26
pour consultation seulement sVP, remettre dans 'a boite No. 11 # REVUE DE LITTERATURE # # SUR LA PROBLEMATIQUE DES ECUREMLS #, , DANS LES EBABLIERES SUCRIERES UNE FORÊT HABITÉE D1 FOm~~W --.-- ~ SERVICE D'EXTENSION EN FORESTERIE DE L'EST DU gUÉBEC

Document

Embed Size (px)

DESCRIPTION

http://www.modelforest.net/media/k2/attachments/BSL_Problematique_Ecureuils_Erablieres_FR_1.pdf

Citation preview

Page 1: Document

pour consultation seulementsVP, remettre dans 'a boite

No. 11#

REVUE DE LITTERATURE# #

SUR LA PROBLEMATIQUE DES ECUREMLS#, ,

DANS LES EBABLIERES SUCRIERES

UNE FORÊTHABITÉE

D1FOm~~W--.-- ~

SERVICE D'EXTENSIONEN FORESTERIE DEL'EST DU gUÉBEC

secfmod
Rectangle
Page 2: Document

Produit pour le compte de

lA FORÊT MODÈLE DU BAS-SAINT-LAURENT INC.

par le

SERVICE D'EXTENSION EN FORESTERIE DE l'EST DU QUÉBEC

une composante du

Centre de formation et d'extension en foresterie de l'Est du Québec

Mars 1995

Page 3: Document

PRÉSENTATION

Cette revue de littérature a été effectuée pour le compte de La forêt modèle du Bas-Saint-Laurent et porte sur la problématique de l'écureuil roux dans les érablières sucrières. Ils'agit d'un problème récurrent et les dégats causés à certaines exploitations sont parfoisconsidérables.

Dans le cadre de cette recherche, tous nos contacts nous ont conduit vers le spécialiste dela question au Québec, M. Gaétan Lauzier, du ministère québécois de l'Agriculture, bureaude Rimouski. Monsieur Lauzier a produit en 1993, une revue de littérature passablementcomplète sur le sujet; c'est pourquoi nous vous la transmettons intégralement dans leprésent document, avec son aimable autorisation.

Page 4: Document

ÉQUIPEMENTS SUSCEPTIBLES DE RÉDUIRE DE FAÇON PERMANENTE

LES DOMMAGES CAUSÉS AUX INSTALLATIONS ACÉRICOLES

PAR LES ÉCUREUILS

CONFÉRENCE PRÉSENTÉE PAR

GAÉTAN LAUZIERTECHNOLOGISTE AGRICOLE

M.A.P.A.Q. - DIRECTION RÉGIONAL~ 01RIMOUSKI

DANS LE CAbRE DU COLLOQUE DE L'ÉRABLE DE GRANBYGRANBY

LE 5 FÉVRIER 1993

Page 5: Document

INTRODUCTION

TABLE DES MATIÈRES

........................ 1

1 • L'ÉCUREUIL ROUX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1

a) Répartition .................... 1

b)

c)

Moeurs

Habitat

..........................................

2

4

d) Reproduction ................... 5

e) Intérêt économique ................ 5

2. DOMMAGES À LA TUBULURE ....•......•..... 6

3 . PROJET DE RECHERCHE .................. 6

a) Objectifs . .................... 7

b) Dispositifs de contrôle. La cage "B.-L.". Le blindage anti-rongeurs

............ 8

c)

d)

Description du projet .

Dispositif expérimental

............. 8

••••••• 8

e) Investissement ............. • 9

f) Interprétation des dommages ............ 10

g)

h)

Coût par traitement

Rentabilité ....

................

................

11

13

CONCLUSION ........................ 14

Page 6: Document

REMERCIEMENTS

J'adresse mes remerciements à madame Andrée Gagnon, ingénieure

en génie forestier au Groupement acéricole de l'Est à Auclair dans

le comté de Témiscouata, pour sa collaboration à la préparation de

cette conférence.

Page 7: Document

ÉQUIPEMENTS SUSCEPTIBLES DE RÉDUIRE DE FAÇON PERMANENTE

LES DOMMAGES CAUSÉS AUX INSTALLATIONS ACÉRICOLES

PAR LES ÉCUREUILS

INTRODUCTION

Dès la mise en place des systèmes de collecte de la sèved'érable à la fin des années 1970, on a cons ta té des dommagescausés à la tubulure par les écureuils.

Différents dispositifs ou pratiques ont été expérimentés pourcontrer ces attaques et réduire les dommages.

Dans cette conférence nous vous présenterons deux dispositifssusceptibles de réduire de façon permanente les dommages causés auxinstallations acéricoles par les écureuils.

1. L'ÉCUREUIL ROUX

Avant de voir les différents dispositifs expérimentés chez lesproducteurs, il serait bon de parler de ce petit animal et desdommages qu'il cause.

a) Répartition

L'écureuil roux (Tamiasciurus hudsonicus) est une espècetrès diversifiée qu'on a pu subdiviser en 15 sous-espècesgéographiques habitant le Canada. Les races sedistinguent par la dimension du corps, par la longueurrelative de la queue et par la couleur qui va du pâle aufoncée.

On rencontre au Québec 4 sous-espèces d'écureuils rouxdans l'aire de distribution de l'érable à sucre rouge etargentée :

Page 8: Document

(Bangs), 1899, Proc.Les Maritimes (àQuébec (au Sud du

2

Tamiasciurus hudsonicus gymnicusNew England Cool, Club 1:28.l'exclusion de Terre-neuve) et lefleuve Saint-Laurent).

Tamiasciurus hudsonicus Laurentianus Anderson, 1942,Rapp. ann. de la Société d'histoire nationaleProvancher, Québec 1941:31. La Côte nord du golfeSaint-Laurent.

Tamiasciurus hudsonicus loquax (Bangs), 1896, Proc.Biol. Soc. Washington 10:161. Le Sud de l'Ontario etl'ouest du Québec.

Tamiasciurus hudsonicus regalis A.H. Hamelle 1936,Occas. Papers Mus. Zoll. Université Michigan 338:1.Le Centre de l'Ontario et du Québec. (ANNEXE 1)

b) Moeurs

C'est un petit rongeur diurne. Il se montre trèsaudacieux, curieux, bruyant et rapace. Fondamentalementil est plutôt solitaire : il tolère mal la présence dessiens de même que celle des oiseaux et autres petitsmammifères. Il arrive qu'il accepte ses congénères; ils'associe parfois à son conjoint pendant quelques mois,loge avec lui ou avec ses petits à demi-élevés.

L'écureuil roux fait preuve d'une extrême agilité dansles arbres, courant même sur la surface inférieure desbranches. Il peut sauter entre des branches éloignées de3 m (10 pi) et se laisser tomber sur le sol d'une hauteurde 10 m. Il est aussi un bon rongeur.

Les écureuils roux besognent surtout pendant les deuxpremières heures du jour et, de nouveau, juste avant lecrépuscule~

Page 9: Document

3

Par les temps froids d'hiver, ils ne sortent guère qU'aumoment le plus chaud de la journée. Ils n'hibernent pas,mais se réfugient néanmoins pendant deux ou trois joursdans leur nid ou leur terrier pour fuir les tempêteshivernales.

Le domaine individuel varie entre 1,36 et 3,02 ha (2,73et 6,03 acres). Les densités de populations ont descreux de 0,56 individu à l'hectare (0,28 à l'acre), etdes crêtes de 3,70 (1,85) selon l'habitat.

L'animal s'abrite très diversement selon le milieudans les arbres creux, trous de pic, nids de feuilles,nids d'écorces, arbres tombés, cabanes d'oiseaux, tas depierres, terriers sous les racines d'arbres ou monceauxde cônes.

Dans le sud de son territoire, il se réfugie le plussouvent dans un nid de feuilles pendant l'hiver, tandisque dans le nord, il vit habituellement dans un terrier.

Cet écureuil doit sa prolifération remarquable, entreautres choses, à la diversité de son régime. Au Canadail mange surtout des cônes de pins blanc, rouge,sylvestre, gris ou de Murray, d'épinette rouge oublanche, de sapin baumier ou de Douglas, de pruche, demélèze et de thuya. Dans les forêts feuillus il mangedes noix. Il se nourrit également de bourgeons, defleurs, de fruits charnus, d'écorce, de champignons et desève, selon la saison. Au printemps, il mange lesbourgeons gonflés de sève, les fleurs -et les chatonsd'arbres à feuilles caduques. Il entaille aussi l'écorcedes arbres pour s'abreuver de sève. L'été venu il senourrit de baies, de graines, d'insectes divers, d'oeufsd'oiseaux, d'oisillons et de souris. Il se régale ausside champignons.

Page 10: Document

4

L'écureuil roux est un carnivore vorace, beaucoup plusaudacieux que les autres espèces arboricoles car il nerecule qu'en présence de prédateurs. Il dévore dessouris sylvestres, des campagnols, des merles d'Amérique,des merles bleus et des gélinottes huppées.

Les écureuils roux sont un maillon important de la chaînealimentaire de la forêt boréale. Ces omnivores trèsnombreux sont fréquemment la proie d'un grand nombre decarnivores.

Ce sont les oiseaux de proie sylvestre qui leur font lachasse la "plus opiniâtre:

la buse à queue roussela buse à épaulettes roussesla petite busel'épervier de Cooperl'autourla petite crécelle d'Amériquele busard des maraisla chouette rayéele grand-duc.

Parmi les mammifères prédateurs, citons la martred'Amérique, le pékan, le lynx roux, le lynx du Canada, labelette à longue queue, le coyote et le loup.

c) Habitat

L'écureuil roux s'adapte facilement à des habitatsvariés. Hôte typique de grandes étendues de résineux onle retrouve un peu partout au Canada. A vrai dire, ilest l'un des rares mammifères de la forêt climacique deconifère. Il vit également dans les forêts d'arbresfeuillus de l'Est, bien qu'il préfère les mixtes,comprenant des pins blancs et des pruches sur le versantnord des collines.

Page 11: Document

5

d) Reproduction~Dans le sud de son aire de dispersion, lé femelle adulte

a deux portées par année. Les portées naissent soit enavril ou mai, soit en août ou septembre après unegestation d'environ 40 jours. Elles varient d'un à huitpetits, soit 4,5 en moyenne. Ils mesurent environ 70 mmde longueur et pèsent quelque 6,7 g. Ils sont sevrésentre la 7e et la 8e semaine, et sortent du gîte vers 10semaines quand ils ont atteint à peu près le tiers deleur taille. Les rejetons restent auprès de leur mèrejusque vers 18 semaines, après quoi ils se dispersent.Ils muent à 11 mois et se reproduisent vers un an. Lesfemelles nées en été connaissent vraisemblablement leurpremier oestrus au milieu de l'été suivant.

e) Intérêt économique

Le rôle de l'écureuil roux, dans l'aménagement forestier,est fort controversé. Il endommage grandement les plantsde jeunes arbres croissant dans le voisinage de la forêt,car il mange les bourgeons terminaux. En outre, ilconsomme une quantité considérable de graines deconifères.

Par ailleurs, l'écureuil roux joue un rôle important dereboisement, en enfouissant des graines d'arbres qu'iloublie de .récupérer, et en exterminant des insectesnuisibles aux forêts. Il sert en outre très certainementde proie tampon, protégeant certaines espèces plusappréciées contre la voracité des prédateurs.

La fourrure de cet écureuil a peu de valeur.

Avec la mise en place du système de collecte de l'eaud'érable dans les érablières, l'écureuil roux s'y estattaqué, les endommageant, à l'occasion, de façon sévère,au point d'occasionner des coûts de remplacement élevés.

Page 12: Document

6

2. DOMMAGES À LA TUBULURE

Depuis les premières installations de système du collecte sousvide de la sève d'érable (SYSVAC), l'écureuil roux est devenul'ennemi juré des acériculteurs. Son instinct le pousse àtransporter et à accumuler tout objet qui lui semblecomestible.

Les quelques en.quêtes menées auprès des acéricul teurs ontpermis de faire -les constations suivantes

plus de 80% desdes dommagesprincipalement

acériculteurs quiattribuables

l'écureuil;

utilisent le SYSVAC ontaux rongeurs dont

les coûtsconsacré àQuébec desdollars.

de remplacement du matériel et le tempsla réfection des systèmes représentent audéboursés annuels de près d'un million de

Les différents dommages causés à la tubulure sont :

la disparition de l'ensemble du système (chalumeau,bouchon, chute, té);

le grignotage, le coupage et le perçage des tubeslatéraux 5/16".

3. PROJET DE RECHERCHE

Ce projet de recherche est réalisé dans le cadre d'unprogramme d'essais et d'expérimentation en agro-alimentaire(Entente auxiliaire Canada-Québec sur le développementéconomique de l'Est du Québec). Le Groupement acéricole del'Est est responsable du projet. Le projet a débuté en 1990et prendra fin en 1993.

Page 13: Document

7

a) Obiectifs

L'objectif de ce projet est d'offrir aux acériculteursune solution qui se voudrait efficace tout en respectantl'environnement et la population des rongeurs. Pour cefaire, les deux dispositifs de protection sont installésde façon permanente pour empêcher les rongeurs des'attaquer aux chalumeaux et i la tubulure. Plusparticulièrement, les données recueillies permettront :

1. De vérifier le coût et l'efficacité des deuxdispositifs.

2. De vérifier l'effet répulsif des dispositifs decontrôle sur les portions adjacentes et les entailles(non protégées).

3. De vérifier leur impact sur les différentes opérationsd'exploitation de l'érablière.

b) Dispositifs de contrôle

La caq.e"B.-L."

Il s'agit d'une cage de 16 cm x 10 cm x 8 cm, entreillis métallique galvanisé, dans laquelle en dehorsde la saison de production, le système (chalumeau,bouchon, chute, té) est enfermé. Ce dispositif a étémis au point par l'équipe de recherche de l'érablièreexpérimentale du M.A.P.A.Q. i Saint-Norbert en 1986.(ANNEXE 2)

Le blindaqe anti-ronqeurs

Le blindage anti-rongeurs est fait d'un fil d'aciergalvanisé de 0,35 po de diamètre enroulé comme unressort. Ce blindage est placé en permanence sur letube 5/16" de la chute et de part et d'autre du té5/16" sur une longueur de 6 i 8 pouces. Le chalumeauet le té ne sont pas protégés.

Page 14: Document

8

Le blindage anti-rongeurs fut mis au point par lacompagnie I.P.L. (Annexe 3)

c) Description du proiet

Trois érablières participent à ce projet : Érablière LaGrande Coulée de Lejeune, Productions J.M.D. inc. deLejeune et l'Érablière Jean-Pierre Caron de Squatec. Autotal 12 500 entailles, réparties dans 4 parcelles, soit2 parcelles de 4 000, une de 3 000 et une autre de 1 500dont 6 150 entailles ayant le traitement de la cage,5 150 entailles avec le dispositif du blindage et 1 250entailles témoins (sans dispositif).

d) Dispositif expériemntal

Chaque parcelle (ou érablière) est divisée en 3 blocségaux, comprenant chacun 10 % du nombre total d'entaillessous expérimentation, dans cette parcelle.

Chacun des 3 blocs est subdivisé en 3 sous-blocs égaux.Chaque sous-blocs est divisé de manière égale entre 3traitements (cage - blindage - témoins).

La localisation des blocs est faite au hasard, tout ens'assurant de les répartir de façon homogène dans chaqueparcelle retenue pour fins d'expérimentation.

L'homogénéité des blocs, de même que l'aspect répétitifdes traitements permettent d'éliminer l'effet desvariations spatiales des populations d'écureuils. Ainsi,pour vérifier statistiquement l'efficacité desdispositifs et leur effet répulsif sur les portions nonprotégées, 30 % des entailles de la parcelle sontutilisées. Ceci permet l'analyse statistique sur 3variables (traitements) représentant chacune 10 % desentailles de la parcelle.

Page 15: Document

9

Le reste des entailles sous expérimentation (70 % danschaque parcelle) est protégé par l'un ou l'autre desdispositifs i l'essai (cage ou blindage). Ceci permet devérifier :

l'effet répulsif d'un dispositif sur l'autre;l'impact de chaque dispositif sur les opérationsd'exploitation et leur acceptation par lesexploitants. (ANNEXE 4)

e) Investissement

Les investissements relatifs il'installation des dispositifs sontcage, et de 2,21 $ pour le blindage.

l'achat et ide 3,01 $ pour la

(Tableau 1)

ÉVALUATION DE COÛTS ($/ENTAILLES) POUR

CAGE Matériaux broche 0,75 $ i 0,81 $

Assemblage et 1,80 $ i 2,20 $installation

TOTAL 2,55 $ à 3,01 $

BLINDAGE Matériaux 0,60 $ à 0,94 $

Installation 0,80 $ à 1,27 $

TOTAL 1,40 $ à 2,21 $

Page 16: Document

10

f) Interprétation des dommaqes

Si on compare les donnés recueillies à l'hiver 1991 etcelles de l'automne 1991, soit en dehors dela saison deproduction et avant la réparation des dommages, onconstate que les dommages à la tubulure sont en moyennede 14,5 % pour la cage et de 12,7 % pour le blindage,soit un écart de 1,8 %. Par contre, si on compare lesdonnées pour l'été 1991 et celles de l'été 1992, soitapris la saison des sucres, alors que la cage a étéouverte et qU'elle n'offrait plus de protection pour lesystime té-chalumeau-bouchon, l'écart s'accroît entre lacage et le blindage pour atteindre 2,3 %. La cage estdonc moins efficace que le blindage.

OBSERVATION DES DOMMAGES (%) 1990-1992

PÉRIODE TRAITEMENT ER #1 ER #2 ER #3 ER #4 TOTALAutomne TÉMOIN 54,25 2,00 10,00 20,00 21,56

1990 CAGE 15,75 0,75 3,33 9,33 7,29BLINDAGE _____!~_~?_o_m ___2-_'_?_O_--------~-'-~-~-------~~-'-~~_______J_~3_~_-----------------TOTAL 28,17 1,42 5,44 13,11 12,03

Hiver TÉMOIN 74,75 38,50 22,70 27,33 40,821991 CAGE 17,75 15,00 10,33 Il,33 13,60

BLINDAGE m __!~_~?_~ m ___?_'_??____m __~_'_~.?________~~_'_~J_ ______!_2_~.?_!_-----------------TOTAL 37,00 21,08 13,12 17,78 22,25

Été TÉMOIN 36,50 9,50 11,67 8,67 16,591991 CAGE 13,50 7,25 10,67 5,33 9,19

BLINDAGE _m_!7_,_~_~ ______3_,_?_0_ ________!_'_~J_ --------~-'-~-~--_._---~~~-~------------------TOTAL 22,42 6,42 8,00 6,67 10,88

Automne TÉMOIN 57,25 46,00 24,33 42,00 42,401991 CAGE 15,50 21,50 17,67 7,33 15,50

BLINDAGE m __~SJ_~?_C!._____!SJ_,_??________?_'_~_C!._______~~_'_~2_ ______!.?_~2_~_-----------------TOTAL 31,08 26,08 15,67 21,78 23,65

Hiver TÉMOIN 13,50 13,75 29,00 32,67 22,231992 CAGE 10,75 9,00 10,67 14,00 11,11

BLINDAGE _____!:.,_9_0_mm?_'_~?_ ________~_'_~J_ _______2_~_'_~2.______!.4_~3_~_-----------------TOTAL 13,08 10,67 16,11 23,56 15,86

Été TÉMOIN 6,00 4,00 4,67 13,33 7,001992 CAGE 3,00 2,00 7,33 4,67 4,25

BLINDAGE ______2-_'.~_C!.______3.,_?_5__._----_!-'-~~ --------~-'-~.?-_______..2_~SJ_~_-----------------TOTAL 3,33 2,92 4,33 7,11 4,42

Page 17: Document

11

Les observations ont démontré que les entailles témoins(sans protection) ont été endommagées à 40 %, alors queles entailles protégées (cage et blindage) l'ont étéentre 10 et 15 %.

OBSERVATIONS DES DOMMAGES (%11990-1992

45

40

35p0

30urc 25en 20t

a 159e

10

5

0

AUTOMNE 90 HIVER 91 ÉTÉ 91 AUTOMNE 91 HIVER 92 ÉTÉ 92

[] TÉMOIN

!§ CAGE

~ BLINDAGE

g) Coût par traitement

Les coûts par traitement (témoin-ca ge-blindage) tiennentcompte des frais encourus pour le remplacement dumatériel endommagé, de la main-d'oeuvre et du tempssupplémentaire occasionné par l'impact des dispositifsdans les opérations acéricoles (entailles - désentaillage- lavage - réajustement des dispositifs de contrôle).

Page 18: Document

COÛTS ANNÉE # 1 (Automne 1990 à Automne 1991)12

TÉMOIN CAGE BLINDAGERéparation· Matériel 224,64 $ 439,12 $ 111,79 $· Main-d'eouvre 625,35 $ 410,67 $ 260,17 $

Autres coût 174,93 $ 828,73 $ 465,01 $main-d'eouvre

Autres 75,00 $ 75,00 $ 75,00 $TOTAL 1 099,92 $ 1 753,52 $ 911,97 $

$/ENTAILLE 0,88 $ 1,40 $ 0,73 $

COÛTS ANNÉE # 2 (Automne 1991 à Automne 1992)

TÉMOIN CAGE BLINDAGE

Réparation· Matériel 257,42 $ 136,48 $ 77,31 $

· Main-d'oeuvre 791,01 $ 420,01 $ 219,34 $

Autres coût 174,93 $ 539,63 $ 204,19 $

main-d'oeuvre

Autres 50,00 $ 50,00 $ 50,00 $

TOTAL 1 273,36 $ 1 146,12 $ 550,84 $

$/ENTAILLE 1,02 $ 0,92 $ 0,44 $

Que ce soit pour l'année 1 (automne 1990 à automne 1991)pour l'année 2 (automne 1991 à automne 1992), les témoinsprésentent les coûts à l'entaille les plus élevés enraison des nombreuses réparations qui y ont étéeffectuée.

Page 19: Document

NOTE13

Les autres coûts en main-d'oeuvre, pourl'année 1, sont de beaucoup supérieurs à ceuxde l'année 2 en raison Ide fortesprécipitations de neige ayant nécessité dupelletage pour déneiger la tubulure.

Les témoins présentent le coût à l'entaille le plus élevéen raison de nombreuses réparations qui y ont étéeffectuées. La cage est plus dispendieu~e que leblindage en raison des coûts de la main-d'oeuvre reliésà son opération, mais aussi parce que le systime té-chalumeau-chu te-bouchon n'est pas protégé pendant la

;~aison de production. Le blindage est donc le dispositifle plus économique.

h) Rentabilité

La rentabilité des dispositifsétablie à partir des coûtsréparation et d'opération.

de protection ad'investissement,

étéde

RENTABILITÉ DE LA CAGE ET DU BLINDAGE

Coûts pour le témoin :(Réparation et opération)

1,02 $

CAGE BLINDAGEInvestissement 3,01 $ 2,21 $

().'t~~$Coûts par dispositifs 0,'B<r$

(Réparation et opération)0.(0 0,5.8

Économie ~$ ~$

RENTABILITÉ (ANNÉE) '$3 (). 4.

Page 20: Document

Le blindage se rentabiliseest non rentable, car ill'investissement.

CONCLUSION

en 4 ans,faut 22

14

alors que la cageans pour combler

En dehors de la saison de production, laoffrent une protection comparable. La cageprotection hors saison. Par contre ilinconvénients :

cage et le blindageprésente une bonnecomporte certains

une mauvaise protection en saison de productionun temps plus long pour l'entaillage et le lavageune installation difficileil se déforme et se brise lors de manipulations fréquentesson coût est élevé, 3,01 $/entaille (0,81 $ pour lematériel plus 2,20 $ pour la fabrication, l'assemblage etl'installation).

Le blindage anti-rongeurs présente les avantages suivants

une bonne protection à l'annéeil est facile à installerson coût est moindre que la cage 2,21 $/entaille (0,94 $pour le matériel plus 1,27 pour l'installation).

Les inconvénients sont :

le té et le chalumeau sont moins bien protégés.

Il semble qu'aucun des moyens précités ne soit infaillible.Toutefois ils permettent de réduire l'incidence des dommages à latubulure.

Que ce soit la cage ou le blindage anti-rongeurs aucun nesemble présenter la solution. Toutefois, ces dispositifs peuventêtre jumelés de façon à combler la faiblesse de l'autre.

Page 21: Document

Le blindage anti-rongeurs estsatisfaire les acériculteurs quidispositifs de protection.

15

plus économique et sembleparticipent à l'essai des

La cage semble présenter plus d'inconvénients et est pluscoûteuse que le blindage anti-rongeurs. Le rapport final del'expérimentation précisera davantage les forces et faiblesses desdeux dispositifs, tout en tenant compte des critères technico-économiques d'évaluation.

Ces moyens de protection n'excluent pas la prédationnaturelle, laquelle peut être renforcée par la protection desprédateurs naturels de l'écureuil roux.

La chasse et le piégeage de l'écureuil demeurent desalternatives intéressantes.

Il est recommandé au préalable de communiquer avec un agent dela conservation afin de respecter la Loi de la conservation de lafaune.

Éviter l'emploi de toute substance répulsive, susceptible decontaminer l'eau d'érable. Il en est de même de tout poison ouproduit miracle pouvant entrer dans la chaîne alimentaire etréduire la prédation naturelle.

GL/lv

Rimouski, le 15 décembre 1992

Gaétan LauzierTechnologiste agricole

Page 22: Document

16

BIBLIOGRAPHIE

ALLARD, Gaston B., Les dommaqes causés par les ronqeurs à latubulure d'un système de collecte de l'eau d'érable: État dela situation. M.A.P.A.Q. - Centre de recherche acéricole,1986.

BANDFIELD, A.W.F., Les mammifères du Canada, 1974.

GROUPEMENT ACÉRICOLE DE L'EST INC., Programme d'essais etexpérimentation en agro-alimentaire : "Essais d'équipementssusceptibles de réduire de façon permanente les dommaqescausés aux installations acéricoles par les écureuils", 1990.

Rapport d'étape du 31 juillet 1991, par Lise Dubé.

Page 23: Document

\)

JJ

Carte 60 Répartition de rÉcureuil roux. Tam;ascillrtlS hudson;clls : 1 T.Ir. colllmb;ens;s. 2 T.h. gY11l1l;CIIS.3 T.h. hudsOIl;CIIS• .t T.h.lanllginosus.5 T.h.lallrent;anus. 6 T.h .loqua:c. 7 T.h. minllesota. 8 T.h. pallescens. 9 T.h.petlllans. 10T.h. picatus. Il T.h. preblei.12 T.h. regalis. 13 T.h. richardsoni. 14 T.h. streatori. 15 T.h. ungal'ensis. * introduction

Réf.: Les mammifères du Canada, 1974.

>zZtt1><tt1

1-'

Page 24: Document

14.5 ANNEXE 2

12.56

2

.5

.5-I-

T/2.5

.5-1-

~T.12

,- ... - .---·-··tw--C····::·:::::::::

~

:::::::::::;::::::::::::::::':::'

L~:?Wt(E)~~~~K"'~~~'~~~~~~..- , ........... .. " . "'-".............................................

:;:;:::::.:;::-: -:-::::;::::::::: ".:;:;:::::::::::;:::;:.:::: :;:.::::::::.: -:..: :-.;:::::::::; .

......;;;,';.....~'.'.;:::.:.::.:::~~~::::i::':::':::..:::::::.::;.::.::':'..::::::::::;,,:.::.::.::.::::~:::::::~.:...-:.:.:-:.'.:-:-:-: :-:.:-:-:-:.: ..•.. :-:-:.:<.:-:.;.:.: ... :-:-.~:-:-: ... ,.-:-:-:.'-:-:-: :-:-:-:':-:':-.' .:.:-:~-:.;.:-:-:.:-:-:-:-:.:-:.:-~ .•.:.:

ii!illii:!::i:illl!liillllllil!~:illiÎi'Îlil~:!IIIII~11::~!::::ilili::ij!liiil....e ~............•..............~: .....ilii:il!:i:!lllil!I:I:ljli:liliii!~i!ii~!.:::.:~::

~

·:1!i~:I~.i!:.I..li:.~

~

:;~I.Ji:.:):.I~.II!ljir·······.................................................................... - - ...... ... . . -- ---...- ǧ)···D·····························

~···N················;···....... - - ................... " - ' ........ - - .......... .. .. . ' ....................................................................... - .. - .:::!:;/DWVef!{i:t): 1 ~~~~·~~~~:·::~~~~~~I~~~~:·~

6

2.5

11

Figure 2: PI~n de coupage et de pliage de la ~AGE B-L

'.

La cage est formée en deux étapes, soit une à l'atelier et l'autre en foret:1.• : ."': " à l'atelier: plier 'successivement et à angle droit (90°) sur la section H (fond de la cage).; '., ..... .-,.~.'.: les sections B,L,I, puis P sur D, 0 sur N, N sur l et D sur B;

: ••• ;'.':~ ·c,,'.,,.,,:,: à l'atelier ou en foret: (si le prod.ucteur est muni d'une petite enclum~ portative)"~•.•:;;.";2f.-,·:.-i:~ P sur D, E sur C, J sur K, Csur B, K sur L et E sur J; .

. '. en. foret: après avoir glisserle tube par les encoches pratiquées sur les faces B et L:•.••• :-.1'\ G sur C. et K, F vers ('mteneur, A sur B et M sur A..

. \ \.' .

(

Page 25: Document

'.Division des

Produits d'AcéricultureFICHE PRODUIT

#66236

• Description: Fil d'acier galvanisé de 0.035" de diamètre, enroulé comme un ressor,

• Quantité requise/entaille (non étiré): 6" à 8" sur la chute et 6" à 8" de chaque côtEdu T 5/16", soit de 18" à 24" par entaille.

• Recommandation d'étirement: de 3 à 4 fois la longueur initiale du fil (non-étiré).Passer le tuyau avant d'étirer.

• Emballage: Seaux de 22 livres• Longueur par livre: 6,5'• Entailles par livre: 4 à 18'ïentaille et 3 à 24'ïentaille• Entailles par seau: 90 à 18'ïentaille et 70 à 24'ïentaille• Prix: $2.99/livre.

Page 26: Document

ROUPEMENT ACERICOLE DE L'EST INC.

ANNEXE 4

Essaisd'équipements susceptibles deréduire de façon permanente les dorn-mages causés aux ins~allations ac6ri-

1cales par les rongeurs.

ProC]remme dbJsels et d'e ..•.pariment"tion ~n "gro-alimt>n-tolre (Agriculture Conodil)

DATE: 1. . 1Traitement: ÉRABUEnE: 1

No. du Lateral: Bloc:rs:S . PERCE COUPEMAROUES GRIGNOi E: ou el/ou DIS?ARU TOïALOUVERT TOM 8 E

_ 1 ~o., No. o. No. ~No. 1 No. 1 No. I·No. 1 No. No. tlo. INo. rio. INo. INo. 1 No. I.No. No •MAI tRIE_ ent'lent.~nt.·1 ent!ent.1ent.lent.1 endent.lent.lent. (ent. ent.1 ent.lent. nt. 'ent.li:!nt

1 1 1 11

r ~ 1 1 1 t1

! h

COLLECiEUF 1 1 1 r i 1 f 1 ! ~ ~ j.. 1 1 . 1

i 1

11

1

11 1 1 1·

1

1 1.r rLAi ê:i\AL

1

1 1, 1 ~

1 1 1 r , r 1 ,1 1 1 1 1 1

1

1

1

11 1

1

Il1

,

TE: ~1

\ ~ ( 1 f 1 l'~ l \ 1 , r. ~ ~1 t , 1 .1

, f l,

1L 1 l

1

1 1 ,.CHUiE 1 ( \ i ·1 1 , ~

i, r f 1 1 r ,

·-r. --------

.CHALUMEAL.:I 1 t i1

f [

1

1. 1

1

1 1

1

r 11 ,

1 r ; i r ,1

,1 ~ ~ 1 r 1 ; f

1

( (,

1

1~ 1

r. 11

l f

1~

..BOUCHON 1 ~ (

, f ·~ ( l ~ 1. 1 '. \ : (

AUïRE5l--\--n il .....1 i

1

l' r t

1

, ,1

1 r

: ~ 1 . r (

"1 , 1 ~

1 1 • 1, ·

1

1 (

11 1

1

1 1

1i 1 .. j 1 1

1

1 1ïOï,.\,L i 1 1 1 i 1 t

1 i r f 1 .1 , r

REMARQUES

--- ---- .•.----------

SIGNA TURES

08Sé:RVAïEUR RES? DU PROJEï'--