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I · 2014. 3. 19. · paila presence de nombreux acteurs aux inter6ts divergents. Et, au stade actucldc. mise en CSuvre du Projet, de nombreux problemes persistent tant pour CG qui

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SoMMAIRE

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11.1'TRODUCTION

countUNTQUEFD{AL

ANNEXE, \:PROCR. ^MMEDU SEMI}{An^

ANNEXE 21 CEREMONIESD'OUVERTURE

A1*!NEXE 3: QUELQUES QUESTIONSETPREOCCUPATIO}{S

SOULEVEESLORSDESDEBATS

A1\I'1.1EXE 4 : CBRE1\10NreS DE CLOTURE

ANNEXE 5: E>^OSES DES INTERVENA}. ITS

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INTRODUCTION

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Le Prbjet FD 66/01Rev. I(F) "Etablissement du Sarictuaire a GOTillestransfronti6re de Mengam6 - Minkeb6 a in frontiere Cameroun - Gabon est n6 de in

volonte du Gouvernement Camerounais de realiser 16s objectifs de to politiquea I'effort international en faveur de toforest16re nationale, contribuant

conservation des ecosystemes du Bassin du Congo.I '

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I '

11

I'

Ben6ficiant de I'appui financier de 1'011BT, de to Jane Goodalllnstitute et dti

Gouvernement Camerounais, to Projet se d6ploie dans Ia Province du Sud et est ^

cheval Gritre Ies ATTOndissements d'Oveng - Mvangane at de Djoum.

L'espace operationnel du Projet est constitu6 d'un sarictuaire dontla supertick,est 6valu6e a 110,000 ha avec a sa penph6rie une trentaine de villages riverains. On ytrouve 6galement huit(08) UFA conc6d6es ades exploitants forest16rs. Celles-cidevraient s'impliquer dans I'appui au developpement sodo-economique desvillagesriverains atravers des contributions at differentestaxes

ainsi

.

Le PTOjet se positionne donc coinme un Projet de conservation at de.developpement : Un modele unique de gestion de I'espace forestier au Cameroun ei

Ia conservation desdans to sous-region otila synergie Gritre Iexploitation foresti6re,

esp6ces fallniques atto developpement local estune realit6.

AmSI present6,11 va de solt que in zone d'Intel'vention du Projet CSi caract6ris6{paila presence de nombreux acteurs aux inter6ts divergents. Et, au stade actucldc.mise en CSuvre du Projet, de nombreux problemes persistent tant pour CG qui est de 121conservation des resso\!rces (byoconnoge - ravages cons, ;s par lap@che, 81c. ) que poui

I.,

CG qui est du developpement local(absence de of</inition des axes de developpemen/

81 of'ideni!/icono}I delbesoins priori7aires par 18s popti/citrons e/18s minici:polite. \1000/8s, ICJible imp/ic lion des concessionnaires per!phdriq!, es o11piobl@me of!!

I,

c/61,810ppemen! ofe IQ 100,111!6. ..)

.^,

SI CGs problemes trouvent 16ur fondement dans Ie nombre 616v6 dacteurs auxinter6ts divergents, 11va sans dire que I'absence dalternatives allmentaires 60'0/1econoiniques allx problemes de chasse, I'irisuffisance de sensibilisation sur 16s objectifsPOUTSuivis at Ies strategies mises e place at enfin, in faible vulgarisation des textes

in total\:toolementant Ia o6stion de in faune at des forets ne permettent pas encore

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reussite du PI'ojet, meme sri resteexecution

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C'est dor\c pour topondre a Gette situation c. ;111 a ate programme dans 16 cadredu POA 2003 du Projet, Ibrganisation de trois (03) seminalreS ou ateliers deconcertaiion qui ont pour but de recueillir 16s opir. ions des uns at des autres sur Iamise GII CSuvre du PTOjet, de vulgariser 16s textes re^:. fomentant in gestion des ressourceS

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forestI^res, de sensibiliser toutes 16s parties prenantcs sur 16s enjeux du Projet, sur 16sobjectis POUTSuivis at sur 16s strategies deploy6es pour

*.

OBJECTIFS SPECIF1 11ESDES SEMINAIRES

vrai que Ite ProiCt n'est'que tout au debut do son

Presenter 16 cadre de mise en CSuvre des activites afin dassurer un16s ATTOndisseinentsdeveloppement concert6, plus 6quilibr6 et dur'. Ible dans

de in faune daiisconcern6s. Trials 6galcment d'asseoirles bases dune me11/6ure gestion16 saileruairc, dans Ies UFA et, dans Ia zone tampo:\

I- Une prise de conscience de I'importancts du Piojet et une connaissanceactualisee et partag6e des enjeux actuels et dcs problemes Tencontr6s par esdifferents acteurs.

L_,

RESULTATSATTENDIJS

Globaleiiic, It :

amenagerle

L_ ,

L

Les objectifs d'amenagement du saneruaire sont coniius des populationslocaleset des autres intervenants ;

connus detous 16sLes objectifs, 16s strategies etles enjeux <5u Projet sontacteurs ;

Les textes et in 10i 94/01 du 2010/194 sont vLLIgaris6s (en partie) ;Les alternatives ailmentaires et economiques .a in chasse sont discut6es ;

Les axes de developpement a privi16g. Ier dans 16s differentesperlph6riques du Sanctuaire sont identifies ;

sensibilis6s sur Ia n6cessit6 de s'impliquer dansLes exploitants forest16rs sontre developpement local des villages riveraL:Is. En effet, ils sengagent a reduire

de 16ur activit<: at a contribuer 6.1'am6110ration des16simpacts 16s plus negatifsconditions de vie des populations riveraines. .

sanctuaire

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Localement :

zones

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Les besoins des populations riveraines sont exprim6s at identifies ;

Les partenaires enpr6sence S'Gngagent a accorripagner

harmonieuse Ie processus de conservation et de developpement;

Un contact physique est etabli Gritre Ies differents acteurs (concern6s) ;

L'adhesion des partenaires IOCaux du Projet (populations riverames, ...) estamorc6e at ressentie.

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LESGROITPES CIBLES

Les exploitants forest16rs penph6riques ;

Les populations locales ;Les autorit6s administratives ;

Les representants des populations (maires, 06put6s) ;Les services de I'administration forestfore (MINEF) ;

La societe civile (Projet, ONG) ;Les battleurs de fonds

PROGRAMltylE INDICATIF

I, es rends th^:mrs ^aborder

de inarii6re

, La 865tion de in lauric din commercialisation du :;, bie, '(viaride de brousst:) ;. La let'sIation forest16re etle droit d'usage ;

o La gestion dura. bit et coinmunautaire des ressources etle d6\, 610ppemei\{local

Date et lien du seminaire

,

Le 'reinier seminalre a eu lieu 16s 05 at 06 Aotit 2003 a O eng

^.:^:. Autorit6administrative

. DFAP(2)

. DPEF/Sud(I)

, DDEF/Dja at Lob0 (1)

. Representant exploitants forestleis (1)

. Representant communerurale(I)

. Representant sanctuaire(I)

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. Representant bailleurdefonds (1)

. Representant ONGlocales(2)

. Representantpopulationsriveraines (15)

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Le seminaire a ate place sous 16 haut patronage du Sous-Prefbt de

I'ATTOndissement d'Oveng 6th preparation etait COOTdonn6e par 16 Del6gu6 Provincialede IEnvironnement du Sud

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POUT son organisation, to seminaire a ate finance par 16 budget du Projet(contribution 01BT)

U a 6t6 fait appel a un facilitateur dont in mission etait d'assurer to secretai'Iat atI'enchatnement des elements du seminalre

H etait charge Gritre autre de

La redaction du rapport de synth6se

La facilitatioii generale du forum

CG r61e a ate en effet assure parts representant de in Jane Goodalllnstitute en

erroite collaboration avec Ie Directeur duProjet

MOYENS Hiii\IAINS ETMATERiELSRE mis

a) NIO ens humainsLa Del60ation Provinciale de I'EnviTonnement .et des Forets du Sud atto

Direction dliprojet o111fourni I'equipe n6cessaire pourlbrcanisation 1001sticjtie duSeminalre

,

b)Ilylo ens Inat6riels

fournitures requises. Toutefois, I'Autorit6 Idministrative locale do I'ATTOndissement afourniles autres materiels ou inIeux in logistique n6cessaire et disponible SUT place.

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COMMUNIQUE FINAL.

I I

Les 05 et 06 Aotit 2003 a eu lieu dans Ia salle des actes de Ia Commune Rurale de

Oveng, un seminaire de sensibilisation des populations riveraines au Sanctuaire a GOTilles

de Mengam6, at des autres acteurs sur I'importance, 16s enjeux at Ies objectifs du PTOjet.

^

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I

Sur vingt invites officiels, pres de quarante participants ont 6t6 enregistr6s, CG qui

ternoione de I'importance du suiet at de I'mtoret que 16s populations accordent audit

PTOjGt.

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Au cours de in c6r6monie d'ouverture du seminalre, c6r6monie presidee par Ie

Sous - Prefet de I'ATTOndissement d'Oveng, quatre allocutions ont 6t6 prononc6es

respectivemerit par :

- Le Maire de in Commune Rurale d'Oveng,

- Le Del6gu6 Provincial de I'Environnement at des Forets du Sud, moderateur

general du seminaire,- Le COOTdonnateur de Jane Goodalllnstitute,

- Le Sous -Prefet de I'ATTOndissement d'OvengI

Dans son inot de bienvenIle, to Maire de Ia Commune Rurale d'Oveng a insists sur

re developpement qui doit se faire autour de I'hornme, 6th n6cessit6 de faire participerIes populations riveraines a Ia realisation de CGt important projet.

Intervenant par Ia suite, 16 Del6gu6 Provincial de I'Environnement at des forets daSud s'est pench6 sur 16s grands d6fis du Gouvernement camerounais a travels sa polltiqueforest16re a savoir :

La o6stion durable et participative de ses lessources forest16res,La conservation de in biodiversit6 en general et de in faune sauvage en particulier

U a 6mis 16 VCeux que Gette Tencontre puisse permettre de trouver des voies ct inoyens.-~.

I

de pouvoir conduire harmonieusem nt, 1'6nsemble des activites men6es dans in zone du IprojetSanctuaireaGorillesdeMenam6. I

Le representant de Jane Goodalllnstitute a mis I'accent SUT in n6cessit6 d'engager un

.

dialooue franc Gritre 16s differents acteurs y coinpris 16s populations riverames qui ont un

r61e important a jouer POUT to reussite du projetEnfin dans son discours d'ouverture des travaux du seminalre, 16 Sous - Prefet de

I'ATTOndissement d'Oveng est revenu sur 16 role incontournable que doIventjouer Iespopulations riveraines du sarictuaire pour in realisation de ses objectifs de conservationdes gorilles ainsi que 16 developpement local

S'aoissant de in phase active des travaux du seminalre :I') Dans Ia journ6e du 05 Aotit 2003 :

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I Trois exposes Iiminaires ont stepr6sent6s :I a) presentation delam6thodologiedetravailetdesmodalit6sparleDirecteur

du projet),

b) Presentation des objectifs du seminaire at presentation generale du PTOjetpar to Directeur du projet,

c) R61es du projet Sarictuaire a GOTilles de Mengame dans to cadre de Iapolitique forest161e nationale at pontique sectorielle de in faune par toDel6gu6 Provincial de I'Environnement at des Forets du Sud.

Puis deux themes ont ate exposes :

Th^:me I : Problematique de in gestion de in faune dans 16s aires protegees at dans Ies

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concessions foresti6res. Cas particulier du Sarictuaire a GOTilles de Mengame par PhilippeAUZEL.

Theme 2 : Commercialisation de in viaride de brousse au Cameroun : Quelques

I

alternatives et perspectives economiques par ETOGA Glues.

' Laparoleestensuiterevenuea. I'assistancepo^TPOserdesquestionsdecomprehensions et de clarification, auxquelles quelques elements de reponses ont ateapport6s.

2') Danslajourn6e du 06 AOOt 2003.' Lestravauxontd6but6sparl'auditiondetrois'exposesquiontport6 surlesth6mes

SUIvants :

Th^:me 3 : La 16 ISIation faunique au Cameloun, droits d'usage dans re saneruaire at

I'

I analyse des problemes de Ia conservation de in faunelProposition d'alternative auxrestrictions par SEIvll^ Prosper.

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Th^:me 4 : L'esprit coriumunautaire au service de to gestion durable des ressourcesforesti6res at du developpement local int6gr6. Cas du projet Sarictuaire a GOTilles deMengame park^IBANG Jean Blaise.

I

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T:,:...,~ C : Les impacts de I'exploitation forest16re (innrlPrne at traditionnelle) slit Ies., populations riveraines au Sarictuaire a GOTilles par Philippe AUZEL.

A I'issue de Gette presentation, 16s questions e clarification at de comprehensionont ate posees par I'assistance, puis des elements de 6ponses apport6s a CGs questions.

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.

Les principales recoinmandations issues des d6bats sont 16s suivantes :I - Prevoir in formation des populations en mati6re d'616vage (poulets, POTcs, petitsruminants at aulacodes), ainsi qu'en mati6re de construction des dangs piscicoles2 - Tentr coinpte des preoccupations des populations de in zone du Projet Sanduaire aGorilles de Mengame en CG qui concerne in largeur de in bande agroforesti6re3 - EITvisager re devenir des projets initi6s par re premier partenaire du Gouvernementpour Ia mise en o3uvre du Projet Sanctuaire a GOTilles de Mengame.4 - Chercher 16s voies etiiioyens de d6dommager 16s populations sinistr6es par Ies gran smainmif6re^ (elephants, gonlles)

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5 - La n6cessit6 pour Ies populations de se regrouper en d6pit des barrieres, afin deben6ficier de I'appui des bailleurs de fonds..,, ,.

6 - La n6cessit6 d'assurer in circulation de I'mformation en CG qui concerne 16s

resolutions prises par 16s comites directeur et consultatif.

7 - La n6cessit6 de prevoir dans 16s programmes de formation des 6coles de Ia zone du

projetl'education environnementale notamment en mati6re de conservation de in faune.8 - Porter a in connaissance des autorit6s administratives, 16s dangers en mati6re de Ia

conservation de in faune, do I'extreme perm6abilit6 de nos frontieres.

9 - La n6cessit6 pourles differents acteurs en presence de se conformer a to

reglementation en vigueur en mati6re de gestion de in faune en attendantla redaction duplan d'amenagement du sarictuaire a GOTilles de Mengame.10 - Impliquertoutes 16s parties prenantes au processus de conservation coinmunautairedes ressources at de developpementlocal, notamment Ies femmes etlesjeunes.

11 - Etablir formellement un reglement interieur dans Ies societes forestfores en mati6re

degestiondesressourcesfauniques. ^12 - Associer 16s populations riveraines a toutes Ies activites de contr61e.. ,

A I'issue des travaux, Ies participants ont exprim6 16ur gratitude a I endroit duGouvernement qui n'a menag6 aucun effort pour faciliter I'organisation de ce seminairede sensibilisation.

Fait ^ Oveng, Ie 06 Aotit 2003

Le moderateur General

ABENGABEMEKAlPaul

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Pro rainme

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du seminaire de SellsibiliSatiOn

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105 AOllT 2003

09/130 : Arrivee at enregistrement des participants.IOHOO . C6r6monie d'ouverture.

Mot debienvenue duMaire d Oveng ;a)

Intervention du Moderateur General(DPEFS) ;b)

Inte Grition d'un partenaire du projet (COOTdonnateuTJ );c)

Discours d'ouverture (Mrle Sons-prefer d'Oveng) ;d)

11H30 : Suspension des travaux at pause-ca 6 ;: Reprise des travaux (seance PI6ni6re) ;11H45

a) Presentation de in methodologie de tra\, all et. des ino a I'projet) ;

seminalre at presentation generale dub) Presentation des objectifs duPTOjet(DirecteurduProjet) ,

c) R61es'chi projet SI"Gnu chins to cadre de Ia poitiqufaune (DFEFS) ;nationale at pontique sectoi'ielle de in

Question^/reponses/clarificationSCOncernantlespr6sena' I13H30 : Deieuner libre ;

ISHOO : Reprise des tra. \, allx avec exposes thematIques.Theme I:probl^matiqt!edelogestiondclajot4rie, ns es p '

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AOIJT 2003

A OVENG l, IE:^SOS ET 06

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at dons Ies concessions/oresti@res. Cos partict, lier

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(Philippe ADZEL)Theme :CommercialisQiiondelQvioize e ,

Quelqt4esalie}'lionvestperspeciives6conomiqi!es(E -16HOO : QJestion/reponses/clarifications SUT 16s expo '

I '

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18HOO : Suspension des tiaraux.

MERCRE0106 AOUT2003

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16 deroulemeiIt du08HOO: Br6ve synthese SUT

recoinmandations etiou resultats obtenus (moderateur gener

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du Sonci"aire d Gorille de Mengome

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seminalre at premieres. *

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09H15 : Exposes thematiques.

saner"aire at analyse desprobl@mes de IQ consen, atton de IQ/owne.

Proposition d'Ql!ernoiives a"x restrictions (SEME Prosper>I.

TOHOO : Pause cafe

Theme 4 : L'es rit comint, nowtoire Q" service de IQ esiion dwroble desI '

Theme 3 : Lcil, ;gislotionjZ, "reiq"e at, Cornerown, droits d'"sQge dqns Ie

.

yesso"rces foresttores at dz, developpemen! local in1687c;. Cos dt, prqjet Sonci"aire a

GorillesdeMengome onBANG Jean Blaise).

trodiiionnelle) sur Ies populations riverQines cz" Sarict"aire d Goril!es (Philippe

ADZEL).

IOH30 : Question/reponses/clarifications.

12HOO : Deieuner libre ;

ISHOO : Presentation et adoption du communique final;I

16HOO : C6r6monie de c16ture.

a) Presentation du resume de travaux at du communique final

(Moderateur General).

b) Discours de c16ture par Monsieur to Sous-Prefet d'Oveng ;

c) Cocktailde c16ture.

18HOO : Fin du seminalre.

Theme 5: Les impocts de I'exploitation foresttore foodenie at

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MOTDEBIENVENUEDUMA^.. EDELACOlvlT\^runeRURALED'OVENGAUXPARTICIPANTS AU SEIvllNAIREDE

SENsiBiLiSATIONDUSANCTUAiREA GoRiLLESDEIviENGAMEDuos AU06AOUT2003 AOVENG

Monsieur 16 Sous-Prefet de I'ATrondissement d'Oveng ;

Monsieurle Del6gu6 Provincial de I'Environnement at des Forets du Sud ;

Monsieurle Directeur du Projet Saneruaire a GOTilles de Mengame

Leur Majeste Ies Chefs Traditionnels de I'ATTOndissement d'Oveng ;Monsieur to Representant de to Jane Goodalllnstitute ;

Mesdames, Messieurs.

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H in'est particuli6rement agr6able de vous accueillir dans CGtte salle des actes de to

Commune Rurale d'Oveng. -

Au nom du Conseil Municipal, au nom de toutes 16s populations at en mon nom

personnel, je vous souhaite une chaleureuse, bienvenue at un agr6able seiour dans notrecite.

t--

Mesdames, Messieurs ;

Avec 16 lancement du projet Sanctuaire a Gorilles de Mengame, 16 Gouvernement

Camerounais, outre in protection de to biodiversit6 s'attelle a in Iutte contre Ia pauvret6 au

profit de ses populations

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CG vaste programme ne saurait donc 'executer sans to participation effective des

dites populations.

.

.

Le present seminalre qui s'ouvre donc aujourd'hui et qui devra durer deux jours

est donc une heureuse initiative.

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En effet tout developpemeiit veritable devrait s'effectuer primordialGineiit autour

de I'hornme

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passives dans un processus quiles concerne au premier chef.I

I'OSe donc croire que to present seminalre sera pour nous I'occasion de inieux

coinprendre leieu at 16s enjeux contenus dans 16 Sarictuaire a GOTilles de Mengame.

CGtte sensibilisation, a n'en point douter s'av6re n6cessaire a plus d'un titre. Entre

autre, GIIe dolt dissiper 16s apprehensions, 16s inquietudes at Ies incompr6hensions des

populations. CGtte sensibilisation dis-je, doit a coup stir amener nos populations a devenir

de veritables acteurs dans CG projet.

16 termine mon propos en formulant to veux que d'autres seminaires at Tencontres

de ce genre se multiplient dans I'avenir.

Vive in Commune Rurale d'Oveng ;

Vive to Gouvernement du Renot!veau ;

Vive to President de to Republiqtre son Excellence M. PAUL BIYA ;Ie

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Cameroun.

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r~~ ALLOCl. ITION DUDELEG1.11^^DEL'ENVIRONNEMENTETDESI FORETS Dl. I SLID.

Monsieur to sous prefet de I'arrondissement d'oveng,

Mesdames at messieurs,

Honorables participants au seminaire de sensibilisation.

C'est avec un reel PIaisir que je prends to parole CG inarin, a I occasion de in tenue

du seminalre de sensibilisation des principaux acteurs 6voluant dans to zone du projet

sanctuaire a gorilles de Mengame, seminaire qui a pourth6me general<< Conservation deIa faune at exploitation foresti6re au service du developpement local>>.

Coinme nous re savons tous, 16 Cameroun a travers sa pontique foresttore s est

Clairement PTOnonC6 pour :

La gestion durable at participative de ses ressources foresti6res,

La conservation d^ to biodiversit6 en general at de Ia faune en particulier. ^

En d'autres termes, notre pays a opt6 pour un pre16vement tonechi, ordonn6 at

control6 de ses ressources foresttores pour satisfaire 16s besoins reels at presents de CGs,

citoyens, mais tout en pensant aux generations futures. De plus, 16s coinmunaut6s itITa esriverames des massifs forestiers, longtemps 6cart6es de to chose forestiere, sont

consider66s maintenant coinme des partenaires a part Griti6re

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H est donc question au'ourd'hui de prendre toutes Ies dispositions n6cessaires. pour

in mise en OSuvre sans faille 16s id6es mattresses de Ia polltique forestfore de notrejays.Et pour CG haire, 11 est souhaitable de niettre un accent particulier SUT 16s actives tell s que

. .

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in sensibilisation at in formation des coinmunaut6s riveraines, Ia vulgarisation des textes

legales et reglementaires. Car 11 s'agit de convaincre Ies populations at de Ies amener nonseulement a coinprendre, mais aussi a adherer massive merit aux notions fondamenta es e

gestion durable, participative, at conservation de Ia biodiversit6

La zone du projet Sarictuaire a GOTilles de Mengame se presente ainsi coinme unlaboratoire grandeur nature, o0 16s partisans de in mise a ceuvre de in politique oresti6re

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connaissances. ^Et to theme choisi vientGarnero11naise peuvent faire etalage de Ionrs

justeme!It a point nomm6, etant Gritendu que to conservation de in faune at I exploitation

harmonie avec 16 developpementlocal.

foresttore dont Ies activites sont en cours dans in zone, doivent 6voluer en parfaite

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Mesdames at Messieurs,

Puisse CGtte Tencontre nous permettre de trouver 16s voies et 16s inoyens de

pouvoir conduire de inarii6re harmonieuse, I ensemble des activites men6es dans in zonedu PTOjet sarictuaire a gorilles, dans 16 strict respect de in reglementation oresti6re en

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vigueur.

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16 vous reinercie pour votre aimable attention. /-

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DISCOURSD'01. ^VERTl. IREPRONONCEPARMONSIEUR

LE SouS-PREFETD'OVENCAL'OCCASIONDu

SEMINAIRE DE SENSIBILISATIOl\IDES COMMUNAIJTESLOCALES(OVENG05AOUT2003)

Monsieurle Mane de in commune rurale d'Oveng ;

Monsieur 16 Dalegu6 Provincial de I'Environnement at des forets du Sud ;

Monsieur 16 representant de to Jane Goodall Institute ;

Mesdames at Messieurs Ies participants.

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I ,

L'implication des populations riverames at to prise en coinpte de 16urs avis et des

options des autres intelvenants a in gestion des ressources foresti6res sont

devenues depuis to fin du si6cle demier, to passage oblige pour Telever 16 deft de Ia

conservation de Ia biodiversit6 at du developpen;Grit local

En effet, aucune polltique de gestion rationnelle des ressources naturelles

ne saurait plus depuis to demier sommet de R10 (1992), mettre de c6t6 to n6cessit6

d'intogrer 16s coinmunaut6s villageoises dans'Ia'gestion des ressources naturellt:s.

incontournable que doIvent jouer 16s populationsC'est dire 16 r61e

GOTilles de Mengame pour in realisation d!e sesriveraines au sanctuaire a

objectifs : Ia conservation des gorilles at de Ieurs habitats at to developpcmentlocal

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GOTilles do Mengame est un projet du Gouverr!Ginent Camerounais qui constitue

en fait I'un des Instruments de sa polltique for1sti6re codifi6e par in 101 N' 94, '01du 20 ianvier 1994.

I

.

Coinme vous 16 savez tous, to projet d'etablissement du sarictuaire a

^

L,

A travers CG projet, 16 Gouvernement exprime sa volonte non seuleiilent

d'encourager in participation des populations river aines a Ia gestion des lessources

naturelles mais 68alement de jutter contre in pauvret^ en zone rurale tollt enconser\Jant to biodi\, ersit6

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Le Ministere de I'Environnement at des Forets a amsi cr6e dans to cadre de

in mise en CSuvre de ce projet, des forums de concertation tel que 16 ComiteI I

Consultatifoii Ies avis des populations riveraines sont exprim6s et pris en coinpte.

Des exploitations foresti6res ont ate conc6d6es a Ia penph6rie du Sarictuaire at

permettent d'appuyer 16s populations riveraines dans 16 cadre de in realisation des

micro - projets.

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Toutefois, force est de constater que CGs me sures incitatives at structurelles

ne rencontrent encore qu'une faible adhesion des populations riveraines at memes

des autres intelvenants. CGtte attitude s'expliquerait par I'absence d'une

information efficiente at permanente at d'une education appropri6e pour expliquer

a tous Ies acteurs intervenant dans Ia gestion des ressources naturelles du

Sarictuaire, I'importance du projet, ses objectifs et ses perspectives.

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Vous coinprenez donc re PIaisir que j'6prouve d'avoir a presider CG jour 16s

marquant I'ouverture du de sensibilisation desCGTGmOnlGS seminalre

coinmunaut6s riverames au sanctuaire at des autres intervenants a in gestion' desI I

GOTillestransftonti6re de Mengam6-Minkebe a in frontiere Cameroun Gabon dansI I

to cadre de sa mise on OSuvre.

ressources natural16s, organise par re projet d'stablissement du Sarictuaire a

En CGtte circonstance, permettez-inoi d'exprimer a I'organisation

Internationale des Bois Tropicaux, au nom du Gouvernement, au nom des

populations d'Oveng et a mon nom propre, to sincere gratitude du Gouvernement

Camerounais pour I'assistance financiere qu'6116 apporte au projet at plus

particuli6rementpourjltenuedeces6minaire II

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I I

,

A tous Ies participants a CGs assises qui devront durer deux jours, at

particuli6rement a tous CGux venus des auti'es villes, Yaound6, Ebolowa,

Sangmelima, je souhaite une chaleureuse bienvenue ainsi qu'un seiour de travail

des plus agr6ables dans CGtte cite d'Oveng

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Mesdames et Messieurs,

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En faisant des coinmunaut6s villageoises at des autres, es aceurs

incontournables de in gestion des ressources forestieres, 16 Projet ancuai *GOTilles de Mengame consolide 16ur position at reconnait limportance qu Idesormais 16ur accorder dans in prise des decisions relatives a a mise en CSureussie du projet.

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,

application I'une desEn effet, 16 projet voudrait, CG faisant, inertre endes Chefs d'Etat d'Afrique Central sur inrecoinmandations issues du sommet

conservation at to gestion des forets tropicales at recoinman ation p usieureprise par 16 Chefde I'Etat son Excellence PaulBIYA a savoir :

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I,

Encourager Ia participation de nos coinmunaut6s rura es ans a gfaisant,des ressources forest16res dont 6116s sont 16s galdiennes at am6 10r^r

Ieur condition de vie.

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C'est I'occasion pour inoi de rappeler ici que votre seminair^ se tosuite de in 26tne reunion du Comite Consultatifdes coinmunaut6s ca p

au cours demise en CGuvre du projettenu to 21 Avri1 2003 a Sangmelima, reunionIaquelle 16 volet developpement local au projet est effectivemeritlen re

financiere des exploitants forest16rsphase de mise en OSuvre avec in contributionpopulationsperlph6riques a to realisation des micro-projets en av

d'Oveng a travers 16 Maireriveraines. 16 me f61icite de savoir que Ies populationsto ChefCanton ont effectivemerit prisde to Commune Rurale d'Oveng at atravers

part aux trayaux de CGtte reunion.

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Coini evouspouvezleconstater, legouvernementcamero 'menageraucuneffortpourqueceprojetquisuscite e 6gi p

art des populations locales que de in coinmunaut6 interna 'part des populations locales que de in coinmunaut6 in erobjectifs assign6s

I . .

I_ .

Mesdames et Messieurs,Ies hornmes at femme >>s d'Oveng,CG seminalre quiint6resse a coup stir

Iesadultesetjeunes, lesexploitantsforestiersetles oc ,nomm6 pourjeter Ies base d'une information efficiente, to a e

.

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de susciter davantage I'adhesion de toutes to partie prenantes a in problematique

d^ Ia conservation des ressources at du developpementlocal autour du sanctuaire aGoalles de Mengam6-Minkeb6.

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U vous appartient donc cher participants de poser 16s quetions pertinentes

qui vous permettront de inieux coinprendre, to projet de formuler 16srecoinmandations concrete de nature a) permettre une reelle prise en coinpte de

vos inter6ts at une mise en OSuvre satisfaisante du projet.

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I .

,

Pour CG qui est du droit d'usage des populations riveraines, nous voudronsd'examiner Ies conditions actuellesesp6rer que to Seminaire de CG jour permettra

utilisation des ressources naturelles dans at en periph6rie du sanctuaire, afin de

proposer eventuellement des alternatives concretes aux restrictions actuellement, ,

imposees par 1'6xistence du sarictuaire

Mesdames at Messieurs,

I De parl'importancedesth6mes choisis pouri^spirerles communicationsat 16s d6bats, coinme de par in qualit6 des participants, Ies presentes assises inc

semblent d'ores at deja design6s pour rester dan^ histoire de notre actioncommune en faveur de in conservation de to biodiversit6, de 1'6xploitation

forest16re durable or du developpementlocal.I \

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C'est sur CG je declare ouverts 16s travaux du seminaire de sensibilisationdes coinmunaut6s riveraines at Ies autres intervenants a in gestion des ressources

', foresttores du Sarictuaire a GOTilles de Mengame-Minkeb6.

Vive in Cooperation Internationale

L _ .

Vive I'ATTOndissement d'Oveng

Vive to Cameroun.

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QUIDLQl. IES QUESTIONS ETPREOCCl. IPATIONSSOl. ILEVEESLORSDES

DEBATS I

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ANNEXE3

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PRINCIPALESPREOCCUPATIOl\Is DESPOPULATIONSET

QUELQUESRESOLUTIQNSAPPORTEESI) CG que prevoit 16 PTOjet en mati6re de formation sur Ies alternatives a in chasse ;

2) Les raisons qui ont in11it6 en faveur du d6placement du siege du projet a Oveng ;

3) Le devenir des micro projets initi6s par I'operateur economique partenaire du

projet dans sa premiere phase ;

4) La periode a Iaquelle Ies limites definitives du saneruaire seront connues at

I'attitude a observer par Ies populations en attendant ;

5) La possibilit6 de financer Ies micro projets individuels ;

6) Le devenir des villages qui se trouveraient a I'mtoneur du sanctuaire apres

delimitation definitive ;

7) Les possibilit6s de creation des fermes 6coles en we de former Ies groupes ;

8) Les possibilit6s de simplifier in procedure de d6dommagement des populations

sinistr6es par 16s d6gats Causes par Ies betes en in ramenant au niveau de in

direction du projet ;

9) Les Grit6res de choix de certaines chefferies au seminaire ;

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10)L'application de in regiementation en mati6re de chasse qui differe d'une localite.

a une autre ;

11)Les possibilit6s de decentraliser Ies instances decisionnellesjusqu'au niveau des

villages ;

12) Les possibilit6s d'augmenter 16 nombre d'6cogardes natifs des villages riverams ;

13)Les a\., antages concrets directes 11ue peuvent tirer 16s populations du sarictuaire ;

14)Le r61e que peuvent jouer Ies 6coles dans to processus de sensibilisation ;

15)Les dimensions exactes de to bande agro-pastorale ;

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16) L'extreme perm6abilit6 de nos frontiere$ ;

17)La materialisation/delimitation physiqu des differentes zones ;

18)Le reglement des conflits en CG qui con erne 1'6xploitation forest16re ;

-I\^.

I .

19) Les activites de in Jane Goodall Institute. ;

20) La coinpatibilit6 Gritre exploitation forest1616 at conservation de Ia biodi\, ersit6 ;

21) Le coot de production d'un aulacode ;

22) L'attitude a adopter face a une carcasse d'une esp6ce protegee abattue par une

tierce personne ;

23) Le r61e de in femme dans Ia mouvance de I'esprit coinmunautaiTe ;

24), Les droits d'usages reconnus aux populations a I'interieur du sarictuaire ;

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25)Les inoyens de contr61e des forestiers qui campent en brousse at font pression sur'Ia ressource faunique ;

26)L'impacte des travaux de in Jane Goodalllnstitute dans in zone

by Quelques elements de reponses at resolutions.

-C'est un probleme important at pertinent.

La formation en mati6re d'61evage au niveau de to zone du projet SAGAvlest unepriorit6. n va donc falloir porter se probleme a I'attention du comite directeur pour qu'ils'y penche to PIut6t possible car to resolution de CG probleme est un inoyen de securiserIes ressources fauniques.

-Un sanctuaire a gorilles a Oveng parce que certaines etudes ont montr6 qu'il y aune forte concentration des gorilles dans in zone.

-Ie projet n'est qu'a sa phase d'implantation at meme Ies premiers Tetomb6s sqntdeja perceptibles et 16 reste suivra soyez seulement patient.

-D'apr6s to MINEF lots de son demier passage ici, I'operateur economiqueNASSAR n'est plus consider6 coinme partenaire du projet SAG/I\, I at a CG titre ne doitplus intervenir dans 16 projet car it ne s'est pas Gritendu avec 16 Gouvernement pour tosuite du projet.

-S'agissant dU dGVGnir des projets initi6s par CG demier, GettG question doit 6ttGanalys6e a un tr6s haut niveau. On portera donc a in hi6rarchie CGtte preoccupation.

-On devra sensibiliser I^ MINEF en sa double qualit6 de president du comitedirecteur du projet SAGAvl at de meinbre du gouvernement pour qu'on puisse rapidementtrouver une solution a CG probleme.

-Le probleme des projets individuels est diff;GIIe a resoudre. Et Ies bailleurs defond en general ne financent pas Ies individus mais Ies groupes. U faut donc que I'id6e deregroupement face son chemin sur to zone du projet SAGAvl: c'est une n6cessit6

-11 a deja et6 dit plus haut que CG probleme sera porter a in hi6rarchie pour

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examiner Ies possibilit6s d'intogr rtous 16s autres acteurs (MAIRIES, ONG, etc. ..) '

-C'est un probleme aussiimportant que re tout premier en mati6Te d'alternativ a

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Ia chasse. Maiheureusement in 101 ne prevoit pas de d6dommagement dans CG dans CG Gas.Qu'une action solt entreprise par I'intermediaire de vos 61us du peuple pour prevoir CGd6dommagement.

U va 68alement falloir s'organiser pour monter facilement to dossier 16s affichesont ate placees a O\'eng pour re recrutement des cadres a certains postes de responsabilit6maiheureusenient on a requ aucune demande de Ia part desjeuneS d'Oveng

Par rapport aux bourses d'etudes, Tien n'est prevu toutefois c'est unepreoccupation importante qui sera port6e a 1'0rgane directeur du projet

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un choix en fonction d6 in proximit6 de certains villages.

-11 y a deux alternatives : soit on applique in 10i at on Ies d6place soit alors onengage des negociations pour que chaque parties face un certain nombre de concessionsVotre preoccupation est fond6e at legitime mais on ne peut pas prendre une decision quivous mettra en difficult6.

-11 faut toujours aller aux reunions de sensibilisation at vous serait 6difi6 dansbeancoup de choses.

-Respecter CGs periodes de chasse

-Travailler en concertation avec Ies 6cogardes ne 16s ftiyaient pas.

-Ia 10i estla meme par tout.

-Un organe de concertation a deja 6t6 cr66 c'est re comite consultatif at Iespopulations sont meinbres a par Griti6re de CG comite. Sil'information ne continue pas acirculer on prendra des resolutions fermes a Ieur encontre.

-On ne peut pas recruter 16s 6cogardes si on a pas Ies inoyens de 16 faire.Toutefois, c'est une chose envisageable

-On en a par16'longuement depuis 16 matin discuter avec Ies experts en apartheid.

-Nous vous avons expliqu6 que 10rsque Ies gens se regroupent it est beaucoup plusfacile pour eux d'obt nir Ies financements a condition qu'ils manifestGrit eux-memes uneambition at une reell volonte a realiser Ieur micro projet.

-Dans 16 cadre de in realisation des micro-projets, to projet SAGM va construire16s 6coles at 16s equiper en tables bancs

-En CG qui concerne in documentation du PTOjet, it faudra approcher to Directeurdu projet

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-15 villages seulement on ate budgetis6s par arrondissement donc it fallait op6rer

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-3 kin c'est un;: proposition mais Ies discussions vont continuer. Rien n'est encorearr6t6 suitout qu'auc e decision ne sera prise sans votre avis.

-CG probleme dolt erre port6 a Ia connaissance des autorit6s admi istratives car

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c'est une situation tr6s delicate

-Appliquer in 101 sur to viaride Griti6rement protegee qui se Tetrouve au Camerouncar it est difficile de prouver qu'GIIe provient des pays voisins.

-Nous avons envisage in creation d'une 6cor6g'ion (Line cooperation Gritre 16Cameroun atto Gabon) pour proteger 16s esp6ces

-On peut 6galement envisager 16s patrouilles trailsfrontali6res. Doric on a eiIvisag6un PI'ojet trailsfrOntalier qui eSt en train dG prendre Corps

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-La Jane Gooddall Institute insiste beaucoup plus sur to prevention des conflits.Doric vous'avez ate prevenus en mati6re d'impact a vous de continuer in sensibilisation auniveau de vos families.

-La zone d'intervention de in Jane Gooddall Institute est assez vaste (educationenvironnementale, developpement rural, I'amenagement) mais pour to moment it s'entient a un accord qu'il a sign6 avec re IvrrNEF dans 16 cadre du SAGA, ^I.

-Les projets vont nattre des resultats des inventaires. Toutefois, en dehors dusanctuaire, a I'interieur des IJFA it y a des plans d'amenagement quiles prevoient.

-11 y a d'un core I'exploitation qui se fait dans 16s zones penph6riques dusanctuaire at a I'interieur s'est Ia conservation ou I'exploitation pas a lint6rieur, it varied'un producteur a un autre salon qu'on veut faire un 616vage de base ou rentable.

-La 10i c'est in 10i, it vaut inieux in Iaisser.

-11 est imp6rieux d'impliquer 16s femmes dans tout processus de developpement. AGet effet 10rs des prochaines sensibilisations 11 faudra inviter certaines femmes. innuentes

-C'est I'ensemble des informations collect6es qui vont nous permettre de redigerun plan d'amenagement at CG n'est qu'a ce moment qu'on tiendra coinpte de toutes 16spreoccupations. Au stade actuel on ne peut pas vous permettre de pen6trer dans tosanctuaire.

Jane Gooddalllnstitute est Ia pour nous aider a mener notre PTOjet de creation du

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SAGAvl ' terme. Elle n'est pas Ia pour se faire de I argent. A ^e titre sa satisfaction estscientifique, acad6mique at morale.

-Etablir formellement un reglement intoneur dans 16s societes forestIeres.

-Les 6cogardes peuvent organiser des systemes de patrouilles

contr61e at transmettre Ies-Les populations GIIe-meme doivent participer auinformations aux 6cogardes.

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y aura des impacts c'est meme notre raison d'etre ici ar quoi qu'11 en soit noussommes un facteur de changement donc on va mesurer 1'1mpact

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TEMOIGNAGE D'UNPARTICl:F'ANT(Elited'Oven )Monsieur 16 sous prefiet d'Oveng ;Monsieurle Del6gu6 Provincial de I'Environnement at des Fort d S d ;Messieurs Ies exposants stintervenants ;Mesdames at Messieurs 16s seminaristes ;Chers auditeurs.

U in est particuli6rement agr6able au nom detous les artici ants ici ' t drendrelaaroj*If d P. '.'p SiCipr6sentseprendre laparolea to fin de ce seminairepourremercier articuli6rem tM IDel6gu6 Provincialde I'Environnement et des Forets du S d t ffdingeantles travaux pourl'organisation de CG seminaire quinous aura re ' d 02JourS.

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En fait, a mon humble avis, nous aurons Tetenus 02 0ints es^Grit' I I'surla gestion de in foret at de 1'6nvironnement et, I'autre surla reservat' d I f

CG seminaire, 16 tout premier dans son genre vient a oint nomm6 c ,permet de lever I'equivoque Gritre exploitation foresttore et conservation de Ia f *t dto faune. Certes, nous 6tiOns deja habitu6sla. ne parler que de I'ex 101tat' f t"toutes ses retomb6es en infrastructures at en revenus jinm6diats, au d6triment depouvait nous apporter to preservation de Ia faune at de to vegetation.

Grace donc a CG seminaire que vons venez de dispenser aux populations riveramesdu projet du sarictuaire a gorilles de Mengam6, at j'en suis stir, cha ue artici ttirera profit at que to message sera bien transmis dans tout I'arrondissement.

M'appuyant particuli6rement sur I'mtervention de Monsieur Phili e Auzel,cite: << tout CG qui s'est pass6 au depart etait POSitif; mais que vo ons no sactuellement? Tant que to braconnage existe, to population consommant du Ib'augmentant, bient6t CGIui-ci finira at ainsila Iutte pour Ia conservation n'existe Itoujours SGIon Iui, <<si toute in foret est devast6e, o0 vivrcnt Ies animaux ue nousvoulons proteger? Bien stir, I'exploitation foresti6re nous apporte de I'ar Grit, derealisations villageoises, amsi de suite, mais certains desavantages ne sont as a Tohiber :par exemple, debauche de nos filles voire nos 6pouses, in propagation de in maladie dsi6cle :je nomme to VIH/SIDA at d'autres inauvaises choses que nous ouvons jin o'

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Puisse notre projet nous Telever de a pauvret6.

Pour terminer, Monsieur re Del6gu6, chers exposants at intelvenants, une fois deplus, je vous reinercie pour votre clan6 a toutes nos preoccupations parfois tracassantes et

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pertinentes

Mais nous Tetenons trois grands inots : 6viter 16s suspicions ; faire confiance a nospartenaircs at VChiculer 16 bon message.

16 vous rcinei'cie.

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DISCOURSDECLOTUREDEMONSIEl. IRLESOUSPREFETD'OVENGAL'OCCASIONDtISEMINAIREDESENSIBILISATION

DESCOMMUNAl. ITESLOCALES.

(OVENG LE 06AOIJT 2003)

Monsieurle Maire de to commune rurale d'Oveng ;Monsieur 16 Del6gu6 Provincial de I'Environnement at des forets du Sud ;Monsieur to representant de Ia Jane Goodalllnstitute ;Mesdames at Messieurs 16s participants.

Nous voici arrives a in fin des travaux du seminalre de sensibilisation descoinmunaut6s locales du sanctuaire a gorilles de Mengam6.

A I'ouverture de CG seminalre hier matin, je vous at fait part des attentes dugouvernement at de nos partenaires techniques at financiers au terme destravauxde CGs deux jours de seminaire qui avait pour Gritre autres objectifs :

De presenter to cadre de mise en CSuvre des activites afin d assurer unI)developpement concert6, plus 6quilibr6 at durable dans 16sarrondissements concern6s, mais 6galement d'asseoir Ies bases d'unemeilleure gestion de Ia faune dans 16 sanctuaire, 16s UFA et, to zonetampon

2) D'amener Ies differents acteurs a une prise de conscience deI'importance ^u projet at une connaissance actualisee at partag6e des^enjeux actuels at des problemes Tencontr6s par eux ;

3) De parvenir a un ensemble d'engagement parles partenaires en

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Au regard de in densit6 des exposes des personnes ressources, des d6bats parfoishouleux qui s'en sont suivis at de Ia pertinence de vos preoccupations ainsi que desrecoinmandations que vous avez formu16es, je me rejouis du fait que CGs attentes ont 6t6largement comb16es.

Vous avez pendant deuxjours de travailintense analys6 avec be aucoup de,

presence sur 16s questions de conservation, d'exploitation durable et dedeveloppemeht. I

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pertinence et de realisme has problemes soumis a votre examen.

Tout Gela ternoigne du flit que in participation 6th collaboration de toUs IGS Iacteurs ne sont pas seulement u e n6cessit6 mais rev6tent un caract6re indispensable SInous voulons asseoir Ies bases d'une In Gilleui'e gestion de in faune dans 16 sanctuaire.

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16 vous folicite donc tr6s sincerement pour Gette precieuse conti'Ibution

A tous Ies participants, je diraitout silliplement que vous aviez ate edifies surI'importance du projet, ses enjeux actuels at des problemes Tencontr6s par 16s differentsacteurs. 16 vous exhorte donc en Tetour a restituer CGs enseignements or resolutions a tousvos freres at scours qui n'ont pas assist6 a CG seminalre et ce, dans 16s me 11/6urs delais

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respectives car CGci est une condition sine que none pour pretendre ben6ficier de tosoilicitude du gouvernement at meme de in coinmunaut6 des bailleurs de fonds I

En CG qui me concerne, je puis vous assurer que conform6ment a vos suggestionstout au long des travaux, d'autres Tencontres de CG genre vont suivre dans un avenirtr6sproche.

I I16 vous exhorte 6galement a cultiver un esprit de groupe dans vos coinmunaut6s

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Ie me ferais 16 devoir de transmettre a qui de droit vos pertinentes doleances atpreoccupations au suiet :

de in formation des populations en mati6re d'616vage des poulets, POTcs,poissons etc. ..des limites definitives du sarictuaire ;du devenir des projets initi6s par to precedent operateur economique ;Du d6dommagement des populations sinistr6es par Ies betes etc. ..

Ie vous demande donc en Tetour que chacun des differents acteurs du projet en CGqile concerne assume PIGinement ses responsabilit6s conform6ment auxresolutions et recoinmandations prises 10rs de CGs assises.

Tout en vous souhaitant un bon Tetour dans vos localites respectives, jedeclare CIOs 16s travaux du seminalre de sensibilisation des coinmunaut6s locales

d'Oveng.

Vive in Cooperation Internationale ;Vive I'Arrondissement d'Oveng ;Vive re Cameroun.

Ie vous reinercie.

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EXPOSESDESDIFFERENTSINTERVENANTS

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ANNEXES

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I I.Presentation du projet, de in me^thodologie at des'objectifs

ParMonsie"rNNA FrancisD"rubdDirectez, r of 11 Prey;at.

Monsieurle Maire de Ia Commune Rurale d'Oveng,Monsieur Ie Del6gu6 Provincial de I'Environnement at des For^ts duSud,Chers participants ^ ce seminaire,Mesdames at Messieurs,

Permettez ino1tout d'abord d'exprimer au nom du Projet d'Etablissement duSarictuaire a GOTilles de Mengam6-Minkeb6 a to frontiere Cameroun-Gabon nos vifsreinerciements ; a S. E. M to Ministre de I'Environnement at des Forets Chief TANYlMBIANYOR CLARKSON OBEN at a I'Organisation Internationale des BoisTropicaux pour avoirrendu possible I'organisation de CG seminaire CGjour a OVENG.

Coinme vous pouvez re savoir, to politique foresti6re du Cameroun, codifi6e par in10i 9410/1du 20 ianvier 1994 et ses d6crets d'application vise non seulement a conserverIa biodiversit6 mais 6galement a mettre en evidence in strat6gie du Gouvernement de faireparticiper to secteur Foret-Environnement au developpement SOCio-economique deszones rurales en impliquant 16s populations locales, Ies ONG, Ies operateurs economiquesdu secteur attoute to coinmunaut6 Internationale.

I Les projets ou cadres d'activites global at multi-act^urs .sont des inoyens d'appuiou inieux des instruments permettant de mettre en oeuvre Ia pontique sectorielle d'unpays.

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du seminaire

, fjDans notre Gas, re PTOjet d'Etablissement du Sarictuaire a GOTilles Transfronti6re

de Mengam6-Minkeb6 a to frontiere Cameroun-Gabon constitue I'expression concrete deI'engagement du Cameroun pour in conservation de to faune, I exploitation forestforedurable et, in Iutte contre. to pauvret6.

kirisi, dans re cadre de in Tencontre d'aujourd'hui, in premiere du genre, it noussemble indiqu6 de commencer par presenter 16 Projet de inarii6re br6ve , ses objectifs,son importance, Ies acteurs en presence, re niveau d execution du Projet, 16s difficult6s at

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leserspectives. I

Pour in suite, vous me permettrez de in exprim r en langue vernaculaire, : 16boulou, non pas que CG soit GIIe que je maltrise 16 plus, mais seulementj CStime que c est

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6116 qui solt in plus adapt6e pour Ia circonstance.

BREFRAPPEL DEL'HISTORIQUEDUPROJET

Adoption : 1995Rest6 longtemps en veilleuse pour des raisons de conjoncture, 16 Projet trouve en 1997 ento personne du Directeur General de in SoFOPETRA (Mr NASSAR Bouhadir ) unpartenaire financier. Septembre 1997 signature de in Convention de collaboration entreMINEF/soFOPETRA.

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-' 3 ans de collaboration, I'experience n'a pas 6t6 concluante.I ,,.

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^ Amsi, to Gouvernement Camerounais, soucieux de realiser CG Pro'et, si ne en AvrilI 2002, un accord de Projet avec I'01BT (Organisation Internationale des Bois Tropicaux

) dans to cadre du financement du Projet.En Aotit 2002, un protocole d'accord est sign6 avec to Jane Goodalllnstitute dans 16cadre de in Techerche dans to Sanctuaire at de I'appui de CGtte ONG a I'amena Ginent duSarictuaire.

LE SITE

Le siege du Projet se trouve a Oveng. Mais 16 Projet est localise dans 3ATTOndissements Oveng, Djoum, or Mvangan. Le Sarictuaire a une superficie estim6e a110000 ha atto projet se d6ploie dans trois arrondissements (Oveng, Djoum at Mvangan)

OBJECTIFS ( Global)

Contribuer au developpement d'une approche intogr6e a in conservation desGOTilles at 16urs habitats at a I'elaboration des mecanismes visant a accrottre 16spossibilit6s de revenus pour les coinmunaut6s locales.

OBJECTIFSSPECIFIQUES

Initier un processus de participation coinmunautaire visant Ia conservation desressources du Sarictuaire de Mengam6 at de sa zonetampon.

Initier un processus de cooperation Gritre to Cameroun at 16 Gabon pour in gestioncommune des Sarictuaires de Mengam6 at de Minkeb^

RESULTATSATTENDUS

Le projet sera mis en OSuvre en plusieurs phases dont in premiere qui a commence re 13Septeinbre 2002 devra durer 24 ino1s. U sera question pendant CGs phases de :

- Etablir I'mfirastructure de gestion du Sanctuaire ;Faire connaitre aux populations locales at autres intervenants 16s objectifs

d'Amenagement des Sarictuaires Mengam6-Minkeb6 ;- Elaborer Ies directives de gestions des forets de production adjacente au Sanctuaire at deIa gestion de in zone tampon ;

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, - Etablir 16s structures de cooperation transftonti6re ; ,

- Elaborer un plan d'amenagement conjoint pour es SanctuairesMinkeb6.

LES VOLETS DllPROJET

I) Polet consen, ,znO, , (Ie In bio(liversit, ;

Le Sarictuaire a Gorilles de Mengam6 est une aire plot606e o11 re GOTille ben6ficie demanicre speciale d'une protection absolue. Mais Ies GOTilles ne soilt pas Ies seulsanimaux a beneticier d'une protection au Sarictuaire. Toutes 16s autres CSp6ces animalesat meme Ies esp6ces VCg6tales ben6ficient d'une protection fonction de ICUr raret6

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de Mengam6 at de

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2) Polet exploit"tio"foresti^rein est mis en CSuvre par Ies exploitants forestiers industriels. U s'agit pour to Projetd'daborer des directives pour Ia gestiorvdes UFA at de 16s contr61er afin de s'assurer deI'exploitation durables des ressources. Pour 16 moment 8 UFA sont conc6d6es enexploitation foresti6res a in perlph6rie du Sarictuaire.

3) Le volet recitercheLe sanctuaire est consider66 coinme un laboratoire SGIentifique ou devront se deployer denombreux travaux de Techerches et etudes sur Ies primates. CG volet sera mis en o3uvrepar une ONG Americaine, to Jane Goodalllnstitute.

41 Le volet, ;coto"rismeL'6cotourisme est un autre inoyen du Projet de g6rer de inarii6re rationnelle desressources fauniques du Sarictuaire at de contribuer au Developpement SOCio-economiquedes populations riverames. Les gorilles, 16s sites interessants, existant dans 16 sanctuairepeuvent induire une destination 6cotouristique privi16gi6e.

51) Le volet of, ;veloppeme"t r"r"I16 volet doit 6tre mis en CSuvre avec in participation des populations riveraines pour 16urpropre in ter6t. Le sanctuaire est venu imposer des restrictions aux habitudes, 11 fautdevelopper d'autres OPPortunit6s at alternatives SOCio-economiques.Ainsi avec 16s redevances forestfores d'amenagement pay6es par Ies concessionnairespenph6riques, avec 16s 50 F CFA Iha 16s populations beneticieront de in realisation desmicro projet dans Ies domaines de :

L'agriculture, I'61evage du gibier, in co^struction des etangs piscicolesA c6t6 de CGs contributions, 16s concessionnaires devraient 6galement participer deinarii6re volontaire a Ia realisation de certains CSuvres sociales telles que :

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- Construction des centres de sarit6/6coles ;- L'electrification rurale.

Le Jane Goodalllnstitute contribuera 6galement pour 16s realisations des micro-projettoutcoinme to Projetlui meme en 2"' ann6e.

NIVEAUACTl. IEL D'EXECUTIONDl. IPROJET

- L'amenagement des points d'eau ;-L'ouverturedesroutes; I '

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- Creation Comite Directeur/Colliit6 Consultatif. (Plusieursr6unions ont deja ate ,

-Accorddeprotocolespourl'efcutionduProjetsign6; Itenues).

- Convention de collaboration a ec in Jane Goodalllnstitute ;

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- 15 CGogardes form6s, un chauffeur, un gardien recrut6s ;8 LTA attribu6es at 16s scieries seront mises en place bient6t a Oveng et a

Djoum ;- 2 VChicules, 4 inotos pour Iutte anti-braconnage achet6s ;- Bureautique complete plus materiels de terrain ;

Lutte anti-braconnage se fait au quotidien, resultat (diminution sensible dubraconnage) ;

- Le canevas POUT I'elaboration des micro-projets est en COLIi's de finition- La sensibilisation de tous 16s villages riverains

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PROBLEMlBS

Destruction des cultures par 16s animaux ;Absence de definition des limites du Sarictuaire at de in zone tampon ;Absence de definition des droits d'usages ;Recrutement de toutle personnel non achev6.

DOMAINESD'INTERVENTIONSPRIORITAIRES

Renforcement des capacit6s operationnelles des 6cogardes- Prestation serment,~ Formation inilitaire et en refoulement

Renforcement des capacit6s des populations locales sur I'identification, I'elaboration at in- conduite des micro-projets ;- Recrutement du personneltechnique ;- Demande des contributions 50 F CFNha aux UFA penph6riques pourr6aliser

16s projets.- Construction des infrastructures de gestion, conduite des etudes biolosiques

CONTEXTE

Le 17 juin 2003, Le Ministre de I'Environnement at des Forets a effectu6 une visite detravailici a Oveng. Au cours de Gette visite, une seance de travail a ate faite a Ia salle deIa Maine regroupant Ies populations at autres. A L'issue de Gette seance de travail,diverses preoccupations sont lessorties mettant en bonne place I'ignorance du projet,I'importance des enjeux du projet par Ies populations at CG inalgr6 de nombrc, uses seancesde sensibilisation faites par Ies autorit6s at par 16 personnel du Projet.

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Le 19 juin 2003, une reunion du Comite Directeur s'est tenue a Ebolo\\ a au terme de, ., , *

Iaquelle 16 plan d'operation annuel du Projet a 6t6 adopt6CG plan d'operation a programme 1'0rganisation de 03 seminaires dont Geluid'aujourd'hui a OVENG. En effet, IC Projet d'Etab!issement du Sanctuaire a Goalles deMengame est un projettout nouveau. De nombreux problemes persistent encore dans samise Gn OSuvre reussie :

- Le braconnage ;- L'identification des be soins prioritaires des populations ;

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. L'adhesion libre des p pulations

- La realisation des Gaules sociales- L'absence de unlgaris tion de in 10i forestfore

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- L'absence d'un esprit coinmunautaire pour 16 developpement local/conservationdurable des ressources

- L'absence d'alternatives alimentaires

- L'existence de nombreux acteurs aux inter6ts divergents

C'est donc pour trouver quelques solutions a CGs nombreux problemes at afin de inertredefinitivemerit sur des bons rails 16 projet Saneruaire a GOTilles de MengameMinkeb6que 16 seminaire a et6 programme.C'est to premier seininaire sur Ies trois programmes dans Ies ATTOndissements concern6s(Oveng, Djoum, Mvangan)

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. Cetteconcertationapourbut(objectifs) .- De recueillir vos opinions sur Ia bonne mise en o3uvre du Projet- De vulgariser Ies textes reglementant Ia gestion des ressources- Sensibiliser sur Ies enjeux du Projet, sur 10s objectifs et strategies deploy6s

RESULTATSATTENDUS

Au terme de CGs assises, 16s resultats attendus sont :- Les objectifs d'amenagements du Sanctuaire sont connus at meme I'importance

du Sarictuaire comprise ;- L6s strategies et Ies enjeux du Projet sont apprehend6s ;

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- L s textes et 101 94/01 sont vulgaris6s ;

'*"~hymn"'"~'~fly""- L, s axes de developpement a privi16gier dans 16s differe tes zones penph6riquessont identifies

- Les impacts do I'exploitation foresti6re connus ;- L'engagement des acteurs (populations riveraines)

inarii6re coinmunautaire est aminorc6.

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I IPRESENTATIONDELAMETHODOLOGIEDETRAVAILETDES

MODALITES(ParNNAFrancisDurand)

Le seminaire est programme POUT 2jours(05 at 06 Aotit 2003).

Grandsth6mes a aborder :

La gestion de in faune at Ia commercialisation de in viaride de brousse dans 16s airesprotegeesLa legislation foresti6re, et 16 droit d'usageLa gestion durable at coinmunautaire desressources atto developpementlocal

PRESENTATIONDESTHEMES

Lesth6mes seront present6s par :Le Del6gu6 Provincial de I'Environnement at des Forets du SudLe COOTdonnateur de in Jane GoodalllnstituteMETOGAGilles

M SEI, IE ProspereMlvlBANG JeanBlaise

30 minutes/ presentation/expose30 minutes/expose pour questions et clarifications apr6s presentation du Projet par reDirecteur du Projet et expose des r61es par 16 del6gu6 Provincial de I Environnement etdes Forets du Sud

Potir un bon deroulement du seminaire, nous avons pens6 que pour Ies partigipants enprovenance des villages riverains, ils recevront un perdiems de 10 000 F1jours etantGritendu que 16 nombre de participants attendus a doubleNqusvousrecommandonsl'auberged'Oveng. I ,Les participants d'Oveng recevront un forfait quileur sera reinis a to fin des travaux

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L'organisation de I'atelier n'assure pas to repas de inidi in meme CGIui de in nuit. IIS sonta Ia charge des participants (coinpris dans 16 perdiem).Une pause cafe/jours sera assuree par I'organisation de I'atelier.

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ExposeMengame dams Ie cadre de Ia pontiquepontique sectorielle de in faune >>

sur Ies <<R61es du projet Sanctuaire ^ Conlles deforesti^re nationale at de in

ParABENGABEMEK, 4Paul

Deil@g"6 Provincialde I'Environnemeniet desFor@ts d" SI, d.

L'expose s'articule autour de cinq points essentiels :

I. 111TRODUCTION

2. 1<,\FFELDES POLITIQUES :Politique foresti6re nationale ;Politique sectorielle de in faune

3. NIVEAU ACTUEL DE I, ^USE EN (EUVRE DES POLITIQUES ETPRIl. {C^ALES CONTRAINTES

4. CAS DUPROJET SANCTUAER. E AGORILLES DE^^ENGAlvlE : SESROLESDANS LES POLITIQUES:FOREST^ERES NATIONALE ET SECTORIELLEDELAFAUNE.

5. CONCLUSION.1.1ntroduction.

- Rappel du theme ;- Rappeler qu'on se limitera a 1'6ssentiel. Pour Ies details, Ies participants poseront

des questions at des elements de reponse seront apport6s.2. Rappel des politiques :

2.1-{"pontiq"eforestit^re matio""re ;Deux id6es forces sous-tendent CGtte politique :I. ,a gestion durable at participative des ressources forestfores

La preservation de Ia biodiversit6.Gestion durable :

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Exploiter rationnellement 16s ressources forest16/6s (nore, faune, prodi:'sforestiers non jigneux) en ne prelevant que Ies quantit6s n6cessaires a in satisfaction denos be solns reels at actuels, tout en pensant aux generations futures.

NG pas tout exploiter GII un jour : ben61icier continuellement des services at desdevises procures par CGs ressourcGS.

Se rappeler que CGs ressources appartiennent a in coinmunaut6 nationale at non aun individu ou un groupe de privi16gi6s

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Gestion artici ative

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onsiderer desormais 16s populations rurales riveraine des forets coinme des

lanenairesapartGnti6TG; I, *Fail'e ben6ficier a CGs populations ICS ICtomb6cs de 16xploitatioii desressources forest tores (exploitation forestiere, chasse sportive, etc. . ).Permettre aux populations d'acqu6rir des portions de forets at 16s g6rer GIIes-memes (forets coinmunautaires, zones coinmunautaires de chasse).

Pr6ser\, ation de in biodiversit6.U est question de faire desormais attention POUT garder presentes dans 16s

differents 6cos}, sternes, toutes Ies esp6ces animales et v6g6tales car GIIes constituent esmaillons essentiels des grands 6quilibres naturels. La dispai'it10/1 d une seule espece peutGritrainei des modifications irreversibles at graves de consequences

C'est pourquoitoute exploitation d'une esp6ce donii6e dolt faire I'obiet uneprofonde reflexioii (etude d'impact en\, ironneiilental) pourjuger de I'OPPortunit6 de Getteexploitation.

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" 2.2. Lapolitiq"e sectorielle de ICf@""e.Pontique resumee dans son objectifglobal a savoir : Kin conservation at in gestion

durable des ressources fauniques. )>Conservation :

Prelever 16s quantit6s n6cessaires a nos besoins reels, at penser aux generationsfutures.

3-Niveau actuel de mise en GBuvre des pontiques at principales contraintes.3.1-Pontiq, ,eforesti@re notionala

3.1. I-Gesiion dorob!e des resso"rces 1/8/18"ses.- Attribution des forets (VC, concessions) par adjudication.- Obligation aux attributions des concessions d'61aborer Ies plans d'amenagement

at Ies soumettre a I'approbation du MINEF.- Contraintes :

a) aucun plan d'amenagement approuv6, aucune mise en OSuvre, exploitation surlabasecontratsd'exploitationprovisoire. I

' b) Irisuffisance des inoyens mis a to disposition des services forestiers pour suivi atcontr61e des activites dans 16s concessions.

3. I. 2-Gestion porncjpoiive. -coinmunaut6s riverames (taxesAttribution des forets coinmunautaires aux

foresttotesplusconsistantes). *- Quote part redevance foresti6re aux populationsrevue a in hausse.- Contrainte : extreme denuement des populations obligees de faire appel a des

panenaires (montage dossiers, redaction plan simple, expl^itation at transformation).3.2-Pontiq"e sectorie!Ie de ICf"""a

Pour Ia mise en GBuvre de in polltique sectorielle de in faune, Ies activites suivantesso t a envisager.

3.2. I-incleaiiondesoiresproi, ;gees. I- Objectifnationa1 = 30910 de Ia superficie nationale.- Situation actuelle = 149-'0 de in superficie nationale.

Des efforts restent a faire pour atteindre I'objectifglobal.3.22-Surveilloncepermonenle des airesprot, ;gees.

- elaboration d'une strat6gie de Iutte contre 16 braconnage,- Creation d'un comite national at des comites provinciaux de jutte contTe 16

contre 16

Notion identique a celle de Ia preservation deja expliqu6e.Gestion durable :

L.

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L, .

braconnage., Principale attribution: in mise en OSuvre de to strat6gie de Iutte

I ^--^-^-"-^"---"-----^-~-~-Ibr connage.

Pour CG faire, it faut :

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Connaitrelaressource(inventairefaunique), ,Elaborer at faire approuver Ies plans d'amenagement des aires protegees,Mettre en OSuvre 16s plans d'amenagement approuv6s,Suivre at 6valuer 16s plans d'amenagement.

32.4-Lci of</11/1/10n des leg/es ofe ges/10/1 dinnb/e des less0!11ces101'CSii6/'CS.- chasse traditionnelle,- chasse coinmunautaire,

- chasse sportive.

-

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38

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Contraintes: sensibilisation, formation at information des populationsirisuffisantes.

4-Cas du sarictuaire ^ gorilles deMengame. IQuels sont Ies principaux r61es que to projet sanctuaire a gorilles de Mengame

peutjouer dans 16 cadre des polltiques forestfores nationale at sectorielle de in faune ?Pour, repondre a CGtte question 11 est souhaitable de :

Rappeler iciles differents volets du projet qui sont :' to conservation de Ia biodiversit6,' I'exploitation forest16re,' I'6cotourisme,' Ia Techerche,' 16 developpement.

at a in Iumi6re de CG qui precede, parler PIut6t des r61es que Ia zone du projetpeutjouer ;Ia zone en question etant constitu6 :

' du saneruaire a gorilles proprement dit,' des villages riverams du sarictuaire,' de 08 ERAS.

Ainsile r61e principal jou6 par 16 projet n'est aUtre chose que in mise en OSuvre des id6esmattresses des politiques forest fores nationale at .sectorielle

On peut ainsi citer :4.1-L" conserv"tio" ofe IC biodiversit, ;.

H est question d'appliquer en grandeur nature in politique du gouvernement enmati6re de conservation de in faune et de in flore.

Le gorille ben6ficie d'une protection absolue, it en est de meme des autres grandsmainmif6res. I

4.2-L'exploit"tio"foresti^reMise en CSuvre en collaboration avec 16s operateurs economiques titulaires des

titres. 08 ERAS conc6d6es en exploitation so t concern6es. n s'agit pour to projet decontribuer :

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au maintien de I'ecosysteme forestier at sa diversit6 ;6.1a preservation de to faune presente dans 16s UFAs ;animplication des operateurs economiques au developpement local.4.3-L',;coto, ,risme.

Forme de commercialisation des ressources fauniques du sarictuaire parI'observation du gorille et des autres esp6ces fauniques.

Permet in rentr6e des devises qui profitent a in fois a I'etat et aux populationsL,

L,

,

111VGTain6S. ,

4.4 -L" recherclie.Le sanctuaire est consider6 coinme un I boratoire SGIentifique non seulement pour

Ia mise en CSuvre de Ia politique foresttore at sectorielle de in faune mais aussi pour in

.

..

Techerche fondamentale sur Ies gorilles at 16s chimpanz6s. L ONG am6ricaine, JaneGoodalllnstitute s'occupe de CGtte Techerche pourle moment.

4.5-Le ,IC;veloppement r, ,rat.H se fait avec in participation des populations rurales et pour 16ur propre ben6fice

On peut citerre developpement des alternatives a in chasse eta Ia promotion d'autresOPPortunit6s de developpement rural GII collaboration avec Ies huit (08)concessionnaires periph6riques au saneruaire (cahier des charges) :

616vage du gibier,' creation plantations agricoles,

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39

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'plantationd'arbresftuitiers. IIa realisation volontaire de certaines CISuvres sociales.' amenagement des points d'eau,' ouverture des routes,' construction centres dG sant6 at 6coles CT6es par re gouvernement,' plantation d'arbres fruitiers.

to realisation des micro-projets a caract6re social a Ia quote part de in RFAdestin6e aux populations: formation populations sur I'identification at inbierarchisation des micro-projets .

5-Conclusion.

Les porniques foresti6res nationale at sectorielle de in faune ont des id6espertinentes.

Leur mise en OSuvre fait ses premiers pas au Cameroun, mais I'on constate quenotre pays ne dispose maiheureusement pas des inoyens n6cessaires a CGtte mise

La volonte polltique existe certes, mais it est souhaitable que Ies pays amisappuient re Cameroun dans Ies efforts qu'il est Gritrain de faire. Nous ne pouvonsque saluer a juste titre I'appui 46 I'01BT at de Jane Goodall Institute dans increation atto mise en CSuvre du projet sanctuaire a gorilles de Mengame

' construction des etangs piscicoles,

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LEGISLATION SURLAFAUNEAUCAMEROUN, DROITSD'USAGE^T' ' IPROBLEMESDECONSERVATIONDESRESSOURCESFAUNIQUES. ^

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mrRODiicTiON

En d6pit de I'evolution constante des concepts at in politique foresti6re, in notion' de<< droit d'usage>> est rest6 tr6s vaque pour 16s profanes. Elle est certes reprise dedifferentes inarii6res dans Ies textes legislatifs en vigueur, mats sans qu'il soit facile dedecoder facilement a I'intention du public toute son contenu. D'un texte a I'autre en effet(dans in Loi Foresti6re at ses differents textes d'application), deja to definition est loind'etre exactement in meme. L'objet de CG papier est de tenter de mettre en evidencequelques unes des nuances qui s'observent de inarii6re a formuler quelques propositionsd'I t' t't' td"' Ies o Iationsriveraines;desd'alternatives aux restrictions souvent d6cri6es par Ies populations riverames^ desressources foresti6res.

I. REFERESDUCADRELEGALETRECLEn^usNrAiREENVIGUEUR

La gestion des ressources forest16res au Cameroun est regie par in Loi Foresti6re (Loi N'94/01 du 20 Janvier 1994) at ses 3 textes d'application (respectivemerit 16s regimes des

..

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111I .

Pro. $perMogloire SEAfECadrede/oDFAP

forets, de in faune at de Ia p6 he). CG cadre legal, actuellement en vigueur, a in SIIite desresolutions du Sommet de Ia erre en 1992, a introduit coinme innovations import^rites

d'usage >> est en particulier 6nonc6 a I'article 8.I

I '

I '

Ies notions de << gestion intogr6e at participative >> at << forets coinmunautaires >>. Le << droit

Conform6ment a Ia Loi Foresttore, in finalite est in << conservation et I'utilisation (durableat soutenue) des ressources at des ecosystemes >> (article 16r). Parallelement, in Loi Cadrerelative a in gestion de I'environnement prescrit dans CGtte optique 6 principesfondamentaux (article 9), Gritre autre respectivemerit 16s principes :

a) Le principe de precaution, selon Iequell'absence de certitude, coinpte tenu desconnaissances scientifiques at techniques du moment, ne doit pas retarder I'adoption

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. .

,

^:

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I

des mesures effectives et. proportionn6es visant a prevenir un risque de dominages

by Le principe d'action prejentive et corrective, par priorit6 a in source, des attelles aI'environnement, en utilisant 16s me11/6ures techniques disponibles a un cooteconomique acceptable.

c) re principe pollueur-payeur, SGIon 16quelles frais resultant des me sures de prevention,de reduction de in pollution at de in Iutte contre celle-ci at de Ia reinise en I'etat dessites pollu6s do Ivent 6tre support6s par to pollueur;

d) re principe de responsabilit6, SGIon 16queltoute personne qui, par son action, CT6e desconditions de nature a porter atteinte a in sant6 de I hornme at a I environnement, esttenue d'en assurer ou d'en faire assureT I'elimination dans des conditions propres a6viter Iesdits effets;

e) to principe de participation seion 16quel:

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L.

I. :

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41

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r

I '

r~ . y coinpris celles relatives aux substances at activites dangereuses; '- chaque citoyen a to devoir de veiller a in sauvegarde de I'environnement at de

contribuer a Ia protection de CGIui-ci;- 16s decisions publiques at priv6es doivent erre prises apres concertation avec

Ies secteurs d'activit6 0u Ies groupes concern6s, ou apres d6bat public10rsqu'6116s ont une port6e generale;

f) to motif de subsidiarit6 SGIon Iequel, en I'absence d'une regle de droit 6crit, generaleou speciale en mati6re de protection de I'environnement, in norme Goutumi6reidentifi6e d'un terroir donn6 at av6r6e plus efficace pour to protection deI'environnement s'applique.

. Regles de Conservation at d'Utilisation des Ressources

A to lecture de in Loi Forestfore, 11 est possible de d6gager une battene de 4 regles debase pour Ia conservation at I'utilisation des ressources foresti6res en general et fauniquesen particulier :

i. La protection des patrimoines forestiers, fauniques at halieutiques est assuree parI'Etat (article 11). En particulier at d'apr6s I'article 12, 16s ressource, s genetiquesappartiennent a CG demier at 16ur utilisation commerciale ou scientifique donnedroit au patement de royalties (aux taux at modalites de perception fixes au proratade Ia valeur de in ressource). Errin I'Etat s'est donn6 16s inoyens par voiereglementaire (Circulaire N' 0021CAB/PM du 06 Janvier 2000) de prescrire 16sr61es particuli;srs de differents departements ministeriels en we d^ soutenir toconservation at I'utilisation des ressources forestieres.

ii. Les populations riveraines sont desormais consider6es coinme partenairesprivi16gi6s da^s toute d6marche de protection du patrimoine naturel. n est amsiclairement prescrit I'obligation de prendre en coinpte I'environnement social(article 26 de in Loi, article 11 du regime de Ia faune). Le droit d'usage est 6nonc6sous differents espaces forestiers (article 29 at 36). Le partage de Tetomb6esfinancieres est fix6 a 50 9'0 respectivemerit pour I'Etat et 16s populations(represent6es par Ies communes at 16s coinmunaut6s). Enfin, in consultationsystematique at meme I'implication des populations dans certaines activites estiriscrite coinme une fogle forte de to mise en CSuvre de Ia pontique foresti6re(articles 4 du regime des forets et 6 du regime de in faune).

I I* .I

~ chaque citoyen doit avoir acc6s aux informations relatives a I'environnement,

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1/1.

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L'utilisation, n terme d'exploitation, des ressources foresti6res GII generale et

fauniques enjarticulier est conditionn6e par in delivrance d une autorisationcorrespondan a I'activit6 (article 87 a 90) sous forme de <<Pe mis>> ou de<< Licences )). La detention at Ia circulation des produits fauniques sont quant a

I.

6116s subordonn6es a 1'0btention d'un << Certificat d'origine>> at ou une<< Autorisation d'exportation >> (article 98 et 99).

Iv. Les conditions d'application de Ia reglementation relative a I'exploitation de infaune sont regis par un principe de base de possession des produits (article 101) atin nature des armes legales de chasse (article 106). Enfin, Ies modalitesd'obtention d'un agr6ment a une activit6 faunique (article 32 du regime de infaunc)

.. ,

. Instruments legaux de Regulation et d'Amenagemeiit.

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La mise en <:8uvre des regles ci-dessus s'accompagnent d'une sene d'instrument de. .

regulation d'ordre technique ou economiques.

Sur to plan technique, to production de document de planification (plan d'amenagement,plan de gestion, plan de chasse) se presente coinme donn6e incontournable (articles 29 deIa Lot, 2 at 11 du regime de to faune). De meme des actes particuliers fixent inclassification des esp6ces protegees (ATr6t6 I\1' 0565) at 16s interdictions a respecter, enparticulier pour Ies armes reglementaires de chasse (ATr6t6 11' 731658 du 22 Octobre1973), Ies modalites d'exercice de Ia chasse a I'arc (Arr6t6 1.1'), d'acces dans Ies airesprotegees, de fermeture de Ia chasse (ATr6t6 annuelle valide Gritre at ); etc.

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Les instruments economiques se resument quant a eux aux : taxes diverses, permis,licences, billet d'acc6s, etc. Dans to cas des litiges sur to legislation faunique, despossibilit6s de transaction ou de cautionnement sont ouvertes.

En terme d'amenagement de I'espace forestier at des ressources fauniques, it est admisune stratification en un domaine permanent at un domaine non permanent suivant 16schemas ci-dessous. Chaque type de foret ob6it a des prescriptions sp6cifiques de droitsd'usage et de. gestion de to chasse (sous forme traditionnelle ou sportive)

Stratification du Domaine Forestier National d'apres Ia Loi Foresttore du

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2. QUELQUES SPECIFICITES DU CODE CouTUi\uER DE CESTloN DE LA C}IASSECHEZLESBULU

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Les resultats d'une etude sur 16s codes coutumiers de in chasse chez re Bulu ont montr6que :

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a. 'La chasse est une activit6 coutumi6re esseiitiellement masculine qui rev6t a in foisune fonction sociale (alimentaire et culturelle) et commerciale (monnaied'6change) ;

b. Ie territoire de chasse OSt in propri6t6 collective exclusive de Ia coinmunaut6. inest inviolable par une autre coinmunaut6 et reparti eii tonction des differentsIignages. En effet, aucun 6tranger ne peut chasser sur son territoire sans I'accordde in coinmunaLit6 ;

c. Le systemc de partage des produits de in chasse est reglemeiit6 ainsi qu'il suit : int6te revient au neveu, to cou au porteur, 16s parties abdominales aux personnesagees, re bassin aux oncles maternels, un des 4 gigots au co-chasseur, un gigot achaque famillts SO3ur du village. Une part revient 6galement a CGIui qui a d6pec6

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d.

I' animal.

categories ai, es de chasse: petite chasse (autour des cultures), in yenne chasse(Gritre 3 et 5 ^oures de marche des villages), grande chasse (2 a 3 Jotirs de marcheat usage des armes de grands calibres et une organisation logistique IOUrde).16 modele Goutumier, con9u pour in satisfaction des besoins de subsistanCG, nesemble pas adapt6 pour topondre a des objectifs economiques oud'enrichissement. Base sur des techniques extensives, it ne semble performant quedans des conditions de faible densit6s demographiques at de grande disponibilit6d'espace.

3. ADEQUATIO, IENTRECADRELEGALETCODECOUTUlvUER

Au regard du code Goutumier chez 16s Bulu, on peut facilement se rendre coinpte qu'ilexiste des nuances 161ativement importantes par rapport au code foresti^r en vigueur(Tableauci-dessous). I

Une lecture approfondie du Tableau at des realit6s pratiques sur 16 terrain met bien enevidence une confrontation constante Gritre logiques etatique or Goutumi6re, unedivergence permanente Gritre inter6ts collectifs et individuels, une vanabilit6 evidente desnormes at des terminologies de references ou techniques de chasse dans chaque cas.

e.

*

Tableau Coinparatif des Principales Caract6ristiques on Modele Coutumier at on CodeModerne de Gestion des Ressources Fauniques an Cameroun

Fonction de inChasse

MODALITESD'APPROPRIATION

FONCIERE

L.

'! _

Modele CoutumierSOCio-culturel!e at Commerciale

CONDITIONS

D'APPROPRIATION DES

RESSouRCES FAUNIQUES

--

- Conquere parts I. , Occupant- Propriet6 Collectlve Commune- Stratification stricte de I'espace

forestIer

- Superposition des droits surlesespaces at des droits surlesressources

TECHNIQUES ET

PRATiQUEs us L'ACTiviTEDECHASSE

Par capture

Code Moderne

Sportive at exceptionnellementcommerciale

I Tres diversifi6es 05 a 20techniques SUNantles ethnies)

Collective 00 Individuelle*3 Classes d'aires de Chasse :

- Etat seul gestionnaire atadministrateur

- Propri6te par Immatriculation- Planification co 1'000upation de

I'ESPace par specialisation desvocations

Par Autorisations at paiement desDrolls

Observations

*

Collusion entr'e Ies

o9iques sociale, sportiveat commerciale

- Differentiation on 3 Categories :Chasse Sportive, ChasseTraditionnelle at ChasseArtisanale

Legalementr6gi partsRegime Foncier atDomanial qui date de1974.

Le piegeage avec tocable d'acier all'usagedullusil de traite sontroscrits arla 10i, mais

44

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TYPOLOGiEDES

CHASSEURS

MODE us RESOLUTIONS

DES CONFLITs

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Petite. Moyenne at Grande Chasse

4 Categories :- Petits Chasseurs

- Grands Chasseurs

- Chasseurs Professionnels

- Chasseurs Occasionnels

REGLES DEPARTAGEsDES PRODUITS

Par consensus atto recours a Ia

Mediation

A titre d'illustration, alors que 16 code moderne s'appuie sur des domaines de gestion dein faune g60graphiquement delimitss avec des vocations precises (aire protegee, UTO ouzone d'inter6t cyneg6tique), 16 terntoire coutumier de chasse est organise sur in base desreseaux de pistes at des cours d'eau. En outre, 16 regime de in faune proSCrit I'usage ducable coinme technique de chasse, tandis que dans in pratique, c'est 16 mode to pluslargement repandu. De meme legalement, 16 reglement des litiges est assure par des voiesjudiciaires at partois ponctu6s de sanctions p6cuniaires, alors que traditionnellement, inmediation est Ia voie de recours to plus courante. Enfin, Ies Tetomb6es des produits de infaune se repartissent sur in base des principes economiques (sous forme de redevances)dans to cadre legal, 6116s ob6issent a des regles sociales dans I'autre cas.

Principes at Regles strictes sur Iabase on prindpe social de indistribution des produits dans insociete

- Definition des ZIC 00 des ZICGC

3 Categories- Petite Chasse

- Moyenne Chasse- Grande Chasse

Par Ies voies Iudiciaires par to biaisdes sanctions penales onp6cuniaires

Regles surla base des principeseconomiques (Redevances)

ties courants dans in

rati ue

L'Administration ne

dispose pas d'un fichierstabstique national deschasseurs

4. PROBLEMESDECONSERVATIONDELAFAUNE

Dans Ies circonstances d6crites ci-dessus, 11 est claire que I'application du droit d usageest un exercice tr6s complexe pour 16 personnel operationnel de Ia conservation de tofaune sur 16. terrain. En effet, a Ia Iumi6re de CG qui precede at d une rejecture attentivedes textes en vigueur, on peut regrouper Ies problemes inherents a certe situation en 5classes :

L. .

Dimcile saris Ies

interlaces decommunication sowent

demit dans Iesconventions

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11

L,

Partage des redevancesforestIeres relativemerit

clair, mais ties vagueour celles de in Iaune

L-

. suivant in perception populaire, in legislation sur Ia faune semble donner plusd'importance a une logique repressive f rte s'appuyant sur essentiellement SUT des

culturelles, fondements meme de I'o ganisation coutumi6res, se trouve encoreinalgr6 in volonte exprim6 a un stade de reflexion embryoiinaire. Dans to memeordre d'id6es, 16s innovations institutionnelles at techniques prescrits dans in Loi

I

*

;._,

patinent q11ant a 6116sjusqu'ici au niveau de I experimentation ;in validation des principes fondamentaux iriscrits dans in legislation sont desprocessus a tr6s long terme at relativemerit complexe. U n6cessite une negociationpermanente et iterative Gritre differents acteurs, de nouveaux arrangementsinstitutionnelles (conventions), Line am61ioration substantielle des connaissancessur in ressource (par 16 biais de in lecherche), une revision profonde des leglesd'appropriation des ressources et de partage des Tetomb6es, une intense activit6d'education et de formation ;

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45

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. 16s connexions Gritre conservation et developpement, Genes urianimement admissur 16 principe par tous Ies acteurs concern6s, sont encore tr6s difficiles a mettre enCSuvre dans in pratique. En effet, Iairecherche des alternatives a in chasse exiged'importants inoyens financiers, techniques et une approche vraiment int6gr6e. Orin logique du developpement en vigueur est basee sur des methodologiessectorielles tr6s cloisonnees. Enfin, Ies solutions intermediaires ou de coinpromis,indispensables dans CG genre de contexte semblent tres souvent impr6visibles attechniquement dimcilementrigoureuses ;Ies etudes SOCio-economiques sont assez rares au stade actuel. Les quelques unesqui existent montrent bien que to chasse est une activit6 saisonni6re a revenusvariables, vite abandonn6e des qu'une OPPortunit6 stable d Ginploi se presente. nest donc claire que 16s pratiques (intensification de in chasse commerciale, usagedu cable, recrutement constant des allog6nes, progression continue des terntoiresde chasse en foret, etc) qui ont court actual16ment, basees sur in superposition

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Gritre logique commerciale at satisfaction des besoins de subsistmice ne peuventerre consider6es coinme une utilisation durable et soutenable de in ressourcefaunique; ' "in faiblesse des normes d'enca. drement technique des activites fauniques(definition des quotas de pre16vt:merit ou de piegeage, distance tolerable depenetration dans has espaces prot^gees, plan d'amenagement, etc) limite encqreI'application du cadre legal simplement sur in base du principe de precautionplutot que sur des bases d'une gestion rationnelle.

RESTRICTIONS ACTUELLES5. QUELQUES PROPOSITIONS D'ALTERNATrvES AnyD'APPLICATIONDUlRamCneEDU^ROITD IISACE

Les observations des experiences operationnelles dans in zone foresttore u uCameroun, en particulier dans Ia zone de to Reserve de Biosphere du Dja at Ies rep6reslegaux cites ci-dessus nous amenent a penser que pour limiter Ies restrictionsd'application actuelles du droit d'usage, it conviendra de :

promouvoir to pratique des patrouilles mixtes qui concourent a onnerdes r61es sp6cifiques negoci6s officiellement a'des categories dacteursdiversifies dans une approche systematique de partenariat, de inarii6re a mettreun terme a in logique d'exclusion qui mine negativemerit Iactivit6 econservation des ressources fauniques ;

Le passage d'une approche d contr61e statique par 16 biais es arragesroutiers fixes vers une approch dynamique basee sur Ia mobilit6 es agen sdans I'espace at dans 16 temps (confirm6e par I'officialisation des post^sforestIers Inobjles at dans in strat6gique nationale de jutte-antibraconnage) faitappel a de nouveaux besoins de collaboration et de cooperation non seu Ginentavec des entires sociales locales (autorit6s administratives at traditionne es,comites de vigilance, informateurs, etc) niais aussi a d'autres types d'institutionsprofessionnelles (ONG, Forces de maintien de I'ordre, instances judicialres,etablissemeiits de formation professionnelle, etc).

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La multiplication des actions' dans cet esprit sur to site de Ia Reserve du D;'a cesdemi6res ann6es avec I'appuitechnique et logistique du Projet ECOFAC estsufiisamment illustr^tive, notamment dans in realisation des operations de suivi

t' d Itt t'-b onnae. Sur in base deactions de Iutte anti-braconnage. Sur in base de6cologique at certainesI'experience acquise, it se d6gage que in surveillance at Ie suivi ^cologique sontfonctions de 2 primicipaux facteurs interdependants : I'observation du inilieuat de to ressource d'une part, in mise en ceuvre des operations a realisees d'autrepart, Chaque facteur peut se decouper en t6. ches elementaires dans 16squelles, itest possible de coinprendre qui peut ou dolt erre impliqu6 dans I'optique de inparticipation active des parties prenantes locales.

Interactions Cycliques des Facteurs on Systeme de Surveillance atde Suivi ECologique dans Ia RBD

r'

.

.

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I .

I ^.Tableau 12 : Pool de Participation des Acteurs SOCiaux Locaux dans in Realisation des Operationsde Mise en CEuvre de to Surveillance at du SuiviEcologique dans to Dja

utorit6s Traditionnelles

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omit6s villageois

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Lti tactique basee sur in mobilit6 des agents soutenue par une logistiquerelativemerit IOUrde (engins Toulants terrestre ou aquatique, liaison phonique,utilisation de nouveaux outils technologiques, materiel de bivouac, rations, etc)11'CSt pas une specificit6 du Dja. Elle s'inspire des tactiques d6crites dans 16 cadredcs actions de gardiennage des ressources fauniques dans 16 Memento du

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' Envjron 213 des lintrouilleS realiseeS dans to Dja entre 1994 at 1997 etaient des paneuilles mines, associant tr6s souvent e personneoperation Ileis de to Reserve, des aCCOmpagnateurs IOCaux (guides 00 porteurs) elforces 00 maintien 00 1'0rdre (gendarmerie on police)Vue Ies resultats 50uVent POSitifS, to tendance se poursuit activemerit depuis 10rs.

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ForestIer (CTFT(Luleng0 1990,parfaitement en(MINEF 1999).

renforcer I'organisation at I'encadrement des groupes IOCaux impliqu6sdans Ia fili6re de I'exploitation de in faune.

A titre d'illustration, au Sud-Ouest dans in zone du Projet Mont Cameroun, unmodele d'organisation de to fili6re de commercialisation de in viaride de brousseavec in participation active des acteurs c16s (chasseurs, revendeuses, autorit6straditionnelles, structures d'encadrement at administration foresti6re) a 6t6 testsavec pour to moment des resultats relativemerit encourageant. Le montageinstitutionnel de CGtte operation se resume a : in creation d une association localede gestion de to faune (Mokoko Wildlife Management Association, MWMA), 16Tenforcement des capacit6s du 11^^rrNEF pour I'animation de to dynamique desgroupes, in communication at to gestion des conflits, in mise en place d ungroupe de femmes revendeuses de in viaride de brousse (Pepper Soup SellersAssociation, PSSA). Tous CGs groupes ont ate fomi6s a in collecte de donn6es, aI'animation d'un systeme de suivi at de contr61e Iconjoint. Les fogles de

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1981) 0u dans to Gas de certaines air^s protegees de Ia RDC.. ,,

Muhind0 1990, Bousquet & Lutete' 1993). Erre est enfinphase avec to Strat6gie Nationale db Lutte-Antibraconnage

fonctionnement des operations (condition d'acc6s a to ressources, quotas parvillage at par chasseur, seuil d'exploitabilit6 par espece, nature des permisautoris6s) ont ate negoci6es at adopt6es suivant une approche participative. Ont,6galement 6t6 discut6es at valid6es, Ia nature des sanctions at des responsabilit6sId'une part, 16s modalites de distribution des benetices ^es operations de contr61econjoint. Enfin un certain nombre de comites de suivi ont 6t6 arr6t6s afin desurveiller in taille des populations at contr61er I'intensit6 des pre16vements.

d'inter6t cyn6g6tique a gestionencouragercoinmunautaire

Les premieres initiatives dans CGt esprit au Cameroun ont 6t6 lance dans I^ zonedu SUD-EST. En effet, assis sur in taille des terntoires coutumiers, re processus

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participatif developp6 a associ6 conjointement Ies autorit6s traditionnelles etadministratives d'une part, toutes 16s autres parties prenantes operationnelsd'autre part. L'enjeu maieur de I'experience etait de superposer sur 16 meme,espace, deux maillages d'exploitation des ressourc^:s naturelles : 16 premier

decoupage propose dans 16 plan de zoriage at to se ond prenant en coinpte avocation cyn6g6tique de in region. Fort de Ia faiblesse des ressources juridiques,des arrangements institutionnels sp6ciaux ont ate test6s. Le principe de oned'Inter6t Cyn6g6tique a Gestion Coinmunautaire (ZICGC) a 6t6 prefer6 a CGIuide Terntoire de Chasse Coinmunautaire (TCC). En I'absence d'une assemblee

Ia creation des

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zones

coinmuiiautaire souveraine, I'id6e d'un Comite de Valorisation des RessourcesFauniques (CoVAREF) a ate adopt6e. Sa mission principale est d'approuver etd'exercer un pouvoir de contr61e sur Ies programmes at budgets prepares atexecutes par une Cellule de Gestion (CEGES). 11 est prevu une fourchette de 109'0 des taxes d'affermage des ZIC voisines at autres compensations versees parIes Societes de SAFARI, a Tetroc6d6 aux CEGES pour in realisation des

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programmes approuves paradministratives locales.

faciliter in formalisation des modeles de convention Gritre 16s services deconservation at Ies coinmunaut6 riveraines

Depuis in Loi Forestiere de 1994, in contractualisation est de plus en plus uninstrument privi16gi6 de gestion des ressources forest16res at fauniques auCameroun. Theonquernent at suivant 16 Iexique economique, celle-ci se d6finitcoinme re regroupement d agents economiques autour d accords s efforgantd'am61iorer to bien-erre de chacun. Ces accords peuvent prendre des formestr6sdiverses SGIon Delache & Gasta10 (1993) : transferts moneraires, compensations,definition des regles de partage, allocation de quotas, integration dans un centreunique de decision.

Tirant parti de in flexibilit6 de CGt outils, fort de to diversit6 des acteursconcern6s par in gestion des ressources foresti6res at fauniques, deI'enchev6trement des normes qui s'y attachent, de nouveaux arrangementsinstitutionnels ont pu ainsi se d6finir dan$ une variet6 de Gas. A Waza, uneconvention a double vitesse. a ate sign6e pour g6rer I exploitation coutumi6re decertains produits dans 16 Parc at poser 16s jalons des modalites de gestion de inzone perlph6rique. AU SUD-OUEST, des arrangements Gritre I'administrationforesti6re at 16s populations locales permettent de canaliser I'environnement deto hirere de chasse commerciale dans in zone de Mokoko. Dans 16 Dja, plusieurs

protocoles ont ate sign6es pour topartir Ies r^sponsabilit6s at COOTdonner I apportdes contributions respectives d6finies dans to cadre de in rehabilitation desinfrastructures collectives locales cib16es. En outre, plusieurs conventions ont ate

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sign6es dans to cadre de in mise en o3uvre des accords sur Ia gestion descoinmunautaires.

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promouvoir in mise en place des cadres de communication at dereglements des litiges

Coinpte tenu de to diversit6 des acteurs concern6s par in protection despatrimoines forestiers at fauniques sur in base des nouvelles regles convenues decoinmun accord (avec 16s autres parties prenantes locales), 11importe de mettre

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en place des cadres appropri6s de coordination de I'ensemble des operations. CG

obligations (individuelles et collectives) Ies parties prenantes, de faciliter inmise ;Ijour de in repartition des r61es at des tathes des acteurs on presence,

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Cvaluer Ies performances (en terme. d'efficacit6 et d'efficience) desprogrammes at prescrire ICs coinportemcnts souhaiit6s pour 6viter I ariarchie.CGci suppose in mise en place d'un dispositif simple mais fonctionnel de suivi-evaluation, d'une structure de gestion relativemerit flexible, des interfaces et despasserGIIes 6thcaces de communication clairement identifies, des mecanismes deresolution des conflits. C'est aussi par CG biais qu 11 nous semble possible defaire supporter Ies coats collectifs ou SOCiaux des effets externes par CGux quiIes auraieiit engendr6 (conform6ment au principe de in responsabilit6).

Tenforcer 16 volet did actique dans 16s initiati\, es coinmunautaires\

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Au vue des nouvellcs approches qui se developpent, Ies capacit6s umainessemblent erre I'une des contraintes majeures Ies plus d6cri6es. it est sou aita eque Ies accords soient 81utant que possible foi'meIs at qu ils privi 6gient uneorientation, a in fois do type communalutaire, rimis aussidida. ctique. I 66 e<< contrat did actique >> rev6t un caract6re reciproque ou I apprentissage se rea iseo:6. CG a un processus vivant en perp6tuelle transformation. Dans 16 meme or red'Id6e, pour que Ia cooperation a etablir s'av6re stable, I'avenir dolt toriir coinp ed'une place suffisamment grande

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Conclusion

En definitive, on peut conclure qf Ia legislation sur in faune est Tic e Gn TossOU Ibulu se montre largement en d6phasage. CGtte situation coinplique lappication esdispositions relatives aux droits d'usage. n importe par consequent que es initi^ ives -pilotes se multiplient dans I'espoir de faciliter 16 rapprochement Gritre es pra iqutraditionnelles at 16s mesures legales. CGci ne peut veritablemerit se rea iser que parbiais d'une cooperation Tenforc6e at une approche COOTonn^e es i'^^^

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EXPOSE SURLE THEME : L'espritcommunautaireau service dulocalde in gestion durable des for^ts. Le cas du Sarictuaire a Cornles de Mengame.

PresenidpcirMBANGJeanBlaiseLeoderpaysan, Presidenide ICiF6d@ration des OrgonisQ!ionsR"roles dt, SI, d (F. 0. RS).

16 voudrais des iciremercier tous Ies organisateurs de CG premier seminalre desensibilisation des coinmunaut6s riveraines du Sarictuaire a Gorilles de Mengam6 aupremier rang desquels, son Excellence Monsieurle Ministre de I Environnement at desForets. Monsieurle Del6gu6 Provincial du MINEF SUD at Monsieurle Directeur duProjet du Sarictuaire a Gorilles de Mengam6 qui in'ont fait linsigne honneur de in invitera CGtte rencontre d'6changes du donner at du recevoir.

Le theme qui nous est propose :<< L'esprit coinmunautaire au service dudeveloppement local. .. >> en dit long sur in nouvelle vision du developpement en Mriqueen general at du Cameroun en particulier.

CG seminaire arrive donc a propos, car it nous pennettra a coup sore d entrevoir todeveloppement non plus de fagon individuelle at egoistc, mais un developpement durableat participatifde toute in coininunaut6. 1.10us sommes ici a Oveng, Ies problemes quiseposentici ne sont pas Ies memes que CGux de I arrondissement de Sangmelima voisin.

Mesda. mesetMessieurs, 'Pour ieux nous coinprendre, je vais devoir in'exprimer autant que possible dans

Ia langLie fang qui est aussi celle de votre coinmunaut6.CG faisant, nous allons proc6der SGIon une methode p6dagogique qui consiste a

d6finir d'abord Ies inots, pour ensuite Ies placer dans Ieur contexte . S agissant du theme :<< L'esprit coinmunaut^ire au service du developpement local at de Ia gestion I

durable des forets. Le cas du Saneruaire aGorilles deMengam6>>. Questions : ^I) Qu'Gritend - on par esprit coinmunautaire ?L'esprit en beti signifie, nsisim, OSsimsan, infosan fek ... etc.Coinmunautaire vientldu inot coinmun (CG qui appartient a tous). Fuftilu, infillane,join jia etc. ..2) Le developpementlocal est un processus, un ensemble des stapes a franchir

pourla Techerche du bien n'erre des populations vivant dans une memecoinmunaut6. En fang ; developpement ane njen ya meya6 ya vombote etovomawLia a ane bene komoto enyinjap.

Pour nous resumer, I'esprit coinmunautaire est une predisposition des personnesvivant dans une meme coinmunaut6 (village, canton) de penser ensemble, pour en

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I agir ensemble, solidai!e at responsable dans in Techerche du bien n erre de to\Is at

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saris 16s fils at Ies filles d'Oveng.La deuxi6me partie du theme soumis a notre reflexion s'articule :La estion durable des forets '16 cas du Saneruaire a GOTilles de Men ame.Au risque de nous TCP6ter, sunout de nial dire CG que Ies autres ont si Ien it entant que experts, j'ai prefer6 limiter mori expose a Ia premiere coinposante utheme coinme d6crit precedemment.

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I I<< L'esprit coinmunautaire au service du developpement local>> car voltsconviendrez avec inoi que Ies orateurs qui in ont precede en ont par16 de long enlarge sur tous IQs aspects de Ia gestion des forets, des aires protegees ej du cassp6cifique du saneruaire a gorilles de Mengame present6 par re Directeur duprojet.Monsieur to Directeur Messieurs Ies experts, je I'ai dittant6t dans mon exposeIiminaire ; de telles rencontres sont pour nous des rendez-vous du << donner at durecevoir >>je rentrerai de CG seminaire'enrichi de nouvelles connaissances sur 16sforets, in faune in gestion des aires protegees, in commercialisation de in viaride debrousse au Cameroun. Deslors pourquoi ne pasr6it6rerles VCeux plusieurs foisexprim6s par 16s participants de multiplier CGs seminaires de sensibilisation atformation pour une menleure prise en charge du developpementlocalpar 16spersonnes vivant dans Gette localite.A I'adresse de mes freres paysans, je dis CGci: I'6poque de Iindividualisme est ajamais revolue. Aujourd'hui, in nouvelle vision du developpement est dans 16sregroupements :- Au village at cantons en GICs et Unions des GICs;- Dans I'arroiidissement en comite de developpement.Et en reinonta. nt, du departement a Ia province par in creation des comites dedeveloppemejit departemental at provincial ou des Unions at federationspaysannes. Peu importe in denomination 1'6ssentiel etant de cr6er des espaces dedialogue at de concertation pourle developpement de nos coinmunaut6srespectives du reste CG n'est qu'atravers de telles structures que nous pouvonsben6ficier de I'aide de I'Etat ou de Ia coinmunaut6 des bailleurs de fonds.

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Le d6yeloppement se veut aussi participatif. C est par I effort de tous at dochacun que nous parviendrons a sortir du cercle vicieux de in panvre 6. Unproverbe dioula (Afrique de I'Ouest) dit ceci;<< si quelqu'un a fait un saut dans tofeu, illui res e un deuxi6me saut a faire : Gemi de sortir du feu >> sortir de Ia' I' ' tld "mesautaeffectuer^ournotrepa. UVret6, ap 6s in CTise economique est to deuxi6me saut a effectuer^our notresurvie << aides-toI at to ciel t'aldera >>. a t'on Goutume de dire.

Pour CIOre mon propos, je voudrais tout simplement vousr6it6rer qu'aujour d'aujourd'hui aucun developpement n est possible sans in participation detous at de chacun a I'effort coinmunautaire de developpement. L espritcoinmunautaire apparait ici coinme to SOCle d'un processus a in Techerche du bien-erre de tous at de chacun.

En reservant in foret de Mengame que partagentles arrondissements

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d'Oveng, Djoum at Mvangane in coinmunaut6 internationale atto gouvernement

trouve. Mai 6galement a promouvoir 16 developpementlocal des cjmmunaut6salentours a partir d'autres activites alternatives de developpement ( griculture,61evage, p6che etc. ) at I'am 61ioration du cadre de vie de ses populations a traversdes infrastructures sociales telles que routes, 6coles, dispensaires etc. Grace aux

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redevances forest16res issues des exploitants exerqant dans in zone.Le president de Ia Republique Paul Biya qui place I'hornme au centre de

tout developpement, tient a CG que Ies Tetomb6es directes et indirectes dusarict11aire a gorilles de Mcngame profitent 6galcment au>; populations vivant a inperlphCrie.

Reste a vous, populations riveraines du sanctuaire de saisir CGtte chance envous impliquant dans toutes 16s etapes du processus.

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Premierement, en tant que chefs traditionnels, 61us IOCaux ou leadersd'opinion, elites ou forces vives de in localite vous devcz servir de re ais esinformations reques au cours de CG seminaire. A retenir que :

I') to zone du sarictuaire est une zone reservee donc interdite d'acc6s atoute personne.

2') qu'11 est interdit de chasser 16 gibier qui s'y trouve car CG sont desesp6ces protegees at quite rident a disparaitre si nous 16s tuons toutes.Le o0/1/16 etant un animaltr6s agTessif, vous risquez votre propre vie en s'y

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aventurant dans GettG zone.3') vous devez collaborer erroitement avec Ies autorit6s administratives, es

promoteurs du projet etles autres partenaires que sontles exp oitants ores ' ,

4'1 Enfin vous pouvez solliciter aupr6s du Ministere de 1'1nvironnement atIes ONGs a I'instar Jane Goodallinstitute.

des Forets, une foret dite << coinmunautaire >>, dans Iaquelle vous, ^xercerezlibrement vos activites agricoles, pastorales at piscicoles. Chasser e gi ier pour16s be soins de in consommation familiale couper to bois pourl am6 ioration e

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votre habitat etc etc.

Von6. , it me semble, des ressources alternatives de revenus pour esriverams du sanctuaire que vous 6tes in listedes activites n dant pas ex aus ive.La coinmunaut6 seule POUTra GIIe-meme op6rer 16s priorit6s. Saris coinp er esTetomb6es directes at indirectes d6crites plus haut.

Me voici parvenu au terme de ina communicationje ne preten s pas avGem6 toutela problematique de developpement des coinmunaut6s vivant autou! usaneruaire agorilles. D'autres contributions viendront Genes enric it CG p '.excuser 16s impairs de presentation pour ne Tetenir que I essentie .

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16 vous reinercie.

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COMMERCIALISATIONDELAviANDEDEBRo'usSEAi. ICAMERoiiNQUELQUESFERSFECTIVESECONOMIQUESPorGillesETOGA I^

Ch, ;funiie Centrale de L"tie Contre 18Braconn@ge1-1NTRODUCTION.

La viaride de brousse est une ressource naturelle prelev6e par Ies populations pollr 16urallmentation. D'importante proportion de Gette population en dependent pour Ieur inoyend'existence. La consommation de in viaride de brousse s est atendue jusque dans 16s centres

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urbains, aggravant ainsila pression sur in ressource. L exploitation dela viaride de brousse estsans CGsse croissante au ben6fice des facteurs divers coinme I ouvertute des massifs forestierspar 16s exploitants forestiers, to d6placement des populations halogenes a in Techerc ed'Ginploi vers 16s zones d'exploitation foresti6re, in proliferation des armes sophistIqu6es dechasse at Ia vulgarisation des munitions dans un contexte de faible application des reglementssur Ies armes at munitions, in multiplication des inoyqns de transport des produits fauniquesdes sites de pre16vement vers 16s zones de vente. La viaride de brousse presente aussi unevaleur culturelle at traditionnelle. Une forme de consommation de prestige par Ies plus nantisde in societe est faite avec I'usage de in viaride de brousse pour faire etalage de GUTSrichesses. kirisi, in consommation de in viaride d elephant, ,de gorille ou de chimpanz6 estperque par certaines couches sociales coinme un signe d^ bien-erre, CG qui a pour e. ed'augmenter 16s prix des produits at d encourager 16 pre16vement. Une autre percep ionGOUTamment Tencontr6e est celle qui fait penser que in consommation de te e ou to e p toou esp6ce d'animal sauvage procure telle ou telle autre vertu physique. ans es SOCi6 6scamerounaises, Ies usages de tout ou partie de in viaride de brousse de tel e ou to e esp6cedans to pharmacop6e sont variables. Par exemple, Ies OS 4e gorille ou e c impanz6 sutilis6s pour 16 massage des factures chez Ies grandes personnes, mais aussi pour e ina^s^gdes bebes pour qu'IIS soient agiles at forts. Les fragments de peau d 616p ants sont u iis6sdans 1'6au de bam des nouveau-n6s. Toutes CGs form^s dutilisation encouragenpre16vements des specimens d'esp6ces. Les CToyances traditionne es avora es aprotection de certaines esp6ces de in faune existent, meme si 6116s sont jinit6es. irisj,tortues sont des animaux sacr6s dans in region de Bafia alors que 16 c6p a op e a andorsale jaune (cdphcilopz, $ sy/vic"nor) est consider6 coinme un animal qui appqrte ina euraux jumeaux dans Ies families au sud-est Cameroun. CGs us at Goutumes soninalheureusement Gritrain de s'estomper avec 16s melanges des popu ations autoc ones ehalogenes. n est CGpendant communement reconnu que es ormes raild'exploitation de in faune ont garantileur conservation a travers 16s ages, at ne cons I u^ pune enace a 16ur durabilit6. Par contre, in persistanc, e de to pauvret6 au sein

Commaut6s riveraines a ceuvr6 pour une ouverture de c s populations a es usages pdestr cteurs de in faune avec 16 developpement des circuit de coinmercia isation e a .udes halogenes avec des habitudes de Techerche d inter6t et es inoyens Inariciers et ina 6riplus importants dans Ies massifs forest16rs de plus en plus cuverts par exp oita ion or '

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Pourtant limit6 Ia ressource faunique a de in << \, iande >> serait SUT e p an econom'qocculter Ies nombreuses possibilit6s de valorisation que nous o re e ca re 6giCameroun. Les aspects de chasse sportive at de tourisme GII sont es p us imporevenus qti'IIS procurent aussibien 61'6tat quaux coinmunaut6s. ocaes s ,varies et durables

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11. CONTEXTlL ACTUEL

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Les esp6ces prisees parla chasseD'apr6s de nombreux travaux de terrain, it apparait clairement que Ies esp6ces Ies plus viseess^ retrouvent parmiles c6phalophes, 1'616phant at 16s gr^rids singes. Une etude autour de inreserve de biosphere du Dja par Seine at Amougou(2000) montre que 80% des prises deschasseurs sont faites des artiodactyles qui sont I'ordre regroupant in famille des c6phalophes.Les primates representent 49"0. 11 faut rioter que Gette region regorge Ies plus grandes densit6sde grands singes en Afrique centrale avec 1.9 individus/km'(Wal at I\Iku 1999) at 1.6individus/km' d'apres williamson at ustion(1996). Le pre16vement des Tongeurs representeenviron 5%.Dans une autre etude realisee par to WCS autour du sanctuaire de Bayang-Mb0, 16sc6phalophes representent 36% de tous Ies animaux trouv6s entre Ies mains des chasseurs. LesTongeurs sont a 13% at Ies primates a 10%. L'etude de WCS est all6e plus loin en essayant detrouver panniles esp6ces Griti6rement protegees, 16s differents pourcentages. Les principauxresultats, obtenus sont chevrotain aquatique 40%, crocodile nain 27fo. Les drills, chimpanz6s

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at- 16s elephants sont respectivemerit a 13.2 at I%.11 est tout a fait claire qu'en terme de nombre d animaux tu6s, Ies c6phalophes en general at16s c6phalophes bleu en particuliers sont CGux qui sont to plus menaces. CGpen ant, en termede biomasse at d'effet sur I'ecosysteme, 16 massacre des elephants at des primates devenait eplus en plus 616v6 pour que 16s gestionnaires commencent a s inquieter. CG titre, ar vander Wall(coinmun pers .1998) signale qu'autour du Did, 11 est tu6 par an, 150 elephants at 4.4 ~gorilles. Roger Fots0(2000), signale un recensement de 84 elephants abattus au cours des troisdemi6res ann6es dans 16s environs du sanctuaire de Bayang-Mbo. Dans to Sud-Est Carrieroun,Usorigo at 1.1geungeu(2000) panent de 350 elephants tu6s par an. L^s braconniers pref6;Grittirer sur un elephant au lieu du gorille pour deux rai^ons : in premiere c'est a quanti6 eViaride disponible pour to meme cartouche(2 a 6 tonne^ pour 1'616phant contre 200kg pour ungorille). La deuxi6me raison, c'est in PIue value que rapportent 16s ivoires111. CADRELEGISLATIF

Le commerce de to viaride de brousse tel que pratiqu^ a I heure actuelle est essentie Ginenill60ale au sens de in 101 dont 16 gouvernement du Cameroun s est dote, pour arriver a unegestion durable de in faune nationale. Le cadre legislatif coinprend trois aspects qui son aclassification des especes par categories, in foglementation de in c asse et a repressioinfractions quisera abord6 en profondeur par mon coll6gue.1111 L" classi, cation des antinomy tir c"t, ! ones :Au terme de I'arr6t6 2513 du 28 juin 1983,16s animaux sauvages vivant sur e terntoire uCameroun sont repartis en trois classes : A, B at C du point de we de 16ur protection.La classe A coinprend 16s esp6ces animales Tares ou en voie de disparition at 6n6 ICian p' ons6quent d'une protection integrale. Elles ne peuve t erre capturees ou a a u^s. qu

I'Environnement at des forets. ). palmi celles-ciles esp CGs phares suivantes:

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01SEAUX

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Petit Ser GritaireMessa er Ser Gritaire

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Les animaux de Ia classe B peuvent 6tre chasser inoyennant un permis. La c asse esanimaux de Ia classe C reste foglement6e.

lit3L, 4REGLEMENTAT/ONDEL-ICHIl. SSE

Les activites de chasse au Cameroun sont regies par in 10i 94/05 du 20 Janvier at sesd6crets d'application. Pour chasser it faut se inunir d un permis de chasse en cours e va i i 6.U existe trois types de permis:Le permis de petite chasse, de inoyenne c asse at e granchasse A chaque type de permis est accord6 un quota d'abattage.Deux categories de chasse sont16galementreconnues au Cameroun

LAGHASSETR, ,IDITIONNELLE ^Elle est reconnue aux populations riverames a titre de chasse de subsistanCG e exerc6cadre du droit d'usage reconnu aux populations riveraines pour esoin en pro 6'chasse ne concerne que Ies animaux de in classe C at ne se deroule qu en e ors es airesprotegees.LACHASSESPORTIVE. ,, , ;Elle sed6rouledansleszonescyn6g6tiquesafft!rin6esadesguidesc asses posse I.legauxpourexercercetteprofessionsurleterritoirenational u ameroun. g:I'agr6ment a in profession de guide chasse et du permis sportifde gran e et e pe I eCGux-cisontresponsables de Ia gestion durabl^ des ressources fauniques quise ToUVCGs zones at ben6ficient de I'appui des services du MINEF pourla surveillance e CGsterntoires. LeCameroun coinpte aujourd hui42 zones cyn6g6tiques dont ans apase tentrionale du pays pour une superticie de 2 034 200 ha at 10 dans e u - st aavecunesuperficiede860527ha(annexe3). ,Douze (12) zones d'inter6t cyn6g6tique a gestion coinmunautaire (ZIPq'q). repr^sentan000 ha ont 6t6 aussi CT66es dans to Sud-Est dans in perspective d une initiative pi oratrocession des responsabilit6s de in gestion aux populations riverames ans

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gestionparticipative. ,,Un troisi6me titre d'exploitation de in faune qu' a ate mis en p ace par arr6 '

trouve de graves difficult6s sur son applicatiolsurle terrain. s'agi u pVALORISATIONDELAFAUNE. ..Lafaune au Cameroun, surle plan economique, estun secteurtout aussii p qautres. Sa contribution au budget de I'etattourne au tour de I inI jar par a .valorisation 16s plus importantes sont 16 tourisme et re chasse spo ive.

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TOURIS^, re16s entrees dans 16s aires protegees :Le tourisme procure a I'etat des recettes directes a travers

Parcs, reser\, es, sanctuaire ou Zoo.Pour I'exercice 2001-2002, Ies entrees dans Ies aires protegees ont pro uiCelle somme ne prend pas en coinpte Ies frais d h6tel, de visa, de Testauration e au rin dulls quc PCut d6penscr Lintourisic cn visite dans rioti'c pays.CHASSE

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.La chasse sportive represente in forme de valorisation de in faune qui produitle plus. A titred'exemple, Ies recettes du secteur de Ia fatine sont a pres de 809"0 constitu6es des differentestaxes pay6es dans to cadre de Ia chasse sportive. Les differentes taxes que I on trouve dans inchasse sportive sont :

La taxe d'abattage qui est d'environ 170 millions par an ;La taxe d'aftermage qui est d'environ 140 millions par an ;La taxe d'exportation qui est d'environ 240 millions par an ;Le droit de licence qui est d'environ 40 millions par an ;Le droit de permis (petite, inoyenne, grande) qui est d'environ 80 millions par an ;La taxe de capture qui est d'environ I, S million par an.

Au niveau local(Sud).La seule source de revenue actuelle dans in province du Sud est 16s ventes aux ench6res.Pourtant, to riche potentiel de Ia province du Sud Iaisse augurer de diverses sources derevenus aussi bien pour I'etat que pourles populations.

A titre de rappel, it faut dire que I'etat a prevu que Ies taxes d'affermage pay6 dans Ieszones de chasse.AUNIVEAULOCAL

Dans 16 bilan des recettes de Ia faune au Cameroun pourl ann6e 2001-2002, to Sudn'apparait que dans in rubrique des ventes aux ench6res. Aucune zone de chasse n existe ici,aucun chasseur n'est agree pourtant 16s differentes formes de valorisation qui existent auniveau national sont aussi possible dans in province en general at dans Ia zone u sarictuaire agorilles de Mengam6 en particulier. La mise en place de Gette aire protegee appe e a creationdes nouveaux Ginplois coinme Ies Testaurateurs, 16s guides, Ies h6teliers etc. .. Les touristesqui viendront devraient payer Ies droits d'entrees dans to sanctuaire. IIS devront se oger, senourrir at se faire guider dans to sarictu^ire. Atitre d exemple, 16s femmes de soilia omo sesont organisees en GIC at c'est GIIes qui fontla cuisine pourtous Ies strangers qui viennen

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dans to reserve du Dja.

En plus Ies dudes actuellement ^n cours peuvent amener a in creation es zonesd'interas cyn6g6tiques autour du sanctuaire. Dans CG cas, it faut savoir que a oi a prevu quein ino1ti6 des taxes de location de CGs zones est versee aux populations a travers e atome

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40% aux communes et 109"0 aux coinmunaut6sriveraines.En dehors de CGs zones d'inter6ts cyn6g6tiques, ont peut aus$i CT6er des zones inter6tcyn6g6tiques a gestion coinmunautaire. Celles-cisontlaiss6es a a c arge es pop^ a i qy font venir des chasseurs sportifs. Les taxes de locations sont pay6es aux popu ations e esautres taxes a I etat.^

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I ,,!L"probl, ;martq"e de In gestio" de Info, ,"e duns res airesprot, ;g, :es et d""s res concessions

forestjares. CdSp"rtic"tier d" s""ct""ire a 80nlles de Me"going II PCr:PhilippeAUZEL. I

The Jane Good"Jimstit"te.

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1.1NTRODllCTION.L'importance de in faune sauvage est nettement sous-estim6e, sinon it y serait pro a Ginenapport6plusd'attentionquecen'estlecasactuellement(Chardonnet1995)- *Au travers de in chasse, to faune sauvage foumit aussi bien I alimentation que esrevenus ades populations foresti6res at urbaines dontles besoins sont sans CGsse gran issants. n

ibier ui d6 assentles 150 de carcasse'parjour at6value des consommations inoyennes de gibier qui d6passentles 150 g e carcasse'parjou.par personne en inilieu forestier encore peu perturb6 (Auze1 2000). Dans des ^ontextes inoinsfavorablesonobserveencoredesconsommationsmoyennesdelor re e a g e

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carcasse parjour at par personne (Auze1 1999a).CGs consommations s'Gritendentsans coinpter avec in coinmercia isation e p us pImportante de CGtte ressource, que CG soit en interne at surtout en externe a " '

roductrice coinme 16 montre une litterature abondante. Amsin n est pasrare e cons a qseul un tiers de in faune abattue ou pieg6e va servir a I'autoconsommation. e p u ,estimations ne coinprennent pas Ies pertesli6es a I abandon en oret e nom reusd'animaUXpi6g6GSqUGdGSViSitGStTOppGUr6gUli6TGSOnTGn UGSimp'Op" , g006thier1995). I , ,* 1' "deUne ressource coinme in faune n'esttoutefois pasillimit6e. Lespr6 evemen s e p ' 'resilienceplusoumoinsimportantedesdiff6rentsesp6cesanimaesauneexp ..intensive conduisentadesextinctionslocaleseta. une6volutiontr6sne e. p ':,sp6cifique du peuplement animal:I'examen detableaux de chasse ans i 'nousrenseigneacesujetjDiethier1998;Jeanmart1997)- ILes capacit6s de production de 1'6cosyst6me forestier ne sont pas in Inies e.n'6chappepasacetter6gle. Leschangementsquiinterviennen pus p'Gosur des societes humain^s sous I'mfluence de divers facteurs 6vo ution onconsequences importantessurlerapportquecessoci6t6sentretienne .. ,.environnement. C'est amsiqu'onpeutconsid6rerquel'evolution e aco p, p"destableauxdechasseenregistr6eendiverseslocationsre ete ien su '6cologique, maisavanttoutune6volutiondes. societes umainese y

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d'exploitationdumilieu. .. ;L'exploitation non durable de to faune qui conduit a Ia disparition, ans ^ plocale, de certaines esp6cesre16ve donc de profondes perturbations es ie .qespaces, ressources at societes. L'urbanisation at laperte, progressive p' ,. , ,1'6fficacit6dessyst6mes er6gulationdelacc6sauxespacesressour ,clefdeCGtte evolutionq separe 16ssocietesde16urmineu at consac gderriment de celle des es aces ressources.11.1, AFROBLEMATI UEDELA CESTIONDELA FAllNE

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SANCTUAIRl!:A CONLLESDEMENGAME.

11.1. L'usage de I'espace at des ressources par Ies popu a to11/1sanctuaire;IgorillesdeMeiigam6. ALazoneduprojetsanctuaireagorillesdeMengam6compren envir0 3 sdans Ies trois arrondissements de Djoum, Oveng at I\Ivangan. Actue .Ginetermin6 16s etudes SOCio-economiques dans 16s villages perlp CTiquesconstitutiond'unemonographieparvillagedevrait 6116termin6ep u ~.11.2. L'21bonda"certladistributiondelafaunedansles:Inctuaire;Ig .

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I IBien qu'il etait connIt de tous que in zone du sanctuaire Tenfermait une faune abondante atvariee, CG sont Ies inventaires realises dans to periode dejanvier a. mars 2003 qui ont pennisde doorier une Id6e stir in densit6 faunique de in zone.Ainsi de part CGs etudes, in densit6 inoyenne des gorilles est de I ordre de 2.39, Gene deschimpanz6s est de 0,18 ators que to densit6 des elephants est de 0,95 individus au Kin .(densit6 Ginpreinte : 28.34 Densit6 de CTottes 586).Les constats qui emergent de I'examen de in situation :H est urgent de Terrorcer in preservation du sanctuaire a I aide d une strat6gie adequate quipermettra progressivemerit de Tenforcer la conservation tout en orientantles popu ations e azone vers des activites moms predatrices. L'installation de stations de Techerche permanentesau voisinage des zones oti in faune estla plus abondante va permettre d appuyer I e ort econservation, CGci d'autant plus que Ies 6co gardes sont associ6s de faqon permanente.11 est urgent de developper des activites de promotion de I 6cotourisme vi ageois avec escapacit6s d'hebergement adequates au niveau des zones Ies plusint6ressantes : e u eriviere Kom sous de Ngbwassa a Allyongom, to Sud de Mvam at Akoabas, in zone ava e ariviereMboua. ,n estimportant que toute action de developpement soit clairementidentii^e coinme unben6fice de Ia preservation des esp6ces animales at non une contre partie e iris a a io ..intervenant ou d'un autre. Le spectre de Ia tenue de palabre est a 6viter car i ne responsa I'paslespopulations. I ,,,U estimportant de preparer un systeme novateur de gestion de Toits en ree poutouristes potentiels. Avant que des produits 6co-touristiques bien r6 6s solen propopouvoir attirer des visiteurs avec des droits raisonnables Tenetant I etat e mise en p acsaneruaire. Les communes at 16s coinmunaut6s doivent pouvoirb6n6 Icier une gr4 , pde CGs droits d'Gritr^e du fait des prejudices subit mais aussi en Tetour e e^r a 6sion amise en place du saneruaire.

11 est important de suivre at de inieux prendre en coinpte Iinci ence eI'exploijation foresti6re penph6rique qui peut a GIIe seule generer es pe ufatales au bon developpement du saneruaire : itest probable qu es pro 6avec Ies elephants soient lies a 16ur finte devant 16s zones d'exploitation.

11 estimportant de mettre en place un observatoire permanent e a situa ionfaunique at 6pid6miologique. afin de inieux prendre en coinpte e risque e I'hemorragique a virus Ebola pour prevenir 16s effets d une 6vo ution e aactuelle.

111. CONCLUSIONETRECOMMANDATIONS.

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111.1. Conclusion.Des 10rs que 1'0n s trouve confronts aux reseaux parfoistr6s 6ten us e PUT

n6cessaire at prim rdial de pouvoir disposer de inoyens de contr6 e at a rinealternatives en terme d'allmentation et de revenus.AUCameroun, lessituationssontfortdiverses, maisnoussommes 6j6 a ,*dans do nombreux Gridroits, 11 devient difficile de nourrir I'ensemb e es popu a 10 ,,Iaressourcefaunique. Parailleurs, siCettealimentationexisteencore, c es g "I'exploitation de populations d'animaux arithropophiles coinme es Tongeu ,Danstous Ies cas, 11 est n6cessaire de s orienter vers des conventions e ges iO p 'q .*villageois at ouvriers pour contr61er I exploitation de Ia faune dans e$ concessi , .dont on aura limit6 I'acc6s. Les nouvelles legislations forest tores ten enzoriagesduterritoirequi, bienqu'imparfait, doIventpermettre 'asseoir e ,d'appropriationet degestion. line s'agitplusde setournervers GPas , p '

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Iequelsubsistenttraditions at regles d un autre temps, mais de se toomer vers e u ,16quel des droits 16ur sont officiellement conc6d6s.Par allleurs ' on peut avaricer que quelle que soitla situation et e contexte, a ouproteines alternatives s'impose dansle cas des sites forestiers industrie s. eu e niveau , ,besolns vavarier en fonction du contexte. CG besoin en anmeritation prot6ique sera a ' '6voluer avec 16 developpement potentieldu site industriel at donc e 'impo ancd'oeuvre quisera employee. Excellent exemple de ce ph6nom6ne, e vi age e pnordCongocomprenaitenviron200habitantsvivantdelap6c e ans esann6e q30 ans plus tard, apres I'installation de I Gritreprise CIB, on y denom re au as inersonnes dans CG quiest devenu uneventable ville. La foumiture e inu tip. es se p

I'Gritrepriseafavoris61amigrationd unepartiedeshabitantsde uesso, avi pproche, CG qui a conduit a developper une aur601e de d6 orestation quionAfriqueCentrale(AChard1998). ,.Dans un cas coinme dans I'autre, it n est pas question d inter ire a c asse.maintenirle niveau de pre16vement sous un seuil qui permet e conseinitial. Les inventaires d'unjour ou Ies listes d esp6ces qui sont eta ies atravaux plealables a I'elaboration des plans d amenagement ne perme enconco itantedestendancesd'evolution diversescomme usage e a a 'dans Ies campements ouvriers.111.2. Recoinmandations.111.2. I. Fir, 'se e" coinpte d"ICcte"r h, ,main.

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111.2. I. 11n ormation :sensibilisotion.Sensibiliser Ies populations a limportance tenue parla aune sauv g

coinmuna. ut6s pourles generations a venir. Les populations qui n o pprotegent pas Ieurs ressources des agressions extolieures at so^t. ^16^Ie p.6116sm6mejusqu'6.16ur6puisement. Ensuite, informerdea6giSa ,de Iaiiste des esp6ces protegees et du foglementinterne en ina 16re .. ..devraien!6treaffich6sparmilesnotesdeservice. Ledi^coursd:se^siiisa ,ada teenfonctiondediff6rentspublicscib16s:Ies 6coiers, es UV , p16sresponsables(chefsd'equipes). , r dlLesparticipants prets a se conformer a Iar6glementation interne gchasse peuvent a Gette occasion recevoir un badge attestant qu'I s o.d'information at desensibilisation, CGquileurpermettra e 6n6i ,d'acc6sal'interieurdelaconcessionpourdesmotifsdec asse, si qchasse est mise en OSuvre ou si 611e est possible. CGs seances in orobjigatoires pour Ies prospecteurs etles chefs d' equipes.111.2.1.2:'estiondesimloniaiionsermanenies. , ,.

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L'jin in tation d'une scierie atto developpement un vi ageconvien deconsid6reravecattentioncarilspeuvent annonce pinstallation, quandilesteng6n6raltroptardpouryrem6 ier ,.L'installation, re suivi du developpement at 16s precautions a pcoin 16xesindustriels sont doncdes616mentsessentie SPOUTepv'. ,g , .faune, CGci d'autant plus qu'11 existe des aires protegees a proxim' '111.2.2. Sowrces alternatives ofeprot^mes.Dans in majorit6 des cas, pour une gestion realiste et pragma Iq ,n6cessairequ'unebonnepartiedesprot6inesconsomm6espa pd'autres systemes de production (devage par exemple). L^ .consomma Isouvent a 6116 seule in production durable maximale du iniieu.

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La re i6re etape dejamiseenplace deftli6res d approvisionnei!Ien psubstitution (viaride at poisson conge16s). Une seconde consiste a pro uire su pmodesGiniindustriel, Iesprot6inesn6cessaires. I111.2.2.1. L'a rovisionnement des oarvriers en roduits a tmen air

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^Q^!!294^ , * "desem106SOfficiellement chaque Gritreprise forest16re est cerisee mettre a a ' p "des roduits de premiere n6cessit6 at des produits anmentalres ans uc'est bien peu souvent to cas. La foret sert encore largement e reQuandc'estpossible, CGIarenvoieadiff6rentstypesdeconditionnemeji p ,n6cessaire que des economats (ou des priv6s contractss ^ cat, e et), puisseaussilarge que possible de sources de proteines a ternatives apoulet ou POTc conge16, poissons fumes etc. ..).111.2.2.2. ,4 artdlci rodt, ctionde rot, ;mesalternativess"rsie. *DanslamaiOT'.' ."d d d'61evaeestsouventungraveprob16meue ne peut venirr6soudreun appuiau developpement rura . ' ' p

encorebienancr6e. Uneconcentrationdepopulation toeau ..artificielle at en Gala ne s'oppose pas a CG que Ies pro 6mes pptosolus de faqon SImilaire, sans avoir a coinpter surune even u p 'innieuenvironnantetsuriedeveioppementdesesqapacit6s GP. , : .~dLasolutionacebesoinmassifdeprot6inesestdoncun6evage .,poulet de chair. 11 permet a des pas de temps tr6s br^f({5 jo^rs) e proviaridefraichesouhait6es. D'unegrandesouplesse, in6cessi ,

artaite Grit maltris6e localement. Utterieurement on peu re u'OrganiSantUnGPToduCtionlOCalGdGPTOVGndG. I , . ,111.2.2.3. N6 0cioiion demewresde estion etado'tion 'un 'Lanegociationdemesurepourpermettreunemeieureg d IconcessionsOT"" d't'ffectueruned6marcheareboursetidentifier Ies changements n6cessaires pour allervers CG jUndialogueimportantetcontinueestn6cessairepOUTC .- ,p , 'd nt

16sc-hangementsaeffectuerdansler6glementin6TiG 'I;errevalid6sparlesrepr6sentantsdesemploy6spuisp ,

Lessanctionsetles modalitesd applicationdecessan p

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contrevenantS; dtteetdeSLes modalites de gestion de in chasse villageoise en onc 'possibilit6s. ,

111. .. is d'fr It' aintlrerlabiodiversit6dansleurapprochedeI, amenagG" ' d' .I'danSIesoi??dnoemenls.A1'inversedelaressourceligneuse, IaressourceauniqUG Dedimcileder6aliserdesestimationsdedensit6n6cessaires6 g ,

fait 11 est souvent n6cessaire d avoir recours a des in iceI des tendances quirenseigne sur I'dat des popu ations

CGsindicateursdoiinentuneinformationauninstan dd6douanerdemesuresdegestionquielledoiventS'denT I'I' x joltationdanslaconcession. Parailleurs, desformations 'g: ,.euvent6tred6terminantspourlasurviedespecesanima , ,

d'amena Ginentestdoncimportantelorsdel'elaboration up ' ,

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Un app'pi peut intelvenir pour in prise en coinpte de to biodivei'site dans Ies amenagements.111.2.3.2. Lard 18mentotiondel'I'So edelc, awne. IAu-del de in photographie d'un etat qui peutintervenir 10rs d^ in realisation deI'amenagement, it est n6cessaire d'editer des regles qui vont d6finir Ies modalites d'usage eIa faune en rapport avec I'activit6 de I Gritreprise at in gestion des concessions en exp oitation.A Ia suite de I'EIE at en reprenantles donn6es accumu16es 10rs destravaux inventairesprealables au plan d'amenagement il est question, quand c est possible de fog Ginenter usagede to faune at de faciliter in gestion de in chasse villageoise, in definition des reglementsn6cessaires a sa protection ou sa gestion.111.2.3.3. Evol"er 18s OSstbi!it^sde estion de IQ chosse villa eoise.La chasse villageoise, meme au sens 16 plus strict du terme, n est pas un gage e ges iondurable car in coinposante chasse commerciale pour obtenir desrevenus moneraires ^bien des cas pris 16 dessus de to simple subsistanCG. CGci d autant plus que a inu tip ica iondes pressions externes est synonyme de multiplication des acc6s at donc e pre evemen

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re niveau n'est plus durable.Dans certains cas, it est encore possible de g6rer to faune. Ailleurs, in re uction es pres^ioext6rieures est un prealable. Le Tenforcement de I appropriation sur 16s espaces vi ageois endynamisant 16s comites de vigilance est une solution qui permet aterme 'envisager ungestiondelafaune. IUne identification at une evaluation des possibilit6s de chass^ villageoise at e sa gestion peu6galement faire I'objet d'une assistancejusqu'a l'appui a Ia formation e OSsiers POUTsoniciter un appuisp6cifique par un projet ou une ONG specialisee.IIJ. 2.4. Mes"res SPC;cj/iq"es a topro, cimit, : des "iresprot, ;g, !es.111.2.4.1 G6rer IQ 70ximit6 des aires rote; ties/layelation avec 18s UTO.

La PTOximit6 d'une aire protegee doorie en general lieu a un: etude 'impactenvironnementale prealable a in mise en exploitation. Une s rie de recoinman a ionspermettent de prendre en coinpte Ies impactsles plus negatifs at e 6 Inir es med'at 6nuation afin de limiter Ieur incidence. CGtte EIE at Ies mesures d attenuation a inertre enceuvre sont prealables mais annoncentle contenu duplan d menagement pour es ^

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Avec in mise en place des UTO, in mise en place des mesures d attenuation s iriscri .acadreplusglobalau sein. duquell'exploitantforestierdevrasepositionner, au me q16s autres acteurs. Un appui peut 6tre apport6 pour faciliter CG positionnemen e ameilleure prise en coinpte de Ia proximit6 des aires protegees.111.2.4.2. A " er Ies initiativesde valorisaiion afternativesde a owne.Dans 16 cadre de I'UTO at de in mise en place des mesures d'attenuation es imp^c. s 'gde I'^ xploitation des UFA une attention particuli6re devrait. ^tre apport6e aux ini'

^+ ^{~.~~.Un appui peut erre apport6 afin d'identifier at prendre en c inpte CGS I 6ren eperiph6rie et dans 16s I. ^FA en exploitation.

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