout lorsque cela implique de grandessuperficies en aménagement (ex. forêt publique).

La deuxième approche consiste à contrôler de façonimportante l'intensité de la récolte forestière afin deminimiser l'impact. Un compromis consiste à identifierune gradation dans la zone de coupe. Une zone mince oùil n'y a pas de coupe, une zone plus large avec unefaible intensité de coupe.

1.2 Approche micro

-Implique une vision deéchelle comme par exemplepetite superficie.

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l'aménagement à plus petiteà l'échelle d'un lot ou sur de

2- CHOIX DES ESPÈCES FAUNIQUES (Réf. UQUAR + G.I.R.)

L'intégration des ressources fauniques dans les plansd'aménagement forestier implique qu'il faille traduire lescaractéristiques de la forêt en terme de qualité d'habitatpour l'ensemble des espèces animales. Il apparaît toutefoisévident qu'on ne peut considérer l'ensemble des espècesanimales.

Différentes approches permettent de sélectionner un nombrerestreint d'espèces animales à considérer dans la conceptionde plans d'aménagement intégrés des ressources qui respectentles principes de développement durable et de maintien (ou derestauration) de la biodiversité.

-En Amérique du Nord,utilisés:

trois (3) types d'approches sont

1) la guilde faunique2) les espèces-cibles et3) les espèces indicatrices.

Guilde fauniQue

-Ce concept, développé par Root (1967), fait référence à unregroupement d'espèces exploitant les mêmes ressourcesenvironnementales pour leur alimentation et leur protectiond'une part, et leur reproduction d'autre part. On a émiscomme hypothèse que les espèces exploitant les mêmesressources environnementales devait réagir de façon similaireà la suite d'une perturbation de leur habitat. Par exemple,si une guilde particulière regroupe plusieurs espècesd'oiseaux qui nichent dans la cime des arbres matures, alorstoutes les espèces de cette guilde devraient réagir à peu prèsde la même façon à la suite de la coupe des arbres maturesd'un secteur donné.

L'utilisation de cette approche permet d'évaluer plusprécisément l'impact des interventions sylvicoles pratiquéessur une seule strate de l'environnement forestier. Dans laperspective de la poursuite de l'objectif du maintien de labiodiversité, il s'agit d'une approche prometteuse. Cetteapproche implique le développement d'une base de données.

Certains inconvénients caractérisent cette méthode. Pourregrouper des espèces animales dans une guilde, il fautconnaître leurs exigences spécifiques sinon le regroupementn'est pas possible. Beaucoup de recherches restent àeffectuer pour connaître la biologie d'un grand nombred'espèces au Québec. Le manque d'information fondamentale surla biologie et sur les exigences en terme d'habi tat de

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-

plusieurs espèces animales peut devenir limitant jusqu'à uncertain point pour exploiter cette approche à sa pleinemesure. L'utilisation de l'approche par guilde peut rendredifficile l'évaluation de l'impact de certaines interventionssylvicoles sur une espèce animale particulière.

Espèces indicatrices

Lorsqu'on choisi une espèce indicatrice, el:''"doi t représenterl'ensemble des espèces d'un milieu donné, toutes stratesconfondues, contrairement à ~'approche par guilde. Une espèceindicatrice, peut 3tre choisie tout simplement à cause de saprésence dans "m type de forêt ou à cause de son association~ une région écologique particulière.

-Par exemple, au Québec, la gélinotte huppée (perdrix) est uneespèce indicatrice des forêts au stade pionnier et lespromoteurs de cette approche prétendent qu'elle peut êtrechoisie pour représenter toutes les autres espèces habitantces forêts. Cela signifie que si la gélinotte trouve dans unhabitat donné réponses à ses besoins vitaux, alors il y a defortes chances que plusieurs autres espèces animales fassentde même.

L'approche par espèce indicatrice réduit considérablement lenombre d'espèces à évaluer.

Sélection d'espèces au hasard

Cette approche consiste à choisir au hasard un nombreprédéterminé d'espèces sur lesquelles des évaluationsappropriées doivent être effectuées avant une interventionsylvicole. Cette méthode exige une étude approfondie pourchacune des espèces chois ies. Cette méthode demande qu'ungrand nombre d'espèces soi t sélectionné pour qu'elle ai tquelque valeur indicatrice.

Espèces vedettes

La notion d'espèces vedettes fai t référence à des espècesconnues généralement associées à l'exploitation par la chasse,pêche ou observation de la nature.

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Choix des espèces fauniques pour le territoire de l'Est-du-LacTémiscouata.

Compte tenu que nous sommes en territoire privé impliquant unemultitude de lots (1500) et propriétaires (700), que lesobjectifs visés dans le cadre du projet de Forêt modèleimpliquent des considérations économiques et la démonstrationde la viabilité du projet, le choix des espèces fauniquesfait référence à des espèces vedettes, des espècesindicatrices et des espèces représentatives de différentesconditions d'habitat.Les espèces retenues sont:

milieu forestier : petite faune: gélinotte,bécasse.

lièvre et

milieu riverain

grande faune:

hiboux et busescastors

cerf, orignal et ours

milieu aquatique : omble de fontaine

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..

3- MOD~LE DE QUALIT~ DE L'HABITAT (I.Q.H.)

Des organismes américains ont développé des méthodologiesd'évaluation de l'habi tat aidant à prédire les impacts dedifférents projets et ainsi diriger leur planification(Anonyme 1980). Pour ce faire, il faut codifier lescaractéristiques de la forêt, qui sont des variablesdéterminantes pour une ou des espèces animales sélectionnées,en terme de qualité de l'habitat pour la faune. Cetteprocédure est à la base du développement des indices dequalité d'habitat (IQH) (Anonyme 1980).Un comité interministériel du gouvernement du Québec (MLCP,MFO, MENVIQ) développe présentement des indices de qualitépour un certain nombre d'espèces: le Grand pic, la Parulinecouronnée, la Martre d'Amérique, le Lièvre et l'Orignal. Ilsemble que le choix de ces espèces a été motivé, d'abord etavant tout, pour leur représentativité de différentesconditions de l'habitat forestier.

Voici un exemple de considérations utilisées par Courtois(1993) pour évaluer la qualité répondant aux besoins vitaux del'orignal:1) Abondance

terrestreset diversité des strates d'alimentation(feuilles et ramilles décidues)

2) Accessibilité des sites humides (nourriture aquatique,régulation thermique en été)

3) Importance et proximité d'un couvert de fuite (forêt peudéboisée pour réduire les pertes dues à la chasse et à laprédation)

4 ) Importance et proximité d'un couvert de protectionrésineux (minimiser les pertes énergétiques, favoriser lathermorégulation de fin d'hiver)

5) Présence et proximité des habitats spécifiques (salines,sites de vêlage)

Chacune de ces considérations (ou variables) peutattribuer un poids prenant la forme d'un pondérateur;compte tenu de l'éta t, sur le terrain, de chaqueconsidérée dans le calcul de l' IQH, on attribueravariable une cote.

se voirde plus,variableà chaque

Selon Courtois (1993), le modèle développé pour l'orignal auQuébec peut servir indirectement à d'autres espèces étantdonné que l'on considère l'orignal comme une espèceindicatrice des forêts perturbées. Toujours d'après cetauteur, l'indice de qualité d'habitat produit pour l'Orignal

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permettra de prédire l'évolution de laidentifier les habitats à conserversylvicoles.

qualité d'un milieu etlors d'interventions

Il est évident que la qualité d'un modèle est fonction duniveau de connaissances que l'on possède de la biologie d'uneespèce. Ces modèles nécessitent également d'être validés et,au besoin, des ajustements doivent être apportés au calcul desIQH.

DÉTER~INATION DES ZONES D'HABITATS FAUNIQUES POTE~TIELS DE LAGÉLINOTTE ET DU LIÈVRE POUR LE TERRITOIRE DE L'EST-DU-LACTÉMISCOUATA.-Travail effectué par un étudiant de l'UQUAR, Marc Fleury,supervisé par Jean Ferron, p.h.D. UQUAR et J. Jarchesseault,biologiste pour Forêt modèle.

-Basé sur les I.Q.H.-Travail fait manuellement, non informatisé.

Détermination des zones d'habitats fauniques potentiels de lagélinotte huppée (perdrix) et du lièvre d'Amérique pour leterritoire de l'Est-du-Lac Témiscouata et suggestions detravaux forestiers particuliers pour améliorer l'habitat.

Brève description des étapes de travail

Revues de littérature sur le sujet.

A partir des cartes écoforestières du territoire de l'Est-du-Lac Témiscouata, production d'une cartographie au 1 : 20 000,localisant les strates forestières potentielles associées auxespèces fauniques retenues. Les strates forestièrespotentielles font parties de ce que l'on identifie comme étantune des composantes de l'indice de quaI ité de l'habi tat(I.Q.H. )

Validation des variables-clés associées aux espèces fauniquespar des consultations auprès de spécialistes et si nécessaire,ajouts de variables permettant d'améliorer la méthode pourévaluer le potentiel de l'habitat.

Rédaction et suggestion d'un plan d'inventaire faunique(automnal ou printanier selon les espèces).

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, ,-L PRATIQUES FORESTIERES A ADOPTER POUR AM:ËNAGER ET ~ETTRE ~N

VALEUR LES HABITATS FAUNIQUES DU TERRITOIRE DE LA FORET,MODELE.4.1 Notions de base concernant l'aménaS(ement de l'habitat

.Q.ourla faune

•••

.Habitat :

.Niche

-Domaine vital

Complexe constitué par l'ensemble desvariables biotiques et abiotiquesretrouvées sur l'ai re où vit l'espèce.Un animal peut rechercher un habitatparticulier pour faire la cour, pours'alimenter, pour se reposer .

Concept abstrait qui regroupe toutes lesconditions environnementales qui sontnécessaires pour qu'un organismemaintienne une population viable, ains ique les quanti tés de chacune desressources qui sont nécessaires pour yarriver.

Représente l'étendue plus ou moinsdéfinie à l'intérieur de laquelle unanimal se déplace pour y accomplir sesactivités normales. Le domaine vitalpeut varier selon le sexe, selon l'âge.Il existe divers degrés de chevauchemententre domaines vitaux. Un domaine vitalplus grand sera nécessaire si lespochettes d' habi tat : ne sont pascontiguës, ou si elles sont séparées parde l'habitat ne convenant pas à sesbesoins, ou si elles sont réparties surde grandes aires homogènes. Si lesconditions sont inverses, l'animal pourrasatisfaire ses besoins à l'intérieur d'undomaine vital plus petit. Si un patronoptimal d'alternance des différents typesd'habitat se retrouve sur une vasteétendue, la densi té de population seramaximisée.

D'autres facteurs de variations de lasuperficie du domaine vital : nature durégime alimentaire, disponibilité de lanourriture, densité de la population,stratégie de reproduction et taille del'animal.

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.Unité d'aménagement deapproximati vement égale aurépond à tous les besoins en

l'habitat (U.A.H.)domaine vital de l'espèceterme d'habitat.

aireqUl

4.2 STRATtGIE D'AMÉNAGEMENT (DIFFÉRENTES ALTERNATIVES)

Diverses stratégies d'aménagement de la forêt pour la fauneexistent

le Aucun aménagement de la forêt2e Aménagement pour la faune uniquement

3e Aménagement pour la matière ligneuse uniquement

4e Aménagement pour la faune et la matière ligneuse.

Étant dans un contexte d'une forêt modèle en territoire privéhabité où les considérations économiques sont importantes, lastratégie à adopter pour la faune doit viser la gestionintégrée de la faune et de la forêt. Les recommandationsd'aménagement devront permettent la récolte de matièreligneuse tout en favorisant le maintien ou même la croissancedes populations fauniques visées.

4.3 AMÉNAGEMENTS COMPLÉMENTAIRES AUX PRATIQUESACTUELLES QUI FAVORISENT LA FAUNE EN GÉNÉRAL.

,FORESTIERES

Cette stratégie d'aménagement devrait être appliquée àl'ensemble du territoire sur tous les lots auxquels il y aurades travaux forestiers.

Listes des aménagements complémentairesdétaillée de chacun de ces aménagementsretrouve en annexe no )

(la descriptioncomplémentaires se

1. Conserver et planter des arbres forestiers.2. Aménager les peti tes cuvettes d'eau ou source de surface.3. Ensemencement de plantes herbacées en bordure des chemins

forestiers, des sentiers dans les clairières.

4. Aménagement d'abris au sol.

5. Conserver des débris ligneux au sol.

6. Identifier et conserver les chicots, arbres à cavités,vétérans et arbres isolés.

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ï. Maximiser l'effet de bordure et conserver une zone tamponde transition entre deux (2) peuplements.

8. Conservation et aménagement des clairières herbacéestrouées et zones de broussailles existantes.

9. Favoriser la régénération naturelle.

10. Favoriser la diversité dans la composition des espècesdans la structure d'âge et dans l'hétérogénité spatiale.

,4.4 MODIFICATIONS DES PRATIQUES FORESTIERES.annexe)

.milieux riverains

.milieux humides

(description en

4.5 AMÉNAGEMENTS FORESTIERS SPÉCIFIQUES À CERTAINES ESPÈCES-CIBLESDANS UN CONTEXTE FAUNE/FORET

1 Aménagement pour la petite faune.•. '/0,· p. p.JSC,LIEVRE (annexe

.L'objectif est de favoriser la proximité des airesd'al imentation et d'évi tement des prédateurs.L'entremêlement de ces aires sur une grande superficiefavorisera une augmentation de la densité de populationde lièvre .

.Une unité d'aménagme/nt de l'habitat devrait être dansun peuplement résineux (d'épinettes ou de sapins) etavoir 4 à 6 hectares de superficie et présenter 4 classesd'âge dont 3 répondent aux besoins du lièvre.1.

2.

3.

4.

o - 15 ans

16 - 30 ans

31 - 45 ans

46 - 60 ans

Peuplement en régénérationcorrespondant à l'aired'alimentation surtout en hiver.

Couvert de base correspondant àl'aire de repos et bon couvertcontre les prédateurs.

Couvert de déplacement entre lesaires de repos et d'alimentation

Couvert peu fréquenté par le lièvremais d'intérêt pour les forestiers.

Il

·Pratiques forestières pour aménager son habitat:

L'intervention forestière recommandée consiste à diviser unpeuplement potentiel d'environ 4 hectares en 4 portions égales(chacune étant d'environ 1 hectare). On procède à desassiettes de coupes (petites coupes à blanc) de 1 hectare parintervalles de 15 ans pour une rotation de 60 ans.

Note Entre les intervalles de coupes à blancbloc, il est possible d'effectuer dessylvicoles modérés dans la mesure que celapas à l'habitat de la gélinotte.

dans untravaux

ne nuise

Ajouter à cela quelques ouvertures pour créer des pochettes deplantes herbacées.

Création d'abris au sol.

Aménagement d'un réseau de sentiers de façon à augmenter lesoccasions d'observation.

u 0 ; 12 ~v ~ .:.1LA GÉLINOTTE HUPPÉE (perdrix) Annexe

Une uni té d'aménagement de l' habi tat devrait être dans unpeuplement de tremble (ou de bouleaux) et avoir 4 à 8 hectaresde superficie et présenter 3 classes d'âges.

1- Moins de 10 ans: comme aire d'élevage des Jeunes

2- 10 - 25 ans utilisé comme aire de tambourinage etd'accouplement (reproduction)

3- 25 - 40 ans utilisé surtoutalimentation.

l'hiver pour son

La présence d'îlots de conifères à proximité est trèsimportante pour la survie hivernale et comme couvert de fuite.

Pratiques forestières pour aménager son habitat: On suggèrede diviser en 4 un peuplement de tremble ou de bouleau de 4 à8 hectares. Chaque portion ou bloc de 1 à 2 hectares serontcoupés à blanc par intervalles de 10 ans pour une rotation de40 ans.

A plus grande échelle, on juxtapose et regroupe lesinterventions sylvicoles avec celles pratiquées sur les UAHadjacentes .

.On peut aménager les peuplements de bouleaux (blanc etjaunes) et d'érables, de la même manière mais sur la base

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d'une rotation de 60 ans .

.Aménagements spécifiques aux sites de tambourinage.

.Autres aménagements -création d'ouvertureherbacées.

pour les

-plantation ou protection d'arbresfruitiers.-sauvegarde d'ilôts de conifères.-aménagement d'un réseau de sentiersde façon à augmenter les occasionsd'observation de la faune.

Il existe diverses variantes possibles qui ont des effets surla densité de gélinottes.

LA BÉCASSE (F.M.-62, F.M. 92)

.Une unité d'aménagement de l'habitat devrait être composé dejeunes peuplements feuillus (la ans en moyenne) pour nicher;d'aulnaies (principalement d'origine agricole) pours'alimenter de vers de terre et de champs pour se reproduireet passer la nuit. Il est important que ces trois (3) sitesse trouvent à proximité. Les sites de nidification secaractérisent par la proximité d'un point d'eau (moyenne 3,9mètres) et d'un milieu ouvert (moyenne 13,9 mètres), ainsi quepar la hauteur de la bordure (moy : 6.5 mètres).

Chez la bécasse, la territorialité existe seulement chez lesmâles. Le territoire de chant du mâle peut varier de 0,1 à40,5 hectares. Au Mai"ne et New-Hampshire, on évalue ladensité à 4 à ï mâles/km~.

Les jeunes stades success ionnels qui suivent les coupes àblanc lui procurent de nouveaux habitats. Le couvert de labécasse est transi toire, les jeunes forêts deviennent tropvieilles pour l'attirer. L'habitat passe d'excellent à tropvieux dans vingt-cinq (25) ans. Au Maine, les forêts d'aulnesnon utilisées ont 11.1 ans en moyenne et les plus favorables7.7 années .

.Recommandations de pratiques forestières pour aménager sonhabitat.

a) Recommandation pour les aires de reproduction des mâles :éliminer tous les arbres et les arbustes enras le sol avec une débroussailleusesuperficies d t environ .2 hectares (100

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fauchant aude petites

pieds de

diamètres) à moins de 600 pieds d'un cours d'eau).Procéder à des coupes de formes irrégulières.

b) Recommandations pour les aires d'alimentation d'élevageet de nidification: rajeunir les aulnaies sur les siteshumides. Coupe par mini-bande à intervalle de 4 à 5 anssur la base d'une rotation de 60 ans. Coupe dans le sensde la pente de façon à faciliter l'égouttement.

2. Aména~ement pour la ~rande faunevt),'12 1t..J~';',

CERF OU CHEVREUIL(Annexe)

a) Aména~ement pour le couvert d'hiver: L'habitatd'hiver est le plus important car il est le pluslimitatif pour l'espèce .

.Les aires ou superficies identifiées comme ravageseront celles sur lesquels il y aura priori téd'aménagements. Dans ces aires on protégera etfavorisera les conifères matures. On favoriserales essences plus résistantes comme l'épinette audépens du sapin. On procédera à des coupes sur defaibles superficies.

Les forêts jeunes de sapin et d'épinette, (30 à 50ans) sont généralement très denses et doivent êtreéclaircies pour stimuler leur croissance. On peutrécolter de 30 à 40 % des arbres en sélectionnantles plus mauvais sujets et en gardant l'épinette audépens du sapin.

Dans les peuplements à maturité, lorsque l'oneffectue des petites coupes à blanc soit partrouées ou par bandes, il faut s'assurer deconserver toujours une bonne proportion d'arbresdebout. Par exemple, dans un premier temps, couper25 % de la superficie totale et échelonner lescoupes sur plusieurs années de façon à toujoursmaintenir un couvert suffisant .

.Les cédrières sont surtout connues pour l'attraitqu'ils exercent comme nourriture pour le cerf.Cependant, dans les endro its où on a coupé lesautres essences résineuses (comme c'est le cas pournotre territoire suite à l'épidémie de latordeuse), les cédrières servent de couvert. Lescoupes dans ces peuplements doivent être légères .

.Les forêts mélangées sont généralement trèsutilisées par les cerfs de Virginie. Lorsqu'il y a

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suffisamment de couvert résineux, ils peuvent lesutiliser tout au long de l'hiver et trouver unenourriture généralement abondante. Lorsque lesrésineux sont associés aux feuillus, il estrecommandé dans certains cas, surtout lorsque lesconditions hivernales sont difficiles, de couperles feuillus l'hiver de façon à ce que les déchetsde coupe (branches) soient utilisés commenourriture par le cerf .

.Le moment le plus opportun pour effectuer descoupes dans un ravage est l'hiver. Les opérationsde coupes attirent les cerfs et leur fournissentune nourriture d'appoint grâce aux déchets de coupelaissés sur place.

b) Autres aména~ements pour le cerf-plantation de pommiers

-culture de légumineuse et de plantes herbacées surde petites clairières.

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-L'ORIGNAL (F.M. 74)

L'état du cheptels

-Le diagnostic sur l'état des populations d'orignaux (Courtoiset Lamontagne 1991) montre que, de façon générale, lespopulations du Québec sont exploitées à leur maximum dans larégion accessible. La productivité du cheptel est élevée,mais le niveau et surtout la composition de la récolte sonttels que les niveaux et surtout la composition de la récoltesont tels que les populations sont maintenues en deça dupotentiel de l'habitat.

Les facteurs limitatifs: Parmi tous les facteurs limitant lacroissance des populations d'orignaux au Québec, la chasse estet de loin, le plus important. Les autres causes de mortalité(accidents, maladie, etc.) sont beaucoup moins importantes.L'orignal est bien adapté aux conditions climatiques du Québecet à ses hivers rigoureux. L'effet perturbateur des coupesforestières, particulièrement les coupes à blanc sur degrandes superficies, peut être fortement ressenti localementpendant quelques années. Dans l'ensemble, l'exploi tationforestière très active, il y a quelques années, a contribué àrajeunir la forêt et à favoriser l'habitat de l'orignal. Lesprédateurs (ours noir) contribuent à réduire la productivitédu cheptel.La protection et aména~ement de l'habitat

La neige gêne peu l'orignal dans ses déplacements et lesmortalités hivernales sont faibles. D'autre part, àl'exclusion des vasières, il ne semble pas exister d'habitatpriori taire pour cette espèce. Ses ravages ne sont paspermanents, ses aires de mise bas non plus. La nourri turedisponible en été et en hiver, est abondante et l'orignal nese confine sous couvert forestier dense que durant une courtepériode à la fin de l'hiver; et ces sites sont de très faiblessuperficies. Il est important de mentioner que l'orignalpréfère les forêts jeunes ou perturbées. Les forêts maturessont moins fréquentées parce qu'elles ne contiennent passuffisamment de nourriture (brout).

Les forêts en régérh~ation entrecoupées de forêts intactessont des habitats privilégiés. Les peuplements 10-20 ans sontles plus recherchés. Un aménagement visant à maintenir despeuplemepts de 20 ans et plus sur au moins 50% des blocs de40-50 km~ est souvent proposé. (Germain et Al 1990)

Caractéristiques forestières des rava~es

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En hiver, il utilise des secteurs à couvert arborescent denseoù la proportion de conifères est plus importante. Lesmeilleurs sites de confinement sont formés de peuplements desapin, épinette et bouleau blanc d'au moins 30 - 40 ans (F.M.92) . Un recouvrement arborescent supérieur à 40%, unehauteur de peuplement de plus de 12 mètres, une pente de 15 à50 % et la proximi té d'un plan d'eau. (Dans l'ouest duQuébec, 18 % de conifères, hauteur de 9 à 21 m).

Reproduction-En été, il est associé aux plans d'eau avec plantesaquatiques et aux jeunes forêts.

-Avant de mettre bas, les femelles recherchent les milieuxretirés mal drainés à proximité de l'eau.

Territoire et domaine vital

-Superficie du domaine vital = 40 à 50 km2-La taille du domaine vital est réduite en hiver surtout si laneige est abondante : elle est approximativement de 38 ha dejanvier à mars au Québec.

Straté~ie de ~estion de l'habitat

La meilleure stratégie de gestion de l'habi tat consiste àrajeunir la forêt, par une exploi tation soutenue, tout enmaintenant une certaine quanti té de couvert de protectionadéquatement réparti dans toute son aire de distribution.Aussi, en plus d'assurer un couvert de protection en hiver,l'aménagement forestier devrait prévoir le maintien desurperficies pouvant réduire la vulnérabilité de l'orignal auxactions prédatrices incluant l'homme par la chasse.

Perspectives d'avenir en matière de protection de l'habitat etaména~ement de la forêt-La stratégie de gestion de l'habitat s'adapte à l'évolutiondes connaissances sur les différentes facettes desinterrelations entre l'orignal et son milieu, aux changementsdes pratiques sylvicoles, et aux approches de la gestion desressources.

-Les normes actuelles préconisent une gestion orientée sur lesgrands ensembles : zones forestières, régions écologiques,zone de chasse.

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-Les nouvelles approches de gestion du milieu mettentl'emphase sur des unités territoriales plus petites (Courtoiset Crête 1988), et tiennent compte des types de peuplementsforestiers et des types d'intervention forestière, de façon àcréer des mosaïques de peuplements où se retrouvent à la foisabri et nourriture, ce qui est favorable à l'orignal. Dans unavenir prochain, les normes de protection de l 'habitat del'orignal seront précisées et ajustées en fonction desapproches nouvelles, telles l'aménagement intégré desressources et l'aménagement de secteurs forestiers desuperficie plus restreinte.

L'échelle à laquelle l'aménagement de la forêt foit se faireen ce qui concerne l'orignal atteint 40 - 50 km.

La dynamique des populations

-La population d'orignaux de la zone 2 (Bas St-Laurent) s'estaccrue légèrement depuis 1986. La densité observée lors de~inventaires aériens hivernaux est d'envion 1,8 orignal/10kmw

en 1991. La diminution des populations de cerf pourrait avoircontribué à cette augmentation. Cette espèce (le cerf) estporteuse d'un parasite, le vers des méninges, inoffensif pourle cerf mais mortel pour l'orignal.

-L'immigration d'orignaux en provenance des réserves ainsi quedes zones frontalières du Maine et du Nouveau-Brunwick n'estpas connue avec précision.

Straté~ie de ~estion et d'aména~ement de la forêt sur leterritoire de la Forêt modèle, secteur Est-du-Lac Témiscouata.

Dans le cadre du plan de gestion intégré du territoire deForêt modèle (secteur Est-du-Lac), il est important de noterqu'il faudra déborder des limites du territoire, en ce quiconcerne la gestion et l'aménagement de l'habitat del'orignal. Ceci compte tenu que le territoire et fasuperficie du domaine vital de l'orignal est de 40 à 50 km.

Les inventaires et statistiques du Ministère del'Environnement et de la Faune montrent qu'il y a présenced'orignaux en été un peu partout sur le territoire de la ForêtModèle. Cependant, l'hiver on retrouve peu d'aire deconfinement de l'orignal en forêt privée. La grande majoritéétant située dans les pourtours du territoire (en forêtpublique). Il y a néanmoins quelques secteurs de forêt privéeoù il y a présence d'orignaux en hiver.

La stratégie d'aménagement devra prioritairement privilégierces zones. On verra à conserver particulièrement les

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peuplements utilisés durant l'hiver.

La conservation et l'aménagement des pourtours des vasières,marais, et des milieux retirés mal drainés à proximité del'eau devrait être inclus dans la stratégie d'aménagement duterritoire.

Enfin, avec le M.E.F. et les autres intervenants en forêtpublique adjacente, il faudra concevoir une gestion sur desunités territoriales de façon à créer et synchroniser dans letemps des mosaïques de peuplements favorables à l'orignal.

19

3. AMÉl'JAGEMENT COMPLÉMENTAIRE SPÉCIFIQUE.~ CERTAINES ESPÈCESD'OISEAUX ET DE MAMMIFÈRES.

Les nichoirs

Plusieurs espèces d'oiseaux, canards et petits mammifèresacceptent facilement des nichoirs. Lorsque l'on neretrouve en forêt ou dans les milieux riverains les typesd'arbres et cavités indispensables pour la reproductionde ces espèces, il est possible d'utiliser des nichoirs.D'excellents résultats furent obtenus pour certainesespèces.

Exemple

-canard huppée (branchu)-bec-scie courroné-garrot commun-grand polatouche-écureuil roux-raton-laveur-merle bleu-crécerelle d'amérique-pet ite i),ryctale-chouette rayée-pic doré-pic mineur-pic chevelu-hirondelle bicolore-hirondelle pourprée

LE CASTORMovens préconisés pour prévenir etinondations provoquées par les castors

contrôler les

a) Le pré-barrage: l'objectif recherché est d'inciterles castors à ériger un barrage là où on le désireet par le fait même, là où ils ne nuiront pas auxchemins. Un pré-barrage est construit avec de lamachinerie et du matériel d'enrochement. Lors dela construction d'une nouvelle route, il estconseillé de construire un pré-barrage là où il estpossible que des castors puissent boucher l'entréedes ponceaux.

Dans le cas de problèmes qui surviennent à l'entréedes ponceaux, il semblerait que le pré-barrage estla solution la plus efficace, la plus esthétique,

20

la plus naturelle et à la longue, la plus rentable,car il offre aux castors un excellent emplacementpour ériger un barrage essentiel à leurs besoins,tout en éliminant de façon permanente un problèmequi, autrement, peut revenir périodiquement, mêmesi on a pu piéger les castors.

coût : environ 1 000 $ s'il faut louer de lamachinerie lourdetemps d'installation: une demi-journée.

b) Contrôle du niveau d'eau d'un étang de castorlorsqu'il est requis de maintenir à une hauteurdésirée le niveau d'eau d'un étang ou d'un lac, ily a lieu d'installer un dispositif qui stabiliserale niveau en dépi t de la présence de castor. Lecontrôle s'exercera par le déversement du tropplein d'eau dans la décharge. L'installation surle barrage d'un tuyau en T s'avèrera la solution àpréconiser.

Après différents essais de plusieurs types de dispositifsconsitutés de différents matériaux, deux furent retenuscomme étant les plus appropriés à résoudre efficacementles problèmes. Ce sont le tuyau coudé dont la prised'eau est entourée d'un grillage et le tuyau en T; tousdeux devraient être fai ts de tu:,raux en métal ondulégalvanisé.Le plus grand défaut des disposi tifs de contrôle deniveau d'eau est sûrement que leurs diamètres limitent ledébit de l'eau qui peut être évacuée. Même si ledisposi tif fonctionne convenablement, s'il ne réussi t pasà abaisser le niveau de l'eau, il est inutile del'utiliser. On peut alors penser à utiliser deux (2)tuyaux ou plus, mais ceci augmente considérablement lecoût du dispositif. Donc, l'emploi de tuyau estenvisageable dans des circonstances assez particulièresreliées principalement au débit.

21

\

ABRIS (F.M.-Qg)Construction d'amas de branches,broussailles, cimes etc. le long desbordures forestières adjacentes à uneouverture. La dimension de cet abrisétant de 3 à 4 pieds de hauteur (1 à1.2 m) et environ les mèmesdimensions en diamètre.

-Couper les troncs à ras le sol.

TYPES D'ABRIS

1ière étaQe Aménager une base

-Billots entrecroisés(i11ustrat ion)(4 à 5 billots, de 6 pieds delongueu rd' env iron 6 pouces dedi amèt re et distancés d' env iron 1pied. Deux rangées sont ainsiaménagées une par dessus l'autre; lapremière étant perpendiculaire àl'autre.Billots Qarallèles (i11ust rat ~on)

Deux billots de 15 cm (6 po) dediamètre sont placés au sol,distancés d'environ 1 pied. Despetites pièces de 5 à 7 cm (2 à 3pouces) de diamètres sont placées àangle droit sur les billots.

-Billots et bûches: (illustration)

Deux à trois billots de 10 à 2Q cm (4à 8 pouces) de diamètre sont étenduspara 11è lement, distancés d'env iron 10cm (4 pouces). Un troisième billotest placé su r le dessus des deuxautres de façon à les couvrir.

2ième étapebroussailles

Recouvrir de

-Sur les différentes bases aménagés,des branches et broussailles sontajoutées.

~~

-Pour augmenter la stabilité de lastructure, débuter par les plusgrosses branches et graduellementfinir avec des petites branches defaibles diamètres.-Pour stabiliser la structure, onpeut aussi déposer les branches etbroussailles d'une manière parallèle.

-Lorsquedimensionmètres (6les mêmes

l'abri est termi né, saest d'environ 2 à 2.5

à 8 pieds) de hauteur pardimensions en diamètre.

Localisation des abris-Idéalement les abris devraient êtreaménagées près des sites potentiels àvaleur faunique.-Les bordures de champs abandonnés;-Le long des chemins forestiers;-Parmi les aires de coupes.

Ëviter d'aménaqer des abris-Près des jeunes plantat ions car s' i1Y a des abris, cela encouragera lafaune à s'établir (plusparticulièrement le lièvre et lesrisques de dommages par le broutagedes plants va augmenter.

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Sui/a ut:)with sma/l brush Dotted fines indicate addil/onal brush

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11

1

11

10C

Figure 10. Construction Of dead and living brush piles showing (A) baseconstruction methods. (B) dead brush pile construction. and (C) living brushpiles witn conifers or hardwoods.

Figure 11. (Below) HardwOOd forest after a selection cut.

1S

~s-

-

~

Figure 1. Bases for brush she1ters

Crisscrossed 10gs

\;, . \~. ï~·"Parallel logs

'/

..M ',/11',-. ,.

Log and stump Log on log

Once the base of the brush shelter has been built, brush can beadded to it. In order to increase the stability of the shelter andto improve its cover value, start with the larger limbs andgradually add smaller limbs as you work to the top. It also helpsif the brush is placed on the pile in a parallel fashion. Whenfinished, the she1ter should be about 2 to 2.5 metres (6 to 8 ft)high and of about the same diameter.w~ere you locate your brush shelters also plays a role indetermining their value to wildlife. Ideally, they should belocated near potential wildlife food sources. The borders ofabandoned fields, along woodlot road right-of-ways, and amongstthinned stands are suitable places. A place to avoid buildingbrush shelters is near newly established plantations since this mayencourage wildlife, such as the snowshoe hare, to damage seedlingsby browsing .

.2,(,

•

:3:NOVa:V~ HOOd S~NV~MOdWI S:3:MHMV

CHICOTS ET ARBRES À CAVITÉS (F.~.-051

-Au Maine, il y a plus de 50 espèces fauniques qui utilisent lescavités dans les arbres, soit pour nicher ou comme tanière.

Définitions:

l ) Chicots arbre mort, ou partiellement mort qui est debout.

2 ) Arbres à cavités arbres vivantsexistantes quicomme sites detanière.

avec despeuvent êtrenidification

cavitésutiliséesou comme

Tvpes et classification des chicots

l )

2 )

Chicots durs

Chicots mous:

arbres dont quelques branches sont tombées etdont il y a une bonne résonnance dansl'aubier.

arbres sans branche et dans un stade avancé dedécadence.

Classification des utilisateurs de chicots

1) Excavateurs primaires: Ce sont généralement les oiseaux,principalement les pics. Ils sont les premiers à aménager descavités. Ils choisissent un arbre, y font un trou, utilisentla cavité pendant un certain temps et l'abandonnent par lasuite.

2) Excavateurs secondaires: Ce sont toutes les autres espècesqui utilisent ces cavi tés. Les chauves-souris util isentl'espace au dessous de l'écorce. L'utilisation d'une cavitépar une espèce faunique, dépend des caractéristiques del'arbre : vivant ou mort, dHp, hauteur et stade dedécomposition. Le type de végétation entourant le chicot oul'arbre à cavité est aussi très important quant à sonutilisation (composition des espèces arborescentes, l'âge, lasuperficie du peuplement).

Espèces d'arbres vs. cavités

Bouleau, érable, frêne, hêtre, tremble, pins et sapins sont lesespèces qui sont les plus utilisées pour les cavités.

j.1

Choix des chicots à ~arder

-La grosseur est importante

-La présence de caries de coeur facilite l'excavation.

-Les caractéristiques les plus importantes pour identifier un arbreà potentiel de cavités sont : arbres avec cimes brisées et arbresavec branches brisées.

-La présence de champignons à tablette (ou autre) sur l'écorce, devieilles blessures ou cicatrices, des portions mortes sur l'arbreet l'existence de cavité faite par les pics sont aussi de bonsindicateurs.

Espacement des arbres fauniQues

-Plusieurs espèces utilisant des arbres àterritoriales donc il faut un certain espacement.

Localisation des arbres à cavités

cavités sont

-Conservercorridors,

les arbres fauniques dans les zones tampons,les bandes boisées, les bordures de peuplement.

les

-Ce sont des endroi ts qui peuvent procurer un nombre adéquatd'arbres pour la faune.

Aména~ement des chicots et arbres à cavités à court terme

1) Dans la mesure du possible, laisser tous les arbres à valeurde chicots lors de la coupe intermédiaire.

2) Lorsqu'il y a choix, laisser les plus gros, spécialement ceuxoù il y a présence de cavités.

3 ) Marche à suivrefauniques plusarbres/10 acres)possible)

laisser sur place, un minimum de 4 arbresgrand que 6 pouces de DHP par âcres (40ou 10 arbres/hectare répartis comme suit (si

4 à 5 arbres10 - 15 arbres20 - 25

18" de DHP14" DHP

6" DHP

Aména~ement à lon~ terme

-Un arbre mort ne peut rester sur place indéfiniment. Il fautprévoir un remplacement par un certain nombre d'arbres vivantspotentiels ou par le maintien de zones non-coupées pour permettre

.1~

la croissance d'arbres de gros diamètres dont leur vocation seraorient~e vers la faune.

-Les zones de corridors et zones rtpariennes sont les zones ciblespour identifier les arbres fauniques. Lors d'une coupe forestière,laisser vivant des arbres regroupés sur .5 à 1 acre à l'intérieurde chaque 5 à 10 acres coupés (5 % de la coupe). (Pour 5 à 10 acreslaisser .5 à 1 acre intact~

-Laisser sur place, les gros arbres vivants qui n'ont pas unegrande valeur marchande. Pour acc~l~rer la d~cadence de l'arbre,enlever les cimes et élaguer les grosses branches à 6" du tronc.

-Laisser tous les arbres fauniques dans les zones non-coupées oudans les zones tampons riveraines. Certains arbres pourrontéventuellement tomber et procurer un couvert et abris pour lespoissons et augmenter la capacité d'habitat aquatique.

-Une autre approche pour l'aménagement d'arbres fauniques est deprévoir un certain nombre d'arbres avec DHP appropri~ quiconviennent aux excavateurs primaires. Cela présuppose que cesarbres seront ensuite utilisés par d'autres espèces.

La connaissance du nombre de chicots utilisés et requis par annéepour une espèce donnée par âcre est un outil très important pourdéterminer le nombre d'arbres à conserver (voir tableau annexe).

-SÉCURITÉ

-Gén~ralement, les normes de sécurit~ recommandent d'enlever lesarbres morts, brisés, avant les opérations de coupes forestières(F.M. C.S.S.T).

-Les dangers sont évidents et les statistiques éloquentes.

-Les chicots laissés sur place pour la faune seront identifiés etun périmètre de sécuri té sera établ i dans son pourtour. Lepérimètre de s~curi té consiste en une bande équivalent à unedistance de 2 longeurs d'arbres. Ainsi, le travailleur devrarespecter cette distance entre lui et le chicot.

30

DÉBRIS LIGNEUX (F.M.-05!

Les débris ligneux (billots et débris de coupe) sont des habitatsimportants pour plusieurs espèces fauniques (tableau).

Recommandations d'aména~emnet

-Conserver les billots au sol existant : si un chicot est abattuavant une opération forestière, le conserver.

-Dans les zones où il y a des coupes forestières (intermédiair~ etcoupe de régénération) conserver 4 billots/âcre. Ils doive~: êtrele plus gros et le plus long possible. On d~vrait avoir dans lemoindre 2 billots plus grands de 12 pouses de dhp et d'une longueurde plus de 6 pieds. Les sr,ctions de souches d'arbres creusestombées au sol sont de bons choix.

-Dans les pe,-~es, orienter les billots dans le sens ou le long dela courbe de niveau et placer si possible le billot contre unesouche. Cela est bénéfique pour la faune et réduit l'envasement etl'érosion.

-Laisser des débrisdistribution de cespetites rangées .

ligneux sur 10 % d'un site de coupe.débris ligneux peut être en piles ou sur

.31

Lade

-~,~

Stage 1 Slage 2 Stage 3 Slage 8 Slage 9lÎVe Declring Dead Down SI~

Malaria!

Log decomx>silion Log decûmposiliondass 1 class5

...=--:::

~~-.F~--•......... -î t ••..•••••..••• _. l ,=':::·o. __._ ......._u.-

Log ","'",""'" LL- I: '.u"Bark Inuct 1 tr4lce 1 abs.ent 1 4bs.ent

----TwiQS< 3 cm pr1!sent absen t .sbsen t absent 1 4Dsent

TextU"e intactintact to pjrt1y h4rd. lanje pieces

,•• II. ,ott, blocty ,oft ond P""dery'ott pleces

Shape round rouno round round ta O'la1 ow.1

CoIer 01 wood or'iginal c010r or191n.1 CQlororJgindl color ta Hl)I\t to faœd br"Olofn faœd to I1gt1tfaœ" or ye l10c yol1,.. or gray

Por1ion 01 log log e 1e'Vued on log elewtted log is ugging ail of log on ail of log on

on grounct support points but sogging oll9/>tly ne. r ground ground ground

Figure 10.1 and Table 111.2 The graduaI decay of snags and logs can readily be seen inmany externaJ changes. Note that wh!!na wcll·decayed snag falls. it enters an aJvancedstage of log decomposition. (This figure and tahle arc based on a description of the decayof Douglas·fir snags and logs as adapted uy MIIser et al. 1979. and Thomas !!t al. 1979c.from Fogel et al. 1973.1

.3J,

DEAD AND DYING WOODY MA~ERIAL 16

Spaces under100se bark

Lookout, feeding. anddisplay sites

Hiding cover and shelterunder 100se bark

Figure 3. Features of dead and dyinq woody materialused by wildlife.

'f

33

-

G.l

APPDDI% Q

snG UQOI~~S 01' PUHUY <:AVI'l"!'UOn'1'ORS

There are 10 species ot cavity nestinq birds in Maine thatare primary e.xcavators, that is, they excavate their own treecavities. Other wildlife species that use cavities, calledsecondary users, must use those that occur naturally or rely onthe primary excavators to provide suitable cavities. It has ceenreasoned that by providinq for the needs of the primaryexcavators, one can ce reasona.bly sure that the needs of Mostcavity-usinq species will be met.

To determine more specifically howManysnaqs per acre mustbe provided for each species, it is necessary to know: (1)territory size, (2) number of snaqs used per pair per year, and(J) minimumdbh required. An allowance must also be made forsnaqs that are present within a territory but are unsuitable orunused. These data are presented in Table G.l for 9 of the 10primary excavators. Not enouqh is knownabout territory size andnumber of cavi ties excava ted per year for the red-breastednuthatch to include it.

To meet the needs of the 9 species requires 2 snaqs >22"dbh, 62 snaqs >12B dbh, 40 snags >8" dbh, and 17 snaqs >4" dchper 10 acres. Knowinq that larger trees can substitute forsmaller ones, and tha t more than one species will use the sametree (but only 1 pair ot a sinqle species), this requirement canbe reduced. Providinq 2 snaqs >22" dbh per 10 acres will takecare of the need for 2 ot the snags >12" dbh. By also providing60 snaqs >12" dbh per 10 acres, the total of 62 snags per 10acres will meet t..'le need for aIl 40 snags >8" dbh and aIl 17snaqs >4" dbh.

~

3~

APPENDIX G. 2

Table G.l. C'alc:ûl.a1:ia1 of snaq req1i.reme!1ts of primary EDCCaVatœ:sjnMaine.

~ies

Pileated'WO::~

C~JlI.I~flicker

YellC1w""belliedflycatcner

Hai.ry~

'I11ree-toed~ed<:er

BlacX-badœdW1D~

~'WO:dpedœr

Black-Gat:pedchickaèee

Borealdrldcadee

H:i.n.ùza.mas:naqdiameter(in::hes )

22

12

12

12

12

12

8

4

4

1M=.l:.2it;J6teaitcrysUe(acres )

150

5

7.5

15

75

75

5

10

15

'l'etrltcriesper10 acres

0.067

2

1.33

0.67

0.133

0.133

2

1

0.66

cavities~per yearper pair

3

l

l

3

3

3

2

1

1

SZB;spet" pairpel:'10 acres *

2

20

14

20

4

4

40

10

7

* Snags req.rlred per 10 acres = (Nœèer territories per 10 ac::-es) x(Nœèer c:avities excavata:l per year) x (All~ for unsuitable amurosa:i trees). Fran infacnatiœ in the literature, an a11~ of10 UI'11Sed t...~ per excava.ted tree \JaS deteI:m:ined and \1Sed in thiscalcul.aticr1. Values for l'JJn'h:>..r of snags required per ~ per 10acres W1ere rcurrled up ta the nearest snaq•

.,

3 s'"

Appendlx 3. Relative values of var/ous northeastem forest trees forwlldllfe snags and forest products

Common Sawlog Firewood Wi/d/ife snag valu~1.." nameT stumcaget valu9§ SOli snag Haro snag

Ash. white H H L MAspen VL VL H LBasswood M VL M MBeeen L H M H

Birch.black S S H Lgray M H H Lyellow - M H H L

Buttemut M VL L HCherry. black S M L MElm. American M L L H

Hem iOCK L L L L

Hickory L S L HMapie.

red M M M Msugar H H L H

Oak.enes:nut M S L Mred H H L Mwhite H - S L H

Pine. white M VL M LPoplar. yeJlow M L M MSpruee. red L L M LWalnut. black S H L M

NOTE: PuipwOOd values not included. ln g~neral. stumpage values are extremety loweompared with sawlogs; spruce and fir yiefd the best priees. Some northern hardwoocsand red pine can be sold as pulpwood if markets are avaitable.

tSee Appendix 1 lor scientific names and wildli/e food values.

iValue on the stump: S :: superior, H = high. M :: medium L = low, VL = very low.

§BaSed on relative heat value; S = superior, H = high. M = medium. L = low. VL = very low.

Uihe value of snags CH = high. M = medium, L = low) depends a great dea! upon thecondition and cause 01 tree death. Larger-diameter trees generally make the best snags.

JI,

Cavity use and foods of northeastem birds and mammals (cont.)

WOodcnuckMarmota monax X

ChlcmunkTam/as stria tus X

Red sQuirrelTamiasciurus tludsonieus X

Gray SQuirrelSeiurus carolinensis X

Fox SQuirrelSeiurus niger X

Soutnern lIying SQuirrelGlaucomys vo/ans X

Nonnern lIying sauirretGlaucomys sabrinus X

Oeer mousePeromyseus manieu/Brus X

White-footed mousePerornyscus /eucopus X

Eastern wood ratNeoloma I/oridana X

PorcuplneEretl!izon dorsatum X

Little brown myotisMyot;s /ucifugus X

Keen's myotisMyotis keenii X

Small-tooted myotisMyotis leibii X

Silver-haired batLasionyeteris noetivagans X

Eastern pipistrellePiplstfel/us subflavus X

Maior 1000s

Birds Rodents Reoti/es. /nsects SHds. Vegetation Ottler oramOl!ibians /rUits litl/e known

X

X X

X X X

X X X

X X X

SOflCiasSnag or Iree use

Exeaveta Food Nest andlor roosr.t

X

x

x

x

X

X

x

X

xX

xX

x

x x

:; Many of tnese species as weil as others also use snags as percnes .

.31-

F.l

APpmmu 7

Table F.l. Wildlit. species usinq dead and dyinq woody materialin Maine.------------------------~------------~--~---~---~-------------Use

Species -------~--~~-0-----~~-----------------( A&~I·~) Shelter I\J lfest 10raqe Display (l~b~~___________________~~:~~_~~~:~~!__tt~~_~_~~:::~~~~J~~_~)

...

(

BIRDS+Wood duck+Common goldeneye+Hooded merqanser+Common merqanser

Ruffed grouse+American kestrel+Barred owl x+Saw-whet owl x*Pileated woodpecker x*Hairy woodpecker .x*Downy woodpecker x*Black-backed woodpecker x*Three-toed woodpecker x*Northern flicker x*Yellow-bellied sapsucker x+Chimney swift+Great crested flycatcher+Tree SWallow+Purple martin*Black-capped chickadee x*Boreal chickadee x*Red-breasted nuthatch+White-breasted nuthatch+Brown creeper+House wren+Winter wren+Eastern bluebird

OvenbirdCommon YellowthroatRufous-sided towhee

+StarlingWhite-throated sparrowLincoln's sparrowSong sparrow

+House sparrow

xxxxxx xxxx xx xx xx xx xx xx xxx xxx x.x xx xx xx xx xxx xx x

xx xx xx

xx xx xx x

x

xxx

xxxx

\.

-----------------------------------------------------------------* Primary cavity excavators+ Secondary cavity users

~

3~

Table F.l. (continue<!)•

APPENDD F. 2

------------------------------------------~-~--------------------species

ShelterRestinq

NestDen

UseP'oraqePerch

DisplayBask-------------------------------------~--~------~-------------

HAMMALSKasked shrew xPyqmy shre- x

+Little brown bat x+Keen's bat x+Silver-haired bat x+Biq brown bat x

Deer mouse xWhite-footed mouse xRed-backed vole xWoodland jumping mouse x

+Red squirrel x+Northern flying squirrel x

Eastern chipmunk x+Porcupine .x

cottontail rabbit xSnowshoe hare xShort-tailed weasel

+Long-tailed weaselMink

+Pine marten x+Fisher x

Striped skunk xRaccoon xCoyoteRed foxGrey foxLynxBobcatBlack bear

x

xxxxxxxxxx

x

xxxxxxxxxxxxx

xx

xxxxxxx

xxxxxxxxxxxxx-----------------------------------------------------------------* Primary cavity excavators

+ Secondary cavity users

~

J'j

APPENDIX F.J

Table F.l. (continued).~----------------~-----~---------~--------------------------~------------~-------~--~---~--------~---Us.Species Shelter

RestinqNestDen

P'oraq.Perch

DisplayBask

(_.

----------------------------------------~-----------------------REPTILES

Northern brown snake x xNorthern redbelly snake x xEastern qarter snake x xNorthern ringneck snake x xEastern milk snake x xSpotted turtle xEastern painted turtle xWood turtle x

AMPHIBIANSTrembaly's salamander x xBlue-spotted salamander xSpotted salamander x xRed-backed salamander ·x xFour-toed salamander x xRed-spotted newt x X

(juvenile)Grey tree troq x x-----------------------------------------------------------------

* Primary cavity excavators+ Secondary cavity users

4a

LES ARBRES IMPORTANTS POURPLUSIEURS ESPËCESa) Les chicots

Laisser quelques arbres morts,mourants ou de peu de valeur,particulièrement là où ils ne sontpas dangereux pour la sécurité destravai 11eurs forestiers et. enbordures des cours d'eau.c) Les vétérans (arbres surannés)

.Comme ils sont rares, on devraitsensibiliser les propriétaires à leurvaleur faunique et les inciter à lesconserver.

.Dans les bandes riveraines, tous lesgros feuillus devraient êtreconservés.

ARBRES À CAVITËS-Les arbres à cavités devraient êtreidentifiés et conservés.

-La décision de conserver tel ou telarbre selon la cavité est basée surla qualité de la cavité et lacondition de l'arbre.

-Une cavité dans un arbre vivant vaêtre plus utile à long terme qu'unecavité dans un arbre mort.

NOMBRE DE CHICOTS/HECTARE-Pour un couple de pics, il faut 4chicotsj4 hectares de 8 pouces dedhp.

4/

Environ 25% des espèces fauniques, etparmi elles les hiboux, les pics-bois, les écureuils, le porc-épie etle raton-laveur, utilisent les vieuxarbres et les chicots (debout ourenversés) comme site denidificat ion, abri, tanière, perchoi rde repos et de chant, sited'observation, lieu de chasse etd'alimentation, cache de nourritureet site de parade.

Les vétérans sont des arbres dequalité inférieure, laissés sur placeaprès une coupe d'écrémage. Ils sontparticulièrement recherchés par desgrands rapaces et les hérons quipréfèrent, pour nicher, des arbreshauts mais vivants.Même après qu'ils soient tombés, ilscontinuent à offrir un abri et de lanourriture; certains d'entre euxoffrent des sites primordiaux detambourinage pour la gélinotte.

-Pour obtenir une plus grande densitéde pics, on peut augmenter le nombrede chicots.

-Pour répondre au maximum d'espèces,il est recommandé de conserver aumoins 4 chicots/4 hectares.

-Les chicots de plus de 18 pouces dedhp sont excellents.

ARBRES TOMBËS PAR LE VENT

-Laisser au sol certains arbrestombés par le vent.Types de chicots et valeur pour lafaune.

Exce 11entBonMoyenFaible

D.H.P.20" et +15-19"10-14"6-9"

HAUTEUR40-50 pieds+40-50 pieds+15-40 pieds+10-20

.Objectifs d'aménagement

Nb./hectares1 'hectare.

5 à 10 chicots à

ARBRES À GROSSES CIMES-Ces arbres ont généralement unefaible qualité pour la matièreligneuse et$ont souvent éliminé d'unboisé.

Cependant, pour 1a faune, ils sontextrêmement bénéfiques.

4~

~

· - 1"=~i':arc;ng 'Nilalite Hacl!ats: A ?'3c::cal GLJlce 'Jr :-cres! ~2rc:::wners /II\. • 0 ;

Table 7. :-JumDerat cavlry :rees.l'eecea ta sustaln the ,ycotne!lcaJ maximum DCCUlalionsot mne SDec:esor wOCdcecKers:ounan New E~glam.

(A) (8) Cavity

Average nest treeb Cavity Pairsl treesTerri tory trees used. 100 acres, neededl

size DBH Height minimum maximum 100 acresc

Species (Acres) Clnches) CFeet) (Number) (Number) (AxB)

Red-headed woodpecker 10 20 40 2 10 20Red-bellied woodpecker 15 18 40 4 6.3 25Yellow-bellied sapsucker 10 12 30 1 10 10Downy woodpecker 10 8 20 4 10 40HaÎI"ywoodpecker 20 12 30 4 5 20Three-toed woodpecker 75 14 30 4 1.3 5Black-backed woodpecker 75 15 30 4 1.3 5Northem flicker 40 15 30 2 2.5 5Pileated woodpecker 175 22 60 4 0.6 2.4

a. Alter Evans and Conner' 1979).b. Larger trees may be substituted for smaller trees.c. :-.lumberof cavity trees needed to sustain population at hypothetical maximum level.

Jj.J

f.!\II.()3

=:1nanc:ng 'Nilolife HaCHa!s: A P~ac::cal G:..ô.ceTor Fores! Lanaowners

Table 5. Summary or fores; :"aDllat cnarac:enstICS ieauirea by sel~ea fores! intenCr oreeaing Clfes.•

Ne~t Feeding Forest 5ize (Acresl ForestSpecies Location Type Location Minimum Optimum Age

Red-shouldered hawk canopy open open areas 250 >250 matureBarred owl snag cavity open understory 250 >250 matureHairy woodpecker snag cavity trunk 10 >40 maturePileated woodpecker trunk cavity trunk 125 320 matureAcadian flycatcher shrub open subcanopy 80 95-300 matureYellow-throated vireo canopy open canopy 250 10,000 matureRed-eyed vireo canopy open canopy 50 >250 matureNorthem parula warbler ground open mid-story 750 >750 poleAmerican redstart understory open mid-story 80 10,000 matureWonn-eating warbler ground open ground 750 2.500 matureSwainson's warbler understory open ground - 800 matureOvenbird ground open ground 250 6,500 matureKentucky warbler understory open ground 80 >325 matureHooded warbler understory open understory 80 1.500 matureScarlet tanager canopy open canopy 25 250 mature

* CompiledfromBushman.E.S.and G. D.Therres. 1988.Habitat J{anagement Guidelines for FOT"f!stlnterior BT"f!edingBirdsof Maryland. Departmentof~atural Resources.WildlifeTech.Pub.88-1.

J

41--------------------- --- ----

· ,

\

CONSERVERFRUITIERS.

ARBRES ET ARBUSTES

Hêtre: Conserver quelques grosspécimens vétérans

Important pour les ours en terme denourri ture.

Pommiers sauvages

Arbustes fruitiers(noisetier, viorne, censler,sorbier, chèvrefeuille, aubépine,amélanchier, aulne)

Important pour 1es cerfs et autresespèces en terme de nourriture.

Important pour les esoèces quiaccumulent des réserves pour hivernerou pour migrer.

Les arbustes ont une grandeimportance pour la faune. Lesramilles et les fruits de certainesessences font partie de la diète dela plupart des espèces fauniques quifréquentent nos forêts.L'amé 1anchi er ou ..pet ites poi res(Amelanchier spp.). Plusieursoiseaux, incluant les merlesd'Amérique et les geais bleus senourrissent des baies de cet arbuste.Le vinaigrier (Rhus typhina L.)Les ba ies rouges, demeu rant su rl'arbuste durant plusieurs moisd'hiver, fournissent une nourritureabondante à plus ieu rs espècesd'oiseaux.

Les viornes (Viburnum spp.)Ce sont surtout les fruits qui sontutilisés comme nourriture par lesoiseaux. Mais les ramilles sontégalement broutées par les cervidés,en hiver.

les sureaux (Sambucus spp.)Les fruits du sureau sont reconnuscomme étant consommés par plus d'unequarantaine d'oiseaux.

le hart rouge (Cornus stolniferaMichx.)Les petites baies sont mangées par1es gros-becs errants et plus ieu rsespèces d'oi seaux chanteurs durant 1a

1~

Arbres isolés dans des étenduesouvertes.

Entretiens pommiers sauvaqes F.M.10

.Dégager les espèces compétitri~sdans un rayon autour du pommier .

.Enlever les branches mortes .

.Elagage .

.Fertiliser le sol autour de l'arbre .

.Les branches enlevées sont empiléesprès du pommier de façon à êtreutilisées par la faune .

.Dans un habitat de gélin~otte,laisser quelques conifères denses oubroussailles sur un côté du pommier(préférablement le côté nord) commecouvert de fuite et site d'élevage.

41-

migration automnale. Les écureuils,les tamias, les ratons-laveurs et lagé linotte huppée s'alimentent ausside ces fruits. Les ramilles sontbroutées par les cervidés en hiver.

Le framboisier (Rubus spp.)Lorsqu'en buissons denses, ilsconstituent de bons sites pour lanidification des oiseaux; les fruitssont au premier rang de la nourritured'été pour la faune.

Les b1euts (Vaccinum spp.)Plusieurs espèces d'animaux mangentles fruits à la fin de l'été. Lecerf et le lièvre broutent lesramilles à profusion.

Important pour les oiseaux, bonssites de nidification, utilisé parplusieurs espèces d'oiseaux.

ChaDter , : Basic Fores: Wi/dlife Ec%gy F.n..o3

Table 2. Relative fooe va!:Jes of se/ected northeastem trees and shrubs for wildlife 1 and for honey bees2 by stage oi f::::deveiopment.

û"er:;';: Water ~larsh;Shore Gam~ Song Fur'Game Smail HoneyRaun; :; Birds Binis Binis Binis Mammal;; ~tammal5 Browsers Bees

TreesAspen M 0 0 M L H L M 0 PioneerCedar M 0 0 0 H L 0 0 0 SpeciesSassafras L 0 0 L H L 0 L 0Black locust LYellow poplar M 0 0 0 H L L L HWiIlow M 0 0 L 0 H L M MBirch H 0 0 M H H L ~I HCherry H 0 0 L H M L L M

ShrubsAutumn olive MSumac H 0 0 M H H 0 L HWild rose MJuniper H - - - - - - - 0Speckled aIder M 0 0 L M M 0 L L-Trees .)

Oales H M L H H H M L L IntermediateHickory M 0 0 L H H L 0 L SpeciesMaple H 0 0 M H H M ~I HBirch MPine H 0 0 L H H L L 0Elm M L 0 L H M 0 L LAsh M L 0 L H M L L 0Hop-hornbeam LButternut LBasswood M - - - - - - - H

ShrubsViburnum L - - - - - - - LWitch hazel L - - - - - - - 0Winterberry L - - - - - - - 0Laurel L - - - - - - - MBlueberry H L 0 L H H M L MHuckleberry L - - - - - - - MHazeJnut M 0 0 M L H M L LEIder M 0 0 L H M L L 0 3.

Trf'f>SMaple H - - - - - - - - ClimaxBeech H L 0 L H H L L 0 SpeciesHernlock M 0 0 L H M L L 0

\ Hornbeam L - - - - - - 0-ShrubsSpicebush L 0 0 L H 0 0 0 MPepperbush L

Tota; Plant TaxaH = 10 0 0 1 16 11 0 0 5M = 14 1 0 5 1 5 4 4 5L=9 4 1 12 2 3 10 13 60=0 15 19 2 1 1 6 4 12

1. Based on the list in table 1 and analyses o;regional data in Martin. Zim & Nelson, 1951. American wildlife and plants.2. 8ased on results of 1988 survey and supplemental sources (Barclay, unpubl.J which prouided data that help charactl!rLZI!

woody plant values to bees and to wüdlife.3. H = high; M = moderate. L = Lou.';0 = negligibLeor none

14 ;)/

"

SHOCIIHHC>=::::>~3 ~NaWa=::::>V~daCI 30 SaHIV

,

AIRES DE DËPLACEMENT OUCORRIDORS

Dans les zones ouvertes supérieures à.8 à 1 hectare ou dans une forêtmature uniforme, une bande debroussaille peut être aménagée pourrelier deux habitats et permettre ledéplacement de plusieurs espèces.Planification de corridors pour lafaune.1) Lorsque \çoupej.oà blanc :s.

supérieure~ à 50 hectares.2) Dans les corridors, ne pas

prélever plus de 40% du volumemarchand.

3) Prioriser des espèces résineuses~ qui protège du vent.

4) Les corridors doivent avoir unelargeur minimum de 50 mètres.

[0

/

Autres espèces fauniQues

CANIOËS ET LYNX

!);)J

-Canidés: la densité de populationdes canidés dépend largement del'abondance des petits mammifères,lièvres, écureuils et autres proies.

-Le lynx et le bobcat sontstrictement prédateurs et occupent lehaut de la chaîne alimentaire. Sonhabitat requiert un large territoiretranquille. Il aime les habitatsmorcelés avec champs et terresagricoles.

Il fréquente les sites de broussailledenses, milieux humides et jeunesconifères pour capturer ses proies.

Il affectionne aussi les zones où ily a des gros abres morts au sol, etles crevasses.La belette et la mouffette préfère lepremier stade de succession avecabondance de clairière, petit champagricole et bordure dense.

Chacter 2: Understanding Wildlife Habitats

Table 4. Status, relative abundance. and home-range reouirements of selected New England mammalian species.•

l'J'II. 0 3>

Population Density Averagestatus in New (average no. home-range

Name Englandb per area) requirement

Short-taiJed shrew Œlarina brevicauda) C Maximum 48 per acre 0.5-1.25 acres

Eastern mole rscaùJpus aquaticlu) LC 1 per 3-5 acres 0.3 acre

Big brown bat Œptesicus fuscUSJ C 12-200 per colony Probably <30 milesfrom birthplace

Opossum (Didelphis rnarsupialisJ C-U 9.1 per kilometer ~um 11.5 acres(2-125 per kilometer)

~ew England cottontaiJ U-R (Data not available! 0.5-1.8 acresrSylvilagus tronsitionalisJ

Snowshoe hare rLepus america1WSJ C in suitable Approximately Probably 10 acreshabitat 100 per km'

Woodchuck (Marmota IMnaz) C 2-16 per hectare 0.25-0.5 mile in diam.Gray squirrel {Sciurus carolinensisJ C-A (Data not available! 2-7 acresRed squirrel rTamiasciurus hudsonicus) C-U 0.3-1.5 per hectare 2.73-6.03 acres

< 200 yards in diam.Southern flying squirrel C-U Maximum 5 per acre Males: 0041 acres

rGlaucomys volansJ females: 0.53 acresEastern chipmunk {Tamias striatUSI C-U 2-4 per acre 0.5-1.0 acre

(Max: 30 per acre'Beaver {Castor canandensisJ C 0.5 per acre 450 feet from water

(5-8 per colony 1

White-footed mouse rPeromyscus leucOpusJ C Maximum 15 per acre Males: 0.16-û.54 acrefemales: 0.06-û.36 acre

Boreal red-backed vole rClethrionomys gapperiJ C Maximum 10 per acre 0.25 acreMeadow vole (Microtus pennsylvanicus) A 35 per acre 0.08-0.23 acre

(Max: 50-100 per acre)Muskrat (Ondatra zibethicusJ C-U 10 per acre (fall J 200 yards of denPorcupine Œrethizon dorsatumJ c-u (Data not availablel Summer: 35 acres

" winter: 10 acresCoyote {Canis latransJ tJ-C 1 Per 2 miles' Females: 10-30 miles'

IruÙes: 40 miles'Red fox lYulpes fulval C-U 0.01 per acre 1-2 miles'Gray fox rUrocyon cinereoargenteus1 C-U 0.01 per acre 1-5 miles'Black bear (Ursus americanusi C (north, Maximum Females: 1-10 miles'

U Isouth! 1 per 1.3 miles: males: 30-40 miles'Raccoon {Procyon lotor} C 1 per 4.4-47 acres 0.&-1.8 miles'Long-tailed weasel (Mustela frenatal C-U 1 per 15.5-18.1 miles' 29.&-39.5 acresMink (Mustela vison) C-U (Data not availablel 2-3 miles'Striped skunk (Mephitis mephitisl C 31 per mile2 0.25-0.50 mile'River otter fLutra canadensisJ U (Data not availablei 15 or more linear milesBobcat (Felis rufusJ C-U 1 per 2-4 miles' 004 ta 15.8 miles2

White-tailed deer fOd.ccoi1.eusvirginianusJ C Maximum 100 per mile' 150-500 acresMoose (Alces alces) LC-U 1/5 miles' (2 per mile' 2-10 miles"

approaching Ki

a. Compiled by J. S. Barclay and C. Giambartolomei-Green. References:DeGrtJ4f, R. M. and D. D. Rudis. 1986. New England Wüdlife: Habitat, Nalural History, and Distribution.Burt. R. M. and R. P. Gossenheider. 1976. A Field Guide to the Mamrnals. North American and North of Mezico.Timm. R. M., ed. 1983. Prevention and Corùrol ofWildlife Darnage.Schmidt. J. L. and D. L Gübert. eds. 1978. Big Game of North America.

b. A = abundant; C = common: LC = locally common: U = uncommon: R = rare

345'3

Chapter 2: Understanding Wildlife Habitats

Table 4. Status. relative abundance. and home-range requirements of selected New England mammailan species.;

F.lYI • 0 3>

Population Density Averagestatus in New (average no. home-range

Name Englandb per area) requirement

Short·tailed shrew rBlari.na brevicauda) C Maximum 48 per acre 0.5-1.25 acresEastern mole (ScaJopus aqU4tkus) Le 1 per 3-5 acres 0.3 acreBig brown bat Œptesicus (uscUSJ C 12-200 per colony Probably <30 miles

from birthplace

Opossum rDUklphis 11UZrsupialis) C-U 9.1 per kilometer 1lmmum 11.5 acres(2-125 per kilometer)

New England cottontail U-R (Data not available) 0.5-1.8 acresfSylvilagus transitionalisl

Snowshoe hare rLepus americanusl C in suitable Approximately Probably 10 acreshabitat 100 per km2

Woodchuck (Marmota 17I()TUZ%) C 2-16 per hectare 0.25-û.5 mile in diam.Gray squirrel (Sciurus carolirumsisJ C-A !Data not availableJ 2- i acresRed squirrel (Tamiasciurus hudsonicus) C-U 0.3-1.5 per hectare 2.73-6.03 acres

< 200 yards in diam.Southern flying squirrel C-U Maximum 5 per acre Males: 0.41 acres

fGlaucomys uolans} females: 0.53 acresEastern chipmunk fTamias striatusi C-U 2-4 per acre 0.5-1.0 acre

(Max: 30 per acre 1

Beaver fCastor canaruUnsis) C O.Sper acre 4S0 feet from water(5-8 per colony J

White-footed mouse rPeromyscus leucopusl C Maximum 15 per acre Males: 0.16-0.54 acrefemales: 0.06-0.36 acre

Boreal red·backed vole fClethrionomys gapperil C Maximum 10 per acre 0.25 acreMeadow vole (Microtus penn.syluanicusJ A 35 per acre 0.08-û.23 acre

(Max: So-l00 per acre)Muskrat (OnOOtra zibethicusl C-U 10 per acre (fall) 200 yards of denPorcupine Œrethizon dorsatum) C-U (Data not available 1 Summer: 3S acres

!winter: 10 acres

Coyote {Canis latransl 17-C 1 Per 2 miles" Females: 10-30 miles"males: 40 miles:

Red fox Nulpes fulval C-U 0.01 per acre 1-2 miles"Gray fox (Urocyon cinereoargenteusi C-U 0.01 per acre 1-5 miles"Black bear rursus americanusi C Cnorthi Maximum Females: 1-10 miles"

U ISOUthJ 1 per 1.3 miles" males: 30-40 miles'Raccoon rProcyon lotor) C 1 per 4.4-47 acres 0.6-1.8 miles2

Long.tailed weasel (Mustela frenatal C-U 1 per IS.5-18.1 miles" 29.6-39.S acresMink {Mustela vison} C-U (Data not availablel 2-3 miles"Striped skunk fMephitis mephitisJ C 31 per mile" 0.25-0.50 mile"River otter fLutra CGnadensisJ U (Data not availablel 15or more linear milesBobcat fFelis rU(us1 C-U 1 per 2-4 miles" 0.4 ta 15.8 miles"White-tai]ed deer {Ocùx:oileus uirginianusi C Maximum 100 per mile" 150-500 acresMoose fA/ces alcesj LC-U liS miles" (2 per mile" 2-10 miles"

approaching KJ

a. Compiled by J. S. Barclay and C. Giambartolomei-Green. References:DeGraa{. R. M. and D. D. Rudis. 1986. New England Wildlife: Habitat, l'Vatural History, and Distribution.Burt, R. M. and R. P. GossenheUkr. 1976. A Field GuUk ta the Mam11UZls.North American and North of Mexico.Timm. R. M.• ed. 1983. Prevention and Control ofWildlife Damage.Schmidt. J. L. and D. L. Gilbert, eds. 1978. Big Game of North America.

b. A = abundant; C '" common; LC = loca1]ycommon: U = uncommon: R = rare

34.ri

LISTE DES fNDfCA TEURS DE GUILDE - RÉSERVE FAUNIQUE DES LAURENTIDESFORIT FEUILLUE OU MÉLANGÉE A PRÉDOMINANCE DE FEUrLLUS (/200)

/,1

/,1

1

TABLEAU 2C :

RÉCÉN~RA TION

Arborescent

GAUUS-PERCHIS FUTAIE-SURANNÉE

...1.1.

:.i..

Grand Corbeau (10S)Jaseur des cèdres (&5)Porc~pic (70)Épervier brun (70)

Arb~stif

Jaseur des cèdres (&5)Lièvre d'Amérique (80)Castor (80)

Tronc

Porc~pic (70)Crécelle d'Amérique (60)Tyran huppé (55)

§2!.

Loutre de rivière (135)Vison d'Amérique (130)Belette à longue queue (120)Campagnol à dos roux (115)Grand Corbeau (IDS)Loup (105)Lynx du Canada (105)Mouffette rayée (100)

Virée aux yeux rouges (125)Pic chevelu (125)Pic mineur (100)

Viréo aux yeux rouges (125)Lièvre d'Amérique (80)Castor (80)

Pic chevelu (125)Pic mineur (100)Pékan (75)Crécerelle d'Amérique (60)Moucherolle phébi (60)

Loutre de rivière (135)Vison d'Amérique (130)Campagnol à dos roux (115)Loup (105)Lynx du Canada (105)Mouffette rayée (100)

!iS

Paruline verte à g"rge noire (165)Grand Pic (150)Grand Polatouche (145)Pic chevelu (125)Viréo aux yeux rouges (125)Pic mineur (100)

Paruline verte à gorge noire (165)Viréo aux yeux rouges (125)

Grimpereau brun (1&5)Pic maculé (1&5)Grand Pic (150)Grand Polatouche (145)Pic mineur (100)Pic chevelu (125)

GrandQ Musaraigne (180)Couleuvre à collier (175)Musaraigne fuligineuse (175)Salamandre rayée (1S5)Grand Pic (150)Loutre de rivière (135)Vison d'Amérique (130)Belette à longue queue (120)Campagnol à dos roux (11S)

, ...._ ';.::1-..... ~"'J... ";~ .J •••••• .;.-.. "'''.~~n' '. ";. .......•" .~ ..;,~~" !:.1

TABLEAU 2B: USTE DES INDICATEURS DE GUILDE - RÉERVE FAUNIQUE DE ~1ASTIGOUCHEFORÈT DE coNIFttE OU ~l.ANGt:E À PRÉDOMINANCE DE CONIFERES (/200)

10

RÉG~N~RATION CAUUS-PERCHIS FUTAIE-SURANNÉE

Arborescent

Petite Buse (130) Bec<roisé à ailes blanches (105) Paruline à gorge orangée (185)Paruline à flancs marron (90) Dur-bec des pins (90) Paruline verte à gorge noire (165)Jaseur des cèdres (85) Grand Héron (90) Roi.~let à couronne dorée (165)Porc~pic (70) Roselin pourpré (90) Roitelet à couronne rubis (165)

iÉpervier brun (70) Chardonneret des pins (70) Grand Pic (150)

1 Épervier brun (70) Grand Polatouche (145)1

:1Martre d'Amérique (140)Viréo à tête bleue (140)Paruline à poitrine baie (140)Paruiine tigrée (105)Bec~roisé à ailes blanches f105)

Arbustif

Gélinotte huppée (90) Bec~roisé à ailes blanches (105) Paruline à collier (165)Paruline à couronne rousse (90) Dur-bec des pins (90) Paruline verte à gorge noire (165)Paruline à flancs marron (90) Roselin pourpré (90) Paru line tigrée (165)Jaseur des cèdres (85) Roitelet à couronne rubis (90) Roitelet à couronne dorée (165)Bruant familier (85) Castor (80) Martre d'Amérique (140)Castor (80) Paruline à poitrine baie (14O)

Viréo à tête bleue (140)Bec~roisé à ailes blanches (105)

Tronc

Porc~pic (70) Pékan (75) Grimpereau brun (185)Pic à dos noir (60) Pic à dos noiT (60) Sittelle à poitrine blanche (185)Crécelle d'Amérique (60) Crécerelle d'Amérique (60) Sittelle à poitrine rousse (185)

Mésange à tête brune (50) Grand Pic (150)Grand Polatouche (145)Martre d'Amérique (140)Écureuil roux (95)

~

Loutre de rivière (135) Loutre de rivière (135) Musaraigne fuligineuse (175)Petite Buse (130) Vison d'Amérique (13O) Grand Pic (150)Vison d'Amérique (130) Campagnol à dos roux (115) Grand Polatouche (145)Belette à longue queue (120) Tortue des bois (110) Martre d'Amérique (140)Campagnol à dos roux (115) Loup (105) Loutre de rivière (135)Hermine Cll5) Lynx du Canada (105) Vison d'Amérique (130)Couleuvre à ventre rouge (110) Souris syl,.:estre (85) Belette à longue queue (120)Tortue des bois (110) Tortue des bois (110)Lynx du Canada (105) Loup (105)Loup (105) Lynx du Canada (1OS)

SG,s. ~

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/

r

BËCASSE

a) Conserver lespotentielles

aulnaies

Identifier les secteurs les plusfréquentés par ia bécasse pou rpouvoi r les conserver et détermi nerceux qui ont besoin d'être rajeunispériodiquement.Faire l'inventaire terrain deshabitats potentiels déjàcartographiés pour connaître leurétat de vieillissement; leurfréquentation réelle et lestraitements susceptibles d'amél iorer.

b) Créer ou aménager des sites dereproduction

Si site boisé ou arbustif de 2 à 4hectares, créer des pet ites trouéesd'environ 1 à 2 hectares. Enleverles branches de préférence ou sinonles empiler en tas.

La bécasse a besoin d'un habitatcomposé à la fois : de jeunespeuplemen~s feuillus pour nlcner,d'aulnaies (principalement d'origineagricole) pour s'alimenter de vers deterre et de champs pour passer 1anu it.

Il est important que ces troi s (3)sites se trouvent à proximité.

Très souvent, 1es au 1na ies ne sontpas cons idérés comme économi quementrentables. Elles sont donc détruiteset converties en peuplementsrésineux.

Le reboisement est rarement rentabledans les aulnaies, les peuplementsartificiels sur ces sites sont piusvulnérables aux infestations etmaladies.

Important pour la reproduction.

Si site dans un champ déjà existant,ne peut créer des sites dereproduction en fauchant à ras le solavec une débroussailleuse de petitessuperficies d'environ 100 pieds dediamètre et situé à proximité (- de600 pieds) d'un cours d'eau, d'arbreet couvert.

Procéder à des coupes de formesirrégul ières.

La distancereproductionpieds.

entre 2 sites deest d'environ 1000

c) Aménager pour sites denourriture et d'élevage et denidification

Rajeunissement des aulnaies sur les

SI

Site de nourriture et d'élevage

Des peuplements de jeunes peupl ierset d'aulnes où la terre est fertileet humide sont idéaux pour

sites humides.Coupe sur de courtes révolutions (àtous les 4 à 5 ans).

Rotation sur 20 à 25 ans pourma inten ir des ilôts de broussa i11esde différents âges.Coupe par bande dans 1e sens de 1apente de façon à faciliterl'égouttement.

r'l

l'alimentation.Ces derniers peuplements ainsi quedes peuplements de transition (30ans) sont nécessaires pour lanidification et l'élevage des jeunes.

Les aulnes sont utilisés de façonoptimale pour environ 10 ans.

La visibilité horizontale doit êtrede 25 % avec une faible présenced'herbacées et une visibilitéverticale de 70 %.

Abandoned farmland., blucbe:ryfields. and foresl openings

1"

Sl~i

~

GrouDCt FeedincCoYer

RooeUnlt1-".•. B•••••••••••• 0••r Habitat J

Mature fores!:

Very litt/~ W2 by woodcock

•••• ._~

FlgUrc 1. TM stages of forest succession used by woodcock.

J,D

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LSA E.'tpenment Slatlon .\1isce!laneous Report 2.53 19

~ Mo cutœ;

EZa ~_cut

~ l'n.oocI eut.~m a_ctlor. eut~ 81",, __

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60~ZOO

120 ni,ï400 fi

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Figure 20. Illustration of a long term habitat maruzgement pian.

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!

Forêt de saDin et d'éoinette

LE CERF DE VIRGINIEa) Aménagements pour le couvert

d'hiver

.Protéger et favoriser les conifèresmatures .

doit tenirimportants

importantescouvert

une aire de

L'aménagement forestiercompte des dive rs sitespour 1e cerf.

-Deux caractéristiquespour l'habitat d'hiverdense et accessibilité ànourriture.

Ravages:

Trois caractéristiques forestièresimportantes

-Les ravages exposés au sud sont plusbénéfiques.

Abri

.site de reproduction

.site de mise bas

.site pour dormir (la couchette)

.site de nourriture

.site d'habitat d'hiver = ravage-L'habltat d'hiver est le plusimportant car je plus limitatif pourl'espèce .

Nourriture

Des peuplements matures avecrésineux, qui le protégeront dufroid, du vent et qui faciliterontses déplacements en maintenant uncouvert de nelge au sol plutôt mince.

Entremêlement

L'abondance de jeunes peup 1ements àdominance de feuillus, les ramillesdes jeunes arbres constituantl'essentiel de sa nourriture enhiver.

L'ent îemê 1ament des peup 1ementsd'abri et de nourri ture, pourdiminuer les déplacements d'un typede peuplement à l'autre.

Une exploitation forestièrefavorisant le maintien de ces troiscaractéri st iques fourni~ donc unhabitat ~equa1 ité aux cerfs. A

plusau

essencesl'épinette

.On favorisera lesrésistantes commedépens du sapin.

.Dans les peuplements à maturité,lorsque l'on effectue de petitescoupes à blanc so it pa r trouées oupar bandes, il faut s'assurer quel'on conserve toujours une bonneproportion d'arbres debout. On peutpar exemple dans un premier tempscouper 25% de la superficie totale etensuite échelonner les coupes surplusieurs années de façon à maintenirun couvert suffisant pour lesanimaux.

.On procédera à des coupes sur defaibles superficies (inférieures à .4hecta res) .

Les forêts jeunes de sapi n etd'épinette, c'est-à-dire de 30 à 50ans, sont généralement très denses etdoivent être éclaircies pour stimulerleur croissance. On peut récolter de30 à 40 pour cent des arbres ensélectionnant les plus mauvais sujetset en gardant l'épinette aux dépensdu sapin. Ainsi, les arbres restéssur pied s'accroîtront beaucoup plusvite en profitant des éclairciescréées. Pour le cerf de Virginie, lecouvert demeure suffisant, tandis queles pet ites ouvertures provoquées parl'enlèvement des arbres produi ront dela nourriture facilement accessible.

Les forêts de sapin et d'épinette àmaturité doivent être exploitées defaçon à produire le maximum dematière ligneuse tout en conservantun bon abri pour les animaux. Dans

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ies forêts de sapin, Jn séjectlOnned'abord les arbres déjà tembés, jesarbres défectueux et sévèrementattaqués par la tordeuse. Lorsquetous les arbres sont sains, on coupepar bandes (environ 40 m de largeur)ou par trouées de faible superficie.Lorsque le sapin est associé àl'épinette JU à d'autres essencescomme la pruche ou je sèdre, onprélèvera d'abord :e sapin peurconserver les autres essences Quisont plus résistantes aux agentsnaturels tels que le vent et lesépidémies.Dans les peuplements à maturité,lorsque l'on effectue des petitescoupes à blanc sa it pa r t rouées eupar bandes, il faut s'assurer quej'on conserve toujours une bonneproportion d'arbres debout. On peutpar exemple, dans un premier temps,couper 25 pour cent de la superficietotale et ensuite échelonner lescoupes sur plusieurs années de façonà toujours maintenir un couvertsuffisant pour les animaux.

CédrièresLe cèdre est surtout connu pourl'attrait qu'il exerce commenourriture pour le cerf. Cependant,dans 1es endroi ts où on a coupé lesautres essences rés ineuses, 1escédrières servent de couvert. Cespeuplements doivent être coupés ;:::arbandes d'environ 20 m qe largeur oupar trouées de 400 m~ de fa(çtJ"'-àpermettre la régénération de cetteessence; on doit couper au maximum le1/3 de la superficie du pe~plement.De plus, dans les cédrières humides,1a coupe à blanc change scuvent 1emilieu qui devient très humide etempêche l'établissement immédiatd'une régénération en cèdre, en sapinou en épinette et on se retrouve avecune aulna;e sans grande valeurmarchande.

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l'opposé une surexpleitation (perted'abri) ou une sous-exploitation(perte de nourriture) rendront lescerfs plus vulnérables aux rigueursde l'hiver et aux prédateurs.

~orêts mélanqées

Les forêts mélangées sontgénéralement très utilisées par lescerfs de Virginie. Lorsqu'il y asuffisamment de couvert résineux, ilspeuvent les utiliser tout au :ong del'hiver et trouver une nourr~turegénéralement abondante.

Lorsque les résineux sont associés aubouleau blanc, au tremble, il estrecommandabie de couper ces feuilluspour accélérer la croissance desrésineux et, de plus, les petitesouvertures ainsi créées prOduirontbeaucoup de nourriture facilementaccessible au cerf. Si la proportionde résineux est assez élevée, en peutprocéder à des coupes partielles dansles résineux un peu plus tard.

Lorsque 1e pou rcentage de fe~ iilustels que l'érable, le bouleau jaune,l'orme, etc., es~ supérieur à 50 pourcent, on do it abso 1ument conse rve rtous 1es rés ineux en bon état. Onpeut couper périodiquement lesfeuillus, surtout durant l'hiveralors que les déchets de coupe(branches) peuvent êt re ut i 1iséscomme nourriture par le cerf.

Quand doit-on effectuer des COUDesdans un ravaqe de cerf?

Le moment le pius opportun poureffectuer des coupes dans un ravageest l 'hiver. Loin d'effrayer lesanimaux, les opérations de coupedurant cette saison attirent cesderniers et leur fournissent unenourriture d'appoint grâce auxdéchets de coupe laissés sur place.De plus, 1es an ir.1auxempruntent leschemins de halage ce qui facilitegrandement leur déplacement et réduitleur dépense d'énergie.

D'autre part, il faut éviter dedébroussailler ou nettoyer le sous-bois lorsque l'on traite la forêt carles arbustes constituent la majeure

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partie de la nourrHure d'hiver de cecervidé. Les arbustes qui n'ontaucune valeur marchande et semblentnuisibles sont extrêmement importantsdans 1a diète d' hiver du cerf etdoivent être laissés intacts.

Un corridor de conifères devrait êtrelaissé entre le site de couvert commetel et la source de nourriture defaçon à favoriser le déplacement

b) Autres oratiques pour le cerf deVirginie

-L'exploitation dependant l'hiver, àaires d'hivernage.

feuillusprox imité

dursdes

-La plantation de pommiers.

-La culture de légumineuse sur depe~ites clairières.-Le rajeunissement des petitesouvertures dans un peuplement defeuillus situé à proximité depeuplement d'abri, par rotation desept ans.-L'abattage de gros feuillus dans lespochettes d'hivernage en périodecritique.

c) Les peuplements à potentield'abri

Les oeuplements de conifères mûrs (40ans et plus) de densité normale àforteEn plus de protéger les cervidés1'hi ve r, ces v ieux peup iements,particulièrement les surannés,constituent un habitatparticulièrement recherché par lamartre, le pékan et plusieurs espècesd'oiseaux.

On tentera d'inciter le propriétaire:à en étaler la coupe sur plusieursannées; à planifier les coupes avecses voisins et à faire de la coupe

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progressive en cammfnçant à enleverle sapin.

Les ieunes peuplements de conifères(0 à 20 ans) de densité normale àforteDans ces peuplements, on fera iapromotion de j'éclaircleprécommerciaie, pour en accélérer 1acroissance.

Les cédrièresIls sont très appréciées des cerfs etdes 1ièv res. Bien que 1es thuyaspuissent vivre plus longtemps que lesautres conifères (donc servir d'abriplus longtemps), ils se régènè rentdifficilement après une coupe. Leurfaible tolérance au broutage peutsans doute en être partieilementresponsable.Bien qu' il ex iste une techn ique decoupe des cèdrières par bandesétroites, on n'a pas encore tro~ laméthode d'exploitation idéale de cespeuplements, on devrait inciter lespropriétaires à les traiter avecprudence et même, si possibie, à lesconserver intacts.

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:DENTIFIER ET CONSERVER LESCUVETTES D' EAU DE SURFACE ETDËLIMITER UNE ZONE TAMPON

AMËLIORATION D'UNE SOURCE SAISûNNIËREPOUR LA FAUNE

Si nous avons la chance de rencontrerune source d'eau sur un boisé, il estpossible d'y fa1re des aménagementspour l'agrandir en une petite cuvettequi par le fait même augmentera lavaieur faunique du milieu.-Les outils: une pelle, un pic, desbottes imperméables et de ladétermination.

-1ière étape: localiser la portionde la source qui sera creusée.Généralement, les sites où il y ~.présence de végétation aux alentocr-

de la source son~ meilleu~~s que lessites complètement oc""rt puisqu'ilsprocurent un CO" ert à la faune etgardent l~ ~ource ombragée et froide.

2ième 6~~: Une fois que l'on alocalisé la portion de la source quisera aménagée, enlever le sol compactet la roche avec un pic en fa isantattent ion de ne pas endommager 1avégétation à prcximité.-Creuser la source jusqu'à laprofondeur et largeur désirée.

-La dimension suggérée est 1 mètre (3pieds) de large et 0,3 mètre (1 pied)de profond.

-Des roches plates peuvent êtreut il isées pou r stab iliser 1es côtésde la source.-Une autre option consiste à utiliserune moitié d'un baril de bois qui estdéposé dans la source.

1~

Sou rce d'eau pou r plus ieu rs espècespa rtic u1 ière me n t en pé rio d edifficile.

Zone où la température de l'eaufavorise la fonte de la neige etpermet pour plUSieurs espèces l'accèsà de la nourriture au sol.

-Pour prolonger 1a duréesource, nettoyer lasédiments, feuilles,accumulées sur une baseaux besoins.

de vie de 1asou rce des

branche sannue 11e ou

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EFFEï DE BOROURE =ï ECOTONE

Les écotones peuvent être créés pardes prat iques forest ières adéquateset constituent, par le fait même, unmoyen d'intégrer l'aménagementforest ier et i' aménagement faun ique(Ex. : des :::oupes de fo rmesirrégulières augmenteron~ l'effe~ debordure.

13

La bordure en~re deux staoes dedéve 1oppement ou de success ;on despeuplements forestiers est appelée"écotone" (dans 1e 1angage desbiologistes). Ce~ endroit constitueun milieu de préoi1ection pour lafaune. puisqu'al le peu~retrouver àproximité, l'abri dont elle a jesoina~ l'a i re d'a 1imentat ion qu'a 11erecherche. En fait, plusieursespèces fréquentent ces écotones,parce qu'ils offrent une plus grandevariété d'habitats.

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389m

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500 m

584 m

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Figure 7.3 Six ciifferent shapes withequal area but very different edgelength show that the more a shapediverges trom cin:u1ar the longer icsedge will be. Using a limnologica1equa-tion designed ta compare the edge1ength of a lake ta that of a circle-Index •• Edge LengthlI2 "Ares x TI-

one c:ana!so ca1C1Ùateindices for theseshapes of 1. 1.05. 1.13. 1.41. 1.09. and1.65. l''eSpectiveJy{Patton. 19751

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Figure i.2 (Concmuedl

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Figure i.2 The distributions of three groups of species are depicted in a broadand a narrow edge. Group A consists of species associated with edges be-cause they need access tG bath eeosystemS: the B group species require anecotOD8habitat: and C species are primarily assoc:ated with either of the adja-cent ecosy3tems. Note that Group B spec:iesare !ikeiy tG be absent from anabrupt edge.

1-S'

110 CJuzpter 7' Edges

Figure 7.5 P\.aces where three al" more types of ecosystem come together areca.iled coverts.

landscape. It is difficult to define these terms in a precise and meaningful way.althougn Giles (19781bas attempted it by proposing some quantitative indices.It is much easier to understand the concepts visually: Figure i.6 shows somelandscapes with and without very mucb incerspersion. dispersion. or juxtaposi-tion.

Because it is the difference between two ecosyscems that creaces edgesand ecotones. it is generally thought that the edge effect will be greatest wnen

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Crearing Eeiges Through Forest .\t!anagement 111

Figure i.6 T'Ro sma1llandsc:1pes wichout much intersper3ion among che eco-systems tA). and witb mor-einter3persion IBI. are àepie"'.ed.='lotechat che total1ength of edge is much longer in B. impiying chat this migllt be a good indexof intersper'5ion. ln Many cases chis will be crue. but in C a landscape i.s de-picted chat has an edge Iengtb equai CO B but less inter3per'5ion because itsdiversity of edge typeS is lower. (Note chat it i.spossible to bave interspersionwichout coverts.1

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GfLINOTTEAMËNAGEMENT PAR COUPE EN DAMIER AFINDE BRISER L'HOMOGfNfITf ET DE CRfERUNE AIRE D'AMfNAGEMENT FAVORABLE POURLA GfLINOTTE..La coupe à blanc sur de pet itessuperficies est généralementconsidérée comme un bon outild'aménagement .

.On peut améliorer l'efficacité deces coupes en évitant de leur donnerune forme trop rect iligne. Unagencement de peup 1ements d'âgesdifférents, permettra d'augmenterl'effet de bordure qui joue un rôleimportant .

.Système de rotat ion des coupes enadoptant des inte rva11es de 10 à 15ans avec une cédule de rotation de 4à 60 ans.

b) Le d ra~eonnement: dans lesblocs de vieilles forêts où nesubsisteraient que quelques tremblesâgés, on peut avo ir recou rs audrageonnement pour augmenter lenombre de tiges à l'hectare.

On choisit un groupe de trembles quel'on abat et on coupe égalementtoutes les tiges des essences

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Espèce indicatrice

.La gé 1inotte huppée nécess ite uneforêt composée majoritairement defeu i11us tout au long de son cyc 1evital .

.Ses besoins vitaux sont comblés pardes tremblaies ou des bétulaies dontl'âge varie de 4 à 45 ans.

.Son domaine vital est de 4 à 16hectares à l'intérieur desquels onretrouvera les composantes suivantes:aire d'élevage, aire de reproductionet aire de nidification etd'alimentation hivernale.

.L'habitat doit être composé de 3structures d'âge

1) peup 1ement de 0 - 15 ans(broussailles et jeunes arbresintolérants avec abondance devégétation herbacée au sol et grandepopulation d'insectes pour lesoisi llons) densité de 7000 à 20000tiges/ha.

2) peuplement constitué d'un couvertde 15 - 25 ans et utilisé pour lareproduction.

3) peup 1ements âgés de 25 ans etplus utilisés l'hiver pour sonalimentation.

4) ilôts de conifères importantspour la survie hivernale et pourcouvert de fuite.

.La population de gélinotte fluctuedans des cycles de 10 ans.

.La longévité de la gélinotte estasssez faible dû principalement auxprédateurs (50% des petites meurt lepremier automne. Sur 1000 poussinséclos; 180 survivent jusqu'auprintemps suivant et 16 surviventaprès 4 ans).

compétitrices dans un rayonéquivalent à la hauteur des tremblesqu'on abat, sauf en direction du sudoù le rayon sera un peu plus grand.Ce procédé permet à la lumière depénétrer dans le peuplement etstimule la croissance de bourgeonsracinaires.

c) Augmentation du stocking entiges de tremble

Si inférieur à 7000 tiges à1'hectare, 1e débroussa i11ement endehors de la saison de croissancereprésente une façon de stimuler ledrageonnement.

d) Sites de tambourinages

.Conserver d~vieux troncs d'au moins30 cm de diamètre dont une extrémitéest soulevée du sol de 1 à 2 mètres.

On peut aussi compiler plusieurstroncs .

Site important pour les mâles.L'absence de ces sites peut être unfacteur limitant pour l'espèce.

.Les grossesutilisées.

roches sont auss i

Maintenir ou construire des sites detambourinage en densité et enrépartition adéquate

nombre suggéré: 4 à 5 troncsou sHe/hectare.

~ Plantation et entretien d'arbresfruitiers.

Plantes ou troncs planter cerisiers,sorbiers et pommiers. Souventprésents, un minimum d'élagage permetde produire davantage.

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~Ensemencer des plantes herbacéesle lonq des chemins forestiers.

Autres pratiques pour la gélinotte .

.Le maintien de petites superficiescontiguës de trembles de plusieursstrates d'âge en rotation .

.Le maintien de jeunes peuplements detrembles de densité supérieure à lanorme forestière sur de petitessuperficies .

.Le maintien de gros trembles mâlesdont les bourgeons et les chatonsfloraux sont particulièrementrecherchés.

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FJGURE 1. The secondary succession of a nortllorn hardwood forest regenoraling toJ/owing tire or Joggingto maturily. General wlldlile use shows an ostimata of total ,,"luDI weigllt (biomass) per hectare lor bird~ andmammaJs. and the number of species of birds prosent Dt 1//0 dit/oront stages in lhis deveJopment. Above Jsadlagram ::howlng how ruf/od grouse wou/d respond ta Md use lhis forost as Il ?eve/ops (revised tromGu/lion 1982);

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Figure 1. Recomrnended juxtaposition of 5 acre cutting units within four 20acre management units to provide optimum ruffed grouse habitat.Circles represent activity centers, nllmbers represent forest standage clases: 1 ::: 0·10 years; 2 ::: 10·20 years, 3 ::: 20·30 years, and4 = 30·40 years.

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MANAGEMENT OF ASPEN FOR WIlDUFE

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FIGURE 10. The Option 1• a management prescriptlon for a 40-acre trac~. showing lour altemat/vesto,treating the same area. The blocks in Variation A ara 0./1 10 acres (4 ha) each,' in Variation B, 2·~ acres (1 ha)ln size: those ln Variation C are about 2· Y.:acres (1 lIa), oxcept élCroSSthe south side: Each block ln VariationDis 1acre (0.4 ha). wit/) the numbers indicating the yasr that osch block would be cut. Prograss on VariaüonD Is shownas It would appear 15 years alter cutting bagan (élisa see Figura 25).

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MANAGEMEnT OF ASPeH FOR WIlCUF1!

9~

PROBA8L= LOCATIONS OF RUFFED GROUSéBREéDING ACTIVITY CENTERS '+- BEFORE MANAGEMENT • - AFTER MANAGEMENT

FIGURE 11. Tho Option Il -showing how commercial timber/lsNesting on sn area of about 110 acres (44:5ha) could mainla;n or improve tho/labilat for ruffed grouse and ot/Jer wildlilo. Tllis is basically Variation A ofOption 1 on a larger areB.

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LEGE ND

PROBABLE LOCATIONS Ct: OCCUPfED GROUSEBREEDING ACT/VITY CENTERS

• - BEFORE MANAGEMENT • - AFTER MANAGEMENT

FIGURE 12. The Option 111-111isfigura shows 110Woxtensive commerclallimber harvesling could bo dono lna 520-acre (270 /1a) aspen or nort/lem hardwood lores: in Q manner that should malntain good populations01 ruffed grouse, woodcock and other lorest wlldli/o. Eacll of these rectangular strips includes 10 acres (4

. ha), and 160 acres (25 ha) could be eut Irom a squafrJ mile (2.6 sq. km) at one lime (also S88 Figure 26).Because of better age class interspersion I/lis dasign s/louid be more productivo lor rullad grouse lhanOption' II.

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PROBABL~ LOCATIONS OF OCCUPŒD GROUSéBREED(NG ACTIVITY CENTERS+ -BEFORE MANAGEMENT • -AFTER MANAG~MENT

FIGURE 13. The Option IV· (/lis is anotllerwl1Yo! cutting Ille area shown in Figura 12.This is a "herringbone"design, cutting 20-acre (8 /Ia)-blocks in 8 slaggerod fashion 10 develop Ille besl age c/ass Intersperslonwhile cutting a sizad area tllal moy be more acceptable for larger sca/e Jogging operations.

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opUon IIlhouid produca about sa percont as many grouse SI produced by VarlaUons 1B, IC and 10 ln • 0-year rnaneoament·

operaUon (TeOIe 1).

OpUon III.

ThlsopUon 11 an altsmaDve to the 1o-acre (~ ha) squant bJock. 01 Opllon Il. ln 1h1l exampls, 10 aem (~ hal ln being eut.

but ln long, olf-set, altomatInQ $1r1ps. 5 Chains wlde and 20 chaiN long (100 by .c02 ml ln • norUHoulh orientation (FIqure 12),The oll-set pattern 11 Imponant to lhIs dll$iQn, and snovld provide COYet1S lor at leut a thlrd mOl"e grouse \han If the .trips arenet 0I1-set. The IImOer on 160 ocrn (65 ha) couId bo hAtVestod Irom a section (1 Gquata mile. 2.8 IQuare km) ln one cutUngcycle. ThIs opUon .should produco about 7S percent as mAny grouso as producod by UIO smailer blodta oYWf' • .co-yeer period(Table 1).

OpUon IV.

ThIs vetlallon Is d"igned \0 aliow U\e hatvnUng of 2O-acr. (8 ha) blQd(s ln a manner that win provldo 101"• rossonablyprosperous rulfed grouse popuiaUon dUtInç the roresooable futur. (F1qure 1::1).Thno blocXs are laid out ln a -rterringbono· pallem

Table 1

EXPEC~E!) RUFFED GROUSE BREEDING POPULATION DENSITIESFOR VARIOUS SIZED CLEAR CUTS...

opUon Il and Varlalion A Opllon 1(U14Xlmum orobablo) Op lion 1 Opllon III Opllon IV 40 acre c:!earcut

(max. Drob.) (max. proiJ: (max. Dt'Ob.1Cloareul W/Cent. Clone Var.O.C,D

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yeatS Il 20 18 ~O · · 19 ~8 10 40 5 13

Aner 30

~ ;13 31 18 ~::I · · 1~ ~ 0 19 7 18

Alter ~oyeors 13 31 10 43 · · 1~ 3V 9 21 7 18

EsLtotal

breedlng0Yet' 40 S2O- 1240-yeN span 470 11SO G50 1570 000 1960 . Goa 1~BO 4:30 1050 240 570

'\II 01 bat 50 00 -DEST- 75 SO 30

MaxImum %3-!(). 5580-procIudIon 2115 5245 . 292S 7~ 2GOO 0820 2700 GGôO 1935 . ~72S 1000 2S6S

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• -8EfORE CUTTING • -FOLLOWING CUTTING

FIGURE 15. Two allernative plans (or mlt/gat/ng loss o( habitat divers/ly ln situations where large acreagesmust be eut ln one cycle. (or wholever reoson. TIro squares eac,; reprosent 10 acres (4 ha). the starsrepresent cJumps 01aspan la/l uncut. and tl/a cIre/os sIlO\\' I/ow many and wllere ona could axpect breedlngruffed grouse 10 be loca/ed about D·1C years a/lor lhis cutting was dono (ses also Figure 16):

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OCCUPIED GROUSE ACT/VITY C~NTERS

t-e:::=ORE MANAGEMENT • - AFTER MANAGEMENT

FIGURé 24. This shows how the .coverfs and breading pair:; 01 ru{fed grouso would be distributed on 8GO·acre (24 ha) "grouse farm" 21 yèa;s olier management began. TI/a management reg/men is described lnthe te)(L

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le lièvre a un domaine vital dont lasuperficie varie de 1.3 à 6.1 pour lemâ 1e et de O.5 à 2.5 ha pou r 1afemelle.

LE LIÈVRE

a) Travaux favorisant unentremêlement de différentes airesrecherchées par le lièvre.

b) Favoriser les essences résineusesparce qu'un bon abri estindispensable au lièvre.

Le lièvre semble avoirpréférence pour lespeuplements de conifèresdensité est élevée.

une netteje une s

dont 1a

c) Les aires d'alimentation sontfournies par des coupes par bandes,des coupes en damiers ou par depetites coupes à blanc. Dans certainscas, on pourra procéder à des coupesà blanc à l'intérieur des aires derepos, en vue de créer des airesd'alimentation, mais dans ces cas,les trouées doivent être inférieuresà 10 à 15 mètres de diamètre.

d) Dans les peuplements mixtes, lescoupes de jardinage et d'éclairciescommerciales ou intermédiairespeuvent avoir un apport positif surla quantité et qualité de nourriturepuisqu'elles sont susceptibles defavoriser le développement de lastrate arbustive.

e) la coupe d'éclaircieprécommercia1e dans les peuplementsde résineux est dommageable pour lelièvre parce qu'elle diminuesensiblement la qualité des aires derepos.

f) le rebo isement en essencerésineuse peut constituer un moyen depréveni r les pertes éventuellesd'aires de repos.

L'hab itat du 1ièvre comprend 3composantes : l'a ire de repos (oud'abri), l'aire d'alimentation etl'aire de déplacement qui, lorsqueprésente, sépare les deux premières.

1) Aire de repos: jeunespeuplements de résineux denses et lescèdrières plus âgées qui présententune strate arbustiv~ de densitéélevéq.- (superficie moyenne de cesaires est 1.9 ha peu r les mâ 1es et1.1 ha pour les femelles)

2) Aire d'alimentation: constituéede feuillus intolérants, enparticulier l'érable à épis. Ils'agit d'espèces arbustives qui sontsouvent présentes sur les superficiescoupées à blanc, superficie similaireà celle du repos.

les aires d'alimentation situées àprox imité des aires de repos sontdavantage ut ilisées que ce 11es pluséloignées même si ces dernièresoffrent une plus gnnde quant ité denourriture.

.Afin d'obtenir une densité élevée delièvre, on devrait privilégier desunités d'aménagements de l'habitat(UAH) de l'ordre de 2.5 à 3 hectaresoù le lièvre pourra satisfairel'ensemble de ses besoins vitaux.Des résultats non pub1 iés suggèrentqu'il y a passablement derecouv rement ent re 1es doma inesvitaux des 1ièvres occupant unsecteur donné.

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g) L'approche d'aménagement doitpermettre d'obtenir ou de conserver 4classes d'âges dans un milieu donné.

On recommande des assiettes de coupesvariant de 1.0 à 1.5 ha. En divi~anten 4 un territoi re de 4 hectares(correspondant à un domaine vital dulièvre) on fait une coupe et unerécolte dans une assiette de coupepar interva 11e de 15 ans pour unerotation de 50 ans.

A note r que les peup lements de laclasse supérieure (46 à 50 ans) étantpeu fréquentés par le lièvre, sontrécoltés en premier lieu et parintervalle de 15 ans.

h) Aména~er des abris

.Empi1er des débris de coupe enparticulier de conifères. Aupréalable, on recommande de faire unebase avec des restants de billots delongueur appropriées .

.Construire les abris avec des débrisde coupe ou d'autres matériaux .

.Idéalement aménager les abris àproximité d'une clairière ou d'uneaire d'alimentation de manière àrestreindre les déplacements dulièvre .

.Couper les branches inférieures dejeunes conifères et les 1aisser ausol.i) Si manque de nourriture

Durant l'hiver, si l'on procède à desrécoltes de bois, il est utiled'abattre quelques jeunes trembles oubouleaux à proximité d'abris.

Il est connu que le lièvre aime biense cacher sous les amas de débris decoupe.

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VARIOUS SPECIES of CONIFERS

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TRA VEL caVER STAGEHEIGHT 15-46'FEET

. OPEN UNOERSTORY

BASE caVER STAGEHEIGHT 8-15 FEETDENSE UNDERSTORY

GENERA T1VE STAGEHEIGHT 0·8 FEETOPEN APPEARANCE

lN WINTER

SNOWLINE

.Figure 1. A schema tic representation of snowshoe hare coyer•

. Note the effect of snow dep.th. Brocke (1975).

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Figure 2. A schema tic reprosentatlon of a 20·acre management unit that hasbeen Inanaged on a GO·yearrotation wlth 10 year cutting. cycles •

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Distribution of a 20 Acre, Spruce/r-Ir, Hare Management Unit'

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50 year 3 acres cut 4 acres 3 acres 4 acres 4 acresrotation 4 acres cut 3 acres 4 acres 3 acres 4 acres

60 year 3 acres cut 3 acres 3 acres 3 acres 3 acres 3 acresrotation 3 acres cut 3 acres 3 acres 3 acres 3 acres 3 acres

70;year 2 acres cut 3 acres 2 acres 3 acreS 2 acres 3 acres . 3 acresrotation 3 acres cut 2.acres 3 acres 2 acres 3 acres 2 acres 3 acres

-'Based on a '10 year cutting cycle

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50 Year Rotation3-4 acres regeneratlon (15-20%)7 acres base cover (35%)7-8 acres travel cover (35-40%)2 acres herbaceous (10%)

60 Year notation3 acres regeneration (13%)6 acres base cover (30%)9 acres travel cover (45%)2 acres herbaceous (10%) ,

70 Year Rotation ..2-3 acres regeneratiori (10-15%)5 acres base cover (25%)10-11 acres travel coyer (50-55%:2 acres herbaceous (10%)

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Classes d'âge pour obtenirun habitat de qualité

Suooriice :1.2 ha à 1,6 ha

31--45

La flèche Indique l'évolution de 4 classes d'âge pour ..une rolatlon de 60 ans. Dans ce cas, selon la IIllérature,on recormnande des assiettes de coupes variant de 1,2ha à 1,6 ha. À noler que les peuplemenls de la classesupérieure étant peu fréquentés par le lièvre, sont r~caltés en premier lieu et par Intervalles de 15 ans.

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LES MILIEUX RIVERAINS

(R~GLEMENT EN MILIEU FORESTIER)

-Enlever les déchets de coupes auxabords des cours d'eau pour que ceux-ci ne puissent être emportés lors despériodes de crue.

Il est obligatoire de conserver unelisière boisée d'une largeur minimalede 15 mètres pour les lacs et lescours d'eau permanents et de 5 mètrespour les cours d'eau intermittants.Se conformer aux règlementsmunicipaux lorsqu'ils sont plusrestrictifs.

-Dans cette lisière boisée, lesact iv ités de réco 1te do ivent selimiter à des travaux de récoltepartielle (coupe progressive,éclaircie) et on ne doit pas enleverplus de 40% de la surface terrière.Lorsque la pente est trop importante,on ne doit pas effectuer de récolteC/lp3E).

-Toute machinerie doit emprunter lespassages de cours d'eau approuvés.

-Ne pas aménager de postes deravitaillement de la machinerie etdes aires d'empilement pour le bois àmoins de 30 mètres d'un cours d'eau(tP3E).-L'élimination des huiles usées etdéchets re 1at ifs à l'ut ilisat ion demachinerie ne doit pas se faire enforêt.

-Dans la mesure du possible, ~viter1es zones sens ib 1es (pentes ra ides,marécages, plaines d'~~andation). Seservir d'une e:'cavatrice dans leszones sensib'es humides.-Conserver le tapis végétal (humus,souche) de chaque côté de la rive surune distance de 15 mètres pour lescours d'eau permanents et de 10mètres pour les cours d'eauintermittents (tP3E).

De règlement est insuffisant pouifJprotéger les habitats fauniquesriverains.

Les bandes riveraines sontessentielles au contrôle del'érosion, au maintien de laproduct iv ité des mil ieux aquat iqueset pour régulariser la températuredes cours d'eau.Ce sont les milieux les plus richeset les plus fragiles en diversitéfaunique. Ce sont des habitatsessentiels à plusieurs espècesanimales.On note cependant qu'elles sontsouvent endommagées 10rs de travauxagricoles et forestiers.

/11

-Les passages à gué peuvent êtreutilisés pour des chemins peufréquentés et ne doivent pas êtreutilisés en période de crue ou depluie abondante. Il faut choisir unendroit où le 1it de la rivière esten gravier grossier et où lesapproches sont solides et stables.On peut ut iliser des bi 110ts pourstabiliser le fond du cours d'eaumais ils doivent être enlevés à lafin des travaux.

-En milieu agricole, aucune bande deprotect ion n'est requ ise. Une bandeanti-érosive adéquate devrait, aumoins, être conservée.

-les arbres morts ou malades nedevraient pas être récoltés, surtoutlorsque ce sont de gros feuillus. Eneffet, les chicots sont importants enbordure des cours d'eau. Par contre,les gros sapins et épinettes tombenten général, une fois exposés au vent.On devrait permettre leur récolte.les feuillus et les cèdres tiennentbeaucoup mieux et sont plus utiliséscomme nichoir que les sapins et lesépinettes.On devrait les protéger, surtout lesgros.

-Aucune machinerie forestière nedevrait circuler à l'intérieur d'unebande de 5 mètres de chaque côté d'uncours d'eau intermittents, afind'éviter de bouleverser l'humus.

-lors des travaux sylvicoles, lesdébardeurs et les débusqueuseslaissent souvent des ornières quicanalisent des eaux de surface. Lessédiments transportés par les eaux depluie peuvent affecter la qualité deslacs et des cours d'eau environnants.On devrait donc:

/6/

l'irrigation et la sédimentationcausée pa r les cou rs d'eauintermittents entraînent la formationd'une bande végétale diversifiée etriche en habitats.

-détourner ces eaux vers les zones devégétation à intervalles réguliers.

-épandre des débris de coupe, abattredes tiges non marchandes en traversdes sentiers ou creuser des rigolesen diagonal dans les sentiers dedébusquage et débardage sont diversmoyens de canaliser ces eaux.-établ ir un réseau de sentiersrégulièrement espacés afin deperturber le moins possible le solforestier. L'emploi de pneus largesou de tracteurs sur cheni lles estrecommandé pour les sites maldrainés.

-lorsque le débardage ou ledébusquage se fait dans le sens de lapente, on devrait s'efforcer dechanger de direction à intervallerégulier, lorsque la pente le permet.

-lors des opérations de coupe enterrain montagneux, prévoir unedeuxième aire de coupe pour lesmoments de forte pluie. Cettedeuxième aire de coupe serait situéepréférablement en terrain plat ou nonloin de pied de la pente.

-Après une coupe totale, la lisièrebo isée const itue un 1ieu deconfinement encore pius importantpour les espèces fauniques.

Elles constituent aussi un couloir dedispersion de la faune.

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LES MILIEUX HUMIDES.Conserver une bande de protection..Une petite superficie ouverteadjacente à des sites humides peuventêtre ensemencées en graines demillets, sarrazin, qui attirent lesoiseaux.

-Un milieu humide est une surface quiest saturée en eau pendant unemajeure partie de l'année .

-Zone humide intérieure :terre inondée saisonnièrement quisupporte une végétation émergentedurant la saison de croissance.

-Certaines conditions telles: laprofondeur, le degré d'acidité oud'a 1ca 1in ité, 1e type de so l,le tauxd'oxygène et l'exposition au soleildétermine quels types de plantespeuvent coloniser le milieu.

LES MARAIS, TOURBIËRES, ËTANGSSouvent considérés comme des terresimproductives pour la matièreligneuse et sans intérêt pourl'homme, il est tout autrement pourla faune. Ces terres humides sontdes endroits où plusieurs espècesfauniques retrouvent les élémentsessentiels à leur survie. Ilsfou rnissent un hab itat pou r 1ecastor, le rat musqué, le vison, laloutre et la sauvagine. L'orignal etle chevreuil utilisent ces lieuxdurant l'été pour échapper auxmoustiques et pour se rafraîchir. Deplus, les orignaux apprécientparticulièrement se nourrir dans lesmarais et les étangs.

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ETANGS À CASTORS.Contrô1er l'expansion des zonesinondées de façon à rédu ire 1eu rsimpacts négatifs..Uti1iser les moyens existants pourcontrôler le niveau des zonesinondées plutôt que de les détruire.

.Possibilité d'accorder une aide àl'aménagement aux propriétai res quiaménageront leurs étangs à castors.

-Sensibiliser la population àl'importance écologique du castor.

-Faire l'inventaire des étangs sur leterritoire, évaluer leur valeurfaunique (sauvagine, poisson, gibier)et proposer des aménagements pouraugmenter leur potentiel.

-Etablir un contrôle del'exploitation du castor par lepiégeage sur le territoire.

-Protéger les colonies les plusimportantes pour le milieu et ne pasémettre de permis de piégeage dansles colonies à conserver.-Proposer des plans pour construiredes systèmes de contrô 1e du niveaudes étangs ainsi que des sytèmes deprotection des ponceaux.

Les zones inondées par le castorconstituent un habitat favorable etparfois essentiel à de nombreusesespèces animales dont plusieursgibiers (canards, orignal). Ellescausent toutefois de nombreuxproblèmes aux forestiers et auxagriculteurs. Ceux-ci détruisentdonc souvent systématiquement lescastors et leurs barrages .

Le castor constitue, de plus, une desespèces à fourrure les plusrecherchées par les trappeurs.L'importance des zones inondées pourle poisson, les espèces terrestres etl'avifaune n'est pas assez connue despropriétaires.

L'exploitation du castor par lestrappeurs fluctue selon le prix desfourrures et la surexp1oitation descolonies est courante lorsque le prixest élevé.

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Figure 7. Structures used to control water level inbeaver tlowages.A. Fencing to prevent plugging of culverts.B. Cross-section of PVC drain pipe set into

dam to maintain water at desired level.·i.argedams may require the use of two ormore ten-toot pipes joined toqether.

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Plan de nichoir à Merle·bleu à poitrine rouge1

Les dimensions sont en centimetres1

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INSIDE V'EW DIMENSIONS

Figure 7. Wood duck nest box construction.

be placee trom 4-20 feet (~.2-6.1 m) above the ground or watersurface. Nest boxes in wood lotsfor wood ::JUcksshould be locatedwithin 'h mile (0.8 km) of a pond.large stream. or river where thehen can eventually take herhatched brood. The number ofboxes placed in an area willdepend on the number and size ofsuitable water bodies nearby.Begin conservatively. for toomany boxes in an area may attractenough birds to cause seriouscompetition between them (anexample of the need of wildlife forspace). Each nest box should beprotected by a predator shield.which is usually a metal apron

~

agement. Unfortunately. blue-bird populations have not fared 50

weil. but a more active raie byinterested landowners in erectingbluet..irc boxes could cause afavorable change in the future.

Wood ducks will ''1itially enterwood en boxes more readily thanmetal ones. However. once thebirds become accustomed tousing wooden boxes. they shouldbe replaced (during the late fall)with metal boxes since these aremore secure from predators.Boxes should be placed on a pOlewithin the standing water of apond ·or against a tree a shortdistance inside the forest edge ofa mature wood lot. The boxes can

1

general subject will be discussedlater in this bulletin.

Another way to create nestingcover is to build and distributenest boxes. There are many typesof and designs for birdhouses.and each is suited to a particularbird species. The construction oftwc types of nest boxes isiilustrated in figures 16 and 7.These boxes are ideal for eitherthe eastern bluebird ot the woodduck.

Both bluebird and wood duckpopulations in the Northeast havesuffered from -a 1055 of habitatthrough snag removal' and otherforestry measures. However.extensive nest box programs forwood ducks. acting together withspecifie timber-harves,ting regu-lations. have resulted in adramatic increase in wood duck,numbers. The management ofwood ducks ranks with the wildturkey. white-tailed Ideer. and. 'pronghorn restoratlon programsas one of the highlights ofsuccessful modern wildlife man-

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FlguNl 6. Eastern bluebird boxconstruction.

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NICHOIRS-Plusieurs plans de nichoirs existentnon seulementl pour les oiseauxchanteu rs mai s auss i pou r 1escrécerelles, 1 hiboux, écureuils,canards.

-Les nichoirs sont aménagés dans lesend ro its où il 1 y a absence de site denidification naturelle, telsvétérans, chicots, arbres à cavités.

-Les ni chai rs Idoivent être nettoyés1

annuellement au début de mars.1

1

1

Construction di nichoirs F.M. 111-canard branchu

-hiboux-pics-mésange-crécerelles-écureuils-raton

Chaque nichoir a différentescaractéri st iques : dimension, hauteurau dessus du sa 1 cu de l'eau typesd'habitats.

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TABLE 1

,NEST BOX DIMENSIONS AND IIEIGIITABOVE GROUND FOR VARIOUS SPECIES OF BIRDS AND MAMMALS ,

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S x S le • 6 1 1/2 • 1, • 15Tree Swalloll 6 • 8 1P.le. C/'Iti.vItLJ .

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fit, te'. ""C',,,L.,IIw·lJhet 0111 6 x 6 10 • 12 8 • 10 2 1/2 12 . 20 2

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6 x 8 20 18 ) • 1. 10 • 60 7SQulrrelt<~ t",.J

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·-prec:lse'measurement requlred,lf dillmeter over 11/2 inc., then starllngs may teke over cavlty.

** Red·brell.ted nuthlltch (1 Ille) IInd whlte'brellsted nuthatch (1 3/8) will III' use the S6me box. However, the smoller opcnlng .Ize. wh.r. epproprlatemay dlsc:ourage use by house spllrrows .

• One or more .Ides open •

•• Preferred habitat codes.1. Open area ln the sun (not shaded permanently by trees), pastures, fle'ds, or golf courses.2. 1I0OOiand c:learings or the edge of woods.3. Above lIater, or If on land, the entrance should face waterle. On trunks of large trees or high ln Iittle·frequented parts of barns, 51'05, water tOllers or chur ch steeples.5. Holst forest bot tom lands, flooded river valleys, Iwampa.6. Bac:kYllrds, near buildings.7. large trees not Ilkely to be cut for tl"ber.

Sourc:e: Oecker, D.J. and J.U. Kelley. 1982, Enhanc:emenl of Ulldllfe Habitat on prlvate lands, Inf. Bu'. 101, NYS Coll. 0' Ag. end Iife Sc:I., CornellUnlv., Ithac:a, 40 pp.

10

BUILDING NEST BOXES

Building nest boxes for song birds or other wildlife is anenjoyable and effective means of improving a .oodlot's wildlifehabitat.since nest boxej are basically a replacement for nest cavities insnags, they are beneficial where snags are scarce. Woodlandclearings and abandoned fields for example, are usually excellentlocations.A variety of designs exist for nest box construc~io~ two of whichare illustrated in figures 1 and 2.

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Fig. 2 Woodduck nest box construction1 Gutiérez, R. J., D. J. Decker, R. A. Howard, Jr., and J. p.Lassoie, 1979, Managing WQodlands for Wildlife. Inf. Bul. 157, NYSColl. of Ag. and Life Sei., Cornell Uni v., Ithaca, 32 pp.

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'Habitat useC Habitat t1"H~Speci~

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an introduction to this comp/exsubject. For additional informa-tion, consult the references at theend of this bulletin or contactyour local Cooperative Extensionoffice or state forester.

When thinning a woodlot forcommercial limber production. aforester mlght remove aUcrooked.forked, diseased, and dead trees;wolf trees would also be cul/ed(fig. 9). Future crop trees wouldbe identified based on species,size. and form: and other treescrowding these individuals wouldbe marl<ed for removal. MarkedIrees can al/ be eut at one time, orthey can be removed as the croptrees grow and become progres-sively more crowded. Suehintermediate cuttings can pro-duce pulpwood or, if the trees arelarge enough, even sawlogs.Recently, these thinnings haveoften ended up as firewood.

Based on our understanding ofanimai habitat needs. we shouldail see that a. wildlife managerwouid strongly disagree with thepreceding - thinning operation.Many of the initi~lIy culled treesmight be 'Smüro'(e wildlife trees.From a wildlife point of view, al/snags and wolf trees should notbe eut. Wolf trees are particularlyvaiuable if left along hedgerowsand travel corridors. We recom-mend for early remova! trees poorin form that do not produce mastor berries. Next. trees of little foodvalue that are crowding valuabJecrop trees should be eut. Figure 9shows how we might thin awood lot to meet some wildlifeneeds. but still upgrade thetimber-producing capabilities ofthe wood lot. However. trade-offsbetween timber, firewood. andwildlife habitat will need to beconsidered. and decisions willdepend upon the personalpreferences of the landowner(see Appendixes 1 and 3).

A thinning operation wilileave aconsiderable amount of debriseven after the stems are removedfor firewood or pulpwood. Thisdebris, consisting primarily oftree crowns and large branches,can be eut into manageable sizesand stacked. When interspersedthroughout a woodlot. these

hand. conifer stands in manyareas are estab/ished primarily byp/anting young seedlings. ln bothcases the low stature of youngtrees ca:"':provide both coyer andfood for a variety of wildlifespecies (see Appendix 1).

Stand establishment is not amajor concern to most wood landowners. Many rural landownersar~;~faced with too many trees~attier than not enough. ln NewYor!< State a typical hardwoodstand ;)r conifer plantation isoverstor:l<ed; that is, there are 100many trees per unit area. A givenarea of land will only grow acertain amount of wood fiber,determined by the environmental.or site. factors associated with thearea. 1: can be dispersed overnumerous small stems or concen-trated in larger trees. Since biggertrees normally mean higher-valuesawlogs. the idea is to reduce thedensity of stems to a point wherethe entire site is fully used by theoptimum number of trees. Thisnecessitates weeding, or thin-ning. the average wood lot.Because of the general condi-tions of most wood lots. thinningis the-most common timber standimprovement recommended byforesters in the Northeast.

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Nest Box Specifications

ChickadseTitmouseNuthatchHouse wrenBlueoirdTrse swailowPurple martinGreat crested

:JycalcherScreech owlKestrelWood duck

S/rd SP6CI9S

.Tlmber managementThe most traditional product

from a woodlot is wood fiber. Thebasic principle of forest manage-ment is to manipulate a given plotof ground to produce a commer-cial timber 'ét~b'-economically.Simply stated. forest manage-ment involves establishing. culti-vating. and harvesting this croptThough often ignored in practice.each activity can be adjustedslightly to integrate wildlifehabitat enhancement into thetotal land management program.

For those desiring hardwoods.ecological succession resultingin hardwood stands will readilyoccur on most abandoned fieldsin the Northeast outside theconifer areas. Furthermore.stump and root sprouts andunderstory seedlings will springup following a timber harvest. lnfact, foresters normally do notrecommend planting most hard-wood species sinee survival ratessre notoriously poor. On the other

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around the base of the supportpole or tree. Nest material (suchas straw and sawdust) should beplaced in the boxes since woodducks do not carry nest materia/.

Bluebird boxes can be placed in •an open field or in open woodsnear fields. These boxes typicallyhave hinged lids, which can beremoved for cleaning or removingundesirable bird eggs. Starlingsand house sparrows will some-times use bird boxes. Starlingsare serious competitors withnative species for nesting cavi-ties. If starlings or housesparrows are using a box. the nestand eggs should be removed.Starfings, house sparrows. rockdoves, and monk parakeets are ailexotic (that is. nonnative) birdSand are not protected by law. Aliother birds and their eggs arelegally protected and may not bedestroyed or removed from theirnest.

Many other species of birds.sueh as sereech owls. wrens,chickadees, and crested fly-catchers. will aecept nest boxes.The type of nest box. its halediameter. and location (bothhabitat and height ot box) willaetermme what speeies Of b.rasare likely to use the nest box.

Table 1 gives some nest box sizas.entranee diameters, and heightsfor attraeting specifie speeies,Figure 8 provides a number of boxdesigns for various birds.

!ntegrating Wildlife Valueswith Other Woodland Uses

T rees and forests providenumerous economie, ecological.and social benefits to people. lnthe Northeast. where individual.privately owned aereages aresmall and productivities are low,man)' landowners strive to enjoy avariety of uses from theirproperty. This process, termedmultIple use. is not new taforestry, and in principle itdictates that a forest ean provide acompatible set of "produets."These forest products ineludetimber, pulpwood, tirewood.maple syrup. Christmas trees.and various recreational oppor-tunities. Ali these products can beviewed as a commercial eropbringing a direct economic returnta t:-Je landowner. On the otherhand. t~ey may be noneommer-cial and bring only intangibleretums. Of course. the moneysaved by heating your home with

117-

firewood, by those dinnerscentered around venison ormaple products. and by theconstruction pOles used aroundthe house or farm do represent anindirect economic advantage ofwise wood lot managemer.t.

The irony of the situation is thatfull-scale, commercial forestmanagement is seldom economi-cally justified on small acreagesin the Northeast. This is not forthe want ot a strong market. forhardwood sawlog priees havenever been better. Instead. theproblem arises from the r,igh costof various management activities(inc!uding property taxes) thatmus! go into producing a timbercrop. A recent economic studyhas indicated that the break-evenpoint may be near 50 or 60 acres(20-24 ha). Obviously, peopleown wood lands for a variety ofreasons, and the production ofcommercial timber may not be aprimary coneern.

ln this section we will brieflyiflustrate how wi/dlife habitatvalues might be integrated intoother wood land uses. We will seethat various trade-otfs will bemade to meet an owner's specifiemanagement objectives. Re-member, these remarks are only

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Fig- 3. Plan de coupe pour quatre nichoirs.(A : pièce pour coincer le fond;B : pièce de pivot; C : bloc espaceur).

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Fig. 5. P~incipes de construction d'un nichoir.

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PORTEBASCULANTE

PIËCE POURCOINCER l:FOND

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Fig. 7. !nscallacion du nichoir.

Fig. 8. Installation du cône anti-prédateur.

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nmICZS r..ussts PAR.LES PRINCIPAUXtrrILISADroRS DE NICHOnsDE CA.NARD HUPPt

Cet oeuf est de for~e ovale"cypique (un bout :ég~~eme~t ?lus gros quel'autre).

::ème.

33

Annexe 1

La coquille de l'oeuf du Canard huppé est de couleur

CANARD HUPPt

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La cause la plus fréquence d'abandon d':.xnnid es:: la visice dunichoir pendant la période de nidification.

La prédation ou la déprédation den"aient êcre rares si l'on a prisles mesures appropriées lors de l'installation du nic~oir (cône anti-prédateur. ar~re isolé etc.). Le principal prédateur du Canard huppéest le Raton laveur. Dans ce cas. on constata que le nid est laissésans-dessus-dessous et qU'il contient des déoris de coquilles.Souvent, on pour::-aégalement observer la présence d'oeufs ou decoquilles au pied de l'ar~re suppor:anc le nic~oir.

On peut conclure à l'utilisation du nichoir par la présence de duvet(ne pas confondre avec des plumes). accroc~é aux parois du nic:"oirainsi que dans les copeaux de bois.

Les dimensions moyennes d'un oeuf de Canard huppé sont de 51.1 mm x38,8 a:un.

Lorsqu'il y a eu ponte, incubation et éclosion.

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Lors de l'éclosion, le cane:on perce la coquille de l'oeuf avec sonbec.

La petite partie de l'oeuf est intac:e ou encore piétinée par lecaneton et est ainsi réduite en débris (petits morc·eaux de coquil-les). Dans certains cas elle reste légèrement attachée ~ l'autrepartie.

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BEC-SCIE COURONNt 111

Ce canard, à l' ins tar du Canard huppé, niche dans des cavi tés etutilise les nichoirs. Il est peu abondant cependant. Les indicesqui prévalent pour le Canard huppé s'appliquent donc au Bec-sciecouronné (sauf pour ce qui est du "dump nestingR). Par ailleurs, ladimension, la forme et la couleur des oeufs diffèrent pour ces deuxespèces. L'oeuf du Bec-scie couronné est ovale ou même presque rond(les bouts sont plutôt ronds que pointus et presque d'égale gros-seur), sa couleur est blanche (comme un oeuf de poule) et la coquilleest généralement épaisse (deux fois plus épaisse que celle du Canardhuppé). Les dimensions moyennes sont de 53,5 mmx 44,9 mmet le nom-bre moyen par nid es: de 10 à 12.

Malgré ces faits, il es: quanè même difficile de différencier le niddu Bec-scie couronné de celui du Canard huppé lorsqu'il s'agi: d'unnid éclos. La d:'fférence entre des oe~fs non-éclos est toutefoisévidente.

1111111.

Le Garrot communniche lui aussi dans des cavités naturelles et peututiliser les nichoirs. 1& femelle pond de gros oeufs (59,7 mmx43,4 mm) de couleur variant du vert pâle à olive. On ne rencontrepresque jamais de "dump nestingn chez cette espèce; nombre moyend'oeufs par nid: 5-15, mais plus fréquemment 8-12. il est trèsfacile de distinguer un nid de Garrot commun d'un nid de Canardhuppé •

GARROT COMMUN

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C~c oiseau utilise fréque!!lIllencles nichoin de Canard huppé. Iln'est pas rare, lors de nos visices, de C:ouver un nid d'Étour!1eausous ou sur un :1id de Canard huppé. Son nid est fait d'herbes sé-chées, de brindi:les et de tiges. Il est très volumineux: 7 à 15 c~d'épaisseur, et occ~pe toute la largeur du :1ichoir. On y crouve sou-vent des plumes diverses. Un creux de 7 cm de diamècre sert à re~e-voi: les oeufs qui sont bleu pâle ou blanc verdâ:re. C~ sont de crèspeci:s oeufs comparés à ceux du Canard huppé: 29,2 mm ~ 21,1 mm. Lafemelle en pond de 4 à 7, souvent 5. Le nid est souvent sale (souil-lé d'excréments) et malodorant. L~s débris de coquilles sont facile-ment visibles sous for~e de peCites ~et:es bleues.

Lorsqu'on découvre un nid d't:ourneau sansonnet dans un nichoir des-tiné au Canard huppé, il faut prendre soin en vidant le nichoir debien regarder dessus ou en dessous de celui-ci, car il pour:'ait yavoir eu nidification de ce canard. L'ttourneau est une espèce domi-nante qui rivalise avec succâs avec plusieurs autres espècesd'oiseaux qui nichent dans des cavités.

anONDELLE BICOLORE

Son nid est petit, fait d'herbe sèche, bordé de plumes (très souventelles utilisent des plumes de canard) et toujours sit~é dans un coindu nichoir. Les oeufs sont d'un blanc pur (dimension moyenne 18,7 mmx 13,2 mm). Après l'éclosion, il est difficile de voir des débrisd'oeufs car tout est réduit en poussière.

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PETITE HYCTALE

Ce: oiseau utilise occasionnellement. les nichoi~s destinés au Canardhuppé. Il ne fait pas de nid mais ses oeufs, au nombre de 4 à 7(dimension moyenne: 29,9 mmx 25,0 mm) et d'un blanc pur, sont dépo-sés dans un creux fait dans le matériel déjà en place. Etant donnéque la visite de fin d'hiver (fév~ier) cor~es?ond au début de lapériode de nidification de la Petite Nyctale, il est possible de su=-prendre un de ces oiseaux sur son nid car il est très peu farouche.Au pourtour du nid, on observe une accumulation de restes de petitsrongeurs.

PETIT-DUC MACUÛIi1;

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Le Petit-Duc maculé fréquente régulièrement les nichoirs, qu'il utilisecomme abri durant le jour. Les boulettes de régurgitation (grosseurmoyenne 15 mmx 40 mm) composées de poils et d'os de petits rongeurs etlaissées au fond du nichoir, sont des signes évidents de son passage.Lors de la visite de février, il arrive d'en observer dans les ni-choirs. Le Petit-Duc maculé niche plus tard que la Petite Nyc:ale(début av~il-mi avril) et utilise occasionnellement les nichoirs. Sesoeufs sont d'un blanc pur d'une dimension moyenne de 35,5 mmx 30,0 mm.

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tCUREUII. GRIS E!' ROUX

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Si les condi::ions d'inseal~'aeion déc:-i:es prâcéde!nmene onc été ;nal:-espectées, par:iculièremene si l'arbre supportane le nichai: n'es:pas éloigné su=:isammene des autres arbres, il se peue que ~es écu-reuils utilisent les nichoi:s de Canard huppé. Lèur présence estfacilement reconnaissable au gros ~id (souvent il remplie le nichoi:-)fai!: de feuilles et de pet:'ces branches. L'intérieur du :1id esthabituellement capissé de feuilles déchiquetées. L'obser'/ation despistes lors de la visite d'hiver donne un bon indice quant à l'espèced'écureuil qui fréquente les nichoirs; les pistes de l'tcureuil grissont beaucoup pius grosses que ce:les de l'tcureui: roux.Il ese à conseiller de ret:i:-erle fond amovible du nichoi:- pour lapériode hivernale si les écureui~s causene d~ ~roblèmes car ils onela fâc~euse habi:ude de gruger le oois •

GRAND POu:rOUCRE

Cet écureuil, grâce à ses longs vols planés, est le seul m~~bre de safamille à pouvoir accéder à un nichoir posé sur un arore isolé munid'un cône anei-prédateur. Son nid, d'une épaisseur de ::30 à 40 CD,

recouvre complètement la surface intérieure du nichoir. Il est faitde brindilles, d'écorces déchiquetées, de mousses ou de lichens.

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OURS

L'aménagement de l'habitat de l'oursnoir n'est pas une priorité dans lesprogrammes d'aménagement.

Technique d'aménaqement de l'habitatpouvant favoriser l'ours

1) Semer des semences d'herbacée.

2) Faucher les champs abandonnés etensemencer à tous les 5 ans.

3) Coupe à blanc inférieure à 6hectares.

4) Minimiser les herbicides.5) Conserver des zones de hêtres de

40 à 60 ans.

6) Conserver des arbres fruitiers.

7) Protéger des zones humides etmarais peu profonds.

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L'ours possède un grand domainevital.

Habitat idéal = mosaique forestièretrès diversifiée c'est-à-dire mélangede différents types d'essences,différentes classes d'âge, zoneouverte. Moins de 25 % du domainevital de l'ours occupe les vieuxchamps, les zones agricoles et lescoupes à blancs de moins de 10 ans.

Pour maintenir herbes, fruits etinsectes.

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mis à nue lorsde la voi riesites idéa 1es

en herbacée,

RËSEAU DE SENTIERS

-Un réseau de sentier peut êtreaménagé sur un boisé de façon àaugmenter les occasions d'observationde la faune.

-Des petits sentiers peuvent êtreréalisés à la débroussailleuse etrequiert peu d'entretien.

-Les chemi ns de débardage, 1eschemins forestiers et les cheminsabandonnés sont d' exce 11ents segmentsqui peuvent être mis en valeur pourla faune.

-Les surfaces du solde la réalisationforestière sont despour être ensemencéslégumineuse ou autres.

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Minimise l'érosion du sol et procureune source supplémentaire denou rri tu re.

SEMENCE AGRICOLE POUR LA FAUNE F.M.-11

Sarrazin

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Avoine

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Période desemence

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chanteursFourragepour +espèces.

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11) TROUËE. CLAIRIËRE-La meilleure pratique à adopter pourmaintenir une trouée ou une clairièreest le fauchage ou le débroussail1ageà tous les 2 à 3 ans.-Le débroussa iliage ou 1e fauchageest fait si possible après le mois dejuin lorsque la plupart des oiseauxont fini la nidification.

-La clairière ou trouée peut êtrechaulée, fertilisée et ensemencerpour augmenter la valeur du site ennourriture (le chaulage et lafertilisation ne sont pas essentiel).

-Zones herbacées à l'intérieur de laforêt avec quelques arbres etarbustes, lignes hydro électrique,bordures de routes, friches près dela forêt.-Les chev reu ils et 1es 1ièv res senourrissent dans ces endroits.-Les renards et les oiseaux de proiey chasse.-Les bécasses utilisent ces lieuxpour se courtiser.-Habitats essentiels pour plusieursespèces.

-Les mé 1anges de plantes herbacéessuggérées inclus luzerne, trèfle.Les graines de millet, herbe dusoudan, sarrazin et autres quiproduisent des graines durantl'automne peuvent.attirer l'hiver desoiseaux te 1s: Junco, pinson, grosbec et cardinal. A noter que lesgraines de plantes indigènes sontpréférées.

-Les oiseauxfréquentent.

chanteurs le s

-Lorsque c'est possible, les arbres àcavttà,~ 1es ch icots, 1es arbresfruitiers ou les zones debroussailles sont conservés dans uneclairière ou le iong de sa bordure.

-Une zone de t rans it ion (une bandeexempte de coupe sur environ 20 piedsde pourtour) créant un écotone peutêtre aménagé en périphérie de lac1ai rière.-Superficie minimale : doit êtreassez 1 arge pour pe rmettrel'insta 11at ion ou l'étab 1issementd'une végétation.Minimum = .25 âcre ou .1 hectare (100pieds X 100 pieds)

-10% d'unité d'aménagement de laforêt en zone ouverte-un minimum de 1 âcre de zonesouvertes, herbacées par mille carréest recommandé.

La broussaille, arbuste, végétationherbacée qui poussent dans cette zonede transition procure un couvert defuite d'abris pour plusieurs espèceset procurent du même coup nourritureet site de nidification pour d'autresespèces.

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Trouée F. M. 10

Ëquivalent à enlever 6 à 12 arbresmatures.

ZONES DE BROUSSAILLES TRËS DENSESET D'ARBUSTES, AULNAIES-Les zones de broussai 11espréférab1ement de moins de 2 acrespeuvent être aménagées endébroussa i 11ant des bandes dans unecédule de rotation de 5 à 10 ans. Lazone de broussaille est divisée enportions de façon qu'il y ait descoupes de faites à chaque année :

Les coupes de rotation de 5 à 10 ansmai nt i ennent dive rs stades dedévelppement et augmente la valeurdes habitats fauniques.

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Cette bande de broussaille sert aussipour la nidification couvert defu i te, zone de repos peur 1i èv res,bécasse, oiseaux et autres.

AMËNAGEMENTS DANS LA FORET EQUIENNELes aménagements forestiers etfauniques peuvent être compatiblesdans une forêt équienne à partird'une bonne planification de larécolte du bois.

De façon à main~enir différentesclasses d'âge dans les peuplements,les aménagements fauniques dans laforêt équienne peuvent être accomplispar des petites coupes à blanc(trouées) périodique de .25 à 5acres. (.1 à 2 hectares).

-Abris: Les cimes des arbres coupéspeuvent être empilés lâchement.

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Les petites trouées ainsi créesproduisent différentes hauteurs dansla végétation et amènent une grandediversité d'habitats.

Cela procure un couvert pourplusieurs mammifères et oiseaux.

DOCUMENT PROVISOIRE

GUIDE DES ~NAGEMENTS ET DES MEILLEURES,PRATIQUES FORESTIERES POUR LA MISE EN VALEUR

DES HABITATS FAUNIQUES, DU TERRITOIRE DE

LA FORET MODÈLE DU BAS-ST-LAURENT INC.

"FAUNE-FORiT-FORESTERIE"

PAR

JOANNE MARCHESSEAULT, BIOLOGISTE

GROUPEMENT FORESTIER DE L'ESTDU LAC TgMISCOUATA INC.

PROJET FORiT MODÈLE DU BAS-ST-LAURENT

1

/

LA FORÊT MODÈLE DU BAS-ST -LAURENT

LISTE DES AMENAGEMENTS FAUNIQUESCOMœLÉMENTMRESAUXTRAVAUX

FORESTIERS

1. Chicots + arbres à cavités (G)2. Abris (S)3. Arbres et arbustes fruitiers (G)4. Ecotone ( S )5. Sites de tambourinage (S )6. Débris ligneux ( G )7. Arbres vétérans (surannés) (G)8. Arbres isolés (G)9. Ilôts de broussailles (S)10. Ensemencement de plantes herbacées ( S)11. Cuvette d'eau ou source de surface (s)12. Nichoirs (S)13. Pré-barrage (castor) (S)14. Tuyau et T ou avec module (castor) (S)15. Coupes en damiers à intervalles de 2ans avec rotation au 10 ou 20 ans (bécasse) (S)16. Coupes en damiers à intervalles de 10 ans avec rotation au 40 ans (gélinotte) (S)17. Coupe en damier à intervalles de 15 ans avec rotation au 60 ans (lièvre) (S)18. Récolte légère en hiver avec petite machinerie( S)19. Sentiers d'observation pour la faune (S)20. Restauration de la bande riveraine en milieu agricole (S) : à venir21. Corridors pour la faune (S) : à venir22. Nettoyage des petits cours d'eau (truites mouchetée) (G)23. Aménagement des petits cours d'eau pour l'habitat du poisson (S)24. Programme d'aide à l'aménagement des ravages de cerfs (PAAR) (S): à venir25. Contrôle biologique des dommages causés par les rongeurs (S) : à venir

( G ) : général, s'appliquant à tous les travaux forestiers( S ) : spécifique à certaines espèces ou travaux forestiers.

LA FORÊT MODÈLE DU BAS-ST-LAURENT

GUIDE DES AMÉNAGEMENTS FA UNIQUESCOMPLÉMENT AIRES A UX TRA VAUX FORESTIERS TRADITIONNELS

TABLEAU SYNTHÈSE

PRÉP ARÉ À L'INTENTION DES CONSEILLERS FORESTIERS

PAR: JOANNE MARCHESSEAUL T, BIOLOGISTE

AVRIL 1994

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Le matériel plus délicatet plus petit sur le dessus

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Le matériel de taillemoyenne au milieu

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Note aux conseillers forestiers: les informations contenues dans les tableaux synthèse proviennent des deux (2) documents suivants:1. Guide des aménagements et des meilleures pratiques forestières pour la mise en valeur des habitats

fauniques du territoire de la Forêt Modèle du Bas-St-Laurent.par Joanne Marchesseault, biologiste. Document provisoire. Mars 1994.

2. L'aménagement des boisés privés. Module 4 . La Faune et l'aménagement forestier.Centre de formation et d'extension en foresterie. Révision 1994

Veillez référer à ces documents comme complément d'information.

Typedlaménagement(aunique Peuplement Prescription Localisation Contraintes

(à éviter)

Coûts additionnels

.1. Chicots + Laissez des chicots et Min. : Ichicot.lhe. d'un 1. En bordure des cours 1. Les zones à risque pour .Aucun, sll y a bonne

arbres à cavités des arbres présentant des diam. de + de 10 cm. d'eau. a sécurité ( par exemple, formation descavités à tous les stades et + de 2m. de hauteur.

2. Dans la zone deprès des jetées où le long travailleurs.

de développement de la .Objectif: 5 à 10 chicots des sentiers) .forêt et dans tous les / he. transition entre 2

peuplements . · les chicots laissés en peuplements (lisière). 2. Ne pas laissez de.coOts technique selon lehicots (en particulier debosquets seront plus 3. En bordure d'une bois durs) sur les sommets cas.

utilisés. clairière. des collines. La foudre.prioriser les chicotsfeuillus. 4. En forêt. pourrait les frapper et

.Excellent : + de 50 cm. allumer un incendie de

de dhp . orêt.

.Bon : 38 à 50 cm. 3. Les chicots pouvantdhp. omporter un certain.Moyen : 25 à 38 cm. isque seront identifiés etdhp. un perimètre de sécurité.Faible : - de 10 cm. dhp. de 2 longueurs d'arbres

· Aménager une réserve era établi dans son

continue de chicots: pourtour.

laissez de vieux arbresvivants (à proximité deschicots existants) pourqu'ils deviennent defuturs chicots.

· S'il n'y a pas assez dechicots, il est possibled'anneler ou d'écorcer lesarbres vivants pour qu'ilsmeurent.

2. Abris . Mélangés Nombre recommandé: · en bordure des dans les jeunes CoOts techniques pour la.Résineux 2 abris / he . cours d'eau. plantations . localisation..Feuillus intolérants

construction: base fait · en bordure des champs dans les érablières Construction :àde billots avec et clairières. vocation acéricole. 50 $ / hectare jumelé àrecouvrement de

· dans la zone deune bonne formation .

broussaille.24 z..:F- transition entre 2

dimens ion: ..!::à::t2 ('we rlf« peuplements.

mètres de diamètre · le long des chemins

b/< ~ t~J~~_,, forestiers.parmis les aires de

Typed'aménagement Peuplement Prescription Localisation Contraintes Coûts additionnehfaunique

(à éviter)

3. Arbres et arbustes Tous .conserver quelques .partout .Aucun, s'il ya a bonn4fruitiers arbres et arbustes fonnation d~

fruitiers . lors de dégagement de travailleurs.(noisetier,viome, plantation, con servelcerisier,sorbier, quelques arbustes .CoQts pour plantationchèvrefeuille, aubépine, fruitiers.amélanchier, aulne,pommier,bleuet , etc. )

:

. Dans les zonesd'exploitation faunique :transplanter ou planterdes arbres ou arbustesfruitiers

Peuplements avec . à l'intérieur d'une .lisière boisée située entre . aucune .. possibilité de coQts

4. Ecotone ( zone derécupération de bois + lisière boisée de 5 à 15 2 peuplements qui se supplémentaires pour lamartelage. mètres situées entre les 2 différencient de facon modification apportée autransition entre 2

peuplements, effectuer importante en tenne de traitement forestierpeuplements)une coupe plus légère hauteur. prescrit.que le traitementprescrit..cette mesure s'appliqueentre 2 peuplementsvoisins qui sedifférencient de faconimportante en tenne dehauteur du peuplement.ex. champs vs boisérégénération natu. ouartificielle vs peuplementmarchand ..

Typed'aménagement Peuplement Prescription Localisation Contraintes Coûts additionnelsfaunique

(à éviter)

5. Sites de tambourinage .Peupleraie · conserver ou .Les troncs doivent être .éviter d'aménager des 50 $ / hectare +(gélinotte) .Bétulaie aménager des vieux situés de tel sorte qu'on ites de technique pour identifier

.Mélangé à feuillus troncs au sol totalisant assure qu'un couvert ambourinage en les sites ..intolérants. au moins 30 cm. de suffisant en jeunes tiges bordure de. Peuplement de densité diamètres. (jz.fo' ') sera disponible dans les lairières .A, B, C. de 30 ans + années à venir, dans un

· conserver ou rayon de 3 mètres.aménager des troncsdont une extrémité est .11faut donc choisir dessoulevée du sol de 1 à 2 emplacements où lamètres. (~ 17,(d~) densité de jeunes tiges es

élevée ..Conserver ouaménager un .Maintenir ou aménagerempilement fait avec des sites de tambourinageplusieurs troncs. en densité et en

· Les souches ou grossesrépartition adéquate.

grosses roches sont aussiutilisées.

· nb. suggéré: 4-5 sites /ha ..

Typed'aménagement Peuplement Prescription Localisation Contraintes Coûts additionnelfaunique

(à éviter)

6. Débris ligneux · Peuplement mature Dans les zones où il y a . Dans les érabllères à--------- ~· Mélangés coupes forestières Ivocation acéricole.· Résineux conserver: 4 billots/ha.· Feuillus intolérants d'un diamètre de 30 cm.· Peuplement ayant des et d'une longueur (/Z" )tiges de plus de 30 cm. d'environ 1.8 mètresde dhp (6pi.).

Les sections de souches:

d'arbres creux tombés ausol sont de bons choix.· Dans les pentes, orienterles bilIots dans le sens dela courbe de niveau etplacer si possible le bilIotcontre une souche (celaest bénéfique pour lafaune et réduitl'envasement.· Sur le site d'une coupe,laisser 10 % de débrisligneux .

7. Arbres vétérans Tous .Ils sont râres. 1. Bande riveraine: les Eviter de conserver des Aucun, si bonne(surannés) · conserver un min. de gros feuillus devraient Ivétérans là où il y a formation.

l/ha. être conservés . danger pour la sécurité.

.11serait souhaitable de 2. Partoutlaisser entre 3% et 8%d'un boisé en arbressurannés.

· sélectionner ceuxreprésentant le moins dedanger.

8. Arbres isolés Milieu ouvert Conserver dans la mesure 1. Dans les champs. Aucundu possible les arbres 2. Le long des chemins.isolés. 3.Dans les clairières.

Typed'aménagement Peuplement Prescription Localisation Contraintes Coûts additionnelsfaunique

(à éviter)

9. Bots de broussailles · Résineux . Sur les lots où · Les trouées sont ILe débroussaillage doit .L'entretien des zones de

· Mélangésterritoires identifiés bénéfiques pour la faune. lêtre effectué après le mois broussailles via lecomme zone à vocation de juin lorsque la plupart débroussaillage par

· Feuillus intolérants faunique , créer des · A proximité du milieu des oiseaux ont fini la bandes sont des cofits quipetites coupes par trouées riverain. nidification. ne sont pas couverts par

.peuplements pouvant d'environ .3 ha. · Adjacent à un les programmes régulierscontenir: peuplement de jeunes

Il y a une perte de : les cofits additionnels à1. Erables à épis . Pour les zones de productivité en matière prévoir sont d'environ2. Noisetier broussail1es ( .1 à .3 ha.) résineux denses(lièvres). ligneuse dans les zones de 520$/I1a. (incuant la3. Aulnes déjà existantes à .Adjacent à un broussailles. technique).4. Trembles l'intérieur d'un peuplement de résineux Cependant il y a5. Cornouiller peuplement: conserver matures (cerf). augmentation de

et entretenir en faisant productivité faunique .des petites coupes par .En bordure d'une

bandes à intervalles de 2 nouvelle plantation. Le choix à faire est selon

à 3ans à l'intérieure de la · A l'intérieure d'unla priorité accordée.

zone de broussailles dans peuplement à vocationune cédule de rotation de faunique.5 à 10 ans (les coupes derotation de 5 à 10 ansmaintiennent diversstades de développementet augmente la valeurfaunique) .

Typed'aménagement

Peuplement Prescription Localisation Contraintes Coûts additionnelfaunique(à éviter)

1O.Ensemencement de Peuplements à vocation · utiliser des mélanges de 1. les abords des chemins 1. mélange trèfleplantes herbacées faunique plantes indigènes. forestiers et les rouge,trèfle blanc et mil:

· les mélanges de plantesamoncellements de terre 18 $/ha.peuvent être semés

herbacées suggérées sont: lorsque les opérations 2. mélange sarrazin:

1. trèfle rouge, trèfle forestières sont 14 $ / ha.

blanc, mil ( dans un terminées. 3. mélange trèfle rouge etrapport de 5 : 1 : 5 ): 2. le long des sentiers mil : 9 $ / ha.,utilisés comme fourrage forestiers.par plusieurs espèces 3. dans les clairières Temps requis pour

fauniques. Semer entre herbacées .. l'ensemencement: 1/2

mai et aoÛt. journée /homme / ha.

Quantité suggérée: 8 lbs/. Les semences deprintemps(fin avril la fm

~ott/I:/YII1'hectare (4 kg./ha.)septembre) donnent

2. sarrazin: utilisé généralement de"'S 1} Lil" e ~comme graines par meilleurs résultats bien 7-

plusieurs espèces que l'on puisse semer Jcf/~d'oiseaux. Semer à d'avril à octobre.l'automne.

. Après les semis, il estg Q ID Lb~lt,ccQuantité suggérée: 20

Ibs/ hectare (9 kg./ha.), préférable d'enterrerlégèrement au rateau.

· Pour les abords des1 Kh\1 = (J.6 Ad.chemins forestiers

possibilité d'utiliser un

~~-mélange de semences deplantes herbacées pour

~vocation faunique et ./

stabilisation contreJ'érosion.· la fétuque rouge (30%)· l'agrostis blanc (15%)· le phalaris roseaux 15%· le trèfle hybride (15%)· la phléole des près 10%· le mélilot blanc (15%)Quant. sug. : Ibs/ha

Type (suite)d'aménagement

Peuplement Prescription + Prescription + Contraintes Coûts additionnelfauniqueLocalisation Localisation

(à éviter)

II. Cuvette d'eau ou Tous .Identifier et conserver Partout en forêt Aucune .Pour l'aménagement:source de surface

.Délimiter une zone 1 à 2 jours / hommes /source : 200 $ / sourcetampon et conserver la

végétation dans sonpourtour .

. Pour les propriétairesqui désirent augmenter lepotentiel faunique de leurlot: possibilitéd'aménagement léger(manuel) avec pic, pelleet détennination.Stabiliser les côtés avecdes roches plates.

Dimension suggérée:1 mètre de largeur par0.3mètre de profondeur.

Autre option: déposerdans la source une moitiéd'un baril de bois .

. Pour prolonger la duréede vie de la source:nettoyer feuilles,sédiments,branches accumuléesune fois / année.

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·_ •••••• ~n. ••• ~. ~ •• ~ ••••••• _~_ •• - •••• ,,-

Dimensions des nichoirs (en milimè'tres)Ouverlure d'entr6e Dimemlons inlirleurM Itauleur d'ins\ollo lil de Itobilolh) Indite d'uli·

diomitre houteur à ~onther houleur dulion du nkhoit DU topeoux où installer lisolion du

EspMM d'oiseaux deuIlS du sel requis le nklwir nkhoir palportir du ~oR(her (~lres) l'espiteplonther ou plolond

{anord bronthu 75 X 100 (ovale) 450 300 X 300 600 2 m ou dessus oui {, ( FR18(·S(ie (ouronn'/;::~' de l'eou, 3 à6 m 0((Gorrol6 oe~ d'Of c/'"' ou·dessus du sol Dt({rkerele d'Amirique 15 300 700 X 700 m 365m DUi A,D FR'elil·dut lIIQ(ul' at 0«'et=le G 0«Pit onl' A,I FRPit (h~velu· 45 72S 150 X 150 300 2,5 à6 m oui a RTY'on huppé A,' FRHlronde~e noire 1 65 2S ISO X 150 150 466m non A TF1Roselin familier A 0«Hlrmlle bitolore J 38 150 X 700 175 X l2S 2SO 1,5 à 4,5m non A TFRMerle·bleu de l'ut A JFRrK mineur· 38 Ils 100 X 100 250 3à6m oui a 1Sme.e à poitrine bIolKhe· a (k(Sillelle à poitrine rousse· 32 115 100 X 100 250 1,5 à 4,5 m oui a 1M6wnge à "te noire' a FRTroglodyte lomilier 25 X 65 (ovale) 150 100 X 100 225 1,5à4,Sm non A,F TF1

f~

____________ ._.h~.__..__ • _

Vulgarisateur réputé, Peler Lane a publié plu-sieurs livres sur les oiseaux du Québt'C.

TF1 = tris Ir'quent, FR = triquent, 0« = o«osIonnel, R = ,oreA = Aire ouverle ensoleillée (pôlurogM et terres ogrkolM).a = Ooirlire 100Mlière et bordure de lorêl, 8+ = œmme ., plus

gers, 1Jois6sde ferme el paru urbains.(" Terre Inondée ou QU·dessus de l'eau (oum1urt du nkhoir 10(

plon d'eau 1.D = Sur le tronc d'un ras arbre ou en un _ail peu fréquent'

leau, (Iothe" elt. .E = Forêl humldo on Ier,e basse (voDi., morkaga 01110.:eniOUl.

boisis).F = Jordin ou porterre pris dM (ORstrutlions.G = Forêt (olll16rienne ou mixto, konquiRe, lrêqutnt6e par l'oIsto1 :: Ni(ho en (olonle dom une malsonn.n. 6 (OIIIfHMliments m

plM, principalement le long du SolnJ.lOUlenl.2 = En ville el en banlieue, inslon •• le nkhoir au boul d'ua pal

milonique à ou moIm kois mèlrM du sol.• = RemplÎlIo nkhoir de brun de sde I(idre) jusqu'ou plafond.

ovrd·moi 1994

Typed'aménagement

Peuplement Prescription Localisation Contraintes Coûts additionnelfaunique(à éviter)

13. Le pré-barrage Tous .Installation: à l'aide de A l'entrée du ponceau le ILe pré-barrage sera Environ 1,000 $ s'il fautmachinerie lourd, on long des routes où !efficace en autant que le louer de la machinerie.( Disposif deentasse de chaque côté de chemins forestiers Iniveau de la route parprévention visant àl'entrée du ponceau, du susceptibles d'être apport à l'étang aménagé Temps d'installation: une

empêcher les castors dematériel d'enrochement inondées par les castors. bar le castor à partir du demi-journée.

venir obstruer l'entrée de(grosses pierres, oré-barrage soit plus Il est possible de réduireponceaux)gravier,etc.)de façon à Comme les castors levé. Il est alors les coOts en faisant

(L 'objectif re~herché laisser un passage au construisent des barrages important de hausser le coincider la constructionen construisant un centre pour permettre là où c'est le plus facile l1iveau de la route de du pré-barrage avec lespré-barrage est d'inciter l'évacuation naturelle de pour eux, l'entrée de plusieurs cm. à l'endroit de travaux de voirieles castors à ériger un l'eau. Il est important ponceaux est un endroit !où le ponceau est installé forestière .barrage là on le désire et que le passage au privilégié.

lafin d'éviter que le niveaulPar le/ait même, là où ils centre(qui est le Avant de débuter la d'eau de ('étang haussé parne nuiront pas à la route) prolongement de la construction de chemins les castors n'inonde la

décharge) ne soit ni trop forestiers vérifier la oute. De plus, il estlarge ni en forme de V présence potentielle de 1C0nseilléde fortifier lesinon les castors castors dans le secteur . emblai de la route à l'aidepourraient retourner à ~e grosses pierres afinl'entrée du ponceau .II importe de résoudre de ~'éviter l'érosion de lacomme auparavant. Au façon préventive et oute du côté de l'étang.centre du pré-barrage, là permanente lesoù les castors devraient problèmes causés par les.ériger un barrage, il est castors. L'installationimportant que le fond de d'un dispositif permanentl'étang ou du ruisseau devient donc important.soit assez près de lasurface de l'eau (environ10cm.). Les castors onthl'soin d'lin point d'nppuipour entreprendre laconstruction d'unbarrage, sinon ils iront denouveau colmater l'entréedu ponceau, même si lereste du pré-barrage estbien aménagé.

Type (suite)d'aménagement Peuplement Prescription + Prescription + Contraintes Coûts additionnelfaunique Localisation Localisation (à éviter)

14. Tuyau en T Etang ou lac rehaussé .Lorsquil est requis de .Matériel requis: tuyau TIIVHII en T Tuyau en Tet par les castors . maintenir à une hauteur galvanisé dont le (Banville, 1984)

tuyau avec module désirée le niveau d'eau diamètre, choisi en .il est nécessaire d'utiliser

d'un étang ou d'un lac fonction du débit du ~e la soudure pour · matériaux: 280 $ (1985

( Dispositifs visant àrehaussé par les castors, cours d'eau, permet fabriquer la section en T. · cofits de fabrication :

contrôler le niveau d'eauil y a lieu d'installer un l'abaissement du niveau . cette méthode a 270$ (1985)

dans un étang à castors)dispositif qui évacuera le d'eau; le tuyau central

fonctionné à certains .Temps de fabrication: 8trop-plein d'eau jusqu'à devrait mesurer 5m.hauteur désirée en dépit tandis que le T en ~ndroits tandis qu'à heures.

d'autres endroits lesde la présence de castors. mesurerait 2 m.tuyaux ont été colmatés ·Temps d'installation sur

La méthode consiste à 2. Le tuyau avec module: par les castors. A la le terrain: 8 heures

pratiquer une brèche une nouvelle technique lumières des expériences Tuyau avec moduleassez profonde dans le rot expérimentée dans le entés, il semble que cette (Morency, 1986)barrage, à y placer un Parc national de la méthode fonctionne entuyau dont l'extrémité Mauricie. Au lieu autant que le système soit · matériaux: 120$ (1992)amont sera l'entrée d'eau, d'utiliser un tuyau en T installé dans une

· cofits de fabrication: nilet à bien y ancrer le ,ils ont utilisé un tuyau profondeur d'au moins 2tuyau afm qu'il ne se avec un module. mètres. .Temps de fabrication: 4déplace pas. Ce module consiste à un heures.

I.Le tuyau en T: ce regroupement de 18 .Temps d'installation surdispositif ressemble à un sections de 5 pieds de le terrain: 2 heuresT. Il est constitrué de longueur de drain

deux sections: un tuyau agricole de 4 pouces de

droit galvanisé sans diamètre. Le tout est relié Le dispositif de Morencyensemble avec de laperforation et un tuyaubroche d'acier et s'adapte

Tuyau avec module, estspécialement conçu pour très avantageux car ilêtre adapté à une sur un tuyau de calvette permet de réaliser desextrémités du tuyau droit de 8 pouces de diamètre économies considérablesde façon à former un T .

qui constitue la sortie. pour sa construction etLes deux bouts du T sont son installation. De plusfermés et des il s'avère plus efficace

perforations d'environ 8 que le système en T.

cm. sont réparties sur lehaut et le bas de façon àce que l'eau puissefacilement circuler.

Typed'aménagementfaunique Peuplement Prescription Localisation Contraintes

(à éviter)

Coûts additionnel

3. Champs( reproduction)' .l2ansJesJ\ulnaies : · dans les bandes, laisserle sol dégagé à quelquesendroits, libre de grossesl

branches coupées.

15. Coupes en damiersoù par trouées àintervalles de 2 ans

avec rotation au 10ans ou 20 ans. (Bécasse)

1. FeuiIlus (- de 10 ans-pour nicher).

2. Aulnaies humides(alimentation/vers deterre ).

Important: proximité des3 sites.

.Prioriser lesaménagements sur dessites où le propriétairepriorise la vocationfaunique.

. si les aulnes possèdentdes branches inférieuresqui sont grosses etproches du sol, ils sonttrop âgées por servir à labécasse. Coupez desbandes à intervalle de 2ans de façon à ce quel'aulnaie entier soit coupésur une période de 10 ans( la superficie des bandescoupées à tous les 2 anscorrespond au 1/5 de lasuperficie totale del'aulnaie aménagée) .

. A la fin de la rotation de10 ans, ou s'il s'agit dejeunes aulnes, diviser lepeuplement de façon àcouperapproximativement 1110de la superficie à tous les2 ans en tant que section

d'une rotation de 20 ans .

.largeur min. suggéréedes bandes: 10 mètres.

· Il est important que les. s'assurer de la présence . débroussaillement dans3 sites soient situés de bécasse avant de les bandes: 520$/ha.proximité. procéder à des . d déb'

aménagements (istes . manutention es riSproximité d'un d s 1 1 P d' ligneux en dehors de, ,ous an e so, sons es

d eau. Al e d t bandes coupées: 450$/hama es r pro uc eurs auprintemps Il peents

nasillards ") .

.empiler les broussaillesle long des bandes.

· couper les bandes dans!le sens de la pente defaçon à faciliterl'égouttement.

~

Typed'aménagementfaunique

Peuplement Prescription Localisation Contraintes

(à éviter)

Coûts additionnels

16. Coupes en damiers,. Peupleraies

où par trouées à Bé 1 .. Il d 10 . tu alesmterva es e ans avecrotat~on au 40 ans ,.Mélangé à feuillus(Géhnotte) intolérants.

. Peuplement de densitéA, B, C et âgé de plus de30 ans.

.Pour les peuplementsdont le choix estprioritairement fauniqueen vue de la mise envaleur et pour uneaugmentation de ladensité des populations.

· L'unité d'aménagementtotale doit se faire sur 4à 8 ha. et présenter 3classes d'âges.

· Pratique forestière pouraména~er l'habitat : onsuggère de diviser en 4un peuplement de 4 ha.Chaque portion ou blocseront coupés totalementpar intervalles de 10 anspur une rotation de 40ans.

· On peut aménager lespeuplements de bouleauxjaunes de la mêmemanière mais la based'une rotation de 60 ans.

· La présence d'îlots deconifères à proximité esttrès important pour lasurvie hivernale etcomme couvert de fuite.

· Autres aménaeements::création d'ouvertures

pour les herbacées.

· plantation ou protectiond'arbres fruitiers.

· aménager un réseau desentier

la coupe totale enbandes ou en damniersest non-subventionnée.

Typed'aménagementfaunique Peuplement Prescription Localisation Contraintes

(à éviter)

Coûts additionnels

17. Coupe en damiers oùpar trouées àintervalles de 15 ans

avec rotationau 60 ans (Lièvre)

. Jeunes Peuplements derésineux dense (épinettes,sapins)âgés de moins de30 ans , et les cèdrièresplus agées qui présententune strate arbustive dedensité élevée(correspond à l'aire derepos et d'abris).

peuplement résineuxprésentant aprèsaménagement 3 classesd'âges répondants auxbesoins du lièvre.

· Peuplement dont lechoix est prioritairementà vocation faunique ..

· l'unité d'aménagementde J'habitat devrait avoir4 à 6 hectares .

· L'intervention forestièrerecommandée consiste àdiviser un peuplementpotentiel d'environ 4 ha.en 4 portions égales. Onprocède à des coupestotales dans chacune deces portions à intervallede 15 ans pour unerotation de 60 ans. Cetteintervention permet decréer 4 classes d'âgesdont 3 sont essentiellesau x besoins du lièvre.

· Lors des intervalles decoupe, dans les 3 blocsadjacents à celui où ilcoupe totale, il estpossible d'effectuer destravaux sylvicolesmodérés dans la mesureque cela ne nuise pas auxbesoins vitaux du lièvre .

.Une autre pratiqueconsiste à procéder à despetites coupes totales àl'intérieur des aires derepos (trouées de 10 à 15mètres de diamètre), envue de créer des airesd'alimentation,

Au trcs.JI.t1lIDémaicmcnts.:

· création d'abris au sol..ensemencement de

L'objectif est de. La coupe d'éclaircie . La coupe totale dans I~favoriser la proximité des récommerciale dans les bandes , damiers ()fj

aires d'alimentation, de euplements de résineux trouées n'est p~repos et d'évitement des st dommageable pour le subventionnée.prédateurs. lièvre parce qu'elle .

iminue sensiblement la' ~o~ts .techmques pOl". L'entremêlement de ces ualité des aires de repos déhmltatlons diaires sur une grande t d' b . peuplement en 4 portions. a riS.superficie favorisera une,augmentation de ladensité de population.

. Les aires d'alimentationsituées à proximité desaires de repos sontdavantage utilisées quecelles plus éloignéeslmême si ces dernièresoffrent une plus grandequantité de nourriture.

Afin d'obtenir unedensité élevée de lièvre,on devrait privilégier desunités d'aménagementsde l'ordre de 2.5 à 3hectares.

l , 1 -- m -_. 1 .J

Typed'aménagement Peuplement Prescription Localisation Contraintes Coûts additionnelfaunique

(à éviter)

18. Récolte légère en . zone humide · récolte avec petite . milieux humide . traiter avec prudence . fonnation et éducatio"hiver avec petite

. cèdrière (en bordure machinerie ( cheval des travailleurs forestiers.machinerie mécanique) . vérifier la présence de

des cours d'eau) faune.· récolte avec chevaux. conserver arbres

· récolte avec motoneige fauniques, débris ligneux,l'hiver. ~bris, nids, etc.

· récolte légère

ryp~d'aménagementfaunique Peuplement Prescription Localisation Contraintes

(à éviter)

Coûts additionnel

· mélangés

19. Sentiers forestiers l.peuPlementt à vocationd'observation pour la faunque d'exploitation.faune.

· résineux

· feuillus intolérants

· aménagements prescritspour augmenter lesoccasions d'observer lafaune.

· aménager des petitssentiers de 2 mètres delargeur.

· faire les sentiers le plussinueux possible ( ilsseront plus utilisés par lafaune ).

· aménager des abris etnichoirs à proximité dusentiers.

. aménager à proximitdes cours d'eau.

. aménager à proximitd'une zone de transitioentre 2 peuplement(écotone ).

aménager dans depeuplements où il yprésence de petite faune.

Toutes les espèces ne . aménagementéagissent pas de la même sentiers ( coupe

façon à la présence débroussaillage,umaine. Alors que nettoyage des débris dertaines espèces moins coupe) : ~oléra~tes auront tendan~e t.t f!) c!) <k /1<'

qUitter les endroits /SoC- •

tilisés par l'homme,'autres mieux adaptéesux nouvelles conditionsnvironnementalesiendront les remplacer.

. On doit distinguer lesimpacts humains directs etindirects. Dans laremière catégorie, onetrouve les dérangementst les interactions

résultant de la rencontrentre l'homme et l'animal.

ans le cas des impactsindirects, on fait référenceux effets secondaires de

la présence humaine sur lafaune, à savoir leserturbations de l'habitatu d'autres paramètresnvironnementaux. Enénéral, la grande fauneend à être plus affectéear les contacts directsvec l'homme alors que la

petite faune est plusensible aux impacts

indirects sur l'habitat.

. Toute les espèces n'ontas le même degré deolérance face àl'homme. La simpleprésence d'humains peut

rovoquer la désertion dunid chez plusieurs espèces

u ~ _1 •.••••

Typed'aménagement

Peuplement Prescription Localisation Contraintes Coûts additionnelsfaunique(à éviter)

20. Restauration de la . Petits cours d'eau en A venirbande riveraine en milieu agricolemilieu agricole

21. Corridors pour la . milieu agricole A venirfaune

Le nettoyage ne doit pas . Le temps requis dépenJêtre excessif; on doit de la longueur de cou~préserver la diversité des d'eau à nettoyer et d,composantes naturelles l'ampleur du nettoyage à

du cours d'eau. effectuer.

Typed'aménagementfaunique

22. Nettoyage des petitscours d'eau

Peuplement

. Tous

Le nettoyage estsouvent la premièreintervention qui doit êtreeffectuée pour restaureret aménager un coursd'eau.

Prescription

. Ce type d'interventionconsiste à retirer du coursd'eau les élémentssusceptibles de nuire àl'établissement ou audéveloppement d'uneespèce de poisson quel'on veut privilégier outout simplement pouraugmenter ou conserverla qualité de l'eau.

. Le nettoya&e pennet:_ - de donner accès àdes sites de reproduction,d'alevinage etd'alimentation rendusinaccessibles par unvieux barrage de castors,un embâcle, des déchetsde coupe forestière, etc.

- de restaurer etd'aménager des secteursde cours d'eau propices àla fraie, à l'alimentationet à l'alevinage qui ontété altérés par desactivités humaines(construction d'une route)ou par des phénomènesnaturels (colmatage dugravier des frayères parJ'accumulation desédiments et de matièreorganique) .

- d'améliorer l'aspectvisuel d'un cours d'eau

ImDortant:Utiliser de l'équipementléger: scie mécaniquc,râteau, pelle ronde,hache, sécateur, tire-fort,

Localisation

. Le nettoyage se faitdans le lit et sur les

berges, sur la largeurnécessaire pour dégagerle plan d'eau de ce qui

peut nuire àl'établissement ou audéveloppement des

espèces visées.

. On nettoiegénéralement les

tributaires d'un lac lesplus prometteurs pour la

fraie, de même quecertaines sections

accessibles de petitscours d'eau isolés.

Contraintes

(à éviter)

On doit laissersuffisamment d'abrispour les poissons.

· On doit obtenirobligatoirement uneautorisation du Ministèrede l'environnement et de

la faune.

· Pour minimiser leréchauffement de l'eaula taille des arbres et des

arbustes riverains ne doitentraîner d'ouvertureimportante du couvertvégétal au-dessus du

cours d'eau.

· Le nettoyage d'un coursd'eau ne doit pasaugmenter exessivementla vitesse d'écoulementde l'eau ni provoquer uneérosion.

Le nettoyage doit sefaire par étapes~uccessives; en effet, laImodification del'écoulement de l'eau peut

f:ovoquer d'autresodifications qui

écessiteront un secondettoyage.

Apès un nettoyage,lattcnùre un ccrtaln tcmp!l

de quelques heures à unelioumée) avant d'aménager

~ -J .0 :1_'\

Coûts additionnelS

Il faut prévoir 2personnes pour pouvoiflldéplacer des objet$lourds.

Typed'aménagementfaunique Peuplement Prescription Localisation Contraintes Coûts additionne

(à éviter)

aménagelesles

~· les seuils sont aménagé

,un échelle à poissons est

dans les sections droite nécessaire lorsqu'on est ende faible profondeur. présence:

- un obstacle naturel( chute, barrage de

castors)

· déflecteurson construit lesl

déflecteurs dans lesections où le courant eslent et dans les sections'de faible dénivellation.Là où le courant esrapide et cause dl'érosion, on peuaménager des déflecteurspour le réorienter .

- un courant troprapide

. écl1cllesàDoissons

~. pierres plates dans les

zones peu profondes .. berges artificielles en

surplomb, le long des

· fr<\yèreson aménage de

frayères dans les sectionoù le débit et la vitessesont faibles et dans lesections où la pente ndépasse pas 10 % ..

Les techniques utiliséesont: la caisse-frayère, 1lit de gravier, la boîte degravier.

.Ils existe plusieurs. Variables selon les type,.cette intervention S

~

ontraintes pour les d'aménagements.t, là"l ivers aménagements, ..pra Ique ou 1 Y exemple : nVlère à

érosion des berges à 1 .Consulter un spécialiste. Perche: 10,000$/ km.suite d'interventions dl'hommeexceptionnellement,phénomènes naturels.

3. effectuer une étuded'avant-projet: inventaireterrain (utiliser lesfiches d'inventaire deshabitats aquatiques de laFondation de la Faune duQuébec ou du M.E.F.).

Les différents typesd'aména~ements pouvantêtre recommandés sont: :

, stabilisation des berges. frayères, déflecteurs. seuils, abris, échelles à poissons

. Il existe un ordrechronologique et logiqueselon lequel on devraitfaire des aménagements.

1. consulter le pland'aménagement duterritoire ou consulter lebiologiste du M.E.F. devotre territoire.

2. Assurez-vousobligatoirement d'êtreencadré et supervisé parun biologiste ouaménagiste possédantde l'expérience dans cedomaine ..

Ongénéralementtributaires d'un lacplus prometteurs.

23. Aménagement despetits cours d'eau pourl'habitat du poisson

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