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WORLD HEALTH ORGANIZATION -51 - ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ CONSEIL EXECUTIF i Dix-neuvième Session EB19/AP/Min/5 Rev.l 1er mars 1957 ORIGDIAL : ANGLAIS COMITE PERMANENT DES QUESTIONS ADMINISTRATIVES ET FINANCIERES PROCES-VEBEAL DE LA TROISIEME SEANCE Palais des Nations, Genève Mardi 8 janvier 1957^ à 10 heures PRESIDENT M. W. H. BOUCHER SOMMAIRE 1. Examen et analyse détaillés du projet de programme et de budget du Directeur général pour 1958 (suite): Services consultatifs (suite) » • 53 Comités d'experts et Conférences 68

i F 1er mars 1957 ORIGDIAL : ANGLAIS COMITE PERMANEN …

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Page 1: i F 1er mars 1957 ORIGDIAL : ANGLAIS COMITE PERMANEN …

W O R L D H E A L T H O R G A N I Z A T I O N

- 5 1 -

ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ

CONSEIL EXECUTIF i

Dix-neuvième Session

EB19/AP/Min/5 Rev.l 1er mars 1957

ORIGDIAL : ANGLAIS

COMITE PERMANENT DES QUESTIONS ADMINISTRATIVES ET FINANCIERES

PROCES-VEBEAL DE LA TROISIEME SEANCE

Palais des Nations, Genève Mardi 8 janvier 1957^ à 10 heures

PRESIDENT : M. W . H . BOUCHER

SOMMAIRE

1. Examen et analyse détaillés du projet de programme et de budget du Directeur général pour 1958 (suite):

Services consultatifs (suite) » • 53

Comités d'experts et Conférences 68

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EB19/AJF/Min/3 Revel « 52 -

Troisième séance

Mardi 8 jsipvier 1957 à 10 h .

Présents :

M . W . H . BOUCHER (Suppléant de Sir John Charles), Président et Rapporteur

Dr L . BERNARD (Suppléant du Professeur P^risot), Rapporteur

Dr M . JAFAR

Dr P . E . MOORE

Dr T. C. PURI (Suppléant du Dr Lakshmanan)

Dr E . SUAREZ

Dr R . TUMBOKON (Suppléant du Dr Regala)

Professeur G . A . CANAPERIA (Président du Conseil exécutif)

Pays ayant désigné le Membre :

Royaume-Uni d e Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord

France

Pakistan

Canada

Inde

Chili

Philippines

Italie

Secrétaire : Dr P . M . DOROLLE Directeur général adjoint

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í

3

5 -

EB19/AF/Miri/3 Rev.l

1, EXAMEN ET ANALYSE DETAILLES DU PROJET DE PROGRAMME ET DE BUDGET DU DIRECTEUR GENERAL POUR 1958 : Point 6 de ordre du jour (Actes officiels No 74; documents EB19/AF/VJP/1 à 15) (suite) 一 一 — 一 一 一 一 一

Services consultatifs (Actes officiels No 70, pages 42 à 68)

5^3 Assainissement

Le PRESIDENT invite les membres du Comité à présenter leurs observa-

tions sur la section 5»3 (Assainissement)•

Le Dr KAUL, Sous—Directeur général chargé du Département des services

consultatifs^ indique que le tableau correspondant se trouve à la page 62 des

Actes officiels No Ц Aucun changement niest proposé dans l1

effectif de la

Division de l1

Assainissement pour l^annóe 1958, Une légère augmentation est

prévue pour les services de consultants, principalement en vue d1

études sur les

insecticides» Les prévisions pour les voyages en mission sont un peu plus fai-

bles que pour 1957•

Le Professeur CANAPERIA trouve un peu étrange que la demande de ser-

vices de consultants pour élaborer un programme à long terme en vue de la réduc-

tion de la mortalité infantile figure sous la rubrique de 11

assainissement,

plutôt que sous celle de 11

hygiène de la maternité et de enfance.

Le Dr KAUL explique que les études dont sera chargé le consultant en

question font partie d'xme étude générale du problème de la réduction de la mor-

talité infantile, étude à laquelle d^autres services de 11

Organisation collabore-

ront é g a l e m e n t O n reconnaîtra que les travaux de la Division de 11

Assainissement

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EB19/AJF/Min/3 Revel « 54 -

visant à améliorer les conditions de vie ont une importante incidence sur le pro-

blème • Un crédit est prévu à la section 5,2,5 (Hygiène de la maternité et de

l'enfance) pour un autre consultant qui sera chargé de collaborer à 1 élaboration

d ,

гдпе étude sur les rapports entre les techniques de protection de 1 Enfance et

la prévention des maladies à symptOmes diarrhéiques chez les nourrissons et les

enfants en bas âge.

Le Dr RAE, conseiller de Sir John Charles, remercie le Dr Kaul de ses

explications^ mais estime que la question serait néanmoins mieux à sa place dans

la section relative à 11

hygiène de la maternité et de 1f

enfance»

Le Dr JAFAR a l'impression que la question en discussion a été inten-

tionnellement classée sous la rubrique de l'assainissement afin df

inciter le PISE

à fournir une aide • Que ce soit ou non le cas, il suggère de maintenir la question

à la place qui lui a été donnée •

Le Dr KAUL admet quf

il aurait été préférable de ranger la question sous

la rubrique de 1 丨hygiène de la maternité et de l'enfance, et déclare quf

il sera

tenu compte de cette observation dans 11

avenir.

Il ajoute, en ce qui concerne les remarques présentées par le Dr Jafar,

qu'aucun changement ne sera apporté à la présentation actuelle de la question•

Le Secrétariat ne négligera certainement pas la possibilité d'obtenir une aide du

PISE dans ce domaine•

Le Dr EERNARD^ se référant à la section (Méthodes des laboratoires

de santé publique), se demande si le Comité d'experts des Additifs alimentaires

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EEL9/AP/kin/3 R©v#l

pour lequel un crédit a été prévu ne serait pas mieux à sa place sous la rubrique

de 1'assainissement•

Le Dr DOROLLE, Directeur général adjoint, précise que la Division de

1 Assainissement sf

occupe des problèmes d f

hygiène alimentaire dans la mesure où il

s1

agit de la propreté et de la salubrité des aliments, tandis que la question des

additifs chimiques, plus spéciale, est du domaine de la Section des Méthodes des

Laboratoires de Santé publique et de son personnel spécialisé.

Répondant à ше autre question du Professeur CANAPERIA, le Dr Kaul in-

dique que le personnel de la Division de l'Assainissement ne comprend pas de

madecln^ mais des ingénieurs, des biologistes et d'autres spécialistes scientifiques,

5•杯 Services dEnseignement et de formation professionnelle

Le PRESIDENT constate que personne ne demande plus à présenter d1

observa-

tions sur la section 5 0 et ouvre la discussion sur la section ЪЛ (Services

d •enseignement et de formation professionnelle)•

Le Dr KAUL, appelant l'attention du Comité sur le tableau de la page 62

des Actes officiels No 7斗,déclare qu'aucun changement n'est propos© pour 1958

dans l'effectif du Bureau du Directeur. Il nf

y a pas non plus de changement notable

par rapport à 1957 pour la Section des Bourses df

études, exception faite d'une

iégère diminution des crédits demandés pour les voyages en mission• Aucun chan-

gement n!

est proposé dans l'effectif de la Section de 1'Echange des Informations

scientifiques¡ le crédit pour les services de consultants a été légèrement aug-

jnente afin de permettre d'entreprendre de nouvelles études concernant 1f

élaboration

df

un programme d'enseignement de la physiologie et de 1 r

anatomie pathologique

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EB19/AF/Min/3 Rev.l _ , o〜

qui réserve une place aux questions de médecine préventive. Dans la Section d e

l!

Àssistance aux Etablissements diEnseignement, un crédit est prévu pour une

sténo一dactylographe supplémentaire et le crédit afférent aux services de consul-

tants a été légèrement relevé•

Le Professeur CANAPERIA demande si le Directeur général a 11

intention

de compléter ultérieurement étude concernant 1f

introduction des questions de

médecine préventive dans 11

enseignement de la physiologie et de l^anatomie patho-

logiqie, et de donner une suite à la conférence envisagée sur les programmes

d1

études c^anatomie pathologique en entreprenant dos travaux sur d1

autres aspects

des programmes d'études médicales•

Le Dr KAUL répond que ll

o n envisage entreprendre en 1959 un examen

d1

ensemble de la question de enseignement des sciences médicales fondamentales

après 11

achèvement des premières études.

Le Dr MOORE fait remarquer que les spécialistes de la santé publique

sont généralement d?

avis qu*on ne fait pas, dans les écoles de médecine, une place

suffisante à 1T

enseignement de la santé publique• Lr

OMS serait bien inspirée de

prendre 1'initiative dans ce domaine en appelant davantage lf

attention sur ce

sujet.

Etant donné l'importance qu!

il y a à trouver^ pour remplir le rôle de

consultant dans ce domaine, la personnalité la plus qualifié e possible, le

Dr Moore aimerait savoir quel genre de qualifications le Secrétariat envisage

de prendre en considération*

Page 7: i F 1er mars 1957 ORIGDIAL : ANGLAIS COMITE PERMANEN …

57 EB19/iF/^in/3 Rev

Le Dr KAUL déclare qu'il serait très difficile, dans 1'état actuel de

la question, d1

indiquer des conditions précisesi ce que l'on désdre essemfcLdllement, c'est

s'assurer les services d'un consultant ayant à la fois l<exp¿rietiee âe l'en-

seignement èt celle de l'intégration des aspects préventifs de la santé publique

dans les programmes d'études médicales.

. . . . . .

Le Dr MOORE se déclare satisfait de cette explication*

5,5 Etudes et rapports

Le PRESIDENT invite les membres du Comité à présenter des observations

sur la section 5»5 (Etudes et rapports).

• • • ‘

Le Dr KAUL indique que le tableau correspondant se trouve à la page 63

des Actes officiels No 74. Il n'est pas proposé de modifier en 1958 la dotation

en personnel. Un crédit supplémentaire est demandé au titre des services de

consultants afin de permettre à l'OMS d'entreprendre certaines études d'évaluation

dans les pays. L'évaluation des programmes de l'CMS a fait l'objet,en effet,d'une

demande générale.

Le Dr RAE doute quelque peu du bien-fondé de cette demande particulière.

Assurément, le fonctionnaire responsable du Service considéré est pl"us quali-

fié pour procéder à des évaluations, car il s'agit là d'une tâche éminemment

scientifique. Le Dr Rae ne voit pas l'utilité d'engager un collaborateur exté-

rieur à cet effet.

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BHL9/AF/Min/3 Rev Л -•58 -

Le Dr KAUL répond que le fonctionnaire qui dirige le Service contri-

buera certainOTient à l'étude d1

évaluation^ mais que le recrutement дмп consultant

répond à une double nécessité. Premièrement, ce consultant doit contribuer à

mettre au point sur le terrain les méthodes propres à déterminer les aspects éco-

nomiques et sociaux des projeta à l1

exécution desquels collabore 1!

0MS» Ce tra-

vail sera entrepris en coopération avec les gouvernements bénéficiaires intéressés,

ce qui justifie la présence sur place dl

un homme expérimenté. Deuxièmement, le

consultant sera invité à aider le Service d ' Etudes et de Rapports qui a pour

fonction générale de mettre au point des méthodes et des techniques pour l1

éva-

luât i on des programmes. On n ^ nullement l1

intention de charger en permanence

un consultant de travailler dans les pays* Les premières études seront des

études pilotes destinées à mettre au point des techniques d1

évaluation qui se

prêteront à une application générale dans les pays et les zones présentant une

structure et un degré de développement analogues.

Le Dr JAFAR doute fort qu'il soit possible de recruter une personnalité

ayant 1J

expérience et la formation nécessaires pour déterminer les relations

entfe les activités de santé publique et le développement social et économique.

Il lui semble qu^une évaluation de cette nature s erait plutôt de la compétence

df

u n e commission. Il désirerait savoir à quelle personnalité le Secrétariat

entend exactement s1

adresser•

Le DIT KAUL reconnaît qu^il ne sera pas facile de trouver une personne

réunissant toutes les aptitudes requises. Il precise néanmoins que l'on ne songe

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二 5 9 -

EB19/AF/MÍV3 Rev

pas à charger le consultant d*évaluer lui-même les aspects sociaux et écono-

miques des projets de santé publique; ce consultant aurait pour fonction

df

aider les divers gouvernements à mettre au point les techniques nécessaires

à une évaluation de ce genre. On sf

efforcera donc de recruter une personna-

lité ayant des connaissances étendues et une grande офёг±епсе. Dans ce domaine,

il n1

existe pas encore de techniques d1évaluation et c'est pourquoi l'OMS

propose d1

entreprendre des études pilotes•

Répondant à une question soulevée par le Dr MOORE, le DIRECTEUR GENERAL

précise quf

à la suite d'une étude entreprise il y a quelques années à la demande

du Conseil exécutif, des techniques dévaluation des programmes ont été mises

âu point et dq^uis lors ces techniques sont appliquées d!

une manière générale

à cet ordre d1

activités• En revanche, le projet consideré vise des méthodes

dévaluation de plus grande ampleur^ tenant compte du développement économique

et social corrélatif à la mise en oeuvre de certains programmes de santé pu-

blique; si ce projet est envisagé, c^est afin de répondre aux demandes des gou«

vemements^ des autorités de l1

Assistance technique et du FISE qui ont tous insisté

dans ce sens» Il va sans dire que 11

0MS ne peut évaluer que les aspects médicaux

de ses progranimes; les informations relatives aux autres aspects doivent être

fournies par les gouvernements intéressés•

Le Dr RAE déclare qu'à la suite des езф11 cations données, il doute

encore davantage d© l1

utilité du projet»

Le Dr JAFAR estime qu^il n'est pas de la compétence de l'OMS de chercher

à évaluer les aspects économiques des programmes de santé publique. Il rappelle

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EKL9/AF/Min/3 Rev.l - 6 0 _

que, dans le passé^ 1!

( M S a élevé de fortes objections lorsque le Bureau d©

l'Assistance technique a soumis certains de ses projets à l'appréciation

d1

économistes• Dès lors, s!

il y a lieu d‘examiner l'aspect économique, ce est

pas à l^OMS qul

il appartient de le faire et elle doit limiter son évaluation à la

santé publique "uniquement •

Le Dr SUAREZ est d'avis que le point en discussion est tout à fait secon-

daire en regard des incidences plus larges qu' offre 1f

ensemble de la question.

Nul n1

ignore le caractère onéreux des programmes sanitaires dont 11

ampleur nJ

est

limitée que par la capacité économique du pays appelé à le financer• En outre,

le coût de ces programmes ne cesse d1

aiigmenter• C^est pourquoi le Dr Suarez se

félicite de voir que la discussion a fait ressortir 11

intérêt fondamental que

présente 11

orientation à donner aux programmes sanitaires des divers pays» Nul

ne peut prévoir au départ les répercussions profondes qu'exercera un programme

sanitaire déterminé sur économie genérale; il est donc d'une haute importance

que 1!

езфе1епсе acquise dans de nombreux pays soit mise à la disposition d1

autres

régions afin dT

orienter les efforts de même ordre• Tout en reconnaissant la

difficulté de trouver toutes les qualifications nécessaires réunies en une s eule

personne, le Dr Suarez estime q u ^ l y aurait même intérêt à augmenter le crédit

envisagé#

Le Dr PURI reconnaît que la prise en considération de l'aspect social

et économique complique la question de l1

évaluation pour l!

0MSe Néanmoins,s

1

il

pouvait être prouvé que les programmes de santé publique exercent une action

favorable sur les conditions sociales et économiques, on pourrait alora

Page 11: i F 1er mars 1957 ORIGDIAL : ANGLAIS COMITE PERMANEN …

« 61 -

EB19/AJF/Min/3 Revel

s A t t e n d r e à o b t e n i r un appui p l u s c o n s i d é r a b l e du p u b l i c e t des gouvernements

en f a v e u r de c e s programmes. Quoi q u ' i l en s o i t , i l s e r a c e r t a i n e m e n t t r è s d i f f i -

c i l e de t r o u v e r 11homme compétent pour s ' a c q u i t t e r de c e t t e t f î c h e ,

Le Dr JAPAR propose que l e c o n s u l t a n t e n v i s a g é s r a t t a c h e e x c l u s i v e m e n t

à l ' é v a l u a t i o n des a s p e c t s s a n i t a i r e s e t s o c i a u x des programmes de 1 ? OKS.

Le Dr BEHiîARD se r é f è r e à l ' o b j e c t i o n s e l o n l a q u e l l e i l s e r a i t d i f f i c i l e

de t r o u v e r un c o n s u l t a n t c a p a b l e d ' e m b r a s s e r ensemble du problems c Or, i l l u i

semble a v o i r compris , d ' a p r è s l e s o b s e r v a t i o n s du Dr l i a u l , eu 1 on ne r e c h e r c h e r a i t

pas en p r i n c i p e un s e u l c o n s u l t a n t , mais p e u t - o t r e p l u s i e u r s ¿ans l a mesure où

c e l a s e r a i t n é c e s s a i r e • I l d é s i r e r a i t s a v o i r s f i l en e s t b i e n a i n s i c

En deuxierne l i e u , quand i l a l u pour l a première f o i s 1 E x p l i c a t i o n

donnée dans l e s A c t e s o f f i c i e l s No 7斗, le Dr Bernard a eu 1 f i m p r e s s i o n que l e Л _••• •__ "丨Ч" Mil 4 M il M 'I • il_

S e c r é t a r i a t comptai t a p p e l e r des c o n s u l t a n t s au S i b g e raêine, dans l e S e r v i c e d ' E t u d e s

e t de Rapports « I l s e r a i t , à son a v i s , t o u t à f a i t normal que ce ser^/ioe t r o u v e

n é c e s s a i r e de f a i r e appel à un homme t r è s s p é c i a l i s é dans un domaine p a r t i c u l i e r

e t apte à l u i donner des c o n s e i l s s u r 1 *élabora, t ien g é n é r a l e des méthodes « S i t e l

e s t b i e n l e c a s , le .Dr- Bernard se r a l l i e e n t i è r e m e n t à l a p r o p o s i t i o n àu D i r e c t e u r

g é n é r a l . Les. méthodes a i n s i é l a b o r é e s d e v r a i e n t S t r e a p p l i q u é e s sous l a d i r e c t i o n

du Directeur général par le p e r s o n n e l de 1T

O M S lui—m§me, a u r s î bien a u Siège que Лапв

l e s R é g i o n s � Le Dr Bernard e s t moins s û r q u ' i l y a i t avantage à e n v o y e r l e c o n卯

t a n t dans l e s pays o L ! é v a l u a t i o n des progTai?,me-3 dans l e s d i v e r s pays e>st de l a

compétence du personnel intéressé plutôt que de celle d¡

un collaborateur extérieur..

Page 12: i F 1er mars 1957 ORIGDIAL : ANGLAIS COMITE PERMANEN …

EB19/AF/Min/3 Revel 62 m

Le Dr B e r n a r d a d ! a i l l e u r s d é j à s o u l i g n é a n t é r i e u r e m e n t l e r ô l e important que l e s

b u r e a u x r é g i o n a u x peuvent j o u e r à c e t égard•

S i 1 fon v e u t s e montrer r é a l i s t e ^ i l e s t b i e n é v i d e n t qu 'un c o n s u l t a n t

v e n a n t de l 1 e x t é r i e u r e t s é j o u r n a n t pendant un temps t r è s coi ir t dans un pays ne

s a u r a i t a p p r é c i e r exactement t o u s l e s é léments de l a s i t u a t i o n • Le p e r s o n n e l p e r -

manent de 1 !OMS dans l e s R é g i o n s c o n n a î t b i e n mieux l^es c o n d i t i o n s l o c a l e s e t e s t

donc mieux q u a l i f i é pour a p p l i q u e r les methodes g é n é r a l e s d ' a p p r é c i a t i o n •

Le Dr KAUL d é c l a r e que l e c r é d i t proposé d o i t s r e n t e n d r e pour un s e u l

c o n s u l t a n t • Sans d o u t e l e c o n s u l t a n t r e n d r a i t des s e r v i c e s en c o n s e i l l a n t l e p e r -

s o n n e l du Siège ; t o u t e f o i s , i l s e p o u r r a i t q u ^ l l u i f a i l l e s é j o u r n e r au p r é a l a b l e

dans l e s p a y s i n t é r e s s é s a f i n de s e f a i r e une i d é e c l a i r e des a s p e c t s p r a t i q u e s de

s a m i s s i o n ; с ' e s t l à une p o s s i b i l i t é q u f i l c o n v i e n t de ne pas e x c l u r e • I l e s t

d ' a i l l e u r s e x a c t , comme l e pense l e Dr B e r n a r d , que с f e s t au S i è g e qu 'on aura

p r i n c i p a l e m e n t r e c o u r s au c o n s u l t a n t • I l e s t c e r t a i n q u f e n m a t i è r e d é v a l u a t i o n

1 !OMS a s u r t o u t pour f o n c t i o n de s ' i n t é r e s s e r aux a s p e c t s de son a c t i v i t é q u i

c o n c e r n e n t l a s a n t é p u b l i q u e ; ce sont seulement l e s p r o j e t s e n t r e p r i s en commun

a v e c 1 A d m i n i s t r a t i o n de l ' A s s i s t a n c e t e c h n i q u e e t l e PISE q u i n é c e s s i t e n t 1 1 é v a -

l u a t i o n p l u s l a r g e d e s a s p e c t s économiques e t s o c i a u x q u ' i l s comportent«

Le Dr JAFAR demande s i l e s gouvernements f o u r n i s s e n t à l ' O r g a n i s a t i o n

l e s i n f o r m a t i o n s n é c e s s a i r e s pour e n t r e p r e n d r e 1 1 é v a l u a t i o n p l u s ample dont i l

s 1 a g i t . I l s a i t par e x p é r i e n c e que l e s gouvernements des d i v e r s pays d i s p o s e n t

Page 13: i F 1er mars 1957 ORIGDIAL : ANGLAIS COMITE PERMANEN …

二 63 -EBI9/áF/M3V3 B0V.1

rarement du p e r s o n n e l n é c e s s a i r e pour a n a l y s e r l e s grands e f f e t s de n 1 i m p o r t e

q u e l programme sur 1 ! é c o n o m i e générale®

Le DIRECTEUR GENERAL r a p p e l l e au Comité que l a f o r m u l e du r a p p o r t

f i n a l que d o i t r e m p l i r un gouvernement b é n é f i c i a i r e conprend une s e c t i o n s u r l e s

a s p e c t s économiques e t s o c i a u x des programmes d e s a n t é publ ique^ L 1 O r g a n i s a t i o n

possède donc c e r t a i n s renseignements touchant l e s e f f e t s de s e s programmes s u r

l e s c o n d i t i o n s économiques e t s o c i a l e s g é n é r a l e s » Pour c e r t a i n s t y p e s de p r o -

grammes de s a n t é publ ique^ i l e s t d i f f i c i l e de d i s c e r n e r l e u r s conséquences é c o -

nomiques; pour d 1 a u t r e s , p a r c o n t r e , t e l s que l a l u t t e c o n t r e l e p a l u d i s m e e t

lf

éradication de cette maladie, on peut faire état de données précises.

Le Dr MOORE r e m e r c i e l e D i r e c t e u r g é n é r a l d e s e x p l i c a t i o n s q u ^ i l v i e n t

de donner. H c r o i t comprendre que l e c o n s u l t a n t en q u e s t i o n d e v r a t r a v a i l l e r

a u s s i b i e n au S i è g e que dans l e s pays» L t O r g a n i s a t i o n des Nat ions Unies a i n s -

t i t u é un comité s p é c i a l chargé de coordonner l e s a c t i v i t é s de s e s d i f f é r e n t s

organes• L 1 é v a l u a t i o n des programmes s 1 e f f e e t u e r a - t - e l l e d ! u n e manière ou d f \me

a u t r e en c o r r é l a t i o n a v e c 1 î a c t i v i t é de ce c o m i t é , de manière à é l i m i n e r t o u t e

p o s s i b i l i t é de chevauchement des t r a v a u x ?

Le Dr KAUL d é c l a r e q u ' i l y a deux ans l e Comité de A s s i s t a n c e t e c h n i q u e

a c o n s t i t u é un sous-comité de l ' é v a l u a t i o n chargé de d é t e r m i n e r l e s moyens d é v a -

l u e r l e s programmes e n t r e p r i s g r â c e aux f o n d s de " l ' A s s i s t a n c e t e chnique# Le

Comité a a b o u t i à l a c o n c l u s i o n q u ! i l n ' é t a i t p a s p o s s i b l e à un s e u l organisme

i n t e r g o u v e r n e m e n t a l de s 1 a c q u i t t e r de c e t t e t â c h e • C ' e s t pourquoi l e Comité de

Page 14: i F 1er mars 1957 ORIGDIAL : ANGLAIS COMITE PERMANEN …

_ 64

l f A s s i s t a n c e t e c h n i q u e a u s s i b i e n que l e C o n s e i l économique 铴t s o c i a l o n t p r i é

Ie9 organisations participantes d'entreprendre évaluation à titra d*élément

normal de t o u t p r o j e t e t d ! e n f a i r e mention clans l e u r r a p p o r t o r d i n a i r e annuel>

de m a n i è r e que c e t r a v a i l p u i s s e ê t r e i n c o r p o r é e n s u i t e dans l e r a p p o r t du Bureau

de l 1 A s s i s t a n c e t e c h n i q u e au Comité de 1 ! A s s i s t a n c e t e c h n i q u e . I l n^en r é s u l t e r a

donc a u c u n d o u b l e e m p l o i a v e c l e t r a v a i l des Nat ions U n i e s •

Répondant à une n o u v e l l e q u e s t i o n s o u l e v é e p a r l a Dr JAFAR, Xe

Dr K a u l p r é c i s e que 1省é v a l u a t i o n p o r t e s u r t o u t sur l a s a s p e c t s de santé p u b l i q u e

d e s p r o j e t s , m a i s que l o r s q u ^ n d i s p o s e ( ^ i n f o r m a t i o n s s u r l e s e f f e t s économiques

e t s o c i a u x , d i r e c t s ou i n d i r e c t s , i l en e s t également t e n u compte f

Le Dr JAFAR e s t i m e q u T i l e s t d e bonne méthode d t é v a l u e r l e s p r o j e t s ;

à v r a i d i r e , 1 1 s f a g i t l à d ! urie n é c e s s i t é • C ^ s t pourquoi i l e s t p a r t i s a n du

m a i n t i e n du c r é d i t demandé•

L e Dr BERNARD e s t du même a v i s . P r e n a n t l a p a r o l e à l a f o i s en q u a l i t é

de membre du Comité e t de co-r -apporteur , i l e s t i m e que l e r a p p o r t du Comité au

C o n s e i l e x é c u t i f ne d e v r a i t p a s s e b o r n e r siînplement à donner une o p i n i o n зиг

l ' u t i l i t é ou l a non u t i l i t é d !\in c r é d i t déterminé3 i l d e v r a i t a u s s i é c l a i r e r l o

C o n s e i l s u r l a m a n i è r e d o n t e s t conçue l ' u t i l i s a t i o n du c r é d i t . Une bonne

p a r t d e s p r ê o o o u p a t i o n s du Corriitê e s t due à l a c o n c i s i o n du doc raient

b u d g é t a i r e an a u j e t de c e c o n s u l t a n t . Le Dr Bernard s u g g è r e donc

d ^ i n s c r i r e d a n s l e r a p p o r t du Comité un commentaire e x p l i c a t i f à ce* s u j e t * A son

a v i s , c e commentaire d e v r a i t p o r t e r s u r d e u x p o i n t s : premier ement, i l ne s ! a g i t

p a s à proprement p a r l e r de l 1 a n a l y s e s o c i a l e e t économique des p r o j e t s a u x q u e l s

Page 15: i F 1er mars 1957 ORIGDIAL : ANGLAIS COMITE PERMANEN …

ES19/AF/Min/3 Rev

participe l!

OMSe II s

:

agit simplement de demander Г aide dJ

un consultant pour appré-

cier l1

importance globale de certains facteurs socio-économiques par rapport à un

projet que l'on analyse du point de vue sanitaire, en précisant clairement que

l1

analyse porte sur l'aspect de santé publique tout en tenant compte de l1

aspect

économique• Le. daxxxiême point sur lequel le Dr Bernard voudrait insister, c!

est

qu'il soit indiqué que, de l ^ v i s du Comité, les consultants devraient avoir es sen-*

tiellement pour fonctions de conseiller le Directeur général et le Service d'Etudes

et de Rapports et que, dans 1}

application pratique de évaluation, il y aurait

lieu de tenir compte, d^un point de vue réaliste, du rôle que doivent jouer les

bureaux régionaux et le personnels

Le Dr JAFAR demande si l'on pourrait lui communiquer le projet do texte

qu'il est proposé âe faire figvrgr dans 1g rapports

Le PRESIDENT déclare qu !

11 sera possible de donner satisfaction au

Dr Jafarо

5o6 Fourni "bures

Le PRESIDENT invite le Comité à présenter des observations sur la

section 5o6 (Fournitures)•

Ma SIEGEL^ Sous-Directeur général chargé du Département des Services

administratifs et financiers^ précise que le Bureau des Fournitures relève adminis-

trativement de son Département, mais^ comme son travail se rapporte essentiellement

aux fournitures destinées aux programmes^ il est inscrit dans la partie du budget

consacrée aux dépenses (inexécution. Il est à noter qu1

aucun accroissement du

personnel du Bureau n!

est envisagé pour 1958

Page 16: i F 1er mars 1957 ORIGDIAL : ANGLAIS COMITE PERMANEN …

EB19/AF/Min/3 Revôl

66 -

Répondant à une question du Dr RAE, M . Siegel donne les précisions sui-

vantes sur le nombres df

artioies procurés par le Bureau des Fournitures x

1951s 5353; 1952, 9840; 1955, Ю 584; estimation pour 1956, 10 000. Le chiffre

afférent à 1957 sera sans doute un peu plus élevé. L'augmentation en pourcentage

entre 1951 et 1956 a été de 87. Quant au nombre df

expéditions faites, il a été

de 762 en I95I et de 1б00 en 1956, soit une augmentation de 110

Répondant à une question du Dr M00RE, M, Siegel indique que 1?

0 M S a

pour usage de procéder aux achats par appel d1

offres toutes les fois quT

il est

possible df

obtenir plus df

u n e offre. Le Bureau des Fournitures est autorisé à

accepter des offres Jusquf

à concurrence de $5000; au-dessus de ce chiffre, il

lui faut obtenir au préalable 1f

approbation du Comité dT

examen des contrats ;

les achats d'une valeur supérieure à $50 000 doivent être autorisés par le

Sous-Directeur général chargé du Département des Services administratifs et

financiers.

Le Dr MOORE remercie M . Siegel et fait observer que la pratique suivie

en matière de fournitures par 1 Organisation semble parfaitement correcte. Il note

que les frais de voyages en mission concernant les services de fournitures aux

gouvernements seront compensés par le prélèvement de 3

Le Dr JAPAR demande s*il peut poser maintenant une question - qui n'est

d'ailleurs pas nouvelle - afin que le Secrétariat ait le temps nécessaire pour

préparer sa réponse. Il est d!

usage à 1 Organisation d'établir chaque année un

plafond budgétaire. Lorsqu!

on présente le budget de l'année suivante^ ce plafond

est pris comme référence. Toutefois, il arrive toujours qu'un certain nombre de

Page 17: i F 1er mars 1957 ORIGDIAL : ANGLAIS COMITE PERMANEN …

二 6 7 -

EBX9/AF/toji/3 R w#l

projets prennent fin au cours de chaque exercice financier,de sorte que si lf

o n

ne sait pas exactement quel montant a été économisé sur le budget en cause^ ce

plafond ne permet pas une comparaison réellement valableл Aussi le Dr Jafar dési-

rerait-il savoir quelles ont été les économies réalisées sur le budget de 1956

du fait des projets qui ont pris fin pendant cette année<,

Le PRESIDENT pense que la difficulté signalée par le Dr Jafar porte peut-

être sur la question générale du montant réellement dépensé pour chaque projet^

que celui-ci continue ou non^ par rapport au montant primitivement approuvé

pour ce projet par 1 Assemblée de la Santé*

Le Dr JAPAR reconnaît que des informations sur ce point seraient égale-

ment très utiles,

Mv SIEGE L déclare qu'il faudrait beaucoup de textes et de travail рода

fournir les informations mentionnées par le Président » Le Secrétariat est prêt

à le faire si le Comité le désire• Mc Siegel almralb savoir de façon précise.ce

que l!

o n attend du Secrétariat# Il est toutefois possible de répondre immédia-

tement à l'une des questions soulevée par le Dr Jafar : le montant d u budget ef_

fectif approuvé pour 1956 était de $10 203 08Д. Les estimations de dépenses affé-

rentes à ce budget, telles q u e l l e s sont indiquées dans les Actes officiels No 74/

• «

p . 9 , sont de $10 13Д 280, L'économie sur ce budget est donc évaluée à #69 000 -

approximativement pour 1956,

Page 18: i F 1er mars 1957 ORIGDIAL : ANGLAIS COMITE PERMANEN …

EBÍ9/AP/Min/3 Revol 68 -

M . Siegel appelle 1 Attention sur le document EB19/AP/WP/61

qui indique,

entre autres, le nombre de projets terminés pendant 1r

année 1956, et fournit éga-

lement des données détaillées sur les projets de 1956 qui étaient la continuation

de projets de 1955,ainsi que sur les projets de 1956 qui doivent être continués

en 1 9 5 7 , les projets de 1957 Qui devront être continués en 1958, et les nouveaux

projets qui débuteront en 1958 о Ce tableau pourrait peut-être fournir les infor-

mations demandées par le Dr Jafar.

M« CLARK, suppléant du Dr Mo。re, estime que le Dr Jafar a soulevé un

point important « Il aimerait avoir des renseignements sur les dépenses globales

afférentes à chacun des projets terminés en 1956, et à chacun des projets qui

seront terminés en 1957- ce qui faciliterait la compréhension du budget•

(Pour la suite des débats, voir page 18,•)

Comités dT

experts et Conférences

Le Comité passe ensuite à 11

examen de la section 7

et Conférences.

Comités d'experts

Le DIRECTEUR GENERAL ADJOINT désire présenter des observations concernant

trois des comités d?

experts mentionnés sur la liste de la page 67 du document

budgétaire•

En ce qui concerne le Comité d'experts des méthodes d'analyse radiochi-

mique applicables à des fins sanitaires, il précise qu'un groupe d'étude, dont les

Les tableaux qui figurent dans les appendices au présent document sont re-produits (avec les к-odifications qui y ont été apportées pour tenir comote des amendements au Règlement du Personnel approuvés par le Conseil exécutif) dans les appendices 15 et 1.6 des A c ^ s ^ f T o^jOrg^ niond ^Santé^ X L .

Page 19: i F 1er mars 1957 ORIGDIAL : ANGLAIS COMITE PERMANEN …

« 69 « EB19/AF/Min/3 Rev.l

travaux: feront l'objet d?

un rapport au Conseil exécutif a recommandé que les méthodes

adoptées par 1'Organisation mondiale de la Santé pour la définition de techniques

standards soient appliquées aiix problèmes des méthodes d,analyse radiochimique•

Les spécialistes de la question sont d?

avis qu;

il importe dJ

établir des méthodes

uniformes pour lf

analyse de la teneur en radio-isotopes de liquides organiques tels

que le sang et 11

urine, ainsi que pour 1févaluation, du point de vue sanitaire, de

X'évacuation àes déchets radioactifs contenus dans les dépits de boue, 1'eau, la

flore et la faune. Lf

ana.3,yse des liquidas organiques intéresse directement 11

OMS• Les

problèmes relatifs aux dépôts de boue., à la flore et à la faune, intéressent à la

fois lr

O M S et la PAO, et le Secrétariat de 1ЮЖ poursuit avec celui de la FAO dee

négociations qui, on lf

espore^ aboutiront à la création d?

u n comité mixte OMS/PAO

sur cette question»

Un autre comité d!

experts que ]‘!

on se propone de convoquer en 1958 est

celui des effets génétiques des radiations chez 1'homme. Un programme pour étude

des effets génétiques dos radiations chez 1!

hornee a été él.aboré en août 1956 à

Copenhague par un groupe d!

étude comprenant un certain nombre d!

experts dont la

plupart sont reconnus dans le monde entier comme faisant autorité dans ce domaine•

Le comité d'experts appliquera une partie de ce programme en examinant une ou deux

questions spéciales о I^une d'elles sera probablement cello des méthodes à suivre

pour 11

étude des régions, où, comme с ?

est le cas dans l;

Inde, par exemple, la

radioactivité ambiante naturelle est exceptionnellement élevée et ob., par consé-

quent, les effets génétiques des radiations et la fréquence des anomalies congéni-

tales présentent un intérêt spécial• Il pourrait également recherchor les meilleu-

res méthodes applicables à 1!

étude des effets des radiations sur la descendance

Page 20: i F 1er mars 1957 ORIGDIAL : ANGLAIS COMITE PERMANEN …

EB19/AF/Min/3 Revcl 70 «

des personnes qui ont été exposées à des radiations artificielles pour des raisons

médicales ou du fait de leur profession»

Un des deux comités d'experts de la formation professionnelle et technique

mentionnés au tableau de la page 67 s 'occupera de l'introduction de la radiobiologie

et de la médecine des radiations dans le programme des études de médecine (comme il

est indiqué à la page 2J>) • Cette adjonction s1

impose du fait de l'utilisation crois-

sante de 11

énergie atomique et des radiations en général et, également, par suite de

la nécessité urgente qu'il y a pour les médecins à posséder les connaissances fon-

damentales indispensables sur les problèmes que posent les radiations•

Le Dr BERNARD estime que les trois comités d1

experts dont vient de parler

le Directeur général adjoint sont très nécessaires • Il importe en particulier que

les étudiants en médecine aujourd'hui soient instruits sur la pathologie des

radiations afin d!

être en mesure d'utiliser leurs connaissances sur la question .

dans les années à venir ; en effet, celle-ci prendra manifestement une importance

croissante. La protection contre les radiations devrait retenir plus sérieusement

l'attention, car une grande part des radiations qui viennent s Ajouter aux radia-

tions naturelles est due au fait que beaucoup de médecins ignorent le danger

couru.

Le DIRECTEUR GENERAL ADJOINT indique que l'on a lf

intent ion de répartir

la question de la formation professionnelle entre deux groupes dl

experts, dont

l'un étudierait l'introduction des connaissances de base en matière de radiobio-

logie et de pathologie des radiations dans le programme des études normales de

Page 21: i F 1er mars 1957 ORIGDIAL : ANGLAIS COMITE PERMANEN …

71 • EB19/AF/kLn/3 Rev

médecine et l'autre la formation spéciale des techniciens de la santé publique

dans le domaine de la protection contre les radiations et de 1 ' élimination des

déchets. Un de ces comités se réunira en 1957, des crédits budgétaires à cet ef-

fet ayant été approuvés pour l'exercice en. question, L'autre,se rémiira en 1958j

toutefois, 11 est possible que l'ordre de convocation de ces deux comités soit ¥

interverti.

Le Dr MQORE estime, lui aussi, que la formation professionnelle dans le

domaine des radiations et de la protection contre celles-ci revôt une grande ixti

portance» A llieure actuelle, on в'en remet pour une trop grande part aux radio-

logistes f parce que la radiologie ne figure pas dans les programmes d'études de

mêdôei&e normales• On ne se rend pas suffisamment compte f par exemple, du fait

que 11

emploi d'appareils de radioscopie dans les magasins de chaussures constitue

un sérieux danger.

Le Dr Moore demande d'autre part quel rapport existera entre 11

activité

des comités d'experts dont il vient d'être question et celle des comités des Na-

tions Unies, notamment du Comité scientifique pour 11

étude des effets de日 radia-

tions ionisantes qui doit se réunir à Genève en avril 1957,

Le DIRECTEUR GENERAL ADJOINT répond que le Secrétariat de l'OMS se tient

en contact étroit avec le Comité scientifique et a été représenté à ses deux pre-

mières sessions脅 De son c(îté, ce Comité est au courant des études entreprises par

l'OMS et a prié le Secrétariat de l'OMS de lui fournir un certain nombre d'exem-

plaires du rapport du groupe d1

étude de l'OMS sur les effets génétiques des

radiations chez l'homme, qui sl

est réuni à Copenhague»

Page 22: i F 1er mars 1957 ORIGDIAL : ANGLAIS COMITE PERMANEN …

EB19/AFMn/3 Rev.l - 7 2 一

Le Dr GEAR^ Sous — Directeur général chargé du Département des Services,

techniques cerrfcraux^ indique que les comités d!

experts qui concernent les Services

techniques centraux sont énumérés dans la moitié supérieure de la page 67 du do-

cument budgétaire。Il n!

a donc aucune observation à présenter au sujet de ceux

dont le Directeur général adjoint vient de parler,.

Le Comité de la Quarantaine internationale n'est pas , on véritable comité

df

experts? étant donné le caractère spécial de son mandat. Il a été inclus dans

la liste pour simplifier la présentation du budget<,

Un comité e v e r t s des statistiques sanitaires est prévu pour 1958; il

discutera, entre autres choses, de 1 Enregistrement des données sanitaires dans

les pays so\is-développês ainsi o‘ue de à±Yerces questions de statistique de 'mor-

bidité. Ces questions asstmient une importance croissanteç •

Les travairc аэ s t andar dis at io n biologique prennent \me extension de plus

en plus grande et nécessitent des réunions annuelles du Comité d:

expert s 0

Un comité d!

experts de la pharmacopée internationale et son s ous-comité

des dénominations communes seront convoqués en 1953。

On envisage êgalement pour IÇ58 la réunion du Comité d r

experts des Dro-

gues engendrant la Toxicomanieа Ce Comité aura à s

f

occiiper de questions découlant

des obligations imposées à 1!

CMS par les conventions internationales sur les stu-

péfiants •

On prévoit en outre^ peur le mêïne exerciceP la réunion d

f

un comité dJ

ex-

perts des méthodes des laboratoires de santé publ5.queq

Page 23: i F 1er mars 1957 ORIGDIAL : ANGLAIS COMITE PERMANEN …

- 7 3 -EB19/AF/Min/3 Revo l

Un comité mixte FAO/OMS d'experts des additifs alimentaires, dont on pré-

voit la convocation en 1958, examinera des questions telles que 11

emploi des colo-

rants dans les denrées alimentaires•

Un comité d1

experts de 1f

histopathologie formulera des recommandations

sur le choix des maladies à étudier; il se préoccupera particulièrement du cancer•

Le Professeur CANAPERIA, Président du Conseil exécutif, se demande s'il

est nécessaire que tous les comités df

experts mentionnés par le Dr Gear se réunis—

sent en 1958. • ! • •

Le Dr GEAR précise que les Comités de la Quarantaine internationale, de

la Standardisation biologique, de la Pharmacopée internationale et des Drogues

engendrant la Toxicomanie, doivent être convoqués chaque année en raison du vo-

lume régulier de leurs travaux et à cause de certaines fonctions statutaires qui

leur sont dévolues• .

Le Dr MOORE est convaincu de la noccssito de convoquer en 1958 le

Comité d'experts des Additifs alimentaires et celui des Statistiques sanitaires•

L'administration publique à laquelle il appartient a entrepris une étude, à 1'éche-

lon national, sur les statistiques de morbidité et s !

est heurtée, au cours de ce

travail, à des difficultés dont 1 Existence justifie pleinement la réunion du Comité

d'experts des Statistiques sanitaires. Les statistiques de morbidité doivent cons-

tituer un élément essentiel de tout programme national de santé publique.

Le Dr Moore demande s'il est prévu plusieurs centres OMS df

histopatho-

logie ou un seul.

Page 24: i F 1er mars 1957 ORIGDIAL : ANGLAIS COMITE PERMANEN …

EB19/AF/Min/;5 Rovol - 7 4 -

Le Dr GEAR déclare que le travail accompli par les autorités canadiennes

dans le domaine des statistiques de morbidité et des additifs alimentaires est très

utile à la réalisation des fins visées par 1Х

0Ш. La création de centres OMS

d'histopathologie a été proposée pour la première fois par un groupe de consultants

sur le cancer, réuni en 1955 par le Directeur général • Ce groupe a estimé que de

tels centres faciliteraient la comparabilité des diagnostics à travers le monde•

Il y aurait intérêt à ce que les centres en question conservent, aux fins de réfé-

rence, des spécimens de tissus types, car les autres moyens, tels que les recueils

de microphotographies ne donnent pas entièrement satisfaction. Lors de la session

du Conseil exécutif tenue en janvier 1955, le Dr Brady a recommandé d1

examiner la

possibilité pour 1!

O M S d'établir des centres de référence pour toutes les maladies

nécessitant une coordination internationale des descriptions et, en dehors du can-

cer, pour des états tels que la malnutrition, les maladies chroniques de dégéné-

rescence et les parasitoses» Le centre dont la création est envisagée pour 1958

sera un centre pilote et s Occupera du cancer.

Le Dr KAUL indique que la liste des comités dT

expert s et conférences

qui concernent les Services consultatifs figure dans la partie inférieure de la

page 67 et la partie supérieure de la page 68 du document budgétaire • Il signale que

le mandat des comités d'experts envisagés pour 1958 est exposé aux pages indiquées

sur la liste. Il rappelle au Comité ce qu!

il a dit la veille au sujet du Comité

Page 25: i F 1er mars 1957 ORIGDIAL : ANGLAIS COMITE PERMANEN …

- 7 5 -EB19/AF/Miri/3 Revol

d'experts de la Réadaptation médicale, du Comité d'experts de la Psychiatrie so-

ciale et de la Conférence sur le programme d1

enseignement de 1f

anatomie

pathologique•

Le Dr JAPAR aimerait savoir combien de fois des organes de l'OMS ont

été convoqués en 1956 pour s1

occuper des problèmes du paludisme et quel a été

pour cet exercice le montant global des dépenses entraînées par des réunions

de l'OMS. Personnellement, il se demande si tous ces problèmes présentaient une

importance si vitale que leur étude n1

aurait pu être différée jusqu'au moment

où. ils auraient été tous examines par on seul organe•

Le Dr KAUL indique quf

il répondra à cette question au cours d'une

séance ultérieure.

Le Dr MOORE demande si l'on prévoit de maintenir le Comité d'experts

de 11

Assainissemént après 1958. Le Secrétariat juge-t-il nécessaire de convo-

quer plus d!

une session du Comité d^experts du Personnel dentaire auxiliaire ?

Le Dr Moore estime, quant à lui, qu'une seule session suffirait malgré 1 impor-

tance du sujet, puisque certains pays ne sont pas équipés pour former du per-

sonnel de ce genre, bien que celui-ci permette aux dentistes de faire trois

fois plus de travail.

Y a-t-il un lien quelconque entre le Comité df

experts des Insecti-

cides et les subventions mentionnées à la page 64 pour des études sur les

insecticides ? A qui ces subventions sont-elles destinées ?

Page 26: i F 1er mars 1957 ORIGDIAL : ANGLAIS COMITE PERMANEN …

EB19/AF/Min/3 Revol - 7 6 -

Le Dr KAUL indique qu'à la suite df

une initiative de 1 f

OACI on prévoit,

ainsi quf

il est expliqué à la page 52, que le Comité d'experts de 11

Assainissement

sera un Comité mixte OACl/OMS qui étudiera les problèmes d'hygiène et d'assainis-

sement que posent les voyages aériens internationaux• L'OACI étudie depuis quelque

temps les moyens qui permettraient d'accélérer le transit des voyageurs dans les

aéroports internationaux et a demandé à lf

O M S de lui fournir une aide, notamment

pour 1 établissement d'un manuel qui fixerait des dispositions sanitaires types

à appliquer dans les aéroports internationaux. On ne prévoit pas plus d'une ses-

sion du comité d'experts»

Quant aux études sur les insecticides pour lesquelles il est prévu que

l'OMS accorde des subventions en 1958, la page 52 du document budgétaire donne

des précisions sur ce point • Ces études déblaieront le terrain pour le Comité

d'experts des Insecticides. Les subventions seraient accordées à 1'Institut

d'Orlando (Floride) et à 1'Institut Pasteur de Téhéran» L'OMS ne possédant pas

de laboratoire en propre, elle est obligée de demander à des laboratoires natio-

naux d'élargir les études qu1

ils effectuent pour embrasser des problèmes qui in-

téressent 1 ?

OMS, mais ne revêtent pas la même importance sur le plan national ; en

pareil cas, il n f

est que juste que 1!

OMS accorde des subventions aux laboratoires•

Ces subventions sont faibles, mais néanmoins nécessaires pour amener les labora-

toires à étudier les divers aspects internationaux des questions de leur domaine.

et en particulier à aider à la mise au point de méthodes uniformes de détermination

Page 27: i F 1er mars 1957 ORIGDIAL : ANGLAIS COMITE PERMANEN …

• 77 •

EBl9/AF/Min/3 Rev

de la sensibilité des insectes aux insecticides et à poursuivre les travaux com-

mencés en 1953 par l'OMS sur la résistance des poux.

Le Dr JAPAR aimerait savoir quelles sont, parmi les données d1

intérêt

international dont 1f

OMS a besoin à propos de la résistance des poux aux insec-

ticides, celles qui nr

ont pas été rassemblées à des fins nationales « Le PISE

n'a-t-il pas financé certains projets intéressant la résistance des poux au

DDT ?

Le Dr KAUL explique q u U existe Certains problèmes qui appellent un

complément d'études sur le plan international•

Le Dr JAPAR serait heureux de connaître avec précision 1f

aide finan麵

cière que 1!

0MS a fournie à des institutions nationales pour lf

exécution d1

études

sur la résistance des insectes aux insecticides •

Le DIRECTEUR GENERAL indique qu'au cours des quatre dernières années

57 gouvernements ont fourni à 1T

O M S des renseignements sur la résistance des

poux aux insecticides. Le Bulletin publiera prochainement à ce sujet un article

qui montrera qu'une résistance аюс insecticides est apparue chez les poux dans

de nombreuses parties du globe. L!

OMS a tiré parti de 1'expérience acquise dans

les campagnes de lutte contre le typhus, notamment dans celles auxquelles le

FISE a collaboré. Dans ce travail, par exemple, 1'apport de 1f

O M S sf

est borne

à définir une méthode d1

épreuve et à procurer et à distribuer les trousses

df

épreuve aux gouvernements•

Page 28: i F 1er mars 1957 ORIGDIAL : ANGLAIS COMITE PERMANEN …

EB19/AF/Min/3 R e v a 78

Le Dr PURI estime que les listes figurant aux pages 67 et 68 donnent

1'impression qu'on prévoit la convocation dT

u n nombre excessif de comités d1

experts•

Il craint que si tous ces comités se réunissent, beaucoup de doubles emplois ne

soient inévitables. Nf

aurait-il pas été possible de grouper les travaux du Comité

d'experts de 1T

Hygiène dentaire avec ceux du Comité d'experts du Personnel dentaire

auxiliaire, ceux du Comité d'experts de la Santé mentale avec ceux du Comité

d'experts de la Psychiatrie sociale, et enfin ceux du Comité d1

expert s de

l'Assainissement avec ceux du Comité de la Quarantaine internationale ?

Le Dr KAUL observe que chaque comité d?

experts a un mandat précis• H

nr

y a pas de comité d'experts permanent• Le Comité d'experts de 11

Hygiène dentaire,

qu'il est envisagé de convoquer en 1957,n'aura pas la même composition que le

Comité d'experts du Personnel dentaire auxiliaire, qu!

on prévoit de convoquer en

1958# Si l'on décidait de combiner ces deux comités, il faudrait inviter des

experts de spécialités différentes à assister à la même session, et 1f

ordre du

jour serait trop hétérogène pour permettre un travail utile » Les deux comités ont

à discuter de problèmes distincts• Il en va de même du Comité d'experts de la

Santé mentale et du Comité d Experts de la Psychiatrie sociale.

Le Dr PURI craint qu'on ayant un mandat trop restreint les comités

df

experts ne puissent formuler que des recommandations de portée elle aussi trop

restreinte•

Le DIRECTEUR GENERAL rappelle que 11

CiMS avait créé des comités et

sous-comités permanents d'experts pour 11

étude de différents sujets,mais que

Page 29: i F 1er mars 1957 ORIGDIAL : ANGLAIS COMITE PERMANEN …

- 7 9 -

EBl9/AF/Min/3 R0V.1

ce système a été modifié en 1951* Les comités d'experts que le Directeur général

convoque maintenant ne sont pas des comités permanents; les personnalités Invitées

à y siéger sont choisies parmi celles dont les noms figurent sur de grands tableatoc

d1

experts•

Le PRESIDENT a remarqué que le volume du budget prévoit, pour 1958, plus

de réunions de comités d'experts que pour 1957 et beaucoup plus quf

il nf

y en a eu

en 1956• Le Comité permanent 11e pense-t-il pas que certaines des réunions qu'il

est envisagé de convoquer en 1958 devraient être renvoyées à 1f

année suivante ?

Le Professeur CANAPERIA avait précisément l1

intention de faire la même

observation. Il doute qu*il soit nécessaire de convoquer le Comité df

experts du

Personnel dentaire auxiliaire en 1958; certains pays ont suffisamment de personnel

dentaire auxiliaire, tandis que d1

autres en manquent• Il se demande d1

autre part

s'il est bien indispensable de convoquer en 1958 un comité d'experts de la rea-

daptation médicale• Il s'agit là df

u n domaine très vaste. Il existe plusieurs

types complètement différents de réadaptation. La réadaptation dans le cas des

affections cardio-vasculaires, par exemple, est entièrement différente de celle

qu'on met en oeuvre dans le cas de poliomyélite• Le sujet est trop vaste pour

pouvoir être abordé utilement par le comité d'experts envisagé»

Le Dr BERNARD, tout en reconnaissant que les crédits prévus pour les

comités df

experts sont sensiblement plus élevés en 1958 qu'en 1957, ainsi quf

il

ressort de la page 67, observe que les crédits afférents aux groupes d1

étude sont,

Page 30: i F 1er mars 1957 ORIGDIAL : ANGLAIS COMITE PERMANEN …

EB19/AF/Min/3 Rev.l

80 _

par contret en diminution. Sans doute у агагait-il intérêt à ajourner certaines

des réunions de comités d'experts prévues pour 1958, nais il faut noter que la

somme des crédits destinés aux comités d'experts et groupes d»étude il»est pas

beaucoup plus grande on 1958 qui en 1957.

Le DIRECTEUR GENERAL voulait lui-mêine appeler 1' attention du Comité

permanent sur ce fait ainsi que sur les termes de la résolution ЕВ17.Й13 du

Conseil œcécutif.

La .séance est levée à 12 h,35

Page 31: i F 1er mars 1957 ORIGDIAL : ANGLAIS COMITE PERMANEN …

W O R L D H E A L T H

O R G A N I Z A T I O N

ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ

CONSEIL EXECUTIF

Dix-neuvième Session

ЕВ19/АР/М1п/з Corr.l 28 janvier 1957

ORIGINAL : ANGLAIS

COMITE PERMANENT DES QUESTIONS ADfCNISTRATIVES ET FINANCIERES

PROCES-VERBAL PROVISOIRE DE LA TROISIEME SEANCE

CORRIGENDUM

Page 24, ligne 10 î Supprimer "manuels de microphotographies"

Substituer "recueils de microphotographies"

Page 32: i F 1er mars 1957 ORIGDIAL : ANGLAIS COMITE PERMANEN …

W O R L D H E A L T H

O R G A N I Z A T I O N

CeNSEIL EXECUTIF

Dix-neuvième seecion

à-/ �

i .Л

s i

ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ

EB19/AF/Min/3 8 janvier 1957

ORIGINAL : ANGLAIS

COMITE PERMANENT DES QUESTIONS ADMINISTRATIVES ET FINANCIERES

PROCES-VERBAL PROVISOIRE DE LA TROISIEME SEANCE

Palais des Nations, Genève Mardi 8 janvier 1957, à 10 heures

PRESIDENT s M , ¥• H . BOUCHER

1 .

SOMMAIRE

Examen et analyse détaillés du projet de prograirmie et de budget du Directeur général pour 1958 (suite) s

Services consultatifs (suite)

Comités d^experts et conférences 18

Note : Les rectifications au présent procès—verbal provisoire doivent être adressées par écrit au chef du Service des procès-vei^baux

} Bureau C.310^

dans les 48 heures qui suivront la distribution de ce document ou le plus t6t possible après ce délai•

Page 33: i F 1er mars 1957 ORIGDIAL : ANGLAIS COMITE PERMANEN …

EB19/AF/te.n/3 Page 2

Troisième séance

8 janvier 1957 à 10 h.

Présents :

M . ¥» H。 BOUCHER (Suppléant de Sir John Charles), Président et Rapporteur

Dr L . BERNARD (Suppléant du Professeur Pg.risot), Rapporteur

Dr M . JAFAR

Dr P . E . MOORE

Dr T, C. PURI (Suppléant du Dr Lakshmanan)

Dr E . SUAREZ

Dr R» TUMBOKON (Suppléant du Dr Regala)

Professeur G . A . CANAPERIA (Président du Conseil exécutif)

Pays ayant désigné le Membre :

Royaume-Uni d e Grande-Bretagne et d^Irlande du Nord

France

Pakistan

Canada

Inde

Chili

Philippines

Italie .

Secrétaire : Dr Pe M , DOROLLE

Directeur général adjoint

Page 34: i F 1er mars 1957 ORIGDIAL : ANGLAIS COMITE PERMANEN …

EB19/AF/te.n/3 Page 3

1争 EXAMEN ET ANALYSE DETAILLES DU PROJET DE PROGRAMME ET DE BUDGET DU DIRECTEUR GENERAL POUR 1958 : Point 6 de ordre du jour (Actes officiels No 74j documents EB19/AF/WP/1-15) (suite) — —

Services consultatifs (suite)

Assainissement

Le PRESIDENT invite les membres du Comité à présenter leurs observa-

tions sur la Section 5P3 (Assainissement)•

Le Dr KAUL, Sous-Directeur général chargé du Département des services

consultatifs, indique que le tableau correspondant se trouve à la page 62 des

Actes officiels No 74^ Aucun changement n'est proposé dans effectif de la

Division de 1!

Assainis sement pour l^annóe 1958. Une légère augmentation est

prévue pour les services de consultants^ principalement en vue d^études sur les

insecticides» Les prévisions pour les voyages en mission sont un peu plus fai-

bles que pour 1957.

Le Professeur CANAPERIA trouve un peu étrange que la demande de ser-

vices de consultants pour élaborer un programme à long terme en vue de la réduc-

tion de la mortalité infantile figure sous la rubrique de 1 Assainissement,

plutôt que sous celle de l1

hygiène de la maternité et de l1

enfance.

Le Dr KAUL explique que les études dont sera chargé le consultant en

question font partie d^une étude générale du problême de la réduction de la mor-

talité infantile, étude à laquelle d'autres services ele 11

Organisation collabore-

ront également • On reconnaîtra que les travaux de la Division de 1 Assainis sement

Page 35: i F 1er mars 1957 ORIGDIAL : ANGLAIS COMITE PERMANEN …

EBX9/AF/Min/3 Page 4

visant à améliorer les conditions de vie ont une importante incidence sur le pro-

blème # Un crédit est prévu à la Section 5.2.5 (Hygiène de la maternité et de

11

enfance) pour un autre consultant qui sera chargé de collaborer à l'élaboration

dl

u n e étude sur les rapports entre les techniques de protection de l1

enfance et

la prévention des maladies à symptômes diarrhéiques chez les nourrissons et les

enfants en bas âge.

Le Dr RAE, Suppléant de M々 Boucher, remercie le Dr Kaul de ses explica-

tions, mais estime que la question serait néanmoins mieux à sa place dans la

Section relative à 1]

hygiène de la maternité et de enfance.

Le Dr JAFAR a impression que la question en discussion a été inten-

tionnellement classée sous la rubrique de 1f

assainissement afin d1

inciter le FISE

à fournir une aide. Que ce soit ou non le cas, il suggère de maintenir la ques-

tion à l'a place qui lui a été donné e.

Le Dr KAUL admet qvHil aurait été préférable de ranger la question sous

la rubrique de l1

hygiène de la maternité et de l1

enfance, et dé clare qu^il sera

tenu compte de ce point à ltavenir•

Il ajoute,en ce qui concerne les remarques présentées par le Dr Jafar,

quJ

aucun changement ne sera apporté à la présentation actuelle de la question.

Le Secrétariat ne négligera certainement pas la possibilité d^ obtenir une aide du

FISE dans ce domaine•

Le Dr BERNARD^ se référant à la Section (Méthodes des labora-

toires de santé publique) se demande si le comité d'experts des additifs alimen-

taires pour lequel un crédit a été prévu ne s erait pas mieux à sa place sous la

rubrique de 1tassainissement•

Page 36: i F 1er mars 1957 ORIGDIAL : ANGLAIS COMITE PERMANEN …

EB19/AF/te.n/3 Page 5

Le Dr DOROLLE, Directeur général adjoint, précise que la Division de

assainissement s'occupe des problèmes d1

hygiène alimentaire dans la mesure où

il s1

agit de la propreté et de la salubrité des aliments^ tandis que la question

des additifs chimiques, plus spéciale, est du domaine de la section des méthodes

des laboratoires de santé publique et de son personnel spécialisé «

Répondant à une autre question du Professeur CANAPERIA, le Dr KAUL

indique que le personnel de la Division de 1 Assainissement ne comprend pas d e

médecin,mais des ingénieurs^ des biologistes et d5

autres spécialistes scienti-

fiques•

Services d1

enseignement et de formation professionnelle

Le PRESIDENT constate que personne ne demande plus à présenter (inobser-

vations sur la Section 5^3 et ouvre la discussion sur la Section 5*4《Services

d'enseignement et de formation professionnelle^

Le Dr KAUL^ appelant l1

attention du Comité sur le tableau de la page 62

des Actes officiels No r

J¿¥> déclare qu

!

aucun changement n^est proposé pour 1958

dans 1,effectif du Bureau du DirecteurQ II n^y a pas non plus de changement

notable par rapport à 1957 dans la rubrique des bourses d1

études, exception faite

d^une légère diminution des crédits demandés peur les voyages en mis si on f Aucun

changement n'est proposé dans l1

effectif de la Section de l'échange des informa»-

tions scientifiques; le crédit pour les services de consultants a été légèrement

augmenté afin de permettre entreprendre de nouveUa s études c o n c e r m n t U é l a b o —

ration d'un programme d1

enseignement de la physiologie et de V a n a t o m i e patholo^que

Page 37: i F 1er mars 1957 ORIGDIAL : ANGLAIS COMITE PERMANEN …

EB19/AF/te.n/3 Page 6

qui réserve une place aux questions de médecine préventive. Dans la Section d e

l'assistance aux établissements d*enseignement, un crédit est prévu pour une

3téno-*dactylographe supplémentaire et le crédit afférent aux services de consul—

taiits a été légèrement relevé*

Le Professeur CANAPERIA demande si le Directeur général a 11

intention

de compléter ultérieurement étude concernant 111

introduction des questions dô

médecine préventive dans enseignement de la physiologie et de l^anatomie patho-

logiqxe, et de donner une suite à la conférence envisagée sur les programmes

d!

études c^anatomie pathologique en entreprenant des travaux sur dJ

autres aspects

des programmes d'études médicales

Le Dr KAUL répond que ll

o n envisage dT

entreprendre en 1959 un examen

d'ensemble de la question de 1!

enseignement des sciences médicales fondamentales

après Inachèvement des premières études.

Le Dr MOORE fait remarquer que les spécialistes de la santé publique

sont généralement d'avis qu‘on ne fait pas, dans les écoles de médecine, une place

suffisante à 11

enseignement de la santé publiqueç 1ЛOMS serait bien inspirée de

prendre 11

initiative dans ce domaine en appelant davantage l1

attention sur ce

sujet.

Etant donné importance qu^il y a à trouverд pour remplir le rôle de

consultant dans oe domaine, la personnalité la plus qualifié e possible, le

Dr Moore, aimerait savoir quel ^enre de qualifications le Secrétariat envisage

de prendre en considératioru

Page 38: i F 1er mars 1957 ORIGDIAL : ANGLAIS COMITE PERMANEN …

EB19/AF/te.n/3 Page 7

Le Dr KAUL déclare qu^il serait très difficile, dans l'état actuel de

la question, d1

indiquer des conditions précises^ ce quelf

on désire essCTtelalletnenfc с "est

s?

assurer les services dl

un consultant ayant à la fois de Inexpérience de en-

seignement et celle de intégration des aspects préventifs de la ^ n t é publique

dans les programmes d1

études médicales.

Le Dr MOORE se déclare satisfait de cette explication^

Etudes et rapports

Le PRESIDENT invite les membres du Comité à présenter des observations

sur la Section 5^5 (Etudes et rapports)•

Le Dr KAUL indique que le tableau correspondant se trouve à la page 63

des Actes officiels No 74» Il n^est pas proposé de modifier en 1953 la dotation

en personnel. Un crédit supplémentaire est demandé au titre des services de

consultants afin de permettre à l^OMS d1

entreprendre certaines études dévaluation

dans les pays. L1

évaluation des programmes de 111

OMS a fait X1

objet en éffet d^xme

demande générale.

Le Dr RAE doute quelque peu du bien-fondé de cette demande particulière»

Assurément, le fonctionnaire responsable de la section considérée est plus quali-

fié pour procéder à des évaluations, car il s1

agit là d,

une tâche éminemment

scientifique. Le Dr Rae ne voit pas 1T

utilité d?

engager un collaborateur exté-

rieur à cet effet.

Page 39: i F 1er mars 1957 ORIGDIAL : ANGLAIS COMITE PERMANEN …

EBl9/AF/Min/3 Page 8

Le Dr KAUL répond que le fonctionnaire qui dirige la section contri-

buera certainement à ll

étude d^ évaluationf Mais le recrutement d

J

un consultant

répond à une double nécessité。 Premierornent^ ce consultant doit contribuer à

mettre au point sur le terrain les méthodes propres à déterminer les aspects éco-

nomiques et sociaux des projets à Inexécution desquels collabore l'OMS. Ce tra-

vail sera entrepris en coopération avec les gouvernements bér^ficiaires intéressés

ce qui justifie la présence sur place d!

un homme expérimenté. Deuxièmement, le

consultant sera invité à aider le service d1

études et de rapports qui a pour

fonction générale de mettre au point des méthodes et des techniques pour l!

êva-

luation des programmesо On n!

a nullement l1

intention de charger en permanence

un consultant de travailler dans les pays» Les premières études seront des

études pilotes destinées à mettre au point des techniques d1

évaluation qui se

prêteront à une application générale dans les pays et les zones présentant une

structure et un degré de développement analogues.

Le Dr JAFAR doute fort qu'il soit possible de recruter une personnalité

ayant 1]

expérience et la formation nécessaires pour déterminer les relations

entire les activités de santé publique et le développement social et économique.

Il lui semble évaluation de cette nature serait plutôt de la compétence

d'une commission. Il désirerait savoir à quelle personnalité le Secrétariat

entend exactement s'adresser.

Le Dr KAUL reconnaît quT

il ne sera pas facile de trouver une personne

réunissant toutes les aptitudes requises. Il présice néanmoins que l'on ne songe

Page 40: i F 1er mars 1957 ORIGDIAL : ANGLAIS COMITE PERMANEN …

EB19/AF/te.n/3 Page 9

pas à charger la consultant d^évaluer lui-même les aspects sociaux et écono-

miques des projets de santé publique; ce consultant aurait pour fonction

df

aider les divers gouvernements à mettre au point les techniques nécessaires

à une évaluation de ce genre» On s*efforcera donc de recruter une personna-

lité ayant des connaissances étendues et une grande expérience. Dans ce domaine,

il n1

existe pas encore de techniques d*évaluation et c’est j^ourquoi l'OMS

propose d1

entreprendre des études pilotes#

Répondant à une question soulevée par le Dr MOORE, le DIRECTEUR GENERAL

précise quf

à la suite df

ixne étude entreprise il y a quelques années à la demande

du Conseil exécutif, des techniques. dr

évaluation des programmes ont été mises

au point et depuis lors ces techniques sont appliquées d*une manière générale

à cet ordre d^activités En revanche, le projet considéré vise des méthodes

d會évaluation de plus grande ampleur^ tenant compte du développement économique

et social corrélatif à la mise en oeuvre de certains programmes de santé pu-

blique; si ce projet est envisagé, c^est afin de répondre aux demandes des gou«

vernements, des autorités de As si s tance technique et du FI SE qui ont tous insisté

dans oe sens» Il va sans dire que l^OMS ne peut évaluer que les aspects médicaux

de ses programmes; les informations relatives aux autres aspects doivent être

fournies par les gouvernements intéressés•

Le Dr RAE déclare, qu*à la suite des expllcations donné esy il doute

encore davantage de lf

utilité du projet.

Le Dr JAFAR estime qu^il n^est pas de la compétence de lf

C M S de chercher

à évaluer les aspects économiques des programmes de santé publique• Il rappelle

Page 41: i F 1er mars 1957 ORIGDIAL : ANGLAIS COMITE PERMANEN …

EB19/AF/te.n/3 Page 10

que,dans le passé, 1!

0 M S a élevé de fortes objections lorsque le Bureau de

l1

Assistance technique a soumis certains de ses projets à 11

appréciation

d^conomistes. Dès lors, s1

il y a lieu d^ examiner aspect économique, ce n^ est

pas à l^OMS qu'il appartient de le. faire et elle doit limiter son évaluation à la

santé publique uniquement•

Le Dr SUAREZ est dl

avis que le point en discussion est tout à fait secon-

daire en regard des incidences plus larges qu1

offre 1f

ensemble de la question.

Nul n1

ignore le caractère onéreux des programmes sanitaires dont 11

ampleur nf

est

limitée que par la capacité économique du pays appelé à le financer» En outre,

le coût de ces programmes ne cesse cïaugmenter• C^est pourquoi le Dr Suarez se

félicite de voir que la discussion a fait ressortir 1 intérêt fondamental que

présente l'orientation à donner aux programmes sanitaires des divers pays. Nul

ne peut prévoir au départ le s répercussions profondes qu1

exercera un programme

sanitaire déterminé sur économie générale; il est donc d^une haute importance

que Inexpérience acquise dans de nombreux pays soit mise à la disposition d^autres

régions afin d1

orienter les efforts de même ordre • Tout en reconnaissant la

difficulté de trouver toutes les qualifications nécessaires réunies en une seule

personne, le Dr Эиагег estime qu'il y aurait même intérêt à augmenter le crédit

considéré •

Le Dr PURI reconnaît que la prise en considération de l'aspect social

et économique complique la question de l1

évaluation pour OMS. Néanmoins^s1

il

pouvait être prouvé que les programmes de santé publique exercent une action

favorable sur les conditions soci n

l es ut économiques, cela contribuerait

Page 42: i F 1er mars 1957 ORIGDIAL : ANGLAIS COMITE PERMANEN …

EB19/AF/te.n/3 Page 11

certainement à provoquer un appui plus considérable du public et des gouverne-

ments en faveur de ces programmes e Q-fepi qu

j

il en soit^ il sera certainement très

difficile de trouvor 1^hoirane compétent pour sl

acquitter de cette tâche#

Le Dr JAFAR propose que consultant envisagé s1

attache exclusivement

à l1

évaluation des aspects sanitaires et sociaux des programmes da ll

O M S .

Le Dr BERNARD se réfère à objection selon laquelle il serait diffi-

cile de trouvor un consultant capable d^embrasser 11

ensemble du problème. Or,

il lui semble avoir compric^ d3

après les observations du Dr Kaul, qn^on ne recher-

cherait pas en principe ncul consul tant mais peut-être plusieurs dans la

mesure où cela sortit nécessairo^ Il désirerait savoir s e n est bien ainsi.

En douxièmo lieu^ quand il a lu pour la première fois I- explication

donnée dans les Actgs_of.flci<ü.s No 74, 1q Dr Bernard a eu impression que le

Secrétariat comp"tr、it fairo appel à des consultants au Siège même, с est-à-dire

dans le Servi с G D ^ É T A I D G C et D S rapports о II serait, à son avis^ tout à fait

normal quo ce sorvice 'brov.VQ nécessaire d-appeler au Siège de 1?

Organisation un

homme tràs spécialisé dans ;m domaine particulier et apte à lui donner des conseils

sur lï élaboration générale dos méthodes о Si tel est bien le cas, le Dr Bernard

se rallie entièrement à la proposition du Directeur général。 Les néthodes ainsi

élaborées devraient 仓tre appliquées sous la direction ensemble du rirscteixr

général par ie personnel de 11

CMS aussi bien au Siège que dans les

Régionsç Le Dr Bernard est moins sûr qu'il y ait avantage à envoyer le consiil-

tant dans IGS рауз<> L'évaliiation des programmes dans les divers pays est de la

Page 43: i F 1er mars 1957 ORIGDIAL : ANGLAIS COMITE PERMANEN …

EB19/AF/te.n/3 Page 12

compétence du personnel intéressé plutôt que de celle d h m collaborateur e^cbé^

rieurp Le Dr Bernard a d5

ailleurs déjà souligné anterisûrement le rôle important

que les Bureaux régionaux peuvent jouer à cet égarde

Si l]

on veut se mont-ror réaliste^ il est bion évident qu^un consultant

venant de extérieur et séjournant pendant un temps très court dans un pays ne

saurait apprécier exactement tous les éléments de la situaisiori。 Le personnel

permanent des Régions connaît bion mieux les conditions locales et est donc mieux

qualifié pour appliquer les méthodes générales d • appré d a t i o n c.

Le Dr KAUL déclare que le crédit proposé doit s-T

entendre pour lin seul

consultante Sans doute le consultant rendrait des services en conseillant le

personnel du Siège; toutefois^ il so pourrait qu^il 1м± faille séjourner au

préalable dans les pays intéressés afin de se faire une idée d a i r e des aspects

pratiques de sa mission j est là mie possibilité qu?

il conviait de ne pas

exclure。 Il est d3

ailleurs oxact^ comme 1g penso Л.е Бг Bernard$ Que c

J

est au

Siège qu1

on aura principalement recours au consultanto II est certain quJ

en ma-

tière d1

évaluation^ 1 OMS a surtout pour fonction do з^intéresser aux aspects de

son activité qui concernent la santé publique j ce sont s eulement les projets en-

trepris en commun avec 1f

Administration de Assistance tochnique et le FISE,

qui nécessitent l'évaluation plus large des aspects économiques et sociaux quails

comportent»

Le Dr JAFAR demande si les gouvornemonts fournissent à 11

Organisation

les informations nécessaires pour entreprendre 11

évaluation de р1из d1

ampleur dont

il s1

agit о II sait par expérience que "Les gouvornemonts des divers pays disposent

Page 44: i F 1er mars 1957 ORIGDIAL : ANGLAIS COMITE PERMANEN …

EB19/AF/te.n/3 Page 13

rarement du personnel nécessaire pour analyser les grands effets de n'importe

quel programme sur l1

économie générale•

Le DIRECTEUR GENERAL rappelle au Comité que la formule du rapport

final que doit remplir un gouvernement bénéficiaire comprend une section sur les

aspects économiques et sociaux des programmes de santé publique. L1

Organisation

possède donc certains renseignements touchant les effets de ses programmes sur

les conditions économiques ot sociales générales» Pour certains types de pro-

grammes de santé publique^ il est difficile de discerner leurs conséquences éco_

noraiquesj pour d?

autres^ par contre, tels que la lutte contre le paludisme et

1 Eradication de cette rialadi.0^ on peut faire état de données précises

Le Dr MOORE remercie le Directeur général des explications qu'il vient

de donner• Il croit comprendre que le consultant en question devra travailler

aussi bien au Siègo qtio dans :l,es payso. L1

Organisation des Nations Unies a ins-

titué un Comité spécial charge de coordonner les activités de ses différents

organes• IHévaluation des programmes s'effectuerait-elle d'mie manière ou d*une

autre en corrélation avac 1 •a^'tivité de ce comitéy de тал!ère à éliminer toute

possibilité de chevauchemont des travaux ?

Le Dr KAUL déclare qu'il y a deux ans le Comité de l'Assistance technique

a constitué un sous-comité de l'évaluation chargé de déterminer las moyens d*eva-

、.V' luer les programmes entrepris grâce aux fonds de "l'Assistance te chniqae• Le

.‘ * ••

Comité a abouti à la conclusion qu!

il nJ

était pas possible à un-seul organisme

intergouvernemental de s1

acquitter de cette tâche о C^est pourquoi le Comité de

Page 45: i F 1er mars 1957 ORIGDIAL : ANGLAIS COMITE PERMANEN …

EB19/AF/te.n/3 Page 14

l'Assistance technique aussi bien que le Conseil économique et social ont prié

les organisations participantes d'entreprendre l'évaluation à titre diélément

normal de tout projet et d'en faire mention dans leur rapport ordinaire annuelд

de manière que ce travail puisse être incorporé ensuite dans le rapport du Bureau

de l1

Assistance technique au Comité de 1!

Assistance technique. Il n^en résultera

donc aucun double emploi avec le travail des Nations Unies•

Repondant à une nouvelle question soulevée par le Dr JAFAR, le

Dr Kaul précise que évaluation porte surtout sur les aspects de santé publique

des projets, mais que l o r s q u ^ n dispose informations sur les effets économiques

et sociaux, directs ou indirects, il en est également tenu compte»

Le Dr JAFAR estime qu'il est de bonne méthode d1

évaluer les projets;

à vrai dire, il s*agit là df

une nécessité• C^est pourquoi il est partisan du

maintien du crédit demandé•

Le Dr BERNARD est du même avis» Prenant la parole à la fois en qualité

de membre du Comité et de co-Rapporteur^ il estime que le rapport du Comité au

Conseil exécutif ne devrait pas se borner simplement à donner une opinion sur

11

utilité ou la non utilité d!

u n crédit déterminé j il devrait aussi éclairer le

Conseil sur la manière dont est conçue l'utilisation du crédit. Une bonne part

des préoccupations du Comité r«st due à la phase extrêmement concise qui se rap-

porte à ce consultant dans le document du budget, Le Dr Bernard suggère donc

d• inscrire dans le rapport du Comité un commentaire explicatif à ce sujet. A son

avis, ce commentaire devrait porter sur deux points : premièrement, il ne s ‘ agit

pas à proprement parler de 11

analyse sociale et économique des projets auxquels

Page 46: i F 1er mars 1957 ORIGDIAL : ANGLAIS COMITE PERMANEN …

EB19/AF/ton/3 Page 15

participe 1!

0 M S . Il s f agit simplement de demander 1 !

aide d'un consultant pour appré-

cier ll

importance globale de certains facteurs socio-économiques par rapport à un

projet que l'on analyse du point de vue sanitaire, en précisant clairement que

l1

analyse porte sur 1!

aspect de santé publique tout en tenant compte de l'aspect

économique• Le deuxième point sur lequel le Dr Bernard voudrait insister, c'est

qu'il soit indiqué que, de lj

avis du Comité^ les consultants devraient avoir essen-

tiellement pour fonctions de conseiller le Directeur général et le Service d'études

et de reports et que, dans l'application pratique de l'évaluation, il y aurait

lieu de tenir compte, dJ

u n point de vue réaliste, du rôle que doivent jouer les

Bureaux régionaux et le personnel•

Le Dr JAFAR demande si l'on pourrait lui communiquer un projet de texte

q u H l est proposé dJ

inscrire dans le rapports

Le PRESIDENT déclare qu'il sera possible de donner satisfaction au

Dr Jafar.

Fournitures

Le PRESIDENT invite le Comité à présenter des observations sur la

Section (Fournitures)•

Le Dr SIEGEL, Sous-Directeur général chargé du Département des services

administratifs et financiers précise que le Bureau des Fournitures relève adminis-

trativement de son Département mais, comme son travail se rapporte essentiellement

aux fournitures destinées aux programmes, il est inscrit dans la partie du budget

Consacrée aux dépenses d^exécution. Il est à noter qu'aucun accroissement du

personnel du Bureau n'est envisagé pour 1958•

Page 47: i F 1er mars 1957 ORIGDIAL : ANGLAIS COMITE PERMANEN …

EB19/AF/te.n/3 Page 16

Répondant à une question du Dr RAE,Me SIEGEL donne les précisions sui-

vantes sur le nombre article s procurés par le Bureau des fournitures s

1951} 5333s 1952^ 984〇j 1955^ 10 5 84,; estimation pour 1956,10 000. Le chiffre

afférent à 1957 sera sans doute un peu plus élevé0 L

1

augmentation en pourcentage

entre 1951 et 1956 a été de 87。 Quant au nombre d Expéditions faites,il a été

de 762 en ,>95] et de 1.600 en 1956? soit une augnientation de 110 pour cent<,

Répondant à une question du Dr MOORE^ MP SIEGEL indique que l

f

C M S a

pour usage de procéder aux achats par appel d^offres toutes les fois qu'il est

possible d ?

obtenir plus d- une offre. Le Bureau des Fournitures est autorisé à

accepter des offres jusqufà concurrence de §5000; au-dessus de ce chiffre il lui

faut obtenir au préalable 1 Approbation du Comité d?

exairien des contrats^ les

achats d!

une valeur supérieure à $50 000 doivent être autorisés par le Sous-Di-

recteur général chargé cju Département des Services administratifs et financiers»

Le Dr MOORE remercie MD SIEGEL et fait observer que la pratique suivie

en matière de fournitures par l1

Organisation semble parfaitement correcte. Il note

que les frais de voyages en mission concernant les services de fournitures aux

gouvernements seront compensés par le prélèvement de 3

Le Dr JAFAR demande s !

il peut poser maintenant une question - qui n'est

d1

ailleurs pas nouvelle 們 afin que le Secrétariat ait le tenps nécessaire pour

préparer sa réponse0 II est d^usage à 1

1

Organisation d1

établir chaque année un

plafond budgétaireо Lorsqu^on présente le budget de lf

année suivante^ ce plafond

est pris comme rêférence0 Toutefois^ il arrive toujours qu^un certain nombre de

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ЕВ19Др/к1п/3 Page 17

projets prennent fin au cours de chaque exercice financier, de sorte que si l'on

ne sait pas exactement quel montant a été éconoinisé sur le budget en causeд ce

plafond ne permet pas une comparaison réellement valable# Aussi le Dr Jafar dési-

rerait^il savoir quelles ont été les économies réalisées sur le budget de 1956

du fait des projets qui ont pris fin en 1956,

Le PRESIDENT pense que la difficulté signalée par le Dr Jafar porte peut-

être sur la question générale du montant réellement dépensé pour chaque projetд

que celui-ci se continue ou non, par rapport au montant primitivement approuvé

pour ce projet par l'Assemblée de la Santé.

Le Dr JAFAR reconnais que des infirmations sur ce point seraient 麵aie-

ment très utiles^

M# SIEGEL déclare q u U faudrait beauc ощ> de temps et de travail рощ

fournir les informations mentionnées par le Présidentp Le Secrétariat est prêt

à le faire si le comité le désire• Ht Siegel aimerait savoir de façon précise,ce

que Гоп attend du Secrétariat% Il est toutefois possible de répondre immédia-

tement à lf

une des questions soulevée par le Dr Jafarj le montant du budget ef-

fectif approuvé pour 1956 était de $10 203 08Д. Les estimations de dépenses affé^

rentes à ce budget, telles quelles sont indiquées dans les Actes officielg No

p . 9,sont de $10 13Д 280, L1

économie sur ce budget est donc évaluée à $69 000 -

approjcimativement pour 1956.

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EB19/ÀF/to.n/3 Page 18

Mê Siegel appelle l'attention sur le document EB19/AP/WP/6 qui indique^

entre autres, le nombre de projets terminés pendant l1

année 1956, et fournit éga-

lement des données détaillées sur les projets de 1956 qui étaient la continuation

de projets de 1955,ainsi que sur les projets de 1956 qui doivent être continués

en 1957, les projets de 1957 qui devront être continués en 1958,et les nouveaux

projets qui débuteront en 1958% Ce tableau pourrait peut-être fournir les infor-

mations demandées par le Dr Jafar<>

CLARK, stppléant du Dr Mooref estime que le Dr Jafar a soulevé un

point importantr II aimerait avoir des renseignements sur les dépenses globales

afférentes à chacun des projets terminés en 1956, et à chacun des projets qui

seront terminés en 1957, ce qui faciliterait la compréhension du budgett II est

prêt à se concerter avec le Dr Jafar pour présenter par écrit la demande de ren-

seignements, afin que l'on voie clairement sur quoi elle porte^

Comités d1

e v e r t s et conférences 、

Le Comité passe ensuite à l'examen de la section 7 s Comités d1

expart s

et conférences#

Le DIRECTEUR GENERAL ADJOINT désire présenter des observations concernant

trois des comités d1

experts mentionnés sur la liste de la page 67 du document bud一

gétaire.

En ce qui concerne le Comité d Experts des méthodes d!

analyse radio-chi-

mique applicables à des fins sanitaires^ il précise qi^un groupe d1

étude9 dont les

travaux feront l'objet dl

v n rapport au Conseil exécutif, a recommandé que les

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EB19/AF/ton/3 Page 19

méthodes adoptees par l'Organisation mondiale de la Santé pour la définition de

techniques standards soient appliquées aux problèmes des méthodes d1

analyse ra-

diochimique# Les spécialistes de la question sont d

r

avis q ul

i l importe d!

établir

des méthodes uniformes pour l1

analyse de la teneur en radio—isotopes dé liquides

organiques tels que le sang et 11

uriney ainsi que pour U évaluation,du point de

vue sanitaire, de l1

évacuation des déchets radioactifs^ des dépôts de boue, de

l'eau, de la flore et de la faune. L'analyse des liquides organiques intéresse ¥

directement lf

CMSt Les problèmes relatifs aux dépôts d© boue

д à la florç et à la

fauné,intéressent à la fois 1!

QMS et la FAO, et le Secrétariat de 1!

0MS poursuit

avec celui de la FAO des négociations qui, on espère, aboutiront à la création

df

un comité mixte CMS 々 AO sur cette question»

Un autre comité d【experts que l'on s© propose de convoquer en 1958 est

celui des effets génétiques des radiations chez 1 homme* Un programme pour 11

étude

des effets génétiqvies des radiations chez l ^ o m m e a été élaboré en août 1956 à

Copenhague par un groiçe dJ

études comprenant un certain nombre d'experts dont la

plupart sont reconnus dans le monde entier comme faisant autorité dans ce domaine»

Le comité d^experts appliquera une partie de ce programme en examinant une ou deux y

questions spéciales» I^une d!

elles sera probablement celle des méthodes à suivre

pour 11

étude des régions par exerrple d^ime région particulière de lf

Inde où la

radioactivité ambiante naturelle est exeeptiormellement élevée et où, par consé-

quent les effets génétiques des radiations et la fréquence des anomalies congenia

tales présentent Ш1 intérêt spécial. Il pourrait également rechercher les meilleu-

res méthodes applicables à ll

étude des effets des radiations sur la descendance

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EB19/AF/te.n/3 Page 20

des personnes qui ont été exposées à dee radiations artificielles pour des rai-

sons médicales, ou du fait de leur profession。

Un des deux comités d'experts de la formation professionnelle et tech-

nique mentionnés sur le tableau de la page 67 s ?

occuperatde .lUxitrodactiou de la

radiobiologie et de la médéyine Ses radiations . dans le programme des études“ de

xriédecino (corane il est indiqèé à l.a page 23).:. Cette adjonction s1

impose du fait

de l'utilisation croissante de l1

énergie atomique et des radiations en général

et, également par suite de la nécessité urgente qu?

il y a pour les médecins à

posséder les connaissances fondamentales indispensables sur les problèmes que

posent les radiations«

Le Dr BERNARD estime que les

1er le Directeur général adjoint sorrb

que les étudiants en médecine actuels

trois comités d!

experts dont vient de par-

très nécessairesо II importe en particulier

soient instruits sur la pathologie des ra-

diations afin d^être en mesure d1

utiliser leurs connaissances sur la question

dans les années à venir; en effet^ celle-ci prendra maxiifestemerrfc une Importance

croissante, La protection contre les radiations devrait retenir plus sérieusement

11

attentions Une grande part de l1

irradiation qui vient s l

ajouter à celle que pro-

voqvie le rayonnement naturel est due au fait que beaucoup de médecins ignorent

le danger couru.

Le DIRECTEUR GENERAL ADJOINT indique que l'on a Intention de répartir

la question de la formation professionnelle entre deux groupes df

experts^ dont

l'un étudierait l'introduction des connaissances de base en matière de radiobio-

logie et de pathologie des radiations dans le programme d^ études normales de

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EB19/AF/te.n/3 Page 21

médecine et Uautre la formation spéciale des techniciens de la santé publique

dans le domaine de la protection contre les radiations et de 1J

élimination des

déchets„ Un de ces conités se ré'iinira en 1957^ des crédits budgétaires à cet ef-

fet ayant été approuvés pour exercice en question, L!

autre^ se réunira en 1958;

toutefois, il est possible que 11

ordre de convocation de ces deux comités soit

interverti^

Le Dr MODRE estime lui aussi j que la formation professionnelle dans le

domaine des radiations et de la protection contre celles-ci revêt une grande im^

por tance с A l'heure actuelle^ on s l

en remet pour une trop grande part aijx radio»

logd.stes^ parce que la radiologie ne figure pas dans les programmes d?

études nor-

males de médecine d On ne se rend pae suffÍ3amment compte夕 par exemple

? du fait

que 11

emploi d Appareils de radioscopie dans les magasins de chaussures constitue

un sérieux danger о

Le Dr Moore demande d1

autre part quel rapport existera entre ll

activité

des comités d1

experts dont il vient à^être question et celle des comités des Na-

tions Unies, notament du Comité scientifique pour 1!

étude des effets des radia-»

tions ionisantes qui doit se réunir à Genève en avril 1957 ?

Le DIRECTEUR GENERAL ADJOINT répond que le Secrétariat de 1J

0MS se tient

en contact étroit avec le Comité scíontifiquo ot a été représenté à ses doiix pre^-

mié res sessions 0 De son c6"té<, ce Comité est au courant des études entreprises par

l'OMS et a prié le Secrétariat de 11

OMS de lui fournir im certain nombre d Exem-

plaires du rapport du Groupe d1

exudes de U O M S sur les effets génétiques des

radiations ches l1

homme^ qui s l

est réuni à CopenhagueD

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EB19/AF/kin/3 Page 22

Le Dr GEAR, Sous-Directeur général chargé du Département des Services

techniques centraux,indique qve les comités d Experts qui concernent les Services

techniques centraux sont énumérés dans la moitié supérieure de la page 67 du do-

cument budgétaire. Il n!

a donc aucune observation à présenter au sujet de ceux

dont le Directeur général adjoint vient de parler.

Le Comité de la quarantaine internationale nl

est pas un véritable comité

dr

experts^ étant donné le caractère spécial de son mandat. Il a été inclus dans

la liste pour simplifier la présentation du budgetf

Un Comité d1

experts des statistiques sanitaires est prévu pour 1958; i l

discuteгад entre autres choses, de Uenregistrement des données sanitaires dans

les pays sous-développês ainsi que de diverses questions de statistique de mor-

bidité» Ces questions assument une importance croissante,

Les travaux de standardisation biologique prennent une extension de plus

en plus grande et nécessitent des réunions annuelles du Comité d^xperts^

Un Comité ¿^experts de la pharmacopée internationale et son Sous-coinité

des dénominations communes seront convoqués en 1958,

On envisage également pour 1958 la réunion du Comité d Experts des Dro-

gues engendrant la Toxicomanie• Ce Comité aura à s ' occiqper de questions découlant

des obligations imposées à 1!

0 M S par les conventions internationales sur les stu-

péfiants •

On prévoit en outre^ pour le même exercice, la réunion d,

u n comité d'ex-

perts des méthodes des laboratoires de santé publique#

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EB19/AF/te.n/3 Page 23

Un Comité mixte FAQ/Oí® d'experts des Additifs alimentaires, dont on

prévoit la convocation en 1958, examinera des questions telles que 1f

emploi des

colorants dans les denrées alimentaires.

Un Comité d'experts de 1'Histopathologie formulera des recommandations

sur le choix des maladies à étudier; il se préoccupera particulièrement du cancer。

Le Professeur CANAPERIA, President du Conseil exécutif, se demande s 1

il

est nécessaire que tous les comités d'experts mentionnés par le Dr Gear» se

réunissent en 1958.

Le Dr GEAR, Sous -Directeur général chargé du Départoiaunt clés Services

techniques centraux, précise que les Comités de la Quarantaine internationale,

de la Standardisation biologique, de la Pharmacopée internationale et des Drogues

engendrant la Toxicomanie, doivent être convoqués chaque année en raison du vo-

lume régulier de leurs travaux et à cause de certaines fonctions statutaires qui

leur sont dévolues. ,

Le Dr KOOBE est convaincu de la nécessité de convoquer en 1958 le Comité

experts des Additifs alimentaires et celui des Statistiques sanitaires. LT

admi-

nistration publique à laquelle il appartient a entrepris une étude, à 1T

échelon

national, sur les statistiques de morbidité et s'est heurtée, au cours de ce tra-

vail, à des difficultés dont 1!

existence justifie pleinement la réunion du Comité

d'experts des Statistiques sanitaires. Les statistiques de morbidité doivent cons-

tituer un élément essentiel de tout programme national de santé publique.

Le Dr Moore demande s f

il es七 prévu plusieurs centres OMS d!

histopatho-

logie ou un seul.

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EB19/AF/Min/3 Page 24

Le Dr GEAR, Sous-Directeur général chargé du Département des Services

techniques centraux, déclare que le travail accompli par les autorités canadien-

nes dans le domaine des statistiques de morbidité et des additifs alimentaires

est très utile à la réalisation des fins visées par l'OMS. La création de centres

OMS df

hi s topa th olo gie a été proposée pour la première fois par un groupe de con-

sultants sur le cancer, réuni en 1955 par le Directeur général. Ce groupe a esti-

mé que de tels centres faciliteraient la comparabilité des diagnostics à travers

le monde • Il y aurait intérêt à ce que les centres en question conservent, aux

fins de référence, des spécimens de tissus-types, car les autres moyens, tels

que les manuels de microphotographies ne donnent pas entièrement satisfaction.

Lors de la session du Conseil exécutif tenue en janvier 1955,le Dr Brady a re-

coinmandé d'examiner la possibilité pour lf

OMS d1

établir des centres de référence

pour toutes les maladies nécessitant une coordination internationale des descrip-

tions et, en dehors du cancer, pour des états tels que la malnutrition, les ma-

ladies chroniques de dégénérescence et les parasitoses. Le centre dont la créa-

tion est envisagée pour 1958 sera un centre-pilote et s'occupera du cancer.

Le Dr KAUL, Sous-Directeur général chargé du Département des Services

consultatifs, indique que la liste des comités d1

experts et conférences qui con-

cernent les Services consultatifs figure dans la moitié inférieure de la page 67

et la moitié supérieure de la page 68 du document budgétaire. Il signale que le

mandat des comités df

experts envisagés pour 1958 est exposé aux pages indiquées

sur la liste• Il rappelle au Comité ce qu'il a dit la veille au sujet du Comité

Page 56: i F 1er mars 1957 ORIGDIAL : ANGLAIS COMITE PERMANEN …

EB19/AF/Min/3

Page 25

df

experts de la Réadaptation médicale, du Comité d1

experts de la Psychiatrie so-

ciale et de la Conférence sur les programmes d1

enseignement de l1

anatomie patho-

logique •

Le Dr JAFAR aimerait savoir combien de fois dos organes de 1!

0Ш ont été

convoqués en 1956 pour s'occuper des problèmes du paludisme et quel a été pour cet

exercice le montant global des dépenses entraînées par des réunions de l'OMS,

Personnellement, il se demande si tous ces problèmes présentaient une importance

si vitale que leur étude n'aurait pu être différée jusqu'au moment où ils auraient

été tous examinés par un seul organe «

Le Dr KAUL, Sous-Directeur général chargé du Département des Services

consultatifs fait savoir quf

il répondra à cette question au cours d'une séance

ultérieure•

Le Dr MOORE demande si l'on prévoit de maintenir le comité d1

experts

de 11

Assaini ssèment après 1958. Le Secrétariat juge—t-il nécessaire de convoquer

plus d'une session du Comité d'experts du Personnel dentaire auxiliaire ? Le

Dr Moore estime, quant à lui, qu?

une seule session suffirait malgré l1

importance

du sujet, puisque certains pays ne sont pas équipés pour former du personnel de ce

genre, bien que celui-ci permette aux dentistes de faire trois fois plus de travail

Y a-t-il un lien quelconque entre le Comité d'experts des Insecticides

et les subventions mentionnées à la page 64 pour des études sur les insecticides ?

A qui ces subventions sont-elles destinées ?

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EB19/AF/Min/3 Page 26

Le Dr KAUL^ Sous-Directeur général chargé du Département des Services

consultatifs, indique qu'à la suite d'une initiative de lf

OACI on prévoit, ainsi

q uf

i l est expliqué à la page 52, que le Comité df

experts de l1

Assainissement sera

un Comité mixte OACl/OMS qui étudiera les problèmes d'hygiène et d'assainissement

que posent les voyages aériens internationaux• I^OACI étudie depuis quelque temps

les moyens qui permettraient d1

accélérer le transit des voyageurs dans les aéro-

ports internat!ona-ux et a demandé à lf

O M S de lui fournir une aide, notamment pour

lf

établissement dl

u n manuel qui fixerait des dispositions sanitaires types à ap-

pliquer dans les aéroports internationaux• On ne prévoit pas plus df

une. session

du comité d'experts.

Quant aux études sur les insecticides pour lesquelles il est prévu que

lf

O M S accorde des subventions en 1958,la page 52 du document budgétaire donne

des précisions sur ce point• Ces études déblaieront le terrain pour le Comité

d1

experts des Insecticides* Les subventions seraient accordées à ll

Institut

d'Orlando (Floride) et à l'Institut Pasteur de Téhéran. L'OMS ne possédant pas

de laboratoire en propre, elle est obligée de demander à des laboratoires natio-

naux d'élargir les études quf

ils effectuent pour embrasser des problèmes qui in-

téressent l'OMS mais ne revêtent pas la même importance sur le plan national; en

pareil cas, il n!

e s t que juste que l1

O M S accorde des subventions aux laboratoires#

Ces subventions sont faibles mais néanmoins nécessaires pour amener les labora-

toires à étudier les divers aspects internationaux des questions de leur domaine,

et en particulier à aider à la mise au point de méthodes uniformes de déterminalàon

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EB19/AF/te.n/3 Page 27

de la sensibilité des insectes aux insecticides et à poursuivre les travaux

coiimencés en 1953 par lf

OMS sur la résistance des poux。

Le Dr JAFAR aimerait savoir queliés sont, parmi les données d'intérêt

international dont l'OMS a besoin à propos de la résistance des poux aux insec-

ticides, celles qui niont pas été rassemblées à des fins nationales. Le FISE

nf

a-t-il pas financé certains projets intéressant la résistance des poux

sa職?

Le Dr KAUL, sous-Directeur général chargé du Département des Services

consultatifs^ explique qu!

il existe certains problêmes qui appellent un complé-

ment d1

études sur le plan international•

Le Dr JAFAR serait heureux de connaître avec précision 11

aide finan-

cière que ]J0MS a fournfe à des institutions nationales pour l'exécution df

études

sur la résistance des insectes aux insecticides.

L G DIRECTEUR GENERAL indique qu'au cours des quatre dernières années

37 gouvernements ont fourni à ll

OMS des reneeignements sur la résistance des

poux aux insecticides。 Le Bulletin publiera prochainement à oe sujet un article

qui montrera qu'une résistance aux insecticides est apparue chez les poux dans

de nombreuses parties du globe. L'OMS a tiré parti de l'expérience asquise dans

les campagnes de lutte contre le typhus, notamment dans celles auxquelles le

FISE a collaboré。Dans ce travail^ par exemple; 11

apport de l ^ M S s'est borné

à définir une méthode d1

épreuve et à procurer et à distribuer les trousses

d1

épreuve aux gouvernements.

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EBl9/AF/Min/3 Page 28

Le Dr PURI estime que le s listes figurant aux pages 67 et 68 donnent

V impression qu*on prévoit la convocation d^un nombre excessif de comités d'experts.

Il craint que si tous ces comités se réunissent, beaucoup de doubles emplois ne

soient inévitablese Nfaurait-il pas été possible de grouper les travaux du Comité

d'experts de Hygiène dentaire avec ceux du Comité d»experts du Personnel dentaire

auxiliaire, ceux du Comité d* expert s de la Santé mentale avec ceux du Comité

d* experts de la Psychiatrie sociale, et enfin ceux du Comité dT

experts de

lf

Assainissement атее. ceux du Comité d:

experto de la Quarantaine internationale ?

Le Dr KAUL^ Sous-Directeur general chargé du Département des Services

consultatifs, observe que chaque comité d'experts a un mandat précis. Il r^y a

pas de comité d1

experts permanent。 Le Comité dî experts de l'Hygiène dentaire,

qu 'il est envisagé de convoquer en 1957^ n'aura pas la même composition que le

Comité d'experts du Personnel dentaire auxiliaire, qul

on prévoit de convoquer en

1958e Si lf

o n décidait de combiner ces deux comités, il faudrait inviter des

experts de spécialités différentes à assister à la même session, et l'ordre du

jour serait trop hétérogène pour permettre un travail utile„ Les deux comités ont

à discuter de problèmes distincts. Il en va de même du Comité d'experts de la

Santé mentale et du Comité experts de la Psychiatrie sociale.

Le Dr PURI craint qu !

en ayant un mandat trop restreint^ les comités

experts ne puissent formuler que des recommandations de portée elle aussi

trop restreinte。

Le DIRECTEUR GENERAL rappelle qu'il y a quelque temps 1»0MS avait créé

des comités et sous-comites permanents dîexperts pour l1

étude de différents sujets.

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EB19/AF/te.n/3 Page 29

Mais le système a été modifié en 1951 • Les comités dJ

experts que le Directeur

général convoque maintenant ne sont pas des comités permanentsj les personnalités

invitées à composer les comités d*experts sont choisies parmi celles dont les noms

figurent sur de grands tableaux d,experts.

Là PRESIDENT a remarqué que 2в volume du budget prévoit, pour 1958^ plus

de réunions de comités d'experts que pour 1957 et beaucoup plus qu'il n*y en a eu

en 1^56. Le Comité permanent ne pense-t—il pas que certaines des тётХопа qu'il

est envisagé de convoquer en 1958 devraient être renvoyées à l'année suivante ?

Le Professeur CANAPERIA, Président du Conseil exécutif, avait précisément

l'intention de faire la même observation. Il doute qu'il soit nécessaire de convo-

quer le Comité experts du Personnel dentaire auxiliaire en 1958; certains pays

ont suffisamment de personnel dentaire auxiliaire tandis que d'autres en manquent.

Il se demande df

autre part s'il est bien indispensable de convoquer en 1958 un

comité d'experts de la réadaptation médicale* Il stagit là d*un domaine très

vaste. Il existe plusieurs types complètement différents de réadaptation. La

réadaptation dans le cas des affections cardiovasculairesy par exemple, est entiè-

rement différente de celle qu!

on met en oeuvre dans le cas de poliomyélite. Le

sujet est trop vaste pour pouvoir être aborde utilement par le comité experts

envisagé.

Le Dr BERNARD, tout en reconnaissant que les crédits prévus pour les

comités di expert s sont sensiblement plus ¿levés en 1958 qu'en 1957, ainsi quT

il

ressort de la page 65, observe que les crédits afférents aux groupes d'études sont,

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EB19/AF/Min/3 Page 30

par contre, en diminution. Sans doute y aurait-il intérêt d'ajourner certaines

des réunions de comités d'experts prévues pour 1958,mais il faut noter que la

somme des crédits afférents aux comités d'experts et groupes d'études n^est pas

beaucoup plus grande en 1958 qut en 19579

Le DIRECTEUR GENERAL voulait lui-même appeler 1» attention du Comité

permanent sur ce fait ainsi que sur les termes de la résolution EB17.H13 du

Conseil exécutif.

La séance est levée à 12 he35>