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LA FORÊT MODÈLE DU BAS-SAINT-LAURENT INC. PROPOSITION POUR LA PHASE II DU PROGRAMME DES FORÊTS MODÈLES DU CANADA Document présenté au SERVICE CANADIEN DES FORÊTS Décembre 1996

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LA FORÊT MODÈLE DU BAS-SAINT-LAURENT INC.

PROPOSITION POURLA PHASE II

DU PROGRAMME DES FORÊTSMODÈLES DU CANADA

Document présenté au

SERVICE CANADIEN DES FORÊTS

Décembre 1996

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TABLE DES MATIÈRES

INTRODUCTION

PARTIE 1 : EXAMEN RÉTROSPECTIF DE LA PREMIÈRE PHASE 1

1.1 BUTS ET OBJECTIFS INITIAUX 1

1.2 ANALYSE DES RÉALISATIONS 2

1.2.1 « ••• il est possible d'utiliser les différentes ressources de la forêt privée » 2

1.2.2 « dans un esprit de partenariat » 3

1.2.3 « ••• où la volonté d'entretenir une dynamique économique en milieu rural » 4

1.2.4 «... se conjugue à la volonté de perpétuer l'intégrité des écosystèmes forestiers ...» ., 4

1.3 CORRECTIFS ET ENJEUX POUR LA DEUXIÈ:MEPHASE 5

PARTIE 2: PLAN D'ACTION QUINQUENNAL (1997-2002) •...•................... 7

2.1 MISE EN SITUATION 7

2.2 GESTION DURABLE DES FORÊTS: NOTRE VISION 8

2.3 BUTS ET OBJECTIFS 8

2.3.1 Buts stratégiques 8

2.3.2 Objectifs ····.······ 92.3.2.1 «Innovation et excellence» 92.3.2.2 «Diffusion et promotion» 9

2.4 PLAN QUINQUENNAL (1997-2002) 10

2.4.1 Connaissance des ressources et du territoire 102.4.1.1 Inventaire aérien des populations d'orignal 102.4.1.2 Inventaire des zones à potentiel pour la sauvagine 112.4.1.3 Inventaire des lacs et des cours d'eau 112.4.1.4 Mise à jour des banques de données écoforestières 11

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2.4.2 Planification 122.4.2.1 Plan d'aménagement multiressource 122.4.2.2 Gestion des données et systèmesd'aide à la décision 14

2.4.3 Formules de gestion 152.4.3.1 Groupement forestier 152.4.3.2 Fermes forestières en métayage 17

2.4.4 Aménagement des ressources 192.4.4.1 Révision des pratiques forestières 202.4.4.2 Analyse des opportunités de valeur ajoutée 202.4.4.3 Utilisation partagée d'équipements et de machinerie 212.4.4.4 Protection et restauration des habitats fauniques 212.4.4.5 Gestion des prélèvementsfauniques 222.4.4.6 Essai, expérimentationet promotion de l'aménagement des

habitats fauniques en forêt privée 22

2.4.5 Recherche et suivi scientifique 232.4.5.1 Réalisation de projets de recherche 232.4.5.2 Suivi scientifiquedes activités de la Forêt modèle 25

2.4.6 Communicationset transfert technologique 252.4.6.1 Diffusion des résultats 262.4.6.2 Élaboration d'un plan de communication 262.4.6.3 Communiquerdans les deux langues officielles 27

2.4.7 Réseau des forêts modèles 282.4.7.1 Participer aux activités du réseau canadien 282.4.7.2 . Groupe de travail sur la dynamiquesocio-économique

des communautés forestières 292.4.7.3 Réseau des forêts modèles de l'Est du Canada 30

2.4.8 Gestion et coordination 312.4.8.1 Coordination 312.4.8.2 Fonctionnement 312.4.8.3 Partenariat 322.4.8.4 Évaluation 32

PARTIE 3: PLAN DE DÉVELOPPEMENT DES INDICATEURS ..••...•...•.•..... 33

3.1 APPROCHE DE LA FORÊT MODÈLE 33

3.2 DÉVELOPPEMENT DU SYSTÈME DE SURVEILLANCE 35

3.2.1 Définition d'un ensembled'indicateurs 35

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3.2.2 Identification et développement des méthodes de mesure 36

3.2.3 Relevés initiaux des indicateurs 37

3.2.4 Résultats et programme final de mesure 38

3.2.5 Relevés périodiques et rapports 38

3.2.6 Évaluation finale 39

3.2.7 Calendrier de développement du système de surveillance 39

3.3 CERTIFICATION 41

PARTIE 4: PLAN FINANCIER 1997-2002 42

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INTRODUCTION

La Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent est heureuse de soumettre cette proposition en vue de participerà la phase TIdu Programme canadien des forêts modèles. À l'oeuvre depuis maintenant quatre ans, lespromoteurs, les partenaires, les employés, les métayers et les propriétaires forestiers sont prêts àpoursuivre leurs efforts pour faire la démonstration qu'j,Une forêt habitée, modèle de développementdurable» ce n'était pas seulement un titre pour leur projet, mais un concept concrétisable.

Lorsqu'en 1992, on avançait le terme métayer, il fallait le faire suivre d'une bonne explication pour quesoit compris tout le concept qui entourait l'idée. Aujourd'hui c'est beaucoup plus qu'une idée puisqu'ilest possible de rencontrer vingt-trois (23) de ces métayers dont l'espoir commun est de «vivre dignementde la forêt sans la saccagep>, espoir qui se concrétise de jour en jour.

Les réussites ne s'arrêtent pas là. Le Groupement forestier de l'Est-du-Lac Témiscouata est de son côtéen mutation. D'organisme regroupant les propriétaires forestiers sur une base volontaire pour la miseen valeur de leurs boisés, il est devenu un véritable agent de changement vers un aménagement durabledes forêts des six municipalités qui forment son territoire.

La plus grande fierté de tous les partenaires demeure sans doute l'aspect modèle du projet. Depuis samise en oeuvre, la «Forêt habitée» est devenue un sujet de l'heure et de partout dans la province, on voitnaître des projets et initiatives qui poursuivent des objectifs similaires aux nôtres et adoptent desapproches très apparentées. Le gouvernement du Québec est d'ailleurs sur le point de rendre publiquesa «politique sur la Forêt habitée».

C'est aussi du côté pratique, que la Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent a fait école. Par exemple, lesplans d'aménagement multiressource qui y ont été élaborés suscitent l'intérêt de nombreux intervenantsainsi que toutes les initiatives relatives à l'aménagement et la gestion faunique.

À l'aube de la deuxième phase du programme, la Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent n'est pas seulementriche de ses succès, elle est aussi forte de ses erreurs et surtout, des défis qu'il lui reste à relever. Il luifaut finir ce qu'elle a entrepris mais aussi partager et faire rayonner ses façons de faire. L'adoption decritères et indicateurs d'une gestion durable des forêts sera l'outil que nous nous donnerons au cours descinq prochaines années pour documenter nos agissements et en faire bénéficier la collectivité.

Les ressources que le gouvernement entend consacrer au Programme sont moindres qu'en premièrephase et le défi du partenariat en est d'autant plus grand. La présente proposition en tient compte et laForêt modèle du Bas-Saint-Laurent espère qu'elle sera appréciée à sa juste valeur.

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PARTIE 1EXAMEN RÉTROSPECTIF DE LA PREMIÈRE PHASE

1.1 BUTS ET OBJECTIFS INITIAUX

La motivation profonde des promoteurs du projet «Une forêt habitée, modèle de développementdurable», avait été traduite dans la proposition originalel en ces termes: ceNousvoulons démontrer qu'ilest possible d'utiliser les différentes ressources de la forêt privée dans un esprit de partenariat oùla volonté d'entretenir une dynamique économique en milieu rural, se conjugue à celle deperpétuer l'intégrité des écosystèmes forestiers.»

Cette motivation avait conduit à l'adoption des buts stratégiques suivants : Rassembler les forces viveset le savoir-faire de ceux qui s'intéressent aux ressources forestières de manière à :

• assurer le développement durable des ressources forestières en territoire habité;• créer des unités d'aménagement viables;• favoriser le partenariat».

De là, avaient été définis une série de vingt et un (21) objectifs relatifs aux ressources forestières et auxaspects sociaux, environnementaux et économiques et un ensemble d'activités et d'extrants regroupéssous les thèmes de la connaissance du territoire, de la planification, de l'élaboration, de la mise en placeet de la consolidation des structures de gestion et de l'aménagement des ressources. Le tout étaitcomplété par une identification des domaines prioritaires de recherche, une stratégie de transferttechnologique et une ébauche de plan de sensibilisation et d'éducation du public.

Les promoteurs avaient donc décidé de s'engager dans la démonstration de l'application pratique duconcept de gestion forestière durable avec comme toile de fond la philosophie du Dr Marcel Lortierésumée dans cette phrase: ceOnne fait pas de foresterie pour les arbres, mais pour les Hommes».

Il Y avait là tout un défi puisque, en plus de mettre à l'essai et promouvoir le recours à des pratiquesforestières novatrices et écologiquement rationnelles, objectifs communs à toutes les forêts modèles du

l ••Une Forêt habitée, modèle de développement durable» 1992. Le Groupement forestier de l'Est-du-Lae-Témiscouata. Le Syndicat des producteurs de bois du Bas-Saint-Laurent. La Faculté de foresterie et de géomatique del'Université Laval, Abitibi-Priee me.

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réseau, les promoteurs entendaient développer des formules de gestion nouvelles et prometteuses dansune approche de gestion intégrée des ressources qui tienne compte de la gamme complète des valeurssociales, économiques et environnementales.

Jusqu'à quel point avons-nous été en mesure de relever ce défi ?

1.2 ANALYSE DES RÉALISATIONS

Cette analyse pourrait se faire de façon systématique à partir de la collection de documents et rapportsrelatant les activités de la Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent en les conftontant, dans un processusitératif, avec les buts, objectifs et extrants contenus dans la proposition initiale.

Cette approche ne donnerait toutefois qu'une image en <<noiret blanc» des réalisations, sans appréciationréelle de leur portée ou des conséquences de leur absence, appréciation qui, dans le contexte d'unepoursuite du programme, nous apparaît essentielle.

Reprenons donc les termes utilisés dans la proposition originale pour faire un portrait de la situation dela Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent après quatre saisons d'opérations.

1.2.1 «••• IL EST POSSmLE D'UTILISER LES DIFFÉRENTES RESSOURCES DE LAFORÊT PRIVÉE •..»

Cette partie de l'énoncé sous-entendait que la primauté traditionnellement accordée à la matièreligneuse dans la gestion des ressources forestières devrait désormais céder la place à la mise envaleur de toutes ces ressources dans une approche de gestion réellement intégrée. À ce chapitre,les efforts de la Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent ont été soutenus et diversifiés.

En premier lieu, pour mettre à contribution toutes les ressources de la forêt privée, la Forêtmodèle du Bas-Saint-Laurent s'est intéressée à bonifier la connaissance de son territoire que sesoit au niveau forestier (cartographie écoforestière), au niveau faunique (inventaire des habitatset des populations de cervidés, diagnose de lacs), au niveau hydrique (analyse des bassinsversants) ou au niveau des potentiels récréatifs (inventaires des sites d'intérêt et analyse dupaysage).

Parallèlement à cette étape, des études ont également été réalisées en vue d'explorer lesutilisations complémentaires à la forêt et d'élaborer une stratégie de développement durable etde gestion intégrée des ressources fauniques et récréotouristiques.

De là, certaines initiatives concrètes ont vu le jour. Les métayers à l'oeuvre dans chacune desdeux seigneuries ont organisé collectivement les activités de chasse et pêche, le Groupementforestier de l'Est-du-Lac s'est doté d'une personne-ressource pour aider les propriétaires

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forestiers à démarrer des projets visant la diversification de leurs activités donc de leurs revenus,et des modèles de gestion de la faune en petite forêt privée ont été mis à l'essai dans quelquessecteurs du territoire du groupement. Jusqu'à maintenant, ce sont essentiellement les domainesde l'exploitation de la faune et de l'acériculture, dont les potentiels de développement sont trèsimportants, qui semblent les plus prometteurs. La Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent entendtoutefois consacrer beaucoup d'efforts dans les prochaines années pour améliorer la mise envaleur des autres potentiels disponibles, leur utilisation et leur mise en marché.

1.2.2 «•••DANS UN ESPRIT DE PARTENARIAT •..»

Le partenariat n'a pas de définition monolithique et c'est ainsi qu'il a été abordé au sein de laForêt modèle du Bas-Saint-Laurent. En premier lieu, l'association des quatre promoteurs duprojet n'avait rien de naturelle puisque composée de quatre entités dont les vocations ou lesraisons d'être étaient très variées voire conflictuelles. Pourtant ce partenariat s'est concrétiséderrière les buts et objectifs du projet et c'est lui qui en assure la gestion par l'entremise duconseil d'administration.

D'autres partenaires se sont joints au projet et on en compte actuellement quarante (40),représentant une vaste gamme de secteurs ou d'intérêts. Leur implication dans le projet esttoutefois très variable. Certains sont très actifs dans l'élaboration et le financement d'activitésalors que d'autres, à l'opposé, ne contribuent que par leurs services ou expertises sur une basestrictement d'affaires.

C'est principalement cet état de fait qui a sans doute nuit à la formation d'un véritable comitéde planification stratégique composé des partenaires. Ds ont plutôt participé à la concertation defaçon ad hoc, lors de la confection du cadre d'évaluation par exemple ou lors de réflexionssectorielles telle que celle sur l'aménagement forêt-faune.

D'autres formes de partenariat ont également vu le jour à différents niveaux. La formation d'unecoopérative des métayers sur chacune des Seigneuries pour la mise en valeur, la gestion etl'exploitation des ressources communes en est une, tout comme les comités sectoriels(acériculture et agriculture, faune, forêt, tourisme et environnement) réunissant les intervenantsconcernés dans le territoire de l'Est-du-Lac.

Enfin, il ne faut pas passer sous silence deux autres partenariats sans lesquels le projet ne seraitpas là où il est actuellement. Le premier en est un officiel avec le ministère des Ressourcesnaturelles du Québec (MRNQ) qui, encadré par une entente entre les deux paliers degouvernement, s'est traduit par une saine collaboration sur le terrain et le deuxième avec leService canadien des forêts qui a su déborder de son rôle de gestionnaire de programme pourdevenir un véritable collaborateur.

Le partenariat représente la clef du succès dans la majorité des initiatives de la forêt modèle etil sera encouragé en deuxième phase afin que les partenaires passent du statut de collaborateursà celui de véritables ambassadeurs du projet et de ses approches.

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1.2.3 «•••OÙ LA vowNTÉ D'ENTRETENIR UNE DYNAMIQUE ÉCONOMIQUE ENMILIEU RURAL ...»

Cet extrait est au coeur des objectifs que nous poursuivons et les mesures prises à cet égard ontmobilisé une bonne partie des ressources consacrées au projet en première phase. Il s'agit là del'élaboration, de la mise en oeuvre et de la consolidation des formules de gestion, initiative quiconfère au projet toute son originalité.

Dans le Bas-Saint-Laurent comme dans beaucoup d'autres régions périphériques, le milieu ruralest caractérisé par des petites communautés disséminées dans un territoire à prédominanceforestière: c'est la forêt habitée. Pour y entretenir une dynamique économique, il faut donc queles populations puissent vivre décemment des ressources forestières qui les entourent. Le défiétait donc de développer, mettre à l'essai ou consolider des formules de gestion qui pourraientdevenir des compléments ou des alternatives aux modes traditionnels que constituent la petitepropriété privée très morcelée ou la grande forêt publique concédée à l'industrie forestière selonle régime des contrats d'aménagement et d'approvisionnement forestier.

Les deux seigneuries, propriétés d'Abitibi-Price, ont été le terrain d'essai de la formule de fermesforestières en métayage. Pour ce faire, les étapes suivantes ont été ftanchies : délégation de lagestion du territoire à la corporation de la Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent, délimitation desmétairies à partir de simulations de rentabilité~ élaboration du processus de sélection desmétayers, appel national de candidatures (350), sélection des métayers (27), définition et ententessur les droits et responsabilités des parties et opérationnalisation sur le terrain. Après troissaisons d'opération, vingt-trois (23) métayers sont toujours à l'oeuvre (deux ayant abandonnél'expérience pour des raisons personnelles et deux autres pour non-respect de l'ententecontractuelle). Les premières analyses qui ont été faites de la formule tendent à démontrer saviabilité.

Quant à la formule de gestion regroupée, les efforts ont été consacrés à sa consolidation. LeGroupement forestier de l'Est-du-Lac Témiscouata existe depuis plus de vingt ans, mais sonintégration au projet lui aura donné un second élan. C'est ainsi qu'il a pu entamer unediversification de ses champs d'activités et des services offerts, au-delà de l'aménagementstrictement forestier et intensifier l'adhésion des propriétaires à cette formule.

Ces deux expériences sont donc sur la bonne voie et la phase II du programme permettra de lespoursuivre, de les documenter et de les promouvoir.

1.2.4 «•••SE CONJUGUE À LA VOLONTÉ DE PERPÉTUER L'INTÉGRITÉ DESÉCOSYSTÈMES FORESTIERS ..•»

Cette volonté est à la base de l'aménagement forestier durable et dans le cas présent, elle prendtoute son importance puisque les territoires constituant la forêt modèle sont bien loin d'avoir étéexempts de toute perturbation. Un des premiers gestes de la forêt modèle a donc été d'adopterun code d'éthique pour encadrer toutes ses activités. Par exemple, il a été clairement édicté

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qu'aucune coupe totale de plus de 4 hectares ne serait tolérée et que le recours aux phytocideschimiques devenait une pratique bannie sur le territoire.

En second lieu, les trois blocs du territoire de la forêt modèle ont fait l'objet de plansd'aménagement multiressource. L'approche qui a été retenue pour leur confection consiste àporter un diagnostic sur l'état des ressources présentes et les besoins de parfaire certainesconnaissances, déterminer des zones d'affectation de manière à assurer la protection desressources dans certains secteurs, adopter, en consultation avec les intervenants et la population,des modalités d'interventions propres à chaque type de zones et définir une stratégie deprotection et d'aménagement, pour chacune des ressources, respectueuse du développementdurable. À l'heure actuelle, tout le territoire de la Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent estassujetti à ces plans d'aménagement multiressource et donc, aux pratiques forestières durables.

Au chapitre des réalisations sur le terrain, plusieurs initiatives ont concouru au maintien desécosystèmes forestiers allant de travaux de restauration de cours d'eau jusqu'à la conduite oula participation à des projets de recherche de différentes envergures, en passant par ledéveloppement d'indices de qualité de l'habitat pour des espèces vedettes ou indicatrices ou desystèmes d'aide à la décision (ex. : communautés aviaires, faune-forêt).

Voici donc en bref, une rétrospective des grands éléments qui ont marqué les années dedémarrage de la Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent. Avant d'aborder une synthèse des correctifset enjeux pour la phase TI, il Ya lieu de souligner que beaucoup d'efforts ont été consacrés autransfert de connaissances et à la communication incluant des activités orientées de l'extérieurvers l'intérieur, phénomène naturel en phase d'implantation.

1.3 CORRECTIFS ET ENJEUX POUR LA DEUXIÈME PHASE

Même si la deuxième partie de cette proposition expose en détailles orientations, objectifs et activitésde la Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent pour la deuxième phase du programme, il est bon de se référeraux enseignements des quatre premières années pour apporter des correctifs et se concentrer sur lesgrands enjeux.

En premier lieu, l'éventail des activités et projets a été très vaste et les intervenants ont été tournés versl'action. Une des conséquences directes de cette attitude est une certaine lacune dans la documentationet le suivi des activités. Cette situation est connue des promoteurs et une part importante des ressourcesdisponibles en deuxième phase sera utilisée pour la corriger. De toute évidence, les efforts qui serontconsacrés au développement et à l'adoption de critères et indicateurs d'une gestion durable des forêtscontribueront largement au redressement de cette situation.

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Le deuxième constat tient à la nécessité de mettre l'accent sur l'autonomie des formules de gestionexplorées, et leur diffusion pour adoption. Le débat d'écoulant de la politique de Forêt habitée estd'actualité non seulement dans la région du Bas-Saint-Laurent, mais à la grandeur des régions ditespériphériques du Québec. TIfaut que la démarche entreprise dans le projet jouisse d'une reconnaissanceprovinciale et que tous les intervenants intéressés (propriétaires forestiers, élus municipaux, ...) sel'approprient. Là encore, les travaux entourant les critères et indicateurs viendront documenter notreapproche et en permettront l'évaluation au bénéfice des groupes et individus intéressés.

La deuxième phase du programme sera donc entreprise par la Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent avecces deux objectifs.

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PARTIE 2

PLAN D'ACTION QUINQUENNAL (1997-2002)

2.1 MISE EN SITUATION

L'élaboration du plan d'action quinquennal (1997-2002) de la Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent s'estfaite en concertation avec les promoteurs, les partenaires et les intervenants sur le terrain (métayers,représentants du Groupement forestier de l'Est-du-Lac et employés). C'est à partir des leçons du passé,réussites et échecs, que la consultation s'est déroulée à l'aide d'un synopsis d'entrevue pour couvrirtoutes les facettes du projet, identifier certains travers et dégager les orientations et activités à poursuivreou à initier en deuxième phase.

Cette consultation s'est largement inspirée de l'examen rétrospectif de la première phase et desrecommandations des évaluations du programme et du projet, le tout dans le respect des directivessoumises aux promoteurs par le SCF pour la deuxième phase.

Pour la première phase du programme, le plan quinquennal de la Forêt modèle du Bas-Saint-Laurentavait été bâti en répartissant les activités dans huit domaines : connaissance du territoire, planification,formules de gestion, aménagement des ressources, recherche, transfert technologique, sensibilisation etéducation du public et enfin gestion et administration. Cette approche a bien servi ses fins que ce soitau niveau de l'attribution des responsabilités, de la gestion des activités ou de l'affectation et du suivibudgétaire et elle sera maintenue avec quelques ajustements, pour la phase II du programme.

L'adoption, en 1995, par le Conseil canadien des Ministres des forêts d'une approche nationale auxcritères et indicateurs de la gestion durable des forêts est un élément nouveau qui devrait permettre defixer des balises communes aux différents efforts de concrétisation du développement durable en milieuforestier. Le Programme des Forêts modèles est d'ailleurs une des premières initiatives d'envergure àce sujet et il se doit de maintenir son leadership dans le domaine. La Forêt modèle du Bas-Saint-Laurententend contribuer à cet effort en identifiant et mesurant une série d'indicateurs dans tous les champsconnexes à ses activités. Une matrice mettant en relation les activités et les critères sera présentée au 3C

chapitre.

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2.2 GESTION DURABLE DES FORÊTS: NOTRE VISION

Le Programme des Forêts modèles n'a pas changé d'objectifs et la Forêt modèle du Bas-Saint-Laurentnon plus: la gestion durable des forêts est au coeur des préoccupations. Ce qui caractérise toutefois lavision qu'a la Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent de la gestion durable des forêts, c'est l'élémenthumain. Même si cet élément est largement contenu dans la stratégie nationale sur les forêts du Canadade 1992, qui a retenu pour objectif (,d'entretenir et d'améliorer à long terme la santé des écosystèmesforestiers au bénéfice de tous les êtres vivants, autant au niveau national qu'international, tout enassurant à la génération actuelle et aux générations futures des bonnes perspectives environnementales,économiques, sociales et culturelles», la Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent est plus pointue dans sonapproche et s'intéresse particulièrement aux individus et aux collectivités qui vivent dans ou enpériphérie du territoire. Ce qui lui tient à coeur c'est d'avoir et maintenir une forêt en santé et desindividus et des communautés qui en vivent décemment aujourd'hui et demain. C'est cet objectif quil'anime et elle tient à faire la démonstration qu'il existe des façons d'y arriver pour le bénéfice de toutela collectivité actuelle et future.

2.3 BUTS ET OBJECTIFS

2.3.1 BUTS STRATÉGIQUES

Les buts stratégiques de la Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent n'ont pas changé:Rassembler les forces vives et le savoir-faire de ceux qui s'intéressent aux ressources forestièresde manière à :

assurer le développement durable des ressources forestières en territoire habité;créer des unités d'aménagement viables;favoriser le partenariat.

La seille nuance qu'il y a peut-être lieu d'ajouter à l'aube de la deuxième phase du programme,c'est l'aspect «laboratoire de démonstration» que les promoteurs entendent conférer au projet.TIne s'agit pas de mettre à l'essai des modèles, techniques ou pratiques en vase clos, mais biende les essayer, de les peaufiner, de les documenter et de promouvoir leur adoption. C'est làréellement l'objectif stratégique de la Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent pour la période 1997-2002.

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2.3.2 OBJECTIFS

Les objectifs de la Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent pour la seconde phase du programmepeuvent être regroupés sous deux grandes catégories «innovation et excellence» et «diffusion etpromotion». TIs'agit en effet pour la Forêt modèle de continuer à innover dans un souci constantd'avoir recours aux meilleures approches, mais surtout de s'assurer de leur diffusion pourqu'elles deviennent monnaie courante partout où elles peuvent être bénéfiques.

2.3.2.1 «Innovation et excellence»

• Compléter les connaissances sur les ressources du territoire, tenir à jour les plansd'aménagement multiressource, développer et adopter des outils d'aide à la décision.

• Faire l'essai et la démonstration des meilleures pratiques relatives à la protection, la mise envaleur et l'exploitation de toutes et chacune des ressources du milieu forestier.

• Poursuivre la mise à l'essai des formules de gestion et procéder aux ajustements nécessairespour assurer leur viabilité et leur reproductibilité.

• Établir et mesurer une série d'indicateurs propres au contexte de la Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent dans le respect de l'approche canadienne du CCMF.

• Parvenir à l'enregistrement du Système d'aménagement forestier durable (AFD) appliqué surles territoires de la Forêt modèle selon les normes de l'Association canadienne denormalisation (CAN/CSA-Z808 et CAN/CSA-Z809).

2.3.2.2 . «Diffusion et promotion»

• Obtenir l'adhésion de tous les intervenants aux plans d'aménagement multiressource etpromouvoir cette approche sur d'autres territoires.

• Évaluer l'impact des formules de gestion préconisées sur la dynamique socio-économiquedes communautés rurales.

• Suivre, documenter et diffuser toutes les initiatives et activités du projet.

• Favoriser le partenariat dans toutes les activités de planification, de gestion, de réalisationet de diffusion de la forêt modèle.

• Promouvoir les formules de gestion mises à l'essai auprès de la communauté forestière, desintervenants locaux, régionaux et provinciaux et de la population.

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2.4 PLAN QUINQUENNAL (1997-2002)

L'ensemble des activités identifiées dans le plan quinquennal l'ont été selon les grands domaines déjàutilisés en première phase. Chacune des activités concourt à l'atteinte des objectifs préalablementmentionnés bien qu'à des degrés différents, et il sera fait état de leur corrélation avec la démarcherelative aux critères et indicateurs d'une gestion durable des forêts dans la troisième partie de laproposition.

La présentation des activités par grands domaines ne reflète toutefois pas fidèlement les priorités que laForêt modèle du Bas-Saint-Laurent s'est donnée et le lecteur doit avoir en tête les buts stratégiques etobjectifs des promoteurs lorsqu'il parcourt cette programmation.

De plus, certaines activités ou situations qui font partie intégrante du projet ne sont pas spécifiquementmentionnées dans le plan soit parce qu'elles ne puisent pas à même les ressources financières identifiéesau chapitre cinq (ex. : activités sylvicoles des métayers et propriétaires forestiers) soit parce qu'elles sontsous la responsabilité de tiers (ex. : place d'étude du DNARP A, surveillance des insectes et maladies ...).

Enfin, pour chaque sous-groupe d'activités, un tableau sommaire indique le calendrier de réalisation surl'horizon 1997-2002.

2.4.1 CONNAISSANCE DES RESSOURCES ET DU TERRITOIRE

Nous disposons d'une collection d'informations relativement complète nous permettant decaractériser les ressources biophysiques du territoire. Ces informations ont pu être acquisesauprès d'organismes gouvernementaux ou encore, récoltées dans le cadre de la programmationdes activités de la phase 1.D'autres données nous ont été rendues disponibles grâce au traitementinformatisé de couches d'informations géoréférencées.

Les inventaires prévus en phase II consistent essentiellement à compléter l'état de nosconnaissances dans les domaines de la faune et de certains milieux hydriques, en plus d'actualisernos banques de données écoforestières.

TIest à noter que les inventaires fauniques constituent des bases de données intéressantes pourle développement des indicateurs.

2.4.1.1 Inventaire aérien des populations d'orignal

En collaboration avec le ministère québécois de l'Environnement et de la Faune, cet inventairea lieu à l'hiver, par hélicoptère, selon un plan de vol préétabli et consiste à dénombrer lesindividus par groupe d'âge et selon le sexe. Une attention particulière est portée auxcaractéristiques de l'habitat.

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En comparant les résultats de cet inventaire avec ceux obtenus cinq ans auparavant, il nous estpossible de vérifier l'évolution des densités de population suite à l'application du mode degestion préconisé par la forêt modèle.

2.4.1.2 Inventaire des zones à potentiel pour la sauvagine

L'activité se déroule en deux temps. Au printemps, on procède visuellement au dénombrementdes reproducteurs et de leurs couvées en identifiant les différentes espèces. À l'automne, lesétangs sont visités pour une évaluation qualitative de l'habitat.

Les résultats de cet inventaire seront utilisés pour établir des recommandations d'aménagementet suggérer un plan d'exploitation compatible avec les objectifs de la forêt modèle.

2.4.1.3 Inventaire des lacs et des cours d'eau

À ce jour, plus de la moitié de nos lacs et cours d'eau ont été inventoriés. Les techniques etméthodes utilisées ont été mises au point en collaboration avec des spécialistes de l'Universitédu Québec à Rimouski. TIest souvent arrivé qu'après analyse du résultat de ces inventaires, notrebiologiste doive prescrire des aménagements correctifs ou un ajustement du niveau desprélèvements. Il s'agit donc d'une étape importante dans le processus de décision, d'où notreintention de couvrir l'ensemble des lacs et cours d'eau du territoire.

La première étape de cet inventaire consiste à analyser les populations de poissons. À l'aide defilets, on procède à un échantillonnage et on dénombre les captures par espèce, par classe d'âgeet par sexe. On s'attarde ensuite à caractériser l'habitat par la confection d'une cartebathymétrique et l'analyse physicochimique de l'eau. Des observations sont réalisées quant à laquantité de nourriture présente et l'état des zones de reproduction du poisson (tributaires etémissaires).

2.4.1.4 Mise à jour des banques de données écoforestières

Le gouvernement du Québec vient de mettre à notre disposition une compilation des donnéesd'inventaires écoforestiers réalisés entre 1991 et 1993. Ces données sont beaucoup plus récentesque celles que nous avons utilisées en première phase et il convient de procéder à leurremplacement.

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2.4.1 COI1JUIbsance des ressources et du territoire

2.4.1.1 Inventaire aérien des populations d'orignal

2.4.1.2 Inventaire des zones à potentiel pour la sauvagine

2.4.1.3 Inventaire des lacs et cours d'eau

2.4.1.4 Mise àjour des banques de données écoforestières

2.4.2 PLANIFICATION

1997-1998 1 1998-1999 1 1999-1000 1 1000-1001 1 1001-1001

2.4.2.1 Plan d'aménagement multiressource

Au cours de l'année 1996, la forêt modèle se dotait d'un plan d'aménagement multiressourcepour chacun des trois secteurs qui composent son territoire. TIs'agit très certainement d'une denos principales réalisations à ce jour. La conception de ce plan a nécessité la collaboration denombreux partenaires, dont le Groupe SYGIF qui s'est acquitté avec succès du supportgéomatique.

Le plan d'aménagement constitue un outil moderne pour connaître, gérer et protéger l'ensembledes ressources de notre territoire. La qualité de cet instrument est d'ailleurs reconnue en régioncomme en province, à telle enseigne que plusieurs organisations en ont adopté le modèle.

Nous voulions que notre plan d'aménagement soit également un outil pratique qui conditionneles intelVentionshumaines en milieu forestier. Nous avons donc assujetti la totalité du territoireaux dispositions ainsi qu'aux modalités d'intelVention prévues au plan d'aménagementmultiressource.

2.4.2.1.1 Compléter le plan d'aménagement

Certaines sections du plan d'aménagement demeurent incomplètes. C'est le cas de la partie"ressources ligneuses" de la Seigneurie du Lac Métis, pour laquelle nous attendions de recevoirles dernières données d'inventaire. C'est également le cas de toutes les sections qui nécessitentle recours à un logiciel de simulation, puisque que nous comptons utiliser le logiciel SYLVA IIque le MRNQ prévoit mettre à notre disposition en mai 1997. Ce ministère nous a gracieusementoffert les services d'un spécialiste pour nous assister dans nos travaux.

TIreste également à élaborer des sections spécifiques pour les quelques îlots de ravage de cerfsde Virginie se trouvant sur nos territoires.

Finalement, nous mettrons en oeuvre les mécanismes de mise à jour qui ont été prévus lors dela confection du plan.

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2.4.2.1.1 Compléter le plan d'aménagement 1997-1998 1 1998-1999 1 1999-2000 1 2000-2001 1 2001-2002

.... ::;!I~:ilm~~~~f:;fuI~~~~Compléter la partie "ressources hgneuses" SClgneune du Lac k:,~~:):;::::~q:::::~<~Métis ~~1~I1~llit~~t~Illit~

... :~~~;::::~~:1~~:fJ:~~:;~~:Effectuer les sunulations à l'aide de Sylva II kttw#!fr~

~~::::W~]~?~;,?~::::t~::Confectionner un plan d'aménagement îlot de ravage de cerl"s

Mettre en oeuvre les mécanismes de mise à jour du pland'aménagement

2.4.2.1.2 Production de documents de vulgarisation

Le plan d'aménagement contient une grande quantité d'informations et se présente sous la formed'un document volumineux et un peu complexe. L'expérience de la dernière année nous apprendque bien peu de travailleurs et propriétaires forestiers en prenne connaissance alors que c'estprécisément à eux que s'adresse la majorité des modalités d'intervention.

Nous voulons produire un résumé du plan d'aménagement à l'intention des individus qui opèrentsur le terrain et, par la même occasion, concevoir un dépliant s'adressant à un public plus large,non spécialisé et réviser le diaporama utilisé à ce jour pour présenter le plan.

2.4.2.1.2 Production de documents de vulgarisation

Production d'un résumé à l'intention des forestiers

Production d'un dépliant pour le grand public

Révision et traduction du montage diaporama

1997-1998 1 1998-1999 1 1999-2000 1 2000-2001 1 2001-2002

• __ • __ n •• _...............................................................:11111~111~;11~1~11~~1~1~~1~~i.~11j11~11j~:

2.4.2.1.3 Favoriser le respect et la mise en application du plan

Un plan d'aménagement n'a de valeur que si on parvient à en faire respecter les dispositions. Or,en forêt privée, les propriétaires n'ont aucune obligation de se soumettre aux pratiquesprescrites. Il faut plutôt tenter de les convaincre des bienfaits d'un aménagement durable.

Nous élaborerons une stratégie en vue de l'adoption du plan et de son appropriation par lesintervenants forestiers et la population en général. Nous prévoyons présenter le plan auxprofessionnels forestiers, aux:propriétaires de boisés et aux travailleurs. Les municipalités et desgroupes d'intérêts seront également rencontrés et sensibilisés au respect du plan d'affectation duterritoire.

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2.4.2.1.3 Favoriser le respect et la mise en application du plan 1 1997-1998 1 1998-1999 1 1999-2000 1 2000-2001 1 2001-2002

• Élaboration d'une stratégie de diffusion

• Tenue de rencontres

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liIJ~'lif;'lllilliI1i! iiiiiflilililli!i!i!i!i!iii!ii!i!il!

2.4.2.2 Gestion des données et systèmes d'aide à la décision (SAD)

La confection du plan d'aménagement a donné lieu à la récolte d'une importante quantitéd'infonnations qui sont difficilement utilisables à ce jour. La Forêt modèle doit se doter d'outilsmodernes pour gérer ces données et les utiliser pour faciliter la prise de décisions. TIy a lieud'estimer les ressources requises et conclure une entente avec un fournisseur de services, telleGroupe SYGIF qui possède déjà une bonne connaissance de nos banques de données.

Il est aussi de notre intention d'adopter certains outils d'aide à la décision pour faciliter notregestion. En premier lieu, nous voulons explorer plus à fond les possibilités offertes par latechnologie de l'orthoÏrnage. La compagnie Géomatique EMCO, un de nos partenaires, estdisposée à poursuivre le travail amorcé en première phase et développer des modules detraitement de données.

En second lieu, il nous semble tout à fait logique de développer des applications à partir desrésultats de projets de recherche menés en première phase pour rentabiliser nos investissements.Les principaux projets visés sont:

• développement d'indices de qualité des habitats fauniques avec l'Université du Québec àRimouski ;

• développement d'un outil d'aide à la gestion des interventions en forêt par l'étude descommunautés aviaires, en collaboration avec le Service canadien de la faune ;

• SAD pour la planification des coupes forestières dans un contexte d'aménagement intégrédes ressources, avec l'Université Laval ;

• implantation d'un SAD en aménagement des insectes nuisibles, en collaboration avec leService canadien des forêts;

• dynamique dendrométrique de l'érable à sucre dans la région du Bas-Saint-Laurent, avecl'Université Laval.

Finalement, plusieurs de nos partenaires ont démontré un grand intérêt pour que l'on procèdeau recensement et à l'étude des logiciels développés par les autres forêts modèles. Des ententespourraient être conclues ultérieurement quant à leur acquisition, s'il y a lieu.

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2.4.2.2 GestIon des données et systèmes d'aide à la décision 1997-1998 1 1998-1999 1 1999-2000 1 2000-2001 1 2001-2002

2.4.3 FORMULES DE GESTION

Le développement, la consolidation et l'essai de formules de gestion de la forêt privéeconstituent en quelque sorte la marque de commerce de la Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent.En fait, il s'agit d'une série d'objectifs que les promoteurs se sont fixés, en supplément de ceuxqui avaient été établis par le gouvernement canadien, dans le but d'influencer les politiquesprovinciales en matière de forêt habitée.

Après quatre années de travail, on peut dire que l'arbre commence à donner des fruits. Lesmodèles que nous développons intéressent de plus en plus de gens et nous sommes fortementsollicités pour en expliquer les principes. Nous collaborons régulièrement avec le gouvernementdu Québec et fournissons notre expertise et notre assistance à plusieurs projets de forêt habitée.

La programmation des activités reliées aux formules de gestion gravite autour de troispréoccupations majeures. Nous voulons d'abord compléter le développement des modèles,vérifier leur viabilité et produire la documentation devant servir à présenter le résultat de nostravaux:.TI est aussi de notre intention de faire en sorte que les structures mises en place puissentprogressivement fonctionner sans le support de la forêt modèle et que les modèles développéssoient adoptés ailleurs.

2.4.3.1 Groupement forestier

2.4.3 .1.1 Le Groupement forestier et son organisation

Tel que précédemment mentionné, l'intégration du Groupement forestier de l'Est-du-Lac dansle projet est une occasion de lui donner un nouvel élan. Les activités prévues en seconde phaseviseront à compléter le développement des formules de gestion faunique au sein de petitespropriétés en collaboration avec le ministère de l'Environnement et de la Faune du Québec~ lapoursuite des essais de productions complémentaires par les propriétaires forestiers en vue destabiliser les emplois et réduire la dépendance envers les programmes sociaux; le développementde mécanismes de mise en marché des produits forestiers; l'analyse de l'opportunité d'offiir desservices en acériculture; l'élaboration et la mise en oeuvre d'un plan de formation à l'intention

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des propriétaires forestiers et des travailleurs sylvicoles; et la consultation d'autres organismesde gestion en commun (a Ge) pour orienter le développement du modèle et favoriser sonadoption.

2.4.3.1.1 Le Groupement forestier et sou organisation 1997-1998 1 1998-1999 1 1999-2000 1 2000-2001 1 2001-200:z

Compléter le développement de la fannule de gestion fawùque~fl~[~i[i~fi!i~! :[:!ii[!~![!;i~~E[i~~iiii[[[[[[!ii;iiliiiii;l\i;f~ii1iiiiii~ii[i[[ii[iiiiii~ii![[:iiiii1IJii~i~~1i~i!!~i![i[;Faire l'essai de produdiom complémentaires [!ii!!!iiil!ii.lii~i: ~iiiii!iiiliii!i[ifillijiii!iiiiiiiiii[iiii!iiiii[!ii[iiiliitt!iiiiilli1!iiiii;~iiiii~i~iiiiiiii;![ii:=~des ~ de nUse en nwché des produRsllil:IIr.II"!~rll. ~111!~II'llllllillillllillili·:I~.:I:I·II!:llllf!:"jli:!IIIII'jlliillllllll~II.I::III~llilll~11111ItIIII11Ii

Comu~ d'autres OGC tl\'\'l.l.llrl/,j,'jlllililiilililillllt111!111111[liili~i:·li:lllllillillll!11111111Itlllllll.lllllilllillillilllllililllllillilljilillllllllilliillilllillillii

2.4.3.1.2 Le Groupement forestier et le développement durable

Cette préoccupation se reflétera dans deux directions. La première tient au développement demécanismes pour faciliter l'adhésion volontaire aux dispositions d'un plan d'aménagementmultiressource en territoire habité et la seconde au processus visant l'enregistrement du territoiredans un système d'aménagement forestier durable conforme aux normes canadiennes (CSA).

2.4.3.1.2 Le eroupement forestier et le développement durable 1 1997-1998 1 1998-1999 1 1999-2000 1 2000-2001 1 2001-2002

Favoriser l'adhésion au plan d'aménagementEmegistrer le territoire (CSA) ·······1·················

il~llllilll~lillllllillllllllllllinillllllilllilllllli1IIIIIIIIilll:lll: IIIilillilllll11111111illlili

2.4.3 .1.3 Le Groupement forestier et la population

Ce bloc d'activités vise essentiellement l'adhésion de la population au projet et la démonstrationde son impact dans le milieu. Pour ce faire, on entend former et animer un comité consultatifcomposé de représentants des différents groupes d'intérêts du territoire (comités sectoriels enpremière phase) et faire de l'information-animation auprès des conseils municipaux pour lesassocier dans une démarche de sensibilisation auprès de toute la population. TIest égalementprévu de conduire une étude sur les impacts socio-économiques des initiatives et activités de laforêt modèle dont : la formule du groupement forestier, les pratiques forestières modifiées enfonction des autres ressources, l'aménagement et la gestion de la faune, le plan d'aménagementet ses modalités d'intervention, l'acériculture et autres. Bien que le porteur de cette étude ne soitpas encore identifié, des ressources et expertises en provenance du milieu universitaire serontsollicitées.

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2.4.3.1.3 Le IJ"OUpement forestier et la population

• Former et animer un comité consultatif

• Rencontrer les conseils municipaux et la population

• Procéder à des éludes socio-économiques

2.4.3.1.4 Promotion et exportation du modèle

1997-1998 1 1998-1999 1 1999-ZOOO 1 2000-2001 1 2001-ZOOZ

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Deux éléments ont été retenus dans ce domaine: la production d'une documentation complètesur toutes les activités et initiatives du groupement forestier et l'organisation et la tenue dejournées d'information et de transfert à l'intention des autres organismes de gestion en commun(OGC). La tenue sur le site du congrès annuel de ces organismes est une possibilité à l'étude.

2.4.3.1.4. Promotion et exportation du modèle

• Produire une documentation des activités

• Tenir des journées d'information pour OGC

1997-1998 1 1998-1999 1 1999-2000 1 2000-2001 1 2001-2002

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2.4.3.2 Fermes forestières en métayage

2.4.3 .2.1 Développement du modèle

Plusieurs activités sont prévues pour apporter des ajustements au modèle mis à l'essai enpremière phase et en quelque sorte compléter son développement. C'est ainsi qu'on procéderaà la révision des termes du contrat de délégation de gestion des territoires d'Abitibi-Priee; à celledes contrats de métayage notamment en regard des conditions d'embauche de leurs employés,de leur disponibilité et de la sous-traitance (métayer-débardeur); à la négociation des contratscollectifs de délégation de gestion; à la gestion des droits de coupe; à la révision dufonctionnement des regroupements de métayers dans un souci d'équité; à l'adoption d'un pland'urgence et de communication; à l'élaboration et à la mise en oeuvre d'un plan de formation desmétayers; à l'établissement de mécanismes d'ajustement des prélèvements admissibles (gestionadaptée); à l'essai de délégation de tâches techniques aux métayers en collaboration avecl'Agence de protection et de mise en valeur des forêts privées du Bas-Saint-Laurent; à lasélection de métayers en remplacement des départs; à une étude sur l'établissement d'unmécanisme de fixation des droits de coupe en collaboration avec le MRNQ; au développementdu potentiel récréotouristique des territoires, suite aux études conduites en première phase et àdes démarches en vue de l'enregistrement des territoires dans un système d'aménagementforestier durable conforme aux normes de la CSA.

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2.4.3.2.1 Développement du modèle 1997-1998 1998-1999 1999-2000 2000-2001 2001-2002

· Révision du contrat Abitibi-Price ~~~~~~~tilirr.îIf~~· Révision des contrats de métayage :~~~iJ.~~ilifl~}i~~~· Signature des contrats collectifs de gestion fl~f.~t.fI~~i............................... ~~~l~~~1~~~~1~~j~j~lli1~j~~~I~t~fJm~t1~1~ji~~~~~~~~~~1~~11~j~11i~1~f1~11~1~~~~I~~~~~~ili~~m1· Gestion des droits de coupe [~~ilir.{~1~f.*r~~· Révision du fonctionnement des regroupements de métayers r@1~;.i'}tlf.~:.:.:.;,:y;.:.:.;.:.;.:.;.:.;.:.:.;.:.:.

· Élaboration d'un plan d'urgence ~:!~~~t1;1\~~~~;!i;ill:· Élaboration et mise en oeuvre d'un plan de formation :~~~~!:!*:::::!:::~!~ill~~~~:::!::::::~:::::~:::~:::::~:::::~::::::::!:::::::::::::::::!:~:::::::::::!::::!:::::::::::::::::::~:::j::::~::::~:::::::::~:::::::::::\1:!:::::1!::::::::::::::~· Ajustement du calcul des prélèvements *~~~!~!~~~!;~~jjlt1~~~~· Délégation de tâches techniques tJf~~~~I~I1~~~~1I~~J.~~~~~~j~~~~~~~j~~~~1jjj1~~l~~]~~~~~~~11~~~~1I~~1ltIIj[~~jjj~~1~~~~j~jj~1jjjjjIlt~~~~~~jjjj~jI~1~~~ili~~1~[~~~~~~jj~jj1.....................

Sélection de nouveaux métayers:;~:::::::::;::::::::::::::::::::::::~::· ~~m~~mtm~m~1tm~~~~~:

· Étude sur les droits de coupe 1~~~11~i1~~j11~~~~~]~;11i· Développement des ressources récréotouristiques ~~j~j~~~!~~~~j1~1~1~~~~~1j!~:!~~~~!~~~~~lI~j~~~j~~j~~~~jjj~~~~j~Ij~~~~~~~~~~j~~~~~~~~~~~!~~~1~~jj~1j111~1.....................

iiliiii;1iiiiiiiiiiiiiill:illllllllii :I:i::ili!:iii:::lii:lilil:liiiiii:ii:i

........~~~~M~~~~t1~1~~~~~1~m~~~~~~~~~1~~· Enregistrement des territoires (CS A)

lilil:liliilililiilililiiliiiiiiili::I: rJlttrlItr

2.4.3.2.2 Observation, promotion et exportation du modèle

Dans le souci de favoriser l'exportation du modèle, on procédera à la récolte des donnéesrelatives à la viabilité de la formule. Elles seront par la suite présentées aux individus etorganisations intéressés. Tout comme dans le cas du groupement forestier, on produira unedocumentation complète intégrant l'ensemble des activités réalisées à ce jour dans le modèle degestion en métayage qui pourra être utilisée notamment lors de la tournée d'information-sensibilisation des municipalités limitrophes ou potentiellement intéressées par la formule. Onréalisera également une étude sur l'impact économique et social de la formule de gestion enmétayage- en mettant l'accent sur des comparaisons avec la formule des CAAF, entre le statutde métayer et celui de travailleur salarié et sur l'impact de l'aménagement intégré dans lescommunautés limitrophes.

2.4.3.2.2 Obsen'atiou, promotion et exportation du modèle

Récolte des données sur la viabilité

Présentation des résultats

Production d'une documentation synthèse

Rencontre des municipalités

Étude des impacts socio-économiques

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1997-1998 1 1998-1999 1 1999-2000 1 2000-2001 1 2001-2002

'1:llllill:iliilii:I:lllli~lllilll

Page 24: Document

2.4.3.2.3 Transfert progressif des fonctions de régie

L'objectif de l'essai étant d'assurer sa reproductibilité, la forêt modèle doit se retirerprogressivement des fonctions de régie des opérations au profit du propriétaire foncier.

À cet effet, des démarches seront entreprises pour stabiliser et assurer le financement de lasylviculture de base et ce, auprès et en collaboration avec l'Agence de protection et de mise envaleur des forêts privées du Bas-Saint-Laurent et le MRNQ. On veillera également à procéderau transfert progressif de certaines responsabilités aux métayers et à enchâsser le tout dans uneentente avec Abitibi-Priee.

2.4.3.2.3 Tl'IIDSfert des fonctions de régie 1997-1998 1998-1999 1999-2000 2000-2001 2001-2002

0 Assurer le financement de la sylviculture de base t,~~t~~!1i~~i!~~~1.~~~~~~:

· Transferer des responsabilités teclmiques aux métayers j~~i~~~~~~~~~1l~jII~j~11 1~jl~1j1ij*jtj~~jljI ~f~~f1jIjj1~j1j1j~I~~~11t~0 Négocier et conclure une entente avec Abitibi-Priee

11111111\lllillllllllllllillllllllllll

2.4.3.2.4 Gestion collective des aires d'arrérage forestier

Les deux seigneuries renferment d'importantes aires en voie de régénération (environ 9 000 ha)qui n'ont pas été attribuées aux métayers. La Forêt modèle entend utiliser ces superficies pourdévelopper un modèle de gestion de type collectif en collaboration avec les organismes locauxdans le but de créer des emplois pour les communautés limitrophes. Cette initiative sera conduitesur la base de projets qui feront appel aux programmes existants.

2.4.3.2.4 Gestion coUedive des aires d'arrérage forestier 1997-1998 1998-1999 1999-2000 2000-2001 2001-2002

· Identifica1ion des objectifs 1ili1~~1~~~~1~~!1~1~~11~1~~1!1!r~~

· Élaboration d'un projet préliminaire :!:::::i!ii!:ii1illi1iiiiiiiiiiiii:

· Recrutement des partenaires (municipalités, OGC, ONG, ...) 1~~ii11,~~~~~!j~!~!!lli~!j~!~~1i!

· Inventaire des sources de fmancement ~I~I~I1~~l~I1~jIt:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.".:.".:.:.:.:.: ... ....0 Élaboration d'une proposition finale ~1~~~1j1jj~~1j~~~~!~~~j~~jjjj~!jjj· Mise en oeuvre

1111111111111111111111fll:IIIIIII1111111IIIiI1111111111111111111111111:1111:1

2.4.4 AMÉNAGEMENT DES RESSOURCES

La présentation de cet ensemble d'activités met principalement l'accent sur les initiatives, projetset suivis qui feront l'objet d'une attention particulière au cours de la deuxième phase duprogramme. Comme nous l'avons déjà mentionné, des activités courantes sont passées soussilence, bien que certaines occupent la majorité du temps des acteurs de première ligne, commeles travaux sylvicoles réalisés par les métayers, propriétaires et travailleurs forestiers. Cette

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activité fait partie du plan quinquennal, mais elle ne sollicite pas de fonds spécifiques à même lebudget consacré au projet ce qui est également le cas des activités de chasse, de pêche ou derécréation.

Ce chapitre s'intéresse donc en premier, aux ressources strictement forestières mais aussi etsurtout aux aspects fauniques de la gestion intégrée, aspects pour lesquels les lacunes sont lesplus flagrantes.

2.4.4.1 Révision des pratiques forestières

Les cinq prochaines années seront consacrées à des essais portant principalement surl'application des modalités d'intervention préwes aux plans d'aménagement multiressource tellesla voirie forestière ou les techniques sylvicoles. On poursuivra également l'analyse économiquede l'expérience sur le broutage de la végétation compétitive par les moutons en we de sonextension.

La collaboration avec la compagnie Papier Cascades Cabano sera également poursuivie dans leprojet de valorisation de la sylviculture des forêts mixtes. Enfin, un système de suivi desplantations sera instauré notamment au niveau des différents espacements essayés.

2.4.4.1 Révisiondes pratiques forestières

• Essais de pratiques forestières

• Broutage par les moutons (analyse économique)

• Valorisation de la sylviculture des forêts mixtes

• Suivi des plantations

1997-1998 1 1998-1999 1 1999-2000 1 2000-2001 1 2001-2002

2.4.4.2 Analyse des opportunités de valeur ajoutée

Cette préoccupation touche autant à la matière ligneuse qu'aux autres ressources. On entend,en effet, procéder à une étude de marché pour estimer la demande en bois selon différentesessences et dimensions ainsi qu'à une étude sur la demande en services relatifs à la chasse, à lapêche et à la villégiature.

2.4.4.2 ADaIysedes opportunités de valeur ajoutée

• Étude de marché - matière ligneuse

• Étude de marché - services en chasse, pêche et villégiature

20

1997-1998 1 1998-1999 1 1999-2000 1 2000-2001 1 2001-2002

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2.4.4.3 Utilisation partagée d'équipements et de machinerie

Cette avenue avait été identifiée dès la première phase du programme mais n'a pas pu seconcrétiser, faute de temps. Le Groupement forestier de l'Est-du-Lac-Témiscouata entendreprendre le dossier en deuxième phase pour vérifier l'intérêt des intervenants et la faisabilité decette approche.

2.4.4.3 Utilisatioa parta&ée d'équipemenu et machinerie 1997-1998 1998-1999 1999-2000 2000.-2001 2OO1-200:z

· Vérifier l'intérêt ~j~~~~jj~~~j~I~I~~ljj~~~~~~::~~i:i:~:~~:!~i:~!:~!~~~~~~i~i~~~~~!~~~!~~~!~~~~~rili~~~1~1~~j!~1j~~!~jj~

::::::::::,'::~::::::::::::::~:::::.::::· Développer et essayer une approche ~~~~~~~~~Wt~j1j~j~llt

2.4.4.4 Protection et restauration des habitats fauniques

La première phase a permis de mettre en place certaines initiatives dans ce domaine : des abrispour la petite faune ont été construits, des nichoirs ont été installés et d'autres aménagementscomplémentaires ont été réalisés. Un incubateur pour la truite a également été installé. Cesinitiatives feront l'objet d'un suivi en deuxième phase pour les documenter et en publier lesrésultats.

Un plan d'urgence pour le cerf de Virginie sera également en vigueur pour les îlots où il résideen hiver et un plan d'action sera développé en collaboration avec Hydro-Québec pour limiter lesimpacts du marnage du réservoir Métis.

Des activités de restauration de berges en milieu agricole sont également au programme et unesérie de mesures sera élaborée et mise en oeuvre pour protéger et conserver les espèces végétalesou animales particulières ou en danger sur le territoire (ex. : lys d'eau, anguille d'Amérique, aiglepygargue).

2.4.4.4 Protection et restauration des habitau faoniques 1997-1998 1998-1999 1999-2000 2000-2001 2001-2002

Suivi des aménagements complémentaires phase 1 ~~iii~!!i~!:i~~i~iiii~!ii~~iiii~~~~~~~:~:~:~:?::~:~~~:~~1~:~~:~:~~:~:~~

iiiiii~~~ii:i~i:i:i~ii;:~!~~~~:ii~1i::ii!~~i~~ii~i~~~~i~ii~ii~~~~~~i~!~ii~: ~:\\1i~illi!i~iiilli!~!iiiiii~i~i!i~· ~~mt~j;1jm;j;tj~j;j;j;j;j;j;m;j1rml1tt11t1~tj1 ::::::::::::::::~::::::::::::::::::::::::

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j~jjj!~jjjjjjj!~!jjjjjjjjjjj!jjjjjjjj· Plan d'urgence - cerf de Virginie ::::::::~:::::::::::::::::::::::::::::::: ~~~~~~~l~~j~tjjjIIrmmj11~~1~1~111~1~1~1~111~1~1~l~~~j1jj~1j1~~1

Plan d'action - réservoir Métis lli:i::::::I:~:i:i:~:::~:~:im:i~i:i:;:::::::;:;:;:;:;:;:;:::;:;:;:;:::;:;:;:;: ~~j~~j~~~~~~~1~I1~~~1~jj~jI1~~~j~j~~i~i~!ii~ii~ii:iii:i:~:~:~iii~:~:i~::~:i

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· Restauration de berges en milieu agricole ~i~:i~~~::~!::::::!:::iI:~~!:~ii:~::~:

· Protection des espèces particulières ou en danger ~i!!~i~i~i~i!~!i~!i~:iii~~iiii~::~i~::::~iii~:~:~::i~::i~:~:::!:i!!:i~~~~~i~~::i:ii~~iiiii:i::ii::i::i:::::i~i:i!~:i~~:i~~~~iiii~ii:iii:~i~:iii:i~:iiiii~i:~:~:tmmftt~~~~~r~tl:~::::::::::::::::::::::~:::~:::::::j:::

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Page 27: Document

2.4.4.5 Gestion des prélèvements fauniques

De grands pas ont été ftanchis en première phase, notamment sur les territoires d'Abitibi-Prieequi sont passés du statut de pourvoirie privée à celui de secteur réglementé en vertu des articles36 et 37 de la Loi sur la conservation de la faune du Québec, qui impliquent une saine gestionet une ouverture au public.

D'autres pas seront fTanchis en deuxième phase avec le développement d'un plan de gestion etd'exploitation des animaux à fourrure, une étude sur le potentiel d'exploitation de l'ours noir surla Seigneurie du Lac Métis, le développement de scénarios de chasse à l'orignal conformes auxrésultats des inventaires successifs et l'élaboration et la mise en oeuvre d'un plan de gestion dela pêche sportive en collaboration avec le MEF, incluant la pêche en hiver et la productiond'alevins d'omble de fontaine indigènes pour suppléer au recrutement naturel déficient decertains lacs.

2.4.4.5 Gestion des prélèvements fauniques

• Plan de gestion - animaux à fourrure

• Étude de potentiel pour l'ours noir

• Développement de scénarios pour la chasse à l'orignal

• Plan de gestion - pêche sportive

1997-1998 1 1998-1999 1 1999-2000 1 2000-2001 1 2001-2002

2.4.4.6 Essai, expérimentation et promotion de l'aménagement des habitats fauniquesen forêt privée

Tout ce bloc d'activités se fera en partenariat privilégié avec la Fondation de la faune du Québec,avec la participation du MEF et du Conseil régional de concertation et de développement duBas-Saint-Laurent. Nous poursuivrons la mise en oeuvre du projet pilote faune-forêt qui visel'essai et l'adoption de pratiques sylvicoles adaptées à la faune. Nous conduirons des projetsvisant l'aménagement et la mise en valeur de l'habitat aquatique (AQHA) et à l'évaluation del'impact socio-économique de la gestion et de l'aménagement faunique (perception etacceptation sociale). C'est également dans ce bloc qu'on procédera à l'entretien desaménagements réalisés en phase I.

Enfin des efforts seront consacrés à la production de rapports et de matériel promotionnel amSIqu'à la diffusion des résultats en collaboration avec la Fondation de la faune du Québec.

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Page 28: Document

2.4.4.6 EssaI. expérimentation et promotion - aména&ement 1 1997-1998 1 1998-1999 1 1999-2000 1 1000-1001 1 1001-1001faunique

• Poursuite du projet pilote faune-forêt

• Mise en valeur de l'habitat aquatique (AQHA)

• Mesure de l'impact socio-économique

• Entretien des aménagements réalisés en phase 1

• Rapports et matériel promotionnel

• Diffusion des résultats

2.4.5 RECHERCHE ET SUIVI SCIENTIFIQUE

Jusqu'ici la Forêt modèle consacrait annuellement environ 10 % de son budget aux activités liéesà la recherche. Dans les faits, la moitié seulement de cette enveloppe était allouée au financementde projets, issus en grande majorité de propositions en provenance de l'extérieur. Ceci représentede très modestes moyens considérant les coûts qu'engendre l'expérimentation en foresterie. C'estque longtemps, des espoirs ont été fondés sur une participation privilégiée des forêts modèlesau volet "Sciences et Technologie" du programme "Partenaires pour le développement durable"du Service canadien des forêts, mais en vain.

La diminution des fonds octroyés par le gouvernement fédéral nous oblige à remettre en questionnotre approche, ainsi que le montant d'argent que nous consacrerons à la recherche. Les besoinspourtant demeurent puisque la Forêt modèle pour conserver son statut de chef de file, dépendd'initiatives de recherche qui sont pertinentes à son cheminement.

La plupart des activités novatrices mises de l'avant par la Forêt modèle depuis sa créationnécessitent aussi d'être suivies scientifiquement et analysées pour qu'enfin puissent êtretransmises les conclusions.

Pour maintenir un niveau équivalent d'activités, la réalisation de projets de recherche dépendradésormais d'un financement extérieur. Un budget nécessaire au maintien d'un minimum critiqueest prévu à la programmation.

Essentiellement, la stratégie de seconde phase consiste, tout en demeurant ouvert àl'expérimentation, à créer un rapprochement profitable avec les institutions de recherche et àmettre l'accent sur les aspects socio-économiques.

2.4.5.1 Réalisation de projets de recherche

La Forêt modèle entend poursuivre ses efforts de promotion auprès de la communautéscientifique au cours de sa deuxième phase d'existence. Malgré les contraintes budgétaires, nousdésirons continuer à accueillir les chercheurs ainsi que les étudiants-chercheurs sur le territoire

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afin qu'ils y réalisent leurs travaux. Dans la mesure de nos moyens, une gamme restreinte deservices, comme l'hébergement par exemple, pourra leur être offerte. La clientèle de chercheurspeut encore compter sur certains avantages en s'associant à la Forêt modèle pour démarrer uneétude : une connaissance approfondie des territoires par le personnel technique, des bases dedonnées détaillées et faciles à consulter, un accès élargi au territoire et une protection intégraledes aires d'expérimentation.

Faire la promotion de la Forêt modèle signifie aussi chercher à tisser des liens particuliers avecdes groupes de recherche. TI n'est pas impensable de sensibiliserun certain nombre de chercheursà notre cause au point qu'ils en viennent à adapter leur programmation de recherche en fonctionde nos problématiques.

Une première offensive sera lancée vers les réseaux nationaux de sciences et de technologie duService canadien des forêts avec une considération toute spéciale pour ceux de la région duQuébec. Les équipes du gouvernement provincial, le milieu universitaire et quelques autrescentres de recherche figurent aussi sur la liste. TI faut cependant demeurer conscient que ladiminution des effectifs de recherche est généralisée en cette période et que cela peut devenir uneentrave à la mise sur pied des projets de collaboration si aucune aide financière ne peut êtreconsentie.

La Forêt modèle a entrepris à ce jour plusieurs essais qui suscitent un intérêt manifeste de la partdes praticiens forestiers : reboisement partiel pour obtenir des peuplements mélangés, broutagepar les moutons pour entretenir les plantations, éclaircie précommerciale pour maintenir laqualité de l'habitat ... De telles interventions viendront modifier les pratiques forestières actuelleset les besoins de poursuivre les investigations à ce chapitre demeurent entiers. La Forêt modèleaspire a être reconnue en tant que plate-fonne d'essai au service des agences régionales dedéveloppement ainsi que de tout autre organisme intéressé oeuvrant en territoire privé.

La Forêt modèle a de plus participé activement dans le passé à l'élaboration et à la réalisationd'études scientifiques d'envergure. On anticipe pour certaines d'entre elles des retombéesintéressantes pour la gestion durable des forêts.

Il en va ainsi pour quelques systèmes d'aide à la décision et modèles d'indicateurs en pleindéveloppement. Nous avons contracté un engagement certain face à l'achèvement de ces projetsdont nous devons poursuivre le financement.

Dans un contexte de ressources limitées, les nouveaux projets de recherche devront apporter dessolutions aux problèmes les plus criants. Une table de concertation régionale, présidée par leMRNQ, et à laquelle participera la Forêt modèle, contribuera à définir les champs d'étudeprioritaires. Les études à caractère socio-économique seront placées à l'avant-plan.Tout ceci poussera la Forêt modèle à s'investir davantage dans la préparation et même dans laréalisation des projets qui démarreront au cours de la phase II. Nous devrons à cette fin procéderà une recherche intensive de sources de financement complémentaires.

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Enfin, conscients des attentes que le Programme de bourses et prix de Forêt modèle ont pu créer,mais aussi de leurs impacts positifs, ces activités seront intégralement maintenues.

2.4.5.1 RéalIsationde projets de recherdle

Promotion auprès des chercheurs

Liens avec les réseaux nationaux

Proposition comme site expérimental pour la forêt privée

Élaboration et réalisation de projets

Programme de prix et bourses

2.4.5.2 Suivi scientifique des activités de la Forêt modèle

Le suivi des activités de la Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent, particulièrement les essaisopérationnels, a été perçu comme l'une des lacunes de fonctionnement lors de l'évaluation dela première phase du projet. Pour remédier à la situation, un système de suivi performant a déjàété instauré.

Le nouveau programme consistera à compléter le suivi et documenter les essais de la premièrephase. Pour ce qui est de la seconde phase, le financement des suivis a été prévu à même lebudget destiné à chaque activité. Tous les essais seront largement documentés et leurs résultatscommentés.

Les thématiques multiples abordées par les activités de la forêt modèle représentent des sujetsde choix pour des travaux académiques. Déjà, plusieurs étudiants gradués se sont impliqués dansle suivi de quelques-unes de nos activités, à leur grande satisfaction. Nous comptons accroîtreleur participation dans les années à venir ce qui nous assurera d'un suivi de qualité.

2.4.5.2 Suiviscientifiquedes activitésde forêt modèle

Suivi des activités de la phase 1

Suivi des activités de la phase II

Analyse et résultats

1997-1998 1 1998-1999 1 1999-1000 1 1000-1001 1 1001-1001

2.4.6 COMMUNICATIONS ET TRANSFERT TECHNOLOGIQUE

Depuis le début de ses activités, la Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent a investi des énergiesconsidérables dans le volet communications et transfert technologique. Ces nombreusesinitiatives ont entraîné un rayonnement auprès de nos diverses clientèles, et tout particulièrementcelle du monde forestier. Nous avons transmis quantité d'information et fait de nombreusesprésentations pour exposer ce que nous sommes, ce que nous faisons et les objectifs que nous

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pourSUIVOns.Voilà donc que nous amorçons un virage qui nous conduira progressivement versla livraison des résultats de nos essais ce qui, nous le souhaitons, se traduira parl'expérimentation, ailleurs, de ce que nous avons développé.

2.4.6.1 Diffusion des résultats

Les communications de la seconde phase seront intensives et axées sur la transmission de notresavoir-faire. Un accent particulier sera mis sur la démonstration et la diffusion des résultats desessais que nous menons et les formules de gestion que nous expérimentons. Nous voulons queles conclusions qui se dégagent de nos essais soient connues par l'ensemble des intervenants dessecteurs forestier et socio-économique. Aussi, nous prévoyons investir des énergies considérablesdans le domaine du transfert technologique.

La diffusion des résultats s'effectuera par des moyens diversifiés et se traduira entre autres pardes activités adaptées telles que la publication de rapports, la rédaction d'articles pour les rewesspécialisées, la diffusion d'information sur Internet, l'organisation d'activités de démonstrationet de groupes de discussion, la tenue de journées colloque aux couleurs de la Forêt modèle, laparticipation de la Forêt modèle à des événements spéciaux ou à des activités spécifiques detransfert technologique. Nous comptons également collaborer de façon ad hoc à la réalisationde projets ou d'activités issus du milieu et ayant des objectifs similaires aux nôtres.

2.4.6.1 DitTusiondes résultats 1997-1998 1 1998-1999 1 1999-2000 1 2000-2001 1 2001-2002

• Publication d'arncles et de rappœ1s rllllll~IIII!Jlli:it1tI111:1:li!11:i11~'!ill~!!II:lil:1:llllllilli!ililiflll!llllilllj1Irt~jillrl!ljlilililllIf!i1Iir'tli

2.4.6.2 Élaboration d'un plan de communication

Le plan de communication sera la base de notre stratégie de diffusion d'information et desensibilisation du public pour les cinq années. Les trois mois suivants la signature de l'entente decontribution seront consacrés à en faire l'élaboration et à définir notre stratégie. Nous entendonsaccroître nos activités de communication et élargir la diffusion de nos informations tant au niveaurégional que sur la scène provinciale.

Trois priorités ont été identifiées et c'est principalement autour de celles-ci que sera bâti notreplan de communication: augmenter la sensibilisation du milieu régional, accroître notre visibilité

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sur le plan provincial et élaborer et mettre en oeuvre des activités de communication conjointesavec le Service canadien des Forêts - région du Québec.

Dans la seconde phase, de nombreux efforts viseront à renforcer le développement des relationsavec notre milieu et à sensibiliser davantage la population et les divers intervenants socio-économiques à nos activités et bien entendu à leur impact. Des initiatives telles que laconsultation des organismes socio-économiques régionaux et l'organisation d'activitésconjointement avec les municipalités environnantes créeront un climat favorable pour renforcerles liens et pour travailler vers un même but.

La sensibilisation du milieu régional se fera par l'appui d'initiatives particulières et d'événementsrégionaux liés à nos objectifs, par l'entretien de relations étroites avec les représentants de lapresse régionale, par une implication grandissante dans l'organisation d'activités d'informationdestinées au grand public, par l'organisation de visites de nos territoires et, bien entendu, par laproduction et la diffusion de matériel d'information adapté.

À l'échelle provinciale, la stratégie de communication et de transfert technologique misera, entreautres, sur l'accroissement du partenariat avec des organisations provinciales, la publicationd'articles dans des revues spécialisées, la participation à des événements d'envergure provincialeet nationale, l'établissement de liens avec les différentes maisons d'enseignement et parl'alimentation continue de notre site Internet et l'élargissement de la liste de distribution de notrebulletin.

Pour renforcer davantage l'impact de notre plan de communication, une stratégie sera rmse enoeuvre conjointement avec le Service canadien des Forêts - région du Québec. L'harmonisationde nos interventions et de nos efforts respectifs augmentera sans aucun doute la portée de nosactions.

2.4.6.2 Élaboration du plan de conununkation 1997-1998 1 1998-1999 1 1999-2000 1 2000-2001 1 2001-2002

2.4.6.3 Communiquer dans les deux langues officielles

Compte tenu du caractère propre à chaque forêt modèle, le réseau national offie l'opportunitéde partager de l'information et d'échanger sur les expériences en cours.

Dans la seconde phase du Programme, nous voulons faire connaître plus en détailla Forêtmodèle du Bas-Saint-Laurent à ses consoeurs du réseau national. Toutefois les coûts élevés liésà la traduction des documents constituent un obstacle qui limite les échanges.

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Pour pouvoir profiter pleinement du potentiel et de toutes les opportunités qu'oflTe l'organisationdu réseau national, nous devons être connus de ses membres et bien connaître ces derniers. Nousjugeons essentiel de traduire en version anglaise les documents que nous produisons et qui sontsusceptibles d'intéresser les autres forêts modèles et inversement, nous comptons pouvoir obtenirla version rrançaise de certains documents produits par les autres forêts modèles.

Le problème de la traduction se présente également lors de la réception de visiteurs non-rrancophones ou de délégations de pays étrangers.

2.4.6.3 Communiquer dans les deuxlangues oftldelles

Traduire les documents

Assurer les services de traduction pour les visiteurs nonfiancophones

2.4.7 RÉSEAU DES FORÊTS MODÈLES

1998-1999 1 1999-2000 1 2000-2001 1 2001-2002

2.4.7.1 Participer aux activités du réseau canadien

Pour assumer un leadership au niveau de la gestion durable des forêts, le Canada doit pouvoircompter sur des réalisations communes et globales de la part des forêts modèles. La possibilitéde travailler en réseau est d'ailleurs une des raisons qui nous ont incitées à poser notrecandidature en 1991. Malheureusement, pour différentes raisons, le réseautage n'a pas été trèsintense en première phase. Or, les dix (10) forêts modèles sélectionnées sont complémentaireset cette complémentarité n'a de sens que si l'on conduit des projets ensemble et que l'on partagenos expériences.

Nous devons profiter des prochains mois pour redéfinir nos objectifs en matière de réseautageet se donner les moyens pour arriver à nos fins. Par ailleurs, nous sommes d'avis que le réseaudoit être doté d'un secrétariat dynamique, pourvu des ressources nécessaires à son bonfonctionnement et que, pour ce faire, des fonds peuvent être puisés à même les budgets prévuspour les financements stratégiques.

Chacune des forêts modèles canadiennes devrait prendre part à la définition des orientationsstratégiques du réseau. Sans présumer du résultat de cet exercice, certains domaines decollaboration nous apparaissent incontournables: la mesure conjointe d'indicateurs, le partaged'informations ainsi que l'élaboration d'une stratégie nationale de communication.

La Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent entend s'impliquer avec dynamisme au niveau desactivités du réseau, telle celle prévue à Winnipeg au printemps 1997. TI est aussi de notreintention d'inviter les forêts modèles à tenir une ou plusieurs rencontres dans notre région, àcommencer par le Colloque sur les indicateurs et leur mesure, proposé à la section 4.0 de cedocument.

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2.4.7.2 Groupe de travail sur la dynamique socio-économique des communautésforestières

En implantant une forêt modèle en territoire privé, nous avons abordé le concept dudéveloppement durable sous une forme qui tient compte de la matière ligneuse et des autresressources mais aussi des individus et des communautés qui vivent dans et à proximité de nosterritoires. Notre objectif de départ étant de faire en sorte que le développement durableengendré par une gestion intégrée des ressources se répercute de façon positive sur l'activitééconomique et sociale des collectivités. Nous accordons une attention spéciale à la relation entrela forêt et les populations locales.

À ce jour, très peu de discussions entourant les impacts socio-économiques du développementdurable sur les populations ont été générées au niveau du réseau national. Pourtant nous savonsque ce sujet soulève un vaste questionnement. Les échanges que nous avons régulièrement, enparticulier avec les visiteurs étrangers, confirment cet intérêt grandissant.

Dans la seconde phase, nous entendons former et animer un groupe de travail sur la dynamiquesocio-économique des communautés forestières : "un vaste chantier de recherche socio-économique". Les forêts modèles qui partagent cette préoccupation seront invitées à se joindreà nous. Nous ferons aussi appel à la participation d'institutions ou organismes tels le Réseaunational de recherche socio-économique du Service canadien des forêts, le Groupe de rechercheinterdisciplinaire en développement de l'Est-du-Québec de l'Université du Québec à Rimouski,l'Université Laval, les forêts modèles internationales et le réseau des Centres d'excellence enforesterie. Cette initiative n'est toutefois pas exclusive aux organismes mentionnésprécedemment.

Ce groupe de travail aura pour mandats de conduire des études et des projets de recherche,d'organiser des forums et des groupes de discussion et d'échanger de l'information. Les résultatsobtenus avec les modèles que nous avons mis à l'essai pourront alors être comparés à ceuxd'études semblables ainsi qu'à d'autres systèmes de gestion du territoire.

Les travaux du groupe contribueront à augmenter le niveau des connaissances sur les populationsdépendantes de la forêt et aideront à définir des indicateurs pour mesurer, entre autres,l'amélioration des conditions socio-économiques des communautés rurales et l'acceptation parle milieu de sa responsabilité à l'égard de la gestion durable des ressources. Nous voulons définirles composantes indispensables à la viabilité des modèles, préciser les effets sociaux d'uneutilisation prolongée de la forêt, établir l'incidence d'un développement forestier durable et mieuxcomprendre comment ces communautés s'adaptent aux changements issus des nouvellespratiques forestières.

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Page 35: Document

2.4.7.3 Réseau des forêts modèles de l'Est du Canada

Les responsables des cinq (5) forêts modèles situées le plus à l'Est du Canada ont entamé desdiscussions visant à créer une plate-forme de collaboration propice aux échanges d'informationet au partage de ressources. TIn'est pas question d'exclure les autres forêts modèles, mais biende profiter d'une certaine proXimité géographique et de préoccupations communes.

Un premier dégrossissage a permis d'identifier des sujets d'intérêt commun, que nous avonsregroupés sous les appellations suivantes

• communication et transfert technologique;

• critères et indicateurs (développement de systèmes régionaux);

• mesure et surveillance (monitoring);

• biodiversité régionale;

• politiques forestières régionales;

La libre circulation de l'information est la clé d'un réseautage efficace. Pour ce faire, nousenvisageons la tenue de rencontres annuelles thématiques, des visites mutuelles, la constitutionde groupes de discussion sur Internet ainsi que la distribution de la documentation que nousproduisons. Bien entendu, les membres du réseau de l'Est communiqueront dans les deuxlangues officielles.

Par ailleurs, le modèle d' établissement de lignes directrices en matière de biodiversité, développépar la Forêt modèle de Fundy, sera adapté et testé par toutes les composantes du réseau.

L'idée d'un réseau de l'Est du Canada est encore au stade embryonnaire et mérite certes d'êtrepeaufinée. L'intensification des échanges entre les forêts modèles demeure l'objectif principal.

2.4.7 Réseau des forêts modèles 1997-1998 1 1998-1999 1 1999-2000 1 2000-2001 1 2001-2002

2:4.7.1

2.4.7.2

2.4.7.3

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Page 36: Document

2.4.8 GESTION ET COORDINATION

2.4.8.1 Coordination

La coordination des activités est confiée au directeur de la Forêt modèle qui est assisté dans satâche par une adjointe à l'administration et une secrétaire. Le siège social de la corporation estlocalisé dans les bureaux de l'un des promoteurs, le Syndicat des producteurs de bois du Bas-Saint-Laurent, afin de diminuer les charges administratives.

La Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent ine.ORGANIGRAMME

2.4.8.2 Fonctionnement

La Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent, à titre de corporation privée, doit assumer certainesdépenses nécessaires à son bon fonctionnement. il s'agit principalement des :trais d'honorairesprofessionnels, d'assurances responsabilité et de formation du personnel.

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Page 37: Document

2.4.8.3 Partenariat

Les partenaires jouent un rôle de premier plan au sein des forêts modèles. D'ailleurs, dèsl'annonce du programme, en 1991, le gouvernement canadien avait déclaré que le partenariatétait le " ...principe fondamental d'un développement durable qui intègre les éléments sociaux,environnementaux et économiques"2

Nous sommes particulièrement fiers du partenariat qui s'est créé autour de notre projet. À notreconnaissance, notre structure est unique parmi les forêts modèles en ce sens que nous avons deuxniveaux de partenaires. Les quatre promoteurs, dont les propriétaires ou gestionnaires des terres,auxquels se sont joints une quarantaine d'organismes représentant la majorité des groupesd'intérêts et utilisateurs du milieu forestier. L'adhésion de nouveaux partenaires peut se faire entout temps. Ces organisations délèguent des représentants pour siéger à différents comités,décisionnels ou consultatifs.

Nous constatons que l'implication de nos partenaires est variable. Certains sont très actifs etapportent une contribution significative au financement de nos projets. D'autres, par contre, sontdavantage intéressés à rester en contact avec nous pour recevoir de l'information.

Nous voulons revoir notre structure de partenariat pour nous assurer que tous souscrivent auxobjectifs de la Forêt modèle et permettre aux organismes les plus actifs et intéressés, departiciper davantage aux décisions.

Nous entendons également poursuivre nos efforts pour mettre à la disposition de nos partenairestoutes les informations relatives à nos activités et pour les consulter sur les sujets qui concernentleurs champs de spécialisation.

2.4.8.4 Évaluation

Le cadre d'évaluation de la Forêt modèle, en phase II, sera établi à partir des critères dedéveloppement durable, tels qu'ils ont été définis par le Conseil canadien des ministres de forêts(CCFM 1995). À cet effet, un système de surveillance est présenté à la section 3.0 de la présenteproposition et le calendrier prévoit, au 31 mars 1999 une évaluation des progrès réalisés dansl'élaboration des indicateurs.

2 "Forêts modèles; Renseignements de base et lignes directrices pour les personnes qui désirent s'inscrire",1991. ForêtsCanada. Le plan vert du Canada.

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Page 38: Document

PARTIE 3PLAN DE DÉVELOPPEMENT DES INDICATEURS

3.1 APPROCHE DE LA FORÊT MODÈLE

La Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent occupe une position stratégique en rapport avec ledéveloppement de l'aménagement des ressources en forêt privée et le concept de forêt habitée.

Le contexte actuel est propice à l'émergence de nouvelles approches pour gérer le territoire, approchessouvent influencées par les travaux que nous menons.

On assiste aussi plus que jamais à un désir concerté des régions rurales de prendre en main la destinéede leurs ressources, de se doter de plans d'actions précis pour les mettre en valeur: une applicationdirecte des travaux de la Forêt modèle.

La Forêt modèle espère demeurer à l'avant-garde de ce mouvement et ouvrir la voie menant àl'implantation d'indicateurs en région habitée. Les mécanismes élaborés doivent tendre à impliquer lesprincipaux intervenants du milieu, dans toutes les sphères d'intérêts, de manière à rendre l'approcherecevable et reproductible.

Les préoccupations sociales et économiques qui transparaissent dans les objectifs généraux et particuliersde la Forêt modèle lui valent déjà une certaine notoriété. Elle pourra mettre à profit son expertise encontribuant provincialement à la conception d'indicateurs transposables à plus grande échelle.

Les activités entreprises par la Forêt modèle depuis sa création sont novatrices mais peuventparfaitement s'intégrer aux structures en place. La programmation quinquennale de la phase TIà elleseule comporte un éventail d'activités qui rejoignent l'ensemble des critères du système canadien (voirtableau de la page suivante).

L'état d'avancement des travaux de la Forêt modèle témoigne de plus en plus de la faisabilité d'implanterdes modèles de gestion durables en forêt habitée. Une série adéquate d'indicateurs, mesuréspériodiquement, concourra progressivement à l'amélioration du projet et contribuera à renforcer cettetendance.

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La Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent ine.CLASSIFICATION DES ACTIVITÉS DE LA PHASE II PAR CRITÈRE DE GDF

CRITÈRESGROUPE D'ACTMTÉS ACTMTÉSGÉNÉRALES Productivité Reuources Cycles Avantages AcceptationBlodlvenlté des écosystèmes pédo-hydro éc:oIoldques sociaux sociale

Inventaire aérien des pOpulations d'orilmal ~m~1~j~~~~;;;~~~~~~~~~~~j~j~~~~~m~m~~~j~~Connaissances des Inventaire des zones A pOtentiel pOur la lIIIuVll2lne .~~~;~~l~~~~~;;jm~j~m11~jim~rj~~~~~

........................ressoUfies Inventaire des lacs et cours d'eau :::::::::::::::::;:;:;:::;:::::;:::::::::::::::::

.:;:;:::::::::::::::::::::::::::::;:::::::::::::::

Mise A Jour des banaues de données koforestlères..............................................................................................................•...........

,:::::::::;:;:::;:::::;:;:;:::::::::::::::::::::;:

Plan d'lUDéna2ement multiressoufie :j~jjj~j~j~j~jiji1tmmm~~j~m~ji~ij~m:

.........................Finalisation des plans

.........................· ~:~~:~:~:~:~~:~:~:~:~:~:~:~:~:~:~:~:~:~:~:~:~:~:

· Production de documents de vulgarisation :~~~~~~~~~~l~~~~~l~~~~~1~;t~~~f:~Planification · Favoriser le respect et la mise en application du plan ~~~~~;~~~~ff~~~~~~~~~~1t~~~1~~~~t~l~i;~~~~~M~~~mr:m~r:;~m~~m~1~nnr:1~~~~;~~~~~~t~:~~~i~l~~*~~*~l1 ~~~~~1f:~~[~~~~~~1~r:1~J~~1~iliI~

Gestion des données et systèmes d'aide A la décision:

· Outils pour la gestion forestière ::::::::::::::::::::::::::::::~:::::::::::::::::.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:-:.:-:.:.:.:-:.:.:.:.:.................................................. :.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:. ~~[~[~[~~m~~r~~*~m~m~[f:~~~t;~~t;;~;~~;~;~~~m~~;~~;~;~;~jl;~~~t~~;~.........................· SAD :.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:. ::::::~:::::::::::~::::::::::::::::~:::::::::::.......................................................•.•.................. ./'.•.......•••.•.•.•.•.

Groupement forestier:

· Le groupement forestier et son orRanisation ~~?~~~;;~~~~~tt;f:1~~~~1~~~f:~~~· Le groupement forestier et le développement durable t~~~~~~~~~;~j~~~~~;mm~~~~~~mmm~~;~r:mm;~;~m~~f:~1~;~j~;~j~~~j~~~~1~~j· Le groupement forestier et la population ~~~~~t~~~;;*;~*~;~;f:~;~~;tl;t:~;~1~~~1~~~~tttt:~r~~~~;~1~~;~1i.................................................. :~;~;~m~~;f:if:~;i;~f;~;~~~I~i~~~1~· Promotion et exportation du modèle ~~1~~~i~~~~~~~ili~~~~~~~~~~t:~~~~:~~~~~

Formules de gestionFermes forestIères en méta van :

......................... ~1;1;;~~1;;;r:~~~*~§~;~1?*f:t®~~~~~~~;~;~~~~t~r~;~;~liFinaliser le développement du modèle

.............................. ./' ..................· ..........................::::::::::~:::::::::::::::::::::::::::::::::::::...........••..••.•.••••.......................... j~~;~~~~*J~W~ltl~.:~~~f· Observation, promotion et exportation du modèle .~i~~~~~~~~i~i~~~~~~~~~~m~~1~~~~~~~~~f:i~i~

· Transfert progressif des transferts de réRie ~ij;:t:~~~~~f.~~ilt=tl· Gestion collective des aires d'arréraRe forestier ~t:~~f:f:t:f:~;~~~jf:$~t.~~~~t~~;~;~~;;;~f:;~i~i*1~*~~*~]i:

Révision des pratIques forestières j~m~m~;;;1;;;;;~j1~~~~~~~;~;~~1;~~;;;;;;;;f~;~~~~rj;~~~~t~~~~~t;j~~r~t;~;~m~:fMMftltl@Analyser les OPpOrtunités de produire certains bIens A valeur ajoutée M~~~:;~~~~~~f:t:~t~f:~rl

Aménagement des ressOUfiesUtlllsation parta2ée d'équipements et de machinerie ;~~~;*;~~m~r:[~ili~~~~~~~~i~......................... :::::::::::::::::::::::::::::::~~::::~::::::::: ~t~ltr:;t;~~~;~;~;f:r:~:11m~~~~.........................Protection et restauration des habitats faunlques

...........................................................................:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: ...........................................................................

~~~~mi~~~~jt~f1~1~1~1~1~~~1~~m~mmmm.........................

~~r:~f:~m~~~~~~~~~~~~~;f:tw;Gestion des prélèvements faunlques..................................................::::::::::::~::::::::::::::::::::::::::::::::::::

EssaIs. expérimentation et promotion des lUDéna2ements faunlques ~~~;~t1[~~j~f~f1~;~;;1~~t~~~~;1~1;ij~~1I~~;1~m1j~1mtm;m~jim1~~1;;m~~~~~ ~1;~~l~~;~~~~~~~~~~~~~~~j*[r~;~:~r:~~~~ttt~f~~~~~~~~i......................... :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: ::::::::::::::::::::::::::~:::::~::::::::::::::. ::::::::::::::;:~-;.:::::::::::::::::::::::::::::: ~~~~~~~1~~%~~~t~~~~tt~l~~~1~~~~~§~~~~~r:~f:~~~~~~l~~~f:~~~~~~~~~~~~*~RéaIlsation de pro lets de rechefihe..........................••.•...•...•...••.••....

Rechefihe et suivi ::::::::::::::::::::::::::::::::~:::::::::::::::: ...........•.•...•...•..•...........•......•...•.• ................................................. :::::::::::::::::::::::::::::::~:~::::::~::::::......................... .................................................. .......•...................................•............................... .................................................. ...•.•.•.....•.•.•••.•.....•.•.•.•..•....•........ ......................... ::::::::::::::::::::::::::::::=::::::::::::::::::. ;~~~~~~~m~mt~m~~~1~~~1~~~~1~~~~~scientifique.................................................. .........................

Assurer le suivi scientifique des actIvItés ......................... ::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::~ :;:~:~~:~~:~~:~:~~:f~:~:~§~:~:~:~:::~:~::::::~::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::' ......................... ::::::::~:::-::::::::::::::::::::~::x::::~::

DIffuser les résultats m1~;1~t~1~~1~~;~;~~~ll~~~mÉlaborer un plan de communication:

· Sensibiliser le milieu régional ~1~~r:~~~~;~~~jt~f:~~l~~~~1~~1;~m~~~Communication et transfert

Accroître la visibilité de la Forêt modèle sur le plan provincial ~~~~~~~t~M~1r:m~mili~~~~~~~~~~1f:11r:~tm~~;~~~f~~:r:1§r:~~1;~~~~~·· Activités de communication coniointes SCF • réRion du Québec m~m1~r~~j~;~~f:~~~1;~~~ltili~~~lr~ll~~1;*fl~11~~~~~~1~j~jCommunication dans les deux laRimes officiellesParticiper aux activités du réseau canadIen ~~~~~1m~~~~j~~i~ft~1ti~~~~1:

Réseau des forêts modèles Groupe de travail sur la dvnamlque soclo-économlaue ~1m~~mm~~~;~~~~~f:~~;~~~~mt~j:~~t~ili;~t~~~~lrili1~~1~ili~~1Ré ••••au des rn~ts modèleR de l'Rd ~~~~~~~~~~~~~~~j~j~~~~~f:~~~~~~~~~~~~~:::

34

Page 40: Document

3.2 DÉVELOPPEMENT DU SYSTÈME DE SURVEILLANCE

Est défini comme système de surveillance, l'ensemble combiné d'un programme de mesure desindicateurs et des mécanismes de diffusion qui y sont associés. Notre processus de développement d'unsystème de surveillance d'une gestion durable des forêts en milieu privé se fera suivant une séried'étapes :

Définition d'un ensemble d'indicateurs;

Identification et développement des méthodes de mesure;

Relevés initiaux des indicateurs;

Résultats et programme final de mesure;

Relevés périodiques et rapports;

Évaluation finale.

À la plupart de ces étapes, des mécanismes de consultation externe ont été prévus. Tantôt des expertsseront interpellés, tantôt la population. Les partenaires et autres intervenants du monde forestier localou régional, seront aussi mis à contribution. L'exercice doit permettre d'établir un système desurveillance efficace et pratique, qui prenne en compte les attentes et particularités du milieu.

D'autres activités viennent enfin faciliter les échanges de connaissances relativement au développementet à l'instauration des indicateurs, dans le but précis de demeurer à la fine pointe et d'accélérerl'application des résultats.

3.2.1 DÉFINITION D'UN ENSEMBLE D'INDICATEURS

La combinaison finale d'indicateurs, s'adressant à l'ensemble des critères, sera constituée d'unesérie d'indicateurs puisés à même la liste établie par le conseil canadien des ministres des forêts(CCMF) puis de certains autres qui seront développés spécifiquement pour des besoins locaux.L'approche consiste donc globalement à étudier d'abord la possibilité d'inclure dans le plan desindicateurs existants pour ensuite clairement définir les axes de développement de nouveauxindicateurs.

L'identification des valeurs associées aux ressources forestières est une composante indissociabledu processus de définition des indicateurs. L'interprétation des éléments cruciaux de chaquecritère dans une communauté se traduit par un ensemble de valeurs qui lui est propre et dont lesindicateurs doivent permettre d'évaluer l'état.

C'est pourquoi la toute première démarche du plan de développement des indicateurs prévoit laparticipation de différents groupes dans la population.

35

Page 41: Document

Au cours des premiers mois de 1997-1998 les activités se résumeront surtout à organiser desrencontres dans le but de déterminer les valeurs, les besoins en indicateurs et les objectifs àatteindre. Un document de travail, fortement inspiré du cadre original de suivi et d'évaluationde la Forêt modèle, servira de base aux discussions.

Un premier comité est déjà en formation, sur lequel siégeront des représentants des Syndicatset Offices des producteurs de bois d'un peu partout à travers la province. Parmi les autresgroupes ciblés, on retrouve l'Agence régionale, les promoteurs, les partenaires, des spécialisteset certains ministères. La Forêt modèle désire en effet contribuer à l'exercice provinciald'identification d'indicateurs de GDF, notamment sur les volets social et économique, enharmonisant ses activités à cette initiative. Un sondage auprès de la population devrait enfin faireressortir les valeurs prioritaires en matière de développement régional durable.

On espère par ces nombreuses consultations produire un système de surveillance qui fassel'unanimité, se mariant à la perfection aux attentes du milieu.

À partir de la grille des valeurs, seront sélectionnés avec pondération les indicateursindispensables et ceux qui seront jugés applicables parmi la liste du CCMF. À ce stade, l'équationgénérale des indicateurs comportera encore un certain nombre d'inconnues.

La décision de créer un nouvel indicateur ne peut être prise qu'après avoir réalisé une revueintégrale de tout ce qui est en développement sur le sujet. À titre d'exemple, notre indicateur dela biodiversité par les communautés aviaires serait facilement exportable. Un documentrépertoriant l'ensemble des études liées aux indicateurs serait donc des plus profitables pourl'avancement des travaux à l'échelle du réseau et nous aiderait à rester à l'avant-garde. Un telmandat pourrait relever du secrétariat national.

Pour parvenir à développer les indicateurs manquants, un second bloc de consultations estenvisagé. Cette fois les ressources seront ciblées en fonction de leur champ d'expertise. Legroupe de travail sur la dynamique socio-économique en est un bon exemple.

Une fois la totalité des indicateurs identifiés, des objectifs quantifiables seront fixés pour chacund'entre eux sur deux horizons différents, d'abord à l'échéance du projet, puis à plus long terme.

3.2.2 IDENTIFICATION ET DÉVELOPPEMENT DES MÉTHODES DE MESURE

L'étape de définition d'un ensemble d'indicateurs ftanchie, il faut maintenant déterminer la façonla plus performante d'effectuer leur mesure.

Selon la catégorie d'indicateurs, la méthode de mesure ira de simple à complexe. Ce niveau decomplexité peut entraîner des coûts élevés et ainsi faire d'un programme de mesure, un outil maladapté à la réalité du milieu et un projet irréalisable. La méthode de mesure est en quelque sortela pierre angulaire du système.

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Page 42: Document

La méthode employée pour mesurer un indicateur ne saurait être unique. De toute évidence, lamise en commun des ressources du réseau à ce stade est incontournable. Aussi, pour respecterle calendrier qui nous est suggéré, il faut penser à organiser, dès l'été 1997, un colloque nationalsur les indicateurs et leur mesure. Ce rassemblement permettra aux forêts modèles de partagerefficacement leurs connaissances relativement à la conception et à l'application d'indicateurs.Des experts dans des domaines liés à chacun des critères prendront aussi part à l'événement.

Fruits de cette rencontre, des projets conjoints de développement d'indicateurs pourront voir lejour, ainsi que des associations qui conjugueront leurs efforts pour valider de façon collectivecertaines relations. L'intérêt majeur sera manifestement pour chacun, d'avoir progressé enmaîtrisant de nouveaux concepts et de pouvoir les inclure dans leur plan de développementd'indicateurs.

Suite au colloque, la liste d'indicateurs sera révisée. Puis une séquence précise d'activités mèneraà l'élaboration d'un programme préliminaire de mesure sur le territoire:

• identification des sources d'information;

• définition des points repères;

• liste des mesures à récolter, rréquences et coûts;

• recherche de collaborateurs;

• partage des responsabilités;

• mécanismes et échéanciers.

Puisque les sources d'information sont diversifiées, notamment en ce qui a trait auxrenseignements d'ordre socio-économique, bon nombre d'organismes différents seront sollicités.

Dans l'optique où un programme régional et même provincial de mesure doit être instauré,quelques-uns de ces organismes pourraient être appelés un jour à y jouer un rôle de premier plan.Pour cette raison le système qui sera mis sur pied par la Forêt modèle doit tendre à identifier ceschamps de responsabilités et à répartir les tâches voire même les coûts.

3.2.3 RELEVÉS INITIAUX DES INDICATEURS

La première récolte des mesures d'indicateurs sera effectuée dès la saison estivale 1997 enconformité avec le programme préliminaire. Simultanément, des repères seront installés sur leterrain, pour certains indicateurs. TI pourra alors s'agir de parcelles témoins permanentes,soustraites aux perturbations d'origine humaine. Dans d'autres cas les indicateurs seront mesurésde façon plutôt indirecte en ayant recours par exemple à des outils géoréférencés ou même à desimages satellitaires; ou encore on fera appel à des banques de données créées au fil des ans. Àce moment, le portrait du territoire au début des phases 1 et II sera utilisé comme référence poutvérifier la progression des indicateurs sélectionnés.

37

Page 43: Document

Cette première tranche de relevés sera orchestrée et supervisée par la Forêt modèle de manièreà apporter un support adéquat aux organismes régionaux qui auront accepté d'assumer une partdes responsabilités dans cet effort collectif

3.2.4 RÉSULTATS ET PROGRAMME FINAL DE MESURE

L'analyse de la première série de mesures permettra de décrire l'état initial des indicateurs surle territoire. Il devient alors possible de comparer la situation des points de référence (repères)aux conditions observées globalement. Cette dérruu:checonduit à démontrer l'existence et parfoismême à calculer les relations qui se dessinent pour chacun des indicateurs. Les variationstemporelles de ces relations serviront à illustrer l'impact du modèle de GDF.

À cette étape du processus de développement du système de surveillance, fort de l'expériencetirée de la mise en application du programme préliminaire de mesure, quelques réajustementsseront probablement apportés. Des indicateurs pourraient être abandonnés au profit de certainsautres : la validité d'un nouvel indicateur pourrait être remise en question ou simplement lafaisabilité d'en effectuer la mesure. Enfin, le fonctionnement général du système sera soumis àune évaluation. Une cohorte d'experts sera ici appelée à éclairer nos décisions finales.

Ains~ en bout de piste prendra son envol un programme amélioré (final) de mesure comportantune liste révisée d'indicateurs.

Les résultats de l'analyse des relevés initiaux et toute autre conclusion pertinente feront l'objetd'un rapport détaillé largement diffusé. Son contenu alimentera directement les travaux menésen parallèle par le MRNQ, la compagnie Abitibi-Price et d'autres industries en quête d'unecertification.

3.2.5 RELEVÉS PÉRIODIQUES ET RAPPORTS

La mesure des indicateurs et les analyses seront répétées à chaque saison jusqu'au terme duprojet de forêt modèle. Il en va de même de l'interprétation des résultats, soutenant ainsi laproduction et l'édition de rapports annuels.

Tout au long de cette période s'échelonnant sur trois années, on cherchera à décrire lestendances observées en regard de la plupart des indicateurs. Ces observations sont autant designaux qui seront aussitôt transmis et intégrés au module de gestion. Ils se traduiront, s'il y alieu, par une révision des politiques existantes et, sur le terrain, par l'amélioration des pratiquesopérationnelles. De nouvelles activités pourront même joindre la programmation pour accentuerl'emphase accordée à un volet en particulier.

La qualité d'un indicateur doit parfois être vérifiée. Cela survient principalement lorsqu'unemesure directe sur le terrain ne peut être envisagée pour décrire un ensemble de conditions enforêt. Le procédé implique donc une mesure indirecte reposant sur la relation entre un indicateur

38

Page 44: Document

et sa ressource. Les relevés périodiques nous donneront l'opportunité de valider certainsindicateurs en vérifiant la stabilité de ces relations.

Une portion du plan de communication est orientée vers la diffusion des résultats du système desurveillance. Outre les rapports annuels, des conférences et autres interventions du genre sontprojetées. Pour fin de comparaison, des liens étroits seront maintenus avec le reste du réseau deforêts modèles, à plus forte raison en ce qui a trait aux projets conjoints ou complémentaires.

3.2.6 ÉVALUATION FINALE

En dernier lieu, à la fin de son second mandat, le rendement de la Forêt modèle devra à nouveaufaire l'objet d'une évaluation. Cette fois, on peut l'espérer, nous serons en mesure de cerner avecune plus grande précision les performances réelles, absolues ou progressives, du projet grâce àl'utilisation des indicateurs de GDF. L'évaluation s'étendra aux indicateurs eux-mêmes: validité,acuité, faisabilité. Cette dernière partie de l'évaluation sera réalisée à l'interne.

Les conclusions finales seront étayées dans un dernier rapport comportant bon nombre derecommandations.

3.2.7 CALENDRIER DE DÉVELOPPEMENT DU SYSTÈME DE SURVEILLANCE

Le tableau de la page suivante présente l'échéancier prévu pour développer un système desurveillance.

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Page 45: Document

La Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent inc.CALENDRIER DE DÉVELOPPEMENT DU SYSTÈME DE SURVEILLANCE

ÉTAPES ACTIONS 1997-1998 1998-1999 1999-2000 2000-2001 2001-2002

Valeurs du territoire et besoins en indicateurs~m~m~~~~~:~~rtr

~ ~ ::::::::::::::1~ Sélection parmi les indicateurs canadiens .llt~()

1:1:1:1:1:1:;~ Développement de nouveaux indicateurs~ .S~ .:.:.:.:-:.:.:

Établissement des objectifs pour chaque indicateur j1~1~111~111i

rn;:;:;:;:;:::::

.g ~ Colloque national sur les indicateurs et leur mesure I~~~~~~~~~~;:;:::::::;:::

.;; ~ ~m~~tI.~ s:::E~ Programme préliminaire de mesure ::::::::::::~:.:.:.:.:.:.;.

:::::::::::::: :;:::;:;:;:;::

.~ ~Mise en place des points repères 11f1l ~~~~~~~~~~~~~

••• o:S Mesures initiales ~~~~~~~~~~~~jj~ '.pQ) 13p:::. ~~~~It1;:::::;:;:;:;:

Saisie de l'information ::-;:<.:::::::::::::::::::::

t) § Analyse des données i:;I:I:I:I:::111~~~~~;~~~~;~~~~

'.p :~:~::~:~:~:~ ~

;:::::::::::::

Rapport et diffusion (incluant le rapport d'évaluation des progrès) III~..............

~~lm~m~~

.:.:.:.:.:.:.

~ ~ Programme final de mesure .;.:.;.;.:.:.

::::~~~:::::::~:::::::': ~~~~~~~~1NFi!!!!!!!I!i 1!111~~li!1Mesures et saisie de l'information ~~~~~~~~~~~l~~~~~~:::~::::::':(. ::::::~::::~

~ ~:~:~~~:~:~:~~~1~1~1~~~~~ iliii ~~~~;~rfrJ~~~~:::::::~:~:

.~ g. Analyse des données l~lr: ::::::.:::::::: ~~~~~~~1~]:g

::::::::::::: ::;::::::::::::':"':'.";':

IIIIIIIII!I~'5 Validation ~~~~~tt~ ~l~~l~.Q.,

ililllill~li:

:.;.:-:.:.:.: ~~~~ili~*~Rapports, échanges et diffusion ~;~rf:~~~~~~...... :::::::;:::::

Évaluation finale des indicateurs:.:.:.:.:.:.:::::::::::;::

§ ~m~m~r:;~'.z;:2 ~

::1:::::::::~] Analyse du rendement de la forêt modèle

.& Rapport et diffusion~~;;tt;:::::::::::~:::::::::::::

40

Page 46: Document

3.3 CERTIFICATION

Durant les premières années de la phase n, les démarches nécessaires à l'enregistrement de la Forêtmodèle, à titre de territoire certifié, auront été entreprises. Ceci aura eu pour effet de projeter la Forêtmodèle à l'avant-scène de la certification, place convoitée par plusieurs, mais qui sera aussi le théâtrede débats multiples. La définition d'un territoire de référence pour la certification en forêt privée est unde ces dossiers complexes qui ne peut être escamotés.

Nous visons néanmoins à surmonter un à un les obstacles et atteindre avant échéance l'objectif decertification. La démonstration ainsi faite de l'efficacité du système de surveillance de la Forêt modèle,l'approche développée pourrait définitivement faire école dans le monde de la forêt privée.

41

Page 47: Document

PARTIE 4PLAN FINANCIER 1997-2002

Le tableau de la page 46 présente le Plan financier pour la période 1997-2002. Comme c'esthabituellement le cas des programmations à long terme, la fiabilité des informations est plusgrande pour ce qui est des premières années.

Les coûts engendrés par la réalisation du Plan quinquennal des activités ont été répartis en cinqcatégories, selon leur nature :

Financement en provenance des partenaires (P)

Comme ce fut le cas en phase 1, les partenaires de la Forêt modèle du Bas-Saint-Laurents'impliqueront de façon concrète au niveau du financement des activités. Nous n'avonscomptabilisé, pour l'instant, que les contributions monétaires pour lesquelles nous avonsobtenu une confirmation écrite ou verbale, au moment de rédiger la présente proposition. Lesapports sous forme de fournitures et de services seront identifiés ultérieurement et auront poureffet d'augmenter le niveau global de financement en provenance de nos partenaires.

Il est aussi important de noter que, pour la saison 1998-1999 ainsi que pour les suivantes,plusieurs partenaires ne peuvent confirmer le niveau de leur participation financière, étant donnéque leurs propres budgets ne sont pas connus, à ce jour.

Financement de base (B)

Notre proposition respecte le montant annuel de base que le Service canadien des forêts entendaccorder à chacune des forêts modèles, soit 500 000 $ par année, pour les cinq prochainesannées. C'est à même ce montant que seront financées les activités et les dépenses defonctionnement de la Forêt modèle, dans le respect des objectifs qui ont été fixés pour la secondephase du Programme.

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Coûts de transition (T)

Un certain nombre d'activités, pour la plupart initiées en première phase, ont fait l'objet d'unengagement de la part du conseil d'administration. TI nous apparaît difficile d'assumer cesdépenses à même le financement de base, celui-ci étant inférieur de moitié à ce qu'il était enphase 1, sans compromettre l'atteinte des objectifs de la phase ll.

Le passage du niveau de financement des cinq premières années à celui de la seconde phaseimplique des ajustements. Il s'agit essentiellement de rendre à terme certains projets pourlesquels nous avons déjà investi du temps et de l'argent.

Financement d'initiatives stratégiques (S)

Trois postes de dépenses font principalement l'objet d'une demande de financement stratégique.

Il s'agit d'abord des coûts relatifs au développement, à la consolidation et à l'essai deformules de gestion de la forêt privée. C'est un peu la marque de commerce de la Forêt modèledu Bas-Saint-Laurent qui, dès le départ, s'est fixé une série d'objectifs d'ordre socio-économiquedans le but d'influencer les politiques provinciales en matière de forêt habitée. Cette particularitébas-Iaurentienne intéresse non seulement nos communautés forestières mais également nosvisiteurs étrangers et contribue à l'image que projette le réseau à l'extérieur du pays.

Déjà en première phase, la conduite de ces activités s'est avérée consommatrice de ressourceset il n'est plus possible de poursuivre l'expérience en puisant dans le financement de base.

Nous croyons que nos travaux relatifs aux formules de gestion doivent être considérés commeayant une importance stratégique pour le Programme des forêts modèles. D'un point de vuepolitique, le gouvernement du Québec entend s'inspirer de nos résultats pour élaborer sastratégie de mise en valeur de la forêt habitée. Son intérêt pour ce que nous développons estmanifeste et s'est d'ailleurs concrétisé par une aide substantielle au financement de la sylviculturede base des métayers forestiers. De plus, du point de vue opérationnel, il faut comprendre qu'uneexpérience de type socio-économique, comme celle que nous poursuivons, doit se dérouler surune certaine période de temps afin de donner des résultats significatifs.

En accédant au budget réservé pour les initiatives stratégiques, il sera possible de menerl'expérience à terme.

Pour une toute autre raison, les frais de fonctionnement en communication et transferttechnologique font également l'objet d'une demande de financement stratégique. Les attentesdu Service canadien des forêts sont grandes en ces matières et pourtant, il n'y a aucune sourcede fonds identifiée spécifiquement à ces fins.Nous avons réussi à dégager suffisamment d'argentpour financer, à même le budget de base (500000 $), la réalisation des activités prévues au plan

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de communication mais nous n'avons pu trouver les fonds nécessaires pour déftayer les dépensesrelatives à l'embauche de notre responsable des communications.

On nous dit que le problème se pose également pour plusieurs autres forêts modèles canadiennes.

La mission qui est dévolue aux forêts modèles comporte, par définition, une obligation dediffusion et nous devons disposer de moyens adéquats pour faire la promotion de la gestiondurable des forêts auprès de la population canadienne.

Les dépenses relatives au Groupe de travail sur la dynamique socio-économique descommunautés forestières devraient, selon nous, être assumées par les fonds prévus pour lefinancement des initiatives stratégiques. TIs'agit d'une occasion unique de démontrer que leréseau des forêts modèles s'intéresse aussi aux composantes humaines de la gestion durable desforêts. C'est un domaine de recherche qui offie d'immenses possibilités et qui est susceptibled'intéresser des organisations, canadiennes et étrangères, qui n'ont pas été associées aux forêtsmodèles en première phase.

Financement d'autres sources (A)

À la section 2.4.6.3, il est fait mention de la nécessité de prévoir des moyens financierspermettant à tous de profiter des opportunités que leur offie le réseau canadien. La langueconstitue malheureusement une barrière aux échanges avec les autres forêts modèles et nousdevons y remédier, dans la mesure du possible.

Notre situation étant unique, nous avons prévu un montant annuel de 25 000 $ afin de nous aiderà assumer les coûts de traduction des documents que nous produisons, des documents produitsailleurs au réseau ainsi que pour le recours à des services spécialisés dans le cas de visiteurs non-francophones.

Le tableau de la page suivante présente le scénario de financement des activités selon lesdifférentes sources de fonds ci-haut énumérées.

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Page 50: Document

flNANCEMENTDESACTnnTÉSSELONLES DnœÉRENTES SOURCES DE FONDS

PROVENANCE DES FONDSP B T S A

LES ACTIVITÉS Contributions Financement Cofits de Financement Autresdes de base transition stratégique SCF

partenaires SCF SCF SCF

2.4.1 Connaissance des ressources et du territoire ~i~~~~j~~!:jfi~[~r~~!~jl~i~11i~i1i~::~~i!!:i:r{ii}]:::ffii1f~~;::fi:::~:!:::::!i:i::iiii:::::!!::::!~:~:i::i~::::2.4.2 Planification ::i:~ii:~:::i:l:ii~~ii::~i:i~:m:iii:~~~~jjj~~1jj~1~~~1~IlI~I~l~~j~11j1~~11I~~:~~~~~~I~~~1~11I~1jj~1~~[I2.4.3 Fonnules de gestion ~~1j~~tIjj1j~~j1Il~~~~1jI~~~~~~ I~~I~1~~~~~~~~~~~~1~It~~1~1~~j~j~j2.4.4 Aménagement des ressources ~~j~~~!jj~llij~j1ffilli111i!;1;~jjr!1!~j~~~~jf~~~~~~11j~[[ffi~~lli111i1~![[~~~1!jjjjjijjj!~~1~!i~~ffi~!~jjjj!j[jjjj~1~[~jjj~2.4.S Recherche et suivi scientifique ~:::::::!~!!ii~:!i:lliiifii;ffi~~l.ij::illitf,1~Ii~ji:i~i!!!!:!rlli:!i :::::i:~~~:!::~fi:::~~::~~~i~~::::i~::::::::~~~2.4.6 Communications et transfert technologique I~~:j~j~jjjjjjj~j~~~Ii~I~j:j~jjjjI!~~~

2.4.6.3 Conununiquer dans les deux langues officielles 1j~j~~~[j~~[~~~~~~~~~~1~~j~j~jI~j~jjjIt1j1

2.4.6.4 Frais de fonctionnement ~~j~~jjjjjjjjjjjjjjjj~jj~j[1[j~11jj1j1111jjjjjjjjj1j

2.4.7 Réseau des forêts modèles

2.4.7.1 Participer aux activités du réseau canadien ~~~j~jjjjjjjj~~~~~j~~~~j1jjj~jjj~~1~~~~~~2.4.7.2 Groupe de travail sur la dynamique socio-écononûque ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~m~~mm~jj~1~f~~~t I~~~jI~~~~~~~~~~~~~~~~~tjj~j~~~~~~:~~1jjj::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::

2.4.7.3 Réseau des forêts modèles de l'Est du Canada Finam:ement à détenniner

2.4.8 Gestion et coordination :!!::::!::::!!!!!~ii~~~~~~~~~:~:i::::::::~~2.4.8.4 Plan de développement des indicateurs ~~~~~t~~~~m~~~~~~~~~~~~~~1j1t~~~~~mm~

ii:i~lllilllliiliilllllllllilillilililiiiiii~mm~~~~~~~mm~~~~~mlm~m~~~m~m~;

La Forêt modèle du Bas-Saint-LaurentProposition pour la phase TI

45

Page 51: Document

PLAN FINANCIER1997-2002

La Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent ine.

Page 52: Document

PLAN FINANCIER 1997 - 2002

::::::::~:::~::::j:j:j:j::::::r:::j:::j:t:f::::::::::::::J:::::j:::~:j:::jj:j:::::::::::If:I::::::::~::jj::j·j;::j:::j:I:nj$.rJ.mt.ltQSt~::~j~~:~::::J::::j:::::::::::::j:::::::::::;:::::j:j~j::j:::::::::::::::::::j:::::::::;::::;:::~:~:::::::::::j:j:j:;:j:j:j:jf::I::::a"?ifî,,I::j:::$

1

2.4.1 CONNAISSANCE DES RESSOURCES ET DU TERRITOIRE

2.4.1.1 Inventaire aérien des populations d'orignal

jjj:j:jt~lj;~!:j::j:$

5 000 1 B5 000 P

:::r:i~!~î..::j:j$

7 500 1 B7 500 P

nnnnnnnn nnnnr1 nnnn nnnnnnfl1::::::::tiJ.OO~jœtJ::::::: Ir:t j::::~:#mn:"OO'iI: ttt::

2.4.1.2 Inventaire des zones à potentiel pour la sauvagine

2.4.1.3 Inventaire des lacs et des cours d'eau

2.4.1.4 Mise à jour des banques de données écoforestières

2.4.2 PLANIFICATION

2.4.2.1 Plan d'aménagement multiressource

2.4.2.1.1 Finalisation des plans

2.4.2.1.2 Production de documents de vulgarisation

2.4.2.1.3 Favoriser le respect et la mise en applicationdu plan

2.4.2.2 Gestion des données et systèmes d'aide à la décision

1 000 1 B

2 000 1 B2 000 P

5 000 1 T

7 000 1 T5 000 P

Il 000 1 T

2 000 1 P

65 000 1 T5 000 P

46

500 1 B

2 000 1 B2 000 P

2 000 1 B8 000 T

2 000 1 P

15 000 1 B20 000 T

500 1 B

30000 1 B

500 1 B

30 000 1 B

500 1 B

20 000 1 B

Page 53: Document

PLAN FINANCIER 1997 - 2002 (suite)

::!!:::::!:::::':':::::':':::::::::":::':::::::':::::::::!:':':::!::::!f::::::':::::!::::'::::::::'::::'::::::::::::::::::::::::::u!$.Quœœtns:::::::::'::::::::'::::::::::::::::::::::::::'::::::::::::::::::::::::::::::::::::::,@@:::::::::::::::::,:@:::::::::@::::!:::':jmJ1:fî.~a:::::$

2.4.3 FORMULES DE GESTION

2.4.3.1 Groupement forestier

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":':'::j:??~f.g.:':::$

l':':::':moo~îooîf':$

tl~oon~ooît:::$

2.4.3.1.1 Le groupement forestier et son organisation

2.4.3.1.2 Le groupement forestier et le développementdurable

2.4.3.1.3 Le groupement forestier et la population

2.4.3.1.4 Promotion et exportation du modèle

2.4.3.2 Fermes forestières en métayage

2.4.3.2.1 Finaliser le développement du modèle

2.4.3.2.2 Observation, promotion et exportation du modèle

2.4.3.2.3 Transfert progressif des fonctions de régie

2.4.3.2.4 Gestion collective des aires d'arrérageforestier

55 000 1 s10 000 P

5 000 1 S

7 000 1 S

7 000 1 S

52 000 1 S177 000 P

13 000 1 S

5 000 1 S

47

55 000 1 S10 000 P

15 000 1 S5 000 P

6 000 1 S

2 000 1 S

80 000 1 S180000 P

8 000 1 S

10 000 1 S

50 000 1 S10 000 P

56 000 1 S

2 000 1 S

40 000 1 S185000 P

8 000 1 S

10 000 1 S

40 000 1 S4 000 P

6 000 1 S

2 000 1 S

10 000 1 S190000 P

58000 1 S

20 000 1 S4 000 P

5 000 1 S

6 000 1 S

2 000 1 S

15 000 1 S195000 P

8 000 1 S

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PLAN FINANCIER 1997 - 2002 (suite)

::::::::t:::::::::j:j::::':::::;::::::':::::::::j:j::::::::::j:j:::j:;::::::::::::::,::'::::::t·::::::t'::j::':j·:::t:,::::tl$.sfJ.wfOOîtt&.:::::'::::::'::jj:::::::::::::::::::::::::t::::::::::::::::::::::::::::::::t:'::::::::'::::':::':::'::::::::::;:.::I:::·:::j"7fî"~::::::$

2.4.4 AMÉNAGEMENT DES RESSOURCES

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2.4.4.1 Révision des pratiques forestières

2.4.4.2 Analyser les opportunités de produire certainsbiens à valeur ajoutée

16 000 1 B1 500 T

16000 1 B

3 000 1 B

16 000 1 B

5 000 1 B

16000 1 B 16 000 1 B

2.4.4.3 Utilisation partagée d'équi))ement et demachinerie

2.4.4.4 Protection et restauration des habitatsfauniques

2.4.4.5 Gestion des prélèvements fauniques

2.4.4.6 Essai, expérimentation et promotion del'aménagement des habitats fauniques en forêt privée

2.4.4.7 Frais de fonctionnement

2.4.5 RECHERCHE ET SUIVI SCIENTIFIQUE

2000 B2000 P

4500 B 8500 BIl 000 T10 000 P 10 000 P

2000 B 4000 B

54 200 B 31 000 B65 000 P 57000 P

30000 B 30000 B

6 500 1 B

3 000 1 B

22 000 1 B11 000 P

30 000 1 B

15 100 1 B

4 000 1 B

22 000 1 B10 000 P

30 000 1 B

5 000 1 B

2 000 1 B

22 000 1 B10 000 P

30000 1 B

2.4.5.1 Réalisation de projets de recherche

2.4.5.2 Assurer le suivi scientifique des activités de laForêt modèle

2.4.5.3 Frais de fonctionnement

22 000 B45 000 P50 000 T

5 000 1 T

34 600 1 B

48

17 000 B45 000 P50000 T

o

34 850 1 B

17 000 B45 000 P50 000 T

o

35 250 1 B

17 000 B70 000 P25 000 T

o

35 600 1 B

17 000 1 B70 000 P

o

35 950 1 B

Page 55: Document

PLAN FINANCIER 1997 - 2002 (suite)

$2.4.6 COMMUNICA TIONS ET TRANSFERT TECHNOLOGIQUE

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2.4.6.1 Diffuser les résultats

2.4.6.2 Élaborer un plan de communication

2.4.6.2.1 Sensibiliser le milieu régional

2.4.6.2.2 Accroître la visibilité de la forêt modèlesur le plan provincial

2.4.6.2.3 Élaborer et mettre en oeuvre des activités decommunication conjointement avec le SCFrégion du Québec

2.4.6.3 Communiquer dans les deux langues officielles

2.4.6.4 Frais de fonctionnement

2.4.7 RÉSEAU DES FORÊTS MODÈLES

2.4.7.1 Participer aux activités du réseau canadien

2.4.7.2 Groupe de travail sur la dynamique socio-économiquedes communautés forestières

25 000 1 B

14 000 1 B

8 000 1 B

25 000 1 A

61 400 1 S

10 000 1 B

100 000 1 S25 000 P

22 000 1 B

14 000 1 B

8 000 1 B

25 000 1 A

63 300 1 S

7 000 1 B

100 000 1 S25 000 P

22 000 1 B

14 000 1 B

8 000 1 B

25 000 1 A

63 900 1 S

7 000 1 B

100 000 1 S25 000 P

22 000 1 B

14 000 1 B

8 000 1 B

25 000 1 A

64 500 1 S

7 000 1 B

100 000 1 S25 000 P

22 000 1 B

14 000 1 B

8 000 1 B

25 000 1 A

65 200 1 S

7 000 1 B

100 000 1 S25 000 P

2.4.7.3 Réseau de l'Est du Canada

49

Financement à détenniner

Page 56: Document

PLAN FINANCIER 1997 - 2002 (suite)

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$2.4.8 GESTION ET COORDINATION

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2.4.8.1 Coordination

2.4.8.2 Fonctionnement

2.4.8.3 Partenariat

2.4.8.4 Plan de développement des indicateurs

2.4.8.4.1 Définition d'un ensemble d'indicateurs

2.4.8.4.2 Identification et développement de méthodes demesure des indicateurs

2.4.8.4.3 Relevés initiaux des indicateurs

2.4.8.4.4 Résultats et programme final de mesures

2.4.8.4.5 Relevés périodiques et rapport

2.4.8.4.6 Évaluation finale

2.4.8.4.7

209 600 1 B

28 000 1 B

2 000 1 B

10 000 1 S

2 500 1 B

50

209 800 1 B

25 000 1 B

1 000 1 B

5 000 1 B

2 500 1 B

212000 1 B

25 500 1 B

1 000 1 B

2 500 1 B

214200 1 B

25 500 1 B

1 000 1 B

2 500 1 B

215 600 1 B

25500 1 B

1 000 1 B

2 500 1 B

20 000 1 B

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