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DÉVELOPPEMENT DU SYSTÈME DE SURVEILLANCE DE LA FORÊT MODÈLE DU BAS-SAINT-LAURENT : SÉLECTION DE CRITÈRES ET INDICATEURS LOCAUX POUR UNE GESTION DURABLE DES FORÊTS Prépar é par Pier re Belleau, i ng.f. M. Sc. Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent Rimouski État de situation en février 2000

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DÉVELOPPEMENT DU SYSTÈME DE SURVEILLANCEDE LA FORÊT MODÈLE DU BAS-SAINT-LAURENT :

SÉLECTION DE CRITÈRES ET INDICATEURS LOCAUXPOUR UNE GESTION DURABLE DES FORÊTS

Préparé par Pierre Belleau, ing.f. M. Sc.

Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent

Rimouski

État de situation en février 2000

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TABLE DES MATIÈRES

LISTE DES TABLEAUX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

INTRODUCTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

LE RÉSEAU DES FORÊTS MODÈLES ET LES INDICATEURS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

DÉVELOPPEMENT D'UN SYSTÈME DE SURVEILLANCE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

PROCESSUS DE DÉTERMINATION DES INDICATEURS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

Quelques particularités des systèmes de gestion de la Forêt modèle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7Importance des plans d'aménagement multiressour ce . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7Enregistrement des systèmes de gestion durable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8Valeurs locales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10Sélection des indicateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10Ateliers et r encontres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

LES INDICATEURS DE GDF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

BESOINS EN MATIÈRE DE RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

Indicateur no 1 - Répartition des types de couvert et des classes d’âge par type de couvert en fonction de la série évolutive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

Indicateur no 2 - Superficie moyenne des coupes totales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17Indicateur no 12 - Répartition des classes de densité de la végétation par bassin versant . . . . . . . . . . . . . . . 17Indicateur no 15 - Prélèvement annuel par rapport à la capacité de production de la forêt . . . . . . . . . . . . . . 18Indicateurs socio-économiques - nos 20, 21, 22, 23 et 24 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

CONCLUSION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

ANNEXE - Évaluation des indicateurs du CCMF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20

RÉFÉRENCES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1Zones d’affectation du plan d’aménagement de la Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

Tableau 2Indicateurs locaux de développement durable de la Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent . . . . . . . . . . . . . . . 14

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INTRODUCTION

Le programme de Forêts modèles atteignait son premier stade de croissance avec l'achèvement de laphase I en mars 1997. Durant cette période, l'enjeu avait consisté à bâtir un partenariat efficace, àmettre à l'essai des modèles de gestion durable propres à chacun des éléments du Réseau de forêtsmodèles et à les parfaire grâce au support de la recherche. Dans le cas précis du Bas-Saint-Laurent,deux modèles de gestion part iculiers ont été instaurés. D'abord les fermes forestières dites enmétayage puis une façon différente de concevoir la formule existante du groupement forestier.

Les Forêts modèles poursuivent leur évolution dans un second mandat et de nouveaux défis sont àrelever. Elles ont notamment à évaluer l'atteinte de leurs objectifs en matière de gestion durable desforêts (GDF) par le biais d'indicateurs locaux qu'elles ont à développer et à tester. Cet exerciceconcourt d'une certaine façon à définir des mécanismes pouvant mener à la certification de systèmesd'aménagement forestier durable en forêt privée. L'évaluation des performances de GDF diffère del'évaluation quinquennale du projet de Forêt modèle qui s'adresse plutôt à la réalisation desprogrammations annuelles et au fonctionnement général.

Ce rapport fait le point sur l’état d’avancement du système de surveillance de la Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent. Il décrit le processus qui a mené à l’identification des indicateurs et en dresse la liste.Il précise aussi quelques besoins particuliers en recherche qui seront à combler pour améliorerl’efficacité globale du système. Une connaissance préalable du fonctionnement des systèmes degestion de la Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent est préférable pour bien comprendre les choix quiont été faits.

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LE RÉSEAU DES FORÊTS MODÈLES ET LES INDICATEURS

Chacune des forêts modèles du Réseau canadien doit identifier des indicateurs pour faire ladémonstration que les pratiques d'aménagement ont l'effet voulu sur toutes les valeurs définies àl'échelle locale (Directives pour la préparation des propositions pour la phase II, 1996). Bien quepartageant une visée commune, les formules mises de l'avant par chacune des Forêts modèles pourpromouvoir une gest ion durable sont uniques puisqu'adaptées à une conjoncture qui leur estspécifique. Ceci influencera le choix des indicateurs localement.

Pour favoriser les échanges et coordonner les travaux en dépit des particularités individuelles, toutesles Forêts modèles ont amorcé leur réflexion en prenant pour référence le document réalisé par leConseil canadien des ministres des Forêts (CCMF) : Définir la gestion durable des forêts, publié en1995. Plus de 80 indicateurs y sont regroupés sous 6 critères :

Critères écologiques

1. Conservation de la diversité biologique.2. Maintien et amélioration de l'état et de la product ivité des écosystèmes forestiers.3. Conservation des ressources pédologiques et hydriques.4. Contribution des écosystèmes forestiers aux cycles écologiques planétaires.

Critères socio-économiques

5. Avantages multiples pour la société.6. Acceptation de la responsabilité de la société à l'égard du développement durable.

Le premier des critères socio-économiques s'adresse au maintien de tous les avantages que procurela forêt à la société tandis que le second amène les notions de qualité de vie et de respect descommunautés dans les processus décisionnels.

Conformément aux directives, un ou plusieurs indicateurs doivent être identifiés pour chacun descritères du CCMF dans le but de mesurer leur avancement. Les indicateurs proposés par le CCMFpeuvent toutefois ne pas satisfaire les besoins locaux. Dans le cas présent, quelques-uns ont été rejetés(voir liste en annexe), d’autres remplacés ou parfois reformulés. Enfin, les Forêts modèles peuventenvisager faire le pont avec la certification bien que ce ne soit pas une exigence.

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DÉVELOPPEMENT D'UN SYSTÈME DE SURVEILLANCE

Une section entière de la proposition soumise par la Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent au Servicecanadien des Forêts pour la phase II était consacrée au plan de développement d'un système desurveillance. Ce système de surveillance englobe à la fois un programme de mesure des indicateurset les moyens pour communiquer les résultats, moyens parmi lesquels s'inscrit le présent rapport.

Aussi, plutôt que de reprendre intégralement le contenu de la proposition initiale, nous nouslimiterons ici à présenter les grandes étapes qui doivent mener au développement du système desurveillance de la Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent :

S Définition d'une série d'indicateurs;S Identification et développement des méthodes de mesure;S Relevés initiaux des indicateurs;S Résultats et programme final de mesure;S Relevés et rapports périodiques;S Validation des indicateurs et évaluation finale des performances de GDF.

Le calendrier de réalisation prévoyait qu'une série partielle d'indicateurs puisse être définie au coursde l'été 1998, suivi immédiatement de la première campagne de mesures avec les valeurs repères yétant associées. Dans les faits, ces échéances n'ont pas été rencontrées et nous en fournirons lesexplications plus loin.

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PROCESSUS DE DÉTERMINATION DES INDICATEURS

Quelques particularités des systèmes de gestion de la Forêt modèle

La Forêt modèle du Bas-Saint -Laurent regroupe trois secteurs situés exclusivement en forêt privée.Ce contexte est particulier et il se distingue des territoires publics de maintes façons qui viennentinfluencer les protocoles et les décisions en matière d'indicateurs de gestion durable.

Ainsi dans le Bas-Saint-Laurent, la dépendance des communautés locales envers la forêt a façonnéle paysage : aménagement intensif, morcellement accru, utilisation globale du territoire, réseau routierdense et omniprésent, vocation multiple des terres, etc. Le respect du droit de propriété oblige aussià faire certaines nuances. Toutes ces conditions rassemblées créent un environnement qui est propreà la forêt privée et issu de son histoire, et sur lequel il y a des limites à imposer des changements. Cen'est par ailleurs que par la sensibilisation qu'il est possible de changer les pratiques usuelles dans cecontexte.

Nous le verrons plus loin, l'implication de tout ceci devient déterminante pour le choix des indicateurspar rapport à ce qui pourrait prévaloir en d'autres circonstances. Des sujets tels que la nationautochtone, la dimension des aires de coupe, la fragmentation et la connexion des éléments dupaysage forestier, la présence de corridors entre les unités de végétation, la fréquence des feux, laconservation des vieilles forêts ou encore l'établissement de zones à protection intégrale y prennentun tout autre sens.

Importance des plans d'aménagement multiressource

Dans l'esprit des promoteurs, la mise en œuvre du projet du Bas-Saint-Laurent n'aurait pas vraimentété envisageable sans un plan d'aménagement multiressource pour chacun des territoires sur lesquelsallaient être mises à l'essai les nouvelles formules de gestion. La Forêt modèle du Bas-Saint-Laurentassume une responsabilité de gestion pour l'ensemble de son territoire. C'est ce qui explique quecontrairement aux autres Forêts modèles on se soit attaqué dès la phase I à ce problème et qu'on yait consacré temps et argent. Cet outil compte parmi les réalisations les plus marquantes du projet.En fait, le seul moyen dont on dispose pour permettre la pleine expression du caractère durable desformules de gestion est de veiller à l'application des mesures de protection prévues dans les plansd'aménagement multiressource.

Pour concevoir ses plans d'aménagement, la Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent a convenu d'unmécanisme de consultation auquel ont participé les partenaires et de nombreuses autres personnesreprésentant les différents utilisateurs de la forêt parmi la communauté. Dans le secteur duGroupement forestier de l'Est du Lac Témiscouata, le plan de travail adopté en consultationcomportait plusieurs étapes au cours desquelles un document en perpétuelle amélioration était soumisaux participants pour fins de révision. En guise de conclusion, le mécanisme prévoyait convier la

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population dans son ensemble à une rencontre où le contenu du plan d'aménagement leur seraitexposé et où il leur pourrait se prononcer quant aux modalités proposées. Un avis a été publié dansles principaux médias locaux à cet effet et la rencontre a clôturé avec l’acceptation sans équivoquede toutes les dispositions incluses dans le plan d'aménagement.

Le plan d'aménagement, avec le code d'éthique environnemental qui l'accompagne, suggèrent unemultitude de mesures de protection applicables en milieu forestier. Toutes les facettes d'une gestiondite durable y font l'objet d'une attention particulière : faune, flore, sol, eau, récréat ion, encadrementvisuel, etc. On a regroupé sous quatre catégories la totalité des mesures identifiées selon leur degréde restriction à l'activité humaine puis affecté l'une d'elle à chaque portion du territoire de manière àcréer des zones d’affectation (Tableau 1).

Le code d’éthique environnemental adopté par la Forêt modèle identifie deux pratiques comme noncompatibles avec les orientations générales du projet. Il s’agit de l’épandage de phytocides et descoupes totales d’une superficie supérieure à quatre hectares. Les zones d'affectation et plusspécifiquement le respect des modalités qui y sont rattachées, avec les dispositions prévues au coded’éthique et la gamme de travaux sylvicoles qui sont appliqués, constituent une base importante dusystème de surveillance de la Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent. Ces éléments sont en effet àl'origine de plusieurs indicateurs qui sont proposés plus loin.

Enregistrement des systèmes de gestion durable

La certification en foresterie anime bien des débats sur la scène canadienne et même à travers lemonde. Avant d'entreprendre la recherche de ses indicateurs, la Forêt modèle a tenté de fusionner sadémarche à celle pouvant mener au dépôt d'une demande d'enregistrement de ses systèmes de GDF,ou systèmes d'aménagement forestier durable (AFD), en accord avec la norme volontaire del'Association canadienne de normalisat ion (CSA Z809-96). Cette préoccupation vient du désir demaximiser les retombées pour les communautés rurales dépendantes de la forêt. Des différences ontété observées à plusieurs niveaux entre le processus d'évaluation enclenché par les Forêts modèleset le cheminement exigé par la norme canadienne, qui les rendaient difficilement conciliables.

Par exemple, conformément à la norme CSA Z809, chacune des étapes nécessaires pour structurerun système d'aménagement doit être réalisée par le truchement d'une consultation publique. C'estnotamment le cas pour la détermination des valeurs, des buts, des indicateurs et de leurs objectifspour ne citer que celles-là. De plus, les besoins en indicateurs débordent le simple cadre local. Enfin,les directives semblent peu rigoureuses quant à la validation des relations existant entre les indicateursretenus et l'état réel du phénomène qu’ils décrivent.

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Tableau 1 : Zones d’affectation du plan d’aménagement de la Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent

Zone 1 : Conservation des ressources du milieu

Catégories descriptives Aulnaies

Îles et îlots

Terrains dénudés et semi-dénudés

Espèces végétales menacées ou vulnérables

Habitats d'espèces animales menacées ou vulnérables

Sites de recherche avec protection intégrale

Modalité générale Aucune intervention

Zone 2 : Protection des ressources du milieu

Catégories descriptives Sources d'eau potable

Espèces végétales exceptionnelles

Habitats d'espèces animales exceptionnelles

Terrains forestiers productifs avec contraintes extrêmes

Bandes riveraines

Colonies de castors

Sites archéologiques, d'observation et de villégiature

Réseaux de sentiers

Environnement immédiat des secteurs d'intérêt

Érablières exploitées pour la production acéricole

Sites de recherche avec protection partielle

Modalités générales Maintenir un couvert forestier de qualité sans perturbation du sol

Coupe tota le maximale de 0.5 ha

Zone 3 : Aménagement selon les spécificités du site

Catégories descriptives Terrains forestiers avec contraintes majeures

Érablières non-exploitées

Aires de confinement hivernal de l'orignal

Ravages de cerfs de Virginie

Zones d'avant-plan

Modalité générale Travaux sylvicoles prescrits selon la fonction dominante du site et la sensibilitédes sols à la perturbation

Zone 4 : Aménagement forestier avec récréation extensive

Catégorie descriptive Terrains forestiers productifs dont la fonction principale est la production de boiset la récréation extensive

Modalité générale Respect des dispositions prévues au code d'éthique

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Malgré ces divergences, le processus de détermination des indicateurs a été amorcé dans l’optiqued’un maillage. Comme nous le verrons plus loin, des rencontres publiques ont été organisées pour seconformer aux exigences de la CSA Z809. À maintes reprises, différents intervenants régionaux sesont aussi rassemblés à la même table pour tenter de définir la marche à suivre et se partager lesresponsabilités. Jusque-là suffisamment complexe aux yeux de plusieurs, l'aventure a perdudéfinitivement de son attrait avec la parution en novembre 1997 de directives strictes dictant lesfaçons de publiciser sa certification, c’est-à-dire l’interdiction formelle d'avoir recours à l'éco-étiquetage. En forêts privées, où une partie seulement des propriétés sont inscrites à un programmede mise en valeur, cela signifie de préparer une demande globale d'enregistrement sans égard au statutd'aménagement des lots concernés et au risque de promouvoir le laxisme chez certains propriétairesqui verraient leurs propriétés enregistrées sans le moindre effort d’aménagement.

Confrontés à ces limites, les gestionnaires de la Forêt modèle prirent la résolution de se retirer de lacourse à la certification dans l'attente d'une norme plus souple et mieux adaptée au contexte de laforêt privée. Tout ceci a eu pour effet de retarder l'avancement des travaux et a nécessité de revoirl'échéancier init ial.

Valeurs locales

Idéalement, bien qu'il ne s'agisse pas d'une condition indispensable, les indicateurs qui servent àl'évaluation des performances de gestion durable des Forêts modèles doivent être associés à desvaleurs importantes aux yeux de la population locale. Comme nous venons de l'exprimer, le processusayant mené à l'élaboration du plan d'aménagement multiressource a été réalisé en concertation avecla population et, en conséquence, il reflète ses attentes et ses préoccupations. Un des moyensenvisagés pour retracer l'ensemble des valeurs locales, certains indicateurs et leurs objectifs, a été descruter à la loupe le contenu des plans d'aménagement. Il en est ressorti une quant ité considérabled’informations.

Pour faire valider le tout par la population, un document de travail a été produit et une nouvellerencontre organisée dans la municipalité de St-Émile d'Auclair, un secteur de l'est du lac Témiscouata.Les participants ont entériné à l'unanimité cette forme d'expression de leurs attentes et en ont profitépour bonifier la liste.

Sélection des indicateurs

D'autres groupes à travers le Québec ou même le Canada ont mené des travaux similaires à ceuxentrepris par la Forêt modèle en ce qui a trait au développement d'indicateurs. Plusieurs ouvragesdont les références apparaissent en fin de document ont été consultés pour définir les indicateurs dela Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent et le rapport du CCMF vient en tête de liste pour les raisonsévoquées précédemment. La série d’indicateurs sélectionnés n’est pas définitive. Elle serafréquemment révisée en s’alimentant de la critique extérieure et au fur et à mesure que parviendront

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les résultats de la validation. On dit d'un bon indicateur qu'il est : mesurable, prévisible, pertinent,compréhensible, valable et réalisable (Bruford, 1996b). Pour effectuer sa sélection, la Forêt modèlea privilégié trois critères :

• Mesure réalisable;• Coût raisonnable;• Évolutif.

Les deux premières conditions déterminent le degré de transférabilité d'un indicateur pour uneéventuelle utilisation dans le champ de la certification. On cherche à restreindre les inspections surle terrain ou encore les enquêtes auprès de la population qui de toute évidence sont très onéreuses.

Quiconque engagé dans un exercice comparable, fait face à un moment ou à un autre à l'implacablequestion du nombre d'indicateurs à retenir. Le fait qu'à chaque critère et même qu’à chaque sous-critère (élément critique) du CCMF ait été associé un indicateur, n’est pas nécessairement garant dela valeur de l'évaluation qui suivra. En contrepartie, chaque indicateur qui s'ajoute complique le suiviet en multiplie les frais. Dans une première étape, la Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent a retenu unesoixantaine d’indicateurs. Puis, en poursuivant sa réflexion, la liste a été ramenée à trente-quatre.

Ateliers et rencontres

Sans compter les nombreuses conférences téléphoniques qui allouent aux membres du Réseau deforêts modèles l'opportunité d'échanger entre eux sur la question des indicateurs locaux, lesresponsables de la Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent ont participé à plusieurs ateliers de travail etrencontres depuis les débuts de phase II, comme en fait foi de façon sommaire la liste qui suit.

ÉVÉNEMENT DATE LIEU

Séminaire de la CSA - Systèmes de gestion de l’environnement (ISO 14000)Séminaire sur la certification des pratiques forestières en forêt privéeGroupe de coordination des activités d'AFD (Abitibi-Price)Réunion du GTIL 1

Symposium international : Approches globales pour un aménagement durabledes forêtsSéminaire de la CSA- Aménagement forestier durableColloque sur les indicateurs locauxRéunion du GTIL 1

Séminaire de la CSA - Aménagement forestier durableConsultat ion publique : valeurs localesSéminaire sur la certification et l’aménagement forestier durableFormation en télédétectionColloque sur la biodiversitéWorkshop sur la télédétection (FMF2)

02/9703/9706/9707/9709/97

12/9710/9701/9801/9802/9803/9808/9810/9810/98

Québec (QC)Longueuil (QC)Québec (QC)Lake Opinicon (ON)Prince George (BC)

Québec (QC)Rimouski (QC)Toronto (ON)Montréal (QC)Auclair (QC)Rimouski (QC)Calgary (AB)Gananoque (ON)Sussex (NB)

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Par ailleurs, en 1997, la Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent agissait à titre de conseillère techniquepour le développement d'une proposition d'indicateurs de gestion durable adaptée à la forêt privéedu Québec auprès de la Fédération des producteurs de bois du Québec. Elle demeure aussi en contactavec l'équipe du MRNQ3 chargée du développement d’indicateurs dont elle s’inspire des t ravaux. 1 Groupe de travail sur les indicateurs locaux du Réseau des forêts modèles.2 Forêt modèle de Fundy.3 Ministère des ressources naturelles du Québec.

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LES INDICATEURS DE GDF

Le tableau qui suit présente les 34 indicateurs sélectionnés par la Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent,classés en fonction des critères du CCMF. On y précise aussi pour chacun la provenance desinformations et la fréquence des mises à jour. Les données d’ordre biophysique proviennentprincipalement du suivi interne des opérations et des relevés d’inventaire réalisés par le gouvernementde la province et une mise à jour annuelle des cartes écoforestières est maintenant opérationnelle. Onpuise les données qui se rapportent au volet socio-économique dans les recensements nationaux, dansdifférents ministères et organismes municipaux. Pour faire ressortir les effets probables del’implantation des systèmes de gestion durable de la Forêt modèle, il est convenu de retourner le plusloin possible dans le passé.

La plupart des indicateurs satisfont les deux formules de gestion. Quelques-uns toutefois ne sontapplicables que dans l'un ou l'autre cas et on les distingue au moyen des lettres F (fermes forestièresen métayage) et G (groupement forestier). Chacune des formules fera l'objet d'une évaluation séparée.

Ce tableau introduit aussi la notion d’indicateur-clé. Il s’agit en fait d’indicateurs dont l’importanceest jugée capitale au suivi de tout système de gestion durable et auquel éventuellement on pourraitle restreindre. Le cas des indicateurs nos 20 à 24 est particulier en ce sens que la Forêt modèle n’a paspleinement le contrôle sur tous les facteurs pouvant modifier l’environnement socio-économique dansle territoire du groupement forestier. On espère pouvoir isoler les effets de cette formule de gestiongrâce à des comparaisons avec des secteurs témoins, mais l’approche est expérimentale.

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BESOINS EN MATIÈRE DE RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT

L’application d’environ une dizaine d’indicateurs de la Forêt modèle du Bas-Saint-Laurent est limitéepar l’état actuel des connaissances. Pour solutionner momentanément le problème, on a choisi desformules de rechange. Elles resteront en vigueur jusqu’à ce que l’on obtienne des réponsessatisfaisantes. Les besoins en matière de R & D dans le contexte des indicateurs sont surtout liés àl’établissement d’objectifs quantifiables dont on peut faire la démonstration scientifique. Une autrecatégorie de besoins touche le développement des méthodes et protocoles de mesure. Voici lesprincipaux dossiers à régler.

Indicateur no 1 : Répartition des types de couvert et des classes d’âge par type de couvert enfonction de la série évolutive

Cet indicateur apparaît successivement aux critères 1, 2 et 5. Il est considéré comme un indicateurclé d’une foresterie durable puisqu’il amène la notion de renouvellement du couvert forestier. Seloncertaines écoles de pensée, en se rapprochant le plus possible du régime de perturbations naturelles,on devrait reproduire des conditions propices à la diversité biologique. C’est vers cet object if que lagestion doit être orientée mais il reste mal défini. Une étude visant à reconstituer la composition desforêts précoloniales est en cours. Dans l’attente de résultats, on se rabattra sur la série évolutive pourdécrire l’objectif.

Indicateur no 2 : Superficie moyenne des coupes totales

Le deuxième indicateur réfère à l’indicateur 1.1.4 du CCMF touchant la fragmentation et la connexionentre les éléments du paysage forestier. Comme nous l’avons mentionné précédemment, la notion defragmentation surtout, mais aussi celle de la connexion, prend un sens particulier en forêt privée. Enfait, la foresterie à petite échelle favorise le morcellement du couvert. Une fois de plus, il est difficilede cerner l’objectif à atteindre. L’étude du régime de perturbations naturelles est la voie à emprunter.

Entretemps, le contrôle de la dimension des coupes totales, important facteur de variation du couvertforestier, représente un moyen de circonscrire le problème.

Indicateur no 12 : Répartition des classes de densité de la végétation par bassin versant

La conservation des ressources hydriques suppose le maintien d’un équilibre dans l’équation du bilanhydrologique, que l’on atteint en évitant de perturber trop fortement le régime d’écoulement. Devantl’irrationalité que peut représenter le suivi des variations de débit sur chaque bassin versant, on setourne vers une mesure indirecte qui est celle des modifications apportées au couvert forestier. Lesproblèmes sont appréhendés lorsque sur une trop forte proportion du bassin versant, la végétationest incapable de remplir ses fonctions d’interception et d’évapotranspiration.

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Nous avons besoin de fixer des seuils limites qui soient valables scientifiquement, ce qui permettrad’instaurer un modèle d’aménagement des bassins versants et de le gérer.

Indicateur no 15 : Prélèvement annuel par rapport à la capacité de production de la forêt

Il s’agit du second indicateur clé du système de surveillance de la Forêt modèle. Grâce aux derniersdéveloppements réalisés par la Forêt modèle, une mise à jour annuelle des cartes écoforestières estmaintenant possible. Cela signifie qu’on a la capacité de comptabiliser les stocks sur pied et de leslocaliser géographiquement. On se base de plus sur les déclarations volontaires pour « est imer » levolume prélevé annuellement par catégorie d’essences. L’exercice se limite actuellement auxpropriétés sous contrat d’aménagement avec le Groupement forestier. Le suivi est imprécis etincomplet. La télédétection apparaît comme la seule technologie capable de remédier à la situationmais encore beaucoup de développement est nécessaire.

Indicateurs socio-économiques : nos 20, 21, 22, 23 et 24

Dans son système de surveillance, la Forêt modèle doit concevoir un mécanisme transférable (efficaceet abordable) pour le suivi des aspects socio-économiques. De nouvelles enquêtes et sondages n’étantconsidérés qu’en dernier recours, on a préféré avant tout évaluer le potentiel des sourcesd’informations existantes comme les recensements nationaux. Statistiques Canada a procédé à uneétude exploratoire pour le compte de la Forêt modèle qui suggère une méthode à suivre. Les quatrederniers recensements ont été interrogés pour les territoires de la Forêt modèle et des secteurstémoins.

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CONCLUSION

Suite au processus de sélection enclenché en avril 1997, la Forêt modèle a retenu moins d’unequarantaine d’indicateurs locaux qui serviront à évaluer les performances des deux formules degestion expérimentées qui sont le groupement forestier (multiressource) et les fermes forestières enmétayage. La série d’indicateurs est appelée à changer dans le futur pour y intégrer de nouvellessolutions susceptibles d’accroître son efficacité.

L’influence des plans d’aménagement multiressource sur le choix des indicateurs a été déterminantecar c’est grâce à cet outil que les actions sont orientées vers une foresterie durable. Les plansd’aménagement multiressource feront bientôt l’objet d’une révision. Ce sera le moment de marierl’exercice de surveillance à l’aide d’indicateurs aux décisions d’aménagement, qui doivent faire corps.

Le dépôt du prochain rapport portant sur le système de surveillance de la Forêt modèle et de sesindicateurs est attendu au début de l’exercice 2000-2001. Il sera alors question de la justificationscientifique des indicateurs, des protocoles de mesure, des valeurs repères et des premièresobservations.

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ANNEXEÉVALUATION DES INDICATEURS DU CCMF

Équivalence

1. CONSERVATION DE LA DIVERSITÉ BIOLOGIQUE

1.1 Diversité des écosystèmes

1.1.1 La superficie des types forestiers et le pourcentage de leur superficie relativement aux conditions

prévalant depuis de nom breuses années et à la superficie forestière totale.1

1.1.2 Le pourcentage de la su perficie et la superficie de chaque type forestier et classe d’âge. 1

1.1.3 La superficie, l e pour centage de la su perficie et la représenta tivité des typ es forestiers dans les zones

protégées.X

1.1.4 Le degré de fragmenta tion de l’écosystème for estier et de connexion e ntre les éléments de l’écosystème

forestier.2

1.2 Diversité des espèces

1.2.1 Le nombr e d’espèces c onnue s dépenda nt de la for êt et classées co mme ét eintes, men acées, menacées

d’extinction, rares ou vulnérables, relativement au nombre total des espèces connues d épendant de la

forêt.

X

1.2.2 Les effectifs de cer taines espè ces et guild es d’espèces e t leurs m odificatio ns dans le t emps. 4

1.2.3 Le nombre d’espèces connues dépendant de la forêt qui n’occu pent qu’une petite partie de l eur air e

antérieure.X

1.3 Diversité génétique

1.3.1 La mise en oeuvre d’ une stratégie de conservation génétique in situ/e x situ pour les espèces végétales

forestières d’intérêt commercial et menacées d’extinction.X

2. M AINTIEN ET AMÉLIORATION DE L’ÉTAT ET DE LA PRODUCTIVITÉ DES ÉCOSYSTÈMES FORESTIERS

2.1 Incidence des perturbations et du stress (biotique et abiotique)

2.1.1 La superficie attaquée pa r les insectes et la gravité de l’attaque. X

2.1.2 La superficie infectée par la maladie et la gravité de l’infection. X

2.1.3 La su perficie tou chée par l’incendie et la gra vité des dég âts. X

2.1.4 La vite sse du dép ôt des pollu ants. X X

2.1.5 Les conce ntration s d’ozone dans les ré gions forestiè res. X X

2.1.6 La densité du couvert, en pou rcentage, par classe. 8

2.1.7 La superficie occupée par des espèces exotiques et nuisibles au bon état de la forêt et la gravité de

l’incidenc e de ces espèce s.7

2.1.8 Les changements climatiqu es mesurés par les écarts de température. X X

2.2 Résilience des écosystèmes

2.2.1 Le pourcentage de la su perficie et la superficie de chaque type forestier et classe d’âge. 1

2.2.2 Le pour centage de la su perficie qui par vient à être régén érée nature llement et artificiellem ent. 6

2.3 Biom asse actu elle (biotes)

2.3.1 L’accroissement annu el moyen par type forestier et par classe d’âge. X

Page 21: Document

Équivalence

2.3.2 La mesure de la biomasse d’une espèce indicatrice choisie (végétation, oiseaux, mammifères, poissons). 10

3. CONSERVATION DES RESSOURCES PÉDOLOGIQUES ET HYDRIQUES

3.1 Facteurs environnementa ux physiques

3.1.1 Le pourcentage de la superficie exploitée où l’on observe à u n degré impo rtant le tassemen t, le

déplacement et l’érosion du sol, sa transformation en bou e ou la perte de matières organ iques, etc.11

3.1.2 La superficie forestière convertie à une utilisation non forestière des terres, par exemple l’urbanisation. X

3.1.3 La qua lité de l’eau mesurée par ses propriétés chimiqu es, la turbidité, etc. X

3.1.4 Les tendan ces et le mo ment de l a surv enue de s épisodes hy drologiq ues da ns les cours d’eau issus de

bassins fore stiers.12

3.1.5. Les changements dans la répa rtition et l’abondance de la faune a quatique. X

3.2 Facteurs liés à la politique et la protection des forêts

3.2.1 Le pourcentage de la forêt aménagée principalement pour la protection du sol et de l’eau. X

3.2.2 Le pourcenta ge de la superficie forestière visée par des lignes directrices concernant la construction de

routes et le passage des cours d’eau.X

3.2.3 La superficie, le pourcentage de la superficie et la représentativité des types forestiers dans les zones

protégées.X

4. CONTRIBUTION DES ÉCOSYSTÈMES FORESTIERS AUX CYCLES ÉCOLOGIQUES PLANÉTAIRES

4.1 Contribution au bilan planétaire du carbone

4.1.1 La biomasse des arbres exprim ée en volume. 10

4.1.2 Les estimations de la biomasse végétale (sans les arbres). X

4.1.3 Le pourcentage du couvert forestier. X

4.1.4 Le pour centage de volu me de la bio masse par ty pe forestier général. X

4.1.5 Les réserves de car bone du sol. X

4.1.6 La vitesse de déco mposition da ns les réserves de carbo ne du sol. X

4.1.7 La superficie de forêt détruite. X

4.1.8 Les cycles d e vie des pro duits du bois tirés des fo rêts. X

4.1.9 Les émissions de CO 2 dans le secteur forestier. X X

4.2 Conversion des terres forestières

4.2.1 La superficie forestière convertie à une utilisation non forestière des terres, par exemple l’urbanisation. X

4.2.2 La perte ou le gain sem i-perma nent ou tempor aire d’é cosystème s forestiers, pa r exemp le herba ges,

agriculture.X

4.3 Conservation du C02 dans le secteur forestier

4.3.1 Les émissi ons de com bustibles fo ssiles. X X

4.3.2 Les émissions de produits en carbone fossile. X X

4.3.3 Le pourcentage d’utilisation d es énergies renou velables dans le secteur forestier par rapport aux besoins

énergétiques totaux du secteur.X

4.4 Facteurs liés à la politique du secteur forestier

Page 22: Document

Équivalence

4.4.1 La vitesse de recyclage des produits forestiers fabriqués et utilisés au Canada. X X X

4.4.2 La pa rticipatio n aux conventio ns relativ es aux change ments clim atiqu es. X X

4.4.3 L’encouragem ent économique donné à l’utilisation de la bioénergie. X X

4.4.4 L’existen ce d’inven taires foresti ers. X

4.4.5 L’existen ce de lois et d e règlem ents sur la gestion des t erres forestièr es. X

4.5 Contribution au x cycles hydrologiques

4.5.1 La su perficie en ea u dan s les régions fo restières. 13

5. AVANTAGE S MUL TIPLES P OUR L A SOCI ÉTÉ

5.1 Capacité de production

5.1.1 Le rythme annu el d’extraction des produits forestiers relativement au volum e jugé durable. 15

5.1.2 La rép artition et la mo dification du terr itoire dispo nible pou r la pro duction de bois. 17

5.1.3 Les tendances des populations de certaines espèces animales d’impo rtance économique. X

5.1.4 Les dépenses consacrées à l’aménagement et à la mise en valeur. X

5.1.5 L’habitat disponible pour certa ines espèces sauvages d’importance économ ique. X

5.2 Com pétitivité de s industri es des ressou rces (bois et a utres resso urces)

5.2.1 La profitabilité nette. 21-26

5.2.2 Les tendances relatives à la part sur les marchés mondiaux. X X

5.2.3 Les tendances relatives aux dépenses consacrées à la recherche-développement de produits forestiers et

de techniques de transformation.X X

5.3 Contr ibution à l’écon omie na tionale ( secteurs d u bois et a utres secteu rs)

5.3.1 La contributio n, au pro duit intérieu r brut, des secteu rs du bois et des a utres secteurs de l’é conomie

forestière.X

5.3.2 L’emploi to tal dans tou s les secteurs liés à la forêt. 23-27

5.3.3 L’utilisation des forêts pour les biens et les services non commerciaux, y compr is l’utilisation des terres

forestières à des fins de subsistance.X

5.3.4 La valeur économique des biens et des services non commerciaux. X

5.4 Facteurs non ligneux (y compris les valeurs d’option

5.4.1 Les occa sions de loisir s et la pra tique de s loisirs. X

5.4.2 Le total des dépenses consacrées par les particuliers aux activités reliées à l’utilisatio n de produ its non

ligneux.X

5.4.3 L’appartenance à des organisations et à des clubs et loisirs en forêt et les dépenses consacrées à ces

group es.X

5.4.4 La superficie et le pourcentage de la forêt protégée, selon le degré de protection. X

6. ACCEPTATION DE LA RESPONSABILITÉ DE LA SOCIÉTÉ À L’ÉGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE

6.1 Droits ancestraux et issus de traités

6.1.1 Degré auquel les processus de planification et de gestion des forêts prennent en compte et respectent les

obligat ions à l’é gard d es droits, an cestrau x et issus de traités, dû ment éta blis.X

Page 23: Document

Équivalence

6.2 Participatio n des collectivités au tochtones à la g estion dura ble des forêts

6.2.1 Degré de parti cipation des Aut ochtones a ux possib ilités économ iques liées a ux forêts. X

6.2.2 Degré auquel la planification de gestion prend en compte la protection de sites sociaux, culturels ou

spirituels au tochtones uniq ues ou d’ intérêt.X

6.2.3 Nombre de collectivités autochtones ayant un élément forestier important dans leur base économique

et leur diversité de l’utilisation forestière au niveau de la collectivité.X

6.2.4 Superficie de terres forestières disponible à des fins de subsistance. X

6.2.5 Super ficie de terres fo restières obj et de plan s de gestion i ntégrée su r les réserves i ndiennes. X

6.3 Durab ilité des communau tés forestières

6.3.1 Le nomb re de comm unau tés dont l’économ ie s’appuie la rgement su r la forêt. X

6.3.2 L’indice de diversité de l’industrie locale. X

6.3.3 La diversité de l’utilisation des forêts à l’échelle de la collectivité. X

6.3.4 Le nombre de communau tés ayant des responsabilités de gérance ou de cogestion. X

6.4 Prise de décisions impartiales et efficaces

6.4.1 Le degr é de par ticipatio n du pu blic à la conceptio n des proc essus décisio nnels. 30

6.4.2 Le degr é de par ticipatio n du pu blic au x processu s décisionne ls. 30

6.4.3 Le degré de par ticipation du public à l’exécution des décisions et à la surveillance des progrès

réalisés ver s la gestion dura ble des forêts.30

6.5 Prise de décisions éclairées

6.5.1 Le pou rcentag e de la su perficie répe rtoriée da ns les invent aires pol yvalen ts des ressou rces. X

6.5.2 Les investissements da ns la recherche-déve loppement et da ns l’information sur la forêt. 32

6.5.3 Les dépenses effectives totales dans l’éducation forestière au public. 32

6.5.4 Le pourcentage de la sup erficie forestière visée par des lignes directrices, plans ou programmes de

gestion arrêtés auxquels le public a pa rticipé.X

6.5.5 Les dépenses consacrées à la foresterie internationale. X

6.5.6 Les mécan ismes et processus d’a pprentissage m utuel. 33-34

Équivalence : Num éros des indicateu rs équivalen ts de la série de la Fo rêt modèle du Bas-Sain t-Laurent.

Non mesur able : Coûts élevés, do nnées partielles, précision lim itée ou protoco le inexistant.

Non loca l : Dont le suivi relève d’une responsabilité au tre que locale.

Non évolu tif : Inapte à démontrer une amélioration.

Non pertin ent : Non a pplicable pou r les systèmes de GD F de la For êt modèle ou faisant partie intég rante de leu r fonctionnemen t.

Page 24: Document

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RÉFÉRENCES

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