JUIN 1993

PRÉSENTÉE PAR :

La Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent Inc.

DONT LES PROMOTEURS SONT:

A Syndicat des producteurs de bois du Bas-Saint-Laurent

A Groupement forestier de l'Est du Lac

À Faculté de foresterie et de géomatique

de l'Université Laval

À Abitibi-Priee

À:Forêts Canada - Bureau régional de Rimouski

SECTION IRESUME DU PROJET

1.1 NOM DU PROJET

''UNE FORÊT HABITÉE, MODÈLE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE"

1.2 PROMOTEUR DU PROJET

Responsable du projet: M Richard Savard, ingénieur forestierSyndicat des Producteurs de bois du Bas-Saint-Laurent

Adresse Syndicat des producteurs de bois du Bas-Saint-Laurent284, rue Potvin, RiInouski (Québec) G5L 7P5Tel: (418)722/7211 Télécopieur: (418)723/6045

Les promoteurs du projet sont:

].3 PARTENAIRES

La compagnie Abitibi-Priee, la Faculté de Foresterieet de Géomatique de l'Université Laval, le Groupementforestier de l'Est du lac Témiscouata inc. et le Syndicatdes Producteurs de bois du Bas-Saint-Laurent.

Les promoteurs désirent également confier à d'autres partenaires des rôles actifs dans l'administrationet la mise en oeuvre du projet. La liste des partenaires ayant fait connaître officiellement leur accordest présentée à la page suivante.

1,4 SXGNATURJES

Responsable du projet: M. Richard Savard _

Les promoteurs:

ABITIBI-PRICE

SYNDICAT DES PRODUCTEURS DEBOIS DU BAS-SAINT-LAURENT

GROUPEMENT FORESTIER DE L'EST DU LAC

FACULTÉ DE FORESTERIE ET DEGÉOMATIQUE DE L'UNIVERSITÉ LAVAL

PARTENAIRES1, Association forestière québécoise (AFQ)

LISTE DES PARTEN AIRES

Les organismes désireux de s'impliquer dans le projet de forêt modèle sont énumérés dans letableau qui suit. Leur engagement a été confirmé par lettre d'appui dÛlnent signée par lerépondant. Ces pièces justificatives sont conservées dans nos dossiers et sont disponibles entout temps pour consultation.

j CHAMPS D'IMPLICATION!. Conservation de l'environnement forestier et information duj publicj

2. Association touristique régionale 1· Elaboration de stratégies de développement touristique1· Promotion

"3:--'Association pour la protection de l'envir'~~ïdes lacs j. Qualité de J'eauet protection de la végétation des milieuxSquatec et Témiscouata (APPEL) ! riverains.__._~...~.~~ ~..~ ._.~ __ ~L __ ..~_._~ ~_ ....._

4. Fédération des Caisses Populaires Desjardins du I3as-Saint J. Fonds de développement économique régional~ur~t 1

5.

6.

7.

Centre d'enseignement et de recherche enSainte-Foy inc. (CERFO)

Commerce d'importation Sylvana inc .

Fondation de la faune du Québec

foresterie de!" Formation, transfert technologique et financement

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" Formation et transfert technologique• Expertise scandinave

1" Amélioration des habitats fauniques et financement

13. Papiers Cascades Caba!1O me.

16. Union des producteurs agricoles (UPA)

8. Hydro-Québec i· Expérimentation de techniques pour J'utilisation des emprise________ .... ... __ ... _1 __ . . _

.~_r~~~:~~~..l~01~gt:~....~~~~::~~~~_~_~t~~:~_=::~~!~~:::~~:~:t_i_er_s.~~~~.~~::~la. Ministère de l'Environnement (MENVIQ) j. Protection de l'environnement et respect de la réglementation

..........................................................................................................................L .11. Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche (MLCp) j" Gestion de la faune

jï:2: M~ici~·~ii;·(;~..;;;gi;;~·~ï~~..d~··~;~·;(;(~;ïRC)· r·~·D(;~~ï~~·p~~·~~;..;·é·g;~~·~ï .!. Su pport législa tif

•1 . Transformation primaire (cartonnerie)

.......................................................................................................................... ~ .14. Scierie I3égin et I3égin ine. !. Transformation primaire (sciage feuillus)

.......................................................................................................................... (. .15. Scierie Métis j " Transformation primaire (sciage résineux)

!<------1" Encadrement des producteurs agricoles

17. Union québécoise pour la conservation de la nature j. Conservation et utilisation durable des ressources(UQCN) j

.......................................................................................................................... '- .18. Université du Québec à Rimouski (UQAR) !" Aspects scientifiques et socio-économiques de la gestion de la

j faune et de la forêt1" Développement rural

2

1.5 SOMMAKJFŒDU JPROJET

La forêt modèle projetée se situe au coeur de la forêt habitée de l'Est du Québec. Leterritoire visé est composé de petites et de grandes propriétés privées, situées dans larégion forestière des Grands Lacs et du Saint-Laurent, section Témiscouata-Restigouche.

La région touchée par le projet est riche d'expérience en développement forestier. Depuisplus de trente ans, le Bas-Saint-Laurent a dominé la scène québécoise en aménagementde la petite forêt privée. Ce projet dé forêt màdèle s'appuie donc sur des acquis sociauxélevés, garants de son avenir.

La finalité du projet réside dans la démonstration des capacités des populations localesen matière de gestion intégrée. Nous voulons montTer qu'il est possible d'utiliser lesdiverses ressources de la forêt privée dans un esprit de partenariat où la volontéd'entretenir UIledynamique économique, en milieu rural, se conjugue à celle de perpétuerl'intégrité des écosystèmes naturels.

Les thématiques du projet sont les suivantes:

1- Le développement d'un système de mise en valeur intégré des ressourcesforestières propre aux petites forêts privées.

2- L'élaboration d'une formule de métayage en grande forêt privée.

3- L'exploration de voies nouvelles de mise en commun d'objectifs dans le respectdes individus, des groupes sociaux et des écosystèmes forestiers en harmonisantles intérêts des partenaires et en conciliglnt les divergences.

4- Le développement d'une mémoire de la forêt modèle qui retiendra les leçonsdes expériences acquises pour les rendre disponibles à ceux qui viendront.

5- La mise en place de mécanismes faisant du projet un facilitateur de la recherchepour le bénéfice de tous.

En conclusion, la création de cette forêt modèle témoignera de l'importance stratégiquedes forêts privées au Canada.

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DESCRIPTION DE LA FORET MODELE

La forêt modèle dont il est question ici vise la mise en œuvre et la consolidationdes formules d'aménagement pour permettre de fixer une partie de la populationde l'arrière-pays de l'Est du Québec et freiner ainsi la déstructuration du territoirehabité. Au delà d'une description biophysique du projet, le lecteur trouvera dansce chapitre le contexte socio-économique qui entoure le projet, ce qui lui permettrade mesurer la profondeur de l'engagement des partenaires.

2.1 DIEOCRITJP'fKONGÉNÉRALE DIE LA JFO~'f MODÈLIE

2.1.1 SITIJATION GÉOGRAPHIQUE

La forêt modèle se situe dans la région forestière L6, dans la section Témiscouata-Restigouche, de Rowe (1972),des Grands-Lacs et du Saint-Laurent, au centre-estdu Québec.

Nous avons choisi ce territoire parce qu'il présente plusieurs avantages en regarddes objectifs des forêts modèles, à savoir: un morcellement représentatif desforêts privées canadiennes, une plus grande diversité d'essences sur une mêmesuperficie et un meilleur accès à un grand nombre d'individus (voir la carte à lapage suivante).

Le territoire projeté se situe entre les villes de Rivière-du-Loup et de Rimouski,rejoint la limite ouest du Nouveau-Brunswick ainsi que le nord de l'État du Ivlaine(Voir carte topographique ci-jointe). La principale voie d'accès est la routetranscanadienne, soit l'autoroute 20 jusqu'à Rivière-du-Loup, devenant par lasuite la route 185 en direction sud-est. On peut également y accédu par voiesferroviaire, maritime et aérienne.

2.1.2 SUPERFICIE,TENURE ET TENAN,!:

Le territoire de la forêt modèle couvre une superficie totale de 112634 ha dont57%(64534ha) est constitué de petites forêts privées et 43%(48100 ha) de grandesforêts privées. Les grandes forêts privées, à savoir les seigneuries Nicolas Rioux 1

et Métis, sont actuellement la propriété de la compagnie Abitibi-Priee. Ladistribution des petites forêts privées s'accorde aux limites des municipalités, desrangs et des lots. Elles sont, pour la plupart, la propriété des gens du milieu .

. . . , , , - - . - . - - ..••.....................•...••.............• - .••......................• - ..La forêt modèle, constituée de forêts privées, se situe dans la région forestièreL6, dans la section Témiscouata-Restigouche, de Rowe (1972), des Grands-Lacs et du Saint-Laurent.

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2.1.3 DESCRIPTION PHYSIQUE DU TERRITOIRE

Topographie

Le territoire de la forêt modèle se trouve sur le versant nord des Hautes Terresdes Appalaches. Le relief est ondulé, montagneux, parfois accidenté. L'altitudemoyenne est d'environ 350mètres; l'altitude maximale de 550mètres est atteintedans le secteur est de la seigneurie de Métis tandis que l'altitude minimale, del'ordre de 150mètres, se retrouve au niveau du lac Témiscouata.

Géologie, géomorphologie et pédologie

La géologieet la géomorphologie de toute cette région sont extrêmement complexeset diversifiées. La roche en place est constituée de grès et de schistes argileux etde quartzite. Elle est recouverte de dépôts morainiques avec, dans les vallées quioccupent une part importante du territoire, des dépôts fluvio-glaciaires, fluviatilesou lacustres. La grande variété des dépôts de surface entraîne une grande diversitétexturale allant des argiles aux textures grossières. Cependant, dans l'ensemble,les dépôts morainiques issus des roches appalachiennes ont une texture limoneuse.

De là, sont issus des sols plus fertiles qui offrent de bons potentiels forestiers. Lessols sont généralement des podzols humo-ferriques, des bnmisols dystriquesorthiques parfois gleyifiés. On trouve dans les endroits les plus humides, desgleysols et nccasionnellement des sols organiques (Clayton, 1977;Rochefort, 1981;Gilbert et, 1985).

Hydrographie

Les plans d'eau couvrent environ 8% de la superficie totale de la forêt modèle.De par ses origines géologiques et géomorphologiques, le territoire présente uneforte concentration de cours d'eau, lacs, rivières et ruisseaux.

Les petites forêts privées touchent à deux grands bassins versants. Le caractèrehydrographique marquant réside dans le fait que les lacs y sont très allongés etsitués dans d'étroites vallées. Le lac Témiscouata, d'une longueur de 40 km etd'une superficie de 6 682 ha, occupe le centre de la vallée du Témiscouata. Lagrande qualité des eaux du lac, encore peu atteintes par la pollution, offre unénorme potentiel pour la pratique d'activités récréo-touristiques. Le Grand LacSquatec, d'une superficie de 1280ha, est également à la tête des eaux de la chaînedes lacs Pain-de-Sucre et Petit Squatec.

LéS· ·depoÙ·m arOi ri{qllés ·isslls··dës·iÙhes·appa lëiëh iën riés ·Ont·· linë· iëxi lirëlimoneuse produisant des sols fertiles à bon potentiel forestier.

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Les eaux s'écoulent vers le nord-ouest jusqu'à Squatec, puis vers le sud jusqu'aulac Témiscouata en passant par le Petit Lac Touladi et le Grand Lac Touladi, etfinalement vers le sud-est en direction de la baie de Fundy via les rivièresMadawaska et Saint-Jean.

En ce qui concerne les grandes forêts privées, la seigneurie Nicolas Rioux toucheà un seul bassin versant, orienté vers le fleuve Saint-Laurent, caractérisé par deuxlacs relativement importants à savoir les lacs Vingt-Quatre Arpents et Cossette.Quant à la seigneurie Métis, elle est traversée par deux rivières importantes, laMitis et la Basse Patapédia, ainsi que par le lac Métis, aussi appelé lac à la Croixon lac Supérieur et dont la longueur s'élève à 27 km. Le territoire de la seigneuriecompte également le lac Quatre-Pattes. Tous ces cours d'eau se drainent soit dansle fleuve Saint-Laurent, soit dans la Baie-des-Chaleurs.

Climat et végétation

Le territoire se situe dans la région écoclimatique de Canada HCTC (Haut -tempéré froid de transition) (CCCET,1989). Le nombre de jours sans gel est de110 à 120 et la saison de végétation est de 160 à 170 jours. Le climat devient plusrude au fur et à mesure que l'on s'élève et que l'on se déplace vers l'est. Lesprécipitations moyennes annuelles sont d'environ 900 mm au lac Témiscouata etd'environ 1000 mm dans le secteur est de la seigneurie de Métis (BAEQ, 1966).Les feuillus sont dominants, particulièrement l'érable à sucre, le bouleau à papier,l'érable rouge, le bouleau jaune, et le peuplier faux-tTemble. Les essences résineusessont aussi abondantes. Le sapin baumier, le cèdre blanc, l'épinette blanche etrouge se mêlent aux feuillus ou forment des peuplements sous l'influence del'altitude ou à la faveur de perturbations et de conditions édaphiques particulières.

2.2 RESSOURCES IFORJES'fKERES

2.2.1 PRODUCTIVITÉ ET POTENTIEL DU SOL

Les stations forestières situées sur le territoire de la forêt modèle sont classéesparmi les plus productives de la région forestière des Grands-Lacs. En effet,d'après la carte de potentialité des terres (AR DA, 1966), la grande majorité desterres de la forêt modèle sont classées 3 ou 4, soit avec limitations modérées oulimitations modérément graves.

Les -stà i ion s fo restiêrëS -si iÙ~essu r -lé -iùfi iolre Hde-,(] foreimod~JeH sontclassées parmi les plus productives.

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Les limitations sont de types W (excès d'humidité du so1),M (manque d'humiditédu sol) ou bien R (obstacle à l'enracinement par présence de roc) (Tableau 2.1).

Le potentiel du sol pour les autres ressources (faune ongulée, sauvagine, récréationet agriculture) comporte des limitations variant de très faibles à modérémentgraves.

Les sols agricoles et forestiers forment deux blocs homogènes indissociables ettracent le profil de la mosaïque forestière de la région.

2.2.2 LES DIVERS TYPES DE FORÊTS ET ÉCOSYSTÈMES

La forêt modèle proposée appartient à la région forestière des Grands-Lacs et duSaint-Laurent, section L6-Témiscouata-Restigouche et aux écorégions du Paysage28 (Basses et Moyennes Appalaches (BAe)) et 26 (Hautes Terres Appalachiennes(HA)). Selon Grandtner, elle est située dans le domaine de l'érablière à bouleaujaune. D'après Thibault, elle appartient à la zone de la forêt mixte et au domainede l'érablière à bouleau jaune et de la sapinière à bouleau jaune. À la faveur del'altitude, le sapin devient plus abondant et l'érable tend à disparaître. L'altitudeest une composante écologique importante de toute cette région forestière desGrands-Lacs et du Saint-Laurent qui couvre les contreforts des Appalaches et desLaurentides. Le secteur est de la seigneurie de Métis nous offre un bel exemplede ce gradient altitudinal puisque dans les limites de la forêt modèle, on ret.Touve16 types de peuplements forestiers et plus de 30 espèces arborescentes indigènes(Hosie 1980).

2.2.3 POTENTIEL D'APPROVISIONNEMENT EN BOIS

La possibilité annuelle, toutes essences, est de 85 315 m3 avec une proportion de41% de résineux et 59% de feuillus (Figure 2.1). Le volume moyen de récolte pourles cinq dernières années (1987-1991), toutes essences, est de 60 250 m3, soit environ70 % de la possibilité du territoire concerné. Cette réserve de possibilité estprincipalement attribuable à la faiblesse des marchés. Notons également que lesstocks des essences résineuses et feuillues de bonne qualité sont insuffisants surtout le territoire.

Il convient de préciser que la productivité des sites est actuellement faible,comparativement à leur productivité potentielle. Avec un aménagement intensif,on pourrait accroître considérablement la possibilité annuelle.

Le· terri to irëësiëaraët6ris~parunëgr(J Ti dëdiüërsiÜ· d'ëssenëes jores tiÙes~On y retrouve 16 types de peuplements forestiers et plus de 30 espècesarborescentes indigènes.

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TABLEAU 2.1 POTENlIEL DU SOL POUR LES DIFFÉRENTES RESSOURCES

Potentiel du sol Classe(s) de Caractéristiques des classes de solpour: potentiel

FORET 3 et 4 - L'ensemble du territoire est couvert par les classes 3 et 4, ce qui constitue, au niveau du Québec, unpotentiel forestier relativement bon. Les sols de la classe 3 peuvent être profonds ou un peu minces, bienou imparfaitement drainés, à texture moyenne ou fine et doués d'une capacité de rétention d'eau,modérée ou bonne. Ils peuvent avoir une fertilité un peu faible ou être l'objet de déséquilibrespériodiques relatifs à l'humidité.

FAUNE 2et3avec - La presque totalité du territoire est couvert par les classes 2 et 3. La classe 3 se retrouve autour du lacONGULÉE îlots 3 Supérieur dans sa partie sud. Les îlots 3 se situent dans le secteur des Lots Renversés Dégelis et le long

de la rivière Madawaska et ils se relient entre eux.- Les classes 2 et 3 se caractérisent par des terres dont les limitations pour la production d'ongulés varient

de très faibles à faibles.SAUV AGINE 4à6 - Ces classes se concentrent autour des lacs Supérieur, à la Croix, Inférieur pour la seigneurie de Métis;

autour des lacs Vingt-Quatre Arpents, Cassette et autres petits lacs non identifiés, pour la seigneurieNicolas Rioux; autour des lacs Pain-de-Sucre, Petit lac Squatec, Lavoie, Squatec, Témiscouata pour leterritoire du Groupement Forestier de l'Est du Lac inc.

- Dans la classe 4, les surfaces d'eau sont peu profondes ou découvertes aux rives marécageusesmédiocrement développées, ou les deux à la fois.

RECREA TION 3 et 4 avec - Ces classes se concentrent autour des lacs et le long de la rivière Madawaska. Les lacs concernés sont lesquelques îlots 2 lacs Témiscouata, Squatec, Petit Lac Squatec, lac Supérieur, lac à la Croix, lac Quatre-Pattes.

Quelques îlots 2 sc retrouvent autour du lac Témiscouata et du lac Squatec.- Ces terres sont naturellement aptes à la récréation extérieure.

AGRICUL TURE 3à5 - Ces classes se concentrent autour ou à proximité des lacs Témiscouata, Pain de Sucre, Squatec, Inférieuret le long du Ruisseau Sutherland près de Lots Renversés.

- Ces classes se caractérisent par des sols comportant des limitations variant de modérément graves à trèsgraves qui restreignent le choix des cultures.

Source: Environnement Canada. Cartes cie possibilités des terres pour la forêt; cartes de possibilités des terres pour la faune ongulée; cartesde possibilités des terres pour la faune sauvagine; cartes de possibilités des terres pour la récréation; cartes de possibilités agricolesdes sols. Ottawa, 1970.

Remarque: Les sols agricoles et forestiers forment deux blocs homogènes indissociables.

Tous les stades de développement de la forêt y sont représentés, une bonneproportion des peuplements se situant dans la classe d'âge 50 ans.

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2.2.4 EXPLOITATION DES RESSOURCES AUTRES QUE LIGNEUSES

L'acériculture

D'après une étude du Service canadien des forêts (1988), l'ensemble du territoirede la forêt modèle possède un potentiel acéricole facilement exploitable pouvantatteindre environ un million (1 000 000) d'entailles sur la forêt publique et privée.Actuellement, dans le territoire du Groupement forestier de l'Est du LacTémiscouata inc., 67 propriétaires exploitent une entreprise acéricole, ce quireprésente plus de 305 000 entailles réparties sur une superficie de 1650 hectares.Plusieurs entreprises mises en exploitation récemment reposent sur une slTUctureorganisationnelle de type industriel (5 000 à 30 000 entailles) produisant le revenuprincipal de l'exploitant.

Les habitats et les populations fauniques

L'étendue du territoire, la diversité des peuplements forestiers et la grande quantitéde lacs et de cours d'eau permettent de retrouver une gamme exceptionnelled'habitats pour les faunes mammalienne, avienne et piscicole, ainsi que pourl'entomofaune.

o La faune mammalienne

La faune mammalienne regroupe 32 espèces décrites par Banfield (1977) dontplusieurs font l'objet de trappage. La région est une des rares zones où les habitatsdu cerf de Virginie et de l'orignal se chevauchent et où les limitations pour ces

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--_._.__ ._-------~--------------------_._------------ ~deux espèces sont faibles ou très faibles. La chasse de ces deux espèces est uneactivité importante dans la région.

" La faune avienne

La faune avienne est très diversifiée et près de 300 espèces ont été rapportéesdans la région du Bas-Saint-Laurent (Collectif, 1984). Il faut noter plusparticulièrement la présence, comme nicheur, de l'aigle-pêcheur ainsi que del'aigle à tête blanche dans deux des trois tenants de la forêt modèle ainsi que d'unehéronnière au lac Squatec.

CD La faune piscicole

La faune piscicole est particulièrement bien représentée. Trois des dix lacs duBas-Saint-Laurent-Gaspésie, dans lesquels se retrouve la truite grise à l'état naturel 'sont inclus dans l'aire de la forêt modèle projetée. Le lac Métis sert d'ailleurs desource de géniteurs de truites grises depuis 1988,dans le cadre d'un programmedu MLCP pour la restauration des populations de cette espèce. Les autres espècesayant une importance sportive sont la truite mouchetée ainsi que le grand corégonedont la capture se fait à l'épuisette; ce qui, en eau douce, est quasi unique auCanada et donne l'occasion d'un festival annuel au lac Témiscouata.

Ressources récréo-touris tiques

Le potentiel régional pour les aires de loisir et de récréation axées sur la natureest très important et les aménagements existants valorisent les sites naturels.

Outre les campings, plages et marinas municipaux, les sentiers de randonnéepédestre, de raquette, de ski de fond, de motoneige et les circuits de traîneaux àchiens, on retrouve parmi les aménagements existants un réseau de randonnéeséquestres (300 km de sentiers, principalement forestiers), un circuit de. canot-camping sauvage (85 km) ainsi qu'une base de plein air.

L'étendue du territoire, la diversité des peuplements forestiers et la grandequantité de lacs et de cours d'eau permettent de retrouver une gammeexceptionnelle d'habitats fauniques.

Il

---------------------~ ----,2.2.5 PARTICULARITÉSRÉGIONALES

La forêt modèle compte plusieurs habitats faunigues particuliers, des îlots deforêt vierge et des zones végétales intéressantes. Egalement, on retTouve sur ceterritoire quelques 35 sites archéologiques amérindiens. Ceux-ci sont concentrésprincipalement en bordure des principaux lacs et rivières, situés sur le long ducorridor de portage qu'empruntaient les amérindiens de l'époque. En 1991,plusieurs de ces sites ont déjà fait l'objet de fouilles par l'Université de Montréal.À l'intérieur de la forêt modèle, quatre sites présentent un bon p~)tentielet fontl'objet de recommandations d'intervention archéologique.

2.3 ASPECTS SOCIAUX ET COMMUNAUTAKRES

La forêt modèle couvre en partie deux des huit municipalités régionales de comté (MRC)du Bas-Saint-Laurent, à savoir la MRC de Témiscouata et de Métis. La population estde l'ordre de 50 000 habitants, répartie sur près de 7 000 km2 de territoire dans 40municipalités différentes. En 1986,la population active des deux MRC atteignait environ20 000 personnes avec un taux de chômage de plus de 20%.Les petites forêts privéesdu territoire de la forêt modèle comptent actuellement 675 propriétaires alors que lesgrandes forêts privées appartiennent à un propriétaire unique.

Le développement durable en forêt habitée revêt une signification très particulièrepuisque ceux qui habitent cette forêt en tirent une partie appréciable de leur gagne-pain. À cet égard, l'histoire du territoire forestier de l'Est du Québec, constitue unexemple unique au Canada tel que le rapporte monsieur Hugues Dionne, sociologue àl'Université du Québec à Rimouski:

«Le tissu social et communautaire de l'Est du Québec s'est fabriqué en grande partiedans la mouvance de l'exploitation forestière. Le "modèle industriel" de l'économieforestière qui se précise à la fin du 1gesiècleest stimulé par une forte demande étTangèrepour nos produits forestiers et permet la mise en place d'une importante structure"modernisée" de l'industrie du bois de sciage. Le domaine forestier public constituealors un vaste territoire exploité principalement par quelques grandes compagnies etconstitue une lucrative source de revenus pour l'Etat.

L'histoire du territoire forestier de l'Est du Québec, constitue un exempleunique au Canada.

1

12

La crise des années '30 provoque un moment intense de migrations internes au sein del'Est du Québec, dont la colonisation de "l'arrière-pays" représente la dimension la plusimportante. L'accès aux lots de colonisation favorisera une multitude "d'établissementsde colons" (plus de 1 000 à certaines années) à l'intérieur de la péninsule (plateau) etperpétuera, dans une forme très prononcée, les pratiques d'économie agro-forestières 1.

Le rôle de ces petits propriétaires fonciers sera majeur pour la structuration socio-communautaire de l'arrière-pays (aujourd'hui nommé Haut-Pays) de l'Est du Québec.C'est toute une structuration de l'espace habitée qui se construit au sein de cette tramehistorique. A la fin des années '40, c'est près de 200 petites municipalités qui s'étalentsur un vaste territoire "grand comme la Suisse".

L'extension de l'économie industrielle de marché de l'après-guerre entraîne lamarginalisation des pratiques économiques du système agro-forestier, amorce l'exodede populations rurales et provoque une redéfinition d'ensemble de tout le territoire del'Est du Québec en ronction d'une nouvelle spécialisation et distribution des activitéséconomiques.

La solution rurale attendue était compromise par la redéfinition régionale suggérée; àmoyen terme, la majorité des paroisses forestières de l'arrière-pays étaient menacées defermeture. Le mouvement populaire des Opérations-Dignité qui secouera l'arrière-paysau tournant des années '70 est alors porté majoritairement par la multitude des petitspropriétaires forestiers (30%de l'ensemble du territoire) déterminés à occuper le territoiredu Haut-Pays et à mieux contrôler les retombées économiques de l'exploitation forestièreintensive 2.

Pour contrecarrer les pressions gouvernementales de fermeture du territoire et lespratiques historiques de surexploitation de l'industrie forestière à grande surface, lesleaders du mouvement sont amenés à rechercher des alternatives viables et durablesd'une économie forestière au service des populations localeset régionales. Pour s'assurerun développement non-éphémère, c'est-à-dire à long terme et durable, ils s'acharnent,de manière pratique et vitale, à majorer l'interdépendance des ressources du territoirerural, à inventer des modalités d'aménagement polyvalent de la forêt et de développementintégré, à imaginer de nouvelles manières de gérer collectivementles ressources forestières(sociétés de gestion en commun, expériences communautaires ...). Tous les aspects dela ressource forestière doivent être mis à contribution pour provoquer le développementdu milieu. Le territoire forestier devient un véritable laboratoire d'expérimentationéconomique et sociale et une école-modèle de formation à un leadership rural dedéveloppement et à des apprentissages nouveaux dans le domaine des pratiquesforestières, et ce, bien au-delà des limites de la région.

1 Stanek, O., "Crise et colonisation dans l'Est-du-Québec" dans Recherches Sociographiques, XXIX,2-3, 1988,pp.201-238.

2 Banville, c., Les opérations Dignité, Sainte-Foy, Fonds de Recherches forestières de l'Université Laval, 1977;Dionne, H., Aménagement intégré des ressources en luttes en milieu rural, CRIDEQ, cahier no. 11, Universitédu Québec à Rimouski, Rimouski, 1983.

13

Plusieurs propriétaires de petits boisés ont appris à cette école, l'importance d'investirde manière polyvalente, intégrée et à long terme dans la ressource forestière qui recouvre85% du territoire.

La crise forestière actuelle se jumelle à une crise socio-démographique majeure, c'est-à-dire que l'Est du Québec ne peut plus éviter la définition et la réalisation d'actionsglobales et durables de développement. En fait, pour les populations rurales du territoire,la forêt n'est pas un simple secteur d'activité économique, elle constitue le premiersupport socio-culturel et territorial pour le développement de toute une région. De plus,la forêt demeure ici le levier indispensable pour le maintien d'une population rurale etle développement de sa qualité de vie. C'est toute la définition d'une nouvelle ruralitédes sociétés modernes qui est en élaboration à partir de ce modèle.»

2.4 ASPECTSECONOMIQUES

GÉNÉRALITÉS

L'économie du Bas-Saint-Laurent repose principalement sur l'exploitation et latransformation des ressources naturelles. Les activités primaires représentaient, en19863 ,12,2% des emplois régionaux contre 4,2%pour l'ensemble du Québec. D'ailleurs,le Bas-Saint-Laurent fournissait 7,7% de tous les emplois de ce secteur, au Québec. Parcontre, la région n'apporte qu'une faible contribution de 1,8%à l'ensemble des emploisdu secteur secondaire québécois.

L'activité manufacturière de la région est moins développée que celle de l'ensemble duQuébec, puisqu'elle ne représente que 12,5% des emplois, comparativement à 19,8%pour le Québec. Dans ce contexte, les activités agro-alimentaires et la transformationde ressources forestières (bois, papier) offrent à elles seules environ 60% des emploisdu secteur manufacturier.

IMPORTANCE DE LA MATIÈRELIGNEUSE

En 1989, la région comptait 175usines de transformation primaire du bois. Ces usinesemployaient 6 181 personnes réparties comme suit: 2884 personnes en forêt et 3 297travailleurs en usine (Figure 2.2).

L 'économ ieHd~ Bas-S~in t-La~ ren t repose pri ncipa leme~ts~;i'e;ploi iatio~et la transf()rmation desressourc:esHnaturelles.

3 Source: Statistique Canada, 1986.

14

Agu•.• 2.2:Le. cntrep-rlseo et la main-d'œuvre parl'lecteur d activité de la tranoformation

primaire du bois. Bas Saint-Laurent. 1989

pJIfJtPfJ40007000

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Le secteur des pâtes et papiers engendre des emplois et des revenus appréciables dansl'économie de la région. En 1989, la production de cette industrie est évaluée à 208,6M$, ce qui représente près de 50%de toute la production de l'industrie de la transformationprimaire. En 1989, l'industrie du bois-d'oeuvre se classe au second rang avec 102,4M$de production, soit une baisse de 37,4% par rapport à 1987 (Figure 2.3).

Figure 2.3:Evolution de la valeur des produits forestiers.

Bas Saint-Laurent. 1987 et 1989(Volume de production en milliers de dollars)

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So=rct:MFO (Bu~au régional de Rimousk~ smice del'ana~~ régionale el de la progrommation).

15

----------------------------------------------------------------------

L'industrie forestière produit des revenus importants pour la région puisqu'on estimeque chaque mètre cube de matière ligneuse représente une valeur approximative de110$ en produits finis et 29 $ en salaires4.

IMPORTANCE DES AUTRES RESSOURCES

L'agriculture, l'acériculture, le tourisme, la chasse, la pêche et la récréation en forêtentraînent d'importantes retombées économiques.

Comme les terres soustenure privée et publique se partagent également la quasi-totalitédu couvert forestier dans la région du Bas-Saint-Laurent (48,3% et 47,5% respectivementversus 10% et 90% pour l'ensemble du Québec) la forêt constitue une source de revenusd'appoint importante pour les agriculteurs de la région. On estime que la forêt fourniten moyenne un peu plus de 10% des revenus des agriculteurs de la région, soitapproximativement 5 000$ par agriculteur, sans tenir compte des revenus tirés del'expioitation acéricole. Des 10 000 producteurs forestiers du Bas-Saint-Laurent, 25%sont agriculteurs.

En 1989, on dénombrait 201 producteurs acéricoles dans la région du Bas-Saint-Laurent;leur production atteignait en valeur 5,3 millions de dollars. Cette activité contribueégalement au développement du tourisme et des activités de loisir (retombéeséconomiques indirectes) dans la région.

L'offre touristique régionale repose principalement sur les attraits naturels de la régionet les activités de plein air. La forêt contribue donc directement et indirectement aumaintien et au développement du potentiel touristique et récréatif de la région. Lesprincipaux attraits touristiques sont le Parc du Bic, les lacs Pohénégamook, Témiscouataet Matapédia, les Jardins Métis, le littoral et divers centres d'interprétation de la nature.On note également la présence des centres éducatifs forestiers de Parke et Macpès.

En 1989, on estime que 577 500 voyages-personnes ont des retombées économiquesdirectes de 72,3 millions de dollars dans la région du Bas-Saint-Laurent.

Les dépenses réalisées dans la région du Bas-Saint-Laurent dans le secteur des loisirset de la culture se chiffrent en moyenne à 11,5 millions de dollars par année. Une partieimportante de ces investissements vont à la mise en valeur des sites récréo-touristiquesliée à l'exploitation des sites naturels tels les sentiers pédestres en forêt, les centres deplein air, les plans d'eau, les réserves fauniques et les ZEe.

Dans la région du Bas-Saint-Laurent, on dénombre une dizaine de réserves fauniques,pourvoiries et piscicultures permettant à plusieurs dizaines de milliers de personnesde pratiquer la chasse et la pêche.

La forêt du Bas-Saint-Laurent contribue donc ainsi de plusieurs façons au développementéconomique de la région.

4 Source: MFO (bureau régional de Rimouski).

16

---------.------------------------------------------------- .

2.5 SKTUATKONACTUEllE DE LA GESTKON DES RESSOURCES JFORJESTKJÈRES

2.5.1 HISTORIQUE ET SITUAT~ONACTUELLEDE LA GESTION FORESTIÈRE

Les deux seigneuries de la grande forêt privée, les seigneuries Métis et NicolasRioux, furent respectivement acquises en 1879et 1910. Celles-ciont servi, jusqu'audébut des années '80, à approvisionner en bois la scierie de la compagnie Priceltée. Aujourd'hui, elles alimentent d'autres se: Ties de la région.

Le propriétaire assure la gestion de ses grandes propriétés privées sur la based'un aménagement visant la récolte des peuplements surannés ou affectés parles épidémies d'insectes et/ ou de maladies. Les principaux travaux sylvicolesont trait à la protection de la régénération naturelle et au reboisement des airesd'arrérage, soit de 150à 200ha par année. À moyen et à long terme, le propriétaireactuel vise à augmenter le rendement des ressources forestières présentes.

Pour les petites forêts privées, le premier programme d'aménagement a vu lejour il y a à peine vingt ans. Ce n'est pas strictement à cause des vertus de lasylviculture qu'on a assisté à ce phénomène, mais plutôt en raison d'une prisede conscience de la population. Ainsi, après une intervention du gouvernementprovincial largement sollicitéepar le milieu, on a assisté à l'émergence des premiersorganismes de gestion en commun (OGC) chargés de mettre en valeur la forêtprivée via une gestion collective des propriétés.

Plus récemment (1983), une nouvelle formule d'aide à l'aménagement a vu lejour en région avec la mise en oeuvre du Programme de développement forestiersous la responsabilité de Forêts Canada. Ce programme d'aide individuellepermet aux propriétaires de recevoir une aide technique et financière pour mettreen valeur leurs lots boisés.

Le Groupement de l'Est du Lac assure l'aide technique dans les deux progr<hlHneset effectue les travaux sylvicoles des propriétaires regroupés.

Ces deux formules ont connu un grand succès. Plus de 75 % de la superficie dela petite forêt privée bénéficie désormais de l'un ou l'autre de ces programmes.

Les bois à pâte sont commercialisés par le Syndicat des Producteurs de bois duBas-Saint-Laurent. Cet organisme, affilié à l'UPA, est régi par la loi sur la miseen marché des produits agricoles .

.............................................................................................................. - .Plus de 75% de la superficie de la petite forêt privée bénéficie d'un programmed'aide gouvernementale d'aménagement forestier.

, ,.--- ]

17

Pour le territoire de la forêt modèle, durant les cinq dernières années (1987-1991),les travaux sylvicoles (préparation de terrain, entretien de plantation, reboisement,éducation de peuplement) ont totalisé environ 13 000 ha pour un budget total de12.8 MM $ (Figures 2.4 et 2.5). Ceci démontre bien l'importance économique dela ressource forêt dans l'économie de la région.

Figun 2.4 Travaux sylvicolesHd Superficies traitées pour les cinq dernières années

e ares12DO

IWO 1-,,=-------------------------------------------------.•• ,JI[

800

600400

200

Coupetotale

Prépara1ionde terroin

[nlre tiende plonta1ion

Reboisement &lcirciecommerciale

Ii 1987

mi 1988

EJ 1989

§ 1990

~ 1991

~clcircieprécommerciole

Flg1ll'17.S Travaux sylvicoksBudget opérationnel

pour les cinq dernières années

300010001000

o

Les sources de financement pour l'ensemble des activités des cinq dernièresannées sont réparties à part égale entre les gouvernements et les industriesforestières. Les contributions gouvernementales proviennent des programmesd'aide à la forêt privée alors que les contributions de l'industrie proviennentprincipalement de la vente des bois.

2.5.2 PROGRAMME DE GESTION ACTUEL DES RESSOURCES NONLIÉES À L'EXPLOITATION DU BOIS

En matière de gestion faunique, le MLCP a ensemencé entre 1984 et 1991 les lacsTémiscouata, Squatec et Mitis avec de la truite grise, ces trois lacs étant les plusproductifs de la région du Bas-Saint-Laurent.

18

, ----En 1991,l'inventaire quinquennal des ravages de cerfs de Virginie et d'orignaux,tant en forêt privée que publique, a également été complété par le MLCP.

En 1991,dans le cadre du programme d'aide à l'aménagement des ravages (PAAR),des travaux d'éducation des peuplements ont été réalisés en collaboration avecla Fédération de la Faune du Québec.

Enfin, en 1989,on a créé sur la seigneurie Métis une pourvoirie et mis en placedes formules de gestion partagée de la faune ainsi que des mécanismes derépartition de certains frais de voirie et de surveillance.

Dans le programme de gestion des lacs de l'Association pour la protection del'environnement des lacs Témiscouata et Squatec (APPEL),plusieurs démarchesont été entreprises. Les principales ont trait à l'analyse de la qualité des eaux, àla classification des installations septiques ainsi qu'à la classification et larégénération des rives.

La mise en place d'un Centre de plein air du lac Témiscouata (LeMontagnais) aattiré, en 1990,de nombreux amateurs de plein air - familles et jeunes adultes -en provenance de toutes les régions du Québec et de l'étranger.

L'Association touristique régionale du Bas-Saint-Laurent (ATR) a égalementpréparé un plan de stratégie de développement et de mise en marché des produitstouristiques pour la période 1988-1993.

19

LOCALISATION '-ERRITORIALEDES MODES DE GESTION PROPOSÉS

seCTEUR DE GESTION REGROUPÉE RIVI~RE-DlJ..LOU

•••••• u __

D~.~

PRINCIPAUX POINTS D'ENTRÉE

TERRITOIRES GÉRÉS EN COMMUN

ÉTABLISSEMENT DE FERMESFORESTIÈRES

CONSOLIDATION AGRO·FORESTIÈREFLEUVE ST-LAURENT

RIMOUSKI

• EDMUNDSTON

N

1SEIGNEURIE NICOLAS RIOUX

SECTEUR DE GESTION EN METAYAGE,,,, •• LA REDEMPTION,

"

.,,,,,,,••,.• -LAC HUMQUI••.,',,,,SEIGNEURIE MÉTlS

SECTION 3BUTS ET OBJECTIFS

3.1 BUTS STRA'fJÉGIQUJES

La création d'une forêt modèle en territoire privé au Québec, contribuera non seulementà répondre aux besoins socio-économiques des populations qui y vivent, mais égalementà réaliser concrètement les objectifs de développement durable et de gestion intégréedes ressources dans une région où l'on a déjà des résultats tangibles de ces concepts.

Actuellement, dans le territoire de la forêt modèle, on rencontre deux régimes de gestiondifférents. L'un pour les petites forêts privées avec le regroupement des propriétaireset l'autre sur la grande forêt privée gérée par un propriétaire industriel. La mise en placed'une forêt modèle en territoire privé, nous permettra d'appliquer et de démontrer leconcept de développement durable en milieu rural à partir des ressources forestièresprivées. Ce modèle de développement sera articulé autour de deux formules: legroupement forestier et les seigneuries en métayage.

Pour les petites forêts privées, la formule des groupements forestiers a démontré, depuisprès de vingt ans maintenant, qu'il était possible de consolider les activités forestièresen milieu rural. Cependant, pour plusieurs raisons, ces entreprises ont toujours eu dela difficulté à réaliser leur plein développement. La création d'une forêt modèle favoriserale développement de nouveaux outils qui permettront entre autres d'augmenter lenombre de propriétaires sous convention d'aménagement, de procéder au remembrementfoncier, de consolider les exploitations agro-forestières, d'augmenter l'aménagement desressources et d'offrir de nouveaux services aux membres.

Pour gérer les grandes forêts privées, nous proposons l'application de la formule demétayage. Essentiellement, cette formule consiste à confier la location d'un domainerural à un preneur qui s'engage à le cultiver sous condition d'en partager les fruits etrécoltes avec le propriétaire. Selon cette formule, sous réserve des superficies nécessairesd'une part et disponibles d'autre part, il serait possible de confier la gestion etl'aménagement d'une partie du territoire des deux seigneuries appartenant à la compagnieAbitibi-Price à un certain nombre d'individus pour en faire des "fermiers forestiers".Ces fermes forestières doivent pouvoir démontrer, à moyen terme, la viabilité d'unitésde production basées sur la gestion intégrée des ressources.

Cependant, les modes de gestion actuellement en place présentent des forces et desfaiblesses.

Le métayage consiste à confier la location d'un domaine rural à un preneurqui s'engage à le cultiver sous condition d'en partager les fruits et récoltesavec le propriétaire.

21

Les forces

Parmi les points forts, mentionnons d'abord l'implication des propriétaires eux-mêmes.Cette approche de gestion collective de la propriété privée, avec la formule regroupée,a permis de rejoindre plus de gens et de développer des ressourcesjusqu'alors inexploitées.Après vingt ans d'opération, le Groupement de l'Est du Lac a développé une très bonneexpertise dans la réalisation des travaux sylvicoles. La diversité des interventions, laqualité des travaux et les bénéfices réinvestis dans l'entreprise ont grandement contribuéau succès de la formule des propriétaires regroupés.

La disponibilité de la main-d'oeuvre, qui réside le plus souvent sur la propriété forestièreou encore tout près de celle-ci, constitue également un atout majeur.

Enfin, l'ensemble des activités forestières, principalement en regard de la nature et dela diversité des travaux sylvicoles, démontre bien les préoccupations des propriétairesprivés face aux autres ressources et au respect de la qualité de l'environnement.

Ainsi, s'il y a un endroit au Canada où l'on a démontré qu'une saine gestion du territoireprivé pouvait donner des résultats tangibles, c'est bien dans la région du Bas-Saint-Laurent.

Le territoire n'est pas lié par contrat à un utilisateur exclusif. La diversité des utilisateurset des marchés constituent un atout majeur.

Les faiblesses

Une des principales faiblesses réside dans le fait qu'il n'y a pas de plan de gestion quiintègre l'ensemble des ressources du territoire. Quoique la ressource forêt soit assezbien gérée, il n'en demeure pas moins qu'il y a de très fortes pressions, particulièrementsur la faune et pour l'exploitation des essences résineuses. La situation est bien en-deçades objectifs de développement durable.

Pour le petit propriétaire forestier individuel, il est présentement difficile de vivreexclusivement des revenus produits par la forêt. Les principales raisons sont le faibleprix du bois, la difficulté d'exploiter les autres ressources et le prix élevé desimmobilisations (lots à bois et machinerie). Actuellement, l'aménagement des boisésprivés arrive à peine à maintenir le capital forestier alors qu'il devrait l'augmenter .

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ïiona· d~mon Ù~qü;üne· saine Hgestion(iüterritoire privé pouvait donner des résultats tangibles, c'est bien dans larégion du Bas-Saint-Laurent.

22

Devant l'impossibilité de pouvoir s'assurer un revenu convenable à même l'exploitationdes ressources, il est difficile de garder la population sur place et de valoriser le travailde ceux qui y demeurent.

Enfin, le manque de concertation entre les différents paliers gouvernementaux et lesorganismes du milieu, l'absence de technologie bien adaptée à l'échelle des forêts privéeset la formation insuffisante des ouvriers sylvicoles, font également partie de ces faiblesses.

Pour remédier aux faiblesses et maintenir les forces mentionnées ci-dessus, nousproposons les buts stratégiques suivants:

BUTS STRATÉGIQUES

RASSEMBLER LES FORCES VIVES ET LE SAVOIR-FAIRE DE CEUX QUIS'INTÉRESSENT AUX RESSOURCES FORESTIÈRES DE MANIÈRE À :

• ASSURER LE DÉVELOPPEMENT DURABLE DES RESSOURCES FORESTIÈRESEN TERRITOIRE HABITÉ.

• CRÉER DES UNITÉS D'AMÉNAGEMENT VIABLES.

• FAVORISER LE PARTENARIAT.

3.2; LES OBJECTKFS

3.2.1 OBTECTIFSGÉNÉRAUX

• Développer une nouvelle approche de gestion intégrée des ressources en forêtprivée de manière à en assurer le développement durable.

• Développer le partenariat entre l'industrie, les propriétaires forestiers privés,les organismes du milieu et la population par une gestion et un aménagementdes grandes forêts privées (métayage) et le développement des petites forêtsprivées (formule regroupée).

• Mettre à l'essai de nouvelles formules de gestion de la forêt privée.

• Demeurer à la fine pointe des connaissances et des nouvelles technologies.

BUTSSTRATÉGjQUES~H rassembler les forces vives et le savoir-faire deceux qui s'intéressent aux ressources forestières du territoire.

23

----.~.-.--.----. -- 1

3.2.2 OBJECTIFS SPÉCIFIQUES

Pour les cinq prochaines années, les principales actions à entreprendre se ferontà partir des objectifs suivants:

Obiectifs relatifs aux ressources forestières

• Augmenter le niveau de connaissance de toutes les ressources du territoire.

• Se doter d'un plan d'aménagement intégré, duquel découlent les plans degestion individuels.

• Augmenter la capacité de production et l'utilisation de l'ensemble des ressourcesforestières tout en respectant la philosophie du développement durable.

• Diversifier et améliorer la qualité des produits issus de la forêt.

• Réduire la vulnérabilité du milieu et des peuplements forestiers vis-à-vis lesravageurs.

• Dynamiser la recherche, le développement et le transfert technologique.

Objectifs sociaux

8 Stabiliser les populations locales.

• Revaloriser le travail forestier.

• Accroître l'engagement de la population dans la mise en valeur des ressourcesde la forêt.

• Accroître le niveau de support aux propriétaires (formation, financement,services conseils, équipement, etc. ..).

• Mettre en place des mécanismes de consultation et de concertation entre lespartenaires et la population.

• Sensibiliser le public aux activités de la forêt modèle et à l'importance de toutesles ressources.

Obiectifs environnementaux

• Adapter et développer, pour la forêt privée, des mesures de protection, denouvelles pratiques et de nouveaux équipements de manière à minimiser leurimpact dans les zones sensibles et les milieux vulnérables.

24

• Évaluer l'impact environnemental de certaines de nos pratiques forestières etprendre les mesures nécessaires pour assurer la protection et la conservationde toutes les ressources du milieu.

Objectifs économiques

• Élaborer, mettre en oeuvre et consolider des formules de gestion des ressourcesforestières privées.

• Accroître le niveau de vie en milieu rural.

• Favoriser l'entrepreneurship en milieu rural.

• Stabiliser la main-d'oeuvre en place, diversifier et augmenter ses sources derevenus.

• Améliorer la performance des entreprises (devenir plus compétitif).

• Diversifier et améliorer la qualité des produits issus de la forêt.

• Augmenter la participation financière des partenaires du milieu et de lapopulation dans les projets visant l'intégration des ressources.

3.3 JPIDNCKJPJESD'JEQUmUJBRJE JEN1RJE LJES OJB]JECnlFS

Le territoire visé par le projet supporte actuellement un vaste éventail d'activités. Lesutilisateurs ont dû s'ajuster les uns aux autres de sorte qu'il s'est déjà créé un certainéquilibre.

Force est de constater que cet équilibre est dominé par l'exploitation du bois, le projetde forêt modèle vise l'atteinte d'un nouvel équilibre au niveau duquel les autres ressourcesforestières gagneront en importance. Il est à prévoir que les divers groupes d'intérêt nepartageront pas les mêmes points de vue quant à la définition de cet équilibre. L'adhésionau principe d'aménagement intégré ainsi que la participation active des groupes d'intérêtau comité de planification stratégique devraient permettre une médiation adéquate.

Tous les objectifs doivent être nécessairement réalisés en complémentarité. Il seraitillusoire de croire que l'on pourrait atteindre les objectifs sans la participation de lapopulation. En fait, si l'on vise à assurer le développement durable, la principale ressourceà développer doit être la RESSOURCEHUMAINE.

25

SECTION 4GESTION

La forêt modèle du Bas-Saint-Laurent sera gérée via une corporation sans but lucratif,regroupant un vaste éventail d'individus ou d'organismes utilisateurs des ressourcesforestières.

Un système comptable distinct de celui des promoteurs permettra de bien identifier lesrecettes et déboursés inhérents au programme.

La structure administrative proposée devra, à la fois, permettre une participation activede la population au processus décisionnel et cristalliser le partenariat tant recherché.Tel qu'illustrée à la figure 4.1, cette structure administrative présente un partage desresponsabilités en trois niveaux, soit:

• la planification stratégique;• la planification opérationnelle;o l'exécution.

Il s'agit d'une organisation suffisamment simple pour fonctionner mais égalementpourvue de mécanismes susceptibles de démontrer qu'il est possible de gérer les forêtsen collégialité et régler les situations conflictuelles.

4L 1 LA S']['RUCTU1fΠADMJrNKS'rRA'rKVIE

4.1.1 LES COMITÉS CONSULTATIFS

COMPOSITION

Un premier comité consultatif représente la base socio-économique de lapopulation, c'est-à-dire les utilisateurs locaux des ressources forestières. Il estformé de six membres délégués pour six comités sectoriels traitant de:

• la forêt;• l'agriculture;• la chasse et la pêche;• l'acériculture;• le plein air et le tourisme;• l'environnement.

Le second comité consultatif, dit institutionnel, est composé des partenairesidentifiés à la section 1. C'est un groupe hétérogène dont les membres ont encommun un intérêt marqué pour une ou plusieurs ressources de la forêt.

La· struCi ureOd m 1ri ls t rOti ()eproJJos~e·· de IJrà,··ii·· la ·101 s, .perme t tre ·uneparticipation active de la population au processus décisionnel et cristalliserle partenariat tant recherché.

26

Figure 4.1: STRUCTURE ADMINISTRATIVE

lf!_fC~(I{_ •••~/'~_AiwI ~~ ~ ''''m. ~ _mm •• ' •1COMITÉ CONSULTATIF 1COMITÉ DE PLANIFICATION STRATÉGIQUE .~ COMITE CONSl!LTATIF 1~ .,. m ~ Les partenaIres ~1 Base sOClo-economique 1)-. 4 promoteurs; ~ C·· 1) ~z% .,. mstltutlOnne ~1 •. 1 representant des partenaIres; ~ ~~I..aI: ~~:~~::::::::~::~~:;:i:~:ii:'-:~~~:é~iqUe;,...,...rjjl~!!iill'iiii,iiiij!i!l!iiij~jJI~\,j'\ij~JJ:M:~~:~~:::~::::~:SF~r~t::~~~ada W".'''''3.....• ~;~fii.?$Y'<;?9";~;'/.:;;;:ffi~t%i;%;<;::;{{

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RÔLE

Les deux comités consultatifs constituent les moyens privilégiés pour faireparticiper le public à toutes les phases de mise en oeuvre du projet. Les participantsseront encouragés à établir des consensus relatifs aux orientations et activités dela forêt modèle. On devra voir à animer correctement les rencontres afin que lesdélibérations soient productives et que chacun puisse s'exprimer.

Chaque comité consultatif déléguera un représentant au comité de planificationstratégique.

4.1.2 LE COMITÉ DE PLANIFICATION STRATÉGIOUE

COMPOSITION

• Un représentant de chacun des quatres promoteurs;• un représentant de Forêts Canada;• un représentant de chacun des deux comités consultatifs;• un représentant des métayers;• un représentant des propriétaires forestiers.

Le comité est donc composé de neuf personnes.

RÔLE

Le comité de planification stratégique est une instance décisionnelle où serontélaborées les grandes orientations de notre forêt modèle.

Il s'agit, en fait, d'une table de concertation à laquelle les divers groupes d'intérêtsseront représentés. C'est aussi à cette table que sera développé un véritablemodèle de partenariat, susceptible d'être reproduit ailleurs au pays.

Les divers utilisateurs de la forêt ne s'entendent pas toujours quant aux stratégiesde développement à préconiser sur un même territoire. En élargissant ainsi lecadre du processus décisionnel, les promoteurs sont conscients qu'il faudra parfoisprocéder à une certaine médiation. lis s'en remettent au travail du comité pourgérer ces situations conflictuelles et établir les consensus préalables à la réalisationd'activités. En fait, la m.eilleure façon de gérer les conflits, c'est encore de lesprévenir .

........... - - -.- .

Le comité de planification stratégique est une instance décisionnelle oùseront élaborées les grandes orientations de notre forêt modèle.

28

4.1.3 LE COMITÉ EXÉCUTIF

COMPOSITION

Le comité exécutif est composé de cinq membres:

• un représentant de chacun des quatres promoteurs;• un représentant de Forêts Canada.

RÔLE

Le comité exécutif assume l'administration courante du projet.

Il répartit les ressources dont il dispose, afin de créer, d'améliorer et de maintenirune organisation favorable à la poursuite des objectifs de fonctionnementdéterminés au comité de planification stratégique.

Le comité exécutif regroupe les propriétaires du territoire visé par le projet etleur permet d'exercer les prérogatives liées au droit de propriété.

C'est au comité exécutif que revient la tâche de planifier les opérations et gérerle budget. il est également responsable des diverses négociations avec les autoritésde Forêts Canada.

4.1.4 LES OPÉRATIONS

Le directeur du projet

Le directeur coordonne et contrôle les diverses activités de la forêt modèle.

Il prévoit des contrôles administratifs et opérationnels sous forme de rapports,de vérifications comptables ou d'inspection.

Il agit à titre de porte-parole auprès de Forêts Canada et des autres organismesintéressés par le projet.

Il a la responsabilité du bon fonctionnement de la structure administrative.

Les communications et le transfert technologique

Les promoteurs accordent une grande importance à la diffusion des informationset résultats découlant des activités d'une forêt modèle. Conséquemment, il estprévu d'y affecter spécifiquement des ressources humaines et financières .

. -' ..................•...............................•..........••.••.••...•.••...•••••.........••••..•.......•...•....•.•..••..•...........•••..••••••••••••••••••.••.

Le comité exécutif agit à titre de porte-parole auprès de Forêts Canada etdes autres organismes intéressés par le projet.

29

Liaison avec la recherche

Les promoteurs désirent former une équipe spécialisée dont le mandat serad'établir des liens efficaces avec le monde de la recherche.

Le groupe liaison-recherche devra prévoir des mécanismes pour inciter leschercheurs à initier de nouvelles recherches dans le territoire de la forêt modèle,les encadrer techniquement et faciliter leur travail.

Cette structure sera légère et favorisera la mise en commun des moyens de mêmeque la synergie des partenaires.

4.2 LES MECANHSMESDE SUM ET D'EVALUATION

Outre les mécanismes àe contrôle normaux que l'on exige dans la gestion d'un tel projet,il est prévu de mettre en place un système d'évaluation et de suivi des impacts. Un telinstrument permet, entre autres, une rétroaction rapide des agents de décision dans lamarche du projet, de même qu'il favorise des décisions plus rationnelles et plus prochesde la réalité terrain.

Le système, s'il est alimenté en partie par les expériences acquises dans les activités duprojet, est d'abord documenté par l'expérience accumulée dans les projets dedéveloppement forestier antérieurs. il se veut une mémoire sociale facilement accessibleet à la portée de tous les intervenants.

L'instrument prend sa force dans l'accumulation des leçons tirées des activités de laforêt modèle et de toute action réalisée dans des conditions similaires ou équivalentes.Il puise dans les bilans périodiques passés pour apporter une contribution au mécanismede rétroaction des observations et des interprétations provenant des groupes concernéset des systèmes décisionnels. Ainsi, il devrait faciliter la prise en compte des évaluationseffectuées par les acteurs et actrices de tous les niveaux d'intervention.

Le système envisagé est basé sur trois éléments de l'évaluation de projet, soit les impactsengendrés, les difficultés rencontrées dans la réalisation et les erreurs d'intervention.Des liens sont établis entre ces trois facteurs. A cette fin, on fait appel à l'intelligenceartificielle que permet l'informatique. Conçu pour le micro-ordinateur personnet lesystème est accessible à un large éventail d'intervenants.

Un tel moyen est déjà développé pour des applications en aménagement des terroirsdans les zones arides du Sahel. Il semble que l'adaptation de cet outil au contexte de laforêt privée québécoise ne pose pas de problèmes majeurs. Des collaborateurs annoncésse penchent déjà sur la question.

30

SECTION 5ACTIVITES ET EXTRANTS PROJETES

5.1 APPROCHEPROPOSEE

Pour soutenir les buts stratégiques et atteindre les objectifs fixés par la création d'uneforêt modèle en territoire privé, nous croyons que les activités projetées doivent êtrearticulées autour des concepts suivants, à savoir: maintenir une forêt en santé, favoriserla diversité des ressources et maintenir un équilibre entre les besoins des utilisateurs etle potentiel des ressources du territoire.

Tout en respectant les processus naturels d'évolution de la forêt, nous voulons mettreen place des mécanismes et développer des outils qui nous permettront de prévenir, deprotéger et de lutter efficacement contre les principaux ravageurs forestiers que sont lesinsectes, les maladies et le feu. La gestion intégrée devra reposer, obligatoirement, surune connaissance approfondie des écosystèmes et de l'ensemble des ressources forestièresdu territoire.

Tout en maintenant la diversité de l'ensemble des ressources forestières, nous voulonségalement diversifier et développer de nouvelles utilisations de ces ressources. Cesutilisations devront être en équilibre avec la capacité de production des ressourcesforestières du territoire et respectueuses de la qualité de l'environnement.

5.2 ACTIVITES ET IEXŒAN1'S

Les activités prévues dans le cadre du présent projet de la forêt modèle et relatives àl'ensemble des ressources du territoire ont été regroupées sous 4 thèmes généraux:

1 CONN AISSANCE DU TERRITOIRE.II PLANIFICATION.III ÉLABORATION, MISE EN PLACE ET CONSOLIDATION DES

STRUCTURES DE GESTION.IV AMÉNAGEMENT DES RESSOURCES.

1 CONNAISSANCE DU TERRITOIRE

L'élaboration de stratégies susceptibles de conduire au développement durabledoit s'appuyer sur une connaissance approfondie de l'ensemble des ressourcesdu territoire, l'approche actuelle ne mettant l'emphase que sur les stocks ligneux.

Les··aë ii~ités· jo~es t i~~ës·p~oje iÙs·· ~isë~t··d··';;; ai~ië~ i~··ü·~ë· ïO~êt·.e~··sanÙ,diversifiée et équilibrée.

31

Par ailleurs, l'élément humain est trop souvent négligé dans les scénarios degestion envisagés de sorte qu'il est impératif de prévoir un mécanisme qui nouspermet de considérer les besoins de l'ensemble de la population impliquée lorsde la prise de décisions.

Les activités reliées à la connaissance du territoire comportent donc un inventairebiophysique, une enquête du milieu humain et la mise en place d'outils décisionnels(SIRS).

La planification de ces activités nécessitera la consultation d'experts dans ledomaine des inventaires multi-ressources : tels CERFO, FFG, UQAR, ainsi quel'implication directe de collaborateurs ayant déjà manifesté leur intérêt tels quele MLCP et le groupe de recherche intégré.

Tableau 5.1 : Connaissance du territoire

1 ACTIVITES• Inventaire biophysique

~ EXTRANTSPhotographies aériennes.Photo-in terpréta tion.Compilation des données.

• Enquête auprès de la population ! Processus de consultation.Profil des utilisateursRésultat d'enquête.

• Cartographie et numérisation ! Cartel: 5 000 (Zones sensibles).Cartel: 20 000.Calcul de la possibili té.Intégration des données alphanumériques localisées.

II PLANIFICATION

Le défi que pose la planification d'activités destinées au respect d'une gestionintégrée des ressources réside dans la complexité de considérer simultanémentl'ensemble des paramètres du milieu et de fixer sa décision sur la solution la plusefficace. À cet effet, le système de soutien décisionnel sera d'un grand secoursautant pour établir les stratégies d'ensemble que pour définir la programmationdes travaux à court et à long terme.

Cette programmation prévoit la réalisation d'un plan d'aménagement intégré,sur une période de 20 ans, pour l'ensemble du territoire de la forêt modèle.

Le ·syst~më desoütien d~ëiSionnelpërmetiraëNtQbli r·iesstrCi iégiësd'ënsemblëet de définir la programmation des travaux.

32

De ce plan général découlera la préparation de plans de gestion pour une périodede cinq ans. Des plans annuels d'intervention permettront d'ajuster les activitésprévues au plan d'ensemble (Tableau 5.2).

Ces activités se réaliseront principalement au cours des quatre premières annéesd'opération de la forêt modèle et demanderont une très bonne coordination entreles promoteurs, les partenaires, les collaborateurs et bien entendu la populationlocale. La structure de gestion proposée (Section 4) témoigne de l'importanceque nous accordons aux activités reliées à la planification des opérations.

Tableau 5.2: Planification (Principales activités et extrants)

1 ACTIVITES 1 EXTRANTS 1

• Réaliser un plan d'aménagement Affectation du territoireintégré ( 20 ans) Plans d'aménagement spécifiques

Plans d'aménagement intégré

·-------------------------l--------------------------• Confectionner des plans de Plans de gestiongestion (5 ans)

• Préparer des plans annuelsd 'in terven tion

Plans d'intervention

III ÉLABORATION, MISE EN PLACE ET CONSOLIDATION DES STRUCTURESDE GESTION

Un des objectifs du projet est de créer des unités d'aménagement viables parl'implantation de modes de gestion novateurs.

Pour les petits propriétaires regroupés, l'atteinte de cet objectif s'effectuera parl'extension des superficies individuelles rendue possible par la mise en place d'unservice de remembrement foncier ainsi que par la diversification des types deprod uction.

À l'échelle des grandes forêts privées, on procédera différemment en instaurantune formule de métayage qui sera appliquée à des unités d'aménagement distinctes.Cette nouvelle approche permettra une gestion individuelle des unités tout ens'assurant d'une collaboration des activités communes telle que la remise enproduction des aires en arrérage .

......... _---.- ", .La mise en place d'un service de remembrement foncier permettra d'accroîtreles superficies sous aménagement et de diversifier les types de production.

33

Puis, la collaboration de la Fédération régionale des Caisses Populaires permettrala mise en place d'une formule de financement des immobilisations semblableau Crédit Forestier québécois. Les montants nécessaires proviendront du fondsde développement régional.

Tableau 5.3: Élaboration, mise en place et consolidation des structures de gestion

1 ACTIVITESMise en place d'une formule definancement des immobilisations

PETITESPROPRIÉTÉS PRIVÉES

• Recrutement et sensibilisationdes propriétaires

• Mettre en place un service deremembrement foncier

• Consolider le unités territorialesdes propriétaires agro-forestiers

FERMESFORESTIÈRESENMÉTAYAGE

• Procéder à l'affectation desterri toires

·Sélectionner les métayers

• Élaborer et signer les ententes

• Organiser les responsabilitéscollectives au moyen d'uneassocia tion coopéra tive

1 EXTRANTS 1

Augmentation de la capacitéd'investir

Meilleur accès à la propriété

Augmentation de l'engagement despropriétaires dans la gestion desressources

Unités d'aménagement.Aires communes

Choix des métayers

Entente avec les métayers

Coopérative des métayers

• Constituer un parc d'équipement! Parc d'équipement sylvicolesylvicole

34

IV AMÉNAGEMENT DESRESSOURCES

La majorité des activités prévues porteront sur l'ensemble des ressources forestières(Tableau 5.4). De nouvelles pratiques forestières, l'utilisation des systèmesd'information à référence spatiale, l'amélioration des techniques de travail enforêt et le développement de nouvelles méthodes et techniques seront lesprincipaux domaines d'activités pour la ressource forêt.

Les activités prévues pour l'aménagement des ressources fauniques serontconcentrées sur la mise en valeur des habitats fauniques, et le contrôle desdommages causés par certaines espèces animales.

La mise en valeur des ravages de cerfs de Virginie et de l'habitat de l'orignaldevrait nous permettre d'augmenter la capacité de support de ces habitats et dedimh'luer la prédation. La revalorisation des habitats de certaines espèces (martre,bécasse, gélinotte huppée, hibou), nous permettront de diversifier, de stabiliseret de conserver ces espèces animales.

Pour les ressources hydriques, la revalorisation des petits cours d'eau, larestauration des berges des lacs et la protection des prises d'eau municipales,constitueront l'essentiel des activités.

Nous prévoyons également développer les activitésrécréatives avec les organismeshabilités déjà en place (ATR),protéger et mettre en valeur le paysage forestier etles sites archéologiques.

La mise en place de structures de gestion en commun pour les activités de chasseet de pêche est également prévue.

5.3 CA1LJENDJRKJEJRDJES ACnVKTJÉS JETPER90NNJE~JRJES90UJRCJES

La réalisation des activités s'effectuera selon une distribution chronologique déterminée(Tableau 5.5).

Ces activités seront réalisées grâce à la collaboration de nombreuses personnes-ressources(Tableau 5.6), la majorité d'entre elles ayant déjà confirmé leur intérêt à participer à ceprojet.

La revalorisation des habitats de certaines espèces animales nous permettrade diversifier, de stabiliser et de conserver ces espèces.

35

Tableau 5.4: Aménagement des ressources (Principales activités et extrants)

ACTIVITES 1 EXTRANTS

RESSOURCES FORESTIÈRES

• Produire un guide d'harmonisation des pratiques forestières avec les autres ! • Limiter l'érosion des sols!

ressources ! • Respecter les zones sensibles

i • Maximiser le potentiel• Modifier les pratiques forestières actuelles i

i!

- Utiliser des méthodes mécaniques et biologiques pour l'entretien i • Contrôle amélioré de la végétation concurrente!des plantations 1 • Fertilisation naturelle1 • Abandon des phytocides chimiques1,

Croissance maximale des plantsi •!!i

- Réaliser des coupes qui favorisent la protection et l'installation de !. Réduction du reboisementla régénéra tion na turelle ! • Meilleure résistance de la régénération1,

!- Éliminer des pratiques forestières ayant comme résultante la ! • Réduction des risques d'épidémies et des dommages causés par le,

création de vastes monocultures i feu! • Amélioration de la capacité de support du milieu!! • Amélioration de la biodiversité!!

- Déchiqueter les débris de coupe ! • Fertilisation naturelle des sites!! • Limiter les préparations de terrain,,

Favoriser la conservation et l'amélioration des peuplements!

Possibilité forestière accrue- ! •existants au détriment de la coupe totale ! • Conservation des habitats

1! • Diminution de l'érosion des sols et des preturbations dans le régime! des eaux!1

Effectuer des travaux d'éducation de peuplement par desi

Amélioration du stimulus et de la qualité des tiges- ! •dégagements plus légers à intervalles plus rapprochés 1 • Augmentation de la possibilité forestière!

1- Utiliser de la machinerie plus petite et lorsque nécessaire, des ! • Foresterie efficace à petite échelle

1équipements à haute flottaison1 •

Conserva tion des sols1 • Respect de la régénération naturelle!1i1

ACTIVITES 1 EXTRANTS- Favoriser la conservation de vieilles forêts 1· Diversification des habitats

• Représentativité des différentes classes d'âges

- Augmenter la superficie productive 1· Possibilité forestière accrue!

- Sélectionner et éclaircir les érablières à vocation sucrière en !. Potentiel acéricole accrurespectant leur diversité naturelle !. Diversification des essences!. Diminution des risques d'épidémie

!- Limiter la dimension des parterres de coupe et planifier !. Diversification du couvert forestier

correctement leur distribution spatiale !. Augmentation de la capacité de support!. Respect du paysage!

- Utiliser des plants à forte dimension génétiquement améliorés et !. Entretien moins intensechoisis en fonction des caractéristiques de la station !. Croissance maximale! • Taux de survie amélioré

!- Améliorer le réseau routier !. Utilisation maximale du territoire

11

Instaurer des mécanismes de surveillance (monitoring) et de ! P .- !. rotection accruedétection des ravageurs forestiers ,. Diminution de l'utilisation des pesticides

• Utiliser des systèmes d'information à référence spatiale (SIG/SYGIF) et de !. Prise de décision rationnelle intégrant toutes les ressourcessoutien décisionnel !. Informations maintenues à jour

!";~"A;;;éïi~~~-k';t;ch;;q~~;d;t;a~;;iïen f;;:~t~~~"-~-'----'~--'~~---1 ~.-DTmfnütion~èîësrisquësa'âccidënts"-----~------~-------

i· Augmentation de la productivité!. Valorisation du travail forestier,,• Mettre à l'essai et développer de nouvelles méthodes ou pratiques forestières !. Diminution des impacts sur l'environnement

respectueuses de l'environnement !. Harmonisation des activités forestières avec les autres ressources!. Détermination des interventions les plus rentables!~

RESSOURCES FAUNIQUES

• Protéger et mettre en valeur les ravages de cerfs de Virginie par des • Maintien ou augmentation de la capacité de supportaménagements forestiers

• Protéger et mettre en valeur l'habitat de l'orignal par des aménagements • Modèle de mosaïque forestière caractéristique de l'habita tforestiers • Maintien et augmentation de la capacité de support

ACTIVITES EXTRANTS- Mettre en valeur les habita ts d'au tres espèces (martre, bécasse, gélinotte - Augmentation de la capacité de support

huppée, hibou) - Diversification des populations animales

- Contrôler les dommages causés aux routes par les ca~ors - Conservation des populations de castors

- Maintien de la qualité du réseau routier

RESSOURCES HYDRIQUES

- Reva,1oriser les petits cours d'eau - Cartes de localisation

- Nettoyage des ruisseaux

- Aménagement de zones cie dépôts

- Création de seuils et frayères

- Conservation ou établissement d'un couvert végétal

- Augmentation des populations aquatiques

- Protéger les prises d'eau potable municipales - Diminution de l'apport en sédiments

- Diminution des risques de contamination

- Restaurer les berges des lacs et des rivières - Diminution de l'érosion

- Conservation de la végétation riveraine

- Amélioration du paysage

AUTRES RESSOURCES

- Conclure des ententes a vec les organismes habilités à dispenser des activités i - Protocoles d'entente spécifiquesrécréa ti ves

1

i- Protéger et mettre en valeur le pa ysage forestier

!Sites d'observa tion exceptionnels

1 : Transfert de l'expertise du groupe de recherche intégré!

--;-M;;-iî;;;;-;,;ï.;;;;ï.;;-;;;;;';;;'h&>ïogiqü,,--------------------t-if;;;.;;;-;-,Ïi;;-,;-;r;<liViïé,;écréô:i;;;;;";;q;;-;;-----------------·.....................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................- Mettre en place des structures de gestion en commun pour les activités de pêche ,- Structure de gestion en commun

et de chasse

- Dispenser des services de pourvoirie! Service de chasse et pêche! -

..................................................

1-·- Mettre en valeur les sites récréatifs existants Sentiers de traîneaux à chiens, pédestres, équestres et pour le ski de fond

Tableau 5.5: ANNÉES DE RÉALISATION PAR GROUPE D'ACTIVITÉS

ANN É ES DE RÉA LISA TION1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

1 CONNAISSANCE DU TERRITOIRE• Inventaire biophysique © © ©

• Enquête auprès de la population © © ©

• Cartographie et numérisation © © ©

II PLANIFICA TION• Stratégie © © t

!t~ •.•..•.•.•.. --• Confection © © © © 1 © © © © © ©

...L..

III ÉLABORATION, MISE EN PLACE ETCONSOLIDATION DES STRUCTURESDE GESTION• Formules de financement © © 1

!!

• Propriétaires regroupés © © © ©l © © © © © ©

• Fermes forestières en métayage © © 1IV AMÉNAGEMENT DES RESSOURCES

• Ressources forestières © © j © © © © © © © ©

• Ressources fauniques © © © © © © © © ©

• Ressources hydriques © © ! © ~© © tQ} ©r~ - T--"• Autres ressources © © ! © © © tQ} © ©

TABLEAU 5.6

PRINCIPAUX COLLABORATEURS ET CONSEILLERSPAR GROUPE D'ACTIVITÉS

P.03

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COLLABORA TEURS

Gaétan Leclerc (AFQ-BSL) i D

François Duchesneau (grp rech. int.) D D D D

Michel Boudoux (Forcan) D

Gilles Gagnon (MFO) ! D

Nonnand Bélisle (SYGIF) D D

Louis Archambault (Forcan) D D

Gilles Lemieux (UL) ~ D

Luc Sirois (UQAR) D D

Gaston Lemay (MLCP) D D D

Sylvain St-Amant (APPEL) D

Bernard Moreau (ATR-BSL) D

Serge Nolet (CFP) D

Gaétan Lauzier (MAP AQ-Acéricult.) D

Bruno Boulet (MFO) D

Jean-François Bourque (MENVIQ) 0

Jacques Martel (MFO) D

Jean-Pierre Laplante (MRC) D 0 D

Jean-Marie Bergeron (U. Sherbrooke) - , . D

Richard Lafond Œtud. grad. UQAR) D

Yves Lavoie (Féd. des Caisses Pop.) D

CONSEILLERS1

Jean Bégin (DL) 0 c

Me Gaston Desrosiers 0

François Potvin (MLCP) D

Réhaume Courtois (MLCP) D D

Marce] Quirion (FFQ) D D

Gaston AUard (MAP AQ-Acérirult.) D-

Lise Robitaille (MFO-Acérirulture) - -- ,0 __

Vincent Gerardin (MENVIQ) D

Claude Chapdelaine (UM-Archéol.) .. D

Madeleine Cauboue (CERFO) D

Gilles Bonneau (MFO) D

René Lafond (MLCP) 1Dj

SECfION 6LA RECHERCHE

6.1 L'IMJPOKrANCE DE LA RECHERCHE

Les activités de recherche tenues sur le site de la forêt modèle contribueront à démontrerles buts stratégiques poursuivis, à savoir:

• Créer des unités viables• Assurer le développement durable des ressources• Favoriser le partenariat

Évidemment, chaque initiative de recherche mise de l'avant dans le contexte de la forêtmodèle sera obligatoirement focalisée vers le développement de pratiques forestièresdites douces.

6.2 PRINCIPALES LACUNES X COMBLER EN MATIERE DERECHERCHES

Les activités de recherche proposées par la création d'une forêt modèle tiennent comptedes besoins identifiés par le Conseil de la Recherche Forestière du Québec (janvier 1991)ainsi que des priorités de recherche identifiées par la Faculté de foresterie et de géomatiquede l'Université Laval (1991).

Les activités de recherche proposées sont regroupées autour de huit grands domaines.

Pour chacun de ces domaines, les principales lacunes et les sujets de recherche que nousdésirons entreprendre sont présentés ci-dessous.

1. CONN.AISSA ...1'.JCEDES ÉCOSYSTEMES ET DE LEUR DYNAMISME

Les principales lacunes dans ce domaine ont trait au manque de connaissancessur la productivité des stations forestièreset de leur dynamisme après perturbation.

Les recherches prévues porteront sur le fonctionnement des écosystèmes de laforêt modèle de manière à compléter tout un volet de guides de classificationdes stations forestières et de préparation de guides sylvicoles .

... . .Les initiatives de recherche seront focalisées vers le développement depratiques forestières dites douces.

41

II. GESTION DES DONNÉES FORESTIÈRES EN FORÊT PRIVÉE

Les méthodes d'inventaire actuelles ne s'accordent pas très bien aux particularitésde la forêt privée (morcellement, méthodes de récolte, etc.).

Pour remédier à ces lacunes, nous prévoyons développer une méthode d'inventaireet un système cartographique de gestion basés sur la connaissance biophysiquedu territoire de la forêt privée et adaptés à cette dernière.

III. LES PRATIQUES FORESTIERES DOUCES

De nombreuses lacunes ont été identifiées dans ce domaine. Parmi celles-ci,mentionnons le manque de connaissances sur les techniques de contrôle de lavégétation concurrente, le manque de connaissances sur le rendement de lafertilisation et du compostage des bois de rameaux, de même que sur les effetsdes pratiques forestières sur les bassins versants.

Des recherches seront donc entreprises pour améliorer la compréhension dechacun de ces phénomènes.

IV. CONTRÔLE INTÉGRÉ DES RAVAGEURS FORESTIERS

Actuellement, les principaux ravageurs forestiers (insectes, maladies et feux) nesont pas intégrés au processus de gestion de la forêt privée. On connaît mal lavulnérabilité des peuplements et des espèces, tant en milieu naturel qu'enplantation.

Les recherches dans ce domaine auront donc comme objectifs d'identifier etd'expliquer les liens existant entre la vulnérabilité des essences forestières et despeuplements et la présence des ravageurs forestiers.

v. SANTÉ DE LA FORET ET SUIVI DES STRESS ENVIRONNEMENTAUX

Les effets des différents stress environnementaux sur la dynamique et laproductivité des écosystèmes de la forêt modèle sont mal connus. On noteégalement l'absence de suivi systématique de la santé des forêts sur le territoire.Pour combler ces lacunes, les recherches actuellement en cours seront poursuivies.

Des recherches "Permettront d'ide"';tUiëret d'expliquer l'i~pact des principauxravageurs forestiers sur la vulnérabilité des peuplements forestiers.

42

VI. LA SOCIAL-FORESTERIE

La dimension sociale étant très importante dans la forêt habitée, nous sommesd'avis qu'il est nécessaire d'étudier les divers modes de participation des acteursintéressés à la gestion intégrée des ressources, en particulier dans le contexte dela forêt privée.

Actuellement, il existe peu de données fiables quant aux impacts sur ledéveloppement des populations rurales de même que sur leur santé et bien-être.Encore une fois, des recherches seront effectuées afin de préciser cet aspect.

VII. GESTION INTÉGRÉE DES RESSOURCES EN FORÊT PRIVÉE

Plusieurs difficultés restent à surmonter afin d'intégrer l'utilisation des différentesressources de la forêt.

Le morcellement du territoire, la multiplicité des attentes, la faiblesse du processusde concertation, le partage des responsabilités et des bénéfices représentent autantde problèmes organisationnels.

Une excellente expérience d'intégration suppose la création d'un outil de suiviet d'évaluation qui va permettre de tirer des leçons de la forêt modèle et dedégager des éléments de solution.

VIII. TRANSFORMATION DES BOIS ET BIO-ÉNERGIE

Deux lacunes majeures figurent à ce chapitre, à savoir la sous-utilisation desfibres ligneuses en provenance des forêts privées et le faible niveau de rentabilitééconomique de la récupération de la biomasse forestière.

La réalisation des projets de recherche dans ce domaine permettra d'améliorerla situation.

6.3 lLJIENS AVIEC lLJESORGANKSMJES DIE RIECHJERCHIE

Nous entendons réaliser ces activités de recherche en collaboration avec les principauxpartenaires identifiés à la section l, les chercheurs de Forêts Canada et tous les autrescollaborateurs mentionnés au tableau 6.1.

La gestion et la coordination des recherches se feront par l'intermédiaire du groupe deliaison tel que défini dans la structure administrative .

... .. .La gestion et la coordination des recherches se feront par l'intermédiairedu groupe de liaison-recherche.

43

Les liens de base se feront entre les partenaires et les promoteurs oeuvrant déjà directementdans la recherche. On pense ici, en particulier, à la Faculté de Foresterie et Géomatiquede l'Université Laval, à Forêts Canada avec le programme du Plan Vert et les programmesréguliers, ainsi qu'au MFO avec son service de recherche et de transfert de technologie.

De plus, des liens seront développés par le groupe de liaison avec divers autres organismesqui oeuvrent dans des domaines reliés aux ressources naturelles et avec le Conseil dela Recherche Forestière du Québec (CRFQ) de manière à demeurer parfaitement informédes besoins en matière de recherche et de développement.

6.4 PRINCKPAUX COlLl.AlBORATJEU]RS

La liste des principaux collaborateurs, par organisme et domaines de spécialisation, estprésentée au tableau 6.1.

44

Tableau 6.1: ORGANISMES ET COLLABORATEURS SELON LES DIFFÉRENTSDOMAINES DE RECHERCHE

DOMAINES DE RECHERCHE

ORGANISME COLLABORATEURS 1 II 1 III IV V VI VII 1 VIIIÉeosyst. Gestion ! Pratiqu. Control Santé Social Gestion Bio-

données doue. ravag. forêt [ores!. intégrée j Éner~ie

Faculté de foresterie Marius Pineau i D D

et de géomatique de Luc Bouthillier ! D

l'Université Laval Jean Thomas D

Raymond Hudon D

Altshwart D D

Jean Bégin D

Claude Camiré ! ! D,Gilles Lemieux D --

!Yvon Bédard D

Jean-Robert Thibeault ! D

Eric Beauce ! D

Jean Huot , C j

Forêts Canada Richard Zarnovican D i jLouis Archambeault D D jCH UNG D !,Jean Beaulieu D ! jDenis Lachance ! D D

-Gaston Laflamme D D

Louis Bernier ! D !

Claude Delisle ---'j-- +---~~--__n_-t .................................

! D

Gilles Robitaille j ! D j

MFO Benoit-Marie Gingras ! ! 0 j !••~~~ ••••.•••. vw .............,-- ...c-·_~t..._...-

René Doucet j ! cRobert Jobidon 0 jGilles Gagnon .---

! 0 D

Bruno Boulet ! 0 ---~---+--é-'-_.Gisèle Bélanger --t r-iMarian Fournier ~ ! ! 0

CERFO Madeleine Cauboue j c , f ,, !

t~-- ---T-_n-..m- -.._~-_n. ..-Guy Lessard j D ,Serge Leblanc j ! D j D i

FERIC [smo Nakkonen j !,

! 0J

FORINTECK James Barbour j ! j ! 1 0,PAPRICAN John Hatton j i ~ ! D

MENVIQ Vincent Gerardin j ~---+--t--c-+---+---t ! --t---François Bourque j !MAPAQ Gaston Allard ~ , 0 j 1

,, ,Gaétan Lauzier ! D 3 ! 0!

Université du Québec Hugues Dionne . ! 0 !à Rimouski Lus Sirois i j 0 i,Université du Québec

!::..es B~~~':: __-----t-~-+-----t--_·---- -----t------ ._--~._----à Montréal

MLCP François Duchesncau , ! 0 ,j !

1 () 'L c 1\-

SECTION 7TRANSFERT TECHNOLOGIQUE ET DÉMONSTRATION

7.1 GJÉNJÉRALJITJÉS

Le transfert technologique et la démonstration des résultats obtenus suite aux activitésréalisées, constituent la principale raison d'être de la création d'un réseau de forêt modèleà travers le Canada.

Aussi, nous croyons que les résultats des activités et des recherches menées à l'intérieurdu réseau des forêts modèles devront être accessibles, non seulement aux organismesreliés de près aux activités forestières mais également à tous ceux et celles, groupesd'intérêts, qui désirent être bien informés des nouveaux développements touchantl'ensemble des ressources forestières.

Les promoteurs désirent dispenser les activités de transfert technologique et dedémonstration dans les deux langues officielles lorsque la clientèle rejointe l'exigera.

7.2 PROCESSUS DE DIFfUSION DES iJESUL'fA'fS

L'information scientifique et technique, comprenant le transfert technologique et ladémonstration, est aussi importante que la recherche car, sans la première, la secondeest inutile.

C'est pourquoi, dans un premier temps, nous mettrons en place des mécanismes quipermettront de colliger, d'analyser et de diffuser les informations résultant des activitésdans la forêt modèle. Ces informations devront être compatibles avec celles diffuséessur l'ensemble du réseau des forêts modèles.

Dans un deuxième temps, des spécialistes en communication, information et vulgarisationprépareront une stratégie de communication (plan de marketing) et élaboreront lesmoyens nécessaires (plan de communication) pour que l'information soit présentée sousune forme accessible à chaque catégorie de clientèle. Il est évident que les mécanismesdevront être harmonisés avec ceux des autres forêts modèles du réseau.

De plus, pour assurer la qualité des échanges d'information, pour l'ensemble des activitésréalisées dans la forêt modèle, nous avons prévu la création, dans notre structure degestion, d'un comité ayant pour mandat spécifique de mettre en oeuvre et de gérer lesactivités reliées au transfert de technologie et aux sites de démonstration (Voir section 4).

........................................................ - .Des mécanismes pour colliger, analyser et diffuser les informations résultantdes activités dans la forêt modèle seront mis en place.

46

7.3 ClLIJENTJÈlLIESVJ[SJÉIES

La majorité des activités prévues (Section 5) sont déjà intimement liées à du transferttechnologique en provenance des réalisations les plus récentes.

Des activités ont déjà été initiées par nos principaux partenaires et collaborateurs. Lacréation d'une forêt modèle permettra de coordonner et d'harmoniser les activités detransfert technologique déjà opérationnelles et d'en créer de nouvelles, de concert avecle réseau des forêts modèles.

Les clientèles visées par les activités de transfert technologique et de démonstrationsont très diversifiées. Parmi celles-ci,mentionnons d'abord la clientèle interne, à savoir,les partenaires, collaborateurs et intervenants du milieu forestier qui seront directementconcernés par les activités de transfert technologique et de démonstration.

La clientèle externe, principalement constituée du personnel et des responsables desactivités des autres forêts modèles, sont au nombre des clients potentiels. Enfin, noussommes d'avis que les activités de transfert technologique et de démonstration devrontégalement rejoindre les milieux de l'enseignement, principalement des niveauxsecondaires, collégiaux et universitaires.

7.4 PRINCIPAUX MOYENS IENVISAGÉS

LA FORMATION ET LE PERFECTIONNEMENT

Pour la formation et le perfectionnement, deux types de clientèle sont concernés. Cesdeux types sont le personnel technique préposé à la forêtmodèle, ainsi que lespropriétaireset travailleurs sylvicoles, responsables de l'exécution des travaux.

Pour atteindre les objectifs fixés et répondre adéquatement aux besoins des utilisateursde la forêt modèle, les promoteurs sont d'avis que tout le personnel technique (technicien,ingénieur, biologiste, etc...) doit être à la fine pointe des derniers développements del'enseignement et de la pratique des sciences et techniques forestières. C'est dans cetteoptique que nous prévoyons mettre sur pied des cours de formation théoriques etpratiques pour notre personnel. La formation du personnel technique portera, entreautres, sur l'adaptation et la mise à jour de nouvelles connaissances (aménagement,gestion, administration, etc ...). Des cours en communication et langue seconde sontégalement prévus pour le personnel technique préposé à l'information.

La formation et le perfectionnement personnel technique, des propriétairesprivés et des ouvriers sylvicoles se feront en collaboration avec les maisonsd'enseignement de la région.

47

Pour les propriétaires forestiers et les travailleurs sylvicoles, la formation pourra se fairepar le biais d'activités de formation et de démonstration (matériel, équipement, méthodes,techniques d'aménagement, etc...) en collaboration avec les écoles de foresterie de larégion, le Centre de Formation Professionnelle (CFP),le ministère de la Main-d'oeuvreet de la Sécurité du revenu (MMSR)et le CERFO. L'aspect pratique avec la formule ducompagnonnage, devrait être privilégiée car le succès des travaux réalisés sur le terrainrepose sur la disponibilité d'une main-d'oeuvre intéressée, compétente et stable. Undes principaux objectifs poursuivis est évidemment la revalorisation du travail forestier.A cette fin, la garantie d'une relève et l'amélioration des conditions de travail de l'ouvriersylvicole demeurent des priorités.

LES PRATIQUES FORESTIÈRES

Premièrement, nous prévoyons implanter un réseau de démonstration avec services deguides, facilitésde tra...'1sportet interprètes au besoin. Ce réseau sera composé de plusieurscircuits thématiques faisant référence à des sites forestiers particuliers. Ces sites serontaménagés et adaptés en fonction des clientèles cibles,à savoir, les chercheurs, les maisonsd'enseignement, le personnel technique, les propriétaires privés, les ouvriers sylvicoles,etc...Ainsi, par exemple, un circuit faisant état des travaux de recherche en cours sur laforêt modèle sera mis en place.

Les facilités d'accès à la forêt modèle, la diversité des peuplements et la vaste gammede travaux sylvicoles réalisés permettront de s'ajuster plus facilement aux nombreuxbesoins des utilisateurs. Ainsi, un circuit particulier servira à démontrer les travauxsylvicoles en cours de réalisation et pourra être adapté aux intérêts ponctuels des visiteursgrâce à un suivi journalier de l'ensemble des activités sur la forêt modèle. Naturellement,les travaux d'éducation de peuplement seront en évidence car ils traduisent bien lavaleur potentielle des peuplements et l'expertise développée par les promoteurs.

En second lieu, la mise en place d'un parc de démonstration adapté aux petites forêtspermettra aux propriétaires et aux métayers de pouvoir bénéficier des derniersdéveloppements en matière de matériel et d'équipement adaptés à la forêt privée.

Ce parc permettra aux propriétaires privés et aux travailleurs désireux d'acquérir denouveaux équipements, de faire l'essai de divers outils et d'équipements et d'en vérifierl'efficacité sur le terrain. Le parc sera opéré par du personnel technique compétent etcapable de conseiller adéquatement les utilisateurs. On y retrouvera une gamme complètede tous les équipements sur le marché.

bës· ëi rëu liS· iJÏ~mat iques,·· Ul1·pa rë· dë· d~mo"l1sÙa i1on ·ëi··porga nIso i10n"Jiü;:'mini-sylvilog annuel feront partie des activités de transfert technologique.

48

Enfin, nous prévoyons, à chaque année, l'organisation d'une activité de démonstration(mini-sylvilog). Cette activité permettra de sensibiliser le grand public et les intervenantsdu milieu forestier aux divers aspects de l'aménagement de la forêt privée.

L'INFORMATION

Pour la réception et la diffusion de l'information scientifique et technique, nous prévoyonsl'implantation d'un mini-centre de transfert technologique. Pour alimenter ce centre, ily aura production de documents écrits, de diaporamas, de vidéos et de maquettes. Deplus, nous prévoyons inclure un Centre de documentation, à savoir une bibliothèquespécialisée dans les ressources forestières et sur tout ce qui touche la gestion etl'administration des activités reliées à la forêt modèle.

LA GESTION INTÉGRÉE

Nous désirons mettre en place un circuit particulier pour les professionnels del'environnement et ceux intéressés tout spécialement à la gestion intégrée des ressources.Par ce circuit, nous voulons démontrer les pratiques d'aménagement qui favorisent lesressources tels que la faune, la récréation, le paysage, l'eau, les sites culturels, etc.

L'ACÉRICULTURE

L'acériculture revêt un caractère particulier dans notre forêt modèle. Plusieurs despropriétaires de la forêt privée y retirent un revenu important. Au cours des dernièresannées, nous avons assisté à l'implantation de plusieurs nouvelles érablières. Nousprévoyons implanter un circuit de démonstration parmi les quelques 67 érablières enexploitation. Nous verrons à y retrouver tous les types d'érablières en passant de lapratique traditionnelle aux procédés ultra-modernes. Nous verrons aussi à démontrerl'aspect forestier de l'aménagement d'une érablière à vocation acéricole.

LES AUTRES ACTIVITÉS

Pour répondre aux besoins de la clientèle externe: homologues des forêts modèles etvisiteurs forestiers externes, nous organiserons un programme annuel d'activités. Cesactivités prendront la forme de colloques, d'ateliers, de séminaires, symposium, etc.Également, nous participerons aux autres programmes d'activités du réseau de forêtsmodèles.

De même, nous collaborerons au Bulletin national du réseau de forêts modèles, nousdiffuserons les résultats de nos recherches via les revues spécialisées, le réseau decommunication et d'information de nos partenaires.

L'ac:triëu 1ture· ,:ëlJÙüT1c:arQët~,:ë]Ja':iiëüke ,:pou,:· pÏ üsieürs·pro]Jri~tai':ës·dëla forêt privée

49

7.5 LES JPJiUN'CKJPAUXCOLLABORA'fEURS

Les activités de transfert technologique et de démonstration seront réalisées en étroitecollaboration avec des organismes dotés des mécanismes et structures appropriés à cessecteurs (Tableau 7.1). Les maisons d'enseignement, Universités et Collèges serontégalement mis à contribution.

Tableau 7.1: Principaux collaborateurs,volet transfert technologique et démonstration

FERIC

CERFO

COLLABORATEURS DOMAINES D'ACTIVITES• Opérations forestières• Matériel et équipement• Sciences de l'environnement• Recherche appliquée• Transfert technologique

• Formation sur mesure• Recherche appliquée• Transfert technologique• Diffusion de l'information

Université Laval

MAPAQ

Commerce d'importation Silvana

• Préparation d'un plan de marketing etd'un plan de comunication

• Acériculture

• Matériel et équipement• Formation pratique sur mesure• Expertise scandinave

50

SECTION 8SENSIBILISATION ET EDUCATION DU PUBLIC

8.1 IMJPORTANCJEDJELA SJENSIlBII.ISATIONJETDJEL'EDUCATION DU JPUBLIC

Suite au sondage national d'opinion publique sur les questions de foresterie, préparépar la firme Environics pour le compte de Forêts Canada (1989), les canadiens, en général,sont très inquiets de l'état de santé des forêts au pays. En effet, six canadiens sur dixconsidèrent que les répercussions environnementales devraient être le principal facteurà considérer avant de décider de l'utilisation des ressources forestières.

Toujours suite aux résultats de ce même sondage, on apprend que les canadiens désirentégalement recevoir plus d'informations relativement aux questions reliées àl'environnement, la faune, les méthodes d'exploitation, l'utilisation des produits chimiques,etc.

En plus de rejoindre les clientèles locales et régionales, la forêt modèle permettra d'ouvrirune fenêtre sur les plans national et international et ainsi rejoindre une plus grandediversité d'utilisateurs.

Les quatre promoteurs, de même que les partenaires, sont extrêmement conscients del'importance d'informer le public sur la question forestière. Dans ce contexte, nousconfirmons notre détermination à participer aux activités prévues à l'échelle du réseaude forêts modèles, lesquelles seront coordonnées par Forêts Canada.

8.2 JPRKNCIJPAUXMOYENS JENVISAGES

Les actions entreprises seront en fonction des objectifs généraux du plan decommunication qui sera mis en oeuvre à l'échelle du réseau des forêts modèles. Lesmoyens suggérés devront donc s'ajuster à ceux développés par les autres forêts modèles.

Nous considérons que la clientèle à rejoindre se composera principalement de lapopulation locale, de visiteurs et de touristes. Les promoteurs désirent égalementaccorder une importance toute particulière aux jeunes d'âge scolaire.

L'INFORMATION

Pour sensibiliser et éduquer la clientèle visée, nous avons prévu la mise en place dekiosques d'information.

Pour sensibiliser et éduquer la clientèle visée, nous avons prévu la mise enplace de kiosques d'information.

51

Ces kiosques permettront de diffuser l'information écrite (dépliants, brochures, liste desactivités, etc.) et de présenter et/ ou de prêter des documents écrits ou audio-visuels(diaporamas, vidéos, photos, etc.). À ceci, s'ajoutera un tableau tactique des opérationspermettant de visualiser l'évolution des activités sur le territoire de la forêt modèle.

Les services d'information, d'éducation et de sensibilisation du public dans les différentsministères (MFO, MAPAQ, MLCP, etc.) et organismes tels l'Association ForestièreQuébécoise, les jeunes naturalistes, les scouts et guides, etc. seront également mis àcon tribu tion.

INTERPRÉTATION

Nous prévoyons également la mise en place de sentiers d'interprétation (faune, forêt,flore, archéologie, etc.), accessibles dans la mesure du possible aux personnes handicapées.Sur ce point, nous prévoyons travailler en étroite collaboration avec l'AssociationTouristique du Bas-Saint-Laurent (ATR) de manière à harmoniser nos projets avec ceuxde l'ATR.

Les circuits existants (équestre, canot-camping, ski de fond, traîneaux à chiens, motoneige,etc.) seront, dans la mesure du possible, mis à contribution par le biais d'un systèmed'identification des travaux sylvicoles faisant appel à des affiches placées le long desparcours.

Également, l'implantation d'un lot modèle accessible en toutes saisons nous permettrad'illustrer le concept de développement durable de notre forêt modèle. On y retrouverades sentiers d'interprétation autoguidés, semblables à ceux des parcs nationaux canadiens.Le contenu du programme d'interprétation verra à représenter les principaux travauxet activités effectués à l'intérieur de la forêt modèle.

L'adoption d'une politique de signalisation, une signalisation adéquate le long desprincipales voies d'accès et l'installation d'affiches précisant la nature des travaux et/ oudes activités possibles pour le grand public, seront également faites.

Enfin, la confection d'un stand d'exposition portatif, dans les deux langues officielles,nous permettra de rejoindre le grand public via les événements à caractère annuel telsle Salon Expo-Nature, le Mois de l'Environnement, la Semaine de l'Environnement, laSemaine de l'Arbre et des Forêts, les congrès à caractère forestier, etc.

ACTIVITÉS À CARACTÈRE NATIONAL

Les promoteurs collaboreront avec Forêts Canada pour les activités coordonnées pourl'ensemble du réseau des forêts modèles. Tout le volet publicité et affichage (bilingue)devra faire l'objet d'une concertation à tous les niveaux.

52

SECTION 9BUDGET ET ADMINISTRATION

9.1 GESTION DU PROJET

Afin de faciliter la saine gestion du projet, les fonds fédéraux seront administrés par unorganisme incorporé à but non lucratif.

Ainsi, cet organisme sera responsable de la réception des fonds, lesquels proviendrontde Forêts Canada et des autres organismes financiers. De même, cet organisme auraaussi l'entière responsabilité de la distribution des fonds envers les promoteurs etpartenaires.

La distribution des fonds sera faite selon une programmation détaillée des activités quiaura été approuvée au préalable par le comité exécutif. De plus, un système comptabledistinct de celui des promoteurs permettra de bien identifier les recettes et déboursésinhérents au projet.

A partir de ces principes, nous évitons toute ambiguïté concernant la distinction entreles frais inhérents au projet et les frais ordinaires d'opération.

Étant donné qu'il y a plusieurs participants au projet, un manuel de gestion sera élaboréafin de:

a) fournir à tous les intervenants l'information essentielle sur le projet; cetteinformation sera mise à jour selon les besoins;

b) indiquer aux personnes impliquées les exigences et procédures administrativesà suivre.

Ce manuel de gestion comprendra:

la description générale du projet;la structure et organisation du projet;le rôle des différents comités;la liste des activités et les responsables de ces activités;le calendrier d'exécution des activités;les modalités d'administration du projet.

9.2 BUDGET

Le budget quinquennal d'opération apparaît ci-après pour l'ensemble de la forêt modèle .

............ .

Un système comptable distinct de celui des promoteurs pennettra de bienidentifier les recettes et déboursés inhérents au projet.

53

FORÊTS MODÈLES - BUDGET SOMMAIRE

DÉPENSESEstimation des dépenses du projetFINANCEMENfFaculté de Foresterie et de Géomatiquede l'Université LavalCentre d'enseigmenent et de rechercheen foresterie de Sainte-Foy inc.Fondation de la Faune du Québec

Autres intéressés

Financement demandé àForêts CanadaFINANCEMENT TOTAL

ANNÉE 1 ANNÉE 2 ANNÉE 3 ANNÉE4 ANNÉE5 TOTAL

697000 1709000 1564000 1479000 1458000 6907000

50000 50000 50000 50000 50000 250000

50000 50000 50000 50000 1 50000 250000

42000 42000 42000 42000 42000 210000

••-t --

555000 1567000 1422000 1337oo0! 1316000 6197000

!697000 1709000 1564000 1479000! 1458000 6907000

FORÊTS MODÈLES - DÉPENSES PROJETÉES

ARTICLE

GESTIONSalaires et avantages sociauxDépensesOpération des comitésSuivi et évaluation du projet

TOTAL PROVISOIREACTIVITf::s ET EXTRANTS

Connaissance du territoirePlanificationStructure de gestionAménagement des ressources

TOTAL PROVISOIRE

ANNÉE 1 ANNÉE Z ANNÉE3 j ANNÉE4 ! ANNÉE5 TOTAL!

...• _._ .••.•_. .:-/'.m •. _

40000 70000 75000 j 80000 ! 85000 350000~ .15000 25000 25000 25000 ! 25000 115000,10000 12000 12000 12000 ! 12000 580005000 8000 8000 j 8oo0! - 8000 37000

j !------- ----- -----+------.--/------ -----.........L .

70000 115000 120000 j 125000t 130000 560000

95000 285000f 160000j 6süoo-i-25000 630000"--1'25000'.m-950oo '---75000"1-'750001 75000 '-445000'

75000 30000 20000 j 20000 ! 20000 165000, .117000 784000 7890001794000 i 808ô60 3292000...- m, -_ ·.t_mm mm. ' ..m..mm _.

j !,

1-412000 1194000 1044000j 9540001 928000 4532000

FORÊTS MODÈLES - DÉPENSES PROJETÉES

RECHERCHELiaison avec la recherche

Initiateurs de projets

TOTAL PROVISOIRETRANSFERT TECHNOLOGIQUE

Intervenants directs

Clientèle externe

TOTAL PROV1S0IRESENSIBILISATION DU PUBLIC

Confection du plan de communication

Participation aux activités

TOTAL PROVISOIRE

ANNÉE 1 ANNÉE 2 ANNÉE 3 ANNÉE 4 ! ANNÉE 5 TOTAL

10000 25000 25000 25000 25000 110000100000 100000 100000 100000 100000 500000

110000 125000 125000 125000 125000 610000!

..-0 50000 50000 50000 50000 2000000 125000 125000 125000 125000 500000

!0 175000 175000 j 175000 ! 175000 700000

!75000 0 0 0 0 7500030000 100000 100000 j 10oooo! 100000 430000

, !105000 100000 100000 j 100000 1 100000 505000

FORÊTS MODÈLES - DÉPENSES PROJETÉES

ARTICLE

AUTRES DÉPENSES

TOTAL PROVISOIRETOTAL DI-:5 DÉPENSES

ANNÉE 1 ANNÉE Z ANNÉE 3 ANNÉE 4 ! ANNÉE 5 TOTAL!t - .-,~ !

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697000 1709000 1564000 j 1479OO0! 1458000 6907000

TABLE DES MATIÈRES

Table des matières

PARTIE 1

INTRODUCTION 4

PARTIE Il

LES PRINCIPAUX GROUPES D'ACTIVITÉS 8

PARTIE III

PROGRAMMATION PAR GROUPES D'ACTIVITÉS

GROUPE 1: Connaissance du territoire 9

GROUPE Il: Planification 12

GROUPE III: Élaboration, mise en place et consolidationdes structures de gestion 16

Aménagement des ressources 19

Recherche 22

GROUPE IV:

GROUPE V:

GROUPE VI:

GROUPE VII:

GROUPE VIII:

SOMMAIRE

Transfert technologique et démonstration 25

Sensibilisation du public 29

Administration et fonctionnement 31

(Synthèse budgétaire)

Partie 1

INTRODUCTION

La création d'un réseau de forêts modèles à travers tout le Canada s'inscrit

dans le cadre d'un plan d'action environnemental intitulé: "Plan vert du Canada

pour un environnement sain" mis de l'avant par le gouvernement canadien en

1990.

En ce qui concerne les forêts, le Plan vert a pour but de provoquer un virage de

l'aménagement forestier au Canada; l'objectif principal étant de passer du

rendement soutenu au développement durable.

Le gouvernement canadien, par Forêts Canada, a implanté dix forêts modèles

représentatives des grandes régions forestières du Canada. La forêt modèle

retenue au Québec se situe au coeur de la forêt habitée de l'Est du Québec et

fait partie de la région forestière des Grands-Lacs et du Saint-Laurent.

La création d'une forêt modèle en territoire habité permettra de rassembler les

forces vives et le savoir-faire de ceux qui s'intéressent aux ressources

forestières de manière à:

 Assurer le développement durable des ressources forestières en territoirehabité;

 Créer des unités d'aménagement viables;

 Favoriser le partenariat.

la Forêt modèle du Bas-Saint-laurent Ine. 4

Pour atteindre ces objectifs, les activités projetées porteront sur les thématiques

suivantes:

.••. l'utilisation d'un système (outil décisionnel) de gestion intégrée desressources propres aux forêts privées;

.•.. l'élaboration et la mise en place d'une formule de métayage en grandeforêt privée (Seigneuries Nicolas-Riou et Métis);

.••. l'exploration de nouveaux modes de gestion de manière à harmoniser lesintérêts des différents groupes et à concilier leurs divergences;

.••. le développement d'une mémoire de la forêt modèle (système décisionnelinformatisé) qui retiendra les leçons des expériences passées pour lesrendre disponibles à ceux qui viendront;

.•.. la mise en place de mécanismes pour promouvoir la recherche dans leterritoire de la forêt modèle.

Ce document vous présente un cadre général des principales activités que les

promoteurs entendent mettre en oeuvre pour atteindre les objectifs fixés.

Aussi, il faut voir cette programmation comme un outil de travail qu'on devra

bonifier et modifier en fonction des attentes manifestées par les propriétaires

forestiers, les futurs métayers et les partenaires au projet.

La programmation des activités pour la première année (figure 1) est articulée

autour de trois objectifs principaux, soient:

.•.. la structure organisationnelle

Nos efforts portent sur la mise en place des comités, l'embauche du

personnel et la mise en place des structures de gestion en forêt privée.

La Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent Ine. 5

.•. l'aménagement des ressources

Nous voulons, dans un premier temps, accroître notre niveau de

connaissances des principales caractéristiques du territoire et de ses

occupants. Par la suite, l'élaboration d'un plan d'aménagement intégré

et la réalisation d'une première phase d'activités d'aménagement des

diverses ressources de la forêt sont les principaux axes d'interventions

pour l'année 1993-1994 .

.•. mise en oeuvre des activités de support de la forêt modèle

Il s'agit ici d'initier les activités de recherche, de communication et de

transfert technologique.

Les ressources nécessaires à la réalisation des activités prévues à la

programmation quinquennale proviennent principalement de Forêts Canada. De

plus, les partenaires ont fait part de leur intention de participer activement à

l'atteinte des objectifs et à la réalisation des différentes activités.

Les promoteurs sont également d'avis qu'il est important de diversifier les

sources de financement. L'utilisation des différents programmes d'aide offerts

par les gouvernements fédéral et provincial sont entre autres des avenues de

travail à explorer.

D'ailleurs des propositions ont déjà été présentées auprès de différents

organismes tel que la Fondation de la Faune du Québec et le ministère du Loisir,

de la Chasse et de la Pêche.

Les promoteurs accordent, de plus, une attention toute particulière au volet

"Sensibilisation du public". Dès la première année, plusieurs activités tel que

la Forêt modèle du Bas-Saint-laurent Ine. 6

l'établissement d'un lot modèle et la mise en oeuvre du plan de communication

fait partie des priorités d'interventions.

Évidemment, afin d'assurer un suivi adéquat de l'évolution de l'ensemble du

dossier, les promoteurs prévoient, à la fin de chaque année financière, analyser

et évaluer chacune des étapes et réajuster si nécessaire la programmation

quinquennale.

la Forêt modèle du Bas-Saint-laurent Ine. 7

FIGURE 1

UNE FOR~T HABITÉE, MODÈLE DE DÉVELOPPEMENT DURABLESchématisation de la programmation d'activités pour l'année 1993-1994

structure organisationnelle

Mise en place des comités

Embauche du personnel

Mise en place des structuresde gestion

Aménagement des ressources

Cueillette et analyse de Jl'information1

Élaboration d'un pland'aménagement intégré desressources

Début des activités d'aména-gement et de gestion desressources

Mise en oeuvre des activitésde support de la forêt modèle

Élaboration et mise enoeuvre de la stratégie derecherche

conception du plan de com-munication et sensibilisationdu public

Préparation du programme detransfert technologique

PARTIE Il

LES PRINCIPAUX GROUPES D'ACTIVITÉS

La programmation quinquennale de La Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent Inc.

se ramifie en huit grands groupes d'activités, Ceux-ci sont:

.•. DESCRIPTION DES RESSOURCES ET DU TERRITOIRE;

.•. PLANIFICATION;

.•. ÉLABORATION, MISE EN PLACE ET CONSOLIDATION DESSTRUCTURES DE GESTION;

.•. AMÉNAGEMENT DES RESSOURCES;

.•. RECHERCHE;

.•. TRANSFERT TECHNOLOGIQUE ET DÉMONSTRATION;

.•. SENSIBILISATION DU PUBLIC;

.•. ADMINISTRATION ET FONCTIONNEMENT.

La programmation qui suit vous présente les priorités d'action et les prévisions

des dépenses pour chacun des groupes d'activités pour la période 1993-1997.

La ventilation des dépenses est établie mensuellement pour la première année

financière et annuellement pour les périodes subséquentes (1er avril 1993 au 31

mars 1994).

La Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent Ine. 8

PARTIE III

PROGRAMMATION PAR GROUPE D'ACTIVITÉS

L'élaboration de stratégies susceptibles de conduire au développement durable

doit s'appuyer sur une description approfondie de l'ensemble des ressources du

territoire, l'approche actuelle ne mettant l'emphase que sur les stocks ligneux.

Par ailleurs, l'élément humain est trop souvent négligé dans les scénarios de

gestion envisagés de sorte qu'il est impératif de prévoir un mécanisme qui nous

permet de considérer les besoins de l'ensemble de la population impliquée lors

de la prise de décision.

Les activités reliées à la description des ressources et du territoire comportent

donc un inventaire biophysique, une enquête du milieu humain et la mise en

place d'outils décisionnels.

La planification de ces activités nécessitera la consultation d'experts dans le

domaine des inventaires multiressources, des systèmes de gestion à référence

spatiale (SIRS) et d'aide à la décision. La Faculté de foresterie et de

géomatique de l'Université Laval (FFG) et l'Université du Québec à Rimouski

(UQAR) seront nos deux principaux collaborateurs à ce chapitre.

On retrouve, au tableau 1, la planification budgétaire du groupe d'activités

"Description des ressources et du territoire".

la Forêt modèle du Bas-Saint-laurent Ine. 9

1.1 Inventaire biophysique

Dans un premier temps, les promoteurs se proposent de faire la cueillette, la

synthèse et l'analyse des informations biophysiques disponibles (grandes et

petites forêts privées). À partir de ce bilan, nous proposerons des activités qui

permettront de bien connaître les caractéristiques écologiques du territoire. Les

promoteurs sont d'avis que des efforts soutenus et continus devront être

consentis au chapitre de la description biophysique du territoire si l'on veut

assurer une saine gestion et une intégration de l'ensemble des ressources. Des

prises de photos et des inventaires détaillés seront peut-être nécessaires dans

les zones sensibles qu'on déterminera ultérieurement. Ces informations seront

traitées par la suite par des systèmes d'aide décisionnelle.

1.2 Inventaire socio-économique

Une attention particulière sera également accordée aux perceptions et aux

besoins de la population en place face à l'aménagement des ressources

forestières. Le développement durable en forêt habitée revêt une signification

très particulière puisque ceux qui habitent cette forêt en tire une partie

appréciable de leur gagne-pain. Non seulement nous devons nous inspirer des

leçons du passé mais nous devons mettre de l'avant, dès le départ, une

démarche structurée dans laquelle la population aura son rôle à jouer. Pour les

populations rurales, la forêt constitue le premier support socio-culturel et

territorial pour le développement de toute une région. C'est toute la définition

d'une nouvelle ruralité des sociétés modernes qui est en élaboration avec la

La Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent Ine. 10

création d'une forêt modèle en territoire habité. Nous prévoyons, au cours de

la première année, faire la cueillette et la synthèse des informations socio-

économiques existantes ainsi que le recueil d'informations supplémentaires à

partir d'une enquête. Une évaluation, un suivi et une mise à jour des

informations (1996-1997) complèteront les activités à ce chapitre.

1.3 Gestion forestière à partir du S.I.R.S.

Les systèmes d'information à référence spatiale (S.I.R.S.) seront utilisés pour

assurer une gestion des principales ressources du territoire.

Nous prévoyons tirer profit du progiciel SYGIF (Système de gestion des

informations forestières) développé par Forêts Canada dans l'Est du Québec et

adapté à la forêt privée.

la Forêt modèle du Bas-Saint-laurent Ine. 11

Le défi que pose le choix et la planification d'activités destinées au respect

d'une gestion intégrée des ressources réside dans le fait d'établir clairement les

objectifs prioritaires d'utilisation du territoire et ce, en fonction de la diversité,

la complexité et la fragilité des principales composantes du milieu.

Pour y parvenir, nous mènerons un important exercice de consultation auprès

de nos partenaires qui représentent les divers groupes d'utilisateurs de la forêt.

Il est probable que des divergences d'intérêts émergent lors des rencontres de

concertation avec les partenaires. Nous prévoyons avoir recours à des

approches de conciliation mettant l'emphase sur les actions à prioriser en

fonction des objectifs spécifiques au territoire de la forêt modèle.

De plus, les promoteurs sont d'avis que le processus de prise de décision doit

se faire en étroite consultation avec les gens du milieu. L'atteinte des objectifs

généraux repose essentiellement sur la concrétisation de cette approche de

partenariat.

On retrouve au tableau 2 un résumé des principales activités de planification

ainsi que les prévisions budgétaires.

la Forêt modèle du Bas-Saint-laurent Ine. 12

2.1 Plan d'affectation du territoire (Zonage)

Sur les grandes forêt privées, nous procéderons à la délimitation des unités de

territoire pour les métayers. Cette délimitation se fera en tenant compte du

potentiel des ressources présentes et de la mise en commun de certaines

parties du territoire s'il y a lieu.

2.2 Élaboration d'un plan d'aménagement provisoire

Afin d'être en mesure d'entreprendre, dès l'année 1993, la réalisation

d'intervention sur les sites, nous prévoyons lors d'une première étape la

production d'un plan préliminaire d'aménagement. Par la suite, en fonction des

résultats des travaux d'intégration des principales ressources du milieu, nous

seront en mesure d'élaborer un plan d'aménagement intégré.

2.3 Élaboration d'un pland'aménagement intégré

Cette programmation prévoit la réalisation d'un plan d'aménagement intégré,

sur une période de vingt ans, pour l'ensemble du territoire de la forêt modèle.

De ce plan général découlera la préparation de plans de gestion individuels pour

une période de cinq ans. Les compétences et l'expertise de différents

spécialistes (biologistes, agronomes, ingénieurs) seront mises à contribution.

La Forêt modèle du Bas-5aint-Laurent Inc. 13

2.4 Élaboration d'un modèle de planintégré de gestion des ressources

Jusqu'à présent, les plans de gestion en forêt privée ont été confectionnées

avec comme seul objectif d'aménager la ressource ligneuse. L'élaboration d'un

plan intégré de gestion des ressources, adapté aux forêts privées, permettra de

valoriser et d'exploiter toutes les ressources du territoire. Nous voulons

concevoir un outils susceptible d'être utilisé autant par les propriétaires

forestiers et les métayers que par les professionnels de la forêt.

2.5 Confection des plans de gestion

L'objectif est de produire des plans de gestion qui pourront être traités avec des

systèmes informatisés (par exemple : SYGIF) et qui mettront en valeur les

ressources que les propriétaires forestiers (individuellement ou collectivement)

voudront valoriser et exploiter. Des plans annuels d'intervention permettront

d'ajuster les activités prévues au plan d'ensemble.

la Forêt modèle du Bas-Saint-laurent Ine. 14

2.6 Révision annuelle du plan quinquennal

Les activités de planification se réaliseront progressivement au cours des quatre

premières années d'opération de la forêt modèle et demanderont une très bonne

coordination à tous les niveaux. Une révision annuelle du plan quinquennal

permettra d'ajuster les activités en fonction des besoins exprimés et des

ressources humaines et financières disponibles.

la Forêt modèle du Bas-Saint-LaurentInc. 15

GROUPEIII: Élaboration, mise en place et consolidationdes structures de gestion

Un des objectifs de la forêt modèle est, par l'implantation de formules de

gestion novatrices, de créer des unités d'aménagement des ressources du

milieu forestier suffisamment grandes afin de permettre à un propriétaire

d'exercer et de vivre principalement de sa profession de sylviculteur.

Pour les petits propriétaires regroupés, l'atteinte de cet objectif s'effectuera par

l'achat et/ou la location de nouvelles superficies forestières, la diversification

des types de production et la mise en place de nouveaux programmes d'aide

financière.

Pour les métayers installés dans les grandes forêts privées, l'allocation de

superficies forestières et la gestion en commun de territoire sont quelques-unes

des avenues de travail qui seront expérimentées.

Le tableau 3 résume les principales activités prévues à ce groupe et leur

financement.

3.1 Mise en place d'une formule definancement des immobilisations

En collaboration avec des partenaires du milieu tel que la Fédération régionale

des Caisses populaires, les promoteurs désirent mettre en place une nouvelle

La Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent Ine. 16

approche de financement des immobilisations. Cette formule faciliterait le

financement hypothécaire et le nantissement commercial pour les propriétaires

et les métayers situés à l'intérieur des limites territoriales de la forêt modèle.

3.2 Structure de gestion des petitesforêts privées

Lors d'une première étape, les promoteurs veulent mener un exercice de

réflexion en profondeur des différentes structures de gestion individuelles et en

commun sur les petites forêts privées. Suite à cette analyse, les promoteurs

espèrent préciser les améliorations possibles aux différents modes de gestion

afin que les propriétaires forestiers puissent s'ajuster le plus possible au

contexte économique, politique et environnemental des prochaines années.

De plus, les promoteurs envisagent, par un effort soutenu de sensibilisation et

d'information, favoriser le développement de nouveaux outils et services ainsi

que d'augmenter les superficies sous plan d'aménagement forestier.

3.3 Fermes forestières en métayage

Sur les grandes forêts privées du territoire, notre partenariat permettra

d'expérimenter l'implantation de fermes forestières en métayage. Les métayers

auront accès à ces territoires pour y développer, selon un plan d'ensemble, des

unités d'exploitation tout en gérant collectivement certaines activités au

bénéfice du public.

la Forêt modèle du Bas-Saint-laurent Ine. 17

Nous procéderons d'abord à la délimitation des unités territoriales en fonction

de caractéristiques de productivité et de rentabilité. Cette approche nous

permettra d'assurer au métayer un revenu minimal pré-établi.

Par la suite, nous allons procéder au choix des métayers. La qualité de la

méthode de sélection sera déterminante pour la réussite d'implantation des

fermes forestières en métayage. Les promoteurs ont donc prévu un ensemble

de procédures très strictes, soit un appel de candidature, une présélection de

candidats selon une méthode d'analyse de plusieurs variables, l'entrevue et la

sélection finale.

Les candidats choisis devront signer un protocole d'entente par lequel ils

s'engage à respecter les règles du jeu établies par les responsables du projet.

De plus, les métayers devront se constituer une coopérative afin d'assurer la

gestion des activités collectives tel que la gestion de la faune, la récréation, la

remise en production des aires d'arrérage et autres.

La Forêt modèle du Bas-Saint-LaurentIne. 18

4.1 Équipe de mise en oeuvre

Dès la signature de l'entente avec Forêts Canada, les promoteurs ont procédé

à l'engagement de deux ingénieurs forestiers responsables respectivement de

la grande forêt privée (fermes forestières en métayage) et de la petite forêt

privée. Ils auront à mettre en oeuvre les activités reliées à l'aménagement des

ressources du milieu et relèveront de la direction générale.

4.2 Ressources forestières

Les activités reliées à l'aménagement de la ressource ligneuse porte, entre

autres, sur l'amélioration potentielle des pratiques forestières, le développement

de nouvelles méthodes plus respectueuses de l'environnement, la bonification

des techniques de travail en forêt, l'élaboration de nouvelles approches pour

la mise en marché des bois et l'analyse des possibilités de transformation

primaire des produits forestiers. (bois de qualité à haute valeur ajoutée).

La Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent Ine. 19

4.3 Ressources fauniques

Les activités prévues pour l'aménagement des ressources fauniques seront

concentrées sur la mise en valeur des habitats fauniques, le contrôle de

l'exploitation des ressources fauniques et enfin, la mise en place d'un modèle

de gestion de la faune en forêt privée. Sur ce dernier aspect l'UQAR, l'un de

nos partenaires, travaille actuellement à élaborer un projet ayant pour objectif

l'intégration des ressources fauniques (système d'aide à la décision) dans les

plans d'aménagement forestier pour le territoire de la forêt modèle. Une étroite

relation sera établie entre le volet Recherche appliquée et le développement

d'outils d'aide à la décision.

4.4 Ressources hydriques

Pour les ressources hydriques, la restauration et la revalorisation des petits

cours d'eau, la protection des prises d'eau municipales et la restauration des

berges des lacs et des rivières constitueront l'essentiel des activités. Le

maintien, voire même l'amélioration de l'équilibre (bilan hydrique) des bassins

hydrographiques, nous guideront dans le choix et la nature de nos

interventions.

la Forêt modèle du Bas-Saint-laurent Ine. 20

4.5 Autres ressources

Nous prévoyons également favoriser la mise en valeur des autres ressources.

Le développement des activités récréatives avec les organismes habilités déjà

en place tel l'Association touristique régionale (ATR), la protection et la

revalorisation du paysage forestier, l'aménagement des sites historiques et

archéologiques sont au nombre des activités prévues à ce chapitre.

la Forêt modèle du Bas-Saint-laurent Ine. 21

1 ·11\IJII;i;d~~~~~;S%!!!!([~~~~~~h~Il.:11:\11

La création d'une forêt modèle en territoire privé vise non seulement à

contribuer au développement socio-économique des gens qui y habitent mais

cherche à concrétiser également les objectifs de développement durable et de

gestion intégrée des ressources du milieu par et pour l'ensemble de la

collectivité.

Le volet Recherche s'efforcera de promouvoir et de coordonner les initiatives

et les efforts des organismes intéressés à approfondir et ou à développer de

nouvelles approches de gestion et d'aménagement des ressources du milieu au

sein de la forêt modèle.

On retrouve au tableau 5, la synthèse des principales activités ciblées dans le

cadre du volet Recherche.

~

Stratégie de recherche

À partir des besoins de recherche identifiés par le conseil de la Recherche

forestière du Québec (janvier 1991), des priorités de recherche identifiées par

la Faculté de Foresterie et de Géomatique et de la problématique régionale en

matière de recherche, nous élaborerons une stratégie de recherche spécifique

au territoire de la forêt modèle autour des huit grands domaines suivants:

La Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent Ine. 22

~ la connaissance des écosystèmes et de leur dynamisme;

~ la gestion des données forestières en forêt privée;

~ les pratiques forestières douces;

~ le contrôle intégré des ravageurs forestiers;

~ la santé de la forêt et le suivi des stress environnementaux;

~ la sociale-foresterie;

~ l'aménagement intégré des ressources en forêt privée;

~ la transformation des bois (production de bois de qualité à haute valeur

ajoutée) et l'utilisation de la biomasse forestière pour la production

d'énergie.

5.2 Mécanismes de liaison avec larecherche

La mise en place de mécanismes pour assurer la liaison et la promotion de la

recherche seront fonctionnels dès la première année. D'ailleurs, la Faculté de

foresterie et de géomatique de l'Université Laval comme promoteur du projet

et acteur principal en matière de recherche s'est engagée à :

~ Élaborer le projet de planification de l'ensemble des activités de

recherche effectuées dans le cadre de la forêt modèle;

~ promouvoir, à l'Université Laval et auprès des institutions intéressées, la

réalisation d'études et de travaux de recherche, de développement et de

transfert technologique dans le cadre de la forêt modèle;

~ identifier les spécialistes et conseillers scientifiques requis par le projet;

~ favoriser la participation des professeurs de la faculté comme conseillers

ou chercheurs sur le territoire de la forêt modèle.

la Forêt modèle du Bas-Saint-laurent Ine. 23

Pour assurer la liaison avec la recherche, les promoteurs ont prévu

l'engagement d'un professionnel à demi-temps. Ce dernier aura la

responsabilité d'établir des liens efficaces avec le monde de la recherche, de

prévoir des mécanismes pour inciter les chercheurs à initier de nouvelles

recherches dans le territoire de la forêt modèle et de les encadrer

techniquement.

5.3 Initiateurs de projets

Des budgets destinés à initier de nouvelles recherches dans le territoire de la

forêt modèle sont également prévus à la programmation budgétaire. Il s'agit

de sommes modestes qui devraient faciliter la quête de sommes additionnelles

auprès des organismes qui subventionnent la recherche forestière.

5.4 Recherche de sourcesde financement

Le financement des recherches dans le territoire de la forêt modèle se fera par

les budgets réguliers du programme de recherche des forêts modèles et

également par des sources de financement extérieures par l'entremise de nos

partenaires et des organismes de recherche.

la Forêt modèle du Bas-Saint-laurent Ine. 24

6.1 Programme de transferttechnologique

Le transfert technologique et la démonstration des résultats obtenus, suite aux

activités réalisées, constituent une des raisons d'être de la création d'un réseau

de forêt modèles à travers le Canada. La réalisation et la mise en oeuvre du

programme de transfert technologique se fera en collaboration avec nos

principaux partenaires spécialisés dans ce domaine.

6.2 Formation et perfectionnement

Pour la formation et le perfectionnement, trois types de clientèle sont

concernés. Ces trois types sont le personnel administratif, le personnel

technique préposé à la forêt modèle ainsi que les propriétaires et les métayers.

Pour atteindre les objectifs fixés et répondre adéquate ment aux besoins des

utilisateurs de la forêt modèle, les promoteurs sont d'avis que tout le personnel

technique (technicien, ingénieur, biologiste, etc.) doit être à la fine pointe des

derniers développements de l'enseignement et de la pratique des sciences et

techniques forestières. C'est dans cette optique que nous prévoyons mettre

sur pied des cours de formation théorique et pratique pour notre personnel. La

la Forêt modèledu Bas-Saint-laurentIne. 25

formation du personnel technique portera, entre autres, sur l'adaptation et la

mise à jour de nouvelles connaissances (aménagement intégré, gestion,

administration, etc.). Des cours en communication et langue seconde sont

également prévus pour le personnel technique préposé à l'information.

Pour les propriétaires forestiers et les métayers, la formation pourra se faire par

le biais d'activités de formation et de démonstration (matériel, équipement,

méthodes, techniques d'aménagement, etc.) en collaboration avec les écoles

de foresterie de la région, le Centre de formation professionnelle (CFP), le

ministère de la Main-d'oeuvre et de la Sécurité du revenu (MMSR) et le CERFO.

L'aspect pratique avec la formule du compagnonnage devrait être privilégié car

le succès des travaux réalisés sur le terrain repose sur la disponibilité d'une

main-d'oeuvre intéressée, compétente et stable. Un des principaux objectifs

poursuivis est évidemment la revalorisation du travail forestier. À cette fin, la

garantie d'une relève et l'amélioration des conditions de travail de l'ouvrier

sylvicole demeurent des priorités.

La Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent tne. 26

6.3 Mise en oeuvre du programmede transfert technologique

Il est de l'intention des promoteurs de produire, dès le début du projet, une

programmation d'activités favorisant le transfert technologique.

Nous prévoyons implanter prochainement un réseau de démonstration. Ce

réseau sera composé de plusieurs circuits thématiques faisant référence à des

sites forestiers particuliers. Ces sites seront aménagés et adaptés en fonction

des clientèles cibles, à savoir les chercheurs, les maisons d'enseignement, le

personnel technique, les propriétaires privés, les ouvriers sylvicoles, etc.

Les facilités d'accès à la forêt modèle, les travaux sylvicoles déjà réalisés

permettront de s'ajuster plus rapidement aux nombreux besoins des utilisateurs.

De plus, un circuit particulier servira à démontrer les travaux sylvicoles en cours

de réalisation. Les travaux d'éducation de peuplement seront mis en évidence

dès le début des activités car ils traduisent bien la valeur potentielle des

peuplements et l'expertise développée par les promoteurs.

En second lieu, la mise en place d'un parc d'équipements de démonstration

adapté aux petites forêts permettra aux propriétaires de pouvoir bénéficier des

derniers développements en matière de matériel et d'équipements adaptés à la

forêt privée. Ce parc permettra aux propriétaires privés et aux travailleurs

désireux d'acquérir de nouveaux équipements, de faire l'essai de divers outils

et d'équipements et d'en vérifier l'efficacité sur le terrain. Le parc sera opéré

par du personnel compétent et capable de conseiller adéquatement les

utilisateurs.

la Forêt modèle du Bas-Saint-laurent Ine. 27

Enfin, nous prévoyons, à chaque année, l'organisation d'une activité de

démonstration (mini-sylvilog). Cette activité permettra de sensibiliser le grand

public et les intervenants du milieu forestier aux divers aspects de

l'aménagement de la forêt privée.

6.4 Recherche et adaptation denouvelles technologies

Les propriétaires privées n'ont souvent ni les moyens, ni les connaissances pour

accéder aux nouvelles techniques de travail ou aux technologies de pointe.

C'est d'ailleurs un des facteurs qui influence la rentabilité de leurs opérations.

La recherche et l'adaptation de nouvelles technologies pour les propriétaires et

les métayers feront partie des priorités dans l'élaboration du programme de

transfert technologique.

La Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent Ine. 28

Les communautés rurales et la population en général accordent de plus en plus

d'importance à notre patrimoine forestier. Les modes de gestion traditionnels

où la préoccupation majeure était d'exploiter la ressource ligneuse

principalement en fonction de critères économiques ne répondent plus aux

attentes du public.

La Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent Inc. se confie le mandat d'être une

fenêtre et un laboratoire de nouvelles approches de gestion et d'aménagement

de l'ensemble des ressources du milieu.

Nous nous fixons comme objectif d'assurer un rayonnement et une visibilité de

l'ensemble des activités de la forêt modèle plus particulièrement auprès de la

communauté locale et régionale. De plus, nous chercherons à promouvoir les

échanges avec les différents groupes nationaux et internationaux préoccupés

par la gestion intégrée des ressources.

7.1 Information et communication

En premier lieu, des spécialistes en communication, information et vulgarisation

prépareront une stratégie de communication (plan de marketing) et élaboreront

les outils nécessaires (plan de communication) afin d'assurer la diffusion d'une

.information de qualité auprès des clientèles cibles. Il est évident que les

mécanismes devront être harmonisés avec ceux des autres forêts modèles du

réseau.

la Forêt modèledu Bas-Saint-laurentInc. 29

Comme il s'agit d'un projet où la dimension sociale joue un rôle de premier plan,

les promoteurs prioriseront à court terme les actions qui permettront d'informer

et de sensibiliser les communautés locales et régionales.

De plus, un mécanisme de suivi et d'évolution et une mise à jour des outils de

communication permettra d'ajuster périodiquement la stratégie en fonction des

caractéristiques des différentes clientèles cibles.

A titre indicatif, nous prévoyons la mise en place de kiosques d'information, de

sentiers d'interprétation, un système d'identification des travaux le long de

parcours créatifs, la participation à des événements d'intérêts régionaux,

provinciaux et nationaux et l'implantation d'un lot modèle.

Évidemment, les promoteurs collaboreront étroitement avec les différents

organismes oeuvrant auprès du public tel que Forêts Canada, le MFO, le

MAPAQ, le MLCP, l'Association touristique régionale et autres.

7.2- Directeur à la communication

Enfin, pour assurer la bonne conduite des activités reliées à l'information et à

la communication, les promoteurs ont prévu l'engagement d'un ou d'une

relationniste à temps complet.

la Forêt modèle du Bas-Saint-laurent Ine. 30

8.1 Équipe de coordination

Afin de faciliter une saine gestion, les promoteurs ont créé un organisme à but

non lucratif, soit: "La Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent Inc.". La corporation

a la responsabilité de gérer l'ensemble des budgets de la Forêt modèle.

Le financement et la réalisation des activités prévues seront possibles grâce à

la collaboration de Forêts Canada, des promoteurs et des partenaires. De plus,

nous prévoyons profiter des différents programmes d'aide des gouvernements

fédéral et provincial. Le personnel et les promoteurs canajiseront aussi leurs

efforts vers la recherche de nouvelles sources de financement.

La supervision et la coordination des activités sont confiées au directeur

général.

la Forêt modèle du Bas-Saint-laurent Ine. 31

8.2 Mise en place et opérationdes comités

LES COMITÉS CONSULTATIFS

À. COMPOSITION

Un premier comité consultatif représente la base socio-économique de

la population, c'est-à-dire les utilisateurs locaux des ressources du milieu

forestier. Il est formé de six membres délégués par six comités sectoriels

traitant de :

la forêt;

l'agriculture;

la chasse et la pêche;

l'acériculture;

le plein air et le tourisme;

l'environnement.

Le second comité consultatif, dit institutionnel, est composé des

partenaires. C'est un groupe hétérogène dont les membres ont en

commun un intérêt marqué pour une ou plusieurs ressources de la forêt.

À. RÔLE

Les deux comités consultatifs sont des mécanismes mis de l'avant pour

faire participer le public à toutes les phases de mise en oeuvre du projet.

Chaque comité consultatif déléguera un représentant au comité de

planification stratégique.

la Forêt modèle du Bas-Saint-laurent Ine. 32

COMITÉ DE PLANIFICATION STRATÉGIQUE

.•. COMPOSITION

Le comité sera composé de huit personnes:

un représentant de chacun des quatre promoteurs;

un représentant de chacun des deux comités consultatifs;

un représentant des métayers;

un représentant des propriétaires forestiers .

.•. RÔLE

Le comité de planification stratégique est une instance décisionnelle où

seront élaborées les grandes orientations de notre forêt modèle. Il s'agit,

en fait, d'une table de concertation à laquelle les divers groupes d'intérêt

seront représentés.

CONSEIL D'ADMINISTRATION

.•. COMPOSITION

Le conseil d'administration est composé de quatre membres, soit un

représentant de chacun des promoteurs.

la Forêt modèle du Bas-Saint-laurent Inc. 33

.•. RÔLE

Le conseil d'administration assume la gestion administrative de La Forêt

modèle du Bas-Saint-Laurent Inc. Il répartit les ressources dont il

dispose, afin de créer, d'améliorer, de maintenir une organisation

favorable à la poursuite des objectifs déterminés au comité de

planification stratégique.

8.4 Recherche des sources definancement

En plus des budgets réguliers consentis par Forêts Canada, les promoteurs et

les partenaires entendent conjuguer leurs efforts pour trouver des sources de

financement extérieures. Ces sources pourraient provenir des divers

programmes d'aide des gouvernements fédéral et provincial et également des

institutions financières de la région.

8.5 Mécanismes de suivi etd'évaluation

Les promoteurs envisagent de mettre en place un système d'évaluation et de

suivi des impacts. Un tel instrument permettra d'ajuster rapidement les

stratégies d'intervention et facilitera, de plus, la prise de décision. Ce

mécanisme d'évaluation favorisera l'atteinte des objectifs généraux et

spécifique de la Forêt Modèle du Bas-Saint-Laurent Inc.

la Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent Ine. 34

f:t:ff???frtim\tH?????fBUDGET DES ACTlV1TES DE LA FORET MODELE DU BAS-ST -LAURENT INC.: 1.0 DESCRIPTlON DES RESSOURCES ET DU TERRITOIRE

Il ANNEE 1993 - 1994 Il TOTAL Il BUDGET Il BUDGET Il BUDGET Il11-- - - -------------------- -----------------------------------------------------------11-------11-------11-------11-------11IIAVRIL 9311 MAI 93 Il JUIN 93 Il JUIL 93 IIAOUT 931ISEPT.9311OCT. 93 Il NOV. 93 Il DEC. 93 I~ANV. 941FEVR. 9411MARS94111993-94 111994-95 111995-96 111996-97 Il11--- - - -11------11------11------11------11------11------11------11------11------11------11------11-------11-------11-------11-------11Il S Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il------11------11------11------ ------ ------ ------11------11------11------11------11------11-------11-------11-------11-------

Il Il Il Il IlIl --- Il --- --- --- --- --- Il --- Il --- Il1\ Il 1\ 1\ IlIl Il 1\ Il 1\Il Il Il 1\1\ Il Il Il1\ 1\1\ Il1\ Il 1\Il Il 1\

F Il F F F Il F F F 1\ F1 Il 1\

Il Il Il 1\Il 1\ 1\Il 1\ 1\1\ 1 Il Il 1\Il Il Il IlIl 1\ Il IlIl Il Il Il 1\ 1Il --- --- $15,000 Il $15,000 Il 1\ 1\ 1\ 1\ 1\ Il $30,000Il +F Il +F Il 1\ 1\ 1\ 1\ 1\ Il +FIl Il Il 1\ Il Il 1\ 1\ Il Il Il

1.3 GESTION FORESTlERE A PARTIRDU S.I.R.S.(équip.et logiciels) Il Il Il Il 1\ Il 1\ 1\ Il $0 Il $60,000 1\ $10,000 Il $10,000-----------------------------------------11 Il Il 1\ Il 1\ 1\ 1\ Il 1\ 1\

Il 1\ 1\ Il 1\ 1\ 1\ 1\ 1\ Il 1\ 1\======= ==== == === = == = = == === == = ==== = = = === = ===·11== == == 11====== 1\== ==== 11====== 11====== 11====== 11====== 11====== 1\====== 11====== 11====== 11====== 11======= 11======= 11======= 11=== ==== 1\

TOTAL DES DEPENSES 1\ $0 Il $0 Il $15,000 1\$15,000 1\ $0 Il $01\ $01\ $01\ $01\ $0 1\ $01\ $0 Il $30,000 1\$160,000 1\ $60,000 Il $85,000 Il

1.2 INVENTAIRE SOCIO-ECONOMIQUE

a) synthèse de l'information existante et élaborationd'un canevas de sondage

b) enquête auprès de la popuBtion, analyse desrésultats et conclusion

a) synthèse des données disponiblesb) interprètation de l'informationc) identification des besoins ainformation

complémentaired) récolte des informations

(inventaire, prise photos, cartographie, numérisation)

$25,000+F

$50,000+F

$50,000+F

$100,000+F

$0

$0

FFFFF

(a, b, et c)1.1 INVENTAIRE BIOPHYSIQUE

NOTE: F = FINANCEMENT EXTERIEUR

::t:::::)}}}}tt~Q:~:t:::::}}=::tBUDGET DES ACTIVITES DE LA FORET MODELE DU BAS-ST -LAURENT INC. : 2.0 PLANFICAllON

/1 ANNEE 1993- 1994 /1 TOTAL IlBUDGET Il BUDGET Il BlXX3ET Il/1------------------------------------------------------------------------------11-------11------11------11------11/lAVRIL 9:111MA! 93 Il JUIN 93 Il JUIL 93 IIAOUT 931jSEPT. 93IlOCT. 93 Il NOV. 93 IIDEC. 9311JAN. 94 IlFEV. 94 IIMARS 94111993-94111994-95111995-96/11996-97 Il/1------11------11------11------11------ /1------11------11------11------11------11------11------11------11------11------11------11Il $ /1 $ /1 $ Il $ /1 $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il/1-------11------11------11------11------11------ ------11------11------11------11------11------11------11------11-------11------

/1 Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il/1--- Il --- Il --- Il --- Il --- Il --- --- Il --- Il --- Il --- Il --- Il --- Il $0 Il --- JI ---Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il" Il Il Il Il Il /1 Il Il Il Il/1 Il Il Il Il Il/1 --. /1 --- 11$10.000Il --- /1 --- /1 --- ---/1 il Il 1 Il IlIl Il /1 /1 /1/1 Il Il /1 /1/1 /1 --- /1 --- /1 --- --- $12,500/1 /1 /1 /1 1 +FIl /1 Il Il Il/1 Il /1 Il Il /1/1 /1 /1 /1 /1 /1[1 Il /1 /1 /1 /1/1 1 1 /1 /1 /1 IlIl --- --- $5,000/1 /1 /1 /1/1 --- --- $5,000/1 /1 /1 /1I[ /1 /1 Il /1Il /1 /1 /1 Il1/ /1 /1 /1 1I[ /1 /1 1/1 Il IlI[ $0 $0 1 F Il F F Il FIl - - - - - - /1 F Il F F Il FIl /1 /1Il --- --- Il --- /1/1 Il /1[1 /1 /1 /1 /1 /1 /1 /1 /1 /1 Il /1 Il Il /1[[ /1 /1 /1 /1 /1 /1 /1 /1 /1 /1 /1 Il /1 Il

2.7PREP ARATlON ET REVISION ANNUELLE DE LA PROGRAMMATION Il /1 Il /1 /1 /1 /1 Il Il Il Il Il Il Il IlDES ACTIVITES /1 /1 Il Il Il Il Il Il Il Il Il $10,000Il $10,000Il $10,000Il $10,000Il $10,000

------------------------------------------------/1 /1 Il /1 Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il 1================================================,11======11======11======11======11======11======11======11======11======11======11======11======/1======11======11=======11=======Il

TOTAL DES DEPENSES Il $0 Il $0 /1$20,000/1 $0 /1 $0 /1 $0 /1 $0 /1$12,500/1$12,500Il $0 Il $0 /1$10,000Il $55,000/1 $57,000Il $59,350/1 $61,806Il

2.1 PLAN D'AFFECTATION DU TERRITORE (zonage)

2.2 E1JI80RATION D'UN PLAN D'AMENAGEMENTPROVISOIRE

2.3 E1JI80RATION D'UN PLAN D'AMENAGEMENTINTEGRE

2.4 E1JI80RATION D'UN MODELE DE PLAN DEGESllON MUL11-RESSOURCES

a) petites forêtsb) grandes forêts

2.5 CONFECTION DES PLANS DE GESllON

a) petites forêtsb) grandes forêts

2.6 REVISION ANNUELLE DU PLAN QUINQUENNAl

FF

FF

/1Il/1/1/1/1/1/1IlIl

$12,500+F 1

IlIlIlIl/1/1/1/1/1IlIlIl

F IlF

FF

FF

FF

$10,000

$25,000+F

$5,000$5,000

FF

$0

$21,000$21,000

$5,000

$22,050$22,050

$5,250

$23,153$23,153

$5,500

NOTE: F = RNANCEMENT EXTERIEUR

::)ff)))f)!!l~i:Mj~W§(:)ffff:BUDGET DES ACTIVITES DE LA FORET MODELE DU BAS-ST -LAURENT INC. : 3.0 ELABORATION, MISE EN PLACE ET CONSOLIDATION DES STRUCTURES DE GESTION

====================================================================================================================2Il ANNEE 1993 - 1994 Il TOTAL Il BUDGET Il BUDGET Il BUDGET Il11------- ------- ----------------------------------- --------------------- ------- ------11-'------11-------11-------11-------11IIAVRIL 9311 MAI 93 Il JUIN 93 Il JUIL 93 IIAOUT 93I1SEPT. 9311OCT. 93 Il NOV. 93 Il DEC. 93 IPANV. 94I1FEVR. 9411MARS94111\193-94 111994-95 111995-96 111996-97 Il11------11------11------11------11------11------11------11---- --11------11-- ----11------11------11-..:.-----11-------11-------11-------11Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il

------11------11------11------11------11------$ Il $ Il

$0$5,000

$0 Il $22,800 Il $11,400

3.1 MISE EN PLACE D'UNE FORMULE DEFINANCEMENT DES IMMOBILISATIONS

a) ertente avec les institutionsb) fonctionnement Il Fc) suivi et évaluation

Il3.2 STRUCTURES DE GESTION DES FORETS PRIVEES Il---- -- - --- -- - - -- -- - - - ----- - - -- - - - - ------11

Ila) analyse des structures Il

1• bilan du fonctionnement actuel• élaboration cf un nouveau modèle• cons ultation

b) recrutement et sensibilisation des propriétairesaux objectifs de la forêt modèle

• procédure d'entente pour l'harmonisation desprogrammes d'aménagement

• production du matériel promotionnel• recrutement

c) remembrement foncier

• créetion d'un fond de remembrement foncier• consolidetion des unités territoriales* suivi et évaluation

d) consolidetion des activités mu~i -ressources(faune, forêt, récréation, etc...)

NOTE: F = FINANCEMENT EXTERIEUR

1IlIlIl1

$1,000F Il F

--- Il$5,000 Il--- Il

$1,000F Il F

IlIlIlIlIl

F

IlIlIlIlIl FIlIlIlIl

IlIl

F

F

IlIlIlIlIlIlIl FIlIlIlIlIlIlIl IlIl IlIl IlIl IlIl IlIl IlIl IlIl IlIl IlIl IlIl IlIlIlIlIlIlIlIlIl FIlIlIlIl

$

F

F

Il $ Il $ Il------11------

IlIlIlIlIlIl

F Il FIlIlIl

1IlIlIlIlIlIl

Il --- IlIl --- --- IlIl IlIl IlIl IlIl IlIl F F IlIl IlIl IlIl IlIl Il

$

F

F

F

F

F$1,000

F$1,000

1Il

$

$1,000F

$1,000

$0

$1,000F

$1,000

$0

$

F$1,000

F$5,000

$5,000

Il $

F$1,000

F$5,000

$5,000

Il $ Il-------11IlIlIl1

F$1,000

$11,400

F$5,000

$5,000

ff:tt~ffff1~@ê.1;@:~:::~::ffffm(suite)

BUDGETDESACTIVITESDELAFORETMODELEDUBAS-ST-LAURENTINC.: 3.0 ELABORATION,MISEENPLACEETCONSOLIDATIONDESSTRUCTURESDEGESTION

=====================================================================================================================Il ANNEE1993- 1994 Il TOTAL Il BUDGETIl BUDGETIl BUDGETIl11-- ----- - --- --- ------- ----------------------------------- ---------------------------11-------11-------11-------11-------11IIAVRIL9311MAI9:JIl JUIN93 IIJUIL.9311AOUT931ISEPT.93110CT.9311NOV.9311DEC.93I1JANV.94I1FEVR.9411MARS94111993-94111994-95111995-96111996-97Il11-- ----11- -----11------11------11------11------11------11------11------11------11------11------11-------11-------11-------11-------IIliS liS liS I1slIsl1$I1$II$I1$I1SIISII$11 $ Il $ II $ II $ Il------11------11------11------ ------11------ ------ ------11------11------ ------ ------ -------11-------11-------11-------11

1 II Il Il II II Il II II IIII II II II Il II II IIII II II II II Il II IlII II Il II II Il II IIII Il Il II II II Il IIIl Il Il II $0Il Il II II $0

S5.000Il S5,000 II II II $10,000Il II Il Il $0Il IlIl Il II IlII 1 1 II Il IIII II II II II

S5,000II II Il II IIS3,000Il II II Il II

I1S10,000 II II Il IIII Il II II IlIl Il Il II 1 II1 II II II II II

S5,000 II II II II IIII II II II II II IIII Il II II II Il IIII Il II Il Il II II II 1

Il II II Il Il II II II Il IlIl II II Il II II II II II Il

• élaboration d'une charte Il II S5,000II Il II II II II II II II $5,000• fondEtion, mise en oeuvre et fonctionnemert Il II II II II II Il II II II Il $0

de la coopéralive II II II II Il II II Il II II Il $0 Il $10,000II $10,000II $10,000• identification des responsabilités et des mandEts Il II II II II Il II II II II Il Il $0 Il

confiés aux métayers II II Il II II II II II II Il II II II II II========================================Il====== Il======11======Il====== Il======11======11====== Il====== Il====== Il======11======11======11=======11=~=====11=======11=======Il

TOTALDESDEPENSES II SOIIS20.000Il S25,000II $0 II $0 Il SOIl SOII $0 II $0 II $0 II SOII S2,OOOIl S47,000Il $43,000II $32,400II $32,400II

3.3FERMESFORESTIERESENMETAYAGE

a) affectation des territoires

• analyse et intégration des ententes existantes• délimkation provisoire des unités d'aménagemert• simulation forestière et financière• délimkation finale

b) sélection des métayers

• révision de la grille de sélection• production de matériel promctionnel• appel de candidature* entrevues et sélection

c) élaboration et signature des ententes

• élaboration d'un protocole• signature des ententes

d) organisation des responsabilités collectivesau moyen d'une association coopéralive des métayers

IlIIIlIl

1IIIIII1 II

IIIlIlIIIIIIIlIl

$0$5,000$3,000

$10,000

$5,000SO

=============================================================================================================================================================

NOTE:F = FINANCEMENTEXTERIEUR

;.;.;.;.;-:.;.;.;.;.;.;.;.;.;.;.;.;!;.·A···a.···l··;~·.. "u';";/1"':';';';':';';';';';';';';':....... , .;:;:;:;:;:;:;:;:;:;:;:;:;:;:;:;:;:;:.: : :..;;.;..:;:;:;:;:;:;:;:;:;:;:;:;:;:;

BUDGET DES ACTIVITES DE LA FORET MODELE DU BAS-ST -LAURENT INC. : 4.0 AMENAGEMENT DES RESSOURCES

II ANNEE 1993 - 1994 II TOTAL II BUDGET II BUDGET II BUDGET II11--- --- - - --- - - ----- -- - ------ - ------- ---------------------------- --------------------11-------11-------11-------11-------IIIIAVRIL 9311 MAI93 II JUIN 93 II JUIL 93 IIAOUT 93 liSE PT. 9311OCT. 93 II NOV. 93 II DEC. 9311JANV. 9411FEVR.9411MARS94111993-94 111994-95 111995-96 111996-97 II11------11------11------11------11------11------11------11------11------11------11------11------11-------11-------11-------11-------11

4.2 ACTIVITES RELIEES AUX RESSOURCESFORESTIERES Il - - - II

-------------------------- - - - - - - Il IIII

a) élaboration d'un nouveau modèle de mise en Il IImarché pour la foré! privée Il

b) organisation de la mise en marché Ilc) analyse des possibil~és de transformation II

première des produ~s forestiers IId) production d'un guide d'harmonisation II

des pratiques forestières avec les autres Ilressources Il

e) modification des pratiques forestières actuelles, Ilmise à l'essai et développement des nouvelles IIméthodes ou pratiques forestières respectives Ilde l'environnemert Il

f) amélioration des techniques de travail en forêt Ilg) constitution d'un parc d'équipement en commun Il

Il

11$11$11$11$11$11·------11------11------11------11------

11$11$11$11$11$ Il $11 $ Il------11------11------11------11-------11-------11-------

IlIlIIIl

$96,600 II $101,430$12,600 II $13,230

$3,150 Il $3,308$3,150 II $3,308

1Il

II IlIl Il

$

$106,502$13,892

$3,473$3,473

IlIIIIIIIIII

$75,000 Il $200,000 II $200,000 Il $200,000

$92,000$12,000$3,000$3,000

$7,100$1,000

$250

$7,100$1,000

$250

$7,100$1,000

$250

$8,800$1,000

$250._n 1

$

$7,100$1,000

$250

1IIIIIIIIIIII

IIIIIIII

$7,100 II 58,800 II $7,100$1,00011 51,00011 $1,000

$250 Il $250 II $250IIIIIIIl

$25,000 II $25,000 II $25,000II II

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIlIIII

1 II IlII II IlII II IIII II II

$8,800$1,000

$250

1IlII

IIII1

IIIIIIII

$7,100$1,000

5250$500

1IIII

IIIl

$

$7,100$1,000

$2505500

Il $ Il11------IlIlIlIIIl $8,800

$1,000$250

$2,000

a) salaire et avantages sociauxb) frais de déplacementsc) loyerd) fournitures et équipements

4.1 EQUIPE DE MISE EN OEUVRE

????????ttN.W~Mt1::?????? (su~e)

BUDGETDESACTIVITESDElA FORETMODELEDU BAS-ST -LAURENT INC.: 4.0 AMENAGEMENTDESRESSOURCES

=======:=======~=====================================================================~======u=======~~===~==2======~=Il ANNEE1993- 1994 Il TOTAL Il BUDGET Il BUDGETIl BUDGETIl11--- - -- - --------.----- - ------ - -------------------- - ------ -----------------------------11-------11-------11-------11-------11IIAVRIL9311MAI93 Il JUIN93 Il JUIL 9311AOUT93I1SEPT.9311OCT.93 IlNOV.9311DEC.93I1JANV.9411FEVR.9411MARS94111993-94 111994-95 111995-96 111996-97 Il11------11------11------11------11------11------11------11------11------11-------11------11------11-------11-------11-------11-------11Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il

------11------ ------ ------11------11------ ------11------11------11------11-------11-------11-------11-------Il --- $15,000 $15,000 Il $15,0001 $5,000 --- Il --- Il --- Il --- Il $50,000 Il $100,000 Il $100,000Il $100,000Il Il Il Il IlIl Il Il Il IlIl Il Il Il IlIl Il Il Il IlIl Il Il Il IlIl 1 Il IlIl Il 1 Il IlIl Il Il Il IlIl Il Il 1 IlIl Il Il Il

Il Il IlIl Il IlIl $10,000 Il $5,000 --- --- --- IlIl Il Il 1 IlIl Il Il IlIl Il 1 Il Il

1 Il Il Il Il Il IlIl Il Il Il Il Il IlIl Il Il Il Il Il IlIl Il Il Il Il Il IlIl Il Il Il Il Il IlIl --- Il --- Il $10,000 $5,000 Il --- Il --- Il --- --- IlIl Il Il Il Il Il IlIl Il Il Il Il Il IlIl Il Il Il Il Il Il IlIl Il Il Il Il Il

Il Il Il Il Il IlIl 1 Il Il Il Il IlIl Il Il Il Il Il IlIl Il Il Il Il Il IlIl Il Il Il Il Il IlIl Il Il Il Il Il IlIl Il Il Il Il Il Il IlIl 1 Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il

========================== ==========·11 ====== 11======11======11======11======11======11======11======Il====== Il====== 11======11======11=======11=======11=======11=======11TOTALDESDEPENSES Il $12,050 Il $8,850 Il $8,850 Il $20,050 Il $63,350 Il $55,050 Il $48,350 Il $13,350 Il $10,050 Il $8,350 Il $8,350 Il $8,350 Il $265,000 Il$465,500 Il $521,275Il$527,339Il

4.3 RESSOURCESFAUNIQUES

a) protection et mise en valeur des hab~ationsfauniques

b) contrôle de l'exploration des ressourcesfauniques

c) mise en place d'un modèle de gestion de lafaune en forêt privée

d) confection d'un système d'aide à la décision( faune versus bois)

4.4 RESSOURCESHYDRIQUES

a) revalorisation des petits cours d'eaub) protection des prises d'eau potable municipalesc) restauration des berges des lacs et des rivières

4.5 AUTRESRESSOURCES

a) sites historiquesb) sites archéologiquesc) paysagesd) activ~és récréativese) activités touristiques

1Il

$15,000

$15,000

$25,000

$25,000

$50,000

$50,000

$50,000

$50,000

====================================:=====================================================================================================================

~:~:)~:::r:~:::~:::~:~:~:::~:tiiëiiËAù:5::::::::~::::{:::)::~............. ' .•.......................•...............•............... '.....•.....•...•...........

BUDGETDESACTIVITESDELA FORETMODELEDU BAS-ST -LAURENT INC. : 5.0 RECHERCHE

Il ANNEE1993 - 1994 Il TOTAL Il BUDGET Il BUDGET Il BUDGET Il11--- --- - ------ - ------- ------- --------------------- ------- ---- --- --------------------11-------11-------11-------11-------11IIAVRIL9311MAI93 Il JUIN 93 IIJUIL 93 IIAOUT93I1SEPT.9311OCT. 93 Il NOV.93 Il DEC.93 IPANV.9411FEVR.9411MARS94111993-94 111994-95 111995-96 111996-97 Il11------11- -----11------11------11------11------11------11------11------11------11------11------11-------11-------11-------11-------11Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il11------11------11- - ----11------11------ ------11------11------11------11- -----11------11------11-------11-------11-------11-------

Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il 1Il Il Il IlIl Il Il IlIl Il Il IlIl Il Il IlIl Il Il Il

1 Il Il Il IlIl Il Il Il IlIl Il Il Il IlIl Il Il Il Il

$5.003 Il $4.002 Il $5.003 Il $4.002 Il $4,002 Il $5,003 Il Il Il IlIl Il Il Il Il Il Il

$3,000 Il $2,000 Il $2,000 Il $1,000 Il $1,000 Il $1,000 Il Il Il IlIl Il Il Il Il 1 Il

Il Il Il Il Il Il Il Il$10.000 Il $10.000 Il $10,000 Il $5,000 Il $5,000 Il $5,000 Il $5,000 Il $5,000 $5,000 Il $5,000 Il $5,000 Il $5.000 Il $75,000 Il $75,000 Il $75,000 Il $75,000

+F Il +F Il +F +F Il +F Il +F Il +F Il +F +F Il +F Il +F Il +F Il +F Il +F Il +F Il +FIl Il Il 1 Il Il 1 IlIl Il Il Il IlIl Il 1 IlIl Il IlIl Il 1 Il Il Il

5.4 RECHERCHEDES SOURCESDE FINANCEMENT Il Il Il Il Il $0 Il--------------------------- -- n Il Il Il Il Il Il

Il Il Il Il Il IlIl Il Il Il Il Il'Il Il Il Il Il Il IiIl Il Il Il Il Il IfIl Il If 1 1 Il Il Il 1 1 1 Il

==== ========= ====== ===== ===== ===== === ==Il=== === Il===== =11==== ==Il====== 11====== 11======Il====== Il====== 11==== == 11======Il====== Il====== 11=======Il======= Il======= Il======= IlTOTALDESDEPENSES Il $20,003 Il $16,002 Il $17,003 Il $10,002 Il $10,002 Il $11,003 Il $5,000 Il $5,000 Il $5,000 Il $5,000 Il $5,000 Il $5,000 Il $114,014 Il $113,364 Il $114,782 Il $116,272 Il

5.1 ELABORATIOND'UNE STRATEGIEDERECHERCHE

5.2 LIAISONRECHERCHE

a) salaires et avantages sociaux(permanent à mi-temps)

b) instauration des mécanismes de liaison(mise en oeuvre, suivi el déplacement)

5.3 INITIATEURSDE PROJETS

a) inventaire des travaux de rechercheb) appui aux organismes bénéficiaires

$2,000 $2,000

$27,014

$10,000

$28,364

$10,000

$29,782

$10,000

$31,272

$10,000

=====================================================~====================================================================================================~.NOTE: F = FINANCEMENTEXTERIEUR

t:r:tttt:::rJ!\êPï:AMitrrrrrr:BUDGETDESACTIVITESDE LAFORETMODELEDU BAS-ST -LAURENT INC.: 6.0 TRANSFERTTECHNOLOGIQUEETDEMONSTRATION

===============================================================================a=~=========== __=_===_= =s__.=_=== __Il ANNEE1993 - 1994 Il TOTAL Il BUDGETIl BUDGETIl BUDGETIl11--- ---- -- - --- - ------ - ------ ------- - ------------- -------- ------- -------------- ------11-------11-------11-------11-------11IIAVRIL9311MAI 93 Il JUIN93 Il JUIL 93 IIAOUT93I1SEPT.9311OCT.93 IlNOV.93 Il DEC.93IIJANV. 94I1FEVR.9411MARS94111993-94 111994-95 111995-96 111996-97 Il11------11------11------11------11------11------11------11------11------11------11------11------11-------11-------11-------11-------11

IlIlIlIlIlIlIlIlIl

$5,000 Il+F Il

Il Il Il $2,500Il Il Il +FIl Il Il Il IlIl Il Il Il IlIl Il Il Il

1 Il Il Il Il IlIl Il Il 1 Il Il Il Il Il IlIl Il 1 Il Il Il Il Il IlIl Il Il Il Il Il Il IlIl Il Il Il Il Il Il

$5,000 Il $10,000 Il $15,000 Il $5,000 Il Il $35,000 $100,000Il$100,000Il$100,0001Il Il Il Il Il Il Il IlIl Il Il Il Il Il Il IlIl Il Il Il Il Il Il IlIl Il 1 Il Il Il Il Il IlIl Il Il Il Il Il Il Il Il IlIl Il Il Il Il Il Il Il Il Il IlIl Il $5,000 Il Il Il Il Il Il $5,000 Il Il IlIl Il Il Il Il 1 Il Il Il Il Il Il

1 Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il========================== ============ 11======Il====== 11======11======11======Il====== 11======11======11======11======11======11======11=======11=======11=======11======,=Il

TOTALDESDEPENSES Il $5,000 Il $15,000 Il$10,000 Il $0 Il $0 Il $2,500 Il $0 Il$15,000 Il $2,500 Il $5,000 Il $0 Il $2,500 Il $57,500 Il$110,000Il $110,000Il$110,000Il

Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il------11------11------11------11------11------11------11------

Il $ Il $ Il $ Il $ Il------_11_------11-------11-------11

Il Il IlIl Il IlIl Il IlIl Il IlIl Il 1

6.1 ELABORATIOND'UN PROGRAMMEDETRANSFERTTECHNOLOGIQUE

6.2 FORMATIONETPERFECTIONNEMENT

a) inventaire des besoinsb) élaboration d'un plan de formationc) formation

• personnel admlnistralif• personnel technique• métayers et propriétaires

6.3 MISEEN OEUVREDU PROGRAMMEDETRANSFERTTECHNOLOGIQUE(réseau dedémonstration, parc d'équipement, colloque,mise en oeLNre )

6.4 RECHERCHEETADAPTATIONDENOUVElJ..ESTECHNOLOGIESAPPLICABLESAUXPROPRIETAIRESETAUXMETAYERS

1IlIlIlIlIl

IlIlIl $5,000IlIlIlIl

IlIlIlIl1

$

$2,500+F

Il $ Il $ Il $

$2,500+F

$5,000

$5,000$0 .

$7,500 Il+F Il

IlIlIl

$10,000+F

$10,000+F

$10,000+F

===============================================================================================================================================-===========

NOTE: F = FINANCEMENTEXTERIEUR

)t{)tt))*'#,!ii@A!;ft:::\\:\:\=))))BUDGETDESACTNITESDE LAFORETMODELEDU BAS-ST -LAURENT INC.: 7.0 SENSIBILISATIONDU PUBLIC

=====================================================================================================================Il ANNEE1993- 1994 Il TOTAL Il BUDGETIl BUDGET Il BUDGET Il11------- ---- -- - - ------------ - --------------------- ------------- --.----- ------- -------11-------11-------11-------11-------11IIAVRIL9311MAI93 IIJUIN9311JUIL 93 IIAOUT931ISEPT.93110CT.93 Il NOV.9311DEC.93 IIJANV.941IFEVR.94I1MARS94111993-94 111994-95 111995-96111996-971111------11------11------11------11------11------11------11------11------11------11------11------11-------11-------11-------11-------11Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il11------11------ ------11------11------ ------ ------11------11------11------11------11------11-------11-------11-------11-------11Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il IlIl Il Il IlIl Il Il IlIl Il Il IlIl Il Il IlIl Il Il IlIl Il Il Il 1

Il Il Il Il $5,000 $5,000 $1,000 Il $1,000 Il $1,000Il $10,000 Il Il $10,000 Il $10,000 $30,000 $50,000 Il $50,000 Il $50,000

$5,000 Il $4,500 Il Il $2,5001 $4,000 Il $2,500 $16,500 $10,000 IlIl Il IlIl Il IlIl Il IlIl Il Il IlIl Il Il 1 1Il Il Il IlIl Il Il Il

Il Il Il Il Il Il Il Il Il IlIl Il Il Il 1 Il Il $3,542 Il $3,542 Il $4,426 Il $3,542 $3,542 $3,542 $22,136 $46,346 $50,766 Il $53,304 IlIl Il Il Il Il Il Il $400 Il $400 Il $500 Il $400 $400 $400 $2,500 $5,460 $5,733 Il $6,020 IlIl Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il IlIl Il Il Il Il Il Il Il Il Il 1 Il 1 1 Il Il

========================== ===========. 11======11======11======Il====== 11======11======11======11======11======11======11======11======11=======11=======11=======11=======IlTOTALDESDEPENSES Il $5,000 Il $4,500 Il $10,000 Il $2,500 Il $4,000 Il $10,000 Il $3,942 Il $6,442 Il $19,928 Il $3,942 Il $3,942 Il $3,942 Il $76,136 Il $114,808 Il $107,499Il $110,324 Il

7.1 INFORMATIONET COMMUNICATION

a) version préliminaire d'un plan de communicationet frais de consu~ant

b) version finale du plan de communicationet évalu<tion annuelle

c) mise en oeLNre du plan de communicationd) établissement d'un lot modèle

7.2 DIRECTEURA LA COMMUNICAnON

a) salaire et avantages sociauxb) frais de déplacements

$0

=====================================:=====================================================================================================================

:::::ff::::~:::fft::fAgÇM\t:t::ttt~BUDGET DES ACTIVITES DE LA FORET MODELE DU BAS-ST -LAURENT INC.: 8.0 ADMINISTRATION ET FONCTIONNEMENT

=============~=======================================================================================================Il ANNEE 1993 - 1994 Il TOTAL Il BUDGET Il BUDGET Il BUDGET Il11------- ------ ------- - -------------- ------------- - ------- ------ - ------------- -------11-------11-------11-------11-------11IIAVRIL 9311 MAI93 Il JUIN 93 Il JUIL 93 IIAOUT 93I1SEPT. 9311OCT. 93 Il NOV. 93 Il DEC. 93 IIJANV. 94I1FEVR. 9411MARS94111993-94 111994-95 111995-96 111996-97 Il11------11------11------11------11------11------11------11------11------11------11------11------11-------11-------11-------11-------11Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il $ Il11------11------11------11------ ------ ------ ------ ------ ------ ------ ------ ------11------- ------- ------- -------11Il Il Il Il Il Il

Il Il IlIl Il IlIl Il Il

$5,589 Il $10,465 $8,372 $10,465 $8,372 $8,372 $10,465 $8,372 $8,372 $8,372 Il $99,791 $114,278 $119,992 $125,991 Il$800 Il $1,000 $800 $1,000 $800 $800 $1,000 $800 $800 $800 Il $10,400 $10,920 $11,466 $12,039$675 Il $675 $675 $675 $675 $675 $675 $675 $675 $675 Il $8,100 $8,505 $8,930 $9,377

$2,000 Il $2,000 $1,000 $1,0001 $500 $500 $500 $500 $500 $500 Il $19,000 $10,000 $10,000 $10,000

1 1IlIlIl1

8.1 EQUIPE DE COORDINATION

a) salaires et avantages sociauxb) frais de déplacementsc) loyerd) fournitures et équipements de bureau

8.2 MISE EN PLACE ET OPERATION DES COMITESCONSULTATIFS

$6,986$1,000

$675$8,000

IlIlIl1

$5,589$800$675

$2,000

1Il1 $0

$12,000 Il $12,000 Il $12,000 Il $12,000

a) base socio-économiqueb) les partenaires

8.3 MISE EN PLACE ET OPERATION DU COMITEDE PLANIFICATION STRATEGIQUE

8.4 MISE EN PLACE ET OPERATION DU CONSEILD'ADMINISTRATION

Il $1,000 Il $1,000Il $500 Il $500

Il11

$1,000 Il $1,00011IlIl

$2,000 Il

$1,000$500 .

1IlIl

$1,000

$2,000

$1,000$500

$1,000

$1,000$500

$500 1

$2,000

$1,000$500

$500

1$1,000

$500

$500

$2,000

$500$500

$500

$500$500

$500

$2,000

$500$500

$500

$1,000$500

$500

$2,000

$1,000

$500

$10,500$5,500

$8,000

$11,025$5,513

1$5,513

$11,576$5,788

$5,788

$12,155$6,078

$6,078

8.5 RECHERCHE DES SOURCES COMPLEMENTAIRESDE FINANCEMENT Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il $0

--------------------------------------11 Il Il IlIl IlIl Il Il

8.6 INSTAURATION D'UN MECANISME DE SUIVI Il Il IlET D'EVALUATION Il $2,000 Il Il Il Il Il Il Il Il $5,000 Il $7,000 Il $10,000 Il $10,000 Il $10,000

______________________________________ 11 Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il

Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il8.7 HONORAIRES PROFESSIONNELS Il Il Il Il Il Il Il Il Il $20,000 Il $20,000 Il $20,000 Il $20,000 Il $20,000-------------------------- Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il

Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il IlIl 1 1 1 Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il Il

========================== ============ Il====== Il====== 11====== 11====== 11====== 11====== 11====== 11====== 11====== 11====== 11====== 11====== 11=======11======= 11======= 11=======11TOTAL DES DEPENSES Il $21,161 Il $13,56411 $13,56411 $16,640 Il $14,847 Il $15,140 Il $14,347 Il $11,84711 $16,140 Il $11,84711 $14,34711 $36,84711 $200,291 Il $207,75411 $215,540 Il $223,71911

===========================================================================================================================================================

Il ANNEE 1993-94 Il ANNEE 1994-95 Il ANNEE 1995-96 Il ANNEE 1996-97 Il11-------------11-------------11-------------11-------------11Il $ Il $ Il $ Il $ Il11------------- -------------11-------------11-------------11Il Il Il IlIl Il Il IlIl Il Il IlIl $30,000 $160,000 Il $60,000 Il $85,000 IlIl Il Il IlIl $55,000 $57,000 Il $59,350 Il $61,806 IlIl Il Il IlIl Il Il "

$47,000 Il $43,800 Il $32,400 Il $32,400 IlIl Il Il Il

$265,000 Il $465,500 Il $521,275 Il $527,339 IlIl Il 1 Il

$114,014 Il $113,364 Il $114,782 $116,272 IlIl Il

$110,000 Il $110,000 $110,000 IlIl Il

1 $78,138 Il $114,808 Il $107,499 $110,324 IlIl Il Il IlIl $200,291 Il $207,754 Il $215,540 1 $223,719 IlIl Il Il Il IlIl Il Il Il Il

=================================:=================================================================TOTAL DES DEPENSES Il $846,943 Il $1,272,226 Il $1,220,846 Il $1,266,860 r

TOTAL DES DEPENSES PAR ACTIVITES---------------------------------.- ----------------------------------~_.- --

1.0 DESCRIPTION DES RESSOURCES ET DU TERRITOIRE

2.0 PLANIFICATION

3.0 ELABORATION, MISE EN PLACE ET CONSOLIDATIONDES STRUCTURES DE GESTION

4.0 AMENAGEMENT DES RESSOURCES

5.0 RECHERCHE

6.0 TRANSFERT TECHNOLOGIQUE ET DEMONSTRATION

7.0 SENSIBILISATION DU PUBLIC

8.0 ADMINISTRATION ET FONCTIONNEMENT

$57,500

G.g§::YJBRgNn§fl§:::Mgî§::;Q§J4i@'&N§§::::1~:::W:::·~4.::::;:::~::§1:Q~i~:::::::::::::::::::::::::::