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Posters A151 P119 Étude descriptive d’une série de 17 paragangliomes de localisation ORL G. Leclercq , M. Folia , S. Thiebaut , C. Duvillard, P. Romanet, A. Bozorg Grayeli CHU de Dijon, Dijon, France Auteur correspondant. But de la présentation.— Les paragangliomes sont des tumeurs rares dérivant des cellules de la crête neurale. Ils se développent dans la médullosurrénale, au niveau des chémorécepteurs et des ganglions autonomes. Ce sont des tumeurs hypervascularisées du fait de phé- nomènes d’angiogénèse non contrôlés parfois liés à une mutation génétique. La plupart des paragangliomes sont sporadiques mais on note 30 % des formes familiales. Dans 10 % des cas on retrouve des localisations multiples. Nous avons réalisé une étude descrip- tive rétrospective portant sur 17 paragangliomes suivis dans notre service entre 2000 et 2012. Patients et méthodes.— Dix-sept patients ont été pris en charge pour un ou plusieurs paragangliomes entre 2000 et 2012. Nous avons étudié différents critères tel que leur localisation, la présence de formes familiales et de mutations génétiques, les examens para- cliniques réalisés et le traitement. Nous avons également étudié l’évolution, les complications et éventuelles récidives. Résultats.— La moyenne d’âge de notre population est de 48 ans avec des extrêmes allant de 21 à 74 ans. On retrouve une petite pré- dominance féminine (sex-ratio : 0,7). Dans notre série, dix patients présentent une localisation tympanojugulaire, trois présentent une localisation carotidienne et quatre présentent de multiples loca- lisations (tympanojugulaire, carotidienne et vagale) Toutes les localisations multiples sont des formes familiales. Deux sœurs ont également présenté chacune une localisation carotidienne unique. Pour deux familles une mutation génétique a été retrouvée (SDHD et SBHB). Quinze patients ont bénéficié d’un traitement chirurgical, associé à de la radiothérapie dans trois cas du fait d’une exérèse chirurgicale incomplète. Un patient a bénéficié d’une surveillance simple et un autre d’une radiothérapie seule, l’exérèse chirurgicale étant impossible. Une embolisation a été réalisée pour sept patients avant la chirurgie ou la radiothérapie. Seulement cinq patients ont récidivé (29,4 %), trois de ces patients concernent des formes fami- liales. Peu de complications sont observées : un syndrome de Claude Bernard Horner, une paralysie récurrentielle transitoire et deux sur- dités. Conclusion.— Il existe dans notre étude une association forte entre les formes multiples et les formes familiales. Comme cela a déjà été décrit dans la littérature, les formes familiales sont responsables de multiples localisations et d’un risque plus élevé de récidive et de malignité. Dans notre série l’embolisation a facilité la chi- rurgie et n’a engendré aucune complication. Même si l’indication d’embolisation préopératoire n’est pas consensuelle, son intérêt n’est pas négligeable surtout pour cette pathologie dont la chirurgie est souvent difficile. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.472 P120 La tuberculose ganglionnaire cervicale. Y-a-t-il encore une place pour la chirurgie ? O. Ben gamra , G. Kharrat Hôpital Habib Thameur, Tunis, Tunisie Auteur correspondant. But de la présentation.— La tuberculose pose un problème majeur de santé publique en Tunisie. La localisation ganglionnaire est la forme extrapulmonaire la plus fréquemment retrouvée et elle représente la première étiologie des adénopathies cervicales chro- niques. L’objectif est de discuter la place de la chirurgie dans le diagnostic de tuberculose ganglionnaire. Patients et méthodes.— Étude rétrospective intéressant 180 cas suivis et traités pour tuberculose ganglionnaire cervicale sur une période de cinq ans (2007—2011). Résultats.— Il s’agissait de 58 hommes (32,2 %) et 122 femmes (67,8 %), d’âge moyen égal à 34,46 ans (trois à 77 ans). Les anté- cédents chirurgicaux étaient marqués par une adénectomie pour tuberculose ganglionnaire dans deux cas. Le contage tuberculeux a été noté dans 28,9 % des cas. Le motif de consultation était dominé par la tuméfaction latérocervicale chez 151 malades (83,8 %). Celle- ci était le plus souvent unique (82,2 %), de taille moyenne égale à 3,53 cm. La localisation jugulo-carotidienne était prédominante. L’association à un autre foyer tuberculeux ORL a été relevé chez 11 malades (amygdale palatine : deux, cavum : six, larynx : un, fosse nasale : un, thyroïde : un). L’échographie cervicale a montré un aspect hétérogène chez la plupart des patients, la nécrose a été objectivée dans 10 % des cas. La cytoponction à l’aiguille fine a été pratiquée dans 105 cas (58,3 %). Sa sensibilité pour le diagnostic de tuberculose a été de 41 %. Une étude bactériologique concomitante a été faite chez 16 malades et a été positive dans 13 cas à l’examen direct et dans deux cas à la culture. Le diagnostic de tuberculose ganglionnaire a été confirmé par cervicotomie exploratrice avec adénectomie chez 158 malades (87,7 %) (examen extemporané posi- tif = 94,9 %), par biopsie des berges de la tuméfaction dans sept cas (3,8 %), par isolement de bacille de Koch dans le liquide de ponction chez 15 malades (8,33 %). Tous les patients ont été mis sous-chimiothérapie antituberculeuse. Nous avons noté trois cas de récidive, neuf cas de poursuite évolutive nécessitant une modifi- cation du traitement et/ou un complément d’exérèse chirurgicale (trois cas). Le recul moyen de l’étude était de 16 mois. Conclusion.— Selon notre étude, l’adénectomie avec examen his- tologique demeure la clé du diagnostic positif de tuberculose ganglionnaire, cependant la cytoponction représente un moyen diagnostique prometteur vu la simplicité et le moindre coût par rapport à la chirurgie. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.473 P121 Hyperparathyroïdie primaire : à propos de 25 cas K. Harrathi a,, A. El korbi a , A. Smaili a , I. Kharrat a , N. Kolsi a , N. Krifa a , E. Gassab a , A. Moussa b , J.E. Koubaa a a Service d’ORL, CHU Fattouma Bourguiba, Monastir, Tunisie b Service d’anatomie et de cytologie pathologique, CHU Fattouma Bourguiba, Monastir, Tunisie Auteur correspondant. But de la présentation.— Évaluer l’apport diagnostique des examens complémentaires dans l’hyperparathyroïdie primaire et étudier notre stratégie thérapeutique. Patients et méthodes.— Étude rétrospective portant sur 25 patients opérés d’une hyperparathyroïdie primaire durant une période de 21 ans (1992—2012). Résultats.— L’âge moyen de nos patients était de 55ans avec une prédominance féminine nette (sex-ratio : 0,38). Les signes osseux étaient les signes révélateurs les plus fréquents (23 cas). La calcémie était élevée dans 22 cas et normale dans trois cas. La para- thormone était élevée dans tous les cas. La sensibilité des examens de localisation préopératoire était de 58,3 % pour l’échographie, de 66,6 % pour la scintigraphie MIBI et de 100 % pour le couple scinti- graphie — échographie. Tous nos malades ont été opérés par voie de cervicotomie, nous avons eu recours à une exploration chirurgi- cale bilatérale dans dix cas et unilatérale dans 15 cas. À l’examen histologique, il s’agissait d’un adénome unique dans 20 cas, une hyperplasie unique dans deux cas, une hyperplasie double dans deux

Hyperparathyroïdie primaire : à propos de 25 cas

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Page 1: Hyperparathyroïdie primaire : à propos de 25 cas

Posters A151

P119Étude descriptive d’une série de17 paragangliomes de localisation ORLG. Leclercq ∗, M. Folia , S. Thiebaut ,C. Duvillard , P. Romanet , A. Bozorg GrayeliCHU de Dijon, Dijon, France∗Auteur correspondant.

But de la présentation.— Les paragangliomes sont des tumeurs raresdérivant des cellules de la crête neurale. Ils se développent dans lamédullosurrénale, au niveau des chémorécepteurs et des ganglionsautonomes. Ce sont des tumeurs hypervascularisées du fait de phé-nomènes d’angiogénèse non contrôlés parfois liés à une mutationgénétique. La plupart des paragangliomes sont sporadiques maison note 30 % des formes familiales. Dans 10 % des cas on retrouvedes localisations multiples. Nous avons réalisé une étude descrip-tive rétrospective portant sur 17 paragangliomes suivis dans notreservice entre 2000 et 2012.Patients et méthodes.— Dix-sept patients ont été pris en chargepour un ou plusieurs paragangliomes entre 2000 et 2012. Nous avonsétudié différents critères tel que leur localisation, la présence deformes familiales et de mutations génétiques, les examens para-cliniques réalisés et le traitement. Nous avons également étudiél’évolution, les complications et éventuelles récidives.Résultats.— La moyenne d’âge de notre population est de 48 ansavec des extrêmes allant de 21 à 74 ans. On retrouve une petite pré-dominance féminine (sex-ratio : 0,7). Dans notre série, dix patientsprésentent une localisation tympanojugulaire, trois présentent unelocalisation carotidienne et quatre présentent de multiples loca-lisations (tympanojugulaire, carotidienne et vagale) Toutes leslocalisations multiples sont des formes familiales. Deux sœurs ontégalement présenté chacune une localisation carotidienne unique.Pour deux familles une mutation génétique a été retrouvée (SDHDet SBHB). Quinze patients ont bénéficié d’un traitement chirurgical,associé à de la radiothérapie dans trois cas du fait d’une exérèsechirurgicale incomplète. Un patient a bénéficié d’une surveillancesimple et un autre d’une radiothérapie seule, l’exérèse chirurgicaleétant impossible. Une embolisation a été réalisée pour sept patientsavant la chirurgie ou la radiothérapie. Seulement cinq patients ontrécidivé (29,4 %), trois de ces patients concernent des formes fami-liales. Peu de complications sont observées : un syndrome de ClaudeBernard Horner, une paralysie récurrentielle transitoire et deux sur-dités.Conclusion.— Il existe dans notre étude une association forte entreles formes multiples et les formes familiales. Comme cela a déjà étédécrit dans la littérature, les formes familiales sont responsablesde multiples localisations et d’un risque plus élevé de récidiveet de malignité. Dans notre série l’embolisation a facilité la chi-rurgie et n’a engendré aucune complication. Même si l’indicationd’embolisation préopératoire n’est pas consensuelle, son intérêtn’est pas négligeable surtout pour cette pathologie dont la chirurgieest souvent difficile.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.472

P120La tuberculose ganglionnairecervicale. Y-a-t-il encore une placepour la chirurgie ?O. Ben gamra ∗, G. KharratHôpital Habib Thameur, Tunis, Tunisie∗Auteur correspondant.

But de la présentation.— La tuberculose pose un problème majeurde santé publique en Tunisie. La localisation ganglionnaire estla forme extrapulmonaire la plus fréquemment retrouvée et ellereprésente la première étiologie des adénopathies cervicales chro-

niques. L’objectif est de discuter la place de la chirurgie dans lediagnostic de tuberculose ganglionnaire.Patients et méthodes.— Étude rétrospective intéressant 180 cassuivis et traités pour tuberculose ganglionnaire cervicale sur unepériode de cinq ans (2007—2011).Résultats.— Il s’agissait de 58 hommes (32,2 %) et 122 femmes(67,8 %), d’âge moyen égal à 34,46 ans (trois à 77 ans). Les anté-cédents chirurgicaux étaient marqués par une adénectomie pourtuberculose ganglionnaire dans deux cas. Le contage tuberculeux aété noté dans 28,9 % des cas. Le motif de consultation était dominépar la tuméfaction latérocervicale chez 151 malades (83,8 %). Celle-ci était le plus souvent unique (82,2 %), de taille moyenne égaleà 3,53 cm. La localisation jugulo-carotidienne était prédominante.L’association à un autre foyer tuberculeux ORL a été relevé chez11 malades (amygdale palatine : deux, cavum : six, larynx : un, fossenasale : un, thyroïde : un). L’échographie cervicale a montré unaspect hétérogène chez la plupart des patients, la nécrose a étéobjectivée dans 10 % des cas. La cytoponction à l’aiguille fine a étépratiquée dans 105 cas (58,3 %). Sa sensibilité pour le diagnostic detuberculose a été de 41 %. Une étude bactériologique concomitantea été faite chez 16 malades et a été positive dans 13 cas à l’examendirect et dans deux cas à la culture. Le diagnostic de tuberculoseganglionnaire a été confirmé par cervicotomie exploratrice avecadénectomie chez 158 malades (87,7 %) (examen extemporané posi-tif = 94,9 %), par biopsie des berges de la tuméfaction dans septcas (3,8 %), par isolement de bacille de Koch dans le liquide deponction chez 15 malades (8,33 %). Tous les patients ont été missous-chimiothérapie antituberculeuse. Nous avons noté trois cas derécidive, neuf cas de poursuite évolutive nécessitant une modifi-cation du traitement et/ou un complément d’exérèse chirurgicale(trois cas). Le recul moyen de l’étude était de 16 mois.Conclusion.— Selon notre étude, l’adénectomie avec examen his-tologique demeure la clé du diagnostic positif de tuberculoseganglionnaire, cependant la cytoponction représente un moyendiagnostique prometteur vu la simplicité et le moindre coût parrapport à la chirurgie.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.473

P121Hyperparathyroïdie primaire :à propos de 25 casK. Harrathi a,∗, A. El korbi a, A. Smaili a,I. Kharrat a, N. Kolsi a, N. Krifa a, E. Gassab a,A. Moussa b, J.E. Koubaa a

a Service d’ORL, CHU Fattouma Bourguiba, Monastir, Tunisieb Service d’anatomie et de cytologie pathologique, CHU FattoumaBourguiba, Monastir, Tunisie∗Auteur correspondant.

But de la présentation.— Évaluer l’apport diagnostique des examenscomplémentaires dans l’hyperparathyroïdie primaire et étudiernotre stratégie thérapeutique.Patients et méthodes.— Étude rétrospective portant sur 25 patientsopérés d’une hyperparathyroïdie primaire durant une période de21 ans (1992—2012).Résultats.— L’âge moyen de nos patients était de 55 ans avecune prédominance féminine nette (sex-ratio : 0,38). Les signesosseux étaient les signes révélateurs les plus fréquents (23 cas). Lacalcémie était élevée dans 22 cas et normale dans trois cas. La para-thormone était élevée dans tous les cas. La sensibilité des examensde localisation préopératoire était de 58,3 % pour l’échographie, de66,6 % pour la scintigraphie MIBI et de 100 % pour le couple scinti-graphie — échographie. Tous nos malades ont été opérés par voiede cervicotomie, nous avons eu recours à une exploration chirurgi-cale bilatérale dans dix cas et unilatérale dans 15 cas. À l’examenhistologique, il s’agissait d’un adénome unique dans 20 cas, unehyperplasie unique dans deux cas, une hyperplasie double dans deux

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cas et une hyperplasie triple dans un cas. Une normalisation d schiffres de la parathormone était obtenue dans tous les cas. Lerecul moyen était de sept ans.Conclusion.— L’échec de la chirurgie parathyroïdienne est rare. Ilest essentiellement dû à la méconnaissance d’un adénome ecto-pique ou une résection insuffisante du tissu hyperplasique. Le couplescintigraphie MIBI-échographie est le plus performant dans le dia-gnostic de localisation préopératoire.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.474

P122Prise en charge del’hyperparathyroïdie secondaire.Étude rétrospective à propos de31 observationsW. Kermani a,∗, C. Halwani a, M. Bellakhdhar a,H. Zaghouani b, M. Ben ali a, M. Abdelkéfi a,M. Belcadhi a, K. Bouzouita a

a Service d’ORL, CHU Farhat Hached, Sousse, Tunisieb Service de radiologie, CHU Farhat Hached, Sousse, Tunisie∗Auteur correspondant.

But de la présentation.— L’hyperparathyroïdie secondaire est unecomplication fréquente de l’insuffisance rénale chronique. Lediagnostic est confirmé par le dosage de la PTH sérique. Le trai-tement repose d’abord sur des moyens médicaux qui peuvent serévéler insuffisants, ce qui impose le recours à la parathyroïdec-tomie chirurgicale de réduction. L’objectif de notre travail estd’évaluer l’apport diagnostique des examens complémentaires etd’étudier notre stratégie thérapeutique devant une hyperparathy-roïdie secondaire.Patients et méthodes.— Étude rétrospective à propos de 31 casd’hyperparathyroïdie secondaire colligés à notre service sur unepériode de 22 ans (1990—2011).Résultats.— L’âge moyen de nos patients était de 40 ans avec un sex-ratio de 0,28. La symptomatologie clinique était dominée par lesdouleurs osseuses (61,2 % des cas). Une hypercalcémie a été retrou-vée dans 6,4 % des cas. Le diagnostic était confirmé par le dosagede la parathormonémie qui était élevée chez tous les malades avecune moyenne de 1550,28 pg/mL. Dans le cadre de l’exploration pré-opératoire, l’échographie cervicale de pratique quasi systématiqueavait une sensibilité de 54,8 %. Les scintigraphies parathyroïdiennesau Technétium 99-Thallium et Technétium 99-Sestamibi avaient unesensibilité de 96,15 %. Notre attitude opératoire était une para-thyroïdectomie subtotale enlevant trois glandes et une partie dela quatrième. Pour quatre malades une parathyroïde a été laisséeen place puisqu’elle était non hypertrophique. Dans deux explo-rations, seulement trois glandes parathyroïdes ont été retrouvées.Dans notre série, trois glandes étaient de siège ectopique. Un seulcas de récidive a été rapporté après un recul moyen de dix mois.Conclusion.— La parathyroïdectomie subtotale est le traite-ment chirurgical de choix des hyperparathyroïdies secondaires àl’insuffisance rénale chronique sévères ou rebelles au traitementmédical. L’examen extemporané est indispensable et confirmel’ablation du parenchyme parathyroïdien, il permet ainsi de mini-miser le risque d’échec et donc de réintervention délicate.Une bonne collaboration entre chirurgiens, néphrologue, anesthé-sistes, et anatomopathologistes est nécessaire pour le succès del’intervention.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.475

P123Diagnostic radiologique de l’adénomeparathyroïdien

I. Achour ∗, M. Mnejja , Z. Ben rhaiem ,L. Ghorbel , L. Ghorbel , I.C. Charfeddine ,B. Hammami , A. GhorbelHabib Bourguiba, Sfax, Tunisie∗Auteur correspondant.

But de la présentation.— Confronter les données de l’imagerieconventionnelle et isotopique avec les constations per opératoireslors de l’hyperparathyroïdie primaire par adénome parathyroïdien.Patients et méthodes.— Nous avons mené, une étude rétrospectiveportant sur 23 cas d’adénomes parathyroïdiens. Tous nos patientsont été explorés en préopératoire par une échographie et une scin-tigraphie de soustraction.Résultats.— Nous avons opéré 32 cas d’adénomes parathyroïdiensdont trois ectopiques. Ils étaient de localisation inférieure gauchedans plus de la moitié des cas (56 %). L’échographie a permis delocaliser l’adénome dans 66 % des cas soit une sensibilité de 65 %.Alors que la scintigraphie était plus sensible (95 %) avec un seul casde faux négatif. L’aspect échographique le plus fréquent était unemasse hypoéchogène vascularisée au Doppler (86 %). La taille dunodule était précisée à l’échographie et était en concordance avecles constatations peropératoires dans 62,5 % des cas. L’echographien’était pas contributive dans les cas d’adénome ectopique. La scin-tigraphie a identifié deux adénomes ectopiques. Le troisième étaitde localisation jugulo-carotidienne haute trouvé par explorationchirurgicale.Conclusion.— La stratégie d’exploration préopératoire del’hyperparathyroïdie primaire se base sur le couple écho-scintigraphie. Ces deux examens sont complémentaires : l’avantagede l’échographie tient à son faible coût et la possibilité d’explorertoute la région cervicale, la scintigraphie elle, est beaucoup plussensible surtout pour les localisations ectopiques mais ses limitessont les faux positifs et le coût élevé.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.476

P124Corrélations cliniques,échographiques, cytologiques ethistologiques dans le diagnostic desnodules thyroïdiensH. Abdeljalil ∗, Y. Rochdi , A. Larabi , H. Nouri ,L. Aderdour , A. RajiCHU Mohammed VI, Marrakech, Maroc∗Auteur correspondant.

But de la présentation.— La découverte d’un nodule thyroïdien poseun problème du dépistage du cancer thyroïdien. Ainsi, l’analyse descritères de malignité reste la première étape d’étude d’un nodulethyroïdien. L’objectif de notre étude, est la corrélation entre lescritères de malignité cliniques, échographiques, cytologiques et lesrésultats d’étude anatomopathologique de la pièce opératoire.Patients et méthodes.— Étude rétrospective étalée de 2009 à2010 concernant 50 patients présentant un nodule thyroïdien. Cri-tères d’inclusion : nodule isolé ou au sein d’un GMNH, avec un ouplusieurs critères de malignité cliniques, échographiques, et cyto-logiques.Résultats.— L’âge moyen de nos patients était de 39 ans avecune nette prédominance féminine (sex-ratio = 0,08). Parmi les50 malades : sept avaient des signes de compression locorégionaledont un à type de dysphonie, deux à type dysphagie et quatre àtype dyspnée. Un cas de nodule fixe a été noté, quatre patientsavaient des adénopathies cervicales, et deux patients avaient uneparalysie des cordes vocales. À l’échographie : la taille moyenne dunodule était de 3,43 cm. Six cas de microcalcifications ont étaientdiagnostiqué, sept cas de vascularisation mixte. La cytoponctionréalisée chez tous les patients était bénigne dans 84 % des cas, sus-pectes dans 10 % des cas et malignes dans 6 % des cas. À l’étude